Les frontières ouvertes le 1er Janvier 2022

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2 Société LE MÉDIUM N° 0479 DU 14 AU 20 DÉCEMBRE 2021

RécépisséN°0062/12/05/99/0465/29/10/12/HAAC

Adresse :893, rue 19 Saint Joseph 01 BP : 450 Lomé

Tél : +228 91538081Courriel : [email protected] de la Presse,Casier N° 78N°RCCM : TG-LOM 2015A6516NIF : 1000480972N°CFE : 7966PP2015/2015

Directeur de la Publication :CRÉDO ADJÉ K. TETTEHDirecteur de la Rédaction :Ali SAMBARédaction :Crédo TETTEHAli SAMBAInfographie : JPBCrédit Photos: KEKERE RazakImpression : SDRTirage : 2.500 exemplairesDistribution: Dodo Abalo (90 97 52 56)

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EDITODe la libertéabsolue deconscience Dans le cadre de la célébration

de la 18ème édition de la Journéemondiale de lutte contre la corrup-tion, célébrée chaque 09 décembre,la Haute autorité de prévention etde lutte contre la corruption et lesinfractions assimilées (HAPLU-CIA) a organisé, ce 09 décembre àLomé, une conférence-débatautour du thème central : "Votredroit, votre défi : dites non à la cor-ruption ".

Cette rencontre a été l'occasion,pour HAPLUCIA, de "rappeler àchaque citoyen sa responsabilitédans le combat contre le phénomènecancéreux de la corruption ", a sou-ligné le président de l'institution,Essohana Wiyao, à la cérémonied'ouverture. Au total, deux commu-nications ont meublé cette conféren-ce-débat, notamment sur le thèmede l'édition 2021 de la célébration, àsavoir : " Votre droit, votre défi :dites non à la corruption ".

Rappelant les origines de cettecélébration, notamment de la"Résolution 58/4 du 31 octobre2003 de l'Assemblée Générale desNations Unies portant adoption dela Convention des Nations Uniescontre la Corruption ", le présidentde HAPLUCIA a souligné que lacélébration de cette journée est uneoccasion de " sensibiliser le mondeentier " sur le fléau que représente lacorruption, d'une part, et " pourfaire connaitre le rôle de laConvention en matière de lutte et deprévention, d'autre part ".

Selon les Nations-Unies, la cor-ruption représente une " gravemenace pour la stabilité et la sécuri-té des sociétés ", tant elle " coûte5% du PIB mondial, sans compterles 1.000 milliards de dollars depots-de-vin versé chaque année ". Ace titre, les Nations-Unies " réaffir-ment l'urgence de prévenir la cor-ruption, en mettant en place lesmesures, les politiques et pratiquespréventives (…), visant à favoriserune culture de la responsabilité, dela transparence, de la légalité, del'intégrité et de l'équité dans le sec-teur public, ainsi qu'à promouvoirles normes déontologiques les plusélevées, afin de maintenir laconfiance publique".

Au Togo, outre la volonté poli-tique manifeste, d'ailleurs matériali-sée par l'engagement des plus hau-tes autorités du pays, avec à la clé,la création de HAPLUCIA, née dela défunte Commission Anti-cor-ruption des années 2001, que detemps et d'obstacles parcourus ! Ace jour, HAPLUCIA se félicite d'a-voir terminé une campagne de sen-sibilisation nationale lancée, le 13septembre 2018 par le Premierministre, représentant le Chef del'État, et dont le thème est"Participation citoyenne à la lutte

contre la corruption et les infrac-tions assimilées ".

L'objectif de cette campagne estde " conscientiser et mobiliser lesconcitoyens contre le fléau de lacorruption ". " La présentation de laHaute autorité de prévention et luttecontre la corruption et les infras-tructures assimilées (HAPLUCIA) "; " État des lieux de la corruption etdes infrastructures et des infractionsassimilées au Togo : typologie,manifestations, cause et effet " ; " Ala découverte du protocole de laCEDEAO et les conventions des

Nations Unies et de l'UnionAfricaine sur la prévention et lalutte contre la corruption " ; " Laprévention des actes de corruptionet des infractions assimilées dans lenouveau code pénal ", sont, entreautres, les thématiques abordées aucours de cette campagne nationale,qui a connu une mobilisationcitoyenne salutaire. Environ 8 parti-cipants sur 10 invités, ont pris part àla sensibilisation, pour un tauxmoyen de 81,65% selon AHPLU-CIA.

JPB

Il y a un adage qui dit :"L'homme nait libre, c'est la

société qui le corrompt ". S'il est vrai que l'Homme vit dans un

milieu appelé Société, comme le pois-son vit et évolue dans l'eau, n'est-il pasimportant de s'interroger sur la notionde liberté et, surtout, celle de la libertéde conscience ? L'Homme, avant d'agiret de réagir, dans certaines situations nedevrait-il pas mesurer sa liberté et sur-tout questionner cette liberté ?

Si pour Antoine RIVAROLI, dit leComte de Rivarol, dans 'Discours surl'homme intellectuel et moral', " laliberté, pour l'homme, consiste à fairece qu'il veut dans ce qu'il peut, commesa raison consiste à ne pas vouloir toutce qu'il peut ", la liberté signifie, selonle dictionnaire Larousse, la situation dequelqu'un qui se détermine en dehorsde toute pression extérieure ou de toutpréjugé. Le Larousse va plus loin enparlant d'avoir sa liberté de pensée.

Il est dit et écrit, bien plus, claméhaut et fort, que le Togo est un Etat laïc.Avons-nous cherché à savoir ce quec'est que la Laïcité ? Quels sont lespiliers de cette Laïcité dont nous nousprévalons ?

Précisons que la liberté de conscien-ce, dont il est question dans cet édito-rial, constitue l'un des trois piliers surlesquels repose la laïcité. Par le princi-pe de la liberté de conscience, la laïcitévise à donner les moyens à l'hommed'acquérir une totale lucidité et unepleine responsabilité de ses pensées etde ses actes, dans le respect des lois etdes règles de la vie en communauté.

Chacun est donc libre de croire oude ne pas croire, de choisir et de vivreses convictions, religieuse, athée,agnostique, d'en changer ou d'y êtretotalement indifférent.

Si donc la liberté de conscience estun point très important dans le conceptde la Laïcité, on ne saurait occulter cequ'est la conscience elle-même.

Pour Henri BERGSON, dans'L'Evolution créatrice', " la conscienceest un trait d'union entre ce qui a été etce qui sera, un point jeté entre le passéet l'avenir... La conscience correspondexactement à la puissance du choixdont l'être vivant dispose ". Et à Simonede BEAUVOIR d'y ajouter dans'L'Invitée' que " Chacun expérimente sapropre conscience, comme un abso-lu…"

Crédo TETTEH

Une conférence-débat organisée par HAPLUCIA,pour mieux conscientiser sur le fléau

LUTTE CONTRE LA CORRUPTION :

Les officiles lors de la conférence-débat Une vue de l’assistance

"BANK OF AFRICA, vou-drions renouveler notre

engagement, en tant que partenairefinancier majeur, opérant dans 17pays africains, avec des présencesen Asie et en Europe, à soutenir lesinitiatives des opérateurs écono-miques, en particulier lesPME/PMI, dans le cadre de larelance ou de la reprise de leursactivités ".

