LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

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SÉRIE DE DOCUMENTS DE TRAVAIL LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ACTIVITÉS ET RÉSULTATS Document de travail n 2 o Juillet 1994

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SÉRIE DE DOCUMENTS DE TRAVAIL

LES MULTINATIONALES

CANADIENNES : ANALYSE DE

LEURS ACTIVITÉS ET RÉSULTATS

Document de travail n 2o

Juillet 1994

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SÉRIE DE DOCUMENTS DE TRAVAIL

LES MULTINATIONALES

CANADIENNES : ANALYSE DE

LEURS ACTIVITÉS ET RÉSULTATS

par le personnel d'Industrie Canada, Direction de l'analyse de lapolitique microéconomique, notamment Someshwar Rao,Marc Legault et Ashfaq Ahmad

Document de travail n 2o

Juillet 1994

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TABLE DES MATIÈRES

RÉSUMÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . i

LES MULTINATIONALES CANADIENNES :ANALYSE DE LEURS ACTIVITÉS ET RÉSULTATS

Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1Évolution et déterminants des IDCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

Tendances générales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4Évolution des IDCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5Explication des tendances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

Rôle des principales sociétés transnationales canadiennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20Caractéristiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20Répartition sectorielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21Intensité de la vocation internationale et répartition géographique . . . . . . . . 23

Conséquences des IDCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30Effets directs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31Effets indirects . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

NOTES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47

APPENDICE 1Description des microdonnées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59

APPENDICE 2Liste des principales sociétés établies au Canada à vocation internationale . . . . . . . . . . . 63

APPENDICE 3Liste des principales sociétés établies au Canada et axées sur le marché intérieur . . . . . 69

APPENDICE 4Résultats comparatifs des filiales de multinationales canadiennes aux États-Unis, 1990 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81

APPENDICE 5Résultats comparatifs des filiales de multinationales canadiennes aux États-Unis, 1980 . . . . . . . . . . . . . . . . . 103

APPENDICE 6Résultats comparatifs des entreprises à vocation internationale et axées sur le marché intérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125

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BIBLIOGRAPHIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131

PROGRAMME DE PUBLICATIONS DE RECHERCHE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135

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LISTE DES FIGURES ET TABLEAUX

Figures

Figure 1 Ratio du stock d'IDCE aux IDE au Canada, 1980-1991 . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

Figure 2 Répartition du stock d'IDCE (en valeur comptable) par pays ou granderégion, part moyenne des IDCE pour des périodes choisies . . . . . . . . . . . . . . . . 7

Figure 3 Répartition du stock d'IDCE (en valeur comptable) par secteur (enpourcentage du total, et total en milliards de $), 1960 et 1991 . . . . . . . . . . . . . . 8

Figure 4 Répartition du stock d'IDCE (en valeur comptable) dans le secteurmanufacturier (en pourcentage du total, et total en milliards de $), 1960 et1991 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Figure 5 Croissance annuelle moyenne du stock de capital non résidentiel privé, parpays et pour des périodes choisies (en pourcentage) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

Figure 6 Rentabilité relative , 1970-1991 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13a

Figure 7 Croissance annuelle moyenne de la demande intérieure réelle dans certainspays ou régions, 1972-1992 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

Figure 8 Taux de change , Canada, É.-U. et R.-U., 1970-1992 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15a

Figure 9 Coûts unitaires de main-d'oeuvre relatifs dans le secteur manufacturier,Canada, É.-U. et R.-U., 1977-1992 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

Figure 10 Revenus des IDCE, pour des périodes choisies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

Figure 11 Part du Canada dans les activités de filiales de sociétés étrangères auxÉtats-Unis, ensemble des secteurs, 1980 et 1990 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

Figure 12 Part du Canada dans les activités de filiales de sociétés étrangères auxÉtats-Unis, secteur manufacturier, 1980 et 1990 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37

Figure 13 Écart de productivité dans le secteur manufacturier, filiales de sociétésa

canadiennes et filiales d'autres sociétés étrangères aux États-Unis, 1980 et1990 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

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Figure 14 Échanges commerciaux de filiales de sociétés étrangères aux États-Unis,1990 (en pourcentage des ventes) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

Figure 15 Croissance annuelle moyenne des sociétés à vocation internationale et desentreprises axées sur le marché intérieur, 1986-1991 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

Figure 16 Résultats des sociétés à vocation internationale et des entreprises axées surle marché intérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

Tableaux

Tableau 1 Élasticité des IDCE et des IDE par rapport au stock de capital nonrésidentiel privé, 1970-1991 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

Tableau 2 Répartition sectorielle des ventes et des actifs des entreprises canadiennes àvocation internationale (en pourcentage) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Tableau 3 Vingt plus grandes entreprises canadiennes à vocation internationale . . . . . . . 22

Tableau 4 Trois plus grandes entreprises canadiennes à vocation internationale . . . . . . . . 24

Tableau 5 Taille moyenne des entreprises canadiennes à vocation internationale selonleur chiffre d'affaires et leur actif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

Tableau 6 Répartition géographique de l'actif et des ventes des sociétés canadiennes àvocation internationale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

Tableau 7 Élasticités des échanges commerciaux par rapport au stockd'investissements , 1971-1989 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35a

Tableau 8 Croissance sur cinq ans des entreprises canadiennes axées sur le marchéintérieur et à vocation internationale, 1986 et 1991 (en pourcentage) . . . . . . . 42

Tableau 9 Intensité de la R-D et rentabilité des entreprises canadiennes axées sur lemarché intérieur et à vocation internationale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

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RÉSUMÉ

Une évolution rapide des technologies et de l'avantage comparatif des entreprises et desnations, ainsi qu'une concurrence intense entre les entreprises pour avoir accès aux marchés, aucapital, à la main-d'oeuvre spécialisée et aux technologies ont à la fois favorisé et nécessité uneinternationalisation rapide des activités des entreprises transnationales. Ces sociétés ont doncadopté toute une gamme de stratégies complémentaires pour améliorer leur compétitivité etréduire l'incertitude et le risque qui entourent leurs investissements en capital physique et humainde même qu'en R-D. Ces stratégies comprennent des fusions et des acquisitions, des créationsd'entreprises, des prises de participations minoritaires, des coentreprises et d'autres alliancesstratégiques, le recours à la sous-traitance et la production sous licence, entre autres choses.

Le rôle des sociétés transnationales dans l'économie mondiale s'est accru considérablementdepuis une dizaine d'années, et cette tendance devrait se poursuivre. Par exemple, le stockmondial d'investissement direct étranger a presque quadruplé pour passer de 519 milliards à2 billions de dollars américains entre 1980 et 1992, enregistrant ainsi une croissance nettementplus rapide que celle de la production et des échanges mondiaux.

Les transnationales canadiennes ont elles aussi participé activement à la mondialisation. Dans les années 80, le montant cumulatif des investissements directs du Canada à l'étranger(IDCE) a augmenté beaucoup plus rapidement que le stock mondial d'investissement directétranger, passant de 27 à 99 milliards de dollars canadiens entre 1980 et 1992. Par conséquent, lapart du stock des IDCE est passée de 8,7 à 14,4 p. 100 du PIB canadien pendant cette période.

L'effet des investissements directs de l'étranger (IDE) sur l'économie canadienne a étéétudié à fond. Par contre, les conséquences possibles des IDCE pour le Canada n'ont guèreretenu l'attention. Cette étude vise de façon générale à analyser l'évolution récente des IDCE, àexaminer la tenue des entreprises canadiennes à vocation internationale et à évaluer l'impact deleurs activités sur l'économie canadienne.

Nos principales constatations sont les suivantes :

• Dans les années 80, les multinationales canadiennes ont participé activement auphénomène de mondialisation. De 1980 à 1992, le stock des IDCE a augmenté plusrapidement que l'ensemble des investissements directs dans le monde et que le PIBcanadien, pour atteindre 99 milliards de dollars canadiens en 1992. Le renforcement de lavocation internationale des entreprises canadiennes s'est manifesté dans tous les grandssecteurs de l'économie.

• Le rapport entre les investissements directs du Canada à l'étranger et de l'étranger auCanada est devenu beaucoup plus équilibré depuis 25 ans, passant de 0,23 en 1970 à 0,72

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ii Résumé

en 1992. Cette tendance s'est manifestée également dans tous les grands secteurs de l'économie.

• La part de l'Europe et de la région Asie Pacifique dans les IDCE s'est sensiblement accruedepuis 1985, principalement aux dépens des États-Unis. Ces derniers restent toutefois laprincipale destination des IDCE.

• Le secteur des richesses naturelles et les industries manufacturières axées sur lesressources représentent encore plus de 40 p. 100 des IDCE. Cependant, les 30 dernièreannées se sont caractérisées par une hausse spectaculaire de l'importance relative desservices financiers et des industries axées sur la technologie (comme les produitschimiques, les services et le matériel de communication et les machines non électriques).

• Au cours des 15 dernières années, la sensibilité relativement forte des IDCE à l'activitééconomique à l'étranger, à une rentabilité supérieure et à un rythme plus rapided'accroissement du stock de capital aux États-Unis et au Royaume-Uni (par comparaisonavec le Canada), de même qu'un renforcement de la vocation internationale des entreprisescanadiennes, sont autant de facteurs qui ont contribué à la croissance rapide des IDCE.

• De même, un certain nombre de facteurs d'attraction, comme un taux élevé de croissancede la demande réelle globale en Europe et dans la région Asie Pacifique, l'améliorationsensible de la rentabilité relative au Royaume-Uni, les possibilités et les craintes suscitéespar la création d'un marché européen unique en 1992, ainsi que la réduction dudéséquilibre entre l'épargne et l'investissement aux États-Unis, semblent avoir contribué aurecul relatif des États-Unis à titre de destination des IDCE au cours des dernières années. Les États-Unis demeurent cependant le principal pays d'accueil des IDCE. De plus, laconclusion de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) pourrait entraîner àl'avenir un renforcement des liens entre le Canada et les États-Unis par l'intermédiaire desinvestissements.

• La part croissante des services financiers ainsi que des industries axées sur la technologieet l'information dans le PIB mondial, tout particulièrement dans les pays industrialisés,explique en partie l'importance grandissante de ces industries dans les IDCE.

• Les activités des multinationales canadiennes à l'étranger sont fortement concentrées. Les159 plus grandes multinationales canadiennes, analysées dans cette étude, représententenviron 50 p. 100 de l'ensemble des actifs que détiennent à l'étranger les entreprises ayantle Canada pour pays d'origine. De plus, les 20 plus grandes sociétés interviennent pourenviron 80 p. 100 des actifs à l'étranger de ces 159 entreprises canadiennes.

• La répartition sectorielle et géographique des actifs et des ventes des plus grandesentreprises canadiennes à l'étranger est analogue à la ventilation des IDCE et des actifsétrangers de l'ensemble des entreprises canadiennes.

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Résumé iii

• En moyenne, les plus grandes entreprises ont une vocation internationale plus affirmée(comme en témoigne la proportion supérieure de leurs actifs et de leurs ventes à l'étrangerpar rapport à l'ensemble de leur actif et de leur chiffre d'affaires) dans l'industriemanufacturière (tout particulièrement l'impression et l'édition, les textiles et les activitésmanufacturières axées sur la technologie) et dans l'industrie minière.

• A priori, il n'y a aucun rapport ou il existe un rapport positif entre les tendances des IDCEet celles des investissements axés sur le marché intérieur. Notre analyse économétriqueportant sur les déterminants de la formation de capital intérieur au Canada et dans despays choisis du G-7 étaie cette conclusion.

• Les revenus de placement générés par l'augmentation rapide des IDCE ont contribué à laprogression du revenu réel et à l'amélioration de la balance des comptes courants duCanada au cours des années 80.

• Le renforcement de la vocation internationale des entreprises canadiennes pourraitcontribuer de manière appréciable à l'amélioration future de la performance du Canada enmatière de commerce extérieur, en raison de la complémentarité des exportations et desIDCE. De plus, ces derniers favorisent l'augmentation des ventes à l'étranger. En fait, lesventes à l'étranger ont vu leur importance relative s'accroître considérablement par rapportaux exportations au cours des quelque 15 dernières années.

• Selon notre analyse, le rôle important et croissant que jouent les multinationalescanadiennes aux États-Unis s'explique en grande partie par la productivité supérieure deleurs filiales américaines comparativement à celle des filiales d'autres sociétés étrangères. Les filiales de multinationales canadiennes sont plus performantes que celles des autresentreprises étrangères aux États-Unis.

• En moyenne, les entreprises canadiennes à vocation internationale ont enregistré unecroissance, une productivité et des bénéfices supérieurs à ceux des entreprises axées sur lemarché intérieur.

• Entre 1986 et 1991, l'emploi s'est accru à un rythme nettement moins rapide dans lesentreprises à vocation internationale que dans celles qui étaient axées sur le marchéintérieur. Cela est peut-être dû en bonne partie au fait que les entreprises à vocationinternationale ont procédé davantage à des restructurations et à des rationalisations, àcause d'une forte concurrence mondiale sur le plan des coûts, de la qualité, de la diversitédes produits et du service. À long terme, cependant, l'amélioration de la compétitivité desentreprises à vocation internationale pourrait leur permettre d'enregistrer une croissanceplus forte de l'emploi. De toute façon, une augmentation des investissements directs àl'étranger ne devrait pas avoir d'effet net, en longue période, sur le niveau de l'emploi. Ilreste que la composition de la production et de l'emploi risque de subir l'influence desactivités des entreprises à vocation internationale à l'étranger.

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LES MULTINATIONALES CANADIENNES :ANALYSE DE LEURS ACTIVITÉS ET RÉSULTATS

Introduction

Par leur commerce, leurs investissements et leurs innovations, les sociétés transnationalesapportent une contribution importante à la croissance et au développement économiques duCanada, tout comme elles le font dans un grand nombre d'autres pays développés ou endéveloppement. Certaines craintes ont été exprimées au sujet des caractéristiques oligopolistiquesde ces entreprises et des marchés qu'elles desservent, mais de nombreuses observations indiquentque, depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, ces sociétés ont joué un rôle important dansl'intégration et la prospérité des économies de par le monde. Elles ont exercé ce rôle en rendantplus efficiente l'affectation des ressources productives dans le monde, ainsi qu'en accroissant lasouplesse et l'adaptabilité des marchés des produits et des facteurs sur toute la planète. Laprésente étude confirme ces observations grâce à une analyse des activités des transnationalescanadiennes à l'étranger.

D'après le Centre des Nations Unies sur les sociétés transnationales (CNUST, 1993), ondénombre à l'heure actuelle dans le monde plus de 37 000 sociétés transnationales, qui contrôlentquelque 170 000 filiales à l'étranger. Un petit nombre d'entre elles, cependant, représentent plusde la moitié de l'activité des transnationales à l'étranger. En 1992, le centile supérieur detransnationales représentait plus de 50 p. 100 du stock total d'investissements directs à l'étranger(IDE) – 2 billions de dollars américains – dans le monde.

Les sociétés transnationales canadiennes représentent environ 3,5 p. 100 du nombre totalde ces sociétés dans le monde. En raison du rythme rapide d'internationalisation des activités desentreprises canadiennes pendant les années 80, le stock des investissements directs canadiens àl'étranger (IDCE) s'est accru plus vite que l'ensemble des IDE dans le monde. Aussi la part duCanada dans l'ensemble mondial des IDE est-elle passée de 4 p. 100 en 1980 à plus de 4,5 p. 100en 1990 (Rutter, 1992). Autrement dit, le Canada est aujourd'hui à la fois un important paysd'accueil et un important pays d'origine des IDE.

Le rythme de mondialisation des activités des sociétés transnationales s'est trouvéaccéléré, dans les années 80, par diverses tendances interreliées de l'économie mondiale,notamment : des modifications de l'avantage comparatif des entreprises et des nations; unediminution marquée des frais de transport et de communication; une évolution rapide destechnologies incorporées aux produits et aux procédés; un raccourcissement du cycle de vie desproduits; une plus grande convergence des goûts des consommateurs dans les différents pays;l'émergence des pays nouvellement industrialisés de l'Asie; la libéralisation du commerce, desinvestissements et des autres flux financiers; la nécessité croissante d'investir de fortes sommes enR-D et l'augmentation des incertitudes et des risques entourant le rendement de cesinvestissements; enfin, une concurrence internationale féroce et de plus en plus intense sur les

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2 Les multinationales canadiennes

marchés. En outre, afin de stimuler la croissance de leur économie, les gouvernements se sontefforcés d'attirer dans leur pays des sociétés transnationales, sources d'investissement etd'innovation. Tous ces facteurs nouveaux ont à la fois favorisé et nécessité une internationalisationrapide des entreprises.

Les sociétés transnationales sont également en voie de devenir de plus en plus mobiles,déplaçant leurs activités de production, d'achat, de financement, d'investissement et d'innovationentre les pays d'une même région et entre les diverses régions du globe. En fait, elles visent deplus en plus à intégrer leurs activités à l'échelle mondiale dans le but d'améliorer leur efficience, deréduire au minimum leurs coûts, de maximiser leurs résultats et d'accroître leur part du marchémondial.

Les transnationales adoptent toute une gamme de stratégies complémentaires pour avoiraccès aux marchés internationaux et à de nouvelles technologies complémentaires, pour améliorerleur compétitivité et pour gérer convenablement l'incertitude et le risque qui accompagnent leursénormes investissements en capital physique et humain de même qu'en R-D. Ces stratégiescomprennent des fusions et acquisitions, des créations d'entreprises, des prises de participationsminoritaires, des coentreprises et d'autres alliances stratégiques, le recours à la sous-traitance etl'octroi de licence, entre autres choses.

En un mot, le rôle des sociétés transnationales dans l'économie mondiale s'estconsidérablement accru depuis une dizaine d'années, et cette tendance devrait se poursuivre. Parexemple, le stock mondial d'IDE a presque quadruplé pour passer de 519 milliards à 2 billions dedollars américains entre 1980 et 1992, enregistrant ainsi une croissance nettement plus rapide quecelle de la production et du commerce mondiaux. Selon les estimations du CNUST, lestransnationales représenteraient plus du tiers du PIB du secteur privé dans le monde.

Les transnationales canadiennes ont elles aussi participé activement à la mondialisation; oncompte aujourd'hui au Canada plus de 1 300 de ces sociétés. Comme les IDE, les IDCE ontenregistré une hausse rapide dans les années 80, leur stock passant de 27 à 99 milliards de dollarscanadiens entre 1980 et 1992. Aussi le rapport entre le montant cumulatif des IDCE et celui desinvestissements directs de l'étranger au Canada est-il passé de 0,40 en 1980 à 0,73 en 1992.

L'influence des IDE sur l'économie canadienne a été étudiée sous tous ses aspects(Investissement Canada, 1992). Par contre, on n'a guère porté d'attention aux conséquenceséventuelles des IDCE ni à leurs effets sur la compétitivité et le bien-être du Canada. Les motifs àl'origine des IDCE ont toutefois été étudiés de manière assez approfondie dans Litvak et Maule(1981), Matheson (1987), Rugman (1987) et Knubley, Krause et Sadeque (1991).

Cette étude vise de façon générale à analyser les tendances récentes des IDCE, à examinerles résultats obtenus par les entreprises canadiennes à vocation internationale ainsi qu'à évaluerl'effet de leurs activités au Canada. Nous nous proposons plus particulièrement, par cetterecherche, de répondre aux questions suivantes :

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Analyse de leurs activités et résultats 3

• La répartition géographique et sectorielle des IDCE a-t-elle évolué au cours des 20dernières années, et comment?

• Quels sont les facteurs à l'origine de l'augmentation spectaculaire des IDCE?

• Quelles sont les caractéristiques des plus importantes sociétés transnationalescanadiennes?

• Une augmentation des IDCE entraîne-t-elle une diminution des investissementsdans l'économie intérieure?

• Les exportations et les investissements directs à l'étranger peuvent-ils se substituerou sont-ils complémentaires?

• Comment se comportent les filiales des transnationales canadiennes aux États-Uniscomparativement à celles des transnationales d'autres pays?

• Les sociétés canadiennes à vocation internationale sont-elles plus performantes queles entreprises axées sur le marché intérieur?

• Quels sont les coûts et les avantages possibles des IDCE pour le Canada?

Voici le plan de notre étude. Dans la prochaine section, nous décrivons l'évolution récentede la répartition géographique et sectorielle des IDCE et définissons les grands facteursmacroéconomiques susceptibles d'expliquer les tendances nouvelles qui se manifestent. Nous nousefforçons ensuite de rattacher la répartition sectorielle et géographique des IDCE à la structure etaux caractéristiques des plus importantes entreprises canadiennes à vocation internationale. Puis,nous analysons les conséquences de l'augmentation rapide des IDCE sur un certain nombred'autres indicateurs économiques canadiens, comme les revenus des investissements directs, leséchanges commerciaux, les ventes à l'étranger et la compétitivité. Nous analysons l'effet des IDCEsur la compétitivité du Canada en comparant la croissance du chiffre d'affaires et de l'actif, laproductivité et la rentabilité des plus importantes sociétés canadiennes à vocation internationale,d'une part, et celles des principales entreprises canadiennes axées sur le marché intérieur, d'autrepart. Nous examinons aussi les résultats comparatifs des filiales des transnationales canadiennesaux États-Unis et celles des filiales d'autres pays sur le marché américain sur le plan de laproductivité, du commerce et de la R-D. Nous résumons enfin nos principales conclusions et enexaminons brièvement les répercussions pour les décideurs publics.

Selon l'analyse empirique que nous consacrons aux déterminants de la formation de capitalintérieur au Canada et dans d'autres pays du G-7, une augmentation des investissements directs àl'étranger ne réduit pas nécessairement l'investissement dans l'économie intérieure. Du mêmecoup, notre analyse indique que les exportations et les investissements directs sontcomplémentaires au lieu de se substituer les uns aux autres. Chose plus importante encore, lacroissance et la productivité des entreprises canadiennes à vocation internationale tendent à être

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4 Les multinationales canadiennes

généralement supérieures à celles des entreprises canadiennes axées sur le marché intérieur. Ilressort de ces résultats qu'une augmentation des IDCE pourrait être bénéfique au Canada.

Évolution et déterminants des IDCE

Nous examinons ici les tendances générales qui caractérisent les investissements directsdans le monde et les investissements directs canadiens à l'étranger (IDCE). Nous analysonsensuite les facteurs qui, à l'échelle macroéconomique, déterminent cette évolution avant deconclure par un exposé consacré aux facteurs microéconomiques, notamment la structure et lescaractéristiques des plus importantes transnationales cana-diennes. Il est cependant utile, avantd'entrer dans le vif du sujet, d'examiner rapidement les grandes tendances qui animent lesinvestissements directs à l'étranger (IDE) dans le monde .1

Tendances générales

Le stock mondial d'IDE a augmenté en moyenne de plus de 10 p. 100 par année entre1980 et 1992, soit près du double du taux de progression de la production et du commerce dansle monde. Aussi le stock d'IDE est-il passé de 519 milliards de dollars américains en 1980 àenviron 2 billions de dollars américains en 1992. Les activités de production des sociétéstransnationales hors de leur pays d'origine ont engendré en 1992 environ 5,5 billions de dollarsaméricains de ventes à l'étranger, une bonne partie de ces ventes étant attribuables au commerceintra-entreprise, qui joue un rôle important et croissant. D'après les estimations du CNUST, lessociétés transnationales interviennent pour environ 80 p. 100 du commerce mondial.

Une autre tendance observée à l'échelle mondiale est l'augmentation considérable de ladépendance des États-Unis vis-à-vis des IDE au cours des années 80. Ainsi, la part des États-Unisdans le stock mondial d'IDE est passée de 16 p. 100 en 1980 à plus de 25 p. 100 en 1992, faisantde notre voisin du Sud le plus important pays d'accueil des IDE au cours de cette période. Parcontre, la part du Japon dans le stock mondial d'IDE est passée d'à peine 4 p. 100 en 1980 à prèsde 15 p. 100 en 1992. Une grande partie des IDE qu'ont reçus les États-Unis provenaient duJapon, de sorte que la part de ce pays dans les IDE en Amérique est passée de 6,2 à 21,3 p. 100entre 1980 et 1991.

L'augmentation rapide des IDE à l'échelle mondiale s'est accompagnée de modificationsnotables de leur répartition sectorielle : le secteur primaire et la fabrication de produits dérivés desressources naturelles ont perdu de l'importance au profit des services et les activitésmanufacturières axées sur la technologie. Ces changements ont touché la plupart des paysindustrialisés. Par exemple, dans six des sept pays du G-7 (à l'exception du Royaume-Uni), la partdu secteur des services dans les IDE a augmenté considérablement au cours des 10 dernièresannées (CNUST, 1993, et Ostry et Gestrin, 1993).

Des déséquilibres considérables entre l'investissement et l'épargne aux États-Unis et auJapon (ainsi qu'en témoignent les déséquilibres actuels de leur balance courante), la forte

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Analyse de leurs activités et résultats 5

dépréciation du yen par rapport au dollar américain, la menace d'un protectionnisme accru auxÉtats-Unis et l'aggravation des pénuries de main-d'oeuvre au Japon sont autant de facteurs qui ontfait de ce dernier un important pays d'origine et les États-Unis le plus grand pays d'accueil desIDE mondiaux au cours des années 80 (Ostry, 1990, et Dobson, 1993).

D'importants déplacements de l'activité économique intérieure vers le secteur des services,les progrès rapides de la technologie de l'information, la privatisation et la libéralisation ducommerce et de l'investissement dans le domaine des services (financiers en particulier)contribuent à expliquer les changements de répartition sectorielle du stock mondial d'IDE.

Évolution des IDCE

Les sociétés transnationales canadiennes ont joué un rôle très actif dans le phénomène demondialisation. Entre 1980 et 1992, le montant cumulatif des IDCE a augmenté plus vite que lestock mondial d'IDE, atteignant 99 milliards de dollars en 1992. Aussi la part du Canada dans lestock mondial d'investissements à l'étranger est-elle passée de 4 p. 100 en 1980 à près de 5 p. 100en 1992. Pendant la même période, les IDCE en proportion du PIB canadien sont passés de 8,7 à14,4 p. 100. Ce renforcement de la vocation internationale de l'économie canadienne estobservable dans tous les grands secteurs d'activité.

De plus, le rapport entre les IDCE et les IDE est devenu beaucoup plus équilibré au coursdes 25 dernières années. Le ratio des investissements à l'étranger aux investissements de l'étranger(en stock) n'a cessé d'augmenter pour passer de 0,23 en 1970 à 0,72 en 1992 . Le même1

phénomène a été enregistré dans tous les grands secteurs de l'économie canadienne, encore que,dans les services financiers et l'industrie minière, le stock des investissements directs canadiens àl'étranger dépasse à l'heure actuelle celui des investissements directs de l'étranger au Canada. Parexemple, dans les services financiers, le rapport entre les deux types de stock d'investissementsdirects est passé d'un maigre 0,14 en 1970 à 1,05 en 1992 (figure 1). De même, les relations duCanada avec ses principaux partenaires commerciaux sont devenues mieux équilibrées sur le plande l'investissement pendant cette période.

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6 Les multinationales canadiennes

Figure 1Ratio du stock d'IDCE aux IDE au Canada, 1980-1991

Source : Compilations d'Industrie Canada fondées sur des données de Statistique Canada.

Répartition géographique

Comme sur le plan du commerce, le Canada entretient des liens extrêmement étroits avecles États-Unis en matière d'investissement, les Américains représentant plus de 65 p. 100 desinvestissements directs cumulatifs de l'étranger au Canada. Les États-Unis sont également leprincipal pays d'accueil des IDCE. Leur part a toutefois sensiblement diminué pour passer d'unsommet de 68,5 p. 100 des IDCE en 1980 à 58 p. 100 en 1992.

Le Royaume-Uni est le deuxième pays d'accueil, en importance, des IDCE. Ce pays abénéficié de plus de 60 p. 100 de la diminution de la part des États-Unis dans les IDCE pendant ladeuxième moitié des années 80. Le Royaume-Uni a représenté 11 p. 100 du stock des IDCE entre1986 et 1991, contre environ 63 p. 100 pour les États-Unis. La figure 2 illustre l'importancerelative croissante des autres pays de la Communauté européenne (CE), principalement la Franceet les Pays-Bas, pendant cette période.

Les investissements canadiens dans la région Asie Pacifique, qui enregistrent la plus fortecroissance au monde, ont beaucoup augmenté pendant les années 80, à partir, il est vrai, d'un trèsfaible niveau. Par exemple, la part du Japon et de Singapour dans les IDCE est passée deseulement 1 p. 100 en 1982 à 3,8 p. 100 en 1991.

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Analyse de leurs activités et résultats 7

Figure 2Répartition du stock d'IDCE (en valeur comptable) par pays ou grande région -

part moyenne des IDCE pour des périodes choisies

Source : Compilations d'Industrie Canada fondées sur des données de Statistique Canada.

