Les variables culturelles du contrôle interne de la... · bre 2011) • Transposition des normes...
Transcript of Les variables culturelles du contrôle interne de la... · bre 2011) • Transposition des normes...
Les variables culturellesdu contrôle interne
L’IFACI est affilié àThe Institute of Internal Auditors
Cahier dela Recherche
Réalisé par une Unité de Recherche
© IFACI2
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
DANS LA MÊME COLLECTION
• Des clés pour la mise en œuvre et l’optimisation du contrôle interne, Unité de Recherche IFACI (octo-bre 2011)
• Transposition des normes professionnelles de l’audit interne et bonnes pratiques : Edition spécialeAdministrations d’Etat, Groupe Professionnel « Administrations de l’Etat » (septembre 2011)
• Transposition des normes professionnelles de l’audit interne et bonnes pratiques : Edition spécialeCollectivités Territoriales, Groupe Professionnel « Collectivités territoriales » (avril 2011)
• La fraude : comment mettre en place et renforcer un dispositif anti-fraude ?, Unité de RechercheIFACI (décembre 2010)
• La création de valeur par le contrôle interne, Unité de Recherche IFACI (septembre 2010)
• Pour un urbanisme du contrôle interne efficient - Prises de position du Groupe ProfessionnelBanque, Groupe Professionnel « Banque » (avril 2010)
• L’audit de la fraude dans le secteur bancaire et financier, Groupe Professionnel « Banque » (janvier2010)
• Création et gestion d’une petite structure d’audit interne, Unité de Recherche IFACI (janvier 2009)• Une démarche d’audit de plan de continuité d’activité, Unité de Recherche IFACI (juillet 2008)• Guide d’audit du développement durable : comment auditer la stratégie et les pratiques de déve-loppement durable ?, Unité de Recherche IFACI (juin 2008)
• Contrôle interne et qualité : pour un management intégré de la performance, Unité de RechercheIFACI (mai 2008)
• Evaluer et développer les compétences des collaborateurs, Antenne régionale Aquitaine IFACI(novembre 2007)
• Audit des prestations essentielles externalisées par les établissements de crédit et les entreprisesd’investissement – 2ème Edition, Groupe Professionnel «Banque » (janvier 2007)
• La cartographie des risques, Groupe Professionnel « Assurance » (juillet 2006)• L’audit interne et le management des collectivités territoriales, Unité de Recherche IFACI (mai 2006)• Une démarche de management des connaissances dans une direction d’audit interne, Unité deRecherche IFACI (mai 2006)
• L’auto-évaluation du contrôle interne, Unité de Recherche IFACI (octobre 2005)• Cartographie des Risques, Groupe Professionnel « Immobilier Locatif » (septembre 2005)• Étude du processus de management et de cartographie des risques, Groupe Professionnel « Industrieet commerce » (janvier 2004)
• Pour un bon audit du dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux, Groupe Professionnel «Banque » (février 2004)
• L’efficacité des Comités d’audit – Les meilleures pratiques, PwC – The IIA Research Foundation –Traduction IFACI – PwC (mai 2002)
• Gouvernement d’entreprise et Conseil d’administration, PwC – The IIA Research Foundation –Traduction IFACI – PwC (mai 2002)
• Évaluation de la compétence dans la pratique de l’audit interne, Prise de position de l’ECIIA –Traduction IFACI (2001)
• Management des risques, IIA UK – Traduction Unité de Recherche IFACI (2001)• Le rôle de l’auditeur interne dans la prévention de la fraude, Prise de position de l’ECIIA – TraductionIFACI (2000)
Pour plus d’informations : www.ifaci.com
© IFACI – Paris – décembre 2011
ISBN : 978-2-915042-36-8 – ISSN : 1778-7327
Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur, ou de ses ayantsdroits, ou ayants cause, est illicite (loi du 11 mars 1957, alinéa 1er de l’article 40). Cette représentation ou reproduction,par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code Pénal.
© IFACI 3
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
REMERCIEMENTS
L’IFACI tient tout particulièrement à remercier les membres de l’Unité de Recherche qui, sous laresponsabilité de Véronique ROUSSEAU, ont conçu et rédigé ce cahier :
• Conception du questionnaire
Philippe DEREGEL, Responsable de programme Formation, Université Safran ;
Valérie KOLOFELL, Consultant associé, Nicholas Angell SA ;
Christine LASSIEGE, Responsable du management des risques et du contrôle interne, GDF Suez ;
• Conception et rédaction du questionnaire et du cahier
Annie BRESSAC, Directeur de l’audit et du contrôle interne, Fondation Apprentis d’Auteuil ;
Bernard CHAPUIS, Consultant ;
Hervé DUBUIS, Senior Internal Auditor, Partner Ré ;
Béatrice KI-ZERBO, Directeur de la Recherche, IFACI ;
Léon LAULUSA, Professeur Associé Audit & Comptabilité Contrôle de gestion, ESCP Europe ;
Véronique ROUSSEAU, Animatrice de l’unité de recherche, Consultante, Ressources & Pédagogie.
Ces travaux s’insèrent dans le cadre de la Chaire ESCP Europe / IFACI « contrôle interne etmaîtrise des activités ».
• Relecture
Marie-Hélène GIARDINA, Responsable de l’audit interne, Clemessy ;
Emmanuel LESUR, Consultant ;
Corinne PREVOT-RODRIGUEZ, Contrôleur interne, EDF.
• Mise en forme :
Julie FERRE, Chargée de projets Recherche, IFACI
Perrine BENARD, Documentaliste, IFACI
Philippe MOCQUARD, Délégué Général, IFACI
© IFACI4
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
SOMMAIRE
Avant-propos ...................................................................................................................................... 5
Introduction ........................................................................................................................................ 6
Partie 1 - Approche du groupe de travail ...................................................................................... 8
1.1 - Constats ................................................................................................................................. 9
1.2 - Démarche suivie par l’unité de recherche ........................................................................ 12
Partie 2 - Des variables culturelles aux profils culturels .......................................................... 16
Partie 3 - Composantes du contrôle interne potentiellement influencées par la culture del’organisation .................................................................................................................................... 28
Partie 4 - Analyse des interactions entre caractéristiques culturelles et composantes ducontrôle interne ................................................................................................................................ 36
4.1 - Liens entre composantes du contrôle interne et caractéristiques culturelles ................ 384.1.1 - Démarche retenue par le groupe de travail .......................................................... 384.1.2 - Utilisation pratique des tableaux ........................................................................... 40
4.2 - Analyse des interactions entre les profils culturels et les composantes du contrôleinterne ........................................................................................................................................... 43
4.2.1 - Profil - Organisation orientée contrôle ................................................................. 444.2.2 - Profil - Organisation pyramidale ........................................................................... 554.2.3 - Profil - Organisation utilitariste ............................................................................. 634.2.4 - Profil - Organisation porteuse de sens ................................................................. 764.2.5 - Profil - Mosaïque .................................................................................................... 944.2.6 - Profil - Communauté innovante ......................................................................... 1114.2.7 - Profil - Réseau d’experts ...................................................................................... 1214.2.8 - Profil - Electrons libres ......................................................................................... 129
ANNEXES ....................................................................................................................................... 141
Annexe 1 : Questionnaire ......................................................................................................... 142
Annexe 2 : Liens composantes / variables culturelles ............................................................ 149
Annexe 3 : Résultat de l’analyse factorielle des correspondances multiples (AFCM).......... 173
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................................... 174
© IFACI 5
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
AVANT-PROPOS
Comme toutes les publications de la collection « cahiers de la recherche », le présent document aavant tout été conçu comme un facilitateur, une aide au repérage de caractéristiques cultu-relles liées au contrôle. L’utilisateur devra donc faire preuve du jugement professionnel requispour l’adapter à son contexte et en faire bon usage.
Le thème de cette publication, les objectifs et la démarche de l’unité de recherche se prêtent encoreplus à cette nécessaire prise de recul. En effet, les propositions de l’unité de recherche sont despistes inédites et originales (par exemple, la dénomination des profils culturels tirés à l’extrêmepour mieux rendre compte des dérives potentielles). Leurs modalités de mises en œuvre devrontêtre pleinement réfléchies. Les conclusions et les propositions résultant des outils proposésdépendront des interlocuteurs concernés et seront adaptés à… la culture de l’organisation !
Cette approche, qui fait le pont entre les composantes de la culture d’une organisation et sespratiques de contrôle, est une première. L’IFACI compte poursuivre la réflexion dans ce domaine.Contribuez à cette démarche d’amélioration continue en adressant vos commentaires et sugges-tions à : [email protected]
© IFACI6
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
INTRODUCTION
Les travaux de l’unité de recherche « Les variables culturelles du contrôle interne » résultent d’unesérie de constats de praticiens :
• La culture est en toile de fond de tous dispositifs de contrôle interne et de gestion desrisques parce que c’est :
- un élément de compréhension de la conduite des affaires ;- un facteur de robustesse ou de faiblesse de la gouvernance ;- le terreau sur lequel se construit l’environnement de contrôle ;- la racine de certaines défaillances ou de résistances au changement.
• Ce sujet incontournable est pourtant peu présent dans les démarches classiquesd’audit et de contrôle internes.
• Il est vrai qu’il n’existe pas de démarche structurante pour :- la prise en considération systématique des dimensions culturelles du contrôle ;- tirer les conséquences de cette nouvelle grille de lecture en termes d’appropriationmanagériale, de renforcement et d’optimisation des dispositifs de contrôle interne.
Pourquoi s'intéresser aux variables culturelles ?
Aujourd’hui, les organisations évoluent dans un contexte de plus en plus multiforme et pluriel :• Internationalisation (capital financier, technologies d'origines diverses, implantations à
travers le monde, équipes multinationales, etc.) ;• Entreprises multi-activités (des industriels vendent des produits financiers) ; • Produits et services complexes nécessitant l'intervention de plusieurs lignes métiers ;• Jeu des fusions ou acquisitions qui influencent les objectifs et la culture d'entreprise ;• Gestion plus complexe des ressources humaines (mode de management, intégration dans
l'équipe, motivation, etc.) ;• Responsabilité sociétale, environnementale vis-à-vis des générations futures, participation
au développement local (prise en compte des valeurs des différentes parties prenantes,diversification des objectifs qui ne sont plus uniquement financiers mais aussi durables).
Au-delà des conséquences organisationnelles que ces transformations produisent, la culture desorganisations s’en trouve fortement impactée, avec des manifestations plus ou moins apparentesou sous-jacentes, mais toujours avec des résonances importantes et multiples.
Or, la dimension culturelle s’appréhende difficilement, car la culture d’entreprise a cette étrangequalité d’être la chose la plus partagée et la moins formalisée. Dans un monde occidental forte-ment marqué par la formalisation, l’informel nous échappe alors qu’il constitue souvent une cléindispensable à la compréhension fine de la réalité d’une organisation.
Une approche par les variables culturelles permet de disposer d’une méthode opérante et de repé-rer des composantes identifiables pour mieux appréhender la culture d’entreprise.
© IFACI 7
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Quel lien avec le contrôle interne ?
Une bonne connaissance de l’environnement de contrôle est nécessaire car elle permet à la fois : • de mieux interpréter les résultats de l’évaluation du dispositif de contrôle interne ;• d’identifier les facteurs clés qui empêcheraient la réalisation des objectifs de contrôle. En
effet, un contrôle peut être complètement inopérant dans certains contextes si la conceptionn’intègre pas les valeurs nécessaires à sa mise en œuvre. Il convient également de s’assurerque ces valeurs sont en adéquation avec la culture de l’organisation ou les métiers quidevront réaliser le contrôle ;
• d’utiliser les points forts de cet environnement comme levier pour faciliter les améliorationsdu dispositif de contrôle.
Or, la culture de l’organisation influence, voire détermine, l’environnement de contrôle.
De l’utilité de matérialiser le lien variables culturelles / contrôle interne
Dans ce contexte, il nous a paru utile d’élaborer une approche méthodologique et des outils pourconduire l’analyse des variables culturelles, déterminantes des formes et de l’efficacité du contrôle.L’objectif de l’unité de recherche est d’apporter une aide à l’auditeur interne et/ou au contrôleurinterne en leur donnant des clés de lecture et des pistes d’action en matière de : • compréhension de l’environnement de contrôle dans lequel l’auditeur interne, le contrôleur
interne, le manager évoluent ;• mise en place d’un dispositif de contrôle cohérent avec la culture de l’organisation ;• formulation de recommandations cohérentes avec la culture d’entreprise ;• déploiement et amélioration continue d’un dispositif de contrôle ;• « marketing » du contrôle interne.
© IFACI8
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
PARTIE 1
APPROCHE DU GROUPE DE TRAVAIL
© IFACI 9
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
1.1. CONSTATS
Le contrôle interne relève du management. Mais, il n’est pas toujours évident pour un managerd’apprécier les interactions du contrôle interne avec les variables culturelles. Au préalable, il nousparaît opportun de clarifier les concepts de contrôle interne et de variables culturelles avant dequestionner leur lien.
⇨ Le contrôle en tant que maîtrise des activités
Le terme « contrôle » a ainsi une pluralité de sens. Il peut être vu selon l’espace, le temps et l’objet.C’est définir le contrôle à travers notamment les questions du quoi, qui, où et quand (Chiapello,1996)1. Le terme peut aussi refléter à la fois un contrôle implicite et explicite, externe, interne,normatif et créatif.
Dès lors, contrôler peut signifier vérifier, critiquer, surveiller, maîtriser, coordonner, influencer,réguler, détenir, manager, gérer, dominer, diriger, piloter, manipuler, examiner, auditer, tester etd’autres sens encore. Dans le cadre du contrôle interne, nous retenons le sens de maîtrise des acti-vités comme la littérature2 semble également retenir cette acception.
⇨ L’environnement de contrôle comme facteur clé de la maîtr ise des activités
Dans ce cadre, un des facteurs les plus importants pour la maîtrise des activités concerne l’envi-ronnement de contrôle. La littérature définit principalement l’environnement de contrôle interneen reprenant les thèmes abordés dans le COSO, qui sont :• l’intégrité et les valeurs éthiques ;• la philosophie de la direction et le style de management ;• la structure organisationnelle ;• la politique et les procédures de ressources humaines ;• l’attribution de l’autorité et des responsabilités ;• la compétence et le développement du personnel.
Dans les Normes internationales professionnelles de l’audit interne3, ces éléments constituent lecadre et la structure nécessaires à la réalisation des objectifs primordiaux du contrôle interne.Rappelons que selon le cadre de référence de l’AMF, le dispositif de contrôle interne vise plusparticulièrement à assurer :a) la conformité aux lois et règlements ;b) l’application des instructions et des orientations fixées par la direction générale ou le direc-
toire ;
1 Les typologies des modes de contrôle et leurs facteurs de contingence : un essai de la littérature, Eve Chiapello - Comptabilité-Contrôle-Audit,tome 2, vol 2, septembre 1996, pp.51-74
2 Voir Henri Bouquin (2005), Op. cité.3 Glossaire des Normes IIA, traduit par l’IFACI (CRIPP)
© IFACI10
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
c) le bon fonctionnement des processus internes de la société, notamment ceux concourant àla sauvegarde de ses actifs ;
d) la fiabilité des informations financières.
⇨ Comment évaluer l’environnement de contrôle ?
Malgré son rôle crucial pour la maîtrise des activités, il est difficile d’apprécier l’environnement decontrôle. En effet, les 6 éléments rappelés ci-dessus ne sont pas toujours aussi tangibles qu’unetransaction qui pourrait être vérifiée. Pour ce faire, la littérature sur le contrôle interne propose desquestionnaires non exhaustifs pour tenter de mesurer les conditions d’un bon environnement decontrôle1.
Nous tentons d’aller plus loin en intégrant la dimension culturelle du contrôle.
⇨ La culture d’entreprise : un actif immatériel appréhendé par des composantes et desvariables culturelles
La culture d'entreprise peut être définie comme l'ensemble des règles explicites ou implicitesd'une organisation (entreprise privée, publique, association, etc.), des valeurs partagées, despratiques, de la manière commune d'aborder les problèmes, des façons de penser et d'agir, dusystème de cohésion et de cohérence… Pour autant cet actif, aujourd’hui reconnu comme impor-tant dans la gestion des organisations, reste souvent immatériel aux yeux du plus grand nombre.
La matérialisation de la culture d’entreprise est facilitée par l’identification de composantes repé-rables sur le terrain, par exemple :• les modes de relation internes entre pairs ou à l’intérieur de lignes hiérarchiques ;• les modes de relation avec les interlocuteurs extérieurs (clients, partenaires, fournisseurs,
concurrents, etc.) ;• les codes vestimentaires, le langage ;• les rituels d’intégration, de reconnaissance, de gratification, de sanction ;• les valeurs et les normes qui influencent les comportements ;• les croyances collectives ;• les méthodes de travail ;• les structures de pouvoir ;• les mythes, notamment le mythe fondateur ;• les symboles ;• l’histoire de l'entreprise ;• …
Ces composantes sont sous-tendues par des variables qui se rapportent à diverses dimensions –l’autonomie, le formel, le pouvoir, la règle, le temps, etc. – prépondérantes dans la culture des
1 Auditer l’environnement de contrôle, Guide pratique IIA, traduit par l’IFACI - avril 2011
© IFACI 11
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
organisations. La littérature managériale, anthropologique et sociologique propose différentestypologies de variables culturelles. L’unité de recherche a identifiée celles qui pouvaient être misesen relation avec des pratiques de contrôle.
⇨ L’apport des variables culturelles à la compréhension d’un disposit if de contrôle interne
Les variables culturelles permettent d’apporter une vision élargie du contrôle interne. En effet,nous considérons :• qu’il est possible de distinguer des traits culturels et des caractéristiques de contrôle interne
spécifiques à chaque organisation.• qu’il existe un lien entre les variables culturelles et le contrôle interne. Ce lien peut être
connoté positivement ou négativement, c’est-à-dire que les variables culturelles peuventavoir une influence favorable sur la qualité du contrôle interne ou au contraire altérer sonfonctionnement.
• qu’une même variable culturelle peut avoir une incidence différente d’une organisation àl’autre.
Ainsi, la connaissance des variables culturelles permet notamment de mieux appréhender :• les caractéristiques de la gouvernance
- responsabilités des dirigeants ;- structure dirigeante ;- mode de pilotage…
• la tonalité des relations au sein du périmètre du contrôle interne- lien juridique ;- relations avec les sous-traitants, les fournisseurs ;- réseau d'entreprises, partenaires pour des produits spécifiques…
• la diffusion des valeurs de l'entreprise auprès des collaborateurs- comment les faire adhérer (équilibre entre valeurs partagées et action individuelle) ? - comment stabiliser la culture par des règles plus ou moins formalisées (code de bonneconduite...), des comportements, des relations, un vocabulaire ?
• l’attitude vis-à-vis du contrôle et du risque :- appétence / aversion pour le risque ;- modalités de sanction ;- niveau de détail des procédures ;- niveau de formalisation du dispositif ;- sensibilité au respect de la vie privée ;- attitude vis-à-vis du temps…
• la diffusion de l'information et la transparence de la communication.
© IFACI12
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
1.2. Démarche suivie par l ’unité de recherche
La démarche se structure en trois champs : Champ du questionnement
• Identification des variables culturelles.• Identification des éléments du contrôle interne potentiellement influencés par les varia-
bles culturelles. Champ de l’analyse
• Déclinaison des variables culturelles pour en faire un outil de repérage, un mode d’éva-luation.
Pratiques de contôle potentiellement in�uencéespar la culture de l’organisation
Appréhendées au travers duCOSO
Les 5 composantes du contrôle interne :
- Environnement de contrôle
- Evaluation des risques
- Activités de contrôle
- Information / Communication
- Pilotage
(Cf. Partie 3)
Appréhendées au travers devariables « culturelles »
Les variables sont :- traduites en questions ;- mesurées au travers de situations, comportements, pratiques, évènements, etc.
(Cf. annexe 1 et Partie 2)
Les relations entre ces variables permettent d'identi"er et de
caractériser des « pro"ls culturels ».
(Cf. Partie 2)
Clés de lecture et d'analyse mettant en évidence des leviers ou des freins pour :- la mise en place d’un dispositif de contrôle interne,- le développement du contrôle interne dans l'organisation et,- l'évaluation de la qualité et de l’e#cacité du contrôle interne.
(Cf. Partie 4)
Liens(Cf. 4.1)
Liens(Cf. 4.2)
Champ duquestionnement
Champ del’analyse
Champopérationnel
1
2
3
© IFACI 13
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
• Repérage des points d’accroche entre les variables culturelles et les composantes ducontrôle interne.
• Rapprochement des variables culturelles et définition des profils culturels.• Rapprochement de cette typologie et des composantes du contrôle interne.
Champ opérationnel• Mise en évidence des leviers et des freins à l’usage des managers et des fonctions du
contrôle interne.
Sans rechercher l’exhaustivité et en se fondant sur la pratique professionnelle des membres del’unité de recherche, nous avons retenu 13 variables culturelles qui nous semblent pertinentespour caractériser la culture d’une organisation et susceptibles d’avoir une influence sur le contrôleinterne. Ces variables permettent de déterminer un rapport : • à la mission
- par exemple : l’adhésion aux objectifs et aux valeurs de l’organisation ;• à l’homme
- par exemple : pouvoir compter sur les autres ou plutôt une culture du chacun pour soi ;• à l’action
- par exemple : la première réaction face à une problématique est de créer un groupe deréflexion ou de mettre en œuvre immédiatement un plan d’actions opérationnel ;
• à l’espace- par exemple : l’open space perçu comme une brimade ou plutôt comme une opportu-nité ;
• à la règle- par exemple : la consigne vécue comme aide à l’action ou plutôt comme une contrainte ;
• au temps- par exemple : l’anticipation ou plutôt la gestion dans l’urgence ;
• au management- par exemple : des managers d’abord choisis pour leur expertise ou plutôt pour leurqualité d’animateur ;
• au changement- par exemple : l’incertitude comme source d’opportunités ou plutôt comme source demenaces ;
• au pouvoir- par exemple : des dirigeants plutôt issus des métiers de l’entreprise ;
• au tangible- par exemple : les exigences en termes de traçabilité ou de documentation ;
• à l’autonomie- par exemple : le rôle des responsables opérationnels dans la définition des modes defonctionnement ;
• au relationnel, à la communication- par exemple : le niveau de diffusion des informations stratégiques ;
© IFACI14
L E S V A R I A B L E S C U LT U R E L L E S D U C O N T R Ô L E I N T E R N E
• à l’argent- par exemple : parler d’argent peut être plus ou moins tabou.
Par hypothèse, ces variables ne sont pas priorisées.
A partir de ces variables, nous avons élaboré un questionnaire de 71 questions (cf. annexe 1 p. 142).Il s’agit d’un questionnaire de diagnostic permettant de caractériser les traits culturels d’une orga-nisation.
Ce questionnaire peut être utilisé :• dans son intégralité pour qualifier les traits culturels d’une entité, d’un site, d’une entre-
prise ;• en repérant des questions pertinentes compte tenu du contexte de l’entité et/ou du thème
de la mission ou de la problématique de contrôle ;• en ciblant une variable culturelle ou les questions qui correspondent (cf. annexe 1 p. 142) :
il peut être intéressant pour un contrôleur ou un auditeur de repérer la présence d’unevariable culturelle spécifique dans l’entité où il mène ses travaux afin de mieux en compren-dre l’environnement de contrôle.
Le questionnaire et les profils culturels qui sont présentés peuvent servir de cadrage à la propreréflexion de l’auditeur ou du contrôleur mais ne peuvent constituer des outils « clé en main », enlecture directe sous forme de réponses standardisées.L’utilisateur devra, notamment, déterminer la population cible la plus adaptée à son objectif. Eneffet, la formulation des questions permet un usage par des experts de l’audit et du contrôleinterne ou un questionnement direct de managers. Le périmètre (groupe, unité opérationnelle,métier) est également à déterminer.En fonction de la population ciblée, l’utilisation de ce questionnaire produira des résultats néces-sairement nuancés à cause de la formulation des questions qui renvoient à du ressenti dont il estdifficile de capter les nuances avec des réponses binaires. Pour autant, ce questionnaire constitueun bon outil de première prise de connaissance des sous-jacents culturels du contrôle qui a l’avan-tage de pouvoir être enrichie par les réponses recueillies et les différents éclairages des répondants.L’utilisateur devra affiner les réponses en les confrontant à sa propre connaissance de l’organisa-tion et en recherchant des éléments de preuves plus factuels que ces premiers indices.
L’unité de recherche a réalisé une enquête auprès de 567 responsables d’audit interne avec un tauxde réponses de 23%. Les réponses ont permis d’établir une cartographie des profils culturels.
Ces profils culturels peuvent être utilisés en repérant les caractéristiques qui sont les plus prochesdu terrain sur lequel le contrôleur ou l’auditeur internne travaille, et identifier ainsi les profilsprépondérants. S’agissant d’une typologie, la réalité ne correspond jamais totalement à un profil
© IFACI 15
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
donné. Il s’agit de repérer des tendances qui peuvent outiller la réflexion et fournir une lecture entermes de points d’appui et de vigilances.
Pour chaque profil culturel et pour chaque composante du contrôle interne, on pourra analyser, autravers des réponses aux questions, les leviers, freins ou points de vigilance à prendre en comptepour : • le déploiement du contrôle interne dans une nouvelle entité ;• l’optimisation du contrôle interne en place ;• l’évaluation du contrôle interne ;• une meilleure pertinence des recommandations de l’audit interne.
© IFACI16
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
PARTIE 2
DES VARIABLES CULTURELLES AUX PROFILS CULTURELS
© IFACI 17
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Qu’est-ce que l’Analyse factor ielle des correspondances multiples ?
L'analyse factorielle des correspondances (AFC) est une analyse multivariée, c’est-à-dire uneanalyse qui permet de traiter simultanément plusieurs variables.
Dans son principe, l’AFC a pour objet d’étudier simultanément les lignes et les colonnes d’untableau de chiffres et de mettre en évidence les « correspondances », les liaisons entre ces deuxensembles. Elle s'applique à deux variables qualitatives (nominales) et permet de positionner surun graphe les modalités de réponses des deux questions.
L'analyse factorielle des correspondances multiples (AFCM) généralise l'AFC à un nombrequelconque de variables et permet de représenter, sur le même graphe, les modalités de réponsesde plus de deux variables contenues dans des tableaux volumineux et, initialement, difficilementlisibles et compréhensibles.
Le tableau de départ de l'AFC simple est un tableau croisé (tableau de contingence) présen-tant la ventilation d'une population sur les modalités de réponses de deux questions qualitatives(ex : profession et lieu d’habitation).
L'AFCM quant à elle, part d'un tableau disjonctif complet (tableau de Burt) qui présente en ligneles individus et, en colonne, toutes les modalités des variables qualitatives retenues pour l’analyse.L'intersection ligne / colonne comporte la valeur 1 si l'individu répond au critère et 0 dans le cascontraire. Le tableau est dit « disjonctif » dans la mesure où, pour une variable donnée, un individune peut opter que pour une seule des modalités de cette variable. De ce point de vue, l’AFCMs’applique parfaitement au traitement des questionnaires dont les questions n’appellent qu’uneseule réponse parmi plusieurs proposées.
