LES MÉTIERS DU SPORT ET LES MÉTIERS DE...

Synthèse et enjeux ...... .............3

L'emploi ......................................7

Le marché du travail ..............34

La formation ............................43

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mai

re

Août

2017

État des lieux

LES MÉTIERS DU SPORT ET LES MÉTIERS DE L'ANIMATIONen Bourgogne-Franche-Comté

LES MÉTIERS DU SPORT ET LES MÉTIERS DE L'ANIMATION2

J’ai le plaisir de vous communiquer l’état des lieux de l’emploi et de la formation des métiers du sport et de l’animation en Bourgogne-Franche-Comté. Ce panorama s’attache à donner une photographie de la situa-tion de l’emploi, du marché du travail et de la formation dans ces métiers. Il permet également de donner une vision d’ensemble des principales tendances qui se traduisent dans notre région par :• Une progression de l’emploi dans les métiers du sport et de l’animation • Une hausse de l’emploi public dans l’animation et de l’entreprenariatdans le sport• Des conditions d’emploi spécifiques (davantage de temps partiel et de contrats de courte durée) • Une part plus importante de ces métiers dans les contrats aidés et la demande d’emploi • Des logiques d'accès à la formation différentes entre le sport et l’anima-tion• Un taux d'accès à l'emploi élevé à l'issue des formations.

L’appel à projet national dans lequel s’inscrit cet état des lieux, vise à appuyer les dispositifs régionaux d’observation de l’emploi et de la formation (DROEF) des DRDJSCS dans la production d’une vision transversale des relations emploi formation dans le sport et l’animation adaptée au nouveau périmètre régional.

La DRDJSCS de Bourgogne-Franche-Comté a inscrit la conduite de cette étude dans un partenariat régional étendu pour aller au-delà de la production de chiffres clés. En effet, ce travail collectif a permis de construire une vision partagée des enjeux des métiers du sport et de l’animation, d’informer et d’impliquer les acteurs du champ et d’identifier des priorités d’action en région : améliorer les conditions d’emploi des actifs du sport et de l’animation, maintenir et renforcer l’employabilité des sortants de formation sport et animation, améliorer la lisibilité de l’offre de formation…

Je remercie tout particulièrement la Direccte, le Conseil régional, Pôle Emploi, l’Association Régionale des Missions Locales, Uniformation, le CNEA, le Cros, la Cress, le CNFPT, l’Andiss, le Crajep et le réseau Pro-fession Sports et Loisirs pour leur investissement dans ces travaux dont la réalisation a été confiée à EMFOR, l’observatoire régional de l’emploi et de la formation en région.

Bonne lecture,

Le directeur régional et départemental, Jean-Philippe BERLEMONTDirection Régionale et Départementale de la Jeunesse, des Sports

et de la Cohésion Sociale de Bourgogne-Franche-Comté

Édito

LES MÉTIERS DU SPORT ET LES MÉTIERS DE L'ANIMATION 3

Août

2017

SYNTHÈSE ET ENJEUX

Le choix a été fait de différencier sport et animation en raison des contrastes observés entre ces deux secteurs. Il existe des différences marquées en termes de profils d’actifs, de conditions d’accès aux métiers ou encore de conditions d’emploi qui font que chacun des deux domaines répond à un certain nombre de problématiques propres. Ce traitement isolé ne signifie pas pour autant qu’il n’existe pas de problématiques et d’enjeux communs aux deux secteurs ou encore de passerelles, de compétences transférables entre métiers de l’animation et métiers du sport.

Intensité de l’enjeu

Thème Constats Enjeux, questionnements Métiers du sport

Métiers de

l'animation

L'emploiDes métiers exercés par des actifs au profil spécifique et un contraste entre métiers du sport et métiers de l’animation

Amélioration des conditions d’emploi ++ +++

Travail à temps partiel plus fréquent et qui progresse, saisonnalité, temps de travail fractionné.

• Multi-compétences pour augmenter le temps de travail et favoriser les mobilités professionnelles (notamment en avan-çant dans l’âge : passerelles). Quelles compétences, activités associables sport-animation et hors champ ? Opportunités locales ?--> Professionnalisation des actifs qui passe par l'acquisition de plusieurs di-plômes généralistes et spécialisés dans le même champ--> Consolidation de l'emploi par le rap-prochement de branches professionnelles différentes ?• Multi-employeurs : quelles conditions d'emploi pour les actifs qui cumulent les emplois pour avoir un volume d’heures suffisant ?• Accroître le temps de travail en prenant en compte les singularités de ces métiers (activités physiques, horaires atypiques, déplacements…)

++ +++

Niveau de formation plus élevé • Élévation du niveau de qualification dans l’animation. + +++

Constats en lien avec le thème étudié au regard des données quantitatives et qualitatives analysées

Enjeux et questions soulevés par les constats

Intensité des enjeux différenciée selon le domaine (sport / animation) : plus il y a de "+" plus l'enjeu est fort

Thème étudié : emploi, marché du travail, formation




Métiers de

l'animation

L'emploiMétiers qui permettent l’insertion pro-fessionnelle du public jeune : forte part de jeunes --> une part impor-tante de carrières courtes aussi (en raison des conditions d’emploi).

• Fidélisation des salariés : travail an-nualisé, augmentation du temps de tra-vail notamment en incitant les salariés à diversifier leurs compétences, recours aux groupements d’employeurs --> favorisent l’emploi mutualisé pour assurer le plein emploi, des emplois pérennes, et facilitent l’accès à la formation en vue d’élargir les compétences de salariés pour construire une évolution de carrière.• Des réorientations professionnelles ? Vers quels métiers ? Liées à des opportu-nités locales ?...

++ +++

Forte part de non-salariés et part en hausse, l’emploi progresse plus pour les non-salariés que pour les salariés --> effet auto-entrepre-neurs.

• L’auto-entreprenariatExiste-t-il des besoins de formation (créa-tion-gestion d’activités, recherche de contrats…) ? Quel accès à la formation ? Statut temporaire ou existe-t-il une évolu-tion vers d’autres statuts ?Passage du statut de salarié à celui d’auto-entrepreneur ? (Démarche volontaire ou à la demande de l'employeur. Quels risques de dérive ?)

+++ ++

Forte part d’agents de la fonction publique et part en hausse --> effets réforme des rythmes scolaires, « municipalisation » d’activités péris-colaires.

• Les activités périscolairesComment augmenter le temps de travail des animateurs ? Existe-il des besoins de diversification, de formation ? Quelles activités associables en termes de com-pétences et d’horaire ? (voir enjeu mul-ti-compétences, multi-employeurs page précédente)Quelle qualification et quel accès à la formation des "faisant-fonction" / "glisse-ments de fonction" ?

+ +++

Plus forte part d’emplois associa-tifs et plus largement d’emplois dans l’ESS.

• Quelles conséquences d'une baisse des subventions publiques ? Baisse des embauches, embauches de personnes moins qualifiées, recours aux contrats aidés renforcé ?Projet associatif-pédagogique des struc-tures impacté ?Augmentation du coût pour les utilisateurs --> Quelles conséquences sur l’accès aux activités sportives et culturelles ?

++ +++


Août

2017

Le marché du travailLes demandeurs d’emploi position-nés sur les métiers du sport et les métiers de l’animation : des par-ticularités proches de celles rele-vées pour les actifs en emploi et les mêmes contrastes entre métiers du sport et métiers de l’animation.

Employabilité ++ +++

Plus de jeunes que pour l’ensemble des demandeurs d’emplois. ++ +++

Plus de niveaux de formationélevés.

• Élévation du niveau de qualification dans l’animation + +++

Une part importante de demandeurs d’emploi ayant exercé une activité réduite (catégories B et C) --> impor-tance du travail à temps partiel.

• Multi-compétences• Multi-employeurs ++ +++

Moins de chômeurs de longue du-rée : population jeune et turn-over fré-quent en particulier dans l’animation.

• Turn-over --> fidélisation des salariés++ +++

Mobilité plus développée pour les métiers du sport que pour les métiers de l’animation.

• Mobilité (notamment en milieu rural) --> nécessité pour répondre aux aspects mul-ti-employeurs, multi-activités.

+++ +++

Hausse du nombre de demandeurs d’emploi (sept 2015 – sept 2016) contre une baisse pour l’ensemble des métiers.

• Des métiers attractifs ?• Des profils qui correspondent aux be-soins ? ++ +++

Hausse qui touche plus fortement les femmes, les seniors, les faibles niveaux de formation et les per-sonnes ayant exercé une activité réduite.

• Élévation du niveau de qualification dans l’animation.• Multi-compétences • Multi-employeurs• Besoin de réorientation, reconversion professionnelle en avançant dans l’âge ?

++ +++



Métiers de

l'animation

L'emploiDes métiers impactés par des éléments exogènes Contextuel +++ +++

La croissance de l’emploi perdure --> demande sociale, sport santé, acti-vités pour seniors, pour public handi-capé, activités bien-être, réforme des rythmes scolaires, développement de l’auto-entreprenariat…

• La demande sociale évolue : sport san-té, sport bien-être, activités pour seniors (prévention de la dépendance), public han-dicapé… --> Enjeu employabilité

+++ ++

Un fort recours aux contrats aidés donc forte dépendance aux dispo-sitifs publics d'emploi

• Quelles conséquences d' une baisse du nombre de contrats aidés ? Activité des structures menacée ? Quelles possibilités de maintien des postes ?Augmentation du coût pour les utilisa-teurs ? --> Quelles conséquences sur l’ac-cès aux activités sportives et culturelles ?

++ +++




Métiers de

l'animation

La formationIl est parfois difficile pour les em-ployeurs de libérer leurs salariés sur des temps de formation longs (coût du remplacement, conditions de travail...).

Quels sont les leviers pour améliorer l'accès à la formation des salariés dans un contexte d'évolution de la demande sociale et de recherche de la pluri-activité ?

++ +++

Des diplômes non professionnels concurrencent des diplômes profes-sionnels dans la réalisation de cer-taines activités.

Comment assurer la professionnalisation des salariés dans un contexte de concur-rence entre certains diplômes ? +++

Réforme du BPJEPS en 4 UC qui renforce les équivalences entre les diplômes.

Quelle cohabition entre diplômes généra-listes et diplômes spécialisés ? +++ +++

Le dispositif VAE est très peu uti-lisé du fait notamment d'une culture imparfaite de l'écrit dans le secteur de l'animation.

Comment rendre le dispositif VAE plus approprié au profil des salariés du secteur de l'animation notamment ? + +++


Août

2017

L'EMPLOI

L'emploi total

Les études, tableaux de bord, rapports pu-bliés au début des années 2010 indiquaient une progression de l’emploi conséquente dans le sport et l’animation en Franche-Com-té comme en Bourgogne. À en juger par les dernières données disponibles, cette dyna-mique perdure à l’échelle de la nouvelle région Bourgogne-Franche-Comté. Ce constat se vérifie pour l’emploi total, sala-rié et non salarié, privé et public.La hausse de l’emploi s'explique à la fois

par la demande croissante de la population en activités de sport et de loisirs et les poli-tiques de santé publique qui intègrent de plus en plus le sport (dimension sport santé, prévention de la dépendance, activités pour les seniors, les personnes handicapées, de bien-être…) ou encore l’impact de décisions politiques comme la réforme des rythmes scolaires et les besoins en personnel qui en découlent.

La hausse de l’emploi perdure dans le sport et dans l’animation

Méthodologie

D’un point de vue statistique, le choix a été fait de favoriser le plus souvent possible l’entrée par métier plutôt que l’entrée par secteur d’activités. L’entrée par secteur d’activités est peu appropriée en particulier pour l’étude des métiers de l’animation, répartis dans de nombreux secteurs1 et minoritaires au sein de ces secteurs (exemple des animateurs socio-culturels et de loisirs dans des établissements du secteur action sociale, effectifs marginaux au sein de ce secteur). Par ailleurs, l’entrée par métier permet de se focaliser sur le cœur des métiers du sport et de l’animation (les animateurs socio-culturels et de loisirs, les éducateurs sportifs et les directeurs de centre socioculturel et de loisirs). Les fonctions supports (métiers administratifs, d’entretien…), aux problématiques spécifiques, sont ainsi exclues de l’analyse. Les données disponibles sont plus détaillées pour les animateurs socio-culturels et de loisirs et les éducateurs sportifs que pour les directeurs de centre socioculturel et de loisirs en raison du secret statistique qui touche ce dernier métier du fait d’effectifs relativement modestes en région.

AvertisseMent

La source INSEE RP est la source de données la plus complète pour une analyse par métier. Toutefois, elle permet d’appréhender exclusivement l’activité principale des actifs. Or, dans les métiers du sport et de l’animation, il n’est pas rare qu’un actif ait plusieurs activités et/ou plusieurs employeurs pour augmenter son temps de travail. Ce manque d’information sur la pluriactivité est la principale limite de cette étude. Il n’existe pas de source de données statistiques publiques permettant de prendre en compte cette dimension. Seule une approche qualitative (entretiens, enquêtes…) le permet. Un telle démarche avait, par exemple, été entreprise en 2013 dans l’étude "Sport-animation-loisirs - diversification des prestations des établissements et des compétences des actifs" réalisée par Efigip.

1Voir page 11.

www.efigip.org/telecharger/publications/sport-animation-2013.pdf

www.efigip.org/telecharger/publications/sport-animation-2013.pdf


L’analyse porte sur trois principaux métiers2 (emploi total : privé et public, salarié et non salarié) :• les animateurs socioculturels et de loisirs, les plus nombreux : plus de 6 200 en Bourgogne-Franche-Comté en 20133,• les éducateurs sportifs : près de 4 000,• les directeurs de centre socioculturel et de loisirs, près de 450 (directeurs de centre culturel, directeurs de maison de jeunes, directeurs socioculturels, directeurs d'établissement social ou médico-social).

Les effectifs de l’ensemble de ces métiers progressent entre 2008 et 2013 alors que, tous métiers confondus, l’emploi baisse en région. La plus forte hausse concerne les directeurs de centre socioculturel et de loisirs. Bien que réelle, cette augmentation est sans doute amplifiée par la reconnaissance de "fai-sant fonction" en particulier dans les collectivi-tés territoriales sous l’effet de la réforme des rythmes scolaires. Cette réforme participe également à la hausse du nombre d’animateurs. Elle génère donc de l’emploi mais également "des mécanismes de "glissement de fonction". Les activités périsco-laires couvrent un très faible volume horaire hebdomadaire, pour lesquelles certaines com-munes peuvent préférer mobiliser du person-nel déjà en poste plutôt que de recruter spé-cifiquement des animateurs. Certains agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM) font ainsi état d’un accroissement de leur charge d’assistance éducative au détri-ment des tâches d’entretien (…). Difficile de savoir toutefois si cette redéfinition des tâches se traduit par un repositionnement profession-nel sous la fonction d’animateur. À ce phé-

nomène de "glissement de fonction" s’ajoute probablement celui d’une "substitution" des emplois d’ATSEM par des emplois d’anima-teurs, tirant profit des nombreux départs en retraite d’ATSEM."4 Le nombre d’éducateurs sportifs est aussi orienté à la hausse. Globalement, les métiers du sport et de l’animation sont dépendants de leviers comme les contrats aidés5 (CUI, em-plois d’avenir, contrats d’apprentissage) ou le CNDS (affectation des recettes au bénéfice du soutien au développement de la pratique spor-tive) qui favorisent la progression de l’emploi.Le nombre de non-salariés augmente plus que le nombre de salariés. Les métiers du sport et les métiers de l’animation ont été forte-ment impactés par la mise en place du régime de l’auto-entreprise6. Cette tendance est plus soutenue dans le sport que dans l’animation.Au niveau national, le nombre d’éducateurs sportifs et de directeurs de centre socioculturel et de loisirs progresse plus qu’en Bourgogne-Franche-Comté à l’inverse du nombre d’anima-teurs.

