Les ECHOS de L’AMICALE - Freefrancis.kim.free.fr/lesechos/lesechos05.pdfSØjour à Preveza Beach 5...
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EditoDans un monde perturbé, un avenir incertain ou interrogatif, chacun aspire à trouver des moments desérénité, de petits bonheurs partagés, de convivialité et d'amitié. Eh bien ! Nous les Membres du Bureau,avons la prétention de croire qu'au sein de votre Amicale, à vous voir nombreux participer à nos mani-festations : Assemblée Générale, Buffet d'Eté, et à nos voyages, ces évènements vous permettent departager d’authentiques petits bonheurs .Vous ne pouvez, malheureusement, être tous présents. Alors, à ceux dont l'éloignement ou l'état de santéne permettent pas d’être présents, mais qui malgré tout, à notre Amicale restent fidèles, à tous cescollègues, à tous ces amis, je veux dire qu'en cette fin d'année nous pensons particulièrement à eux etque de cette fidélité nous leur sommes reconnaissants .
"Les Echos de l'Amicale" indépendamment de ses sujets d'information et de divertissements, veulent être également un lienentre nos Membres, dans une rubrique "Courrier" comme nous l'a proposé, en janvier, notre Rédacteur en Chef, Henri-PaulDespréaux. Ecrivez nous, téléphonez nous, vos informations seront publiées.D'autant que le pari fait début 2002 sur la création d'un journal semble se confirmer comme un succès après la parution descinq premiers N°, confortés que nous sommes par l'intérêt que vous y apportez (voir l'analyse des réponses au questionnaire).C'est un encouragement, pour le Comité de Rédaction, à poursuivre cette aventure.Petit Rappel : Vous avez tous reçu l'invitation à participer à notre Assemblée Générale 2004 qui sera suivie du traditionneldéjeuner et son après-midi dansante, alors n'oubliez pas ! nous vous attendons nombreux le Jeudi 8 janvier 2004.
Pierre Fritière
Nous vous présentons ci-dessous les statis-
tiques des réponses au questionnaire/son-
dage auquel nous vous avions proposé de
participer cet été. Nous remercions tous
ceux qui ont accepté de consacrer un peu
de leur temps pour nous répondre.
L’analyse de ces résultats vous est égale-
ment présenté en feuillet séparé sous forme
de commentaires préparés par notre ami
Jean-Caude.
Nous connaissons maintenant mieux vos
préférences en matière de rubriques et
nous nous efforcerons d’en tenir compte
à l’avenir .Le comité de rédaction
Les ECHOS de L’AMICALELes ECHOS de L’AMICALEJournal de l�Amicale des Retraités KSB/Pompes GUINARD - N° 5 - Décembre 2003
Le petit motdu comitéde rédaction
Sommaire page 2
Le comité de rédaction" Jean-Claude Amand-Jules
" Rosette Beaupré
" Henri-Paul Despréaux
" Pierre Fritière
" Denise Lagay-Dupont
" Maryse Samoyault
Statistiques du questionnaire
Voyages, Voyages...
2
2 Voyages, voyages...- Le Cotentin- Séjour à Preveza Beach
- Le pays Cathare
5 Le saviez-vous.- A propos des châeaux- Le catharisme
- La Corse (partie 2)
9 Nos meilleures recettes.Le coin des poètes.Réflexions.
10 La petite histoire de l’atome.12 Trucs et astuces.
Histoires d’en rire.Comprendre.Les bonnes adresses.Nouveaux membres.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Hors Journal en feuillet séparé.- Eau vive fête ses 25 ans.- Commentaires sur les réponsesau questionnaire.
Sommaire
E n plein conflits sociaux, avecmenace de grève générale dans
les transports, notre escapade du 4 juinsemblait compromise et les joursprécédant le départ furent bien agitéspour obtenir la certitude d’assurer l’alleret le retour à nos voyageurs .Endernière heure, nous nous sommestous mis en action au bureau pourdiffuser la bonne nouvelle : “le voyageaura bien lieu”.