C'est ce qu'a laissé entendreYoussef Ibrahimi, le Directeurgénéral de la BOA-TOGO, à l'occa-sion de la présentation des résultatsde l'étude d'impact de l'état d'urgen-ce sanitaire sur les entreprises for-melles au Togo.

La crise sanitaire a pesé sur lesactivités économiques de nos entre-prises et il est plus qu'important d'é-valuer son ampleur. Elle a ébranlél'économie mondiale, et soumis àrude épreuve les économies despays, surtout celles des pays afri-cains. Pour ce faire, le Patronat,avec l'appui de ses partenaires,notamment le Bureau Internationaldu Travail (BIT), a commandité une

étude dont, les résultats viennentd'être rendus publics. YoussefIbrahimi affirme qu'une bonneexploitation des résultats issus decette étude, permettra de replacer etde relancer l'économie des pays, etles partenaires financiers, sont pré-sents pour accompagner cette dyna-mique. "Cette situation, loin d'êtreconsidérée comme une fatalité,devrait nous imposer de réfléchir etd'agir autrement, d'être plus solidai-res dans nos prises de décisions etdans nos actions pour, consolider lasolidarité nationale et même inter-nationale ", a-t-il dit.

S'adressant à l'assistance lors, dela cérémonie de présentation des

résultats de cetteétude, le Directeurgénéral de la BOA afait savoir que soninstitution, à l'instardes sociétés citoyen-nes, a fortementcontribué, par desdons en numéraire eten nature, dans tousles pays où elle opère

directement et indirecte-ment, à travers sa fondation. " Cetteinitiative du Patronat vient donc àpoint pour nous inviter à recher-cher, ensemble, les voies etmoyens, visant à mettre en œuvre,un meilleur accompagnement dusecteur privé dans ses efforts derelance des activités et de résilienceà la crise sanitaire ", a relevéYousszf Ibrahimi, saluant au passa-ge, l'efficacité de l'action gouverne-mentale, à travers le Plan nationalde développement (PND) en coursde déploiement, qui montre claire-ment la vision et l'ambition de pla-cer le secteur privé au cœur de lafeuille de route du gouvernement.

FINANCES : BOA-TOGO renouvelle son engagement à soutenirles initiatives des opérateurs économiques

Photo de famille

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3ActualitéLE MÉDIUM N° 0479 DU 14 AU 20 DÉCEMBRE 2021

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COVID 19/ PASS VACCINAL AUX LIEUX DE CULTE : Boukpessi a-t-il fait marche arrière ? L'imposition du Pass vacci-

nal sur les lieux de cultefait couler beaucoup d'encre etde salive. On craignait qu'il y aitdu grabuge et des oppositionsmusclées des contrôleurs. Contretout attente, rien de tout cela nes'est passé.

Déjà Vendredi, chez les musul-mans, aucune présence descontrôleurs du pass vaccinal n'aété constatée lors du grand ras-semblement pour la prière, à l'en-trée de plusieurs mosquées de laville de Lomé.

Il en a été de même le diman-che pour les confessions religieu-ses chrétiennes, dont les fidèles,dans la plupart des églises, n'ontété l'objet d'aucun contrôle.Même situation à l'intérieur dupays. Cependant, dans certaineslocalités de la préfecture d'Amou,les équipes de vaccinateurs ontfait la ronde devant quelques égli-ses pour vacciner les gens, ceuxqui le voulaient bien sûr.

Le constat fait est que la mesu-re prônée par le ministrePayadowa Boukpessi n'a pas étésuivi d'effet. S'est-il finalementrangé aux arguments des respon-sables religieux qui ne voulaientpas en entendre parler ? Nul nesaurait le dire. Peut-être que luiet son équipe se sont finalementravisés pour ne pas envenimer lasituation déjà critique dans le

pays, d'autant plus que dans leslocalités de l'intérieur du pays, lesrègles élémentaires des mesuresbarrières sont royalement igno-rées partout ? Il urge de menerdes réflexions plus approfondiespour faire accepter la vaccinationaux populations qui, au-delà desfake news sur les vaccins, netrouvent pas d'intérêt de se fairevacciner car, ce serait '' l'affairedes gens de la capitale Lomé''.

A ce stade de la lutte contre lapandémie avec le nouveau variantqui émerge, les autorités doiventuser de pédagogie et non decontrainte pour faire adhérer lamajorité des Togolais à la vacci-nation. Déjà, l'annonce de la troi-sième dose pour les plus de 40ans suscite des commentairesdéfavorables, même de ceux quiavaient volontairement pris lesdeux premières doses. Ces der-niers sont galvanisés par les chif-

fres médiocres de nouvellescontaminations observées cesdernières semaines. Moins d'unecentaine de cas en une semaine,parfois moins d'une dizaine enune journée.

Au-delà du refus de se faire,vacciner, les Togolais pensent quela maladie est derrière eux, secomparant avec la nouvelle vaguequi semble secouer les pays occi-dentaux en ce moment. Il fautdonc que les autorités usent demeilleures stratégies pour lesconvaincre, vu que le pays dispo-se désormais d'une quantité suffi-sante de toutes les variétés devaccins.

La Turquie vient d'ajouter songrain de sel à la lutte contre lamaladie au Togo en offrant 210000 doses. L'existant est déjàconséquent. La balle est doncdans le camp du gouvernementpour faire adhérer les Togolais au

vaccin. Car, il est clair que lesbonnes idées'', énoncées jusqu'àprésent, ont eu du mal à passer.

Maintenant que ceux à qui onpeut imposer le vaccin l'ont été etvu que les autorités clament hautet fort que la vaccination n'est pasobligatoire, il va falloir trouverdes idées de génie pour dispenserces millions de doses qui pèsentsur leurs bras. Comme l'a souli-gné le Premier ministre VictoireDogbé, les vaccins acquis ontcoûté de l'argent au contribuabletogolais. Il ne sera pas questionde les jeter. Face à la situation,ceci constitue un nœud gordienpour le gouvernement. Espéronsqu'il saura le dénouer et faireinoculer les précieux liquides auxTogolais afin que le pays acquiè-re l'immunité collective !

Pour notre part, comme tou-jours, nous exhortons les Togolaisà aller se faire vacciner. C'estpour leur bien et celui de leurentourage immédiat, et par rico-chet, celui de tous les Togolais. Ilest évident que seule la vaccina-tion empêche de faire les formesgraves de la maladie.

