Lettre-avril-2010 ( Pérspéctives mondiales )
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Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
Partie
1 Economie : vision d’ensemble
D’échec au roi depuis 2007, les Etats occidentaux tels que la France, les USA, l’Espagne ou l’Angleterre s’avancent progressivement en 2010 vers l’échec et échec et mat possible en 2011.
Je suis neutre pour avril 2010 et je m’attends à la formation d’un top majeur entre avril et mai
Je construis une position vendeuse moyen terme. J’ai pour l’instant mis 10% du portefeuille. Je compte monter progressivement en taille.
Economiquement, je crois au maintien d’une faible croissance stabilisée pour le premier semestre 2010
C’est celle-ci d’ailleurs qui précipitera les USA vers la deuxième vague de la crise financière dont il est impossible de dater le début, même si à partir de la rentrée septembre 2010, nous évoluerons en zone rouge
Ce qu’il faut surveiller pour l’année 2010
1 – la remontée des niveaux de taux d’intérêts, courts et longs avec le retour de la croissance
2 – les taux de saisies immobilières, dont le stock représente en mars2010 plus de 15% du marché de l’ancien, non encore mis en vente
3 – les défauts de paiements sur crédits, en particulier exotiques, directement impactés par la remontée des taux , en sachant que 25% des crédits sont négatifs en valeur
4 – les faillites bancaires, collectivités, entreprises… 41banques US sont déjà mortes en trois mois
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5 avril 2010
Le point sur la situation macro économique en avril 2010
Les nouvelles sont plutôt bonnes en ce moment. Officiellement, le chômage semble avoir touché un top, le problème de la Grèce de surendettement est plus ou moins résolu. Et les prix de l’immobilier américain rebondissent de quelques pourcents.
De quoi peut on se plaindre ?
De rien. En même temps, à aucun moment, j’ai attendu dans cette lettre un problème économique sur le premier semestre 2010.
Face au matraquage officiel du « je vais bien, tout va bien », la patience est mise à épreuve. Et puis, une déclaration il y a quelques jours de la présidente de la commission parlementaire qui surveille le TARP aux USA, me reconfirme que la catastrophe est inéluctable : elle affirme que 3000 banques US sur environ 8000 seront touchées par le fait qu’un emprunt immobilier commercial sur deux sera « underwater », en négatif, à la fin 2010. Et en 2011 où l’intensité sera au maximum, combien ?
La situation économique est donc limpide. En surface, tout s’améliore, alors que le problème structurelprofond est toujours en place. On ne sait pas où les prochaines tensions vont ressurgir… c’est tout.
Mais nous savons qu’il va y avoir à nouveau des problèmes graves. Les politiciens sont finalement en train de jouer à un jeu qui s’appelle : je bouche les trous successifs d’un barrage percé…
Soyons honnêtes, je trouve qu’ils ont été bons jusqu’à présent.
Sinon, les taux d’intérêts sont orientés à la hausse, l’Inde et la Chine ont serré la vis monétaire d’un tour. Cet environnement contribue à durcir la situation des emprunteurs à l’agonie.
Un nouveau défaut de paiement d’un pays ? Trop de faillites bancaires US avec l’accélération à partir de cet été 2010 des « reset » d’emprunts, l’effet cliquet ? Une croissance qui cale ? Les trois prochains moiséconomiques ont tout pour être tranquillesavec la notion que nous sommes tous assis sur un baril de poudre qui peut exploser à la moindre étincelle. Dans ce genre de conditions que je trouve aléatoires, je préfère rester cash et attendre.
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5 avril 2010
Les mises en chantier en France sur 25 ans : la situation empire chaque mois Nous faisons face à un bourrage de crâne journalistique qui ne fait qu’amplifier mon profond rejet de cette caste de médiocres. Quelques exemples précis de formulation : l’immobilier en France fait mieux que prévu (traduction, l’immobilier a poursuivi sa descente, mais à un rythme moins soutenu, même s’il touche un nouveau plus bas…). L’immobilier rebondit de 3% (traduction : après une chute de 40%, un rebond de 3% n’efface pas 3% de la précédente baisse)… Le seul moyen de contourner ce brouhaha orienté, c’est de consulter les graphiques longues périodes, sur 25 ans par exemple, qui permettent une mise en perspective honnête. Les mises en chantier dans l’immobilier neuf en France, sont en pleine décrue, en dessous du niveau de 1987. La série ci‐dessous démarre en 1984. Les statistiques viennent de l’INSEE et sont ajustées à fin février. Je ne sais pas comment vous le qualifiez, mais perso, je n’appelle pas ça un rebond ou même une stabilisation… surtout que la population a bien augmenté depuis 23 ans. Ce ne sont pas des pourcentages relatifs ici !
