Les services aux entreprises

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Édition 2015 DIRECTION GÉNÉRALE DES ENTREPRISES GUIDE SUR LES SERVICES AUX ENTREPRISES

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Édition 2015

DIRECTION GÉNÉRALEDES ENTREPRISES

DIRECTION GÉNÉRALE DES ENTREPRISES

GUIDE SUR LES SERVICES AUX ENTREPRISES

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AVANT-PROPOS

En France, comme dans la plupart des pays de l’OCDE1, le secteur des services marchands occupe désormais la première place parmi les secteurs d’activité économique en termes de création de valeur et d’emplois. En 2013, ils ont représenté 45 % de la production de richesse nationale, soit 853 Md€, et 36 % de l’emploi total, soit 9 millions de personnes. Parmi l’ensemble de ces activités, les services aux entreprises ont le plus contribué au dynamisme de l’ensemble des services au cours des vingt dernières années, réalisant la moitié de la valeur ajoutée produite par l’ensemble des services marchands. Ils regroupent un vaste champ d’activités incluant les postes et télécommunications, les activités de prestations intellectuelles (informatique, ingénierie, services juridiques et comptables, conseil, publicité, études de marché, architecture…) et les services opérationnels (intérim,

rencontres d’affaires, nettoyage industriel, sécurité, location de biens sans opérateurs,…). En 2012, les services aux entreprises comptaient 520 000 entreprises dont plus de 90 % employant moins de 10 salariés. Par ailleurs, les 2 850 entreprises de cent salariés et plus employaient 52% des personnels et réalisaient la moitié du chiffre d’affaires des services aux entreprises (Accenture, Dassault Systèmes, Technip, Publicis, EY, Fiduciel, Altran, La Poste, Onet, Europcar, etc.). Les services aux entreprises contribuent à toutes les étapes de la chaîne de valeur des filières industrielles et de services. En y apportant leur valeur ajoutée (innovation d’organisations, de produits et procédés, R&D, analyse des besoins, optimisation des flux, intelligence économique, marketing, expertise technique, juridique et comptable, etc.), ils constituent un levier de croissance et de compétitivité pour notre économie. Ces secteurs d’activités font partie intégrante de nos politiques économiques et industrielles, comme la Nouvelle France Industrielle, les comités stratégiques de filières, les pôles de compétitivité, etc. Nous devons inciter les entreprises impliquées dans le monde industriel à coopérer davantage avec celles du monde des services, en particulier dans les secteurs porteurs liés à la révolution numérique ou à la croissance verte. Au sein de la nouvelle Direction générale des entreprises (DGE), ce secteur stratégique des services aux entreprises est suivi par la Sous-direction des entreprises de services et des professions libérales (SDESPL). Cette sous-direction assure par ailleurs le secrétariat permanent de la Commission Nationale des Services (CNS) créée en 2013 et présidée par Emmanuel MACRON, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique. Le présent guide, élaboré par la DGE avec son réseau déconcentré, les DIRECCTE, fournira aux lecteurs les informations essentielles et chiffres clés de l’ensemble des secteurs et professions de services aux entreprises. Il a également vocation à informer sur les enjeux sectoriels ou transverses de ces secteurs et sur les actions mises en œuvre à l’initiative des pouvoirs publics ou du secteur privé. Ce guide sera complété et mis à jour régulièrement. Je vous en souhaite bonne lecture.

Pascal Faure

Directeur général des entreprises

1 L'Organisation de coopération et de développement économiques

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SOMMAIRE

INTRODUCTION GÉNÉRALE SUR LES SERVICES MARCHANDS ............................ 3

DÉFINITION, NOMENCLATURE DU SECTEUR DES SERVICES ET CHIFFRES-CLÉS ...............................4 CONTEXTE ET SITUATION, POLITIQUE GÉNÉRALE ................................................................................. 8

LES SERVICES AUX ENTREPRISES...................................................................... 14

SUIVI DES SERVICES AUX ENTREPRISES À LA DGE .............................................................................. 15 CHIFFRES CLÉS .......................................................................................................................................... 15 LEVIERS D’ACTIONS ................................................................................................................................... 16

POLITIQUE ET ENJEUX DES SERVICES AUX ENTREPRISES ................................ 18

AMÉLIORER LA COMPÉTITIVITÉ DANS LES SERVICES ........................................ 19

L’INNOVATION SERVICIELLE .................................................................................................................... 20 LA QUALITÉ DANS LES SERVICES .......................................................................................................... 26

DÉVELOPPER LE RÉSEAU DES SERVICES AUX ENTREPRISES DANS LES TERRITOIRES ...................................................................................................... 31

PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ ET SERVICES................................................................................................ 32 LES CENTRES MULTISERVICES PARTAGÉS (CMP) .................................................................................. 37 LES RELATIONS INTER-ENTREPRISES .................................................................................................... 45

ENJEUX TRANSVERSES AUX DIFFÉRENTS TYPES D’ENTREPRISES .................... 49

LA VALORISATION DES ACTIFS IMMATÉRIELS DES ENTREPRISES ..................................................... 50 LES NOUVELLES ORGANISATIONS DU TRAVAIL ................................................................................... 54 LES GROUPEMENTS D’ENTREPRISES ..................................................................................................... 61

LES PRINCIPAUX SECTEURS DES SERVICES AUX ENTREPRISES ...................... 65

LES SERVICES DE L’ÉCONOMIE IMMATÉRIELLE ................................................ 66

LES SERVICES NUMÉRIQUES ................................................................................................................... 67 L’INGÉNIERIE .............................................................................................................................................. 71 L’ARCHITECTURE ....................................................................................................................................... 77 LES ACTIVITÉS DE CONTRÔLE ................................................................................................................ 82 L’EXPERTISE COMPTABLE ....................................................................................................................... 86 LES ÉTUDES ET CONSEILS ...................................................................................................................... 90 LES PROFESSIONS JURIDIQUES ............................................................................................................. 94 LA PUBLICITÉ ............................................................................................................................................ 98 LES SONDAGES ET ÉTUDES DE MARCHÉ ............................................................................................. 103

LES SERVICES POUR LA PERFORMANCE COMPÉTITIVE ................................... 107

LA LOGISTIQUE ........................................................................................................................................ 108 LES FOIRES, SALONS, CONGRÈS ET INDUSTRIE DES RENCONTRES PROFESSIONNELLES .......... 113 L’ÉVÉNEMENTIEL ....................................................................................................................................... 116 LES CENTRES DE RELATIONS CLIENTS ................................................................................................. 118 LA PROPRETÉ ............................................................................................................................................ 121 LA SÉCURITE PRIVÉE ............................................................................................................................... 126 LA LOCATION SANS OPÉRATEUR ........................................................................................................... 129 LA MAINTENANCE ..................................................................................................................................... 133 LES ACTIVITÉS D’ORIENTATION, DE PLACEMENT ET DE MISE À DISPOSITION DE PERSONNEL .............................................................................................................................................. 136

GLOSSAIRE .............................................................................................................................. 140 BIBLIOGRAPHIE ET DOCUMENTS RESSOURCES ................................................................... 142 ANNEXES .................................................................................................................................. 143

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INTRODUCTION GÉNÉRALE

SUR LES SERVICES MARCHANDS

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DÉFINITION, NOMENCLATURE DU SECTEUR DES SERVICES ET

CHIFFRES-CLÉS Les services marchands forment aujourd’hui le principal moteur de l’économie des pays de l’OCDE. La France n'échappe pas à ce constat avec un secteur des services qui représente 853 Md€ de valeur ajoutée, soit 45 % du PIB, et emploie 9 millions de personnes, soit 36 % de l’emploi intérieur total (source : Comptes Nationaux annuels – base 2010 -Insee 2012). L’ensemble du tissu économique (à commencer par les entreprises de services, mais également les entreprises industrielles ou encore les collectivités publiques) ont de plus en plus souvent recours à des entreprises de services auprès desquelles elles externalisent des activités, ou sollicitent des prestations (conseil, logistique, etc.). Ainsi, la compétitivité de l’économie, à la fois coût et hors coût, dépend fortement de celle des entreprises de services. QU’EST-CE QU’UNE ACTIVITÉ DE SERVICE ? (source INSEE) Une activité de service se caractérise essentiellement par la mise à disposition d'une capacité technique ou intellectuelle. A la différence d'une activité industrielle, elle ne peut pas être décrite par les seules caractéristiques d'un bien tangible acquis par le client. Compris dans leur sens le plus large, les services recouvrent un vaste champ d'activités qui va du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les activités scientifiques et techniques, les services administratifs et de soutien, l'éducation, la santé et l'action sociale. C'est le sens généralement donné par les anglo-saxons au terme « services ». En France, dans la pratique statistique, ce vaste ensemble est dénommé « activités tertiaires ». On y distingue le tertiaire marchand (transports, commerce, services aux entreprises, services aux particuliers, activités immobilières et financières) du tertiaire non-marchand (éducation, santé, action sociale, administration...) ; les termes secteurs des services sont alors utilisés de façon plus restrictive puisque limités aux services aux entreprises et aux particuliers.

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Schéma extrait de « Les services en France, 2012 » - INSEE 2012

Reprendre extrait rapport CNS

CHIFFRES CLÉS DES SERVICES 2013 (source : GPS d’après Comptes Nationaux 2012-2013 - Insee)

45 % de la valeur ajoutée (PIB) de la nation Entre 2000 et 2013, les services ont réalisé 1,6 % de croissance par an contre 1,3 % pour

l'ensemble de l'économie En 2012, les services affichent un taux de croissance de 1,1 % contre 0,3 % pour l’ensemble de l’économie.

8,9 millions d'emplois, le 1er employeur en France et le 1er financeur de la protection sociale. 2,6 millions d’emplois marchands ont été créés par les entreprises de services entre 1990 et 2012. Sur la même période,

o l'agriculture a perdu 595 000 emplois o l'industrie a perdu 1 293 000 emplois o la construction a gagné 89 000 emplois

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o Le commerce a gagné 487 000 emplois Une contribution positive de 36,3 milliards d’euros au solde de la balance commerciale en 2013

(+ 10,2 % par rapport à 2012) 1,65 million d’entreprises au 31 décembre 2012, dont :

o 1,571 million de TPE (de 0 à 9 salariés) o 75 782 entreprises de 10 à 200 salariés o 2 795 entreprises de 200 à 2000 salariés o 263 entreprises de 2000 salariés ou plus

NOMENCLATURE / CODES ET LIBELLÉS DES SERVICES MARCHANDS (source INSEE – Tableau de bord mensuel des services marchands) H Transports et entreposage 49 Transports terrestres 50 Transports par eau 51 Transports aériens 52 Entreposage et services auxiliaires des transports 53 Activités de poste et de courrier I Hébergement et restauration 55 Hébergement 56 Restauration J Information et communication JA Édition, audiovisuel et diffusion 58 Édition 59 Production de films et de programmes TV, vidéos, enregistrement sonore et édition musicale 60 Programmation et diffusion JB (61) Télécommunications JC Activités informatiques et services d'information 62 Programmation, conseil et autres activités informatiques 63 Services L Activités immobilières M Activités spécialisées, scientifiques et techniques MA Activités juridiques, comptables, de gestion... 69 Activités juridiques et comptables 70 Activités des sièges sociaux ; conseil de gestion 71 Architecture et ingénierie ; contrôle et analyses techniques

MB (72) Recherche-développement scientifique MC Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques 73 Publicité et études de marché 74 Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques 75 Vétérinaires N Activités de services administratifs et de soutien INT dont Intérim (tous secteurs) 77 Activités de location et location-bail 78 Activités liées à l'emploi 79 Agences de voyages, voyagistes, services de réservation 80 Enquêtes et sécurité 81 Services relatifs aux bâtiments et aménagement paysager 82 Activités administratives et autres soutiens aux entreprises R Arts, spectacles et activités récréatives 90 Activités créatives, artistiques et de spectacle 91 Bibliothèques, archives, musées et autres activités culturelles 92 Organisation de jeux de hasard et d'argent 93 Activités sportives, récréatives et de loisirs S Services aux ménages 94 Activités des organisations associatives 95 Réparation d'ordinateurs et de biens personnels 96 Autres services personnels

En savoir plus : Tableaux de bord mensuel des services marchands DGE www.entreprises.gouv.fr/etudes-et-statistiques/conjoncture/services www.insee.fr/fr/themes/detail.asp?reg_id=0&ref_id=esane-2012

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Différences de périmètres entre structures : Le Groupement des Professions de Services (GPS) intègre en outre :

• La production et distribution d'eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution • L’enseignement, la santé humaine et l’action sociale (Enseignement marchand (formation

professionnelle …), hébergement médico-social et social marchand) • Les activités financières et d’assurance • Les autres activités de services

La Commission Nationale des Services (CNS) intègre quant à elle la section G de la nomenclature (i.e. le commerce) et la section T (i.e. les activités des ménages en tant qu'employeurs).

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CONTEXTE ET SITUATION, POLITIQUE GÉNÉRALE LES ENJEUX STRATÉGIQUES POUR LE SECTEUR DES SERVICES Les services connaissent des problématiques particulières qui justifient une véritable politique dédiée, afin de développer l’emploi, la productivité, l’investissement et l’innovation. Cela passe par :

- Une réflexion globale sur l’organisation du travail afin de mieux prendre en compte les spécificités de la relation client et de fournir un service de qualité. La souplesse, la disponibilité et la réactivité attendues par les clients sont des facteurs déterminants de la compétitivité et de la qualité des services et ne sont pas ou peu pris en compte dans la législation actuelle du travail.

- L’achèvement du marché intérieur européen, qui avec la transposition effective de la directive services d’ouvrira un champ d’opportunités considérables aux PME françaises leur permettant de devenir demain les entreprises leaders des services en Europe.

- L’adaptation des politiques d’innovation. Les dispositifs d’aide (Crédit impôt recherche et Crédit impôt innovation), la recherche publique ou encore les régimes de propriété intellectuelle ne prennent pas suffisamment en compte la spécificité de l’innovation dans les services et sa diffusion vers d’autres branches.

- Une formation du capital humain adaptée aux besoins du secteur des services. La demande de services est de plus en plus forte, or, l’offre de personnel qualifié et formé notamment à la relation client n’est pas suffisante. Les politiques en matière de formation initiale et de formation continue, doivent être adaptées afin d’accompagner cette mutation.

SUIVI DU SECTEUR DES SERVICES AU SEIN DE LA DGE Placée sous l’autorité du ministre de l’Economie, de l’industrie et du Numérique, la DGE a pour mission de développer la compétitivité et la croissance des entreprises de l’industrie et des services. Ceci passe par le développement des nouveaux secteurs, notamment dans les services aux entreprises et à la personne, par le soutien et la diffusion de l’innovation et l’anticipation et l’accompagnement des mutations économiques, dans un objectif de croissance durable et d’emploi. Elle analyse les meilleures pratiques internationales, écoute les acteurs économiques pour être une force de proposition des ministres dans tous les domaines de la compétitivité des entreprises. La DGE comprend, outre un secrétariat général chargé d’assurer son fonctionnement :

- Le service de l’économie numérique ; - Le service de l’industrie ; - Le service de la compétitivité et du développement des PME ; - Le service du tourisme, du commerce, de l’artisanat et des services ; - Le service de la compétitivité, de l’innovation et du développement des entreprises ; - Le service de l’action territoriale, européenne et internationale.

Le service du tourisme, du commerce, de l’artisanat et des services » (STCAS), dirigé par Nicolas LERMANT, est chargé de définir, de mettre en œuvre et d’évaluer les politiques de l’Etat destinées à favoriser le développement économique et la compétitivité des entreprises du tourisme, des secteurs du commerce, de l’artisanat et des services aux entreprises ou à la personne. Il contribue à la politique de l’Etat des professions libérales. Il comprend :

- la sous-direction du tourisme (SDT) ; - la sous-direction du commerce, de l'artisanat et de la restauration (SDCAR) ; - la sous-direction des entreprises de services et des professions libérales (SDESPL). (article 10 de

l’arrêté du 15 septembre 2014 portant organisation de la direction générale des entreprises) La sous-direction des entreprises de services et des professions libérales (SDESPL), dirigée par Jo-Michel DAHAN, veille au cadre dans lequel s’exercent les activités des entreprises de services et des professions libérales réglementées et non réglementées.

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Elle propose des mesures pour favoriser leur développement économique à partir des meilleures pratiques (notamment, nouvelles organisations d’entreprises, accueil, écoute, efficacité, design de service) et des standards internationaux. Elle assure le secrétariat permanent de la Commission nationale des services. Le bureau des services de l’économie immatérielle (ESPL1), dirigé par Sandrine DUCHÊNE, est chargé d'élaborer, de mettre en œuvre et d'évaluer les politiques relatives aux services de prestations intellectuelles aux entreprises (en particulier, ingénierie et études techniques, sociétés de services d’ingénieries informatiques, activités juridiques, comptables et de conseil, communication, publicité et études de marché, marketing, gestion des compétences et des ressources humaines, formation). Il propose des mesures visant à améliorer la compétitivité et la structuration du secteur. Il accompagne ces entreprises dans leur démarche visant à l'amélioration de la qualité et de leur performance. Le bureau des services pour la performance compétitive (ESPL2), dirigé par Ludovic ABIVEN, est chargé d'élaborer, de mettre en œuvre et d'évaluer les politiques relatives aux services opérationnels des entreprises (notamment, intérim, sécurité, nettoyage, locations de matériel, relation client) et aux activités de soutien à l’industrie et au commerce, en particulier dans les domaines des transports, de la logistique et de la maintenance. . Il propose des mesures visant à améliorer leur efficacité et leur productivité. Il est chargé de la création des conditions favorables au développement de l’industrie des rencontres professionnelles, des salons et de l’événementiel. Il est chargé de favoriser l'information sur l'offre de services aux entreprises et leur promotion. Le groupe thématique « Services aux entreprises » organisé entre la DGE et la DIRECCTE permet de réunir régulièrement les chargés de mission « services » de la DGE et les services déconcentrés des DIRECCTE autour de la thématique des services aux entreprises. Ce groupe permet la mise en synergie des connaissances entre les chargés de mission en région et les différents bureaux de la DGE chargés de cette thématique et constitue un lieu d’échanges favorisant le partage des informations et des actions menées, les réflexions prospectives et les propositions d’actions à mettre en œuvre.

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ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES DES SERVICES MEDEF Le Groupement des Professions de Services (GPS)

Le Groupement des Professions de Services (GPS) rassemble les services immatériels et opérationnels aux entreprises, les services financiers, les services aux collectivités, les services aux particuliers et à la personne. Ses thèmes d’actions concernent en priorité la réduction du taux de chômage à 5 % grâce à la création d’un million d’emplois, la formation des jeunes, la valorisation des métiers de services et la libération du travail. Organisation interprofessionnelle originale et atypique, le GPS fonde sa légitimité sur le regroupement d’une vingtaine de fédérations membres du Medef et sa crédibilité sur la présence d’une trentaine d’entreprises qui adhèrent en direct. Plusieurs centaines de dirigeants, représentants de fédérations ou d’entreprises, s’impliquent directement dans la vie du GPS et lui apportent leur expertise et leur savoir-faire. Le GPS s’est volontairement doté d’une structure légère qui coordonne le travail d’études, de propositions et de lobbying que réalisent les adhérents eux-mêmes. Président : Christian NIBOUREL

CGPME

La CGPME, Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises, est une organisation patronale interprofessionnelle, privée et indépendante, dont la représentativité est officiellement reconnue. Elle assure la représentation et la défense de l'ensemble des petites et moyennes entreprises, tous secteurs confondus (industrie, commerce, services, artisanat), au niveau national, tant auprès des pouvoirs publics que des partenaires sociaux, ainsi qu'au niveau international. Elle regroupe à la fois des fédérations professionnelles et des structures territoriales interprofessionnelles. Président : Jean-François ROUBAUD

En savoir plus : www.gps.asso.fr

En savoir plus : www.cgpme.fr

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LES CHAMPIONS MONDIAUX FRANÇAIS DES SERVICES

Et de très nombreuses autres entreprises spécialisées, de toute taille, PME et ETI…

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LA COMMISSION NATIONALE DES SERVICES

Véritable « parlement des services » de 70 personnes, la Commission nationale des services (CNS) réunit sous la présidence du ministre chargé des services, les représentants des entreprises de services et des organisations syndicales autour de l’Etat et d’acteurs institutionnels (financeurs publics, élus, personnalités qualifiées, etc.). La CNS a été installée le 4 juin 2013. Son vice-président est Christian Nibourel, président d’Accenture France et Bénélux, président du Groupement des Professions de Services (GPS).

La création de la CNS est un événement majeur pour les services. Elle doit assurer la reconnaissance de secteurs très importants de l’économie française. Les services marchands représentent en France 853 Md€ de valeur ajoutée, soit 45 % du PIB, et emploient 9 millions de personnes, soit 36 % de l’emploi intérieur total (source : Comptes Nationaux annuels – base 2010 -Insee 2012). Les services marchands ont également apporté une contribution positive de 36,3 Md€ en 2013 à la balance courante de la France (source : BdF 2012). Les services sont à la fois des créateurs d’emplois nets, des amortisseurs en cas de crise mais aussi des accélérateurs de croissance pour la compétitivité globale de notre économie.

Au sein de cette Commission sont représentées l’ensemble des parties prenantes participant au développement des activités de services marchands. La CNS est ainsi constituée :

• de membres répartis au sein de trois collèges et nommés pour trois ans par arrêté du ministre chargé des services :

- le « collège des entreprises de services », composé de trente-huit membres d’organisations professionnelles ou issus du monde de l’entreprise, représentant des entreprises de services ;

- le « collège des salariés des services » composé de chacune des organisations syndicales les plus représentatives au plan national, dans la limite de cinq membres ;

- le « collège des personnalités qualifiées », composé de trois membres, choisis en fonction de leurs compétences ou de leur expérience dans le domaine des services ;

• de membres de droit représentant l’Etat, les régions et les chambres consulaires ; • d’un député et d’un sénateur.

Encouragée fortement à devenir la structure miroir du Conseil national de l’industrie (CNI), la CNS a pour ambition d’être force de proposition afin de faciliter la création d’emplois dans les services. Elle souhaite être souple et créative pour apporter rapidement des réponses à des questions économiques urgentes liées au monde de l’entreprise et des services, pour contribuer à la réflexion sur la croissance et la compétitivité de l’économie, pour être également une instance de dialogue décloisonnée, avec les syndicats et l’industrie.

Les travaux de la CNS ont en conséquence vocation à s’articuler avec ceux du CNI et des Comités stratégiques de filière (CSF) le cas échéant. En outre, l’intégration, au sein de la CNS, de la Commission des comptes des services (CCS), qui a pour objet, dans le cadre des comptes de la nation, de déterminer la valeur ajoutée par les services à la production nationale et d’en analyser les éléments constitutifs, renforce la complémentarité des approches sur les services et améliore la connaissance des éléments déterminants de leur compétitivité à l’échelle internationale.

Dans les premiers travaux que la CNS a conduit, figurent des actions visant notamment à inciter les entreprises de service à innover avec l’élaboration et la diffusion d’une grille d’évaluation de l’innovation « servicielle », à promouvoir les salons français et à rationaliser le marché domestique des services aux collectivités ou à faciliter l’émergence des métiers de demain et anticiper les mutations économiques des territoires, par exemple au travers de l’expérimentation, Service Lab., qui apportera l’expertise des membres de la CNS pour renforcer les connaissances et les synergies entre partenaires d’un territoire en mutation.

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La Commission a également pris position sur des questions intéressant les services, comme l’application du crédit impôt compétitivité emploi.

Afin de proposer des actions à mener dans le champ des services, des sections thématiques (ST) transverses et sectorielles ont été mises en place et ces dernières ont élaboré des feuilles de route pour 2014/2015.

Thématique Président Rapporteur

ST d

e f

iliè

re

Compétitivité des rencontres d’affaires et attractivité des territoires

Thierry HESSE Ludovic ABIVEN

Logistique & Supply chain Laurent GREGOIRE Eric BERNER

Services aux collectivités Damien VERDIER Elsa DEMANGEON

Silver economy et services à la personne Dominique LERY Guy VAUGEOIS

Comptes des services Christian NIBOUREL Paul FRANCESCHI

Emploi, employabilité & attractivité des métiers

En cours de nomination Sandrine DUCHENE

Fiscalité & compétitivité Gilles LAFON Eric-Marie PETIT

Innovation Frédéric BEDIN Ahmed AGARBI

Relais des mutations économiques Eric DADIAN Brigitte SICA-BARCELLA

En savoir plus : www.commission-nationale-services.gouv.fr

Contact : Eric-Marie PETIT, chargé de mission CNS [email protected]

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LES SERVICES AUX ENTREPRISES

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SUIVI DES SERVICES AUX ENTREPRISES À LA DGE

La DGE (STCAS/SDESPL) consacre aux services aux entreprises un suivi sectoriel (cf. tableau ci-dessous). Elle propose des mesures pour favoriser le développement économique des entreprises, analyse les facteurs de compétitivité et les stratégies des entreprises de services et propose des mesures spécifiques visant à accroître leur compétitivité et à améliorer leur environnement juridique, notamment par des politiques appropriées relatives à la gestion de l'innovation, à la qualité de service, à l'investissement immatériel, à la propriété intellectuelle ou à l'usage des technologies de l'information et de la communication, ainsi que par la diffusion des meilleures pratiques au regard du développement durable. Elle met en œuvre des actions destinées à favoriser leur développement tant au niveau national qu'international. De plus, elle a développé des actions spécifiques sur de nouveaux facteurs de développement tels que le télétravail et les centres multiservices partagés. CHIFFRES CLÉS

Les services de l’économie immatérielle

Source : INSEE, chiffres 2012 Chiffre d’affaires Effectif salarié

moyen Nombre

d’entreprises

Services numériques (cf. fiche) 70,6 Mds€ 385 003 84 767 Ingénierie 44,5 Mds€ 266 000 41 250 Activités comptables 16,0 Mds€ 128 175 23 676 Conseil 28,4 Mds€ 122 331 135 073 Publicité 22,5 Mds€ 96 998 24 135 Architecture 6,34 Mds€ 32 575 33 145 Contrôle & analyses techniques 6,82 Mds€ 59 117 12 311 Sondages et étude de marché 2,71 Mds€ 16 352 4 617 Activités juridiques 21,6 Mds€ 92 777 57 506 TOTAL 220,3 Mds€ 1 161 269 420 450

Les services pour la performance compétitive entreprises

Sources : INSEE, fédérations professionnelles, chiffres 2012

Chiffre d’affaires

Emplois (Salariés) Nombre d’entreprises

Maintenance 20,3 Mds€ 140 000 17 000

Rencontres professionnelles et événementielles

7,49 Mds€ (CA du

secteur et retombées

économiques du secteur)

120 000 (ETP) (Emplois du secteur et emplois induits par les

retombées économiques du secteur)

460 (hors retombées économiques)

Centres de contacts et relation client 3,1 Mds€ 44 958 (ETP) 2 458

Propreté (hors activités de désinfection, désinsectisation et dératisation)

12,2 Mds€ 272 847 (ETP) 31 246

Sécurité privée 6,4 Mds€ 120 869 (ETP) 6 294

Transport et entreposage (Transport interurbain inclus)

204, 022 Mds€

1 342 800 42 000

Activités liées à l’emploi 27,6 Mds€ 91 517 ETP 8 326

Location sans opérateur 5,85 Mds€ 28 600 (ETP) 16 000

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LEVIERS D’ACTIONS Pour les entreprises de services et de conseils aux entreprises, tout comme pour celles intervenant dans le secteur des services opérationnels, il convient de les accompagner à travers différents leviers, pour améliorer leur compétitivité, leur efficacité et leur productivité. Ces leviers d’actions ont notamment vocation à être relayés par la Commission Nationale des Services (CNS).

1. DÉVELOPPER LA COMPÉTITIVITÉ DES SOCIÉTÉS DE SERVICES AUX ENTREPRISES Tout comme les entreprises industrielles, les sociétés de services aux entreprises participent à la compétitivité de l’économie française sur la croissance et l’emploi. Parmi les leviers identifiés pour assurer le développement de la compétitivité des sociétés de services aux entreprises : - les actifs immatériels : les actifs immatériels (capital humain, innovation, savoir et savoir-faire,

marque, relation client…) constituent une part croissante des actifs des entreprises et un enjeu essentiel de compétitivité. L’Observatoire de l’immatériel a notamment été créé pour faire connaître le rôle et le poids du capital immatériel ;

- l’innovation dans les services : les sociétés de services aux entreprises innovent aussi même si cette innovation est différente de l’innovation technologique ; celle-ci porte plus sur de nouvelles solutions apportées aux clients, en tirant mieux partie des nouveaux circuits de distribution, etc. Il est nécessaire d’accompagner l’innovation et favoriser un environnement fiscal et réglementaire stable (CIR, JEI, etc.);

- l’intégration des entreprises de services dans les pôles de compétitivité : jusqu’à présent à l’exception d’un pôle dédié aux services (PICOM ou NOVALOG), les entreprises de services sont très peu associées aux pôles de compétitivité. Or, il convient d’évaluer les besoins en services des pôles, les entreprises de services ayant à priori vocation à s’intégrer dans les chaînes de valeur dédiées aux pôles de compétitivité ;

- la structuration des secteurs pour créer des champions mondiaux.

2. ACCOMPAGNER DES SOCIÉTÉS DE SERVICES AUX ENTREPRISES DANS LEUR DÉVELOPPEMENT EN FRANCE ET À L’INTERNATIONAL PAR DES MESURES FACILITANT L’ADAPTATION AUX MARCHÉS DES SERVICES - En développant l’alternance ; - En aidant les entreprises de services à saisir les opportunités de la directive services et à conquérir

les marchés à l’export; - Elargir le champ d’intervention des professions (ex : experts comptables) en concurrence avec

d’autres (notaires, avocats, fiscalistes, consultants, etc.) - En proposant des mesures fiscales adaptées notamment concernant la TVA (foires salons congrès,

secteur postal, etc.) ; - En proposant des mesures en matière de droit du travail (définition du télétravail ; travail du

dimanche (centres de relation clients), travail à temps partagé, définition du délit de marchandage et du prêt de main d’œuvre illicite…) ;

- Développer les dispositifs de référencement et de qualification, structurer le conseil local de proximité (ex : prestations informatiques) ;

- Doter les professions et leurs clients d’outils d’analyse de la demande ; - Positionner la coopération des PME avec les sociétés de services (ex : agences de communication et

médias) comme un axe majeur de leur stratégie de développement ; - Favoriser la mise en place d’outils de propriété intellectuelle plus adaptés aux secteurs ; - En adaptant les outils contractuels aux fortes spécificités du travail dans les services (accords-cadres

collectifs innovants et mutualisation des bonnes pratiques ; contrats atypiques etc..).

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3. DONNER DE LA LISIBILITÉ AUX SOCIÉTÉS DE SERVICES AUX ENTREPRISES SUR LA RÉGLEMENTATION ET OFFRES DE PRESTATIONS DE SERVICES - Identifier les marchés d’avenir tirés par les services ; - Favoriser et adapter les relations donneurs d’ordres – prestataires de services : dans certains

secteurs comme les prestations intellectuelles à haute valeur ajoutée, la pression sur les prix peut conduire à écrasement des marges voire à une délocalisation ;

- Permettre un meilleur accès des entreprises de services aux marchés publics : les PME sont très souvent absentes des appels d’offres, les adjudicataires souhaitant dans la plupart des cas avoir un seul interlocuteur. Or les PME, souvent dans l’incapacité de répondre à un appel d’offres sur l’ensemble de la prestation, doivent pour cela se regrouper. Les centres multiservices partagés peuvent être un levier d’accès à ces marchés ;

- Adapter la réglementation pour favoriser l’accès des entreprises de services aux marchés récemment ouverts à la concurrence et aux marchés d’avenir ;

- Encourager la représentativité et l’efficacité des organisations professionnelles dans les négociations collectives ;

- Encourager les pôles de compétitivité à intégrer des entreprises de services dans leur écosystème ; - Adapter les prestations aux besoins des entreprises clientes.

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POLITIQUE ET ENJEUX DES

SERVICES AUX ENTREPRISES

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AMÉLIORER LA COMPÉTITIVITÉ DANS

LES SERVICES

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L’INNOVATION SERVICIELLE

À QUOI CORRESPOND L’INNOVATION SERVICIELLE ? Les entreprises de services, tout comme celles des autres secteurs, sont « condamnées » à innover pour accroître leur productivité et leur compétitivité en répondant aux besoins des clients, en améliorant la qualité du service rendu, en développant les compétences de leurs collaborateurs, et en optimisant leurs coûts. L’innovation est même nécessaire dans des secteurs où elle semble peu propice, comme par exemple dans les services à la personne. Notamment, le numérique offre aujourd’hui des opportunités prometteuses en matière d’usage. Au vu du poids des services et de leur contribution à la croissance, l’innovation dans les services constitue un facteur de compétitivité pour l’ensemble de l’économie française. Au-delà même du secteur, les entreprises industrielles se tournent aujourd’hui de plus en plus vers l’innovation par les services comme source de richesse et de croissance. 4 catégories d’innovation Le Manuel d’Oslo (3ème édition) définit quatre catégories d’innovation :

- Une innovation de produit correspond à l’introduction d’un bien ou d’un service nouveau ou sensiblement amélioré sur le plan de ses caractéristiques ou de l’usage auquel il est destiné. Cette définition inclut les améliorations sensibles des spécifications techniques, des composants et des matières, du logiciel intégré, de la convivialité ou autres caractéristiques fonctionnelles ;

- Une innovation de procédé est la mise en œuvre d’une méthode de production ou de distribution nouvelle ou sensiblement améliorée. Cette notion implique des changements significatifs dans les techniques, le matériel et/ou le logiciel ;

- Une innovation d’organisation est la mise en œuvre d’une nouvelle méthode organisationnelle dans les pratiques, l’organisation du lieu de travail ou les relations extérieures de la firme ;

- Une innovation de commercialisation est la mise en œuvre d’une nouvelle méthode de commercialisation impliquant des changements significatifs de la conception ou du conditionnement, du placement, de la promotion ou de la tarification d’un produit.

En savoir plus sur le manuel d’Oslo : www.oecd-ilibrary.org/science-and-technology/manuel-d-oslo_9789264013124-fr

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QUELQUES EXEMPLES D’INNOVATION DANS LES SERVICES

QUELLES SONT LES CARACTÉRISTIQUES DE L’INNOVATION SERVICIELLE ? Bien que les services soient de natures très diverses (ex : ingénierie, logistique, centres d’appel, conseil, publicité, propreté), il est néanmoins possible de dégager un certain nombre de caractéristiques générales applicables à la plupart d’entre eux et à l’innovation dans les services :

- Un aspect clé des services est le fait que la distinction entre produits et procédés est souvent floue, la production et la consommation intervenant simultanément. De plus, la mise au point de procédés est plus informelle dans le cas des services que dans celui des biens. L’innovation est donc liée à de forts enjeux transformationnels pour les entreprises de services.

- L’innovation dans les services est un processus continu, consistant en une série de changements apportés progressivement aux produits et aux procédés, et qui peut se schématiser sous forme de cycle. De par la continuité du processus, il est essentiel pour les entreprises de services de capitaliser les résultats de leurs projets d’innovation antérieurs.

- La progressivité de l’innovation dans les services peut compliquer l’identification d’une innovation en tant qu’événement spécifique, par exemple la mise en œuvre d’une modification majeure dans des produits, des procédés ou d’autres méthodes.

- La rapidité est également une caractéristique de l’innovation dans les services. La durée de chaque cycle successif est plus courte (inférieure à un an) que dans l’innovation « traditionnelle » (quelques années).

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Dans le milieu académique, une caractérisation de l’innovation servicielle peut être la suivante :

Plus simplement, on peut percevoir l’innovation servicielle comme étant une composition de trois ingrédients : - un bien corporel - un usage - un processus Chaque combinaison peut fournir une typologie d’innovation servicielle, comme le montre le schéma suivant :

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COMMENT FAIRE DE L’INNOVATION SERVICIELLE ? De manière simplifiée, il est possible d’organiser le cycle de l’innovation servicielle en quatre phases : idée, conception, développement et mise sur le marché. Le cycle va se fonder sur une démarche très ouverte en début de projet, avec un focus appuyé sur les usages, pour aboutir à une mise en production précise du service, en déployant des boucles itératives de prototypage/test/modélisation/définition.

- La co-création est une caractéristique importante du processus d’innovation dans les services. En effet, les services sont fondés sur l’usage et visent à satisfaire des attentes immédiates, mais non nécessairement formulées par les clients. Ceux-ci doivent donc être une préoccupation constante tout au long du processus d’innovation. L’utilisateur final est véritablement au centre de la chaîne de valeur de l’innovation dans les services.

- Un aspect important de l’innovation dans le secteur des services est lié au fait qu’elle ne se limite pas simplement à l’adoption de nouvelles technologies. En ce sens, les activités d’innovation sont souvent axées sur l’efficience de la production, la différenciation des produits et leur commercialisation. Souvent de contenu faiblement ou moyennement technologique, l’innovation dans les services retient moins l’attention que l’innovation dans les secteurs de haute technologie. Pourtant, elle peut avoir un impact significatif sur la croissance économique du fait du poids du secteur.

- Les entreprises de services étant pour la grande majorité des PME et exerçant par nature des activités spécialisées et transverses, il est d’autant plus important pour elles d’interagir de manière efficiente avec les autres entreprises et les établissements de recherche pour la R&D, le transfert de connaissances et les activités de commercialisation.