C’est ainsi qu’à 6 h du matin, notregroupe - qui s’attendait à une cohuemonstre – seul perdu dans la gare StLazare servit de cible aux différenteschaînes de télé qui manquaient depèlerins pour leurs reportages.
Parti à l’heure, un vieux train nousachemina à Cherbourg où lesvoyageurs “ indépendants ” nous atten-daient avec Philippe, notre sympathiqueautocariste qui nous a accompagnés lesdeux jours .Le crachin était de rigueur ,et notre guide Fabienne nous entraînadans La Hague. Ne dit-on pas que dansle Cotentin on peut connaître le tempsdes quatre saisons dans une mêmejournée ? Ce fut le cas.
Et nous avons fait connaissance - sanspluie – avec ce morceau de territoirenormand “le nord Cotentin qu’on appellela Manche”.Après un excellent déjeuner pris àl’Auberge de Goury, nous avonsregagné Cherbourg en contournantl’usine de la Cogéma, mais surtout enembrassant du regard un panoramagrandiose : le long des routes côtièresdéfilent de charmants petits ports, deslandes partagées par des murets enpierres, des falaises, des criques, desplages de sable fin, des villages auxmaisons basses de granit et deschiste … et la mer omniprésente.L’ après midi s’est poursuivie par lavisite de la Cité de la mer, installée dansl’ancienne gare maritime transatlantiquede Cherbourg où la visite du sous-marinle Redoutable fut très appréciée ainsique celle de l’aquarium. Bref, nous noussommes laissés entraîner dans unmagnifique voyage, dédié à l’explora-tion des grandes profondeurs !A 17h30, embarquement immédiat àbord du “ Port Liberté ” pour une sortiecommentée dans la rade de Cherbourgd’une superficie de 1500 hectares. C’estla rade artificielle la plus importante dumonde.Puis vint l’heure de prendre possessionde nos chambres à l’Hôtel Chantereyneet du dîner. Les amateurs de prome-nades digestives sont allés arpenter les
rues cherbourgeoises. Les autres ???Réveillés le lendemain par le crachinqui s’est heureusement très vite dissipésur la route de St Vaast la Hougue, nousavons tout appris concernant l’origine,l’élevage et la commercialisation deshuîtres et nous avons terminé notrevisite ostréicole par une dégustationbien préparée qui fut très appréciée desamateurs. Mr Paul Guinard nous fitl’honneur de venir nous saluer, St Vaastla Hougue étant son lieu de résidencesecondaire.
L’heure était venue de prendre lebateau amphibie qui en à peine 10minutes nous emmena sur l’île deTatihou où une guide nous retraça l’his-toire de cette petite île très attachanterenfermant un passé riche en évène-ments et offrant ce que la nature a deplus beau.Nous avons aimé prendre le dernierdéjeuner au restaurant sur l’île, enpleine mer, cela n’arrive pas si souvent !Un temps libre, hélas trop bref, avant deregagner la terre ferme pour rejoindreCherbourg par la Côte si belle sous lesoleil et prendre le train du retour quiétait bien à l’heure.Me croirez-vous si je vous dis que deuxcourageuses : Claude et Monique ontbravé la température de la mer (voisinede 17°) et se sont baignées à Tatihou…Bravo les filles.
Denise
L�aventure au bout du monde�Le Cotentin
Séjour à Preveza Beach
5 mai :
A ccompagnée de mon fils,décollage de Roissy à 13H30, ciel
clair, l’avion ne vole pas à très hautealtitude, premières photos au-dessusdes Alpes et de la Côte Adriatique autravers des hublots; nous atterrissons àAktion 2H15 plus tard. Le vol nous aparu court.La traversée en bac du golfe d’Ambracie n’a plus lieu, un tunnel de 3Kms, à 20 m sous la mer rejoint la routevers Preveza… puis Preveza Beach oùnous sommes gaiement accueillis parune équipe d’animation jeune etdynamique !Très bonne organisation :sitôt les chambres attribuées, cesjeunes montent les bagages dans noschambres, puis nous partons en recon-naissance des alentours (jardins del’hôtel, piscine, tennis et plage immenseavec ses jolies paillotes.).