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5 avril 2010
Immobilier ancien : les prix ne chutent pas trop en France Je me suis exprimé récemment sur le site www.objectifeco.com pour rappeler la grande magouille des prix immobiliers en France. L’article a immédiatement été classé numéro 1 dans les préférences. Il est assez difficile d’obtenir des infos fiables dans ce domaine. Tout le monde le sait. J’ai fait une tentative en relançant le site www.cotation‐immobiliere.com en 2007 mais mon partenaire de l’époque m’a coincé dans le développement. J’ai abandonné contre mon gré en milieu de chemin… en même temps, depuis 2007, je n’ai jamais anticipé un écroulement des prix comme aux USA. Je me suis toujours méfié d’une espèce de consolidation à plat pendant une décennie, par le biais de l’inflation notamment. C’est à peu près ce que nous avons pour l’instant. Les volumes de transaction ont fortement chuté dans l’ancien en France. Mais les prix n’ont pas dégringolé de 30 à 40% comme aux USA.
On peut citer même des villes comme Détroit ou Orlando, qui sont d’après mes contacts, abandonnées à hauteur de 20 à 30%. Des dizaines de milliers de maisons sont vides, non saisies par les banques pour éviter les trous dans la compta…
Rien de tout cela en France. Les aberrations et excès ont cessé. Mais, le marché de l’ancien tient le coup. Certaines zones ont glissé de 5 à 20%.
En fait, l’élément clé est le resserrement du crédit par les banques françaises. Elles sont beaucoup plus strictes. Il n’y aura pas de fuel pour un rebond. A ce stade, j’ai donc deux points clés à souligner.
Dans le cadre de mon hypothèse de deuxième vague de crise financière en 2011, il est difficile de dire si les français vont paniquer ou continuer leur politique de dos rond qui campe sur ses positions. Cela déterminera la présence d’un marché baissier ou d’une poursuite à plat de la consolidation.
Deuxième élément : tous les médias parlent de rebond à venir. Ceci sous entend que l’immobilier français pourrait retrouver son niveau d’avant crise, une fois l’orage passé et donc, se relancer dans une bulle. Là, je trouve la ficelle très grosse. Les banques ne suivront pas comme en 2005. Et les baby boomers seront à la retraite… On ne retrouvera peut être jamais l’avant crise. Le rebond est une chimère. Nous reviendrons juste à la normale en terme de moyennes historiques…
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5 avril 2010
Immobilier US : voici comment on rassure les foules Il suffit de mesurer sur un an glissant les prix (en bourse, cet indicateur porte le petit nom de momentum). De la sorte, si la crise dure plus d’un an mais que les prix ralentissent dans le déclin, voire se stabilisent, c’est du pain béni pour parler « positif ». Démonstration en image de la magouille. Ci‐dessous, l’indicateur de momentum à un an en bleu. On voit que depuis début 2009, les prix remontent. Il s’agit en fait de la vitesse de la baisse qui ralentit. Franchement, dessous, le graphique inspire confiance non ?
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5 avril 2010
Regardez maintenant le sacré super rebond des prix immo US…
Avec la mise en perspective sur longues périodes, nous pouvons constater que le bourrage de crâne sur la fin de la crise est pour le moins prématuré, surtout, quand on analyse la situation du marché du crédit en parallèle. N’oublions pas que nous sommes au creux de la vague des saisies. Ce relâchement de la pression des défauts de paiement s’est traduit par cette toute petite riquiqui stabilisation. Imaginons maintenant qu’une deuxième vague de crise financière débute comme prévue dans cette lettre. A votre avis, les prix immobiliers redémarrent ou rechutent ? Perso, je mise sur la baisse…
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5 avril 2010
Vente de maisons neuves US
Je vais citer ce que des journalistes français osent écrire malgré la possession d’une carte de presse… : « BAISSE INATTENDUE des ventes de logements neufs en février qui ont baissé contre toute attente… ». Sérieux, est ce une manière neutre de s’exprimer ? Bon, maintenant, ci‐dessous, voici le graphique long terme. Au plus bas depuis 40 ans, trouvez vous surprenant que les chiffres de février soient mauvais ? Je trouve cela plutôt normal. Je pense toujours que la situation va empirer en 2011. J’ai publié récemment un article qui s’intitulait « il est trop tôt pour jouer les vautours en Floride ». Je suis toujours convaincu que les promoteurs sont nombreux à ne pas avoir encore fait faillite au vu des prix qu’ils proposent par le biais d’agents immobiliers anglais. Je vous assure, ces intervenants sont désespérés, mais encore en vie. 2011 va les assomer au niveau des remboursements car ils ont toujours dans leurs mains leurs stocks et ils n’ont pas pu les sortir en 2010 pendant la période d’accalmie. Encore un peu de patience pour nous européens…
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5 avril 2010
Plus grave encore que l’immobilier américain…
En 2009, le gouvernement US a créé 1.600 milliards de dollars de nouvelles dettes. Parallèlement, le secteur financier a détruit 1.700 milliards de dettes. Les ménages et entreprises américaines ont réduit de 500 milliards eux aussi la voilure. Au final, il y a une destruction nette de dettes de 600 milliards de dollars.Source de ces chiffres : la FED !