Ce type d’analyse permet donc de déterminer, à partir d’un tableau de données, un sous-espacede dimension réduite, visuellement « compréhensible ». Pour obtenir un tel sous-espace, laméthode consiste à chercher, de manière itérative, les axes « factoriels » qui restituent la part laplus importante de l’information contenue dans le tableau soumis à l’analyse. Les deux premiersaxes fournissent une partie généralement importante de l'information contenue dans le tableauinitial. Ces deux premiers axes, orthogonaux, constituent un plan dit « factoriel », sur lequel sontprojetés les points-modalités. Par exemple, ici l’opposition en abscisse entre Individu /Communauté et en ordonnée, l’axe Règle / Autonomie. La disposition des modalités de chaquevariable aide à donner un sens à chaque axe. La proximité ou l’éloignement de ces points sur legraphe renseigne, a priori, sur leurs associations ou leurs oppositions (cf. annexe 3).
L’AFCM permet ainsi d’observer les combinaisons et les liens entre les variables, c’est un outilvisuellement puissant et très intuitif.
© IFACI18
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Les réponses au questionnaire ont été soumises à une analyse factorielle des correspondancesmultiples (AFCM – voir encadré concernant cette méthodologie d’analyse de données).
Les résultats fournis par l’AFCM (Cf. annexe 3, p. 173) ont permis de dégager deux axes structu-rants les modalités des variables analysées, avec pour chacun, une double polarité :• En abscisse, communauté / individu :
La distribution des modalités sur cet axe fait assez clairement apparaître une oppositionentre :- des modalités caractérisant un environnement mettant en œuvre des logiques commu-nautaires et de partage, au sein duquel prévalent la modernité et l’anticipation ;
- et des modalités se rapportant plutôt à des logiques individualistes, prenant appui surla tradition et valorisant l’ancienneté.
• En ordonnée, règle / autonomie :Sur cet axe, apparaissent clairement en opposition :- des modalités caractérisant des environnements fortement encadrés, hiérarchisés,plutôt orientés vers les résultats et très sensibles aux contraintes temporelles ;
- des modalités renvoyant à des environnements autonomes, orientés vers la relationsans protocole et le qualitatif et relativement libérés des contraintes temporelles.
Ces deux axes structurent à eux-seuls 75% de l’information. Cette analyse montre tout l’intérêt desortir du cadre classique de l’analyse du contrôle interne pour rendre compte de la diversité desorganisations où il doit être déployé. Ainsi, le cadran Nord-Ouest (Communauté X Règle) décline les définitions classiques ducontrôle interne : • c’est un processus / dispositif qui concerne une communauté puisqu’il est « mis en œuvre par le
conseil d’administration, les dirigeants, le personnel d’une organisation » ;• « destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs » en particulier
la conformité aux règles internes et externes.Nous verrons plus loin en quoi les organisations porteuses de ces deux dimensions ne sont pas àl’abri d’un dispositif de contrôle interne inefficace.Notons ici que l’introduction des polarités « Individu » et « Autonomie » mettent en évidenced’autres caractéristiques. Une prise en compte insuffisante de ces aspects, lors de la conceptiond‘un dispositif de contrôle interne ou dans le cadre de sa surveillance permanente, le rende inopé-rant / inefficace. Ces caractéristiques sont souvent présentes (de façon moins intuitive) dans lescomposantes de contrôle interne proposées dans les différents référentiels, d’où l’intérêt de rappe-ler leur contenu (Cf. Partie 3 p. 28) et d’en faire le lien avec les variables culturelles (Cf. Partie 4.2p. 43).L’analyse du positionnement des différentes modalités (cf. encart page précédente et annexe 3p. 173) aboutit à une typologie de huit profils culturels.Pour une facilité d’utilisation, l’unité de recherche a nommé ces profils, définissant la matrice ci-après, en s’attachant à des formulations reflétant les traits culturels dominants qui caractérisent cesprofils.
© IFACI 19
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Matrice des profils culturels issue de l’analyse du positionnement des variables
Chacun de ces huit profils est décrit ci-après en mettant en évidence les variables (en gras) et lesmodalités (italique) les plus signifiantes. Le groupe a également nommé la caricature du profil aucas où les traits culturels sont poussés à l’extrême (exemple : Organisation orientée contrôle Bigbrother).
ORGANISATIONORIENTÉE
CONTRÔLE
ORGANISATIONPYRAMIDALE
ORGANISATIONUTILITARISTE
ORGANISATIONPORTEUSE
DE SENSMOSAÏQUE
COMMUNAUTÉINNOVANTE
RÉSEAUD’EXPERTS
ÉLECTRONSLIBRES
RÈGLE
AUTONOMIE
COM
MU
NA
UTÉ IN
DIV
IDU
© IFACI20
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
PROFIL
ORGANISATION ORIENTÉE CONTRÔLE
• Mission
• Homme
Action- Discours centré sur l’efficacité
• Espace
• Règle
• Temps
• Management
• Changement
Pouvoir- Pouvoir chez les financiers
Tangible- Traçabilité- Contrôle
• Autonomie
Relation - Communication- Gestion sécurisée de l’information- Communication écrite
• Argent
A l’extrême ... Big Brother
© IFACI 21
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
PROFIL
ORGANISATION PYRAMIDALE
• Mission
• Homme
Action- Management orienté résultats
Espace- Contrainte
• Règle
Temps- Angoisse du lendemain
Management- Statut- Centralisation
• Changement
• Pouvoir
• Tangible
Autonomie- Cadrage- Hiérarchisation- Centralisation
Relation - Communication- Communication protocolaire
• Argent
A l’extrême ... Bureaucratie
© IFACI22
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
PROFIL
ORGANISATION UTILITARISTE
Mission- Mercenaire
Homme- Collaborateur = ressource interchangeable- Déshumanisation
• Action
• Espace
Règle- Manager = prescripteur
• Temps
• Management
• Changement
• Pouvoir
• Tangible
• Autonomie
• Relation - Communication
• Argent
A l’extrême ... Pions
© IFACI 23
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
PROFIL
ORGANISATION PORTEUSE DE SENS
• Mission
Homme- Recherche de la connaissance de soi- Culture de la solidarité
• Action
• Espace
Règle- Aide à l’action
Temps- Anticipation
Management- Discours centré sur la responsabilisation- Prévalence de la modernité
• Changement
Pouvoir- Créativité
• Tangible
Autonomie- Sens - vision- Discours centré sur la responsabilisation
Relation - Communication- Partage de l’information- Communication interne tournée vers les collaborateurs et leurs attentes
• Argent
A l’extrême ... Démagogie
© IFACI24
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
PROFIL
MOSAÏQUE
Mission- « Adhésion » et « mission » absents du discours
Homme- Chacun pour soi- Inégalités- Pas de recherche de la connaissance de soi- Pas de confiance dans les autres- Prédominance des résultats sur l’éthique- Pas de mobilité
• Action
• Espace
Règle- Informel, tacite- Consigne = contrainte
• Temps
Management- Prévalence de la tradition- Développement des compétences non prioritaires
• Changement
Pouvoir- Evolution à l’ancienneté- Pas de créativité ni d’innovation
• Tangible
Autonomie- Pas de perspective - pas de sens- Pas de transversalité- Pas de délégation
Relation - Communication- Rétention de l’information- Communication interne sans lien avec les attentes des collaborateurs
• Argent
A l’extrême ... Mercenaire
© IFACI 25
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
PROFIL
COMMUNAUTÉ INNOVANTE
• Mission
• Homme
Action- Orientée montée en compétences
• Espace
• Règle
• Temps
Management- Prise de décision décentralisée
Changement- Innovation permanente- Aisance dans l’incertitude
• Pouvoir
• Tangible
Autonomie- Partenariat interne
• Relation - Communcation
• Argent
A l’extrême ... Chaos
© IFACI26
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
PROFIL
RÉSEAU D’EXPERTS
• Mission
• Homme
Action- Objectifs qualitatifs
Espace- Open space = opportunité
• Règle
Temps- Délais non vécus comme une pression
Management- Management orienté relation- Pouvoir basé sur l’influence et l’expérience
• Changement
• Pouvoir
• Tangible
Autonomie- Responsables opérationnels autonomes
Relation - Communication- Communication non protocolaire
• Argent
A l’extrême ... Club
© IFACI 27
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
PROFIL
ELECTRONS LIBRES
• Mission
• Homme
Action- Pas de reporting- « Efficacité » absent du discours des collaborateurs
• Espace
Règle- Règles contournables
• Temps
• Management
• Changement
• Pouvoir
Tangible- Pas de traçabilité- Contrôles rares
• Autonomie
Relation - Communication- Communication financière limitée en interne- Communication orale- Accès à l’information peu sécurisé
• Argent
A l’extrême ... Déjanté / Hors système
© IFACI28
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
PARTIE 3
COMPOSANTES DU CONTRÔLE INTERNE POTENTIELLEMENT INFLUENCÉES
PAR LA CULTURE DE L’ORGANISATION
© IFACI 29
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Pour établir les liens possibles entre contrôle interne et caractéristiques culturelles, notre démarchea été la suivante : à partir du référentiel COSO 1 (cadre intégré de contrôle interne) et du cadre deréférence du contrôle interne de l’AMF, nous avons identifié les éléments qui, dans chaquecomposante ou sous-composante, sont susceptibles d’être influencés par des caractéristiquesculturelles de l’organisation.
Notre travail de repérage a suivi la structure du cadre de contrôle interne proposé par le COSO 1,à savoir les cinq composantes représentées par le cube ou la pyramide, elles-mêmes décomposéesen sous-composantes, puis en éléments.
Nous avons parfois complété leur description à partir du cadre de référence AMF.
Le tableau ci-après propose une présentation synthétique de ces éléments, à partir d’extraits ou dereformulation de ces référentiels. Ce recensement ne prétend pas à l’exhaustivité : en effet, certainséléments des composantes de contrôle interne ne peuvent être directement rattachés à des carac-téristiques culturelles. Le tableau suivant synthétise ce recensement selon la trame ci-après.
Com
posa
ntes
Sous-composantes Description de la sous-composante
Élément 1 Description élément 1
Élément 2 Description élément 2
Élément 3 Description élément 3
Pilotage
Info
rmat
ion
Comm
unication
Activitésde contrôle
(contrôlesspéci�ques)
Evaluation des risques
Environnement de contrôle
© IFACI30
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Envi
ronn
emen
t de
cont
rôle
Intégrité - Ethique
Ethique priorités –jugements – valeurs del’organisation
L’intégrité et l’éthique des dirigeants sont reflétées dans lespriorités et des valeurs fortes qui imprègnent les activitésde l’entreprise.
Pression liée aux objectifs Pressions exercées pour atteindre des objectifsexcessivement ambitieux, voire irréalisables.
Pression liée aux résultats àcourt terme
Privilégier les résultats à court terme peut être nuisible : lesefforts pour accroître le chiffre d’affaires ou le bénéficepeuvent entraîner des conduites négatives (depuis lestechniques de vente agressives jusqu’à la corruption).
Rémunération fortement baséesur les performances
Une part variable importante de la rémunération oul’attribution de primes liées à l’atteinte de performancestrès élevées peuvent pousser à des comportements nonéthiques.
Centralisation / décentralisationdes responsabilités de gestion
En l’absence d’un pilotage adapté, une fortedécentralisation des responsabilités de gestion risqued’empêcher le management d’être informé des actionsprises à des niveaux hiérarchiques inférieurs. Ainsi, ladécentralisation des pouvoirs peut se traduire par uneaugmentation du nombre de décisions erronées ou nonréfléchies.
Séparation des tâches L’insuffisance de séparation des tâches peut créer latentation d’actions frauduleuses.
Sanctions ou communicationdes sanctions
L’absence ou l’insuffisance de sanctions prises en casd’actes non conformes leur ôte leur pouvoir de dissuasion.
Principes éthiques et conseilsd’application
La communication de principes éthiques ne suffit pas : ilsdoivent être accompagnés de conseils pour les mettre enpratique dans les situations professionnelles.
Exemplarité des dirigeants L’exemple donné par les dirigeants et le management est lameilleure manière de promouvoir des comportementséthiques.
Conseil d’administration etComité d’audit
Ils déterminent largement l’environnement de contrôle etinfluencent la culture de l’organisation.L'expérience de leurs membres, leur indépendance vis-à-vis desdirigeants, leur niveau d'engagement, leur rigueur dans lecontrôle ainsi que la pertinence de leurs actions sont desfacteurs importants de l'environnement de contrôle. Ils doiventrecevoir, en temps voulu, une information suffisante.
© IFACI 31
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Envi
ronn
emen
t de
cont
rôle
Style de management La philosophie et le style de management ont une incidencesur la conduite des affaires de l’entreprise.
Appétence / aversion pour lerisque
L’expérience réussie ou non de la prise de risques influencela manière dont les dirigeants conçoivent le contrôle.
Formalisme / caractère informel
Dans certaines organisations, le management privilégie unstyle très informel (réunions en tête à tête). D’autresentreprises sont gérées de manière plus conventionnelle(procédures écrites, rapports, etc.).
Management assume sesresponsabilités
Le management est directement responsable des activitésde l’organisation, y compris de son système de contrôleinterne. Les responsabilités du personnel d’encadrement enmatière de contrôle interne varient selon le niveauhiérarchique. Les différences, souvent considérables,dépendent des caractéristiques de la société.
Structure de l’entreprise
Cadre de planification,exécution, suivi, contrôle desactivités
La structure des activités d’une entité fournit le cadre danslequel les activités, nécessaires à la réalisation des objectifsgénéraux, sont planifiées, exécutées, contrôlées et suivies.Elle est fonction de ses besoins.
Centralisation / décentralisation
Les choix relatifs à la structure de l’entreprise peuventconcerner :
• le degré de centralisation / décentralisation ;• le caractère hiérarchique ou matriciel ;• l’organisation par fonction / par secteur.
Ces choix dépendent de la taille de l’entreprise et de sonactivité et doivent faciliter la mise en œuvre de la stratégieet la réalisation des objectifs.
Organigramme hiérarchique /fonctionnel Certains organismes sont structurés par fonctions.
Délégations de pouvoirs etdomaines de responsabilité
Elles définissent la manière dont chaque membre del’organisation peut prendre des initiatives, et les limitesimposées à l’autorité qu’ils exercent.
© IFACI32
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Envi
ronn
emen
t de
cont
rôle
Politique en matière deressources humaines
Recrutement de personnescompétentes et dignes deconfiance
Une politique de recrutement qui se fonde sur des critèressuivants :
• les qualifications et l’expérience professionnelle ;• les performances et les preuves d’intégrité et d’éthique ;
témoigne de la volonté de l’entreprise de s’entourer depersonnes compétentes et dignes de confiance.
Politique qui favorise ledéveloppement personnel
L’entité favorise le développement du personnel grâce à lamise en place d’un système d’évaluation qui assure larotation des effectifs et les promotions.
Formation continue La formation continue doit préparer le personnel auxévolutions de l’environnement de l’entreprise.
Système de rémunération &avantages
L’entreprise motive ses collaborateurs et accroît leursperformances par un système de rémunération compétitif.
Proactive (cf. objectifs futurs)
Il est essentiel que le personnel soit préparé pour faire faceaux nouveaux défis qui ne manqueront pas de se présenter. Par exemple, les politiques de formation devraient donnerdes indications quant aux rôles et responsabilités futurs.
Impact groupe et taille del’entreprise
L’environnement de contrôle existant au sein de divisionsautonomes d’une entreprise, de ses filiales nationales etétrangères peut varier de façon significative selon lespriorités de leurs responsables, de leurs valeurs et de leurstyle de management.
© IFACI 33
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Eval
uati
on d
es ri
sque
s
Objectifs généraux
Objectifs clairs, cohérents,réalistes, diffusés
La fixation des objectifs par le management est unecondition préalable à l’identification et à l’évaluation desrisques. Le processus de fixation des objectifs peut être trèsstructuré ou informel. Les objectifs peuvent être clairementfixés ou implicites.Les objectifs généraux et spécifiques aux entités et activitésdoivent être clairs, complémentaires, compatibles etcohérents.
Risques
Identification, analyse etgestion des risques
Un processus continu et répétitif de recensement etd’analyse des risques aide le management à mettre enplace des procédures afin de les limiter.
Gestion du changement
Identification et gestion duchangement
L’entreprise doit disposer d’une procédure permettantd’identifier les événements susceptibles d’avoir un impactsur l’atteinte de ses objectifs.
Act
ivit
é de
con
trôl
e
Formalisation - documentation
Les activités de contrôle reposent habituellement sur deuxéléments : des normes qui définissent ce qui doit être fait,et des procédures pour réaliser ces objectifs.Le degré de formalisation des normes et de documentationdes procédures de contrôle varie selon les organisations.
Orientation passé / futur
Les activités de contrôle peuvent être orientées plutôt versla prévention de la survenance des risques ou vers ladétection des erreurs ou incidents susceptibles de s’êtredéjà produits.
Culture risque vs culturecontrôle
Les activités de contrôle peuvent être avant toutconsidérées comme des éléments caractérisant de manièrestable l’organisation et la conduite des activités, ou êtreessentiellement envisagées que comme des moyens detraitement des risques identifiés.
Contrôle manuel / informatiqueLe degré d’automatisation des contrôles et l’articulation descontrôles informatiques avec les contrôles manuelspeuvent varier.
© IFACI34
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Info
rmat
ion
et c
omm
unic
atio
n
Information
Pour atteindre les objectifs fixés, les informations pertinentesutiles à la conduite des activités doivent être identifiées,recueillies et diffusées aux différents niveaux de l’entreprisepour permettre à chacun d’assumer ses responsabilités.
Système d'information
Les systèmes d’information permettent de recueillir lesinformations nécessaires à la prise de décision orientéesaussi bien vers les objectifs de contrôles que vers la prised’initiatives stratégiques.Les décisions prises quant au choix et à l’implantation desnouvelles technologies dépendent de différents facteursdont des aspects organisationnels, leur capacité à assurer lecontrôle nécessaire et à être eux-mêmes contrôlés.La qualité de l’information générée par les systèmes influesur la capacité du management à prendre les décisionsappropriées dans le cadre de la gestion et du contrôle desrisques.
Communication
Communication interne /externe
Tout le personnel doit recevoir l’information de la directiongénérale. Au même titre, le personnel doit savoir remonterl’information.Les informations communiquées aux actionnaires, auxautorités de tutelle, aux analystes financiers et autresinterlocuteurs externes devraient être adaptées à leursbesoins, c’est-à-dire comprendre l’environnement et lesrisques auxquels l’organisation est confrontée.
Objectifs de la société, règles deconduite et d'intégritécommuniqués auxcollaborateurs
Le management doit préciser et communiquer oralementau personnel les objectifs, valeurs et normes de conduiteretenues au sein de l’organisation.
© IFACI 35
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Pilo
tage
Evaluations
Culture de l’évaluation
Les opérations de pilotage permettent au management devérifier que le contrôle interne fonctionne efficacement.Les opérations courantes de pilotage (activités courantes degestion et de supervision, analyses comparatives,rapprochements d’informations et autres tâches courantes)peuvent être combinées avec des évaluations périodiquesCe processus implique l’évaluation critique de la manièredont les contrôles sont conçus, exécutés et suivis demesures appropriées.
Culture de l'améliorationcontinue
Les activités de l’entreprise et les risques associés évoluentconstamment. Les systèmes de contrôle interne doiventêtre adaptés de façon continue pour être efficaces. Les faiblesses de contrôle interne doivent être portées àl’attention de la hiérarchie.
Faiblesses du contrôle internedevant être signalées
Remontée de l’information sifaiblesse / transparence
Attitude face à l'audit L’audit interne et l’audit externe contribuent au processusd’évaluation du contrôle interne.
© IFACI36
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
PARTIE 4
ANALYSE DES INTERACTIONS ENTRE CARACTÉRISTIQUES CULTURELLESET COMPOSANTES DU CONTRÔLE INTERNE
© IFACI 37
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Les relations entre les caractéristiques culturelles d’une organisation et son dispositif de contrôleinterne ont été analysées à différents niveaux :• à un « niveau fin », en croisant les éléments du contrôle interne susceptibles d’être influen-
cés par la culture de l’organisation (cf. partie 4.1 p. 38) avec les variables ou caractéristiquesculturelles liées ;
• de manière plus globale, au niveau d’un profil culturel donné (cf. partie 4.2 p. 43), en iden-tifiant les freins ou les leviers à la mise en œuvre des composantes du contrôle interne.
Ces différents niveaux de lecture sont complémentaires : • dans le premier cas, il pourra par exemple s’agir de développer un élément du contrôle
interne qui apparaît systématiquement comme défaillant lors des missions d’audit ; l’ana-lyse des traits culturels liés à cet élément permettra de mieux appréhender les facteurs expli-catifs du dysfonctionnement ;
• dans le second cas, un responsable du contrôle interne, chargé de déployer un référentielde contrôle interne ou une démarche d’auto-évaluation du contrôle interne dans une entitédonnée, pourra être intéressé par les traits culturels dominants (son « profil culturel ») pouridentifier des points d’appui ou des freins potentiels ;
• dans les deux cas, les recommandations de l’audit interne pourront être ajustées en consé-quence pour faciliter leur appropriation et leur mise en œuvre.
© IFACI38
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
4.1. LI ENS ENTRE COMPOSANTES DU CONTRÔLE INTERNE ET CARACTÉR IST IQUES
CULTURELLES
Nous avons repéré, pour chaque variable culturelle, les liens possibles entre chacune des questionsrelatives à cette variable, et les éléments du contrôle interne.
4.1.1 - Démarche retenue par le groupe de travailNotre objectif était de repérer les questions dont la réponse pouvait avoir un impact sur unélément, une sous-composante ou une composante du contrôle interne.
Ainsi, pour la variable « Mission » appréhendée dans le questionnaire au travers de deux ques-tions, nous avons établi les liens suivants :
Elément du CI N°question
Intituléde la question
Modalité deréponse 1
Modalités deréponse 2
Variableculturelle
Environnem
ent de contrôle
Intégrité - Ethique
Ethique priorités -
jugements -valeurs
1Vous-même,diriez-vousque
Vous adhérezpleinementaux objectifset aux valeursde votreorganisation
Vous vouslimitez àapporter voscompétencesà l’entreprise
MissionL'adhésion aux objectifs et auxvaleurs de l'organisation est unecondition favorable à une forteéthique d'entreprise et àl'appropriation d'une charteéthique.La forte présence des mots,« mission », « adhésion » dans lediscours des managers est unfacteur très favorable à la diffusionet à l'appropriation d'une charteéthique.
38
Les mots« adhésion »,«mission »font-ils partiedu discoursdes managersde votreorganisation ?
Oui, trèssouvent Non, jamais Mission
Style de management
Style de mana-gement 38
Les mots« adhésion »,«mission »font-ils partiedu discoursdes managersde votreorganisation ?
Oui, trèssouvent Non, jamais Mission
Le discours peut être fonction de laculture et des habitudes dumanagement local.
Inform
ation -
Communication
Communication
Objectifs de lasociété, règlesde conduite etd'intégritécommuniquésauxcollaborateurs
38
Les mots« adhésion »,«mission »font-ils partiedu discoursdes managersde votreorganisation ?
Oui, trèssouvent Non, jamais Mission
Le management doitcommuniquer oralement aupersonnel les valeurs et les normesde conduite retenues parl'organisation.
© IFACI 39
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Les liens peuvent être analysés de différentes manières :
• Pour certaines questions, une modalité de réponse traduit un levier pour la composanteliée. Pour la variable « Mission » (cf. tableau ci-dessus), c’est le cas pour la modalité deréponse 1 à la question 1 (« Vous adhérez pleinement aux objectifs et aux valeurs de votreorganisation ») qui constitue un facteur favorable possible pour le déploiement d’unecharte d’éthique. En revanche, la réponse inverse (« Vous vous limitez à apporter voscompétences à l’entreprise ») ne constitue pas forcément un frein, mais devra être prise encompte pour adapter le discours sur les valeurs et les comportements attendus et le rendreplus percutant. Ainsi, au travers de certaines réponses, on peut identifier des pistes d’ac-tions pour faciliter la mise en œuvre ou l’optimisation du contrôle interne.
• La réponse peut aussi constituer un frein potentiel ou un point de vigilance au regard dela qualité du contrôle interne. Ainsi, pour la question 38, la modalité de réponse 2 (« Lesmots « adhésion », «mission » ne font jamais partie du discours des managers de votre orga-nisation ») permet de supposer que le discours sur l’éthique et les valeurs de l’entreprise nesont pas ou ne seront pas facilement relayés par les managers.
• Pour certaines questions, les deux modalités de réponse peuvent mettre en évidence l’im-pact d’un trait culturel sur le contrôle interne. C’est le cas notamment pour la question 38 :« Les mots « adhésion », «mission » ne font jamais partie du discours des managers de votreorganisation » :- Réponse 1 : Oui, très souvent : levier / facteur favorable à un environnement decontrôle de qualité. Point de vigilance / le discours doit être cohérent avec l’action.
- Réponse 2 : Non, jamais : frein / facteur défavorable à la mise en œuvre d’un coded’éthique.
• Enfin, certaines questions permettent de caractériser un élément du contrôle interne, quelleque soit la modalité de réponse choisie. Ainsi, la question 37 : « Le statut et sa reconnais-sance sont-ils pour vous quelque chose d’important dans le monde professionnel ? » : - Réponse 1 : « Oui, tout à fait »- Réponse 2 : « Non, pas du tout »
Les deux réponses donnent une information sur le style de management qui prévaut dans l’orga-nisation.
© IFACI40
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
4.1.2 - Uti lisation pratique des tableauxLe tableau retraçant l’ensemble des liens que nous avons établis entre les questions associées àchaque variable et les composantes du contrôle interne figure en annexe 2, p149.On notera que le nombre de liens que nous avons établis est très variable d’une composante ousous-composante à l’autre. Ainsi, la composante « environnement de contrôle » présente de trèsnombreux liens avec des caractéristiques culturelles. Ceci s’explique facilement si l’on considèrequ’elle fonde ou reflète la culture de contrôle de l’organisation.
« Précautions d’emploi »Les grilles présentées ne sont que des aides à la réflexion et à l’analyse. Les liens qu’elles propo-sent invitent à s’interroger, à faire des hypothèses, sans prétendre donner de réponse universelle.Ils doivent être utilisés comme tels et en prenant en considération la connaissance et la compré-hension propre que l’utilisateur a de son organisation !
I l lustration : Mettre en place ou évaluer la charte d’éthique dans une organisation
Dans un tel projet, la prise en compte de l’éthique dans les jugements, priorités et valeurs de l’or-ganisation est primordiale (cf. ligne : « Ethique priorités, jugements, valeurs »). Pour cetélément, le tableau (cf. annexe 2, p149) fait apparaitre un lien possible avec les questions 1, 38, 10,5, 47, 14, 68, 28 et 30. Ces questions correspondent aux variables Mission, Homme, Action, Règle,Tangible, Autonomie.
Voyons comment on peut analyser ces liens.
• Question 1 / Réponse 1 : « Vous-même, vous diriez que vous adhérez pleinement auxobjectifs et aux valeurs de votre organisation »
Leviers : L’adhésion aux objectifs et aux valeurs de l’organisation est une condition favo-rable à une forte éthique d’entreprise et à l’appropriation d’une charte.
Q Points de vigilance :Valider la convergence des valeurs perçues comme étant celles del’organisation.
• Question 38 : « Les mots « adhésion », « mission », font-ils partie du discours desmanagers de votre organisation ? »
Leviers : (Réponse 1) « Oui, très souvent ». La forte présence des mots « adhésion » et« mission » dans le discours des managers est un facteur très favorable à la diffusion et l’ap-propriation d’une charte éthique dans l’organisation.
t Freins ou Q Points de vigilance : (Réponse 2) « Non, jamais ». On ne pourra pas immé-diatement s’appuyer sur les managers pour diffuser et mettre en œuvre une charte éthique.Il faudra donc commencer par les mobiliser en les associant à la conception de la charte etles former sur le sujet.