2Nomenclature des professions et catégories socioprofessionnelles, professions détaillées niveau 4, voir détail en an-nexes (annexes téléchargeables en ligne).3Le RP INSEE 2013 couvre la période 2011-2015 (enquête sur 5 ans). Emploi total au lieu de travail : salarié et non salarié, privé et public.4État des lieux des professionnels du sport et de l’animation en Lorraine, Rapport d’étude LorPM n°1, janvier 2015.5Voir page 16.6Voir page 28.

Métiers

Bourgogne-Franche-Comté

France métropolitaine

Nombre 2013 Évol. / 2008 en %

Évol. / 2008 nombre

Évol. / 2008 en %

Animateurs socioculturelset de loisirs 6 205 +18,4 % +966 +5,6 %

Moniteurs, éducateurs sportifs, sportifs professionnels 3 966 +12,1 % +427 +17,1 %

Directeurs de centre socioculturel et de loisirs 443 +25,7 % +91 +62,4 %

Ensemble des métiers 1 094 487 -2,6 % -28 762 +0,7 %

Source : Insee RP 2008 et 2013, emploi total au lieu de travail – traitement Emfor

Nombre d'emplois et évolution de l'emploi dans les métiers du sport et de l'animation

http://www.lorpm.eu/upload/etudes/rapport-drjscs-240315.pdf


Août

2017

Les départements du Jura et du Territoire de Belfort affichent les plus fortes proportions d’éducateurs sportifs dans l’emploi total devant le Doubs, l’Yonne et la Côte-d'Or. La hausse mesurée à l’échelle régionale entre 2008 et

2013 se vérifie dans l’ensemble des départe-ments à l’exception de la Saône-et-Loire et de la Haute-Saône. Elle est particulièrement forte dans la Nièvre.

Bourgogne-Franche-Comté : 0,36 %France métro. : 0,40 %

Répartition des moniteurs éducateurs sportifs en 2013

0,45 à 0,47 %

0,33 à 0,34 %0,36 à 0,37 %

0,23 %

Ain

RhôneLoire

Allier

Cher

Loiret

Seine-et-Marne

Aube

Haute-Marne

Vosges

Haut-Rhin

Suisse

Part de moniteurs éducateurs sportifs dans l’emploi

Nombre de moniteurs éducateurssportifs

Source : Insee RP 2013, emploi total au lieu de travail - traitement Emfor

Doubs

Jura

Haute-Saône

Saône-et-Loire

Nièvre

Yonne

Côte-d’Or

T. de Belfort

832460245182

Bourgogne-Franche-Comté : +12,1 %France métro. : +17,1 %

Évolution du nombre de moniteurs éducateurs sportifs entre 2008 et 2013

+100,7 %

+18,5 à +32,8 %+42,7 à +56,6 %

+0,4 à +12,9 %-2,9 à -11,6 %

Ain

RhôneLoire

Allier

Cher

Loiret

Seine-et-Marne

Aube

Haute-Marne

Vosges

Haut-Rhin

Suisse

Évolution 2008-2013

Évolution du nombre de moniteurs éducateurs sportifs

Source : Insee RP 2013-2008, emploi total au lieu de travail - traitement Emfor

Doubs

Jura

Haute-Saône

Saône-et-Loire

Nièvre

Yonne

Côte-d’Or

T. de Belfort

+130 +64 +2

-24-37


Évolution du nombre d’animateurs socioculturels et de loisirs entre 2008 et 2013

Ain

RhôneLoire

Allier

Cher

Loiret

Seine-et-Marne

Aube

Haute-Marne

Vosges

Haut-Rhin

Suisse

Doubs

Jura

Haute-Saône

Saône-et-Loire

Nièvre

Yonne

Côte-d’Or

Évolution du nombre d’animateurs socioculturels


Bourgogne-Franche-Comté : +18,4 %France métro. : +5,6 %

+100,7 %

+18,5 à +32,8 %+42,7 à +56,6 %

+0,4 à +12,9 %-2,9 à -11,6 %

Évolution 2008-2013

T. de Belfort

+271

+67

+5

-19

Bourgogne-Franche-Comté : 0,57 %France métro. : 0,54 %

Répartition des animateurs socioculturels et de loisirs en 2013

Ain

RhôneLoire

Allier

Cher

Loiret

Seine-et-Marne

Aube

Haute-Marne

Vosges

Haut-Rhin

Suisse

Part d’animateurs socioculturelsdans l’emploi

Doubs

Jura

Haute-Saône

Saône-et-Loire

Nièvre

Yonne

Côte-d’Or

T. de Belfort

Nombre d’animateurs socioculturels


1 310636385

0,71 à 0,78 %

0,52 à 0,55 %0,57 à 0,61 %

0,49 %

La Haute-Saône et le Territoire de Belfort se caractérisent par les plus fortes parts d’ani-mateurs dans l’emploi devant le Jura et la Côte-d'Or. Seul le département de l’Yonne connaît une baisse de l’emploi pour ce métier

entre 2008 et 2013. Les plus fortes augmenta-tions reviennent au Territoire de Belfort et à la Haute-Saône7.

7Directeurs de centre socioculturel et de loisirs non représentés car faibles volumes.


Août

2017

Ces deux métiers se répartissent dans de nom-breux secteurs d’activités. Pour les éducateurs sportifs, le secteur arts, spectacles et activi-tés récréatives regroupe le plus d’emplois. En termes d’évolution, l’emploi progresse dans

l’ensemble des secteurs à l’exception de l’ad-ministration publique et des autres activités de services. La hausse est soutenue dans l’action sociale et l’enseignement.

De nombreux secteurs d’activités concernés8

Pour les animateurs, c’est le secteur admi-nistration publique qui est le plus représenté devant l’action sociale. Seuls deux secteurs affichent une baisse de l’emploi : les arts, spectacles, activités récréatives et l’enseigne-ment. C’est dans le secteur de l’administration

publique que la progression est la plus élevée en lien avec les embauches et transferts de personnels consécutifs au développement des activités périscolaires.

8La nomenclature agrégée – NA 38. Voir détail en annexes.Directeurs de centre socioculturel et de loisirs non représentés car soumis au secret statistique.

Secteur d'activités

Nombre d'éducateurs

sportifs

Part en %

Évol. 2008-2013 en %

Ensemble 3 966 100 % +12,1 %

Arts, spectacles & activités récréa-

tives2 069 52,2 % +13,5 %

Enseignement 619 15,6 % +21,9 %

Administration publique 469 11,8 % -12,1 %

Héb. médico-social & social

& action sociale sans héb.

141 3,6 % +29,8 %

Autres activités de services 139 3,5 % -3,8 %


Secteur d'activitésNombre

d'animateursPart en

%Évol. 2008-2013 en %

Ensemble 6 205 100 % +18,4 %

Administration publique 2 077 33,5 % +44,7 %

Héb. médico-social & social

& action sociale sans héb.

1 556 25,1 % +19,0 %

Autres activités de services 1 113 17,9 % +18,4 %

Arts, spectacles & activités récréa-

tives551 8,9 % -9,0 %

Enseignement 289 4,7 % -1,8 %



Les actifs du sport comme ceux de l’animation sont plus jeunes que l’ensemble des actifs. Ce constat est surtout vrai pour les éducateurs spor-tifs et les animateurs avec de plus fortes propor-tions de jeunes (moins de 26 ans et 26-29 ans) et de plus faibles parts de seniors (50-54 ans et 55 ans ou plus). Les directeurs de centre sociocultu-rel et de loisirs9 sont plus âgés (plus de la moitié a entre 30 et 49 ans).

Par rapport au niveau national, la part de jeunes est plus forte en région pour les éducateurs spor-tifs (26,1 % de moins de 26 ans contre 19,9 % ) et plus faible pour les animateurs (25,7 % contre 29,6 %).

Plus de jeunes qu’en moyenne tous métiers confondus

Répartition des actifs en emploi selon l’âge en Bourgogne-Franche-Comté en 2013

0 10 20 30 40 50 60 %

moins de 26 ans

26 à 29 ans

30 à 49 ans

50 à 54 ans

55 ans ou plus


Moniteurs éducateurs sportifsAnimateurs socioculturels et de loisirsEnsemble des métiers

26,1

14,1

25,7

12,7

11,5

8,2

La part de jeunes diminue alors que la part de 55 ans ou plus augmente14. Le vieillissement est davantage soutenu pour les animateurs. Les be-soins d’animateurs pour les activités périscolaires expliquent en partie cette tendance. Ces besoins peuvent créer une opportunité locale pour des seniors, un complément d’activité ou être à l’ori-

gine de reconversions professionnelles. L’aug-mentation de la part de seniors parmi les anima-teurs peut également s’expliquer par un retour sur le marché du travail de femmes n'ayant plus d’enfant en bas âge.

Mais une tendance au vieillissement en particulier dans l’animation

Évolution de l’âge des actifs en emploi entre 2008 et 2013 en Bourgogne-Franche-Comté

Moniteurs éducateurssportifsAnimateurs socioculturelset de loisirs

Ensemble des métiers

-2,5 points -2,0 -1,5 -1,0 -0,5 0 +0,5 +1,0 +1,5 +2,0 +2,5 +3,0 +3,5 points

moins de 26 ans

26 à 29 ans

50 à 54 ans

55 ans ou plus


note de lecture

En Bourgogne-Franche-Comté, la part d’animateurs âgés de 55 ans ou plus augmente de 3,3 points entre 2008 et 2013, la part d’animateurs âgés de 50 à 54 ans augmente de 1,1 point, la part d’animateurs âgés de 26 à 29 ans diminue de 0,6 point…

9Directeurs de centre socioculturel et de loisirs non représentés car soumis au secret statistique pour plusieurs classes d’âges.


Août

2017

Il est particulièrement élevé pour les direc-teurs et les éducateurs sportifs en raison de l’obligation de posséder le diplôme pour exercer. Il est plus faible pour les animateurs mais reste plus élevé que dans l’ensemble métiers car il est plus fréquemment exercé par une popula-tion jeune10(plus diplômée que les seniors du fait de l’élévation continue du niveau de formation de la population et de l'accession généralisée au

Bac). La profession pointe toutefois des difficul-tés de maîtrise de l’expression écrite pour une part non négligeable d’animateurs. Pour les éducateurs et les directeurs, on consi-dère que leur niveau de formation est supérieur également du fait d’une part importante d’actifs ayant le Bac mais surtout d’une part importante d’actifs diplômés de l’enseignement supérieur.

Un niveau de formation élevé...

Source : Insee RP 2013, emploi total au lieu de résidence, diplôme le plus élevé obtenu - traitement Emfor

Répartition des actifs en emploi selon le niveau de formation en Bourgogne-Franche-Comté en 2013

0 100 %

Moniteurs éducateurssportifs

Animateurs socioculturelset de loisirs

Directeurs de centresocioculturel et de loisirs


11 10 35 44

16 28 27 29

9 12 29 50

19 30 20 31

aucundiplôme

diplôme deniveau V

diplôme deniveau IV

diplôme deniveaux III, II et I

AvertisseMent

La source INSEE RP permet de connaître le diplôme le plus élevé obtenu des personnes enquêtées. En revanche, il ne permet pas de connaître la spécia-lité de formation du diplôme en question. Ainsi, les informations présentées pour les éducateurs sportifs, les animateurs et les directeurs de centre concernent pour partie des diplômes hors champ sport-animation.

La tendance à l’élévation du niveau de for-mation se vérifie essentiellement pour les éducateurs sportifs11. Pour les animateurs, l’évolution est moins nette : la progression des diplômés du supérieur est combinée à une pro-gression des diplômés de CAP-BEP. Ce dernier constat peut s’expliquer par l’élargissement des conditions de recrutement des animateurs pour

répondre à de nouveaux besoins (notamment en lien avec la réforme des rythmes scolaires) ou encore le recours aux emplois d’avenir12. Le recrutement de seniors pour les activités péris-colaires est également un élément explicatif de la hausse de la part de diplômés de CAP-BEP.

...et qui progresse notamment dans le sport

Source : Insee RP 2008 et 2013, emploi total au lieu de résidence, diplôme le plus élevé obtenu - traitement Emfor

Moniteurs éducateurs

sportifs

Animateurs socioculturels

et de loisirs

Ensemble desmétiers

Évolution du niveau de diplôme des actifs en emploi en Bourgogne-Franche-Comtéentre 2008 et 2013

-6 points

-2

+2

0

+6

+10 points

aucun diplôme

diplôme de niveau V

diplôme de niveau IV

diplôme de niveaux

III, II e

t I

Note de lecture : en Bourgogne-Franche-Comté, la part d’éducateurs sportifs diplômés de l’enseignement supérieur aug-mente de 8,5 points entre 2008 et 2013, celle d’éducateurs sportifs ayant le Bac baisse de 3,6 points, celle d’éducateurs sportifs ayant un CAP-BEP baisse de 2,3 points…

10Voir page 12. 11Directeurs de centre socioculturel et de loisirs non représentés car soumis au secret statistique.12Voir page 16.


Les éducateurs se démarquent par une plus forte part de non-salariés. Pour les anima-teurs ce sont les agents de la fonction pu-blique qui sont surreprésentés ainsi que les autres salariés. Ces particularités sont encore

plus marquées à l’échelle nationale : 24,5 % de non-salariés pour les éducateurs sportifs et 28,4 % d’agents de la fonction publique pour les animateurs.

Des statuts différents selon le métier...

Répartition des actifs en emploi selon le statut en Bourgogne-Franche-Comté en 2013


Moniteurs éducateurs

sportifs

Animateurs socioculturels

et de loisirs

Ensembledes métiers

0 100 %

Agent de la fonctionpublique

Autres salariés Non salariés

13,3 66,0 20,7

25,5 72,7 1,9

16,9 69,9 13,2

Un fort développement du travail à temps partiel notamment dans l’animation

10 20 30 40 50 60 %+0,5

+1,0

+1,5

+2,0

+2,5

+3,0 points

Part et évolution du travail à temps partiel en Bourgogne-Franche-Comté

Source : Insee RP 2013-2008, emploi total au lieu de travail - traitement EmforPart d’actifs en emploi travaillant à temps partiel en 2013

Évolution de la part d’actifs en emploi travaillant à temps partiel entre 2008 et 2013




note de lecture

En Bourgogne-Franche-Comté, la part d’animateurs travaillant à temps partiel s’élève à 52,5 % en 2013 et progresse de 2,9 points par rapport à 2008.

