Les notes pratiques de l'OST Universités et classement de Shanghai ...

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OST, www.obs-ost.fr 1 Le « classement de Shanghai » ou ARWU (Academic Ranking of World-class Universities), est le plus connu des classe- ments internationaux d’universités. Dès sa création, ce classe- ment a obtenu un succès planétaire, attirant non seulement l’attention des medias et du grand public, mais plus encore celle des établissements eux-mêmes – et, tout spécialement, celle des établissements qui peuvent espérer entrer dans le club très restreint des « 500 premières universités selon Shanghai ». Publié pour la première fois en 2003, le classement s’est di- versifié en proposant des classements par discipline ou par domaine de recherche, cependant qu'il se complexifiait pour atténuer ses biais (corrections pour la sous-estimation des disciplines artistiques et des humanités, élargissement de la typologie des établissements universitaires admissibles pour éviter les effets de normalisation, complexification des règles de pondérations, travail pour améliorer les données ...). Quoi qu’il en soit, ARWU parait simple à appréhender pour les non spécialistes, notamment parce qu'il se base sur les « performances de recherche » des établissements, et qu'il le fait en s'appuyant sur des informations « ouvertes » que les chercheurs eux-mêmes utilisent pour apprécier le prestige scientifique d'un travail, comme la parution d’un article dans des revues renommées comme Science ou Nature, le fait pour une institution d’accueillir des chercheurs influents dans leur communauté de recherche, ayant reçu un prix Nobel, etc. Dès le 50 ème rang du palmarès, les écarts entre établisse- ments se resserrent rapidement, et le nombre d’ex-æquo s’ac- croît – à telle enseigne que l’équipe d’ARWU ne classe indivi- duellement les établissements du palmarès principal que jus- qu’au 100 ème rang, puis crée des paquets de 50 établisse- ments jusqu’au rang 200, puis des paquets de 100 établisse- ments jusqu’à 500. Dès lors, tous les ingrédients d’un quasi concours sont réu- nis : critères extrêmement sévères, taux de sélection considé- rable (il y a de l’ordre de 15 000 établissements d’enseigne- ment supérieur dans le monde pour 500 élus...), écarts de points infinitésimaux, effets de seuil impitoyables à chaque centile et près de la barre des 500, complexité puisque diffé- rents critères jouent simultanément, et caractère « aléatoire » du résultat puisque le rang de chacun dépend des perfor- mances des autres... Quoiqu’il ne soit pas très adapté à l’organisation de notre système d’enseignement supérieur et de recherche, ce clas- sement est très connu en France. Dès qu'il est publié, en août de chaque année, responsables et medias guettent, pour les analyser et les commenter, les places obtenues par les cham- pions nationaux – lesquels ont la désagréable impression de subir ces résultats sans pouvoir les anticiper ... Pourtant, d’innombrables analyses méthodologiques du clas- sement ont été faites, - y inclus par l’OST-, qui permettent de mieux anticiper ce qu’il va produire. Un responsable d’établis- sement peut ainsi prendre conscience de l’intérêt direct que représente le fait de compter un lauréat de Nobel ou un mé- daillé Fields parmi ses professeurs ou ses anciens étudiants, ou celui d’accueillir des enseignants dont les travaux sont très influents. Il peut aussi comprendre le handicap que représente le fait d’être orienté vers les disciplines artistiques, ou d’être de création récente, ou d’être orienté vers les premiers cycles. Il en déduira que « monter dans le classement de Shanghai » suppose beaucoup de moyens d’action et pas mal de temps...si tant est que cet objectif lui semble pertinent. Sans ouvrir ici ce débat, nous proposons une note qui a une orientation beaucoup plus modeste, mais également des im- pacts potentiels plus immédiats puisqu’elle vise à montrer comment un établissement peut, en améliorant la qualité des informations le concernant, améliorer l’exactitude de son score dans le classement de Shanghai. En effet, les informations utilisées par le classement de Shanghai proviennent de sources publiques et vérifiables. Mieux : elles peuvent, si elles sont incomplètes ou inexactes, être corrigées sur demande des chercheurs concernés auprès de ces sources et, par ricochet, dans le classement car l’équipe de ARWU prendra en compte ces corrections, pour peu qu'elles lui aient été signalées par un simple courrier élec- tronique. Ainsi, les responsables d’établissement peuvent agir i) de manière préventive en sensibilisant leurs personnels à l’impor- tance d'écrire avec soin, dans leurs travaux et leur CV, le nom des établissements où ils ont été formés et dans le(s)quel(s) ils travaillent, et ii) rétrospectivement, en vérifiant l’exactitude des informations déjà enregistrées pour leur établissement dans les sources de référence, pour les faire corriger s’il y a lieu. Par exemple, le responsable d'un établissement dans lequel un chercheur récipiendaire d'une médaille Fields a été diplômé doit vérifier que le nom de son établissement apparaît bien dans le CV du chercheur tel qu'il est répertorié par le site qui fait foi pour l'équipe de Shanghai. Si tel n’est pas le cas, il faut tout d'abord alerter le chercheur en question pour qu’il complète le CV utilisé par l'International Mathematical Union (IMU), puis signaler cette rectification à l'équipe de Shanghai – et enfin, lors de l’édition suivante du classement, observer si le changement a bien été pris en compte en vérifiant la valeur du critère « alumni » pour l’établissement. OBSERVATOIRE DES SCIENCES ET DES TECHNIQUES au service de tous les acteurs de R&D Les notes pratiques de l’OST Universités et classement de Shanghai : la qualité de l’information compte…