Répartition sectorielle

Le secteur primaire a vu son importance relative diminuer considérablement au cours des30 dernières années dans les IDCE, comme dans le stock mondial d'IDE. Ensemble, l'industrieminière, le secteur du pétrole et du gaz naturel et les services publics ont vu leur part passer de34,5 p. 100 en 1960 à 14,7 p. 100 en 1991. De même, la part du secteur manufacturier est passéede 55,9 p. 100 en 1960 à 43,8 p. 100 en 1991. Inversement, les services financiers ont vu leurproportion de l'ensemble passer de seulement 1,3 p. 100 en 1960 à 30,2 p. 100 en 1991. Quantaux autres secteurs (constitués en grande partie par les autres services), ils ont vu leur importanceaugmenter considérablement (figure 3). À noter que les changements de répartition sectorielle desIDCE se sont produits pour une bonne part au cours des 10 à 12 dernières années.

Plus des trois quarts des IDCE dans le secteur manufacturier sont encore concentrés dansla transformation des ressources naturelles (principalement la première transformation des métaux,les produits de bois et de papier et les boissons). Toutefois, les industries axées sur la technologie(principalement la chimie, les machines électriques et les machines non électriques) ontsensiblement accru leur part depuis une trentaine d'années. Par exemple, la chimie et les produitschimiques ont vu leur proportion des IDCE du secteur manufacturier passer de seulement 2,6 p.100 en 1960 à 15,9 p. 100 en 1991 (figure 4).

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8 Les multinationales canadiennes

Figure 3Répartition du stock d'IDCE (en valeur comptable) par secteur(en pourcentage du total, et total en milliards de $), 1960 et 1991

Source : Compilations d'Industrie Canada fondées sur des données de Statistique Canada.

L'évolution de la répartition sectorielle des IDCE a également touché le profil desinvestissements à l'étranger de tous les grands partenaires commer-ciaux du Canada. Laventilation sectorielle des IDEC a subi des modifications structurelles analogues, bien que dansune moindre mesure.

Explication des tendances

Nous avons fait ressortir jusqu'ici trois grandes tendances dans l'évolution des IDCE : unecroissance beaucoup plus rapide que celle des investissements directs de l'étranger au Canada(IDEC), une diminution de la part des États-Unis dans les IDEC pendant la seconde moitié desannées 80, en bonne partie au profit de l'Europe, et l'importance grandissante des servicesfinanciers et de l'industrie chimique. Nous examinerons maintenant le rôle de ces tendancesgénérales et des facteurs macroéconomiques qui les expliquent.

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Analyse de leurs activités et résultats 9

Figure 4Répartition du stock d'IDCE (en valeur comptable) dans le secteur manufacturier

(en pourcentage du total, et total en milliards de $), 1960 et 1991

Source : Compilations d'Industrie Canada fondées sur des données de Statistique Canada.

Motifs à l'origine de la production à l'étranger

Pour les entreprises transnationales, les investissements directs constituent un modeprivilégié de production et d'innovation à l'étranger. Ces entreprises procèdent à des IDE sousdiverses formes, qui sont complémentaires : fusions et acquisitions, créations d'entreprises, prisede participations minoritaires et alliances stratégiques, notamment sous forme de coentreprises.

Les facteurs expliquant la production à l'étranger ont été analysés à fond (Caves, 1982;Dunning, 1985; Cantwell, 1989; Rugman, 1987; et Globerman, 1993). Il en ressort clairement quela production à l'étranger permet aux entreprises de maximiser les profits qu'elles tirent de leursatouts spécifiques en exploitant plus efficacement les avantages de localisation (propres au pays).Les atouts spécifiques des entreprises comprennent une technologie moderne et supérieure, lesavoir-faire des dirigeants, un important bassin de capitaux et de main-d'oeuvre qualifiée, unemeilleure connaissance des marchés et des goûts des consommateurs, ainsi que la connaissancedes nouveaux produits et des innovations en matière de procédés. Les entreprises essaient demaximiser le rendement qu'elles tirent de ces atouts spécifiques en se lançant dans des activités deproduction, d'investissement et d'innovation dans des pays qui leur offrent les meilleurs avantagesdu point de vue de la localisation.

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10 Les multinationales canadiennes

Les avantages propres au pays consistent par exemple dans la disponibilité ou la proximitédes ressources naturelles et des matières premières, un bassin de main-d'oeuvre qualifiée, la tailledu marché, la proximité de marchés plus importants, une infrastructure physique et technologiquedéveloppée, des facteurs de production (capital et travail) à meilleur marché, des marchés desfacteurs et des produits souples et dynamiques, les mesures incitatives offertes par l'État et despolitiques d'encadrement concurrentielles. En un mot, l'internationalisation de la production et del'innovation permet aux entreprises de minimiser et de diversifier les risques, de réduire le pluspossible leurs coûts et de maximiser l'exploitation de leurs atouts spécifiques.

Un certain nombre d'autres tendances mondiales complémentaires et interreliées ont tout àla fois nécessité et favorisé l'expansion rapide des investissements directs et de la production dessociétés transnationales ayant ou non le Canada comme pays d'origine, ce qui a contribué à établirun cycle de mondialisation. Il s'agit des facteurs suivants : une concurrence internationale féroceet de plus en plus intense sur le marché, l'abolition des barrières tarifaires et la libéralisation desmouvements de capitaux entre un grand nombre de pays, le recours croissant (dans les faits etselon la perception des entreprises) des gouvernements nationaux à des barrières commercialesnon tarifaires, l'augmentation des risques et des incertitudes entourant le rendement de grosinvestissements en capital physique et en R-D, l'existence d'importantes économies d'échelle etd'envergure, la baisse considérable des frais de transport et de communication, et l'apparition decréneaux sur les marchés.

Expansion rapide des IDCE

La forte croissance du montant cumulatif des IDCE par rapport à celle du stock des IDECpeut être rattachée à un certain nombre d'importants facteurs de rejet et d'attraction (Rugman,1987). La détérioration de la conjoncture économique ou une politique économique peu favorabledans le pays d'origine peuvent exercer un effet de rejet en éloignant les investisseurs étrangers eten incitant les entreprises du pays à investir à l'étranger. Inversement, un effet d'attraction peutêtre exercé sur les investisseurs par un climat économique favorable, un élargissement despossibilités d'investissement à l'étranger, une évolution rapide des technologies ainsi que desavantages comparatifs propres à l'entreprise ou au pays.

Les facteurs de rejet et d'attraction peuvent comprendre, entre autres choses : unrenforcement de la vocation internationale des entreprises cana-diennes (nécessité et facilité parles transformations structurelles rapides de l'économie mondiale); une croissance de la demandeglobale réelle plus rapide au Canada que dans d'autres pays (notamment aux États-Unis et auRoyaume-Uni); d'importants déséquilibres investissement-épargne au Canada et dans d'autres paysindustrialisés; l'évolution de la rentabilité relative de divers pays; les variations des taux de changeet des coûts unitaires de main-d'oeuvre; le recours accru aux barrières non tarifaires et les mesuresde protection aux États-Unis et sur le marché européen unique.

L'effet des différences de rythme de croissance entre l'économie intérieure et les économiesétrangères sur l'augmentation relative du stock des IDCE peut être analysé sous l'angle de deuxvariables principales : la hausse (nominale) du stock de capital non résidentiel au Canada et à

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Analyse de leurs activités et résultats 11

l'étranger (principalement aux États-Unis et au Royaume-Uni) et les différences d'élasticité desIDCE et des IDEC par rapport au stock de capital intérieur et étranger (de même que lesvariations de ces élasticités dans le temps).

Considérés isolément, les taux de croissance de stocks nominaux ne permettent de saisirque les effets de l'activité économique dans le pays et à l'étranger sur les IDCE et les IDEC dans letemps, si l'on suppose que les élasticités des investissements directs sont stables. Par conséquent,les différences absolues de sensibilité des IDCE et des IDEC aux variations du stock de capitalnominal ou les variations relatives de ces élasticités des investissements directs dans le tempsauraient des effets différents sur l'évolution des IDCE et des IDEC (en stock), même si les taux decroissance du stock de capital étaient les mêmes au Canada et à l'étranger.

Figure 5Croissance annuelle moyenne du stock de capital non résidentiel privé,

par pays et pour des périodes choisies (en pourcentage)

Source : Compilations d'Industrie Canada fondées sur des données de Statistique Canada et de l'OCDE.

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12 Les multinationales canadiennes

Pendant les années 70 et la première moitié des années 80, la croissance du stock decapital aux États-Unis (le principal pays d'accueil des IDCE) a été un peu plus faible qu'auCanada . Cela implique que les différences dans l'accumulation du capital n'ont peut-être pas3

contribué de manière sensible à la forte hausse des IDCE pendant ces deux périodes. Par ailleurs,l'augmentation rapide du stock des IDCE entre 1986 et 1991 peut être imputée en partie à uneprogression plus rapide du stock de capital aux États-Unis et au Royaume-Uni par comparaisonavec le Canada (figure 5).

Tableau 1Élasticité des IDCE et des IDE par rapport au stock de capital non résidentiel privé,

1970-1991

Elasticité des IDCE par rapport au stock de capital non résidentiel privé étranger

Période Total É.-U. R.-U. France

1970-1980 1,22 1,39 0,90 0,85

1981-1986 2,02 2,36 1,68 0,46

1986-1991 2,13 1,00 3,40 5,84

Élasticité des IDE par rapport au stock de capital non résidentiel privé

Période Canada É.-U. R.-U. France Autres CE Allemagnepays de la

CE

1970-1980 0,65 0,63 0,59 0,76 0,90 0,72 1,26

1981-1986 0,92 0,74 1,80 0,87 0,59 1,28 0,75

1986-1991 1,34 0,83 1,62 3,34 2,63 2,03 2,88

Rapport de l'élasticité des IDCE à l'élasticité des IDE

Période Total É.-U. R.-U. France

1970-1980 1,87 2,21 1,53 1,12

1981-1986 2,20 3,19 0,93 0,53

1986-1991 1,59 1,20 2,10 1,75

Source : Compilations d'Industrie Canada fondées sur des données de Statistique Canada.

Par conséquent, les différences de taille entre les élasticités des deux stocksd'investissements directs et leurs variations relatives dans le temps pourraient expliquer dans

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Analyse de leurs activités et résultats 13

une large mesure la hausse rapide du montant cumulatif des IDCE par rapport à celui des IDEC.L'élasticité du stock d'IDCE est nettement supérieure à celle du stock d'IDEC au cours des troispériodes. Le tableau 1 montre cependant que l'écart entre les deux élasticités s'est notablementrétréci pendant la seconde moitié des années 80. Cette évolution peut également avoir contribué àfreiner la croissance du ratio global IDCE/IDEC depuis le milieu des années 80.

Le fait que le stock d'IDCE soit plus sensible à l'activité économique à l'étranger que lestock d'IDE ne l'est à l'activité économique au Canada pourrait s'expliquer par un certain nombrede facteurs, dont : une vocation internationale plus marquée des entreprises canadiennes, undéséquilibre accru entre l'épargne et l'investissement dans d'autres pays, une croissancerelativement plus rapide de la demande globale réelle à l'étranger et des taux de rendementconstamment plus élevés des investissements à l'étranger (probablement à cause de coûts deproduction inférieurs, d'un fardeau fiscal moins lourd et de subventions à l'investissement plusgénéreuses). Ces postulats sont généralement étayés par notre analyse qui permet également de4

dégager trois explications possibles de l'écart entre les élasticités : 1) l'amélioration des rentabilitésaux États-Unis et au Royaume-Uni par rapport au Canada (figure 6); 2) les besoins massifs decapitaux étrangers aux États-Unis au cours des années 80 (en raison de l'important déficit de labalance courante américaine); 3) les restructurations et rationalisations effectuées en prévision del'Accord de libre-échange canado-américain .5

Figure 6Rentabilité relative , 1970-1991a

Marge brute d'exploitation en pourcentage du stock de capital non résidentiel privé brut.a

Source : Compilations d'Industrie Canada fondées sur des données de l'OCDE.

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14 Les multinationales canadiennes

Il est également possible que les variations de la demande globale réelle, des coûtsunitaires de main-d'oeuvre et des taux de change n'aient pas joué de rôle important dansl'évolution de l'écart entre les élasticités. Il ne semble pas, en moyenne, exister de différenceappréciable entre les taux de croissance de la demande globale réelle au Canada et à l'étranger,plus particulièrement aux États-Unis et dans les pays d'Europe de l'Ouest (figure 7).

Figure 7Croissance annuelle moyenne de la demande intérieure réelle

dans certains pays ou régions, 1972-1992

Source : Compilations d'Industrie Canada fondées sur des données de l'OCDE.

De façon générale, l'évolution du stock des IDCE n'a pas cadré avec les tendancesobservées tant sur le marché des changes qu'au chapitre des coûts unitaires de main-d'oeuvre(figures 8 et 9). Entre 1981 et 1985, par exemple, le montant cumulatif des IDCE a enregistré uneaugmentation très rapide, malgré une forte baisse du dollar canadien et une amélioration de lacompétitivité des exportateurs canadiens, sur le plan des coûts, vis-à-vis de leurs concurrentsétrangers . Les coûts de main-d'oeuvre ne représentent cependant qu'une faible part (en6

diminution) du prix de revient total de la production. On ne devrait donc pas s'attendre à ce qu'ilsjouent un rôle important dans les décisions d'implantation des multinationales canadiennes, toutparticulièrement dans les pays industrialisés. La sensibilité plus marquée des IDCE à la croissancedu capital à l'étranger pourrait donc être due dans une large mesure à une affirmation de lavocation internationale des multinationales canadiennes, phénomène qui pourrait lui-même êtreattribué à l'apparition d'entreprises canadiennes fortes et en pleine maturité, à l'importance accrue

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Analyse de leurs activités et résultats 15

des économies d'échelle, à la menace d'un renforcement des barrières non tarifaires aux États-Uniset dans la Communauté européenne, à la nécessité d'une diversification des débouchés et àl'apparition de créneaux sur le marché.

Figure 8Taux de change , Canada, É.-U. et R.-U., 1970-1992a

Valeur de la devise britannique et canadienne par rapport au dollar américain et valeur de la devise britannique para

rapport au dollar canadien.Source : Département du travail des États-Unis, Bureau de la statistique du travail.

En résumé, les facteurs d'attraction semblent avoir largement contribué à la hausse rapidedu stock des IDCE par rapport à celui des IDEC au cours des années 80. Ces facteurscomprennent l'affirmation de la vocation internationale des sociétés transnationales canadiennes,d'importants besoins de capitaux étrangers aux États-Unis, une amélioration de la rentabilité auxÉtats-Unis et au Royaume-Uni, ainsi qu'une croissance relativement rapide du stock de capitalnon résidentiel dans ces deux pays.

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16 Les multinationales canadiennes

Figure 9Coûts unitaires de main-d'oeuvre relatifs dans le secteur manufacturier,

Canada, É.-U. et R.-U., 1977-1992

Source : Département du travail des États-Unis, Bureau de la statistique du travail.

Accroissement de la diversification régionale

Le cadre exposé précédemment peut également servir à analyser l'évolution de larépartition géographique des IDCE. Les différences observées entre les pays d'accueil sur le plande l'activité économique, de la rentabilité, de la libéralisation des échanges commerciaux et desmouvements de capitaux, des taux de change, des menaces protectionnistes, de l'offre demain-d'oeuvre qualifiée, du coût des facteurs, du fardeau fiscal et réglementaire, desencouragements à l'investissement et de la nécessité, pour les sociétés transnationalescana-diennes, de se tourner davantage vers l'extérieur contribuent à expliquer les variations de larépartition géographique des IDCE dans le temps.

La demande globale réelle a augmenté de 3,4 p. 100 par année aux États-Unis entre 1980et 1985, comparativement à 0,9 p. 100 environ seulement dans la CE (figure 7), ce qui expliquepeut-être l'importance croissante des États-Unis à titre de destination des IDCE. Cette importancecroissante peut être également attribuée au recours grandissant aux barrières non tarifaires et à lamontée du protectionnisme aux États-Unis. De la même façon, le renversement des taux relatifsde croissance du PIB pendant la seconde moitié des années 80 a pu être à l'origine du rôlegrandissant de la CE à titre de région d'accueil des IDCE depuis 1986. Une amélioration marquéede la rentabilité relative du Royaume-Uni, la principale destination des IDCE en Europe, pourrait

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Analyse de leurs activités et résultats 17

aussi expliquer en partie l'accroissement de la part des IDCE destinée à la CE pendant cettepériode (figures 6 et 7).

La forte hausse de la sensibilité des IDCE à l'augmentation du stock de capital auRoyaume-Uni et en France pendant cette période laisse à penser que d'autres facteurs ont aussijoué un rôle appréciable dans l'importance relative grandissante de l'Europe pour les IDCE depuis1986, notamment : l'élargissement des débouchés entraîné par la formation du marché européenunique en 1992, la crainte de la * forteresse Europe + et le renforcement de la vocationinternationale globale des multinationales canadiennes . Néanmoins, l'évolution comparative des7

taux de change et des coûts unitaires de main-d'oeuvre permet de croire que ces facteurs n'ontguère influé, ou pas du tout, sur l'évolution de la répartition géographique des IDCE au cours desannées 80. Comme nous l'avons déjà indiqué, les coûts de main-d'oeuvre représentent un facteursecondaire dans les décisions d'implantation des multinationales canadiennes. De plus, leséléments de la chaîne de production qui font appel principalement à la main-d'oeuvre etcomportent un faible niveau de spécialisation devraient normalement prendre le chemin des paysen développement ou nouvellement industrialisés, où les coûts unitaires de main-d'oeuvre sontrelativement faibles, plutôt que de pays à haut salaire comme le Royaume-Uni ou la France.

Importance accrue des services

La proportion grandissante des services et des activités manufacturières axés sur latechnologie dans le stock des IDCE est conforme aux tendances générales que nous venons dedécrire. Les modifications structurelles de la répartition de la production entre les secteurs danstous les pays (plus précisément, l'importance croissante des services des industriesmanufacturières axées sur la technologie dans le PIB et l'emploi), la tendance à la baisse du prixréel des ressources naturelles et des produits fabriqués à partir de ces dernières, ainsi que lalibéralisation du secteur des services financiers, contribuent à expliquer l'évolution de lacomposition sectorielle des investissements directs à l'échelle mondiale et des IDCE. Le secteurdes ressources naturelles et les activités manufacturières qui en dépendent continuent néanmoinsde représenter une forte proportion des IDCE, en raison principalement de la structure et descaractéristiques des multinationales canadiennes, ainsi que nous le verrons dans la prochainesection.

Notre analyse porte à croire, en résumé, qu'un certain nombre de facteurs d'attraction ontlargement contribué à la hausse rapide des IDCE par rapport aux IDEC au cours des quelque 20dernières années. Nous devons cependant tenir compte du fait que les effets entraînés par lesvariations des taux de change et des coûts unitaires de main-d'oeuvre ont été difficiles à évaluer etqu'ils n'ont peut-être pas joué de rôle important dans l'évolution des IDCE. Cependant, commenous l'avons indiqué au départ, nos conclusions n'ont pas, dans l'ensemble, un caractère définitif,et nos hypothèses devraient faire l'objet d'une vérification empirique plus rigoureuse.

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Tableau 2Répartition sectorielle des ventes et des actifs des entreprises canadiennes

à vocation internationale (en pourcentage)

Grand Nbre Ventes Actif Total Ventes à Actifs àGroupe Secteur d'entreprises totales l'étranger l'étranger

Agriculture, pêche et forêts 1 0,24 0,07 0,41 0,01

Mines 32 11,12 10,53 17,21 11,16

Bâtiment 3 1,00 0,51 1,64 0,71

Industries manufacturières à coefficient de main-d'oeuvre élevé 12 8,49 5,04 13,01 8,94

Textiles 2 0,76 0,32 1,27 0,63

Vêtements 0

Impression et édition 9 7,67 4,69 11,67 8,28

Produits manufacturés divers 1 0,07 0,02 0,07 0,02

Industries manufacturières axées sur les ressources naturelles 34 19,62 12,87 22,73 14,03

Aliments et boissons 4 5,07 3,64 8,56 7,27

Tabac 1 0,01 0,01 0,02 0,01

Bois et produits de bois 4 5,35 4,25 6,00 2,81

Papier et produits connexes 7 4,41 2,57 4,34 1,81

Raffinage de pétrole 0

Minéraux non métalliques 3 0,58 0,33 0,30 0,18

Première transformation des métaux 11 3,48 1,80 3,03 1,73

Fabrication de produits métalliques 4 0,71 0,28 0,48 0,22

Industries manufacturières axées sur la technologie 27 16,31 5,88 17,36 8,71

Chimie et produits chimiques 4 0,60 0,28 0,87 0,36

Caoutchouc et produits 2 0,26 0,08 0,14 0,06

Machines autres qu'électriques 5 2,22 0,94 4,21 1,57

Ordinateurs et machines de bureau 2 0,37 0,13 0,63 0,23

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Produits électriques 3 0,15 0,07 0,10 0,05

Matériel de communication 3 4,37 2,39 5,77 3,82

Produits électriques divers 1 0,14 0,08 0,09 0,04

Automobiles et pièces 2 6,31 1,00 3,12 0,96

Aéronefs et pièces 3 1,41 0,66 1,81 1,12

Machinerie légère 2 0,48 0,26 0,62 0,51

Transports 5 5,89 5,65 4,78 3,70

Communications 5 9,03 9,89 8,18 5,63

Services publics 1 0,77 0,57 0,11 0,02

Commerce 14 13,52 2,79 7,17 2,24

Commerce de gros 7 5,77 1,49 3,81 1,33

Commerce de détail 7 7,75 1,30 3,37 0,91

Finance 12 11,97 45,10 5,14 43,49

Institutions de dépôt 4 9,02 36,56 3,69 37,15

Institutions autres que de dépôt 0

Courtiers en valeurs mobilières 0

Assurance 1 1,04 2,33 0,39 0,85

Autres services financiers 7 1,91 6,22 1,06 5,50

Services 13 2,04 1,08 2,26 1,36

Services commerciaux 9 1,18 0,63 1,45 0,96

Services de santé 1 0,35 0,21 0,56 0,24

Autres services 3 0,51 0,23 0,25 0,15

Total 159 100,00 100,00 100,00 100,00

Total (millions de $) 198 381 416 279 82 217 160 805

Source : Estimations fondées sur des données de Disclosure Inc.

Rôle des principales sociétés transnationales canadiennes

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20 Les multinationales canadiennes

D'après le CNUST (1993), les sociétés transnationales du premier centile représententenviron 50 p. 100 du stock des investissements directs dans le monde. Une étude récented'Industrie Canada (1993) faisait état d'une concentration analogue de l'activité économique dansles plus grandes entreprises aux États-Unis et au Canada. En 1991, par exemple, les mille plusgrandes entreprises nord-américaines avaient ensemble des actifs et un chiffre d'affaires de 9,2 etde 4,4 billions de dollars américains, respectivement. Leurs ventes combinées représentaient prèsde 50 p. 100 du chiffre d'affaires brut des trois pays considérés dans leur ensemble. Étant donnéleur importance, les mille plus grandes entreprises nord-américaines jouent un rôle de premier plandans l'évolution des avantages comparatifs et de la compétitivité des trois économies d'Amériquedu Nord.

Même si l'on dénombre actuellement plus de 1 300 sociétés transnationales ayant leCanada comme pays d'origine, ces sociétés, qui représentent 3,5 p. 100 de l'ensemble des sociétéstransnationales dans le monde, constituent moins de 0,2 p. 100 des établissements commerciauxnon financiers au Canada. Nous analysons dans cette section la structure et les caractéristiquesdes plus importantes sociétés transnationales canadiennes et les rattachons à la répartitionsectorielle et géographique des IDCE, que nous avons déjà évoquée.

Caractéristiques

À partir de la base de données de Disclosure (Worldscope Global Database), nous avonsconstitué un ensemble cohérent de données sur 447 grandes sociétés ayant le Canada comme paysd'origine. Parmi ces sociétés, 159 ont une vocation internationale, c'est-à-dire qu'elles ont desactifs et réalisent des ventes à l'étranger. Les 288 sociétés restantes sont axées sur le marchéintérieur (aucun actif ni vente à l'étranger). Cette base de données est décrite brièvement àl'appendice 1. Les appendices 2 et 3 fournissent la liste des plus importantes sociétés canadiennesà vocation internationale et axées sur le marché intérieur, respectivement.

Douze des 159 entreprises à vocation internationale sont contrôlées par l'étranger;c'est-à-dire que plus de 50 p. 100 de leur actif appartient à des intérêts étrangers ou est contrôlépar ces derniers. Les 147 autres entreprises sont contrôlées par des Canadiens, le contrôle étantdéfini de la même façon que précédemment.

Les 159 plus importantes entreprises canadiennes à vocation internationale disposentd'énormes ressources financières. Leur actif total et leur chiffre d'affaires combiné s'élevaient en1991 à 416,3 et à 198,4 milliards de dollars américains, respectivement. Les actifs détenus àl'étranger par ces entreprises représentaient 160,8 milliards de dollars américains, soit 39 p. 100 deleur actif total. De même, leur chiffre d'affaires à l'étranger intervenait pour 43 p. 100 de leursventes totales (tableau 2). Chose plus importante encore,

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Analyse de leurs activités et résultats 21

ces grandes multinationales canadiennes représentent près de 50 p. 100 de l'ensemble des actifsétrangers appartenant à des sociétés qui ont le Canada comme pays d'origine.

Les activités que les plus importantes entreprises canadiennes mènent à l'étranger sontfortement concentrées. En 1991, les 20 plus grandes entreprises représentaient environ 80 p. 100des actifs et des ventes totaux à l'étranger des plus importantes sociétés transnationalescanadiennes (tableau 3). De plus, les trois plus grandes entreprises de chaque grand grouped'activité représentaient près de 75 p. 100 de l'ensemble des actifs étrangers des 159 plusimportantes sociétés canadiennes à vocation internationale. À elles seules, neuf des 73 plusgrandes multinationales canadiennes dans le secteur manufacturier (Seagram Co. Ltd., ThomsonCorporation, Northern Telecom, Noranda Inc., Bombardier Inc., Varity Corporation, MooreCorporation, Thomson Newspapers Ltd. et MacMillan Bloedel Ltd.) interviennent pour 70 à 80p. 100 de l'actif étranger total des principales entreprises manufacturières. De même, AlcanAluminium, Inco et Placer Dome détiennent 59 p. 100 des actifs étrangers combinés des 32 plusgrandes sociétés transnationales dans l'industrie minière (tableau 4).

Le chiffre d'affaires annuel moyen et l'actif moyen des principales sociétés canadiennes àvocation internationale s'élèvent à 1,2 milliard et à 2,6 milliards de dollars américains,respectivement. Cependant, la taille moyenne de ces entreprises, qu'elle soit évaluée à l'aide duchiffre d'affaires ou de l'actif, varie considérablement d'un secteur à l'autre. Le chiffre d'affairesannuel moyen va par exemple de 0,13 milliard de dollars américains (niveau le plus bas) dans lesactivités manufacturières diverses à 4,5 milliards de dollars américains (chiffre le plus élevé) dansles institutions de dépôt (tableau 5).

La taille moyenne des plus importantes entreprises canadiennes ne représente que la moitiéde celle des plus grandes sociétés américaines, dans la plupart des secteurs. Ce handicap sur leplan de la taille est très marqué dans l'industrie minière, le secteur du bâtiment, les activitésmanufacturières axées sur les ressources naturelles ou la technologie et l'industrie descommunications. Par contre, la taille moyenne des entreprises canadiennes supporteavantageusement la comparaison avec celle de leurs rivales américaines dans les industriesmanufacturières à forte intensité de main-d'oeuvre et dans les services financiers (IndustrieCanada, 1993).

Répartition sectorielle

La répartition sectorielle des ventes réalisées à l'étranger par les plus importantes sociétéscanadiennes à vocation internationale est analogue à la ventilation de leur chiffre d'affaires total. Ilen va de même lorsqu'on s'intéresse à l'actif plutôt qu'au chiffre d'affaires. Par exemple, le secteurdes ressources naturelles, les activités manufacturières axées sur les ressources naturelles etl'industrie de l'impression et de l'édition représentaient plus de 50 p. 100 du total des ventes àl'étranger des entreprises à vocation internationale en 1991, contre 40 p. 100 du chiffre d'affairestotal (tableau 2). Chose tout aussi importante, la répartition des actifs étrangers des principalesentreprises canadiennes à vocation

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Tableau 3Vingt plus grandes entreprises canadiennes à vocation internationale

Nom de l'entreprise Groupe Secteur (Milliers de $) de l'actif total l'actif à l'étrangerGrand l'étranger l'étranger en % États-Unis en % de

Actifs à Actifs à Actifs aux

BANQUE DE NOUVELLE-ÉCOSSE Finance Institutions de dépôt 32 770 742 41,52 n.d.