Résumons : il existe un gros problème structurel lié à l’immobilier et l’endettement, une sorte de bombe à retardement qui à ce jour, n’a pas été traitée et dont on ignore le remède. Par‐dessus, il faut rajouter à la lecture de ce graphique un déclin de l’endettement hors Etat, qui lui, tente le tout pour le tout. Auparavant, il y avait 4.000 milliards de nouvelles dettes chaque année. Nous avons maintenant ‐600 milliards.
La crise est finie parce que le chômage décline ou parce que l’immobilier arrête sa chute ? Préparez vous au rebond qu’ils nous disent tous en chœur ? Avec quoi ? Par quel miracle ?
Non franchement, il n’est pas toujours facile d’être contrarien, mais actuellement, nourrir des hypothèses pessimistes sur fin 2010 et 2011, ce n’est pas faire preuve d’aveuglement. Il existe un sérieux souci au niveau du système global US !
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5 avril 2010
Synthèse économique : rien n’a changé
Ce que les Américains expérimentent, c’est une économie en croissance, avec
1 ‐ un maintien du chômage au plus haut
2 ‐ un maintien des défauts de paiements au plus haut
3 ‐ une stabilisation des prix immobiliers sans rebond
4 ‐ une chute de la distribution de crédit dans les sphères des particuliers et des entreprises
5 ‐ une absence de confiance en l’avenir accompagnée d’un moral pessimiste. (Je n’ai pas mis le graphique, mais celui‐ci n’est pas beau… !)
Dès que le gouvernement US stoppe ses injections d’aide (immobilier, voiture, consommations diverses), nous pouvons constater le retour du penchant naturel de l’économie à se désendetter et à se restructurer.
Partant de là, dans des conditions de la sorte, l’Etat US ne peut que jouer à la roulette russe : soit il tente de remettre au pot en espérant que passer un certain seuil, la sauce prendra. Nous sommes dans cette phase.
Soit il abandonne les subventions, sous la pression conjointe des opinions publiques contre l’hyper endettement et celle des marchés financiers qui déteste la monétisation abusive des dettes d’un Etat.
Nous allons normalement connaître cette phase au second semestre et surtout en 2011. Conséquence, l’économie replonge méchamment, d’autant plus fort qu’il faut payer l’endettement précédent en plus... C’est en tous les cas le scénario que je défends en permanence. Rien ne l’a invalidé à ce jour.
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5 avril 2010
Mon choix
Je suis globalement positif sur un plan économique pour les trois prochains mois…
L’heure n’a pas encore sonné. Attention toutefois, à ne pas confondre la tendance des indices boursiers avec celle des économies. Les cycles sont différents.
A propos de la France
La France est un mélange d’économie capitaliste et communiste où 20 à 30% de la population est éduquée et produit pour nourrir au moins 50% de parasites. Du coup, cette redistribution rend le modèle français unique et assez robuste, même si vis‐à‐vis des productifs purs, ce système est totalement injuste, car castrateur.
La France n’est pas au cœur de la crise du crédit non plus. Certes, l’Etat est voué à se retrouver sur le fil du rasoir, puisque à côté des 1.400 milliards de dettes, il y a les retraites et les déficits budgétaires à financer entre 2010 et 2020. Mais la pratique des taux fixes ne rend pas les ménages et entreprises si fragiles comme le sont les américains.
Conséquence : étant à la périphérie, plus qu’au cœur, il est à attendre des ralentissements, des stabilisations ou des faibles retraits. Ce que nous savons tous en revanche, c’est que les Français sont des grands enfants gâtés et destructeurs, presque totalement déconnectés de la mondialisation / guerre économique dans la manière de penser. Des grosses manifestations sociales et des débordements comme en 2005 sont très probables en cas de deuxième vague de crise financière.
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5 avril 2010
Que faire de votre argent ? Synthèse en pourcentage du portefeuille
Partie
2 Estimation pour un patrimoine de 100.000 euros
(Objectif = +10% par an)
Stratégie immobilière
Location du logement principal
Stratégie placements financiers
90% en liquidités libellées en euros
10% sur le CAC 40 sous forme de BX4(FR0010411884) qui joue la baisse avec effet de levier de 2, acheté le 25 mars 2010 à 3960 points, soit 210 BX4 à 47,60 euros
Valorisation sur 12 mois glissants
5 avril : 100.000 euros (+/- 0%)
Ce que je ne ferais pas en 2010
Je ne toucherais pas aux produits défiscalisés liés aux entreprises non cotées pour obtenir une déduction de 25% sur mon impôt sur le revenu
Je ne toucherais pas à l’immobilier locatif
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5 avril 2010
Le point sur les opérations du mois précédent : un petit gain compensé par des pertes latentes !
CFD CAC 40
S’il y a bien un type de marché que j’ai toujours détesté, c’est la petite hausse molle en crabe.
J’ai sorti ma position acheteuse de janvier de 3875 points à 3950 points le 10 mars. (Je reprends les alertes envoyées par email en fin de lettre désormais)
Il s’est alors écoulé deux semaines sans tendance précise. J’ai pris une petite initiative baissière le 25 mars à 3960 points et le marché a filé vers 4035 points.
J’ai reperdu presque aussitôt en latent, mon maigre précédent gain.