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Le « classement de Shanghai » ou ARWU (Academic Ranking of World-class Universities), est le plus connu des classe-ments internationaux d’universités. Dès sa création, ce classe-ment a obtenu un succès planétaire, attirant non seulement l’attention des medias et du grand public, mais plus encore celle des établissements eux-mêmes – et, tout spécialement, celle des établissements qui peuvent espérer entrer dans le club très restreint des « 500 premières universités selon Shanghai ». Publié pour la première fois en 2003, le classement s’est di-versifié en proposant des classements par discipline ou par domaine de recherche, cependant qu'il se complexifiait pour atténuer ses biais (corrections pour la sous-estimation des disciplines artistiques et des humanités, élargissement de la typologie des établissements universitaires admissibles pour éviter les effets de normalisation, complexification des règles de pondérations, travail pour améliorer les données ...). Quoi qu’il en soit, ARWU parait simple à appréhender pour les non spécialistes, notamment parce qu'il se base sur les « performances de recherche » des établissements, et qu'il le fait en s'appuyant sur des informations « ouvertes » que les chercheurs eux-mêmes utilisent pour apprécier le prestige scientifique d'un travail, comme la parution d’un article dans des revues renommées comme Science ou Nature, le fait pour une institution d’accueillir des chercheurs influents dans leur communauté de recherche, ayant reçu un prix Nobel, etc. Dès le 50ème rang du palmarès, les écarts entre établisse-ments se resserrent rapidement, et le nombre d’ex-æquo s’ac-croît – à telle enseigne que l’équipe d’ARWU ne classe indivi-duellement les établissements du palmarès principal que jus-qu’au 100ème rang, puis crée des paquets de 50 établisse-ments jusqu’au rang 200, puis des paquets de 100 établisse-ments jusqu’à 500. Dès lors, tous les ingrédients d’un quasi concours sont réu-nis : critères extrêmement sévères, taux de sélection considé-rable (il y a de l’ordre de 15 000 établissements d’enseigne-ment supérieur dans le monde pour 500 élus...), écarts de points infinitésimaux, effets de seuil impitoyables à chaque centile et près de la barre des 500, complexité puisque diffé-rents critères jouent simultanément, et caractère « aléatoire » du résultat puisque le rang de chacun dépend des perfor-mances des autres... Quoiqu’il ne soit pas très adapté à l’organisation de notre système d’enseignement supérieur et de recherche, ce clas-sement est très connu en France. Dès qu'il est publié, en août de chaque année, responsables et medias guettent, pour les analyser et les commenter, les places obtenues par les cham-

pions nationaux – lesquels ont la désagréable impression de subir ces résultats sans pouvoir les anticiper ... Pourtant, d’innombrables analyses méthodologiques du clas-sement ont été faites, - y inclus par l’OST-, qui permettent de mieux anticiper ce qu’il va produire. Un responsable d’établis-sement peut ainsi prendre conscience de l’intérêt direct que représente le fait de compter un lauréat de Nobel ou un mé-daillé Fields parmi ses professeurs ou ses anciens étudiants, ou celui d’accueillir des enseignants dont les travaux sont très influents. Il peut aussi comprendre le handicap que représente le fait d’être orienté vers les disciplines artistiques, ou d’être de création récente, ou d’être orienté vers les premiers cycles. Il en déduira que « monter dans le classement de Shanghai » suppose beaucoup de moyens d’action et pas mal de temps...si tant est que cet objectif lui semble pertinent. Sans ouvrir ici ce débat, nous proposons une note qui a une orientation beaucoup plus modeste, mais également des im-pacts potentiels plus immédiats puisqu’elle vise à montrer comment un établissement peut, en améliorant la qualité des informations le concernant, améliorer l’exactitude de son score dans le classement de Shanghai. En effet, les informations utilisées par le classement de Shanghai proviennent de sources publiques et vérifiables. Mieux : elles peuvent, si elles sont incomplètes ou inexactes, être corrigées sur demande des chercheurs concernés auprès de ces sources et, par ricochet, dans le classement car l’équipe de ARWU prendra en compte ces corrections, pour peu qu'elles lui aient été signalées par un simple courrier élec-tronique. Ainsi, les responsables d’établissement peuvent agir i) de manière préventive en sensibilisant leurs personnels à l’impor-tance d'écrire avec soin, dans leurs travaux et leur CV, le nom des établissements où ils ont été formés et dans le(s)quel(s) ils travaillent, et ii) rétrospectivement, en vérifiant l’exactitude des informations déjà enregistrées pour leur établissement dans les sources de référence, pour les faire corriger s’il y a lieu. Par exemple, le responsable d'un établissement dans lequel un chercheur récipiendaire d'une médaille Fields a été diplômé doit vérifier que le nom de son établissement apparaît bien dans le CV du chercheur tel qu'il est répertorié par le site qui fait foi pour l'équipe de Shanghai. Si tel n’est pas le cas, il faut tout d'abord alerter le chercheur en question pour qu’il complète le CV utilisé par l'International Mathematical Union (IMU), puis signaler cette rectification à l'équipe de Shanghai – et enfin, lors de l’édition suivante du classement, observer si le changement a bien été pris en compte en vérifiant la valeur du critère « alumni » pour l’établissement.