TRILON FINANCIAL CORP. Finance Institutions de dépôt 12 895 795 35,87 61,92

ROYAL TRUSTCO LIMITÉE Finance Institutions de dépôt 12 489 938 38,40 60,80

SEAGRAM CO. LTD. Ind. manuf. axées sur les ressources naturelles Aliments et boissons 11 224 766 96,07 22,90

BCE INC. Communications 8 618 901 21,80 47,20

THOMSON CORPORATION Ind. manuf. à coefficient de main-d'oeuvre élevé Impression et édition 7 591 114 92,96 62,91

ALCAN ALUMINIUM Mines 7 430 400 68,70 22,34

NORTHERN TELECOM LIMITÉE Ind. manuf. axées sur la technologie Matériel de communication 5 839 698 61,25 n.d.

CARENA DEVELOPMENTS LIMITED Finance Autres services financiers 4 632 077 36,84 n.d.

CANADIEN PACIFIQUE LIMITÉE Transports 3 987 406 22,39 80,55

NORANDA INC. Ind. manuf. axées sur les ressources naturelles Bois et produits de bois 3 065 451 24,30 72,73

VARITY CORPORATION Ind. manuf. axées sur la technologie Machines autres qu'électriques 2 235 079 75,26 n.d.

LAIDLAW INC. Transports 1 835 687 50,17 98,87

INCO LIMITÉE Mines 1 825 086 40,76 31,42

BOMBARDIER INC. Ind. manuf. axées sur la technologie Aéronefs et pièces 1 780 214 68,12 49,42

FIRST CITY FINANCIAL CORP. LTD Finance Institutions de dépôt 1 586 732 33,13 99,40

BRAMALEA LIMITED (CANADA) Finance Autres services financiers 1 565 188 28,58 98,11

MOORE CORPORATION LIMITED Ind. manuf. à coefficient de main-d'oeuvre élevé Impression et édition 1 539 886 72,74 70,47

CADILLAC FAIRVIEW Finance Autres services financiers 1 498 592 48,24 n.d. CORPORATION

THOMSON NEWSPAPERS LTD. Ind. manuf. à coefficient de main-d'oeuvre élevé Impression et édition 1 403 963 83,37 n.d.

Total 125 816 714

Source : Estimations fondées sur des données de Disclosure Inc.

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Analyse de leurs activités et résultats 23

internationale est analogue à la ventilation sectorielle des IDCE, dont nous avons déjà fait état. Lapart de l'industrie minière, des activités manufacturières axées sur les ressources naturelles, del'industrie de l'impression et de l'édition ainsi que des services financiers dans l'actif total àl'étranger des entreprises à vocation internationale s'élève à près de 75 p. 100, ce qui estcomparable à leur part des IDCE totaux en 1991. Les industries manufacturières axées sur latechnologie, les communications et les transports représentent le reste des actifs étrangers desplus importantes sociétés transnationales canadiennes (tableau 2).

Les principales sociétés transnationales canadiennes influent également de façondéterminante sur la répartition sectorielle de l'ensemble des ventes des multinationales canadiennesà l'étranger. Le secteur manufacturier représente 53 p. 100 des ventes des principalestransnationales canadiennes à l'étranger. Les activités manufacturières axées sur les ressourcesnaturelles ainsi que l'industrie de l'impression et de l'édition entrent pour plus de 70 p. 100 dans lesventes totales du secteur manufacturier à l'étranger. Les activités manufacturières axées sur latechnologie représentent la majeure partie du reste (tableau 2). Cette ventilation est analogue à larépartition sectorielle des ventes des filiales américaines de transnationales canadiennes dans lesecteur manufacturier.

De même, la structure des ventes à l'étranger des plus importantes entreprises canadiennes,dans les secteurs autres que la fabrication, exerce une grande influence sur la répartitionsectorielle des ventes de l'ensemble des sociétés canadiennes à l'étranger. Par exemple, l'industrieminière (17,2 p. 100), les communications (8,2 p. 100), le commerce (7,2 p. 100), les servicesfinanciers (5,3 p. 100) et les transports (4,8 p. 100) représentent plus de 80 p. 100 du chiffred'affaires global réalisé à l'étranger par les plus importantes transnationales canadiennes hors dusecteur de la fabrication (tableau 2). Ces industries se taillent également la part du lion dans lesventes des filiales américaines des transnationales canadiennes hors du secteur manufacturier.

Intensité de la vocation internationale et répartition géographique

L'intensité de la vocation internationale, mesurée par le rapport des actifs étrangers àl'ensemble des actifs, varie considérablement selon les secteurs, fluctuant entre 1,4 p. 100 dans lesservices publics et 77,2 p. 100 dans l'industrie des aliments et boissons. Étant donné nos avantagescomparatifs, il n'y a rien d'étonnant à ce que les entreprises canadiennes du secteur manufacturier(en particulier dans l'impression et l'édition, les aliments et boissons, les textiles et la chimie) et del'industrie minière soient davantage tournées vers l'extérieur que les entreprises des autres secteurs(tableau 6). Les États-Unis représentent 63,9 p. 100 de l'ensemble des actifs étrangers et 64,73 p.100 des ventes à l'étranger des principales multinationales canadiennes. L'Europe représente entre27 et 30 p. 100 des actifs et des ventes à l'étranger. Les autres pays, principalement ceux de larégion Asie Pacifique et d'Amérique latine, représentent le reste des actifs et des ventes desprincipales sociétés transnationales canadiennes à l'étranger.

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Tableau 4Trois plus grandes entreprises canadiennes à vocation internationale

Grand l'étranger des actifs à l'étranger en % États-Unis en % deGroupe Nom de l'entreprise Secteur (Milliers de $) l'étranger (%) de l'actif total l'actif à l'étranger

Actifs à Concentration Actifs à Actifs aux

a

Agriculture & pêche 17 862

FISHERY PRODUCTS INTERNATIONAL 17 862 100,00 6,35 n.d.

Mines 17 938 664

ALCAN ALUMINIUM 7 430 400 41,42 68,70 22,34

INCO LIMITÉE 1 825 086 10,17 40,76 31,42

PLACER DOME, INC. 1 337 329 7,45 83,37 n.d.

Bâtiment 1 138 991

COSCAN DEVELOPMENT 713 840 62,67 64,59 100

UNITED DOMINION INDUSTRIES LTD 410 390 36,03 46,98 68,50

BANISTER INC. 14 761 1,29 10,33 n.d.

Industries manufacturières à coefficient de main-d'oeuvre élevé 14 370 964

THOMSON CORPORATION Impression et édition 7 591 114 52,82 92,96 62,91

MOORE CORPORATION LIMITED Impression et édition 1 539 886 10,71 72,74 70,48

THOMSON NEWSPAPERS LTD. Impression et édition 1 403 963 9,77 83,37 n.d.

Industries manufacturières axées sur les ressources naturelles 22 555 667

SEAGRAM CO. LTD. Aliments et boissons 11 224 766 49,76 96,07 22,90

NORANDA INC. Bois et produits de bois 3 065 451 13,59 24,30 72,78

MACMILLAN BLOEDEL LTD Bois et produits de bois 853 858 3,78 25,84 87,16

Industries manufacturières axées sur la technologie 12 231 364

NORTHERN TELECOM LIMITÉE Matériel de communication 5 839 698 47,74 61,25 n.d.

VARITY CORPORATION Machines non électriques 2 235 079 18,27 75,26 n.d.

BOMBARDIER INC. Aéronefs et pièces 1 780 214 14,55 68,12 49,42

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Transports 5 950 390

CANADIEN PACIFIQUE LIMITÉE 3 987 406 67,01 22,39 80,55

LAIDLAW INC. 1 835 687 30,85 50,17 98,87

TRIMAC LIMITED 104 907 1,76 30,78 86,16

Communications 9 057 792

BCE INC. 8 618 901 95,15 21,80 47,20

TELEGLOBE INC. 280 180 3,09 23,34 98,13

NEWBRIDGE NETWORKS CORPORATION 62 338 0,69 44,26 44,26

Services publics 34 139

UNICORP ENERGY CORP. 34 139 100,00 1,43 100

Commerce 3 609 957

ONEX CORPORATION Commerce de gros 813 469 22,53 73,61 100

LOBLAW COMPANIES LIMITED Commerce de détail 488 049 13,52 23,89 100

SCOTT'S HOSPITALITY INC. Commerce de détail 394 204 10,92 49,29 49,47

Finance 69 940 722

BANQUE DE NOUVELLE-ÉCOSSE Institution de dépôt 32 770 742 46,85 41,52 n.d.

TRILON FINANCIAL CORP. Institution de dépôt 12 895 795 18,44 35,87 61,92

ROYAL TRUSTCO LIMITÉE Institution de dépôt 12 489 938 17,86 38,40 60,78

Services 2 179 166

CINEPLEX ODEON CORPORATION Services commerciaux 614 432 28,19 76,32 100

CROWNX INC. Services de santé 392 577 18,01 44,46 100

THE LOEWEN GROUP INC. Services commerciaux 352 764 16,19 79,09 100

Part de l'entreprise dans l'actif total à l'étranger de l'ensemble des plus grandes entreprises à vocation internationale du secteur.a

Source : Estimations fondées sur des données de Disclosure Inc.

Tableau 5Taille moyenne des entreprises canadiennes à vocation internationale selon leur chiffre d'affaires et leur actif

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Grand Nbre Chiffre d'affaires ActifGroupe Secteur d'entreprises (Milliers de $US) (Milliers de $US) Emploi

Agriculture, pêche et forêts 1 469 668 281 296 7 200

Mines 32 689 354 1 370 080 3 638

Bâtiment 3 662 758 707 209 3 265

Industries manufacturières à coefficient de main-d'oeuvre élevé 12 1 404 231 1 748 782 12 101

Textiles 2 757 871 672 529 6 400

Vêtements 0

Impression et édition 9 1 689 564 2 171 312 14 557

Produits manufacturés divers 1 128 950 98 519 1 400

Industries manufacturières axées sur les ressources naturelles 34 1 144 620 1 575 942 6 668

Aliments et boissons 4 2 516 671 3 784 660 8 500

Tabac 1 26 390 23 875 500

Bois et produits de bois 4 2 655 299 4 419 739 17 707

Papier et produits connexes 7 1 248 781 1 530 611 7 665

Raffinage de pétrole 0

Minéraux non métalliques 3 384 357 460 901 3 199

Première transformation des métaux 11 627 522 679 911 4 264

Fabrication de produits métalliques 4 351 382 291 140 2 806

Industries manufacturières axées sur la technologie 27 1 198 418 907 219 6 913

Chimie et produits chimiques 4 298 368 288 189 2 252

Caoutchouc et produits 2 262 119 171 547 3 106

Machines autres qu'électriques 5 879 989 783 891 4 706

Ordinateurs et machines de bureau 2 368 091 268 930 2 250

Produits électriques 3 96 837 98 836 983

Matériel de communication 3 2 890 202 3 310 033 20 812

Produits électriques divers 1 274 013 316 190 1 959

Page 36: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

Automobiles et pièces 2 6 263 399 2 083 331 18 800

Aéronefs et pièces 3 929 528 920 752 9 486

Machinerie légère 2 476 463 535 016 5 000

Transports 5 2 338 509 4 705 633 23 911

Communications 5 3 582 496 8 235 330 25 882

Services publics 1 1 522 142 2 387 365

Commerce 14 1 916 082 830 823 7 611

Commerce de gros 7 1 635 945 887 375 7 079

Commerce de détail 7 2 196 219 774 271 8 143

Finance 12 1 978 861 15 646 035 5 898

Institution de dépôt 4 4 473 494 38 048 594 14 829

Institutions autres que de dépôt 0

Courtiers en valeurs mobilières 0

Assurance 1 2 063 623 9 686 097 9 161

Autres services financiers 7 541 248 3 695 992 329

Services 13 310 832 345 833 6 033

Services commerciaux 9 259 425 293 552 3 611

Services de santé 1 698 332 882 990 31 800

Autres services 3 335 886 323 624 4 711

Total 159

Moyenne 1 247 685 2 618 112 7 527

Note : Les blancs indiquent qu'aucune donnée n'est disponible.Source : Estimations fondées sur des données de Disclosure Inc.

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Tableau 6Répartition géographique de l'actif et des ventes des sociétés canadiennes à vocation internationale

Grand Nbre Actif total l'étranger/ Actif total à totales àGroupe Secteur d'entreprises (%) Ventes totales (%) l'étranger (%) l'étranger (%)

Actif étranger/ Ventes à États-Unis/ Unis/ VentesActif aux Ventes aux États-

Agriculture, pêche et forêts 1 6,35 71,61

Mines 32 40,92 64,13 41,91 44,84

Bâtiment 3 53,68 67,68 88,28 77,64

Industries manufacturières à coefficient de main- 12 68,48 63,45 69,11 57,03 d'oeuvre élevé

Textiles 2 75,32 68,69 65,00 70,23

Vêtements 0

Impression et édition 9 68,16 63,10 69,49 55,30

Produits manufacturés divers 1 38,91 43,17 63,83 66,58

Industries manufacturières axées sur les 34 42,10 48,02 63,22 66,61 ressources naturelles

Aliments et boissons 4 77,22 69,91 42,27 52,66

Tabac 1 67,88 59,36 100,00 100,00

Bois et produits de bois 4 25,52 46,45 96,83 83,46

Papier et produits connexes 7 27,24 40,78 60,68 62,52

Raffinage de pétrole 0

Minéraux non métalliques 3 21,14 21,24 100,00 100,00

Première transformation des métaux 11 37,16 36,10 68,48 79,10

Fabrication de produits métalliques 4 29,96 28,30 100,00 100,00

Industries manufacturières axées sur la 27 57,20 44,11 56,78 44,49 technologie

Chimie et produits chimiques 4 49,97 60,12 77,05 83,67

Caoutchouc et produits 2 28,68 21,79

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Machines autres qu'électriques 5 64,32 78,72 61,49 60,24

Ordinateurs et machines de bureau 2 69,27 70,37 100,00 100,00

Produits électriques 3 27,62 28,36 100,00 100,00

Matériel de communication 3 61,80 54,75 45,92 52,20

Produits électriques divers 1 21,74 26,64 100,00 100,00

Automobiles et pièces 2 36,87 20,47 24,20 24,74

Aéronefs et pièces 3 65,20 53,22 50,70 21,06

Machinerie légère 2 76,52 53,36 100,00 100,00

Transports 5 25,29 33,63 100,00 100,00

Communications 5 22,00 37,57 50,46 77,42

Services publics 1 1,43 6,15 100,00 100,00

Commerce 14 31,04 21,99 80,53 89,46

Commerce de gros 7 34,54 27,34 79,75 86,41

Commerce de détail 7 27,02 18,00 82,01 94,51

Finance 12 37,25 17,79 67,14 69,13

Institution de dépôt 4 39,25 16,95 63,09 56,59

Institutions autres que de dépôt 0

Courtiers en valeurs mobilières 0

Assurance 1 14,04 15,58

Autres services financiers 7 34,16 22,91 96,33 99,59

Services 13 48,47 46,05 86,86 81,74

Services commerciaux 9 58,53 51,10 87,61 77,55

Services de santé 1 44,46 66,05 100,00 100,00

Autres services 3 24,73 20,48 29,92 34,72

Total 159

Moyenne 38,63 41,44 63,90 64,73

Source : Estimations fondées sur des données de Disclosure Inc.

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30 Les multinationales canadiennes

La proportion des États-Unis dans les actifs et les ventes à l'étranger des principales sociétés transnationales canadiennes varieconsidérablement d'un secteur à l'autre. Dans le cas des actifs, cette part va de 24,2 p. 100 dans le secteur de l'automobile et des piècesà 100 p. 100 dans les transports et les produits électriques, entre autres industries. De même, cette proportion varie entre 24,74 et 100p. 100 en ce qui concerne les ventes à l'étranger (tableau 6).

La concentration générale des ventes et des actifs aux États-Unis est plus marquée que celle des ventes et des actifs à l'étranger,en moyenne, dans l'industrie minière, les aliments et boissons, le papier et les produits connexes, les activités manufacturières axées surla technologie, les institutions de dépôt et les autres activités de service. Par ailleurs, les entreprises des secteurs du textile, du tabac, dubois et des produits du bois, des métaux, des transports, de la finance et des services, entre autres, sont plus dépendantes du marchéaméricain que la moyenne des industries. Cela s'explique, dans le cas des entreprises canadiennes du secteur de la finance et des servicesen général, par la proximité du marché le plus riche et le plus dynamique au monde et par des besoins plus marqués de services à laclientèle.

En résumé, les plus importantes sociétés transnationales ont exercé une influence prédominante tant sur la répartitiongéographique que sur la ventilation sectorielle des activités des transnationales canadiennes à l'étranger. Ces activités à l'étranger sontdonc à l'origine de l'intégration plus poussée de l'économie canadienne aussi bien à l'économie nord-américaine qu'à l'économie mondialeen général. Des travaux antérieurs (Knubley, Legault et Rao, 1994) ont également démontré que les plus importantes sociétéstransnationales jouaient un rôle de premier plan dans l'économie intérieure.

Conséquences des IDCE

Par le passé, le Canada a fait très largement appel aux IDE et à la technologie étrangère pour assurer son développementéconomique. Aussi près de 30 p. 100 des actifs et des ventes de toutes les sociétés non financières au Canada relèvent-ils actuellementd'entreprises étrangères. De plus, dans le secteur manufacturier, qui est à l'origine de plus de 80 p. 100 des exportations demarchandises du Canada, les entreprises contrôlées par l'étranger repré-sentent environ 50 p. 100 de la production et de l'emploi.

On n'a pas beaucoup analysé jusqu'ici les conséquences économiques d'un volume important et croissant d'IDCE pour lacroissance de l'économie intérieure, l'emploi et les revenus réels au Canada. Cette question a été en grande partie ignorée dans lesdébats publics même si, lorsqu'une entreprise annonce d'importants investissements à l'étranger, on s'inquiète toujours des risques deperte d'emplois et de technologie au Canada. La rareté relative des travaux consacrés aux IDCE s'explique peut-être par le fait que cephénomène économique n'est devenu important qu'au cours des dernières années et que ses effets sur les activités dans le pays et àl'étranger n'ont pas encore été étudiés à fond. Nous examinons à la section suivante certaines des questions que posent les effetséventuels des IDCE sur l'économie canadienne. L'incidence globale des IDCE sur notre économie dépend de l'importance relative deleurs effets directs et indirects sur la productivité, les coûts, le commerce extérieur, les emplois, les revenus réels et la balance courantedu Canada.

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Analyse de leurs activités et résultats 31

Effets directs

Les effets directs des IDCE sur l'économie canadienne dépendent de deux influencesopposées : la formation de capital intérieur et les revenus des investissements directs à l'étranger.

Formation de capital intérieur

Il est difficile d'évaluer l'effet direct des IDCE sur l'investissement et l'emploi au Canada.Une augmentation des IDCE n'est pas forcément synonyme de diminution des investissements auCanada, et ce, pour deux raisons. En premier lieu, il est possible qu'une expansion des installationsde production et de recherche à l'étranger (facteurs d'attraction) stimule la formation de capital auCanada même en contribuant à l'amélioration de la compétitivité internationale des entreprisescanadiennes et en accroissant leur activité tant dans le pays qu'à l'étranger. En second lieu, il estpossible que la diminution des investissements intérieurs de certaines entreprises soit compenséepar une augmentation des investissements des entreprises canadiennes et étrangères. Unaccroissement des IDCE pourrait réduire la formation de capital intérieur uniquement si lesinvestissements effectués hors des frontières étaient motivés par un renforcement des barrièrescommerciales sur les marchés étrangers (Caves, 1982). En un mot, si l'accroissement des IDCEest dû en grande partie à l'apparition ou à l'expansion des possibilités d'investissement à l'étranger,il n'aura aucun effet négatif direct sur les dépenses d'investissement et, par conséquent, aucuneincidence sur l'emploi et le revenu réel au Canada. Si, par contre, la hausse des IDCE était dueprincipalement à une dégradation du climat des investissements au Canada (facteur de rejet), ellepourrait exercer un effet négatif sur l'augmentation du stock de capital dans le pays. Cependant,l'effet des IDCE sur la formation de capital intérieur pourrait être complètement neutralisé par desinvestissements compensateurs des autorités fédérales ou provinciales ainsi que d'autresinvestisseurs (canadiens ou étrangers) du secteur privé.

Le rythme rapide d'augmentation des IDCE au cours des années 80 a coïncidé avec uneforte augmentation des investissements au Canada comme dans les autres pays du G-7. L'analysede régression poussée que nous avons consacrée aux déterminants des tendances de la formationdu capital au Canada entre 1970 et 1991, par grand secteur d'activité, laisse à penser que lesIDCE n'ont pas eu d'effet notable sur la formation de capital dans le pays. De même, les résultatsde notre régression pour les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et le Japon au cours de lamême période indiquent que les investissements directs à l'étranger soit n'ont eu aucune influencesensible, soit ont exercé un effet positif sur la formation de capital dans l'économie intérieure . 8

Revenu des investissements à l'étranger

Les revenus des investissements directs du Canada à l'étranger peuvent stimuler lacroissance de la production et de l'emploi au Canada en alimentant les dépenses de consommationet d'investissement et en exerçant un effet positif sur le solde de la balance courante, le taux dechange et les taux d'intérêt réels.

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32 Les multinationales canadiennes

Au cours des quelque 20 dernières années, les revenus des investissements directs ontsensiblement augmenté, parallèlement à la hausse spectaculaire des IDCE. Ils se sont élevés à 3,91milliards de dollars canadiens par année en moyenne entre 1986 et 1992, comparativement àseulement 0,27 milliard de dollars canadiens entre 1970 et 1975 (figure 10). Les IDCE ont doncapporté directement une importante contribution à l'expansion de la production et de l'emploi auCanada. En outre, le rapport entre les revenus des investissements directs du Canada à l'étrangeret les sommes versées aux étrangers au titre de leurs investissements directs au Canada est devenuplus équilibré. Ainsi, ce rapport s'est établi à 0,63 en moyenne de 1986 à 1992, contre seulement0,25 de 1970 à 1975. Il ressort de ces résultats que les IDCE ont aussi contribué sensiblement àl'amélioration de la balance courante du Canada.

Figure 10Revenus des IDCE, pour des périodes choisies

Source : Compilations d'Industrie Canada fondées sur des données de Statistique Canada.

En résumé, il existe a priori soit une relation positive soit aucun rapport direct entre lesIDCE et les investissements au Canada. Les observations empiriques limitées que l'on a purecueillir au Canada et dans d'autres pays d'accueil viennent généralement à l'appui de ceshypothèses.

Effets indirects

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Analyse de leurs activités et résultats 33

Outre leurs effets directs, les IDCE peuvent améliorer la compétitivité du Canada par lebiais de leur influence positive éventuelle sur les échanges commerciaux, la performance dessociétés transnationales canadiennes sur le marché intérieur et à l'étranger ainsi que leursretombées positives pour les entreprises axées sur le marché intérieur.

Effets sur le commerce extérieur

On avait coutume par le passé de considérer les IDE et les exportations comme étant enmesure de se substituer les uns aux autres parce que les investissements directs étaient souventmotivés par les barrières commerciales érigées à l'étranger. On faisait alors le raisonnement que lesmultinationales étaient obligées d'établir leurs installations de production à l'étranger pourcontourner les barrières tarifaires et non tarifaires qui étaient dressées pour les empêcher dedesservir facilement les marchés extérieurs.

Cependant, comme nous l'avons déjà indiqué, les mesures de protection des marchés nesemblent pas avoir joué un rôle important dans la croissance rapide du stock mondial d'IDE aucours des quelque 15 dernières années. Il semble plutôt que la mondialisation de plus en plusmarquée de la production résulte en grande partie de la décision des transnationales de diversifierleurs risques, de minimiser leurs coûts et de maximiser leurs résultats par une spécialisation pluspoussée et une exploitation des économies d'échelle et d'envergure. On peut donc s'attendre à ceque les stratégies de mondialisation des entreprises transnationales stimulent le commercemondial, tout particu-lièrement en raison de l'intensification des échanges intra-entreprises entreles sociétés mères et leurs filiales (Rugman, 1987; Caves, 1982; Encarnation, 1993; et Globerman,1993).

Un accroissement du commerce mondial pourrait à son tour favoriser une élévation de laproduction et des revenus réels dans le monde en améliorant l'affectation des ressourcesproductives à l'échelle internationale, en permettant d'exploiter plus efficacement les économiesd'échelle et d'envergure, en favorisant la diffusion des technologies de pointe, en stimulantl'innovation et en renforçant l'adaptabilité et la souplesse des marchés des produits et des facteurs.En un mot, l'accroissement et l'amélioration des liens tissés par les investissements pourraientrenforcer les liens commerciaux entre pays et mettre en branle un cycle d'intégration économiqueplus poussée à l'échelle mondiale, lui-même susceptible d'améliorer les résultats économiques detoutes les nations. Dans le même ordre d'idées, la croissance des IDCE est susceptible derenforcer les liens commerciaux existant entre le Canada et ses principaux partenaires, améliorantainsi la compétitivité de notre économie.

Les tendances qui ont caractérisé l'évolution du stock des IDCE et des IDEC ainsi que lesexportations et les importations du Canada par secteur et par grande région portent à croire qu'ilexiste une complémentarité entre le commerce extérieur et les investissements directs. Selon nosestimations, l'élasticité totale des exportations canadiennes par rapport au stock des IDCE estpositive pour les deux sous-périodes 1971-1980 et 1981-1989 . L'élasticité totale des9

exportations s'est établie à 0,48 en moyenne pendant la deuxième sous-période, de sorte qu'unehausse de 10 p. 100 du stock des IDCE doit en moyenne entraîner une progression de 4,8 p. 100

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34 Les multinationales canadiennes

des exportations cana-diennes. Cette élasticité est un peu plus forte (0,67) dans le secteurmanufacturier (tableau 7). La diminution de l'élasticité des exportations au cours de la deuxièmesous-période pourrait être due en partie au ralentissement de la production mondiale au cours desannées en question.

Les élasticités des importations et du commerce extérieur total (exportations plusimportations) du Canada par rapport aux IDEC et au stock total des investissements directs (duCanada à l'étranger et de l'étranger au Canada) pour les deux sous-périodes sont égalementpositives d'après nos estimations. Comme dans le cas des exportations, le tableau 7 montre quel'élasticité des importations a diminué pendant la deuxième sous-période. En moyenne, cependant,elle est nettement supérieure à l'élasticité des exportations. L'écart pourrait être dû à la différencede durée des deux types d'investissements directs au Canada, les IDCE constituant un phénomènerécent par comparaison avec les IDEC.

Bien que nos estimations des élasticités du commerce extérieur ne tiennent pas compte del'influence d'autres facteurs sur les importations et les exportations, les résultats obtenus dansd'autres études portant sur le Canada et d'autres pays appuient généralement la thèse selonlaquelle les exportations et les investissements directs sont complémentaires plutôt que d'être enmesure de se substituer les uns aux autres (Rao et Lemprière, 1992; Graham, 1993; Blomström etKokko, 1993; Ries et Head, 1993; Lipsey et Weiss, 1981).

En résumé, une augmentation des IDCE est susceptible d'accroître le commerce extérieurdu Canada, principalement en stimulant les échanges intra-entreprises. Par exemple, lesimportations intra-entreprises (en provenance de la société mère et des autres filiales de cettedernière à l'étranger) représentaient 78 p. 100 de l'ensemble des importations des filialesaméricaines de sociétés transnationales canadiennes en 1990. De même, les exportationsintra-entreprises (à destination de la société mère et des autres filiales de celle-ci à l'étranger)constituaient à peu près 50 p. 100 de leurs exportations totales. Tout en accroissant le volume deséchanges commerciaux, une hausse des IDCE pourrait contribuer à l'expansion des ventes àl'étranger. En fait, l'importance de ces ventes par rapport aux exportations canadiennes aconsidérablement augmenté depuis une quinzaine d'années. Par exemple, le rapport entre lesventes réalisées par les filiales de sociétés canadiennes aux États-Unis et les exportations duCanada vers le marché américain est passé de 0,72 en 1977 à 1,35 en 1990.