6 mai :
R éveil très matinal par les gazouillisdes hirondelles dans les eucalyp-
tus, balade dans la campagne ver-doyante en compagnie d’une vingtainede personnes pour faire connaissanceet retour un peu pénible par la plage; ilfait déjà très chaud et le sable estbrûlant !L’après-midi vers Parga : en cours deroute, arrêt à la chapelle d’Efira,chambre sanctuaire où l’on parlait auxmorts selon la légende. Plus gaie,l’arrivée sur Parga, entouré de collines,la plage au centre du village ; on peutatteindre à la nage plusieurs petites îlesde la baie. Très touristique : c’est le StTropez grec ! Montée à la forteressepour une vue panoramique, récompen-se des efforts de la grimpette.
7 mai :
E n prévision de nos levers trèsmatinaux des jours suivants : Pas
de Corfou, nous restons dans lesjardins de l’hôtel, plage et jeuxnombreux. Avec notre équipe d’anima-tion, chaque heure peut être occupée etles soirées aussi.
8 mai :
D épart pour la croisière des îles, enautocar tout d’abord jusqu’à l’em-
barcadère de Nidri. Toute une journéeen mer, c’était superbe, escale à PortoKatsiki aux pieds des falaises, merémeraude et sable blanc, les nageursplongeaient du bateau. Déjeuner àFiskardo dans l’île de Kefalonia :Tzakiki, salade de poulpe etc… puisIthaque, la légende d’Ulysse…Papanicolis et ses grottes abris dessous-marins durant la guerre. Skorpiosl’île d’Onassis et Madouri l’île dupoète ? J’ai oublié son nom ! Y retournerpour le savoir ! Une de nos charmantesanimatrices de l’hôtel, devenue guided’un jour nous traduisait de son mieuxles légendes contées par le guideofficiel anglais. Elle nous a beaucoupamusés toute la journée par ses expli-cations fantaisistes pleines debonne humeurLe soir, surprise sympathique pour monanniversaire : un énorme gâteau auchocolat confectionné par les cuisiniersde l’hôtel, offert par les animateurs etpartagé avec toutes les personnes duséjour ! Beaucoup d’émotion…
9 mai :
L es Météores : Départ de nuit 4h ,200 kms de routes en lacets.
Beaucoup aimé la ville d’ Ioannina aulever du jour, dans la brume de son lac.La route grimpe en surplombant le site
vu comme d’un hélicoptère. Les forêtsse succèdent, différentes selon l’altitu-de. Nous contournons la chaîne duPinde, montagne centrale de la Grèce,autres montagnes à l’horizon encoreplus hautes et enneigées, avant deredescendre vers les Météores :impressionnant, déjà vu en cartespostales, stupéfiant en réalité de voirces énormes blocs de roches et sihauts ; aux sommets : des monastèrestoujours habités, trésors religieux,beauté des peintures, tout est decouleurs vives et or jusqu’en haut desdômes. Le temps manque pour lesvisites, nous déjeunons à Kalambakaaux pieds des “géants” à l’ombre deplatanes centenaires appréciée (il fait35°) puis retour par la même route,souvenir inoubliable ! Ensuite, excellen-te soirée de danses folkloriques. Quellejournée non stop !
10 mai :
M atinée à Preveza : emplettes pourtout le monde. Chaleur exception-
nelle paraît-il pour ce début mai ; nousnous retrouvons tous à la terrasse d’unmême bar devant un ouzo bien frais enattendant l’autocar du retour.
11 mai :
B ains de mer, tournoi de pétanque etmarche à pied aller-retour par la
plage jusqu’au village de Castroksimiaqui terminera notre séjour.