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Rappelons, pour conclure, que ces actions qui pourraient paraître minimes ne sont pas à négliger dans le cas des éta-blissements français, pour lesquels les erreurs sont en géné-ral plus nombreuses que dans d’autres pays— notamment parce qu’il y a eu des changements de nom et de périmètre des établissements, et parce que les chercheurs étaient, jus-qu’à récemment, peu sensibilisés à ces enjeux d’information. Dans cette note on explique tout d’abord les actions qui peu-vent être menées pour limiter les erreurs, ou pour les corriger lorsqu’elles sont identifiées. Pour aider à cette identification, on décrit ensuite les sources dans lesquelles se trouvent ces informations et on donne des exemples de la façon dont elles sont exploitées par l’équipe ARWU.

I - Les actions à mener pour améliorer sa visibi-lité dans Shanghai... et ailleurs Le classement de Shanghai a été conçu et produit par des universitaires qui ont eu pour principe de n’utiliser que des données de référence, créées par des tiers et vérifiables par tous. Chaque édition du classement est accompagnée d’une documentation sur les sources et sur les méthodes utilisées. Nous avons étudié cette documentation, et interrogé par cour-rier électronique le Dr Ying Cheng, responsable du classe-ment, pour obtenir certaines précisions. Le principe général est simple : l’équipe ARWU repère les noms d'établissement qui apparaissent dans une série de sources bien référencées : prix Nobel, médaille Fields, etc. (l’ensemble de ces sources est détaillé plus bas). Elle constitue ainsi une base de données décrivant environ 1500 établissements d'enseignement supérieur du monde entier, liste qu'elle actualise à chaque mise à jour de ses sources de référence. C’est donc dans cinq à six sources de référence, - ainsi que sur les sites secondaires auxquelles elles renvoient -, qu’on doit vérifier qu’un établissement est bien répertorié à chaque fois qu’il y a lieu. « Bien répertorié » veut dire que le nom complet de l'établissement doit apparaître, qu’il doit être cor-rectement libellé, et conforme au nom utilisé par l’établisse-ment lui-même dans tous ses documents officiels. Si le nom de l’établissement a varié au cours du temps, le plus prudent est de vérifier que le nom actuel, soigneusement libellé, appa-raît entre parenthèses à côté du nom ancien, car l’équipe de Shanghai maintient, pour chaque établissement, une liste des variantes de nom qu'elle a pu observer. De même, dans le cas où le chercheur ayant reçu un prix ou étant reconnu comme « Highly Cited » par Thomson Reuters est affilié à plusieurs établissements, le nom de chacun de ces établissements doit apparaître – sachant qu’en ce cas le point apporté sera divisé entre ces établissements dans le calcul de leur score. En revanche, - hormis le cas particulier des journaux Nature et Science – l’attribution des publications scientifiques à plu-sieurs établissements n’entraîne pas de division du point entre les établissements. Pour Nature et Science, le point de l’article est divisé entre les établissements de rattachement

des différents signataires en fonction de leur nombre et de leur rang de signature (voir page 9 un exemple dans le journal Science). Au final, les actions à mener sont simples : Les enseignants-chercheurs et les étudiants doivent être informés de l’importance de la précision des informations institutionnelles qu’ils disséminent, notamment lorsqu’ils en-voient un manuscrit à une revue scientifique et lorsqu’ils rédi-gent et déposent leur CV Sur un site. Concernant les manuscrits scientifiques, les auteurs doivent être attentifs au libellé de leur nom et à l’adresse de leur laboratoire,- sachant qu’il sera difficile de faire rectifier une erreur dans les bases de données de publications. Dans leur CV, les chercheurs doivent mentionner précisé-ment le libellé de tous les établissements dans lesquels ils ont enseigné et préciser le nom de l’université de soutenance de leur thèse (voir les exemples ci-dessous). De même pour l’université où ils ont obtenu leur master (ou équivalent), sa-chant que ce diplôme peut être pris en compte dans certains des scores construits par l’équipe du classement ARWU de Shanghai. Les responsables peuvent surveiller la qualité des informa-tions concernant leur établissement dans un nombre limité de sources de référence (détaillées ci-dessous). Les informa-tions qui concernent les enseignants et les anciens étudiants qui ont reçu un prix prestigieux ou qui appartiennent à la liste des chercheurs les plus cités de Thomson Reuters sont parti-culièrement importantes.

Les responsables d’établissement qui détectent ou soup-çonnent des erreurs dans l’une des sources de référence utilisée par Shanghai doivent solliciter les chercheurs pour qu’ils fassent rectifier leur CV ou leur publication à la source, puis ils doivent signaler la rectification à l’équipe ARWU.

Plus largement, il est utile de rappeler aux chercheurs, jeunes et moins jeunes, l’importance de la qualité des informations contenues dans les documents qu’ils créent et diffusent : étant donné la multiplicité des traitements automatiques dont ces documents seront l’objet, toutes les erreurs et les impréci-sions initiales qu’ils contiennent seront largement propagées par la suite, et pourront même gêner la diffusion efficace des connaissances qu’ils proposent.

