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Page 1 Camille Lucas Première Année de Bachelor en Diététique et Nutrition Travail de recherche présenté à Mme Léonor PHILIP - Professeure de Psychologie Générale Mme Julie STIEGELMANN- Professeure de Communication Digitale EDNH – Paris Date : Le 09 décembre 2017 Les réseaux sociaux favorisent-ils les troubles alimentaires ?

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Camille Lucas

Première Année de Bachelor en Diététique et Nutrition

Travail de recherche présenté à

Mme Léonor PHILIP - Professeure de Psychologie Générale

Mme Julie STIEGELMANN- Professeure de Communication Digitale

EDNH – Paris

Date : Le 09 décembre 2017

Les réseaux sociaux favorisent-ils les troubles alimentaires ?

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Table des matières

Introduction……………………………………………………………………. 1

I - Les réseaux sociaux : une influence majeure sur nos comportements ...............................................................................................................1-3

II- Les liens entre les réseaux sociaux et les troubles alimentaires…..3-5

IV- Conclusion ……………………………………………………………….. 5

Résumé en anglais ……………………………………………………….. 5-6

Annexes ………………………………………………………………………..7

Bibliographie …………………………………………………………………..8

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Introduction

Au début du XXème siècle, le monde entier fut bouleversé par l’arrivée de l’informatique et du numérique. En effet, on assiste au développement des premiers téléphones, ordinateurs et autres moyens de communication. C’est dans les années 1990 que l’informatique connaît une évolution majeure : Internet devient public. Suite à cet évènement, le monde entier dispose de nouveaux outils facilitants la vie quotidienne. Depuis, le multimédia n’a cessé d’évoluer, donnant lieu aux smartphones, tablettes. Aujourd’hui, nous sommes des milliards à utiliser ces gadgets tous les jours. Leur principale utilisation est consacrée aux réseaux sociaux. Les réseaux sociaux désignent « l’ensemble des sites internet permettant de se constituer un réseau fournissant à leurs membres des outils et interfaces d’interactions, de présentation et de communication. »1. Les plus connus sont Facebook, Snapchat, Twitter, LinkedIn, YouTube, Instagram. Cependant, l’influence de ces réseaux sociaux peut être néfaste chez certains, notamment les adolescents. En effet, depuis plusieurs années, nous avons pu constater que l’obésité, la boulimie, l’anorexie n’ont cessé d’augmenter. On peut donc se poser l’interrogation suivante : Les réseaux sociaux favorisent-ils les troubles alimentaires ? Nous allons tout d’abord déterminer de quelles façons les réseaux sociaux influencent-ils nos comportements. Puis dans un second temps, nous établirons des liens entre les réseaux sociaux et les troubles alimentaires.

I- Les réseaux sociaux : une influence majeure sur nos comportements.

Dès le plus jeune âge, nous sommes amenés à utiliser des outils informatiques. On peut constater que les jouets pour enfants ont évolué d’une manière flagrante passant des livres, des billes, des poupées, aux téléphones portables et ordinateurs adaptés à leur âge. De ce fait, l’enfant grandissant au XXIème siècle sera forcément confronté aux réseaux sociaux. Mais est-ce vraiment une bonne chose ? Ce sujet est très controversé. D’un côté on assigne aux réseaux sociaux un rôle socialisateur, un rôle d’outil informatique. Il est vrai qu’ils favorisent la communication dans le monde entier, le partage. Mais d’un autre côté, les réseaux sociaux possèdent des effets pervers pour la population. Lesquels ?

Tout d’abord, ils possèdent des conséquences néfastes sur le sommeil. D’après une étude Californienne faite au sein d’une université, il est prouvé que l’utilisation fréquente des réseaux sociaux pouvait être liée au manque de sommeil. L’étude montre qu’il existe une corrélation directe entre « un manque de sommeil chronique, une humeur morose, une productivité moindre et une durée accrue passée sur Facebook. »2. Il est vrai que les écrans sont utilisés tout au long de la journée mais aussi très souvent avant de s’endormir. Cependant, cette pratique doit être supprimée car elle conduit à « un risque accru de courte durée de sommeil, une longue période d'endormissement et une augmentation du manque de sommeil. »3.

Ensuite, nous avons pu relever que les réseaux sociaux jouaient un rôle important dans le monde du travail. L’arrivée des réseaux sociaux nous a confrontées à une baisse de

1 BATHELOT, Bertrand. 27 janvier 2016. Professeur agrégé de marketing.

2 T. TURCOTTE, Elise et LAOU, Sarah. 2015. Journalistes. 3 HISING, Mari et les autres. 2014, Sleep and use of electronic devices in adolescence: results from a

large population-based study.