Ce premier trimestre est raté. Il aurait pu être flatteur à 40 points près avec mon achat à 3500 qui a été trop gourmant. Ce qui m’importe désormais, c’est de ne pas rater la baisse. Ma politique consiste à gagner 10% en une fois sur l’année au moment où la situation est suffisamment claire plutôt que de ramasser régulier des petits gains.
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5 avril 2010
Stratégies sur le CAC 40 pour avril
COURT TERME
Je ne sais toujours pas si un nouveau top supérieur à celui de janvier sera réalisé en avril, mais je suis certain que je vais augmenter mon exposition vendeuse sur le CAC 40 à partir de la troisième semaine d’avril. Je vous tiendrais au courant par email. Voici ci‐dessous ce que je joue.
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5 avril 2010
CAC 40 dans une perspective longue
Je vais désormais rapidement savoir si mon scénario est le bon ou si je dois me réadapter. Après la première grande phase baissière, nous sommes entrés depuis un an en phase de correction haussière. Mon idée est que nous allons toucher la fin de la reprise boursière sous quelques semaines ou quelques mois max. A l’issue, nous allons repartir pour 18 mois de baisse. Si j’ai tort, je prendrais ma perte et je modifierais mes anticipations…
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5 avril 2010
Des indicateurs qui ont changé en mars 2010 du vert au rouge
Le niveau de cash dans les mutual funds US est au plus bas sur 40 ans. C’est ultra baissier. Tous les pros sont acheteurs dans le même sens et parient sur la poursuite de la reprise économique. Ce scénario est idéal par rapport à mon idée de point tournant. Il va suffire d’une seule sale news pour violemment renverser les indices boursiers. Je suis totalement convaincu qu’il faut porter des positions baissières et éviter toute exposition haussière long terme.
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5 avril 2010
Très baissier également, le put call ratioUn autre indicateur s’est terriblement retourné et indique la présence d’un excellent terreau pour jouer à la baisse à court terme. Il s’agit du put call ratio à 20 jours. Il est au plus bas, à deux déviations standard. Nous sommes clairement entrés en phase de tensions haussières.
Le VIX, l’indicateur US de volatilité, est à 17,47. Les spécialistes ont pour habitude de dire qu’on peut constituer des positions baissières sur des rebonds lorsque le VIX est sous les 17. Attention, si tout monscénario de base est faux et que la reprise économique est vraiment là, ce seuil de 17 est invalide, car la volatilité a tendance à beaucoup baisser dans les marchés haussiers de croissance économique. A ce stade, je ne vois encore aucun signe qui laisse penser que la croissance est de retour comme avant ! Tout comme le VIX, il manque encore un peu sur le bull bear spread d’investors intelligence. Cela signifie qu’il faudrait une à deux semaines de hausse supplémentaires pour convaincre suffisamment de réticent et toucher les seuils d’excès d’optimisme…
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5 avril 2010
Le plus gros problème est : Le Smart Money. Cet indicateur m’a aidé à ne pas avoir peur de la baisse de janvier avec la Grèce et à croire à un retour de la hausse. Il montre que les traders dit intelligents, jouent la hausse et non la baisse. Il y a rarement eu des grands retournements de tendance dans le passé sans un signal précurseur sur le Smart Money. Si on se focalise sur cette approche, il semble évident que les gros ne croient pas à l’arrivée d’un bear market. Idéalement, une pointe au dessus de 1,6 serait parfaite. Nous sommes à 1 !!! En fait, ce bémol est tellement contradictoire qu’il m’incite à beaucoup de prudence comme vous allez le voir dans ma synthèse.
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5 avril 2010
A très court terme, nous avons un nouveau signal vendeur La courbe verte est la moyenne à 5 jours du put / call ratio. Il y a également un signal vendeur.
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5 avril 2010
Synthèse et stratégies Sur un plan économique, nous avons un environnement orienté à la hausse qui a besoin d’un sérieux pétard pour allumer un retournement à la crise. Défaut de paiement ? Faillites bancaires ? Remontée des taux d’intérêt provoquant une hécatombe dans les défauts ? Impossible de choisir un élément précis ou un timing daté. Ce sera le hasard. Ce genre de choses ne s’anticipe pas.
Au niveau du fuel, les gérants sont massivement investis à l’achat, comme jamais depuis 40 ans. Cela renforce l’hypothèse d’un pétard qui met le feu aux poudres et provoque un renversement.
Comment jouer cette situation ?
Le seul moyen consiste en théorie à porter une position baissière de long terme, à horizon plusieurs mois ou plusieurs trimestres. Mais…
A plus court terme... Les ratios put call indiquent l’arrivée de la baisse imminente. Ce qui ne cadre pas avec l’annonce d’un pétard économique qui colle une grosse frousse aux gérants de mutual funds, car ce genre de pétard a besoin de confirmation et de temps pour être considéré par le maximum de personnes comme réellement apeurant.
De plus, le Smart Money milite pour l’absence d’un retournement à moyen terme des marchés. Cela me gêne énormément et m’incite à beaucoup de prudence dans les positions baissières. Dernier élément, il manque environ 4% de hausse sur le SP500 pour toucher le ratio 61,8% de retracement Fibonacci de toute la baisse 2007‐2009.