- Le financement est un facteur déterminant pour l’innovation dans les PME de services qui manquent souvent de fonds propres pour mener des projets d’innovation et ont beaucoup plus de difficultés à obtenir des financements externes que les grandes entreprises. Pour faciliter le financement de l’innovation servicielle, la Commission nationale des services a mis à disposition une grille de lecture afin de mieux identifier les projets d’innovation servicielle. Cette grille est disponible depuis son site web à l’adresse suivante : www.entreprises.gouv.fr/cns/la-grille-innovation-servicielle

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L’INNOVATION SERVICIELLE, ENJEU CLÉ DE LA COMPÉTITIVITÉ DES ENTREPRISES, FAIT L’OBJET D’UNE SÉRIE D’ÉVÉNEMENTS DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES Appel à projets « Centres multiservices partagés »

Cf. Fiche « Les centres multiservices partagés » Appel à projets « Productivité et innovation dans les services », en partenariat avec Oséo (Bpifrance) Cet appel à projets est destiné à encourager les entreprises françaises de services, B2B ou B2C, à renforcer leur productivité et leur compétitivité grâce à l’innovation sur la base d’une offre de service existante ou nouvelle... Colloque national de l’innovation dans les services Ce premier colloque a réuni des acteurs de l’innovation, des PME et de grands groupes, du secteur privé et public autour de thèmes comme la compétitivité des services, l'innovation dans les services pour la croissance économique, l'avenir de l'innovation dans les services... « De la nécessité de soutenir l’innovation service », étude sur les dispositifs d’innovation service L’innovation par le service est un outil essentiel d’accroissement de la compétitivité et/ ou de la productivité, pour les entreprises quel que soit leur domaine d’activité, industriel, agricole, ou de service (tourisme, commerce, transport, éducation, santé, etc.). Cette étude s’est attachée à répondre aux questions suivantes :

Comment mieux appréhender les spécificités de l’innovation « par et dans » les services ? Quels sont les besoins et obstacles à lever pour dynamiser l’innovation « dans et par » les services ?

Quelles sont les limites des dispositifs actuels de soutien à l’innovation existants ? Quelles sont les solutions concrètes pour adapter les dispositifs de soutien actuels ou favoriser

l’émergence de dispositifs ad hoc ?

En savoir plus : www.entreprises.gouv.fr/appels-projets/productivite-et-innovation-dans-services-

partenariat-avec-oseo

En savoir plus : www.entreprises.gouv.fr/politique-et-enjeux/colloque-national-linnovation-dans-

services

En savoir plus : www.entreprises.gouv.fr/etudes-et-statistiques/la-necessite-soutenir-linnovation-

service-septembre-2010

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Zoom sur… Le guide « Osez l’innovation ! »

Le guide « Osez l’innovation ! » s’adresse aux dirigeants de PME de services, qui pensent que l’innovation pourrait aider leur entreprise à conquérir de nouveaux marchés, à mieux mobiliser ses salariés, à se donner des marges pour exporter, à faire face aux changements de l’environnement, des concurrents ou des comportements des clients, mais qui n’ont pas encore sauté le pas ou qui veulent consolider leur démarche d’innovation. « Osez l’innovation ! » s’adresse également aux instructeurs de dossier des réseaux de soutien publics ou privés à l’innovation, qui sont parfois moins familiarisés avec le processus d’innovation des entreprises de service, ses facteurs clés de succès et ses étapes critiques. Télécharger le guide Osez l’innovation

CONTACT Ahmed AGARBI Adjoint au chef de bureau des services de l’économie immatérielle [email protected]

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LA QUALITÉ DANS LES SERVICES

ÉTUDE DE LA DGE SUR LA QUALITÉ DE SERVICE DANS LES ENTREPRISES DE SERVICES BTOB (2011) Une étude sur la qualité de service dans les entreprises de services BtoB a été menée de septembre 2010 à janvier 2011 pour le compte de la DGE. Elle avait pour objectif d’identifier des axes de travail permettant de développer la qualité dans les entreprises de services BtoB. Elle concerne les secteurs suivants : - conseils et assistance : services informatiques, conseil et ingénierie, formation, publicité ; - services opérationnels : nettoyage, logistique, centres de relations clients.

GUIDE SUR LA QUALITÉ DANS LES SERVICES (2015)

TRAVAUX EN COURS / PUBLICATION À VENIR

Pourquoi mettre en œuvre une démarche qualité dans les entreprises de service ? La satisfaction des clients est au cœur de la démarche qualité qui constitue un facteur de mobilisation interne autour de trois enjeux indissociables :

- Commercial : satisfaire les entreprises clientes, se différencier par rapport à la concurrence, améliorer son image de marque ;

- Organisationnel : Développer sa capacité à s’organiser en interne (efficacité opérationnelle, gestion et anticipation des problèmes, diminution et maîtrise des coûts, simplicité et le pragmatisme des outils mis en œuvre …), se concentrer sur la création de valeur ajoutée ;

- Humain : mobiliser tous les acteurs et collaborateurs vers un même objectif, maintenir et enrichir les compétences, améliorer la communication en interne.

En savoir plus : - Etude : www.entreprises.gouv.fr/files/files/directions_services/politique-et-enjeux/qualite/entreprises-services-BtoB-rapport.pdf - Synthèse de l’étude : www.entreprises.gouv.fr/files/files/directions_services/politique-et-enjeux/qualite/entreprises-services-BtoB-synthese.pdf

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Comment mettre en œuvre une démarche qualité ? La mise en œuvre d’une démarche d’amélioration continue peut être découpée en quatre principales étapes : - Identifier les besoins des clients (mettre en œuvre des outils pour recueillir, analyser et exploiter les

retours d’expériences…) ; - Vérifier que l’organisation permet de répondre aux besoins clients (préciser les missions de chacun,

l’organigramme et l’enchaînement des activités de l’entreprise….) ; - Elaborer un plan d’actions et mobiliser les ressources nécessaires (échanger, définir des axes de

progression…) ; - Evaluer l’atteinte des objectifs et assurer un suivi (suivre le déroulement des actions et leurs impacts,

communiquer sur les progrès réalisés…). Quelles spécificités pour les entreprises de services aux entreprises ? - Le service est immatériel et n’est pas stockable ; - Il est difficile de contrôler la qualité du service rendu avant et pendant sa réalisation ; - Nécessité d’une participation plus importante du client au processus de production de la prestation

qui aboutit à une construction partagée du service ; - Le capital humain et les relations externes et internes sont prépondérants ; - La proximité entre le personnel et le client est prégnante ; - Le personnel en contact avec le client incarne l’image de l’entreprise.

L’amélioration continue

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L’AFQP (ASSOCIATION FRANCE QUALITÉ PERFORMANCE) L’Association France Qualité Performance (AFQP) est une association créée en avril 2012. Elle a pour vocation de fédérer, animer et coordonner l’ensemble des réseaux des acteurs français publics et privés traitant de la qualité, des démarches de progrès et des systèmes de management. Elle dispose de relais régionaux, les MFQ (Mouvement Français pour la Qualité) qui rassemblent acteurs et ambassadeurs de la qualité et de la performance sur le territoire. LE PRIX FRANÇAIS DE LA QUALITÉ L’AFQP organise tous les ans avec le soutien de la DGE trois prix destinés à promouvoir des entreprises et des services publics mettant en œuvre des démarches d’excellence opérationnelle. Le Prix France Qualité Performance s’adresse à tous les dirigeants ayant pour objectif de faire de la qualité un projet d’équipe et souhaitant communiquer sur leurs engagements. Il offre aux candidats l’occasion de s’engager dans une évaluation de leur performance en s’appuyant sur le modèle du référentiel EFQM (www.efqm.org/en/) L’entreprise candidate bénéficie d’un éclairage sur ses points forts et ses axes de progrès. Le Prix des Bonnes pratiques concerne des candidats engagés plus récemment dans ce type de démarche et ayant atteint des performances notables sur au moins un aspect de leur fonctionnement. Le prix 2014 récompense les cinq thèmes suivants : - le leadership ; - la stratégie ; - le personnel ; - les partenariats et ressources; - les processus, produits et services. Ces deux prix sont ouverts à toutes organisations : grandes entreprises, ETI, PME, TPE et Services publics et associations. Le Prix étudiant récompense les meilleurs travaux, dans le domaine de la Qualité, réalisés par des étudiants dans le cadre de leurs projets de fin d’études, au sein d’entreprises. Deux catégories sont ouvertes pour ce prix : Licence et Master. La cérémonie de remise des prix a lieu le 4 décembre 2014. Les DIRECCTE sont invitées à faire remonter les entreprises susceptibles d’être intéressées pour concourir au prix des bonnes pratiques.

En savoir plus : www.qualiteperformance.org/

En savoir plus : www.qualiteperformance.org/le-pfqp

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LES OUTILS DE LA QUALITÉ ET LES SIGNES DE RECONNAISSANCE Les outils de la qualité - Les normes : Les normes internationales (ISO) dont la norme ISO 9001 – version 2008, les normes

françaises de services NF, les normes européennes EN, etc. ; - Les labels, dont certains intègrent une charte qualité ou un référentiel de bonnes pratiques et

d’autres s’appuient sur une charte déontologique.

Deux des normes de management les plus utilisées au monde – l’ISO 9001 et l’ISO 14001 – sont en cours de révision pour une nouvelle version à paraître en 2015. Evolution des pratiques de management de la qualité, renforcement des réglementations environnementales et des attentes des clients et consommateurs... Les contextes liés à chacune de ces deux normes ont fortement évolué. La révision de la norme ISO 9001 doit aboutir à une nouvelle version de la norme plus axée vers les besoins des PME/TPE, notamment, avec une diminution des exigences documentaires. Les signes de reconnaissance Les signes de reconnaissance sont le plus souvent attribués en se fondant sur l’application ou le respect des outils de la qualité. - Les certifications de services reposant sur une norme NF/ISO ou sur les référentiels de certification

de professionnels d’un secteur ; - Les qualifications d’entreprises qui valident, à un instant T, les compétences, moyens et

références ainsi que certains critères administratifs ou financiers ; - Les certifications ou qualifications de personnes qui attestent la compétence de professionnels

pour accomplir des tâches au regard de critères prédéfinis. ZOOM SUR L’OPQIBI ET L’ISQ

L'OPQIBI est l’Organisme de Qualification de l'Ingénierie. Il délivre des certificats de qualification aux prestataires exerçant l'ingénierie, à titre principal ou accessoire, dans les domaines du bâtiment, de l’infrastructure, de l’énergie, de l’environnement , de l’industrie et du Loisirs - Culture – Tourisme. La qualification attribuée par l'OPQIBI a pour objet de reconnaître la compétence et le professionnalisme des ingénieurs-conseils, bureaux d'études, sociétés d'ingénierie, etc. et d’attester de la capacité d'une structure à réaliser, à la satisfaction de clients, une prestation déterminée. La qualification OPQIBI a pour objectif principal de sécuriser les clients (maîtres d'ouvrages, donneurs d'ordre) dans le choix de prestataires capables de mener à bien leurs projets. Elle est reconnue par le Code des Marchés Publics. L’ISQ est l'organisme de qualification des entreprises de prestations de services intellectuels. L’ISQ recouvre deux activités : - L’OPQF : Office professionnel pour la qualification des organismes de formation professionnelle

continue. Créé en 1994, à l'initiative de la Fédération de la Formation Professionnelle, l’OPQF est reconnu par l'Etat (Délégation Générale à l’Emploi et à la Formation Professionnelle) ;

- L’OPQCM : Office professionnel pour la qualification des cabinets et ingénieurs conseils en management. Créé en 1979 à l’initiative de la Chambre Syndicale des Sociétés d'Etudes et de Conseils devenue Syntec Conseil en Management et de la CICF (chambre de l’ingénierie et du conseil de France) devenu CINOV, l’OPQCM est reconnu par l’Etat (ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie).

En savoir plus : www.opqibi.com

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L’ISQ délivre des certificats de qualification aux organismes de formation (pour l’OPQF) et aux cabinets de conseil (pour l’OPQCM), en reconnaissance de leur professionnalisme. L’ISQ qualifie des entreprises et non des individus. CONTACTS - Denis SAUSSEREAU, adjoint au chef du bureau de la normalisation et de la qualité,

[email protected] - Sandrine DUCHENE, chef du bureau des services de l’économie immatérielle,

[email protected]

En savoir plus : www.isqualification.com

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DÉVELOPPER LE RÉSEAU DES

SERVICES AUX ENTREPRISES DANS

LES TERRITOIRES

Source : IGN

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PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ ET SERVICES

ENJEUX Les pôles, participant à l’attractivité de la France, sont un des socles de la compétitivité de notre pays et un des outils privilégiés du redressement productif. La phase trois de la politique des pôles correspond à l’ambition assignée par le gouvernement aux pôles de compétitivité d’évoluer pour devenir de véritables usines à produits d’avenir. Les pôles doivent désormais focaliser leur énergie sur les retombées économiques, l’industrialisation des projets de R&D et la diffusion des innovations dans les produits, procédés et services. Ils doivent également accroître leur effort d’accompagnement des PME, notamment pour l’accès au financement et à l’exportation. Dans ce contexte, les services aux entreprises peuvent constituer de véritables leviers de croissance pour les pôles de compétitivité à la fois dans la réponse aux AAP du FUI (i.e. intégrer davantage d’entreprises de services parmi les membres du pôle) mais aussi dans l’enrichissement de l’écosystème des pôles de compétitivité en tant que prestataires de services des pôles et/ou de leurs adhérents. Aujourd’hui, peu de pôles de compétitivité sont dédiés à la thématique des services (par exemple pôles Finance Innovation, PICOM, Nov@log...) ; la plupart des autres pôles de compétitivité sont très centrés sur leur cœur de métier technologique, à la fois du point de vue de leurs entreprises membres et des projets qu’ils portent. Ils pourraient vraisemblablement davantage se tourner vers les services et les entreprises de services, qui sont souvent un chaînon manquant entre les projets R&D et les retombées économiques (ex : marketing, conseil en stratégie, levée de fonds, logistique…). Les pôles se privent ainsi d’outils indispensables pour le développement de leurs entreprises membres, de leur territoire et de la France. Par ailleurs, les prestations de services offertes par les pôles peuvent être de nature très diverse, et être soit internalisées soit externalisées à des entreprises de services membres des pôles ou appartenant à l’écosystème des pôles, par exemple en matière de définition de stratégie de développement , d’accès aux financeurs ou à de nouveaux marchés et ouverture à l’international, de développement et valorisation du capital humain, de marketing et communication, de logistique, etc.

Comment les entreprises de services peuvent-elles accompagner les pôles de compétitivité dans le lancement de la 3ème phase de leur développement et permettre aux entreprises de passer des projets de R&D à la phase de commercialisation des produits et services ?

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Cyc

le d

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, ser

vice

Entreprises membres des pôles de compétitivité

Prototypage

Conception du produit, service

Produit, procédé, service mis sur

le marché

Conseil en propriété

intellectuelle

Dépôt brevetsAnalyse du marché

et de laconcurrence

Type

de

serv

ices

Expertise comptable / Conseil financier / Conseil en fiscalité

Conseil en organisation

Conception du projet de R&D

Entreprises prestataires de services

Pôles de compétitivité

Les services aux entreprises, leviers de transformation des projets en produits

Mise en marché / distributionTests clients

Export

Conseil RH

Conseil en efficacitéopérationnelle

(réductions de coûts)

Conseil en ergonomie et

design de service

Veille stratégique

Etudes de marché(dimensionnement)

Conseil en communication / publicité /dépôt

de marque

Bureaux d’étude (ingénierie)

Business plan / Intelligence économique / Conseil juridique / Conseil en numérique (sécurité réseaux…)

Forces de vente sous-traitées

Conseil en financement (CIR)

Etudes de marché

(parcours client)

LogistiqueDémonstration et tests

Relation clients

Organisation de foires et

salons

Maintenance

Propreté

Sécurité

Intérim

Location de biens (matériels et

véhicules)

Management de la qualité

Eco-conception / conseil en

environnement

Tests d’usageFormation /

Compétences

Coaching

Homologation

PROPOSITIONS ISSUES DU GROUPE DE TRAVAIL PRÉPARATOIRE À LA COMMISSION NATIONALE DES SERVICES Les pôles de compétitivité : un nouveau marché pour les entreprises de services Pour accélérer la mise sur le marché des produits et des services conçus au sein des entreprises des pôles, il est nécessaire d’inciter les pôles de compétitivité à intégrer une dimension services et à intégrer les entreprises de services dans leur écosystème. Pour cela il conviendra de : - Valoriser les résultats issus des contrats de performance des pôles sur la partie services

pour mettre en adéquation l’offre de services du territoire du pôle avec les besoins identifiés des entreprises membres du pôle et pour promouvoir la nécessité de se tourner vers les services, mettre en place un CRM au sein du pôle afin de mieux connaître les entreprises membres et ainsi mieux cibler l’offre de services et la transmission d’informations.

- Identifier la typologie des entreprises à associer et inciter les pôles à attirer au sein de leur écosystème des sociétés de services liées à leurs thématiques et métiers (ex : dans un pôle santé, créer des liens avec une agence de communication spécialisée dans la santé, ou dans un pôle mer une entreprise de service spécialisée dans la qualité de l’eau). Il faut qu’il y ait un intérêt pour les deux à coopérer et que la société de services trouve sa place dans les activités du pôle.

- Dans le cadre de leur rôle de facilitateur, inciter les pôles à accompagner leurs entreprises

adhérentes par les entreprises de services membres du pôle ou extérieures (aide à l’innovation, conseil en technologie, accès au financement, formation, internationalisation, accompagnement (coaching, parrainage, mentorat, etc.), marketing et communication, ressources humaines, etc.). Les pôles pourraient ainsi identifier, recommander voire labelliser des entreprises de services de

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qualité sur la base de critères objectifs lorsqu’ils existent (certification, qualification…) ou sur la base des retours d’expériences et de satisfaction des entreprises membres des pôles.

- Aider au développement d’offres de services mutualisés pour des besoins spécifiques (labellisation, propriété intellectuelle, juridique, relations presse, etc.) en mettant en place des plateformes partagées de services pour les pôles ou des appels d’offres communs à plusieurs pôles, tout en veillant à la variété des cœurs de métiers, des structures et des stades de maturité des différents pôles. Créer, au sein des pôles, des contrats-cadres pour certains services, à l’instar du contrat-cadre de Syntec-Ingénierie pour les Assurances Professionnelles Ingénierie. Cette mutualisation permettrait ainsi de rendre accessibles certains services, souvent jugés trop coûteux, aux entreprises membres des pôles.

- Inciter à davantage de transversalité et de liens entre les pôles dédiés aux services et les autres en développant des partenariats entre pôles de compétitivité et/ou entre pôles et Centres Multiservices Partagés (CMP) selon leurs spécificités, activités et métiers, à l’image du partenariat noué entre le Club Galilée et le pôle Cap Digital.

L’offre de services interne des pôles Afin d’harmoniser les bonnes pratiques en termes d’offres de services interne des pôles, il conviendra de capitaliser sur les offres de services formalisées et structurées existantes des pôles et de communiquer les bonnes pratiques en s’appuyant notamment sur les retours de l’étude des bonnes pratiques des pôles de compétitivité et sur le GT interministériel pour leur diffusion. - Identifier les difficultés auxquelles les pôles peuvent faire face dans la mise en place de leurs offres

de services : différenciation de leur offre par rapport à l’offre des entreprises de services privées masse critique nécessaire pour offrir certains services

- Promouvoir l’importance de profils diversifiés parmi les permanents des pôles en introduisant, par exemple, des spécialistes du marketing ou de la communication.

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Zoom sur… Le guide « Serv ices aux PME » du pôle de compétitiv ité Cap Digital

Le guide pratique « Services aux PME » présente de façon synthétique et résolument pratique, une vingtaine d’actions mises en place pour aider ses membres PME. Comme de nombreux pôle de compétitivité, le pôle Cap Digital met en place de nouvelles actions destinées à aider les PME membres du pôle. Ces actions évoluent régulièrement pour mieux satisfaire leurs attentes. Le pôle a donc souhaité publier un document de synthèse de ces actions, pour une meilleure connaissance de celles-ci au cours du temps. Ce document s’intitule « Services aux PME ».

L’édition 2012 de « Services aux PME » comporte 24 fiches synthétiques réparties selon 6 grandes thématiques : - Définir votre stratégie de développement - Financer vos innovations en votre croissance - Développer et gérer votre capital humain - Accélérer votre croissance à l’international - Conquérir de nouveaux marchés - Veille, prospective, mise en réseau Résolument pratique, ce guide a vocation à simplifier le « mode d’emploi » du pôle. Il donne aussi des points contacts pour chacun des services. Avec plus de 700 adhérents début 2012, dont 600 PME, le pôle espère ainsi répondre encore mieux aux attentes de ses membres.

Télécharger le guide : www.capdigital.com/wp-content/uploads/Guide-services-aux-PME-Cap-Digital-2012.pdf

Développer le volet services des projets soutenus par les pôles de compétitivité - Evaluer le programme de prêt à l’industrialisation sous le prisme des services ;

- Identifier les raisons pour lesquelles peu de projets de services sont présentés dans le cadre des

appels à projets du FUI, faire connaître et mieux caractériser la dimension non-technologique dans les appels à projets du FUI ;

- Inciter à intégrer les entreprises de services dans les équipes des projets dès le début des projets afin d’anticiper en amont les besoins, les coûts et les marchés et de faciliter le passage des projets aux produits ;

- Crédibiliser l’innovation service et adapter les plafonds d’aides à la taille, aux montants, et aux business models de ces projets. Faire comprendre la nécessité de ces premières aides, relativement modestes mais souvent déterminantes pour les entreprises (lien avec GT2 : innovation service) ;

- Identifier les services clés pour les projets à chaque étape de leur développement (design de services, marketing, communication, veille, ingénierie, conseils, RH, études de marchés, tests consommateurs/clients, fiscalité, éco-conception, prototypage, démonstration/plateformes, juridique, expertise comptable, financement, ergonomie, international, publicité, aide à l’industrialisation, aux business plans, modèles de vente, design costs, diagnostics innovation, etc.).

Page 37: Les services aux entreprises

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Les actions transverses - Rappeler le rôle de l’Etat dans les achats de services innovants avec l’objectif de 2 % d’achat

public innovant, tous secteurs confondus, à l’horizon 2020 fixé dans le Pacte national pour la compétitivité, la croissance et l’emploi ;

- Ajouter un volet dédié aux services dans les contrats de filières des différents comités stratégiques de filière du Conseil National de l’Industrie (CNI).

CONTACTS - Thomas AILLERET, chef du bureau des pôles de compétitivité, [email protected] - Elsa DEMANGEON, chargée de mission ingénierie, architecture, contrôle :

[email protected]

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LES CENTRES MULTISERVICES PARTAGÉS (CMP)

LES ENJEUX Les grandes entreprises françaises, comme les PME, recourent aux sociétés de services pour se concentrer sur les fonctions essentielles, pour bénéficier des investissements d’un prestataire ou partager le risque avec lui et profiter d’une plus grande souplesse et simplicité de fonctionnement, et accéder à des technologies, ou des compétences qu’elles ne possèdent pas en interne. Pourtant, on constate aujourd’hui que les sociétés de services aux entreprises ont des caractéristiques parfois mal adaptées aux entreprises clientes (ex. PME inadaptées à la demande de grands donneurs d’ordre ou aux marchés globalisés). Les grands groupes industriels ou de services font par ailleurs appel à d’autres grands groupes qui bâtissent des offres de services à partir de leurs compétences propres et les PME/TPE, quant à elles, se tournent vers des TPE qui n’ont pas l’assise nécessaire pour répondre à la demande de prestations multiservices et multi-techniques, et de surcroît innovent peu. L’APPEL À PROJETS DE LA DGE Objectifs L’appel à projets « Centres multiservices partagés » (CMP) a permis de soutenir, sous forme de subventions, des actions collectives particulièrement innovantes et exemplaires dans le domaine des services aux entreprises. Cet appel à projets visait à améliorer la compétitivité des entreprises françaises de services, en termes de coûts, de qualité et d’accessibilité de leurs prestations et a pour objectif : - d’inciter les sociétés de services aux entreprises (qui sont à plus de 90 % des TPE) à se constituer

en plateformes multiservices en décloisonnant les professions de services (notamment réglementées), pour gagner en visibilité, être mieux à même de répondre aux appels d’offres, offrir un bouquet de services plus adapté à la demande de leurs clients (industriels ou de services), et à terme de les convaincre de se structurer selon un modèle d’entreprise de taille plus significative ;

- d’encourager ces plateformes à innover dans leur offre de services aux entreprises, en initiant des travaux collaboratifs avec des écoles, des universités ou autres centres de recherche, pour apporter de nouvelles solutions interprofessionnelles à des problèmes posés par leurs clients.

L’appel à projets était piloté par la DGE, en lien avec les Directions régionales des entreprises, de la consommation, de la concurrence, du travail et de l’emploi (DIRECCTE). Deux éditions de cet AAP ont été lancées : - 2ème édition (2012) : 4 projets ont été retenus ; - 1ère édition (2010) : 5 projets ont été retenus.

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Cibles L’AAP s’adresse aux prestataires de services de tous secteurs d’activités (agro-alimentaire, industrie, audiovisuel, commerce, finances, transport, etc.) sans contraintes de taille minimale, ni de forme juridique, ni d’expérience La 2ème édition de l’AAP a fait un focus sur les professions règlementées de services aux entreprises (expert-comptables, avocats, architectes, etc.). Critères de sélection Les projets sont sélectionnés selon les critères suivants : - caractère collectif de l’action (diversité et nature des porteurs) - impact attendu du projet - qualité du partenariat - signes de qualité de prestations fournis par les partenaires du projet exemplarité du projet, son

caractère innovant et son effet d’entraînement - nature stratégique du projet pour les secteurs bénéficiaires, et leur degré d’implication dans le projet - analyse du marché, en réponse à des besoins exprimés, afin de satisfaire la demande des entreprises

dites bénéficiaires - retombées économiques directes - viabilité et réalisme technique, économique et financier du projet LES PROJETS RETENUS

Projets retenus lors de la 1ère édition (2010) et Projets retenus lors de la 2ème édition (2012) de l’appel à projets Centres Multiservices Partagés

ASSOCIATION QUALITE MANAGEMENT (AQM)

EFFI INTERNATIONAL

CMP 45

SYSTEMGIE

VIALOG

CAP’E-COM

POLE MULTISERVICES EN ZAE

ALLIANCES ET SERVICES AUDIOVISUEL ET

NUMERIQUE

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• Résultats de la 1ère édition (2010)

→ 5 projets pour un financement Etat de 962 k€ (montant total des programmes de 2,588 M€) Association qualité management Basse-Normandie

Région : Basse-Normandie Coordonnées - Nom du porteur : Association Qualité Management de Basse-Normandie - Contact : LEROY Philippe ([email protected]) Descriptif du projet Le projet crée des synergies entre les sociétés de services de Basse-Normandie afin qu’elles répondent de manière groupée aux appels d’offres, favorise la montée en compétence de ces prestataires par des formations et renforce leur visibilité et leur crédibilité par la création d’un « label » ad hoc promu au niveau régional. L’action comprend 3 volets : développement qualité, développement pédagogique, développement d’outils de partage. Par ailleurs, l’action est prolongée jusqu’au 31 décembre 2013 afin de pouvoir organiser une réunion de clôture par l’organisation d’une réunion de réseau pour permettre aux chefs d’entreprises ayant bénéficié d’une action collective de l’association de pouvoir : - Se présenter et sortir de sa zone de confort ; - Se faire connaître pour pouvoir ensuite développer des contacts commerciaux ; - Imaginer pour soi quel serait le réseau idéal à se constituer ; - Imaginer le fonctionnement réseau idéal pour l’AQM. Impacts directs L’atelier d’échanges sur les appels d’offres groupés a donné lieu à quelques regroupements d’affaires. EFFI INTERNATIONAL

Région : Languedoc-Roussillon Coordonnées - Nom du porteur : EFFICIENT INNOVATION - Contact : Sarah LORIEUX ([email protected]) - Site internet : http://www.efficient-innovation.fr et www.capisci.fr Descriptif du projet EFFI INTERNATIONAL est un programme et une plateforme conseils, ayant pour objectif d’accompagner les PME innovantes dans leur développement à l’international en structurant et en consolidant leur stratégie en mode projet. EFFI INTERNATIONAL maximise les chances de réussite à l'international grâce à une plate-forme de diagnostic et d’expertise qui offre une palette de services coordonnés pour l’internationalisation des entreprises innovantes : • business planning, structuration et gestion de projet ; • intelligence économique et technologique ; • inter-culturalité et langue ; • propriété intellectuelle ;

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• financement à l’international. EFFI INTERNATIONAL est animé autour d’une méthode commune de Project Business & Action Planning (CAPISCI®). L’objectif est de définir une stratégie à l’international en cohérence avec les moyens de l’entreprise accompagnée en vue de maximiser ses chances de réussite à l’international. Impacts directs - triplement de l’activité de EFFICIENT dans l’accompagnement des entreprises innovantes à

l’international ; - embauche d’une personne dédiée à plein temps sur cette nouvelle activité et projet d’embauche

d’un consultant senior dans ce domaine (2014) ; - normalisation de cette prestation multiservices au sein du cabinet, intégration de cette prestation à

l’offre générale pour aider à sa commercialisation par les canaux « classiques » du conseil. Impacts indirects - en utilisant les méthodes développées et les liens tissés, EFFICIENT INNOVATION envisage sa propre

internationalisation afin de mieux accompagner les entreprises sur place ; - rapprochement avec certains partenaires de la plateforme (fusion entre EFFICIENT INNOVATION et

HLP DEVELOPPEMENT) ; - développement de relation d’affaires avec certains pour réaliser des offres conjointes. CMP 45

Région : Centre Coordonnées - Nom du porteur : NEKOE - Contact : Isabelle JEANNEAU ([email protected]) - Site internet : www.cmp45.fr et www.nekoe-cluster.com Descriptif du projet Le projet CMP45 construit des services dédiés aux parcs d’activité d’entreprise au-delà de ceux existants en travaillant à la fois sur la mutualisation (de services tels que la gestion électronique de documents, la reprographie, un comptoir des services, des conseils RH, formations, rencontres d’affaires, etc.) et les services à la personne (vie quotidienne, restauration livrée, formations, etc.). La définition du périmètre de l’offre et de la forme de l’opérateur s’appuie sur une démarche de « user driven innovation » avec les acteurs d’un site pilote, le parc d’activité Pôle 45, basé sur 3 communes de l’agglomération d’Orléans Val de Loire.

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SYSTEMGIE

Région : Bretagne Coordonnées - Nom du porteur : SYSTEMGIE - Contact : Béatrice CHASLE ([email protected]) et Philippe DEMEE

([email protected]) - Site internet : www.systemgie.fr Descriptif du projet SystemGie contribue à renouer et dynamiser les liens de collaborations entre les clients Grands comptes et les TPE/PME/PMI innovantes et à globaliser économiquement les achats responsables conformément à la loi et aux « bonnes pratiques » définies par la charte des relations inter-entreprises. SystemGie instaure des synergies de co-développement basées sur un écosystème collaboratif et équilibré propice à l’émergence de l’innovation. Impacts directs - référencement auprès d’environ 20 Grands comptes ; - plus de 250 partenaires TPE/PME ; - augmentation du chiffre d’affaires de 10 M€ ; - création de 2 emplois, recrutement de 3 stagiaires et contractualisation avec plusieurs consultants

indépendants. Impacts indirects - recrutement de plus d’une centaine d’ingénieurs et techniciens chez les partenaires TPE/PME ; - liens opérationnels conservés et/ou renouvelés entre les TPE/PME et les Grands comptes ; - accompagnement et support aux TPE/PME sur les différentes problématiques (juridique,

recrutements, trésorerie, commercial…) ; - rencontres et échanges entre les directions achats Grands comptes et les dirigeants des TPE/PME. VIALOG

Coordonnées - Nom du porteur : TOSHIBA TEC EUROPE Imaging Systems SA, Parc Eurochannel 76370 NEUVILLE

LES DIEPPE - Contact : VERNA Alain (02 35 06 70 42, [email protected]) et RENOUX Nicolas,

([email protected]) - Site internet : www.vialog.fr Descriptif du projet Le projet apporte aux clients des compétences couvrant tout ou partie de la 'Supply Chain' dans le cadre de missions de sous-traitance et d’externalisation de production, via un groupement de 12 entreprises de Haute-Normandie dans la logistique industrielle. Les secteurs sont variés : gestion import, entreposage, gestion de stock, assemblages produits finis, sous-traitance électronique, usinage, tôlerie, peinture, réparation, transport, distribution.

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Impacts directs (pour le porteur et les partenaires du centre) - Un commercial France employé à temps plein par la structure VIALOG et une représentation

commerciale en Angleterre ; - augmentation du chiffre d’affaires des entreprises membres : 42 K€ pour 1 entreprise en 2011, 137

K€ pour 5 entreprises en 2012, objectif de 300 à 400 K€ pour 7 à 8 entreprises en 2013 ; - création de 4 emplois induits chez les partenaires membres de VIALOG. Impacts indirects (pour les entreprises bénéficiaires/ clientes du centre, les territoires…) - VIALOG articule désormais son offre autour de 3 axes : offre commerciale d'externalisation de

production alliant intégration, sous-traitance et logistique ; - promotion commerciale des produits propres des entreprises de la grappe ; - établissement de partenariats commerciaux et prestations d'apporteur d'affaires pour des

entreprises externes ; - fort de sa présence sur la Région Haute-Normandie et de son implication au sein de la filière

Logistique Seine Normandie (LSN), VIALOG a contribué à resserrer les liens du territoire dieppois avec le développement de l'Axe Seine : Paris - Rouen - Le Havre.

• Résultats de la 2ème édition (2012) → 4 projets pour un financement Etat de 810 k€ (sur un montant total des programmes de 1,884 M€) ALLIANCES ET SERVICES

Région : Ile-de-France Coordonnées - Nom du porteur : FNCPC - Fédération Nationale des Chambres Professionnelles du Conseil - Contact : Dominique BRUNISSEN ([email protected]) - Site internet : www.fncpc.org Descriptif du projet La plateforme Place des conseils a été ouverte début 2014 ; sa vocation est d’aider entreprises, collectivités, institutionnels et consultants à mieux comprendre comment accéder, utiliser et rentabiliser une mission de Conseil. De plus, ce regroupement des métiers du conseil doit permettre de mieux appréhender les différentes facettes du conseil (stratégie, coaching, ressources humaines, droit des affaires, comptabilité, gestion, ingénierie, achats, logistique, propriété intellectuelle, marketing, commercial, qualité…). Ces multiples compétences complémentaires sont associées afin de constituer des maisons professionnelles et régionales de services intellectuels aux entreprises et aux collectivités, et ainsi rapprocher et consolider toutes les compétences, gagner en visibilité et en lisibilité pour les clients, produire des outils partagés, permettre la montée en compétence pour des prestations mieux ciblés et plus abordables pour les clients finaux.

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AUDIOVISUEL ET NUMÉRIQUE

Région : Ile-de-France Coordonnées - Nom du porteur : CLUB GALILEE - Contact : Philippe CHAZAL ([email protected]) - Site internet : www.clubgalilee.com Descriptif du projet L’objectif de ce projet est de constituer un lieu de recherche et d’expérimentation en matière de création et d’innovation de nouveaux contenus et services à destination des secteurs de l’audiovisuel et du numérique (création, production, diffusion). Cette plateforme mutualisée permettra aux TPE et PME des secteurs de disposer de nouveaux moyens partagés afin d’amplifier la R&D et d’incuber des projets pour favoriser l’émergence d’une « industrie des formats » capable de se présenter sur le marché de l’international.

CAP’E-COM

Région : Midi-Pyrénées Coordonnées - Nom du porteur : Chambre de Commerce et d'Industrie du GERS - Contact : Kyriaki PANAGIOTAKI ([email protected]) - Site internet : www.gers.cci.fr , www.capecom.net Descriptif du projet Il s’agit, dans le cadre de ce projet, de définir et mettre en place un pôle de services mutualisés à destination des entreprises et des créateurs souhaitant développer une activité e-commerce : améliorer la performance et renforcer la compétitivité de la filière e-commerce du Gers grâce à l’offre de services innovants assurés par des entreprises de service et organismes situés à proximité des PME du e-commerce. Cette plateforme à guichet unique, simplifie et oriente les demandes des e-commerçants vers les experts labellisés «Cap'e-com ». PÔLE MULTISERVICES EN ZAE

Région : Languedoc-Roussillon Coordonnées - Nom du porteur : PLEIADES SERVICES - Site internet : www.pleiades-services.com

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Descriptif du projet Cette plateforme, aujourd’hui close, avait vocation à proposer une offre large de services en direction des entreprises (TPE/PME) implantées, ou en cours d’implantation, sur les zones et parcs d’activités économiques de la région Languedoc-Roussillon. Le bouquet de services répondra aux préoccupations des entreprises implantées sur les zones d’activités ou à proximité, des salariés des entreprises, des collectivités et des habitants à proximité des zones d’activités. LA SUITE

- Quelles synergies entre les différents projets ? Quels liens avec les pôles de compétitivité ? Avec les plateformes de mutations économiques ?