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Analyse de leurs activités et résultats 35

Tableau 7Élasticités des échanges commerciaux par rapport au stock d'investissements ,a

1971-1989

Exportations par Importations par rapport au stockrapport au stock rapport au stock d'investissements de

d'IDCE d'IDEC l'étranger et à l'étranger

Total des échanges par

Grand Groupe 1971-1980 1981-1989 1971-1980 1981-1989 1971-1980 1981-1989

Fabrication 1,12 0,67 1,67 0,89 1,48 0,79

Prem. transf. des métaux 1,03 0,48 1,35 0,32 1,32 0,45

Bois et papier 1,06 0,41 2,34 0,86 1,69 0,54

Produits chimiques 0,95 0,36 1,55 0,88 1,61 0,60

Ensembles des secteurs 1,02 0,48 1,86 1,26 1,56 0,82

Sans neutralisation de l'influence d'autres facteurs comme l'activité économique, l'avantage comparatif et laa

compétitivité des coûts.Source : Estimations fondées sur des données de Statistique Canada.

Résultats comparatifs des filiales de sociétés canadiennes et d'autres entreprises étrangères aux États-Unis

En 1990, les filiales de sociétés étrangères aux États-Unis représentaient environ 4,5 p.100 de l'emploi et de la production dans le secteur privé, banques exclues, aux États-Unis contreseulement 2 p. 100 en 1977 . De plus, les filiales américaines de multinationales étrangères10

jouent un rôle important dans la production globale du secteur manufacturier et dans le commercede marchandises. Par exemple, elles représentent entre 10 et 15 p. 100 de l'ensemble des actifs,des ventes, de l'emploi et de la R-D aux États-Unis. Elles interviennent aussi pour environ 20 p.100 des exportations totales de marchandises des États-Unis et 35 p. 100 des importations.

Malgré une augmentation spectaculaire des investissements directs du Japon auxÉtats-Unis, l'importance relative des filiales américaines de sociétés canadiennes dans les ventes,l'emploi et la R-D de toutes les filiales de sociétés étrangères aux États-Unis a sensiblementaugmenté entre 1980 et 1990. Au cours de cette dernière année, les filiales de sociétéscanadiennes aux États-Unis représentaient de 16 à 19 p. 100 de l'emploi, de la R-D et du stock decapital de toutes les filiales américaines d'entreprises étrangères (figure 11).

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36 Les multinationales canadiennes

Figure 11Part du Canada dans les activités de filiales de sociétés étrangères aux États-Unis,

Ensemble des secteurs, 1980 et 1990

Source : Compilations d'Industrie Canada fondées sur des données du Département du commerce des États-Unis.

Les filiales américaines de sociétés transnationales canadiennes jouent aussi un rôle nonnégligeable dans le secteur manufacturier aux États-Unis. En 1990, elles représentaient 22 p. 100du stock de capital, 14 p. 100 de l'emploi et 19 p. 100 de la R-D de toutes les filiales de sociétésétrangères dans ce secteur (figure 12).

On peut soutenir que la part importante et croissante des filiales de sociétés canadiennesaux États-Unis est attribuable à leur forte productivité (du travail et du capital) par rapport à celledes filiales américaines d'autres sociétés étrangères, tout particulièrement dans les secteurs où lesentreprises canadiennes bénéficient d'un avantage comparatif. Par exemple, lorsqu'on tient comptedes différences de structure sectorielle, la productivité du travail et du capital obtenue par lesfiliales canadiennes dépassait de beaucoup celle de toutes les autres filiales américaines de sociétésétrangères, tant en 1980 qu'en 1990 . Ces écarts de productivité se sont toutefois sensiblement11

rétrécis au fil des années (figure 13). L'amenuisement de l'avantage détenu par les filiales desociétés canadiennes en matière de productivité est imputable en partie à la réduction de l'écartexistant entre les filiales américaines de sociétés canadiennes et d'autres entreprises étrangères surle plan de l'intensité capitalistique et de la qualification du personnel, à cause peut-être de lacroissance rapide des investissements directs japonais aux États-Unis pendant les années 80.

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Analyse de leurs activités et résultats 37

Figure 12Part du Canada dans les activités de filiales de sociétés étrangères aux États-Unis,

Secteur manufacturier, 1980 et 1990

Source : Compilations d'Industrie Canada fondées sur des données du Département du commerce des États-Unis.

L'avantage dont bénéficient les filiales de sociétés canadiennes aux États-Unis en matièrede productivité est particulièrement marqué dans les activités manufacturières suivantes : lapremière transformation des métaux et la fabrication de produits métalliques; le bois d'oeuvre et lemobilier; le papier et les produits connexes; les produits de matière plastique divers; lesinstruments et les produits connexes. De même, hors du secteur manufacturier, la productivité desfiliales de sociétés canadiennes est en moyenne supérieure à celle des filiales d'autres sociétésétrangères aux États-Unis dans l'industrie minière, le pétrole et l'assurance. Par contre, elle estgénéralement plus faible dans la plupart des activités de service (voir tableaux A4-1, A4-2, A5-1et A5-2).

La régression appliquée pour 1980 et 1990 à notre échantillon transversal consolidé(composé de 20 industries manufacturières dans quatre pays) tend à indiquer que la productivitédu travail supérieure qu'enregistrent les filiales américaines de sociétés canadiennes est attribuableen bonne partie à une plus forte intensité capitalistique et aux qualifications supérieures de lamain-d'oeuvre (ce dont témoigne le taux moyen de rémunération) . L'intensité capitalistique, le12

salaire moyen, l'intensité des investissements, l'écart productivité du travail-salaire moyen, le ratiobénéfice net/ventes et l'intensité des investissements sont présentés par secteur aux tableaux A4-3à A4-7 et A5-3 à A5-7 de l'appendice.

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38 Les multinationales canadiennes

Figure 13Écart de productivité dans le secteur manufacturier, filiales de sociétés canadiennesa

et filiales d'autres sociétés étrangères aux États-Unis, 1980 et 1990

Écart de productivité en pourcentage entre les filiales de sociétés canadiennes et d'autres sociétés étrangères, corrigé desa

différences de structure sectorielle. Une valeur positive indique que la productivité des filiales d'entreprises canadiennesest supérieure à celle des filiales de sociétés étrangères.

Source : Compilations d'Industrie Canada fondées sur des données du Département du commerce des États-Unis.

Les résultats obtenus en matière de commerce extérieur par les filiales américaines desociétés canadiennes dans le secteur manufacturier se comparent avantageusement à ceux del'ensemble des filiales de sociétés étrangères aux États-Unis. Par exemple, les filiales d'entreprisescanadiennes exportaient 11,3 p. 100 de leurs ventes aux États-Unis en 1990, comparativement à8,8 p. 100 pour l'ensemble des filiales d'autres sociétés étrangères. Les propensions moyennes àexporter et à importer de l'ensemble des filiales de sociétés canadiennes sont toutefois beaucoupplus faibles hors du secteur manufacturier (figure 14 et tableaux A4-8, A4-9, A5-8 and A5-9).Cela pourrait être dû à l'établissement et à l'utilisation efficace de maisons de commerce en grospar les entreprises japonaises afin de promouvoir leurs échanges commerciaux, comme entémoigne l'importance des échanges intra-entreprises; ce phénomène gonfle la propension àexporter et à importer de l'ensemble des filiales de sociétés étrangères aux États-Unis à cause del'importance de la part du Japon. Les données sur le rapport entre les exportations et lesimportations intra-entreprises (exportations à destination de la société mère et importations enprovenance de celle-ci) et le total des exportations et des importations des filiales américaines desociétés canadiennes et d'autres entreprises étrangères, par secteur, sont fournies pour 1980 et1990 aux tableaux A4-10, A4-11, A5-10 et A5-11 de l'appendice.

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Analyse de leurs activités et résultats 39

Figure 14Échanges commerciaux de filiales de sociétés étrangères aux États-Unis,

1990 (en pourcentage des ventes)

Source : Compilations d'Industrie Canada fondées sur des données du Département du commerce des États-Unis.

Compétitivité des entreprises canadiennes à vocation internationale

L'internationalisation des activités de production et d'innovation peut aussi améliorer lacompétitivité des multinationales canadiennes en assurant et en renforçant l'accès aux marchésétrangers, au capital physique et humain, à la technologie ainsi qu'aux meilleures méthodes degestion et de commercialisation. De plus, la mondialisation permet aux sociétés transnationalescana-diennes de former des coentreprises, d'établir des alliances stratégiques et de conclurediverses autres ententes verticales avec d'autres entreprises étrangères de manière à réduire le pluspossible leurs coûts et de maximiser leurs résultats.

L'étude montre que la croissance et la rentabilité des entreprises cana-diennes tournéesvers l'extérieur sont nettement supérieures à celles des entreprises axées sur le marché intérieur.Ces résultats supérieurs peuvent ensuite renforcer la compétitivité du Canada de manière tantdirecte qu'indirecte. Il se peut donc que l'internationalisation croissante des entreprisescanadiennes contribue à améliorer la productivité globale et la tenue des coûts au Canada grâce àune plus grande efficacité implicite dans l'affectation des ressources productives. Cela se traduiraitpar une hausse de la proportion des facteurs de production (capital, travail et ressourcesnaturelles) détenue par les entreprises à vocation internationale.

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40 Les multinationales canadiennes

Ces entreprises peuvent également contribuer indirectement au rendement de l'économiecanadienne grâce aux retombées positives dont bénéficient les entreprises axées sur le marchéintérieur. Bernstein (1991) consacre un exposé théorique détaillé aux retombées et passe en revueles observations empiriques disponibles à ce sujet. Les liens existant entre les entreprises àvocation internationale et les petites et moyennes entreprises canadiennes axées sur le marchéintérieur qui sont situées en amont ou en aval peuvent accélérer les transferts de technologie etl'adoption de meilleures méthodes de gestion. Ces relations peuvent aussi faciliter une adaptationrapide des entreprises axées sur le marché intérieur, qui deviennent alors capables d'affronter laconcurrence sur les marchés extérieurs, et promouvoir des interactions susceptibles d'avoir uneffet positif sur les résultats globaux des entreprises desservant le marché national.

Bien qu'il soit difficile de vérifier empiriquement la thèse des retombées, certaines donnéesla confirment indirectement. Par exemple, la croissance et la productivité enregistrées tant auCanada qu'aux États-Unis sont en moyenne plus élevées dans les secteurs fortement tournés versl'extérieur (sous l'angle du commerce ainsi que des investissements directs) que dans les industriesdont la vocation internationale est moins affirmée (ECAT, 1993; Rao et Lemprière, 1992).

Figure 15Croissance annuelle moyenne des sociétés à vocation internationale et

des entreprises axées sur le marché intérieur, 1986-1991

Source : Compilations d'Industrie Canada fondées sur des données du Département du commerce des États-Unis.

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Analyse de leurs activités et résultats 41

Résultats empiriques

Pour évaluer la validité empirique de la première hypothèse, nous avons comparé lesrésultats obtenus par les plus importantes entreprises canadiennes à vocation internationale etceux des principales entreprises axées sur le marché intérieur . Comme on pouvait s'y attendre,13

les entreprises tournées vers l'extérieur étaient beaucoup plus performantes que les sociétés axéessur le marché national et ce, d'après plusieurs indicateurs (figures 15 et 16). Ries et Head (1993)font état de résultats analogues dans le cas du Japon.

La productivité moyenne du capital, mesurée par le rapport des ventes aux actifs, desentreprises à vocation internationale est sensiblement supérieure (de plus de 60 p. 100) à celle dessociétés axées sur le marché intérieur. Ce résultat n'est pas dû à la différence de taille desentreprises, puisque l'importance moyenne des sociétés était à peu près identique dans les deuxgroupes. Chose plus importante, une fois neutralisées les différences de caractéristiques entre lesentreprises à vocation internationale et les sociétés axées sur le marché intérieur (comme la taillede l'entreprise, l'endettement relatif et la croissance moyenne du chiffre d'affaires), la productivitémarginale du capital des entreprises tournées vers l'extérieur était, selon les estimations, plus dudouble de celle des sociétés axées sur le marché intérieur .14

Figure 16Résultats des sociétés à vocation internationale et

des entreprises axées sur le marché intérieur

Productivité du capital = ventes/actifs; Intensité de la R-D = R-D/ventesa

Source : Compilations d'Industrie Canada fondées sur des données du Département du commerce des États-Unis.

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Tableau 8Croissance sur cinq ans des entreprises canadiennes axées sur le marché intérieur et à vocation internationale,

1986 et 1991 (en pourcentage)

Grand Groupe

Nombre d'entreprises Croissance des ventes Croissance de l'actif Croissance de l'emploi

Marché Internationale Marché Vocation Marché Vocation Marché VocationIntérieur Intérieur Internationale Intérieur Internationale Intérieur Internationale

Agriculture, pêche et forêts 1 1 6,91 7,73 (3,49)

Mines 59 29 7,48 5,10 8,33 2,80 8,76 (4,66)

Bâtiment 3 3 8,45 5,34 12,77 4,25 8,75 (0,19)

Industries manufacturières àcoefficient de main-d'oeuvre élevé

2 12 (3,52) 12,14 0,95 19,74 (2,64) 5,77

Industries manufacturières axéessur les ressources naturelles

31 31 4,40 7,25 8,40 10,91 3,90 (0,41)

Industries manufacturières axéessur la technologie

10 24 4,24 12,22 2,96 14,88 (1,16) 3,58

Transports 10 5 12,76 (1,04) 6,47 5,03 4,25 (0,17)

Communications 17 4 7,93 8,26 10,01 15,82 (1,04) 2,84

Services publics 19 1 4,46 6,18 1,41

Commerce 36 13 3,33 5,69 6,14 6,86 0,38 (4,42)

Finance 44 12 11,97 33,13 14,93 28,73 3,76

Services 6 12 22,35 12,70 28,68 8,14 9,15 2,14

Total 238 147

Moyenne 7,03 8,96 10,63 14,93 2,73 0,73

Source : Estimations fondées sur des données de Disclosure Inc.

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Tableau 9Intensité de la R-D et rentabilité des entreprises canadiennes axées sur le marché intérieur et à vocation internationale

Nombre d'entreprises en 1991 R-D en % des ventes en 1991 Rendement de l'actif, 1986-1991 (%)

Grand Groupe Marché Vocation Marché Vocation Marché VocationIntérieur Internationale Intérieur Internationale Intérieur Internationale

Agriculture, pêche et forêts 1 1 6,57

Mines 59 29 0,98 1,83 5,50 5,18

Bâtiment 3 3 6,93 3,07

Industries manufacturières à coefficientde main-d'oeuvre élevé

2 12 1,50 2,93 9,66

Industries manufacturières axées sur lesressources naturelles

31 31 0,35 0,46 5,21 6,00

Industries manufacturières axées sur latechnologie

10 24 1,42 6,83 4,54 6,94

Transports 10 5 2,71 4,75

Communications 17 4 8,89 6,00

Services publics 19 1 6,10

Commerce 36 13 0,62 5,45 5,93

Finance 44 12 1,26 2,35

Services 6 12 1,48 2,50 10,87 2,39

Total 238 147

Moyenne 0,63 4,12 2,93 4,88

Source : Estimations fondées sur des données de Disclosure Inc.

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44 Les multinationales canadiennes

Dans la plupart des secteurs d'activité, les entreprises à vocation internationale ont vu leurchiffre d'affaires, leurs actifs et leur productivité augmenter sensiblement plus vite en moyenneentre 1986 et 1991 que les sociétés axées sur le marché intérieur (tableau 8 et tableau A6-1 del'appendice). La croissance moyenne des ventes et de l'actif des entreprises à vocationinternationale s'est chiffrée à 9 et à 14,9 p. 100 par année, respectivement, contre 7 et 10,6 p. 100pour le deuxième groupe d'entreprises.

Les entreprises à vocation internationale ont aussi largement surpassé les sociétés axéessur le marché intérieur par leur taux moyen de rendement du capital de 1986 à 1991 et l'intensitéde la R-D (mesurée par le rapport entre la R-D et le chiffre d'affaires), comme le montrent letableau 9 et le tableau A6-2 de l'appendice. Par contre, la croissance moyenne de l'emploi a étésensiblement plus faible dans le premier groupe d'entreprises au cours de cette période, ce quiindique que les entreprises à vocation internationale se sont adaptées et rationalisées plus vite queles sociétés axées sur le marché intérieur (tableau 8 et A6-1). Cette différence entre les rythmesrespectifs d'adaptation économique pourrait bien être due à la très forte concurrence à laquellefont face sur les marchés mondiaux les entreprises à vocation internationale. Enfin,l'internationalisation accrue des activités de production et d'innovation des entreprises canadiennescontribue bel et bien à améliorer les résultats de l'économie nationale .15

Conclusion

Cette étude avait pour objectif principal d'analyser les tendances récentes des IDCE etleurs répercussions sur la performance de l'économie canadienne. Il ressort de notre analyse quela vocation internationale de plus en plus affirmée des entreprises canadiennes est dueprincipalement à de nouvelles occasions ou à des possibilités améliorées à l'extérieur ainsi qu'à unbesoin croissant d'accès aux débouchés et aux technologies à l'étranger. Cet accès devraitpermettre aux entreprises canadiennes d'améliorer leur performance en matière de coûts et deproductivité. À mesure que les entreprises canadiennes s'internationalisent, le Canada devraitrenforcer sa compétitivité globale, tout comme ses liens commerciaux avec le reste du monde.

Les données disponibles donnent à penser que la vocation internationale des entreprisescanadiennes se maintiendra et même s'accentuera à l'avenir. Les tendances qui ont caractérisé aucours des dernières années la répartition géographique et la ventilation sectorielle des IDCEdevraient elles aussi se poursuivre. Cependant, les tendances actuelles pourraient subird'importantes modifications si la conjoncture économique se détériorait de manière inattendue enEurope ou si l'ALENA incitait les entreprises canadiennes à accroître sensiblement leurs activitésen Amérique du Nord. Nos conclusions au sujet des influences qui déterminent l'évolution desIDCE ne sont toutefois pas définitives, de sorte qu'une analyse empirique plus rigoureuse serévélerait utile.

Les données disponibles permettent également de croire que les IDCE offrent de grandespossibilités de contribuer à l'expansion du commerce extérieur et des revenus réels au Canadaainsi qu'à l'amélioration de la compétitivité et de la balance des comptes courants du pays; aussi

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Analyse de leurs activités et résultats 45

faudrait-il s'efforcer, dans le cadre de négociations bilatérales et multilatérales, d'éliminer lesobstacles au commerce et aux investissements directs.

Étant donné que les activités des sociétés canadiennes à l'étranger sont fortementconcentrées, les opérations et la tenue des plus importantes sociétés transnationales canadiennesjouent de toute évidence un rôle important sur le plan de l'amélioration du commerce extérieur etdes revenus réels de l'économie canadienne. Une meilleure compréhension de la structure, descaractéristiques, des stratégies et du mode de gestion des plus grandes multinationales ainsi quedes déterminants de leur productivité et de leurs coûts pourrait aider les décideurs publics àformuler des politiques visant à améliorer la compétitivité du Canada.

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ao % a1ln(GDP f/GDP c) % a

2ln(PROF f/PROF c) %

a3ln(EXCHR) % a

4ln(CAPSTK f/CAPSTK c) % a

5(TREND) %

a6(DUMFTA)

47

NOTES

1 On trouvera une analyse descriptive de l'évolution des IDCE sur le plan microéconomiquedans Chow (1993) et Gorecki (1990). Le document aborde toute une série de questionsrelatives aux IDCE, notamment : les entrées et sorties brutes d'IDCE; la répartition desentreprises contrôlées par des Canadiens ou par l'étranger et des IDCE; les investissementsde tiers; le taux de capitalisation à long terme; la ventilation des entreprises effectuant desIDCE en fonction de leur taille; l'origine et la destination des IDCE par secteur d'activité.

2 Les stocks d'IDCE et d'IDEC sont exprimés en valeur comptable plutôt qu'en valeurmarchande. Par conséquent, les IDEC pourraient être sous-estimés par rapport aux IDCE,puisqu'ils sont en moyenne plus anciens. Le fait que les IDEC soient mesurés en valeurcomptable plutôt qu'en valeur marchande signifie donc que le rapport des IDEC aux IDCEest probablement gonflé.

3 Les données brutes de stock de capital non résidentiel fixe relatives aux États-Unis et auRoyaume-Uni ont été établies à partir de la publication de l'OCDE Flux et stocks decapital fixe : 1964-1989. Les mises à jour et les révisions des données ont été obtenuesdirectement après de la Division de la statistique économique et des comptes nationaux del'OCDE. Les chiffres relatifs au Canada ont été fournis par Statistique Canada. Lesdonnées relatives au stock de capital, dans cette analyse, étaient exprimées en monnaienationale et aux prix courants.

4 Pour analyser les principaux facteurs macroéconomiques expliquant la croissance rapidedu stock des investissements directs du Canada à l'étranger par rapport auxinvestissements directs de l'étranger au Canada, nous avons procédé à l'estimation de deuxéquations distinctes représentant l'une les IDCE, l'autre les IDEC. Ces équations revêtaientla forme suivante.

ÉQUATION I

ln(CDIA) =

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ao % a1ln(GDP f/GDP c) % a

2ln(PROF f/PROF c) %

a3ln(EXCHR) % a

4ln(CAPSTK f/CAPSTK c) % a

5(TREND) %

a6(DUMFTA)

48 Notes

ÉQUATION II

ln(CFDI) =

où :

ln(x) = logarithme naturel de la variable considérée.

CDIA = stock d'IDCE (en milliards de dollars canadiens).

CFDI = stock d'IDEC (en milliards de dollars canadiens).

GDP , GDP = Produit intérieur brut des pays étrangers (États-Unis et Communauté européenne)f c

et du Canada, respectivement (en milliards de dollars américains aux prix et aux taux de change de1985).

PROF , PROF = rapport entre la marge d'exploitation et le PIB à l'étranger (États-Unis etf c

Communauté européenne) et au Canada, respectivement.

EXCHR = dollar canadien par DTS (en fin d'année).

CAPSTK , CAPSTK = stock de capital non résidentiel (secteur privé) à l'étranger (É.-U., R.-U.,f c

France et Allemagne) et au Canada, respectivement (en milliards de dollars américains).

TREND = tendance.

DUMFTA = variable muette représentant l'Accord de libre-échange canado-américain (valeur 0avant 1985, valeur 1 après 1985).

Cette formulation permet d'avoir des élasticités différentes des IDCE et des IDEC (en stock) parrapport aux variables indépendantes.

Voici les équations estimées finales, la statistique t des coefficients estimés étant indiquée entreparenthèses.

Page 57: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

Notes 49

ÉQUATION I':

)lCDIA = 0,06723 + 0,53123*)lCDlA[-1] + 2,89831*)lGDP [-1]f

(2,0) (2,9) (2,8)

+ 0,00876*)lEXCHR[-1] - 1,60245*)lGDP [-1]c

(0,1) (2,1)

- 0,05959*DUMFTA (2,5)

R = 0,58 D.W.= 2,16 Période d'estimation = 1972-19912

)l = première différence de la valeur logarithmique de la variable considérée.

ÉQUATION II':

)lCFDI = 0,07597 - 0,31223*)(PROF /PROF )f c

(15,8) (3,8)

R = 0,43 D.W.= 1,39 Période d'estimation = 1971-19912

Ces deux équations indiquent que l'expansion rapide des IDCE par rapport aux IDEC, cesdernières années, est due à une sensibilité plus marquée des investissements canadiens àl'étranger à l'activité hors des frontières, à une rentabilité plus élevée dans les paysétrangers et à une plus forte participation des entreprises canadiennes au processus demondialisation pendant la période d'estimation (comme l'indiquent les différences deconstantes).

Le coefficient de DUMFTA signifie que, toutes choses égales par ailleurs, l'ALE a réduitle rythme d'expansion des IDCE, incitant les entreprises établies au Canada à participerdavantage au marché intérieur.

5 On a calculé un indicateur de rentabilité globale pour les pays choisis en faisant le rapportentre la marge brute d'exploitation et le produit intérieur brut (voir Comptes nationaux despays de l'OCDE : Principaux agrégats – 1960-1991, Volume I). La marge d'exploitationest égale à la production brute aux prix des producteurs, moins la somme de laconsommation intermédiaire, de la rémunération des employés, de la consommation decapital fixe et des impôts indirects diminués des subventions.

6 Néanmoins, les variations des taux de change influent directement sur la valeur comptabledu stock des IDCE libellés en dollars canadiens. Une hausse du dollar canadien accroît lavaleur de ce stock, tandis qu'une baisse produit l'effet contraire.

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ao % a1ln(GDP US/GDP EC) % a

2ln(PROF US/PROF EC) %

a3ln(EXCHR() % a

4(CABGDPUS) % a

5(TREND) %

a6(DUMEC92)

50 Notes

7 Pour analyser l'évolution de la répartition des IDCE par région, nous avons estimé uneéquation de la forme suivante :

ln(CDIA /CDIA) =US

où :

ln(x) = logarithme naturel de la variable considérée.

CDIA = stock d'IDCE aux États-Unis (en milliards de dollars canadiens).US

CDIA = stock d'IDCE (en milliards de dollars canadiens).

GDP , GDP = Produit intérieur brut des États-Unis et de la Communauté européenne,US EC

respectivement (en milliards de dollars américains, aux prix et aux taux de change de 1985).

PROF , PROF = rapport entre la marge d'exploitation et le PIB pour les États-Unis et laUS EC

Communauté européenne, respectivement.

EXCHR* = cours du dollar américain par rapport à la livre sterling (moyenne sur l'année).

CABGDP = rapport entre le déficit des paiements courants des États-Unis et le PIB américain.US

TREND = tendance.

DUMEC92 = variable muette représentant l'Europe 1992 (valeur 0 avant 1988, valeur 1 après1988).

L'équation estimée finale, les statistiques t étant présentées entre parenthèses, est la suivante :

)l(CDIA /CDIA)US

= 0,01627 + 0,02148*)(CABGDP ) - 0,06409*DUMEC92US

(2,2) (2,2) (3,3)

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Notes 51

R = 0,38 D.W.= 1,23 Période d'estimation = 1971-19912

Les coefficients de l'équation impliquent que la diminution récente de la part desÉtats-Unis dans les IDCE est attribuable à l'intensification des investissements directs duCanada dans la Communauté européenne, en prévision du marché européen unique de1992, et à la réduction du déséquilibre épargne-investissement aux États-Unis, donttémoigne l'amélioration de la balance courante américaine. Ces résultats laissent égalementà penser que la part des États-Unis dans les IDCE continuera de diminuer au cours desprochaines années, à moins que la balance courante américaine ne se détériore.

8 Afin d'étudier le rapport entre les variations de la formation de capital intérieur et lesIDCE (en stock), nous avons calculé d'abord un coefficient de corrélation simple entre lesdeux variables au niveau global et au niveau sectoriel (secteur manufacturier, mines etservices financiers). Les trois secteurs représentaient près de 85 p. 100 du stock totald'IDCE en 1991. Dans les quatre cas, le coefficient de corrélation est élevé, positif et trèssignificatif sur le plan statistique. Des régressions bivariées simples indiquent que les IDCEstimulent la formation de capital au Canada même, plutôt que de la remplacer.

Cependant, lorsqu'on tient compte de l'influence d'autres facteurs (l'activité économique, larentabilité et le changement technique) sur la formation de capital intérieur, le coefficientdes IDCE n'est plus statistiquement significatif dans les quatre équations. Cela indiqueque, en moyenne, une augmentation des IDCE n'a aucun effet – négatif ou positif – sur laformation de capital au Canada même.

Voici les équations représentant la formation de capital intérieur qui ont servi auxrégressions pour la période 1970-1990, les statistiques t étant indiquées entre parenthèses.

Ensemble des secteurs : Canada

)lcap = 1,48 )lgdp + 0,08 )ldia + 0,0057 prf (-1) + 0,0044 prf (-2) + (2,25) (0,55) (1,63) (1,04)

0,0029 prf (-3)+ 0,0008 * prf (-4) - 0,12 (1,98) (1,98) (1,72)

R = 0,771 D.W. = 1,802

où :

)l = première différence du logarithme de la variable considérée.

cap = stock brut de capital fixe non résidentiel.

dia = stock d'investissements directs à l'étranger.

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52 Notes

prf = ratio des bénéfices au produit intérieur brut au coût des facteurs (pour l'ensemble dessecteurs ou par secteur).

La constante représente dans chaque équation l'influence du changement technique.