En conclusion, le SP 500 n’indique pas l’arrivée imminente d’un top, mais signale juste qu’un top peut se former à partir de maintenant… jusqu’à septembre ou même plus…
Je préfère rester prudent et jouer la situation de la manière suivante :
Il y a un excès à court terme de hausse. Elle peut provoquer une petite correction de quelques centaines de points. Je vais la jouer. Mais je ne porterais pas dès maintenant à long terme des positions baissières. Je préfère attendre.
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5 avril 2010
Mai, été 2010, tout est possible
Par rapport aux précédents numéros de cette lettre, je modifie mon scénario en repoussant l’arrivée du top majeur que j’attendais initialement pour mars.
Compte tenu des éléments dont nous disposons, je préfère faire une première opération court terme et j’observerais dans les semaines et les mois à venir la structure pour me déterminer et faire mon pari baissier long terme.
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5 avril 2010
Comment réussir sa vie au milieu de la mondialisation ?
Des études récentes expliquent que la masse de connaissances disponibles pour toute l’humanité double tous les 7 ans environ. Internet est en train d’accélérer le processus à la vitesse exponentielle. L’autre facteur est bien sûr la croissance de la démographie mondiale. Plus il y a d’humains, plus il y a d’idées…
Cette information peut sembler être un détail, mais personnellement, je la trouve explosive. Elle a à mon sens une portée capital pour tout habitant d’un pays occidental industrialisé.
Elle détermine la stratégie de vie et le niveau de souffrance de plusieurs décennies pour un individu par rapport à son adaptation matérielle.
Pour faire simple, l’espèce humaine n’a pas de prédateur. Du coup, comme tous les organismes vivants où il y a un trou dans la chaîne de l’écosystème, la conséquence directe est la prolifération.
Les humains sont donc lancés, malgré la présence de leur intelligence qui est censé les différencier du monde animal et végétal, dans une reproduction effrénée qui peut être qualifiée de suicidaire. Nous sommes 7 milliards et on parle de 9 ou 10 milliards en 2050.
Partie
3 Ce phénomène a plusieurs conséquences.
La première est le problème de proportion. Le monde végétal et animal est progressivement détruit par manque d’espace habitable. L’expansion des humains aura mécaniquement la même fin que d’habitude, à savoir qu’une fois la limite de destruction de l’habitat touchée, l’édifice s’écroulera avec des milliards de morts… à moins que nous parvenions à coloniser un autre endroit et surtout, que nous parvenions à survivre de manière synthétique en nous passantdéfinitivement de la nature. Le débat est ouvert…
La deuxième conséquence est la concurrence entre humains. Plus les humains se reproduisent, plus il y a de bras pour accomplir des tâches désagréables et simples, à des coûts faibles. Pour parler de manière politiquement incorrecte, plus il y a reproduction, plus il y a d’esclaves disponibles sur le marché qui luttentpour survivre.
En tant qu’habitant du monde industrialisé et occidentalisé, c’est toute l’organisation de la société qui s’effondre avec la mondialisation qui connecte la multiplication des humains entre elle.
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5 avril 2010
3 – Il faut développer une aptitude à supporter l’incertitude. C’est une caractéristique émotionnelle que la pratique de la spéculation boursière stimule violemment...
4 – Salarié, même de luxe, se rapproche rapidement de l’esclavagisme. Le seul moyen de survie fiable consiste à développer une aptitude à créer des biens et des services qui ont une valeur marchande, donc un sens aigue de la perception des besoins des autres.
5 – Il faut enfin cultiver l’art de monétiser les biens et services que l’on créé en maîtrisant tout ce qui touche à la vente et à la réalisation concrète sur un plan économique. Incohérence, manque de discipline, de travail… éliminent tous les plus faibles parmi les prétendants.
Une majorité de français refuse ces nouvelles règles du jeu. La surpopulation mondiale a pourtant définitivement détruit l’idée de système économique à laquelle s’attache la France. Il est curieux de constater à quel point, ce refus est fort, alors que le monde a inéluctablement changé, sans qu’on puisse revenir en arrière.
Il est tellement moins coûteux de muter dans le sens du vent, que de refuser la réalité.
En effet, la structure pyramidale ne fonctionne plus à l’échelle d’un pays, puisque la masse des bras ne trouve pas preneur auprès des organisateurs de l’économie. Ces derniers vont chercher à l’étranger les mêmes bras qui font le même travail, mais beaucoup moins cher.
Pour survivre, l’espèce humaine présente dans ce monde industrialisé n’a pas d’autres solutions que de muter vers les métiers qui manipulent les concepts, en abandonnant tout ce qui touche à la fabrication et l’exécution. La structure pyramidale se maintient, mais à l’échelle mondiale uniquement.
Pour être certain de bien survivre économiquement, l’occidentale doit donc avoir cinq caractéristiques obligatoires.