- Comment pérenniser les modèles économiques des CMP ? - Comment favoriser le montage spontané de ce type de projet sans subventions ? Quel cadre

juridique, fiscal, financier…? CONTACT Elsa DEMANGEON Chargée de mission ingénierie, architecture, contrôle [email protected]

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LES RELATIONS INTER-ENTREPRISES

LA MÉDIATION INTER-ENTREPRISES ET LA MÉDIATION DES MARCHÉS PUBLICS La Médiation Inter-entreprises et la Médiation des Marchés publics sont placées auprès du Ministère du Redressement Productif. Elles sont accessibles à toute entreprise rencontrant des difficultés contractuelles et/ou relationnelles avec un client ou un fournisseur. Elles interviennent à la demande de toute entreprise ou groupement professionnel, quelque soit sa taille ou son secteur d'activité, lorsqu’il y a un litige ou un conflit dans l’application d’une clause contractuelle ou le déroulement d’un contrat. Les entreprises peuvent saisir la Médiation Inter-entreprises et la Médiation des Marchés publics de trois façons : - médiation individuelle : concerne une entreprise qui souhaite engager seule une médiation contre

un client ou un fournisseur ; - médiation collective : plusieurs entreprises peuvent se regrouper pour saisir le médiateur face à un

même client ou fournisseur. Le médiateur peut également intervenir à la demande d’un syndicat ou d’une fédération professionnelle ;

- médiation de branche : un secteur d’activité entre en médiation contre une autre branche professionnelle.

La Médiation Inter‐entreprises a été créée par décret du Président de la République en avril 2010, suite aux conclusions des Etats Généraux de l’Industrie qui ont mis en évidence les effets néfastes d’un déséquilibre existant dans les relations entre clients et fournisseurs. Médiateur Inter-entreprises : Pierre PELOUZET

La Médiation des marchés publics a été mise en place en décembre 2012. En liaison avec le médiateur des relations inter-entreprises, le médiateur des marchés publics est chargé de jouer un rôle de facilitateur des relations entre les entreprises et les donneurs d’ordre publics, par le biais d’actions de médiations individuelles ou collectives, afin de régler les litiges pouvant survenir lors de l’exécution d’une commande publique. Il veille également au respect des délais de paiement pratiqués dans le cadre des commandes publiques. Médiateur des marchés publics : Jean-Lou BLACHIER

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LA CHARTE DES BONNES PRATIQUES

Conçue en 2010 par la Médiation Inter-entreprises et la CDAF (Compagnie des Dirigeants et Acheteurs de France), la Charte des relations inter-entreprises a pour but d'inciter les entreprises à adopter des pratiques d'achats responsables vis-à-vis de leurs fournisseurs. Aujourd'hui, la promotion et l'animation de la Charte sont assurées par la Médiation Inter-entreprises et la CDAF. Par le biais de ses 10 engagements pour des achats responsables, la Charte des relations inter-entreprises participe à la construction d'une relation équilibrée et durable entre les grandes entreprises et leurs fournisseurs, dans la connaissance et le respect des droits et devoirs respectifs de chaque partie. - Elle permet aux donneurs d'ordres signataires de faire savoir et officialiser leur volonté de

s'inscrire dans une relation partenariale « gagnant-gagnant » avec leurs fournisseurs ; - Elle exige la nomination d'un « Correspondant PME » au sein de l'entreprise signataire, qui

interviendra en tant que médiateur interne pour faciliter le règlement des éventuels litiges fournisseurs.

Contenu de la charte La Charte des relations inter-entreprises prévoit pour chaque signataire : - la désignation d’un « correspondant PME » pouvant être saisi par les fournisseurs en cas de conflits

ou litiges ; - la mise en place d’indicateurs de suivi ; - le respect de la législation en vigueur : la Médiation Inter-entreprises analyse les CGA des

entreprises adhérentes afin de les faire évoluer vers une mise en conformité avec les textes de la loi. Deux comités de pilotage par an rassemblent les entreprises signataires : chacune d’entre-elles présente les avancées de son dispositif de mise en œuvre de la Charte sur le terrain. Les 10 engagements de la Charte des relations inter-entreprises : 1. Assurer une équité financière vis-à-vis des fournisseurs ; 2. Favoriser la collaboration entre grands donneurs d’ordres et fournisseurs stratégiques ; 3. Réduire les risques de dépendances réciproques entre donneurs d’ordres et fournisseurs ; 4. Impliquer les grands donneurs d’ordres dans leur filière ; 5. Apprécier le coût total de l'achat ; 6. Intégrer la problématique environnementale ; 7. Veiller à la responsabilité territoriale de son entreprise ; 8. Les Achats : une fonction et un processus ; 9. Une fonction Achat chargée de piloter globalement la relation fournisseurs ; 10. Fixer une politique cohérente de rémunération des acheteurs. Mise en œuvre de la charte Un dispositif d’accompagnement a été créé pour les entreprises et organismes signataires de la Charte des relations inter-entreprises afin de les aider à mettre en œuvre les 10 engagements sur le terrain :

- Les cérémonies de signatures ont lieu aux niveaux national et régional ; - Des journées de formation sont organisées par la Médiation Inter-entreprises et la CDAF pour les

signataires afin de les orienter dans la mise en œuvre de nouvelles politiques d’achats responsables ; - Un système d’agrément des cabinets de conseils a été créé afin qu’ils aident les entreprises

signataires à instaurer des processus de mise en œuvre et de suivi des engagements de la Charte ; de même pour les organismes de formation qui forment des professionnels et des étudiants – cliquez ici pour en savoir plus sur les modalités de l’agrément.

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Signataires de la charte La Charte des relations inter-entreprises compte 393 signataires (janvier 2013) engagés pour des Achats Responsables. On y retrouve de nombreuses grandes entreprises françaises, des organismes socioprofessionnels, des fédérations mais aussi des ETI, PME et TPE issues des secteurs privé et public. Actions en cours

- Numérique : addendum à la charte signé en juin 2014 ; - Ingénierie : principes d’application pour l’ « ingénierie et le conseil en technologie » signés en mai

2014 ; - Foires et salons : préambule signé par l’Unimev (anciennement la Fédération des foires, salons,

congrès et événements) ; - Marketing-communication : préambule signé par OHM ; - Centres d’appel – Relation clients (SP2C) : la démarche, passée via le contrat de filière

numérique, pourrait être relancée prochainement (signature du contrat prévue à l’été 2013). En particulier, l’insertion d’une rubrique explicite visant à encourager le développement des bonnes pratiques d'achats de prestations de relation clients est de nature à caractériser la puissance d'achat des opérateurs téléphoniques vis-à-vis des prestataires de la relation clients à distance ;

- Déménageurs d’entreprises : Patrice RENAULT-SABLONIERE, médiateur national délégué, est également chargé d’une médiation « Déménagement » (concerne la visibilité et l’éligibilité des offres déposées par les prestataires français sur des plateformes internationales d’appel d’offres, en particulier lorsque les demandeurs d’offres sont eux-mêmes français).

LES PRINCIPAUX MOTIFS DE SAISINE DE LA MÉDIATION INTER-ENTREPRISES Les principaux motifs de saisine de la médiation inter-entreprises sont les suivants :

1. Non-respect des délais de paiement (paiement au-delà du délai légal, délocalisation des services achat à l’étranger, retard involontaire de facturation, etc.)

2. Rupture brutale du contrat 3. Détournement de la propriété intellectuelle 4. Conditions contractuelles imposées à la formation du contrat 5. Modifications unilatérales de contrat 6. Contrat à prix ferme sans prise en compte des fluctuations des matières premières 7. Pénalités de retard abusives 8. Activités non-rémunérées (frais de R&D, études, logiciels…) 9. Modalités de commandes (exclusion totale des CGV, annulation de commande non-indemnisée,

non-respect des prévisions de commandes…) 10. Auto-facturation par le client (dérives : décalage de la date d’émission des factures)

La plupart de ces motifs concernent le secteur des services aux entreprises pour lequel de nombreux cas de mauvaises pratiques dans les relations entre donneurs d’ordre et sous-traitants ont été recensés. LES MÉDIATEURS - Le cabinet du Médiateur national est basé à Paris et se compose de pôles Juridique, Achat,

Médiation, Communication/Presse ; - 10 Médiateurs délégués nationaux sont basés à Paris ; - 30 Médiateurs délégués régionaux sont issus des Direccte et Dieccte (Pôle 3E) et travaillent en

binôme avec des présidents honoraires de tribunaux de commerce.

En savoir plus : www.charte-interentreprises.fr www.economie.gouv.fr/mediation-interentreprises

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Zoom sur… Le guide des échanges interentreprises de biens et serv ices – 2013

Le présent guide, réalisé par la DGE, a pour objectifs d’informer les dirigeants de PME et les réseaux d’accompagnement publics et privés des entreprises ainsi que l’ensemble de leurs partenaires concernés (comptables, banquiers, juristes…) sur la pratique des échanges interentreprises de biens et de services, de répondre aux questions essentielles qu’ils pourraient se poser et de les guider dans une réflexion stratégique pour une mise en œuvre d’échanges interentreprises gagnant-gagnant avec leurs partenaires. Enfin, elle leur donne des éléments pour apprécier les offres de service existantes en matière d’échanges interentreprises sur le marché français.

Télécharger le guide

Zoom sur… Le guide « Osez la commande publique » - 2013

La commande publique en France représente près de 200 milliards d’euros. C’est autant de possibilités pour les entreprises de diversifier ou de remplir leurs carnets de commande, tout en ayant l’assurance de pérenniser leur activité pour une durée déterminée. Ainsi, l’une des missions du médiateur des Marchés publics consiste-t-elle à sensibiliser les entreprises à l’intérêt de candidater aux marchés publics. Peu après sa prise de fonction, le médiateur a fait le constat d’un manque d’intérêt frappant des chefs d’entreprise des PME pour les marchés publics. Dans la grande majorité des cas, ces derniers n’osent pas candidater, et cela pour de nombreuses raisons : difficultés d’accès, complexité, complexes d’infériorité par rapport aux grands groupes… C’est ainsi que l’idée du Guide des marchés publics s’est imposée afin d’encourager et d’accompagner les chefs d’entreprise dans leurs démarches vers la commande publique. Très concis, le guide se veut pratique et immédiatement intelligible. Il permet de donner toutes les informations clés en main aux chefs d’entreprise qui le souhaitent.

Télécharger le guide

CONTACTS - Elsa DEMANGEON, chargée de mission ingénierie, architecture, contrôle:

[email protected] - Jean-Philippe ROBIC, Médiateur national délégué, [email protected]

En savoir plus : Annexe 1 : Liste des médiateurs délégués régionaux

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ENJEUX TRANSVERSES AUX

DIFFÉRENTS TYPES D’ENTREPRISES

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LA VALORISATION DES ACTIFS IMMATÉRIELS DES ENTREPRISES

LES ENJEUX Les actifs immatériels (client, marque, organisationnel, humain, technologique, actionnaires, fournisseurs, système d’information, sociétal et environnemental) représentent de 2/3 à 80% de la valeur des entreprises de services. Une meilleure prise en compte et évaluation des actifs immatériels dans la comptabilité et la réglementation constitue un véritable enjeu de développement des secteurs des services : permettre la reconnaissance extracomptable ; favoriser leur prise en compte par le marché ; mettre en place des dispositifs favorables au financement spécifique ; aligner les dispositifs fiscaux européens ; faire la pédagogie de la propriété intellectuelle et développer les formations initiales et continues. L’évaluation de ces actifs dans la comptabilité et la réglementation constitue un véritable enjeu de développement de ce secteur. L’OBSERVATOIRE DE L’IMMATÉRIEL

L'Observatoire de l'Immatériel, créé en 2007, a pour objectif de faire connaître le rôle et le poids du capital immatériel dans le développement économique et social des sociétés et des administrations, de mettre à leur disposition des méthodes et outils appropriés et de les aider à mesurer les évolutions de leurs actifs immatériels et des conséquences sur leur rentabilité. L'Observatoire de l'Immatériel est présidé depuis octobre 2012 par Yves LAPIERRE, Directeur général de l'INPI. Pourquoi mesurer les actifs immatériels ? Les économies occidentales sont devenues en une décennie massivement immatérielles. Selon une étude de la Banque mondiale, l’économie française est immatérielle à 86 %. Sur les grandes places financières, l’évolution est de même nature. Ainsi, la valeur immatérielle des entreprises cotées est nettement supérieure à leur valeur comptable. Enfin, les normes IAS-IFRS accompagnent ce mouvement en reconnaissant un nombre important d’actifs incorporels et la nécessité de les mesurer précisément. Mais avons-nous les bons instruments de mesure ? Des méthodes existent mais un important travail de recherche et de standardisation s’impose. L’Observatoire de l’Immatériel notamment a été créé pour répondre à ce besoin. Ce portail en est la première initiative. Il offre aux entreprises européennes de toutes tailles, les informations, méthodes et outils qui leur permettront d’étudier et de valoriser leurs actifs immatériels.

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Objectifs généraux de l’observatoire de l’immatériel - Bien appréhender le capital immatériel, ses composants, ses leviers ; - Déterminer des indicateurs de mesure pour mieux piloter ses actifs immatériels ; - Etablir un benchmark et suivre ses évolutions ; - Recenser les meilleures pratiques, contribuer à les faire évoluer et les diffuser ; - Fédérer les entreprises volontaires pour faire progresser leur capital immatériel ; - Mettre à leur disposition les outils online et offline les plus appropriés et pertinents ; - Mesurer les évolutions des actifs immatériels des entreprises et les conséquences sur leur

rentabilité et leur valeur boursière ; - Mesurer le cas échéant les contributions à la vie économique en général ; - Médiatiser les outils, les méthodes, les grilles de références, les résultats d’études… LES PRINCIPAUX ACTIFS IMMATÉRIELS Les actifs d’une entreprise peuvent être classés en deux familles d’un poids équivalent : les actifs de demande (qui constituent le capital clients) et les actifs d’offre (matériels et financiers d’un côté et immatériels : capital humain, système d’information, organisation, savoir et brevets, partenaires/fournisseurs, marques et actionnaires) de l’autre. Capital client Le Capital client, composant les actifs de demande, est un actif immatériel clé de l’entreprise puisqu’il contribue au chiffre d’affaires dont résulte la rentabilité. Pourtant, les entreprises connaissent encore assez mal leur capital client. L’évaluer ne revient pas à étudier la politique commerciale de l’entreprise et ses atouts. Il s’agit ici de mener un travail approfondi sur les clients eux-mêmes et de faire un effort d’empathie pour les connaître. Si les critères qui confèrent au capital client sa valeur sont assez invariants, l’expérience montre qu’ils ne sont pas étudiés de la même manière suivant les secteurs d’activité. Dans toutes les entreprises, la fidélité, la solvabilité, la rentabilité, la satisfaction des clients devraient figurer au tableau de bord du directeur commercial. Mais pour autant, ces notions ne s’étudient pas et ne se segmentent pas de la même manière suivant que l’on est une SSII qui compte 100 clients ou une entreprise alimentaire qui en compte des dizaines de milliers. Capital humain Premier des actifs d’offre, il occupe une place particulière car l’entreprise ne le possède pas mais en dispose seulement. En outre il est à l’origine de l’ensemble des autres actifs. D’où sa place prépondérante (près de la moitié du total des actifs d’offre de l’entreprise). Capital système d’information Dans une économie de plus en plus immatérielle, le système d’information et l’informatique sont à la fois le support de stockage et le vecteur de la connaissance. A ce titre il est donc un actif immatériel dont l’importance ne cesse de croître qui est essentiel à la performance de l’entreprise. Capital marques La marque est probablement l’actif immatériel le plus connu et le plus évalué. Elle est reconnue comme actif incorporel au titre des IFRS et les valorisations qu’on lui prête donnent parfois le vertige. Selon le cabinet Interbrand qui publie un top cent des marques Françaises tous les ans dans l’Expansion, la marque Louis Vuitton vaut 8 milliards d’euros, L’Oréal, 5 et BNP Paribas, 4,7. Pendant des années, les marques ont été les seuls actifs immatériels valorisés. L’absence de « concurrence » des autres actifs peut expliquer la part exorbitante de la valeur de la marque dans la valeur immatérielle totale des entreprises. La marque Coca-Cola est ainsi créditée de 70 % de la valeur de l’entreprise et de plus de 80 % de sa valeur immatérielle. A l’avenir la marque doit trouver une place, certes essentielle, mais plus juste dans le capital immatériel de l’entreprise.

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Capital organisationnel Organiser, c’est exprimer une aptitude à mettre en œuvre et à faire vivre des processus qui vont mobiliser et animer des ressources, humaines et technologiques, des compétences, de la connaissance, en réponse à une stratégie. Une entreprise qui bénéficie de cette faculté dispose de l’outil essentiel pour améliorer sa performance et accroître sa valeur. Capital technologique L’écart de valeur entre un produit obsolète et un modèle actuel, c’est toute la connaissance embarquée dans le produit d’aujourd’hui et qui n’existait pas dans celui d’hier. Ainsi, l’essentiel de la valeur d’un produit, ce qui lui confère un avantage concurrentiel, est très souvent issu du capital de savoir de l’entreprise, de son capital technologique ou encore des retombées de sa R&D. Dans ce capital technologique sont intégrés les brevets (ainsi que les dessins et modèles), les secrets de fabrication, la R&D et le système de partage de la connaissance. Capital fournisseurs / partenaires Dans l’économie d’aujourd’hui, a fortiori dans celle de demain, le fournisseur ne peut plus être considéré comme une ressource banale aisément remplaçable. Les entreprises externalisent de plus en plus. La complexité croissante de chaque métier le justifie. Ainsi, pour des raisons de performance économique, la réponse à la question « make or buy », est de plus en plus souvent « buy ». Il en résulte que les salariés d’aujourd’hui seront les fournisseurs de demain. Mais, si les salariés sont reconnus comme actif immatériel, les fournisseurs doivent l’être aussi : ils participent en effet au processus de création de valeur. Capital actionnaires Au rang des qualités immatérielles de l’actionnaire figurent ainsi : - La patience : si les actionnaires exigent beaucoup de création de valeur à court terme, ils

empêchent l’entreprise d’investir dans les actifs immatériels voire la poussent à les malmener si nécessaire. Si le résultat d’exploitation est incertain, le budget R&D sera comprimé, les dépenses de promotion et de communication coupées, l’investissement informatique reporté et/ou le capital humain réduit.

- La réserve financière : si les actionnaires le peuvent et le veulent, ils pourront durablement financer la croissance

- La notoriété : un actionnaire de référence inspire confiance aux clients, aux salariés et aux autres actionnaires

- L’influence : un actionnaire influant apporte des marchés à l’entreprise Ces quelques exemples illustrent le fait que l’actionnaire est à la fois le détenteur du capital financier de l’entreprise mais est également porteur d’une part de valeur immatérielle.

Capital sociétal Le développement du capital environnemental et sociétal est sans doute celui qui porte en lui une grande partie de la valeur future des entreprises. Il se caractérise notamment par une dimension éthique qui affecte toutes les autres composantes de l’entreprise. Il s’appuie sur la volonté de concilier développement économique, protection de l’environnement et développement humain. Des valeurs que l’on retrouve dans les concepts de responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) et de développement durable.

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LES ACTIONS EN COURS Action collective « actifs immatériels » Une action collective, pilotée par l’Etat, relative aux « actifs immatériels » a été lancée en juin 2012. L'objectif de cette action collective est de construire, au profit des entreprises, des outils relatifs à la gestion, à l'évaluation et à la valorisation des actifs immatériels des entreprises. Ces outils ont vocation à être déployés auprès d'un grand nombre d'entreprises et devraient leur permettre de produire un rapport dédié au capital immatériel, annexé aux états financiers. Cette action collective vise à mettre en place un écosystème de partenaires financiers susceptibles de financer les entreprises réalisant un tel rapport. La création (le 10 avril 2014) d’un collège des experts dont l’objectif est de garantir la qualité scientifique des livrables pour leur caractère opérationnel ainsi que leur appropriation par une communauté plus large reliée à l’économie de l’immatériel doit notamment permettre de redonner un nouveau souffle à cette action collective et assurer une pleine reconnaissance aux 28 livrables produits ou à produire. Action 8 du plan de l’innovation Le MEIN a lancé une action visant à élaborer un document extra-comptable facultatif valorisant les actifs immatériels porteurs d’innovation - l’innovation étant entendue au sens large (innovation produit, innovation organisationnelle…). Cette action s’inscrit dans le cadre du plan pour l’innovation lancé en novembre 2013, et plus précisément de l’action 8. L’objectif du document extra-comptable est de faciliter le dialogue entre les PME et leurs financeurs ou investisseurs en mettant en valeur, au-delà des éléments comptables existants, des informations (souvent qualitatives) permettant de mieux apprécier la performance et le potentiel de l’entreprise dans une perspective de moyen ou long terme. Cette approche repose sur la prise en compte des actifs immatériels de l’entreprise : la qualité des ressources humaines, la notoriété de la marque, la solvabilité des clients, la fiabilité des systèmes d’informations sont quelques-uns des éléments qui sous-tendent (ou obèrent) la possibilité, pour l’entreprise, de générer des cash-flows futurs. Deux livrables seront proposés : - un document extra-comptable que les PME pourront présenter, de manière volontaire, à l’occasion d’une demande de financement ; - un guide méthodologique à destination des PME, afin de les sensibiliser à l’évaluation et au pilotage de leurs actifs immatériels. Action sur le capital humain Un colloque organisé en février 2013 avait été l’occasion d’ébaucher et de mettre en avant des propositions de pistes d’actions, en faveur du soutien à la formation professionnelle à la fois comme vecteur de modernisation économique et sociale, mais également comme levier de compétitivité des entreprises. La feuille de route sociale définie en juin 2013 a ensuite invité les partenaires sociaux à agir de façon à « renforcer le rôle de la formation professionnelle dans la compétitivité de notre économie, en la considérant davantage comme un investissement collectif dans le développement des compétences ». Dans cette dynamique de l’ANI (accord national interprofessionnel sur la formation signé le 14 décembre 2013) et dans le prolongement de la précédente mission confiée à la FFP qui a conduit à l’élaboration d’une grille de reporting des impacts économiques et sociétaux des investissements en formation professionnelle (action collective évoquée ci-dessus), la FFP animera le comité de pilotage d’un plan d’actions intitulé « Capital humain et formation professionnelle, investissements pour la compétitivité ». Le bureau ESPL 1 va piloter dans ce cadre le groupe de travail visant à considérer toute dépense de formation comme un investissement. CONTACTS - Sandrine DUCHENE, chef du bureau des services de l’économie immatérielle,

[email protected] - Françoise BRANCOURT, chargée de mission Expertise comptable – Professions juridiques – Audit

et Conseil – Immatériel, [email protected]

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LES NOUVELLES ORGANISATIONS DU TRAVAIL

LE TÉLÉTRAVAIL Le télétravail constitue une innovation organisationnelle pour les entreprises qui décident de le mettre en œuvre selon un mode formalisé et conformément à la réglementation en vigueur. Il est un complément et non une substitution à la présence physique en entreprise. Le télétravail représente un facteur de productivité accrue et un levier d’attractivité des talents, notamment au profit des PME qui adopteraient ce mode de fonctionnement au sein de leurs équipes. En France, Le télétravail dispose d’un cadre juridique stabilisé et s’implante durablement :

• En 2002, les partenaires sociaux européens ont signé un accord-cadre interprofessionnel sur le télétravail.

• En 2005, l’Accord National Interprofessionnel (ANI) du 19 juillet 2005 pose la définition du télétravail.

• En 2012, le statut de télétravailleur salarié est inscrit dans le code du travail (articles L 1222-9 à L 1222-11).

• Les PME/TPE françaises privilégient des règlements intérieurs, des chartes ou de simples accords informels entre les salariés et l’employeur. Dans les entreprises de taille intermédiaire et les grandes entreprises, le télétravail se développe avec plus d’intensité sous la forme d’accords-cadres.

Dans ce cadre juridique, le télétravail favorise les gains de productivité tout en répondant aux aspirations profondes des salariés de maîtriser leur temps de travail et de bénéficier de conditions plus souples d’exécution du travail.

En 2012, en moyenne 43 180 entreprises (23,6 % des entreprises de plus de 10 salariés) ont favorisé le recours au télétravail. Le taux de télétravail augmente avec la taille de l’entreprise. En effet, seulement 16% des entreprises de 10 à 19 salariés encouragent ce mode de fonctionnement contre 68 % des entreprises de plus de 500 personnes :

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Source Insee

A terme, le développement du télétravail en France pourrait concerner 14 millions de salariés. Les données publiées notamment par l’INSEE et par le centre d’analyse stratégique (CEA) font apparaitre un développement significatif du télétravail puisqu’à terme, 50 % des salariés soit 14 millions de personnes pourraient en bénéficier :

2000 2012projection 2015 du CAS

% télétravailleurs 5,6 16,7 50

Source Insee

Le télétravail s’est beaucoup développé dans les secteurs de l’information et des activités intellectuelles (scientifiques et techniques). En termes de projection sur l’avenir, il est probable que la dynamique de développement du télétravail concerne davantage les secteurs des services administratifs, de soutien mais aussi de l’industrie car le télétravail reste en dessous de 25 % de taux de recours, il existe donc des marges de progression :

secteurs % de recours au télétravail par secteur

Information et communication 62,77%Activités spécialisées, scientifiques et techniques 44,00%

Activités de services administratifs et de soutien 25,90%Activités immobilières 25,53%Industrie manufacturière - Energie, eau, gestion des déchets et dépollution

24,29%

Commerce ; réparation d'automobiles et de motocycles 23,11%Transports et entreposage 15,43%Construction 13,23%Hébergement et restauration 9,37%

Source Insee 2012

Si le pronostic de développement du télétravail effectué par le Centre d’Analyse Stratégique (+ 50 % de salariés) se réalise, il devrait offrir au secteur des activités de services informatiques et d’informations des opportunités de croissance dans un contexte atone (+ 0,8 % de la production dans ce secteur selon le dernier rapport présenté en Section Thématique « commission des comptes des services » de la CNS du mois de juillet 2014).

Le télétravail représente également un facteur de productivité accrue et un levier d’attractivité des talents, notamment au profit des PME qui adopteraient ce mode de fonctionnement au sein de leurs équipes. Actuellement, la pratique du télétravail concerne essentiellement le domicile. Toutefois, l’émergence d’une offre de nouveaux lieux de travail, avec le concours de la Caisse des dépôts, est de nature à transformer progressivement les modalités d’exercice du travail en dehors des locaux propres de l’entreprise. Pour information, la dépêche AFP suivante illustre ce mouvement.

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Le document à caractère juridique reproduit ci-dessous fournit par ailleurs une très intéressante synthèse sur le sujet du télétravail. Source : La semaine juridique, édition sociale n°40 ; 1er octobre 2013

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Enfin, les sources documentaires suivantes peuvent constituer une source de compléments d’informations :

1. Guide pratique - Le Télétravail dans la Relation Client http://inrc.fr/nos-travaux/les-publications/

2. Le réseau Anact-Aract missionné http://www.anact.fr/web/actualite/RSS?p_thingIdToShow=38303638

Vendredi 20 juin 2014, date de clôture de la Semaine pour la qualité de vie au travail, Najat Vallaud-Belkacem s'est rendue dans les locaux de l'Anact (Lyon) pour signer une convention Télétravail entre le ministère des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports et l'établissement public.

Cinq Aract* (Associations régionales pour l’amélioration des conditions de travail) sont engagées en 2014 dans des expérimentations prenant diverses formes : actions collectives d’entreprises, accompagnements individuels de PME. (* Régions concernées : Aquitaine, Bretagne, Haute-Normandie, Nord-Pas de Calais, Poitou-Charentes). Le Fonds social européen (FSE) soutient financièrement ce projet impulsé par le ministère des Droits des femmes, de la ville, de la jeunesse et des sports.

CONTACT Aymeric MENARD Chargé de mission, bureau des services pour la performance compétitive : [email protected]

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LES GROUPEMENTS D’ENTREPRISES

Les groupements et les mutualisations entre entreprises sont aujourd’hui reconnus comme étant des leviers de croissance importants pour les PME françaises. Ils présentent l’avantage pour les entreprises qui s’y engagent de se positionner sur des marchés plus importants, de recruter du personnel à temps partagé, de s’internationaliser ou encore d’entrer dans des démarches de co-construction durable de projets et de nouveaux services. Encore insuffisamment connues à ce jour, les différentes formes de groupements restent par conséquent peu utilisées. Selon une enquête conduite en septembre dernier par l’association Pacte PME, seules 38% des entreprises interrogées s’étaient déjà engagées dans une démarche de regroupement. LES GROUPEMENTS D’ENTREPRISES : ETI À LA FRANÇAISE ? Le morcellement de notre tissu économique, composé de très nombreuses petites entreprises TPE et PME, représente une faiblesse préoccupante, notamment à l’exportation. Mise en commun des compétences, mutualisation des plates-formes de R&D ou de communication, partage de personnel ou encore conquête de nouveaux marchés à l’export…A l’heure où les PME peinent à retrouver le chemin de la croissance, les coopérations entre entreprises constituent un nouveau vecteur de développement. Aujourd’hui, des outils existent pour se regrouper et mutualiser des compétences, mais les entreprises ne se les sont pas encore pleinement appropriés. Quels sont les intérêts, pour les entreprises, de se regrouper ? Le secteur des services est principalement composé de TPE et PME qui rencontrent aujourd’hui des difficultés à répondre aux marchés publics ou à se positionner sur des commandes d’envergure. Les regroupements d’entreprises, qu’ils soient spontanés ou pérennes, permettent aux entreprises impliquées de diversifier leurs activités, de répondre à des appels d'offre spécifiques, de structurer une action de communication ou commerciale commune, de co-construire des nouveaux produits ou des services innovants, de réduire les coûts avec des économies d'échelle, de mutualiser des fonctions support et des services, de partager du personnel, de conquérir des marchés à l'export ou encore de partager des risques dans certains cas. Quels sont les différents types de groupements ? On retrouve aujourd’hui deux grands types de groupements : - Les groupements horizontaux qui réunissent des entreprises, TPE et PME, complémentaires sur un

même lieu géographique ; - Les groupements verticaux qui résident dans l’intégration de la chaîne de valeurs. Les groupements peuvent être spontanés, dans ce cas la coopération des entreprises est provisoire et permet, par exemple, de répondre à un appel d’offres ciblé, ou peuvent être pérennes ; c’est le cas notamment des groupements d’employeurs ou des groupements visant à mutualiser des compétences et à structurer une nouvelle offre commerciale, technologique ou de service.

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Quelles sont les difficultés à surmonter ? Il existe en France une appréhension des entreprises à travailler ensemble et à coopérer, par peur des retombées en cas d'échec ou par crainte de se faire voler le savoir-faire ou l'innovation. L’un des enjeux de la mise en place des groupements d’entreprises sera notamment de susciter l'envie de travailler ensemble, de sécuriser les entreprises sur ces nouvelles formes de travail et d’améliorer les relations entre TPE-PME et grands groupes en renforçant la confiance.

Zoom sur les groupements d’employeurs Le groupement d’employeurs (GE) constitue une organisation innovante du travail permettant de concilier flexibilité pour les entreprises et moindre précarité pour les salariés. Concrètement, les entreprises d’un même bassin d’emploi créent une structure juridique : le Groupement d’Employeurs qui va embaucher les salariés, puis les mettre à disposition des entreprises adhérentes en fonction de leurs besoins. Il existe quatre caractéristiques principales du régime juridique : - Le GE est une association loi de 1901, encadrée par le Code du travail (art. L.1253-1 & s.) ;

l’objet de l’association est la mise à disposition de salariés liés à ce groupement par un contrat de travail et le conseil en matière de Gestion des Ressources Humaines auprès de ses membres..

- Les salariés sont couverts par la convention collective du groupement, qui aura été choisie par les entreprises avec l’accord de la direction du travail.

- Le groupement est l’employeur unique des salariés. C’est donc lui qui paie les salaires et les charges. Le groupement va refacturer la rémunération des salariés aux entreprises, majoré d’un montant destiné à couvrir le paiement des charges et les frais de fonctionnement du groupement. L’utilisateur est responsable des conditions d’exécution du travail ( durée du travail, hygiène, sécurité...) De surcroît, les entreprises adhérentes sont solidairement responsables des dettes du groupement à l’égard des salariés et des organismes créanciers des cotisations obligatoires.

- D’un point de vue fiscal, le GE est « neutre » : si ses adhérents sont assujettis aux impôts commerciaux, il le sera également. Il n’a pas de capital ni d’actionnaires à rétribuer. Chaque « utilisateur » du groupement paie en fonction de la clé de répartition définie collégialement pour l’ensemble des adhérents.

Les avantages induits pour l’ensemble des acteurs sont multiples : - Pour les salariés

o Garantie de sécurité, puisqu’ils disposent d’un contrat à durée indéterminée (CDI), et qu’ils sont liés à un groupe d’entreprises moins fragile que chacune de ses composantes prises isolément ;

o Garantie de rémunération, puisque c’est aussi un volume de travail qui leur est garanti à temps partagé entre plusieurs entreprises (en moyenne deux/trois) ;

o Garantie de disponibilité, puisque les plannings individuels sont stables ; l’emploi du temps professionnel typique du salarié de GE est organisé sur l’année ou la semaine entre deux ou trois entreprises, qui se sont concertées au sein du GE : la personne peut organiser son temps privé (personnel, familial, social...) avec sérénité.

- Pour les entreprises Le GE permet aux entreprises d’apprendre à coopérer, progressivement, à partir des ressources humaines. Sur le terrain, c’est une dynamique de coopération qui est générée.

- Pour les institutionnels Le fait que le GE soit construit et contrôlé par les entreprises, permet de réunir les conditions d’un dialogue social avec les partenaires sociaux et impulser une dynamique de l’emploi dans les territoires avec les partenaires institutionnels locaux (Pôle Emploi, Chambre de Commerce et d’industrie, DIRECCTE, Chambre des Métiers, élus…).

Selon une enquête réalisée par le Conseil national de l’ordre des experts comptables, 64% des experts comptables ont déjà accompagné des montages de groupements.

51% des groupements se constituent en sociétés commerciales : 17% en GIE (groupements d’intérêt économique) et 9% en SEP (sociétés en participation).

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INITIATIVE « L’ALLIANCE DES PME : MIEUX COOPÉRER POUR GRANDIR ENSEMBLE » Le 28 novembre 2013 s’est tenu un colloque intitulé « L’alliance des PME : mieux coopérer pour grandir ensemble » en présence de Fleur PELLERIN, ministre chargée des Petites et Moyennes Entreprises, de l'Innovation et de l'Economie numérique. Ce colloque a permis de restituer les travaux engagés au sein d’un groupe de travail préparatoire constitué de structures publiques et de nombreuses organisations professionnelles (DGE, CGPME, MEDEF, Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts Comptables, Conseil National des Barreaux, Union des Groupements d’Employeurs de France, Pacte PME, BPI France, UGEF). Des représentants de ces structures ont débattu la matinée lors de différentes tables-rondes qui ont permis de mieux cerner les principaux freins actuels à la constitution de groupements et de déterminer des premières pistes de soutien qui en résultent : Mieux faire connaître les opportunités de développement via les groupements, les outils

juridiques de groupements aux entreprises, les exemples réussis et les réseaux existants : création d’un site Internet dédié aux regroupements d’entreprises et d’un kit de communication ;

Valoriser les bonnes pratiques et communiquer sur les exemples réussis : mise en place d’un concours récompensant les groupements et les actions exemplaires ;

Evaluer et suivre les groupements en créant un observatoire national des regroupements de PME qui suivrait le développement et les pratiques de regroupements des entreprises sur le territoire national et permettrait la diffusion de l’information sur les dispositifs de regroupements auprès des chefs d’entreprises et des décideurs publics.

Adapter les modalités pratiques (rédaction de clauses types validées par les différentes parties pour rassurer les entreprises)

Assurer une meilleure flexibilité des structures juridiques, notamment sur les aspects fiscaux et sociaux ;

Améliorer la sécurité des entreprises sur ces groupements, atténuer le principe de "responsabilité solidaire" et renforcer la confiance en mobilisant la médiation inter-entreprises et la médiation des marchés publics dans la résolution des conflits intra-groupements et entre donneurs d’ordre publics et groupements ;

Aménager les modalités de paiement pour les groupements dans les marchés publics afin que chaque entreprise soit payée directement. Le groupement solidaire étant la forme la plus répandue, la difficulté pour les financements des marchés assujettis au code des marchés publics réside dans la cession de créance via le mandataire du groupement. La prestation de chaque entreprise pourrait ainsi être identifiée via une quote-part prévisionnelle afin de permettre un paiement individualisé ;

Faire émerger un code NAF spécifique pour les groupements d’employeurs, permettant de recueillir les statistiques objectives de ces structures.

ORGANISATION PROFESSIONNELLE

L’UGEF (Union des groupements d’employeurs de France) est animée par des Présidents et des directeurs de groupements d’employeurs ou d’instances régionales de GE et réunit des experts venant d’horizons variés : dirigeants d’entreprises, consultants, chercheurs, directeurs du travail, syndicalistes.