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notre productivité. En effet, nous sommes constamment tentés de regarder nos notifications lorsque nous sommes en train de travailler. C’est en ce sens que l’on peut dire que les réseaux sociaux diminuent notre efficacité pour effectuer une tâche. De plus, ils sont très utilisés par les employeurs ou chasseurs de tête pour déceler le profil de leurs candidats. Cependant, cette pratique peut anéantir vos chances d’être embaucher si vous possédez des informations osées, choquantes, ou hargneuses sur vos réseaux sociaux. De nos jours, il est reconnu que les employeurs utilisent ceux-ci comme de réels outils lors des embauches.

Les études concernant les réseaux sociaux et les émotions négatives sont nombreuses. L’une d’entre elles a démontré que l’utilisation des plateformes Facebook et Pinterest provoquait des émotions négatives.4 Les utilisateurs de Facebook manipulent l’application dans le but de se socialiser, se divertir. Pour Pinterest, la population recherche de l’extraversion, de l’inspiration, ainsi qu’une ouverture sur le monde. Cependant, ces motivations vont conduire les utilisateurs à se diriger fréquemment vers ce réseau, créant ainsi des émotions négatives chez l’individu. En effet, les réseaux sociaux « mettent en lumière le manque de connexion interpersonnelle lorsque l'activité de navigation se produit »5. Il est vrai que lorsque l’on se connecte sur les réseaux, on entre en interaction avec des personnes mais seulement virtuellement. De ce fait, la qualité des échanges est impactée. On constate qu’en fonction du temps passé en ligne, « les relations interpersonnelles peuvent en souffrir et entraîner des conséquences psychologiques négatives »5. Cette étude a prouvé que l’utilisation des réseaux est liée à un souhait d’isolement de l’individu alors que ceux-ci sont conçus pour la socialisation. On peut donc affirmer que les objectifs supposés des réseaux sociaux ne sont pas toujours atteints.

Il existe un autre phénomène qui s’installe sur les réseaux sociaux. Il s’agit du cyber harcèlement, cyberbullying en anglais. Ce processus consiste à harceler les utilisateurs des réseaux sociaux en créant des faux-comptes, des rumeurs sur des individus, partageant des photos compromettantes. Ces fausses informations sont alors propagées, conservées et discutées en très peu de temps. Le cyber harcèlement met en évidence les dangers des réseaux sociaux. Une étude démontre que les personnes atteintes de ce type d’harcèlement étaient celles ayant un statut socioéconomique plus élevé6. Entre autre, les personnes les plus reconnues, suivies, dans le monde des réseaux sont susceptibles d’être des victimes du cyber harcèlement. Dans cette même étude, on constate que les individus possédant des troubles déficitaires de l’attention ou étant hyperactifs, sont bien plus dépendants à Internet et sont souvent les acteurs de ce harcèlement. De plus, les victimes de cyber intimidation sont plus facilement touchées par la dépression ou l’envie de suicide que les autres utilisateurs des réseaux sociaux, non victimes. L’impact des médias sont plus important au niveau de la santé mentale surtout dans les domaines de l’estime de soi et du bien-être7 qui sont souvent remis en cause par les attaques verbales, le harcèlement, présents sur ces plateformes.

4 LIN, JS et les autres. 2017. Personality Traits, Motivations, and Emotional Consequences of Social

Media Usage. 5 COLLINE et ZHENG. 2017. A Desire for Social Media Is Associated With a Desire for Solitary but

Not Social Activities 6 YEN, CF et les autres. 2014. Cyberbullying among male adolescents with attention-

deficit/hyperactivity disorder: prevalence, correlates, and association with poor mental health status.

7 RICHARD, et CALDWELL. 2015. Impact of social media on the health of children and young people.

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La plupart des adolescents utilisent les réseaux sociaux tous les jours. Ils font partie intégrante de leur vie quotidienne. Des chercheurs ont mis en avant l’impact négatif sur le bien-être sexuel et social des adolescents8. En effet, on peut y retrouver de nombreux phénomènes de mode que les utilisateurs suivent avec grande attention. De nos jours, la mode est fondée sur la beauté du corps : il faut être fin, pratiquer une activité sportive, manger équilibrer. Les personnes en surpoids, ou simplement ne suivant pas cet effet de mode sont souvent rejetés, insultés, harcelés par les internautes. C’est pour ces raisons que la plupart des individus essayent d’adopter un mode de vie particulier pour répondre aux différents critères de la mode.