1 – il est impératif d’être en apprentissage permanent, de manière à absorber l’accélération de la connaissance. Quand je regarde autour de moi, je constate à quel point, la très grande majorité des français est éloignée de cette approche de formation continue. On passe un diplôme au départ et après basta, on loue son cerveau au plus offrant… on fait quelques stages de temps en temps pour donner le change. On lit un peu sur internet. Mais le compte n’est pas bon. La guerre économique mondiale fait rage. La masse de données à maîtriser exige un peu plus que cela…
2 – La remise en question est désormais incessante. Du fait de la compétition intense, rien n’est acquis. Les cycles de vie sont très courts. On a tort tout de suite, ce qui exige impérativement de rectifier le tir. L’individu doit donc progresser, accepter d’avoir tort et d’être plus faible que d’autres pour rapidement établir le bon diagnostic d’échec. Là aussi, ces spécimens ne courent pas les rues…L’ego surdimensionné fait des ravages !
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5 avril 2010 Le Boston Consulting Group le répète depuis des nombreuses années, mais il faut croire que la haute direction d’Air France est réfractaire. Dans un secteur où un leadership est établi, le leader a pour seule mission de ne jamais laisser se développer un concurrent plus petit avec une offre agressive sur les prix. Il est impératif de lui faire boire la tasse avant qu’il n’ait acquis le pouvoir de le menacer.
Dans les faits, ce piège se matérialise régulièrement. Le low cost est souvent sous estimé par les compagnies normales qui margent à haut niveau. La période 2010‐2015 est idéale pour le low cost. Les consommateurs ont perdu la foi dans le dieu consommation. Des questions, est ce que j’ai vraiment besoin de ce produit, sont sur la table, alors qu’elles ne l’étaient pas en période d’euphorie. Surtout, le pouvoir d’achat est voué à ne plus augmenter avec la mondialisation et le surpeuplement, grand fournisseur d’esclaves économiques.
La recherche d’affaires et l’achat malin se sont banalisés, notamment par le biais de Leboncoin.fr, l’une des plus grosses audiences internet en France. Dacia a collé une raclée aux autres constructeurs automobiles et a démontré que même à l’échelle industrielle sur des produits complexes, le low cost avait sa place. Si vous avez la chance qu’un projet non coté, idéalement une création d’entreprise, parvienne jusqu’à vos oreilles financières, il ne faut pas hésiter à prendre des parts pour placer des liquidités. Resto, coiffeurs, service aux entreprises… La demande est là pour longtemps. Votre seul impératif est de miser sur le bon jockey, pilote de l’entreprise qui ne doit pas craquer et se mettre à dépenser une fois le projet sur orbite.
En observant les comportements sur internet, je constate souvent qu’une masse de gens pensent agressivement de manière contradictoire avec ceux qui ont de l’argent. Planqués derrière leurs écrans d’ordinateurs, les critiques pleuvent, les vérités sont assénées, les gains faramineux brillent tandis que toutes les personnes réalistes sont rabaissées.
En fait, la star du forum qui explique aux autres (pas pour elle ?) comment devenir riche, n’a en réalité pas un radis sur son compte. Le moyen le plus sûr de poser ce diagnostic ? Les emmerdes de riches ne correspondent jamais aux emmerdes des pauvres... Il faut avoir de l’argent pour ressentir la peur de le perdre, alors que les pauvres sont concentrés sur l’autre versant du problème, à savoir qu’ils doivent acquérir de la richesse.J’ai été pauvre et riche à plusieurs reprises dans ma vie. Je maîtrise bien les deux mondes…
Une emmerde de riche récurrente en ce moment, c’est la question, où mettre son argent pour qu’il rapporte normalement et sans qu’il disparaisse… l’équation est sans solution en 2010.
Si j’étais resté en France, avec la majorité de mon centre économique donc, j’allouerais au moins 10 % de mes avoirs au low cost. Un signal très fort vient encore d’être lancé : Ryanair est passé en Europe devant Air France en nombre de voyageurs transportés.
2010 - 2015 : gérer ses emmerdes de riche…
Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
Je veux soutenir le dernier samouraï d’Europe, l’Allemagne !
J’ai toujours été admirateur de la rigueur germanique dans leur art de gérer l’organisation sociale. Leur efficacité et leur discipline à l’échelle du pays est pour le moins étonnante quand on naît Français, dans un pays latin, incohérent et bordélique à souhait…
J’ai toujours jugé que leur domination industrielle était la seule au monde qui était réelle, le Japon ayant abusivement et largement triché sur un plan monétaire, alors que l’Allemagne a assis sa force mondiale en pleine restructuration de l’Allemagnede l’Est, qui a coûté 1.300 milliards et sur le principe d’une devise forte tout autant qu’une maîtrise budgétaire affirmée et revendiquée.
Certes, ils sont nombreux à dire que les Allemands ne sont pas des grands rigolos et qu’ils leur manquent la French touch capable de galvaniser les foules sur un évènement précis, qui nous rend pendant quelques instants invulnérables.
Mais aux rares sprints économiques remportés par les Français, j’ai toujours préféré les marathoniens de fonds que sont les Allemands.