© IFACI 41
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
• Question 10 : « La promotion de règles d’éthique au sein de votre organisation vousapparait comme » :
Leviers : (Réponse 1) « Une volonté réelle et partagée, une priorité essentielle au bonfonctionnement de l’organisation ». Cette perception indique un terreau très favorable à laformalisation et à la communication d’une charte d’éthique.
t Freins : (Réponse 2) « Un exercice de communication secondaire au regard des résul-tats ». Cette réponse contient deux éléments défavorables à un projet de diffusion d’unecharte d’éthique : la « préférence » des résultats par rapport au respect des règles d’éthique,et la perception de la charte comme un simple affichage. On devra donc s’attacher à valo-riser le lien « éthique / atteinte des résultats », veiller au caractère opérationnel de la charteen y associant largement les collaborateurs et les managers pour la rendre plus parlante etne pas en faire un exercice de communication déconnecté de la réalité opérationnelle.
• Question 5 / Réponse 1 : « Chercher à se connaître est pour vous une évidence, unenécessité »
Leviers : Pour ceux qui cherchent à se connaître, il y a déjà une appétence pour les ques-tions de valeurs, de priorités. La communication sur la charte d’éthique devrait, a priori, êtreplus facile à engager.
Q Points de vigilance :Attention à la divergence entre les valeurs individuelles et celles del’organisation.
• Question 47 / Réponse 1 : « Votre organisation privilégie la montée en compétences(par rapport aux résultats) »
Leviers : cette préférence traduit une hiérarchie de valeurs plutôt favorable à une préoc-cupation éthique. Le projet de charte d’éthique pourra utilement s’appuyer sur la dimen-sion « renforcement des compétences » et comporter une dimension formation importante.
• Question 14 / Réponse 1 : « Pour un collaborateur, la connaissance des règles de viedans l’organisation est plutôt explicite »
Leviers : Il existe donc une culture de communication et de partage claire, sur laquelleon pourra capitaliser pour diffuser une charte explicitant les valeurs et principes qui doiventguider les comportements.
Q Points de vigilance : Veiller à la convergence du contenu de la charte éthique et desrègles de vie explicites déjà en vigueur dans l’organisation.
© IFACI42
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
• Question 68 : « Vous avez l’impression que vous êtes jugés sur »
Leviers : (Réponse 1) « du concret ». Cette confiance sur les critères d’évaluation envigueur dans l’organisation est un facteur plutôt favorable à la diffusion des principeséthiques à travers une charte, qui clarifiera les valeurs partagées et les comportements pres-crits.
t Freins : (Réponse 2) « des apparences ». A contrario, le sentiment d’être jugé sur desapparences peut induire la perception d’une charte d’éthique comme un document decommunication appelant une conformité de façade. Il faudra donc convaincre de la sincéritéde la démarche et de la portée réelle et concrète des principes et règles qui seront formali-sés.
• Question 28 / Réponse 2 : « Le management s’attache en permanence à donner unsens et une vision claire des objectifs de l’organisation »
Leviers : On pourra donc s’appuyer sur le management pour l’élaboration et la promo-tion de la charte d’éthique.
• Question 30 / Réponse 2 : « Vous-même, vous disposez complètement d’informationssuffisantes vous permettant de situer votre action dans l’organisation »
Leviers : La diffusion d’une charte d’éthique renforcera les éléments d’informationpermettant à chacun de situer actions individuelles et action collective.
Q Points de vigilance : veiller à ce que le projet ne paraisse pas superflu, notamment enle « vendant » comme un cadre partagé de l’action collective.
© IFACI 43
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
4.2. ANALYSE DES INTERACT IONS ENTRE LES PROFI LS CULTURELS ET LES
COMPOSANTES DU CONTRÔLE INTERNE
Chaque profil culturel est analysé en partant des variables culturelles significatives pour ce profilet de leurs liens avec les composantes ou sous-composantes du COSO. Les commentaires s’atta-chent aux aspects de mise en œuvre du contrôle et de marketing d’un dispositif de contrôle. Ilssont structurés en termes de :
Leviers : élément facilitateur
t Freins : élément bloquant, pénalisant
Q Points de vigilance : si le trait culturel est poussé à l’extrême, les dérives éventuelles
Pistes d’action proposition pour éviter le frein et/ou gérer le point de vigilance
Les éléments proposés résultent de l’expérience des membres de l’unité de recherche et devrontêtre complétés par le lecteur au regard de sa propre expérience et de son contexte spécifique. Nousavons donc retenu l’icone suivante :
...................................................................................................................................................
Organisation orientée contrôle
© IFACI44
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
4.2.1- Profil : Organisation orientée contrôle
Environnement de contrôle
Leviers :Le positionnement des collaborateurs sur une recherche quasi permanente de l'efficacité peut êtrede nature à renforcer l'efficacité propre du dispositif de contrôle.
t Freins :Risque de décalage entre vision à court terme et le temps nécessaire à la mise en place et à la maté-rialisation de la valeur ajoutée du dispositif de contrôle interne.
Q Points de vigilance : La pression exercée pour l'obtention de résultats à court terme peut conduire au détournementvoire au non-respect des procédures existantes et formalisées.
Pistes d’action
• S’appuyer sur la vision que les opérationnels se font de l'efficacité pour assurer la pérennitédu dispositif.
• Expliciter l’échelle de temps pour l’atteinte des objectifs de contrôle interne• Mettre en évidence les liens objectifs du contrôle interne / activités opérationnelles.
ORGANISATIONORIENTÉE
CONTRÔLE
ORGANISATIONPYRAMIDALE
ORGANISATIONUTILITARISTE
ORGANISATIONPORTEUSE
DE SENSMOSAÏQUE
COMMUNAUTÉINNOVANTE
RÉSEAUD’EXPERTS
ÉLECTRONSLIBRES
RÈGLE
AUTONOMIE
COM
MU
NA
UTÉ IN
DIV
IDU
Intégrité - éthique :Pression liée auxrésultats à court terme
• Le mot « efficacité » est très présent dans le discours des colla-borateurs de l’organisation.
• Dans l’organisation, le pouvoir se situe chez les financiers.
Ce profil pourrait être le profil type d’une organi-sation dans laquelle le contrôle interne est, a prioriprésent à tous les niveaux, pertinent et efficace : • les contrôles sont en place ; • l’accès à l’information est sécurisé ; • l’écrit est le mode privilégié de communicationet ;• le reporting est une pratique partagée.
Cet ensemble de facteurs favorables doit cepen-dant susciter une vigilance particulière quant à :• l’adéquation des dispositifs et,• à leur mise en œuvre effective dans la durée.
Organisation orientée contrôle
© IFACI 45
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :La pratique de l'écrit, et le formalisme qui lui est associé, sont de nature à rendre visibles les objec-tifs et les pratiques de contrôle et à fournir, en première analyse, une indication sur leur efficacité.
t Freins :Risque de contournement de la règle pour l'atteinte des objectifs opérationnels.
Q Points de vigilance : Un excès de formalisme peut :• rendre inefficaces, voire inopérants certains contrôles mis en place ;• occulter des domaines de risques significatifs et ne pas garantir la mise en pratique par les
acteurs concernés.
Pistes d’action
• S’appuyer sur les leviers pour faciliter la formalisation indispensable à tout dispositif decontrôle interne.
• Ne pas se laisser aveugler par ce formalisme : - exercer son jugement professionnel pour tester la pertinence et l’application descontrôles ;
- être vigilant sur les risques de contournement (une mise en conformité a posteriori ouen utilisant les failles du système).
Style de management :Formalisme / caractèreinformel
• L’accès à l’information est très sécurisé.• Le mode de communication privilégié par l’organisation estl’écrit.
• Quand quelque chose de nouveau est mis en place, on docu-mente tout ce qui est fait.
Organisation orientée contrôle
© IFACI46
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :La pratique de l'écrit (communication, traçabilité des actions nouvelles), une perception forte dela présence des contrôles associés à une pratique partagée du reporting (transparence) sont denature à fournir l'assurance d'une bonne maîtrise des activités. Ceci est conforté par une bonnevisibilité des règles de fonctionnement de l'organisation facilitant une identification des acteurs del'urbanisme de contrôle interne et une meilleure compréhension de leur rôle.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : Ces leviers sont à moduler par une vision potentiellement à court terme puisque des modalitéstelles que « la connaissance des règles de vie dans l’organisation est plutôt immédiate » et« l’échelle de temps, à partir de laquelle vous prenez vos décisions, est plutôt la journée » sontprésentes dans ce profil bien que n’étant pas significatives.
Pistes d’action
• Eviter les référentiels de contrôle interne statiques et de diffusion limitée.• Privilégier la facilité d’accès (tant en termes de disponibilité que d’intelligibilité) avec, par
exemple, des présentations du référentiel aux nouveaux membres du personnel.• Actualiser régulièrement la communication sur le contrôle interne en faisant le pont avec
les activités quotidiennes.• Rappeler que le contrôle interne s’inscrit dans la durée.
Structure : Cadre deplanification, exécution,suivi, contrôle desactivités (urbanisme)
• L’accès à l’information est très sécurisé.• Les contrôles sont perçus comme très présents.• Le mode de communication privilégié par l’organisation estl’écrit.
• Quand quelque chose de nouveau est mis en place, on docu-mente tout ce qui est fait.
Organisation orientée contrôle
© IFACI 47
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Evaluation des risques
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : L’évaluation des risques consiste à recueillir et à structurer des informations. La pratique du repor-ting est a priori un atout mais ce n'est pas une garantie de pertinence. Elle doit être accompagnéed'une méthodologie robuste d'identification et d'analyse de risques.
Pistes d’action
• Vérifier que les critères d’accès aux informations sont pertinents, que les informationsremontées sont fiables et exhaustives.
• S’appuyer sur le système de reporting pour alimenter le recensement et l’analyse desrisques.
Risques : Identification,analyse et gestion desrisques
• L’accès à l’information est très sécurisé.• Le reporting est une pratique partagée.
Organisation orientée contrôle
© IFACI48
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Activités de contrôle
Leviers :La perception de la présence de contrôle est un élément favorisant la maîtrise des activités.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : « Trop de contrôle tue le contrôle » et trop de formalisme nuit à l'efficacité des activités de contrôle.
Pistes d’action
• S’appuyer sur la documentation existante pour objectiver la réalité du contrôle perçu.• Vérifier la qualité de la conception et l’efficacité des activités de contrôle.
Formalisation /documentation
• Les contrôles sont perçus comme très présents.• Le mode de communication privilégié par l’organisation estl’écrit.
• Quand quelque chose de nouveau est mis en place, on docu-mente tout ce qui est fait.
Organisation orientée contrôle
© IFACI 49
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : Le fait que les contrôles soient perçus comme très présents ne signifie pas nécessairement queceux-ci soient efficaces et pertinents.
Pistes d’action
• S’assurer de l’adéquation du système de sécurité de l’information par rapport aux objectifsde contrôle.
• A partir des écrits et des autres sources d’information, vérifier la bonne articulation entreles contrôles manuels et les contrôles automatisés.
Contrôle manuel /informatique
• Les contrôles sont perçus comme très présents.• Le mode de communication privilégié par l’organisation estl’écrit.
• L’accès à l’information est très sécurisé.
Organisation orientée contrôle
© IFACI50
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Information - communication
Leviers :Il existe un système d'information sécurisé dans le cadre de procédures écrites.
t Freins :Une trop grande sécurisation des accès à l'information peut conduire à développer des circuitsparallèles d'informations, réduisant d'autant la qualité et la pertinence des informations contenuesdans les circuits formalisés, sur lesquels s’appuie le dispositif de contrôle interne.
Q Points de vigilance : Tout système de protection pouvant être contourné, il y aura lieu de tester l'efficacité réelle de lasécurisation des accès à l'information.
Pistes d’action
• Vérifier la qualité de la gestion des accès et de la maîtrise des éventuels systèmes decontournement.
Systèmes d’information • Quand quelque chose de nouveau est mis en place, on docu-mente tout ce qui est fait.
• Le mode de communication privilégié par l’organisation estl’écrit.
• L’accès à l’information est très sécurisé.
Organisation orientée contrôle
© IFACI 51
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :La « transparence » favorisée par la communication écrite, la pratique du reporting et la communi-cation « orientée résultats » constituent des points d'appui forts.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : Le format et la qualité de la communication interne ne sont pas forcément adaptés à la commu-nication externe.
Pistes d’action
• S’appuyer sur ces traits culturels pour mettre en place un reporting propre au contrôleinterne.
• Vérifier que le processus de communication externe en matière de contrôle interne et degestion des crises est adéquat (réactivité, qualité de la communication orale et sur lesréseaux sociaux).
Communicationinterne / externe
• Le mot « efficacité » est très présent dans le discours des colla-borateurs de l’organisation.
• Le mode de communication privilégié par l’organisation estl’écrit.
• Le reporting est une pratique partagée.
Organisation orientée contrôle
© IFACI52
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Pilotage
Leviers :La perception, par les collaborateurs, de l’existence des contrôles, associée à une pratique partagée(comprise ici avec le sens « acceptée ») du reporting, le tout porté par un discours fortement impré-gné d'efficacité, est de nature à promouvoir la culture de l'évaluation, du contrôle et de l'auditinterne.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : La pratique du reporting doit concerner l'ensemble des domaines d'activité de l'organisation. Si ellese limite aux seules données financières, il peut subsister des failles importantes dans le dispositifde contrôle interne.
Pistes d’action
• Vérifier que le tableau de bord du contrôle interne comporte des indicateurs didactiques derésultat permettant d’être en phase avec la place de l’efficacité dans le discours.
Evaluations : Culture del'évaluation
• Le mot « efficacité » est très présent dans le discours des colla-borateurs de l’organisation.
• Les contrôles sont perçus comme très présents.• Le pouvoir se situe chez les financiers.• Le reporting est une pratique partagée.
Organisation orientée contrôle
© IFACI 53
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :Le positionnement des collaborateurs sur une recherche quasi permanente de l'efficacité, mesuréedans le cadre d'un reporting « partagé », est un terrain favorable à une démarche d'améliorationcontinue.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : Une forte pression pour l'obtention de résultats à court terme peut amoindrir la recherche d'amé-lioration continue.
Pistes d’action
• Vérifier la fiabilité et de l’exhaustivité des informations• En fonction du niveau d’assurance sur la qualité de l’information, exploiter le reporting
pour identifier les principales zones d’amélioration continue.
Evaluations : Culture del'amélioration continue
• Le mot « efficacité » est très présent dans le discours des colla-borateurs de l’organisation.
• Les contrôles sont perçus comme très présents.• Le pouvoir se situe chez les financiers.• Le reporting est une pratique partagée.
Organisation orientée contrôle
© IFACI54
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :La pratique partagée, donc acceptée, du reporting contribue à la transparence.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : Cette pratique doit cependant concerner l'ensemble des domaines d'activité de l'organisation. Sielle se limite aux données financières, il peut subsister des failles importantes dans le dispositif decontrôle interne. Le reporting systématisé peut engendrer une profusion de données nécessitantune priorisation des informations (par exemple par une approche par les risques).
Pistes d’action
• S’assurer que la pratique du contrôle s’applique également à la vérification de la qualitédes données.
• Promouvoir la consolidation et la hiérarchisation de l’information.
Faiblesses du contrôleinterne devant êtresignalées : Remontée del’information sifaiblesse / transparence
• Les contrôles sont perçus comme très présents.• Le pouvoir se situe chez les financiers.• Le reporting est une pratique partagée.
Organisation pyramidale
© IFACI 55
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
4.2.2- Profil : Organisation pyramidale
Environnement de contrôle
Leviers :La culture du résultat et de l'efficacité constitue, a priori, un bon environnement pour le déploie-ment et l'amélioration du dispositif de contrôle interne.
ORGANISATIONORIENTÉE
CONTRÔLE
ORGANISATIONPYRAMIDALE
ORGANISATIONUTILITARISTE
ORGANISATIONPORTEUSE
DE SENSMOSAÏQUE
COMMUNAUTÉINNOVANTE
RÉSEAUD’EXPERTS
ÉLECTRONSLIBRES
RÈGLE
AUTONOMIE
COM
MU
NA
UTÉ IN
DIV
IDU
Intégrité - éthique :• Pression liée auxobjectifs • Pression liée auxrésultats à court terme • Rémunérationfortement basée surles performances
• Dans votre organisation, les responsables opérationnels sonttrès fortement encadrés.
• Les objectifs sont surtout quantitatifs et le management estplutôt orienté vers les résultats.
• D'un point de vue professionnel, la majorité des collaborateursvit constamment avec l'angoisse du lendemain.
• Vous vous sentez constamment « oppressé » par le temps et lescontraintes de délais dans votre travail.
La culture du résultat, de l'efficacité et du quanti-tatif constitue, a priori, un bon environnementpour le déploiement et l'amélioration du dispositifde contrôle interne.
Mais parce que le contrôle interne ne se résumepas au contrôle hiérarchique et au formalisme,une « organisation pyramidale » ne garantit pasl’efficacité du dispositif. Si le cadre existant peut être un ancrage favorable,il convient de le questionner pour s'assurer que :• le contrôle se fait sur les bons sujets (approchepar les risques) ;
• les moyens mobilisés pour la maîtrise des acti-vités sont appropriés ;
• l’appropriation du contrôle interne par tousn’est contrainte par la prédominance de lahiérarchie ;
• la culture du résultat ainsi que la pression surles objectifs et les délais sont suffisammentencadrées pour éviter les dérives vers descomportements non éthiques.
Organisation pyramidale
© IFACI56
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : L’efficacité attendue reste conditionnée par la qualité du processus de fixation des objectifs etl’adéquation des moyens alloués.Une pression excessive, notamment les contraintes de temps et l'angoisse du lendemain peuventengendrer des comportements non éthiques, d’autant plus si les rémunérations sont basées sur lesperformances.
Pistes d’action
• S’appuyer sur l’argument du renforcement attendu des résultats et une assurance accrue del’atteinte des objectifs pour la promotion du contrôle interne.
• Veiller à la fiabilité des indicateurs, dans une organisation aux objectifs essentiellementquantitatifs et surtout s'ils sont utilisés pour la rémunération, faute de quoi cela pourraitengendrer des comportements non éthiques.
• Concevoir la communication et la formation relatives au code d'intégrité pour limiter lesconflits éventuels entre les principes éthiques et la pression pour l’atteinte des objectifs (parexemple, grâce à des études de cas, des ateliers, des mises en situation, etc.).
Organisation pyramidale
© IFACI 57
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :Face à l'angoisse du lendemain, le contrôle interne pourra être présenté comme un dispositifproactif permettant d'appréhender et de gérer les risques.
t Freins :L'angoisse du lendemain peut être préjudiciable à une analyse sereine des risques.
Q Points de vigilance : L'angoisse du lendemain peut renforcer le principe du contrôle pour le contrôle, qui rassure maisne remet pas en question la pertinence des activités de contrôle et leur adéquation par rapport auxrisques.
Pistes d’action
• S'interroger sur le sens des activités de contrôle, leurs liens avec les objectifs et les risques.
Style de management :Appétence / aversionpour les risques
• D'un point de vue professionnel, la majorité des collaborateursvit constamment avec l'angoisse du lendemain.
Organisation pyramidale
© IFACI58
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :L'existence d’un cadre formalisé, et en particulier d’un organigramme, peut faciliter :• la clarification des responsabilités et délégations ;• l’examen de la correcte séparation des pouvoirs et des fonctions ;• la fixation d’objectifs.
Tout ceci constitue un environnement de contrôle de qualité.
t Freins :Dans une culture qui privilégie les objectifs quantitatifs et impose de fortes contraintes de délais,la mise en œuvre du contrôle interne peut se heurter à deux obstacles :• le caractère plutôt qualitatif des résultats du contrôle interne ;• un niveau de priorité secondaire accordé au contrôle interne par rapport aux objectifs
« cœur de métier ».Un principe tel que « le contrôle interne, c'est l'affaire de tous… » risque de ne pas être très suividans un environnement très encadré et hiérarchisé.
Q Points de vigilance : Il peut exister un écart entre les éléments formalisés et la réalité.
Pistes d’action
• Rechercher des indicateurs objectifs et tangibles de l'efficacité du dispositif de contrôleinterne.
• Proposer un contrôle interne non chronophage qui s'intègre dans les activités opération-nelles.
• Tenir compte de l’appétence à la formalisation dans le déploiement et la pérennisation dudispositif de contrôle interne.
• Formaliser les responsabilités du projet contrôle interne en cohérence avec l’organigrammeexistant (s'assurer du soutien de la direction générale, impliquer le niveau hiérarchiqueadéquat lors du lancement de toute décision majeure concernant le contrôle interne ou pourla composition de l'équipe).
Style de management :Formalisme / caractèreinformel Structure : • Cadre deplanification,exécution, suivi,contrôle des activités • Organigramme hiérarchique / fonctionnel
• Dans votre organisation, les responsables opérationnels sonttrès fortement encadrés.
• Vous diriez que le pouvoir dans votre organisation est basé surla place dans l'organigramme.
• Les objectifs sont surtout quantitatifs. • Vous vous sentez constamment « oppressé » par le temps et lescontraintes de délais dans votre travail.
Organisation pyramidale
© IFACI 59
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Evaluation des risques
Leviers :Un encadrement fort, associé à une fixation claire des objectifs, facilitent l'analyse des risques. Deplus, l’existence d’un cadre devrait faciliter la mise en place des procédures de gestion des risques.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : Le formalisme et le pouvoir hiérarchique peuvent contrarier la mise en évidence des « vrais »risques. En effet, trop d'encadrement peut nuire à la transparence, à l'expression des collaborateurset donc limiter la qualité et l'exhaustivité du recensement des risques.
Pistes d’action
• Rappeler que des objectifs quantitatifs ne constituent pas à eux seuls un système d’objectifsclairs, cohérents, réalistes et diffusés.
Objectifs généraux :Objectifs clairs,cohérents, réalistes, diffusés Risques : Identification, analyse et gestion des risques
• Dans votre organisation, les responsables opérationnels sonttrès fortement encadrés.
• Les objectifs sont surtout quantitatifs.
Organisation pyramidale
© IFACI60
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Activités de contrôle
Leviers :L'organigramme, la formalisation et l'encadrement sont favorables au développement descontrôles hiérarchiques de supervision.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : Les contrôles hiérarchiques et automatisés risquent d’être privilégiés systématiquement sans tenircompte de l’analyse des risques.
Pistes d’action
• S’appuyer sur la formalisation des processus et des responsabilités pour la gestion des habi-tations et la mise en place de contrôles automatisés adaptés.
• Tenir compte de l’existence des contrôles de supervision dans les objectifs du contrôlepermanent et dans la planification des missions d’audit interne.
Formalisation-documentation, Orientation passé /futurContrôle manuel /informatique
• Vous diriez que le pouvoir dans votre organisation est basé surla place dans l'organigramme.
• Vous vous sentez constamment « oppressé » par le temps et lescontraintes de délais dans votre travail.
• Dans votre organisation, les responsables opérationnels sonttrès fortement encadrés.
Organisation pyramidale
© IFACI 61
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Information - communication
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :Le contrôle interne vise à fluidifier la circulation de l'information pour optimiser les opérations àtous les niveaux. Cette diffusion de l'information pourra être freinée dans un environnement trèshiérarchisé.
Q Points de vigilance : L’information recherchée peut également exister dans des réseaux parallèles ce qui pose la ques-tion de la qualité de l’information directement accessible.
Pistes d’action
• Favoriser la diffusion d’informations pertinentes, fiables dont la connaissance permet àchacun d’exercer ses responsabilités.
Systèmes d’information • Vous diriez que le pouvoir dans votre organisation est basé surla place dans l'organigramme.
Organisation pyramidale
© IFACI62
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Pilotage
Leviers :La culture du résultat favorise les pratiques d’évaluation et de mesure de la performance ce quipeut faciliter l’adhésion du management, accélérer la mise en œuvre du contrôle interne etpermettre son pilotage dans un esprit d’amélioration continue.
t Freins :Les résultats du contrôle interne s'expriment difficilement en termes de ROI. De plus, les résultatsdu contrôle interne ne commencent à être tangibles qu'à moyen terme, donc à une échéance quipeut être décalé par rapport à celui des opérations quotidiennes.
Q Points de vigilance : Le contrôle interne peut sembler trop lent à produire ses effets et parfois éloigné des résultats« cœur de métier ».
Pistes d’action
• S’assurer que le tableau de bord du contrôle interne comporte des indicateurs didactiquesde résultat et s’inscrit dans le moyen terme.
Culture de l'évaluationCulture del'amélioration continue
• L’organisation privilégie les résultats.• Le management est plutôt orienté vers les résultats.• D'un point de vue professionnel, la majorité des collaborateursvit constamment avec l'angoisse du lendemain.
Organisation utilitariste
© IFACI 63
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
4.2.3- Profil : Organisation util itariste
Environnement de contrôle
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : Le manque de considération en tant que personne peut amener les collaborateurs à ne pas sesentir tenus par les règles et principes, et accroître le risque de comportements non éthiques.
Pistes d’action
• Promouvoir la culture éthique en s’appuyant d’abord sur les principes déontologiquesattendus de professionnels compétents et en la rattachant aux valeurs éthiques de l’organi-sation.
ORGANISATIONORIENTÉE
CONTRÔLE
ORGANISATIONPYRAMIDALE
ORGANISATIONUTILITARISTE
ORGANISATIONPORTEUSE
DE SENSMOSAÏQUE
COMMUNAUTÉINNOVANTE
RÉSEAUD’EXPERTS
ÉLECTRONSLIBRES
RÈGLE
AUTONOMIE
COM
MU
NA
UTÉ IN
DIV
IDU
Intégrité - éthique :Ethique priorité -jugement - valeur del’organisation
• Vous avez l’impression d’être considéré comme une ressourceinterchangeable.
• Vous vous limitez à apporter vos compétences à l’entreprise.
Cette organisation caractérisée par la déshumani-sation :• le collaborateur, considéré comme uneressource interchangeable, se limite à apporterses compétences ;
• le manager est prescripteur de règles.
Si le contrôle interne peut être proposé comme unmoyen de réduire l’incertitude, considérée commeune menace, « l’environnement éthique » risquene sera pas toujours favorable à la mise en œuvredu dispositif. De plus, la prévalence de la règle,associée à la déresponsabilisation des collabora-teurs peuvent donner un caractère formaliste aucontrôle interne. Pour rendre tangible l’utilité du contrôle interne,on s’attachera à mettre en évidence, les risques denon atteinte de ses objectifs pour justifier la miseen place de chaque dispositif de maîtrise.
Organisation utilitariste
© IFACI64
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :Le sentiment d'être déresponsabilisé peut être un obstacle à l'engagement volontaire dans unedémarche de contrôle interne. De plus, le fait de ne pas se sentir responsable de ses actes accroitle risque de comportements non éthiques.
Q Points de vigilance : Une pression excessive sur les résultats, perçus comme plus importants que la santé des collabo-rateurs, est un facteur de risques psychosociaux et de dégradation du climat social. Elle peut, enoutre, faire percevoir comme artificiels et irréalistes, voire cyniques, une charte d’éthique ou uncode de bonne conduite, auxquels les collaborateurs ne pourront adhérer. L’efficacité attendue reste conditionnée par la qualité du processus de fixation des objectifs etl’adéquation des moyens alloués.
Pistes d’action
• Fixer des objectifs réalistes pour chaque niveau de responsabilité peut permettre de réduirele sentiment de déresponsabilisation, et rendre plus perceptible l’intérêt du déploiement ducontrôle interne.