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L’UGEF promeut le dispositif du Groupement d’Employeurs au niveau national et européen ainsi qu’auprès des collectivités territoriales, des entreprises et des salariés et le développement de GE intersectoriels, notamment pour ce qui concerne le cadre législatif et juridique. L’union échange avec les partenaires sociaux afin de construire un véritable statut des salariés des Groupements d’Employeurs intersectoriels et fait vivre sa Charte, grâce à une labellisation des GE, gage de leur professionnalisme et de leur éthique. Présidente : Anne-Marie MOYA CONTACTS - Yves JOUOT, chargé du pôle création transmission développement, adjoint au chef du bureau de

l’entreprenariat et du développement des entreprises, [email protected] - Elsa DEMANGEON, chargée de mission ingénierie, architecture, contrôle :

[email protected]

En savoir plus : www.ugef.fr

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LES PRINCIPAUX SECTEURS DES

SERVICES AUX ENTREPRISES

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LES SERVICES DE L’ÉCONOMIE

IMMATÉRIELLE

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LES SERVICES NUMÉRIQUES

NOMENCLATURE Source : NAF rév . 2, 2008 SECTION J INFORMATION ET COMMUNICATION 58 Édition 58.2 Édition de logiciels 58.29 Édition d'autres logiciels 58.29A Édition de logiciels système et de réseau 58.29B Edition de logiciels outils de développement et de langages 58.29C Edition de logiciels applicatifs 62 Programmation, conseil et autres activités informatiques 62.0 Programmation, conseil et autres activités informatiques 62.01 Programmation informatique 62.02 Conseil informatique 62.02A Conseil en systèmes et logiciels informatiques 62.02B Tierce maintenance de systèmes et d’applications informatiques 62.03 Gestion d'installations informatiques 62.09 Autres activités informatiques 63 Services d'information 63.1 Traitement de données, hébergement et activités connexes ; portails Internet 63.11 Traitement de données, hébergement et activités connexes 63.12 Portails Internet

LE SECTEUR Le secteur des logiciels & services IT regroupe une grande variété de métiers : édition de logiciels, conseil, ingénierie informatique, infogérance, conseil en technologies, etc. C’est un secteur dont les caractéristiques clés sont le dynamisme, le pragmatisme et le focus client. Ce secteur, à haute valeur ajoutée et stratégique pour l’économie française, est l’un des plus dynamiques de l’économie numérique et constitue un vecteur d’innovation, de compétitivité et de croissance pour l’ensemble de l’économie. Aujourd’hui, les principaux leviers de croissance du secteur sont : la mobilité, le cloud computing, le big data et la modernisation des infrastructures (plan France Très Haut Débit (PFTHD)). Services numériques et conseils en technologies Les entreprises de services numériques (ESN, nouveau nom des SSII) ont pour objectif l’amélioration des systèmes d’information et s’adressent aux DSI des entreprises. Elles proposent à leurs clients un panel de services variés : conseil ; intégration de systèmes ; infogérance : TMA/TRA, BPO et infrastructures.

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Les sociétés de conseil en technologies (SCT) sont parfois confondues avec les ESN, alors que leur objet diffère. Les SCT participent à l’élaboration d’un produit de leurs clients (ex : la mise au point de l’informatique embarquée d’une voiture), et ont pour interlocuteurs les DT des entreprises. Elles offrent des prestations de : R&D externalisée ; ISTI (Informatique Scientifique, Technique et Industrielle) ; services autour de l’embarqué. Les ESN et SCT proposent divers modes d’engagement, qui se distinguent par le degré d’intégration dans le service fourni. Ces modes vont de la régie au forfait : - Dans un contrat en régie, la société met à disposition de son client les compétences de ses

employés ; - Dans un contrat au forfait, la société fournit à son client un service avec obligation de résultats,

ce qui lui impose une prise de risque plus importante. Traditionnellement, le mode d’engagement est la régie. Néanmoins, ces dernières années, un grand nombre de prestataires ont considérablement augmenté la part de projets menés au forfait, ceux-ci étant porteurs d’une plus forte valeur ajoutée, jusqu’à devenir l’activité prépondérante de ces prestataires.

Edition de logiciels Un logiciel permet à un système informatique d’assurer une tâche ou une fonction en particulier. Véritable instrument de la vie quotidienne, le logiciel est présent partout soit sous forme classique et visible (système d’information des entreprises et administrations, logiciels des PC des particuliers, etc.) soit sous forme nouvelle et invisible (logiciel embarqué, intégré à un nombre croissant de produits : électroménager, aéronautique, transport, téléphonie, bâtiment, etc.). Un éditeur de logiciel est une entreprise qui assure la conception, le développement et la commercialisation de logiciels (logiciels standards). Elle peut confier la mise en œuvre, l'intégration, et la personnalisation (« customisation » en anglais) à des sociétés de services et d'ingénierie informatique

Les éditeurs de logiciels tirent leurs revenus de la vente de licences et/ou d’abonnements, des services de mise en œuvre et d’intégration le cas échéant ainsi que du suivi et de la maintenance applicatifs concernant leurs logiciels : infrastructure ou outils ; applicatifs ; embarqués. Le modèle traditionnel de vente de licences, de maintenance et de services, dit modèle propriétaire, reste dominant. Toutefois, la majorité des acteurs développe en parallèle des offres basées sur de nouveaux modèles économiques tels que le SaaS (« Software as a Service »). Ce nouveau modèle économique représente un immense relais de croissance. LES CHIFFRES-CLÉS DE LA PROFESSION Rappel chiffres clés INSEE 2012 70,6 Md€ de chiffre d’affaires ; 385 003 salariés en moyenne ; 84 767 entreprises.

Source : Syntec-Numérique 49,2 Md€ de chiffre d’affaires (2013) ; 365 000 salariés dont 27,2 % de femmes et 69 % de cadres (2011).

LES SYNDICATS PROFESSIONNELS

CINOV-IT rassemble tous les types d’entreprises et d’entrepreneurs des trois grands domaines de l’industrie du numérique (l’édition de logiciels, le conseil et l’ingénierie en informatique) : professions libérales, salariés en portage salarial, et TPE/PME. Ses missions sont de représenter et défendre les intérêts des TPE/PME de la branche au sein des instances paritaires nationales (CPCCN, CPNE, ADESATT, FAFIEC, FIF-PL) et internationales (EFCA,

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FIDIC) ; de réaliser une veille professionnelle permanente avec l’OPIIEC ; de promouvoir la certification des métiers et assurer l’évolution de ces certifications, notamment par une démarche qualité au travers des organismes OPQIBI et OPQCM qu’elle fédère ; de développer des formations adaptées aux métiers avec l’IPTIC ; d’aider ses adhérents à accéder au meilleur niveau de prestations pour un « juste prix » de leurs prestations intellectuelles. CINOV-IT est un des 12 syndicats techniques de la fédération CINOV. Co-présidents : Marie PRAT et Olivier BOUDERAND

Syntec Numérique regroupe trois des cinq grandes filières du numérique : les Entreprises de services numériques (ESN) et le conseil en technologie, les éditeurs de logiciels, les entreprises du Web. Elle conforte son positionnement au sein de l’écosystème numérique avec des liens renforcés avec les télécoms et les constructeurs informatiques. Syntec Numérique représente 80 % du chiffre d’affaires du numérique en France. Ses trois missions essentielles sont d’assurer la promotion des métiers du numérique, de défendre la profession, et de mettre en valeur l’apport du numérique et de ses usages auprès des pouvoirs publics, des acteurs économiques et du grand public. Syntec Numérique est membre de la fédération Syntec qui co-gère avec CINOV la convention collective de branche. Président : Guy MAMOU-MANI (co-président du groupe Open)

L’AFDEL est un représentant de la profession d’éditeur de logiciels et de solutions Internet en France. Elle compte aujourd’hui plus de 350 membres (CA global : 8 Mds€) répartis dans toute la France : grands groupes de dimension internationale dont les premiers français (60 % du Top 100 France en CA), PME et Start up. De statut loi de 1901, l’AFDEL contribue au développement de ses membres en défendant les intérêts de la profession, en organisant l’échange des bonnes pratiques entre ses adhérents, en mettant à leur disposition un ensemble de services dédiés et en favorisant les synergies d’action entre eux. L’AFDEL s’est notamment mobilisée à plusieurs reprises en faveur de la propriété intellectuelle du logiciel, de la neutralité technologique de l’administration, des aides publiques à l’innovation (CIR & JEI) et de la mobilisation de l’épargne en faveur des PME (ISF PME).

L’AFDEL est membre de deux fédérations professionnelles, la FIEEC pour les synergies métier et la CINOV au titre de la convention collective CINOV-Syntec. Elle participe ainsi à la gestion de la convention collective CINOV-Syntec et de l’offre de formation de branche. Elle participe également aux travaux du Medef. Président : Jamel LABED (président d’EasyVista)

En savoir plus : www.cinov.fr/syndicats/it/presentation Annexe 3 : Liste des référents régionaux CINOV-IT

En savoir plus : www.syntec-numerique.fr/

En savoir plus : www.afdel.fr/

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LES PRINCIPAUX ÉVÉNEMENTS DU SECTEUR Top 250 des éditeurs et créateurs de logiciels français Syntec Numérique et EY, avec le soutien cette année du Syndicat National du Jeu Vidéo (SNJV), publient chaque année le Top250, panorama des éditeurs et créateurs de logiciels français. En 2014, il s’agira de la quatrième édition. Truffle 100 Le fonds d’investissement Truffle Capital et le cabinet d'études CXP éditent depuis plusieurs années un classement des 100 meilleurs éditeurs de logiciels français et des 100 meilleurs éditeurs européens. Deloitte Technology Fast 50 France Palmarès régional et national, le Technology Fast 50 récompense les entreprises technologiques les plus performantes de leurs régions. Les 50 lauréats ont réalisé, ces cinq dernières années, la progression la plus spectaculaire de leur chiffre d’affaires. LES ENJEUX DU SECTEUR - Structurer le secteur pour créer des champions mondiaux de l’édition et des services informatiques ; - Soutenir la mise en place d’un partenariat plus équilibré entre donneurs d’ordres

et sous-traitants. CONTACT Ahmed AGARBI Adjoint au chef de bureau des services de l’économie immatérielle [email protected]

En savoir plus : www.top250-editeurs.com/

En savoir plus : www.truffle100.com/

En savoir plus : www.deloitte.com/view/fr_FR/fr/technology-fast-50/index.htm

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L’INGÉNIERIE

©Omerys

NOMENCLATURE Source : NAF rév . 2, 2008 M Activités spécialisées, scientifiques et techniques 71 Activités d'architecture et d'ingénierie ; activités de contrôle et analyses techniques 71.1 Activités d'architecture et d'ingénierie

71.12 Activités d'ingénierie 71.12B Ingénierie, études techniques

Cette sous-classe comprend

- les activités d'ingénierie (c'est-à-dire l'application des lois physiques et principes d'ingénierie dans la conception de machines, matériaux, instruments, structures, processus et systèmes) et de conseil dans les domaines suivants : - machines, processus et sites industriels . projets comportant des activités ayant trait au génie civil, au génie hydraulique ou pour les bâtiments et les infrastructures de transport . projets de gestion de l'eau . conception et réalisation de projets intéressant le génie électrique et électronique, le génie minier, le génie chimique, le génie mécanique, le génie industriel, l'ingénierie de systèmes, de techniques de sécurité - l'élaboration de projets faisant appel aux techniques de la climatisation, de la réfrigération, de l'assainissement et de la lutte contre la pollution, au génie acoustique, etc. - les services de gestion de projets de constructions - les études géophysiques, géologiques et sismiques - l'information cartographique et spatiale

Cette sous-classe ne comprend pas

- les forages d'essai en rapport avec des opérations minières (cf. 09.10Z, 09.90Z) - le développement ou l'édition de logiciels associés (cf. 58.29C, 62.01Z) - les activités des consultants en informatique (cf. 62.02A et 62.09Z) - les activités d'architecture (cf. 71.11Z) - les activités de contrôle et les essais techniques (cf. 71.20B) - les activités de recherche et de développement liées à l'ingénierie (cf. 72.19Z) - le design industriel (cf. 74.10Z) - la photographie aérienne (cf. 74.20Z) - les activités des économistes de la construction (cf. 74.90A)

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LE SECTEUR L’ingénierie technologique désigne l'ensemble des fonctions allant du conseil, à la conception et aux études, au management et à la responsabilité de la construction et contrôle des équipements d'une installation technique ou industrielle. Ces missions peuvent être réalisées par les services internes de ceux qui les commanditent, les services techniques des fabricants ou constructeurs ou par des sociétés spécialisées qui constituent le secteur de l’ingénierie professionnelle. Le secteur de l’ingénierie professionnelle est un secteur de service aux entreprises à forte valeur ajoutée, stratégique pour la compétitivité des secteurs de l'industrie (automobile, aéronautique & spatial, énergie, nucléaire, défense,...), des infrastructures (routières, ferroviaires, fluviales & maritimes, portuaires & aéroportuaires, hydrauliques, énergétiques) et de la construction. L'ingénierie contribue également à la transition énergétique et environnementale en réalisant de nombreuses études environnementales et d'écoconception en amont de la réalisation des projets. LES CHIFFRES-CLÉS Chiffres INSEE pour l’année 2012 (source : étude INSEE 2014) :

• 44,5 milliards d’euros en 2012 ; • 266 000 personnes occupées (dont 233 000 salariés) ; • 41 250 entreprises répertoriées ; Chiffres SYNTEC-INGENIERIE 2013 : • 350 000 emplois dont 50% de cadres et ingénieurs ; • 12 000 embauches pour 2013 (source : enquête Usine Nouvelle 10/01/2013). DES ENTREPRISES TRÈS DIVERSIFIÉES

Estimation Syntec-Ingénierie d’après données INSEE

LES CLIENTS ET LES EFFETS DE LEVIER DE L’INGÉNIERIE FRANÇAISE Les clients des sociétés d’ingénierie relèvent du secteur public (Etat, collectivités territoriales, grands établissements publics) et du secteur privé (maîtres d’ouvrage privés ou donneurs d’ordre industriels). - L’ingénierie au service des filières industrielles

L’ensemble des acteurs de l’ingénierie servent de très nombreuses filières industrielles stratégiques et concourent à leur compétitivité : automobile, aéronautique, défense, ferroviaire, spatial, naval, énergie, chimie, pharmacie, construction, sciences de la vie, télécoms, etc.

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- L’ingénierie au service du cadre de vie

Les acteurs réalisent également, pour le compte de clients publics ou privés, des missions dans les domaines de l’infrastructure (ouvrages d’art, ports, routes, tunnels, systèmes de transports….), du bâtiment (bâtiments industriels, tertiaires, collectifs, écoles, hôpitaux, gares…) ou encore de l’environnement (eaux, déchets…).

- Les donneurs d’ordre Le Top 20 des donneurs d'ordres de l'ingénierie et du conseil technologique comprend le ministère de la défense, EADS, Thales, Renault-Nissan, France Télécom, EDF, PSA Peugeot-Citroën, SAFRAN, Total, Alcatel, GDF-Suez, AREVA, la SNCF, Vivendi-Universal-SFR, le CEA, le ministère de l'intérieur, Alstom, la RATP, La Poste et l'ensemble Bouygues-Bouygues Télécom.* *Source : Rapport Sartorius

- Les effets de levier de l’ingénierie Les sociétés d’ingénierie ont un effet de levier important pour l’ensemble de ces clients et secteurs d’activité. En intervenant en phase amont des projets lors des choix clés, l’ingénierie française joue en France comme à l’international un rôle de prescripteur susceptible de générer un chiffre d’affaires important pour les acteurs français en aval (équipementiers, entreprises de travaux). En outre, par les études de faisabilité et d’optimisation des solutions qu’elle produit en amont, l’ingénierie fait réaliser des économies à son client (maîtres d’ouvrage ou usager final) en termes de coût de développement de ses innovations et de coût global d’usage de ses ouvrages ou produits.

L’INGÉNIERIE FRANÇAISE À L’EXPORT ET ENTREPRISES DE RÉFÉRENCE Dans le domaine de l'ingénierie, l’activité à l’export est tirée par quelques grands groupes du secteur:

• TECHNIP (parapétrolier) ; • AKKA Technologies (transports, télécom, énergie) ; • ASSYSTEM (généraliste) ; • Défense Conseil International (militaire) ; • EGIS BCEOM Int. (infrastructures) ; • SOFREGAZ (énergie) ; • ARTELIA (eau, environnement, énergie, aménagement urbain) ; • SYSTRA (transport publics urbain, ferroviaire).

Par ailleurs, de nombreuses PME et ETI positionnées sur des niches ou sur des marchés en développement sont également présentes à l'export. Ainsi le cabinet JAILLET-ROUBY (40 salariés, siège à Orléans) spécialisé dans les ouvrages métalliques mettant en œuvre des techniques élaborées (grandes ossatures de stades ou industrielles) a par exemple conçu et dessiné la charpente métallique de la coque de confinement du réacteur n°4 de Tchernobyl et participé à la conception du stade olympique d'Istanbul. D'autre part, BERTIN TECHNOLOGIES (500 salariés, siège à Montigny-le-Bretonneux), spécialisé dans l'innovation industrielle, participe aux grands programmes de déploiement de centrales solaires en Inde ou au Maroc et déploie son expertise en management des facteurs humains dans le nucléaire dans la conception du futur EPR britannique. Enfin le cabinet MERLIN (600 salariés, siège à Lyon), réalise, notamment à l’export, des missions d'études, d'assistance à maîtrise d'ouvrage, de maîtrise d'œuvre et d'audits dans les domaines d'activités des réseaux, du traitement des eaux, des aménagements hydrauliques, des déchets ou encore des transports en commun ou des routes. LA QUALIFICATION DE L’INGÉNIERIE

L'OPQIBI, Organisme de Qualification de l'Ingénierie, délivre des certificats de qualification aux prestataires exerçant l'ingénierie, à titre principal ou accessoire, dans les domaines du bâtiment, de l’infrastructure, de l’énergie, de l’environnement , de l’industrie et du Loisirs - Culture – Tourisme.

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La qualification attribuée par l'OPQIBI a pour objet de reconnaître la compétence et le professionnalisme des ingénieurs-conseils, bureaux d'études, sociétés d'ingénierie,...et d’attester de la capacité d'une structure à réaliser, à la satisfaction de clients, une prestation déterminée. La qualification OPQIBI a pour objectif principal de sécuriser les clients (maîtres d'ouvrages, donneurs d'ordre) dans leurs choix de prestataires capables de mener à bien leurs projets. Elle est reconnue par le Code des Marchés Publics. Une circulaire du ministère de l'égalité des territoires et du logement et du ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie datée du 18 juillet 2013 demande d'exiger que les candidats aux marchés de performance énergétique ou de mise en accessibilité des bâtiments de l’Etat (travaux ou ingénierie), soient titulaires de certificats de qualification délivrés par des organismes accrédités ou toute preuve équivalente. Président : Yann ASELMEYER LES PRINCIPALES ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES DE L’INGÉNIERIE

CINOV est une fédération patronale représentative de 12 syndicats et 17 fédérations régionales des métiers de la prestation intellectuelle du conseil, de l'ingénierie et du numérique. Elle est l’interlocuteur des ministères, des collectivités locales, des organismes publics ou associatifs, notamment des confédérations de la CGPME et de l’UNAPL. Elle siège au Fonds d’Assurance Formation de l’Ingénierie et du Conseil (FAFIEC) et au FIF PL (Fonds Interprofessionnel de Formation des Professionnels Libéraux). Son rôle est de promouvoir, défendre et valoriser les intérêts des métiers, leur place et leur développement auprès des pouvoirs publics, des partenaires, des ministères de tutelle, des donneurs d'ordre... CINOV est adhérent à la CGPME. Président : Dominique SUTRA DEL GALY (Président de Sogeti Ingénierie)

Syntec-Ingénierie rassemble les sociétés exerçant une activité d'assistance ou d'études techniques, d'ingénierie, de conseil en technologie, de contrôle ou d'inspection (codes NAF 71.12B et 74.90B (ex 74-2C), 71.20B (ex 74-3B)). Ses objectifs sont de promouvoir les métiers de l’ingénierie, représenter la branche professionnelle auprès des pouvoirs publics et défendre les intérêts de la profession au travers de ses actions : services et conseils aux adhérents (juridique, social, formation…), coordination de démarches collectives, organisation d’événements pour promouvoir la profession, animation de comités professionnels, etc. Syntec-Ingénierie est membre d’EFCA, fédération européenne de l'ingénierie et de FIDIC, fédération internationale de l’ingénierie. Syntec-Ingénierie adhère à la fédération SYNTEC qui regroupe les principaux syndicats professionnels des prestataires de services intellectuels aux entreprises. La fédération SYNTEC est également membre du MEDEF. Président : Stéphane AUBARBIER (vice-président exécutif du groupe Assystem)

En savoir plus : www.opqibi.com

En savoir plus : www.cinov.fr Annexe 2 : Liste des présidents de régions CINOV

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Zoom sur… INGERA², cluster ingénierie en Rhône-Alpes et Auvergne Les entreprises de la filière ingénierie en Rhône-Alpes et Auvergne, berceaux historiques du secteur, ont décidé de se fédérer dans un nouveau cluster qui verra officiellement le jour en septembre 2014. Représentant plus de 20 000 emplois et un chiffre d'affaires de 2 milliards d'euros dans ces deux régions, cette filière souhaite aller plus loin en valorisant ses métiers et savoir-faire au niveau régional, national, voire international. Ce nouveau cluster, INGERA², est né de la volonté d'un consortium d'une dizaine d'acteurs et des fédérations professionnelles Syntec-Ingénierie et CINOV. Ses objectifs sont multiples : - capter et fédérer l'ensemble des acteurs de l'ingénierie et du conseil en technologie, les industriels, écoles, centres de recherche et pouvoirs publics, afin de favoriser les synergies ; - créer de la valeur à la fois pour l'ensemble des acteurs et pour les territoires, en participant notamment à la phase 3 de la politique des pôles de compétitivité et en s’associant à certains projets FUI ou en répondant de manière collective à des appels d’offres nationaux ou internationaux. Il s'agit du premier cluster dédié exclusivement à l'ingénierie en France. Des discussions ont été engagées avec la Région Rhône-Alpes, dans le but qu'il soit labellisé.

LES PRINCIPAUX ÉVÉNEMENTS DU SECTEUR Le Congrès annuel de CINOV Chaque année CINOV organise un congrès annuel sur plusieurs jours afin de réunir ses adhérents autour de séances plénières, d’assemblées générales de ses différents syndicats, d’un forum et d’ateliers. En 2013, le congrès s’est réuni les 30, 31 mai et 1er juin, CINOV à Lyon, sur le thème de « La passion, l’énergie de l’entrepreneur ». Les rencontres de l’ingénierie « Meet.ING » Réunissant plusieurs milliers de participants, les rencontres de l’ingénierie organisées par Syntec-Ingénierie sont considérées comme un carrefour d’échanges et de dialogues privilégiés entre les donneurs d’ordres industriels, les maîtres d’ouvrage publics et privés, les pouvoirs publics et les sociétés d’ingénierie. La 13e édition de cet évènement s’est déroulée le 23 octobre 2014 au CNIT à la Défense.

En savoir plus : www.syntec-ingenierie.fr Annexe 4 : Correspondants régionaux de Syntec-Ingénierie

En savoir plus : www.congreslyoncinov2013.fr/

En savoir plus : http://2014.meet-ingenierie.com/

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Zoom sur… Le Grand Prix National de l’Ingénierie 2014 (GPNI) Le Grand Prix National de l’Ingénierie est organisé par le ministère du Logement et de l’Egalité des Territoires, le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, le ministère de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique et Syntec-Ingénierie. Ce prix récompense des professionnels de l’ingénierie (réalisation d’études pour la conception et la réalisation d’un projet industriel). L'objectif de ce prix est de mettre en valeur des projets innovants d'ingénierie dans les domaines industriels et énergétiques. Le concours est ouvert à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille. Le Grand Prix National de l’Ingénierie 2014 a été décerné à AIA Ingénierie pour l’éco-hôpital de Carcassonne. Le prix Aménagement-construction a été remis à Egis pour Philharmonie de Paris. En savoir plus : www.entreprises.gouv.fr/services/grand-prix-national-l-ingenierie-2014

LES ENJEUX DU SECTEUR - Structurer le secteur pour créer des champions mondiaux de l’ingénierie indépendante à l’image

de Technip ; - Favoriser le dialogue entre ingénieurs et architectes. La DGE a ainsi créé un groupe de travail

entre les représentants de ces deux secteurs afin de traiter des problématiques communes de ces deux secteurs de prestations intellectuelles ;

- Soutenir la mise en place d’un partenariat plus équilibré et de relations meilleurs entre donneurs d’ordres et sous-traitants, notamment par la mise en œuvre effective de la Charte des bonnes pratiques en matière d’achats (cf. Fiche Les relations interentreprises, donneurs d’ordre/sous-traitants) ;

- Face à la montée en puissance de concurrents internationaux de grande envergure, favoriser le déploiement des bureaux d’étude à l’international ;

- Veiller au respect des marchés et de la libre concurrence entre ingénierie privée et publique (agences départementales d’ingénierie) ;

- Soutenir la simplification du droit et l’allègement des démarches administratives impactant les sociétés d’ingénierie en veillant à l’équilibre entre la nécessaire protection des salariés et les nouveaux modèles économiques de développement de notre industrie (ex : modification du Code du travail définissant le délit de marchandage et le prêt de main d’œuvre illicite…) ;

- Renforcer la contribution des sociétés d’ingénieries à la compétitivité des filières industrielles en les associant mieux aux pôles de compétitivité, au Comité national de l’industrie (CNI) et aux Contrats stratégiques de filières (CSF) et aux 34 plans industriels.

CONTACT Elsa DEMANGEON Chargée de mission ingénierie, architecture, contrôle [email protected]

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L’ARCHITECTURE

NOMENCLATURE NAF rév . 2, 2008

M Activités spécialisées, scientifiques et techniques 71 Activités d'architecture et d'ingénierie ; activités de contrôle et analyses techniques 71.1 Activités d'architecture et d'ingénierie

71.11 Activités d'architecture 71.11Z Activités d'architecture

Cette sous-classe comprend Cette sous-classe comprend aussi

- la conception de projets architecturaux : conception de bâtiments et établissement de plans architecturaux - l'urbanisme et l'architecture paysagère - les activités de conseil en matière d'architecture

- l'activité des agences d'urbanisme

Cette sous-classe ne comprend pas

- la construction de maisons individuelles (cf.41.20A) - les activités des consultants en informatique (cf. 62.02A, 62.09Z) - les activités d'ingénierie (cf. 71.12B) - la décoration intérieure (cf. 74.10Z)

LES CHIFFRES-CLÉS DE LA PROFESSION (2012) - 29 831 architectes et agréés en architecture inscrits au tableau de l’Ordre fin 2013

La France compte 46 architectes inscrits à l’Ordre pour 100 000 habitants, contre 82 en moyenne dans l’ensemble de l’Union européenne (source : CNOA) ;

- 33 145 entreprises en 2012 (source : INSEE 2012) ; - 9 286 sociétés d’architecture en 2013 (SARL pour la plupart) (source : CNOA) ; - 47011 32 575 salariés dans le secteur dont 35 % de cadres et professions intellectuelles

supérieures (source : INSEE 2012) ; - 1200 diplômés sortent environ chaque année des écoles d’architecture et environ 18 000

étudiants y sont inscrits (source : CNOA) ; - 6,34 milliards d’euros de chiffre d’affaires (source : INSEE 2012).

Voir également la fiche « Architectes réglementés » de l’Observatoire de l’activité libérale (DGE-P3E-CAPL4) : www.entreprises.gouv.fr/secteurs-professionnels/chiffres-cles-des-professions-liberales

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L’ARCHITECTURE : UNE PROFESSION RÉGLEMENTÉE Les conditions d’exercice En France, le titre d’architecte est protégé par la loi du 3 janvier 1977 modifiée sur l’architecture, et toute personne qui veut exercer la profession d’architecte doit être inscrite à l’Ordre des architectes, respecter le Code de déontologie et acquitter une cotisation annuelle. Les études d’architecture se déroulent, pendant cinq ans, au sein de l’une des 20 écoles d’architecture du ministère de la Culture (14 en régions, 6 à Paris). Ensuite, pour obtenir l’habilitation à la maîtrise -d’œuvre en votre nom propre (HMONP), il faut suivre une sixième année. Cette habilitation permet à un architecte de signer les bâtiments qu’il a conçus et d’en être légalement responsable. Le décret 2009-1490 du 2 décembre 2009 relatif à la reconnaissance des qualifications professionnelles pour l’exercice de la profession d’architecte précise les conditions applicables aux ressortissants des autres Etats membres de l’Union Européenne pour l’établissement en France en qualité d’architecte ou pour la libre prestation d’architecture en France. Les modes d’exercice L’architecte peut exercer selon l’un ou plusieurs des modes suivants : - A titre individuel, sous forme libérale ; - En qualité d’associé de société d’architecture ; - En qualité de salarié d’architecte ou de société d’architecture ; - En qualité de fonctionnaire ou d’agent public ; - En qualité de salarié d’organismes d’études exerçant leurs activités pour le compte de l’Etat ou des

collectivités locales dans le domaine de l’aménagement et de l’urbanisme ; - En qualité de salarié ou d’associé d’une personne physique ou morale édifiant des constructions

pour son propre et exclusif usage et n’ayant pas pour activité l’étude de projets, le financement, la construction, la restauration, la vente ou la location d’immeubles, ou l’achat ou la vente de terrains ou de matériaux et éléments de construction ;

- En qualité de salarié d’une société d’intérêt collectif agricole d’habitat rural. Si la grande majorité des architectes exercent encore à titre libéral (cf fiche Observatoire de l’activité libérale), l’exercice en société, notamment sous forme de SARL, connaît de plus en plus de succès. En 2011, 53 % des architectes inscrits en 2011 exerçaient à titre libéral contre 83 % en 1983. A l'inverse, sur la même période, la part des architectes associés passe de 5 % (en 1983) à 35 % (en 2011). On comptait aussi, en 2009, 3 % de fonctionnaires et 3 % de salariés. On compte, en 2011, 8 445 sociétés d’architecture contre 700 en 1983. Il s'agit en grande majorité de SARL (53 %) ou de SARL à associé unique (13 %) et d'EURL (20 %). L’ORDRE DES ARCHITECTES

L'Ordre des architectes, institué par la loi du 3 janvier 1977 modifiée sur l'architecture, est un organisme de droit privé chargé de missions de service public. Doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière, il est placé sous la tutelle du Ministère de la Culture et de la Communication. L'Ordre des architectes est constitué des 29 000 architectes, agréés en architecture et détenteurs de récépissés remplissant les conditions fixées par la loi pour exercer leur profession : diplôme, déontologie, assurance, droits civils…L'inscription à l'Ordre des architectes confère le droit d'exercer la profession et de porter le titre d'architecte. L'Ordre des architectes se compose de 26 Conseils régionaux (CROA) et d'un Conseil national de l’Ordre des architectes (CNOA). Les 24 membres du Conseil national sont élus pour 6 ans par les conseillers régionaux. Ils doivent exercer ou avoir exercer un mandat de membre dans un Conseil régional. Le Conseil national est renouvelé par moitié tous les trois ans. Le Conseil national élit en son sein un Bureau composé d'un président, de deux vice-présidents, d'un secrétaire et d'un trésorier.

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Un représentant du ministre chargé de la Culture assiste aux séances du Conseil national. Il peut recueillir toute information sur le fonctionnement du Conseil et l'exécution de son budget. Présidente : Catherine JACQUOT LES SYNDICATS PROFESSIONNELS

Créée en 1969, l’Unsfa (Union nationale des syndicats français d’architecture) fédère des syndicats départementaux ou régionaux d’architectes afin de mener des actions collectives au niveau national. L’Unsfa intervient dans la négociation des textes réglementaires, les échanges interprofessionnels et de la réflexion prospective à la formation. L’Unsfa représente les architectes auprès des organisations institutionnelles ou professionnelles nationales, européennes et internationales et représente les architectes employeurs à toutes les commissions paritaires avec les syndicats de salariés. L’Unsfa décerne tous les ans le « Prix du Projet Citoyen » et organise le congrès annuel des architectes. Présidente : Marie-Françoise MANIERE

Fondée en 1877, dix ans après la création du diplôme d’architecte, la Société des Architectes Diplômés par le Gouvernement (SADG) était une association régie par la loi 1901 et reconnue d’utilité publique. En 1979, la SADG est devenue de la Société Française des Architectes (SFA). Sa vocation est de réunir les titulaires du diplôme d'Architecte Diplômé Par Le Gouvernement (DPLG) et de tout autre diplôme d'architecte de l'enseignement supérieur (reconnu par l'Etat et l'Union Européenne), ainsi que des membres associés (non architectes), en vue d'assurer entre eux des relations d'information, de promotion et de solidarité et de favoriser l'enseignement, la recherche, l'action professionnelle, et faire connaître et défendre toutes réalisations de qualité dans le domaine de l'architecture, de l'urbanisme, du paysage et de l'aménagement. La SFA organise régulièrement « les collégiales » qui rassemblent l’ensemble des institutions, organisations et associations représentatives du monde de l’architecture afin de créer un pôle d’information, de réflexion et de discussion autour de la situation et de l’avenir de la profession. Président : Pascal QUINTARD-HOFSTEIN

En savoir plus : www.architectes.org

En savoir plus : http://syndicat-architectes.fr

En savoir plus : www.sfarchi.org

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LES PRINCIPAUX ÉVÉNEMENTS DU SECTEUR Les Matinales de l’Ordre Souhaitant créer un lieu d’écoute et de dialogue réunissant les parties prenantes des grands enjeux qui l’animent, l’Ordre des architectes organise régulièrement des Matinales pour aboutir à la coproduction de propositions sur les sujets touchant à l’architecture et au cadre de vie. Les dernières Matinales ont porté sur les thèmes suivants : mobilisation pour le logement (janvier 2013), enseignement de l’architecture (mars 2013), avenir des territoires (mai 2013), construction de l’égalité des territoires (octobre 2013). Le congrès annuel des architectes organisé par l’UNSFA Le congrès annuel des architectes organisé par l’UNSFA constitue la seule réunion annuelle de tous les architectes. Il s’adresse également aux étudiants en architecture, aux acteurs de la maîtrise d’œuvre et de la maîtrise d’ouvrage. En 2014, il s’est déroulé à Saint-Etienne, les 23,24, et 25 octobre. Des débats sur les thèmes « Une maîtrise d'œuvre incontournable pour la rénovation » ou encore « Plus d'architecte ? + d'architectes ! » ont eu lieu à cette occasion. LES ENJEUX DU SECTEUR - Favoriser le dialogue entre ingénieurs et architectes. La DGE a ainsi créé un groupe de travail

entre les représentants de ces deux secteurs afin de traiter des problématiques communes de ces deux secteurs de prestations intellectuelles ;

- Veiller au respect des marchés et de la libre concurrence entre architecture privée et publique (CAUE - Conseils d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement) ;

- Veiller à l’intégration des architectes dans les procédures de « conception-réalisation » et dans les « partenariats public privé » (PPP) afin de conserver une phase de conception et de préserver les missions indispensables de l’architecte ;

- Des marchés à la baisse : Nouvelle procédure allégée de marché public permet au maître d'ouvrage de choisir un

architecte non pas sur une esquisse, mais uniquement sur ses références et le prix qu'il propose qui tire les prix vers le bas ;

Recul des commandes publiques passées par l'État et les collectivités locales. - Rapprocher et/ou fusionner des cabinets de taille modeste pour atteindre une taille critique leur

permettant de mieux absorber les évolutions réglementaires et normes relatives à la construction et à l’habitat, pour être en capacité de répondre à des appels d’offre complexes, pour développer un champ d’activité de taille européenne voire international.

INITIATIVE RÉGIONALE BASSE NORMANDIE : L’OPTIMISATION DE LA COMMANDE PUBLIQUE La démarche de concertation sur le secteur de la construction a été lancée en 2012 par le préfet de région suite à une demande exprimée par la FFB. Les travaux se sont principalement focalisés sur le levier de la commande publique pour relancer le secteur du bâtiment avec deux axes de travail : l’analyse de la dépense publique, notamment en matière d’investissement (Etat et opérateurs publics) et les leviers de pilotage de la commande publique. Les parties prenantes liées au secteur de la construction (Capeb, FFB, CROA, FRTP…) ainsi que les prescripteurs publics, collectivités locales, Etat, offices HLM, centres hospitaliers ainsi que la Direction régionale des finances publiques (DRFIP) ont été associés aux travaux.

En savoir plus : www.architectes.org

En savoir plus : www.congresdesarchis.com

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Six ateliers se sont réunis entre mai et juillet 2013 : 1. Visibilité dans la commande publique (linéarité et répartition de la commande durant l’année) 2. Bonnes pratiques de la commande publique 3. Modes de dévolution des marchés 4. Réponse aux appels d’offres 5. Offres anormalement basses 6. Rénovation énergétique

A la suite de ces ateliers, un ensemble d’engagements réciproques ont été rédigés. Ils figurent dans une charte officiellement signée lors d’un colloque organisé sur le forum des collectivités locales le 28 octobre 2013 en présence du préfet de région et de Jean-Lou BLACHIER, médiateur national des marchés publics.

CONTACTS

- Elsa DEMANGEON, chargée de mission ingénierie, architecture, contrôle: [email protected]

- Nicole LE SCIELLOUR, adjointe au chef du bureau des professions libérales et de l’attractivité des métiers, [email protected]

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LES ACTIVITÉS DE CONTRÔLE

En France en 2012 : 6,8 Mds€ de chiffre d’affaires et 59 110 emplois (source : INSEE 2012 – Code NAF 71.20 incluant contrôle technique automobile et analyses techniques) ;

Secteur à haute valeur ajoutée, entreprises actives dans les domaines de la construction, des équipements industriels, du nucléaire, de l’aéronautique, des nouvelles énergies, du secteur automobile.