Des nouveaux variants appa-raissent régulièrement. Le dernieren date n'est pas encore maitrisa-ble. Certes, il n'est pas encoreapparu sous nos contrées. Il vautmieux alors se préparer pour nepas en être victime. Vaccinons-nous alors.

Le ministre Payadowa Boukpessi

Par Ali SAMBA

ZozoLE TOGO REND HOMMAGE ÀYAWOVI AGBOYIBO

- Le Togo a rendu un dernier hommage samedià son ancien Premier ministre, ApollinaireYawovi Agboyibo, décédé il y a un peu plusd'un an en France. C'était lors d'une cérémonied'obsèques suivie d'inhumation, organisée dansson village natal dans le Yoto. Une importante délégation gouvernementale,ainsi que plusieurs personnalités du mondepolitique, diplomatique, ou juridique y ontnotamment pris part. "Nous pleurons aujourd'-hui un grand homme qui a joué un rôle impor-tant dans la construction de l'Etat de droit, lapromotion des droits de l'homme et l'avène-ment de la démocratie dans notre pays", adéclaré le ministre de la communication dansson oraison, avant de s'incliner devant lamémoire de ce "bâtisseur"."Maître Agboyibo aimait son pays et ne l'ajamais quitté. Il était un grand juriste", a poursa part relevé le président de la Cour constitu-tionnelle, Aboudou Assouma. Source :@Republiquetogolaise.com

LES MÉCANISMES D'APPUI DE L'É-TAT EXPLIQUÉS AUX JEUNES DELOMÉ

Le Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé,entourée de la ministre en charge de la jeunes-se et des principaux responsables des diversmécanismes gouvernementaux d'appui à lajeunesse, a rencontré ce weekend à Lomé plusde 300 jeunes des 13 communes de la capitale.L'activité, initiée par le ministère du dévelop-pement à la base, s'inscrivait dans la lignée decelles effectuées il y a quelques semaines dansles Savanes. Objectif, présenter les différents mécanismesmis en place par l'Etat à leur intention ainsique les opportunités offertes par la feuille deroute gouvernementale, mais aussi et surtout,discuter avec ces derniers et recueillir leursappréhensions."Le gouvernement s'est inscrit dans une dyna-mique de dialogue et d'écoute de la jeunessesur l'efficacité des interventions visant leurépanouissement. Il s'agit d'en mesurer leniveau d'appropriation par les jeunes, et surtoutde recueillir les points d'insatisfaction et lesattentes nouvelles en vue d'une améliorationcontinue des initiatives", a expliqué la cheffedu gouvernement. Pour Myriam Dossou, "lajeunesse reste au cœur des politiquespubliques", encore plus avec la situation éco-nomique liée au covid-19 et la menace sécuri-taire. D'autres rencontres similaires sont prévuesprochainement dans d'autres localités à l'inté-rieur du pays.Source :@Republiquetogolaise.com

Faure Gnassingbé et sespairs de la CEDEAO

étaient en conclave le dimanchedernier. Ils ont réitéré leur fortepréoccupation quant aux proces-sus de transition en Guinée et auMali. À cet égard, les Chefs d'Etatet de Gouvernement déplorentl'absence d'indicateurs clairs d'unéventuel retour à l'ordre constitu-tionnel, conformément aux déci-sions de la Conférence et décidentdu maintien des sanctions déjàimposées. Pour le Mali, si à la finde décembre 2021 aucun progrèstangible n'est réalisé dans la pré-paration des élections, des sanc-tions additionnelles seront impo-sées dès le 1er janvier 2022. " Cessanctions incluront notammentdes sanctions économiques etfinancières ", indique-t-on à laCEDEAO.

La Conférence réaffirme sadétermination à lutter, sans relâ-che, contre le fléau du terroris-me. À cet effet, elle se félicite dela conduite récente, par certainsEtats membres d'opérationsconjointes le long des frontièresdes pays de la ligne de front etinstruit la Commission de four-nir un soutien pour la planifica-tion et la conduite de telles opé-

rations, dans le cadre de la miseen œuvre du Plan d'action 2020 -2024 pour l'éradication du terro-risme dans la région.

Au titre de de la mise enœuvre d'autres programmes d'in-tégration régionale, les chefsd'Etats ont décidé de la réouver-ture des frontières terrestres àcompter du 1er Janvier 2020.Selon le communiqué final dusommet, les Chefs d'État et degouvernement se sont félicités dela réouverture des frontières ter-restres de la CEDEAO pour lalibre circulation des personnes etont instamment souhaité auxÉtats membres de : mettre enœuvre les directives adoptées parla CEDEAO sur l'harmonisationet la facilitation du commerce et

du transport transfrontaliers etl'atténuation des risques sanitai-res dans la région de laCEDEAO, concernant la pandé-mie de COVID-19 et les mesuresconnexes traitant de la relancepost-pandémie ; renforcer lacoordination, la collaboration etla coopération à travers les agen-ces frontalières entre les Étatsmembres partageant des frontiè-res contiguës ; adopter la recon-naissance mutuelle des testsPCR aux frontières ; harmoniserles périodes de validité des résul-tats des tests dans les États mem-bres; fournir l'équipement et lesinstallations nécessaires à tousles points d'entrée ; rouvrir tou-tes les frontières terrestres de laCEDEAO le 1er janvier 2022.

Ce sera un vrai ouf de soula-gement pour les citoyens de lazone, qui pourront, désormais,circuler librement, sous lescontraintes des tests PCR ou dupass vaccinal.

Régulièrement, les popula-tions de certains pays, notam-ment du Ghana, manifestaientpour la réouverture de ces fron-tières fermées depuis Mars 2020.Il faut reconnaitre que, malgrécette fermeture, les citoyens dela zone traversaient les frontiè-res, mais au prix de milles tra-casseries et payaient des bak-chichs à la police des frontièresdans les différents pays.

Il faut dire qu'à la dernièreconférence des ministres de laCEDEAO, ces derniers s'inquié-taient des conséquences dumaintien de la fermeture desfrontières sur l'économie despays de la zone. Il est intéressantde savoir que Faure Gnassingbéet ses pairs les ont suivis pour lebien des populations. Les hom-mes et femmes vont désormaisreprendre leurs vieilles habitudesde circuler de Dakar à Lagos, surle grand corridor en passant desfois par Bamako, NiameyOuagadougou.

CEDEAO/COVID 19 :Les frontières ouvertes le 1er Janvier 2022

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4 LE MÉDIUM N° 0479 DU 14 AU 20 DÉCEMBRE 2021Economie

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C M J N

ECONOMIE :

Au troisième trimestre 2021,les exportations du Togo

s'élèvent à 146 570,6 millions deFCFA en valeur f.o.b et à 924449,2 tonnes en quantité. Lesimportations s'élèvent à 359 106,1millions de FCFA en valeur c.a.f.et à 1 142 348,6 tonnes en quanti-té. Ces niveaux des échanges don-nent un solde commercial défici-taire de 212 535,6 millions deFCFA.