Intégrité - éthique :• Pression liée auxobjectifs• Pression liée auxrésultats à court terme
• Dans l’organisation, on a le sentiment d’être déresponsabilisé. • La santé est considérée comme secondaire et passe après lesrésultats.
Organisation utilitariste
© IFACI 65
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :La prescription des règles est, a priori, un levier pour l'établissement du cadre de planification enfacilitant la définition des principaux domaines d'autorité et de responsabilité ainsi que les moda-lités de remontée des informations.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : La prescription des règles doit s'accompagner d'une délégation des pouvoirs permettant à chacund'assumer ses responsabilités dans les limites fixées par le manager. Si elles existent, l’exercice deces délégations de pouvoir risque d’être pénalisé par le manque de confiance et le sentiment dedéresponsabilisation. Dans un tel environnement, l’excès de règles peut être nocif : les collabora-teurs peuvent être privés de la prise d’initiative nécessaire pour traiter et résoudre les problèmesrelevant de leur domaine de responsabilité.Dans une organisation hyper-structurée laissant peu de place à l'initiative individuelle, l’excès decadre, pourra rendre plus difficile la mise en place de démarches telles que l'auto-évaluation desrisques et des contrôles. En effet, un cadre trop contraignant peut limiter la transparence et nuireà la remontée d'informations nécessaire à la pérennité du dispositif de contrôle interne.
Pistes d’action
• Vérifier que la prescription des règles est associée à une délégation des pouvoirs permettantà chacun d’assumer ses responsabilités dans les limites fixées par le manager.
• S’assurer que le cadre de planification n’est pas trop rigide ou déconnecté d’une analyse desrisques.
Intégrité - éthique :Centralisation /décentralisation des responsabilités degestion Structure : • Cadre de planification, exécution, suivi, contrôle des activités • Organigramme hiérarchique/ fonctionnel Délégation de pouvoirs et domaines de responsabilité
• Dans l’organisation, on a le sentiment d’être déresponsabilisé. • Le manager a plutôt un rôle de prescripteur de règles. • On n’a pas confiance dans l’équipe proche.
Organisation utilitariste
© IFACI66
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : Au-delà de la prescription des règles, le management devrait s’attacher à donner du sens aux acti-vités, plus particulièrement en ce qui concerne les activités de contrôle.
Pistes d’action
• Expliquer le lien objectifs/risques/contrôles pour mettre en perspective les règles à appli-quer : le contrôle interne peut contribuer à donner du sens.
Style de management • Le manager a plutôt un rôle de prescripteur de règles. • La santé est perçue comme secondaire, passant après lesrésultats.
Organisation utilitariste
© IFACI 67
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : La perception de l'incertitude comme une menace peut entraîner deux attitudes extrêmes auregard des risques :• soit un scénario « paranoïaque » où le risque est perçu comme une menace omniprésente.
Ceci peut « tétaniser » la prise de décision ou engendrer un système hyper-contrôlé avecl’illusion de pouvoir atteindre un risque résiduel zéro sans prise en compte du rapportrisque / coût de gestion du risque, ni des limites inhérentes à tout système de contrôleinterne.
• soit la politique de l'autruche qui ignore les risques pour ne pas faire face à une incertitudeangoissante.
Pistes d’action
• Présenter le contrôle interne comme un dispositif rassurant, permettant :- d'appréhender et de maîtriser les risques ;- de faire face à l'angoisse du lendemain.
Style de management :Appétence / aversionpour les risques
• Dans l’organisation, l’incertitude est perçue comme source demenaces.
Organisation utilitariste
© IFACI68
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :La perception de l'incertitude comme source de menaces, associée à l’importance accordée à laprescription de règles peut faciliter la formalisation des procédures, des activités de contrôles, etdu cadre de maîtrise en général.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : La formalisation poussée à l'extrême ne sécurise pas la maîtrise du risque. Au contraire, larecherche de conformité formelle à la règle peut faire perdre de vue le risque à couvrir.
Pistes d’action
• Veiller à la proportionnalité entre le niveau de formalisation des règles et des contrôles etcelui des risques à couvrir. Cet équilibre est une des clés pour une bonne application desprocédures et pour leur efficience.
Style de management :Formalisme / caractère informel
• Dans l’organisation, l’incertitude est perçue comme source demenaces.
• Le manager a plutôt un rôle de prescripteur de règles.
Organisation utilitariste
© IFACI 69
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :Le décalage entre l'aspiration des collaborateurs (apporter ses compétences) et le manque dereconnaissance en retour peut entrainer une réelle démotivation et provoquer des failles dans l'en-vironnement de contrôle.
Q Points de vigilance : La motivation pour le contrôle interne (surtout en phase de lancement) pourra être faible, voiremême nulle, s'il est perçu comme un moyen de renforcer l'interchangeabilité des ressources grâceà la formalisation des procédures.
Pistes d’action
• Mettre l’accent sur le fait que la démarche de contrôle interne permet de ré-analyser sonmétier et de réinvestir ses compétences. Le management pourra veiller à rendre plus visiblela prise en compte et le développement des compétences dans le cadre du système de contrôleinterne.
• Pour les pilotes, privilégier les métiers dans lesquels l’utilité des activités de contrôle s’ins-crit naturellement dans les exigences professionnelles.
Politique en matière deressources humaines :• Recrutement depersonnescompétentes et dignesde confiance • Politique qui favorisele développementpersonnel
• Les collaborateurs ont le sentiment de ne pas être reconnus entant que professionnel avec des compétences et un savoir-faire.
• Ils ont l’impression d’être considérés d’abord comme uneressource interchangeable.
• Eux-mêmes se limitent à apporter leurs compétences à l’entre-prise.
Organisation utilitariste
© IFACI70
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Evaluation des risques
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :Le futur étant incertain, il sera vu avant tout comme une menace que certains managers préfére-ront ignorer, en évitant de prendre en considération l'impact des objectifs à moyen/long terme etles changements dans l'environnement.
Q Points de vigilance : La perception négative de l'incertitude est à prendre en considération pour moduler chaque étapede la gestion des risques (recensement/ analyse des risques/ procédures de gestion).
Pistes d’action
• Présenter le contrôle interne comme un dispositif rassurant, permettant :- d'appréhender et de maîtriser les risques ;- de faire face à l'angoisse du lendemain.
• S'assurer notamment de :- la fiabilité de l'évaluation des risques potentiels (surévaluation dans un scénario« paranoïaque », sous-évaluation si c'est la politique de l'autruche qui prévaut) ;
- l’existence d’une procédure visant à identifier les changements dans l'environnement ; - l'utilisation d'un système d'alerte sur les nouveaux risques ; - l'adéquation des moyens affectés à la réalisation des objectifs futurs.
Objectifs généraux :Objectifs clairs,cohérents, réalistes,diffusés Risques : Identification, analyse et gestion des risques Gestion du changement : Identification et gestion du changement
• Dans l’organisation, l’incertitude est perçue comme source demenaces.
• Le manager a plutôt un rôle de prescripteur de règles.
Organisation utilitariste
© IFACI 71
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Activités de contrôle
Leviers :La perception de l'incertitude comme source de menaces, associée à l’importance accordée à laprescription de règles peut favoriser la formalisation des procédures, des activités de contrôles, etdu cadre de maîtrise en général.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : La formalisation poussée à l'extrême ne sécurise pas la maîtrise du risque. Au contraire, larecherche de conformité formelle à la règle peut faire perdre de vue le risque à couvrir.
Pistes d’action
• Veiller à la proportionnalité entre le niveau de formalisation des règles et des contrôles etcelui des risques à couvrir. Cet équilibre est une des clés pour une bonne application desprocédures et pour leur efficience.
Formalisation -documentation
• Dans l’organisation, l’incertitude est perçue comme source demenaces.
• Le manager a plutôt un rôle de prescripteur de règles.
Organisation utilitariste
© IFACI72
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :La perception de futur, porteur d’incertitudes et donc de menaces, peut amener une attitude« politique de l'autruche », qui refuse d’envisager les changements rendus nécessaires par l’évolu-tion des activités : les contrôles existants peuvent nécessiter des adaptations. (cf. évaluation desrisques, p70).
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
Orientationpassé / futur
• Dans l’organisation, l’incertitude est perçue comme source demenaces.
Organisation utilitariste
© IFACI 73
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : L’appétence pour le risque probablement faible (cf. supra environnement du contrôle) associée àl’importance donnée à la prescription de règles par le manager rend probable la prééminenced’une culture du contrôle. A l’extrême, celle-ci peut entrainer une déconnection de ces règles etdes contrôles par rapport aux risques.
Pistes d’action
• S’interroger régulièrement sur l’opportunité et la pertinence des règles et des activités decontrôle au regard des risques encourus.
Culture risque vsculture du contrôle
• Dans l’organisation, l’incertitude est perçue comme source demenaces.
• Le manager a plutôt un rôle de prescripteur de règles.
Organisation utilitariste
© IFACI74
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Information - communication
Leviers :La prescription claire des règles de conduite par le management est un des gages d’un environne-ment de contrôle favorable. Dans le même esprit, la démarche de contrôle interne pourra être portée par les managers et fairel'objet d'une communication officielle au niveau adéquat.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : La prescription des règles doit s'accompagner d'une prise de conscience du lien existant entre lesdifférentes activités et de la contribution individuelle à la réalisation des objectifs. Ce point de vigi-lance deviendra crucial dans un profil d’organisation utilitariste poussé « A l'extrême » avec descollaborateurs considérés comme des « pions ».
Pistes d’action
• Obtenir l’implication du management dans la communication des règles propres aucontrôle interne en les reliant aux valeurs qui, au-delà des normes à respecter, donnent dusens à l’action.
Communication :Objectifs de la société,des règles de conduiteet d'intégritécommuniqués aux collaborateurs
• Dans l’organisation, l’incertitude est perçue comme source demenaces.
• Le manager a plutôt un rôle de prescripteur de règles.
Organisation utilitariste
© IFACI 75
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Pilotage
Leviers :Le besoin de réduire l’incertitude, source de menaces, peut inciter le management de l’organisa-tion à s’assurer régulièrement de l’efficacité du dispositif de maîtrise des activités.
t Freins :Dans un contexte peu sécurisant et de déresponsabilisation, il sera en revanche difficile d'impli-quer les opérationnels dans la conception et la mise en œuvre d’un processus d'auto-évaluation.L'évaluation critique de la conception et de l’efficacité des activités de contrôle risque de se résu-mer à « ce n'est pas mon domaine de responsabilité », « ce n'est pas moi qui décide », « j'ai bienappliqué les instructions »...
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
• Faire inscrire le processus d’auto-évaluation et d’audit dans les règles prescrites par lemanagement.
• Veiller à maîtriser le côté insécurisant de ces processus en nuançant la communication surles défaillances constatées (éviter la critique systématique).
Evaluations : • Culture del'évaluation • Culture del’améliorationcontinue Faiblesses du contrôle interne devant être signalée : Attitude face à l'audit
• Dans l’organisation, l’incertitude est perçue comme source demenaces.
• Vous pensez que dans votre organisation on a le sentimentd’être déresponsabilisé.
Organisation porteuse de sens
© IFACI76
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
4.2.4- Profil : Organisation porteuse de sens
Environnement de contrôle
Un terreau favorable au contrôle interne : • l’attachement des managers à donner du senset des objectifs clairs ;
• le partage d’information ;• une communication interne de qualité ; • l’autonomie et la responsabilisation des colla-borateurs ;
• l’attachement à la modernité.Autant de leviers à tous les niveaux qu'il fautsavoir exploiter.
Attention toutefois au risque de « dédoublement »dans un contexte réglementé où la forme imposéedu contrôle interne pourrait coexister avec laforme spontanée existant au sein de l’organisa-tion. On évitera également de mettre en place quelquechose de trop formel ou de trop élémentaire, quiserait en décalage avec le niveau de maturité del'organisation. Tenir compte de l'existant afin dene pas casser une dynamique intrinsèque. Pour éviter l'endormissement, développer desdémarches d'évaluation des pratiques et en faireun principe d’action.
ORGANISATIONORIENTÉE
CONTRÔLE
ORGANISATIONPYRAMIDALE
ORGANISATIONUTILITARISTE
ORGANISATIONPORTEUSE
DE SENSMOSAÏQUE
COMMUNAUTÉINNOVANTE
RÉSEAUD’EXPERTS
ÉLECTRONSLIBRES
RÈGLE
AUTONOMIE
COM
MU
NA
UTÉ IN
DIV
IDU
Intégrité - éthique :Ethique priorité -jugement - valeur del’organisation
• Le management s’attache en permanence à donner un sens etune vision claire des objectifs de l’organisation.
• La promotion des règles d’éthique apparaît comme unevolonté réelle et partagée.
• Les mots « adhésion » et « mission » font très souvent partiedu discours des managers.
• La connaissance des règles de vie dans l’organisation estplutôt explicite.
• Vous-même, vous adhérez pleinement aux objectifs et valeursde l’organisation.
Organisation porteuse de sens
© IFACI 77
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :L’importance accordée à la promotion des valeurs et règles d’éthique, la connaissance du cadre desactions et comportements associées à l’adhésion aux valeurs et à la mission constituent deséléments clés pour la qualité de l’environnement de contrôle.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : Il convient de s’assurer que la promotion de l’éthique se reflète bien au quotidien dans les déci-sions, les activités et les tâches de chacun. Le manque de considération en tant que personne peutamener les collaborateurs à ne pas se sentir tenus par les règles et principes, et accroître le risquede comportements non éthiques.
Pistes d’action
• Faire le lien entre les valeurs de l’organisation et les projets d’optimisation du contrôleinterne.
• S’appuyer sur les mots de la charte d’éthique et sur le discours des managers pour commu-niquer sur le contrôle interne.
• Donner du sens aux recommandations d’audit interne au regard des exigences éthiques etaux valeurs de l’organisation.
Organisation porteuse de sens
© IFACI78
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :La prise de décision au regard des objectifs à long terme donne du sens à l'action. La perception positive des contraintes de délais peut faciliter le passage de cette vision à longterme aux objectifs et réalisations à court terme.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : Il faut être attentif au risque d'un déséquilibre ou d’une mauvaise articulation entre long terme etcourt terme.
Pistes d’action
• Communiquer sur les règles de fonctionnement du dispositif de contrôle interne pour enfaire des principes d’action.
• Inscrire le contrôle interne dans le temps et dans l’approche proactive privilégiée dans cetype d’organisation.
Intégrité - éthique :• Pression liée auxobjectifs • Pression liée auxrésultats à court terme
• Dans l’organisation, l’anticipation est la règle. • Les décisions importantes sont prises par rapport à des objec-tifs à long terme, à une « vision » et/ou à la pérennité de l’or-ganisation.
• Quand les règles de fonctionnement sont connues, ellesconstituent un principe d’action respecté.
• Les contraintes de délai vous paraissent légitimes, inévitables.
Organisation porteuse de sens
© IFACI 79
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :Le système de rémunération ne semble pas générer d’incompréhension ou de sentiment d’injus-tice.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : Même s’ils sont bien compris et acceptés, les critères d'évaluation du « potentiel » et de la perfor-mance peuvent avoir des effets pervers au regard du contrôle interne.
Pistes d’action
• Introduire dans les critères de performances des éléments relatifs à la mise en œuvre ducontrôle interne.
Intégrité - éthique :Rémunérationfortement basée sur les performances
• L’évolution au sein de l’organisation se fait en fonction dupotentiel.
• Vous avez l’impression d’être jugé sur du concret. • Il existe des inégalités rares, et la question des écarts entre lesplus hauts et les plus bas salaires est réellement prise encompte.
Organisation porteuse de sens
© IFACI80
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :Dans ce contexte favorable, on pourra s’appuyer sur les dirigeants pour lancer et faire vivre ledispositif de contrôle interne, et pour faciliter le suivi des plans d’action consécutifs aux audits.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
Intégrité - éthique :Exemplarité desdirigeants
• Le management s’attache à donner en permanence un sens etune vision claire des objectifs de l’organisation.
• Quand les règles de fonctionnement sont connues, ellesconstituent un principe d’action respecté.
Organisation porteuse de sens
© IFACI 81
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :Le style de management est globalement favorable à un contrôle interne de qualité.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
• Utiliser les outils de la créativité et de l’innovation dans le cadre du projet de contrôleinterne.
• Solliciter les managers dans un rôle d’accompagnement.
Style de management • Dans l’organisation, les activités et/ou projets transversesconstituent le mode principal de fonctionnement.
• Des outils sont mis en place pour l’expression de la créativitéet de l’innovation.
• Le manager a plutôt un rôle d’accompagnateur pour trouverde nouvelles façons de faire.
• Les mots « adhésion » et « mission » font très souvent partiedu discours des managers.
Organisation porteuse de sens
© IFACI82
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :La connaissance explicite des règles est déjà un avantage pour le déploiement du contrôle interne,d'autant plus utile dans un environnement qui favorise l'autonomie et la responsabilisation.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
• Renforcer la capacité à faire évoluer le dispositif en s’appuyant sur le fait que les règlesdevraient être connues et explicitées.
• Etre particulièrement attentif à l’objectivation des constats et des recommandations dansun contexte où le jugement (et donc la prise de décision) se fait sur du concret.
Style de management :Formalisme / caractère informel
• Pour les collaborateurs, la connaissance des règles de vie dansl’organisation est plutôt explicite.
• Vous avez l’impression d’être jugé sur du concret.
Organisation porteuse de sens
© IFACI 83
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :L'anticipation à laquelle s'ajoutent la vision claire des objectifs et la disponibilité des informationsnécessaires doivent permettre d'inscrire les actions individuelles dans un cadre favorable à leurmaîtrise.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : Il faut rester vigilant au regard d’un éventuel excès de planification, notamment à long terme. Ilpeut aussi exister une tentation de sophistiquer le cadre sans raison réelle. L'excès de contrôleendort la vigilance.
Pistes d’action
• Etre attentif au sens donné aux règles du contrôle interne, perçues positivement elles contri-bueront à l’efficacité du dispositif.
• Analyser le cadre de planification : - La planification est-elle objectivement trop importante ? - Ce cadre est-il justifié au regard de la responsabilisation et de l’autonomie des collabo-rateurs ?
- Est-il toujours pertinent et à jour dans une organisation où l’anticipation est la règle(vérification des hypothèses des scénarii) ?
Structure : Cadre deplanification, exécution, suivi, contrôle desactivités
• Au sein de l’organisation, l’anticipation est la règle. • Les décisions importantes sont prises par rapport à des objec-tifs à long terme, une « vision » et/ou la pérennité de l’organi-sation.
• Le management s’attache en permanence à donner un sens etune vision claire des objectifs de l’organisation.
• Il a plutôt un rôle d’accompagnateur, que de prescripteur derègles.
• Vous disposez d’informations suffisantes pour situer votreaction, et avez l’impression d’être jugé sur du concret.
• Vous pensez que dans votre organisation, on a le sentimentd’être autonome et responsable.
• La planification des activités vous paraît trop importante. • La connaissance des règles de vie est plutôt explicite, et quandelles sont connues, les règles de fonctionnement constituentun principe d’action respecté.
Organisation porteuse de sens
© IFACI84
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :Le contrôle interne étant par essence transverse, on pourra profiter des projets existants pour yintégrer le contrôle interne.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
• Développer la notion de contrôle interne « embarqué » dans les opérations.• Utiliser les outils de la créativité et de l’innovation dans le cadre du projet de contrôle
interne.• Solliciter les managers dans un rôle d’accompagnement (Cf. style de management, p.82).
Structure :Organigrammehiérarchique / fonctionnel
• Le management s’attache en permanence à donner un sens etune vision claire des objectifs de l’organisation.
• Il a plutôt un rôle d’accompagnateur, que de prescripteur derègles.
• Vous disposez d’informations suffisantes pour situer votreaction.
• Vous pensez que dans votre organisation, on a le sentimentd’être autonome et responsable.
• La connaissance des règles de vie est plutôt explicite.• Les activités et/ou projets transverses constituent le modeprincipal de fonctionnement.
Organisation porteuse de sens
© IFACI 85
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :Le fait que la consigne soit vécue comme une aide et non une contrainte, est un facteur favorableà une approche positive du contrôle interne.L’autonomie et le sentiment d’être responsable peuvent faciliter la prise en charge par chacun de« son » contrôle interne.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : Si le « curseur » se déplace trop vers la confiance, l'autonomie, cela peut être au détriment de laperception de l'intérêt et de la nécessité des activités de contrôle.
Pistes d’action
• Vérifier la cohérence d’ensemble des délégations de pouvoir.• S’assurer que les délégations de pouvoir s’inscrivent dans un cadre clair qui permette la
supervision.
Intégrité - éthique :Centralisation /décentralisation desresponsabilités degestion
Délégation de pouvoirset domaines deresponsabilité
• Dans votre organisation, le manager a plutôt un rôle d’accom-pagnateur que de prescripteur de règles.
• Vous disposez d’informations suffisantes pour situer votreaction.
• Les collaborateurs ont le sentiment d’être autonomes etresponsables.
• L’évolution se fait en fonction du potentiel. • Les mots « autonomie » et « responsabilisation » sontconstamment présents dans le discours des managers.
• Vous avez confiance dans l’équipe proche et dans les autresacteurs de l’organisation.
• La consigne est vécue comme une aide à l’action. • La délégation est réelle et exercée.
Organisation porteuse de sens
© IFACI86
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :Une gestion des ressources humaines qui favorise l’évolution des potentiels et la mobilité, etinvestit sur le développement des compétences, constitue un point fort dans l’environnement decontrôle.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : Si la mobilité est importante, la formalisation des règles et des procédures, qui sont déjà explicitesdans l’organisation, devient d’autant plus nécessaire. La formation devra intégrer les exigences etmodalités du contrôle interne sur les postes de travail.
Pistes d’action
• Capitaliser sur les atouts du cadre de gestion des RH en intégrant la thématique du contrôleinterne dans les programmes de formation, dans les parcours personnels des collaborateurset les fiches de poste.
• S’appuyer sur la tendance à l’explicitation des règles pour formaliser celles du contrôleinterne et maîtriser les risques liés à une forte mobilité.
Politique en matière deressources humaines :• Politique qui favorisele développementpersonnel • Formation continue
• L’évolution se fait en fonction du potentiel. • Vous avez l’impression d’être jugé sur du concret. • Le manager a plutôt un rôle d’accompagnateur, que de pres-cripteur de règles.
• Les collaborateurs envisagent plutôt leur vie professionnellesous l’angle de la mobilité.
• La santé est considérée comme une priorité conditionnant lebon fonctionnement de l’organisation.
• Le maintien et le développement des compétences sont unevéritable préoccupation.
Organisation porteuse de sens
© IFACI 87
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :L'anticipation et la vision à long terme, associées à la prévalence de la modernité, permettent dedonner au projet de contrôle interne un sens dans la durée.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : Il faut veiller à ce que la vision à long terme, sur laquelle se fonde une planification qui peut parfoisêtre excessive, puisse être confrontée régulièrement aux réalités du court terme. Ce point renvoieà la nécessité de savoir gérer les risques liés au changement.
Pistes d’action
• Créer une dynamique pour éviter une approche trop routinière du contrôle interne en déca-lage avec les réalités quotidiennes.
• Articuler les visions long terme/court terme pour mieux appréhender les risques.
Style de management :Appétence/aversionpour les risques
Politique en matière deressources humaines :Proactive
• Au sein de l’organisation, l’anticipation est la règle. • Le management s’attache en permanence à donner un sens etune vision claire des objectifs.
• Les décisions importantes sont prises par rapport des objectifsà long terme, une « vision » et/ou la pérennité de l’organisa-tion.
• La modernité prévaut. • Le maintien et le développement des compétences sont unevéritable préoccupation.
• La planification des activités vous apparaît trop importante.
Organisation porteuse de sens
© IFACI88
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Evaluation des risques
Leviers :L’anticipation comme règle, la vision claire des objectifs et le sens de l’action relayés par les mana-gers, la mise en place d’outils pour l’expression de la créativité et l’innovation, sont autant d’élé-ments favorables à l’appréhension des risques.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : Dans un tel environnement, il faudra veiller au processus d’identification et de gestion des risquesliés au changement.
Pistes d’action
• Utiliser les outils existants pour enrichir l’identification, l’évaluation et le traitement desrisques.
Objectifs généraux :Objectifs clairs,cohérents, réalistes,diffusés
Risques : Identification,analyse et gestion desrisques
Gestion du changement
• Au sein de l’organisation, l’anticipation est la règle. • Vous avez l’impression d’être jugé sur du concret. • Le management s’attache en permanence à donner un sens etune vision claire des objectifs.
• Vous disposez d’informations suffisantes vous permettant desituer votre action.
• Les décisions importantes sont prises par rapport des objectifsà long terme, une « vision » et/ou la pérennité de l’organisa-tion.
• La modernité prévaut. • L’évolution se fait en fonction du potentiel. • Des outils sont mis en place pour l’expression de la créativitéet de l’innovation.
• Le maintien et le développement des compétences sont unevéritable préoccupation.
Organisation porteuse de sens
© IFACI 89
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Activités de contrôle
Leviers :Le caractère explicite des règles de vie, la perception positive des consignes et le respect des règlesde fonctionnement dans l’action devraient faciliter l’acceptation et la mise en œuvre des procé-dures de contrôle.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : A l’extrême, le fait que la consigne soit vécue comme un moyen privilégié pour l'action peut s’op-poser à la recherche de sens. Attention au risque de conformité superficielle au détriment de larecherche d’activités de contrôle pertinentes et efficaces.
Pistes d’action
• Mettre en exergue les objectifs de contrôle et les risques à maîtriser : dans une organisationoù prévalent le sens et la vision, les procédures de contrôle interne doivent particulièrementexpliciter la raison d’être des activités de contrôle.
Formalisation -documentation
• Vous avez l’impression que vous êtes jugés sur du concret. • Vous disposez d’informations suffisantes pour situer votreaction.
• La connaissance des règles de vie est plutôt explicite. • Les règles de fonctionnement connues constituent un principed’action respecté.
• Les consignes sont vécues comme une aide à l’action.
Organisation porteuse de sens
© IFACI90
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :L’anticipation comme règle et la recherche de modernité reflètent une orientation de l’action versle futur, naturellement associée à une culture du risque.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
• Promouvoir les contrôles préventifs destinés à éviter la survenance des risques et à protégerla réalisation des objectifs à long terme, devraient être facilement intégrables dans cecontexte.
Orientationpassé / futur - Culturedu risque vs culture ducontrôle
• Au sein de l’organisation, l’anticipation est la règle. • Le management s’attache en permanence à donner un sens etune vision claire des objectifs.
• Les décisions importantes sont prises par rapport des objectifsà long terme, une « vision » et/ou la pérennité de l’organisa-tion.
• La modernité prévaut. • Le maintien et le développement des compétences sont unevéritable préoccupation.
• La planification des activités vous apparaît trop importante.
Organisation porteuse de sens
© IFACI 91
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :Le partage d’information, y compris les informations stratégiques, la communication conformeaux attentes sont autant d’éléments d’un contrôle interne de qualité.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : La transparence affichée ou ressentie peut masquer des brèches dans le système de communica-tion.
Pistes d’action
• Vérifier la robustesse du système d’information (fiabilité, exhaustivité, disponibilité notam-ment).
• Promouvoir et faire vivre le contrôle interne en favorisant le partage de bonnes pratiqueset en s’appuyant sur la place donnée à l’information et à la communication.
Information : Systèmed’information
Communication : • Communicationinterne / externe• objectifs de la société,des règles de conduiteet d'intégritécommuniqués auxcollaborateurs
• Vous avez l’impression d’être jugé sur du concret. • Le management s’attache en permanence à donner un sens etune vision claire des objectifs de l’organisation.