Je n’ai jamais douté une seule seconde que le succès de l’Euro reposait entièrement sur la présence de l’Allemagne dans le package. Sans l’Allemagne,l’alliance monétaire aurait été violée et pervertiecinquante fois par tous les latins que nous sommes.Mais quels partenaires ils ont choisi ! Une sacrée bande d’irrécupérables. Italie, Espagne, France, elle est belle la brochette des spécialistes de la croissance par déficits budgétaires et endettement des générations futures, les pros de l’intervention de l’Etat pour rétablir les inégalités…
Plus petit, mais tout aussi irrécupérable, la Grèce a fait n’importe quoi, puis a pleuré à l’aide tout en n’oubliant pas d’accuser les vilains traders responsables de leurs problèmes.
C’était pour moi un test majeur. Les Allemands allaient ils relâcher et baisser la garde en portant secours ou restaient ils les gardiens de notre temple monétaire, les vrais pilotes de l’Europe économique. Quand j’ai lu le texte foireux qui expliquait qu’on aidait bien la Grèce, si elle n’y arrivait pas toute seule à s’en sortir avec le FMI sur le dos, j’ai été rassuré. Enfin, un état dans ce monde malade qui n’a pas encore vendu son âme. Enfin un état responsable encore capable de dire non ! Respect !
Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
Il existe une lutte à mort depuis toujours pour la survie sur terre au niveau de la matière vivante. Les humains n'échappent pas à cet impératif. Pourtant, régulièrement depuis un siècle, certains groupes d'humains partent en guerre contre les inégalités et la structure pyramidale de la vie. Dans le domaine de la fiscalité internationale, la plaisanterie est grotesque et tourne dans l'air depuis quatre ou cinq décennies. La proposition de ces illuminés : il faut supprimer les paradis fiscaux pour réduire les inégalités. Ben voyons. Cela revient à dire qu'on va rendre carrée la terre. Ils ont de l'ambition ces petits communistes dans l'âme...
Le meilleur cas est peut être Hong Kong, retiré in extremis de la liste noire à la demande expresse de la Chine en avril 2009 en pleine réunion du G20. Pitoyables et tristes humains menteurs... le pire étant que la Chine est à la base censée être communiste.
La boucle est bouclée.
... le jeu des pays qui s'endettent à n'en plus finir en faisant payer aux générations suivantes ce que les générations en cours n'arrivent même plus à financer. Il est beau le jeu. Elle est belle la proposition de société qu'ils défendent. Qui peut en vouloir, sincèrement ?
La masse d'esclaves modernes du capitalisme ? Probablement oui, jusqu'à ce que les communistes prennent réellement le pouvoir. Et là, les esclaves découvrent avec stupeur que la dictature communiste est pire que les entrepreneurs. A chaque fois, l'histoire se répète. Europe de l'Est, Vénézuela, Corée du Nord, Chine... Cuba... Asie du Sud est, la liste est longue des échecs en la matière.
A vrai dire, personne n'a jamais réussi dans l'histoire de l'humanité à s'affranchir des règles immuables liées au fonctionnement des sociétés humaines.
Paradis fiscaux : l’étau se resserre… pour mieux tomber à l’eau ?
Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
J’ai écrit ce papier lorsque je suis tombé sur le graphique suivant : il montre à quel point la Chine a pris du retarddans la compétition mondiale dès lors qu’elle s’est adonnée au communisme.
Je tiens juste à rappeler que HEUREUSEMENT qu'elles existent ces inégalités. Elles ont une fonction. L'homme est un primate ! Accepter les limites ou plonger dans les névroses et la déconnexion de la réalité. Messieurs de l'OCDE, puissiez vous un jour comprendre cela au‐delà de votre haine affichée des riches, et contribuer à un monde meilleur, sans agriculture chimique, avec des logements et des transports décents, sans pollution intolérable, avec un respect des grands équilibres humains / monde végétal et animal. Je ne crois pas que ceux qui vous payent à travers leurs impôts souhaitent que vous perdiez votre temps à des causes perdues, sans avenir et surtout, qui ne servent à rien...
Il faut renverser l'échelle de valeur. Les paradis fiscaux sont peut être mieux gérés que les pays qui coulent dans leurs dettes. Il faut soutenir ces pays à basse fiscalité même si je suis contre leur politique, trop extrême dans le sens opposé au modèle de la France. Ils ont le bénéfice de proposer une autre solution de vie à l'échelle mondiale. La diversité doit régner. Sinon, nous mourrons tous du communisme rampant. J'ai une totale confiance dans les propriétés de la vie sur terre. Je suis intimement convaincu que jamais aucun technocrate ne parviendra à enfermer les inégalités dans une boite à coup de règles de droit bidons.
Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
Il existe une société spécialisée dans l’arbitrage sur les marchés financiers qui peut remplir une exposition à la gestion alternative si vous ne vous sentez pas le cœur à investir directement dans un hedge fund à l’étranger ou miser sur la mise en place d’un système de trading qui intervient à l’aide d’un automate sur votre compte.
Son code est FR0004040608
Abc Arbitrage distribue de gros dividendes, autour de 9 à 10% par an. Surtout, qu’il y ait crise économique ou non, son business modèle est 100% indépendant de l’économie.