En glissement annuel, lesexportations ont augmenté de9,6% en valeur et ont baissé de1,5% en quantité. Les importationsont augmenté de 4,3% en valeur etde 0 ,1% en quantité. Le déficitcommercial a augmenté de 0,9%.En glissement trimestriel, lesexportations au troisième trimestre2021 ont baissé de 0,5% en valeuret de 7,4% en quantité. Les impor-tations du troisième trimestre 2021ont augmenté de 6,2% en valeur etde 9,1% en quantité. Quant audéficit commercial, il a augmentéde 11,4% par rapport au deuxièmetrimestre 2021.

Les principaux produits échan-gés Le " Coton (à l'exclusion deslinters), non cardé ni peigné "constitue le premier produit fournià l'extérieur, au troisième trimestre2021, avec une valeur de 17 402,9millions de FCFA. Il représente11,9% des exportations du trimes-tre. Les "Phosphates naturels decalcium, phosphates aluminocal-ciques naturels et craies phospha-tées ", sont le deuxième produitexporté avec une valeur de 16480,1 millions de FCFA pour unvolume de 405 639,0 tonnes. Ilreprésente 11,2% des exportations.

Les " Sacs, sachets, pochettes etcornets en matières plastiques "constituent le troisième produitexporté, d'une valeur de 14 116,6millions de FCFA pour une quanti-té de 12 206,2 tonnes et une partrelative de 9,6%. Les dix premiersproduits exportés, au troisième tri-mestre 2021, représentent 71,9%des exportations en valeur du tri-mestre.

Les principaux partenairescommerciaux

Le premier client du Togo est leBurkina Faso avec une part de16,3% des exportations du trimes-tre. Les exportations du Togo versce pays s'élèvent en valeur à 23857,3 millions de FCFA et enquantité à 248 075,2 tonnes. LeBénin est le deuxième client duTogo avec une part relative de12,2%. Les exportations du Togo àdestination du Bénin s'élèvent envaleur à 17 855,4 millions deFCFA et en quantité à 16 871,6tonnes. Le Mali est le troisièmeclient avec une part relative de9,5%. Les exportations à destina-tion du Mali s'élèvent en valeur à13 921,5 millions de FCFA et enquantité à 19 657,8 tonnes. Les

autres clients du Togo sont : leNiger (8,5%), la Ghana (8,4%), lePakistan (7,2%), la Côte d'Ivoire(6,4%), etc. Les dix premiersclients du Togo représentent81,6% des exportations totales dutrimestre.

A l'importation, la Chine est lepremier fournisseur du Togo, avecune part relative de 22,6% desimportations du trimestre. Lesimportations venant de la Chines'élèvent en valeur à 81 318,6millions de FCFA pour une quanti-té de marchandises de 125 484,2tonnes.

La France est le deuxième four-nisseur du Togo, avec une partrelative de 8,7%. Les importationsvenant de la France s'élèvent envaleur à 31 292,5 millions deFCFA et en quantité à 59 283,4tonnes. L'Inde est le troisièmefournisseur, dont les exportationsde marchandises vers le Togovalent 24 184,4 millions de FCFApour une quantité de marchandisesde 93 553,1 tonnes et une part rela-tive de 6,7%. Les autres fournis-seurs du Togo sont : le Japon(4,2%), l'Allemagne (3,4%), laMalaisie (3,3%), la Belgique(3,1%) ; etc.

Les échanges avec la CEDEAO

et l'UEMOA, au troisième trimest-re 2021, les exportations vers l'en-semble des pays de la CEDEAOs'élèvent, en valeur, à 97 964,9millions de FCFA et en quantité à461 502,8 tonnes. Les importa-tions venant de l'ensemble despays de la CEDEAO s'élèvent, envaleur, à 27 451,5 millions deFCFA et en quantité à 185 596,4tonnes. Le solde commercial excé-dentaire avec les pays de laCEDEAO s'établit à 70 513,4millions de FCFA.

Les exportations dans l'espaceUEMOA s'établissent en valeur à81 333,4 millions de FCFA et enquantité à 354 807,3 tonnes. Lesimportations venant des pays del'UEMOA se fixent à 10 975,5millions de FCFA en valeur et à 36028,5 tonnes en quantité. Cesniveaux des échanges, avecl'UEMOA, dégagent un soldecommercial excédentaire de 70357,9 millions de FCFA.

Les exportations vers les paysde la CEDEAO et de l'UEMOAreprésentent respectivement66,8% et 55,5% de l'ensemble desexportations du trimestre.Concernant les importations, lesproduits venant des pays de laCEDEAO et de l'UEMOA repré-

sentent respectivement 7,6% et3,1%.

Les exportations du Togo versles pays de la CEDEAO, au coursdu troisième trimestre 2021, ontaugmenté de 0,8% par rapport autroisième trimestre 2020. En glis-sements trimestriels, les exporta-tions ont augmenté de 0,8% alorsqu'elles avaient baissé de 3,8%entre le premier trimestre 2021 etle quatrième trimestre de 2020.

Les importations du Togo,venant de la communauté, ontbaissé de 19,0%, par rapport autroisième trimestre 2020. Cesimportations avaient baissé de0,8% au deuxième trimestre 2021et augmenté de 13,8% ce troisièmetrimestre 2021.

Les principaux produits expor-tés vers les pays de la CEDEAOsont : Sacs, sachets, pochettes etcornets en matières plastiques(14,2%) ; Ciments non pulvérisésdits " clinkers " (10,5%) ; Huile depalme raffinée et ses fractions(10,1%) ; Motocycles et cycles àmoteur auxiliaire avec ou sansside-car, à moteurs à explosion àpistons alternatifs, d'une cylindréesupérieure à 50 cm3 mais nedépassant pas 250 cm3 (9,6%) ;Produits de beauté ou de maquilla-ge préparés et préparations pourl'entretien ou les soins de la peau(autres que les médicaments), ycompris les préparations antisolai-res et les préparations pour bron-zer; préparations pour manucuresou pédicures (8,1%) ; Perruques,barbes, sourcils, cils, mèches etarticles analogues en cheveux,poils ou matières textiles ; ouvra-ges en cheveux, n.d.a. (5,6%).