II- Les liens entre les réseaux sociaux et les troubles alimentaires.

Les réseaux sociaux nous impactent de différentes façons dans de nombreux domaines de la vie quotidienne. Le domaine majeur est l’alimentation. En effet, comme j’ai pu l’énoncer auparavant, les réseaux prônent un phénomène de mode que l’ensemble de la société suit de façon consciente ou non. Depuis ces dernières années, la mode se fonde essentiellement sur les critères physiques : les femmes doivent être fines, élancées, les hommes se doivent d’être musclé et avoir une hygiène de vie remarquable. C’est pour cette raison qu’en consultant notre fil d’actualité Facebook ou Instagram, on observe des photos de sportifs, de mannequins, de plats dits « healthy », bons pour la santé. En réalité, ce monde virtuel n’est qu’illusion. Et malheureusement, il est possible qu’il impacte de façon négative nos habitudes alimentaires.

Tout d’abord, nous devons rappeler ce que représentent les troubles alimentaires. Il s’agit de perturbations modifiant les pratiques alimentaires habituelles de l’individu atteint de ces troubles. Ceux-ci conduisent à des répercussions néfastes sur la santé physique et psychologique de l’individu. On appelle souvent ces disfonctionnements les TCA : Troubles des Conduites Alimentaires. Les TCA englobent les syndromes comportementaux d’anorexie, de boulimie et d’hyperphagie. Nous allons déterminer les liens entre les réseaux sociaux et les troubles alimentaires.

D’après une étude scientifique américaine, il existe une corrélation entre l’addiction aux réseaux sociaux et les troubles alimentaires comme l’anorexie et la boulimie. Sur 1765 personnes interrogées, les personnes qui passant le plus de temps sur les réseaux sociaux présentaient un risque de 2,2 à 2,6 fois plus élevé d’être touché par les TCA. Cette conclusion semble évidente aux vues des « images de corps fuselés, d'assiettes équilibrées et des challenges de perte de poids express véhiculées sur Instagram ou encore Facebook. »

9. Par exemple, un nouveau challenge a lieu en Chine. Baptisé « A4 waist

challenge » (Cf annexe), l’objectif est de faire disparaître sa taille et ses hanches derrière une feuille de papier A4 pour prouver à quel point l’on est mince10. Cette pratique montre que les réseaux sociaux n’ont pas toujours une bonne influence sur la population.

Les troubles de l’alimentation, y compris l’obésité, constituent aujourd’hui un problème majeur de santé publique. Le fait de s’exposer quotidiennement aux réseaux sociaux est en corrélation avec l’augmentation de l’obésité. En effet, l’individu passe

8 COOKINGHAM et RYAN. 2015. The impact of social media on the sexual and social wellness of

adolescents. 9 OSTERMANN, Ophélie. Mai 2016.

10 BONTE, Arièle. Mars 2016.

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beaucoup de temps derrière les écrans, sans pratiquer d’activité physique. Mais l’obésité renvoie une image corporelle négative pour la plupart de la population. De plus, « les médias de masse actuels sont omniprésents et puissants, ce qui entraîne une insatisfaction corporelle accrue chez les hommes et les femmes. »11. De ce fait, les parents doivent limiter l’exposition des enfants aux réseaux sociaux tout en leur inculquant une hygiène de vie saine, à l’écart de tous les stéréotypes fondés par la mode.

Une étude menée par des chercheurs a démontré qu’il y avait un lien entre l’utilisation de Facebook et une alimentation désordonnée12. En effet, dans cette études, des femmes ont été assignées à utiliser Facebook ou non pendant un certains laps de temps. Les résultats prouvent que l’utilisation fréquente de Facebook est associée à une plus grande alimentation désordonnée. Selon ces chercheurs, « l'utilisation de Facebook a été associée au maintien des préoccupations de poids, forme, et à l'anxiété ».

12. De plus, des

scientifiques se sont intéressé à une population particulièrement touchée par les effets néfastes des réseaux sociaux : les collégiennes. Ils ont déterminé qu’une augmentation du nombre de jeunes femmes souffrant de psychopathologie alimentaire a été attribuée à l'augmentation de l'engagement sur des réseaux sociaux tels que Facebook13.