NOMENCLATURE Source : NAF rév . 2, 2008 M Activités spécialisées, scientifiques et techniques 71 Activités d'architecture et d'ingénierie ; activités de contrôle et analyses techniques 71.2 Activités de contrôle et analyses techniques

71.20 Activités de contrôle et analyses techniques 71.20A Contrôle technique automobile

Cette sous-classe comprend

- le contrôle périodique de tous types de véhicules automobiles avec la délivrance d'un certificat

Cette sous-classe ne comprend pas

- la réparation de véhicules (cf. 45.20A, 45.20B, 45.40Z) - l'expertise des dommages pour le compte des compagnies d'assurance (cf

71.20B Analyses, essais et inspections techniques Cette sous-classe comprend

- la réalisation d'analyses physiques, chimiques et autres sur tous types de matériaux et de produits : . essais acoustiques et de vibration . analyses de la composition et de la pureté de minéraux, etc. . activités d'analyse dans le domaine de l'hygiène alimentaire . contrôle des caractéristiques et performances physiques de matériaux telles que leur résistance, leur épaisseur, leur durabilité, leur radioactivité, etc. . essais de qualification et de fiabilité . essais de performance de machines complètes : moteurs, automobiles, équipements électroniques, etc. . contrôle radiographique des soudures et des joints . analyse de défaillance . contrôle et mesure d'indicateurs environnementaux : pollution de l'air et de l'eau, etc. - la certification de produits, y compris de biens de consommation, d'aéronefs, de conteneurs sous pression, d'installations nucléaires, etc. - les essais à l'aide de modèles ou de maquettes (aéronefs, navires, barrages, etc.) - les services des laboratoires de police

Cette sous-classe ne comprend pas

- les essais sur des prélèvements animaux (cf. 75.00Z) - l'imagerie diagnostique, les tests et l'analyse de prélèvements médicaux et dentaires

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LE SECTEUR Les domaines d’activité Les organismes de contrôle couvrent une multitude de secteurs d’activités nécessitant de fortes compétences techniques dans les domaines de la construction, des équipements industriels, du nucléaire, de l’aéronautique, des nouvelles énergies, du secteur automobile, etc. Focus sur : Le contrôle technique de la construction Le contrôle technique de la construction vise à prévenir les aléas techniques susceptibles d'entraîner des sinistres, et de vérifier le respect des règles de l'art en matière de construction. C'est la Loi Spinetta 78-12 du 4 janvier 1978 qui a instauré et donné un cadre juridique au métier de contrôleur technique dans la construction en France. Les métiers des organismes de contrôle La contribution des organismes de contrôle prend en général d’abord la forme de contrôles réglementaires. Cette mission répond à une volonté de l’Etat de déléguer des missions de prévention, d’inspection de contrôle sur des éléments très divers (produits, installations, infrastructures, environnement) dans le secteur public comme privé. Ces contrôles réglementaires sont souvent l’occasion d’identifier des manquements plus ou moins significatifs qui peuvent être levés par un investissement en assistance technique. L’expertise des organismes de contrôle peut améliorer la prévention des risques et contribuer à la compétitivité des entreprises (management des risques, valorisation du patrimoine industriel et immobilier, etc.) Dans le domaine du développement durable, les bureaux de contrôle peuvent réaliser des missions telles : la prévention des accidents du travail et sur les lieux publics, la valorisation du patrimoine, la recherche de performance énergétique, le respect de l’environnement (air extérieur et air ambiant, eau, sols). Les organismes de contrôle proposent aujourd’hui, pour la plupart, une gamme étendue de formations (Qualité, hygiène, sécurité et Environnement) et ce, dans divers secteurs d’activité. Les conditions d’exercice - Accréditation et agrément

Les organismes de contrôle doivent disposer d’accréditations pour exercer leurs métiers. Elles sont soumises à des audits réguliers portant sur leur système qualité (indépendance, impartialité, fonctionnement…) et sur leurs compétences techniques. En France, l’accréditation est délivrée par le COFRAC (Comité français d’accréditation). Le contrôle technique de la construction est par ailleurs confié à des organismes agréés par le ministre en charge de la construction après avis de la commission d’agrément des contrôleurs techniques. L'agrément délivré pour 5 ans est renouvelable (CCH, art. L. 111-29). La protection du titre n'est pas assurée mais les bureaux de contrôle technique sont investis d'un monopôle.

- Incompatibilités et indépendance La tierce partie indépendante est le cœur de métier des organismes de contrôle. Elle est un gage de qualité nécessaire pour les métiers de prévention, d’inspection et de contrôle. Elle assure l’impartialité du jugement technique porté sur la conformité et la qualité des éléments contrôlés : infrastructures, machines, produits et environnement. Dans le domaine de la construction, l'activité de contrôle technique est ainsi incompatible avec l'exercice de toute activité de conception, d'exécution ou d'expertise d'un ouvrage (CCH, art. L. 111-25). Ainsi le contrôleur technique doit se garder d'émettre directement ou par le biais d'un avis défavorable des préconisations descriptives sur un document de conception ou sur des travaux de réalisation. S'il lui est permis et même demandé de formuler des observations critiques, le contrôleur technique ne doit pas donner la solution et préconiser un choix, ce travail incombant aux seuls concepteurs. Les personnes et organismes agréés, les administrateurs ou gérants et le personnel de direction de ces organismes, ainsi que le personnel auquel il est fait appel pour les contrôles, doivent agir avec impartialité et n'avoir aucun lien de nature à porter atteinte à leur indépendance avec les personnes, organismes, sociétés ou entreprises qui exercent une activité de conception, d'exécution ou d'expertise dans le domaine de la construction (CCH, art. R. 111-31).

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LES CHIFFRES-CLÉS DE LA PROFESSION

Chiffres-clés INSEE 2012 Le secteur du contrôle et des analyses techniques (code NAF 71.20 incluant le contrôle technique automobile), représente en 2012 (source : INSEE 2012) : - 6,82 Mds € de chiffre d’affaires ; - 59 117 emplois équivalent temps plein ; - 12 311 entreprises, dont une dizaine d’entreprises leaders. La fédération COPREC représente les entreprises de code NAF « 71.20B Analyses, essais et inspections techniques » : - 35 000 emplois directs en France ; - 3 100 recrutements en 2008 ; - 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en France (2008) ; Et indique que dans le monde, ce secteur représente 110 000 emplois directs et 6,2 milliards de chiffre d’affaires (2008).

LES SYNDICATS PROFESSIONNELS

La COPREC (Confédération des Organismes indépendants tierce partie de Prévention, de Contrôle et d’Inspection) représente les organismes de contrôle tierce partie indépendante incluant les missions d’évaluation de conformité, de contrôle technique, de conseil prévention dans les domaines comme la qualité, l’hygiène, la sécurité et l’environnement. Elle assure l’organisation, la défense et la promotion de la profession auprès de l’administration, des pouvoirs publics, des décideurs économiques et d’autres organismes professionnels, notamment syndicats ou associatifs. La COPREC accompagne l’harmonisation au sein de la profession, des positions techniques et encourage une approche commune d’exécution des prestations. Cinq délégations ont été constituées dans le but de définir et de défendre les positions techniques de ses membres et de les représenter auprès des différentes parties prenantes telles que les pouvoirs publics, les associations professionnelles ou tout autre type de structure. 21 sociétés y sont représentées, spécialisées dans le domaine de l’évaluation de la conformité, du contrôle technique et du conseil-prévention, parmi lesquelles les sociétés leaders sur ce segment : Bureau Veritas, Apave, Socotec, Norisko, SGS. Les adhérents de la COPREC représentent environ 95 % du chiffre d’affaires de la profession. Président : Jacques LUBETZKI (Directeur Général France BUREAU VERITAS) LES ENTREPRISES DE RÉFÉRENCE Il existe environ 40 organismes de contrôle technique agréés en France, les 5 principaux (Bureaux VERITAS, SOCOTEC, APAVE, DEKRA, SGS) réalisent plus de 90 % du chiffre d’affaires de l’activité contrôle technique en France.

En savoir plus : www.developpement-durable.gouv.fr/La-mission,20826.html

En savoir plus : www.coprec.com

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LES ENJEUX DU SECTEUR - Contenir la concurrence entre les acteurs du marché qui entraine une baisse globale des prix des

prestations et des marges ; - Veiller au strict respect de la qualité et l’indépendance des organismes de contrôle.

CONTACT Elsa DEMANGEON Chargée de mission ingénierie, architecture, contrôle : [email protected]

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L’EXPERTISE COMPTABLE

L’ensemble des activités comptables (expertise comptable, audit…) représente : 23 676 entreprises – 128 175 ETP – 16 milliards d’€ de CA (source Insee, 31/12/2012) ;

L’expertise comptable représente 18 685 expert-comptables et 5 906 stagiaires en expertise comptable - 14 011 sociétés d’expertise comptable – plus de 130 000 salariés – 11,5 milliards d’€ de chiffre d’affaires (source Conseil supérieur de l’Ordre, au 31 décembre 2012) ;

Un professionnel du chiffre, mais aussi un véritable partenaire des entreprises (fiscalité, conseil, finances, social, droit, informatique) ;

Enjeu : élargir son champ d’intervention en concurrence avec d’autres professions : notaires, avocats, fiscalistes, consultants…

NOMENCLATURE Source : NAF rév . 2, 2008 M Activités spécialisées, scientifiques et techniques 69 Activités juridiques et comptables 69.2 Activités comptables

69.20 Activités comptables 69.20Z Activités comptables

Cette sous-classe comprend Cette sous-classe comprend aussi

- l'enregistrement d'opérations commerciales pour les entreprises ou autres - l'établissement ou la vérification de comptes financiers - l'examen des comptes et la certification de leur exactitude - l'établissement de déclarations fiscales pour les particuliers et les entreprises - les activités de conseil et de représentation (autre que la représentation juridique), pour le compte de clients, devant l'administration fiscale

- l'activité des centres de gestion agréés

Cette sous-classe ne comprend pas

- les activités de traitement et de tabulation des données (cf. 63.11Z) - le conseil de gestion en matière de systèmes comptables, les procédures de contrôle budgétaire (cf. 70.22Z) - le recouvrement de factures (cf. 82.91Z)

L’EXPERTISE COMPTABLE : UNE PROFESSION RÉGLEMENTÉE L’activité d’expertise comptable est une activité réglementée exercée principalement sous le statut de professionnel libéral. La profession d’expert-comptable, l’Ordre des Experts-comptables et le conseil supérieur sont régis par l’ordonnance n° 45-2138 modifiée du 19 septembre 1945 et par le décret 2012-432 du 30 mars 2012 relatif à l’exercice de l’activité d’expertise comptable.

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Après une solide formation théorique et pratique (Bac+8), le titulaire du diplôme d’expertise comptable doit être inscrit à l’Ordre des experts-comptables, pour exercer la profession d’expert-comptable après avoir prêté serment. Ils sont soumis à une déontologie rigoureuse. L’expert-comptable peut exercer ses missions soit à titre indépendant (professionnel libéral), soit en qualité de salarié, soit dans le cadre d’une association de gestion et de comptabilité. Le statut de collaborateur libéral est également ouvert aux experts-comptables. Pour exercer leur profession les experts-comptables peuvent constituer des sociétés d’expertise comptable inscrites au tableau de l’Ordre. Lorsqu’un expert-comptable est salarié, il ne peut exercer son activité que pour un membre de l’Ordre des experts-comptables ou pour un membre de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes ou pour une association de gestion et de comptabilité. Un expert-comptable ne peut avoir plus de 15 collaborateurs comptables salariés et experts-comptables salariés. L’exercice de la profession d’expert-comptable dans le cadre d’une association de gestion et de comptabilité (AGC) est précisé à l’article 5 de l’ordonnance 2004-279 du 25 mars 2004 portant simplification et adaptation des conditions d'exercice de certaines activités professionnelles De l’établissement des comptes annuels, qui constitue leur mission première, au « conseil » en matière de gestion, de droit des affaires, de droit fiscal, de droit social, ou encore à l’exportation, les experts-comptables sont en contact régulier avec les chefs d’entreprises : ils accompagnent aujourd'hui un million et demi d'acteurs économiques. Leurs compétences associées à leur proximité avec les dirigeants d'entreprise ainsi que la diversité de leurs missions (gestion et finances, comptabilité, fiscalité, gestion sociale, management...) et de leurs secteurs d'intervention, en font les premiers partenaires-conseils de l'entreprise. L'expert-comptable accompagne ainsi le dirigeant dans toutes les opérations liées à la vie de son entreprise (comptabilité, gestion, obligations légales, informatisation, audit) et dans l'application des nouvelles mesures législatives et réglementaires. Quel que soit le mode d’exercice, l’expert-comptable est tenu à une obligation de moyens dans l’exercice de ses fonctions et peut voir sa responsabilité engagée en cas de faute. La mission première confiée à l’expert-comptable est d’établir des comptes annuels d’entreprise selon des normes précises garantissant la qualité des travaux. La dernière version de ces normes professionnelles a reçu l’agrément ministériel (MEF/DGFIP) par arrêtés du 20 juin 2011. LES CHIFFRES-CLÉS DE LA PROFESSION Rappel chiffres du Conseil supérieur de l’Ordre pour 2012 :

- 18 685 experts-comptables et 5 906 stagiaires en expertise-comptable ; - 14 011 sociétés d’expertise comptable ; - Plus de 130 000 salariés ; - 11,5 milliards d’€ de chiffre d’affaires ; - Plus de 2 millions d’entreprises clientes.

L’ORDRE DES EXPERTS-COMPTABLES

Créé par l'ordonnance de 1945 et placé sous la tutelle du Ministère de l’économie et des finances, l'Ordre des experts-comptables a pour vocation de gérer et d'animer le plus grand réseau français de professionnels libéraux au service de l'entreprise. La mission principale de l’Ordre des Experts-comptables est d’assurer le respect par la profession des règles en matière de déontologie et d’indépendance. (Représenter, défendre, valoriser les professionnels et les accompagner dans leur développement, telles sont les missions des syndicats professionnels). L’Ordre veille au respect des normes par ses membres notamment au travers du contrôle qualité obligatoire depuis 1991. Ce contrôle qualité a pour objectif de donner au public une garantie de la qualité des prestations, d’apprécier l’application effective des normes professionnelles au sein des

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cabinets, d’harmoniser les comportements professionnels et d’améliorer les méthodes de travail des cabinets. Cette vocation s'exprime par un engagement constant dans l'avenir de la profession : de la formation des jeunes à la maîtrise des grandes évolutions. L'Ordre des Experts-Comptables est actif dans tous les organismes internationaux et européens représentatifs de la profession comptable. Il développe également des actions de coopération et de partenariat avec les pays francophones d'Afrique et d'Asie. L'Ordre des Experts-Comptables est représenté par le Conseil Supérieur, composé de 66 membres (dont 22 présidents de Conseils régionaux et 44 membres élus), qui ont pour mission de garantir le bon fonctionnement de la profession sur le terrain. Le Conseil supérieur de l’ordre des experts-comptables (CSOEC) élit parmi ses membres un bureau dont les membres sont élus tous les 2 ans au scrutin secret. Le Bureau est composé de 15 membres dont un Président, sept vice-présidents, un trésorier et six assesseurs. Le Conseil supérieur élit également en son sein les membres des Commissions. Les collaborateurs permanents du Conseil supérieur sont au nombre de 82 (dont 9 diplômés d’expertise comptable au 1er septembre 2001). Le Conseil supérieur a seul qualité pour exercer, devant toutes les juridictions, tous les droits réservés à la partie civile, notamment par voie de citation directe devant les tribunaux répressifs, relativement aux faits portant un préjudice direct ou indirect à l’intérêt collectif de la profession. Président : Joseph Zorgniotti (depuis mars 2013) LES SYNDICATS PROFESSIONNELS

L'IFEC, Institut Français des Experts-Comptables et des Commissaires aux Comptes, créé en 1962, est le premier syndicat patronal de la profession comptable. Avec plus de 4 000 adhérents, répartis dans 27 sections régionales, l'IFEC regroupe les Experts-Comptables diplômés et représente tous les modes d'exercice de la profession d'Expert-comptable et de Commissaire aux Comptes. Fort de sa diversité - l’IFEC regroupe des cabinets de toutes tailles - le syndicat a une double mission : assurer la défense des professionnels et répondre à leurs attentes. L’IFEC a pour vocation de mener la négociation de la Convention collective et de défendre activement les intérêts de ses membres. A ce titre, il offre à ses adhérents un service de conseil en matière sociale, pour l’application du droit commun du travail et de la convention collective de branche. Président : Charles-René TANDE (depuis février 2013)

Experts-comptables et Commissaires aux comptes de France (ECF) est une fédération nationale de 22 syndicats régionaux d’Experts-comptables et de Commissaires aux comptes, inscrits au tableau de l’Ordre des Experts-comptables et/ou de la Compagnie des Commissaires aux comptes. L’histoire d’ECF remonte aux débuts de la profession, avec le lancement des chambres syndicales en 1949, et se poursuit avec la création de syndicats fédérés au sein de l’INSECA en 1974, et enfin avec la transformation en Experts-Comptables de France en 1989, puis en Experts-comptables et Commissaires aux comptes de France en 2005. ECF prône l’exercice libéral de la profession comptable et défend l’indépendance du professionnel. Président : Jean-Luc MOHR

En savoir plus : www.experts-comptables.fr

En savoir plus : www.ifec.fr/

En savoir plus : www.e-c-f.fr/

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LES ENJEUX DU SECTEUR - Elargir le champ d’intervention des experts-comptables en concurrence avec d’autres professions :

notaires, avocats, fiscalistes, consultants… ; - Lutter contre l’exercice illégal de la profession ; - Développer l’interprofessionnalité via les SPFPL pour développer l’expertise des cabinets et résister à

la concurrence internationale. CONTACTS - Françoise BRANCOURT, chargée de mission Expertise comptable – Professions juridiques – Audit

et Conseil – Immatériel, [email protected] - Nicole LE SCIELLOUR, adjointe au chef du bureau des professions libérales et de l’attractivité des

métiers, [email protected]

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LES ÉTUDES ET CONSEILS

135 073 entreprises – 122 331 ETP – 28,4 milliards d’€ de CA (source Insee, au 31/12/2012) ; Développer les dispositifs permettant le référencement et la qualification ; Doter la profession et ses clients d’outils d’analyse de la demande ; Accompagner l’innovation dans les métiers du conseil, pour fiabiliser leur légitimité à proposer un

conseil en innovation. NOMENCLATURE Source : NAF rév . 2, 2008 M Activités spécialisées, scientifiques et techniques 70 Activités des sièges sociaux ; conseil de gestion

70.2 Conseil de gestion 70.21 Conseil en relations publiques et communication

70.21Z Conseil en relations publiques et communication Cette classe comprend le conseil et l'assistance opérationnelle, y compris les activités de lobbying, apportés aux entreprises et autres organisations en matière de relations publiques et de communication.

70.22Z Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion Cette sous-classe comprend le conseil et l'assistance opérationnelle apportés à des entreprises et autres organisations sur des questions de gestion, telles que la planification d'entreprise stratégique et organisationnelle, la reconfiguration de processus, la gestion du changement, la réduction des coûts et d'autres questions financières, les objectifs et les politiques de marketing, les politiques, les pratiques et la planification en matière de ressources humaines, les stratégies de rémunération et retraite, la planification de la production et du contrôle.

Cette sous-classe comprend

- le conseil et l'assistance opérationnelle aux entreprises et aux services publics dans les domaines suivants : . la conception de méthodes ou procédures comptables, de programme de comptabilisation des dépenses, de procédures de contrôle budgétaire . le conseil et l'assistance aux entreprises et aux services publics en matière de planification, d'organisation, de recherche du rendement, de contrôle, d'information de gestion, etc.

Cette sous-classe ne comprend pas

- la conception de logiciels informatiques pour systèmes comptables (cf. 62.01Z) - le conseil et la représentation juridiques (cf. 69.10Z) - les activités comptables (cf. 69.20Z) - les activités de conseil en architecture et en ingénierie (cf. 71.11Z, 71.12B) - les activités de conseil en environnement, agronomie, sécurité et domaines similaires (cf. 74.90B) - les activités de conseil en recherche et placement de cadres (cf. 78.10Z) - les activités de conseil en éducation (cf. 85.60Z)

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LE SECTEUR Une prestation de conseil désigne les activités de prestations intellectuelles et vise à délivrer des avis ou des recommandations sur ce qu'il convient de faire. Le secteur du conseil est un secteur de service aux entreprises à forte valeur ajoutée, stratégique pour la compétitivité globale de l’économie en raison de son intégration dans les processus de production ; cette intégration s’accroît avec la complexification des solutions que doivent apporter les entreprises exportatrices à une demande de plus en plus spécifique. La segmentation est la suivante : 1.1 Le conseil aux entreprises et aux institutions : 1.1.1 Le conseil en stratégie

1.1.2 Le conseil en marketing 1.1.3 Le conseil en management 1.1.4 Le conseil en réduction de coût

1.1.5 Le conseil en informatique 1.1.6 Le conseil en développement durable

1.2 Le conseil aux groupements politiques 1.3 Le conseil aux individus (coaching) Le conseil exclut ici le conseil en informatique et le conseil aux groupements politiques. Enfin il convient de noter que le conseil en développement durable relève aussi du secteur de l'ingénierie qui contribue également à la transition énergétique et environnementale en réalisant de nombreuses études environnementales et d'éco-conception en amont de la réalisation des projets. Le conseil en stratégie : activité économique visant à fournir aux dirigeants d'entreprises (souvent de grande taille) des conseils spécialisés pour la définition d'une stratégie d'entreprise. Les entreprises font appel à des sociétés de conseil, qui envoient alors des consultants dans l'entreprise cliente. Le conseil en marketing : activité de services qui vise à améliorer l'organisation et la performance, actuelles ou futures, d'un service marketing au sein d'une entreprise. Le conseil en marketing est aussi utilisé en renfort d'un service marketing, à l'occasion de lancement de produits, ou par des entités n'ayant pas de structure marketing en interne. Avec les nouvelles technologies, et le réseau Internet, apparait le marketing 2.0. Le conseil en management : dans le domaine de la gestion, le consultant est une personne qui possède les qualifications et l'expérience pour résoudre un problème dans les domaines du marketing, de la production, de la logistique et des transports, des systèmes informatiques, des ressources humaines, de la finance et du management. C'est un professionnel qui offre un service de conseil objectif sur un sujet de nature souvent complexe dans le but d'assister les dirigeants et le personnel des entreprises dans la gestion de leurs opérations. Le conseil en réduction de coût : activité de conseil à part entière. Elle intervient sur toutes les fonctions de l'entreprise et sur tous les secteurs. Sa vocation est la réduction des coûts fixes et variables par la recherche de solutions alternatives. Le ROI associé aux missions de réduction de coût est fréquemment supérieur à 3. En France, cette branche du conseil s'avère très réduite. Le conseil en développement durable : apparu depuis le début des années 2000, avec, en France, les obligations légales sur la responsabilité sociale des entreprises contenues dans la loi sur les nouvelles régulations économiques Le coaching : accompagnement professionnel personnalisé permettant d’obtenir des résultats concrets et mesurables dans la vie professionnelle et/ou personnelle. À travers le processus de coaching, la personne coachée approfondit ses connaissances et améliore ses performances. LES CHIFFRES CLÉS DE LA PROFESSION Chiffres Insee 2012 pour le secteur Conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (7022Z) : - 135 073 entreprises ; - 122 331 salariés ; - 28,4 milliards d’€ de chiffre d’affaires ;

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LES SYNDICATS PROFESSIONNELS ET LES ENTREPRISES DE RÉFÉRENCE

La Fédération Nationale des Chambres professionnelles du Conseil (FNCPC) vise à concourir à la reconnaissance, à l’organisation et au développement de la profession de conseil en entreprise et collectivités, et en assurer la promotion, regrouper en son sein toutes les organisations régionales de conseil dont l’objet est précisément la promotion des métiers du conseil en entreprise, élaborer et promouvoir une politique de formation destinée à conserver et à améliorer la qualité des prestations des conseils en entreprise. Les atouts de la FNCPC résident dans la capacité de rassemblement et d’animation de la filière du conseil en Région, les acteurs permanents du développement économique des territoires auprès des entreprises, le réseau national allié à l’originalité et la spécificité de l’animation de chaque territoire Président : Dominique BRUNISSEN

CINOV Conseil en Management est un syndicat pluridisciplinaire de la Fédération CINOV qui englobe toutes les filières de l’Ingénierie et du Conseil dans un esprit d’indépendance, de créativité et de responsabilité. CINOV Conseil en Management est cofondateur, avec SYNTEC Conseil, de l’Office Professionnel de Qualification des Conseils en Management (ISQ/OPQCM). La profession de Conseil en Management propose des activités permettant de conduire un projet depuis l’expression des besoins jusqu’à la mise en place du système complet chez les utilisateurs finaux (en passant par la réalisation et tous les processus de tests). Elle accompagne les processus du changement des entreprises et des institutions du secteur public et participe activement au développement d’une économie de l’innovation et de la connaissance. Président : Michel PRIN

SYNTEC Conseil en Management est un syndicat professionnel qui a pour objet la représentation, la promotion et la défense des intérêts des personnes morales exerçant de façon prépondérante une activité de conseil en stratégie et management auprès d'entités et entreprises, publiques ou privées. Le syndicat rassemble parmi ses 80 adhérents des sociétés représentatives de la diversité du marché, avec une capacité d’intervention pouvant aller de quelques consultants jusqu’à plusieurs milliers. Les sociétés adhérentes totalisent environ 60 % du marché (en chiffre d’affaires et en effectifs). Président : Hervé BACULARD

En savoir plus : www.fncpc.org

En savoir plus : www.cinov.fr

En savoir plus : www.syntec-management.com

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LA QUALIFICATION

L’ISQ est l'organisme de qualification des entreprises de prestations de services intellectuels. L’ISQ a pris la suite en juin 2008 de l’OPQFC, créé en 1996 à l'initiative de la FFP, du GSSEC, Groupement des syndicats SYNTEC des Etudes et du conseil, et de la CICF, Chambre de l’Ingénierie et du Conseil de France devenu CINOV. L’ISQ recouvre deux activités : - L’OPQF : Office professionnel pour la qualification des organismes de formation professionnelle

continue. Créé en 1994, à l'initiative de la Fédération de la Formation Professionnelle, l’OPQF est reconnu par l'Etat (Délégation Générale à l’Emploi et à la Formation Professionnelle)

- L’OPQCM : Office professionnel pour la qualification des cabinets et ingénieurs conseils en management. Créé en 1979 à l’initiative de la Chambre Syndicale des Sociétés d'Etudes et de Conseils devenue Syntec Conseil en Management et de la CICF (chambre de l’ingénierie et du conseil de France) devenu CINOV, l’OPQCM est reconnu par l’Etat (ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie) L’ISQ délivre des certificats de qualification aux organismes de formation (pour l’OPQF) et aux cabinets de conseil (pour l’OPQCM), en reconnaissance de leur professionnalisme. L’ISQ, contrairement à la Fédération Nationale des Chambres professionnelles du Conseil (FNCPC), qualifie des entreprises et non des individus.

LES PRINCIPAUX ÉVÉNEMENTS DU SECTEUR Zoom sur… La 6e édition du Prix académique de la recherche en management dont l’objectif est de renforcer les liens entre les grandes écoles/universités et les cabinets de conseil et est organisé par Syntec Conseil en Management. Cette année, le 3 avril 2014, cette manifestation a pris un relief particulier devenant les premières Assises de l’innovation managériale avec le soutien de la Fédération Nationale pour l’Enseignement de la Gestion des Entreprises (FNEGE) dans les salons de l’hôtel Intercontinental, 64 avenue Marceau, 75008 Paris. LES ENJEUX DU SECTEUR - Veiller à renforcer le potentiel de développement à l’international - Favoriser la mutualisation des prestations de conseil au travers de plateformes « métier »

CONTACTS - Françoise BRANCOURT, chargée de mission Expertise comptable – Professions juridiques – Audit

et Conseil – Immatériel, [email protected] - Nicole LE SCIELLOUR, adjointe au chef du bureau des professions libérales et de l’attractivité des

métiers, [email protected]

En savoir plus : www.isqualification.com

Page 95: Les services aux entreprises

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LES PROFESSIONS JURIDIQUES

NOMENCLATURE Source : NAF rév . 2, 2008

M Activités spécialisées, scientifiques et techniques 69 Activités juridiques et comptables 69.1 Activités juridiques

69.10 Activités juridiques 69.10Z Activités juridiques

Cette sous-classe comprend Cette sous-classe comprend aussi

- la représentation juridique d'une partie contre une partie adverse, que ce soit ou non devant des tribunaux ou d'autres organes judiciaires, par des membres du barreau ou sous leur contrôle : . conseil et représentation dans des affaires civiles . conseil et représentation dans des affaires pénales . conseil et représentation en relation avec des conflits du travail - le conseil et l'assistance juridique de nature générale, la rédaction de documents juridiques : . statuts, accords d'association ou documents analogues relatifs à la constitution de sociétés . brevets et droits d'auteurs . rédaction d'actes, de testaments, d'actes fiduciaires, etc. - les autres activités des notaires, des huissiers, des juges d'instruction et des arbitres

- les activités des commissaires-priseurs dans un cadre juridique - la gestion de tutelles et de curatelles

Cette sous-classe ne comprend pas

- les activités des tribunaux (cf. 84.23Z)

LE SECTEUR Un juriste est une personne qui étudie, développe, pratique ou applique le droit. Le mot juriste est d'origine latine : iuris, « droit ». Selon l'esprit du droit romain, le juriste est la personne qui dit le droit (iuris dictio). Les professionnels du droit recouvrent plusieurs métiers réglementés ou non réglementés et exercés sous un statut de travailleur indépendant (professionnel libéral) ou de salarié ou de collaborateur libéral. A l’exception du juriste d’entreprise, du conseil juridique qui ne sont pas des professions réglementées, les principales professions du droit appartiennent à la catégorie des professions réglementées : : avocat ; avocat au Conseil d’Etat ou à la Cour de Cassation, notaire ; commissaire-priseur judiciaire, administrateur judiciaire, huissier de justice, greffiers de tribunal de commerce, mandataires judiciaires à la protection des majeurs, mandataires judiciaires à la liquidation des entreprises.

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Les conseils en propriété industrielle sont classiquement considérés comme une professionnel appartement au domaine technique de l’activité libérale, néanmoins une part essentielle de leur activité consiste en du conseil juridique en matière de dépôt et de défense de brevets. LES CHIFFRES-CLÉS DE LA PROFESSION Chiffres INSEE 2012 pour le secteur Activités juridiques (Code NAF 69 10Z) : - 57 506 entreprises - 92 777 salariés - 21,6 milliards d’€ de chiffres d’affaires LES ORDRES PROFESSIONNELS, LES SYNDICATS PROFESSIONNELS ET LES ENTREPRISES DE RÉFÉRENCE Les Ordres professionnels : les professions réglementées exerçant des activités juridiques se caractérisent par l’existence d’ordres, de chambres ou de compagnies professionnels chargés de la mise en œuvre et du contrôle auprès des professionnels eux-mêmes des règles de déontologie applicables à chacune des professions considérées, ainsi existent : - Conseil national des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires ; - Conseil national des barreaux ; - Ordre des avocats au Conseil d’Etat et à la Cour de Cassation ; - Chambre nationale des commissaires-priseurs judiciaires ; - Conseil national des greffiers de tribunaux de commerce ; - Chambre national des huissiers de justice ; - Conseil supérieur du notariat ; - Compagnie nationale des conseils en propriété industrielle. Les syndicats professionnels des professions relevant des activités juridiques sont nombreux et catégoriels. - ASPAJ (association syndicale d’administrateurs judiciaires) : www.ajinfo.com ; - FNCEJ (fédération nationale des compagnies d’experts judiciaires) ; - IFPPC (institut français des praticiens des procédures collectives) ; - ACE (association des avocats conseils d’entreprise) ; - ANASED (association nationale des avocats pour la sauvegarde des entreprises et leur

développement) : www.anased-avocats.com ; - CNA (Confédération nationale des avocats) : www.cna-avocats.com ; - FNUJA (fédération nationale des unions de jeunes avocats) ; - SAF (syndicat des avocats de France) : www.lesaf.org ; - CNADA (chambre nationale des avocats en droit des affaires) : www.cnada.fr ; - ASG (association syndicale des greffiers) ; - Syndicat des greffiers de France : www.lesgreffiers.com ; - MHJ (mouvement des huissiers de justice) : www.mouvementdeshuissiersdejustice.org ; - UNHJ (union nationale des huissiers de justice) : www.unhj.fr ; - MJN (mouvement des jeunes notaires) : www.mjn.fr ; - SNM (syndicat national des notaires) : www.syndicat-notaires.fr ; - SYMEV (syndicat national des maisons de vente volontaires) – syndicat des commissaires-

priseurs. L'AFJE (Association Française des Juristes d'Entreprise) est un carrefour d'échange d'informations et d'expériences pour tous les juristes travaillant au sein des entreprises sur les grands sujets d'actualité juridique au sein des entreprises et dans le monde du Droit.

En savoir plus : www.afje.org

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Zoom sur… La profess ion AVOCAT d’affaires Ils ne représentent que 20% des effectifs de la profession d’avocat. Mais leur marché est en pleine extension car les entreprises ne peuvent plus se passer de leurs conseils. Un métier d'avenir pour accros du boulot. Désormais, rien ne se négocie sans leur consentement, rien ne se décide sans eux. On les écoute, on les estime et on y met le prix. Bref, les avocats d'affaires sont devenus indispensables. Leurs clients s'appellent Elf, Microsoft, Air France, Auchan ou Danone. Ils sont de toutes les confidences et dans les coulisses des plus grosses OPA. "Jamais les affaires n'ont été aussi bonnes et les avocats si occupés", assure la juriste Cora Barszcz, rédactrice en chef de Juristes associés, bimensuel spécialisé en stratégie et management des professions de conseil. Depuis trois ans, le marché du droit des affaires - un moment touché par la crise - est en pleine explosion. Les raisons de cet engouement: l'accélération des restructurations, l'internationalisation de l'économie, le passage aux 35 heures, le boom des nouvelles technologies, la complexification du droit et la tendance procédurière des consommateurs. Du coup, ceux qui travaillent dans cette discipline ont beau ne représenter que 20% des 35 000 avocats français, ils réalisent le chiffre d'affaires le plus important de la profession: 8 milliards de francs en 1999 pour les 150 plus gros cabinets (voir ci-contre le classement des 15 premiers en France). Du droit social à celui des contrats, tous les secteurs du droit des affaires profitent de l'embellie. Bref, le métier d'avocat est devenu un métier de stratège, d'ingénieur du droit et d'économiste. Prestataire de services, il doit s'impliquer dans les objectifs stratégiques de l'entreprise. Dans des conditions optimales de sécurité juridique, des délais de plus en plus courts et pour un rapport qualité-prix irréprochable. Zoom sur… La plus grosse s tructure du secteur, le Cabinet FIDAL ET ASSOCIES Plus important cabinet en Droit des Affaires en France en effectif et en chiffre d’affaires, FIDAL intervient depuis 90 ans dans tous les domaines du droit des affaires. Se définissant comme des conseils d'entreprises, les avocats s'engagent auprès des clients en leur apportant informations et conseils, et en défendant leurs intérêts dans la durée. Partenaires des entreprises du middle market, des grands groupes, des collectivités publiques et des organismes à but non lucratif, les avocats interviennent dans tous les secteurs d'activité et privilégient les missions permanentes, forts de leur connaissance du tissu économique français et de leur maîtrise reconnue des problématiques internationales. Données clés : Cabinet créé en 1922 2 300 personnes 1 400 avocats, dont 300 directeurs associés. 22,5 millions d'€ de chiffre d'affaires en 2013 50 000 clients environ, dont 37% depuis plus de 20 ans 90 bureaux en France, 1 bureau à Bruxelles (droit communautaire) Présent dans 150 pays, sur les 5 continents Un réseau de « best friends » dans 150 pays sur les 5 continents pour accompagner et conseiller : Les entreprises françaises dans leurs projets d'implantation, de développement et de relations

commerciales à l'étranger Les entreprises étrangères qui investissent en France et en Europe LES ENJEUX DU SECTEUR - Le partage des activités de conseil et d’accompagnement des entreprises entre les différentes

professions réglementées juridiques et également du chiffre : les avocats, les notaires et pour les activités accessoires à la tenue de comptes, les experts-comptables se disputent le marché du conseil aux entreprises.

- L’internationalisation : la bataille fait rage, mais le tarif des prestations continue de progresser :

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Zoom sur… La concurrence entre les Français et les Anglo-Saxons "Les Anglo-Saxons ont pour eux leur histoire, précise Cora Barszcz (rédactrice en chef de Juristes associés, bimensuel spécialisé en stratégie et management des professions de conseil). Le droit financier a longtemps été une exclusivité de la City ou de Wall Street. Ce qui explique que, dans les grandes transactions, c'est le droit anglo-saxon, plus flexible, qui s'applique." Très offensifs, certains n'ont pas hésité à débaucher des collaborateurs chez les Français. Malmenés par les lawyers anglo-saxons, les cabinets franco-français doivent, en plus, affronter les grands de l'audit et du conseil, qui, tous, se sont diversifiés, notamment vers le juridique. Les Big Five, qui n'ont pas de nationalité, sont par définition mondiaux. Leur réseau permet de suivre un client qui a des implantations en Inde, en Argentine ou au Brésil. En savoir plus : www.lexpress.fr/informations/des-hommes-de-loi-en-or

- Les entreprises réclament plus de transparence :

Si la mutation des cabinets d'avocats d'affaires, depuis le début des années 90, s'est révélée étonnamment prospère (en 1994, le chiffre d'affaires moyen de ces firmes était de 6,8 millions d'euros, il est aujourd'hui de 23,7 millions d'euros), la crise financière forte et durable de ces dernières années pourrait bien modifier la donne. Tous les cabinets notent une radicalisation dans la manière des entreprises de consommer le droit : plus de transparence dans le service fourni, plus de valeur ajoutée, plus de rapidité... Il y a aujourd'hui une énorme transparence du marché du droit, les entreprises connaissent les acteurs (bons et mauvais), renforçant ainsi la concurrence et la course à la taille. Les fusions se multiplient.

- L’Afrique devient un nouvel eldorado du droit des affaires, dont les avocats parisiens sont tenus pour experts en la matière…mais en perdant pas de vue la déontologie, pilier de la profession.