Le Coton, 1er produit exporté au troisième trimestre 2021ZozoLE TOGO ET L'ALLEMAGNE SCELLENT UN

NOUVEAU MÉCANISME D'ÉLECTRIFICA-TION RURALE

Au Togo, au moins 10 000 habitants de localités rura-les vont bénéficier d'électricité, via un nouveau méca-nisme de fourniture d'énergie décentralisée. Le gouver-nement et l'Agence de coopération internationale alle-mande pour le développement (GIZ) ont signé, il y aquelques jours, une convention de subvention dans cesens. L'accord, paraphé par la ministre déléguée chargée del'énergie, Mila Aziable et l'ambassadeur allemand,Matthias Veltin, concerne l'Initiative des villages auto-nomes en énergie (IVAE). Ce projet, financé à hauteurde 540 millions FCFA (825 000 euros), est l'une descomposantes du projet 'ProEnergie', porté par le gou-vernement dans le cadre de la stratégie nationale d'é-lectrification. De façon concrète, il permettra de mettreen place des systèmes de mini-réseau dans certaineslocalités identifiées quelques mois plus tôt. Cette initiative vient s'ajouter à celles déjà déployées(Cizo notamment) afin de réduire le gap encore exis-tant en matière d'accès à l'énergie en milieu rural. Il y aquelques semaines, le gouvernement a créé un fondspour faciliter et accélérer l'accès universel à l'électrici-té.Source :@Republiquetogolaise.com

FAURE GNASSINGBÉ : "NOUS SOMMESRECONNAISSANTS POUR LE SOUTIENMANIFESTÉ DANS CETTE CIRCONSTANCEDOULOUREUSE"

Le Président de la République, Faure EssozimnaGnassingbé a exprimé vendredi soir sa reconnaissanceenvers les partenaires du Togo, après le décès le 08décembre dernier de sept casques bleus togolaisdéployés au sein de la Minusma. C'était à l'issue d'unentretien téléphonique avec le Secrétaire général del'ONU, António Guterres qui a de nouveau condamnéfermement l'attentat. " Au nom du peuple togolais, des familles éplorées eten mon nom propre, je remercie le Secrétaire généralAntonio Guterres pour la compassion et la solidaritéexprimées au cours de l'entretien que nous venons d'a-voir, à la suite du décès de sept casques bleus togolaisde la Minusma. Nous sommes reconnaissants pour lescondoléances formulées et le soutien manifesté danscette circonstance douloureuse par tous les pays amisde la paix " a indiqué le Chef de l'Etat dans un messa-ge.Le Président de la République a, en outre, réaffirmé ladétermination et l'engagement du Togo, à combattrel'instabilité : "La lutte contre le terrorisme est un enga-gement résolu que nous continuerons de mener ensem-ble", a-t-il formulé.Quelques heures plus tôt, le représentant spécial du SGet patron de la Minusma, El-Ghassim Wane était partià la rencontre des casques bleus togolais de Douentza,pour leur présenter ses condoléances et réitéré le sou-tien de l'Organisation. C'était un "moment de grandeémotion", a confié le haut responsable. Source :@Republiquetogolaise.com

Le coton

Par Koudjoukabalo

Troisième réunion virtuelle du HautComité de la "Décennie des racines africaines et de la diaspora africaine"Présidée par le ministre des

affaires étrangères, RobertDussey, la rencontre a permis auxmembres du Haut Comité de dis-cuter et d'adopter le plan d'actionqui précise les différents projetsqui seront réalisés dans les pre-mières années de la décennie.

Selon un communiqué de pres-se, le Togo a proposé deux projetsphares, à savoir : la création d'unmusée dédié, aux mémoires afri-caines, d'une part, et l'organisationd'un Forum Economique de laDiaspora et des Afrodescendants,d'autre part. Les participants ontfélicité le Togo pour l'organisationde cette importante réunion etpour son leadership au niveaucontinental sur les questions de ladiaspora et de relations avec lesafrodescendants

Pour les pays membres de laDécennie des racines africaines etde la diaspora africaine, dontl'Afrique du Sud, l'Algérie,l'Angola, le Cameron, l'Ethiopie,

la Gambie, le Ghana, la GuinéeEquatoriale, le Maroc, laNamibie, la République duCongo, le Sénégal, la Tanzanie, laTunisie et le Togo, il ne s'agit pasde réinventer la roue mais des'inscrire dans la continuité desinitiatives déjà décidées et encours ou en attente de mise enœuvre par la Commission del'Union africaine, notamment àtravers la Direction des citoyenset de la diaspora (CIDO). Unesynthèse des projets sera présen-tée prochainement, dans le cadre

de l'Agenda de la Décennie. Le Ministre DUSSEY a remer-

cié les membres du Haut Comitépour leur constante disponibilité àœuvrer pour la concrétisation dela " décennie des racines africai-nes et de la diaspora africaine. Il aprécisé qu'elle existera, principa-lement à travers des projetsconcrets, avant d'exhorter lesmembres du Haut Comité à semobiliser fortement pour cesréalisations au service du déve-loppement de notre continent.

Le ministre Robert Dussey (au fond) lors de la réunion virtuelle

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Actualité 5LE MÉDIUM N° 0479 DU 14 AU 20 DÉCEMBRE 2021

[email protected]

Zozo60EME SOMMET DE LA CEDEAO/ SITUATION AU MALI ET ENGUINÉE : LA MENACE DE NOUVELLES SANCTIONS PLA-NENT TOUJOURS

La Conférence des chefs d'État et de Gouvernement était réunie, hierdimanche 12 décembre, à Abuja, au Nigeria. Plusieurs sujets ont été abor-dés au cours des travaux, notamment la situation en Guinée et au Mali, sansoublier la situation sanitaire, sécuritaire et économique de la sous-région.Mais, l'on retiendra que sur la situation politique en Guinée et au Mali, lesleaders ouest-africains, non seulement maintiennent les sanctions contre lesnouveaux pouvoir de Conakry et Bamako, menacent de resserrer l'étauautour de dirigeants de ces deux pays qui connaissent des crises politiquesdepuis quelques mois.AAbuja hier dimanche, les chefs d'États et de gouvernement de laCommunauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), ontmenacé de se prononcer sur de nouvelles sanctions en janvier 2022 si lasituation n'évolue pas au Mali, notamment. Le pays est d'ailleurs suspendudes instances de l'organisation sous régionale. Les dirigeants ouest-africainsont, unanimement, affiché leur fermeté contre le nouveau pouvoir deBamako qui n'ont jusqu'ici officialisé le chronogramme des électionsdevant déboucher sur un retour rapide à l'ordre constitutionnel.Selon le président de la Commission de la Cedeao, Jean-Claude KassiBrou, " ils ont souhaité qu'au plus tard fin décembre 2021, on puisse avoirdes actions encore plus précises et concrètes qui soient réalisées et quimontrent que nous sommes dans une dynamique d'avoir des élections enfévrier 2022 ". Si la situation n'évolue pas, Bamako s'expose à de nouvel-les sanctions déjà " début janvier 2022 "." Les autorités et la Cédéao savent qu'à partir de janvier, elles auront unchronogramme. Et si elles décident de durcir le ton en janvier, ça risqued'aller à la casse. C'est comme en Guinée, nous sommes dans une logiquede reconstruction. Si cette Cédéao veut aider le Mali, on doit multiplier lesefforts pour rétablir la sécurité.", explique une source proche de l'organisa-tion sous régionale. Une délégation de la Cedeao sera bientôt à Bamakopour transmettre officiellement ce message aux nouvelles autorités du pays.Notons que le chef de l'État togolais, Faure Gnassingbé, qui séjournaitdepuis samedi dernier à Abuja, a pris une part active à ce 60ème sommetde la Cedeao qui s'est également penché sur la question environnementale,le manque de monnaie unique, sans oublier la question sur la réouverturedes frontiè[email protected]