• Il a plutôt un rôle d’accompagnateur pour trouver de nouvellesfaçons de faire, que de prescripteur de règles.
• La connaissance des règles de vie est plutôt explicite. • Les décisions importantes sont prises par rapport à des objec-tifs à long terme, une « vision » et/ou la pérennité de l’organi-sation.
• Les informations stratégiques sont mises à disposition de tousles collaborateurs, et les échanges d’information sont caracté-risés par le partage.
• La communication interne répond tout à fait aux attentes descollaborateurs.
• La question des écarts de rémunération est réellement prise encompte.
Organisation porteuse de sens
© IFACI92
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Pilotage
Leviers :L’anticipation et le souci de modernité, les outils mis en place pour la créativité et l’innovation sontdes atouts pour le déploiement du contrôle interne, d’autant plus que l’organisation pratique déjàune « réflexion sur le bon fonctionnement de l’organisation » (aménagement des locaux).L’autonomie et la responsabilisation favorisées par les managers, et ressenties par les collabora-teurs, peuvent faciliter une culture de l’évaluation, d’autant mieux acceptées que les collaborateursont l’impression d’être jugés sur du concret et que le développement de leurs compétences est prisen compte.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : Une autonomie et une responsabilisation trop poussée peuvent a contrario dissuader les collabo-rateurs de partager les résultats de leur action.
Pistes d’action
• Mettre à profit les outils existants, la culture du partage dans les échanges d’informationspour déployer une véritable démarche d’amélioration continue du contrôle interne.
• Adapter les techniques d’audit à un environnement où l’autonomie et la responsabilisationsont de mises.
Évaluations :• Culture del’évaluation • Culture del’améliorationcontinue
Faiblesses du contrôleinterne devant êtresignalées : Attitude faceà l’audit
• Vous avez l’impression d’être jugée sur du concret. • Dans l’organisation, l’anticipation est la règle, et la modernitéprévaut.
• Le manager a plutôt un rôle d’accompagnateur pour trouverde nouvelles façons de faire.
• Les collaborateurs ont le sentiment d’être autonomes etresponsables.
• L’évolution au sein de l’organisation se fait en fonction dupotentiel.
• L’aménagement des locaux est guidé par une réflexion sur lebon fonctionnement de l’organisation.
• Les échanges d’informations sont caractérisés par le partage. • Les mots « autonomie » et « responsabilisation » sontconstamment présents dans le discours des managers.
• Le maintien et le développement des compétences sont unevéritable préoccupation.
• Des outils sont mis en place pour l’expression de la créativitéet de l’innovation.
Organisation porteuse de sens
© IFACI 93
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :Le souci de partage de l’information et la confiance créent un climat favorable à la remontée deséventuelles de faiblesses du contrôle interne.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
• Inscrire l’évaluation et la transparence dans les règles de fonctionnement, afin d’en fairedes principes d’action applicables par tous.
Faiblesses du contrôleinterne devant êtresignalées : Remontée del’information si faiblesses / transparence
• Le management s’attache à donner en permanence une visionclaire, du sens et des objectifs.
• Vous disposez d’informations suffisantes pour situer votreaction.
• Les règles de fonctionnement connues constituent un principed’action respecté.
• Les échanges d’informations sont caractérisés par le partage. • La communication interne répond tout à fait des attentes descollaborateurs.
• Vous avez confiance dans l’équipe proche comme dans lesautres acteurs de l’organisation.
Mosaïque
© IFACI94
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
4.2.5- Profil : Mosaïque
Ce profil culturel se caractérise par le fait que :• le collectif existe peu et « le chacun pour soi »prévaut dans un climat où la confiance dansles autres est quasi absente ;
• la rétention de l’information est une pratiquecourante dans une organisation sans transver-salité ;
• la recherche de résultats est privilégiée parfoisau détriment de l’éthique et de la formalisa-tion. Cette forte orientation vers les résultatspeut supplanter le développement descompétences qui est jugé non prioritaire ;
• la tradition est privilégiée sans recherche d’in-novation ni de créativité, et par l’absence deperspective et de sens.
Le déploiement du contrôle interne peut être lent,parcellaire, sans que jamais rien ne soit acquis.La culture n'étant pas porteuse, il faut trouver desindividus que cela intéresse, qui sont convaincuset qui localement ont envie de le mettre en place,d'autant qu'ils n'ont pas de pression carriériste. Les éléments du contrôle interne dont les résul-tats rapides et opérationnels peuvent êtremontrés, ont plus de chance d'être réalisés ; lesrègles d'éthique et de déontologie étant lesaspects les plus difficiles à implanter. La composante « Activités de contrôle » étantabsente de la culture, leur introduction requiert dela vigilance quant aux modalités choisies et unsoin particulier d'accompagnement individuelauprès des différents acteurs puisque le collectifn'existe pas ou très peu.
ORGANISATIONORIENTÉE
CONTRÔLE
ORGANISATIONPYRAMIDALE
ORGANISATIONUTILITARISTE
ORGANISATIONPORTEUSE
DE SENSMOSAÏQUE
COMMUNAUTÉINNOVANTE
RÉSEAUD’EXPERTS
ÉLECTRONSLIBRES
RÈGLE
AUTONOMIE
COM
MU
NA
UTÉ IN
DIV
IDU
Mosaïque
© IFACI 95
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Environnement de contrôle
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :Les valeurs de l’organisation seront d’autant moins partagées et comprises si elles ne sont pasportées par les dirigeants et si elles ne constituent pas un socle objectif d’évaluation des collabo-rateurs.
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
Intégrité - éthique :Ethique priorité -jugement - valeur del’organisation
• Les mots « adhésion », « mission » ne font jamais partie dudiscours des managers de l'organisation.
• Vous avez l’impression que vous êtes jugé sur l'apparence.
Mosaïque
© IFACI96
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :La promotion des règles éthiques n'est pas une priorité. De plus, l’inscription dans la durée de cesprincipes est incompatible avec la vision à court terme et le manque d’anticipation.
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
Intégrité - éthique :Pression liée auxobjectifs
• La promotion de règles d'éthique au sein de votre organisationvous apparaît comme un exercice de communication secon-daire au regard des résultats.
• Au sein de l'organisation, l'anticipation est l'exception.• Au sein de votre organisation, les décisions importantes sont,d'après vous, prises par rapport à des objectifs à court terme(au plus quelques mois).
Mosaïque
© IFACI 97
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :La pression sur l’atteinte des résultats peut favoriser la recherche de l'efficacité du dispositif decontrôle interne.
t Freins :Risque de décalage entre une vision à court terme et le temps nécessaire à la mise en place et à lamatérialisation de la valeur ajoutée du dispositif de contrôle interne.
Q Points de vigilance : La pression exercée pour l'obtention de résultats à court terme peut conduire au détournement,voire au non-respect des procédures existantes et formalisées. Les résultats obtenus peuvent même être en décalage avec la finalité visée du dispositif de contrôleinterne (par exemple, en privilégiant le contenant au contenu : le rapport de contrôle interne serafourni dans les délais sans assurance sur la qualité et la robustesse des dispositifs réellement misen place).
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
Intégrité - éthique :Pression liée auxrésultats à court terme
• Au sein de votre organisation, les décisions importantes sontd'après vous prises par rapport à des objectifs à court terme(au plus quelques mois).
• Au sein de l'organisation, l'anticipation est l'exception.• La promotion de règles d'éthique au sein de votre organisationvous apparaît comme un exercice de communication secon-daire au regard des résultats.
• Les contraintes de délais vous paraissent, en grande partie,résultant de la culture et la perception du temps dans votreorganisation.
• Le maintien et le développement des compétences des colla-borateurs ne sont pas du tout à l’ordre du jour.
Mosaïque
© IFACI98
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : Intégrer des indicateurs de performance liés au déploiement du dispositif de contrôle interne dansla rémunération variable serait inefficace. Les marques de reconnaissance symboliques, cohérentesavec la culture seront plus appropriées.
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
Intégrité - éthique :Rémunérationfortement basée sur lesperformances
Politique en matière deressources humaines : Système derémunération & avantages
• L’attribution d’un bureau individuel est considérée dans votreorganisation comme une marque de reconnaissance.
• La question des écarts de rémunération entre les plus hauts etles plus bas salaires n'est pas réellement prise en compte dansvotre organisation.
• L'évolution au sein de l'organisation se fait à l’ancienneté.• Vous avez l’impression que vous êtes jugé sur l'apparence.
Mosaïque
© IFACI 99
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : Dans une culture du tacite, l’explicitation de règles d'éthique, de contrôle et la formulation desconseils d'application sont nécessaires.
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
Intégrité - éthique :Principes éthiques etconseilsd'application
Style de management :Formalisme / caractère informel
• La promotion de règles d'éthique au sein de votre organisationvous apparaît comme un exercice de communication secon-daire au regard des résultats.
• Pour un collaborateur, la connaissance des règles de vie dansl'organisation est plutôt tacite.
• Vous avez l’impression que vous êtes jugé sur l'apparence.
Mosaïque
© IFACI100
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :L’absence de transversalité et de créativité ne sont pas propices au déploiement du contrôleinterne et à son amélioration continue. D’autant plus que l’exemplarité, le « tone at the top » ne sontpas favorables.
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
Styles de management • L'évolution au sein de l'organisation se fait à l’ancienneté.• A propos de l’expression de la créativité, de l’innovation vouspensez que rien n’existe.
• Dans votre organisation, les activités et/ou projets transversessont inexistants.
• Les mots « adhésion », « mission » ne font jamais partie dudiscours des managers de l'organisation.
Mosaïque
© IFACI 101
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :L’aversion pour le risque peut engendrer un intérêt pour le développement d’activités de maîtrisedes risques.
t Freins :L’absence d’anticipation, la prévalence des modèles éprouvés et de la tradition risquent d’entraînerune faible appétence au risque et une capacité limitée à les identifier.
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
• Privilégier une analyse des risques à partir des incidents passés puisque l’environnementne favorise pas la projection dans le futur.
Style de management :Appétence /aversion pour le risque
• Au sein de votre organisation, les décisions importantes sontd'après vous prises par rapport à des objectifs à court terme(au plus quelques mois)
• Face à une situation nouvelle, l'organisation privilégie lerecours à des modèles éprouvés
• Au sein de l'organisation, l'anticipation est l'exception• Dans votre organisation, vous diriez que la tradition prévaut.
Mosaïque
© IFACI102
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :L’absence d'anticipation et de planification peut rendre difficile, voire infructueuse la mise en placedu contrôle interne. D’autant plus que le faible niveau d’autonomie et de responsabilisation n’estpas favorable à la mise en œuvre du principe « le contrôle interne est l’affaire de tous ».Le manque de confiance dans les autres acteurs est une difficulté pour construire un dispositifpartagé et optimiser l’urbanisme du contrôle interne.
Q Points de vigilance : Le cadre de contrôle peut être perçu d'autant plus comme une contrainte que les consignes, l'au-tonomie et la responsabilisation sont absentes de la culture.Le faible niveau de confiance dans les autres peut engendrer le renforcement des contrôles à leurégard sans qu’il existe forcément un autocontrôle sur les risques majeurs.
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
Structure : Cadre deplanification, exécution, suivi, contrôle desactivités (urbanisme)
• Vous avez l’impression que vous êtes jugé sur l'apparence.• Au sein de votre organisation, les décisions importantes sontd'après vous prises par rapport à des objectifs à court terme(au plus quelques mois).
• Face à une situation nouvelle, l'organisation privilégie lerecours à des modèles éprouvés.
• Pour un collaborateur, la connaissance des règles de vie dansl'organisation est plutôt tacite.
• Vous considérez que les informations stratégiques sontconnues uniquement de la hiérarchie.
• Les mots « autonomie » et « responsabilisation » ne sontjamais présents dans le discours des managers de l'organisa-tion.
• L’aménagement des locaux est guidé par des contraintesbudgétaires uniquement.
• Une consigne est vécue dans l'organisation comme unecontrainte.
• Les contraintes de délais vous paraissent en grande partierésultant de la culture et la perception du temps dans votreorganisation.
• Vous n’avez pas du tout confiance dans les autres acteurs del'organisation.
Mosaïque
© IFACI 103
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :Le manque de confiance dans les autres n’est pas favorable à la délégation de pouvoir.
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
Structure :Centralisation /décentralisation
Délégation depouvoirs / centralisationforte
• Vous n’avez pas du tout confiance dans les autres acteurs del'organisation.
• L'évolution au sein de l'organisation se fait à l’ancienneté. • Dans votre organisation, la délégation reste un principe• Les mots « autonomie » et « responsabilisation » ne sontjamais présents dans le discours des managers.
Mosaïque
© IFACI104
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :La stabilité professionnelle, l’absence de dynamique et de critères objectifs d’évaluation sontautant de source de résistance face un projet « révolutionnaire » du type contrôle interne.
Q Points de vigilance : Les liens fonctionnels et la transversalité qui sont des vecteurs habituels mobilisés dans les dispo-sitifs de contrôle interne, ne seront pas forcément bien perçus.
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
Politique en matière deressources humaines : Politique qui favorise ledéveloppementpersonnel
• Les collaborateurs de l'organisation envisagent plutôt leur vieprofessionnelle sous l’angle de la stabilité.
• L'organisation ne favorise pas du tout la mobilité fonction-nelle.
• Vous avez l’impression que vous êtes jugé sur l'apparence.
Mosaïque
© IFACI 105
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Evaluation des risques
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :La mise en œuvre de cette composante est contrainte par une combinaison de lacunes (vision àcourt terme, absence d'informations sur les objectifs, recours aux modèles éprouvés, absence desens de la part du management) qui sont préjudiciables à la mise en œuvre du cadre de gestiondes risques et à son fonctionnement.
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
Objectifs clairs,cohérents, réalistes,diffusés
Identification, analyse etgestion des risques
Identification et gestiondu changement
• Le management ne s’attache jamais à donner un sens et unevision claire des objectifs de l'organisation.
• Vous considérez que les informations stratégiques sontconnues uniquement de la hiérarchie.
• Vous avez l’impression que vous êtes jugé sur l'apparence.• Au sein de votre organisation, les décisions importantes sontd'après vous prises par rapport à des objectifs à court terme(au plus quelques mois).
• A propos de l’expression de la créativité, de l’innovation vouspensez que rien n’existe.
• L'évolution au sein de l'organisation se fait à l’ancienneté.• Au sein de l'organisation, l'anticipation est l'exception.• Face à une situation nouvelle, l'organisation privilégie lerecours à des modèles éprouvés.
• L’aménagement des locaux est guidé par des contraintesbudgétaires uniquement.
Mosaïque
© IFACI106
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Information - communication
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :Ni le cadre (planification), ni l’attitude des acteurs (rétention), ni la nature des informationssusceptibles d’être échangées (tacite) ne sont favorables à une bonne gouvernance du SI. Unecouche technologique ne réglera pas ces problèmes de fonds.
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
Système d’information
Communicationinterne / externe
• La planification des activités dans votre organisation vousapparaît insuffisante.
• Les échanges d’information sont caractérisés par la rétention.• Vous considérez que les informations stratégiques sontconnues uniquement de la hiérarchie.
• Pour un collaborateur, la connaissance des règles de vie dansl'organisation est plutôt tacite.
• Vous-même, vous ne disposez pas d’informations suffisantesvous permettant de situer votre action dans l'organisation.
• La communication interne ne répond pas du tout aux attentesdes collaborateurs de l'organisation.
Mosaïque
© IFACI 107
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :L’absence de valeurs partagées, les règles tacites et l’horizon à court terme ne sont pas favorablesà un environnement de contrôle stable et à la diffusion des principes d’intégrité.
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
Objectifs de la société,règles de conduite et d'intégritécommuniqués auxcollaborateurs
• Les mots « adhésion », « mission » ne font jamais partie dudiscours des managers de l'organisation.
• La question des écarts de rémunération entre les plus hauts etles plus bas salaires n'est pas réellement prise en compte dansvotre organisation.
• Pour un collaborateur, la connaissance des règles de vie dansl'organisation est plutôt tacite.
• Au sein de votre organisation, les décisions importantes sontd'après vous prises par rapport à des objectifs à court terme(au plus quelques mois).
• Vous avez l’impression que vous êtes jugé sur l'apparence.
Mosaïque
© IFACI108
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Pilotage
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :L’absence de critères précis, factuels et tangibles limite la mise en œuvre et l’efficacité des évalua-tions.
Q Points de vigilance : La contrainte de temps pourra être un prétexte à ne pas s'engager dans des démarches d'évalua-tion.
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
Evaluations : Culture del'évaluation
• Les contraintes de délais vous paraissent en grande partierésulter de la culture et la perception du temps dans votreorganisation.
• A propos de l’expression de la créativité, de l’innovation vouspensez que rien n’existe.
• Vous avez l’impression que vous êtes jugé sur l'apparence.
Mosaïque
© IFACI 109
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :La recherche de la stabilité, des modèles éprouvés, le peu d'appétence pour l'innovation, latendance à la rétention sont autant de freins pour une remise en cause constructive dans le cadred’une démarche d’amélioration continue.
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
Evaluations : Culture del’amélioration continue
• Une consigne est vécue dans l'organisation comme unecontrainte.
• Les échanges d’information sont caractérisés par la rétention.• Les mots « autonomie » et « responsabilisation » ne sontjamais présents dans le discours des managers de l'organisa-tion.
• A propos de l’expression de la créativité, de l’innovation vouspensez que rien n’existe.
• Les collaborateurs de l'organisation envisagent plutôt leur vieprofessionnelle sous l’angle de la stabilité.
• L'évolution au sein de l'organisation se fait à l’ancienneté.• Face à une situation nouvelle, l'organisation privilégie lerecours à des modèles éprouvés.
• Vous avez l’impression que vous êtes jugé sur l'apparence.
Mosaïque
© IFACI110
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :Le manque de cadre (absence de vision claire sur les objectifs de l’organisation et sur les contri-butions individuelles de chaque collaborateur) et les faiblesses du système de communicationinterne ne sont pas favorables à une remontée d’informations appropriées et adaptées aux besoinsde chacun.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
Faiblesses du contrôleinterne devant êtresignalées : remontée del'information sifaiblesses / transparence
• La communication interne ne répond pas du tout aux attentesdes collaborateurs de l'organisation.
• Le management ne s’attache jamais à donner un sens et unevision claire des objectifs de l'organisation.
• Vous-même, vous ne disposez pas d’informations suffisantesvous permettant de situer votre action dans l'organisation.
Communauté innovante
© IFACI 111
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
4.2.6- Profil : Communauté innovante
Environnement de contrôle
Leviers :L'incertitude perçue comme source d'opportunité peut favoriser, voire porter une démarche decontrôle interne, si toutefois elle est présentée comme une aide à la réalisation des objectifs (etdonc un dispositif de gestion des événements pouvant avoir une incidence défavorable sur la réali-sation de ces objectifs – les risques – ou incidence positive – les opportunités).
t Freins :Déficit de stabilité.Les objectifs ne sont pas toujours formalisés à l’échelle de l’organisation et peuvent être trèsmouvants. Dans un univers de « tous les possibles » la formalisation d’un seuil de tolérance aurisque n’est pas immédiate ou est, par défaut, sous-entendue comme étant égal à 100 %. Une forteappétence au risque dans tous les domaines et l’absence de limite formelle rendent difficile l’éva-luation des risques résiduels et la détermination de dispositifs de maîtrise pertinents.
ORGANISATIONORIENTÉE
CONTRÔLE
ORGANISATIONPYRAMIDALE
ORGANISATIONUTILITARISTE
ORGANISATIONPORTEUSE
DE SENSMOSAÏQUE
COMMUNAUTÉINNOVANTE
RÉSEAUD’EXPERTS
ÉLECTRONSLIBRES
RÈGLE
AUTONOMIE
COM
MU
NA
UTÉ IN
DIV
IDU
Style de management :Appétence / aversionpour le risque
• Face à une situation nouvelle, l'organisation privilégie l’inno-vation permanente.
• Dans l’organisation, l’incertitude est perçue comme sourced’opportunités
A priori, un environnement favorable au déploie-ment et à l'amélioration continue du dispositif decontrôle interne avec :• la culture de l’innovation permanente ; • la recherche d’opportunités dans un environ-nement incertain.
Cependant, le mode de fonctionnement forte-ment décentralisé s’appuyant sur des relations departenariat interne peut nuire à la cohérence et aupilotage efficace du dispositif de contrôle internedans la durée. A l’extrême, ce type d’organisation peut se mettre,à un instant donné, en grand danger étant troporienté vers le futur.
Communauté innovante
© IFACI112
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Q Points de vigilance : L'innovation permanente, c’est-à-dire le démarquage des principes et des modalités de fonction-nement rend plus difficile l’instauration d’un environnement de contrôle stable. De plus, larecherche systématique d'opportunités dans le déroulé de la vie de l'entreprise peuvent générerdes risques non immédiatement identifiables et ainsi fragiliser le dispositif de contrôle interne ouamener à le réactualiser très régulièrement.
Pistes d’action
• Insister sur l’enchaînement objectifs / événements positifs mais également négatifs / dispo-sitif de maîtrise.
• Amener les organes dirigeants à définir a priori des seuils de tolérance ou à valider lesprises de risque pour les opérations les plus importantes (règles minimales de prise de déci-sion et de validation).
Communauté innovante
© IFACI 113
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :Les relations partenariales sont de nature à favoriser la diffusion des principes de contrôle interne.
t Freins :Difficulté à stabiliser un cadre et un socle sans dégradation du côté innovant.
Q Points de vigilance : L'innovation permanente peut conduire à exercer les activités de manière non planifiée ni enca-drée, ce qui peut avoir des conséquences négatives sur le cadrage du dispositif de contrôle interneet donc sur le suivi de son efficacité.
Pistes d’action
• Privilégier la gestion du contrôle interne en mode projet, qui permet de s’appuyer sur lesrelations partenariales existantes ou d’en susciter de nouvelles.
• Renforcer la structure de pilotage pour avoir une vision d’ensemble et redéfinir en continules objectifs de chacun.
Structure : Cadre deplanification, exécution,suivi, contrôle desactivités
• Face à une situation nouvelle, l'organisation privilégie l’inno-vation permanente.
• Le fonctionnement général de l’organisation repose sur desrelations de partenariat interne.
• Les décisions sont prises de manière très décentralisée.
Communauté innovante
© IFACI114
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :Pour le personnel, la mise en place d'une démarche de contrôle interne peut être l'occasion dedévelopper ses propres compétences et de ce point de vue, emporter l'adhésion et le soutien.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : Une participation acquise sur la seule base du développement personnel sans référence aux prin-cipes éthiques et aux valeurs partagées, peut conduire à s'éloigner des normes et principes ducontrôle interne.
Pistes d’action
• Présenter le contrôle interne comme un dispositif permettant à chacun d’identifier lesopportunités d’innovation et de développement de ses propres compétences.
Politique en matière deressources humaines :Favorise ledéveloppementpersonnel
• L’organisation privilégie la montée en compétence.• D’un point de vue professionnel, la majorité des collaborateursne vit jamais avec l’angoisse du lendemain.
Communauté innovante
© IFACI 115
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Evaluation des risques
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : L'appétence pour l'innovation peut, in fine, conduire les managers à ne pas avoir d'autres objectifsque de « questionner l'avenir » pour en déceler et identifier les opportunités. Ce comportementpeut les distraire des contraintes et contingences opérationnelles, notamment en matière decontrôle interne.
Pistes d’action
• Convaincre les dirigeants que les conditions nécessaires à un contrôle efficace (définitiondes objectifs de l’organisation, règles d’exemplarité et d’intégrité, etc.) ne sont pas un carcanqui empêcherait l’innovation.
Objectifs clairs,cohérents, réalistes,diffusés
• Face à une situation nouvelle, l'organisation privilégie l’inno-vation permanente.
• Dans l’organisation, l’incertitude est perçue comme sourced’opportunités.
Communauté innovante
© IFACI116
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :L’innovation permanente et la focale faite sur les opportunités peuvent être de nature à occulter lanécessité d’une formalisation du seuil de tolérance au risque, car tout événement n’est pas seule-ment source d’opportunités, il peut correspondre à un risque qui, non maîtrisé, peut être un obsta-cle à la réalisation de l’objectif initial.
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
• Mieux mettre en évidence le couple risques / objectifs.• Maintenir la mise à jour annuelle de la cartographie des risques comme cadre minimal,
pérenne, de l’analyse et de la gestion des risques malgré les limites de cet exercice routinierdans un tel environnement.
Identification, analyse etgestion des risques
• Face à une situation nouvelle, l'organisation privilégie l’inno-vation permanente.
• Dans l’organisation, l’incertitude est perçue comme sourced’opportunités.
Communauté innovante
© IFACI 117
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :Le changement est une caractéristique intrinsèque de ce profil. Cela peut constituer un point d'ap-pui sérieux dans la mise en place ou l’évolution d'un dispositif de contrôle interne.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : Il conviendra, néanmoins, de s'assurer de l'existence et du suivi de processus de gestion du chan-gement.
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
Identification et gestiondu changement
• Face à une situation nouvelle, l'organisation privilégie l’inno-vation permanente.
• Dans l’organisation, l’incertitude est perçue comme sourced’opportunités.
Communauté innovante
© IFACI118
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Activités de contrôle
Leviers :Etre tourné vers l'avenir permet d'identifier, de décrypter des situations et/ou des environnementsporteurs de risques / opportunités, indispensables à l'élaboration / évolution du dispositif decontrôle interne.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : La projection dans l'avenir n'est pas, loin s’en faut, la seule source d'identification et de valorisa-tion des risques. Elle peut amener à se détourner de la nécessaire traçabilité des opérations et del'historique des évènements.Une sous-estimation des risques inhérents aux objectifs futurs peut rendre le dispositif de contrôleinterne inapproprié, d’autant plus que le seuil de tolérance aux risques n’est pas clairement défini.
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
Orientationpassé / futur
• Face à une situation nouvelle, l'organisation privilégie l’inno-vation permanente.
• Dans l’organisation, l’incertitude est perçue comme sourced’opportunités.
Communauté innovante
© IFACI 119
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :Le risque vécu comme opportunité peut permettre de véhiculer positivement la culture du risqueet contribuer à la diffuser au sein de l'entreprise.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
Culture risque vsculture contrôle
• Face à une situation nouvelle, l'organisation privilégie l’inno-vation permanente.
• Dans l’organisation, l’incertitude est perçue comme sourced’opportunités.
Communauté innovante
© IFACI120
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Pilotage
Leviers :Associées à l'innovation permanente, la recherche de l'efficacité et la pratique partagée du repor-ting favorisent la recherche de l'amélioration continue.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : Le moteur que constitue l’innovation peut, néanmoins, être une source non négligeable d’instabi-lité organisationnelle et opérationnelle pouvant altérer la qualité et l’efficacité du dispositif decontrôle interne.
Pistes d’action
• Exploiter la prévalence de l’efficacité dans le discours des collaborateurs et la pratique dureporting lors de la conception et de l’évaluation des activités de contrôle.
• Expliciter la contribution des activités de contrôle à l’efficacité opérationnelle.• Actionner les dispositifs de pilotage déjà en place.
Evaluations : • Culture del'évaluation • Culture del'amélioration continue
• Le mot « efficacité » est très présent dans le discours des colla-borateurs.
• Le reporting est une pratique partagée.
Réseau d’experts
© IFACI 121
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
4.2.7- Profil : Réseau d’experts
Environnement de contrôle
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : La préférence pour des objectifs essentiellement qualitatifs peut altérer la mesure de la perfor-mance, ce qui peut d’autant plus être préjudiciable si la rémunération est fortement liée aux objec-tifs.