CONTACTS - Françoise BRANCOURT, chargée de mission Expertise comptable – Professions juridiques – Audit

et Conseil – Immatériel, [email protected] - Nicole LE SCIELLOUR, adjointe au chef du bureau des professions libérales et de l’attractivité des

métiers, [email protected]

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LA PUBLICITÉ

Source : http:/ /galeriemontmartre

La publicité se définit comme un ensemble de moyens, le plus souvent créatifs, utilisés

principalement par les entreprises ou les institutions pour « se démarquer et se faire remarquer » ou pour « démarquer et faire remarquer » un produit, un service, une initiative ou une cause avec l’objectif de vendre.

Plus de 68 000 entreprises (conseils, médias et prestataires de service) travaillent en partie ou en totalité pour la communication des annonceurs. 85 % de ces entreprises ont moins de 5 salariés.

Les dépenses de communication des annonceurs ont représenté 30,1 milliards € en 2013 (Chiffre IREP-FrancePub), avec une répartition à 35 % en communication média (presse, TV, affichage, radio, cinéma, Internet, téléphone mobile) et 65 % en « hors média » : marketing direct (mailings, prospectus), promotion des ventes, publicité sur le lieu de vente, relations publiques, mécénat, parrainage, salons et foires.

La France possède quelques leaders mondiaux : Publicis, Havas, JC Decaux.

Missions de la DGE : o Positionner la coopération des PME avec les agences de communication et

médias comme un axe majeur de leur stratégie de développement (image de marque, notoriété, e-économie, relation client, écoute client, innovation par la demande) ;

o Encourager le lien porteur de croissance innovation-communication. NOMENCLATURE Source : NAF rév . 2, 2008

M Activités spécialisées, scientifiques et techniques 73 Publicité et études de marché

73.1 Publicité 73.11 Activités des agences de publicité

73.11Z Activités des agences de publicité

Cette sous-classe comprend la prestation de toute une gamme de services (directement ou en les sous-traitant), notamment le conseil, la création publicitaire, la production de matériel publicitaire.

Cette sous-classe comprend Cette sous-classe comprend aussi

- la conception et la réalisation de campagnes publicitaires : . conception et diffusion de publicités dans les journaux et les périodiques, à la radio et à la télévision, sur Internet et dans d'autres médias . conception et diffusion de publicités à l'extérieur, par exemple sur des panneaux, sur des vitrines, dans des magasins, sur des voitures et des autobus, etc. . publicité aérienne . distribution de prospectus et d'échantillons publicitaires

- la pose d'affiches fixes ou mobiles, l'aménagement et l'entretien des panneaux publicitaires

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. création de stands et d'autres structures et sites d'affichage - la réalisation de campagnes de marketing et d'autres services publicitaires destinés à attirer et fidéliser les consommateurs . promotion de produits . marketing dans les points de vente . publipostage . conseil en marketing

Cette sous-classe ne comprend pas

- l'édition de matériel publicitaire (cf. 58.19Z) - la réalisation de messages publicitaires pour la radio, la télévision et le cinéma (cf. 59.11B, 59.20Z) - le conseil en relations publiques et en communication (cf. 70.21Z) - les études de marché (cf. 73.20Z) - la photographie publicitaire (cf. 74.20Z) - l'organisation de salons professionnels et congrès (cf. 82.30Z) - les services d'envoi de courrier (cf. 82.19Z)

73.12Z Régie publicitaire de médias Cette sous-classe comprend

- la régie publicitaire de médias pour la vente ou la revente de temps d'antenne et d'espaces publicitaires - les centrales d'achat d'espace

Cette sous-classe ne comprend pas

- la vente de temps d'antenne ou d'espaces publicitaires directement par les propriétaires de ces temps ou espaces (éditeurs, etc.), voir la classe d'activité correspondante - les activités de relations publiques (cf. 70.21Z)

LE SECTEUR La filière publicitaire inclut en amont quelque 40 000 annonceurs (entreprises, institutions) et en aval les médias qui permettent aux annonceurs d’être vus : presse, TV, affichage, radio, cinéma, annuaires, Internet, téléphone mobile, tablettes. Entre les deux, elle comporte une grande variété de métiers qui sont exercés dans les agences de conseil en communication (stratégie de communication et création publicitaire), les agences médias (conseil dans le choix des médias et achat d’espaces) et les régies publicitaires (vente d’espace publicitaire pour le compte des médias). LES CHIFFRES DE LA PROFESSION Trois entreprises françaises sont des leaders publicitaires mondiaux : Publicis, Havas, JC Decaux. Elles sont implantées sur tous les continents, ont des effectifs mondialisés. Elles ont pour objectif d’augmenter la part des pays émergents dans leur chiffre d’affaires global (Brésil, Russie, Inde, Chine) pour bénéficier de la croissance économique et publicitaire de ces pays.

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Des chiffres à jour peuvent être obtenus : • Chaque trimestre auprès de l’iREP (le marché publicitaire : recettes des médias) et de France Pub

(dépenses de communication des annonceurs), sur le site Internet : http://www.irep.asso.fr • Chaque été auprès de l’UDA (les chiffres clés des annonceurs) sur le site Internet : http://www.uda.fr

LES SYNDICATS PROFESSIONNELS ET ENTREPRISES DE RÉFÉRENCE

Créée en 1972, l’association des Agences-Conseils en Communication (AACC), est un syndicat professionnel qui représente plus de 80 % de la profession. L’AACC regroupe 200 entreprises qui emploient aujourd’hui près de 10 000 salariés. L’AACC est aussi une fédération de métiers organisée en 9 délégations qui couvrent l’ensemble des disciplines de la profession : publicité, customer marketing, communication interactive, communication corporate, communication santé, production publicitaire, communication éditoriale, communication événementielle et Outre-Mer. L’adhésion à l’AACC astreint, entre autres obligations, au respect de règles professionnelles strictes qui font la valeur du label AACC. L'AACC est également le représentant des agences auprès de l'ensemble de leurs partenaires et interlocuteurs français ou internationaux : médias, annonceurs, pouvoirs publics, organismes professionnels. Président : Vincent LECLABART (PDG de l’agence Australie) Vice-Présidente - déléguée générale : Marie-Pierre BORDET

L'UDECAM est le représentant des agences médias auprès des partenaires suivants : les organismes représentant les annonceurs et les différents acteurs du marché, médias, instituts d’études… Les pouvoirs publics (règlementation, simplification et allègement des procédures administratives). Les relais d’opinion et les organes d’information professionnels. Les agences média et société d’études étrangères. Président : Bertrand BEAUDICHON Déléguée générale : Françoise CHAMBRE

L’union des annonceurs (UDA), est une association qui a été fondée en 1916. Elle représente les annonceurs : entreprises, collectivités ou organismes qui recourent aux différentes techniques de communication pour promouvoir leur notoriété, leur image, leurs produits ou leurs services. L’UDA compte aujourd’hui plus de quatre mille sept cents membres : présidents, directeurs généraux, directeurs juridiques, médias, marketing, communication, développement durable, études, marketing direct, achats, publicité… Ils sont issus des quelque trois cents entreprises adhérentes de toutes tailles, de tous statuts, de tous secteurs. Président : Etienne LECOMTE, directeur général Europe de l'Ouest et vice-président du groupe Bel. Directeur général : Pierre-Jean BOZO

En savoir plus : www.aaccf.fr

En savoir plus : www.udecam.fr

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L'IREP (Institut de recherche et d’études publicitaires) est une association interprofessionnelle qui a été créée par les professionnels du secteur de la publicité et de la communication en 1957 L'IREP regroupe 90 membres issus des familles professionnelles suivantes : annonceurs, agences conseils en communication, agences médias, régies publicitaires et médias, instituts d'études, écoles et universités. Ses missions sont : - Proposer au secteur une mesure annuelle, semestrielle et trimestrielle de son marché. - Informer sur les techniques nouvelles et leurs utilisations dans le domaine de la communication, - Promouvoir les études et recherches dans le domaine de la publicité et de la communication, - Compléter la formation des cadres et collaborateurs des entreprises concernées par la publicité et la

communication, par un approfondissement et un perfectionnement réguliers et spécifiques de leurs connaissances au travers de séminaires professionnels.

Présidente : Zysla BELLIAT Délégué général : Philippe LEGENDRE

Organisme de régulation professionnelle de la publicité, l’ARPP a pour but de mener toute action en faveur d’une publicité loyale, véridique et saine, dans l’intérêt des consommateurs, du public et des professionnels de la publicité. L’ARPP regroupe plus de 600 organismes adhérents, qui représentent plus de 1000 entreprises - annonceurs, agences, médias, associations -, réalisant environ 80% de la publicité diffusée en France (en valeur). Le dispositif de régulation professionnelle de la publicité est un système concerté, ouvert à la société civile et aux consommateurs. Il regroupe, autour des services opérationnels de l’ARPP, trois instances associées : le Conseil de l’Ethique Publicitaire, le Conseil Paritaire de la Publicité et le Jury de Déontologie Publicitaire. Président : François D’AUBERT Directeur général : Stéphane MARTIN LES PRINCIPAUX ÉVÉNEMENTS DU SECTEUR - Les rencontres de l’UDECAM, début septembre ; - Les différents prix de la profession : le prix « Effie » sur l’efficacité publicitaire est l’un des plus

importants ; - l’opération « agences ouvertes » de l’AACC qui permet chaque année, en mars, de visiter une

agence de conseil en communication ; - Les séminaires de l’IREP qui permettent d’anticiper les fortes évolutions du secteur.

En savoir plus : www.uda.fr

En savoir plus : www.irep.asso.fr/

En savoir plus : www.arpp-pub.org

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LES ENJEUX DU SECTEUR - Encourager la demande en communication publicitaire des entreprises et, en particulier des ETI et

des PME, pour les aider à conquérir de nouveaux marchés et à se différencier par la conception ou la mise en valeur d’innovations. Les annonceurs français, en particulier en période de crise, ont trop tendance à réduire leurs dépenses de communication ;

- Rendre plus systématique l’alliance bénéfique pour la croissance économique de l’innovation et de la communication ;

- Améliorer l’orientation des dépenses publicitaires en fonction du résultat économique (ROI) de la publicité ;

- Simplifier la réglementation publicitaire abondante, complexe et parfois excessivement contraignante, alors que les évolutions sont très rapides dans ce secteur et que les processus d’autorégulation mis en œuvre par la profession ont montré leur efficacité (ARPP : autorité de régulation professionnelle de la publicité, jury de déontologie publicitaire, signature de chartes) ;

- Veiller à l’adaptation des formations professionnelles et continues pour qu’elles correspondent aux évolutions des métiers de la publicité (dans les domaines du numérique et de la data en particulier).

- Un guide de l’achat public des prestations de communication est en cours de rédaction dans le cadre d’un GEM (Groupe d’Etude des Marchés) pour améliorer le déroulement des consultations et des marchés publics.

CONTACT Brigitte SICA-BARCELLA Chargée de mission « communication, publicité, études de marché, marketing» [email protected] Tel : 01 44 97 09 11

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LES SONDAGES ET ÉTUDES DE MARCHÉ

Source : http://caledosphere.com

Le rôle d’un institut d’études de marché et de sondages est d’aller chercher la bonne donnée

(construction de panels et questionnaires pertinents), la recueillir, l’analyser/l’interpréter, donner des conseils et aider à la décision.

Le secteur est très atomisé : environ 2 000 entreprises (dont des micro-entreprises) font des études de marché en France.

Elles ont réalisé 2 milliards d’€ de CA en 2013 (Chiffre Syntec Etudes) ; Les deux grands domaines d’activité de la profession sont les études marketing et les sondages

d’opinion. Les principales techniques utilisées sont les :

- enquêtes par sondage : TNS et IPSOS - études « quali » (collecte d'informations permettant de comprendre l'attitude et les

motivations) : TNS, IPSOS, SORGEM - études en ligne : IPSOS, TNS, TOLUNA - panelistes (relevés de prix, exploitation des tickets de caisse et des cartes de fidélité) : Nielsen,

Symphony IRI Group, NPD.

Missions de la DGE : - Avoir une veille et une action sur les textes qui pourraient avoir un impact sur la profession

(projets de loi, règlement européen sur la protection des données personnelles). - Valoriser le rôle de cette profession comme source d’écoute des clients et prospects et

d’innovation par la demande pour les entreprises. NOMENCLATURE Source : NAF rév . 2, 2008

M Activités spécialisées, scientifiques et techniques 73 Publicité et études de marché 73.2 Études de marché et sondages

73.20 Études de marché et sondages 73.20Z Études de marché et sondages

Cette sous-classe comprend

- les études portant sur le potentiel commercial de biens et de services, leur reconnaissance, acceptation et connaissance par le public, ainsi que sur les habitudes d'achat des consommateurs aux fins de la promotion des ventes et de la mise au point de produits nouveaux ; sont comprises également les analyses statistiques des résultats - les sondages d'opinion sur des questions politiques, économiques et sociales ainsi que l'analyse statistique des résultats

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LE SECTEUR Les entreprises d’études de marché-sondages se situent entre l’industrie et les services : - Le recueil de l’information se fait dans des sortes « d’usines ». Ce sont des plateaux d’enquêteurs

équipés de matériels et de logiciels (ex logiciels de sélection de numéros de téléphones). Les centres d’appel sont parfois situés dans des pays à bas coûts.

- L’information se récupère en face à face, par téléphone ou sur Internet. - La fabrication des données et des rapports est du domaine des études : les consultants analysent

les données, décryptent les enjeux, les présentent au client et le conseillent. La profession est attractive sans doute en raison de la visibilité des enquêtes d’opinion. La profession est plutôt féminine, jeune et en formation permanente. Les recrutements se font au niveau Sciences Po, Master ou Ecole Supérieure de Commerce. Sur le marché français, quelques gros acteurs internationaux dépassent ou approchent 100 millions d'euros de chiffre d'affaires: Ipsos, TNS Sofres, GFK et Nielsen. En 2011, l'acquisition de Synovate a valu à Ipsos de doubler TNS Sofres. Un deuxième palier regroupe des acteurs locaux, spécialistes (Kantar World Panel, Kantar Media et Médiamétrie) ou plus généralistes (BVA), avec une activité représentant environ 70 millions d'euros. Entre 50 et 20 millions d'euros de chiffre d'affaires, deux catégories d'acteurs cohabitent. La première regroupe des généralistes locaux (Ifop, CSA, LH2, etc.), la seconde des spécialistes internationaux, comme IMS Health, Kantar Health ou Millward Brown. Enfin, le dernier palier comprend un peloton d'acteurs français ou d'ascendance française réalisant quelque 10 millions d'euros (Stratégir, Opinion Way, Sorgem, Harris Interactive). Source « Stratégies » nov. 2013. Seuls les deux grands, au niveau national, TNS SOFRES et IPSOS ont une stratégie de développement international. Le ticket d’accès à une couverture mondiale est élevé. Le métier suppose d’avoir une connaissance fine des cultures locales pour interpréter les données. L’activité s’est beaucoup développée au cours des 30 dernières années et les projets des clients sont de plus en plus mondiaux et mobilisent des filiales de différentes nationalités. 18% de l'activité du secteur études s'effectue à l'international. Le marché des études se porte bien en croissance mais décroit en valeur depuis une dizaine d’années (développement des études sur Internet, durcissement des mises en compétition). LES CHIFFRES-CLÉS DE LA PROFESSION Les entreprises du secteur sont difficiles à recenser de manière exhaustive. Les statistiques existantes sont partielles car les chiffres de l’unique organisation professionnelle, Syntec « études, marketing et opinions », ne reprennent que les données procurées par les adhérents, soit une soixantaine. Ils répondent à un questionnaire annuel. Une autre façon de connaître les acteurs est de prendre connaissance de la liste dressée chaque année par la revue « Marketing ». Mais, dans ce cas également, la vision est partielle. TNS Sofres n’apparaît pas dans cette liste. La société appartient au groupe britannique WPP, côté à la bourse de Londres. Il interdit la publication des résultats de ses filiales pour éviter toute infraction avec la loi américaine « Sox » (Sarbanes – Oxley) de 2002 qui a réformé la comptabilité des sociétés cotées, pour plus de transparence. Il en est de même pour Nielsen ou Symphony IRI absents du classement Le marché des études a affiché une activité stable entre 2012 et 2013. La grande consommation compte pour plus de 40 % de la demande totale. Chaque année le recueil électronique des données progresse (source « le marché français des études en 2013 » – Syntec Etudes).

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LES SYNDICATS PROFESSIONNELS ET ENTREPRISES RÉFÉRENCES

SYNTEC « Etudes, Marketing et Opinion » est le syndicat représentatif des professionnels des études. Il regroupe quelque soixante entreprises, couvrant collectivement l’ensemble des prestations d’études marketing et de sondages d’opinion. En chiffre d’affaires et en effectifs, les sociétés adhérentes du syndicat totalisent plus de la moitié du marché français des études. Le rôle du Syntec consiste à : - Promouvoir le marché des études de marché et sondages d'opinion

SYNTEC Etudes Marketing et Opinion représente le marché des études et ses acteurs. Il assume ce rôle de représentation à la fois au sein d’instances telles que le MEDEF, le GPS (Groupement des professions de Services), l’AFNOR et auprès des pouvoirs publics.

Le syndicat intervient ainsi auprès des différentes organisations (entreprises, administrations, écoles et universités…) pour donner un éclairage sur les études de marché et sondages d'opinion, en favoriser une meilleure compréhension et un usage plus pertinent.

Il veille au professionnalisme et au respect des règles déontologiques de ses adhérents dans leurs rapports avec leurs clients.

- Défendre les intérêts collectifs de ses membres Il fédère les membres de la profession afin de faire converger leurs intérêts communs et faire

progresser, dans son ensemble, le métier des études de marché et d'opinion. Il représente la profession au PSC (Professional Standards Committee) d'ESOMAR (association

mondiale regroupant plus de 5000 membres dans une centaine de pays) et défend les spécificités et les intérêts français lors des révisions des codes de déontologie.

- Permettre l’échange entre pairs, anticiper et réfléchir sur l'évolution de la profession SYNTEC Etudes Marketing et Opinion est un lieu d'échanges d'expériences, de confrontation

d'idées, d'élaboration de réflexions et programmes d'action pour apporter le meilleur service aux clients. Ces échanges sont notamment facilités par l’organisation régulière de rencontres ou de groupes ad hoc (sur des thématiques achats, RH, études online, …). C'est également un observatoire de l'état de l'art de la profession permettant des mises au point, des réflexions stratégiques et des propositions d'évolution.

- Offrir des services aux adhérents (Points de repères économiques et veille, service de consultations juridiques, produits d’assurance à des conditions préférentielles…).

Président : Luc LAURENTIN (Limelight Consulting) Dans le cadre de son mandat récent, M. Laurentin s’est fixé notamment comme objectif de créer un statut de membre associé du Syntec études marketing et opinion pour pouvoir accueillir Google, Facebook, Médiamétrie. Ils ne peuvent être membres du Syntec pour des raisons de conventions collectives. LES PRINCIPAUX ÉVÉNEMENTS DU SECTEUR - Le printemps des études, en avril ; - Le trophée Syntec des études marketing et opinion, qui récompense des étudiants avec un projet

innovant. LES ENJEUX DU SECTEUR Le secteur doit s’adapter en permanence aux évolutions technologiques (Internet, mobile, big data), concurrentielles (Google, Facebook), sociétales (évolution des comportements : manque de temps), et règlementaires (protection des données personnelles). Les entreprises du secteur essaient de grossir ou de se spécialiser pour résister. BVA a racheté en janvier 2014 une partie de LH2 (ex Louis Harris) en dépôt de bilan. Ce secteur souhaiterait améliorer le calcul du ROI des études.

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CONTACT Brigitte SICA-BARCELLA Chargée de mission « communication, publicité, études de marché, marketing » [email protected] Tel : 01 44 97 09 11

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LES SERVICES

POUR LA PERFORMANCE

COMPÉTITIVE

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LA LOGISTIQUE

La fonction logistique consiste à répondre à la satisfaction du client final, en assurant la conservation et la disponibilité des produits dans les meilleures conditions de coût et de délais (matières premières, sous-ensembles, produits finis) ;

Le secteur logistique conjugue professionnalisme et technicité : il permet aux clients de se différencier et d’accroître leur compétitivité sur leurs propres marchés ;

Selon le classement « Logistics Performance Index » (LPI), la France figure au 13ème rang mondial (Classement 2014 de la Banque mondiale) ;

Missions de la DGE : o Soutenir et accompagner les efforts d'un secteur qui produit de l'innovation de services

au profit des entreprises françaises clientes sur leurs marchés ; o Mobiliser les parties prenantes en vue d’accompagner les entreprises sur le chemin de

l’excellence logistique (au moyen d’une appropriation des meilleures pratiques). NOMENCLATURE

En toute rigueur, il conviendrait également de tenir compte des services de conditionnement : Source : NAF rév . 2, 2008 N Activités de services administratifs et de soutien 82 Activités administratives et autres activités de soutien aux entreprises

82.9 Activités de soutien aux entreprises n.c.a. 82.92 Activités de conditionnement

82.92Z Activités de conditionnement

Cette sous-classe comprend

- les activités de conditionnement, pour le compte de tiers, faisant appel ou non à des procédés automatiques : . mise en bouteilles de liquides divers, même alimentaires . emballage d'articles divers (mise sous blister, sous pellicules rétractables, etc.) . conditionnement de sécurité de préparations pharmaceutiques . étiquetage, estampillage et impression . emballage de colis et de paquets-cadeaux

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Les tables ci-dessus sont extraites du 51ème rapport de la Commission des comptes des transports de la Nation (paru en juillet 2014) : http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/publications/p/2101/873/comptes-transports-2013.html Y compris depuis la création de la Commission nationale des services (Décret n° 2013-666 du 23 juillet 2013), les travaux de la Commission des comptes des services animés par l'Insee excluent de leur champ le secteur des transports et de l'entreposage. Ainsi, s’agissant des services logistiques, les statistiques proviennent principalement du retraitement des données fournies par le Service de l’observation et des statistiques (SOeS) du Commissariat général au développement durable (CGDD). « Il n'existe pas de définition claire de ce qu'est un service de logistique, car il est difficile de faire le départ entre ce genre de service et d'autres secteurs comme le transport, qui est un élément clef de la logistique. On a évoqué différentes approches à propos de la «gestion de la chaîne d'approvisionnement» en tant que principale activité commerciale dominant l'évolution du secteur. Dans le secteur privé, certains considèrent les services de logistique comme étant le processus qui consiste à planifier, exécuter, gérer et contrôler la circulation et le stockage des marchandises, des services et de l'information connexe depuis le point d'origine jusqu'au point de consommation. Les services de logistique comprennent le transport, l'entreposage, la gestion, l'installation d'usines de montage et de fabrication, l'information et différents services à valeur ajoutée comme l'étiquetage, l'emballage et l'inspection. » (Extrait du rapport de la réunion du Groupe spécial d'experts sur les services de logistique, Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, 2006). La fonction logistique dans l'appareil productif Si la logistique confiée à des prestataires spécialisés s'identifie clairement à une filière économique, elle peut aussi être réalisée au sein même de toute entreprise : il s'agit d'une fonction transversale. Elle a sa place dans les plus grands secteurs de l'appareil productif comme la grande distribution ou l'industrie automobile. Avec le développement des échanges, de l'échelle locale au niveau mondial, l'activité liée à la logistique s'est intensifiée. Elle doit répondre aussi à de plus grandes exigences liées à un contexte de concurrence accrue, une plus grande réactivité entre production et distribution, avec notamment des délais de livraisons plus courts et une gestion de flux dont la complexité et le nombre de flux sont croissants. Travailler dans le domaine de la logistique est synonyme d'un emploi répondant à la fois à la satisfaction du client et à la conservation des produits dans les meilleures conditions. L'analyse sous l'angle du métier ouvre la réflexion sur l'organisation interne au sein de l'entreprise et sa stratégie pour accompagner la culture émergente de la logistique. De nombreux enjeux se posent notamment en termes de professionnalisation et de formation. Faut-il intégrer le commerce de gros dans la filière logistique ? Le commerce de gros et des intermédiaires est atypique. Par exemple, dans les centrales d'achats alimentaires, ou même les sociétés de vente en e-commerce intégré (p.ex. Amazon, Vente-Privée), l'essentiel des emplois est de nature logistique. Ainsi, nombre de sociétés assurent elles-mêmes la relation entre le producteur d'un bien et le distributeur final de ce bien. Elles opèrent donc sur les

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mêmes marchés que les prestataires de service en logistique. Leurs effectifs pourraient être ainsi comptabilisés dans le compte d'autrui et non dans le compte propre. (Source : http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=16397) LE SECTEUR Les entreprises Filière économique à part entière, incluant des activités et des prestations, la logistique en France bénéficie d’acteurs d’envergure français et étrangers sur des segments complémentaires. Parmi les acteurs français coexistent des prestataires(*) spécialisés ou des intégrateurs : Norbert Dentressangle, Géodis, FM Logistics, ID Logistics, Air France, CMA-CGM, LDA, SNCF, etc., complétés par des concepteurs, des investisseurs en plateformes logistiques et des équipementiers : GSE, Savoye, Fives, Pinguely Haulotte, Syleps et bien d’autres entreprises, sur des domaines variés tels que la conception et la réalisation de solutions logistiques clés en main, l’intégration d’éléments logiciels et matériels (fixes, mobiles, embarqués), offrant pour la plupart une expertise en recherche appliquée, en conception, fabrication ou mise à disposition de briques technologiques intégrées dans les solutions logistiques (traçabilité, automatismes et systèmes mécanisés). (*) Lien : "Top 150 : classement 2014 des prestataires logistiques France" http://supplychainmagazine.fr/TOUTE-INFO/APPELSOFFRE/Prestataires9/index.html L’emploi

En 2013, la situation de l’emploi salarié du secteur des transports et de l’entreposage ne s’améliore pas, avec, dans l’ensemble, une poursuite du repli de l’année précédente : -0,4 % entre fin 2012 et fin 2013, soit 5700 salariés de moins (contre -0,6 % pour l’ensemble des secteurs principalement marchands). Sur les cinq dernières années, l’emploi a diminué en moyenne de 0,3 % en rythme annuel. Les activités de poste et de courrier ainsi que le transport aérien apportent cette année les plus fortes contributions en termes absolus, mais l’emploi diminue également dans le transport ferroviaire, le transport routier de fret et l’organisation du transport de fret. Le secteur dans son ensemble sollicite en revanche nettement plus la main-d’œuvre intérimaire qu’en 2012 (+ 10,4 %). L’emploi se dégrade un peu moins vite dans le transport routier de fret Dans le transport routier de fret (y compris services de déménagement), l’emploi diminue pour la deuxième année consécutive, sur un rythme moindre (- 0,4 % soit - 1600 salariés), le faisant revenir à son niveau de 2010.

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Poursuite de la baisse dans le ferroviaire comme dans l’aérien Dans le transport ferroviaire, les destructions d’emploi se poursuivent au même rythme qu’en 2012 (- 0,8 % soit -1300 salariés). Dans l’aérien, la baisse est particulièrement forte en 2013 (-5,5 %), liée aux importantes réductions d’effectifs chez Air France (dans le cadre de son plan de restructuration). Baisse globale dans les autres services de transport Dans l’entreposage/manutention, l’emploi salarié progresse davantage qu’en 2012 (+ 1,3 %). Dans les services auxiliaires, la hausse est en revanche à peine perceptible (+ 0,2 %). À l’inverse, l’emploi poursuit sa diminution dans l’organisation du transport de fret, dans des proportions moindre qu’en 2012 (- 1,0 %). Enfin, il continue de reculer dans les activités de poste et de courrier (- 1,7 % après - 0,9 % en 2012). Le secteur sollicite l’emploi intérimaire En hausse de 10,4 % sur un an, le nombre d’intérimaires missionnés dans le secteur des transports atteint 59 400 à fin 2013, niveau historique, après deux années de baisse (figure C1-1). L’essentiel de la hausse se produit au cours du dernier trimestre. L’emploi intérimaire représente ainsi 4,2 % de l’emploi salarié total du secteur contre 3,8 % un an plus tôt. Les indépendants : une concentration dans les taxis et le transport routier de fret Entrepreneurs individuels ou gérants majoritaires de société, 57 700 indépendants exercent leur activité dans les transports fin 2011, essentiellement comme exploitant de taxis (29 400, soit 60 % de l’emploi total de cette activité) ou transporteur routier de fret (21 200, soit 6 % de l’emploi total de cette activité). LES CHIFFRES-CLÉS DE LA PROFESSION Dans son acception la plus large, incluant notamment le transport, la logistique représente un poids significatif de l’économie française : l’effectif atteint 1 342 800 emplois, soit 5 % du total des emplois en France. On recense en France 50 000 cadres spécialisés en logistique. La valeur ajoutée de la branche transports et entreposage s’élève à 85 Mds€. En termes d’attractivité de la France dans le domaine de la logistique, on dénombre 33 projets d’investissements étrangers qui ont servi la fonction logistique en 2013, débouchant sur 1 477 emplois créés (41 projets en 2012 et 37 projets en 2011 ; source AFII). LES ORGANISATIONS ET ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES - Afilog - 10, rue du Colisée - 75008 Paris - www.afilog.org - Aslog - 140, rue de Rennes - 75006 Paris - www.aslog.fr - ECR France - 14, rue Magellan - 75008 Paris - www.ecr-france.org - Fapics - c/o Thinknetwork - 24, rue des épinettes - 75017 Paris - www.fapics.org - TLF - Immeuble Diapason 218, Avenue Jean-Jaurès - 75019 Paris - www.e-tlf.com LES PRINCIPAUX ÉVÉNEMENTS DU SECTEUR - Salon International Transport et logistique à Paris (SITL-prochaine édition : 31/3 au 2/4/2015 - Salon international à Hanovre /Munich (Allemagne) ; - Université TLF ; - Congrès annuel de l’Aslog ; - Congrès annuel de Fapics ; - Forum d'été Supply Chain Magazine ESCP Europe ; - Supply chain Event, salon des solutions & des outils d’optimisation des flux (à la Défense) - Cérémonie de remise des trophées « Les rois de la Supply Chain ». De nombreuses autres manifestations sont organisées dans la plupart des régions françaises.

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LES ENJEUX DU SECTEUR L'article 41 de la Loi n° 2013-431 du 28 mai 2013 portant diverses dispositions en matière d'infrastructures et de services de transports précise : « Avant le 31 décembre 2014, le Gouvernement prend l’initiative d’organiser une conférence nationale sur la logistique rassemblant tous les acteurs et tous les gestionnaires d’équipements permettant de gérer les flux du secteur ainsi que des experts, afin d’effectuer un diagnostic de l’offre logistique française, de déterminer les besoins pour les années à venir et d’évaluer l’opportunité de mettre en œuvre un schéma directeur national de la logistique qui pourrait constituer une annexe au schéma national des infrastructures de transport, et ainsi d’identifier les priorités d’investissement et de service dans un plan d’action national pour la compétitivité logistique de la France. Les régions et les métropoles seraient invitées à définir et à mettre en œuvre sur leur territoire des plans d’action logistiques intégrés au plan d’action national. » D'après plusieurs Directeurs Supply Chain interrogés, cinq défis majeurs les concernent : la visibilité, la gestion des risques, la volatilité de la demande, la maîtrise des coûts et la mondialisation. A cet effet, la gestion de la chaîne logistique va nécessiter un développement des outils, leur interconnexion et intelligence. « A ces cinq défis s'en ajoutent deux autres : la bataille du talent et celle de l'environnement durable » Source : Etude "La chaîne d'approvisionnement plus intelligente de demain" (IBM, 2008) http://www.lesaffaires.com/images/ibm/chaine-approvisionnement.pdf S’agissant des PME : les principaux enjeux consistent à connaître et à appliquer, a minima, les bonnes pratiques émanant des différents corpus de connaissances dans le domaine de la performance logistique. KOMPANIO La rubrique « Chaîne logistique des entreprises » est actualisée et disponible sur l’intranet Kompanio: http://kompanio.alize/cms/accueil/en-direct-des-services/tourisme-commerce-artisanat-serv/chaine-logistique-des-entreprise.html CONTACT Eric BERNER Adjoint au chef du bureau des services pour la performance compétitive [email protected]

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LES FOIRES, SALONS, CONGRÈS ET INDUSTRIE DES

RENCONTRES PROFESSIONNELLES

Crédit photo : CCI Nîmes

4 317 entreprises – 9 500 ETP directs et 120 000 ETP indirects si – 3 Mds d’euros de CA directs et 7Mds de retombées économiques (sources UNIMEV) ;

France : 4ème rang mondial pour l’accueil des congrès internationaux (2013) ; Paris : 1er rang mondial pour l’accueil des congrès internationaux (2013; Marseille 74ème rang ; Toulouse 79ème rang ; Lyon 84ème ; Nice 94ème ; Bordeaux 99ème ; Paris a accueilli 17 congrès de plus de 5 000 participants en 2013 ;

Un media multifonctions recherché pour son rapport coût/efficacité ; Un tremplin vers l’exportation, avec 113 salons professionnels de dimension internationale chaque

année en France (dont 75% en Ile de France) et 1,2 millions de visiteurs étrangers ; Un instrument d’attractivité pour les territoires à soutenir :

o Pour favoriser la mise en place d’outils de sensibilisation pour une fréquentation plus importante des PME françaises dans les salons internationaux organisés en France ;

o Pour développer l’internationalisation des manifestations ; o Pour renforcer la politique d’accueil des clientèles d’affaire.

NOMENCLATURE Source : NAF rév . 2, 2008 N Activités de services administratifs et de soutien 82 Activités administratives et autres activités de soutien aux entreprises 82.3 Organisation de salons professionnels et congrès

82.30 Organisation de salons professionnels et congrès 82.30Z Organisation de foires, salons professionnels et congrès

Cette sous-classe comprend Cette sous-classe comprend aussi

- l'organisation, la promotion et/ou la gestion d'événements, tels que des salons et foires commerciales, des congrès, des conférences et des réunions, incluant ou non la gestion et la mise à disposition du personnel pour exploiter les installations où ces événements ont lieu

- l'organisation de brocantes - l'organisation de salons à destination des particuliers

Cette sous-classe ne comprend pas

- l'aménagement de stands (cf. 43.32C) - la location et l'exploitation de centres de conférences et de lieux d'exposition (cf.68.20B) - l'organisation de foires et salons de nature récréative (cf. 93.29Z)

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LE SECTEUR Le secteur représente (année 2012, source Insee 2012, secteur 82.30Z) :

• 4 300 entreprises ; • 9 500 collaborateurs ; • 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires directs.

Les foires, salons et congrès sont à l’origine de 7,5 milliards d’euros de retombées économiques directes (organisateurs, parcs et prestataires) et indirectes (l’hôtellerie restauration, transport…) correspondant à 120 000 emplois dans les territoires, sans compter l’effet multiplicateur induit par les courants d’affaires entre exposants et visiteurs (hors salon de l’aéronautique) de l’ordre de 23 milliards d’euros. Le secteur a bien résisté à la crise en raison de sa bonne image auprès des entreprises, en particulier des PME : les dépenses des entreprises françaises pour les salons et foires se sont ainsi maintenues à un niveau positif au cours des dernières années (+ 1,5B % en 2010, + 2,3 % en 2011, + 0,8 % en 2012) alors que d’autres outils de communication, la publicité ou la presse, enregistraient des reculs significatifs. Paris et de sa région accueilli en 2011 80 % de l’activité des congrès : 1013 congrès réunissant 625.770 congressistes, dont 17 de plus de 5.000 participants, avec une prédominance des congrès médicaux (61 % des congressistes). Les retombées économiques directes et indirectes générées par les congrès en 2011). LES CHIFFRES-CLÉS DE LA PROFESSION Bilan et des chiffres 2012 des foires, salons congrès et événements 2012 (sources INSEE) : - 11 000 foires et salons, regroupant au total 225 000 exposants, et 2 400 000 visiteurs, dont

700 000 visiteurs étrangers, ainsi que 2 200 congrès ayant attiré 1,6 millions de congressistes dont 350 000 étrangers ;

- Au total le secteur a généré en 2012 un CA direct et indirecte de 7 Mds€ dont 3 Mds€ direct, soit 120 000 emplois équivalents plein temps ;

- 2,5 millions de m² brut couverts d’espaces commercialisables dans 173 sites, dont près d’un 1/3 sont en Ile-de-France.

LES SYNDICATS PROFESSIONNELS ET ENTREPRISES DE RÉFÉRENCE

L’Union française des métiers de l’évènement (Unimev), anciennement FSCF, regroupe 90 % des professionnels du secteur (400 adhérents en 2013) et l’ensemble des branches (organisateurs, exploitants de parcs et de centres de congrès, prestataires et concepteurs de stand, agences d’événementiel. LES PRINCIPAUX ÉVÉNEMENTS DU SECTEUR - Les Hivernales (Unimev) : Val d’Isère, 2015 ; - Congrès de l’Unimev (Biarritz, 2015).

En savoir plus : www.foiresalon.com

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LES ENJEUX DU SECTEUR - Valoriser le salon international en France comme première plateforme à l’export des PME françaises

et plus généralement, les foires et salons comme outils de croissance et d’emplois ; - Lever les freins à l’attractivité en harmonisant le régime fiscal de l’activité des salons et congrès

internationaux en France avec celui des autres états membres de l’Union Européenne ; - Promouvoir, au plus haut niveau de l’Etat, l’importance de ce secteur décisif pour l’économie et

l’emploi. CONTACT Aymeric MENARD Chargé de mission, bureau des services pour la performance compétitive [email protected]

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L’ÉVÉNEMENTIEL

450 agences – 6 930 ETP – 2,02 Mds d’euros de CA (sources UNIMEV) ; Au service de la stratégie globale de communication de l’entreprise ou du territoire ; Pour optimiser la réalisation et les retombées économiques d’un événement.