Le travail à temps partiel est largement plus développé que dans l’ensemble des métiers notamment pour les animateurs. A contrario, il est moins fréquent pour les directeurs. Le recours au travail à temps partiel progresse entre 2008 et 2013 ce qui laisse supposer un renforcement de la précarité. La réforme des rythmes scolaire a pu avoir une influence sur cette évolution avec des recrutements sur de faibles volumes horaires et un temps de travail journalier fractionné.Au niveau national, on relève une plus forte part de travail à temps partiel pour les éduca-

teurs sportifs qu’en Bourgogne-Franche-Comté (31,2 % contre 25,6 %) et une plus faible part pour les animateurs (49,8 % contre 52,5 %). Le recours au travail à temps partiel progresse éga-lement mais à un ryhtme moins soutenu qu'en ré-gion (+0,7 point pour les animateurs et +1,3 point pour les éducateurs sportifs entre 2008 et 2013 contre respectivement +2,9 et +2,1 points en région).


Août

2017

La part de non-salariés parmi les éducateurs sportifs progresse de 6,4 points entre 2008 et 2013 en région. La création du statut d’auto-en-trepreneur est un élément explicatif de cette évo-lution.

La part d’agents de la fonction publique pour les animateurs progresse de 3,7 points entre 2008 et 2013 en région notamment sous l’effet de la réforme des rythmes scolaires et de la "munici-palisation" d’activités périscolaires associatives.

...et qui évoluent

En 2013, 56,0 % des éducateurs sportifs et 72,9 % des animateurs bénéficient d’un em-ploi stable (CDI ou titulaire de la fonction pu-blique) en Bourgogne-Franche-Comté contre 84,6 % pour l’ensemble des métiers13. Cette proportion progresse fortement pour les animateurs entre 2008 et 2013 du fait notamment des conséquences de la réforme des rythmes

scolaires (hausse de l’emploi public, "municipa-lisation" de services périscolaires associatifs). À l’inverse, elle baisse pour les éducateurs sportifs. Au plan national, les emplois stables sont plus fréquents pour les éducateurs sportifs (64,4 %) et moins fréquents pour les animateurs (56,9 %).

Moins d’emplois stables pour les salariés des métiers du sport et pour les métiers de l’animation

AvertisseMent

Une forte proportion d’emplois stables n’est pas synonyme d’absence de situations de précarité. Le temps de travail est à prendre en considération pour mesurer les situations de précarité en particulier dans le sport et l’animation, secteurs caractérisés par un fort recours au travail à temps partiel14.

50 60 70 80 90 %-5,0 points

-2,5

0

+2,5

+5,0

+7,5

+10,0

+12,5

+15,0 points

Part et évolution d’emplois salariés sans limite de durée (CDI, titulaires de la fonction publique) en Bourgogne-Franche-Comté

Source : Insee RP 2013-2008, emploi total au lieu de travail - traitement EmforPart de salariés sans limite de durée en 2013

Évolution de la part de salariés sans limite de duréeentre 2008 et 2013




note de lecture

En Bourgogne-Franche-Comté, la part d’animateurs salariés sans limite de durée (CDI, titulaires de la fonction publique) s’élève à 72,9 % en 2013, cette part aug-mente de 12,7 points entre 2008 et 2013.

13Directeurs de centre socioculturel et de loisirs non représentés car soumis au secret statistique mais globalement plus d’emplois sans limite de durée que pour les deux autres métiers.14Voir page 13.


Zoom sur les emplois aidés15

Au regard de leur poids dans l'emploi, les métiers de l'animation sont surreprésentés parmi les contrats aidés notamment parmi les emplois d'avenir (EAV). Ils représentent 12,3 % des emplois d'avenir signés en région entre janvier 2013 et juin 2016 et 4,9 % des CUI-CAE signés au cours de la même période. Les métiers du sport sont également surre-

présentés parmi les contrats aidés mais à un degré moindre (5,6 % des emplois d'ave-nir signés en région entre janvier 2013 et juin 2016 et 1,1 % des CUI-CAE).L'ensemble de ces constats se vérifie à l'échelle nationale.

Un fort recours aux emplois aidés en particulier pour les métiers de l'animation

15Contribution de la DIRECCTE Bourgogne-Franche-Comté, Service Études Statistiques Évaluation (SESE). Exclusion des effectifs des renouvellements (non pertinents pour l'étude) et du marchand (effectifs trop faibles). Exclusion du CUI de 7 heures : expérimentation menée dans certains départements et effectifs très faibles. Voir méthodologie en annexes. Voir méthodologie complète en annexes page XXX.

Animation Sport

Entrées initiales

Part / ensemble des entrées

en %Entrées initiales

Part / ensemble des entrées en %


CUI-CAE 1 372 4,9 % 317 1,1 %

Emplois d'avenir non marchands

955 12,3 % 435 5,6 %

France métropolitaine

CUI-CAE 28 652 5,2 % 7 226 1,3 %

Emplois d'avenir non marchands

18 667 12,3 % 8 396 5,5 %

Champ : entrées initiales en CUI -CAE et EAV non marchand, cumulées de janvier 2013 à juin 2016 Source : DARES (traitement DIRECCTE - SESE)

Au sein du secteur sport-animation, les métiers de l’animation dominent : en région comme au niveau national, ils représentent les trois quarts des contrats aidés nouvellement si-gnés. Cette prédominance de l’animation s’ob-

serve également à l’échelle départementale. Toutefois, elle est beaucoup plus marquée en Haute-Saône et dans la Nièvre, moins dans le Jura et le Doubs.

3 contrats dans l'animation pour 1 contrat dans le sport


Août

2017

Les employeurs de CUI-CAE, tous secteurs confondus, sont à 46 % des associations (en ré-gion comme en France métropolitaine). Ce taux passe à 63 % dans l’animation, et à 99 % dans le sport. Les collectivités territoriales sont deux fois plus présentes dans l’animation (28 %) que tous sec-teurs confondus (14 %).

Concernant les EAV non marchands du sport-animation en Bourgogne-Franche-Comté, 52 % d’entre eux relèvent des ministères Sports, Jeu-nesse, Éducation Populaire et Vie Associative, 13 % des Affaires Sociales et Santé et 36 % des autres ministères (France : respectivement 55 %, 12 % et 33 %).

Une large prédominance des employeurs du milieu associatif

Parmi l’ensemble des entrées initiales en contrat aidé dans les métiers du sport et de l’animation, la moitié concerne le métier d’ani-mateur de loisirs auprès d’enfants et d’ado-lescents (46 % en France métropolitaine). Viennent ensuite les éducateurs en activités sportives (24 %, comme en France métropoli-taine), les animateurs d’activités culturelles ou

ludiques (15 % contre 17 % en France métro-politaine) et les intervenants socioculturels (10 %, 11 % en France métropolitaine).En considérant seulement les contrats aidés du sport, le métier d’éducateur en activités sportives concentre à lui seul 98 % des nou-veaux contrats.

1 contrat sur 2 relève de l'animation des loisirs auprès d'enfants ou d'adolsescents

Sur l’ensemble des contrats aidés non mar-chands, les femmes sont largement majo-ritaires avec 68 % des entrées initiales de la région (66 % en France métropolitaine). Cette tendance est très prononcée dans les mé-tiers de l’animation pour lesquels les contrats aidés bénéficient pour 73 % à des femmes en

région (67 % en France métropolitaine).A contrario, les contrats aidés ne sont que très peu féminisés dans le domaine du sport (seulement 18 % de femmes comme en France métropolitaine).

Une surreprésentation des femmes dans l'animation, des hommes dans le sport

Ventilation sport / animation des contrats aidés non-marchandsen Bourgogne-Franche-Comté

0

100 %

SportAnimation

Non défini

Haute-Saône

Nièvre Yonne T. deBelfort

Côted’Or

Saône- et-Loire

Jura Doubs Bourgogne-Franche-Comté

9

91

14

85

18

81

19

81

25

73

30

69

35

63

35

64

25

75

Champ : entrées initiales en CUI -CAE et EAV non marchand, cumulées de janvier 2013 à juin 2016Source : DARES (traitement DIRECCTE - SESE)


Parmi les bénéficiaires de CUI-CAE, les moins de 26 ans représentent seulement 19 % des entrées initiales en Bourgogne-Franche-Comté tous secteurs confondus. Leur poids passe à 37 % dans l’animation, et à 47 % dans le sport (France métropolitaine : respectivement 21 %, 36 % et 40 %).

Concernant les EAV non marchands, 99 % bénéficient aux moins de 26 ans. Cela découle de la nature même du dispositif qui s’adresse aux 16-25 ans (jusqu'à 30 ans en cas de reconnaissance travailleur handicapé).

Davantage de jeunes

En Bourgogne-Franche-Comté, 56 % des bé-néficiaires entrant en CUI-CAE ont un niveau V ou infra. Pour les seuls métiers de l’animation, ils ne représentent plus que 36 % des entrées initiales et, pour ceux du sport, 19 % seule-ment. La part de bénéficiaires titulaires d’un niveau IV ou plus est bien plus forte, de façon particulièrement marquée dans les métiers du sport. Cela s’explique par la nature des métiers concernés, notamment ce-lui d’éducateur sportif qui exige a minima un diplôme de niveau IV. Concernant les EAV non marchands, les parti-

cularités sont moins marquées pour les niveaux élevés, le dispositif s’adressant prioritairement aux jeunes peu ou pas diplômés. Néanmoins, la proportion de titulaires d’un niveau IV en sport (46 %) et dans une moindre mesure en animation (30 %) reste plus forte que tous secteurs confondus (24 %).Au niveau national, la surreprésentation des ni-veaux de formation élevés est du même ordre.

Un niveau de formation lors de l'embauche beaucoup plus élevé

Niveau de formation à l’embauche des bénéficiaires de contrats aidésen Bourgogne-Franche-Comté

Champ : entrées initiales en CUI -CAE et EAV non marchand, cumulées de janvier 2013 à juin 2016Source : DARES (traitement DIRECCTE - SESE)

0 100 %

Sport

Animation

Tous secteurs

Sport

Animation

Tous secteurs

EAV

CUI CAE

Niveau I et II(Licence, Master...)

Niveau III(BTS)

Niveau IV(Bac)

Niveau V et V bis(CAP, BEP...)

Niveau VI,niveau V non validé,

qualifications non certifiantes

1 5 24 49 21

1 5 30 47 17

4 5 46 28 17

8 11 25 29 27

13 14 36 23 13

19 14 48 8 11

Globalement, les spécificités des bénéficiaires de contrats aidés exerçant des métiers du sport et de l'animation correspondent logiquement à celles de l'ensemble des actifs exerçant ces mé-tiers16.

16Voir pages 12 à 15.


Août

2017

Parts des contrats aidés rompus avant termeCUI-CAE EAV

Animation Sport Tous secteurs Animation Sport Tous

secteurs

Bourgogne-Franche-Comté 18 % 18 % 17 % 26 % 35 % 26 %

France métropolitaine 16 % 15 % 15 % 25 % 29 % 25 %

Champ : entrées initiales en CUI -CAE et EAV non marchand, cumulées de janvier 2013 à juin 2016 Source : DARES (traitement DIRECCTE - SESE)

Les CUI-CAE d’une durée effective de 6 mois sont peu fréquents dans les métiers du sport (3 %) et de l’animation (6 %), comparative-ment à l’ensemble des secteurs (13 %). En re-vanche, ceux dont la durée est d’un an le sont beaucoup plus : 70 % et 71 % contre 59 %.On retrouve cette même prédominance de contrats longs pour les EAV non marchands, mais dans une moindre mesure et uniquement

pour les métiers du sport : 33 % d’entre eux ont une durée effective de 3 ans (contre 25 % tous secteurs), et seulement 28 % une durée d’un an (contre 45 %). La tendance est identique à l'échelle nationale.

Des contrats plus longs

--> En savoir plus sur les contrats aidés dans les métiers du sport et de l'animation : voir en annexes pages 55 et 56.

Sur l’ensemble des entrées initiales survenues entre janvier 2013 et juin 2016, tous secteurs confondus, 17 % ont donné lieu à une rupture anticipée pour les CUI-CAE, et 26 % pour les EAV non marchands. C’est 1 à 2 points de plus qu’à l’échelle nationale.

L’écart est particulièrement notable dans les EAV du secteur sport, puisque sur 435 nouveaux contrats 151 ont été rompus soit 35 % (contre 29 % en France métropolitaine).

Un taux de rupture supérieur au taux national


L’emploi dans la fonction publique territoriale17

AvertisseMent

Le nombre d’emplois affiché ci-dessous est sous-estimé. En effet, on retrouve les métiers du sport et de l’animation dans d’autres filières que celles du sport et de l’animation, notam-ment dans la filière administrative.

Le métier d’éducateur des activités physiques et sportives regroupe l’essentiel des emplois dans la filière sport de la fonction publique territoriale de Bourgogne-Franche-Comté. Ces emplois se caractérisent par une part élevée de fonction-naires et d’hommes. Ils affichent également une

proportion non négligeable de seniors soulignant un besoin d’anticipation des prochains départs à la retraite et augurant donc de potentiels renou-vellements.

Dans la filière sport

Les adjoints d’animation sont de loin les plus nombreux dans la filière animation de la fonc-tion publique territoriale de Bourgogne-Franche-Comté. Le profil des actifs diffère largement de celui des actifs de la filière sport : dans l’anima-

tion, les femmes sont largement majoritaires, les contractuels sont plus nombreux de même que les jeunes.

Dans la filière animation

17Champ : CNFPT, effectifs et caractéristiques des cadres d'emplois de la filière animation (hors emplois aidés) au 31 décembre 2013.

Filière sportBourgogne-Franche-ComtéFin 2013

EnsemblePart de

fonctionnaires en %

Taux de féminisation

en %

Part des plus de 55 ans

en %

% Régional

% National

Conseiller des activités physiques et sportives 30 82,1 % nd 32,1 % 0,0 0,1

Éducateur des activités physiques et sportives 600 78,2 % 29,3 % 17,4 % 0,8 0,9

Opérateur des activités physiques et sportives 40 54,1 % 40,5 % nd 0,1 0,1

Postes principaux non annexes au 31/12/2013 par filière et cadre d'emplois.Source : INSEE - SIASP au 31 décembre 2013 /

Traitement : Observatoire de l'emploi, des métiers et des compétences de la FPT – CNFPT

Filière animationBourgogne-Franche-ComtéFin 2013

EnsemblePart de

fonctionnaires en %

Taux de féminisation

en %

Part des plus de 55 ans

en %

% Régional

% National

Animateur 500 57,3 % 66,7 % 6,8 % 0,7 0,8

Adjoint d'animation 2 850 65,5 % 83,2 % 8,4 % 4,0 4,5

Postes principaux non annexes au 31/12/2013 par filière et cadre d'emplois.Source : INSEE - SIASP au 31 décembre 2013 /

Traitement : Observatoire de l'emploi, des métiers et des compétences de la FPT – CNFPT


Août

2017

L'emploi salarié privé18

La hausse de l’emploi total observée19 en ré-gion se vérifie au regard de l’évolution de l’em-ploi salarié privé par secteur d’activité20. Cette approche est moins précise car sectorielle (les métiers supports comme les métiers adminis-tratifs sont, par exemple, comptabilisés). Tou-tefois, elle confirme la tendance de la conti-nuité de la hausse de l’emploi dans le sport en Bourgogne-Franche-Comté : +11,6 % entre fin 2008 et fin 2015 contre une baisse dans l’ensemble des secteurs de 6,2 %.