Pistes d’action
• Etre attentif à la fiabilité et à la pertinence des indicateurs d’atteinte des objectifs. Leurcaractère mesurable facilitera l’évaluation de l’efficacité des opérations.
La délégation forte et l’autonomie associées àune faible propension à la formalisation ne favo-risent pas l’entrée dans un cadre normatif.
A contrario, la facilité des échanges et l’impor-tance accordée à l’expérience favorisent lepartage des bonnes pratiques et une culture del’amélioration continue.
ORGANISATIONORIENTÉE
CONTRÔLE
ORGANISATIONPYRAMIDALE
ORGANISATIONUTILITARISTE
ORGANISATIONPORTEUSE
DE SENSMOSAÏQUE
COMMUNAUTÉINNOVANTE
RÉSEAUD’EXPERTS
ÉLECTRONSLIBRES
RÈGLE
AUTONOMIE
COM
MU
NA
UTÉ IN
DIV
IDU
Intégrité - éthique : • Pression liée auxobjectifs • Rémunération fortement basée sur les performances
• Les objectifs sont surtout qualitatifs.
Réseau d’experts
© IFACI122
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :Des managers choisis pour leurs qualités d’animateur et de facilitateur favorisent la mobilisationcollective pour la mise en œuvre du contrôle interne.Les responsables opérationnels disposent d’une autonomie de décision qui leur permet d’être desrelais efficaces pour le déploiement du contrôle interne et son amélioration continue.
t Freins :Les managers et leurs équipes, habitués à une grande autonomie, sont peu sensibles a priori à l'in-térêt d'un cadre collectif de maîtrise.
Q Points de vigilance : L’absence de contraintes de délai, d’objectifs quantitatifs constitue un cadre « mou » qui peutmanquer d'éléments objectifs (échéances, indicateurs chiffrés).
Pistes d’action
• Impliquer les responsables opérationnels dans la définition des normes et des procédures decontrôle.
• Présenter le contrôle interne comme un outil de management cohérent avec le fait que lesopérationnels sont impliqués dans la conception et l’adoption des règles de fonctionnement.
• S’appuyer sur les qualités d’animateur et de facilitateur des managers pour identifier desalliés ou des sponsors de la démarche de contrôle interne.
• Proposer un tableau de bord du contrôle interne avec des indicateurs composites (qualitatifset quantitatifs).
Style de management
Structure : Cadre deplanification, exécution,suivi, contrôle desactivités
Centralisation /décentralisation desresponsabilités degestion
Délégation de pouvoirset domaines deresponsabilité
• Au sein de votre organisation, le mode de fonctionnement estdéfini et décidé par les responsables opérationnels.
• Les objectifs sont surtout qualitatifs.• Vous diriez que le pouvoir dans votre organisation est basé surl’expérience / l’influence (relations personnelles & réseau).
• Vous ne vous sentez jamais « oppressé » par le temps et lescontraintes de délais dans votre travail.
• Au sein de votre organisation, le mode de fonctionnement estdéfini et décidé par les responsables opérationnels.
• Dans votre organisation, les responsables opérationnels sontpleinement autonomes.
• D’après vous, l’embauche des managers est basée essentielle-ment sur leurs qualités d’animateur, de facilitateur.
• Dans votre organisation, le mode de communication est plutôtdirect sans protocole défini.
Réseau d’experts
© IFACI 123
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :Le partage des bonnes pratiques est à favoriser par rapport aux procédures et aux normes écrites.
t Freins :L'autonomie associée à la prééminence de l'expérience et de l'influence ne favorise pas l'entréedans un cadre normé.
Q Points de vigilance : L'expérience et l'influence peuvent primer sur les délégations et permettre de "déjouer" les règleset les procédures.
Pistes d’action
• Légitimer le chef de projet contrôle interne par son expérience.• Avoir une bonne connaissance des réseaux et ne pas se cantonner à l’organigramme formel,
notamment dans l’examen des gestions d’accès au système d’information et des règles dedélégation.
• Garder son objectivité et ne pas donner l’impression que le contrôle interne est au serviced’une de ces sphères d’influence informelle mais bien au service de l’organisation.
Style de management :Formalisme / caractèreinformel
Structure :Organigrammehiérarchique / fonctionnel
• Vous diriez que le pouvoir dans votre organisation est basé surl’expérience / l’influence (relations personnelles & réseau).
• Dans votre organisation, les responsables opérationnels sontpleinement autonomes.
Réseau d’experts
© IFACI124
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Evaluation des risques
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : Les objectifs qualitatifs ne sont pas toujours suffisants.
Pistes d’action
• Vérifier que les objectifs sont suffisamment clairs, cohérents et réalistes avant d’entamerl’analyse des risques qui pourrait être tronquée faute d’indicateurs factuels et partagés.
Objectifs généraux :Objectifs clairs,cohérents, réalistes, diffusés
• Les objectifs sont surtout qualitatifs.
Réseau d’experts
© IFACI 125
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :La forte autonomie et la délégation aux opérationnels facilitent la sensibilisation à l'intérêt d'unsystème de recensement et d’analyse de « leurs » risques.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : L’autonomie associée à une culture de l'expertise peut conduire à une prise de risque excessive etnon mesurée.
Pistes d’action
• Associer les responsables opérationnels à la définition de la procédure et des outils degestion des risques.
• Veiller à la cohérence d’ensemble du système d’évaluation et de traitement des risques.
Risques : Identification,analyse et gestion desrisques
• Dans votre organisation, les responsables opérationnels sontpleinement autonomes.
Réseau d’experts
© IFACI126
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Activités de contrôle
Leviers :L’absence de pression sur les délais, au niveau des activités opérationnelles, laisse plus de margepour la conception et la réalisation des activités de contrôle.
t Freins :L'autonomie peut empêcher de percevoir la nécessité de formaliser et de documenter les activitésde contrôle.
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
• « Vendre » le minimum de formalisation nécessaire comme un moyen de :- questionner son activité d’expert ;- tirer parti de synergies possibles au sein du réseau.
Formalisation -documentationOrientation passé /futurContrôle manuel /informatique
• Dans votre organisation, les responsables opérationnels sontpleinement autonomes.
• Vous ne vous sentez jamais « oppressé » par le temps et lescontraintes de délais dans votre travail.
Réseau d’experts
© IFACI 127
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Information - communication
Leviers :Une forte décentralisation des responsabilités et un mode de communication direct et sans proto-cole permettent des échanges décidés et organisés au plus près du terrain pour obtenir l’informa-tion nécessaire.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : L'information peut être utilisée de façon tactique comme source de pouvoir.
Pistes d’action
• Recueillir l’information au plus près du terrain pour avoir l’information utile (approchebottom up).
• Evaluer de façon objective l’information au risque d’être instrumentalisé.
Système d’information • Au sein de votre organisation, le mode de fonctionnement estdéfini et décidé par les responsables opérationnels.
• Vous diriez que le pouvoir est basé sur l’expérience / l’in-fluence (relations personnelles & réseau).
• Le mode de communication est plutôt direct sans protocoledéfini.
Réseau d’experts
© IFACI128
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Pilotage
Leviers :La facilité des échanges de bonnes pratiques et la capacité à les remettre en cause favorise la miseen place d’une démarche d’amélioration continue.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
• S’appuyer sur le sens de l’analyse critique mais ne pas se laisser enfermer dans des débatsd’experts.
• Savoir prendre du recul et replacer l’amélioration continue du dispositif de contrôle internedans un cadre plus global.
Culture del’amélioration continue
• D’après vous, l’embauche des managers est basée essentielle-ment sur leurs qualités d’animateur, de facilitateur.
• Le management de l'organisation est plutôt orienté vers larelation.
Electrons libres
© IFACI 129
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
4.2.8- Profil : Electrons libres
Environnement de contrôle
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :Un horizon à long terme et la déconnexion du contrôle interne des opérationnels limiteront l’en-gagement dans la démarche.
ORGANISATIONORIENTÉE
CONTRÔLE
ORGANISATIONPYRAMIDALE
ORGANISATIONUTILITARISTE
ORGANISATIONPORTEUSE
DE SENSMOSAÏQUE
COMMUNAUTÉINNOVANTE
RÉSEAUD’EXPERTS
ÉLECTRONSLIBRES
RÈGLE
AUTONOMIE
COM
MU
NA
UTÉ IN
DIV
IDU
Intégrité - éthique : Pression liée auxrésultatsà court terme
• Votre propre échelle de temps, à partir de laquelle vous prenezvos décisions, est plutôt la vie.
• Dans votre organisation, le pouvoir se situe ailleurs que chezles financiers.
Le collectif n’existe pas et est remplacé par laréunion d’individualités, fortement autonomes.L’organisation et la structuration de la pratiqueprofessionnelle sont quasi absentes, sans reportingni traçabilité. La communication orale est privilé-giée, l’accès à l’information peu sécurisée et lescontrôles rares. Il s’agit d’un univers où les règlessont contournables et l’efficacité peu présentedans le discours des collaborateurs.
Pour limiter le risque de non appropriation ducontrôle interne par les opérationnels, il convientque :• une structure formalise constamment etaccompagne ce profil ;
• l’équipe de contrôle interne ait une maturitésuffisante pour accompagner ce type de profilen étant mobilisateurs d'énergie ;
• l’accent soit mis sur les objectifs métiers.
Des garde-fous pour limiter les atteintes à l’indé-pendance de l’audit interne sont nécessaires.
Electrons libres
© IFACI130
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
• Déterminer un objet de motivation à court terme au cœur de leurs préoccupations pourmettre en mouvement les individus vers le contrôle interne.
Electrons libres
© IFACI 131
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :Le caractère contournable des règles et la faible perception des contrôles constituent un handicappour le contrôle interne.
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
Intégrité - éthique :Pression liée auxobjectifs
• Quand les règles de fonctionnement sont connues, ellesconstituent un principe d’action contournable.
Electrons libres
© IFACI132
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :Au-delà des aspects réglementaires, le déploiement du contrôle interne financier ne bénéficierapas forcément du soutien des dirigeants.
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
• Travailler avec les experts métiers concernés en s’assurant qu’ils ont l’information néces-saire à leur action.
Style de management • Les résultats financiers sont communiqués en interne de façontrès limitée.
• Dans votre organisation, le pouvoir se situe ailleurs que chezles financiers.
Electrons libres
© IFACI 133
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :L’informel systématisé rend difficile la mise en place du contrôle par les règles et les procédures.
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
• Entrer par les objectifs et l'analyse des risques pour donner une direction, un cap tout enlaissant une marge de manœuvre (sur le « comment ? ») aux individus.
• Prendre en charge la formalisation et la traçabilité minimum nécessaires à l’efficacité et àla pérennité du dispositif.
Style de management :Formalisme / caractère informel
• Pour un collaborateur, la connaissance des règles de vie dansl’organisation est plutôt une découverte progressive.
• L’accès à l’information est peu sécurisé.• Le mode de communication privilégié par l'organisation estl'oral (téléphone, réunion, entretien, etc.).
• Quand vous mettez quelque chose de nouveau en place, entermes de traçabilité, on ne vous demande rien de particulier.
• Le reporting est une pratique peu répandue.
Electrons libres
© IFACI134
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :L’échelle de temps permet de présenter un dispositif à moyen / long terme.
t Freins :Les éléments sur lesquels s'appuyer pour poser le socle du dispositif de contrôle interne (sensibi-lité au contrôle, exigence de sécurité et traçabilité, etc.) sont rares.
Q Points de vigilance : Lorsque le contrôle interne est implanté, la faiblesse du socle et la tendance à contourner les règlespeuvent remettre en cause à tout instant sa solidité et sa pérennité.
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
Structure : Cadre deplanification, exécution,suivi, contrôle desactivités
• Votre propre échelle de temps, à partir de laquelle vous prenezvos décisions, est plutôt la vie.
• L’accès à l’information est peu sécurisé.• Le mode de communication privilégié par l’organisation estl’oral (téléphone, réunion, entretien, etc.).
• Vous percevez les contrôles comme rares.• Le reporting est une pratique peu répandue.• Quand les règles de fonctionnement sont connues, ellesconstituent un principe d’action contournable.
Electrons libres
© IFACI 135
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :La délégation de pouvoir, même large, sera difficile à suivre et à contrôler.
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
Structure :Organigrammehiérarchique /fonctionnel
Délégation depouvoirs et domaines de responsabilité
• Vous percevez les contrôles comme rares.• Quand vous mettez quelque chose de nouveau en place, entermes de traçabilité, on ne vous demande rien de particulier.
• L’accès à l’information est peu sécurisé.• Vous percevez les contrôles comme rares.
Electrons libres
© IFACI136
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :
...................................................................................................................................................
Q Points de vigilance : Un travail sur toutes ces sous-composantes est nécessaire comme préalable à la mise en place d'undispositif de contrôle interne. Toutefois, les caractéristiques culturelles de ce profil ne sont pasfavorables à son déploiement.
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
Intégrité – éthique : • Centralisation desresponsabilités degestion • Séparation des tâches• Sanctions oucommunication dessanctions• Principes éthiques etconseils d'application• Exemplarité des dirigeants
Style de management : Appétence / aversion pour les risques
Structure : Centralisation / décentralisation
Politique en matière de ressources humaines : Proactive (cf. objectifs futurs)
• Dans votre organisation, le pouvoir se situe ailleurs que chezles financiers.
• Le reporting est une pratique peu répandue.• Votre propre échelle de temps, à partir de laquelle vous prenezvos décisions, est plutôt la vie.
• Quand les règles de fonctionnement sont connues, ellesconstituent un principe d’action contournable.
• Vous percevez les contrôles comme rares.
Electrons libres
© IFACI 137
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Evaluation des risques
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :La formalisation, même lorsqu'elle existe, ne peut être un point d'appui.
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
Formalisation -documentation
• Pour un collaborateur, la connaissance des règles de vie dansl’organisation est plutôt une découverte progressive.
• L’accès à l’information est peu sécurisé.• Quand les règles de fonctionnement sont connues, ellesconstituent un principe d’action contournable.
• Quand vous mettez quelque chose de nouveau en place, entermes de traçabilité, on ne vous demande rien de particulier.
Electrons libres
© IFACI138
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :La formalisation, même lorsqu'elle existe, ne peut être un point d'appui.
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
Contrôle manuel /informatique
• Le mode de communication privilégié par l'organisation estl'oral (téléphone, réunion, entretien, etc.).
• Vous percevez les contrôles comme rares.
Electrons libres
© IFACI 139
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Information - communication
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :En l’absence de système d’information structuré, il sera donc difficile de l’appréhender, de l’éva-luer et donc d’en corriger les défaillances.
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
...................................................................................................................................................
Système d’information
Communicationinterne / externe
• L’accès à l’information est peu sécurisé.• Le mode de communication privilégié par l'organisation estl'oral (téléphone, réunion, entretien, etc.).
• Les résultats financiers sont communiqués en interne de façontrès limitée.
• Le reporting est une pratique peu répandue.• Les résultats financiers sont communiqués en interne de façontrès limitée.
• Quand vous mettez quelque chose de nouveau en place, entermes de traçabilité, on ne vous demande rien de particulier.
Electrons libres
© IFACI140
LES VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
Pilotage
Leviers :
...................................................................................................................................................
t Freins :Le fait que les contrôles soient rares ou faiblement perçus pose la question de la base de l'évalua-tion et des démarches d'audit.
Q Points de vigilance :
...................................................................................................................................................
Pistes d’action
• Rechercher des critères d'évaluation liés aux métiers et pas uniquement dans le domainefinancier.
Évaluations : • Culture del’évaluation • Culture del’amélioration continue
Faiblesses du contrôle interne devant être remontées : • Remontée de l'information si faiblesses / transparence• Attitude face à l’audit
• Dans votre organisation, le pouvoir se situe ailleurs que chezles financiers.
• Vous percevez les contrôles comme rares.
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
141
ANNEXES
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
142
ANNEXE 1 - QUESTIONNAIRE
Nous avons le plaisir de vous annoncer la création d’une nouvelle unité de recherche sur lethème des variables culturelles du contrôle interne. Les travaux de cette unité de recherche,animée par Véronique Rousseau (Consultante), s’insèrent dans le cadre de la chaire ESCPEurope / IFACI « contrôle interne et maîtrise des risques ».
L’unité de recherche se donne comme objectif de construire des outils simples permettantd’appréhender l’environnement de contrôle et d’en tirer des enseignements pour l’amélio-ration du contrôle interne. Cette analyse se fondera sur des modèles développés par deschercheurs et sur un recueil de bonnes pratiques.
Ainsi, nous avons mis au point un questionnaire que nous nous proposons de diffuserauprès d’une large cible.
Nous vous remercions de votre disponibilité et nous restons à votre disposition pour touteinformation complémentaire.
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
143
N° Question Réponse 1 Réponse 2 Variable
1 Vous-même, diriez-vousque
Vous adhérez pleinementaux objectifs et aux valeursde votre organisation
Vous vous limitez àapporter vos compétencesà l’entreprise
mission
2Dans votre organisation,vous avez l’impressiond’être d’abord comme
Un être humain Une ressourceinterchangeable homme
3 Le reporting est Une pratique partagée Une pratique peurépandue action
4
Vous percevez que cette"recherche" estconsidérée dans votreorganisation comme
Quelque chose d'essentiel,utile au bonfonctionnement del'organisation
Une perte de temps, voirequelque chose de néfastepour l'organisation
homme
5 Chercher à se connaître,est-ce pour vous
Une évidence, unenécessité Une perte de temps homme
6Le travail en open spaceest-il ressenti par lescollaborateurs comme
Une brimade, unecontrainte
Une opportunité, unavantage espace
7
Pour un collaborateur, laconnaissance des règlesde vie dansl’organisation est plutôt
Immédiate Une découverteprogressive règle
8Vous percevez la culturede votre organisationplutôt comme
Solidaire, vous savez quevous pouvez compter surles autres
Une culture du "chacunpour soi", vous ne pouvezcompter que sur vous-même
homme
9Une consigne est vécuedans l’organisationcomme
Une aide à l’action Une contrainte règle
10
La promotion de règlesd'éthique au sein devotre organisation vousapparaît comme
Une volonté réelle etpartagée, une prioritéessentielle au bonfonctionnement del'organisation
Un exercice decommunication secondaireau regard des résultats
homme
11
La planification desactivités dans votreorganisation vousapparaît-elle
Insuffisante Trop importante et à termecontre-productive temps
12
Est-ce que la questiondes écarts derémunération entre lesplus hauts et les plusbas salaires est
Prise en compte dans laréalité de l’entreprise Traitée à la marge management
13 Selon vous, votreorganisation
Sait conserver un "visagehumain" Tend à se déshumaniser homme
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
144
N° Question Réponse 1 Réponse 2 Variable
14
Pour un collaborateur, laconnaissance des règlesde vie dansl’organisation est plutôt
Explicite Tacite règle
15Dans votre organisation,l’incertitude est-elleperçue comme
Source d’opportunités Source de menaces changement
16
D’après vous,l’embauche desmanagers est baséeessentiellement sur
Son expertise technique Ses qualités d’animateur,de facilitateur management
17
A propos de l’expressionde la créativité, del’innovation vouspensez que
Des outils sont mis enplace : boîtes àsuggestions, etc.
Rien n’existe pouvoir
18
Quand vous mettezquelque chose denouveau en place, entermes de traçabilité, onvous demande
De documenter tout ce quevous faites Rien de particulier tangible
19 Dans votre organisation,la délégation est : Affichée Réelle et exercée autonomie
20Est-ce que vouspercevez les contrôlescomme
Très présents Rares tangible
21
Dans votre organisation,la santé (tant physiqueque psychologique) estconsidérée comme
Une priorité, conditionnantle bon fonctionnement del'organisation
Quelque chose desecondaire, passant aprèsles résultats
homme
22 Votre organisationprivilégie des objectifs Quantitatifs Qualitatifs action
23Dans votre organisation,le mode decommunication est-il
Très protocolaire (ligne decommunication définie etpyramidale)
Plutôt direct, sansprotocole défini
relations,communication
24
Dans votre organisationdiriez-vous que lesresponsablesopérationnels sont
Très fortement encadrés Pleinement autonomes autonomie
25 Diriez-vous que l’accès àl’information est Très sécurisé Peu sécurisé relations,
communication
26Est-ce que l’organisationfavorise la mobilitéfonctionnelle ?
Fortement Pas du tout management
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
145
N° Question Réponse 1 Réponse 2 Variable
27
Au sein de votreorganisation, le modede fonctionnement estdéfini et décidé
Par la direction générale Par les responsablesopérationnels autonomie
28
Le managements’attache à donner unsens et une vision clairedes objectifs del’organisation
Non, jamais Oui, en permanence autonomie
29
Est-ce que les mots« autonomie » et« responsabilisation »sont présents dans lediscours des managersde votre organisation ?
Non, jamais Oui, constamment autonomie
30
Vous-même, disposez-vous d’informationssuffisantes vouspermettant de situervotre action dansl’organisation ?
Non, pas du tout Oui, complètement autonomie
31
Quel mode decommunication estprivilégié parl’organisation ?
Ecrit (procédures, rapport,compte rendu, e-mail, etc.)
Oral (téléphone, réunion,entretien, etc.)
relations,communication
32
La communicationinterne répond-elle auxattentes descollaborateurs del’organisation ?
Oui, tout à fait Non, pas du tout relations,communication
33 Parler d’argent est-iltabou ? Oui, tout à fait Non, pas du tout argent
34
Vous sentez vousreconnu et respecté entant que professionnel,avec des compétenceset un savoir-faire ?
Oui, tout à fait Non, pas du tout homme
35Avez-vous confiancedans votre équipeproche ?
Oui, tout à fait Non, pas du tout homme
36Avez-vous confiancedans les autres acteursde votre organisation ?
Oui, tout à fait Non, pas du tout homme
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
146
N° Question Réponse 1 Réponse 2 Variable
37
Le statut et sareconnaissance sont-ilspour vous quelquechose d'important dansle monde professionnel ?
Oui, tout à fait Non, pas du tout pouvoir
38
Les mots « adhésion »,«mission » font-ils partiedu discours desmanagers de votreorganisation ?
Oui, très souvent Non, jamais mission
39
L’attribution d’unbureau individuel est ilconsidéré dans votreorganisation commeune marque dereconnaissance ?
Oui, tout à fait Non, pas du tout espace
40
Est-ce que le mot« efficacité » est trèsprésent dans le discoursdes collaborateurs devotre organisation ?
Oui, constamment Non, jamais action
41
Vous sentez vous« oppressé » par letemps et les contraintesde délais dans votretravail ?
Oui, constamment Non, jamais temps
42
D'un point de vueprofessionnel, lamajorité descollaborateurs vit avecl'angoisse du lendemain
Oui, constamment Non, jamais temps
43 L’employabilité descollaborateurs
Est une véritablepréoccupation N’est pas à l’ordre du jour management
44Vous considérez que lesinformationsstratégiques sont
Concentrées sur lahiérarchie
Mises à disposition de tousles collaborateurs
relations,communication
45Au sein de votreorganisationl'anticipation est
La règle L'exception temps
46Le management devotre organisation estplutôt orienté vers
La relation Les résultats action
47 Qu’est ce que privilégievotre organisation ? La montée en compétence Les résultats action
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
147
N° Question Réponse 1 Réponse 2 Variable
48
Face à une situationnouvelle, votreorganisation privilégie-t-elle
L’innovation permanente Le recours à des modèleséprouvés changement
49
Les collaborateurs devotre organisationenvisagent-ils plutôtleur vie professionnellesous l’angle de
Une très grande mobilité La stabilité changement
50Les échangesd’information sontcaractérisés par
Le partage La rétention relations,communication
51 Dans votre organisation,vous diriez que prévale La tradition La modernité management
52
Votre propre échelle detemps, à partir delaquelle vous prenez vosdécisions, est plutôt
La vie La journée temps
53
Vous diriez que lepouvoir dans votreorganisation est basésur
La position formelleL’expérience / l’influence(relations personnelles &réseau)
management
54Le rôle du managerauprès de sescollaborateurs est plutôt
La prescription des règlesL’accompagnement pourtrouver de nouvelles façonsde faire
règle
55 Le travail en open spaceselon vous Facilite le partage Isole espace
56Au sein de votreorganisation, il existedes inégalités
A la marge Fréquentes homme
57Ces contraintes dedélais vous paraissent-elles
Légitimes, inévitables dansl'environnement de votreorganisation
En grande partie résultantde la culture et laperception du temps dansvotre organisation
temps
58L’aménagement deslocaux a-t-il été guidépar
Une réflexion par rapportau bon fonctionnement del’organisation
Des seules contraintesbudgétaires espace
59
Quand uneproblématiquenécessite d’être prise encompte, votreorganisation réagit par
Un groupe de réflexion Des plans d’actionopérationnels action
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
148
N° Question Réponse 1 Réponse 2 Variable
60
Au sein de votreorganisation, lesdécisions importantessont d'après vous prisespar rapport à
Des objectifs à court terme(au plus quelques mois)
Des objectifs à long terme(plusieurs années), une« vision » et/ou la pérennitéde l'organisation
temps
61
Le fonctionnementgénéral de votreorganisation repose surdes relations
Essentiellementhiérarchiques De partenariat interne autonomie
62 Les décisions sont prises De façon centralisée De manière trèsdécentralisée management
63Les résultats financierssont-ils communiquésen interne ?
Largement De façon très limitée relations,communication
64 Les dirigeants del’organisation viennent Des métiers de l’entreprise D’autres domaines pouvoir
65
Quand les règles defonctionnement sontconnues, ellesconstituent un principed’action
Respecté Contournable règle
66Dans votre organisation,les activités et/ouprojets transverses sont
InexistantsConstituent le modeprincipal defonctionnement
autonomie
67Pensez-vous que dansvotre organisation on ale sentiment d’être
Déresponsabilisé Autonome et responsable management
68Vous avez l’impressionque vous êtes jugés surdu
Concret Apparence tangible
69 Dans votre organisation,où se situe le pouvoir
Chez les financiers, lesgestionnaires Ailleurs pouvoir
70Si la part variable de larémunération existe,est-elle reliée
A un objectif individuel A un objectif collectif management
71 L’évolution au sein del’organisation se fait En fonction du potentiel A l’ancienneté pouvoir
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
149
ANNEXE 2 - LIENS COMPOSANTES / VARIABLES CULTURELLES
CCI : Composante du Contrôle interneSCCI : Sous-Composante du Contrôle interneModalité de réponse surlignée : lorsque la modalité de réponse est surlignée, le lien avecle contrôle interne est effectif soit par le levier que cela représente, soit par le frein ou le pointd’attention que l’auditeur interne ou le contrôleur interne doit prendre en compte dans lamise en place et le maintien du contrôle interne.
CCI
SCCI Elément du CI N° Intitulé de la question Modalité
de réponse 1Modalité
de réponse 2Variableculturelle
Environnement de contrôle
Intégrité - Ethique
Ethique priorités -jugements -valeurs
1 - Vous-même, diriez-vousque
Vous adhérezpleinement auxobjectifs et aux valeursde votre organisation
Vous vous limitez àapporter voscompétences àl’entreprise
mission
38Les mots « adhésion »,« mission » font-ils partiedu discours des managersde votre organisation ?