NOMENCLATURE La communication événementielle est un outil de communication interne ou externe utilisée par une entreprise dans le but d’organiser un événement professionnel, sous la forme d’un salon, un congrès, un festival, une soirée ou encore un cocktail. L’événementiel rassemble tout ce qui se rapporte à la création, la gestion, la promotion et l’organisation d’événements professionnels. Le lieu de l’événement peut être public ou privé, sa durée peut varier de quelques heures à quelques jours. Le type d’événements peut être culturel, commercial ou « incentive », et les participants présents définissent la nature des animations et les infrastructures à mettre en place. Les entreprises regroupées sous la notion d’événementiel appartiennent à 4 codes NAF différents. LE SECTEUR Le secteur d’activités reste difficile à cerner. Différentes études ont montré que le nombre d’agences s’élèverait à environ 450, mais cela regroupe des acteurs non significatifs ou bien qui se situent de fait en dehors de l’activité classique de nos agences. L’ANAé estime pour sa part le nombre d’agences en France à 150 sociétés. LES CHIFFRES-CLÉS DE LA PROFESSION • Chiffres de la profession (source : INSEE 2012)

- Le marché de l’événementiel en France représentait en 2010 un chiffre d’affaires global de 2,02

milliards d’euros ; - 450 agences ; - 6930 équivalents temps plein (ETP).

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LES SYNDICATS PROFESSIONNELS ET ENTREPRISES DE RÉFÉRENCE

Née de la fusion en 2003 de l'Association Nationale des Agences d'Evénements créée en 1994, et de l'Association Française Tourisme d'Affaires & Congrès créée en 1981, l'Association des agences de communication événementielle (ANAé) regroupe aujourd'hui plus de 60 agences et représente un chiffre d’affaires d’environ 750 millions d’euros. Elle a rejoint l’Unimev en 2009. Président : Bertrand BIARD LES PRINCIPAUX ÉVÉNEMENTS DU SECTEUR

- Université d’été de l’ANAé. LES ENJEUX DU SECTEUR - Définition du périmètre du secteur de l’événementiel

Le recensement des entreprises et la définition du périmètre et du poids économique de l’événementiel est difficile car les opérateurs appartiennent à 4 codes APE/NAF différents, ce qui rend plus difficile la défense des intérêts et la représentation difficile.

- Réduction des distorsions de concurrence afin d’améliorer la compétitiv ité des entreprises La compétitivité des entreprises est affectée par le poids de la fiscalité française spécifique et par le montant des charges sociales. Les entreprises sont pénalisées par des taxations propres à la France : la TVA sur la marge, la taxe sur les incentives et l’instauration d’un prélèvement sur les congrès médicaux. Ces surcoûts font perdre des marchés aux entreprises françaises : depuis 1 ou 2 ans, des sociétés belges et irlandaises remportent des marchés de location et ou de vente de matériel technique ainsi que pour le montage des installations.

- Amélioration des relations entre entreprises en luttant contre les retards de paiement et l’utilisation des appels d’offres L’amélioration des relations interentreprises concerne principalement deux domaines : - la réduction des retards de paiement puisque le total des factures payées hors délais s’élève à 2 milliards d’euros en 2012 - la lutte contre la démultiplication des appels d’offres : certains donneurs d’ordre sollicitaient par cet outil juridique jusqu’à 20 agences sur un même projet ce qui coute très cher aux entreprises candidates en temps homme et formalités diverses pour répondre à ce dernier. Cependant, la tendance actuelle est à la fidélisation. En effet, 59 % des agences estiment que les clients qui font appel à leurs services sont dans cette logique (21 % des contrats étant reconduites régulièrement sans appel d’offres, 19 % travaillent dans le cadre d’un contrat cadre pluriannuel et 19 % sont remises en compétition tous les X années.

CONTACT Aymeric MENARD Chargé de mission, bureau des services pour la performance compétitive [email protected]

En savoir plus : www.anae.org

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LES CENTRES DE RELATIONS CLIENTS

NOMENCLATURE Source : NAF rév . 2, 2008 N Activités de services administratifs et de soutien 82 Activités administratives et autres activités de soutien aux entreprises 82.2 Activités de centres d'appels

82.20 Activités de centres d'appels 82.20Z Activités de centres d'appels

Cette sous-classe comprend

- les activités des centres d'appels entrants : la réception d'appels venant de clients par des opérateurs humains, des systèmes de répartition automatique des appels, d'intégration du téléphone à l'ordinateur, de réponse vocale interactive ou des méthodes similaires pour prendre des commandes, donner des informations sur un produit, traiter les demandes d'assistance ou les réclamations des clients - les activités des centres d'appels sortants : utilisation de méthodes analogues pour vendre des biens ou des services à des clients potentiels, réaliser des études de marché ou des sondages et effectuer des activités similaires pour des clients

LE SECTEUR Le secteur des prestataires des centres de contacts représentent un plus d’un cinquième de la filière des centres de relation à distance. En effet, les centres d’appels restent encore fortement internalisés dans les entreprises. Principal détenteur de centres d’appels internes et premier client des prestataires spécialisés, le secteur des télécoms est également, selon toute vraisemblance, le principal utilisateur de prestations réalisées en offshore. Ce secteur présent un caractère transverse indéniable et créé ainsi de grandes synergie avec l’ensemble des secteurs de l’économie. Certains donneurs d’ordres commencent à considérer la relation client comme un outil de différentiation et non plus comme une charge (c’est semblerait-il un choix qu’ont fait les entreprises allemandes considérant que ce vecteur est un atout majeur de compétitivité). Cependant, après avoir fortement progressé en termes d’emplois et de chiffre d’affaires depuis sa création, ce secteur connaît pour la première fois une baisse de 1,7 % (-3,4 % pour l’activité en France) de son chiffre d’affaires entre 2012 et 2013, entraînant la suppression de 4 000 emplois et la fermeture d’une dizaine de sites. Ce secteur, et plus globalement cette filière, reste moins développée que dans les pays anglo-saxons LES CHIFFRES-CLÉS • Chiffres de la profession 2012

o Une filière représentant 270 000 emplois ; o Un secteur (centre externalisés chez des prestataires de services) de 44 958 emplois

(16% de la filière) ; o Le chiffre d’affaire des centres externes est d’environ 3,1 Mds€ ; o L'offshore concerne environ 65 000 emplois.

Source : Mission Nationale Relation Client, www.missionrelationclient.fr/

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LES SYNDICATS PROFESSIONNELS Créée en 1998, l’Association Française de la Relation Client, qui rassemble à ce jour plus d’un millier professionnels de la Relation Client de tous secteurs d’activité, et représente plus de 300 entreprises issues de tous les secteurs d’activité. L’association a pour vocation de : - Faire connaître, reconnaître et promouvoir les métiers de la relation client auprès du grand public, des différents acteurs économiques et des Institutions en contribuant, notamment, à la professionnalisation de la filière - Fédérer des entreprises dotées de Centres de Relation Client autour d’une plateforme d’échanges et de réflexions sur des préoccupations communes - Assurer une veille informationnelle et technologique sur l’actualité de la Relation Client et ses perspectives, en termes de stratégie, de réglementation, de management, d’outils et de pratiques - Favoriser les relations et les échanges entre ses membres L’AFRC offre une veille d’information sur l’actualité des métiers du secteur, tant d’un point de vue “macro-économique” (données de marché, création d’activités, ouvertures de sites) que d’un point de vue pratique et managérial (tendances dans la gestion et le management des centres de contacts, apport des nouvelles technologies, offres des collectivités locales). Président : Eric DADIAN

LE SP2C est le syndicat professionnel des prestataires de centres d’appels. Ses 17 membres représentent les plus gros prestataires du secteur. Les missions qu’il s’est fixées sont : - Représenter le secteur en rassemblant tous les professionnels des centres de contacts ; - Etre l’interlocuteur naturel des pouvoirs publics, des organisations professionnelles et syndicales ainsi

que des médias ; - Défendre les intérêts des professionnels et les soutenir individuellement ou collectivement ; - Promouvoir le secteur et améliorer son image auprès des professionnels et du grand public ; - Contribuer activement à la construction de l’avenir de ce secteur à fort potentiel.

Président : Laurent UBERTI LES PRINCIPAUX ÉVÉNEMENTS DU SECTEUR Palme de la relation client Les palmes de la relation client sont devenues un événement marquant pour la filière et un fort marqueur pour les entreprises lauréates. Organisée par l’AFRC, elles permettent de distinguer les entreprises qui placent leur relation clients au cœur de leur stratégie, voire comme éléments de différenciation. Quatre palmes seront remises : Directeur de la Relation Client, La Palme de l’Innovation, la Palme Initiative et Territoire, la Palme Coup de Cœur du Jury.

En savoir plus : www.afrc.org

En savoir plus : http://sp2c.org

En savoir plus : www.strategieclients.com/

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LES ENJEUX DU SECTEUR - Coût du travail dans un contexte de guerre de prix

La recherche du moindre coût est un phénomène qui encourage donneurs d’ordres et prestataires à se tourner vers l’offshore où le coût du travail est nettement moins élevé. Ce climat est aujourd’hui particulièrement sensible dans le secteur des télécoms.

- Manque d’attractivité du métier Le poids du facteur humain est crucial pour les centres de relations clients. Le turn over important dans certains centres français limite toute montée en compétences des salariés, diminue la qualité de la prestation. En outre, la mauvaise image du secteur et les salaires peu élevés bloquent son attrait en particulier chez les diplômés ; on observe le phénomène inverse dans les centres offshore.

- Le recours à des prestataires étrangers Certains donneurs d’ordres font appel à des prestataires offshore (ou installent des centres internes dans ces pays) afin de trouver une alternative au cadre légal du temps de travail autorisés en France, et plus globalement et de trouver un marché du travail très flexible. De fait, les conditions de travail de certains centres offshore s’apparenteraient à une forme de dumping social.

- Reconnaissance de la valeur ajoutée des prestations Certains donneurs d’ordres commencent à considérer la relation client comme un outil de différentiation et non plus comme une charge (c’est semblerait-il un choix qu’ont fait les entreprises allemandes considérant que ce vecteur est un atout majeur de compétitivité). C’est donc vers un modèle de plus en plus qualitatif s’appuyant sur l’innovation technologique et de services que le secteur de la relation clients souhaite s’orienter. Les perspectives de développement de la filière supposent notamment de définir un cursus de compétences adapté et de stabiliser le personnel dont la forte rotation grève l’efficacité, voire les capacités des centres d’appels. Le développement de la filière en France ne pourra passer que par une mutation du business model à travers des prestations innovantes et de meilleures conditions de réalisation sur le sol français.

CONTACT Aymeric MENARD Chargé de mission, bureau des services pour la performance compétitive [email protected]

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LA PROPRETÉ

NOMENCLATURE Source : NAF rév . 2, 2008 N Activités de services administratifs et de soutien 81 Services relatifs aux bâtiments et aménagement paysager 81.2 Activités de nettoyage

Ce groupe comprend les activités de nettoyage intérieur de bâtiments de tous types, le nettoyage extérieur de bâtiments, les activités de nettoyage spécialisé de bâtiments et les autres activités de nettoyage spécialisé, le nettoyage de machines industrielles, le nettoyage de l’intérieur de citernes de transport par route ou par mer, les activités de désinfection et de destruction des parasites dans les bâtiments et les installations industrielles, le nettoyage de bouteilles, le balayage des chaussées, le déblaiement de la neige et de la glace.

81.21 Nettoyage courant des bâtiments 81.21Z Nettoyage courant des bâtiments

Ces activités comprennent principalement le nettoyage intérieur, même si elles peuvent inclure le nettoyage des espaces extérieurs associés tels que les vitres ou les couloirs.

Cette sous-classe comprend

- le nettoyage courant (non spécialisé) de tous types de bâtiments tels que : . bureaux . maisons ou appartements . usines . magasins . bâtiments publics . autres locaux à usage commercial et professionnel et les immeubles à appartements

Cette sous-classe ne comprend pas

- les activités de nettoyage spécialisé, telles que le nettoyage des vitres, le ramonage des cheminées et le nettoyage des âtres, des fourneaux, des incinérateurs, des chaudières, des gaines de ventilation et des dispositifs d'évacuation des fumées (cf. 81.22Z)

81.22Z Autres activités de nettoyage des bâtiments et nettoyage industriel

Cette sous-classe comprend

- le nettoyage extérieur de bâtiments de tous types, y compris les bureaux, les usines, les magasins, les locaux d'institutions, les autres locaux à usage commercial et professionnel et les immeubles à appartements - les activités de nettoyage spécialisé de bâtiments, telles que le nettoyage des vitres, le ramonage des cheminées et le nettoyage des âtres, des fourneaux, des incinérateurs, des chaudières, des gaines de ventilation et des dispositifs d'évacuation des fumées

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- le nettoyage de machines industrielles - les autres activités de nettoyage des bâtiments et de nettoyage industriel n.c.a.

Cette sous-classe ne comprend pas

- le nettoyage à la vapeur, le sablage et les activités analogues concernant les parties extérieures des bâtiments (cf. 43.99D)

81.29 Autres activités de nettoyage

81.29B Autres activités de nettoyage n.c.a. Cette sous-classe comprend

- les activités de nettoyage et d'entretien des piscines - le nettoyage des trains, des autobus, des avions, etc. - le nettoyage de l'intérieur de citernes de transport par route ou par mer - le nettoyage de bouteilles - le balayage des chaussées et le déblaiement de la neige et de la glace (travaux de voirie) - les autres activités de nettoyage n.c.a.

Cette sous-classe ne comprend pas

- le nettoyage des véhicules automobiles et les stations de lavage (cf. 45.20A, 45.20B)

LE SECTEUR Le secteur du nettoyage et des services associés (hors activités de dératisation, désinsectisation et désinfection) représente près de 280 000 ETP pour un chiffre d’affaires de 12,8 milliards d’euros. Le secteur est constitué de plus de 31 000 entreprises, dont près de deux tiers d’autoentrepreneurs. Seulement 1% des entreprises possèdent plus de 500 salariés, mais occupent à elles seules plus de la moitié des salariés du secteur. Si les taux de marge varient en fonction de la taille des entreprises, le taux de marge moyen d’une entreprise de propreté en 2011 s’élève à 2,4%. Le secteur est un acteur majeur de socialisation par le travail : des actions de la branche facilitent notamment l’accès au marché du travail pour les jeunes. Ainsi, le FAJA (Fonds d’Aide aux Jeunes en Alternance) permet aux apprentis des CFA Propreté et aux jeunes recrutés en contrat de professionnalisation de bénéficier d’aides à la mobilité (prise en charge de frais de transport), d’aide au logement ou encore de prise en charge ponctuelle de frais de garde durant leur formation. Le secteur affirme également sa volonté de faire reconnaître la valeur ajoutée et le professionnalisme de ses prestations. En ce sens, ont été mis en place 6 certificats de qualification professionnelle de branche, complémentaires à la filière diplômante existante. L’existence de passerelles permet également au salarié ayant obtenu certaines de ces certifications d’obtenir automatiquement le titre professionnel du ministère de l’emploi « Agent propreté hygiène ». Ces différentes actions doivent en outre permettre de combler le déficit d’image du secteur et d’attirer les jeunes, pour faire face à une pyramide des âges vieillissante (seulement 10% des salariés ont moins de 25 ans). En ce sens, le développement de l’apprentissage dans le secteur est un axe prioritaire des actions de la Fédération des entreprises de propreté et services associés (FEP). Dans la continuité de ces propos, le secteur de la propreté a quitté l’OPCA interprofessionnel Opcalia pour rejoindre l’OPCA Transports, regroupant des branches de services aux problématiques emploi et formation proches. LES CHIFFRES-CLÉS DE LA PROFESSION EN 2012 - 272 847 ETP en France ; - 12,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en France; - 31 246 entreprises ; - Environ 90% des entreprises du secteur sont des TPE (moins de 10 salariés).

Source : INSEE et FEP, 2012

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LES SYNDICATS PROFESSIONNELS ET LES ENTREPRISES DE RÉFÉRENCE

La Fédération des entreprises de propreté et services associés (FEP) est la seule organisation patronale représentative du secteur. Au service des entreprises de toute taille, la FEP est présente sur l'ensemble du territoire via ses 8 Chambres syndicales qui constituent la force de son réseau de proximité. Réparties sur tout le territoire, elles accompagnent les entreprises au quotidien en leur offrant une large gamme de services. Ancrées dans la réalité économique et sociale régionale, elles sont les ambassadrices de la profession auprès des pouvoirs publics locaux et déploient la politique de la branche. La Fédération des entreprises de propreté et services associés défend les intérêts de l'ensemble des entreprises du secteur ; elle est l’unique organisme habilité à représenter la branche auprès des pouvoirs publics et des instances interprofessionnelles. Elle informe et conseille également ses adhérents sur des questions d'ordre juridique, économique et technique mais aussi dans le domaine de la formation. Président : Max MASSA

Avec un peu plus de 10 % de part du marché français de la propreté et des services associés, Onet Propreté et services s’affiche comme un acteur référent du secteur en France. Son réseau de plus de 180 agences et 9 directions régionales a représenté sur l’année 2013 un chiffre d’affaire de plus de 631 millions d’euros pour un effectif avoisinant les 17 000 salariés. Le groupe français propose également d’autres prestations de services, notamment en logistique et sécurité, et s’est implanté à l’étranger, délivrant notamment des services en Suisse et en Espagne.

Née en Bretagne en 1986, Samsic Propreté représente aujourd’hui la deuxième entreprise du secteur en France, avec un chiffre d’affaires en 2013 de près de 120 millions d’euros et un effectif de plus de 3300 salariés. Tout Comme Onet, Samsic a diversifié sa gamme de services pour proposer des services de sécurité et est présent en Europe.

En savoir plus : www.proprete-services-associes.com

En savoir plus : http://fr.groupeonet.com/Onet-Proprete-et-Services

En savoir plus : www.samsic-proprete.fr

Page 125: Les services aux entreprises

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Créée en 1944 sous le nom de Technique française du nettoyage, la société élargit rapidement la gamme des services qu’elle propose aux activités de sécurité, et s’ouvre par la suite aux prestations de logistique, manutention ou encore aux prestations d’accueil. En France sur l’année 2012, ATALIAN Propreté représente un chiffre d’affaires dépassant les 10 millions d’euros. LA QUALIFICATION

Créé en 1996, l'Organisme de Qualification d'Entreprises dans le domaine de la Propreté et des Services Associés à la propreté, connu sous le nom de Qualipropre, est un organisme indépendant chargé de qualifier les entreprises ayant une activité de nettoyage et de prestation de services associés à la propreté. Cet organisme est accrédité par le COFRAC soulignant le sérieux de ses procédures. Les qualifications délivrées s'adressent à toutes les entreprises exerçant une activité dans ces domaines, sans discrimination de taille ou d'appartenance à un syndicat professionnel. A ce jour, Qualipropre décerne plus de 1.800 certificats à un panel d’entreprises qui représente 1,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires (12% du secteur) et 72 000 salariés (17% du secteur). Ces entreprises sont de toutes tailles et réparties sur l’ensemble du territoire. LES PRINCIPAUX ÉVÉNEMENTS DU SECTEUR Salon Europropre-Multiservices Europropre-Multiservices est un salon biennal (années impaires) dédié aux solutions hygiène, propreté et multiservices. L’Edition 2015 se déroule les 31 mars, 1er et 2 avril à Paris. 250 exposants y présentent un panorama de l'offre disponible notamment pour optimiser la propreté des locaux tout en diminuant la pénibilité du travail et en augmentant le confort des travailleurs, sur fond de développement de nouvelles technologies: procédés et matériels de nettoyage et de désinfection, machines, produits d'entretien, équipements d'hygiène, matériels de collecte de déchets. 250 exposants /12 000 visiteurs.

En savoir plus : www.atalian.com/fr/metiers/proprete/services.html

En savoir plus : www.qualipropre.org

En savoir plus : www.europropre.com

Page 126: Les services aux entreprises

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LES ENJEUX DU SECTEUR - Faire reconnaître la valeur ajoutée de ces prestations notamment par le développement de la

qualification et de la certification de branche ; - Accroitre la qualité des prestations. En ce sens, l’organisme Qualipropre s’est fixé comme

mission de qualifier les entreprises proposant des prestations de qualité. La DGE le soutient à travers un protocole d’accord. La FEP se fixe également comme axe prioritaire de renforcer la maîtrise des compétences clés des salariés ;

- Accompagner les entreprises de propreté dans la mise en place d’une stratégie de développement durable ;

- Améliorer l’accès à l’emploi notamment des jeunes et personnes en situation de handicap ; - Lutter contre le nombre de maladies professionnelles en augmentation dans le secteur.

CONTACT Mélanie NEU Chargée de mission, bureau des services pour la performance compétitive [email protected]

Page 127: Les services aux entreprises

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LA SÉCURITÉ PRIVÉE

NOMENCLATURE Source : NAF rév . 2, 2008

N Activités de services administratifs et de soutien 80 Enquêtes et sécurité 80.1 Activités de sécurité privée

80.10 Activités de sécurité privée 80.10Z Activités de sécurité privée

Cette sous-classe comprend la prestation d'un ou de plusieurs des services suivants : services de garde et de patrouille, services de transports de fonds (collecte et livraison d'argent), de reçus ou d'autres objets de valeur en utilisant du personnel équipé pour protéger de tels biens pendant le transport.

Cette sous-classe comprend

- les services de voitures blindées - les services de gardes du corps - les services de détecteurs de mensonges - les services de dactyloscopie - les services d'agents de sécurité

Cette sous-classe ne comprend pas

- les activités liées aux systèmes de sécurité (cf. 80.20Z) - les activités d'enquête (cf. 80.30Z) - les services de la police (cf. 84.24Z)

LE SECTEUR Le secteur de la sécurité privée est aujourd’hui en mouvement de professionnalisation. Cette évolution très volontariste est le gage de l’essor d’un secteur professionnel jusqu’alors peu considéré et confronté à de nombreux défis d’ordre réglementaire et économique. Sous l’impulsion du ministère de l’Intérieur, de la DGE ainsi que des deux principales fédérations professionnelles concernées cela s’est traduit par la mise en place d'une délégation interministérielle à la sécurité privée, dotée de services de réglementation et d'audit et placée auprès du ministère de l'Intérieur, et du CNAPS (cf. infra). Les premiers résultats, quantitativement mesurables fin 2012 et largement approuvés par les acteurs de la profession, permettent d’envisager la mise en place d’un cercle vertueux visant à faire disparaître progressivement les pratiques illégales qui fragilisent tous les acteurs de la sécurité privée et portent préjudice à leurs clients ainsi qu’au public. Ce secteur est fortement marqué par le poids important du secteur public parmi ses clients (près de 22%).

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LES CHIFFRES-CLÉS DU SECTEUR • Chiffres de la profession 2012 (sources : INSEE)

- 120 869 ETP ; - 6,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires ; - 6294 entreprises ; - Taux de marge des entreprises globalement faible (entre 0,5% et 2%).

LE CNAPS

Le Conseil National des Activités Privées de Sécurité (CNAPS) a été créé dans le cadre de la loi n° 2011-267 du 14 mars 2011. Cet organisme composé de représentants de l’État et des entreprises de sécurité privée, devient l’autorité unique en matière de régulation et de contrôle de la profession. Le CNAPS prend en charge l’instruction, la délivrance et le retrait des différents agréments prévus par la loi du 12 juillet 1983. La composition du CNAPS prévoit la présence de représentants de l’Etat, au titre de divers ministères (un siège a été attribué aux ministères économiques et financiers - DGE) compte tenu de l’importance du secteur au plan économique. Le financement de cet organisme est assuré par l’instauration d’une taxe parafiscale supportée par les entreprises du secteur au prorata de leur chiffre d’affaires (le taux actuel de cette taxe est de 0,5% du chiffre d’affaires des entreprises concernées). Présidente : Monique PAPON LES SYNDICATS PROFESSIONNELS ET LES ENTREPRISES DE RÉFÉRENCE

L’USP est la principale organisation patronale de la sécurité privée. L’ensemble des entreprises adhérent à l’USP totalise un CA cumulé de 1,1 milliard d’euros soit 2/3 du poids économique et des emplois du secteur. USP représente près de 100 000 salariés. Président : Claude TARLET

Le SNES, Syndicat National des Entreprises de Sécurité, défend les intérêts, représente, assure la promotion, du secteur des entreprises privées de Sécurité et Surveillance humaine. 180 entreprises, 750 établissements partout en France : le premier réseau entrepreneurial de prestations de Sécurité Privée avec des entreprises de toutes tailles, de la TPE au grand groupe (environ 50 000 salariés) en passant par les PME indépendantes ou appartenant à des groupes internationaux. Président : Michel FERRERO

En savoir plus : www.cnaps-securite.fr/

En savoir plus : http://usp-securite.org/

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LES ENJEUX DU SECTEUR - La contrainte de la guerre des prix : dans un contexte de crise, les donneurs d’ordres cherchent à

diminuer les prix des prestations des entreprises sous-traitantes, spécialement celles - comme c’est le cas dans le secteur de la sécurité privée - qui présentent une valeur ajoutée comparativement faible. Par ailleurs, certaines entreprises n’hésitent pas proposer des prestations à des prix inférieurs à leurs coûts de revient afin de conserver des marchés, en ayant parfois recours à un emploi clandestin ou non déclaré. Cette tendance a longtemps généré une forte instabilité du secteur En liaison avec le délégué interministériel à la sécurité privé, la DGE et les services du Médiateur de la relation interentreprises, la profession collabore actuellement à la mise en place d’une charte de bonne conduite destinée à impliquer les grands donneurs d’ordres ;

- Un secteur au cœur de l’actualité : ce secteur se place plus que jamais en complément des pouvoirs publics sur les problématiques de sécurité et qu’il mérite donc une meilleure prise en compte de la part ces derniers ;

- Une ressource humaine rare : comme pour les autres secteurs de services à forte intensité de main-d’œuvre, le recrutement, la formation et le turn-over des salariés sont au cœur des problématiques des entreprises de sécurité ;

- Une image perfectible : la profession est handicapée par une image médiocre qui la pénalise aussi bien en termes de rémunération, de formation et d’attractivité.

CONTACT Olivier GROLLET Chargé de mission, bureau des services pour la performance compétitive [email protected]

En savoir plus : www.e-snes.org/

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LA LOCATION SANS OPÉRATEUR

Les services de location sans opérateur constituent un transfert d'activité : le loueur professionnel assume les fonctions techniques, administratives, financières et d'assistance garantissant, pour une durée et un prix convenus, le libre usage de matériels ou véhicules fiables et adaptés aux besoins de son client utilisateur. NOMENCLATURE Source : NAF rév . 2, 2008

N Activités de services administratifs et de soutien 77 Activités de location et location-bail 77.3 Location et location-bail d'autres machines, équipements et biens

77.39 Location et location-bail d'autres machines, équipements et biens matériels n.c.a. 77.39Z Location et location-bail d'autres machines, équipements et biens matériels

Cette sous-classe comprend Cette sous-classe comprend aussi

- la location et la location-bail, sans opérateur, de machines et équipements divers généralement utilisés comme biens d'équipement par les entreprises : . moteurs et turbines . machines-outils . équipement pour exploitation minière et pétrolière .matériels de radiodiffusion, de télévision et de communication à usage professionnel . équipement pour la production cinématographique . matériels de mesure et de contrôle . autres machines et matériels à usage scientifique, commercial et industriel - la location et la location-bail de matériels de transport terrestre (autres que les véhicules automobiles), sans chauffeur : . motocycles, caravanes et autos-caravanes ("camping-cars"), etc. . véhicules de chemin de fer

- la location de conteneurs pour le logement ou le bureau - la location d'animaux (par exemple : troupeaux, chevaux de course) - la location de conteneurs - la location de palettes

Cette sous-classe ne comprend pas

- la location de cycles (cf. 77.21Z) - la location de machines et équipements pour l'agriculture et la sylviculture (cf.77.31Z) - la location de machines et équipements pour le bâtiment et le génie civil (cf. 77.32Z) - la location de machines et équipements de bureau, y compris les ordinateurs (cf. 77.33Z)

N Activités de services administratifs et de soutien 77 Activités de location et location-bail

77.1 Location et location-bail de véhicules automobiles 77.12 Location et location-bail de camions

77.12Z Location et location-bail de camions

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Au-delà de la simple fourniture ou mise à disposition du matériel ou du véhicule, l'industriel ou le commerçant recherche à l'extérieur de l'entreprise ce qui peut se substituer à une activité interne accessoire à son objet principal. La location revêt en premier lieu un aspect financier, auquel s’ajoutent d'autres prestations de services qui modifient la nature de l'offre. LE SECTEUR / LES CHIFFRES-CLÉS DE LA PROFESSION / LES ENTREPRISES DE RÉFÉRENCE La location, comme la plupart des activités de services marchands aux entreprises, est un transfert d'activité. Cette externalisation s'explique entre autres par : - les progrès technologiques ; - le souci des industriels de réaliser des économies d'échelle ; - la recherche d'une plus grande productivité. Voici un focus sur quelques segments de marché de ce secteur : Segment de la location de matériels En 2013, le chiffre d’affaires du secteur de la location s’est maintenu par rapport à celui de l’exercice précédent (3,81 milliards d’euros). L’activité manutention a quant à elle connu un léger recul : -2%, soit 1,96 milliard d’euros de chiffre d’affaires. Malgré tout, l’emploi a résisté, les secteurs de la location et de la manutention ayant connu une hausse de leurs effectifs de 1% en moyenne. Selon les prévisions des professionnels, 2014 devrait être une année de stabilité, avant un début de reprise espéré pour 2015.

• Focus sur le bilan 2013 de la location de matériel de BTP

Malgré un 1er trimestre défavorable marqué par de mauvaises conditions climatiques, les loueurs sont parvenus à maintenir leur activité en 2013 (3,81 Mds€ de chiffre d’affaires). Cette stabilité n’a pas eu d’impact sur l’emploi. Pour la 2ème année consécutive, le nombre de salariés du secteur a cru légèrement (22 400 personnes, en hausse de 1,4 % par rapport à 2012). Mais la conjonction de ces deux phénomènes, additionnée à une baisse des prix du marché, due notamment à une très forte concurrence, a fait chuter le résultat net des entreprises (-20 %, soit 91 M€, un niveau comparable à 2009 et 2010). Les entreprises du secteur ont investi 603 M€ au cours de l’année (16% de leur chiffre d’affaires en moyenne), débouchant sur l’augmentation de la valeur de leur parc de matériels (+6 %) et une stabilisation de l’âge moyen de celui-ci, à 61 mois. Plus encore que les années précédentes, l’année 2013 a été marquée par une forte concentration des acteurs de la location : on a enregistré un recul de 4,1 % du nombre total d’entreprises.

• Focus sur le bilan 2013 de la distribution/location de matériel de manutention

Après deux années de croissance, le chiffre d’affaires s’est contracté de 2%, à 1,96 Md€. Parmi les causes, on citera la baisse des ventes de matériels neufs (-4 %) et d’occasion (-5 %), ainsi que la stabilité du secteur de la location. Malgré tout, la hausse des prestations de maintenance (+2 %) a permis de soutenir l’activité dans son ensemble. Cette baisse n’a pas eu de conséquences sur l’emploi, en croissance de 1 % en un an. Le résultat net du secteur a chuté de 10 % en 2013, s’établissant à 67 M€. Le retrait du chiffre d’affaires et la progression des effectifs n’a pas permis d’accroître la productivité du travail (-3 %), ce qui a eu comme conséquence d’impacter le résultat net des entreprises.

Chiffres-clés 2013 du marché de la location (Source : DLR, 500 adhérents, 70 % du marché) CA : 3,81 milliards d’euros (similaire à 2012). Au cours de ces 10 dernières années : +43%. 1 010 entreprises (-4,1% par rapport à 2012) 3 005 agences (similaire à 2012) 2,98 agences par entreprise (+4,1% par rapport à 2012) 22 400 personnes salariées (+1,4% par rapport à 2012) Entreprises de référence : LOXAM, Manuloc, Kiloulou

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Chiffres-clés du marché du matériel de la manutention en 2013 (Source : DLR) CA : 1,96 milliard d’euros (-2% par rapport à 2012) Vente matériels neufs : -4% Vente matériels d’occasion : -5% Maintenance : +2% Location et autres activités : similaire à 2012 280 entreprises Effectif : 7 050 personnes (+1% par rapport à 2012)

Segment de la location de véhicules industriels Sur ce marché d’environ 2 Mds€, un nombre restreint de loueurs totalisent globalement 85 % du marché : le leader est le groupe européen Fraikin (137 agences en France, 2300 salariés, parc de 41000 véhicules), suivi par Petit Forestier, spécialiste des véhicules frigorifiques, Clovis Location qui s'appuie sur le réseau franchisé de Renault Trucks, Artegy (dont les véhicules sont entretenus grâce à un réseau de milliers de prestataires agréés) et Via Location. Les loueurs de véhicules industriels se différencient également selon l'éventail des clients en portefeuille, plus précisément selon que les entreprises clientes ont une flotte pour une utilisation en compte propre (industriels ou commerçants) ou pour compte d'autrui (cas des clients transporteurs). Au sein de ce segment de marché, même si la location sans conducteur relève désormais des dispositions de droit commun et n'est plus assujettie à la réglementation de coordination des transports, il est obligatoire de conserver à bord des véhicules soit le contrat de location sans conducteur, soit la feuille de location (arrêté du 9/11/1999). En marge de la location de véhicules sans chauffeur, on notera la parution du décret n° 2014-644 du 19 juin 2014 portant approbation du contrat type de location d’un véhicule industriel avec conducteur pour le transport routier de marchandises. LES SYNDICATS PROFESSIONNELS - DLR - Fédération nationale des distributeurs, loueurs et réparateurs - Matériels bâtiment, travaux

publics et manutention - www.dlr.fr - Union TLF –Immeuble Diapason 218, Avenue Jean-Jaurès - 75019 Paris - www.e-tlf.com LES ENJEUX DU SECTEUR Faut-il élargir le champ du FCTVA à la location longue durée de biens d'investissement ? Les professionnels et plusieurs experts, dont l'économiste N. Bouzou2, demandent que les pouvoirs publics reconsidèrent l'aide fiscale dont bénéficient les collectivités locales pour l'achat de biens durables. En effet, l'acquisition d'un matériel de travaux publics est couverte par le fond de compensation de la TVA (FCTVA) mais la location de ce même matériel ne l'est pas : l'Etat reverse aux collectivités une partie de la TVA perçue sur leurs dépenses d'investissement, tandis que les frais de location, comptabilisés dans les dépenses de fonctionnement, ne profitent pas de ce mécanisme. Voir également : www.e-tlf.com/conseils-et-commissions/location-vi/dossier-en-cours-location-vi/ A noter : La Journée nationale DLR « distribution et location » s’est tenue à Paris le 2 décembre 2014

2 Nicolas Bouzou est économiste, maître de conférences à l'IEP de Paris, fondateur et président de la société d'analyse économique et financière Astérès

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CONTACT Eric BERNER Adjoint au chef du bureau ESPL2 [email protected]

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LA MAINTENANCE

La maintenance désigne les activités qui permettent de conserver en bon état de marche les équipements, installations et machines de toute catégorie. Ces activités sont souvent confiées à des prestataires qui interviennent principalement dans le cadre de vérifications programmées (maintenance préventive) soit lors de réparations ponctuelles (maintenance curative) avec des contraintes d’urgence liées au rétablissement de la production. La maintenance est essentielle à la performance des entreprises qui consacrent chaque année : 21,2 Mds€ de dépenses dans les secteurs de l'industrie (2,3 % de la production en valeur), dont

7,1 Mds€ sous-traités ; 17,6 Mds€ de dépenses dans l'immobilier et tertiaire, dont 13,2 Mds€ sous-traités ; Les activités de maintenance génèrent 450 000 emplois (140 000 chez les prestataires) de

qualifications élevées, dont 12 000 cadres, ainsi que 8 500 diplômés du CAP au Mastère. NOMENCLATURE

C Industrie manufacturière 33 Réparation et installation de machines et d'équipements

33.1 Réparation d'ouvrages en métaux, de machines et d'équipements Ce groupe comprend la réparation spécialisée d'ouvrages en métaux, de machines et d'équipements et d'autres articles produits dans l'industrie manufacturière en vue de leur remise en état de marche. Elle inclut également l'entretien général ou régulier de ces articles afin de garantir leur bon fonctionnement et de prévenir toute panne ou intervention inutile. Les activités de maintenance étant une activité transverse à tous les secteurs de l’économie, hormis quelques exceptions (aéronefs, réparation et maintenance navale), la maintenance industrielle ne distingue pas les segments de marchés mais concerne tous les secteurs manufacturiers. En 2011, la répartition des segments du marché de la sous-traitance industrielle s’établissait ainsi :

Source : Afim-Valouy (Enquête 2012)

LES CHIFFRES-CLÉS DE LA PROFESSION ET DU SECTEUR La maintenance constitue une activité récurrente tout au long du cycle de vie des patrimoines concernés. S’agissant des patrimoines techniques, le coût de la maintenance sur la durée de vie est de l’ordre du coût d’investissement.