Je passe officiellement un ordre à moyen terme d’achat pour parier sur un repli du titre à 6,5 euros, pour une exposition de 5%, soit 5.000 euros sur le portefeuille de cette lettre.
Le titre vaut 7 actuellement en Bourse. Mais il subit des corrections régulières au moment du détachement du dividende.
C’est un excellent moyen de diversification, même si il ne fait aucun doute qu’en cas de marché baissier, la valorisation en Bourse chutera.
A surveiller !
Hedge funds, système de trading ou … plus simple…
Charles DEREEPER www.edouardvalys.com
5 avril 2010
Expédié le 10 mars à 18h00 Le CAC 40 a poursuivi sa remontée avec désormais 400 points de hausse en 5 semaines. Comme vous le savez, j'ai raté mon premier trimestre avec deux entrées en position non touchées. J'estime que les 20% du portefeuille acheté à 3875 points sur CAC 40 sont ingérables et stratégiquement mauvais, car situés au milieu de nul part. Le CAC 40 vaut actuellement 3950. Je vends et solde ma position. Je suis désormais 100% liquide. Mon objectif stratégique est de jouer à la baisse à moyen terme. Je vous tiendrais informés en fonction de ce que font les marchés. Expédié le 25 mars à 18h00 Voilà maintenant deux semaines que je suis sorti à 3950 points. Nous cotons ce soir 3952 points. Il ne s'est rien passé. Ni hausse, ni baisse. Je constate comme vous que le CAC 40 fait du surplace, en accumulant de manière horizontal. Historiquement, ce genre de configuration a plus de probabilités de sortir dans le sens de la tendance initiale, c'est à dire à la hausse, qu'en renversement de tendance à la baisse. Je ne vais pas mentir : je n'y vois pas clair du tout. Je déteste les périodes de surplace. Il n'y a pas de rythme, ce qui empêche de saisir le feeling des mouvements. Ce dont je suis certain, c'est que j'ai peur de rater la montée dans le train de la baisse. Je trouve bizarre qu'on bloque à ces niveaux, 3950 points, comme si les grosses mains avaient décidé de vendre en partie. D'un autre côté, il manque un excès d'optimisme. Il manque aussi le signal de vente des marchés optionnels américains, le Smart Money. C'est du pile ou face. Néanmoins, à horizon un an, je ne vois toujours pas comment nous allons faire l'économie d'une deuxième vague de crise financière. Je reste toujours persuadé que nous allons connaître un marché baissier. En conséquence, je trouve qu'il est moins dangereux de porter une position baissière à long terme qu'une position haussière.
Si demain, les marchés me le permettent, je vais donc prendre 20% du portefeuille en short sur le CAC 40. Peut être que le point haut définitif n'aura lieu qu'en avril ou mai de cette année. Peut être que je prendrais un gain prématuré sur cette position de 20% short si on descend tout de suite. Je suis condamné à vous repréciser quand les choses se seront décantées, une stratégie. Pour l'instant, c'est l'attente, avec un peu de short dans les mains... Expédié le 26 mars à 18h00 Je suis donc passé SHORT ce matin à l'ouverture sur le CAC 40 comme annoncé hier soir après la clôture. 20% du portefeuille à 3960 points. J'ai pris 210 BX4 (FR0010411884) à 47,60 pour une valeur de 10.000 euros. Je conserve par ce biais 90.000 de cash sur le portefeuille fictif. Je regarde tous les jours les indicateurs de sentiment de marché. Il indique que les pros achètent, achètent et achètent. Je n'y comprends rien. Les crédits d'impôts pour l'achat d'immobilier touchent à leurs fins aux USA. La FED a annoncé (même si c'est à prendre avec des pincettes au regard de la quantité de mensonges qui sont professés chaque semaine par les autorités US) ne plus acheter de la dette pour maintenir les taux bas et donc implicitement, vouloir laisser les taux remonter. Le Dow Jones est correctement tendu avec deux mois sans aucune correction. Une petite douche lui ferait du bien quand même... Soit nous continuons de grimper et je vais renforcer progressivement ma position vendeuse. Soit nous descendons rapidement et je ressors. Le point haut de mars ne me semble pas être un top majeur convaincant. Il est possible que je change d'avis, mais je me tiens pour l'instant à ce scénario.
Les emails que j’ai envoyé en mars 2010
Charles DEREEPER Charles DEREEPER Charles DEREEPER www.edouardvalys.comwww.edouardvalys.comwww.edouardvalys.com
5 avril 2010
S’il devait y avoir une urgence ou une modification, je me permettrais d’expédier un email au cours du prochain mois en rapport avec les conseils et avis émis dans cette lettre.
Mon adresse email pour vos questions est :
Je vous rappelle enfin que cette lettre a pour vocation l’avenir économique… avec toute l’incertitude que cela signifie, l’erreur ne peut qu’être qu’omniprésente ! Le point important est de réfléchir aux différents scénarios et de bâtir des solutions multiples pour réagir plus vite au présent.