Tous les secteurs du sport sont orientés à la hausse à l’exception des autres activités liées au sport20. Les plus fortes progressions concernent les activités des centres de culture physique, d’enseignement de disciplines spor-tives et d'activités de loisirs et de gestion d'ins-tallations sportives.La progression de l’emploi salarié privé dans le sport est encore plus soutenue au plan natio-nal : +22,9 % entre fin 2008 et fin 2015.

Une hausse de l’emploi qui se vérifie également pour l’emploi salarié privé dans les secteurs du sport

18Champ du secteur privé Acoss-Urssaf : il couvre l’ensemble des entreprises employeuses du secteur concurrentiel, affiliées au régime général et exerçant leur activité en France (métropole et Dom hors Mayotte).Ce champ comprend tous les secteurs d’activité économique à l’exception :• des établissements relevant du régime agricole (cf. infra) ;• des administrations publiques (code APE commençant par 841 ou 842) ;• des établissements de l’éducation non marchande (établissements d’enseignement relevant de l’État ou des collectivi-tés locales) et de la santé non marchande, à savoir les établissements qui ont un code APE commençant par 85, 86, 87 ou 88 (éducation, santé, action sociale) et sont de catégorie juridique 7 (personne morale et organisme soumis au droit administratif) ;• des employeurs de salariés à domicile.19Voir page 7.20Voir détails en annexes.

80

90

100

110

120

130

140

150

Toutes Naf

Total sport

93.19Z autres activités liées au sport

93.12Z Activités de clubs de sports

93.11Z Gestion d'installations sportives

85.51Z Enseignement de disciplines sportives et d'activités de loisirs

93.13Z Activités des centres de culture physique : 403,7 %

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

Évolution de l’emploi salarié privé entre 2008 et 2015 en Bourgogne-Franche-Comté dans les secteurs du sport (base 100 : 2008)

Source : Acoss, Urssaf - traitement Emfor

+64

+97

+187

+164

-63

+449

Évolution brute

AvertisseMent

Les données traitées dans les pages suivantes diffèrent des données précédentes par le champ et la période étudiée. Ces données ne sont donc pas comparables ou agrégeables. Certaines se déclinent par secteur d'activités (source ACOSS-URSSAF) et d'autres par métier (sources INSEE DADS, INSEE SIASP). L'approche par secteur d’activités est la plus discutable en particulier pour l’étude des métiers de l’animation, répartis dans de nombreux secteurs et minoritaires au sein de ces secteurs. Par ailleurs, elle intègre les fonctions supports (métiers administratifs, d’entretien…). Toutefois, les données présentées permettent d’approfondir l’analyse sur l’emploi en se focali-sant sur l'emploi privé, l'emploi dans l'économie sociale et solidaire, l’emploi associatif, l’emploi dans les collectivités territoriales et l’auto-entreprenariat, dimensions centrales des métiers du sport et de l’animation.


Et à un degré moindre dans les secteurs de l’animation

AvertisseMent

L’approche par NAF21 est difficilement applicable au secteur de l’animation. En effet, les métiers de l’animation socioculturelle et de loisirs se répartissent dans des secteurs au sein desquels ils sont largement minoritaires (exemples : action sociale, accueil ou accompagnement d'enfants et d'adolescents…). Les informations qui suivent sont donc à manipuler avec précaution et n’ont qu’une valeur de tendance.

80

90

100

110

120

130

140

150

Toutes Naf

Total animationAction sociale sans hébergement n.c.a.

Autre accueil ou accompagnement sans hébergement d'enfants et d'adolescentsAutres organisations fonctionnant par adhésion volontaire

Autres activités récréatives et de loisirs

2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

Évolution de l’emploi salarié privé entre 2008 et 2015 en Bourgogne-Franche-Comté dansles secteurs de l’animation (base 100 : 2008)

Source : Acoss, Urssaf - traitement Emfor

+12

+85

+360

+271

+728

Évolution brute

21NAF 732, voir détail en annexes.

Les effectifs dans les secteurs concernés par l’animation socio-culturelle et de loisirs en ré-gion connaissent tous une hausse de l’emploi salarié privé entre fin 2008 et fin 2015 (+5,2 %). L’évolution est toutefois moins favorable que dans les secteurs du sport. Cet écart peut avoir pour origine le contexte de baisse des sub-ventions publiques dédiées aux activités socio-culturelles et de loisirs, activités très dépendantes de ce type de financements. Le secteur des autres activités récréatives et

de loisirs connaît une baisse à partir de 2013. Cette diminution est, pour partie, artificielle du fait de la municipalisation des activités périsco-laires (les emplois privés diminuent car "trans-férés" pour partie vers l’emploi public).Comme pour le sport, la progression de l’em-ploi salarié privé dans l’animation est plus forte au niveau national : +10,1 % entre fin 2008 et fin 2015.


Août

2017

L’emploi dans l’économie sociale et solidaire22

définition

L’Économie Sociale et Solidaire (ESS) est "un mode d’entreprendre et de développement économique" présent dans tous les secteurs d’activités auquel adhèrent des personnes mo-rales de droit privé qui remplissent les conditions cumulatives suivantes :• un but poursuivi autre que le seul partage des bénéfices,• une gouvernance démocratique,• une gestion conforme à certains principes (bénéfices majoritairement consacrés à l’objectif de maintien ou développement de l’activité de l’entreprise, constitution de réserves obligatoires et impartageables).

Les acteurs de l’ESS :• des structures relevant de l’ESS de par leur statut (associations, coopératives, mutuelles, fondations),• des sociétés commerciales respectant les 3 principes de fonctionnement clés de l’ESS et d’autres conditions comme la recherche d’une utilité sociale ou la limitation des écarts de salaires.

Des acteurs du développement économique :• Créateurs d’emplois locaux non délocalisables,• Vecteurs d’innovation et de solidarité (tant pour les salariés et intervenants que pour les publics bénéficiaires des services proposés),• Avec une approche globale des différents enjeux de nos sociétés (environnement, éducation, bien-être, intégration…).

L’importance de l’emploi associatif23 dans le sport et dans l'animation influe logiquement sur la part de l’ESS dans les métiers de l’animation

et les métiers du sport. Cette part est nettement plus élevée que dans l’ensemble des métiers.

Une forte représentation de l’ESS

22Sources : CRESS BFC, INSEE DADS 2014 – Champ : postes non annexes hors intéri-maires et salariés des particuliers employeurs.23Voir page 25.

0 20 40 60 80 100 %Sources : Insee DADS 2014, emploi au lieu de travail, CRESS BFC - traitement Emfor



Directeurs de centresocioculturel et de loisirs

Ensemble des métiers : 11,5 %

Poids de l’ESS dans les métiers du sport et de l’animation en 2014

73,9

92,0

53,9


Cette surreprésentation est particulièrement forte pour les animateurs socioculturels et de loi-sirs. Les départements du Doubs, de la Haute-Saône, de la Nièvre et du Territoire de Belfort

affichent une part d’animateurs socioculturels et de loisirs travaillant dans l’ESS encore plus forte qu’en région24.

Bourgogne-Franche-Comté : 73,9 %

Part des animateurs socioculturels et de loisirs travaillant dans l’ESS en 2014

78,5 % à 84,6 %

52,5 % à 58,5 %65,6 % à 70,7 %

Ain

RhôneLoire

Allier

Cher

Loiret

Seine-et-Marne

Aube

Haute-Marne

Vosges

Haut-Rhin

Suisse

Source : Insee DADS 2014, CRESS BFC - traitement Emfor

Doubs

Jura

Haute-Saône

Saône-et-Loire

Nièvre

Yonne

Côte-d’Or

T. de Belfort Part des animateurs socioculturels et de

loisirs dans l’ESS

24Directeurs de centre socioculturel et de loisirs soumis au secret statistique dans plusieurs départements.

Part des éducateurs sportifs travaillant dans l’ESS en 2014

Bourgogne-Franche-Comté : 53,9 %

52,5 % à 58,5 %44,4 % à 48,3 %

Ain

RhôneLoire

Allier

Cher

Loiret

Seine-et-Marne

Aube

Haute-Marne

Vosges

Haut-Rhin

Suisse

Source : Insee DADS 2014, CRESS BFC - traitement Emfor

Doubs

Jura

Haute-Saône

Saône-et-Loire

Nièvre

Yonne

Côte-d’Or

T. de Belfort

Part des éducateurs sportifsdans l’ESS


Août

2017

En 2015, les associations regroupent plus de 9 salariés sur 10 de l’animation en Bour-gogne-Franche-Comté et les deux tiers dans le sport. La part de l’emploi associatif dans l’ani-mation est légèrement plus élevée en région qu’au niveau national (92,9 % contre 91,5 %). A contrario, elle est plus faible dans le sport (66,9 % contre 69,8 %).

Globalement, l’emploi associatif est nette-ment plus fréquent dans l’animation et le sport que dans l’ensemble des secteurs d’activités (11,3 %).

Une forte proportion notamment dans l’animation

Ensemble des catégories juridiques

Association loi 1901 ou assimilé

Bourgogne-Franche-Comté2015

NafEffectifs salariés Effectifs

salariés Part en %

Enseignement de disciplines sportives et d'activités de loisirs 234 104 44,4 %

Gestion d'installations sportives 504 nr 7,3 %

Activités de clubs de sports 2 918 2 363 81,0 %

Activités des centres de culture physique 201 nr 0,5 %

Autres activités liées au sport 453 380 83,9 %

Total sport 4 310 2 885 66,9 %Autres activités récréatives et de loisirs 1 034 691 66,8 %

Autres organisations fonctionnant par adhésion volon-taire 7 036 6 986 99,3 %

Autre accueil ou accompagnement sans hébergement d'enfants et d'adolescents 684 576 84,2 %

Autre action sociale sans hébergement 6 389 5 820 91,1 %

Total animation 15 143 14 073 92,9 %Ensemble des Naf 670 000 76 000 11,3 %

nr : non renseigné car secret statistique - Source : Urssaf - traitement Emfor

L’emploi associatif25

AvertisseMent

L’approche par NAF est difficilement applicable au secteur de l’animation. En effet, les métiers de l’animation socio-culturelle et de loisirs se répartissent dans des secteurs au sein desquels ils sont largement minoritaires (exemples : action sociale, accueil ou accompagnement d'enfants et d'adolescents…). Les informations qui suivent sont donc à manipuler avec précaution et n’ont qu’une valeur de tendance.

25Urssaf : emploi salarié privé. Catégories juridiques niveau II : 92 Association loi 1901 ou assimilé.


0

20

40

60

80

100 %

Doubs Jura Haute-Saône

Saône-et-Loire

Nièvre YonneCôte-d’Or

T. de Belfort

BFC France

Part de l’emploi associatif au 4e trimestre 2015

Source : Urssaf - traitement Emfor

Sport Ensemble des secteurs

Animation

La part de l’emploi associatif dans l’animation est supérieure à 89 % dans l’ensemble des départe-ments de la région à l’exception du Jura.L’emploi associatif dans le sport est particuliè-

rement développé en Saône-et-Loire, Haute-Saône et dans le Territoire de Belfort.

Bourgogne-Franche-Comté : 66,9 %France : 69,8 %

L’emploi associatif dans les secteurs du sport au 4e trimestre 2015

89,5 % à 98,7 %

62,0 % à 68,4 %74,1 % à 81,9 %

48,3 %

Ain

RhôneLoire

Allier

Cher

Loiret

Seine-et-Marne

Aube

Haute-Marne

Vosges

Haut-Rhin

Suisse

Part de l’emploi associatif dans les secteurs du sport

Nombre d’emplois associatifs


Doubs

Jura

Haute-Saône

Saône-et-Loire

Nièvre

Yonne

Côte-d’Or

T. de Belfort

833

201529

89

2 9381 4821 027


L’emploi associatif dans les secteurs de l’animation au 4e trimestre 2015

Part de l’emploi associatif dans les secteurs de l’animation

Nombre d’emplois associatifs

Source : Urssaf - traitement EmforAin

RhôneLoire

Allier

Cher

Loiret

Seine-et-Marne

Aube

Haute-Marne

Vosges

Haut-Rhin

Suisse

Jura

Haute-Saône

Saône-et-Loire

Nièvre

Yonne

Côte-d’Or

T. de Belfort

Doubs

89,5 % à 98,7 %

62,0 % à 68,4 %74,1 % à 81,9 %

48,3 %


Août

2017

L’emploi associatif augmente de 3,4 % en région entre fin 2010 et fin 2015 dans l’anima-tion, soit une hausse légèrement moins forte qu’au plan national (+3,9 %). Si l’emploi asso-ciatif progresse fortement dans le Territoire de Belfort et, à un degré moindre, dans le Doubs, la Côte-d'Or et le Jura, il diminue dans les autres départements de la région notamment dans l’Yonne et en Saône-et-Loire. Le contexte de baisse des subventions publiques est une des causes de cette tendance, le milieu associatif

étant fortement dépendant des financements publics. Par ailleurs, la baisse de l’emploi dans certains départements est probablement ampli-fiée par des changements de statut des actifs (passage du statut salarié à celui de non-sala-rié notamment d’auto-entrepreneur26) et par la "municipalisation" d’activités périscolaires aupa-ravant confiées à des associations.

Des effectifs qui progressent mais des disparités selon les départements

26Voir page 28.

La hausse enregistrée dans le sport est plus forte mais reste inférieure à celle mesurée au plan na-tional : +9,5 % contre +12,8 %. Elle est générali-sée à tous les départements de la région hormis

en Haute-Saône. La progression est particuliè-rement conséquente dans la Nièvre et dans le Territoire de Belfort.

Bourgogne-Franche-Comté : +3,4 %France : +3,9 %

Évolution du nombre d’emplois associatifs dans les secteurs de l‘animation entre le 4e trimestre 2010 et le 4e trimestre 2015

Évolution du nombre d’emplois associatifs dans les secteurs de l’animation


Ain

RhôneLoire

Allier

Cher

Loiret

Seine-et-Marne

Aube

Haute-Marne

VosgesHaut-Rhin

Suisse

Jura

Haute-Saône

Saône-et-Loire

Nièvre

Yonne

Côte-d’Or

T. de Belfort

Doubs

+34,8 % à 47,3 %

-0,1 % à -0 9 % +0,6 % à +15,5 %

-6,4 % à -12,5 %

Évolution du nombre d’emplois associatifs dans les secteurs de l’animation en volume

+329 +174

+26

-14

-195Bourgogne-Franche-Comté : +468France : +14 000


Évolution du nombre d’emplois associatifs dans les secteurs du sport entre le 4e trimestre 2010 et le 4e trimestre 2015

+34,8 % à 47,3 %

-0,1 % à -0 9 % +0,6 % à +15,5 %

-6,4 % à -12,5 %

Ain

RhôneLoire

Allier

Cher

Loiret

Seine-et-Marne

Aube

Haute-Marne

Vosges

Haut-Rhin

Suisse

Évolution du nombre d’emplois associatifs dans les secteurs du sport


Doubs

Jura

Haute-Saône

Saône-et-Loire

Nièvre

Yonne

Côte-d’Or

T. de Belfort

Évolution du nombre d’emplois associatifs dans les secteurs du sport en volume

+87 +31 +3

-7Bourgogne-Franche-Comté : +250France : +9 830


Les auto-entrepreneurs27

Le secteur enseignement de disciplines spor-tives et d'activités de loisirs regroupe à lui seul 82,5 % des auto-entrepreneurs économique-ment actifs du sport29. Dans l’animation, c’est

le secteur des autres activités récréatives et de loisirs qui regroupe la quasi-totalité des auto-entrepreneurs.