Oui, très souvent Non, jamais mission
10-
La promotion de règlesd'éthique au sein de votreorganisation vous apparaîtcomme
Une volonté réelle etpartagée, une prioritéessentielle au bonfonctionnement del'organisation
Un exercice decommunicationsecondaire au regarddes résultats
homme
5 - Chercher à se connaître,est-ce pour vous
Une évidence, unenécessité Une perte de temps homme
47-
Qu’est ce que privilégievotre organisation
La montée encompétence Les résultats action
14-
Pour un collaborateur, laconnaissance des règles devie dans l’organisation estplutôt
Explicite Tacite règle
68 Vous avez l’impression quevous êtes jugés sur Concret Apparence tangible
28+
Le management s’attacheà donner un sens et unevision claire des objectifsde l’organisation
Non, jamais Oui, en permanence autonomie
30+
Vous-même, disposez-vousd’informations suffisantesvous permettant de situervotre action dansl’organisation ?
Non, pas du tout Oui, complètement autonomie
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
150
CCI
SCCI Elément du CI N° Intitulé de la question Modalité
de réponse 1Modalité
de réponse 2Variableculturelle
Environnement de contrôle
Intégrité - Ethique
Pression liéeaux objectifs
10+
La promotion de règlesd'éthique au sein de votreorganisation vous apparaîtcomme
Une volonté réelle etpartagée, une prioritéessentielle au bonfonctionnement del'organisation
Un exercice decommunicationsecondaire au regarddes résultats
homme
21+
Dans votre organisation, lasanté (tant physique quepsychologique) estconsidérée comme
Une priorité,conditionnant le bonfonctionnement del'organisation
Quelque chose desecondaire, passantaprès les résultats
homme
22 Votre organisationprivilégie des objectifs Quantitatifs Quantitatifs action
40-
Est-ce que le mot« efficacité » est trèsprésent dans le discoursdes collaborateurs de votreorganisation ?
Oui, constamment Non, jamais action
46+
Le management de votreorganisation est plutôtorienté vers
La relation Les résultats action
47+
Qu’est ce que privilégievotre organisation
La montée encompétence Les résultats action
58-
L’aménagement des locauxa-t-il été guidé par
Une réflexion parrapport au bonfonctionnement del’organisation
Des seules contraintesbudgétaires espace
65Quand les règles defonctionnement sontconnues, elles constituentun principe d’action
Respecté Contournable règle
45Au sein de votreorganisation, l'anticipationest
La règle L'exception temps
60Au sein de votreorganisation, les décisionsimportantes sont, d'aprèsvous, prises par rapport à
Des objectifs à courtterme (au plusquelques mois)
Des objectifs à longterme (plusieursannées), une « vision »et/ou la pérennité del'organisation
temps
24-
Dans votre organisation,diriez-vous que lesresponsablesopérationnels sont
Très fortementencadrés
Pleinementautonomes autonomie
67Pensez-vous que, dansvotre organisation, on a lesentiment d’être
Déresponsabilisé Autonome etresponsable management
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
151
CCI
SCCI Elément du CI N° Intitulé de la question Modalité
de réponse 1Modalité
de réponse 2Variableculturelle
Environnement de contrôle
Intégrité - Ethique
Pression liéeaux résultats àcourt terme
10+
La promotion de règlesd'éthique au sein de votreorganisation vous apparaîtcomme
Une volonté réelle etpartagée, une prioritéessentielle au bonfonctionnement del'organisation
Un exercice decommunicationsecondaire au regarddes résultats
homme
21+
Dans votre organisation, lasanté (tant physique quepsychologique) estconsidérée comme
Une priorité,conditionnant le bonfonctionnement del'organisation
Quelque chose desecondaire, passantaprès les résultats
homme
22-
Votre organisationprivilégie des objectifs Quantitatifs Quantitatifs action
40-
Est-ce que le mot« efficacité » est trèsprésent dans le discoursdes collaborateurs de votreorganisation ?
Oui, constamment Non, jamais action
46+
Le management de votreorganisation est plutôtorienté vers
La relation Les résultats action
47+
Qu’est ce que privilégievotre organisation
La montée encompétence Les résultats action
41-
Vous sentez vous« oppressé » par le tempset les contraintes de délaisdans votre travail ?
Oui, constamment Non, jamais temps
42-
D'un point de vueprofessionnel, la majoritédes collaborateurs vit avecl'angoisse du lendemain
Oui, constamment Non, jamais temps
45Au sein de votreorganisation l'anticipationest
La règle L'exception temps
52Votre propre échelle detemps, à partir de laquellevous prenez vos décisions,est plutôt
La vie La journée temps
60-
Au sein de votreorganisation, les décisionsimportantes sont, d'aprèsvous, prises par rapport à
Des objectifs à courtterme (au plusquelques mois)
Des objectifs à longterme (plusieursannées), une « vision »et/ou la pérennité del'organisation
temps
57 Ces contraintes de délaisvous paraissent-elles
Légitimes, inévitablesdans l'environnementde votre organisation
En grande partierésultant de la cultureet la perception dutemps dans votreorganisation
temps
69 Dans votre organisation,où se situe le pouvoir ?
Chez les financiers, lesgestionnaires Ailleurs pouvoir
24-
Dans votre organisationdiriez-vous que lesresponsablesopérationnels sont
Très fortementencadrés
Pleinementautonomes autonomie
43+
L’employabilité descollaborateurs
Est une véritablepréoccupation
N’est pas à l’ordre dujour management
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
152
CCI
SCCI Elément du CI N° Intitulé de la question Modalité
de réponse 1Modalité
de réponse 2Variableculturelle
Environnement de contrôle
Intégrité - Ethique
Rémunérationfortementbasée sur lesperformances
56-
Au sein de votreorganisation, il existe desinégalités
A la marge Fréquentes homme
22 Votre organisationprivilégie des objectifs Quantitatifs Qualitatifs action
40-
Est-ce que le mot« efficacité » est trèsprésent dans le discoursdes collaborateurs de votreorganisation ?
Oui, constamment Non, jamais action
46+
Le management de votreorganisation est plutôtorienté vers
La relation Les résultats action
47 Qu’est ce que privilégievotre organisation
La montée encompétence Les résultats action
71 L’évolution au sein del’organisation se fait
En fonction dupotentiel A l’ancienneté pouvoir
68 Vous avez l’impression quevous êtes jugés sur du Concret Apparence tangible
12Est-ce que la question desécarts de rémunérationentre les plus hauts et lesplus bas salaires est
Prise en compte dansla réalité de l’entreprise Traitée à la marge management
Centralisation/décentralisa-tion desresponsabili-tés de gestion
3+ Le reporting est Une pratique partagée Une pratique peu
répandue action
54Le rôle du manager auprèsde ses collaborateurs estplutôt
La prescription desrègles
L’accompagnementpour trouver denouvelles façons defaire
règle
27Au sein de votreorganisation, le mode defonctionnement est définiet décidé
Par la directiongénérale
Par les responsablesopérationnels autonomie
16D’après vous, l’embauchedes managers est baséeessentiellement sur
Son expertisetechnique
Ses qualitésd’animateur, defacilitateur
management
62 Les décisions sont prises De façon centralisée De manière trèsdécentralisée management
67-
Pensez-vous que dansvotre organisation on a lesentiment d’être
Déresponsabilisé Autonome etresponsable management
44Vous considérez que lesinformations stratégiquessont
Concentrées sur lahiérarchie
Mises à disposition detous les collaborateurs
relations,communica-
tion
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
153
CCI
SCCI Elément du CI N° Intitulé de la question Modalité
de réponse 1Modalité
de réponse 2Variableculturelle
Environnement de contrôle
Intégrité - Ethique
Séparationdes tâches
20+
Est-ce que vous percevezles contrôles comme Très présents Rares tangible
25-
Diriez-vous que l’accès àl’information est Très sécurisée Peu sécurisée
relations,communica-
tion
Sanction oucommunica-tion dessanctions
10+
La promotion de règlesd'éthique au sein de votreorganisation vous apparaîtcomme
Une volonté réelle etpartagée, une prioritéessentielle au bonfonctionnement del'organisation
Un exercice decommunicationsecondaire au regarddes résultats
homme
65-
Quand les règles defonctionnement sontconnues, elles constituentun principe d’action
Respecté Contournable règle
Principeséthiques etconseilsd'application
10+
La promotion de règlesd'éthique au sein de votreorganisation vous apparaîtcomme
Une volonté réelle etpartagée, une prioritéessentielle au bonfonctionnement del'organisation
Un exercice decommunicationsecondaire au regarddes résultats
homme
65+
Quand les règles defonctionnement sontconnues, elles constituentun principe d’action
Respecté Contournable règle
14+
Pour un collaborateur, laconnaissance des règles devie dans l’organisation estplutôt
Explicite Tacite règle
Exemplaritédes dirigeants
65Quand les règles defonctionnement sontconnues, elles constituentun principe d’action
Respecté Contournable règle
28+
Le management s’attacheà donner un sens et unevision claire des objectifsde l’organisation
Non, jamais Oui, en permanence autonomie
67+
Pensez-vous que dansvotre organisation on a lesentiment d’être
Déresponsabilisé Autonome etresponsable management
70Si la part variable de larémunération existe, est-elle reliée
A un objectifindividuel A un objectif collectif management
Intégrité - Ethique
Conseild'Administra-tion - Comitéd'audit
3 - Le reporting est Une pratique partagée Une pratique peurépandue action
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
154
CCI
SCCI Elément du CI N° Intitulé de la question Modalité
de réponse 1Modalité
de réponse 2Variableculturelle
Environnement de contrôle
Style de management
Style demanagement
38Les mots « adhésion »,« mission » font-ils partiedu discours des managersde votre organisation ?
Oui, très souvent Non, jamais mission
21Dans votre organisation, lasanté (tant physique quepsychologique) estconsidérée comme
Une priorité,conditionnant le bonfonctionnement del'organisation
Quelque chose desecondaire, passantaprès les résultats
homme
54Le rôle du manager auprèsde ses collaborateurs estplutôt
La prescription desrègles
L’accompagnementpour trouver denouvelles façons defaire
règle
17A propos de l’expressionde la créativité, del’innovation vous pensezque
Des outils sont mis enplace : boîtes àsuggestions, etc.
Rien n’existe pouvoir
64 Les dirigeants del’organisation viennent
Des métiers del’entreprise D’autres domaines pouvoir
71 L’évolution au sein del’organisation se fait
En fonction dupotentiel A l’ancienneté pouvoir
68 Vous avez l’impression quevous êtes jugés sur du Concret Apparence tangible
28+
Le management s’attacheà donner un sens et unevision claire des objectifsde l’organisation
Non, jamais Oui, en permanence autonomie
61Le fonctionnementgénéral de votreorganisation repose surdes relations
Essentiellementhiérarchiques De partenariat interne autonomie
66Dans votre organisation,les activités et/ou projetstransverses sont
Inexistants Constituent le modeprincipal defonctionnement
autonomie
16D’après vous l’embauchedes managers est baséeessentiellement sur
Son expertisetechnique
Ses qualitésd’animateur, defacilitateur
management
70Si la part variable de larémunération existe, est-elle reliée
A un objectifindividuel A un objectif collectif management
23Dans votre organisation lemode de communicationest-il
Très protocolaire (lignede communicationdéfinie et pyramidale)
Plutôt direct sansprotocole défini
relations,communica-
tion
25 Diriez-vous que l’accès àl’information est Très sécurisé Peu sécurisé
relations,communica-
tion
63Les résultats financierssont-ils communiqués eninterne ?
Largement De façon très limitéerelations,
communica-tion
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
155
CCI
SCCI Elément du CI N° Intitulé de la question Modalité
de réponse 1Modalité
de réponse 2Variableculturelle
Environnement de contrôle
Style de management
Appétence /aversion pourle risque
45Au sein de votreorganisation, l'anticipationest
La règle L'exception temps
60Au sein de votreorganisation, les décisionsimportantes sont, d'aprèsvous, prises par rapport à
Des objectifs à courtterme (au plusquelques mois)
Des objectifs à longterme (plusieursannées), une « vision »et/ou la pérennité del'organisation
temps
48Face à une situationnouvelle, votreorganisation privilégie-t-elle
L’innovationpermanente
Le recours à desmodèles éprouvés changement
15Dans votre organisation,l’incertitude est-elleperçue comme
Source d’opportunités Source de menaces changement
64 Les dirigeants del’organisation viennent
Des métiers del’entreprise D’autres domaines pouvoir
69 Dans votre organisation,où se situe le pouvoir ?
Chez les financiers, lesgestionnaires Ailleurs pouvoir
51 Dans votre organisation,vous diriez que prévaut La tradition La modernité management
Formalisme /caractèreinformel
3 Le reporting est Une pratique partagée Une pratique peurépandue action
7Pour un collaborateur, laconnaissance des règles devie dans l’organisation estplutôt
Immédiate Une découverteprogressive règle
14Pour un collaborateur, laconnaissance des règles devie dans l’organisation estplutôt
Explicite Tacite règle
15Dans votre organisation,l’incertitude est-elleperçue comme
Source d’opportunités Source de menaces changement
18
Quand vous mettezquelque chose de nouveauen place, en termes detraçabilité, on vousdemande
De documenter toutce que vous faites Rien de particulier tangible
68 Vous avez l’impression quevous êtes jugés sur du Concret Apparence tangible
24Dans votre organisation,diriez-vous que lesresponsablesopérationnels sont
Très fortementencadrés
Pleinementautonomes autonomie
53Vous diriez que le pouvoirdans votre organisation estbasé sur
La position formelle L’expérience /l’influence (relationspersonnelles & réseau)
management
25 Diriez-vous que l’accès àl’information est Très sécurisée Peu sécurisée
relations,communica-
tion
31Quel mode decommunication estprivilégié parl’organisation ?
Ecrit (procédures,rapport, compterendu, e-mail, etc.)
Oral (téléphone,réunion, entretien,etc.)
relations,communica-
tion
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
156
CCI
SCCI Elément du CI N° Intitulé de la question Modalité
de réponse 1Modalité
de réponse 2Variableculturelle
Environnement de contrôle
Style de management
managementassume sesresponsabili-tés
3- Le reporting est Une pratique partagée Une pratique peurépandue action
65-
Quand les règles defonctionnement sontconnues, elles constituentun principe d’action
Respecté Contournable règle
64 Les dirigeants del’organisation viennent
Des métiers del’entreprise D’autres domaines pouvoir
70-
Si la part variable de larémunération existe, est-elle reliée
A un objectifindividuel A un objectif collectif management
Structure
Structure 66Dans votre organisation,les activités et/ou projetstransverses sont
Inexistants Constituent le modeprincipal defonctionnement
autonomie
Cadre deplanification,exécution,suivi, contrôledes activités
35 Avez-vous confiance dansvotre équipe proche ? Oui, tout à fait Non, pas du tout homme
36Avez-vous confiance dansles autres acteurs de votreorganisation ?
Oui, tout à fait Non, pas du tout homme
3 Le reporting est Une pratique partagée Une pratique peurépandue action
22 Votre organisationprivilégie des objectifs Quantitatifs Qualitatifs action
59Quand une problématiquenécessite d’être prise encompte, votre organisationréagit par
Un groupe de réflexion Des plans d’actionopérationnels action
58 L’aménagement des locauxa-t-il été guidé par
Une réflexion parrapport au bonfonctionnement del’organisation
Des seules contraintesbudgétaires espace
7-Pour un collaborateur, laconnaissance des règles devie dans l’organisation estplutôt
Immédiate Une découverteprogressive règle
9 Une consigne est vécuedans l’organisation comme Une aide à l’action Une contrainte règle
14Pour un collaborateur, laconnaissance des règles devie dans l’organisation estplutôt
Explicite Tacite règle
54Le rôle du manager auprèsde ses collaborateurs estplutôt
La prescription desrègles
L’accompagnementpour trouver denouvelles façons defaire
règle
65Quand les règles defonctionnement sontconnues, elles constituentun principe d’action
Respecté Contournable règle
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
157
CCI
SCCI Elément du CI N° Intitulé de la question Modalité
de réponse 1Modalité
de réponse 2Variableculturelle
Environnement de contrôle
Structure
Cadre deplanification,exécution,suivi, contrôledes activités(suite)
11+
La planification desactivités dans votreorganisation vousapparaît-elle
Insuffisante Trop importante et àterme contre-productive
temps
41Vous sentez vous« oppressé » par le tempset les contraintes de délaisdans votre travail
Oui, constamment Non, jamais temps
45-
Au sein de votreorganisation, l'anticipationest
La règle L'exception temps
52Votre propre échelle detemps, à partir de laquellevous prenez vos décisions,est plutôt
La vie La journée temps
57+
Ces contraintes de délaisvous paraissent-elles
Légitimes, inévitablesdans l'environnementde votre organisation
En grande partierésultant de la cultureet la perception dutemps dans votreorganisation
temps
60Au sein de votreorganisation, les décisionsimportantes sont d'aprèsvous prises par rapport à
Des objectifs à courtterme (au plusquelques mois)
Des objectifs à longterme (plusieursannées), une "vision"'et/ou la pérennité del'organisation
temps
48Face à une situationnouvelle, votreorganisation privilégie-t-elle
L’innovationpermanente
Le recours à desmodèles éprouvés changement
18
Quand vous mettezquelque chose de nouveauen place, en termes detraçabilité, on vousdemande
De documenter toutce que vous faites Rien de particulier tangible
20 Est-ce que vous percevezles contrôles comme Très présents Rares tangible
68 Vous avez l’impression quevous êtes jugés sur du Concret Apparence tangible
27Au sein de votreorganisation, le mode defonctionnement est définiet décidé
Par la directiongénérale
Par les responsablesopérationnels autonomie
28+
Le management s’attacheà donner un sens et unevision claire des objectifsde l’organisation
Non, jamais Oui, en permanence autonomie
29
Est-ce que les mots« autonomie » et« responsabilisation » sontprésents dans le discoursdes managers de votreorganisation
Non, jamais Oui, constamment autonomie
30+
Vous-même, disposez-vousd’informations suffisantesvous permettant de situervotre action dansl’organisation ?
Non, pas du tout Oui, complètement autonomie
61Le fonctionnementgénéral de votreorganisation repose surdes relations
Essentiellementhiérarchiques De partenariat interne autonomie
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
158
CCI
SCCI Elément du CI N° Intitulé de la question Modalité
de réponse 1Modalité
de réponse 2Variableculturelle
Environnement de contrôle
Structure
Cadre deplanification,exécution,suivi, contrôledes activités(suite)
53Vous diriez que le pouvoirdans votre organisation estbasé sur
La position formelle L’expérience /l’influence (relationspersonnelles & réseau)
management
62 Les décisions sont prises De façon centralisée De manière trèsdécentralisée management
67Pensez-vous que dansvotre organisation on a lesentiment d’être
Déresponsabilisé Autonome etresponsable management
25 Diriez-vous que l’accès àl’information est Très sécurisée Peu sécurisée
relations,communica-
tion
31Quel mode decommunication estprivilégié parl’organisation ?
Ecrit (procédures,rapport, compterendu, e-mail, etc.)
Oral (téléphone,réunion, entretien,etc.)
relations,communica-
tion
44Vous considérez que lesinformations stratégiquessont
Concentrées sur lahiérarchie
Mises à disposition detous les collaborateurs
relations,communica-
tion
Centralisation/ décentrali-sation
3 Le reporting est Une pratique partagée Une pratique peurépandue action
19 Dans votre organisation, ladélégation est Affichée Réelle et exercée autonomie
27Au sein de votreorganisation, le mode defonctionnement est définiet décidé
Par la directiongénérale
Par les responsablesopérationnels autonomie
29
Est-ce que les mots« autonomie » et« responsabilisation » sontprésents dans le discoursdes managers de votreorganisation
Non, jamais Oui, constamment autonomie
62 Les décisions sont prises De façon centralisée De manière trèsdécentralisée management
Organigram-mehiérarchique/fonctionnel
54Le rôle du manager auprèsde ses collaborateurs estplutôt
La prescription desrègles
L’accompagnementpour trouver denouvelles façons defaire
règle
14-
Pour un collaborateur, laconnaissance des règles devie dans l’organisation estplutôt
Explicite Tacite règle
37
Le statut et sareconnaissance sont-ilspour vous quelque chosed'important dans lemonde professionnel ?
Oui, tout à fait Non, pas du tout pouvoir
64 Les dirigeants del’organisation viennent
Des métiers del’entreprise D’autres domaines pouvoir
20 Est-ce que vous percevezles contrôles comme Très présents Rares tangible
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
159
CCI
SCCI Elément du CI N° Intitulé de la question Modalité
de réponse 1Modalité
de réponse 2Variableculturelle
Environnement de contrôle
Structure
Organigram-mehiérarchique/fonctionnel(suite)
24Dans votre organisation,diriez-vous que lesresponsablesopérationnels sont
Très fortementencadrés
Pleinementautonomes autonomie
28+
Le management s’attacheà donner un sens et unevision claire des objectifsde l’organisation
Non, jamais Oui, en permanence autonomie
30+
Vous-même, disposez-vousd’informations suffisantesvous permettant de situervotre action dansl’organisation ?
Non, pas du tout Oui, complètement autonomie
61Le fonctionnementgénéral de votreorganisation repose surdes relations
Essentiellementhiérarchiques De partenariat interne autonomie
66Dans votre organisation,les activités et/ou projetstransverses sont
Inexistants Constituent le modeprincipal defonctionnement
autonomie
53Vous diriez que le pouvoirdans votre organisation estbasé sur
La position formelle L’expérience /l’influence (relationspersonnelles & réseau)
management
67Pensez-vous que dansvotre organisation on a lesentiment d’être
Déresponsabilisé Autonome etresponsable management
25-
Diriez-vous que l’accès àl’information est Très sécurisée Peu sécurisée
relations,communica-
tion
Délégations de pouvoir et domaines de responsabilité
Délégation depouvoirs etdomaines deresponsabilité
35 Avez-vous confiance dansvotre équipe proche ? Oui, tout à fait Non, pas du tout homme
36Avez-vous confiance dansles autres acteurs de votreorganisation ?
Oui, tout à fait Non, pas du tout homme
59Quand une problématiquenécessite d’être prise encompte, votre organisationréagit par
Un groupe de réflexion Des plans d’actionopérationnels action
54Le rôle du manager auprèsde ses collaborateurs estplutôt
La prescription desrègles
L’accompagnementpour trouver denouvelles façons defaire
règle
9- Une consigne est vécuedans l’organisation comme Une aide à l’action Une contrainte règle
37
Le statut et sareconnaissance sont-ilspour vous quelque chosed'important dans lemonde professionnel
Oui, tout à fait Non, pas du tout pouvoir
71 L’évolution au sein del’organisation se fait
En fonction dupotentiel A l’ancienneté pouvoir
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
160
CCI
SCCI Elément du CI N° Intitulé de la question Modalité
de réponse 1Modalité
de réponse 2Variableculturelle
Environnement de contrôle
Délégations de pouvoir et domaines de responsabilité
Délégation depouvoirs etdomaines deresponsabilité(suite)
18
Quand vous mettezquelque chose de nouveauen place, en termes detraçabilité, on vousdemande
De documenter toutce que vous faites Rien de particulier tangible
20+
Est-ce que vous percevezles contrôles comme Très présents Rares tangible
19+
Dans votre organisation, ladélégation est Affichée Réelle et exercée autonomie
27+
Au sein de votreorganisation, le mode defonctionnement est définiet décidé
Par la directiongénérale
Par les responsablesopérationnels autonomie
29+
Est-ce que les mots« autonomie » et« responsabilisation » sontprésents dans le discoursdes managers de votreorganisation
Non, jamais Oui, constamment autonomie
30+
Vous-même, disposez-vousd’informations suffisantesvous permettant de situervotre action dansl’organisation ?
Non, pas du tout Oui, complètement autonomie
16D’après vous l’embauchedes managers est baséeessentiellement sur
Son expertisetechnique
Ses qualitésd’animateur, defacilitateur
management
67+
Pensez-vous que, dansvotre organisation, on a lesentiment d’être
Déresponsabilisé Autonome etresponsable management
25+
Diriez-vous que l’accès àl’information est Très sécurisée Peu sécurisée
relations,communica-
tion
Politique en matière de ressources humaines
Politique RH
7-Pour un collaborateur, laconnaissance des règles devie dans l’organisation estplutôt
Immédiate Une découverteprogressive règle
49
Les collaborateurs de votreorganisation envisagent-ilsplutôt leur vieprofessionnelle sousl’angle de
Une très grandemobilité La stabilité changement
70Si la part variable de larémunération existe, est-elle reliée
A un objectifindividuel A un objectif collectif management
71 L’évolution au sein del’organisation se fait
En fonction dupotentiel A l’ancienneté pouvoir
68 Vous avez l’impression quevous êtes jugés sur du Concret Apparence tangible
28+
Le management s’attacheà donner un sens et unevision claire des objectifsde l’organisation
Non, jamais Oui, en permanence autonomie
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
161
CCI
SCCI Elément du CI N° Intitulé de la question Modalité
de réponse 1Modalité
de réponse 2Variableculturelle
Environnement de contrôle
Politique en matière de ressources humaines
Recrutementde personnescompétenteset dignes deconfiance
34-
Vous sentez vous reconnuet respecté en tant queprofessionnel, avec descompétences et un savoir-faire
Oui, tout à fait Non, pas du tout homme
14+
Pour un collaborateur, laconnaissance des règles devie dans l’organisation estplutôt
Explicite Tacite règle
64 Les dirigeants del’organisation viennent
Des métiers del’entreprise D’autres domaines pouvoir
16-
D’après vous, l’embauchedes managers est baséeessentiellement sur
Son expertisetechnique
Ses qualitésd’animateur, defacilitateur
management
12Est-ce que la question desécarts de rémunérationentre les plus hauts et lesplus bas salaires est
Prise en compte dansla réalité de l’entreprise Traitée à la marge management
Politique quifavorise ledéveloppe-mentpersonnel
21-
Dans votre organisation, lasanté (tant physique quepsychologique) estconsidérée comme
Une priorité,conditionnant le bonfonctionnement del'organisation
Quelque chose desecondaire, passantaprès les résultats
homme
2-Dans votre organisation,vous avez l’impressiond’être d’abord comme
Un être humain Une ressourceinterchangeable homme
5- Chercher à se connaître,est-ce pour vous
Une évidence, unenécessité Une perte de temps homme
4-Vous percevez que cette« recherche » estconsidérée dans votreorganisation comme
Quelque chosed'essentiel, utile aubon fonctionnementde l'organisation
Une perte de temps,voire quelque chosede néfaste pourl'organisation
homme
47-
Qu’est ce que privilégievotre organisation ?
La montée encompétence Les résultats action
58-
L’aménagement des locauxa-t-il été guidé par
Une réflexion parrapport au bonfonctionnement del’organisation
Des seules contraintesbudgétaires espace
6Le travail en open spaceest-il ressenti par lescollaborateurs comme
Une brimade, unecontrainte
Une opportunité, unavantage espace
54+
Le rôle du manager auprèsde ses collaborateurs estplutôt
La prescription desrègles
L’accompagnementpour trouver denouvelles façons defaire
règle
42+
D'un point de vueprofessionnel, la majoritédes collaborateurs vit avecl'angoisse du lendemain ?
Oui, constamment Non, jamais temps
49
Les collaborateurs de votreorganisation envisagent-ilsplutôt leur vieprofessionnelle sousl’angle de
Une très grandemobilité La stabilité changement
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
162
CCI
SCCI Elément du CI N° Intitulé de la question Modalité
de réponse 1Modalité
de réponse 2Variableculturelle
Environnement de contrôle
Politique en matière de ressources humaines
Politique quifavorise ledéveloppe-mentpersonnel(suite)
71-
L’évolution au sein del’organisation se fait
En fonction dupotentiel A l’ancienneté pouvoir
68 Vous avez l’impression quevous êtes jugés sur du Concret Apparence tangible
24+
Dans votre organisationdiriez-vous que lesresponsablesopérationnels sont
Très fortementencadrés
Pleinementautonomes autonomie
26+
Est-ce que l’organisationfavorise la mobilitéfonctionnelle ?