Secteur manufacturier : Canada

)lcap = 0,72 )lgdp + 0,04 )ldia + 0,0071 prf (-1) + 0,0040 prf (-2) + (1,41) (0,26) (1,90) (1,98)

0,0015 prf (-3) - 0,0004 prf (-4) - 0,11 (0,80) (0,11) (1,20)

R = 0,511 D.W. = 1,182

Secteur des mines, du pétrole et du gaz naturel : Canada

)lcap = 0,27 )lgdp - 0,09 )ldia + 0,0030 prf (-1) + 0,0017 prf (-2) + (1,90) (0,96) (2,96) (2,08)

0,0001 prf (-3)+ 0,025 (0,15) (1,44)

R = 0,795 D.W. = 1,482

Secteur financier : Canada

)lcap = 0,91 )lgdp - 0,097 )ldia + 0,0168 prf (-1) + 0,0041 prf (-2) - (1,70) (1,22) (4,12) (1,40)

0,0011 prf (-3) + 0,0013 prf (-4) - 0,099 (0,40) (3,06) (1,28)

R = 0,827 D.W. = 1,822

Nous avons effectué des régressions analogues pour l'ensemble des secteurs aux États-Unis, auRoyaume-Uni, en Allemagne et au Japon. Voici les résultats des régressions pour la période1975-1990, les statistiques t des coefficients étant indiquées entre parenthèses.

Page 61: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

Notes 53

Ensemble des secteurs : États-Unis

)lcap = 1,33 )lgdp - 0,31 )ldia + 0,0089 prf (-1) + 0,0142 prf (-2) + (3,54) (1,36) (0,89) (0,84)

0,0133 prf (-3) - 0,75 (1,27) (2,50)

R = 0,745 D.W. = 2,202

où :

)l = première différence du logarithme de la variable considérée.

dia = stock d'investissements directs à l'étranger, en monnaie nationale.

prf = rapport de la marge brute d'exploitation au produit intérieur brut.

La constante représente dans chaque équation l'influence des changements technologiques.

Ensemble des secteurs : Royaume-Uni

)lcap = 1,45 )lgdp + 0,10 )ldia + 0,0055 prf (-1) + 0,0033 prf (-2) + (9,41) (2,63) (2,23) (1,61)

0,0001 prf (-3) - 0,0040 prf (-4) - 0,18 (0,04) (1,44) (3,42)

R = 0,971 D.W. = 1,442

Ensemble des secteurs : Allemagne

lcap = 0,14 lgdp + 0,48 ldia + 7,45 (0,76) (5,91) (4,64)

R = 0,995 D.W. = 1,422

Ensemble des secteurs : Japon

inv = 0,96 gdp + 0,50 )dia - 11853,4 trend + constante (8,82) (2,22) (6,36)

R = 0,992 D.W. = 1,472

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54 Notes

où toutes les variables sont définies comme précédemment pour les États-Unis, le Royaume-Uniet l'Allemagne et,

inv = formation brute de capital fixe

trend = tendance.

En conclusion, les résultats de nos régressions pour le Canada et les autres pays choisis du G-7nous portent à croire que le rapport entre la formation de capital intérieur et les investissementsdirects à l'étranger est soit non significatif, soit positif.

9 Il s'agit là d'élasticités totales plutôt que partielles du commerce extérieur par rapport auxIDCE. On peut donc s'attendre à ce que leur valeur soit gonflée parce que nous n'avonspas tenu compte de l'influence d'autres facteurs sur les exportations et importations,notamment : l'activité économique, la réduction des barrières commerciales, le changementtechnique, la structure des coûts, la répartition géographique et sectorielle desexportations et des importations, la variabilité du taux de change et le taux d'utilisation descapacités. Cependant, la complémentarité constatée selon notre étude entre le commerceextérieur du Canada et les stocks d'investissements directs (du Canada à l'étranger et del'étranger au Canada) cadre avec les conclusions d'autres chercheurs : voir Graham (1993),Rao et Lemprière (1992a), Blomström et Kokko (1993), Ries et Head (1993), Lipsey etWeiss (1981), Hufbauer et Adler (1968).

10 Les données relatives aux filiales de sociétés étrangères aux États-Unis ont été tirées duBenchmark Survey du Département du commerce des États-Unis pour 1980 et 1990. Lepays d'origine a été déterminé d'après le critère du propriétaire final effectif. Il s'agit de lapersonne (ou de l'entité) qui n'appartient pas à plus de 50 p. 100 à une autre personne ouentité, lorsqu'on remonte la chaîne de propriété d'une filiale américaine; il s'agit doncuniquement du propriétaire final.

Un document de travail, qui sera publié par Industrie Canada, contiendra des donnéesdétaillées par branche industrielle des filiales canadiennes et des autres filiales étrangèresinstallées aux États-Unis pour 1980 et 1990, y compris la productivité du capital et de lamain-d'oeuvre, le salaire moyen, le niveau d'investissement, le ratio de la productivité de lamain-d'oeuvre à l'écart salarial moyen, le ratio du revenu net au chiffre d'affaires et lespropensions à exporter et à importer (y compris les transactions intra-entreprises).

11 Nous avons mesuré de la manière suivante l'effet des différences de structure sectorielleentre les filiales de sociétés canadiennes et d'autres entreprises étrangères aux États-Unissur la productivité globale du travail et du capital des filiales de sociétés canadiennes. Dansun premier temps, nous avons multiplié la proportion des ventes et des actifs de l'ensembledes filiales de sociétés étrangères aux États-Unis par la productivité observée (en niveau)des filiales de sociétés canadiennes dans chacun des secteurs afin d'obtenir despseudo-estimations de la productivité globale du capital et du travail. Dans un second

Page 63: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

Notes 55

temps, nous avons calculé le rapport entre la productivité effective et la productivitéglobale estimée (en niveau) pour tenir compte de l'influence des différences de structuresectorielle (on trouvera un exposé détaillé de cette méthodologie dans Rao et Lemprière(1992b)).

12 Nous avons estimé le rapport ventes-emploi (S/E) en fonction du ratio capital-travail(K/E) et du salaire moyen (AW), en considérant que ce dernier représentait le niveau dequalification de la main-d'oeuvre. Voici les résultats produits par l'estimation de cetteéquation en niveau et en logarithme (Les statistiques t sont indiquées entre parenthèses.) :

Équation en niveau :

S/E = 35,26 + 0,49 K/E + 2,16 AW (1) (4,38) (3,05) R = 0,560 2

Équation logarithmique :

ln S/E = 2,03 + 0,34 ln K/E + 0,42 ln AW (2) (4,98) (3,17) R = 0,700 2

Les deux équations ont été estimées à l'aide de données transversales consolidées (20secteurs d'activité manufacturière dans 4 pays : le Canada, l'Allemagne, le Royaume-Uni etle Japon) et de données temporelles (pour 1980 et 1990).

Les deux équations expliquent dans une large mesure (entre 55 et 70 p. 100) la variancede la productivité (en niveau) dans le secteur manufacturier entre les branches d'activité etles pays. L'équation (2) indique qu'une hausse de 10 p. 100 du ratio capital-travail, touteschoses égales par ailleurs, entraîne une augmentation de 3,4 p. 100 de la productivité dutravail.

13 Pour éliminer l'influence éventuelle du commerce intra-entreprises sur l'évaluation desrésultats, nous avons exclu les entreprises contrôlées par l'étranger dans les deux sériesd'exemples.

14 Des régressions ont été appliquées aux données transversales relatives aux entreprises àvocation internationale et aux sociétés axées sur le marché intérieur, regroupées dans 34grandes catégories. Nous avons estimé le rapport ventes-emploi (S/E) en fonction desventes (S), des capitaux propres exprimés en proportion du stock de capital total(EQ/CAP.STOCK) et du rapport actif-emploi (A/E) pour les deux catégories d'entreprise.Voici les résultats de la régression, les statistiques t étant indiquées entre parenthèses.

Page 64: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

56 Notes

Entreprises axées sur le marché intérieur

Équation en niveau :

S/E = 200,28 + 1,44 S + 1,26 (EQ/CAP. STOCK) + 0,064 (A/E) (1) (0,69) (0,85) (31,20) R = 0,845 2

Équation logarithmique :

ln (S/E) = -1,57 + 0,26 ln (S) + 0,22 ln (EQ/CAP.STOCK) + (7,48) (2,81)

0,46 ln (A/E) (1') (11,23) R = 0,500 2

Entreprises à vocation internationale

Équation en niveau :

S/E = 77,50 + 1,24 S + 0,93 (EQ/CAP. STOCK) + 0,153 (A/E) (2) (0,17) (1,11) (13,64) R = 0,611 2

Équation logarithmique :

ln (S/E) = 0,84 + 0,034 ln (S) + 0,23 ln (EQ/CAP.STOCK) + (1,1) (2,30)

0,540 ln (A/E) (2') (16,10) R = 0,6842

Les trois variables présentent un rapport positif avec la productivité du travail dans lesdeux échantillons. Toutefois, seul le coefficient du ratio actif-emploi est statistiquementsignificatif dans les deux équations en niveau (1 et 2). Comme nous l'avons indiqué, lepouvoir explicatif des équations est attribuable en bonne partie (entre 61 et 84 p. 100) àcette variable. L'équation (2) indique qu'un accroissement d'une unité du rapportactif-emploi entraînera une hausse de 0,15 de la productivité du travail, ce qui représenteplus du double du coefficient estimé pour les entreprises axées sur le marché intérieur. Parconséquent, la productivité marginale du capital semble beaucoup plus élevée dans lesentreprises canadiennes à vocation internationale que dans les sociétés axées sur le marchéintérieur.

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Notes 57

De même, l'élasticité par rapport à l'actif est plus marquée dans les entreprises à vocationinternationale (voir les équations 1' et 2'). L'importance de l'élasticité-production (ventes)dans les deux équations implique des rendements légèrement croissants.

15 La rareté des données nous a empêchés d'analyser les résultats comparatifs des filialesétablies par les multinationales canadiennes dans des pays autres que les États-Unis.

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59

APPENDICE 1DESCRIPTION DES MICRODONNÉES

L'étude présente deux types d'analyse microéconomique des multinationales établies auCanada. La première analyse décrit les caractéristiques, les activités et le rendement desprincipales multinationales établies au Canada et s'inspire, pour ce faire, de la base de donnéesDisclosure/Worldscope Global. La seconde analyse décrit le rendement des filiales américaines demultinationales établies au Canada, à partir des données du département du Commerce desÉtats-Unis. La première analyse ne porte que sur un échantillon limité d'entreprises établies auCanada qui ont des opérations internationales, tandis que la seconde analyse porte sur toutes lesfiliales de multinationales établies au Canada et ne fonctionnant qu'aux États-Unis. C'est pourquoiles deux approches ne donnent pas des résultats directement comparables, mais plutôtcomplémentaires.

Principales multinationales établies au Canada

L'échantillon des 447 principales multinationales établies au Canada a été tiré de la partiecanadienne de la base de données Disclosure/Worldscope Global, qui contient des données sur 9832 sociétés ouvertes réparties dans 40 pays. Les données sur les sociétés établies au Canadaproviennent des rapports périodiques et annuels déposés auprès de toutes les bourses canadiennesde valeurs mobilières. Les données sur les sociétés privées constituées fédéralement ont étécomplétées avec des données financières produites auprès du ministère de la Consommation etdes Affaires commerciales.

Disclosure a effectué la sélection des sociétés canadiennes à l'aide des critères suivants :

• inscription à un répertoire national au Canada (soit le Financial Post 500);

• visibilité ou renommée de l'entreprise, et

• demande de renseignements par des clients de Disclosure.

Puisque la sélection d'une entreprise pour la base de données Disclosure dépend des demandes etque l'échantillon est réduit, les entreprises retenues pour la présente étude ne donnent pasnécessairement une image exacte de la population globale des sociétés établies au Canada.Toutefois, on ne peut déterminer clairement si la nature de l'échantillon d'entreprises crée un biaissystématique qui influence les résultats.

Les 447 grandes entreprises établies au Canada ont été réparties en deux groupesgénéraux, soit 159 sociétés axées sur le marché extérieur et 288 sociétés axées sur le marchéintérieur, selon que ces sociétés aient ou non déclaré des actifs à l'étranger. Cet échantillon de 159

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Appendice 1 60

entreprises axées sur l'étranger peut sembler réduit comparativement aux 1 300 multinationalesétablies au Canada qu'a répertorié le CNUST, mais les actifs étrangers de ces 159 sociétésreprésentent environ la moitié des actifs à l'étranger de l'ensemble des multinationales canadiennes.

L'étude définit également le degré d'orientation vers l'extérieur des multinationales établiesau Canada. Il faut cependant signaler que les états financiers des sociétés ne déclarent pastoujours les actifs et les ventes à l'étranger. C'est pourquoi le nombre de sociétés axées surl'extérieur est peut-être inférieur à la réalité, de même que le degré d'orientation vers l'extérieur.

Dans l'étude, on établit une distinction entre les multinationales établies au Canada souscontrôle canadien ou étranger. Le contrôle étranger signifiait que plus de 50 p. 100 de la valeurboursière de la société appartenait à des intérêts étrangers. Ce critère a permis d'attribuer uncontrôle étranger à 12 des 159 sociétés axées sur l'extérieur et à 50 des 288 sociétés axées sur lemarché intérieur.

Aux fins de l'analyse, on a réparti les principales entreprises en 45 grands groupesindustriels selon leur principal secteur d'activité, tel qu'il est déterminé par le code de classificationtype des industries (CTI) de 1986 utilisé par Disclosure pour les États-Unis. Les 25 industriesmanufacturières ont été regroupées en trois grands groupes : les industries à fort coefficient demain-d'oeuvre, de ressources et de technologie, de façon similaire au regroupement fait par leConseil économique du Canada (1992) en fonction de l'intensité des facteurs et de la technologie.

La définition des variables financières et le calcul des ratios utilisés dans la présente étudeest donnée dans le document de travail d'Industrie Canada intitulé L'intégration économique del'Amérique du Nord : Les tendances de l'investissement étranger direct et les 1 000 entreprisesles plus grandes.

Filiales américaines de multinationales établies au Canada

Les données ayant servi au calcul du rendement des filiales américaines de multinationalesétablies au Canada proviennent de l'enquête du département du Commerce des États-Unis surl'investissement étranger direct aux É.-U.

Une filiale américaine est une entreprise commerciale américaine qui se distingue par uninvestissement étranger direct aux États-Unis, c'est-à-dire une entreprise pour laquelle une seulepersonne étrangère possède ou contrôle, directement ou non, au moins 10 p. 100 des actionscomportant droit de vote, si l'entreprise est constituée en société, ou détient une participationéquivalente si l'entreprise est seulement enregistrée.

Afin de vraiment déterminer la nationalité de la propriété ou du contrôle des filialesaméricaines, ainsi que pour établir les opérations à inclure dans les opérations déclarées des filialesaméricaines, on a utilisé trois principes, ceux de la société mère étrangère, du propriétairebénéficiaire ultime (PBU) et du groupe parent étranger. La société mère étrangère, dans la filière

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61 Appendice 1

de propriété de la filiale américaine, est la première personne à l'extérieur des États-Unis quipossède une participation directe (selon la règle des 10 p. 100 susmentionnée). La société mèredoit être identifiée pour confirmer la réalité de l'investissement étranger direct.

En remontant la filière de propriété de la filiale, le PBU est la première personne quin'appartient pas à plus de 50 p. 100 à une autre personne. Ce principe détermine qui possède etcontrôle la filiale américaine (et qui est l'ultime bénéficiaire de la propriété ou du contrôle).

Finalement, le groupe parent étranger est la société mère étrangère ou toute personneétrangère, en remontant la filière de propriété de la société mère étrangère, qui possède plus de 50pour cent de la personne la précédant dans cette filière, jusqu'au PBU inclusivement, et toutepersonne étrangère, en redescendant la filière de propriété de chacun des membres du groupe, quiappartient à plus de 50 p. 100 à la personne la précédant dans la filière. Cette dernièreclassification permet de créer une distinction entre les personnes affiliées à la filiale américaine(que ce soit à titre de société mère, de PBU ou d'autre membre du groupe parent étranger) etcelles qui ne sont pas affiliées.

Le Bureau of Economic Analysis du département du Commerce des É.-U. publie desdonnées sur les trois groupes suivants d'affiliés américains : tous les affiliés, les affiliés nonbancaires et les affiliés bancaires. Les données et l'analyse figurant dans la présente étude portentseulement sur les activités d'affiliés américains non bancaires.

Une définition plus précise des affiliés américains de multinationales établies au Canadapeut être consultée dans une publication du Bureau of Economic Analysis du département duCommerce des É.-U. intitulée Foreign Direct Investment in the United States : 1987 BenchmarkSurvey, Final Results.

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APPENDICE 2Liste des principales sociétés établies au Canada à vocation internationale

Rang Rangselon les selonventes l'actif Raison sociale Industrie

1 2 CommunicationsBCE INC.

2 22 Automobiles et matérielFORD DU CANADA LTÉE*

3 5 TransportCANADIEN PACIFIQUE LTÉE

4 1 Institutions de dépôtLA BANQUE DE NOUVELLE-ÉCOSSE

5 11 Matériel de communicationNORTHERN TELECOM LTÉE

6 9 MinesALCAN ALUMINIUM LTÉE

7 37 Commerce de détailLES COMPAGNIES LOBLAW LTÉE

8 6 Bois et bois d'oeuvreNORANDA INC.

9 8 Aliments et prod. connexesLA COMPAGNIE SEAGRAM LTÉE

10 49 Commerce de grosUNIVA INC.

11 12 Imprimerie et éditionTHOMSON CORPORATION

12 3 Institutions de dépôtLA CORPORATION FINANCIÈRE TRILON

13 4 Institutions de dépôtROYAL TRUSTCO LTD.

14 50 Commerce de détailSTEINBERG INC.

15 23 Machines, sauf électriquesVARITY CORPORATION

16 24 Aliments et produits connexesJOHN LABATT LTÉE

17 15 MinesINCO LTÉE

18 27 Aéronefs et piècesBOMBARDIER INC.

19 35 Imprimerie et éditionMOORE CORPORATION LIMITED

20 39 Papier et produits connexesABITIBI-PRICE INC.

21 19 Bois et bois d'oeuvreMACMILLAN BLOEDEL LTÉE

22 16 MinesPOLYSAR ENERGY & CHEMICAL CORP

23 10 AssurancesCORPORATION DU GROUPE LA LAURENTIENNE

24 31 Imprimerie et éditionGROUPE QUÉBÉCOR INC.

25 7 Autres services financiersCARENA DEVELOPMENTS LTD.

26 53 Automobiles et matérielMAGNA INTERNATIONAL INC.

27 38 Papier et produits connexesCONSOLIDATED-BATHURST INC.

28 17 TransportLAIDLAW INC.

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64 Appendice 2

Rang Rangselon les selonventes l'actif Raison sociale Industrie

29 61 Commerce de grosUNITED WESTBURNE INC.*

30 32 MinesFALCONBRIDGE LIMITÉE

31 29 Papier et produits connexesDOMTAR

32 74 Commerce de détailDYLEX LTÉE

33 28 Services publicsUNICORP ENERGY CORPORATION

34 58 Commerce de grosONEX CORPORATION

35 65 ConstructionUNITED DOMINION INDUSTRIES LTD.

36 43 Imprimerie et éditionMACLEAN HUNTER LTÉE

37 71 Métaux primairesFEDERAL INDUSTRIES LTD.

38 44 Métaux primairesACIERS ALGOMA LIMITÉE

39 20 MinesDOME PETROLEUM LTD.

40 59 TextilesDOMINION TEXTILE INC.

41 34 Métaux primairesCOMINCO LTÉE

42 55 Métaux primairesIVACO INC.

43 67 Papier et produits connexesLAWSON MARDON GROUP

44 52 Imprimerie et éditionSOUTHAM INC.

45 40 Imprimerie et éditionTHOMSON NEWSPAPERS LTD.

46 30 MinesPLACER DOME, INC.

47 41 Bois et bois d'oeuvreFLETCHER CHALLENGE CANADA LTD.*

48 45 MinesRIO ALGOM LTÉE

49 60 Machines légèresCAE INDUSTRIES LTD.

50 70 Commerce de détailSCOTT'S HOSPITALITY INC.

51 83 Métaux ouvrésEMCO LTD.

52 26 MinesRESSOURCES ÉNERGÉTIQUES NORCEN LTÉE

53 81 Métaux primairesINDAL LTD.*

54 25 Papier et produits connexesREPAP ENTERPRISES INC.*

55 13 Autres services financiersBRAMALEA LTD. (CANADA)

56 66 Commerce de grosFINNING LTD.

57 62 Imprimerie et éditionTORSTAR CORPORATION

Page 71: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

Appendice 2 65

Rang Rangselon les selonventes l'actif Raison sociale Industrie

58 73 Métaux primairesCO-STEEL INC.

59 18 MinesRESSOURCES GULF CANADA LIMITÉE

60 63 Services de santéCROWNX INC.

61 68 Papier et produits connexesCASCADES INC.

62 14 Institutions de dépôtFIRST CITY FINANCIAL CORP.

63 46 Imprimerie et éditionHOLLINGER INC.

64 122 Commerce de détailSILCORP LIMITED

65 110 Commerce de détailPHARMACIES JEAN COUTU (PJC) INC.

66 79 Services commerciauxSHL SYSTEMHOUSE INC.

67 89 Produits chimiquesLES INDUSTRIES REDPATH LIMITÉE

68 82 Ordinateurs et mat. de bureauSOCIÉTÉ DE PRODUITS INTER-CITÉ

69 42 TransportsCOMPAGNIE PIPELINE INTERPROVINCIAL

70 69 Services commerciauxCINÉPLEX ODÉON LTÉE

71 80 Produits chimiquesCCL INDUSTRIES LTD.

72 78 Autres servicesLE GROUPE SNC INC.

73 116 Commerce de détailGRAFTON GROUP LTD.

74 47 MinesLAC MINERALS LTD.

75 21 Autres services financiersCORPORATION CADILLAC FAIRVIEW

76 105 Agriculture et pêchesFISHERY PRODUCTS INTERNATIONAL

77 90 Minéraux non métalliquesEMBALLAGES CONSUMERS INC.

78 107 Commerce de grosNOMA INDUSTRIES LIMITED

79 109 Caoutchouc et produits connexesCANRON INC.

80 75 Minéraux non métalliquesCIMENT ST. LAURENT INC.*

81 91 MinesALBERTA NATURAL GAS CO. LTD.

82 108 Services commerciauxTCG INTERNATIONAL INC.

83 98 TransportsTRIMAC LIMITED

84 113 Aliments et produits connexesCOMPAGNIE NATIONALE DES PRODUITS DE LA MER LTÉE

85 51 CommunicationsTÉLÉGLOBE CANADA

86 94 Autres servicesAGRA INDUSTRIES LIMITED

87 114 TextilesCORPORATION DES TAPIS PEERLESS

Page 72: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

66 Appendice 2

Rang Rangselon les selonventes l'actif Raison sociale Industrie

88 125 ConstructionBANISTER INC.

89 48 MinesSOCIÉTÉ EXTRACTIVE AMERICAN BARRICK

90 111 Matériel de communicationsMITEL CORPORATION

91 84 Machines, sauf électriquesHAWKER SIDDELEY CANADA INC.

92 95 Commerce de grosCANADA MALTAGE COMPAGNIE LTÉE

93 64 MinesECHO BAY MINES LTD.*

94 115 Métaux primairesSLATER INDUSTRIES INC.

95 88 MinesDENISON MINES LIMITED

96 101 Imprimerie et éditionTORONTO SUN PUBLISHING CORPORA

97 57 ConstructionCORPORATION DE DÉVELOPPEMENT COSCAN

98 99 Prod. électriques diversCOMPAGNIE MARCONI CANADA*

99 77 MinesINTERNATIONAL CORONA CORP.

100 92 Minéraux non métalliquesJANNOCK LTÉE

101 124 Machines, sauf électriquesLES INDUSTRIES SHAW LTÉE

102 123 Bois et bois d'oeuvrePREMDOR INC.

103 100 Métaux ouvrésDERLAN INDUSTRIES LTD.

104 54 MinesENCOR INC.

105 56 MinesBOW VALLEY INDUSTRIES LTD.

106 36 Autres services financiersMARKBOROUGH PROPERTIES INC.

107 87 Aliments et produits connexesBC SUGAR REFINERY, LIMITED

108 120 Papier et produits connexesINTERNATIONAL INNOPAC INC.

109 102 Métaux ouvrésLE GROUPE CANAM MANAC INC.

110 85 Services commerciauxTHE LOEWEN GROUP INC.

111 103 Machines, sauf électriquesNOWSCO WELL SERVICE LTD.

112 141 Services commerciauxGROUPE DMR INC.

113 143 Métaux primairesHARRIS STEEL GROUP INC.

114 147 Ordinateurs et mat. de bureauINDUSTRIES TOROMONT LTÉE

115 96 MinesPEGASUS GOLD INC.

116 72 MinesCORPORATION MINIÈRE METALL*

Page 73: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

Appendice 2 67

Rang Rangselon les selonventes l'actif Raison sociale Industrie

117 131 Aéronefs et piècesLINAMAR CORPORATION

118 130 Matériel de communicationsGANDALF TECHNOLOGIES INC.

119 104 Services commerciauxFOUR SEASONS HOTELS LTD.

120 118 CommunicationsSELKIRK COMMUNICATION LTD.

121 152 Autres servicesGROUPE MONENCO LIMITÉE

122 139 Produits électriquesGSW INC.

123 127 CommunicationsNEWBRIDGE NETWORKS CORP.*

124 134 Autres biens manufacturésGROUPE DE SPORTS CANSTAR INC.

125 119 TransportsALGOMA CENTRAL CORPORATION

126 133 Services commerciauxCOGNOS INCORPORÉE*

127 106 Autres services financiersMACKENZIE FINANCIAL CORPORATIO

128 112 MinesASAMERA MINERALS INC.

129 76 MinesRANGER OIL LIMITED

130 154 Métaux primairesINTERMETCO LTD.

131 86 Métaux primairesTVX GOLD INC.

132 33 Autres services financiersBF REALTY HOLDINGS LIMITED

133 138 Métaux ouvrésLES SYSTÈMES DE SÉCURITÉ UNICAN LTÉE

134 129 Produits électriquesKAUFEL GROUP LTD

135 117 MinesGOLDCORP INC.

136 144 Caoutchouc et produits connexesPCL INDUSTRIES LTD.

137 155 Machines, sauf électriquesDRECO ENERGY SERVICES

138 93 MinesCANADA NORTHWEST ENERGY LIMITE

139 128 Produits chimiquesMETHANEX CORPORATION

140 135 Machines légèresLUMONICS INC.

141 150 Services commerciauxGEAC COMPUTER CORP. LTD.

142 149 MinesCOMPUTALOG GEARHART LTD.

143 132 CommunicationsMOFFAT COMMUNICATIONS LTD.

144 126 MinesRAYROCK YELLOWKNIFE RESOURCES

145 157 Services commerciauxFCA INTERNATIONALE LTÉE

146 121 Autres services financiersN-W GROUP INC

Page 74: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

68 Appendice 2

Rang Rangselon les selonventes l'actif Raison sociale Industrie

147 146 Produits électriquesCINRAM LTÉE

148 97 MinesCHIEFTAIN DEVELOPMENT

149 137 MinesRESSOURCES BREAKWATER LTÉE

150 145 MinesGRANGES INC.

151 140 Métaux primairesCOMINCO RESOURCES INTERNATIONA

152 158 Aéronefs et piècesHALEY INDUSTRIES

153 151 MinesMINVEN GOLD CORP.*

154 156 MinesGLAMIS GOLD LTD.

155 159 TabacTECSYN INTERNATIONAL INC.

156 136 Produits chimiquesBIOCHEM PHARMA INC.

157 142 MinesEXPLORATIONS NORTHGATE LIMITÉE

158 153 MinesBEMA GOLD CORPORATION

159 148 MinesVICEROY RESOURCE CORPORATION

Dénote le contrôle étranger (soit des sociétés canadiennes dont au moins 50 pour cent de l'actif appartient à des*

non-Canadiens).Source : Disclosure Inc.

Page 75: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

APPENDICE 3Liste des principales sociétés établies au Canada et axées sur le marché intérieur

Rang Rangselon les selonventes l'actif Raison sociale Industrie

1 26 Automobiles et matérielGENERAL MOTORS DU CANADA LTÉE*

2 1 Institutions de dépôtBANQUE ROYALE DU CANADA

3 41 Commerce de grosGEORGE WESTON LTD.

4 2 Institutions de dépôtBANQUE CANADIENNE IMPÉRIALE DE COMMERCE

5 16 MinesIMPERIAL OIL LIMITED RANCHMEN'S*

6 36 MinesBRASCAN LTD.

7 52 Automobiles et matérielCHRYSLER CANADA LTÉE*

8 3 Institutions de dépôtBANQUE DE MONTRÉAL

9 8 AssurancesSUN LIFE DU CANADA, COMPAGNIE D'ASSURANCE-VIE

10 5 Services publicsONTARIO HYDRO

11 10 AssurancesLA COMPAGNIE D'ASSURANCE-VIE MANUFACTURERS

12 19 Commerce de détailMCDONALD'S CORPORATION*

13 11 AssurancesLA CONFÉDÉRATION, COMPAGNIE D'ASSURANCE-VIE

14 48 Ordinateurs et matériel de bureauIBM CANADA LIMITÉE*

15 6 Services publicsHYDRO-QUÉBEC

16 4 Institutions de dépôtLA BANQUE TORONTO-DOMINION

17 51 Commerce de détailCOMPAGNIE DE LA BAIE D'HUDSON

18 13 AssurancesGREAT WEST LIFE ASSURANCE CO.