760 auto-entrepreneurs économiquement actifs28 dans le sport en Bourgogne-Franche-Comté, 556 dans l’animation

27Le régime de l'« auto-entrepreneur » s'applique depuis le 1er janvier 2009 aux personnes physiques qui créent ou possèdent déjà une entreprise individuelle pour exercer une activité commerciale, artisanale ou libérale (hormis certaines activités exclues), à titre principal ou complémentaire, et dont l'entreprise individuelle remplit les conditions du régime fiscal de la micro-entreprise et qui opte pour exercer en franchise de TVA.Les informations statistiques des Auto-Entrepreneurs et travailleurs indépendants plus largement sont issues du système d'information de l'Acoss et des Urssaf. Il centralise depuis 2009 via des alimentations mensuelles, les informations relatives aux Auto-entrepreneurs.28Est considéré comme administrativement actif un auto-entrepreneur ayant été immatriculé avant ou pendant la période et non radié au cours de cette période, qu'il ait déclaré ou pas un chiffre d'affaire positif. Est considéré comme économiquement actif un auto-entrepreneur ayant déclaré un chiffre d'affaire positif sur la période étudiée.29NAF 732, voir détail en annexes.

Bourgogne-Franche-ComtéFin 2014

Naf

Nombre d'auto-entrepreneurs administrativement actifs

dont actifs économiquement

Enseignement de disciplines sportives et d'activités de loisirs 732 627

Gestion d'installations sportives nr nr

Activités de clubs de sports 40 32

Activités des centres de culture physique nr nr

Autres activités liées au sport 126 96

Total sport 903 760Autres activités récréatives et de loisirs 722 534

Autres organisations fonctionnant par adhésion volon-taire nr nr

Autre accueil ou accompagnement sans hébergement d'enfants et d'adolescents nr nr

Autre action sociale sans hébergement 23 19

Total animation 748 556Ensemble des Naf 34 741 26 625

nr : non renseigné car secret statistique - Source : Urssaf.

Les auto-entrepreneurs du sport représentent 66,4 % des employeurs du secteur, ceux de l’ani-mation 61,4 % contre 38,6 % dans l’ensemble des secteurs. Ce statut peut être pour des actifs un complément à une activité salariée et ainsi un moyen d’augmenter leur temps de travail. Il peut

favoriser la mutli-activité et la dimension multi-employeurs.La part d’auto-entrepreneurs est plus forte en région qu’au plan national tant dans le sport que dans l’animation.

Une plus forte proportion d’auto-entrepreneurs que dans les autres secteurs


Août

2017

0

10

20

30

40

50

60

70

80 %

Doubs Jura Haute-Saône

Saône-et-Loire

Nièvre YonneCôte-d’Or

T. de Belfort

BFC France

Part d’auto-entrepreneurs économiquement actifs parmi les employeurs fin 2014


Sport Ensemble des secteurs

Animation

La part d’auto-entrepreneurs dans le sport est particulièrement élevée dans l’Yonne, le Ter-ritoire de Belfort, la Côte-d'Or, la Nièvre et la Haute-Saône. Le Jura affiche la plus faible pro-portion de la région.

Dans l’animation, c’est en Saône-et-Loire que la part d’auto-entrepreneurs est la plus forte. De nouveau, le Jura est caractérisé par la plus faible proportion.

1788234


Les auto-entrepreneurs économiquement actifs fin 2014 dans les secteurs du sport

70,8 % à 76,6 %

60,5 % à 64,0 %67,6 % à 69,5 %

53,6 % à 58,3 %

Ain

RhôneLoire

Allier

Cher

Loiret

Seine-et-Marne

Aube

Haute-Marne

Vosges

Haut-Rhin

Suisse

Part d’auto-entrepreneurs économiquement actifs parmi les employeurs du sport

Nombre d’auto-entrepreneurs économiquement actifs


Doubs

Jura

Haute-Saône

Saône-et-Loire

Nièvre

Yonne

Côte-d’Or

T. de Belfort

1238425


Les auto-entrepreneurs économiquement actifs fin 2014 dans les secteurs de l’animation

70,8 % à 76,6 %

60,5 % à 64,0 %67,6 % à 69,5 %

53,6 % à 58,3 %

Part d’auto-entrepreneurs économiquement actifs parmi les employeurs de l’animation

Nombre d’auto-entrepreneurs économiquement actifs

Source : Urssaf - traitement EmforAin

RhôneLoire

Allier

Cher

Loiret

Seine-et-Marne

Aube

Haute-Marne

Vosges

Haut-Rhin

SuisseJura

Haute-Saône

Saône-et-Loire

Nièvre

Yonne

Côte-d’Or

T. de Belfort

Doubs


Le nombre d’auto-entrepreneurs progresse tout au long de la période étudiée (entre fin 2010 et fin 2014) ce qui correspond à la montée en charge du dispositif. La hausse est particulièrement sou-tenue dans le sport notamment dans l’Yonne, la Côte-d'Or et le Territoire de Belfort. Dans l’anima-tion, le Jura affiche la hausse la plus importante.Comme dans le BTP, des dérives ont été ob-servées dans l’utilisation de ce genre de statut. En effet, des salariés ont changé de statut à la demande de leur employeur et sont deve-nus auto-entrepreneurs. Ils exercent ainsi la même activité pour le même employeur à un

coût moindre pour ce dernier (achat de pres-tation). Dans ce type de situation, l’emploi ne progresse pas.L’évolution la plus récente (entre fin 2014 et fin 2015), disponible uniquement pour les auto-en-trepreneurs administrativement actifs, indique une baisse du nombre d’auto-entrepreneurs dans le sport et l’animation laissant présager un ralentissement après une forte montée en charge.

Des effectifs qui progressent


Bourgogne-Franche-Comté : +270France : +6 563

Évolution du nombre d’auto-entrepreneurs économiquement actifs entre fin 2010 et fin 2014 dans les secteurs de l’animation

+230,8 % à +382,4 %

+100,0 % à +143,6 %+160,9 % à +196,7 %

+48,4 % à +92,3 %

Ain

RhôneLoire

Allier

Cher

Loiret

Seine-et-Marne

Aube

Haute-Marne

Vosges

Haut-Rhin

Suisse

Évolution du nombre d’auto-entrepreneurs économiquement actifs dans les secteurs de l’animation en %

Évolution du nombre d’auto-entrepreneurs économiquement actifs dans les secteurs de l’animation en volume


Doubs

Jura

Haute-Saône

Saône-et-Loire

Nièvre

Yonne

Côte-d’Or

T. de Belfort

+72 +37 +12


Bourgogne-Franche-Comté : +500France : +14 092

Évolution du nombre d’auto-entrepreneurs économiquement actifs entre fin 2010 et fin 2014 dans les secteurs du sport

+230,8 % à +382,4 %

+100,0 % à +143,6 %+160,9 % à +196,7 %

+48,4 % à +92,3 %

Ain

RhôneLoire

Allier

Cher

Loiret

Seine-et-Marne

Aube

Haute-Marne

Vosges

Haut-Rhin

Suisse

Évolution du nombre d’auto-entrepreneurs économiquement actifs dans les secteurs du sport en %

Évolution du nombre d’auto-entrepreneurs économiquement actifs dans les secteurs du sport en volume


Doubs

Jura

Haute-Saône

Saône-et-Loire

Nièvre

Yonne

Côte-d’Or

T. de Belfort

+118

+56

+19


Août

2017

Zoom sur les éducateurs sportifs déclarés

Profil des éducateurs sportifs

En 2015, la Bourgogne-Franche-Comté compte un peu plus de 5 500 éducateurs sportifs (source : données ministère des Sports, fichier des Établissements d’activités physiques et sportives -EAPS-avril 2015).

Début 2015, environ 66 % des éducateurs sont des hommes. Les moins de 30 ans re-présentent 22 % des éducateurs, soit 1 point de moins que les 50 ans et plus.Les hommes sont plus âgés que les femmes : 25 % d’entre eux ont 50 ans et plus, 21 % ont moins de 30 ans contre respectivement 20 % et 26 % des éducatrices.89 % des éducateurs sportifs ont comme di-plôme le plus élevé un diplôme de niveau IV ou plus (dont 59 % de niveau IV).La situation est différente selon le sexe des éducateurs. 10 % des femmes ont comme diplôme le plus élevé un diplôme de niveau V et 82 % ont un niveau supérieur ou égal au niveau IV, contre respectivement 2 % et 92 % chez les hommes.Des différences de niveau de diplôme sont

aussi notables selon l’âge des éducateurs. Ainsi plus les éducateurs sont jeunes plus le niveau d’étude est élevé. Ce constat est la manifestation à la fois d’une élévation du niveau de formation mais également d’un phénomène de professionnalisation des métiers du sport. Alors que 9 % des éduca-teurs de 50 ans et plus ont un niveau de di-plôme égal à V, cette part tombe à 1 % chez les moins de 30 ans. Près de la moitié des édu-cateurs de moins de 30 ans ont un diplôme de niveau IV, soit 17 points de moins que chez les 30-49 ans. Cet écart est en partie lié à une plus forte part de diplômés du supérieur parmi les moins de 30 ans que parmi les 30-49 ans : 43 % contre 29 %.

AvertissementLes données qui suivent sont issues d’une analyse du profil des éducateurs sportifs dé-clarés détenteurs d’une carte professionnelle valide en 2015. Les chiffres mentionnés sont à prendre avec précaution dans la mesure où les cartes n’étant plus valides dès avril 2014 ont tout de même été retenues. Cette méthode permet de prendre en compte les éventuels retardataires dans l ’actualisation de leur carte (1 an de retard étant donné que la base de données date d’avril 2015). Par ailleurs, les diplômes analysés ici sont les diplômes d’encadrement sportif homologués par le ministère chargé des sports ou donnant lieu à délivrance de carte professionnelle.

Source : données ministère des Sports, fichier des Établissements d’activitésphysiques et sportives (EAPS), avril 2015 - traitement Emfor

0 100 %

Ensemble

Moins de 30 ans

30-49 ans

50 ans et plus

IIIIIIIVV

Autres (CQC, CS, AQA,

certains CQP...)

Répartition des éducateurs sportifs selon l’âge et le niveau de diplôme le plus élevé


Un peu moins de 40 % des éducateurs ont au moins deux spécialisations. Le fait de dé-tenir plusieurs diplômes est un enjeu important dans le secteur du sport notamment pour pou-voir se positionner sur plusieurs activités tout au long de l’année. Les hommes possèdent plus fréquemment plusieurs diplômes que

les femmes. Alors que 59 % des hommes éducateurs sportifs n’ont qu’un seul diplôme dans le domaine du sport, la part des femmes dans cette situation est supérieure de 7 points.

Le département de résidence des éducateursPrès de 70 % des éducateurs résident dans les départements du Doubs (20 %), de la Côte-d'Or (19 %), de la Saône-et-Loire (17 %) et du Jura (14 %). Il convient de noter que cet ordre de grandeur est globalement le même que ce-lui de l’emploi total, dans la mesure où la Côte-d'Or, le Doubs et le Jura sont les départements qui comptent les plus fortes parts d'actifs en emploi de la région.La Côte-d'Or se caractérise par un taux d’édu-cateurs de moins de 30 ans supérieur à la moyenne (34 % contre 22 % en région). À l’in-verse, les éducateurs de 50 ans et plus sont sur-représentés dans le Territoire de Belfort30 (37 %) et dans la Nièvre et le Jura (31 % contre 23 % en région). L’Yonne se démarque par le

plus fort taux d’éducateurs de 30 à 49 ans de la région (60 %).Les hommes sont majoritaires dans chaque département, notamment dans le Jura où leur taux atteint 70 %. Les départements où les femmes sont le plus représentées sont l’Yonne (38 %), la Saône-et-Loire (38 %), le Territoire de Belfort et la Haute-Saône (37 %).Les départements de Côte-d'Or et du Doubs sont ceux ayant les plus forts taux d’éducateurs dont le diplôme est supérieur au niveau IV (43 % et 31 %). Les départements du Territoire de Belfort, du Jura, de l’Yonne, de la Nièvre et de la Haute-Saône se distinguent par des édu-cateurs de niveau moins élevé qu'en région.

0 10 20 30 40 50 60 70 %

5 et plus

4

3

2

1Nombre de

diplômes

FemmesHommes

Ensemble


Nombre de diplômes des éducateurs sportifs selon le sexe

30Les données concernant le Territoire de Belfort sont à prendre avec précaution étant donné les faibles effectifs. En effet, les pourcentages constatés sont de ce fait plus sensibles aux évolutions que les autres départements. Environ 5 % des éducateurs sportifs de la région résident dans le Territoire de Belfort.


Août

2017

Alors que 70 % des éducateurs résidant dans le Territoire de Belfort ont un niveau IV (11 points de plus qu’en région), la part de ceux ayant un niveau supérieur au niveau IV est inférieure de 10 points à la moyenne régionale. Le dépar-tement du Jura se caractérise par un fort taux d’éducateurs de niveau IV (66 % contre 59 %

en région), de même que l’Yonne (63 %) et la Nièvre (61 %). Le département de Haute-Saône compte 8 % d’éducateurs de niveau V (part 2 fois supérieure à la région).

Départements Total Bourgogne-

Franche-Comté

Niveau du diplôme le plus élevé

Côte-d'Or Doubs Haute-

Saône Jura Nièvre Saône-et-Loire

Terri-toire de Belfort

YonneAutre (hors

région et non connu)

supérieur au niveau IV 43 % 31 % 24 % 23 % 25 % 30 % 20 % 24 % 31 % 30 %

I 2 % 2 % 1 % 1 % 1 % 0 % 1 % 1 % 1 % 1 %II 29 % 18 % 16 % 13 % 12 % 17 % 11 % 13 % 18 % 18 %III 12 % 11 % 7 % 9 % 11 % 13 % 9 % 10 % 12 % 11 %IV 45 % 60 % 60 % 66 % 61 % 59 % 70 % 63 % 56 % 59 %V 3 % 5 % 8 % 5 % 6 % 3 % 4 % 5 % 2 % 4 %

Autre (CQC, CS, AQA, certains

CQP…)8 % 4 % 9 % 6 % 9 % 7 % 6 % 8 % 10 % 7 %

Total 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 %


Répartition des éducateurs sportifs par département de résidence et selon le niveau du diplôme le plus élevé


Zoom sur les besoins en main d’œuvre en 201631

La famille professionnelle de l’animation socio-culturelle regroupe plus de 2 300 projets de re-crutement pour l’année 2016. Elle se démarque par une forte saisonnalité des besoins en main d’œuvre (68 % des projets contre 41 % toutes familles professionnelles confondues).La proportion de projets saisonniers est éga-lement plus forte pour la famille profession-

nelle des sportifs et animateurs sportifs qu’en moyenne. Cette famille professionnelle se caractérise également par une part non négli-geable de projets de recrutement jugés dif-ficiles par les employeurs (41 % contre 32 % toutes familles professionnelles confondues).

Une forte part d’emplois saisonniers

Les besoins en main d’œuvre en 2016 en Bourgogne-Franche-Comté

Source : Pôle emploi, BMO 2016 - traitement Emfor

Recrutements jugés difficiles

Recrutements saisonniers

29 %

Sportifs et animateurssportifs

Ensemble des projetsde recrutement

Professionnels del'animation socioculturelle 68 %

41 % 54 %

32 % 41 %

Nombre de projetsde recrutement

2 319

786

31Enquête BMO 2016, Pôle emploi.