Aussi, au-delà de leur intérêt immédiat pour le classement de Shanghai, les exemples décrits ici ont l’intérêt d’illustrer con-crètement à quoi correspond la notion un peu abstraite de « qualité des informations » - un domaine où, comme en re-cherche, tous les détails comptent !

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II - Les sources de référence utilisées par l'équipe du classement de Shanghai Les sources de données utilisées par l’équipe du classement sont accessibles sur le web, ou par abonnement auprès de Thomson-Reuters pour le Web of Science/ Web ou le Web of Knowledge.

1 Adresses Web consultées en novembre 2012. 2 Adresses Web consultées en novembre 2012. 3 Adresses Web consultées en novembre 2012. 4 Adresses Web consultées en novembre 2012.

Indicateur

Médaille Fields

www.highlycited.com 4

Chercheurs les plus cités          Agricultural Sciences          Mathematics         Biology & Biochemistry          Microbiology         Chemistry          Molecular Biology & Genetics         Clinical Medicine          Neuroscience         Computer Science          Pharmacology

         Prix Nobel de physiologie ou médecine (Nobel Prize in Medicine)         Prix Nobel de littérature (Nobel Prize in Literature)         Prix Nobel de la paix (Nobel Peace Prize)

Description de la source utilisée

Prix Nobel

Site web de la Fondation Nobel diffusant des informations sur les prix Nobel et les lauréats : www.nobelprize.org 1

Depuis 1901, le prix Nobel est une récompense internationale administré par la Fondation Nobelà Stockholm, en Suède. Les prix sont décernés chaque année dans les disciplines suivantes :

         Prix Nobel de physique (Nobel Prize in Physics)         Prix Nobel de chimie (Nobel Prize in Chemistry)

         Prix en sciences économiques (Prize in Economic Sciences)

Le prix ne peut être co-décernéà plus de trois lauréats, mais il peut être attribué à une institution.L’annonce du nom des lauréats de chaque prix s’effectue chaque année courant octobre.

Site web de l’Association for Computing Machinery (ACM) qui propose notamment des informations sur les lauréats du prix Turing : http://awards.acm.org 3

Depuis 1966, le prix Turing est décerné par l’ACM tous les ans à un lauréat pour sa contributiontechnique faite à la communauté informatique.

Prix Turing

Site web de l’International Mathematical Union (IMU) qui propose des informations sur leslauréats de la Médaille Fields depuis 1936 : www.mathunion.org/index.php?id=prizewinners 2

La médaille Fields qui reconnaît des réalisations exceptionnelles en mathématiques, a étédécernée la première fois en 1936.La médaille Fields est attribuée tous les quatre ans et ne peut être co-décernée à plus de quatrelauréats.

Base proposée par ISI (Institute for Scientific Information) de Thomson Reuters en accès libre:

Cette base recense les chercheurs les plus cités entre 2000 et 2010 dans le Web of science. Labase contient, pour chacune des 21 catégories, jusqu'à 250 chercheurs.

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5 Adresses Web consultées en mars 2013. 6 Adresses Web consultées en novembre 2012.

III - Le détail des informations utilisées par l'équipe ARWU pour établir le classement de Shanghai Prix Nobel www.nobelprize.org Sur le site du prix Nobel, la liste des prix est proposée par année avec le nom des lauréats mais sans leurs affiliations. Une page par prix Nobel et par année est également propo-sée. Cette page est importante, car on y précise la répartition du prix entre les co-lauréats. Pour connaître l’affiliation institutionnelle de chaque lauréat, il faut cliquer sur son nom puis sur sa biographie.

Ci-dessous, on montre l’exemple de Serge Haroche, prix Nobel de Physique en 2012. Sur le site du prix Nobel, le prix est noté comme co-attribué à égalité à deux lauréats, ce qui indique qu'il va y avoir une proratisation du point par l’équipe de ARWU - puis, dans le CV, que ses institutions de rattache-ment sont le Collège de France et l’Ecole Normale Supérieure de Paris. Mais, pour connaître le détail des institutions qui ont diplômé Serge Haroche, le site renvoie vers un autre site - celui du Collège de France sur lequel on trouve un CV plus détaillé. Sur ce second CV, le seul établissement de diplôma-tion mentionné est l’Ecole Normale Supérieure.

Indicateur         Ecology / Environment          Physics         Economics / Business          Plant & Animal Science         Engineering          Psychology / Psychiatry         Geosciences          Social Sciences – General

Chercheurs les plus cités          Immunology          Space Sciences         Materials Science

         Social Science Citation Index : 260 000 notices / an

Personnel

Les sources utilisées sont des sources officielles diverses, mais ne sont pas disponibles pour tous les pays ; il s’agit par exemple des bases duNational Ministry of EducationNational Bureau of StatisticsNational Association of Universities and CollegesNational Rector's Conference, de différents pays.