12 mai :
R etour en France ; nous restent lesjoyeux souvenirs de cette semaine
si vite passée. Très content aussi deson séjour, mon fils retourne à PrevezaBeach en octobre où l’automne y est sibeau paraît-il, mais sans moi, hélas !
Simonne
3
(Nous imprimons ici les notes de voyage qui nous été
aimablement transmises par Madame Simonne Adam
après son séjour en Grèce au mois de mai dernier)
Tout d’abord grand merci à l’Amicale de m’avoir
donné l’occasion de gagner ce séjour lors de la
tombola de l’assemblée générale en janvier 2003.
En voici le compte-rendu :
Kalambaka, vue sur les rochers
4
I l y a des jours où le temps semble seprécipiter…
Ce fut le cas pour une quarantained’entre-nous qui avons eu le plaisird’aller à la rencontre des paysages dupays Cathare, où plages, vignobles,lagunes et garrigue se côtoient.
Arrivés de Paris à Béziers en TGV, noscollègues “ voyageurs indépendants ”nous attendaient au Gruissan, et c’estbalayés par la tramontane que nousavons pris possession des lieux à l’hôtelle Phoebus, dont la qualité de presta-tions a fait l’unanimité.Réconfortés par un bon déjeuner-suivide beaucoup d’autres- nous avonsentamé notre programme dans ce paysCathare, dont certains lieux nous laisse-ront un grand souvenir : l’abbaye deLagrasse, la Cité de Carcassonne, lechâteau de Quéribus, l’abbaye deFontfroide, sans oublier bien sûr lacathédrale de Narbonne.
L’excellente qualité des guides acontribué à l’intérêt que nous avonsporté à découvrir ces sites, en yassociant Daniel, notre super chauffeur,n’est-ce pas Mesdames !Certains soirs, les plus joueurs d’entre-nous osèrent tenter le Jackpot auCasino de l’hôtel, mais le gain convoité
Voyage au pays Cathare du 9 au 24 septembre 2003
ne fut pas au rendez-vous et les pluschanceux se contentèrent d’empocherquelques euros.Tout au long de ce périple, la gastrono-mie régionale, riche et variée, arroséecopieusement des vins du cru, a réjouiles palais les plus exigeants.Pendant ce séjour, des collègues deproximité : M. Chaix, Mme etM. Chochoy, Mme et M. Lelogeais etdes amis de l’Amicale Mme et
M. Bernard, Mme et M. Lalu etMlle Laugier sont venus partager uneou plusieurs journées en notrecompagnie. Quoi de plus sympathiqueque des retrouvailles locales !Encore une fois, ce séjour fut empreintd’une chaleureuse amitié et nousespérons que vous avez eu autant deplaisir à y participer, que nous-mêmes àvous le préparer.A très vite pour une autre destination.
Abbaye de Fontfroide - Le cloître
Château de Queribus
5
L es Espagnols ont les leurs… maisles Français ne sont pas en reste !
La Loire nous offre un bel éventail d’ar-chitecture royale ; le Périgord avec laDordogne reste la région “aux millechâteaux” et pour terminer il y a ceuxqui furent visités du 9 au 15 septembrepar une grosse poignée de retraitésK.S.B./ P.G. : Les châteaux Cathares.Certains pensent que le catharisme, dudébut du XI° jusqu’au début du XIV°siècle, fut une secte…c’est faux ; ils’agissait au contraire d’un mouvementpopulaire religieux. S’inspirant duNouveau Testament, ils en appliquent àla lettre les directives. Ainsi ils s’oppo-sent au clergé en place, les accusant devivre dans le luxe, la débauche, larecherche du pouvoir et de la richesse.Devant l’ampleur du mouvement, Romeprit ombrage de cette concurrence etengagea aussitôt des armées pour lescombattre. Sous les murs de Béziers, le
légat du pape eut cette phrase(devenue célèbre) : “Tuez les tous !Dieu reconnaîtra les siens”.Simon de Montfort prit la tête de cetterépression et s’empara à peu près detoutes les citadelles cathares. La plustragique “Montségur” (Ariège) setermina, après 10 mois de siège, par unimmense bûcher où périrent 215Cathares et c’est ainsi que peu detemps après le catharisme tombe dansl’oubli. Quéribus fut la dernière forteres-se à se rendre.Aujourd’hui aucun nom d’hommescélèbres cathares n’est parvenu jusqu’ànous, par contre on peut voir et admirerles vestiges des châteaux cathares ;entre autres : Aguilar, Peyrepertuise,Quéribus, Puilaurens, Lastours, Puivertet Montségur, seuls témoins du drameCathare.