47319186


Les offres d’emploi enregistrées par Pôle emploi pour les métiers sport-animation en 2015

53,6 % à 54,5 %63,8 % à 66,3 %

45,4 % à 49,2 %

Ain

RhôneLoire

Allier

Cher

Loiret

Seine-et-Marne

Aube

Haute-Marne

Vosges

Haut-Rhin

Suisse

Part d’offres d’emploi durables

Nombre d’offres d’emploi en 2015

Source : Pôle emploi- traitement Emfor

Doubs

Jura

Haute-Saône

Saône-et-Loire

Nièvre

Yonne

Côte-d’Or

T. de Belfort


Août

2017

Et demain à l'échelle nationale...

"Scénario central32

Comme dans la décennie passée, ce sont les services liés à la santé, à l’action sociale, à l’édu-cation et aux personnes, ainsi que les activi-tés récréatives, culturelles et sportives qui créeraient le plus d’emplois (766 000 entre 2012 et 2022, en progression de 1,4 % par an). Cet essor serait porté par une demande structu-relle forte liée au vieillissement, à la bi-acti-vité des couples, à l’augmentation du revenu favorable aux dépenses de loisirs, aux pré-férences des ménages en faveur de l’éduca-tion, etc.Pour autant, le modèle économique de ces secteurs, très largement socialisé (par le biais de l’emploi public ou du subventionne-ment), serait moins favorable que par le pas-sé, en raison d’un ajustement des finances publiques jusqu’en 2018 qui laisse moins de marge de manœuvre budgétaire. La réduc-tion de l’emploi public dans les services non marchands et la baisse des transferts (moins de réductions d’impôt et diminution des sub-ventions) réduiraient le dynamisme de la création d’emplois dans ces secteurs, et dé-placeraient les créations vers l’emploi privé.

Scénario cibleLes services d’aide et de soins aux per-sonnes ainsi que les loisirs bénéficieraient d’une accentuation de la préférence des ménages pour ces services, d’un accrois-sement du revenu global et d’un allègement de la contrainte budgétaire qui pèsent sur

eux du fait d’un rebond de la croissance. Les transferts qui s’étaient taris dans la période de consolidation budgétaire revitaliseraient les sec-teurs de la santé, de l’action sociale et des ser-vices personnels, au cœur des préférences des ménages et des changements sociologiques qui les affectent. Les activités culturelles et récréatives, les plus touchées par les coupes budgétaires, mettraient plus de temps à se redresser et créeraient un peu moins d’emplois comparativement au scénario central : 55 000 emplois supplémentaires seraient créés en dix ans par rapport au scénario central dans les ser-vices d’aide et de soins aux personnes et dans les loisirs, dont seulement 3 000 dans les activi-tés récréatives et culturelles.

Scénario de criseLa faiblesse de la croissance pèserait sur les recettes fiscales et sur les capacités redistribu-tives de l’État, affectant l’emploi public dans les services non marchands. Les services cen-traux de l’administration d’État et de l’administra-tion territoriale seraient les plus touchés en rai-son d’un ajustement budgétaire renforcé. Dans les autres services non marchands, la part de l’emploi privé progresserait. Mais globalement, les secteurs de l’action sociale, de la santé et de l’éducation résisteraient bien à l’affaiblissement de la croissance, confirmant leur caractère relati-vement contra-cyclique.

Les métiers en 2022 – France stratégie, DARES.

32Trois scénarios macro-économiques ont été envisagés : un "scénario central" et deux scénarios alternatifs dits "de crise" et "cible", en variante par rapport au compte central. Scénario central Le scénario central envisage une rupture partielle de la tendance de productivité, dont la croissance serait plus faible en moyenne que par le passé, en tenant compte des évolutions sectorielles constatées depuis dix ans et dans la crise…Scénario cible Quatre chocs sont introduits dans le scénario central pour incarner un retour à la tendance de productivité d’avant-crise appuyé sur une forte innovation, une meilleure articulation industrie-services, une modification des comportements de production et de consommation en faveur du bien-être et de la préservation de l’environnement…Scénario de crise Le scénario de crise envisage une dégradation durable du potentiel de croissance de la France et de l’Europe, liée aux pertes irrécupérables induites par la crise (capital humain, investissement, innovation) et à un ralentissement de la demande mondiale. Par rapport au scénario central, deux chocs sont introduits pour incarner la perte de croissance potentielle et le ralentissement de la demande mondiale…En savoir plus : Les métiers en 2022, Rapport du groupe Prospective des métiers et qualifications - France stratégie, Dares, avril 2015.

http://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs_rapport_metiers_en_2022_27042015_final.pdf

http://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs_rapport_metiers_en_2022_27042015_final.pdf


En revanche, les services personnels et domes-tiques, dont la demande est très dépendante du revenu des ménages, souffriraient très fortement de la rétraction de l’activité et de la baisse de la socialisation des dépenses (baisse des réduc-tions d’impôts) du fait d’une contrainte budgétaire accrue. Il en va de même des activités récréa-tives et culturelles moins subventionnées et moins attractives pour les ménages qui, dans un contexte de revenu contraint, arbitreraient en faveur des dépenses les plus essentielles comme la santé ou l’éducation. " (...)

"Les évolutions de l’emploi par famille pro-fessionnelle à l’horizon 2022 Au cours des trente dernières années, les effectifs ont doublé dans les métiers de la santé et de l’action sociale, culturelle et sportive. Entre 1992 et 2012, ces métiers ont gagné plus de 890 000 emplois, soit une hausse annuelle moyenne de 2,1 % contre 0,6 % tous métiers confondus. Malgré de fortes contraintes pesant sur les dépenses et sur l’emploi publics, pouvant conduire à une stabilisation des effec-tifs de la fonction publique hospitalière (Jolly et al., 2012), cette dynamique devrait perdurer bien qu’à un rythme plus modéré, soutenue par l’aug-mentation et le vieillissement de la popula-tion, le développement des soins à domicile, une plus grande attention portée à la santé et au bien-être et des attentes croissantes dans ce domaine, en lien avec l’innovation technico-médicale. Selon le scénario central, plus de 300 000 emplois seraient créés entre 2012 et 2022

dans les métiers de la santé et du domaine social, culturel et sportif, soit une hausse an-nuelle moyenne – plus élevée que celle dans l’ensemble des métiers – de 1,1 % par an. (…)Quant aux surveillants et professionnels de l’action culturelle et sportive, soutenus par une augmentation de la population d’âge scolaire et par une demande croissante pour les activités de loisirs, leur nombre devrait continuer à progresser, de l’ordre de 0,8 % par an selon le scénario central, soit 29 000 emplois supplémentaires sur dix ans. (…)Le scénario cible encourageant la demande de services et notamment de loisir favo-riserait davantage les professionnels de l’action culturelle et sportive. Dans cette fa-mille professionnelle, la création des fonctions d’aide-éducateur dans les établissements sco-laires avait provoqué une forte hausse de l’em-ploi à la fin des années 1990, une grande par-tie de ces contrats n’ayant pas été renouvelés après l’extinction du dispositif emploi-jeunes. Un éventuel retour de ces fonctions pourrait contribuer à accroître les effectifs dans ces métiers, au-delà de la hausse anticipée dans les scénarios retenus."


Août

2017

LE MARCHÉ DU TRAVAIL

Près de 4 400 demandeurs d’emploi positionnés sur les métiers du sport et les métiers de l’animation en région

En Bourgogne-Franche-Comté, les métiers33 de l’animation de loisirs auprès d'enfants ou d'ado-lescents en regroupent le plus grand nombre devant les métiers de l’éducation en activités

sportives et les métiers de l’animation d'activités culturelles ou ludiques.

Soit 2 % de l’ensemble des demandeurs d’emploi de la régionCette proportion est conforme à celle relevée au niveau national. Elle varie de 1,8 % à 2,5 % à l’échelle départementale, la part la plus éle-

vée revenant au Jura, la plus faible à l’Yonne et la Sâone-et-Loire.

871453269


Les demandeurs d’emploi positionnés sur les métiers sport-animation en septembre 2016

2,0 % à 2,2 %2,5 %

1,8 %

Ain

RhôneLoire

Allier

Cher

Loiret

Seine-et-Marne

Aube

Haute-Marne

Vosges

Haut-Rhin

Suisse

Part des DEFM ABC positionnés sur les métiers sport-animation sur l’ensemble des DEFM ABC

Nombre de DEFM ABC positionnés sur les métiers sport-animation


Doubs

Jura

Haute-Saône

Saône-et-Loire

Nièvre

Yonne

Côte-d’Or

T. de Belfort

33Codes ROME, voir détail en annexes.

Métiers ROME


France

Nombre DEFM ABC sept 2016

Évol. sur un an en % Évol. sur un an en %

Accompagnement de voyages, d'activités culturelles ou sportive 193 -4,0 % +6,1 %

Animation d'activités culturelles ou ludiques 557 -3,6 % -4,7 %

Animation de loisirs auprès d'enfants ou d'adolescents 1 922 +9,1 % +9,4 %

Éducation en activités sportives 1 047 +6,5 % +7,3 %

Gestion de structure de loisirs ou d'hébergement touristique 127 +33,7 % +5,9 %

Intervention socioculturelle 384 +5,8 % +1,6 %

Sportif professionnel 169 +1,8 % +5,1 %

Source : Pôle emploi – traitement Emfor


Par rapport à l’ensemble des demandeurs d’emploi, ceux positionnés sur les métiers sport-animation :> possèdent un niveau de formation plus élevé. Cette tendance se vérifie surtout pour les métiers du sport en raison de l’obligation de posséder le diplôme requis pour exercer. Elle est moins marquée dans l’animation et, si le niveau de formation y est supérieur à la moyenne, c’est la conséquence d’une part importante de jeunes positionnés sur ces métiers34.> possèdent plus fréquemment une qualifi-cation d’employé qualifié notamment dans le sport. Dans le détail, le niveau de qualification

est plus élevé parmi les demandeurs d’emploi positionnés sur les métiers du sport que parmi ceux positionnés sur les métiers de l’animation. La proportion d’agents de maîtrise, techniciens et cadres est plus forte parmi les demandeurs d’emploi positionnés sur les métiers du sport alors que, parmi ceux positionnés sur les métiers de l’animation, la part d’employés non qualifiés est surreprésentée. Ce constat est logique au regard de la différence de niveau de formation évoquée plus haut.

Un niveau de formation plus élevé que l’ensemble des demandeurs d’emploi mais un contraste sport/animation

Par rapport à l’ensemble des demandeurs d’emploi,ceux positionnés sur les métiers sport-animation :

> sont plus souvent des femmes pour les métiers de l’animation> sont plus souvent des hommes pour les métiers du sport> sont plus jeunes notamment pour les métiers de l’animation> ont une plus faible ancienneté au chômage du fait d’une population jeune, d’un turn-over important dans l’animation notamment.

Des jeunes demandeurs d’emploi en forte proportion

34Voir page 12.

10

20

30

40

50

60 %

Les demandeurs d’emploi positionnés sur les métiers sport-animation comparés à l’ensembledes demandeurs d’emploi en Bourgogne-Franche-Comté (ABC, sept. 2016)

Source : Pôle emploi - traitement Emfor

Part de femmes

Part de moins de 30 ans

Part de plus de 50 ans

Part de CLD

Demandeurs d’emploi positionnés sur les métiers sport-animation

Ensemble des demandeurs d’emploi

Le profil des demandeurs d’emploiDes caractéristiques proches des actifs en emploi et les mêmes contrastes entre métiers du sport et métiers de l’animation


Août

2017

10

20

30

40

50

60

70 %

Les demandeurs d’emploi positionnés sur les métiers sport-animation comparés à l’ensembledes demandeurs d’emploi en Bourgogne-Franche-Comté (ABC, sept. 2016)


Part niveau Bac

Part employés qualifiés

Part employésnon qualifiés Part niveau > Bac

Demandeurs d’emploi positionnés sur les métiers sport-animation

Ensemble des demandeurs d’emploi

La mobilité apparait comme un fort enjeu dans les secteurs du sport et de l’animation notamment au regard du développement des phénomènes de multi-activité et de multi-employeurs qui multiplient les lieux de travail.Les demandeurs d’emploi positionnés sur les métiers sport-animation possèdent un peu plus fréquemment le permis de conduire que l’en-semble des demandeurs d’emploi (78 % contre 75 %). C’est surtout vrai pour ceux positionnés sur les métiers du sport : 87 % dans l’éducation en activités sportives contre 70 % dans l’anima-tion de loisirs auprès d'enfants ou d'adolescents.

Cet écart sport – animation se retrouve égale-ment en termes de mobilité : les demandeurs d’emploi positionnés sur les métiers du sport se déclarent plus mobiles que ceux positionnés sur les métiers de l’animation. 51 % des demandeurs d’emploi dans l’éducation en activités sportives se déclarent mobiles au-delà de 29 km ou de 60 minutes contre 29 % des demandeurs d’emploi dans l’animation de loisirs auprès d'enfants ou d'adolescents.

Un fort enjeu de mobilité

35Voir page 13.

Parmi les demandeurs d’emploi de catégories ABC positionnés sur les métiers sport-anima-tion, 44,1% ont exercé une activité réduite (ca-tégories B et C) contre 41,0 % pour l’ensemble des DEFM. Ce sont les catégories B qui sont surreprésentées : ayant travaillé 78 heures ou moins dans le mois (20,7 % contre 14,7 %). Cette surreprésentation confirme l’impor-tance du travail à temps partiel pour ces mé-tiers35. L’activité réduite est particulièrement forte

en Saône-et-Loire, dans le Jura et la Côte-d'Or (respectivement 50,5 %, 49,2 % et 47,3 %).L’activité réduite est, par ailleurs, plus fréquente pour les demandeurs d’emploi positionnés sur les métiers du sport et de l’animation en région qu’au plan national (39,5 % de DEFM BC en France).

Une plus forte part de demandeurs d’emploi ayant exercé une activité réduite


Entre septembre 2015 et septembre 2016, le nombre de demandeurs d’emploi positionnés sur les métiers du sport et de l’animation pro-gresse légèrement plus en région qu’au niveau national. Cette hausse contraste avec la baisse enregistrée pour l’ensemble des métiers (-0,6 % en un an). La hausse touche plus fortement les femmes, les seniors et les demandeurs d’emploi de faible niveau de formation.Le principal métier de l’animation recherché (ani-

mation de loisirs auprès d'enfants ou d'adoles-cents) suit cette tendance à la hausse (+9,1 %). Ce constat vaut aussi mais à un degré moindre pour le principal métier du sport (éducation en activités sportives) : +6,5 %.