Articles indexés dans la base Science Citation Index-Expanded et Social Science Citation Index dont les articles publiés dans Nature et Science

Plateforme bibliographique Web of Science/Web of Knowledge, de Thomson Reuters, accessible par abonnement.6

La plateforme propose de nombreuses bases dans les domaines des sciences, des sciencessociales, des arts et des sciences humaines, dont le Web of Science et ses bases de citationsScience Citation Index-Expanded et Social Science Citation Index.          Science Citation Index-Expanded : 1 500 000 notices / an

La liste comprend 100 à 250 chercheurs et est établie par Thomson Reuters, qui interrogeensuite les chercheurs sur leur production et leur rattachement institutionnel. Les chercheurs sontincités à s’inscrire à l’outil d’identification de leurs articles « Researcher ID ».

Attention ! la méthodologie pour constituer la liste des chercheurs les plus cités est en coursd’évolution (http://highlycited.com/methodology/5). En avril 2013, une nouvelle base seraproposée par Thomson Reuters.

Description de la source utilisée

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Indicateur Award Pondération suivant l’année d’obtention

du prix.

Indicateur Award Pondération

suivant le partage du prix entre

lauréats.

Informations utilisées par ARWU

Indicateur Award Institution à laquelle est rattaché le lauréat au moment du prix.

Information utilisée par ARWU

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Indicateur Alumni Pages extérieures avec

informations sur la formation du chercheur (année d’obtention du

diplôme, niveau du diplôme, établissement de

diplomation). Information

utilisée par ARWU

Information utilisée par ARWU Lien vers une page

extérieure : CV, laboratoire, etc. Informations complètes et à jour.

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L’exemple ci-dessous, prix Nobel de Physique en 2011, illustre le partage d’un prix Nobel entre plusieurs lauréats.

2. Médaille Fields www.mathunion.org/index.php?id=prizewinners La liste des lauréats est présentée sur une page par année, mais la présentation de chaque lauréat est hétérogène, et se limite au renvoi vers des pages personnelles, elles aussi hété-rogènes. Les informations utilisées par ARWU seront prises à la fois sur le site officiel de la Médaille Fields et sur le lien que ce site fait vers une page personnelle du lauréat.

Ci-dessous, l’exemple de Cédric Villani, Médaille Fields en 2010. Dans ce cas , le CV est complet sur les postes d’ensei-gnement, mais il ne mentionne pas l’université de soutenance de la thèse de doctorat. Seule l'Ecole normale est mention-née. Une recherche annexe indique que la thèse d'université de C. Villani est enregistrée par l'université Paris 9 (Paris Dauphine), qui ne sera pas prise en compte par l’équipe AR-WU.

Information utilisée par ARWU

Indicateur Award Pondération suivant

le partage du prix entre lauréats par le

comité Nobel.

Indicateur Aw ard Pondération su ivant

l’année d’obtention du prix .

Indicateurs A lum ni et Award Page extérieure avec

inform ations sur la form ation (année d’obtention du diplôm e,

niveau du dip lôm e, établissem ent de dip lomation) et la carriè re du chercheur (dates et

institu tion de rattachem ent).

Information utilisée par ARW U

Lien vers une page extérieure où se trouve un CV .

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3. Prix Turing http://awards.acm.org La liste des lauréats est proposée soit par ordre alphabétique du nom du lauréat, soit par année, soit par thématique de

recherche. La présentation de chaque lauréat est hétérogène, les affiliations au moment du prix sont plus ou moins simples à trouver.

Informations utilisées par ARWU

Indicateur Award Pondération suivant

l’année d’obtention du prix.

Information utilisée par

ARWU-Subject

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4. Web of Knowledge et Web of Science www.webofknowledge.com ; www.webofscience.com La plateforme bibliographique de Thomson Reuters n’est pas accessible hors abonnement. L’exemple ci-dessous illustre, à partir d’une notice extraite du

Web of Knowledge, les informations disponibles et utilisées pour le calcul des indicateurs.

Informations utilisées par ARWU-Subject

Indicateurs Alumni et Award Informations sur la formation

(année d’obtention du diplôme, niveau du diplôme,

établissement de diplomation) et la carrière du chercheur (dates et

institution de rattachement).

Indicateur N&S Détermination par TR de l’institution de l’auteur de

correspondance et des différents auteurs.

Indicateur PUB

Détermination des institutions des différents auteurs.

Indicateur N&S Pondération de l'institution à partir de l’ordre des auteurs.

Indicateurs N&S et PUB « Articles » et « Proceeding

papers ».

Informations utilisées par ARWU

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Le tableau suivant récapitule les informations mobilisées pour attribuer aux établissements des points qui entreront dans le calcul de leur score. Si un chercheur d’un établissement obtient plusieurs prix, ces prix sont tous décomptés.

Ghislaine Filliatreau est directrice de l’OST ; [email protected] Marjolaine Gautret, chargée des études bibliométriques au Département Santé Animale de l’INRA,

a travaillé à mi-temps à l’OST de juillet 2012 à juin 2013. Ce document a bénéficié de l’assistance éditoriale de Marie-Laure Taillibert.