• 12 Mds€ de dépenses en produits et composants industriels (maintenance et travaux neufs) • 15 à 22 % des dépenses liées aux systèmes électriques

Les effectifs concernés par les activités de maintenance s’élèvent à : • Industrie : 250 000 personnes • Immobilier et tertiaire : 200 000 personnes

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S’agissant du secteur de la maintenance (activités externalisées), les prestations de maintenance atteignent 20,3 Mds€ et emploient 140 000 salariés. La maintenance est une source d’activité et offre des opportunités pour des prestataires préparés. Les déterminants de la maintenance industrielle se résument par les taux de croissance annuels moyens suivants : (TCAM pour la période 2012-2013)

• Budget de maintenance : + 0,5 % • Effectifs internes de maintenance : - 1,0 % • Marché de la maintenance : + 1,1 %

S’agissant des critères de sélection en vue d’une contractualisation avec les prestataires de maintenance, la grande majorité des donneurs d’ordres, qu’ils appartiennent au secteur industriel ou au secteur du transport logistique privilégient les « engagements de délais », la « rapidité d’intervention » et l’ « engagement de résultats », comme les plus importants critères. Les critères relatifs à la « proximité géographique », au « métier de base » et aux « références » arrivent au second plan, tandis que les critères fondés que les « tailles d’entreprises de prestataires de services » et la « couverture géographique » sont des critères moins fréquemment retenus par les acheteurs de prestations de maintenance (Source : Etude BIPE pour la DGE sur la perception de la certification dans le domaine de la maintenance – 2010). LES SYNDICATS PROFESSIONNELS ET LES ENTREPRISES DE RÉFÉRENCE

- AFIM (Association française des ingénieurs et responsables de maintenance) www.afim.asso.fr Association loi 1901, l’Afim fédère 1 600 adhérents appartenant à 1 100 entreprises et organismes répartis dans 22 régions autour des différentes activités de la maintenance industrielle, immobilière et tertiaire. Elle a pour vocation la promotion et l'évolution des métiers liés à la maintenance.

LES PRINCIPAUX ÉVÉNEMENTS ASSOCIÉS AUX ACTIVITÉS DE MAINTENANCE

- Trophée Frontinus : concours organisé par l'Afim pour permettre à de jeunes élèves en phase d'orientation professionnelle de découvrir les métiers de maintenance et les formations associées en leur ouvrant les portes des entreprises ;

- Salon Maintenance Expo – Maintenance industrielle du 4 au 7 novembre 2014 à Paris Nord Villepinte (http://www.midest.com)

- Forum de la maintenance – Paris-Nord Villepinte

De nombreuses autres manifestations sont organisées dans la plupart des régions françaises : salons régionaux, visites de sites industriels, journées techniques, colloques et conférences, etc.

LES ENJEUX DU SECTEUR Les activités de maintenance constituent un domaine accidentogène L’occurrence d’accidents graves et mortels est 2 à 3 fois supérieure à la moyenne et l’occurrence de maladies professionnelles est 3 à 4 fois supérieure à la moyenne. Les emplois de maintenance représentent 2,5 % de la population mais 14 % des coûts des accidents du travail et des maladies professionnelles.

Page 136: Les services aux entreprises

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Les normes de maintenance, en constante évolution, constituent des données d’entrée importantes dans les référentiels de formation (formations professionnelles initiale et continue) Au niveau national, une commission de normalisation AFNOR X60G est consacrée à la maintenance Un ensemble très large de documents normatifs français s’appliquent aux thématiques suivantes :

• La documentation de la maintenance • Les contrats de maintenance • La terminologie • La performance de la maintenance • La maintenance des bâtiments • Le management de la maintenance • La qualification du personnel de maintenance • La maintenance dans la gestion des actifs physiques • Les méthodologies d'évaluation d’un état de fonctionnement.

Certains travaux nationaux sont portés aux niveaux européen et international, notamment au sein des groupes de travail (WG) pilotés par le comité technique CEN/TC 319. Parmi les travaux en cours, on citera le projet de norme « Maintenance - Processus maintenance et indicateurs associés » (NF X60-027) qui vise à segmenter le processus de maintenance et ses indicateurs pour les associer au pilotage de l'activité maintenance. L’ambition de ce projet est, d’une part, d’orienter le processus de maintenance vers le management et, d’autre part, de faire apparaitre clairement les paramètres déclencheurs.

A noter : Publication récente de la révision de la fiche de documentation FD X60-150 « Questionnaire-type d'évaluation préliminaire d'une entreprise prestataire en maintenance » À venir : la révision du document FD X60-000 « Fonction Maintenance ».

CONTACT Eric BERNER Adjoint au chef du bureau des services pour la performance compétitive [email protected]

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LES ACTIVITÉS D’ORIENTATION, DE PLACEMENT ET DE MISE À

DISPOSITION DE PERSONNEL

NOMENCLATURE Source : NAF rév . 2, 2008 N Activités de services administratifs et de soutien 78 Activités liées à l’emploi Cette division comprend les activités consistant à lister les postes vacants et à orienter ou placer les candidats à l’emploi, les personnes orientées ou placées n’étant pas des salariés des agences de placement, à fournir des travailleurs pour des périodes limitées en vue de compléter la main-d’œuvre du client, ainsi qu’à fournir d’autres ressources humaines.

78.1 Activités des agences de placement de main d’œuvre 78.10 Activités des agences de placement de main-d’œuvre

78.10Z Activités des agences de placement de main-d’œuvre

Cette sous-classe comprend Cette sous-classe comprend aussi

Cette sous-classe comprend les activités consistant à lister les postes vacants et à orienter ou placer les candidats à l’emploi, les personnes orientées ou placées n’étant pas des salariés des agences de placement. Cette sous-classe comprend : - la recherche, la sélection, l’orientation et le placement de personnel, y compris les activités de recherche et de placement de cadres - les activités des psychologues pour le recrutement de personnel - les activités des agences et bureaux de sélection d’acteurs et de figurants, telles que les agences de distribution de rôles - les activités des agences de placement de main-d’œuvre en ligne

- l’activité des agences de mannequins

Cette sous-classe ne comprend pas

- les activités des imprésarios et des agents ou agences similaires (cf. 74.90B)

78.2 Activités des agences de travail temporaire

78.20 Activités des agences de travail temporaire 78.20Z Activités des agences de travail temporaire

Page 138: Les services aux entreprises

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Cette sous-classe comprend

Cette sous-classe comprend les activités consistant à fournir des travailleurs pour des périodes limitées en vue de remplacer temporairement ou de compléter la main-d’œuvre du client, les personnes placées étant salariées par l’agence de travail temporaire. Les agences affectées à cette sous-classe n’assurent toutefois pas la supervision directe de leurs salariés sur les lieux de travail du client.

78.3 Autre mise à disposition de ressources humaines 78.30 Autre mise à disposition de ressources humaines

78.30Z Autre mise à disposition de ressources humaines

Cette sous-classe comprend

Cette sous-classe comprend les activités consistant à fournir des ressources humaines au client. Les unités classées ici sont l’employeur officiel des salariés pour les questions de paie, d’impôts, ainsi qu’en matière fiscale et de ressources humaines, mais ne sont pas responsables de la direction et de la supervision des salariés. La fourniture de ressources humaines a généralement lieu pour une longue durée ou sur une base permanente et les unités classées ici sont spécialisées dans l’exécution d’une vaste gamme de tâches de gestion des ressources humaines.

Cette sous-classe ne comprend pas

- la prestation de fonctions liées aux ressources humaines, associée à la supervision ou à la gestion de l’entreprise (cf. la sous-classe de l’activité économique de cette entreprise) - la fourniture de travailleurs en vue de remplacer temporairement ou de compléter la main-d’œuvre du client (cf. 78.20Z)

LE SECTEUR En 2012, le secteur représente plus de 8 300 entreprises et 90 000 ETP en France, pour un chiffre d’affaires de près de 28 milliards d’euros. Les agences de travail temporaire, qui emploient un effectif de 20 000 salariés permanents, représentent à elles-seules 525 058 salariés intérimaires en équivalent temps plein sur l’année 2012 pour un chiffre d’affaires de 18,1 milliards d’euros. Sur cette même période, les agences d’orientation et de placement ont réalisées 44 700 recrutements. Remarque : depuis la loi de cohésion sociale de janvier 2005, le champ des prestations des agences de travail temporaire est élargi : elles possèdent désormais la possibilité d’exercer, conjointement à leur activité de mise à disposition temporaire, une activité de placement pour le compte d’entreprises en vue d’une embauche (en CDI ou en CDD) en partenariat avec le service public de l’emploi (Pôle emploi notamment). Le secteur se caractérise par plusieurs spécificités : • Les agences peuvent être amenées à orienter, à placer ou à mettre à disposition des travailleurs vers

des entreprises de tout secteur. L’activité de ces agences est donc déterminée par les besoins variés en main d’œuvre de leurs entreprises clientes. Afin de pouvoir déterminer plus précisément ces besoins, les acteurs de la branche – notamment le Fonds d’assurance formation du travail temporaire (FAF.TT), l’Observatoire des métiers et de l’emploi ainsi que Prism’emploi - réalisent des études à échelles nationale et territoriales, dont certaines sont consultables sur leurs sites internet.

• Le secteur tertiaire constitue une clientèle importante des agences d’orientation, de placement et de mise à disposition de personnel : il représente en 2012 34,5% de l’emploi intérimaire, derrière l’industrie (43,7%) mais loin devant le BTP (21,3%). Le tertiaire représente également 68% des recrutements réalisés par les agences de placement de main d’œuvre. Si l’on observe la répartition des intérimaires par catégories socio-professionnelles en 2012, on constate que près de 80% des mises à disposition ont concernés des ouvriers (qualifiés et non qualifiés) et 1,9% des cadres. Cette proportion varie fortement sur les opérations de recrutement : on compte 18% d’ouvriers et 20% de cadres.

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• La mission réalisée dans le cadre du travail temporaire (78.20Z) et de la mise à disposition de ressources humaines (78.30Z) fait naître une relation tripartite entre l’entreprise chargée de mettre le travailleur à disposition, l’entreprise cliente et le salarié (schéma ci-dessous). Cette relation est par essence temporaire dans le cadre de la première activité alors qu’elle est à longue durée voire permanente s’agissant de la seconde.

• Le travail temporaire constitue une opportunité d’accès à l’emploi pour des publics rencontrant des

difficultés d’insertion au marché du travail (jeunes, séniors) et se caractérise par la mise en place de nombreuses actions au profit des travailleurs. A ce titre, le FAS.TT (Fonds d’Action Sociale du Travail Temporaire), association « loi 1901 », a été créé en 1992 par les organisations professionnelles des salariés intérimaires et le Prisme (organisation professionnelle représentant les entreprises, devenue Prism’emploi). Financé par les entreprises de travail temporaire, il a notamment pour but de faciliter la mobilité des travailleurs intérimaires et l’accès à un logement durant leurs missions. Des actions sont actuellement expérimentées dans le but de sécuriser les parcours professionnels des intérimaires. Le FAF.TT est ainsi à l’origine d’une expérimentation dénommée « 1000 parcours » qui a pour objectifs d’améliorer la qualification des salariés et d’accroître leur capacité d’accès à des missions de travail temporaire plus qualifiées ou directement à des emplois permanents par la réalisation de formation de longue durée entre les missions.

LES CHIFFRES-CLÉS EN 2012

- 91517 ETP en France ; - 8326 entreprises spécialisées dans l’orientation, le placement et la mise à

disposition de personnel; - 27,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires ; - 525 058 salariés intérimaires en équivalent temps plein ; - Près de 45 000 recrutements.

(Source : INSEE, Observatoire des métiers et de l’emploi, FAF.TT (2012))

En savoir plus* : http://observatoire-travail-temporaire.com

www.faftt.fr/site/j_6/fr/accueil www.prisme.eu/Web_Accueil/Index.aspx

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LA FÉDÉRATION PROFESSIONNELLE

Prism’emploi (Professionnels du recrutement et de l’intérim) est la principale organisation patronale représentative du secteur. Elle compte plus de 600 entreprises de toutes tailles et est présente sur l’ensemble du territoire via 25 représentants régionaux, relais locaux de la profession auprès du service public de l’emploi, des institutionnels, des administrations ainsi que de la presse régionale. Prism’emploi met à disposition de ses adhérents des services de conseils et d’assistance sur des questions d'ordre juridique et économique, ainsi que sur la formation professionnelle des salariés permanents de la branche et des travailleurs intérimaires. A l’échelle européenne, Prism'emploi est représenté à la Confédération Internationale des Agences d'Emploi Privées (CIETT) et participe à ses travaux. Président : Gilles LAFON LES ENJEUX DU SECTEUR

- Améliorer l’image du travail temporaire; - Faciliter l’accès aux missions notamment pour les travailleurs éloignés du marché

du travail; - Sécuriser le parcours des travailleurs intérimaires par le biais de la formation; - Lutter contre le détachement abusif.

CONTACT Mélanie NEU Chargée de mission, bureau des services pour la performance compétitive [email protected]

En savoir plus : www.prisme.eu/Web_Accueil/Index.aspx

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GLOSSAIRE ADESATT : Association d'étude et de suivi de l'aménagement du temps de travail dans les métiers du savoir ESPL1de l’économie immatérielleESPL2pour la performance compétitiveBig Data : volumes massifs de données. Ce terme fait référence à l'explosion du volume des données dans l'entreprise et des nouveaux moyens technologiques proposés par les éditeurs pour y répondre. BPO : Business Process Outsourcing. Il s'agit de la délégation auprès d'un fournisseur d'une ou de plusieurs fonctions d'une entreprise, fonctions qui ont le plus souvent une forte composante informatique. Les fonctions candidates au BPO sont actuellement surtout les achats, la comptabilité, la gestion de la relation client (CRM), les processus administratifs de la gestion des ressources humaines, et le Back Office dans le domaine bancaire. CAUE : Conseil d'architecture, d'urbanisme, et de l'environnement. Structures régionales. CCH : Code de la construction et de l'habitation CDAF : Compagnie des Dirigeants et Acheteurs de France. Association regroupant les professionnels des achats. CGA : Conditions Générales d'Achats CIR : Crédit d’impôt recherche Cloud Computing : littéralement informatique dans les nuages, désigne l'utilisation de serveurs distants en général accessibles par Internet pour traiter ou stocker l'information CMP : Centres multiservices partagés CNOA : Conseil national de l’ordre des architectes CNS : Commission nationale des services CPCCN : Commission paritaire de la convention collective nationale. Elle est chargée de la négociation des textes conventionnels applicables aux entreprises de la Branche. CPNEFP : Commission Paritaire Nationale de l'Emploi et de la formation professionnelle CROA : Conseil régional de l’ordre des architectes CSF : Contrat stratégique de filière EFCA : European Federation of Engineering Consultancy Associations, association professionnelle chargée de promouvoir les entreprises d’ingénierie conseil européennes auprès des institutions de l’Europe. ESN : Entreprise de Services du Numérique ETP : Equivalent temps plein FAFIEC : L'OPCA FAFIEC (Organisme Paritaire Collecteur Agréé) finance la formation professionnelle des métiers de l'informatique, de l'ingénierie et du conseil. FIDIC : Fédération Internationale des Ingénieurs Conseils FIF PL : Fonds Interprofessionnel de formation des professionnels libéraux. Fonds d'assurance formation portant sur la formation continue des Travailleurs Indépendants et des Professionnels Libéraux, faisant obligation à tous de s'acquitter de la Contribution à la Formation Professionnelle (CFP). GPNI : Grand prix national de l’ingénierie GPS : Groupement des professions de services IFRS : International Financial Reporting Standards i.e. normes internationales d'information financière COFRAC : Comité français d'accréditation. Association chargée de l'accréditation des laboratoires, organismes certificateurs et d'inspection ISQ : organisme français de qualification des entreprises de prestations de services intellectuels. Il délivre des certificats de qualification aux organismes de formation (pour l’OPQF) et aux cabinets de conseil (pour l’OPQCM). IT : Information technology i.e. technologies de l’information JEI : Jeune entreprise innovante. Le statut de "jeune entreprise innovante" (JEI) confère un certain nombre d'exonérations fiscales et sociales aux PME qui engagent des dépenses de recherche et développement représentant au moins 15 % de leurs charges. M2M : Machine to machine. La communication « machine à machine » est l'association des technologies de l'information et de la communication (TIC) avec des objets dits intelligents et communicants dans le but de fournir à ces derniers les moyens d'interagir sans intervention humaine avec le système d'information. OPIIEC : Observatoire Paritaire des Métiers de l'Informatique, de l'Ingénierie, des Études et du Conseil OPQCM : Office professionnel de qualification des conseils en Management

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OPQF : Office professionnel pour la qualification des organismes de formation professionnelle OPQIBI : l'Organisme de Qualification de l'Ingénierie SaaS : Software as a service i.e. Logiciel en tant que service. Modèle d'exploitation commerciale des logiciels dans lequel ceux-ci sont installés sur des serveurs distants plutôt que sur la machine de l'utilisateur. SCT : société de conseil en technologies SDESPL : Sous-direction des entreprises de services et des professions libérales de la DGE STCAS : Service du Tourisme, du Commerce, de l’Artisanat et des Services de la DGE TIC : Technologies de l'information et de la communication TMA : Tierce maintenance applicative. Elle couvre les activités de support fonctionnel aux utilisateurs, maintenance corrective, maintenance préventive, maintenance évolutive et maintien de la connaissance. TRA : Tierce Recette Applicative. Elle correspond à la mise en place d'une méthode de tests aux différentes étapes d'un projet afin d’en optimiser la recette finale. Il peut s’agir de traiter d'une application ou d'un site web.

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BIBLIOGRAPHIE ET DOCUMENTS RESSOURCES

- Site de la Commission nationale des services : www.entreprises.gouv.fr/cns - Site de la Direction générale des entreprises : www.entreprises.gouv.fr/cns - Site du Groupement des professions de services : www.gps.asso.fr - Site de l’INSEE : www.insee.fr/fr/ - Rapport “Tambourin-Beylat” intitulé "L’innovation, un enjeu majeur pour la France : comment

dynamiser la croissance des entreprises innovantes ?" : www.redressement-productif.gouv.fr/files/rapport_beylat-tambourin.pdf

- Note stratégique à l’Institut Choiseul sur le rapport entre services, croissance et compétitivité : http://choiseul.info/site/wp-content/uploads/2013/06/Services-croissance-et-comp%C3%A9titivit%C3%A9.pdf

- Rapport sur les sociétés françaises d’ingénierie et de conseil en technologies, Emmanuel SARTORIUS, février 2011 : www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/114000092/index.shtml

- Manuel d’Oslo sur les « principes directeurs proposés pour le recueil et l'interprétation des données sur l'innovation » : www.oecd-ilibrary.org/science-and-technology/manuel-d-oslo_9789264013124-fr

- Etudes du PIPAME : www.entreprises.gouv.fr/etudes-et-statistiques

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ANNEXES

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ANNEXE 1 :

MÉDIATEURS RÉGIONAUX DE LA MÉDIATION INTER-ENTREPRISES ET DE LA MÉDIATION DES MARCHÉS PUBLICS

(ACTUALISÉ AU 01/02/2014) Région Nom Localisation Téléphone Mobile Email Adresse postale - ALSACE

MARTINEZ Benjamin : 03 88 15 43 50 ; [email protected]

- AQUITAINE MORNET Nicolas (Médiateur principal) : 05 56 93 84 41 ; [email protected] PEGUIN Yolande : 05 56 42 74 78 ; [email protected]

- AUVERGNE TRUSSARDI Roger : 04 73 43 01 11 ; [email protected]

- BOURGOGNE SIGWALT Anne-Cécile : 03 80 76 99 57 ; [email protected] PELTIER Léannick : 03 80 76 29 45 ; 06 73 76 59 88 ; [email protected]

- BRETAGNE POITOU Michel : 02 99 12 21 47 ; [email protected] ; [email protected]

- CENTRE EDEY Patrice : 02 38 77 69 56 ; [email protected] GRELICHE Patrice : 02 38 77 68 24 ; [email protected] LE-BER Ronan (Médiateur principal) : 02 38 77 69 62 ; [email protected]

- CHAMPAGNE-ARDENNE MAIER Nicolas : 03 25 71 83 47 ; [email protected]

- CORSE HUART Cyril : 04 95 23 90 64 ; [email protected]

- FRANCHE-COMTE VOUILLOT Eric : 03 81 65 83 76 ; [email protected]

- ILE-DE-FRANCE SPATA Michèle : 01 70 96 14 27 ; [email protected]

- LANGUEDOC-ROUSSILLON TANYERES Didier : 04 30 63 63 65 ; [email protected]

- LIMOUSIN BEILLOT Valérie : 05 55 74 27 91 ; [email protected]

- LORRAINE ROBERT Jean-Claude : 03 83 30 89 30 ; [email protected]

- MIDI-PYRENEES SOULA Gérard : 05 62 89 83 95 ; [email protected] BODENAN Patrick : 05 62 89 83 43 ; [email protected]

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- NORD-PAS-DE-CALAIS

RATAYZYK Anne : 03 28 16 46 53 ; [email protected] FACHE Pierre : 03 27 09 97 13 ; 06 38 17 54 90 ; [email protected]

- BASSE-NORMANDIE VAN PUYVELDE Christian : 02 31 47 74 78 ; [email protected]

- HAUTE-NORMANDIE LEMOINE Bernard : 02 32 76 16 72 ; [email protected]

- PAYS-DE-LA-LOIRE GUEGAN Paul (Médiateur principal) : 02 53 46 79 81 ; [email protected]; RAVERDY Aude : 02 53 46 79 64 ; [email protected]

- PICARDIE JEANNIN Yannick : 03 22 22 42 85 ; [email protected] CLETY André : 03 22 22 42 01; [email protected]

- POITOU-CHARENTES RENARD Claude : 05 49 50 20 58 ; [email protected]

- PROVENCE-ALPES COTE D'AZUR ROUQUETTE Françoise : 04.86.67.33.13 ; [email protected] ROQUES Marie-Hélène : 04 90 14 75 31 ; 06 84 53 23 93 ; [email protected] BARLE Françoise : 04 86 67 33 10 ; 06 20 76 14 77 ; [email protected] PIC Pierre : 04 89 06 76 69 ; 06 20 76 39 62 ; [email protected]

- RHONE-ALPES METRAL Patrick : 04 26 99 82 22 ; [email protected] GEOFFRAY Patrick : 04 56 58 39 73 ; [email protected] MAGRO Estelle : 04 56 58 39 72 ; [email protected] BEN AMAR Ouahid : 04 69 64 21 87 ; [email protected] GUERNIER Jean-Paul : 04 26 99 82 20 ; [email protected]

- GUADELOUPE DE GAILLANDE Ludovic : 05 90 93 13 83 ; [email protected]

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ANNEXE 2 : CORRESPONDANTS RÉGIONAUX CINOV

Délégué aux Régions CINOV Bertrand CHAUVET [email protected] 01 44 30 70 77 COORDONNÉES DES PRÉSIDENTS DE RÉGIONS (17) CINOV ALSACE / LORRAINE (Départements : 54 55 57 67 68 88) Laurent KOEHL CGPME MOSELLE 48 Place Mazelle - 57000 METZ MOLINET FLUIDES Tél. : 03 88 43 70 10 Port. : 06 84 63 16 63 Email : [email protected] ou [email protected] CINOV ANTILLES / GUYANE (Département : 971-972-973-975) Freddy SITCHARN - BETA INGENIERIE Maisoncelle - 97131 PETIT CANAL - GUADELOUPE Tél. : 05 90 22 47 20 - Fax : 05 90 22 47 38 Port. : 06 90 56 10 60 Email : [email protected] ou [email protected] CINOV AQUITAINE (Départements : 24 33 40 47 64) Christian RAOUST - OTCE AQUITAINE 126 rue des Quatre Castéra - 33130 BEGLES Tél. : 05 56 49 11 12 - Fax : 05 56 49 21 00 Port. : 06 32 64 11 32 Agence Pau : 05 59 32 39 71 Email : [email protected] CINOV AUVERGNE / LIMOUSIN (Départements : 03 15 19 23 43 63 87) Patrice CHAUSSE - DISTEC 10 rue Beau de Rochas - BP 413 - 63110 BEAUMONT CDIS Tél. : 04 73 28 01 01 - Fax : 04 73 28 03 30 Port. : 06 71 63 89 01 Email : [email protected] ou [email protected] CINOV BOURGOGNE / FRANCHE-COMTÉ (Départements : 21 25 39 58 70 71 89 90) Jean-Luc REGNIER - H 2 ION 27 bis rue de l'Eglise - 70170 PORT SUR SAONE Tél. : 03 84 77 75 10 - Fax : 03 84 76 39 35 Port. : 06 07 71 28 45 Email : [email protected] ou [email protected] CINOV CENTRE (Départements : 18 28 36 37 41 45) Françoise FILIPIAK - DIB 33 rue de Vimory - 45200 MONTARGIS Tél. : 02 38 85 11 76 - Fax : 02 38 93 95 25 Port. : 06 07 82 64 55 Agence Auxerre : 03 86 51 24 55 Email : [email protected] ou [email protected]

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CINOV CHAMPAGNE-ARDENNE (Départements : 08 10 51 52) Dominique PINTO - VIRREOS INGENIERIE 9 bis rue des Censes - 51110 WARMERIVILLE Siège : adresse différente Tél. : 03 26 04 95 80 - Fax : 03 26 04 95 81 Port. : 06 07 88 38 15 Tél. CS BTP : 03 26 04 42 42 Email : [email protected] ou [email protected] CINOV ÎLE-DE-FRANCE (Départements : 75 77 78 91 92 93 94 95) Jean-Louis PERALTA 4 avenue du Recteur Poincaré - 75782 PARIS CEDEX 16 Tél. : 01 44 30 49 42 - Fax : 01 40 50 92 80 ERGONOMIE CONSEIL Tél. : 01 69 63 01 74 - Fax : 01 69 63 02 35 Port. : 06 83 59 92 83 Email : [email protected] ou [email protected] (mettre en copie Vincent VANEL [email protected]) CINOV LANGUEDOC-ROUSSILLON (Départements : 11 30 34 48 66) Alain LE DOSSEUR - ACOUSTIQUE SERIAL 133 avenue des Hauts de Canet - 66140 CANET EN ROUSSILLON Siège : adresse différente Tél. : 09 71 25 64 00 - Fax : 04 68 73 53 78 Port. : 06 89 90 29 73 Email : [email protected], [email protected] ou [email protected] CINOV MIDI-PYRÉNÉES (Départements: 09 12 31 32 46 65 81 82) Frédéric GODEREL - CGB CONCEPT 3 avenue Didier Daurat - 31400 TOULOUSE Tél. : 05 61 39 26 79 - Fax : 05 61 39 26 58 Port. : 06 51 13 00 20 Email : [email protected], [email protected] Permanente CINOV MIDI-PYRENEES : Marine POCALY - CGB CONCEPT Email : [email protected] CINOV NORD / PICARDIE (Départements : 02 59 60 62 80) Christian PERSON - PORTAGE SI 21 avenue le Corbusier - 59042 LILLE CEDEX Tél. : 09 67 00 27 60 ou 03 27 75 27 60 Port. : 06 65 91 22 22 Email : [email protected] ou [email protected] CINOV NORMANDIE (Basse et Haute Départements : 14 27 50 61 76) Dominique SUTRA DEL GALY - SOGETI INGENIERIE 387 rue des Champs - BP 509 - 76235 BOIS-GUILLAUME CEDEX Tél. : 02 35 59 49 39 ou 30 - Fax : 02 35 59 84 94 Port. : 06 14 08 46 09 Email : [email protected] ou [email protected] (mettre en copie Béatrice GAVEAU-BONDU [email protected]) CINOV OUEST - BRETAGNE / PAYS DE LA LOIRE (Départements : 22 29 35 44 49 53 56 72 85) Jean HETZEL Maison des Professions Libérales 107 avenue Henri Fréville - BP 40324 - 35203 RENNES CEDEX 02 JOHANSON Tél. : 02 85 52 30 59 - Fax : 02 72 68 57 90 Port. : 06 80 70 55 93 Email : [email protected] ou [email protected]

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CINOV P.A.C.A. / CORSE (Départements : 04 05 06 13 83 84 20=2A&2B) William CASSARD - SEBA MEDITERRANEE Espace Valette 735 rue du Lieutenant Parayre - 13858 AIX EN PROVENCE Tél. : 04 42 60 78 20 - Fax : 04 42 24 33 14 Port. : 06 09 50 21 58 Email : [email protected] ou [email protected] CINOV POITOU-CHARENTES (Départements : 16 17 79 86) Michel ORIONOT - AT2I 1 ter rue des Ecoles BP 27 - 17182 PERIGNY CEDEX Siège : adresse différente Tél. : 05 46 41 14 22 Email : [email protected] ou [email protected] CINOV REUNION / MAYOTTE (Départements : 974 976) Chantal BOURCIER - CABINET DEVELOPPEUR D’AUTONOMIE 5 allée Gruchet - 97410 SAINT PIERRE - LA REUNION Tel. : 02 62 35 01 89 - Fax : 02 62 35 01 89 Port. : 06 92 03 40 03 (06 10 12 68 72 métropole) Email : [email protected] CINOV RHÔNE-ALPES (Départements : 01 07 26 38 42 69 73 74) Michel VALETTE MV INGENIERIE 37 avenue du Général de Gaulle - BP 174 - 69643 CALUIRE CEDEX Tél : 04 78 14 00 20 - Fax : 04 78 14 00 21 Port. : 06 24 38 58 90 Email : [email protected] Permanent CINOV RHONE-ALPES : Hervé CLIQUE 9 Rue d’Hanoï - 69626 VILLEURBANNE CEDEX Tél : 04 78 17 30 99 - Fax : 04 78 89 26 56 Email : [email protected] (mettre en copie Jean-François UHL [email protected])

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ANNEXE 3 :

CORRESPONDANTS RÉGIONAUX CINOV/IT

RÉFÉRENTS NUMÉRIQUES CINOV-IT dans les 17 FÉDÉRATIONS RÉGIONALES CINOV

FÉDÉRATION RÉGIONS CINOV

RÉFÉRENTS NUMÉRIQUES CINOV-IT

TÉL / COURRIEL

ANTILLES / GUYANE David Dralou Mail : [email protected] Tél : +33 5 90 26 90 59

AQUITAINE Angelica Calvet Mail : [email protected] Tél : +33 6 81 54 52 40

AUVERGNE / LIMOUSIN Benoit Tostain

Mail : [email protected] Tel :+ 33 6 09 13 25 73

BOURGOGNE / FRANCHE-COMTE Jean-Noël GERARD

Mail : [email protected] Tel : +33 6 89 67 19 33

CENTRE Gérald INGRASSIA Mail : [email protected] Tél : +33 2 38 21 55 21

CHAMPAGNE - ARDENNE en cours

EST Renaud Tisserant Mail : [email protected] Tél : + 33 6 64 18 88 26

ILE DE FRANCE Jean-Philippe Déranlot Bernard Caux Anne Montlahuc

Mail : [email protected] Tél : +33 6 80 00 27 49 Mail : [email protected] Tél +33 6 28 34 69 86 Mail : [email protected] Tél : +33 1 30 82 66 55

LANGUEDOC-ROUSSILLON Philippe Coiffard Mail : [email protected] Tél : +33 6 95 34 36 49

MIDI-PYRENEES

Pierre Thuries Mail : [email protected] Tél : +33 6 25 63 51 93

Athanase Djekoundadé Mail : [email protected] Tél : +33 9 75 24 32 02

NORD /PICARDIE Arnold Seynave Mail : [email protected] Tél : +33 6 07 60 91 35

NORMANDIE Hervé HALBOUT Mail : [email protected] Tél : +33 9 79 64 49 77

OUEST-BRETAGNE / PAYS DE LA LOIRE Frédéric Libaud

Mail : [email protected]

Tél : +33 9 72 11 63 63

P.A.C.A / CORSE en cours

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POITOU-CHARENTES François Girardeau M. Frédéric Dupuy

Mail : [email protected] Tél : +33 5 49 62 84 94 Mail : [email protected] Tel : +33 5 49 33 63 49

REUNION / MAYOTTE Chantal Bourcier Mail : [email protected] Tél : +33 2 62 35 01 89

RHONE-ALPES Anthony Bochert Jean-François Deperraz Sylvia Rivoire

Mail : [email protected] Tél : +33 9 65 31 46 63 Mail : [email protected] Tél : +33 4 50 92 30 01 Mail : [email protected] Tél : +33 6 74 50 08 04

Secrétariat : CINOV-IT 4 avenue du Recteur Poincaré - 75782 Paris Cédex 16 T : 01 44 30 49 43 / 01 44 30 70 80 - Courriel : [email protected] - Web : www.cinov-it.fr

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ANNEXE 4 : CORRESPONDANTS RÉGIONAUX SYNTEC-INGÉNIERIE

Pays de la Loire Bretagne

François BOUTTEAU

Directeur associé AIA INGENIERIE

15 rue Olympe de Gouges CP 0301 44805 SAINT-HERBLAIN CEDEX

02 40 38 13 07 02 40 92 11 37 [email protected]

Alsace Lorraine

Michel CORIOLAND

Responsable Agence Metz INGEROP

Europlaza Bât. A 1 rue Claude Chappé - BP 15170 57075 Metz Cedex 03

03 87 76 53 20 03 87 76 53 80 [email protected]

Auvergne Jean-Luc GAILLARD

Directeur Adjoint INGEROP

ZI de ladoux - rue verte BP 30200 63118 CEBAZAT

04 73 16 35 50 04 73 23 01 77 [email protected]

Provence Alpes Cotes d'Azur

Patrick GENETELLI

Directeur Agence Nice INGEROP Méditerranée

Marina Airport Bât. C 866 RN7 - BP 113 06271 Villeneuve Loubet cedex

04 92 13 32 10 04 92 13 32 11 [email protected]

Alsace Lorraine

Jean-Ernest KELLER

Président du directoire OTE INGENIERIE

1, rue de la Lisière B.P. 40110 67403 ILLKIRCH CEDEX

03 88 67 55 60 03 88 66 70 80 [email protected]

Midi Pyrénées

Philippe FREY

Gérant EGIS BATIMENT SUD OUEST

Immeuble Central Park II 7, avenue Parmentier 31200 Toulouse

05 61 13 50 10 05 61 13 03 05 [email protected]

Pays de la Loire Bretagne

Pascal LEFEVRE

Directeur du Développement SAFEGE

1 av Général de Gaulle 35760 SAINT GREGOIRE

02 99 23 12 12 01 47 24 77 88 [email protected]

Aquitaine Raphaël PETIT

Délégué Sud-Ouest SAFEGE

4 avenue de Berlincan BP 50004 33166 SAINT MEDARD EN JALLES CEDEX

05 56 05 62 60 05 56 05 65 21 [email protected]

Ile de France

Bertrand LE

ARCADIS FRANCE

9 Avenue Réaumur Immeuble Astrale 92354 LE PLESSIS ROBINSON CEDEX

01 46 23 77 85 01 46 01 35 99 [email protected]

Aquitaine Alain ASLANIAN

Directeur régional sud-ouest ARCADIS

Les Diamants - Bât 2 61, rue Jean Briaud - BP 70303 33697 Mérignac cedex

05 56 13 16 16 05 56 34 10 64 [email protected]

Nord Pas de Calais Picardie

Marc DURUT

Directeur MANING

Zone Industrielle La Houssoye 201 rue Jean Perrin 59933 LA CHAPELLE D'ARMENTIERES CEDEX

03 28 24 34 00 03 20 38 42 06 [email protected]

Provence Alpes Cotes d'Azur

Véronique VIDAL

Directeur Agence Aix en Provence ARTELIA GROUPE

Parc d'Activité Les Milles 85, rue Pierre Duhem 13856 AIX EN PROVENCE

04 42 16 24 06 04 42 16 24 15 [email protected]

Provence Alpes Cotes d'Azur

Eric FOURNIER

Responsable d'Agence ARCOBA

152, avenue du Prado 13008 Marseille

04 91 92 76 01 04 91 48 14 39 [email protected]

Ile de France

Christian DEURE

Directeur Général Délégué EGIS FRANCE - IDF OUEST

170, AVENUE THIERS LE CARAT 69455 LYON CEDEX 06

04 94 19 55 55 04 94 19 55 00 [email protected]

Centre Limousin Poitou Charente

Nicolas LEMARIE

Directeur projet EGIS BATIMENT

12 rue Emile Zola 45000 Orléans

02 38 62 55 74 02 38 54 58 07 [email protected]

Midi Pyrénées

Stéphane BERTHIER

Responsable Communication AKKA TECHNOLOGIES

21, rue Antonin Laborde 69009 LYON

04 72 54 99 99 01 47 57 81 73 [email protected]

Page 153: Les services aux entreprises

152

Rhône-Alpes

Paul Galonnier

Président PRESENTS

31 rue Mazenod 69426 LYON Cedex 3

04 78 38 69 69 04 78 38 69 60 [email protected]

Basse et Haute Normandie

Gérard BAUDRY

Président du directoire FONDOUEST

Z.A. de Longueville - BP 536 50405 GRANVILLE CEDEX

02 33 91 34 10 02 33 91 34 29 [email protected]

Rhône-Alpes

Eric van EECKHOUT

Directeur des Opérations ALTEN

115, Boulevard de Stalingrad 69100 Villeurbanne

04 37 44 22 00 01 46 08 70 10 [email protected]

Bourgogne Joel PERNOT

Directeur Régional Centre-Est CABINET D'ETUDES MARC MERLIN

12 rue de Gray 21000 DIJON

03 80 65 42 56 03 80 65 01 80 [email protected]

Languedoc Roussillon

Sébastien PAILHES

Directeur général adjoint / Directeur France Artelia Eau/Environnement

6, rue de Lorraine 38130 Echirolles

04 76 33 41 57 04 76 33 42 30 [email protected]

Page 154: Les services aux entreprises

DIRECTION GÉNÉRALE DES ENTREPRISES

www.entreprises.gouv.fr