Jacques Trémesaigues
C athare, du grec “Catharos” signifie“pur”. Il définit très bien le sens du
vaste mouvement européen qui débutaau XI° siècle. Ce mouvement puise sessources dans les faits et les écrits d’unprophète d’Asie Mineure vivant au VI°siècle avant J.C. : Zoroastre ouZarathoustra.La notion fondamentale du culte est leconflit permanent et universel de deuxprincipes : le Bien et le Mal, jusqu’à unétat final où le Bien finit par l’emporter.Huit siècles plus tard un autre prophète,Manès, reprend les mêmes principes etcrée le Manichéisme.On a fait grief aux Cathares d’être mani-chéens ou dualistes. En d’autrestermes, d’adorer deux Dieux : le Bien etle Mal. Ils ont toujours réfuté cette accu-sation arguant de leur fidélité aux fon-dements du Christianisme, l’AncienTestament exclu. Par contre ils n’ontjamais renié le principe de dualité, c’està dire l’existence du Bien et du Mal.Le début d’une profession de foi d’uncathare florentin cité par Niel est très
A propos de châteaux !�
Le saviez-vous ?
Historique succinct et principes du catharisme.
explicite à ce sujet : ‘Au commencementil existait deux principes, celui du Bienet celui du Mal et en eux existaient detoute éternité la Lumière et lesTénèbres. Les Cathares n’attachaientpas d’importance au monde charnel. Lacréation était spirituelle et ceux quiavaient fait abandon de toutes les aspi-rations matérielles recevaient le titre deParfaits et de Parfaites. On les appelaitaussi Bonhommes et Bonnes femmes.Les Parfaits avaient la fonction deprêtre, rendant le seul sacrementconnu : ‘le Consolamentum’, l’imposi-tion des mains donnée aux mourants etpour investiture aux nouveaux Parfaits.Ils vivaient dans l’austérité et la tempé-rance la plus complète. Ils forçaientl’admiration des “Auditeurs” quidevaient les nourrir et les défendre.Le Catharisme, si florissant enLanguedoc n’eut que peu d’impactdans le reste de la France. Plus qu’unedifférence d’ordre spirituel il fautinvoquer une différence d’ordre sociolo-gique.
Sceau de Guilhem de Pératuisa
Aux XI° et XII° siècle le Languedoc étaitle pays des troubadours, des jongleurs,d’une société brillante et insouciante,mais cette société n’était pas libertine.Les pays du Nord de la Loire n’avaientpas une société aussi brillante ; la vie yétait rude, aucune évolution vers unquelconque humanisme ne sefaisait jour.Ce n’est pas le moindre paradoxe quele succès dans une société brillanted’une religion faisant appel à l’austéritéet au dépouillement.Leur liberté d’esprit prédisposait lesLanguedociens à accepter toutes lesinfluences, et de fait il n’était sans doutepas une région ou un village qui n’ait ététouché par la nouvelle religion, de plusl’esprit libertaire des Occitans s’accom-modait mal avec les préceptes intan-gibles de l’Eglise romaine, la puissanceterrestre cléricale et à son culte à l’ap-pareil pompeux.