Alumni Award HiCi N&S PUB PCP TOP FundARWU x x x x x x

ARWU-Field x x x x x xARWU-Subject x x x x x

XX X X

XXX

X

XX X X X

X

X X X XX X X

XX X

X XX X

X

X XX X

X XX X

X XX

X

X XX X

X X X XX X

Base de données Thomson-ReutersSites nationaux

Page personnelle (université, labo, personnelle)

InstitutionsETPDépensesSource de l’informationSite de la distinction

Année d’obtention du prix

Prix NobelIntitulé du prixAnnée d’obtention du prix

Répartition du prix entre les co-lauréats

Médaille FieldsIntitulé du prixAnnée d’obtention du prix

Prix Turing (ARWU-Subject)Intitulé du prix

Distinctions du chercheur

Institution de rattachement au moment de l'obtention du prix

Dates de rattachement à une institutionPublications de l'institution

Auteur de correspondance / Ordre des auteurs

Rédaction des affiliations Champ disciplinaire du périodiqueFacteur d’impact du périodique

Institution de diplomation

Carrière du chercheur X

Année d’obtention du diplôme Niveau du diplôme (Master / Doctorat)

Nom / Prénom

Formation du chercheur X

Identité du chercheur

Entrée par les chercheurs ou les anciens étudiants de l'institution Entrée par les publications de l'institution

Quel indice ?

Où ?

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ANNEXE

Prix Nobel : liste des chercheurs ayant une affiliation française au moment de l’obtention du prix, (hors prix Nobel de la paix et prix Nobel de littérature). La graphie est celle qui apparaît sur le site du prix Nobel.

Année Prix Lauréat Institution Ville

1903 Nobel Prize in Physics Pierre et Marie Curie École municipale de physique et de chimie industrielles (Municipal School of Industrial Physics and Chemistry) Paris

1903 Nobel Prize in Physics Henri Becquerel École Polytechnique Paris1906 Nobel Prize in Chemistry Henri Moissan Sorbonne University Paris1907 Nobel Peace Prize Louis Renault Sorbonne University Paris1907 Nobel Prize in Physiology or Medicine Alphonse Laveran Institut Pasteur Paris1908 Nobel Prize in Physics Gabriel Lippmann Sorbonne University Paris1908 Nobel Prize in Physiology or Medicine Ilya Mechnikov Institut Pasteur Paris1911 Nobel Prize in Chemistry Marie Curie Sorbonne University Paris1912 Nobel Prize in Chemistry Victor Grignard Nancy University Nancy1912 Nobel Prize in Chemistry Paul Sabatier Toulouse University Toulouse1913 Nobel Prize in Physiology or Medicine Charles Richet Sorbonne University Paris1920 Nobel Prize in Physics Charles Edouard Guillaume Bureau International des Poids et Mesures Sèvres1926 Nobel Prize in Physics Jean Baptiste Perrin Sorbonne University Paris1929 Nobel Prize in Physics Louis de Broglie Sorbonne University, Institut Henri Poincaré Paris1935 Nobel Prize in Chemistry Frédéric Joliot Institut du Radium Paris1935 Nobel Prize in Chemistry Irène Joliot-Curie Institut du Radium Paris1965 Nobel Prize in Physiology or Medicine François Jacob Institut Pasteur Paris1965 Nobel Prize in Physiology or Medicine André Lwoff Institut Pasteur Paris1965 Nobel Prize in Physiology or Medicine Jacques Monod Institut Pasteur Paris1966 Nobel Prize in Physics Alfred Kastler École Normale Supérieure Paris1970 Nobel Prize in Physics Louis Néel University of Grenoble Grenoble1980 Nobel Prize in Physiology or Medicine Jean Dausset Université de Paris, Laboratoire Immuno-Hématologie Paris1987 Nobel Prize in Chemistry Jean-Marie Lehn Collège de France, Université Louis Pasteur Paris, Strasbourg1988 Prize in Economic Sciences Maurice Allais École Nationale Supérieur des Mines de Paris Paris1991 Nobel Prize in Physics Pierre-Gilles de Gennes Collège de France Paris1992 Nobel Prize in Physics Georges Charpak École Supérieure de Physique et Chimie Paris1997 Nobel Prize in Physics Claude Cohen-Tannoudji Collège de France, École Normale Supérieure Paris2005 Nobel Prize in Chemistry Yves Chauvin Institut Français du Pétrole Rueil-Malmaison2007 Nobel Prize in Physics Albert Fert Unité Mixte de Physique CNRS/THALES, Université Paris-Sud Orsay

2008 Nobel Prize in Physiology or Medicine Françoise Barré-Sinoussi Regulation of Retroviral Infections Unit, Virology Department, Institut Pasteur Paris

2008 Nobel Prize in Physiology or Medicine Luc Montagnier World Foundation for AIDS Research and Prevention Paris2011 Nobel Prize in Physiology or Medicine Jules A. Hoffmann University of Strasbourg Strasbourg2012 Nobel Prize in Physics Serge Haroche Collège de France, École Normale Supérieure Paris

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Médailles Fields : la graphie de l’affiliation est celle qui apparaît sur le site de la Médaille Fields

Année Lauréat Institution1950 Schwartz Laurent University of Nancy1954 Serre Jean-Pierre Collège de France1958 Thom René University of Strasbourg 1966 Grothendieck Alexander University of Paris1978 Deligne Pierre René Institut des Hautes Études Scientifiques1982 Connes Alain Institut des Hautes Études Scientifiques1994 Bourgain Jean Institut des Hautes Ètudes Scientifiques and Univ. of Illinois at Urbana-Champaign1994 Lions Pierre-Louis CEREMADE, Université Paris-Dauphine1994 Yoccoz Jean-Christophe Université Paris-Sud (Orsay)1998 Kontsevich Maxim Institut des Hautes Études Scientifiques2002 Lafforgue Laurent Institut des Hautes Études Scientifiques2006 Werner Wendelin Université Paris-Sud (Orsay)2010 Villani Cédric Université de Lyon

Prix Turing : liste des chercheurs ayant une affiliation française au moment de l’obtention du prix.