Une hausse du nombre de demandeurs d’emploi

Évolution du nombre de demandeurs d’emploi postionnés sur des métiers sport-animation selon leur profil entre sept. 2015 et sept. 2016 en Bourgogne-Franche-Comté (ABC)


0

+5

+10

+15 %

-25 ans

Hommes

Femmes

25-29

30-34

35-39

40-44

45-49

50 ans e

t +

Ensemble des DEFM sport-animation +6,1 %

Sexe Âge Niveau deformation

BEPC,

sans d

iplôme

CAP ou BEP

Bac ou Ba

c pro

Bac+2 e

t +

Les demandeurs d’emploi selon leur mobilité en Bourgogne-Franche-Comté(ABC, sept. 2016)

Source : Pôle emploi - traitement Emfor0 100 %

DEFM positionnés sur lesmétiers sport-animation

Ensemble des DEFM

Dont éducation en activités sportives

Moins de 14 kmou 29 min

Entre 14 et 29 kmou 29 et 60 min

Plus de 29 kmou de 60 min

24 39 37

11 38 51

27 44 29

20 40 40

Dont animation de loisirs auprèsd'enfants ou d'adolescents


Août

2017

La progression est généralisée à l’ensemble des départements de la région. Elle est particu-lièrement soutenue dans le Jura et en Haute-

Saône. La Côte-d'Or et la Saône-et-Loire af-fichent les hausses les plus modérées.

Les plus fortes hausses dans le Jura et en Haute-Saône


Évolution du nombre de demandeurs d’emploi positionnés sur les métiers sport-animationentre sept. 2015 et sept. 2016

+2,7 % à +4,6 %+7,2 % à +10,4 %+12,9 % à +13,8 %

+0,9 % à +1,4 %

Ain

RhôneLoire

Allier

Cher

Loiret

Seine-et-Marne

Aube

Haute-Marne

Vosges

Haut-Rhin

Suisse

Évolution du nombre de DEFM ABC positionnés sur les métiers sport-animation


Doubs

Jura

Haute-Saône

Saône-et-Loire

Nièvre

Yonne

Côte-d’Or

T. de Belfort

L’ensemble des catégories de demandeurs d’emploi positionnés sur des métiers du sport et de l’animation connaissent une hausse entre septembre 2015 et septembre 2016 en Bour-gogne-Franche-Comté. Toutefois, les plus fortes augmentations sont observées pour les demandeurs d’emploi ayant exercé une activité réduite : +18,6 % pour les catégo-

ries C (plus de 78 heures dans le mois), +6,2 % pour les catégories B (78 heures ou moins dans le mois) contre +1,5 % pour les catégo-ries A (sans emploi dans le mois). Ce constat semble confirmer la progression du travail à temps partiel pour ces métiers36.

Une hausse qui touche plus fortement les demandeurs d’emploi ayant exercé une activité réduite

Les offres d’emploi enregistrées par Pôle emploi

AvertisseMent

Il s'agit des offres d'emploi enregistrées dans les agences Pôle emploi de Bourgogne-Franche-Comté au cours de l'année. Toutes les offres d’emploi ne sont pas déposées à Pôle emploi, les employeurs n'ayant aucune obligation d’y déposer leurs offres. Des recrutements se font via d’autres canaux : les réseaux, les petites annonces, les agences d’intérim, les cabinets de recrutement, les candidatures spontanées, le bouche à oreille...

36Voir page 13.


En 2015, près de 1 900 offres d’emploi ont été enregistrées par Pôle emploi pour les métiers du sport et de l'animation en Bourgogne-Franche-Comté. Les métiers37 de l’animation de loisirs auprès d'enfants ou d'adolescents regroupent plus de la moitié de ces offres d’em-ploi. À l’exception des métiers de l’éducation en activités sportives, les offres d’emploi durables (6 mois ou plus, CDD ou mission intérim ou CDI) sont plus fréquentes qu’en moyenne tous métiers confondus. Elles sont également plus fréquentes dans la région qu’au niveau na-tional hormis, de nouveau, dans l’éducation en activités sportives.

En un an, le nombre d’offres d’emploi diminue dans l’ensemble des métiers du sport et de l’ani-mation alors qu’il progresse pour l’ensemble des métiers. La baisse est particulièrement forte dans les métiers de l’animation de loisirs auprès d'en-fants ou d'adolescents. Ce sont les offres d’em-ploi durables qui diminuent le plus notamment dans les principaux métiers : animation de loisirs auprès d'enfants ou d'adolescents et éducation en activités sportives. L’évolution est également négative à l’échelle nationale et la tendance de baisse plus forte des offres d’emploi durables se vérifie également.

37Codes ROME.

Métiers ROME

Bourgogne-Franche-Comté France

Nombre d'OEE

en 2015

dont OEE durables

en %

Évol. sur un an du nombre

d'OEE en %

Évol. sur un an du nombre d'OEE

durables en %

OEE durables

en %

Évol. sur un an du nombre

d'OEE en %

Évol. sur un an du nombre d'OEE

durables en %

Accompagnement de voyages, d'activités

culturelles ou sportive33 45,5 % ns ns 27,5 % +24,4 % +8,5 %

Animation d'activités culturelles ou ludiques 201 51,7 % -9,5 % +1,0 % 40,4 % +3,3 % -5,2 %

Animation de loisirs auprès d'enfants ou

d'adolescents1 051 55,9 % -25,4 % -30,3 % 46,7 % -28,4 % -33,3 %

Éducation en activités sportives 394 47,2 % -6,6 % -29,0 % 50,0 % -6,2 % -9,4 %

Gestion de structure de loisirs ou

d'hébergement touristique

21 38,1 % ns ns 64,2 % -4,2 % -5,7 %

Intervention socioculturelle 149 81,9 % -13,9 % -0,8 % 66,8 % -4,5 % -8,2 %

Sportif professionnel nr nr nr nr nr nr nr

Ensemble des métiers 96 965 49,5 % +4,6 % +11,1 % 52,3 % +5,7 % +11,4 %

ns : non significatif (faibles volumes) / nr : non renseigné (secret statistique) - Source : Pôle emploi – traitement Emfor

À l’échelle départementale, les plus fortes pro-portions d’offres d’emploi durables concernent le Territoire de Belfort et le Doubs. Le recul du nombre d’offres d’emploi constaté à l’échelle régionale se vérifie dans l’ensemble des dé-

partements. Il est particulièrement important en Saône-et-Loire. Il est, en revanche, plus modéré dans le Doubs, en Haute-Saône, dans la Nièvre et le Jura.


Août

2017

LA FORMATION

En 2015, plus de la moitié des diplômes déli-vrés dans l’animation socioculturelle et dans le sport en Bourgogne-Franche-Comté sont non professionnels (51 %). L’importance de ces diplômes non professionnels est due presque exclusivement au BAFA, même si la part de ce dernier est plus faible dans la région qu’au niveau national : respectivement 48 % et 63 % de l’ensemble des diplômes délivrés dans le sport et l’animation.L’offre de formation professionnelle de la DRDJSCS est construite à partir du BPJEPS (niveau IV), permettant d’accéder au cœur de métier à travers l’encadrement du public et le face à face pédagogique. Suivent le DEJEPS

(niveau III) : coordination d’équipe et de projet, et le DESJEPS (niveau II) : direction de struc-tures ou de services municipaux.Cependant, les offres de formation dans le sport et dans l’animation ont des spécificités. Un éducateur sportif ne peut exercer son mé-tier contre rémunération qu’à condition de pos-séder une certification reconnue par la loi. Le secteur de l’animation est moins réglementé. L’essor de l’activité due aux NAP (Nouvelles Activités Périscolaire) génère une forte hété-rogénéité des profils, comme en témoigne par exemple l’importance des diplômes non pro-fessionnels.

Les diplômes délivrés par la DRDJSCS

Un nombre de diplômés en augmentation700 personnes ont été diplômées dans le sport en 2015. Ce nombre a augmenté de 62 % entre 2010 et 2015. Cette progression du nombre de diplômés s’explique par l’arrivée nombreuse de nouveaux diplômés des Diplômes d'État d'alpinisme-accompagnateur en moyenne montagne (148 dans la spécialité moyenne

montagne enneigée, 63 dans la spécialité mo-niteur national de ski nordique de fond). Parmi les BPJEPS comptant le plus de diplô-més en 2015, on trouve les BPJEPS Activités équestres (87), le BPJEPS Activités physiques pour tous (65) et les BPJEPS Sports collectifs (52).

Les formations aux métiers du sport

Un nombre de diplômés en augmentation

200

300

400

500

600

700

800

900

1 000

Évolution du nombre de diplômés dans le sport entre 2010 et 2015 (diplômes DRDJSCS)

2010 2011 2012 2013 2014 2015

Nombre de diplômés

Source : DRDJSCS Bourgogne-Franche-Comté - traitement Emfor

Sport Ensemble


Niveau IVNiveau III

Niveau II

56,1 %43,4%

0,4 %

Répartition des diplômés 2015 dans le sport selon le niveau de la formation


En 2015, 99 % des diplômés du sport ont obte-nu un diplôme de niveau IV ou III (respective-ment 56 % et 43 %). Depuis 2014, le nombre de diplômés de niveau III a fortement augmenté du fait de l'apparition des diplômes d’État des métiers d’enseigne-ment, d’encadrement et d’entraînement des sports de montagne.Les diplômés du sport sont en moyenne titu-

laires de diplômes de niveaux plus élevés que les diplômés de l'animation. Cela s'explique par le fait que l'encadrement des activités phy-siques et sportives contre rémunération est réglementé et ne peut se faire qu'après l'obten-tion d'un diplôme, titre ou certification reconnu par l'État (voir code du sport).

Principalement des formations de niveaux IV et III

Zoom sur l’insertion professionnelle des diplômés de niveau IV et III dans les champs du sport et de l’animation socio-culturelle en Bourgogne-Franche-Comté

Depuis 2006, le Ministère de la Jeunesse et des Sports a institué un indicateur d’évalua-tion de l’emploi des diplômés de niveau IV du champ sport et animation socioculturelle. Il est collecté annuellement par les DRJSCS à tra-vers une enquête sur le parcours profession-nel des diplômés d’un BPJEPS au minimum 7 mois après l’obtention de leur diplôme.Les résultats de des enquêtes 2015 et 2016 confirment les tendances observées dans cette étude, soit un dynamisme des secteurs sport et animation en matière d’insertion profession-nelle. Le taux d’emploi des diplômés s’établit à 82% sept mois minimum après la certification.

Cet emploi est pour 79% d’entre eux directe-ment en lien avec le diplôme obtenu. La moitié des diplômés en emploi occupent un contrat à durée indéterminée mais un contrat sur 4 est à temps partiel. Les diplômés de niveau III ont proportionnellement de meilleures conditions d’emploi que les diplômés de niveau IV : da-vantage en contrats à durée indéterminée et moins de temps partiels. La moitié d’entre eux voient leurs conditions d’emploi progresser suite à l’obtention du diplôme.


Août

2017

Situation professionnelle sept mois minimum après l’obtention du diplôme4 diplômés d’un BPJEPS sur 5 sont en emploi sept mois au minimum après l’obtention du diplômeLe taux d’emploi des diplômés des diplômés BPJEPS, DEJEPS et DESJEPS s’établit autour de 82%. Si il est le même pour les diplômés de niveau IV, III et II, c’est parce que ces deux diplômes ne jouent pas le même rôle dans le parcours de ceux qui le passent : le BPJEPS

est plutôt un levier d’insertion professionnelle tandis que les DEJEPS et les DESJEPS sont plutôt un levier de progression professionnelle dans l’emploi. Le taux d’emploi des diplômés BPJEPS est le même pour le sport et l’anima-tion.

Source : Enquêtes d’insertion BPJEPS 2015 et 2016, DE(S)JEPS 2016, DRDJSCS BFC

Situation professionnelle 7 mois minimum après l’obtention du diplôme

Autre

De nouveauen formation

0 100 %

BPJEPS Animation

BPJEPS Sport

Ensemble BPJEPS

Ensemble DE(S)JEPS

Demandeurd’emploi

En emploi83 % 4% 11 % 3 %

82 % 10 % 7 %

82 % 9 % 8 %

82 % 13 % 2%

Près de 4 diplômés sur 5 ont un emploi directement en lien avec leur diplôme79% des répondants en emploi déclarent avoir un emploi directement en lien avec le diplôme obtenu et 5% en emploi en lien avec les com-pétences acquises à travers le diplôme. Ces résultats diffèrent cependant selon le champ professionnel. 86% des diplômés de l’anima-

tion déclarent un lien direct entre l’emploi occu-pé et leur diplôme pour 75% des titulaires d’un brevet sportif. La relation emploi/formation est moins directe pour les diplômés d’un DEJEPS ou d’un DESJEPS.


Lien entre l’emploi occupé et le diplôme obtenu

NR

Autre emploi hors sphèrede l’animation et du sport

0 100 %

BPJEPS Animation

BPJEPS Sport

Ensemble BPJEPS

Ensemble DE(S)JEPS

Lien avec lescompétences acquisesRelation directe

avec votre diplôme71 % 17 % 11 %

79 % 5% 12 % 4%

75 % 5% 5%15 %

86 % 6 %6 % 6 %

Conditions d’emploi des diplômésLe contrat à durée indéterminée concerne moins d’un diplômé BPJEPS sur deux et deux tiers des diplômés DE(S)JEPS en emploi

48% des diplômes sont en CDI ou titulaires de la fonction publique. La structure des contrats diffère cependant selon le domaine du di-

plôme. Dans l’animation, 3 diplômés sur 5 sont concernés par ce type de contrat alors qu’il ne concerne que 2 diplômés du 5 dans le sport.


84% des diplômés BPJEPS en emploi sont salariés dans leur emploi principal. Ils peuvent cumuler plusieurs postes et également être à leur compte. Cette situation concerne essen-tiellement les diplômés du domaine sportif où 1 diplômé sur 5 est à son compte. 14% des diplômés BPJEPS sont en contrats aidés. Le poids des contrats aidés est plus élevé chez

les diplômés du sport (15%). Deux tiers des diplômés DE(S)JEPS en emploi sont en contrat à durée indéterminée. On re-trouve les mêmes tendances en plus affirmées par domaine de diplôme que chez les BPJEPS en emploi : davantage de contrat à durée indé-terminée dans l’animation et de l’entrepreneu-riat uniquement dans le sport.


Nature du contrat des diplômés en emploi

Autre

Contrat aidé

0 100 %

BPJEPS Animation

BPJEPS Sport

Ensemble BPJEPS

Ensemble DE(S)JEPS

CDD ou intérimCDI ou titulairefonction publique

67 % 17 % 14 % 2 %

48 % 22 %

22 %

14 % 15 %

41 % 15 % 20 %

61 % 12 % 3 %22 %

À votre compte (indépendant,auto-entrepreneur...)

L’ emploi à temps plein concerne près de 7 diplômés BPJEPS sur 10 et 8 diplômés DE(S)JEPS sur 10 en emploi

Les diplômés de l’animation occupent plus fréquemment un emploi à temps plein que les diplômés du sport. Entre 2015 et 2016, la part d’emplois à temps plein des diplômés BPJEPS diminue de 12 points et s’accompagne d’une hausse de la part d’emplois à temps partiel de

6 points. Ce temps de travail est subi pour 3 diplômés d’un BPJEPS sur 4. L’emploi a temps partiel égal ou inférieur à un mi-temps concerne plus d’une femme sur trois et un homme sur quatre.