32EME SESSION DE L'AG DE L'ORGANISATION MARITIMEINTERNATIONALE (OMI) : 175 PAYS DONT LE TOGO, DISCU-TENT DES QUESTIONS MARITIMES À LONDRES175 pays dont le Togo, etautres membres associés etobservateurs sont réunis àLondres, depuis le débutde la semaine, à l'occasion de la 32ème session de l'Assemblée générale del'Organisation maritime internationale (OMI). A ce rendez-vous mondial, leTogo veut faire entendre sa voix pour un environnement du transport mari-time plus sûr, sécurisé et équitable pour tous. Le ministre togolais de l'éco-nomie maritime, Edem Kokou Tengue, prend part aux activités de la 32èmesession de l'assemblée générale de l'OMI à Londres, qui réunit du 06 au 15décembre prochain, plus de 175 pays, des membres associés et des obser-vateurs. Pour le représentant du Togo, le ministre Edem Kokou Tengue, cerendez-vous est une occasion de rappeler au monde les ambitions et l'enga-gement du Togo pour un " environnement du transport maritime plus sûr,sécurisé et équitable pour tous ".Depuis un an, le Togo a affiché sa volonté de s'appuyer sur ses potentialitéset atouts, notamment un port naturel en eau profonde, un positionnementgéographique qui fait du pays un hub logistique par excellence et une ported'entrée sur l'hinterland. Tout ce riche potentiel est renforcé par le fait que lepays s'est doté d'un ministère exclusivement dédié au secteur maritime.Notons que le Togo a adhéré à l'OMI depuis 1983. L'Assemblée de l'OMIqui est l'organe directeur le plus important de l'Organisation, est chargéed'approuver le programme de travail, de voter le budget, de déterminer lefonctionnement financier, et d'élire le Conseil de l'[email protected]

L'Assemblée générale desNations unies a établi en

1971, la catégorie des pays lesmoins avancés (PMA). Quel bilanpeut-on faire aujourd'hui sur lespays les moins avancés (PMA) et lesoutien international qui leur estapporté ?

Des résultats encourageantspour le Togo

Le Togo a élaboré plusieursstratégies de développement.Dans le but de devenir un paysémergent à l'horizon 2030, lepays s'est doté d'un Plan Nationalde Développement (PND) sur lapériode 2018-2022 dont l'objectifest de transformer l'économie demanière structurelle. La survenuede la pandémie de Covid-19 aamené les plus hautes autorités àréorienter les priorités du gouver-nement en adoptant, en octobre2020, la Feuille de route gouver-nementale 2020-2025 qui a pourvision de " faire du Togo un Paysde cohésion et de paix, et uneNation moderne avec une crois-sance économique inclusive etdurable ". Le secteur privé (natio-nal et international) est un desacteurs désormais incontourna-bles d'un partenariat qui devraitcontribuer à 50% au financementde la feuille de route.

La mise en œuvre de ces stra-tégies a abouti à des résultatsencourageants. Sur les trois critè-res de classification dans la caté-gorisation des PMA, le Togon'est concerné que par celui du

faible niveau de revenu. Sur leplan économique, il a déployédes efforts pour stabiliser le cadremacroéconomique et améliorerl'environnement des affaires. Cesefforts ont permis de placer l'éco-nomie sur un sentier de croissan-ce à 5,0% en 2018 et 5,5% en2019, portée par le secteur agri-cole, l'industrie extractive et lecommerce. L'amélioration del'environnement des affaires aentrainé une augmentation desinvestissements directs étrangersde 85%, s'établissant en 2020 à352 milliards FCFA, selon laCNUCED.

L'indice du capital humain estpassé de 0,368 en 2010 à 0,432en 2020, devant ses pairs del'Union économique et monétaireouest-africaine, traduisant uneamélioration des conditions sani-taires et de la sécurité alimentai-re, de même que celle des taux de

scolarisation et d'alphabétisationdes adultes.

L'incidence de la pauvreté auniveau national cependant arégressé passant de 61,7% en2006 à 53,5% en 2017. D'aprèsles enquêtes harmonisées sur lesconditions de vie des ménagesmenées en 2018-2019, elle est de45,5%.

En matière d'emploi, le tauxd'emploi moyen est estimé à77,7% sur la période 2000 à2018. Cette évolution favorablepermet au pays de se tailler lapremière place, en comparaisonavec les autres pays de la sous-région. Quant au taux de chôma-ge, il a connu une diminutionprogressive passant de 6,5% en2011 à 3,6% en 2020.

L'appartenance du Togo à lacatégorie des PMA a permis éga-lement de renforcer ses partena-riats avec les institutions interna-

tionales et de s'engager sur unprocessus de transformationstructurelle de son économie.Dans ce cadre, avec l'appui del'OCDE et en collaboration avecplusieurs partenaires, le Togo alancé en mars 2021, l'Examendes politiques de transformationéconomique.

Nécessité d'adopter desmesures urgentes adaptées aunouveau contexte lié à laCovid-19

La crise de la Covid-19 inciteà repenser la vulnérabilité écono-mique des pays en développe-ment, en particulier les PMA.Cette crise a mis à l'épreuve lesmesures internationales de sou-tien et leur capacité à répondre demanière adéquate aux besoinsdesdits pays. Afin de les sortir decette catégorie, la communautéinternationale doit leur donnerdes outils dont ils ont besoin pours'attaquer aux causes de leursvulnérabilités. Ces mesures doi-vent viser à canaliser une aideaccrue vers les pays les plus vul-nérables en améliorant son allo-cation et à stimuler l'activité éco-nomique de façon à assurer unemeilleure reprise et un dévelop-pement durable.

Une nouvelle génération demesures de soutien internationales'avère donc nécessaire pour per-mettre aux PMA de sortir deseffets persistants de la crise de laCovid-19.

Sandra Johnson, ministre, Secrétaire générale de la Présidence de la République

TRIBUNE DE SANDRA JOHNSON, MINISTRE, SECRÉTAIRE GÉNÉRALE DE LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE :

" PMA : Nécessité d'adopter des mesuresurgentes en lien avec la COVID 19 "

Lancement du "Programme Yennenga",par Mme Victoire Tomegah-DogbéLa BOAD a lancé le

"Programme Yennenga",dédié à la formation en leadershipde son personnel féminin parSerge Ekue, Président de la BOADce 09 décembre 2021 à Lomé. Lelancement officiel du "ProgrammeYennenga" a été effectué par laCheffe du Gouvernement du Togo,Victoire Tomegah-Dogbé, marrainede la première promotion de ceProgramme.