Fortement Pas du tout management
Formationcontinue
47-
Qu’est ce que privilégievotre organisation ?
La montée encompétence Les résultats action
49
Les collaborateurs de votreorganisation envisagent-ilsplutôt leur vieprofessionnelle sousl’angle de
Une très grandemobilité La stabilité changement
43-
L’employabilité descollaborateurs
Est une véritablepréoccupation
N’est pas à l’ordre dujour management
Système derémunération& avantages
39-
L’attribution d’un bureauindividuel est-il considérédans votre organisationcomme une marque dereconnaissance ?
Oui, tout à fait Non, pas du tout espace
71 L’évolution au sein del’organisation se fait
En fonction dupotentiel A l’ancienneté pouvoir
68 Vous avez l’impression quevous êtes jugés sur du Concret Apparence tangible
12Est-ce que la question desécarts de rémunérationentre les plus hauts et lesplus bas salaires est
Prise en compte dansla réalité de l’entreprise Traitée à la marge management
Proactive (cf.objectifsfuturs)
11+
La planification desactivités dans votreorganisation vousapparaît-elle
InsuffisanteTrop importante et àterme contre-productive
temps
45-
Au sein de votreorganisation l'anticipationest
La règle L’exception temps
52Votre propre échelle detemps, à partir de laquellevous prenez vos décisions,est plutôt
La vie La journée temps
60Au sein de votreorganisation, les décisionsimportantes sont, d'aprèsvous, prises par rapport à
Des objectifs à courtterme (au plusquelques mois)
Des objectifs à longterme (plusieursannées), une « vision »et/ou la pérennité del'organisation
temps
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
163
CCI
SCCI Elément du CI N° Intitulé de la question Modalité
de réponse 1Modalité
de réponse 2Variableculturelle
Environnement de contrôle
Politique en matière de ressources humaines
Proactive (cf.objectifsfuturs) (suite)
15Dans votre organisation,l’incertitude est-elleperçue comme
Source d’opportunités Source de menaces changement
28+
Le management s’attacheà donner un sens et unevision claire des objectifsde l’organisation
Non, jamais Oui, en permanence autonomie
43-?
L’employabilité descollaborateurs
Est une véritablepréoccupation
N’est pas à l’ordre dujour management
51+
Dans votre organisation,vous diriez que prévaut La tradition La modernité management
Impact groupeet taille del'entreprise
Evaluation des risques
Objectifs généraux
Objectifsclairs,cohérents,réalistes,diffusés
22 Votre organisationprivilégie des objectifs Quantitatifs Qualitatifs action
45-
Au sein de votreorganisation l'anticipationest
La règle L’exception temps
60Au sein de votreorganisation, les décisionsimportantes sont, d'aprèsvous, prises par rapport à
Des objectifs à courtterme (au plusquelques mois)
Des objectifs à longterme (plusieursannées), une « vision »et/ou la pérennité del'organisation
temps
15Dans votre organisation,l’incertitude est-elleperçue comme
Source d’opportunités Source de menaces changement
48Face à une situationnouvelle, votreorganisation privilégie-t-elle ?
L’innovationpermanente
Le recours à desmodèles éprouvés changement
68 Vous avez l’impression quevous êtes jugés sur du Concret Apparence tangible
28Le management s’attacheà donner un sens et unevision claire des objectifsde l’organisation
Non, jamais Oui, en permanence autonomie
30+
Vous-même, disposez-vousd’informations suffisantesvous permettant de situervotre action dansl’organisation ?
Non, pas du tout Oui, complètement autonomie
25-
Diriez-vous que l’accès àl’information est Très sécurisé Peu sécurisé
relations,communica-
tion
44Vous considérez que lesinformations stratégiquessont
Concentrées sur lahiérarchie
Mises à disposition detous les collaborateurs
relations,communica-
tion
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
164
CCI
SCCI Elément du CI N° Intitulé de la question Modalité
de réponse 1Modalité
de réponse 2Variableculturelle
Evaluation des risques
Objectifs fixés à l'échelle des activités
Risques
Identification,analyse etgestion desrisques
3- Le reporting est Une pratique partagée Une pratique peurépandue action
58 L’aménagement des locauxa-t-il été guidé par
Une réflexion parrapport au bonfonctionnement del’organisation
Des seules contraintesbudgétaires espace
45Au sein de votreorganisation l'anticipationest
La règle L’exception temps
15Dans votre organisation,l’incertitude est-elleperçue comme
Source d’opportunités Source de menaces changement
48Face à une situationnouvelle, votreorganisation privilégie-t-elle
L’innovationpermanente
Le recours à desmodèles éprouvés changement
17-
A propos de l’expressionde la créativité, del’innovation vous pensezque
Des outils sont mis enplace : boîtes àsuggestions, etc.
Rien n’existe pouvoir
24Dans votre organisationdiriez-vous que lesresponsablesopérationnels sont
Très fortementencadrés
Pleinementautonomes autonomie
12-?
Est-ce que la question desécarts de rémunérationentre les plus hauts et lesplus bas salaires est
Prise en compte dansla réalité de l’entreprise Traitée à la marge management
43-
L’employabilité descollaborateurs
Est une véritablepréoccupation
N’est pas à l’ordre dujour management
25-
Diriez-vous que l’accès àl’information est Très sécurisé Peu sécurisé
relations,communica-
tion
Gestion des changements
Identificationet gestion duchangement
59Quand une problématiquenécessite d’être prise encompte, votre organisationréagit par
Un groupe de réflexion Des plans d’actionopérationnels action
45Au sein de votreorganisation, l'anticipationest
La règle L’exception temps
60Au sein de votreorganisation, les décisionsimportantes sont, d'aprèsvous, prises par rapport à
Des objectifs à courtterme (au plusquelques mois)
Des objectifs à longterme (plusieursannées), une « vision »et/ou la pérennité del'organisation
temps
15Dans votre organisation,l’incertitude est-elleperçue comme
Source d’opportunités Source de menaces changement
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
165
CCI
SCCI Elément du CI N° Intitulé de la question Modalité
de réponse 1Modalité
de réponse 2Variableculturelle
Evaluation des risques
Gestion des changements
Identificationet gestion duchangement(suite)
48-
Face à une situationnouvelle, votreorganisation privilégie-t-elle
L’innovationpermanente
Le recours à desmodèles éprouvés changement
17A propos de l’expressionde la créativité, del’innovation vous pensezque
Des outils sont mis enplace : boîtes àsuggestions, etc.
Rien n’existe pouvoir
71 L’évolution au sein del’organisation se fait
En fonction dupotentiel A l’ancienneté pouvoir
18
Quand vous mettezquelque chose de nouveauen place, en termes detraçabilité, on vousdemande
De documenter toutce que vous faites Rien de particulier tangible
51+
Dans votre organisation,vous diriez que prévaut La tradition La modernité management
Activités de contrôle
Formalisation-documenta-tion
7Pour un collaborateur, laconnaissance des règles devie dans l’organisation estplutôt
Immédiate Une découverteprogressive règle
9 Une consigne est vécuedans l’organisation comme Une aide à l’action Une contrainte règle
14-
Pour un collaborateur, laconnaissance des règles devie dans l’organisation estplutôt
Explicite Tacite règle
54-
Le rôle du manager auprèsde ses collaborateurs estplutôt
La prescription desrègles
L’accompagnementpour trouver denouvelles façons defaire
règle
65Quand les règles defonctionnement sontconnues, elles constituentun principe d’action
Respecté Contournable règle
18
Quand vous mettezquelque chose de nouveauen place, en termes detraçabilité, on vousdemande
De documenter toutce que vous faites Rien de particulier tangible
20-
Est-ce que vous percevezles contrôles comme Très présents Rares tangible
68-
Vous avez l’impression quevous êtes jugés sur Concret Apparence tangible
24+
Dans votre organisationdiriez-vous que lesresponsablesopérationnels sont
Très fortementencadrés
Pleinementautonomes autonomie
30+
Vous-même, disposez-vousd’informations suffisantesvous permettant de situervotre action dansl’organisation ?
Non, pas du tout Oui, complètement autonomie
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
166
CCI
SCCI Elément du CI N° Intitulé de la question Modalité
de réponse 1Modalité
de réponse 2Variableculturelle
Activités de contrôle
Formalisation-documenta-tion (suite)
53-
Vous diriez que le pouvoirdans votre organisation estbasé sur
La position formelle L’expérience /l’influence (relationspersonnelles & réseau)
management
23-
Dans votre organisation lemode de communicationest-il
Très protocolaire (lignede communicationdéfinie et pyramidale)
Plutôt direct sansprotocole défini
relations,communica-
tion
31-
Quel mode decommunication estprivilégié parl’organisation ?
Ecrit (procédures,rapport, compterendu, e-mail, etc.)
Oral (téléphone,réunion, entretien,etc.)
relations,communica-
tion
25+
Diriez-vous que l’accès àl’information est Très sécurisé Peu sécurisé
relations,communica-
tion
Orientationpassé / futur
3 Le reporting est Une pratique partagée Une pratique peurépandue action
11La planification desactivités dans votreorganisation vousapparaît-elle
InsuffisanteTrop importante et àterme contre-productive
temps
41Vous sentez vous« oppressé » par le tempset les contraintes de délaisdans votre travail ?
Oui, constamment Non, jamais temps
45-
Au sein de votreorganisation l'anticipationest
La règle L’exception temps
60Au sein de votreorganisation, les décisionsimportantes sont, d'aprèsvous, prises par rapport à
Des objectifs à courtterme (au plusquelques mois)
Des objectifs à longterme (plusieursannées), une « vision »et/ou la pérennité del'organisation
temps
15Dans votre organisation,l’incertitude est-elleperçue comme
Source d’opportunités Source de menaces changement
48Face à une situationnouvelle, votreorganisation privilégie-t-elle
L’innovationpermanente
Le recours à desmodèles éprouvés changement
51 Dans votre organisation,vous diriez que prévaut La tradition La modernité management
Culture risquevs culturecontrôle
58 L’aménagement des locauxa-t-il été guidé par
Une réflexion parrapport au bonfonctionnement del’organisation
Des seules contraintesbudgétaires espace
54Le rôle du manager auprèsde ses collaborateurs estplutôt
La prescription desrègles
L’accompagnementpour trouver denouvelles façons defaire
règle
45-
Au sein de votreorganisation l'anticipationest
La règle L’exception temps
15Dans votre organisation,l’incertitude est-elleperçue comme
Source d’opportunités Source de menaces changement
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
167
CCI
SCCI Elément du CI N° Intitulé de la question Modalité
de réponse 1Modalité
de réponse 2Variableculturelle
Activités de contrôle
Culture risquevs culturecontrôle (suite)
48Face à une situationnouvelle, votreorganisation privilégie-t-elle
L’innovationpermanente
Le recours à desmodèles éprouvés changement
49
Les collaborateurs de votreorganisation envisagent-ilsplutôt leur vieprofessionnelle sousl’angle de
Une très grandemobilité La stabilité changement
20 Est-ce que vous percevezles contrôles comme Très présents Rares tangible
51 Dans votre organisation,vous diriez que prévaut La tradition La modernité management
Contrôlemanuel /informatique
20 Est-ce que vous percevezles contrôles comme Très présents Rares tangible
24Dans votre organisationdiriez-vous que lesresponsablesopérationnels sont
Très fortementencadrés
Pleinementautonomes autonomie
51 Dans votre organisation,vous diriez que prévaut La tradition La modernité management
31Quel mode decommunication estprivilégié parl’organisation ?
Ecrit (procédures,rapport, compterendu, e-mail, etc.)
Oral (téléphone,réunion, entretien,etc.)
relations,communica-
tion
25-
Diriez-vous que l’accès àl’information est Très sécurisée Peu sécurisée
relations,communica-
tion
Information - Communication
Information
Systèmed'information
3 Le reporting est Une pratique partagée Une pratique peurépandue action
55-
Le travail en open spaceselon vous Facilite le partage Isole espace
14Pour un collaborateur, laconnaissance des règles devie dans l’organisation estplutôt
Explicite Tacite règle
11La planification desactivités dans votreorganisation vousapparaît-elle
InsuffisanteTrop importante et àterme contre-productive
temps
18
Quand vous mettezquelque chose de nouveauen place, en termes detraçabilité, on vousdemande
De documenter toutce que vous faites Rien de particulier tangible
27Au sein de votreorganisation, le mode defonctionnement est définiet décidé
Par la directiongénérale
Par les responsablesopérationnels autonomie
53Vous diriez que le pouvoirdans votre organisation estbasé sur
La position formelle L’expérience /l’influence (relationspersonnelles & réseau)
management
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
168
CCI
SCCI Elément du CI N° Intitulé de la question Modalité
de réponse 1Modalité
de réponse 2Variableculturelle
Information - Communication
Information
Systèmed'information(suite)
23Dans votre organisation lemode de communicationest il
Très protocolaire (lignede communicationdéfinie et pyramidale)
Plutôt direct sansprotocole défini
relations,communica-
tion
25 Diriez-vous que l’accès àl’information est Très sécurisé Peu sécurisé
relations,communica-
tion
50Les échangesd’information sontcaractérisés par
Le partage La rétentionrelations,
communica-tion
63Les résultats financierssont-ils communiqués eninterne ?
Largement De façon très limitéerelations,
communica-tion
31Quel mode decommunication estprivilégié parl’organisation ?
Ecrit (procédures,rapport, compterendu, e-mail, etc.)
Oral (téléphone,réunion, entretien,etc.)
relations,communica-
tion
44Vous considérez que lesinformations stratégiquessont
Concentrées sur lahiérarchie
Mises à disposition detous les collaborateurs
relations,communica-
tion
Communication
communica-tion interne /externe
40-
Est-ce que le mot« efficacité » est trèsprésent dans le discoursdes collaborateurs de votreorganisation ?
Oui, constamment Non, jamais action
3 Le reporting est Une pratique partagée Une pratique peurépandue action
55-
Le travail en open spaceselon vous Facilite le partage Isole espace
14Pour un collaborateur, laconnaissance des règles devie dans l’organisation estplutôt
Explicite Tacite règle
30
Vous-même, disposez-vousd’informations suffisantesvous permettant de situervotre action dansl’organisation ?
Non, pas du tout Oui, complètement autonomie
32La communication internerépond-elle aux attentesdes collaborateurs del’organisation ?
Oui, tout à fait Non, pas du tout relations,
communica-tion
50Les échangesd’information sontcaractérisés par
Le partage La rétentionrelations,
communica-tion
63Les résultats financierssont-ils communiqués eninterne ?
Largement De façon très limitéerelations,
communica-tion
31Quel mode decommunication estprivilégié parl’organisation ?
Ecrit (procédures,rapport, compterendu, e-mail, etc.)
Oral (téléphone,réunion, entretien,etc.)
relations,communica-
tion
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
169
CCI
SCCI Elément du CI N° Intitulé de la question Modalité
de réponse 1Modalité
de réponse 2Variableculturelle
Information - Communication
Communication
Objectifs de lasociété, règlesde conduitecommuniquésauxcollaborateurs
38Les mots « adhésion »,« mission » font-ils partiedu discours des managersde votre organisation ?
Oui, très souvent Non, jamais mission
7-Pour un collaborateur, laconnaissance des règles devie dans l’organisation estplutôt
Immédiate Une découverteprogressive règle
14Pour un collaborateur, laconnaissance des règles devie dans l’organisation estplutôt
Explicite Tacite règle
54Le rôle du manager auprèsde ses collaborateurs estplutôt
La prescription desrègles
L’accompagnementpour trouver denouvelles façons defaire
règle
60Au sein de votreorganisation, les décisionsimportantes sont, d'aprèsvous, prises par rapport à
Des objectifs à courtterme (au plusquelques mois)
Des objectifs à longterme (plusieursannées), une « vision »et/ou la pérennité del'organisation
temps
68 Vous avez l’impression quevous êtes jugés sur du Concret Apparence tangible
24-
Dans votre organisationdiriez-vous que lesresponsablesopérationnels sont
Très fortementencadrés
Pleinementautonomes autonomie
28+
Le management s’attacheà donner un sens et unevision claire des objectifsde l’organisation
Non, jamais Oui, en permanence autonomie
12Est-ce que la question desécarts de rémunérationentre les plus hauts et lesplus bas salaires est
Prise en compte dansla réalité de l’entreprise Traitée à la marge management
32-
La communication internerépond-elle aux attentesdes collaborateurs del’organisation ?
Oui, tout à fait Non, pas du tout relations,
communica-tion
44+
Vous considérez que lesinformations stratégiquessont
Concentrées sur lahiérarchie
Mises à disposition detous les collaborateurs
relations,communica-
tion
50-
Les échangesd’information sontcaractérisés par
Le partage La rétentionrelations,
communica-tion
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
170
CCI
SCCI Elément du CI N° Intitulé de la question Modalité
de réponse 1Modalité
de réponse 2Variableculturelle
Pilotage
Opérations courantes de pilotage
Evaluations
Culture del'évaluation
40-
Est-ce que le mot« efficacité » est trèsprésent dans le discoursdes collaborateurs de votreorganisation ?
Oui, constamment Non, jamais action
46+
Le management de votreorganisation est plutôtorienté vers
La relation Les résultats action
47 Qu’est ce que privilégievotre organisation
La montée encompétence Les résultats action
59-
Quand une problématiquenécessite d’être prise encompte, votre organisationréagit par
Un groupe de réflexion Des plans d’actionopérationnels action
3- Le reporting est Une pratique partagée Une pratique peurépandue action
57 Ces contraintes de délaisvous paraissent-elles
Légitimes, inévitablesdans l'environnementde votre organisation
En grande partierésultant de la cultureet la perception dutemps dans votreorganisation
temps
17A propos de l’expressionde la créativité, del’innovation vous pensezque
Des outils sont mis enplace : boîtes àsuggestions, etc.
Rien n’existe pouvoir
69 Dans votre organisation,où se situe le pouvoir
Chez les financiers, lesgestionnaires Ailleurs pouvoir
20 Est-ce que vous percevezles contrôles comme Très présents Rares tangible
68 Vous avez l’impression quevous êtes jugés sur du Concret Apparence tangible
67Pensez-vous que dansvotre organisation on a lesentiment d’être
Déresponsabilisé Autonome etresponsable management
Culture del'améliorationcontinue
40-
Est-ce que le mot« efficacité » est trèsprésent dans le discoursdes collaborateurs de votreorganisation
Oui, constamment Non, jamais action
46Le management de votreorganisation est plutôtorienté vers
La relation Les résultats action
47 Qu’est ce que privilégievotre organisation
La montée encompétence Les résultats action
3- Le reporting est Une pratique partagée Une pratique peurépandue action
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
171
CCI
SCCI Elément du CI N° Intitulé de la question Modalité
de réponse 1Modalité
de réponse 2Variableculturelle
Pilotage
Evaluations
Culture del'améliorationcontinue(suite)
58-
L’aménagement des locauxa-t-il été guidé par
Une réflexion parrapport au bonfonctionnement del’organisation
Des seules contraintesbudgétaires espace
9+ Une consigne est vécuedans l’organisation comme Une aide à l’action Une contrainte règle
54+
Le rôle du manager auprèsde ses collaborateurs estplutôt
La prescription desrègles
L’accompagnementpour trouver denouvelles façons defaire
règle
45-
Au sein de votreorganisation l'anticipationest
La règle L’exception temps
15Dans votre organisation,l’incertitude est-elleperçue comme
Source d’opportunités Source de menaces changement
48Face à une situationnouvelle, votreorganisation privilégie-t-elle
L’innovationpermanente
Le recours à desmodèles éprouvés changement
49
Les collaborateurs de votreorganisation envisagent-ilsplutôt leur vieprofessionnelle sousl’angle de
Une très grandemobilité La stabilité changement
17A propos de l’expressionde la créativité, del’innovation vous pensezque
Des outils sont mis enplace : boîtes àsuggestions, etc.
Rien n’existe pouvoir
71 L’évolution au sein del’organisation se fait
En fonction dupotentiel A l’ancienneté pouvoir
68 Vous avez l’impression quevous êtes jugés sur du Concret Apparence tangible
29
Est-ce que les mots« autonomie » et« responsabilisation » sontprésents dans le discoursdes managers de votreorganisation ?
Non, jamais Oui, constamment autonomie
16D’après vous l’embauchedes managers est baséeessentiellement sur
Son expertisetechnique
Ses qualitésd’animateur, defacilitateur
management
43-?
L’employabilité descollaborateurs
Est une véritablepréoccupation
N’est pas à l’ordre dujour management
51+
Dans votre organisation,vous diriez que prévaut La tradition La modernité management
32-
La communication internerépond-elle aux attentesdes collaborateurs del’organisation ?
Oui, tout à fait Non, pas du tout relations,
communica-tion
50Les échangesd’information sontcaractérisés par
Le partage La rétentionrelations,
communica-tion
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
172
CCI
SCCI Elément du CI N° Intitulé de la question Modalité
de réponse 1Modalité
de réponse 2Variableculturelle
Pilotage
Faiblesses du contrôle interne devant être signalées
Remontée del'informationsi faiblesses /transparence
35-
Avez-vous confiance dansvotre équipe proche ? Oui, tout à fait Non, pas du tout homme
36-
Avez-vous confiance dansles autres acteurs de votreorganisation ?
Oui, tout à fait Non, pas du tout homme
3- Le reporting est Une pratique partagée Une pratique peurépandue action
55-
Le travail en open spaceselon vous Facilite le partage Isole espace
65-
Quand les règles defonctionnement sontconnues, elles constituentun principe d’action
Respecté Contournable règle
69 Dans votre organisation,où se situe le pouvoir ?
Chez les financiers, lesgestionnaires Ailleurs pouvoir
20 Est-ce que vous percevezles contrôles comme Très présents Rares tangible
28Le management s’attacheà donner un sens et unevision claire des objectifsde l’organisation
Non, jamais Oui, en permanence autonomie
30
Vous-même, disposez-vousd’informations suffisantesvous permettant de situervotre action dansl’organisation ?
Non, pas du tout Oui, complètement autonomie
32La communication internerépond-elle aux attentesdes collaborateurs del’organisation ?
Oui, tout à fait Non, pas du tout relations,
communica-tion
50-
Les échangesd’information sontcaractérisés par
Le partage La rétentionrelations,
communica-tion
Attitude face àl'audit
69 Dans votre organisation,où se situe le pouvoir ?
Chez les financiers, lesgestionnaires Ailleurs pouvoir
67Pensez-vous que, dansvotre organisation, on a lesentiment d’être
Déresponsabilisé Autonome etresponsable management
Questions non réparties dans les composantes
8Vous percevez la culturede votre organisationplutôt comme
Solidaire, vous savezque vous pouvezcompter sur les autres
Une culture du« chacun pour soi »,vous ne pouvezcompter que sur vous-même
homme
13 Selon vous, votreorganisation
Sait conserver un« visage humain »
Tend à sedéshumaniser homme
33 Parler d’argent est-iltabou ? Oui, tout à fait Non, pas du tout argent
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
ANNEXE
173
ANNEXE 3 - RÉSULTAT DE L ’ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES
MULTIPLES (AFCM)RÈ
GLE
AU
TON
OM
IE
COMMUNAUTÉ
INDIVIDU
ORG
AN
ISAT
ION
ORI
ENTÉ
ECO
NTR
ÔLE
ORG
AN
ISAT
ION
PYRA
MID
ALE
ORG
AN
ISAT
ION
UTI
LITA
RIST
E
ORG
AN
ISAT
ION
PORT
EUSE
DE
SEN
SM
OSA
ÏQU
E
COM
MU
NAU
TÉIN
NO
VAN
TE
RÉSE
AUD
’EXP
ERTS
ÉLEC
TRO
NS
LIBR
ES
Axes Règle / Autonomie et Individu / Communauté : 74,26 %
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
BIB
LIO
GRAPHIE
174
BIBLIOGRAPHIE
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
BIB
LIO
GRAPHIE
175
OUVRAGES
• Des clés pour la mise en œuvre et l’optimisation du contrôle interne / Unité de Recherche– IFACI, 2011
• Auditer l'environnement de contrôle : CRIPP - Guide pratique / IIA, traduit de l'anglaispar l’IFACI. – 2011
• Best practices: evaluating the corporate culture / James ROTH. – 2010
• Les dispositifs de gestion des risques et de contrôle interne : Cadre de référence / AMF. –2010
• Théorie et pratique du contrôle interne, 7e éd. / Jacques RENARD. – 2010. - [La dimen-sion culturelle, pp. 140-142]
• Donner et prendre : la coopération en entreprise / Norbert ALTER. – 2009
• Les mondes sociaux de l’entreprise / Marc UHALDE, Renaud SAINSAULIEU, FlorenceOSTY. – 2007
• La culture d’entreprise pour manager autrement / Eric DE LAVALLÉE – 2006
• La pratique du contrôle interne : COSO report / IFACI, PWC. – 2002
• La gestion du désordre en entreprise, 3e éd. aug. / Norbert ALTER. – 1999
PRÉSENTATIONS
• Evaluating corporate culture: giving internal audit the edge / Armand LUMENS. – 2011[IIA international conference, July 2011]
• Governance Beyond the COSO Frameworks: from the Directors' Perspective to theAuditor's Practice / Carolyn DITMEIER. – 2011 [IIA international conference, July 2011]
• La naissance d'une culture de contrôle interne et son impact dans l'entreprise / BrigitteBEYL. 2000 [La nouvelle pratique du contrôle interne : colloque IFACI du 26 janvier 2000]
L E S VAR I A B L E S C U LTUR E L L E S DU CONTRÔL E I N T E RN E
© IFACI
BIB
LIO
GRAPHIE
176
ARTICLES
• Eyes wide open: internal auditors are in a unique position to become the canary in themineshaft of corporate culture, says lord Smith of Kelvin / Alice HOEY. – Audit & riskissue 1, September / October 2011
• Promouvoir une culture du contrôle source de valeur ajoutée / Charles LECERF. - AuditN° 202 de décembre 2010
• Contrôle interne et culture d'entreprise : garants de l'intégrité / Cédric BOURGEOIS. -Financer le long terme N° 286 d'avril 2011
• 6 Cultural Pillars of Successful Audit Departments / Bruce DAAMEC, Linda LEINICKE,Joyce OSTROSKY. – Internal auditor, April 2009
• Instaurer une culture éthique : Une implication fondamentale de la Direction générale etune vigilance permanente du management opérationnel : [Fiche technique N°26] / inter-view de Frédéric CORDEL par Béatrice KI-ZERBO. – Audit inerne N° 196 de septembre2009]
• Assessing the control environment / Susan LIGHTLE, Joseph CASTELLANO, BenjaminCUTTING. - Internal auditor, December 2007
• The influence of Confucian values on management control in a state-owned Chineseenterprise in Beijing / Léon LAULUSA, Jean-Yves EGLEM [ESCP-Europe, Paris], August2006
• Cultures d’entreprise et modes de gestion : ruptures et convergences transatlantiques /Elie COHEN. – 2005 [Les cultures d’entreprises, Cercle des économistes, Aix 2005]
• Internal auditing, October 1998 : Culture & change - Making a real difference / Lisa WAINWRIGHT, pp.6-7- Finance departments face « big bang » / Barbara MORRIS-WELSCH, pp. 8-9- Two tribes? : organizational culture in the National Health Service / Bob HOPKINS,pp. 10-13
Réalisation : Ebzone Communication (www.ebzone.fr)