Highly Cited : la graphie de l’affiliation est celle qui apparaît sur le site « Highly Cited » en février 2013

Category Last Name First Name OrganizationAgricultural Sciences Brillouet Jean-Marc CIRADAgricultural Sciences Cave Adrien CNRSAgricultural Sciences Cheftel Jean-Claude Université des Sciences et Techniques du LanguedocAgricultural Sciences Cheynier Veronique INRA Unite´ Mixte de Recherche Sciences pour l'OenologieAgricultural Sciences Colonna Paul INRAAgricultural Sciences Demigne Christian INRAAgricultural Sciences Durand Georges CNRS-INRAAgricultural Sciences Moutounet Michel AGRO Montpellier - INRAAgricultural Sciences Rémésy Christian INRAAgricultural Sciences Sébédio Jean-Louis INRAAgricultural Sciences Scalbert Augustin INRAAgricultural Sciences Sinay Pierre Ecole Normale SupérieureAgricultural Sciences Thibault Jean-Francois INRAAgricultural Sciences Wolff Robert INRABiology & Biochemistry Baulieu Étienne-Émile INSERM U488Biology & Biochemistry Chambon Pierre Université Louis PasteurBiology & Biochemistry Lazdunski Michel CNRSBiology & Biochemistry Marty Alain Université René Descartes - Paris VBiology & Biochemistry Pouyssegur Jacques Université de Nice-Sophia AntipolisChemistry Fischer Jean Université Louis PasteurChemistry Lehn Jean-Marie Université Louis PasteurChemistry Sauvage Jean-Pierre Université Louis PasteurChemistry Savéant Jean-Michel CNRS -Université Paris 7- Denis DiderotClinical Medicine Berger Roland INSERM U301

Année Lauréat Institution2007 Sifakis Joseh CNRS, Université de Grenoble

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Computer Science Abiteboul Serge INRIA-FutursComputer Science Berrou Claude Telecom BretagneComputer Science Courcelle Bruno Université Bordeaux 1Computer Science Dubois Didier Institut de Recherche en Informatique de ToulouseComputer Science Flajolet Philippe INRIAComputer Science Girard Jean Institut de Mathematiques LuminyComputer Science Mallat Stéphane Ecole PolytechniqueComputer Science Prade Henri CNRSComputer Science Vuillemin Jean Ecole Normale Supérieure, ENS Paris /King Abdul Aziz University KAU Jeddah, Saudi ArabiaEcology/Environment Clobert Jean Station d’Ecologie Expérimentale de MoulisEcology/Environment Møller Anders Université Paris-SudEconomics/Business Anderson Erin INSEADEconomics/Business Anderson Philip INSEADEconomics/Business Gatignon Hubert INSEADEconomics/Business Gupta Anil INSEADEconomics/Business Kogut Bruce INSEADEconomics/Business Makridakis Spyros INSEADEconomics/Business Padmanabhan V. INSEADEngineering Dubois Didier Institut de Recherche en Informatique de ToulouseEngineering Mallat Stéphane Ecole PolytechniqueEngineering Prade Henri CNRSGeosciences Albarède Francis Ecole Normale Supérieure de LyonGeosciences Allegre Claude Institut de Physique du Globe de ParisGeosciences Angelier Jacques Université Pierre et Marie CurieGeosciences Armijo Rolando IPGP - CNRSGeosciences Arndt Nicholas Université Joseph Fourier à GrenobleGeosciences Arnold Maurice CEA-CNRSGeosciences Bard Edouard Collège de FranceGeosciences Barnola Jean-Marc CNRSGeosciences Chappellaz Jérôme CNRSGeosciences Courtillot Vincent Institut de Physique du Globe de ParisGeosciences Duplessy Jean-Claude CNRSGeosciences Dupré Bernard Université Paul Sabatier- CNRSGeosciences Dupuy Claude Université Montpellier II - Sciences et Techniques du LanguedocGeosciences Jouzel Jean CEAGeosciences Labeyrie Laurent Université de Versailles-St QuentinGeosciences Le Pichon Xavier Collège de FranceGeosciences Lorius Claude CNRSGeosciences Nicolas Adolphe Université Montpellier II - Sciences et Techniques du LanguedocGeosciences Petit Jean Robert Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l'EnvironnnementGeosciences Raynaud Dominique CNRSGeosciences Richet Pascal Institut de Physique du Globe de ParisGeosciences Tapponnier Paul Institut de Physique du Globe de ParisImmunology Bach Jean-François Hôpital Necker - Enfants MaladesImmunology Capron Monique Institut Pasteur de LilleImmunology Capron André Institut Pasteur de LilleImmunology Golstein Pierre Parc Scientifique de Luminy