René Labouthière
N a p o l é o n 1 e r e t l a C o r s e Napoléon 1er a eu peu de rapport avec la
Corse une fois au pouvoir. En fait son île
natale était vraiment trop petite pour lui et
d'autre part il y avait de farouches ennemis
dont la famille Pozzo di Borgo. J'ignore les
raisons réelles de cette inimitié mais elle se
poursuivit par delà la mort et les générations,
fut une véritable épine dans le pied de
Napoléon et fut sans doute à l'origine de
sa chute.
Il semble que la Famille Pozzo di Borgo était
contre la Révolution française et que
Charles André Pozzo di Borgo souhaitait
placer la Corse sous la protection du tsar de
Russie dont il fut le conseiller et l'initiateur de
la rupture avec Napoléon malgré l'amitié née
lors de la rencontre des empereurs et le
traité de Tilsit.
Encore une propriétaire potentiel : La
Russie ; décidément la Corse est une enfant
trouvée avec un peu trop de parents qui la
revendiquent : Imaginez Wladimir Poutine roi
de Corse !!
Le seul véritable apport de Napoléon à la
Corse, ce fut son régime fiscal dérogatoire,
en particulier les arrêtés Miot (d'après Miot
de Mélo gouverneur ) qui donnait quelques
exemptions fiscales, en particulier succes-
sorales, à la Corse qui se voyait dépouillée
de ses forêts au bénéfice de l'état.
En fait il s'agissait d'une mesure de bon sens
car en ce qui concerne le Pays, le cadastre
n'existant pas il était impossible de se livrer
à un bornage et à une déclaration des suc-
cessions. D'où ces arrêtés qui permettent
aux Corses de ne pas déclarer une succes-
sion tant qu'ils restent dans l'indivision.
Cette mesure s'est retournée contre la Corse
car tant que les habitants restaient dans l'île
et que les parcelles étaient cultivées cela
allait, mais avec l'expatriation de nombreux
Corses, les indivisions sont devenues de
plus en plus inextricables et il n'est pas rare
d'hériter d'un 32 eme d'une masure en très
mauvais état, personne n'en assurant plus
l'entretien. (Il s'agit d'un cas vécu mais plein
d'autres existent encore plus difficiles
à résoudre)
Ceux qui sont allés en Corse ont sans doute
vu ces maisons dans l'intérieur abandon-
nées, délabrées, appartenant sans doute à
des continentaux qui souvent l'ignorent.
Aussi quand nos députés ont voté à l'instiga-
tion de MM. Charasse et de Courson une loi
supprimant les arrêtés Miot, ce fut un tollé
chez les notaires et géomètres qui n'au-
raient pas assez de personnels pendant dix
ans pour régler les problèmes successoraux
à condition de retrouver la totalité
des héritiers.
Les généalogistes, eux, se frottent les mains,
ils ont du travail pour plusieurs décennies.
Bref un cadeau empoisonné que fit
Napoléon 1er à la Corse, comme il le fit à
toute la France en obligeant des générations
d'écoliers à apprendre la liste des coalitions
et des victoires …Au moins ses défaites c'est
plus court !!
L a R e s t a u r a t i o n e t l a C o r s eEvidemment les Bourbons revenus au
pouvoir grâce à la malchance d'un Corse
n'allaient pas s'en vanter ni s'occuper parti-
culièrement de la patrie de leur obsession ;
aussi la première moitié du 19 ème siècle verra
la Corse vivre tranquillement dans ses
rythmes ancestraux ( après de sévères épu-
rations de républicains et de bonapartistes),
le Continent ne s'occupant pas d'elle et elle
ne s'occupant pas du Continent et cela
jusqu'à Napoléon III.
L a C o r s e v u e d e P a r i sToutefois pendant la période de la
Restauration (Monarchie de juillet) deux évé-
nements de nature différente vont rappeler
en France l'existence de la Corse.