19 29 Raffinage du pétrolePETRO-CANADA

20 31 MinesSHELL CANADA LTÉE*

21 12 AssurancesLA COMPAGNIE D'ASSURANCE DU CANADA SUR LA VIE

22 112 Commerce de grosCOMPAGNIE DE GESTION OSHAWA LTÉE

23 9 Institutions autres que de dépôtSERVICES FINANCIERS CT INC.

24 28 Bois et bois d'oeuvreFORESTERIE NORANDA INC.

25 27 MinesCOMPAGNIE DES PÉTROLES AMOCO CANADA*

26 61 Commerce de détailSEARS CANADA INC.*

27 24 TransportsCOMPAGNIE DES CHEMINS DE FER NATIONAUX DUCANADA

28 60 TransportsSOCIÉTÉ CANADIENNE DES POSTES

Page 76: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

70 Appendice 3

Rang Rangselon les selonventes l'actif Raison sociale Industrie

29 37 TransportsAIR CANADA

30 14 AssurancesLA MUTUELLE DU CANADA, COMPAGNIE D'ASSURANCESUR LA VIE

31 34 TabacIMASCO LTÉE

32 7 Institutions de dépôtBANQUE NATIONALE DU CANADA

33 113 Commerce de détailSOCANAV INC.

34 25 Services publicsTRANSCANADA PIPELINES LTD.

35 32 MinesNOVA CORPORATION OF ALBERTA

36 187 Commerce de grosMITSUI & CO.*

37 86 Aliments et produits connexesALIMENTS MAPLE LEAF INC.*

38 71 Commerce de grosCANADIAN TIRE CORP. LTD.

39 100 MinesTOTAL PETROLEUM (NORTH AMERICA)*

40 58 TransportsPWA CORPORATION

41 93 MinesTHE HORSHAM CORPORATION

42 23 Commerce de grosCOMMISSION CANADIENNE DU BLÉ

43 103 Autres services financiersJIM PATTISON GROUP

44 18 AssurancesLONDON LIFE, COMPAGNIE D'ASSURANCE-VIE

45 84 Aliments et produits connexesMCCAIN FOODS INC.

46 67 Aliments et produits connexesLES COMPAGNIES MOLSON INC.

47 132 Automobiles et matérielHONDA CANADA INC.*

48 47 MinesTEXACO CANADA INC.

49 119 Commerce de détailF.W. WOOLWORTH CIE LTÉE

50 157 TabacCORE-MARK INTERNATIONAL INC.

51 152 Commerce de grosKELLY, DOUGLAS & CO. LTD.

52 88 Commerce de détailEMPIRE CO. LTD.

53 148 Commerce de grosMÉTRO-RICHELIEU INC.

54 38 CommunicationsLA COMPAGNIE DE TÉLÉPHONE ANGLO-CANADIENNE

55 46 Métaux primairesDOFASCO INC.

56 21 Services publicsBRITISH COLUMBIA HYDRO & POWER

57 64 Métaux primairesSTELCO INC.

Page 77: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

Appendice 3 71

Rang Rangselon les selonventes l'actif Raison sociale Industrie

58 42 CommunicationsBRITISH COLUMBIA TELEPHONE COMPANY

59 20 AssurancesCROWN, COMPAGNIE D'ASSURANCE-VIE

60 80 TransportsULTRAMAR CANADA LTÉE*

61 137 Commerce de grosSASKATCHEWAN WHEAT POOL

62 147 Commerce de grosCARGILL LTD.*

63 96 Produits chimiquesPROCTER & GAMBLE INC.*

64 56 MinesMOBIL OIL CANADA LTD.*

65 181 Commerce de grosTOYOTA CANADA INC.*

66 54 Papier et produits connexesPRODUITS FORESTIERS CANADIEN PACIFIQUE LTÉE

67 59 TransportsJAMES RICHARDSON & SONS LTD.

68 65 MinesUNION ENERGY INC.

69 17 Institutions de dépôtCENTRAL GUARANTY TRUSTCO LTÉE

70 63 Services publicsCONSUMER'S GAS CO. LTD.*

71 40 Services publicsWESTCOAST ENERGY INC

72 15 Institutions autres que de dépôtCOMPAGNIE TRUST NATIONAL

73 70 MinesSUNCOR INC.*

74 139 Commerce de détailCOOPÉRATIVES FÉDÉRÉES LTÉE

75 104 Aéronefs et piècesGÉNÉRAL ÉLECTRIQUE DU CANADA INC.*

76 106 Aéronefs et piècesPRATT & WHITNEY CANADA INC.*

77 43 Services publicsATCO LTD.

78 45 MinesDOW CHEMICAL CANADA LTÉE*

79 127 Aliments et produits connexesKRAFT GENERAL FOODS CANADA INC.*

80 173 ConstructionPCL CONSTRUCTION GROUP INC.

81 107 Produits chimiquesDU PONT CANADA INC.*

82 150 Commerce de détailK MART CANADA LTÉE*

83 151 Commerce de grosCOOPÉRATIVE FÉDÉRÉE DE QUÉBEC

84 76 Services publicsUNION GAS LTD.

85 53 CommunicationsTELUS CORPORATION

86 109 Produits chimiquesC.I.L. INC.

Page 78: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

72 Appendice 3

Rang Rangselon les selonventes l'actif Raison sociale Industrie

87 39 Services publicsTRANSALTA CORPORATION

88 50 MinesCANADIAN UTILITIES LTD.

89 179 Ordinateurs et mat. de bureauDIGITAL EQUIPMENT DU CANADA LTÉE*

90 205 Commerce de grosMEDIS HEALTH & PHARMACEUTICAL

91 265 Commerce de grosMARUBENI CANADA LTD.

92 171 Commerce de grosAGROPUR COOPÉRATIVE AGRO-ALIMENTAIRE

93 78 Ordinateurs et mat. de bureauXEROX CANADA INC.*

94 159 Produits électriquesASEA BROWN BOVERI INC.*

95 124 Aliments et produits connexesT.C.C. BEVERAGES LTD.

96 182 TransportsUNION DES PRODUCTEURS DE GRAIN LTÉE

97 49 CommunicationsROGERS COMMUNICATIONS INC.

98 143 Aliments et produits connexesUNILEVER CANADA LTD.*

99 177 Commerce de grosALBERTA WHEAT POOL

100 99 Services publicsGAZ MÉTROPOLITAIN INC.

101 174 Aliments et produits connexesNESTLE CANADA INC.*

102 85 MinesCHEVRON CANADA RESOURCES LTD.*

103 220 MinesALBERTA & SOUTHERN GAS CO.*

104 87 Services publicsNOVERCO INC.

105 134 Papier et produits connexesCROWN FOREST INDUSTRIES LTD.

106 213 Commerce de détailSOBEYS STORES LTD.

107 136 Aliments et produits connexesCARLING O'KEEFE

108 44 Services publicsNEW BRUNSWICK POWER CORPORATIO

109 111 Minéraux non métalliquesLAFARGE CANADA INC.*

110 215 Commerce de grosMAZDA CANADA INC.*

111 98 Papier et produits connexesWEYERHAEUSER CANADA LTD.

112 30 Autres services financiersLA CORPORATION TRIZEC LTÉE

113 57 MinesPAN CANADIAN PETROLEUM LIMITED

114 97 Bois et bois d'oeuvreCANFOR CORPORATION

115 66 AssurancesE-L FINANCIAL CORPORATION LIMITED

Page 79: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

Appendice 3 73

Rang Rangselon les selonventes l'actif Raison sociale Industrie

116 22 Institutions de dépôtBANQUE LAURENTIENNE DU CANADA

117 178 Commerce de détailGENDIS INC.

118 161 Commerce de détailCARA OPERATIONS LTD.

119 81 Services publicsBC GAS INC.

120 55 Services publicsSASKATCHEWAN POWER CORPORATION

121 175 Raffinage du pétroleCANADIAN TURBO INC.

122 116 Bois et bois d'oeuvreWELDWOOD DU CANADA LTÉE*

123 69 Services publicsNOVA SCOTIA POWER CORPORATION

124 33 Institutions autres que de dépôtTRUST GÉNÉRAL DU CANADA

125 120 Autres services financiersCONSOLIDATED ENFIELD CORPORATI

126 225 Aliments et produits connexesSCHNEIDER CORPORATION

127 201 Commerce de détailWOODWARD'S LIMITED

128 102 CommunicationsSASKATCHEWAN TELECOMMUNICATIONS

129 82 MinesCANADIAN OCCIDENTAL PETROLEUM

130 160 Métaux primairesINTERPROVINCIAL STEEL & PIPE CO. LTD.

131 79 CommunicationsLE GROUPE VIDÉOTRON LTÉE

132 128 Bois et bois d'oeuvreWEST FRASER TIMBER CO.*

133 91 CommunicationsSOCIÉTÉ DE TÉLÉPHONE DU MANITOBA

134 35 Courtiers, valeurs mobilièresHEES INTERNATIONAL BANCORP INC

135 94 CommunicationsMARITIME TELEGRAPH & TELEPHONE

136 74 MinesALBERTA ENERGY CO. LTD.

137 133 Services publicsCENTRA GAS ONTARIO INC.

138 209 Commerce de grosCULINAR INC.

139 110 Bois et bois d'oeuvreDOMAN INDUSTRIES LTD.

140 183 Autres services financiersROYAL LEPAGE LTÉE

141 115 TransportsVIA RAIL CANADA INC.

142 121 Papier et produits connexesDONOHUE INC.

143 202 Matériel de communicationsSPAR AÉROSPATIALE LIMITÉE

144 216 Produits électriquesCAMCO

Page 80: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

74 Appendice 3

Rang Rangselon les selonventes l'actif Raison sociale Industrie

145 200 Produits chimiquesFIBERGLASS CANADA INC.*

146 192 Commerce de grosUAP INC.

147 198 Aliments et produits connexesLES SOUPES CAMPBELL LTÉE*

148 180 Produits chimiquesCELANESE CANADA INC.*

149 167 Papier et produits connexesLES PAPIERS SCOTT LTÉE

150 73 Autres services financiersGROUPE INVESTORS INC.

151 172 TabacROTHMANS INC.*

152 226 Produits électriquesINGLIS LTD.

153 236 Aliments et produits connexesBECKER MILK COMPANY LIMITED

154 214 MinesLA COMPAGNIE MINIÈRE ET MÉTALLURGIQUE DE LA BAIED'HUDSON LIMITÉE*

155 145 Services de santéGROUPE DES SERVICES DE SANTÉ MDS LTÉE

156 101 MinesCORPORATION TECK

157 230 Aliments et produits connexesROBIN HOOD MULTIFOODS INC.*

158 244 Commerce de détailVERSA SERVICES LIMITED*

159 125 MinesSHERRITT GORDON LTD.

160 206 Automobiles et matérielHAYES - DANA INC.*

161 126 CommunicationsRADIOCOMMUNICATIONS BCE MOBILE INC.

162 156 Commerce de grosUNIGESCO INC.

163 122 CommunicationsBRUNCOR INC.

164 142 Services publicsFORTIS INC.

165 238 Commerce de grosUNITED FARMERS OF ALBERTA COOPERATIVE LTD.

166 92 TransportsBRITISH COLUMBIA RAILWAY CO.

167 89 MinesSASKATCHEWAN OIL & GAS

168 95 MinesPOTASH CORPORATION OF SASKATCHEWAN

169 105 MinesNORTH CANADIAN OILS LIMITED

170 222 Commerce de grosACKLANDS LTÉE

171 237 Commerce de grosROLLAND INC.

172 62 Autres services financiersCAMBRIDGE SHOPPING CENTRES LIM

173 229 Commerce de détailREITMAN'S LTD.

Page 81: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

Appendice 3 75

Rang Rangselon les selonventes l'actif Raison sociale Industrie

174 129 MinesCANADA ELDOR INC.

175 141 CommunicationsWIC WESTERN INTERNATIONAL COMM

176 210 Services commerciauxASTRAL COMMUNICATIONS INC.

177 204 TransportGREYHOUND LINES OF CANADA LTD.*

178 135 ConstructionNEWTEL ENTERPRISES LTD.

179 83 MinesHOME OIL CO.

180 140 Papier et produits connexesTEMBEC

181 223 Métaux primairesWAJAX LTD.

182 185 Bois et bois d'oeuvreINTERNATIONAL FOREST PRODUCTS

183 154 AssurancesFAIRFAX FINANCIAL HOLDINGS LIM

184 163 CommunicationsQUÉBEC-TÉLÉPHONE

185 117 AssurancesLA SAUVEGARDE, ASSURANCE SUR LA VIE

186 227 TransportsNEWFOUNDLAND CAPITAL CORPORATION

187 235 Aliments et produits connexesCORPORATE FOODS LTD.

188 149 MinesRENAISSANCE ENERGY LTD.

189 77 Autres services financiersLACOMPAGNIE STANDARD TRUST

190 155 MinesHEMLO GOLD MINES INC.

191 275 Aliments et produits connexesXL FOODS LTD.

192 211 Bois et bois d'oeuvreNORMICK PERRON INC.

193 284 Commerce de grosINTERPROVINCIAL CO-OPERATIVES LTD.

194 218 CommunicationsCHUM LIMITED

195 194 CommunicationsBATON BROADCASTING INC.

196 212 ForêtSLOCAN FOREST PRODUCTS LTD.

197 219 Commerce de détailLES BIJOUTERIES DIAMANTAIRES PEOPLES

198 164 MinesBRUNSWICK MINING & SMELTING CORP.

199 242 Automobiles et matérielBUDD CANADA INC.

200 90 Institutions de dépôtMUNICIPAL FINANCIAL CORP.

201 131 Services de santéCOUNSEL CORP

202 240 Métaux ouvrésSAMUEL MANU-TECH INC.

Page 82: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

76 Appendice 3

Rang Rangselon les selonventes l'actif Raison sociale Industrie

203 245 ConstructionCGC INC.*

204 199 Papier et produits connexesCRESTBROOK FOREST INDUSTRIES LTD.*

205 169 MinesCAMBIOR INC.

206 114 Machines légèresÉNERGIE ATOMIQUE DU CANADA LIMITÉE

207 207 CommunicationsTÉLÉ-MÉTROPOLE INC.

208 146 MinesKERR ADDISON MINES LIMITED

209 144 MinesSOCIÉTÉ D'ÉNERGIE TALISMAN INC.

210 252 Produits chimiquesSICO INC.

211 123 MinesPOCO PETROLEUMS LTD.

212 153 MinesSCEPTRE RESOURCES LTD.

213 203 CommunicationsCFCF INC.

214 217 Commerce de grosMANITOBA POOL ELEVATORS

215 267 VêtementMARK'S WORK WEARHOUSE LTD.

216 266 ConstructionSINTRA LTÉE

217 269 TabacGESCO INDUSTRIES INC.

218 162 MinesRESSOURCES WESTMIN LTÉE

219 184 Bois et bois d'oeuvreWESTAR GROUP LTD.

220 75 Services publicsGREAT LAKES POWER INC.

221 256 MinesGIANT YELLOWKNIFE MINES LTD.

222 276 Commerce de détailDALMYS (CANADA) LTÉE

223 195 Services publicsPHILIP ENVIRONMENTAL INC

224 224 Commerce de grosCORBY DISTILLERS

225 255 MinesROYAL OAK MINES INC.

226 197 MinesCHAUVCO RESOURCES LTD.

227 280 Commerce de détailALGONQUIN MERCANTILE CORP.

228 189 TransportsTRANS MOUNTAIN PIPELINE CO.

229 264 Commerce de grosREVELSTOKE COMPANIES LTD.

230 166 MinesMARK RESOURCES

231 188 Autres services financiersCONSOLIDATED HCI HOLDINGS

Page 83: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

Appendice 3 77

Rang Rangselon les selonventes l'actif Raison sociale Industrie

232 168 MinesCONWEST EXPLORATION COMPANY LTD.

233 130 Courtiers, valeurs mobilièresFIRST MARATHON

234 138 Services commerciauxCAMDEV CORPORATION

235 247 MinesAGNICO-EAGLE MINES LIMITED*

236 271 Commerce de détailPENNINGTON'S STORES LTD.

237 170 MinesSCURRY-RAINBOW OIL LTD.

238 165 MinesANDERSON EXPLORATION LTD

239 108 Autres services financiersGW UTILITIES LIMITED

240 72 Autres services financiersPOWER CORPORATION DU CANADA

241 234 MinesMINES DICKENSON LIMITÉE

242 118 Autres services financiersPAGURIAN CORPORATION LIMITED

243 259 MinesGALACTIC RESOURCES LTD.

244 208 MinesELAN ENERGY INC

245 260 Services commerciauxCOREL CORPORATION

246 257 Services publicsBOVAR INC.

247 250 MinesMINES D'ARGENT EQUITY LIMITÉE

248 274 CommunicationsLES COMMUNICATIONS PAR SATELLITE CANADIEN INC.

249 176 Autres servicesB.C. PACIFIC CAPITAL

250 258 MinesWHARF RESOURCES

251 231 MinesRESOURCES LTD.*

252 228 MinesMORGAN HYDROCARBONS INC.

253 248 MinesLES RESSOURCES CAMPBELL INC.

254 196 MinesNUMAC OIL & GAS LTD.*

255 281 MinesSONORA GOLD CORP.

256 246 MinesCANADIAN NATURAL RESOURCES

257 68 Autres services financiersCORPORATION FINANCIÈRE POWER

258 241 MinesMORRISON PETROLEUM

259 279 Imprimerie et éditionPHOTO ENGRAVERS & ELECTROTYPER

260 158 Institutions de dépôtCENTRAL CAPITAL CORPORATION

Page 84: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

78 Appendice 3

Rang Rangselon les selonventes l'actif Raison sociale Industrie

261 243 MinesCABRE EXPLORATION LTD

262 249 MinesCOHO RESOURCES LIMITED

263 232 MinesCANADIAN ROXY PETROLEUM LTD.

264 261 MinesLES RESSOURCES AUR INC.

265 254 MinesLES RESSOURCES GOLDEN KNIGHT INC.

266 233 MinesULSTER PETROLEUM LTD.

267 268 MinesCIMARRON PETROLEUM LTD

268 273 MinesPINNACLE RESOURCES

269 190 Autres services financiersARGUS CORPORATION LTD.

270 286 MinesCANADA TUNGSTEN INC.

271 262 MinesFRANCO NEVADA

272 191 Autres services financiersCANADIAN GENERAL INVESTMENTS LTD.

273 186 Autres services financiersUNITED CORPORATIONS LTD.

274 277 MinesQUEBEC STURGEON RIVER MINES LIMITED

275 193 Autres services financiersINT'L SEMI-TECH MICROELECTRONI

276 287 MinesLES MINES BELMORAL LTÉE

277 253 Métaux primairesEURO-NEVADA MINING CORP.

278 282 MinesLES EXPLORATIONS MUSCOCHO LTÉE

279 239 MinesBRENDA MINES LTD.

280 272 Autres services financiersPAMOUR INC.

281 285 Matériel de communicationsARCHER COMMUNICATIONS

282 263 MinesINTERNATIONAL PETROLEUM CORP.

283 283 MinesCANADA SOUTHERN PETROLEUM LTD.

284 270 Autres services financiersBGR PRECIOUS METALS

285 221 MinesMCINTYRE MINES LTD.

Page 85: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

Appendice 3 79

Rang Rangselon les selonventes l'actif Raison sociale Industrie

286 288 MinesCORNUCOPIA RESOURCES LTD.

287 251 Autres services financiersCENTRAL FUND OF CANADA LTD.

288 278 Produits chimiquesQUADRA LOGIC TECHNOLOGIES INC.

Dénote le contrôle étranger (soit des sociétés canadiennes dont au moins 50 pour cent de l'actif appartient à des*

non-Canadiens).Source : Disclosure Inc.

Page 86: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

APPENDICE 4

Tableau A4-1Résultats comparatifs des filiales de multinationales canadiennes aux États-Unis,

Ratio ventes/emploi (milliers de $ américains) 1990

Tous pays Canada Allemagne R.-U. Japon

Tous secteurs 248,33 171,75 209,47 181,73 507,76

Pétrole 929,32 1000,73 1755,00 369,17 48940,00

S. manufacturier 168,56 155,26 164,55 126,78 227,27

Aliments et boissons 194,80 n.d. 282,41 125,94 163,97

Produits chimiques et connexes 164,45 n.d. 185,69 120,34 187,89

Première trans. des métaux et 159,63 195,06 139,36 78,68 171,00 fabr. de prod. métal.

Première transf. des métaux 195,96 227,19 203,33 170,67 167,93

Machinerie 149,44 173,78 133,67 119,39 222,52

Produits électriques 136,81 153,01 101,26 101,67 311,63

Autres ind. manufacturières 180,11 167,20 165,16 147,04 284,05

Textiles et vêtements 101,20 106,26 87,14 83,15 121,63

Bois et mobilier 159,85 230,00 88,73 126,13 254,00

Papier et produits connexes 188,07 362,20 204,38 255,93 194,29

Impression et édition 131,18 97,42 n.d. 118,28 n.d.

Produits du caoutchouc 122,51 n.d. n.d. n.d. n.d.

Produits de plastique divers 260,78 631,71 221,47 191,39 201,43

Produits minéraux non métalliques 125,82 n.d. 122,28 115,11 149,02

Matériel de transport 370,49 n.d. 427,38 131,92 685,00

Instruments et prod. connexes 194,22 1156,36 264,15 134,21 284,64

Autres 236,16 174,62 n.d. n.d. 219,74

Commerce de gros 778,81 451,30 446,42 662,39 1185,57

Automobiles et pièces 863,97 180,00 546,58 194,80 1378,74

Produits électriques 374,69 2508,89 n.d. 620,91 338,13

Commerce de détail 110,66 79,94 147,89 142,33 141,52

Finance, banque exceptée 597,51 0,00 1474,00 357,35 598,84

Assurance 485,39 1238,97 749,00 408,82 450,77

Immobilier 388,80 261,40 540,00 1111,58 343,75

Services 81,84 62,54 220,10 68,83 96,95

Autres industries 169,45 136,80 168,26 207,40 183,74

Agriculture, forêts et pêche 216,46 n.d. 484,29 188,00 139,39

Mines 285,96 343,85 n.d. 231,62 305,00

Bâtiment 192,52 142,20 148,00 220,66 210,58

Transport 141,19 141,23 114,38 187,68 139,67

Communications et services publics 104,64 n.d. n.d. 162,92 2720,00

Source : Estimations à partir de données du Département du commerce des États-Unis.

Page 87: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

82 Appendice 4

Tableau A4-2Résultats comparatifs des filiales de multinationales canadiennes aux États-Unis,

Ratio ventes/actifs, 1990

Tous pays Canada Allemagne R.-U. Japon

Tous secteurs 0,76 0,56 1,06 0,72 0,85

Pétrole 1,38 1,75 1,65 0,77 18,42

S. manufacturier 0,88 0,65 1,03 0,71 1,04

Aliments et boissons 1,05 n.d. 2,42 0,74 1,04

Produits chimiques et connexes 0,62 n.d. 0,92 0,53 0,56

Première trans. des métaux et 0,87 1,27 0,92 0,52 0,77 fabr. de prod. métal.

Première transf. des métaux 0,91 1,27 1,26 0,70 0,78

Machinerie 1,02 1,17 0,88 0,98 1,13

Produits électriques 0,96 1,01 0,71 0,95 1,84

Autres ind. manufacturières 1,03 0,97 1,40 0,80 1,30

Textiles et vêtements 1,09 1,13 1,47 1,07 0,81

Bois et mobilier 1,30 3,63 1,76 0,79 1,35

Papier et produits connexes 0,93 0,88 0,98 1,49 0,60

Impression et édition 0,60 0,60 n.d. n.d. n.d.

Produits du caoutchouc 0,82 n.d. n.d. n.d. n.d.

Produits de plastique divers 1,63 3,15 1,32 1,50 1,00

Produits minéraux non métalliques 0,62 n.d. 0,91 0,66 0,45

Matériel de transport 2,07 0,96 3,24 1,01 3,00

Instruments et prod. connexes 1,29 10,18 n.d. 0,87 1,31

Autres 1,36 2,08 n.d. 1,92 n.d.

Commerce de gros 2,09 1,76 1,59 3,01 2,11

Automobiles et pièces 1,40 n.d. 0,88 1,02 1,67

Produits électriques 1,19 15,47 3,88 n.d. 1,01

Commerce de détail 1,79 1,15 3,24 1,58 2,09

Finance, banque exceptée 0,10 n.d. 0,08 0,13 0,09

Assurance 0,30 0,28 0,25 0,36 0,42

Immobilier 0,16 0,21 0,13 0,20 0,11

Services 0,55 0,95 3,18 0,64 0,28

Autres industries 0,85 0,67 1,28 0,57 0,97

Agriculture, forêts et pêche 0,93 0,39 1,30 1,06 1,13

Mines 0,66 0,83 n.d. 0,57 n.d.

Bâtiment 1,46 1,09 2,05 1,25 0,95

Transport 1,08 0,57 0,79 n.d. 1,19

Communications et services publics 0,33 0,43 n.d. n.d. n.d.

Source : Estimations à partir de données du Département du commerce des États-Unis.

Page 88: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

Appendice 4 83

Tableau A4-3Résultats comparatifs des filiales de multinationales canadiennes aux États-Unis,

Ratio stock de capital/emploi (en milliers de $ américains) 1990

Tous pays Canada Allemagne R.-U. Japon

Tous secteurs 121,64 143,49 81,29 99,23 156,00

Pétrole 683,88 572,57 400,00 n.d. 815,00

S. manufacturier 100,01 158,94 96,29 70,46 127,97

Aliments et boissons 65,73 n.d. 64,48 51,06 90,26

Produits chimiques et connexes 168,33 n.d. 137,56 120,07 143,12

Première trans. des métaux et 118,31 n.d. 77,52 60,76 200,16 fabr. de prod. métal.

Première transf. des métaux 168,57 n.d. 93,83 75,38 211,54

Machinerie 55,84 52,64 71,92 41,37 74,14

Produits électriques 55,30 51,48 75,49 38,33 84,41

Autres ind. manufacturières 86,73 80,80 68,83 62,88 133,45

Textiles et vêtements 59,54 60,28 39,61 34,65 140,58

Bois et mobilier 72,11 n.d. 27,27 86,13 94,00

Papier et produits connexes 175,65 390,17 171,88 170,34 289,52

Impression et édition 51,09 55,13 n.d. n.d. n.d.

Produits du caoutchouc 78,30 n.d. n.d. n.d. n.d.

Produits de plastique divers 89,32 69,71 124,12 53,98 158,00

Produits minéraux non métalliques 133,41 n.d. 98,81 123,81 188,39

Matériel de transport 89,30 n.d. 68,36 39,78 164,31

Instruments et prod. connexes 44,24 62,73 46,91 35,70 77,86

Autres 70,38 52,31 91,43 n.d. 111,58

Commerce de gros 87,64 134,49 115,24 51,05 103,87

Automobiles et pièces 188,15 44,29 292,50 n.d. 203,67

Produits électriques 63,74 n.d. n.d. n.d. 68,04

Commerce de détail 29,67 30,29 27,67 n.d. 34,91

Finance, banque exceptée 73,10 67,27 108,00 75,21 63,17

Assurance 73,24 125,69 50,00 22,72 24,62

Immobilier 1869,65 956,19 3593,75 4738,95 2047,00

Services 64,82 47,14 30,20 35,81 161,03

Autres industries 140,02 191,16 79,44 201,17 103,00

Agriculture, forêts et pêche 177,97 n.d. 348,57 94,40 94,69

Mines 376,20 373,36 n.d. 341,44 n.d.

Bâtiment 53,92 36,48 22,22 115,79 62,98

Transport 111,58 284,12 n.d. 69,93 52,05

Communications et services publics 120,46 n.d. n.d. 152,17 n.d.

Source : Estimations à partir de données du Département du commerce des États-Unis.

Page 89: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

84 Appendice 4

Tableau A4-4Résultats comparatifs des filiales de multinationales canadiennes aux États-Unis,

Salaire moyen (en milliers de $ américains) 1990

Tous pays Canada Allemagne R.-U. Japon

Tous secteurs 34,29 32,23 34,31 32,04 37,20

Pétrole 42,93 26,06 48,57 33,11 35,00

S. manufacturier 39,66 43,30 43,53 34,83 39,13

Aliments et boissons 28,45 n.d. 28,62 22,82 23,97

Produits chimiques et connexes 46,56 n.d. 50,10 42,58 37,13

Première trans. des métaux et 43,21 38,79 44,08 35,22 48,59 fabr. de prod. métal.