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Immunology Kazatchkine Michel Institut des CordeliersImmunology Kroemer Guido Institut Gustave-RoussyImmunology Pierres Michel CNRS Marseille-Luminy/INSERMImmunology Susin Santos Institut PasteurImmunology Yssel Hans INSERM U454Immunology Zamzami Naoufal Institut Gustave Roussy - PR IMaterials Science Babonneau Florence Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 & CNRSMaterials Science Garnier Francis CNRSMaterials Science Hagenmuller Paul Université Bordeaux 1Materials Science Horowitz Gilles Ecole Polytechnique and CNRSMaterials Science Naslain Roger Université Bordeaux 1Materials Science Raveau Bernard Institut des Sciences de la Matière et du RayonnementMaterials Science Sanchez Clément CNRS-Université Pierre et Marie Curie - Paris 6 - Collège de FranceMaterials Science Tarascon Jean-Marie Université de Picardie Jules VerneMathematics Berestycki Henri Ècole des Hautes Ètudes en Sciences Sociales (EHESS)Mathematics Bismut Jean-Michel Université Paris - Sud 11Mathematics Brezis Haïm Université Pierre et Marie CurieMathematics Cohen Albert Université Pierre et Marie CurieMathematics Coron Jean-Michel Université Pierre et Marie CurieMathematics Costabel Martin Université de Rennes 1Mathematics Gromov Mikhael Institut des Hautes Études ScientifiquesMathematics Grossmann Alexandre CNRSMathematics Kerkyacharian Gérard Université Paris VIIMathematics Lions Pierre-Louis Université Paris IX - DauphineMathematics Lions Jacques-Louis Université Pierre et Marie CurieMathematics Loday Jean-Louis CNRS, StrasbourgMathematics Morel Jean-Michel CNRSMathematics Murat Francois Université Pierre et Marie CurieMathematics Pardoux Etienne Université de ProvenceMathematics Perthame Benoit INRIAMathematics Picard Dominique Université Paris VIIMathematics Talagrand Michel Université Pierre et Marie CurieMathematics Turaev Vladimir Université de StrasbourgMathematics Veron Laurent Université François RabelaisMathematics Yor Marc Université Pierre et Marie CurieMicrobiology Almond Jeffrey Sanofi PasteurMicrobiology Courvalin Patrice Institut PasteurMicrobiology Ehrlich Stanislav INRA/CNRSMicrobiology Grimont Patrick Institut PasteurMicrobiology Pot Bruno Institut Pasteur de LilleMicrobiology Pugsley Anthony Institut PasteurMicrobiology Raoult Didier Université de la MéditerranéeMicrobiology Tiollais Pierre Institut PasteurMolecular Biology & Genetics Chambon Pierre Université Louis PasteurMolecular Biology & Genetics Dollé Pascal Institute of Genetics and Molecular and Cell Biology (IGBMC), CNRS, INSERM, University of StrasbourgMolecular Biology & Genetics Kastner Philippe CNRS-INSERM-ULPMolecular Biology & Genetics Lathrop G. Centre National de Génotypage

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Molecular Biology & Genetics Mandel Jean-Louis Institut de Génétique et de Biologie Moléculaire et CellulaireMolecular Biology & Genetics Mattéi Marie-Geneviève CNRS,Université de la MéditerranéeMolecular Biology & Genetics Weissenbach Jean GenoscopeNeuroscience Agid Yves Fédération de NeurologieNeuroscience Ben-Ari Yehezkel Université de la MediterraneeNeuroscience Bockaert Joël CNRSNeuroscience Changeux Jean-Pierre Institut PasteurNeuroscience Glowinski Jacques INSERM U114Neuroscience Hamon Michel Université Pierre et Marie CurieNeuroscience Le Moal Michel Université Victor Segalen Bordeaux 2Pharmacology Beaune Philippe INSERM, Université Paris Descartes, HEGP APHPPharmacology Bockaert Joël CNRSPharmacology Couvreur Patrick University of Paris-XIPharmacology Giros Bruno INSERM U513Pharmacology Gozlan Henri Université de la MediterraneePharmacology Hamon Michel Université Pierre et Marie CuriePharmacology Martres Marie-Pascale INSERM U513Pharmacology Maurel Patrick Inserm U632Pharmacology Millan Mark Institut de Recherches Servier (I.d.R.S.)Pharmacology Scatton Bernard Sanofi-SynthélaboPharmacology Sokoloff Pierre Institut de Recherche Pierre FabrePhysics Bastard Gerald Ecole Normale SupérieurePhysics Damour Thibault IHESPhysics Raveau Bernard Institut des Sciences de la Matière et du RayonnementPhysics Tarascon Jean-Marie Université de Picardie Jules VernePlant & Animal Science Caboche Michel INRA/CNRSPlant & Animal Science Delseny Michel Université de PerpignanPlant & Animal Science Douce Roland CEA-CNRS-Université Joseph FourierPlant & Animal Science Gadal Pierre Université Paris - Sud 11Plant & Animal Science Giraudat Jérôme Institut de Sciences VégétalesPlant & Animal Science Hirt Heribert INRA, CNRS, University Evry AND King Saud University, Riyadh Saudi ArabiaPlant & Animal Science Legendre Louis CNRS; Université Pierre et Marie Curie-Paris6Plant & Animal Science Møller Anders Université Paris-SudSpace Sciences Puget Jean-Loup Universite Paris-Sud

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