Via une formation délivrée parHEC Paris, le "ProgrammeYennenga" ambitionne de mettre,sur les trois prochaines années, unleadership féminin à la dispositionde cette banque régionale de déve-loppement pour booster ses perfor-mances managériales.

Ce lancement solennel, s'estdéroulé au cours d'une conférenceinaugurale du Programme sus-cité.Une conférence inaugurale, qui aconnu la participation de Rose KayiMivedor (Ministre togolaise encharge de la Promotion del'Investissement), Serge Ekue(Président du Conseild'Administration de la BOAD) etdu Pr Anne-Valérie Corboz(Directrice déléguée en charge del'Exécutive Education à HEC Paris-

France).Le sujet, cœur de cible du

"Programme Yennenga", qui s'étalesur 3 ans, est de faire du leadershipféminin au sein de la BOAD "la cléde succès d'une organisation perfor-mante".

Le nom "Yennenga" est un hom-mage au peuple Mossi au BurkinaFaso. Ce Programme, centré autourdu leadership féminin, est une"nécessité, un besoin urgent etimpérieux pour faire monter enpuissance la présence des femmesdans une organisation, présence quiest un facteur de performance detoute entreprise. C'est un océand'opportunités stratégiques danstoute structure à notre ère", a

détaillé S. Ekue. Cet océan d'oppor-tunités représente, dans le mondeenviron, l'actuel PIB (Produit inté-rieur brut) de l'Afrique du Sud, a-t-il poursuivi.

Depuis 2012, la BOAD s'estdotée d'un mécanisme pour pro-mouvoir les femmes en son sein."La question qui se pose à nous estcomment déployer davantage leleadership féminin sur les questionsde développement, le tout ancrédans le Plan Djoliba 2021-2025(ndlr: plan stratégique de laBOAD)", a rajouté le patron decette banque régionale de dévelop-pement. "La BOAD est un capitald'hommes et de femmes qui n'ontde cesse l'envie d'apprendre.

"Yennenga" s'adresse à celles quiveulent développer leurs compéten-ces managériales, apprendre le lea-dership au féminin, aller au frontdes défis qui s'imposent à laBOAD. Notamment dans le secteurde la lutte contre le changement cli-matique", a davantage mis en exer-gue S. Ekue.

"C'est un fait établi que les fem-mes sont de meilleurs leaders parrapport aux hommes ; elles sontplus performantes. Mais, seulementun faible nombre d'elles occupentdes postes de dirigeants dans lemonde, dans divers domaines. Parexemple, pendant la pandémie de laCovid-19, les femmes furent plus

Serges Ekué, président de la BOAlors du lancement La PM Victoire Tomégah-Dogbé en vidéconférence

Suite à la page 6

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6 LE MÉDIUM N° 0479 DU 14 AU 20 DÉCEMBRE 2021

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Melting potZozo

FOOT / J3 D1: COUP D'ARRÊT POUR LESDEUX GÉANTS DU NORD, L'ENTENTE IIÉPINGLE KOTOKO FC

Les rideaux sont tombés sur la troisième journée duchampionnat national de football de première divisionhier dimanche. Dans le septentrion, Asko et Asck ontenregistré leur premier match nul de la saison. Ils ontconcédé un nul de 1-1.face respectivement aux promusAS Binah et Kakadl. Au Sud, l'Entente II de Loméplonge Kotoko de Lavié dans le doute.L'Asck et l'Asko de Kara ont laissé filer des points lorsde la troisième journée du championnat de foot de D1.Les Kondonas de la Kozah ont été contraints au partagedes points par l'As Binah. Les visiteurs après leur défai-te de la dernière journée, tenaient à cœur de faire unbon résultat. Avec une entame convaincante, les pou-lains de Ouadja Lantame ouvrent logiquement le score,par le biais de Tafa Ridwane. Mais en deuxième mi-temps, Madjejde Djalilou va ramener les pendules àl'heure, pour les jaunes et noirs. Le score restera inchan-gé jusqu'à la fin du temps réglementaire.Un jour plus tôt, les conducteurs de la Kozah (Asck)ont été tenus en échec par le promu Kakadl deDoufelgou. Tchatakora Adboul Sémiou, sur pénalty, arépondu au jeune Karango Silvain.Dans la zone Sud, les Porc-épics ont été battus sur laplus petite des marques par l'entente II de Lomé. Aprèsune première partie légèrement dominée par Kotoko,l'Entente II du coach Ayivi Ayité réussi à faire le coupparfait même si c'est un contre son camp qui offre lestrois points aux Jaunes et bleus de KodjoviakopéAdjololo. Sur un centre de Junior Akakpo, Moutalibou(C) de Kotoko va tromper son propre gardien. Aveccette victoire, Entente Ii rejoint Dyto à la tête du classe-ment.Le Dynamic togolais a, pour sa part, laminé Gomido deKpalimé [email protected]

JACQUELINE TOSSOU, ÉLUE MISS TOGO2022 La beauté togo-laise a depuissamedi une nou-velle ambassa-drice. Adjo Jacqueline Estelle Tossou a été élue MissTogo 2022, lors de la grande finale de la 26ème éditionorganisée à Lomé. La lauréate, 22 ans et juriste en formation, a été retenueparmi les 25 candidates en compétition, après avoirconvaincu les membres du jury lors des différentesépreuves. Sur le podium, elle est accompagnée parNathalie Yao-Amuama (1ère dauphine) et FloraGnamba Daré (2ème dauphine). Jacqueline Tossou, qui succède au palmarès à AïdaYombo (dont le mandat a été allongé en raison de lanon-tenue de l'élection l'an dernier), mettra en œuvre unprogramme social pendant un an, et défendra le Togo àdes concours de beauté pendant la période. L'événement, organisé cette année au Centre internatio-nal des conférences de Lomé, a enregistré la participa-tion du ministre des loisirs, Lidi Bessi-Kama. Source :@Republiquetogolaise.com

Serviettes hygiéniques, guides pour une meilleure gestionde la menstruation, offerts aux élèves du collège Protestant…L'association Initiative

Citoyenne pour laTransparence et le DéveloppementParticipatif (ICTDP) et Actiond'Autopromotion pour leDéveloppement Durable (2A2D),poursuivent leurs actions de sensi-bilisation dans le cadre du projetAppui à la gestion de l'hygiènemenstruelle en milieu scolaire chezla jeune fille dans le Grand Lomé.Les responsables de ces structuresétaient, vendredi 10 décembre der-nier, au Collège Protestant deLomé, à la rencontre de la genteféminine de cet établissement sco-laire.