Première transf. des métaux 46,11 41,12 37,00 36,73 51,17

Machinerie 40,56 45,84 44,27 35,10 37,67

Produits électriques 40,44 46,85 48,31 32,85 29,05

Autres ind. manufacturières 36,45 36,13 34,55 36,12 37,34

Textiles et vêtements 24,14 24,86 22,99 23,85 22,33

Bois et mobilier 29,43 29,17 20,18 35,00 34,00

Papier et produits connexes 39,63 41,02 43,13 38,98 40,00

Impression et édition 36,15 37,26 n.d. 35,46 n.d.

Produits du caoutchouc 42,33 n.d. n.d. n.d. n.d.

Produits de plastique divers 31,23 47,14 37,06 28,06 31,43

Produits minéraux non métalliques 38,04 n.d. 35,45 36,84 39,46

Matériel de transport 38,08 n.d. 34,26 34,91 38,17

Instruments et prod. connexes 35,81 41,82 38,09 35,15 36,43

Autres 42,96 29,23 31,43 n.d. 29,47

Commerce de gros 37,31 36,96 39,02 34,82 38,57

Automobiles et pièces 44,08 21,43 50,33 22,00 48,14

Produits électriques 33,86 42,22 n.d. 45,00 30,16

Commerce de détail 16,38 17,69 16,34 19,13 12,05

Finance, banque exceptée 89,61 41,14 117,00 87,09 84,69

Assurance 40,13 42,93 48,00 42,69 41,54

Immobilier 29,50 27,29 32,50 42,11 30,33

Services 23,84 18,71 33,37 22,96 26,90

Autres industries 37,85 40,55 40,99 34,35 28,94

Agriculture, forêts et pêche 17,83 n.d. 21,43 23,20 10,00

Mines 39,64 46,72 n.d. 34,72 41,25

Bâtiment 40,40 37,69 45,26 41,32 29,34

Transport 41,98 62,49 32,81 31,13 34,59

Communications et services publics 23,44 n.d. n.d. 32,64 50,00

Source : Estimations à partir de données du Département du commerce des États-Unis.

Page 90: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

Appendice 4 85

Tableau A4-5Résultats comparatifs des filiales de multinationales canadiennes aux États-Unis,

Ratio productivité du travail/salaire moyen, 1990

Tous pays Canada Allemagne R.-U. Japon

Tous secteurs 7,24 5,33 6,11 5,67 13,65

Pétrole 21,65 38,41 36,13 11,15 1398,29

S. manufacturier 4,25 3,59 3,78 3,64 5,81

Aliments et boissons 6,85 n.d. 9,87 5,52 6,84

Produits chimiques et connexes 3,53 n.d. 3,71 2,83 5,06

Première trans. des métaux et 3,69 5,03 3,16 2,23 3,52 fabr. de prod. métal.

Première transf. des métaux 4,25 5,53 5,50 4,65 3,28

Machinerie 3,68 3,79 3,02 3,40 5,91

Produits électriques 3,38 3,27 2,10 3,10 10,73

Autres ind. manufacturières 4,94 4,63 4,78 4,07 7,61

Textiles et vêtements 4,19 4,27 3,79 3,49 5,45

Bois et mobilier 5,43 7,89 4,40 3,60 7,47

Papier et produits connexes 4,75 8,83 4,74 6,57 4,86

Impression et édition 3,63 2,61 n.d. 3,34 n.d.

Produits du caoutchouc 2,89 n.d. n.d. n.d. n.d.

Produits de plastique divers 8,35 13,40 5,98 6,82 6,41

Produits minéraux non métalliques 3,31 n.d. 3,45 3,12 3,78

Matériel de transport 9,73 n.d. 12,47 3,78 17,95

Instruments et prod. connexes 5,42 27,65 6,94 3,82 7,81

Autres 5,50 5,97 n.d. n.d. 7,46

Commerce de gros 20,87 12,21 11,44 19,02 30,74

Automobiles et pièces 19,60 8,40 10,86 8,85 28,64

Produits électriques 11,06 59,42 n.d. 13,80 11,21

Commerce de détail 6,76 4,52 9,05 7,44 11,74

Finance, banque exceptée 6,67 n.d. 12,60 4,10 7,07

Assurance 12,10 28,86 15,60 9,58 10,85

Immobilier 13,18 9,58 16,62 26,40 11,33

Services 3,43 3,34 6,60 3,00 3,60

Autres industries 4,48 3,37 4,11 6,04 6,35

Agriculture, forêts et pêche 12,14 n.d. 22,60 8,10 13,94

Mines 7,21 7,36 n.d. 6,67 7,39

Bâtiment 4,76 3,77 3,27 5,34 7,18

Transport 3,36 2,26 3,49 6,03 4,04

Communications et services publics 4,46 n.d. n.d. 4,99 54,40

Source : Estimations à partir de données du Département du commerce des États-Unis.

Page 91: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

86 Appendice 4

Tableau A4-6Résultats comparatifs des filiales de multinationales canadiennes aux États-Unis,

Ratio bénéfice net/ventes (en %) 1990

Tous pays Canada Allemagne R.-U. Japon

Tous secteurs -0,42 1,30 0,20 1,27 -0,70

Pétrole 1,94 3,17 -1,75 6,15 -0,17

S. manufacturier 0,10 6,65 0,20 2,85 -2,11

Aliments et boissons 0,26 7,86 -0,49 0,28 -1,98

Produits chimiques et connexes 5,70 n.d. 2,78 8,80 -2,36

Première trans. des métaux et 1,39 1,23 0,72 7,08 -0,39 fabr. de prod. métal.

Première transf. des métaux 1,20 n.d. 1,15 1,52 0,13

Machinerie -4,51 1,02 -2,25 -3,07 -1,96

Produits électriques -5,08 1,78 -3,62 -2,70 -2,00

Autres ind. manufacturières -1,45 n.d. -2,07 2,60 -2,81

Textiles et vêtements -2,92 -1,85 0,15 0,54 -8,80

Bois et mobilier 1,64 -1,09 n.d. 5,88 1,97

Papier et produits connexes 1,55 -3,23 -0,61 7,35 7,97

Impression et édition -2,20 6,05 n.d. -9,63 n.d.

Produits du caoutchouc -7,48 n.d. n.d. -1,03 n.d.

Produits de plastique divers 0,15 0,54 3,45 n.d. n.d.

Produits minéraux non métalliques -4,29 0,85 1,38 -1,67 -4,25

Matériel de transport -2,50 -3,67 -3,11 0,17 -1,13

Instruments et prod. connexes -0,68 0,79 -0,28 2,46 -4,39

Autres 9,65 0,44 n.d. n.d. -5,03

Commerce de gros -0,35 -0,19 -0,89 -1,17 n.d.

Automobiles et pièces -0,27 3,17 0,43 -0,92 n.d.

Produits électriques -1,57 2,97 -10,45 n.d. -0,20

Commerce de détail -1,16 -2,32 0,68 -3,17 0,12

Finance, banque exceptée -4,58 n.d. 7,26 0,98 0,78

Assurance 2,76 0,22 5,12 0,77 4,44

Immobilier -12,17 -13,15 0,23 -14,82 -7,35

Services -4,63 -6,22 0,37 -4,29 -8,82

Autres industries -2,74 -3,18 1,31 6,88 1,07

Agriculture, forêts et pêche 0,52 n.d. 2,51 9,79 n.d.

Mines 4,69 -5,20 n.d. 7,14 n.d.

Bâtiment -0,43 4,79 0,35 -3,07 -0,31

Transport -10,57 -2,15 -1,64 -0,85 -7,22

Communications et services publics 10,50 n.d. n.d. 33,24 n.d.

Source : Estimations à partir de données du Département du commerce des États-Unis.

Page 92: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

Appendice 4 87

Tableau A4-7Résultats comparatifs des filiales de multinationales canadiennes aux États-Unis,

Ratio investissement/ventes (en %) 1990

Tous pays Canada Allemagne R.-U. Japon

Tous secteurs 7,13 10,29 5,97 5,76 6,00

Pétrole 8,24 n.d. 3,66 11,52 n.d.

S. manufacturier 7,66 11,91 8,19 6,10 9,21

Aliments et boissons 4,61 n.d. 2,56 5,97 11,19

Produits chimiques et connexes 13,05 n.d. 9,64 9,53 13,27

Première trans. des métaux et 8,69 9,06 5,86 11,97 12,79 fabr. de prod. métal.

Première transf. des métaux 9,51 9,75 4,92 0,00 12,94

Machinerie 5,73 3,94 10,58 3,71 6,89

Produits électriques 6,19 4,34 15,02 n.d. 5,38

Autres ind. manufacturières 5,96 5,48 5,39 4,38 8,71

Textiles et vêtements 6,03 6,07 5,96 5,89 9,75

Bois et mobilier 6,77 1,27 2,25 n.d. 7,48

Papier et produits connexes 11,26 10,86 14,37 6,42 34,68

Impression et édition 4,69 7,39 n.d. 4,14 n.d.

Produits du caoutchouc 9,88 n.d. n.d. 2,41 n.d.

Produits de plastique divers 5,83 n.d. 7,97 3,97 27,38

Produits minéraux non métalliques 9,02 n.d. 5,26 7,41 15,22

Matériel de transport 3,61 2,26 2,95 3,65 4,47

Instruments et prod. connexes 3,43 1,42 3,06 2,92 5,27

Autres 5,46 3,52 n.d. n.d. 20,60

Commerce de gros 2,67 3,62 6,39 1,05 2,89

Automobiles et pièces 6,78 2,78 16,03 n.d. 5,59

Produits électriques 5,23 n.d. n.d. 0,51 6,59

Commerce de détail 3,33 2,95 2,79 2,83 2,95

Finance, banque exceptée 2,71 n.d. n.d. 4,16 2,71

Assurance 3,40 n.d. n.d. 0,95 0,68

Immobilier 76,21 62,36 48,38 65,67 98,06

Services 16,89 7,05 1,21 6,33 27,22

Autres industries 11,32 13,84 5,05 9,79 13,45

Agriculture, forêts et pêche 13,97 13,45 7,08 5,11 14,64

Mines 10,76 13,06 n.d. 9,75 n.d.

Bâtiment 4,87 2,09 1,90 5,88 10,36

Transport 12,22 n.d. n.d. n.d. 6,75

Communications et services publics 23,90 n.d. n.d. n.d. n.d.

Source : Estimations à partir de données du Département du commerce des États-Unis.

Page 93: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

88 Appendice 4

Tableau A4-8Résultats comparatifs des filiales de multinationales canadiennes aux États-Unis,

Ratio exportations/ventes (en %) 1990

Tous pays Canada Allemagne R.-U. Japon

Tous secteurs 7,80 4,88 6,55 4,20 12,50

Pétrole 2,08 n.d. n.d. n.d. n.d.

S. manufacturier 8,84 11,26 14,35 8,23 8,02

Aliments et boissons 3,31 2,40 0,73 4,39 19,75

Produits chimiques et connexes 13,49 n.d. 20,03 7,69 15,14

Première transf. des métaux et 6,15 n.d. 10,90 9,07 2,66 fabr. de prod. métal.

Première transf. des métaux 6,35 n.d. n.d. 5,41 2,90

Machinerie 13,09 7,36 16,92 10,93 12,24

Produits électriques 12,45 8,37 n.d. 9,71 7,04

Autres ind. manufacturières 6,08 2,39 5,93 9,29 4,98

Textiles et vêtements 4,65 n.d. 4,17 3,97 n.d.

Bois et mobilier 12,45 4,53 n.d. 5,75 60,63

Papier et produits connexes 7,71 n.d. 16,82 n.d. 40,81

Impression et édition 3,60 n.d. 0,62 8,73 n.d.

Produits du caoutchouc 8,68 n.d. n.d. 1,38 n.d.

Produits de plastique divers 2,52 n.d. 3,85 1,64 5,67

Produits minéraux non métalliques 3,98 3,94 5,91 n.d. 7,73

Matériel de transport 3,99 2,02 4,10 14,72 0,71

Instruments et prod. connexes 9,49 1,89 5,68 10,71 9,54

Autres 14,78 n.d. n.d. n.d. 18,68

Commerce de gros 15,31 5,72 2,94 2,72 18,47

Automobiles et pièces 6,81 n.d. n.d. n.d. 8,13

Produits électriques 5,54 n.d. n.d. n.d. 3,84

Commerce de détail 1,41 n.d. n.d. n.d. 2,87

Finance, banque exceptée n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Assurance n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Immobilier n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Services 1,15 n.d. n.d. 0,65 n.d.

Autres industries 2,61 2,76 5,44 4,63 n.d.

Agriculture, forêts et pêche 6,28 n.d. 0,74 n.d. n.d.

Mines 8,57 4,48 n.d. 9,64 n.d.

Bâtiment 1,19 n.d. n.d. n.d. n.d.

Transport n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Communications et services publics n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Source : Estimations à partir de données du Département du commerce des États-Unis.

Page 94: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

Appendice 4 89

Tableau A4-9Résultats comparatifs des filiales de multinationales canadiennes aux États-Unis,

Importations/ventes (en %) 1990

Tous pays Canada Allemagne R.-U. Japon

Tous secteurs 15,46 8,29 16,61 7,00 28,01

Pétrole 13,43 12,11 n.d. n.d. n.d.

S. manufacturier 12,18 12,07 15,71 7,29 21,10

Aliments et boissons 4,93 9,88 3,54 7,10 3,68

Produits chimiques et connexes 10,57 n.d. 14,13 12,63 5,30

Première transf. des métaux et 11,74 23,91 19,59 6,27 7,65 fabr. de prod. métal.

Première transf. des métaux 14,59 n.d. 17,79 n.d. 7,43

Machinerie 22,35 11,10 29,54 7,09 32,98

Produits électriques 22,42 n.d. 45,33 7,47 14,55

Autres ind. manufacturières 9,96 n.d. 8,48 4,33 21,74

Textiles et vêtements 6,39 n.d. 13,56 2,22 7,84

Bois et mobilier 5,26 7,79 4,71 1,15 10,63

Papier et produits connexes 8,77 20,87 20,18 n.d. n.d.

Impression et édition 1,24 1,02 1,67 1,78 1,13

Produits du caoutchouc 12,13 3,47 n.d. 3,10 n.d.

Produits de plastique divers 7,37 n.d. n.d. 0,53 14,18

Produits minéraux non métalliques 6,70 3,66 13,68 n.d. 10,96

Matériel de transport 18,72 n.d. 9,01 7,17 26,48

Instruments et prod. connexes 7,54 n.d. 6,97 7,43 9,97

Autres 9,67 n.d. n.d. 4,46 28,50

Commerce de gros 33,35 32,70 37,34 13,32 40,48

Automobiles et pièces 63,70 n.d. 77,51 n.d. 61,44

Produits électriques 62,24 13,60 7,42 5,78 73,64

Commerce de détail 2,32 n.d. n.d. n.d. 5,89

Finance, banque exceptée n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Assurance n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Immobilier n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Services 0,86 0,52 n.d. 0,60 n.d.

Autres industries 1,46 n.d. 0,67 n.d. n.d.

Agriculture, forêts et pêche 0,81 n.d. n.d. n.d. n.d.

Mines 2,28 n.d. n.d. 0,94 n.d.

Bâtiment n.d. n.d. 0,50 n.d. n.d.

Transport n.d. n.d. n.d. n.d. 0,59

Communications et services publics 0,63 n.d. n.d. n.d. n.d.

Source : Estimations à partir de données du Département du commerce des États-Unis.

Page 95: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

90 Appendice 4

Tableau A4-10Résultats comparatifs des filiales de multinationales canadiennes aux États-Unis,

Ratio exportations intra-entreprises/exportations, 1990

Tous pays Canada Allemagne R.-U. Japon

Tous secteurs 0,41 0,19 0,29 0,23 0,57

Pétrole 0,43 n.d. n.d. n.d. n.d.

S. manufacturier 0,25 0,14 0,28 0,22 0,37

Aliments et boissons 0,33 0,20 0,50 0,02 0,75

Produits chimiques et connexes 0,25 n.d. 0,26 0,33 0,27

Première transf. des métaux et 0,28 n.d. 0,17 0,14 0,32 fabr. de prod. métal.

Première transf. des métaux 0,36 n.d. n.d. 0,17 0,33

Machinerie 0,24 0,40 0,35 0,28 0,31

Produits électriques 0,21 0,39 n.d. 0,14 0,36

Autres ind. manufacturières 0,25 n.d. 0,31 0,20 0,40

Textiles et vêtements 0,37 n.d. 0,61 0,21 n.d.

Bois et mobilier 0,17 n.d. n.d. 0,11 0,01

Papier et produits connexes 0,36 n.d. 0,13 n.d. 0,60

Impression et édition 0,13 0,91 0,30 0,07 0,50

Produits du caoutchouc 0,36 n.d. n.d. 0,25 n.d.

Produits de plastique divers 0,37 n.d. 0,07 0,06 0,15

Produits minéraux non métalliques 0,16 n.d. 0,21 n.d. 0,40

Matériel de transport 0,18 n.d. 0,32 0,06 0,86

Instruments et prod. connexes 0,19 0,21 0,41 0,24 0,14

Autres 0,30 n.d. 0,60 n.d. 0,25

Commerce de gros 0,53 0,38 0,40 0,23 0,61

Automobiles et pièces 0,66 n.d. n.d. 1,00 0,70

Produits électriques 0,54 n.d. n.d. n.d. 0,71

Commerce de détail 0,14 0,10 0,50 n.d. 0,06

Finance, banque exceptée 0,67 n.d. n.d. n.d. n.d.

Assurance n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Immobilier 0,57 n.d. n.d. n.d. n.d.

Services 0,21 n.d. n.d. 0,50 n.d.

Autres industries 0,32 n.d. 0,15 n.d. n.d.

Agriculture, forêts et pêche 0,34 n.d. n.d. n.d. n.d.

Mines 0,31 0,95 n.d. 0,28 n.d.

Bâtiment 0,30 n.d. n.d. n.d. n.d.

Transport n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Communications et services publics n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Les exportations intra-entreprises comprennent les exportations destinées à la société mère, mais ne comprennent*

pas les exportations destinées à d'autres sociétés étrangères affiliées à la société mère.Source : Estimations à partir de données du Département du commerce des États-Unis.

Page 96: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

Appendice 4 91

Tableau A4-11Résultats comparatifs des filiales de multinationales canadiennes aux États-Unis,

Ratio importations intra-entreprises/importations*, 1990

Tous pays Canada Allemagne R.-U. Japon

Tous secteurs 0,75 0,70 0,83 0,52 0,83

Pétrole 0,60 0,41 n.d. n.d. n.d.

S. manufacturier 0,70 0,59 0,73 0,62 0,91

Aliments et boissons 0,55 0,62 0,97 0,38 0,91

Produits chimiques et connexes 0,66 n.d. 0,86 0,81 0,63

Première transf. des métaux et 0,54 0,96 0,38 0,27 0,26 fabr. de prod. métal.

Première transf. des métaux 0,57 n.d. 0,66 n.d. 0,14

Machinerie 0,75 0,93 0,71 0,74 0,99

Produits électriques 0,64 n.d. 0,67 0,67 0,89

Autres ind. manufacturières 0,77 n.d. 0,69 0,48 0,92

Textiles et vêtements 0,50 n.d. 0,54 0,49 0,96

Bois et mobilier 0,61 0,72 0,17 0,44 1,00

Papier et produits connexes 0,58 0,65 0,76 n.d. n.d.

Impression et édition 0,37 0,20 0,41 0,55 0,13

Produits du caoutchouc 0,81 1,00 n.d. 1,00 n.d.

Produits de plastique divers 0,92 n.d. n.d. 0,36 0,94

Produits minéraux non métalliques 0,44 0,92 0,85 n.d. 0,93

Matériel de transport 0,91 n.d. 0,80 0,52 0,99

Instruments et prod. connexes 0,76 n.d. 0,72 0,81 0,62

Autres 0,31 n.d. 0,67 0,14 n.d.

Commerce de gros 0,80 0,91 0,91 0,60 0,82

Automobiles et pièces 0,85 n.d. 0,98 n.d. 0,79

Produits électriques 0,97 0,96 0,67 0,92 0,99

Commerce de détail 0,30 n.d. n.d. n.d. 0,42

Finance, banque exceptée 1,00 n.d. n.d. n.d. n.d.

Assurance n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Immobilier n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Services 0,61 0,80 0,60 0,55 0,06

Autres industries 0,71 n.d. n.d. n.d. 0,43

Agriculture, forêts et pêche 0,76 n.d. 1,00 1,00 n.d.

Mines 0,83 n.d. 1,00 n.d. n.d.

Bâtiment n.d. 0,50 n.d. n.d. 1,00

Transport n.d. n.d. n.d. 1,00 0,30

Communications et services publics 0,98 n.d. n.d. n.d. n.d.

Les importations intra-entreprises comprennent les importations provenant de la société mère, mais non celles qui*

proviennent d'autres filiales de la société mère à l'étranger.Source : Estimations à partir de données du Département du commerce des États-Unis.

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APPENDICE 5

Tableau A5-1Résultats comparatifs des filiales de multinationales canadiennes aux États-Unis

Ratio ventes/emploi (milliers de $ américains), 1980

Tous pays Canada Allemagne R.-U. Japon

Tous secteurs 202,76 122,25 121,37 220,46 730,60

Mines 134,19 149,69 n.d. 124,49 n.d.

Pétrole 551,74 210,23 n.d. n.d. 22640,24

S. manufacturier 88,84 102,68 80,26 79,67 110,19

Aliments et boissons 99,34 135,42 95,55 82,72 92,57

Produits chimiques et connexes 99,39 234,43 84,43 105,43 146,20

Première transf. des métaux et 114,38 146,27 107,68 73,66 n.d. fabr. de prod. métal.

Première transf. des métaux 134,29 164,95 144,72 213,78 n.d.

Machinerie 72,80 83,66 74,17 62,87 98,69

Produits électriques 69,43 n.d. 12,40 57,61 95,25

Autres ind. manufacturières 80,47 83,33 66,60 70,65 n.d.

Textiles et vêtements 52,16 76,27 62,83 43,06 66,94

Bois et mobilier 78,30 90,01 54,30 n.d. n.d.

Papier et produits connexes 101,58 n.d. n.d. n.d. n.d.

Impression et édition 69,56 64,07 84,48 64,19 n.d.

Produits de caoutchouc et de plastique 69,74 49,01 72,57 85,02 68,64

Produits minéraux non métalliques 89,98 124,82 74,94 56,14 n.d.

Matériel de transport 98,13 73,59 n.d. 61,73 n.d.

Instruments et prod. connexes 62,22 n.d. 56,03 n.d. 84,68

Autres 63,61 n.d. n.d. 64,49 n.d.

Commerce de gros 910,05 372,56 422,07 1405,03 1370,65

Automobiles et pièces 774,42 n.d. 464,19 145,74 2118,92

Produits électriques n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Commerce de détail 77,16 63,58 n.d. n.d. 51,28

Finance, banque exceptée 191,81 n.d. 216,42 80,55 n.d.

Assurance 227,87 369,72 312,50 175,50 n.d.

Immobilier 199,16 165,87 922,28 266,60 254,76

Autres industries 61,86 n.d. n.d. n.d. n.d.

Agriculture 70,82 n.d. 42,55 61,29 47,01

Forêts et pêche 342,11 n.d. n.d. n.d. n.d.

Bâtiment 107,21 111,62 81,40 n.d. 251,26

Transport 58,67 n.d. 40,96 66,57 33,54

Communications et services publics 61,63 75,10 n.d. n.d. n.d.

Services 39,07 31,89 45,28 52,88 47,26

Source: Estimations à partir de données du Département du commerce des États-Unis.

Page 98: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

Appendice 5 93

Tableau A5-2Résultats comparatifs des filiales de multinationales canadiennes aux États-Unis

Ratio ventes/actifs, 1980

Tous pays Canada Allemagne R.-U. Japon

Tous secteurs 1,42 0,74 1,46 1,67 3,05

Mines 0,50 0,53 n.d. 0,90 n.d.

Pétrole 1,27 0,72 n.d. n.d. 4,15

S. manufacturier 1,20 1,17 1,08 1,22 1,03

Aliments et boissons 1,46 1,00 1,07 1,79 1,28

Produits chimiques et connexes 1,08 1,84 1,10 0,91 1,00

Première transf. des métaux et 1,26 1,58 1,18 1,06 0,89 fabr. de prod. métal.

Première transf. des métaux 1,33 1,64 1,51 2,37 n.d.

Machinerie 1,20 1,07 0,97 1,16 1,34

Produits électriques 1,22 n.d. 0,14 0,94 1,70

Autres ind. manufacturières 1,22 1,10 1,07 1,41 0,84

Textiles et vêtements 1,48 1,44 1,28 1,59 1,74

Bois et mobilier 1,30 n.d. 1,00 n.d. n.d.

Papier et produits connexes 1,10 n.d. 1,09 n.d. n.d.

Impression et édition 1,23 1,27 1,00 1,48 n.d.

Produits de caoutchouc et de plastique 1,31 1,07 1,36 1,40 1,16

Produits minéraux non métalliques 0,94 0,81 0,67 1,10 n.d.

Matériel de transport 1,47 n.d. 1,13 1,43 n.d.

Instruments et prod. connexes 1,20 n.d. 1,05 n.d. 0,96

Autres 1,26 n.d. 1,42 n.d. n.d.

Commerce de gros 3,94 2,78 2,58 9,70 4,01

Automobiles et pièces 3,23 n.d. 2,63 1,51 1,00

Produits électriques n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Commerce de détail 2,44 2,95 n.d. n.d. 1,18

Finance, banque exceptée 0,15 0,17 0,12 0,10 n.d.

Assurance 0,40 0,31 0,31 0,49 n.d.

Immobilier 0,20 0,29 0,15 0,14 0,16

Autres industries 0,98 0,71 1,62 n.d. n.d.

Agriculture 0,41 n.d. 0,16 0,57 0,50

Forêts et pêche 0,26 0,67 n.d. 0,08 n.d.

Bâtiment 1,77 0,88 2,74 2,68 0,93

Transport 0,96 n.d. 1,14 n.d. n.d.

Communications et services publics 0,57 0,45 n.d. n.d. n.d.

Services 0,77 0,80 0,79 0,87 0,87

Source : Estimations à partir de données du Département du commerce des États-Unis.

Page 99: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

94 Appendice 5

Tableau A5-3Résultats comparatifs des filiales de multinationales canadiennes aux États-Unis

Ratio stock de capital/emploi (en milliers de $ américains) 1980

Tous pays Canada Allemagne R.-U. Japon

Tous secteurs 62,85 79,79 38,86 57,49 45,87

Mines 195,63 225,25 n.d. 105,26 n.d.

Pétrole 376,19 275,84 123,25 n.d. 60,98

S. manufacturier 42,35 48,06 43,79 37,32 66,94

Aliments et boissons 35,41 89,32 42,57 18,80 40,49

Produits chimiques et connexes 64,76 76,14 55,28 87,76 104,37

Première transf. des métaux et 54,23 59,64 38,60 29,55 n.d. fabr. de prod. métal.

Première transf. des métaux 65,62 67,40 49,90 50,90 n.d.

Machinerie 22,77 26,13 25,50 18,45 32,30

Produits électriques 21,88 n.d. 22,16 17,08 20,09

Autres ind. manufacturières 38,33 47,32 28,48 32,75 n.d.

Textiles et vêtements 20,33 21,07 24,73 22,00 17,55

Bois et mobilier 25,54 61,88 20,04 n.d. n.d.

Papier et produits connexes 85,88 n.d. n.d. n.d. n.d.

Impression et édition 26,07 24,81 37,32 12,63 n.d.

Produits de caoutchouc et de plastique 32,10 17,01 33,94 38,15 36,34

Produits minéraux non métalliques 67,38 99,98 78,62 34,13 n.d.

Matériel de transport 25,63 24,53 n.d. 12,35 n.d.

Instruments et prod. connexes 14,29 n.d. 18,34 n.d. 23,30

Autres 21,28 n.d. n.d. n.d. n.d.

Commerce de gros 33,23 34,60 34,03 22,85 25,94

Automobiles et pièces 48,28 n.d. n.d. 26,89 36,04

Produits électriques n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Commerce de détail 17,09 16,14 n.d. n.d. 21,05

Finance, banque exceptée 23,60 n.d. 11,19 6,88 n.d.

Assurance 18,86 60,47 26,79 9,60 n.d.

Immobilier 850,82 463,11 5466,32 1642,31 1119,05

Autres industries 39,74 n.d. n.d. 22,16 0,00

Agriculture 133,19 n.d. 243,16 62,34 81,20

Forêts et pêche 1131,58 n.d. n.d. n.d. n.d.