Temps de travail des diplômés en emploiNR

Saisonnier

0 100 %

BPJEPS Animation

BPJEPS Sport

Ensemble BPJEPS

Ensemble DE(S)JEPS

Temps partielTemps plein

79% 21 %

67 % 25 % 2% 5 %

6 %66 % 24 % 3%

71 % 26 % 3 %

Le DEJEPS et le DESJEPS une réelle pluvalue dans la progression du parcours professionnel pour la moitié des répondantsIl existe une logique différente dans les champs de ces diplômes entre stratégie de profession-nalisation des animateurs et validations d’équi-valences pour les sportifs. Toutefois, il n’y a pas de différence significative entre l’avant et l’après DE(S)JEPS entre ces 2 spécialités :

près de la moitié des répondants ont vu leur carrière progresser suite à leur certification (rémunération, position hiérarchique, évolution des missions...) pour ceux qui ont déclaré avoir le même employeur qu’avant leur certification.


Août

2017

Les formations universitaires

Type de diplôme Spécialité Université

Licence STAPS

Activités physiques adaptées et santé Bourgogne-Franche-Comté

Entraînement sportif Bourgogne-Franche-Comté

Éducation et motricité Bourgogne-Franche-Comté

Management du sport Bourgogne-Franche-Comté

Licence pro Animation sociale et socio-culturelle/fonction de coordination - ASS Franche-Comté

DEUST Animation et gestion des activités physiques spor-tives et culturelles Bourgogne

Source : Université de Bourgogne et Université de Franche-Comté – traitement Emfor

Offre de formation universitaire en Bourgogne-Franche-Comté

Les CQP sport (source CPNEF SPORT - Analyse régionale de la délivrance des certificats de qualification professionnelle de la branche sport)400 certificats ont été délivrés dans la région entre 2014 et 2015, soit 4 % des certificats dé-livrés en France. 233 ont été délivrés en 2014 et 167 en 2015.Les deux principaux CQP en 2014 et 2015 sont celui d’Animateur de loisirs sportifs (123 certifiés) et celui d’Assistant moniteur de voile (108 certifiés).

Les personnes ayant suivi un CQP dans le sport sont principalement des hommes (60%) et des jeunes : 43 % sont âgés de moins de 25 ans.

Durant l’année scolaire 2015-2016, 2 135 étu-diants étaient inscrits en licence STAPS, soit 19 % de plus que durant l’année 2013-2014. Cette augmentation se vérifie pour chacune des spécialités de la licence.La licence professionnelle STAPS Développe-ment social et médiation par le sport concerne une vingtaine d’étudiants chaque année.

Les étudiants du DEUST animation et gestion des activités physiques, sportives et culturelles sont au nombre de 110 environ chacune des 3 dernières années.À noter : une grosse majorité des étudiants en licence STAPS poursuivent leurs études après obtention du diplôme.

AvertisseMent

Formations universitaires pour enseigner, animer, encadrer ou entrainer (Source : Universités de Bourgogne et de Franche-Comté)Offre de formation universitaire en Bourgogne-Franche-Comté, référencée dans l’annexe II-1 (art. A212-1) du code du sport.L'article L212 1 réglemente les diplômes, les titres à finalité professionnelle et les certificats de qualification nécessaires pour enseigner, animer ou encadrer une activité physique ou sportive ou entraîner ses pratiquants, à titre d'occupation principale ou secondaire, de façon habituelle, saison-nière ou occasionnelle, contre rémunération.


Les formations dans l’animation socioculturelle et de loisirsLes diplômes délivrés par la DRDJSCS

277 personnes ont validé un diplôme de l’ani-mation en 2015. Globalement, le nombre de diplômés dans l’animation stagne depuis 2010 avec 270 diplômés en moyenne chaque année. Le secteur de l’animation ne se limite pas aux diplômes de la DRDJSCS, et d’autres diplômes, même non professionnels, doivent être pris en compte.

En 2015, 105 personnes ont validé un BPJEPS Loisirs tout public. Parmi les autres formations, on compte notamment 39 titulaires du BPJEPS Animation sociale et 38 pour le BAPAAT Loi-sirs tout public dans les sites et structures d’ac-cueil collectif.

Un nombre de diplômés en stagnation

200

300

400

500

600

700

800

900

1000

Évolution du nombre de diplômés dans l’animation entre 2010 et 2015 (diplômes DRDJSCS)

2010 2011 2012 2013 2014 2015

Nombre de diplômés


Animation Ensemble

Niveau V

Niveau IV

Niveau III

Niveau II

61,4 %

23,5 %

9,4 %5,8 %

Répartition des diplômés 2015 en animation selon le niveau de la formation


La majorité des diplômes DRDJSCS validés en 2015 sont de niveau IV (61 %) et près d’un quart sont de niveau V (24 %). Au niveau IV, il s’agit notamment du BPJEPS loisirs tout public (105 diplômés en 2015), et du BPJEPS anima-tion sociale (39 diplômés). Le niveau V concerne entre autres le BAPAAT loisirs tout public dans les sites et structures d’accueil collectif (38 diplômés).

Les métiers du champ de l'animation sont moins réglementés que dans le sport. Ainsi, seules les fonctions d'animation et de direc-tion en séjours de vacances, en accueil sans hébergement et en accueil de scoutisme, né-cessitent d’être titulaire de titres et de diplômes spécifiques fixés par un arrêté (voir arrêté du 9 février).

Importance des formations de niveaux V et IV


Août

2017

Zoom sur le BAFA (Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur) et sur le BAFD (Brevet d’Aptitude aux Fonctions de Directeur)

En 2015, environ 51 % des diplômes délivrés dans l’animation socioculturelle et dans le sport dans la région sont non professionnels.Quelques 1 660 personnes ont obtenu le BAFA en 2015 en Bourgogne-Franche-Comté, soit près de la moitié des diplômes délivrés dans les formations à l’animation socioculturelle et aux métiers du sport, contre un peu plus de 60 % au niveau national. 22 % des BAFA ont été délivrés dans le Doubs, 20 % en Côte d’Or, 17 % en Saône-et-Loire.Le nombre de diplômés du BAFD en Bour-gogne-Franche-Comté est stable ces deux der-nières années (76 en 2015 et 79 en 2016). Le BAFD est une formation suivie en majorité

par des femmes. Elles représentent 78 % des diplômés ces quatre dernières années. La Côte-d'Or concentre 25 % des diplômés ces quatre dernières années. À l’inverse, la Nièvre et le Territoire de Belfort en rassemblent res-pectivement 6 % et 5 %.

Sources : Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche (diplômes STAPS et DUT Animation) ; Ministère de la ville, de la jeunesse et des sports ; DRDJSCS Bourgogne-Franche-Comté, MSJEPVA (autres diplômes du secteur "jeunesse et sports")

Les formations universitaires46 personnes ont été diplômées du DUT Car-rière sociale option Animation sociale et socio-culturelle en 2015. Un peu plus de 20 étudiants suivent chaque année la licence professionnelle Intervention sociale, animation sociale, socio-culturelle.

À noter : Les DUT Carrière sociale sont très souvent une étape vers d’autres études.

Le CQP animateur périscolaire (source : CPNEF ANIMATION- Etat au 8 mars 2017)

Au niveau national, les titulaires du CQP ani-mateur périscolaire sont principalement des femmes (77 %) et sont majoritairement âgés de 20 à 30 ans au moment de l'obtention du certificat (61 %). La part des personnes de plus de 50 ans au moment de l’obtention du certifi-cat est de 6%.Le nombre de nouveaux certifiés a fortement augmenté à partir de 2014, passant de 211

en 2013 à 639 en 2014, puis 1 063 en 2015 et 1 164 en 2016, en lien avec la réforme des rythmes scolaires.En Bourgogne-Franche-Comté le nombre de titulaires du CQP s'élève à un peu plus de 120, soit environ 4 % des titulaires au niveau natio-nal.


La formation continue aux métiers du sport et de l’animation des salariés et des demandeurs d’emploi

Uniformation En 2015 Uniformation a financé38 en Bour-gogne-Franche-Comté un peu moins de 150 BPJEPS, une vingtaine de DEJEPS et de DESJEPS, une centaine de BAFA, une cin-

quantaine de BAFD et presque autant de CQP. Une grande partie des CQP financés par Uni-formation sont des CQP d'animateur périsco-laire.

Les formations non qualifiantes du CNFPT

AvertisseMent

Les formations du sport et de l’animation proposées par le CNFPT font parties de deux domaines : celui du sport et celui de l’enfance, de l’éducation et de la jeunesse. Or, le domaine enfance, édu-cation et jeunesse regroupe également des formations du champ de la petite enfance. Ainsi, les formations qui ne concernent que la petite enfance n’ont pas été prises en compte dans les chiffres présentés ici. Néanmoins, il est très difficile pour certaines formations de distinguer s’il s’agit de compétences spécifiques à la petite enfance ou utiles également dans le champ de l’animation. Ces formations, en nombre important, sont prises en compte.

Environ 200 formations ont été suivies dans le domaine du sport en 2016. Les formations proposées concernent l’enseignement de pra-tiques sportives mais aussi la connaissance des acteurs(rices), des dispositifs et des poli-tiques sportives et l’entretien des matériels sportifs (chacun des sous-domaines repré-sentant environ 1/3 des stages réalisés dans le sport en 2016 en région). Le personnel des piscines est l’un des principaux viviers de sta-giaires, qu’il s’agisse de l’accueil et de la ges-tion des publics à la piscine ou de la mainte-nance de celles-ci (40 % des stages réalisés dans le domaine du sport en 2016 concernent les piscines).

Dans le domaine de l'enfance, de l'éducation et de la jeunesse, le CNFPT propose notamment des formations dans le champ des activités pé-riscolaires (conception et animation d'activités, prévention de situations à risques...). Plus de

2 300 stages ont été suivis dans le domaine de l'enfance, de l'éducation et de la jeunesse en 2016 dans la région. La plupart d’entre eux concernent l'accueil de l'enfance et de l'ado-lescence (71%), 16 % concernent l'anima-tion enfance/jeunesse et 13 % concernent la connaissance des acteur(rices), des dispositifs et des politiques.Pour plus de détail voir l'offre de formation du CNFPT en annexes pages 74 à 78.

38Les dispositifs pris en compte dans ces données relèvent du Plan de formation, des CIF, du CPF et de la Professionnalisation


Août

2017

Les demandeurs d'emploi stagiaires de la formation continue

AvertisseMent

Le champ de la formation continue des demandeurs d’emploi n’est pas exhaustif, seules les données suivantes sont prises en compte : les programmes régionaux bourguignons et francs-comtois, les chèques formation et la formation conventionnée par Pôle emploi en Bourgogne.

En 2015, les conseils régionaux de Bourgogne et de Franche-Comté ont conventionné envi-ron 125 places dans les BPJEPS et 68 dans les BAPAAT.La formation conventionnée et les chèques for-mations permettent aux demandeurs d'emploi de se former également via des CQP ou des Titres professionnels (TP) dans les champs du sport et de l'animation par exemple, mais

dans des proportions minimes. Voici quelques exemples d'intitulés de formations suivies ces dernières années : animateur en gérontologie, animateur périscolaire, animateur soigneur assistant équestre, accompagnateur tourisme, qualifications sportives aux métiers de la mon-tagne...

L’utilisation des CQP par Pôle emploiDepuis 2 ans environ, les CQP dans l’anima-tion s’ouvrent de plus en plus aux demandeurs d’emploi alors qu’ils étaient auparavant plutôt réservés aux salariés.Pôle emploi finance des CQP d’animateur pé-riscolaire à travers notamment la Préparation Opérationnelle à l’Emploi Collective (POEC) et au dispositif d’Action de Formation Conven-tionnée (formation délivrée par le réseau des MFR). En 2016, 1 POEC a été réalisée, com-prenant une dizaine de demandeurs d’emploi et 1 action collective dans le cadre de la forma-tion conventionnée.Pôle Emploi aurait mis en place davantage de CQP mais les délais de mise en œuvre étaient trop courts pour permettre les demandes d’ou-

verture de la formation par les organismes de formation. Des sessions de formation BAFA + SST (Sauveteur Secouriste du Travail) + mo-dules complémentaires liés aux spécificités de l’animation périscolaires ont été mobilisées en remplacement.Pôle emploi s'appuie sur les CQP car ils sont professionnalisants, permettent une insertion rapide et la durée de formation est courte. Par ailleurs, la constitution des CQP en modules permet aux demandeurs d’emploi de valider des modules au fur et à mesure tout en alter-nant périodes de travail et périodes de forma-tion.

Pôle emploi : taux d'accès à l'emploi 6 mois après la fin d'une formation

Le taux d'accès à l'emploi 6 mois après une formation dans le domaine des activités phy-siques et sportives est de 62 %. Ce taux est de 60 % tous domaines de formation confon-dus en Bourgogne-Franche-Comté. Le taux d’accès à l'emploi dans le domaine des activi-tés physiques et sportives a été calculé en ne prenant en compte que les spécialités compre-nant au moins 6 personnes formées.Parmi la centaine de formations suivies dans l'animation socioculturelle, le taux d'accès à l'emploi à 6 mois est de 57 %.

Définition (source : Pôle emploi) : Cumul des sortants de formation d'avril 2015 à mars 2016.Taux d'accès à l'emploi : avoir déclaré une ac-tivité réduite de plus de 78 h (catégorie C) sans être en catégorie A ou B le mois suivant, être sorti des listes pour motif de reprise d’emploi déclarée, être en catégorie E en fin de mois au cours des 6 mois, avoir une Déclaration préalable à l’embauche (DPAE) de plus d’un mois transmise aux Urssaf ou à la MSA par un employeur (hors contrat de travail temporaire).

Réalisation :Emfor Bourgogne-Franche-Comté pour la DRDJSCS

Directeur de publication : Jean-Philippe Berlemont, Directeur régional et départemental de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale de Bourgogne-Franche-Comté

DIRECTION RÉGIONALE ET DÉPARTEMENTALE DE LA JEUNESSE, DES SPORTS ET DE LA COHÉSION SOCIALE DE BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ

SITE SIÈGE 10, boulevard Carnot CS 13430 - 21034 DIJON Cedex03 80 68 39 [email protected]

DDCSPP DU DOUBS11 bis, rue Nicolas Bruand 25043 BESANÇON Cedex

03 81 60 74 [email protected]

DDCSPP DU JURA8, rue de la Préfecture - BP 10634 39021 LONS-le-SAUNIER Cedex


DDCSPP DE LA NIÈVRE1, rue du Ravelin - BP 54 58020 NEVERS Cedex


DDCSPP DE LA HAUTE-SAÔNE4, place René Hologne - BP 20359 70000 VESOUL Cedex


DDCS DE LA SAÔNE-ET-LOIRECité Administrative 24, boulevard Henri Dunant - CS 50125 71025 MACON Cedex


DDCSPP DE L’YONNE3, rue Jehan Pinard - BP 19 89010 AUXERRE Cedex


DDCSPP DU TERRITOIRE DE BELFORTPlace de la Révolution Française - BP 279 90005 BELFORT Cedex


SITE BRUAND11 bis, rue Nicolas Bruand 25043 BESANCON CEDEX03 81 21 60 [email protected]

SITE DAMPIERREDIRECTION DÉPARTEMENTALE DE LA COHÉSION SOCIALE (DDCS)DE LA CÔTE-D’ORCité Dampierre6, rue Chancelier de l’HospitalCS 15381 - 21053 DIJON Cedex03 80 68 30 00 [email protected]

Appartenance ou non à une ethnie, à une nation, à une prétendue race, ou à une religion déterminée

Expressiondans une autre

langue que le français

Identité de genre

Précarité sociale

Perted’autonomie

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