Facebook a beaucoup été utilisé pour mettre en évidence les liens entre les réseaux sociaux et les troubles alimentaires. En effet, beaucoup d’études ont été publiées à ce sujet. L’une a été faite sur un échantillon de 232 filles la durée d’un mois. Elle montre clairement que l’utilisation inadaptée de Facebook (la tendance à effectuer des comparaisons sociales via Facebook) augmente les épisodes de suralimentation, l’insatisfaction corporelle, ainsi que les symptômes boulimiques14. Une crise de boulimie se caractérise par l’ingestion d’une grosse quantité d’aliments en une période relativement courte d’environ deux heures. L’individu ressent une perte de contrôle quant à ce qu’il est en train de faire. La plupart du temps, il se trouve dans l’impossibilité de s’arrêter de manger. Après cela, il est possible que la personne se fasse vomir volontairement, ou fasse recourt à des laxatifs. Chez les boulimiques, l’estime de soi est fondée sur l’apparence corporelle et le poids.

Les effets des médias sur les troubles de l’alimentation ont été mis en avant à plusieurs reprises. Mais plus récemment, cette recherche s’est affinée pour se concentrer sur les réseaux sociaux uniquement. Dans la plupart des articles, on peut lire que l’usage des réseaux sociaux est associé à une alimentation désordonnée. Cela est dû au fait que l’apparence est omniprésente sur les plateformes et que les commentaires des internautes sont parfois violents. De plus, un certain nombre d’études ont découvert que la comparaison sociale basée sur l’apparence influait sur les préoccupations alimentaires15. En effet, l’anorexie et la boulimie débutent souvent durant la puberté, période durant laquelle les adolescents sont le plus confrontés aux réseaux sociaux. On constate que les préoccupations corporelles des adolescents ont largement augmentées ces dernières

11

DERENNE, JL et BERESIN, EV. 2006. Body image, media, and eating disorders.

12 ANNALISE, Mabe et les autres. 2014. Do you “like” my photo? Facebook use maintains eating

disorder risk.

13 WALKER, Morgan et les autres. 2015. Facebook Use and Disordered Eating in College-Aged

Women. 14

SMITH et les autres. 2013. Status update: maladaptive Facebook usage predicts increases in body dissatisfaction and bulimic symptoms.

15 HOLLAND, G et TIGGEMANN, M. 2016. A systematic review of the impact of the use of social

networking sites on body image and disordered eating outcomes.

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années. En effet, ils font très attention à leur prise de poids, se pèsent régulièrement, ont une vision très négative de leur corps. C’est ce qui entraîne malheureusement des troubles de l’alimentation telle que l’anorexie ou la boulimie. Le symptôme anorexique se traduit par la perte d’appétit. Il existe plusieurs formes d’anorexie. Celle que l’on rencontre davantage est l’anorexie mentale où l’individu maintient son poids corporel à un niveau bien inférieur à la normale, et ce de manière volontaire. L’anorexique ressent la peur intense de grossir ou de devenir gros et réduit d’autant plus ses rations alimentaires.

Conclusion

De nos jours, les réseaux sociaux sont largement implantés dans nos vies quotidiennes. En effet, ils sont devenus parties intégrantes de nos habitudes. Ils ont permis une évolution flagrante au niveau de la communication puisqu’ils nous permettent de partager, d’échanger, des milliards d’informations à travers le monde. Cependant, ils possèdent également des effets néfastes souvent négligés par les jeunes générations. Ces effets néfastes concernent notre sommeil. Mais ils diminuent également notre productivité et sont source d’émotions négatives.

De plus, depuis plusieurs années, on constate que la mode est un phénomène qu’il faut suivre conformément pour pouvoir être pleinement intégré au sein de notre société. En effet, nous pouvons observer sur tous les réseaux sociaux des photographies, des publicités, des conseils, qui orientent la population vers un même idéal : la beauté physique. C’est en ce sens que les réseaux sociaux impactent réellement nos conduites alimentaires. La beauté est un critère bien précis qui peut se modifier au fil du temps. Mais depuis plusieurs années, la beauté se trouve dans la finesse, la musculature du corps humain. Il est vrai que les mannequins sont amenés à être de plus en plus maigres. Quant aux hommes, ils se doivent d’être musclés. Alors nous, internautes des réseaux sociaux, essayons d’atteindre ces objectifs fixés par la mode. Pour cela, nous modifions nos pratiques alimentaires.

De nombreuses études scientifiques ont été menées pour éclaircir le lien entre les réseaux sociaux et les troubles alimentaires. Une même conclusion en résulte, l’ensemble des réseaux sociaux comme Instagram, Facebook, Twitter, Snapchat, ont un rôle dominant dans les troubles du comportement alimentaires. Ils favorisent l’anorexie, la boulimie, ainsi que l’obésité. Cela s’explique par l’omniprésence du critère physique dans notre société actuelle.