Bâtiment 23,43 96,92 8,84 n.d. n.d.

Transport 47,12 70,63 3,80 n.d. 9,58

Communications et services publics 67,27 117,28 n.d. n.d. n.d.

Services 32,95 26,85 11,61 22,89 44,27

Source : Estimations à partir de données du Département du commerce des États-Unis.

Page 100: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

Appendice 5 95

Tableau A5-4Résultats comparatifs des filiales de multinationales canadiennes aux États-Unis

Salaire moyen (en milliers de $ américains) 1980

Tous pays Canada Allemagne R.-U. Japon

Tous secteurs 19,69 20,68 18,73 17,80 18,57

Mines 27,88 29,74 n.d. 24,29 n.d.

Pétrole 27,30 19,35 26,57 n.d. 30,49

S. manufacturier 20,67 21,83 19,38 18,50 19,25

Aliments et boissons 16,22 23,61 17,03 14,42 13,84

Produits chimiques et connexes 21,22 20,77 18,65 23,68 23,02

Première transf. des métaux et 23,09 24,96 20,46 20,75 n.d. fabr. de prod. métal.

Première transf. des métaux 24,82 26,33 23,29 24,28 n.d.

Machinerie 20,61 21,16 20,21 19,33 19,72

Produits électriques 18,97 21,43 16,23 14,34 n.d.

Autres ind. manufacturières 21,06 20,79 20,42 16,81 n.d.

Textiles et vêtements 13,35 11,79 14,19 13,12 14,69

Bois et mobilier 14,51 15,47 9,70 n.d. n.d.

Papier et produits connexes 22,67 n.d. n.d. n.d. n.d.

Impression et édition 19,58 20,39 18,14 16,99 n.d.

Produits de caoutchouc et de plastique 17,81 13,71 17,48 20,53 10,77

Produits minéraux non métalliques 22,83 28,87 n.d. 16,75 n.d.

Matériel de transport 28,23 14,43 n.d. 12,35 n.d.

Instruments et prod. connexes 16,59 n.d. 16,19 n.d. 20,61

Autres 17,63 n.d. n.d. 15,92 n.d.

Commerce de gros 21,22 19,13 22,23 19,19 20,63

Automobiles et pièces 22,90 n.d. 24,84 17,24 21,53

Produits électriques n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Commerce de détail 12,32 10,93 n.d. n.d. 8,37

Finance, banque exceptée 34,05 n.d. 37,31 15,88 27,78

Assurance 18,54 15,47 18,89 19,30 n.d.

Immobilier 18,79 20,96 15,54 18,98 11,90

Autres industries 17,31 n.d. n.d. 20,98 n.d.

Agriculture 14,38 n.d. 10,13 14,67 8,55

Forêts et pêche 13,16 n.d. n.d. n.d. n.d.

Bâtiment 21,96 19,29 18,14 n.d. 25,13

Transport 21,49 26,22 16,47 n.d. n.d.

Communications et services publics 16,93 12,35 n.d. n.d. n.d.

Services 13,64 13,09 n.d. 15,86 13,57

Source : Estimations à partir de données du Département du commerce des États-Unis.

Page 101: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

96 Appendice 5

Tableau A5-5Résultats comparatifs des filiales de multinationales canadiennes aux États-Unis

Ratio productivité du travail/salaire moyen, 1980

Tous pays Canada Allemagne R.-U. Japon

Tous secteurs 10,30 5,91 6,48 12,38 39,35

Mines 4,81 5,03 n.d. 5,13 n.d.

Pétrole 20,21 10,87 n.d. n.d. 742,60

S. manufacturier 4,30 4,70 4,14 4,31 5,72

Aliments et boissons 6,13 5,74 5,61 5,74 6,69

Produits chimiques et connexes 4,68 11,29 4,53 4,45 6,35

Première transf. des métaux et 4,95 5,86 5,26 3,55 n.d. fabr. de prod. métal.

Première transf. des métaux 5,41 6,27 6,21 8,81 n.d.

Machinerie 3,53 3,95 3,67 3,25 5,00

Produits électriques 3,66 n.d. 0,76 4,02 n.d.

Autres ind. manufacturières 3,82 4,01 3,26 4,20 n.d.

Textiles et vêtements 3,91 6,47 4,43 3,28 4,56

Bois et mobilier 5,40 5,82 5,60 n.d. n.d.

Papier et produits connexes 4,48 n.d. n.d. n.d. n.d.

Impression et édition 3,55 3,14 4,66 3,78 n.d.

Produits de caoutchouc et de plastique 3,92 3,57 4,15 4,14 6,38

Produits minéraux non métalliques 3,94 4,32 n.d. 3,35 n.d.

Matériel de transport 3,48 5,10 n.d. 5,00 n.d.

Instruments et prod. connexes 3,75 n.d. 3,46 n.d. 4,11

Autres 3,61 n.d. n.d. 4,05 n.d.

Commerce de gros 42,88 19,48 18,98 73,23 66,45

Automobiles et pièces 33,82 n.d. 18,69 8,45 98,42

Produits électriques n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Commerce de détail 6,27 5,82 n.d. n.d. 6,13

Finance, banque exceptée 5,63 n.d. 5,80 5,07 n.d.

Assurance 12,29 23,89 16,55 9,09 n.d.

Immobilier 10,60 7,91 59,33 14,05 21,40

Autres industries 3,57 n.d. n.d. n.d. n.d.

Agriculture 4,93 n.d. 4,20 4,18 5,50

Forêts et pêche 26,00 n.d. n.d. n.d. n.d.

Bâtiment 4,88 5,79 4,49 n.d. 10,00

Transport 2,73 n.d. 2,49 n.d. n.d.

Communications et services publics 3,64 6,08 n.d. n.d. n.d.

Services 2,87 2,44 n.d. 3,34 3,48

Source : Estimations à partir de données du Département du commerce des États-Unis.

Page 102: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

Appendice 5 97

Tableau A5-6Résultats comparatifs des filiales de multinationales canadiennes aux États-Unis

Ratio bénéfice net/ventes (en %) 1980

Tous pays Canada Allemagne R.-U. Japon

Tous secteurs 2,12 3,01 0,43 3,35 0,87

Mines 11,57 23,35 n.d. 4,07 n.d.

Pétrole 7,80 4,79 n.d. 0,00 0,16

S. manufacturier 1,04 1,31 1,21 1,67 3,38

Aliments et boissons 1,81 6,28 -6,93 1,61 n.d.

Produits chimiques et connexes 1,07 3,64 2,55 -0,06 n.d.

Première transf. des métaux et 2,70 1,87 2,10 5,85 n.d. fabr. de prod. métal.

Première transf. des métaux 2,48 1,41 0,66 2,20 n.d.

Machinerie 0,71 -4,74 -1,31 1,56 2,58

Produits électriques 1,80 n.d. 2,42 0,61 0,29

Autres ind. manufacturières 0,02 3,11 -1,30 2,86 0,00

Textiles et vêtements 0,40 3,62 n.d. 1,64 -3,66

Bois et mobilier 1,29 0,78 5,36 n.d. n.d.

Papier et produits connexes 4,19 n.d. -2,08 n.d. n.d.

Impression et édition 2,73 0,00 -4,29 -0,47 n.d.

Produits de caoutchouc et de plastique -1,60 -0,52 -0,20 -1,01 -3,92

Produits minéraux non métalliques 1,15 0,22 3,27 1,14 n.d.

Matériel de transport -3,91 1,96 -2,11 -10,00 n.d.

Instruments et prod. connexes -2,59 n.d. -4,29 n.d. -2,65

Autres 1,74 n.d. 2,33 n.d. n.d.

Commerce de gros 0,61 1,80 -0,47 0,13 0,71

Automobiles et pièces 0,72 n.d. -0,06 -4,33 1,67

Produits électriques n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Commerce de détail 1,18 1,32 n.d. n.d. -0,53

Finance, banque exceptée 7,97 5,60 -12,07 4,07 n.d.

Assurance 7,01 1,84 10,33 7,07 n.d.

Immobilier 1,42 2,84 7,87 3,56 13,08

Autres industries 0,56 2,02 -1,37 n.d. n.d.

Agriculture -3,43 n.d. -30,95 9,40 9,09

Forêts et pêche 19,23 16,67 n.d. n.d. n.d.

Bâtiment -0,35 2,88 -0,91 -2,02 4,00

Transport 2,93 n.d. 5,15 2,08 5,19

Communications et services publics -11,97 -13,70 n.d. n.d. n.d.

Services 1,59 0,61 -0,85 3,08 -0,61

Source : Estimations à partir de données du Département du commerce des États-Unis.

Page 103: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

98 Appendice 5

Tableau A5-7Résultats comparatifs des filiales de multinationales canadiennes aux États-Unis

Ratio investissement/ventes (en %) 1980

Tous pays Canada Allemagne R.-U. Japon

Tous secteurs 6,24 18,13 6,53 3,76 1,72

Mines 16,74 15,98 n.d. 8,13 n.d.

Pétrole 9,64 36,52 n.d. n.d. 0,08

S. manufacturier 8,12 8,97 10,55 7,29 12,93

Aliments et boissons 5,70 10,59 9,90 3,01 9,23

Produits chimiques et connexes 10,56 5,41 12,85 13,43 13,12

Première transf. des métaux et 6,27 6,07 4,19 4,28 n.d. fabr. de prod. métal.

Première transf. des métaux 6,57 6,12 3,78 1,83 n.d.

Machinerie 6,89 7,35 7,83 5,61 n.d.

Produits électriques 8,38 n.d. 44,93 8,40 n.d.

Autres ind. manufacturières 8,54 12,04 8,02 7,02 n.d.

Textiles et vêtements 5,91 n.d. 8,39 4,20 6,71

Bois et mobilier 10,63 n.d. 7,74 n.d. n.d.

Papier et produits connexes 17,57 n.d. n.d. n.d. n.d.

Impression et édition 5,67 4,62 8,28 5,15 n.d.

Produits de caoutchouc et de plastique 8,80 2,59 9,31 6,04 39,22

Produits minéraux non métalliques 12,66 n.d. n.d. 21,59 n.d.

Matériel de transport 3,90 n.d. 6,15 10,00 n.d.

Instruments et prod. connexes 4,93 n.d. 6,55 n.d. 3,17

Autres 4,79 n.d. 7,75 n.d. n.d.

Commerce de gros 0,89 1,54 1,91 0,39 0,55

Automobiles et pièces 1,60 n.d. 2,10 8,02 0,53

Produits électriques n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Commerce de détail 3,51 4,38 n.d. n.d. 14,21

Finance, banque exceptée 5,34 n.d. 1,72 2,85 n.d.

Assurance 1,66 n.d. 2,53 1,09 n.d.

Immobilier 180,55 138,45 184,27 155,16 254,21

Autres industries 14,96 26,27 7,49 n.d. n.d.

Agriculture 47,91 n.d. 140,48 19,66 n.d.

Forêts et pêche 207,69 n.d. n.d. 800,00 n.d.

Bâtiment 6,56 24,28 2,45 n.d. 2,00

Transport 14,13 n.d. 3,09 n.d. n.d.

Communications et services publics 43,66 n.d. n.d. n.d. n.d.

Services 17,71 24,62 14,53 10,53 5,91

Source : Estimations à partir de données du Département du commerce des États-Unis.

Page 104: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

Appendice 5 99

Tableau A5-8Résultats comparatifs des filiales de multinationales canadiennes aux États-Unis

Ratio exportations/ventes (en %) 1980

Tous pays Canada Allemagne R.-U. Japon

Tous secteurs 12,66 5,05 7,30 3,39 22,72

Mines 23,91 n.d. n.d. n.d. n.d.

Pétrole 1,78 n.d. n.d. n.d. n.d.

S. manufacturier 9,22 6,37 7,92 9,12 19,07

Aliments et boissons 5,16 5,82 13,86 2,53 42,64

Produits chimiques et connexes 7,56 3,25 5,57 11,85 22,83

Première transf. des métaux et 8,20 4,41 3,21 8,40 n.d. fabr. de prod. métal.

Première transf. des métaux 29,62 22,98 68,14 190,84 4,22

Machinerie 4,05 2,61 0,71 0,16 n.d.

Produits électriques 18,74 n.d. 198,07 29,25 n.d.

Autres ind. manufacturières 6,00 n.d. 5,08 2,17 1,47

Textiles et vêtements 4,03 1,64 1,94 6,02 2,44

Bois et mobilier 18,97 n.d. 31,55 n.d. n.d.

Papier et produits connexes 10,22 n.d. 8,33 n.d. n.d.

Impression et édition 2,73 n.d. n.d. 1,41 n.d.

Produits de caoutchouc et de plastique 3,51 1,04 4,25 3,62 3,92

Produits minéraux non métalliques 1,46 0,29 n.d. 1,14 n.d.

Matériel de transport 18,18 n.d. 15,16 n.d. n.d.

Instruments et prod. connexes 9,30 n.d. 9,93 n.d. n.d.

Autres 11,54 n.d. n.d. n.d. n.d.

Commerce de gros 20,60 7,91 12,27 2,38 24,35

Automobiles et pièces 7,59 n.d. n.d. 0,25 n.d.

Produits électriques n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Commerce de détail 1,92 n.d. n.d. n.d. 1,58

Finance, banque exceptée n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Assurance n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Immobilier n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Autres industries n.d. n.d. 1,78 n.d. n.d.

Agriculture 7,31 n.d. n.d. 13,68 n.d.

Forêts et pêche n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Bâtiment 0,93 n.d. n.d. 0,50 n.d.

Transport 0,10 n.d. n.d. 4,17 n.d.

Communications et services publics 0,70 n.d. n.d. n.d. n.d.

Services 1,05 n.d. 2,56 1,13 n.d.

Source : Estimations à partir de données du Département du commerce des États-Unis.

Page 105: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

100 Appendice 5

Tableau A5-9Résultats comparatifs des filiales de multinationales canadiennes aux États-Unis

Importations/ventes (en %) 1980

Tous pays Canada Allemagne R.-U. Japon

Tous secteurs 18,38 15,66 16,48 9,00 32,84

Mines 0,83 n.d. n.d. n.d. n.d.

Pétrole 18,89 n.d. n.d. n.d. 0,78

S. manufacturier 10,61 17,91 8,71 8,18 16,09

Aliments et boissons 7,96 n.d. 1,98 6,36 1,32

Produits chimiques et connexes 6,18 n.d. 6,28 4,62 n.d.

Première transf. des métaux et 14,51 25,20 9,83 n.d. 7,96 fabr. de prod. métal.

Première transf. des métaux 16,54 n.d. 16,91 n.d. n.d.

Machinerie 16,49 26,54 21,00 7,74 36,39

Produits électriques 16,81 n.d. n.d. 4,86 n.d.

Autres ind. manufacturières 9,86 7,06 7,45 n.d. n.d.

Textiles et vêtements 5,44 0,99 22,58 3,10 n.d.

Bois et mobilier 14,08 11,72 1,19 n.d. n.d.

Papier et produits connexes 12,25 n.d. n.d. n.d. n.d.

Impression et édition 3,01 n.d. 4,91 7,03 n.d.

Produits de caoutchouc et de plastique 7,75 6,74 n.d. n.d. 11,76

Produits minéraux non métalliques 2,75 3,09 6,54 1,99 n.d.

Matériel de transport 14,54 n.d. 4,41 20,00 n.d.

Instruments et prod. connexes 17,92 n.d. 12,42 n.d. 11,64

Autres 13,35 n.d. 10,85 14,73 n.d.

Commerce de gros 27,33 38,24 40,44 7,50 35,85

Automobiles et pièces 54,19 n.d. 57,27 46,69 51,75

Produits électriques n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Commerce de détail 2,59 n.d. n.d. n.d. 25,79

Finance, banque exceptée 0,21 n.d. n.d. n.d. n.d.

Assurance n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Immobilier n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Autres industries 1,26 2,57 0,48 n.d. n.d.

Agriculture 1,64 n.d. 4,76 0,85 n.d.

Forêts et pêche n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Bâtiment 0,91 n.d. 0,14 0,13 n.d.

Transport n.d. n.d. 1,03 2,08 1,73

Communications et services publics n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Services 1,14 n.d. 1,71 n.d. 2,44

Source : Estimations à partir de données du Département du commerce des États-Unis.

Page 106: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

Appendice 5 101

Tableau A5-10Résultats comparatifs des filiales de multinationales canadiennes aux États-Unis

Ratio exportations intra-entreprises/exportations, 1980

Tous pays Canada Allemagne R.-U. Japon

Tous secteurs 0,40 0,53 0,32 0,22 0,74

Mines 0,37 n.d. n.d. n.d. n.d.

Pétrole 0,60 n.d. n.d. n.d. n.d.

S. manufacturier 0,29 0,44 0,28 0,19 n.d.

Aliments et boissons 0,20 n.d. n.d. 0,02 0,49

Produits chimiques et connexes 0,39 n.d. 0,35 0,28 n.d.

Première transf. des métaux et 0,28 n.d. 0,24 0,07 n.d. fabr. de prod. métal.

Première transf. des métaux 0,32 n.d. 0,50 0,20 n.d.

Machinerie 0,34 n.d. 0,33 0,10 0,25

Produits électriques 0,41 n.d. n.d. 0,27 n.d.

Autres ind. manufacturières 0,17 0,37 n.d. 0,28 n.d.

Textiles et vêtements 0,40 n.d. 0,33 n.d. 0,25

Bois et mobilier 0,21 n.d. n.d. n.d. n.d.

Papier et produits connexes 0,43 n.d. 0,25 n.d. n.d.

Impression et édition 0,32 n.d. n.d. 0,33 n.d.

Produits de caoutchouc et de plastique 0,33 1,00 0,19 0,44 n.d.

Produits minéraux non métalliques 0,15 0,50 n.d. n.d. n.d.

Matériel de transport 0,01 n.d. 0,01 n.d. n.d.

Instruments et prod. connexes 0,39 n.d. 0,11 n.d. n.d.

Autres 0,35 n.d. n.d. n.d. 1,00

Commerce de gros 0,42 0,74 0,36 n.d. 0,75

Automobiles et pièces n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Produits électriques n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Commerce de détail 0,23 n.d. n.d. n.d. 0,67

Finance, banque exceptée n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Assurance n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Immobilier n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Autres industries n.d. n.d. n.d. 0,07 0,86

Agriculture 0,08 n.d. n.d. 0,06 n.d.

Forêts et pêche n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Bâtiment 0,33 n.d. n.d. n.d. n.d.

Transport 0,50 n.d. n.d. n.d. n.d.

Communications et services publics 1,00 n.d. n.d. 1,00 n.d.

Services 0,31 n.d. n.d. n.d. n.d.

Source : Estimations à partir de données du Département du commerce des États-Unis.* Les exportations intra-entreprises comprennent les exportations destinées à la société mère, mais non celles qui sontdestinées aux autres filiales de la société mère à l'étranger.

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102 Appendice 5

Tableau A5-11Résultats comparatifs des filiales de multinationales canadiennes aux États-Unis

Ratio importations intra-entreprises/importations*, 1980

Tous pays Canada Allemagne R.-U. Japon

Tous secteurs 0,62 0,83 0,88 0,32 0,79

Mines 0,89 n.d. n.d. n.d. n.d.

Pétrole 0,26 n.d. n.d. n.d. n.d.

S. manufacturier 0,75 0,87 0,79 0,57 0,82

Aliments et boissons 0,49 n.d. 1,00 0,19 0,50

Produits chimiques et connexes 0,80 n.d. 0,80 0,66 n.d.

Première transf. des métaux et 0,71 0,90 0,64 n.d. n.d. fabr. de prod. métal.

Première transf. des métaux 0,71 n.d. n.d. n.d. n.d.

Machinerie 0,89 0,94 0,87 0,73 0,99

Produits électriques 0,90 n.d. n.d. 0,60 n.d.

Autres ind. manufacturières 0,65 n.d. 0,67 n.d. n.d.

Textiles et vêtements 0,81 n.d. 0,89 n.d. n.d.

Bois et mobilier 0,77 n.d. 0,50 n.d. n.d.

Papier et produits connexes n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Impression et édition 0,44 n.d. 0,75 0,73 n.d.

Produits de caoutchouc et de plastique 0,67 n.d. n.d. n.d. n.d.

Produits minéraux non métalliques 0,70 0,88 n.d. 1,00 0,20

Matériel de transport 0,58 n.d. 0,21 1,00 n.d.

Instruments et prod. connexes 0,87 n.d. 0,76 n.d. 1,00

Autres n.d. 0,50 1,00 0,20 0,06

Commerce de gros 0,67 0,75 0,93 0,47 0,79

Automobiles et pièces n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Produits électriques n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Commerce de détail 0,37 n.d. n.d. n.d. 1,00

Finance, banque exceptée 1,00 n.d. n.d. n.d. n.d.

Assurance n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Immobilier n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Autres industries 0,64 n.d. n.d. n.d. n.d.

Agriculture 0,36 n.d. 1,00 n.d. n.d.

Forêts et pêche n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Bâtiment n.d. n.d. n.d. 4,00 n.d.

Transport n.d. n.d. 1,00 n.d. n.d.

Communications et services publics n.d. n.d. n.d. n.d. n.d.

Services 0,63 n.d. 0,50 n.d. n.d.

Source : Estimations à partir de données du Département du commerce des États-Unis.* Les importations intra-entreprises comprennent les importations provenant de la société mère, mais non celles quiproviennet d'autres filiales de la société mère à l'étranger.

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APPENDICE 6

Résultats comparatifs des entreprises à vocation internationale et axées sur le marché intérieur

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Tableau A6-1Rendement de la croissance quinquennale des entreprises canadiennes orientées vers l'intérieur

à comparer à celui des entreprises tournées vers l'extérieur(en pourcentage) 1986-1991

Grandgroupe Secteur

Nbre d'entreprises Croissance des ventes Croissance de l'actif Croissance de l'emploi

Marché Voc. Marché Voc. Marché Voc. Marché Voc.intérieur internationale intérieur internationale intérieur internationale intérieur internationale

Agriculture, pêche et forêts 1 1 6,91 7,73 (3,49)

Mines 59 29 7,48 5,10 8,33 2,80 8,76 (4,66)

Bâtiment 3 3 8,45 5,34 12,77 4,25 8,75 (0,19)

Textiles 0 2 8,17 12,31 (3,65)

Vêtements 1 0 (3,55) 0,92 (2,64)

Impression et édition 1 9 (3,38) 12,51 1,01 20,36 7,00

Prod. manuf. divers 0 1 15,50 (1,21)

Ind. manuf. de main-d'oeuvre 2 12 (3,52) 12,14 0,95 19,74 (2,64) 5,77

Aliments et boissons 8 4 4,55 6,55 12,57 8,48 (8,14)

Tabac 3 1 4,93 (24,82) 12,84 (24,65)

Bois et prod. de bois 6 3 (0,21) 14,23 15,50 17,99 (1,47) 2,28

Papier et prod. connexes 6 7 14,93 4,67 21,49 9,02 15,15 (1,61)

Raf. de pétrole 2 0 0,75 (5,51) 4,24

Min. non métalliques 0 2 2,63 6,60

Première transf. des métaux 5 10 1,16 1,25 1,30 2,19 (3,03) (6,54)

Fabr. de prod. métal. 1 4 6,25 10,35 3,72

Ind. man. axées sur les ressources naturelles 31 31 4,40 7,25 8,40 10,91 3,90 (0,41)

Prod. chimiques et connexes 3 3 4,54 2,56 4,15 2,51 (3,39)

Caoutchouc et prod. 1 2 2,77 9,51 4,03 7,92 0,84

Mach. non électriques 0 5 16,03 12,86 2,05

Ordinateur et mach. de bureau 0 2 (7,44) (18,72)

Produits électriques 2 3 4,05 8,09 1,43 10,39 (0,25)

Mat. de communic. 2 3 19,57 8,80 (0,33) 14,19 6,80 4,27

Prod. élect. divers 0 0

Automobiles et pièces 1 1 (5,73) 15,40 (3,01) 1,78

Aéronefs et pièces 0 3 22,00 34,36

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Machinerie légère 1 2 (2,70) 16,55 (2,87) 20,95 (3,94)

Ind. man. axées sur la technologie 10 24 4,24 12,22 2,96 14,88 (1,16) 3,58

Transports 10 5 12,76 (1,04) 6,47 5,03 4,25 (0,17)

Communications 17 4 7,93 8,26 10,01 15,82 (1,04) 2,84

Services publics 19 1 4,46 6,18 1,41

Commerce de gros 22 6 3,19 7,13 7,39 7,73 0,45 (9,93)

Commerce de détail 14 7 3,71 4,79 2,62 6,02 (0,52) (1,89)

Commerce 36 13 3,33 5,69 6,14 6,86 0,38 (4,42)

Instit. de dépôt 9 4 14,24 13,17

I. autres que de dépôt 3 0 23,95 21,19 5,79

Valeurs mobilières 2 0 23,37 21,51

Assurance 11 1 11,01 14,25 2,49

Autres serv. fin. 19 7 2,09 61,35 5,47 53,23 4,94

Finance 44 12 11,97 33,13 14,93 28,73 3,76

Services commerciaux 3 8 23,55 18,00 13,70 13,34 4,66

Services de santé 2 1 21,38 (0,37) 33,51 (11,74) 9,15 1,24

Autres services 1 3 12,40 29,62 15,78 2,13

Services 6 12 22,35 12,70 28,68 8,14 9,15 2,14

Moyenne 238 147 7,03 8,96 10,63 14,93 2,73 0,73

Source : Estimations à partir de données de Disclosure Inc.

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106 Appendice 6

Tableau A6-2Intensité de la R-D et rentabilité des sociétés à vocation internationale

et des enterprises axées sur le marché intérieur

Grandgroupe Secteur

Nbre d'entreprises R-D en pourcentage des ventes Rendement de l'actif1991 1991 1986-1991

Marché Voc. Marché Voc. Marché Voc.intérieur internationale intérieur internationale intérieur internationale

Agric., pêche et forêts 1 1 6,57

Mines 59 29 0,98 1,83 5,50 5,18

Bâtiment 3 3 6,93 3,07

Textiles 0 2 2,09

Vêtements 1 0 1,55

Impression et édition 1 9 1,50 6,12 10,17

Prod. manuf. divers 0 1 11,54

Ind. manuf. de main-d'oeuvre 2 12 1,50 2,93 9,66

Aliments et boissons 8 4 6,04 8,37

Tabac 3 1 0,14 8,66 (3,69)

Bois et prod. de bois 6 3 0,46 8,59 5,75

Papier et prod. connexes 6 7 0,82 0,44 7,91 4,45

Raf. de pétrole 2 0 0,73

Min. non métalliques 0 2 3,24

Première transf. des métaux 5 10 2,16 4,25

Fabr. de prod. métal. 1 4 0,79 3,60

Ind. man. axées sur les ressources naturelles 31 31 0,35 0,46 5,21 6,00

Prod. chimiques et connexes 3 3 1,55 1,84 3,57 7,62

Caoutchouc et prod. 1 2 4,60 4,68

Mach. non électriques 0 5 1,74 6,01

Ordinateur et mach. de bureau 0 2 7,42

Produits électriques 2 3 0,30 0,69 7,64 10,59

Mat. de communic. 2 3 2,15 11,56 1,33 7,25

Mat. de communic. 0 0

Automobiles et pièces 1 1 0,42 9,47 2,59

Aéronefs et pièces 0 3 1,74 8,94

Machinerie légère 1 2 17,52 4,42 6,24

Ind. man. axées sur la technologie 10 24 1,42 6,83 4,54 6,94

Transports 10 5 2,71 4,75

Communications 17 4 8,89 6,00

Services publics 19 1 6,10

Commerce de gros 22 6 0,62 5,00 6,00

Commerce de détail 14 7 6,70 5,86

Commerce 36 13 0,62 5,45 5,93

Instit. de dépôt 9 4 0,82 0,63

Page 112: LES MULTINATIONALES CANADIENNES : ANALYSE DE LEURS ...

Appendice 6 107

Grandgroupe Secteur

Nbre d'entreprises R-D en pourcentage des ventes Rendement de l'actif1991 1991 1986-1991

Marché Voc. Marché Voc. Marché Voc.intérieur internationale intérieur internationale intérieur internationale

I. autres que de dépôt 3 0 0,95

Valeurs mobilières 2 0 7,95

Assurance 11 1 1,19

Autres serv. fin. 19 7 6,71 7,22

Finance 44 12 1,26 2,35

Services commerciaux 3 8 8,42 2,50 5,70 1,98

Services de santé 2 1 0,59 9,89 0,32

Autres services 1 3 15,41 5,09

Services 6 12 1,48 2,50 10,87 2,39

Moyenne 238 147 0,63 4,12 2,93 4,88

Source : Estimations à partir de données de Disclosure Inc.

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