Dans le cadre du projet "Appui à la gestion menstruelle enmilieu scolaire chez la fille dans legrand Lomé ", cofinancé par l'as-sociation 2A2D la Guilde,l'Agence des Micros Projets, laRégion Nouvelle Aquitaine et laFondation Gratuite (France),ICTDP-TOGO se voulait de sensi-biliser au moins 25 jeunes filles de20 collèges du Grand Lomé. Ceprojet a pour objectif, selon lacoordinatrice de ICTDP, Sabine

Dambé Dounwourgue, de " fairela promotion de la serviette réuti-lisable, parce que avec les serviet-tes jetables qui inondent nos mar-chés, nous ne savons pas avecquelle matière ces serviettes ontété conçu, quel est l'impact de cesserviettes sur la santé de la femme,de la jeune fille ? A court à moyenet à long terme ; donc les serviet-tes réutilisables sont vivementconseillées ".

Ainsi, après le CEG deGbéniédji, Sogbosito, Klikamé,Kodjoviakopé, Djidjolé, les pre-miers responsables de cette asso-ciation étaient au Collège

Protestant de Lomé, où a eu lieuune séance de sensibilisation surla gestion des menstruations, qui aété suivie de la distribution de ser-viettes hygiéniques réutilisables etdes livrets intitulés ''Mes 28 règlesélémentaires du mois''.

" Cette formation est la bienve-nue, car elles sont nombreuses,ces jeunes filles qui, parfois, sontobligées de manquer des coursjuste parce qu'elles sont en mens-truation. Cette formation vientainsi les donner des raisons de nepas avoir honte d'un phénomènenaturel que sont les périodes demenstruations ", a souligné l'infir-

mière du Collège Protestantd'Agbalépédogan, Mme DotsèEsther épouse d'alméida.

Et les jeunes élèves, toutesépanouies, ne se sont pas faitesprier pour parler de leurs problè-mes menstruels qui ont été démys-tifiés par la sage-femme d'État,Tchabli Biltiébé.

Les menstruations ou règles,sont un écoulement sanguin pro-venant de la cavité utérine, chaquemois, chez la femme de la pubertéà la ménopause. Quand elles appa-raissent chez la jeune fille, cettedernière, par manque d'informa-tions à ce sujet, peut se recroque-viller sur elle-même au pointmême de se sentir ''impure''…,selon certains témoignages.L'observation de quelques règlesd'hygiène menstruelle, notammentune hygiène corporelle et vesti-mentaires, assurent à la jeune filleune bonne santé sexuelle et phy-sique, et constitue une méthodenaturelle de planification familia-le.

@macite.info

impactantes que les hommes. Ellesont été plus inspirantes et motivan-tes que leurs collègues hommes,surtout dans la prise d'initiatives.Cette recherche a été faite auprès de60 mille employés durant cette pan-démie", a appuyé Pr Anne-ValérieCorboz. "Il faut un leadership fémi-nin efficace en collaboration avecles hommes pour trouver des solu-tions dans une organisation ouentreprise. L'entreprise de demainest créative, empathique, trouve dessolutions, opère des transformationsavec des impacts. Hommes et fem-mes doivent travailler main dans lamain pour un impact positif dans lefutur", a-t-elle conclu.

"35% de femmes sont impli-quées à des postes décisionnelsdans l'actuel exécutif togolais. Desstatistiques qui découlent de lavolonté ferme du Président togolaisFaure Gnassingbé de faire confian-ce un peu plus aux Togolaises. Desréformes ont aussi été opérées dansla même dynamique dans le "Codedes Personnes et de la Famille duTogo", réformes qui ont nivelé laresponsabilité de l'homme et de lafemme dans les ménages togolais",a énuméré la ministre Mivedor, enabordant les grosses mues queconnaît le leadership féminin cesdernières années au Togo.

Pour étendre ces performancesréformatrices à l'ensemble del'UEMOA, la BOAD a ouvert deschantiers ad hoc dans le cadre deson "Plan stratégique Djoliba 2021-2025", entre autres, à travers larecherche d'équilibre dans diverssecteurs comme l'énergie, les infras-tructures, l'agro-industrie et l'agro-business, etc., a encore cité S. Ekue.Le Comité de direction de la BOADcontinue de s'adapter à une fémini-sation nécessaire fondée impérati-vement sur la recherche d'une com-

pétence fine, a-t-il poursuivi."Il faut apprendre à partager son

potentiel avec les autres. Oser éton-ner les autres en croyant en sescapacités, ou en s'entourant desbonnes personnes et aux bonnesplaces", a conseillé la ministreMivedor sur cette même théma-tique. "La formation, la bonne, doits'accompagner de l'esprit d'initiati-ve des jeunes, en général, et, en par-ticulier, des femmes dans notresous-région", a un peu plus illustréR. K. Mivedor.

Euphrasie Kouassi Yao(Ministre, Conseillère spéciale duPrésident ivoirien AlassaneOuattara sur les questions duGenre) a insisté, pendant son"Grand témoignage" à cetteConférence inaugurale, sur "l'im-portance de la promotion de la justi-ce sociale dans l'UEMOA, justicequi va au-delà de la simple notion

d'équité. Pour ce faire, il faut duréseautage, mettre en évidence descompétences et les valoriser".

Dans un message enregistré etdiffusé lors du lancement de"Yennenga", la Cheffe duGouvernement du Togo, VictoireTomegah-Dogbé a rappelé que "l'inclusion est au cœur de la Feuillede route 2020-2025 duGouvernement togolais, avec uneplace faite au Genre en terme deleadership et de perspectives pouraméliorer la performance des entre-prises ou des institutions. Les fem-mes contribuent à produire de l'im-pact dans la mise en œuvre des poli-tiques publiques dans nos pays.Mais, elles doivent davantage pren-dre des risques, agir, oser pour leurautonomisation (…) Yennenga vacréer une nouvelle génération deleaders à la BOAD, pour le finance-ment du développement dans

l'UEMOA et la réalisation de l'éga-lité entre les hommes et les femmes.Les autres entreprises et organisa-tions doivent emboîter le pas à laBOAD".

Institution cœur de cible dufinancement du développement des8 Etats membres de l'UEMOA, laBOAD a pour principale mission la"promotion d'un développementéquilibré des Etats membres et lacontribution à l'intégration écono-mique en Afrique de l'ouest". Elledispose d'une palette d'actionnairesrégionaux (Etats de l'UEMOA et laBCEAO) et non-régionaux. SonPlan stratégique 2021-2025 entendfaire d'elle "la Banque de référencepour un impact durable sur l'inté-gration et la transformation del'Afrique occidentale", selon sonéquipe dirigeante.

Dodo ABALO [email protected]

ICTDP / HYGIENE MENSTRUELLE :

Une vue de l’assistance lors de la sensibilisation

Lancement du "Programme Yennenga", par Mme Victoire Tomegah-DogbéSuite de la page 5

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7LE MÉDIUM N° 0479 DU 14 AU 20 DÉCEMBRE 2021

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