Résumé en anglais

Nowadays, socials networks are largely established in our daily life. In fact, it became an integral part of our habits. It allows an obvious evolution concerning the communication because it permits to share, exchange some billions information through the entire world. However, it has also harmful effects often disregarded by the new generations. Those impacts are concerning our sleep, our productivity. Socials networks have also bad consequences regarding our emotions.

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Moreover, for years, we notice that the fashion is a phenomenon followed by all the people to be integrate in our society. In fact, we can see in all the socials networks some photos, advertisings, advices, which are guiding all the population toward a same ideal: the physical beauty. It is in this sense that socials networks have a real impact on our dietary behavior. Beauty is a precise criteria which can be modified with the time. But since several years, beauty is represented by the fineness and the muscle structure. So, when we see those representations of beauty, we want to achieve the different objectives set by the fashion. For this, we change our dietary habits.

A lot of scientific studies were led to clarify the links between socials networks and eating disorders. The global conclusion is all the socials networks like Instagram, Facebook, Twitter, Snapchat, have a dominant role in the eating disorders. They promote anorexia, bulimia and obesity.

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Annexes

• Chiffres des utilisateurs des réseaux sociaux en France et dans le monde en 2017.

Par TAUZIN, Alexis. 23 juin 2017. Chiffres des utilisateurs des réseaux sociaux en France et dans le monde en 2017.

• Illustration du « A4 waist challenge »

Par BONTE, Arièle. Mars 2016. Mince comme une feuille A4 : la nouvelle obsession des Chinoises.

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Bibliographie

• TAUZIN, Alexis. 2017. Chiffres des utilisateurs des réseaux sociaux en France et dans le monde en 2017.

• RIGAUD, Daniel. 2007. Troubles du comportement alimentaire et obésité. • BATHELOT, Bertrand. 27 janvier 2016. • T. TURCOTTE, Elise et LAOU, Sarah. 2015. • HISING, Mari et les autres. 2014, Sleep and use of electronic devices in

adolescence: results from a large population-based study. • BONTE, Arièle. Mars 2016. Mince comme une feuille A4 : la nouvelle obsession des

Chinoises. • OSTERMANN Ophélie. 19 mai 2016. Les réseaux sociaux favorisent-ils les troubles

alimentaires ? • KOHN, Jill et les autres. 2017. How TV Can Influence What Your Child Eats. • MESHI, Dar et TAMIR, Diana et HEEKEREN, Hauke. 2015. The Emerging

Neuroscience of Social Media, Volume 19, Numéro 12, p771-782. • DERENNE, JL et BERESIN, EV. 2006. Body image, media, and eating disorders. • HOLLAND, G et TIGGEMANN, M. 2016. A systematic review of the impact of the use

of social networking sites on body image and disordered eating outcomes. • ANNALISE G et les autres. 2014. Do you “like” my photo? Facebook use maintains

eating disorder risk, Volume 45, Issue 5, pages 516-523. • SIDANI, JE et les autres. 2016. The Association between Social Media Use and

Eating Concerns among US Young Adults. • WALKER et les autres. 2015. Journal of Adolescent Health. Facebook Use and

Disordered Eating in College-Aged Women, Volume 57, Issue 2, Pages 157-163. • FERGUSON, Christopher et les autres. 2014. Journal of Youth and Adolescence.

Concurrent and Prospective Analyses of Peer, Television and Social Media Influences on Body Dissatisfaction, Eating Disorder Symptoms and Life Satisfaction in Adolescent Girls. Volume 43, Issue 1, pp 1–1.

• YOLANDA, Linda et les autres. 2016. The American Academy of Pediatrics. Children and Adolescents and Digital Media. Volume 138, Issue 5.

• GOTLIBOWICZ, Sylvie. 2016. Les réseaux sociaux favorisent-ils l'anorexie ou la boulimie ?

• COLLINE, L et les autres. 2017. A Desire for Social Media Is Associated With a Desire for Solitary but Not Social Activities.

• LIN, JS et les autres. 2017. Personality Traits, Motivations, and Emotional Consequences of Social Media Usage.

• RICHARD, et CALDWELL. 2015. Impact of social media on the health of children and young people.

• YEN, CF et les autres. 2014. Cyberbullying among male adolescents with attention-deficit/hyperactivity disorder: prevalence, correlates, and association with poor mental health status.

• COOKINGHAM et RYAN. 2015. The impact of social media on the sexual and social wellness of adolescents.