� Un roman en 1840
� Un crime en 1847
L e r o m a n
Un jeune fonctionnaire des monuments his-
toriques, visite la Corse et en tire plusieurs
ouvrages dont le plus connu est bien
"Colomba" de Prosper Mérimée. L'histoire
d'une vendetta implacable dans le petit
village de Pietranera où Colomba en bonne
femme corse va pousser son frère Ors' Anton
à tirer vengeance de la mort de leur
père..(Ors'Anton c'est Ours-Antoine)
Ce roman connut un vif succès et valut un
regain d'intérêt à la Corse
Cet intérêt se vit avivé quelques années plus
tard dans la bonne société parisienne par un
crime dans le grand monde
L e c r i m e
c'est l'assassinat par le duc de Choiseul-
Praslin de sa femme fille du Maréchal
Sébastiani, un corse rallié aux Orléans et
député de la Corse sous Louis Philippe.
Une sombre affaire de ménage. L'affaire fît
alors grand bruit dans le Paris de l'époque
d'autant que le meurtrier pair de France
se suicide….!
Le suicide, un auteur comme Jean de la
Varende le met en doute et fait revivre le duc
dans les marais du Cotentin, (vous savez
près de Saint Sauveur le Vicomte) dans son
roman " L'homme aux gants de toile"
Ce duc de Choiseul-Praslin était, si je ne me
trompe, un descendant de celui qui négocia
avec Gênes la mise en gage de la Corse.
6
Un peu d'histoire parfois humoristique de la Corse II
A ne pas montrer à un vrai historien car si la chronologie est globalement respectée j'ai parfois
simplifié et caricaturé les choses
Baccala per Corsica : De la morue pour la Corse, signifie que le moinsbon est laissé à la Corse!Chiamu ma' a chi mi da pane : J'appelle maman qui me donne du pain;c'est la reconnaissance du ventre!
Résumé de la Première PartieRocher dans la mer, la Corse fut l'objet de convoitises à cause de sa situation stratégique qui
l'ont fait appartenir simultanément parfois
A Rome (Empire Romain) puis à l'Italie (Gênes et Pise),
Au Pape,
Aux Africains du Nord du moins à leurs évêques par délégation du Pape,
A l'Espagne par délégation du Pape,
A la France en gage par Gênes,
A la Grande Bretagne par vote "démocratique".
Alors à qui la Corse ?
2ème Partie Le retour de la France (de 1796 à nos jours)
E t p e n d a n t c e t e m p s l à e nC o r s e �extraits du site de la préfecture de Corse
http://www.corse.pref.gouv.fr/scripts/display.asp?
P=COhist_empire
Les représentants du pouvoir central, et au
premier rang les préfets, apparaissent
davantage aux yeux de la société préoccu-
pés par les résultats électoraux que par les
difficultés quotidiennes des insulaires. C’est
dans ce contexte que se développe une
forte criminalité.
La littérature romantique s’est emparée du
mythe du " bandit d’honneur". La réalité est
beaucoup plus cruelle et parfois plus sordide.
Entre 1818 et 1852, quatre mille six cent
quarante-six meurtres sont commis dans
l’île, soit une moyenne annuelle de cent
trente. Réfugiés dans les montagnes, les
bandits assassinent en quasi toute impunité,
terrorisent et rançonnent les populations et
parfois même les villes. Si la vendetta a sa
part dans cette explosion de violence indivi-
duelle, nombreux sont ceux qui trouvent
dans le banditisme “un moyen facile de
pourvoir à leurs besoins” (X. Versini – Un
siècle de banditisme en Corse, les Editions
de Paris). Les populations locales, en dépit
de quelques sympathies, subissent ce tribut
criminel et ne se trompent guère sur les
ressorts qui animent ces hommes en les
nommant : “I Parcitori” (les percepteurs). La
position de bandit est même une source d’in-
fluence dans la société insulaire où la justice
a toujours été considérée comme inefficace
ou insuffisante.
Et cela décrit la situation vers 1840…
rien de nouveau sous le soleil !
L e s e c o n d e m p i r e e tl ' a r r i m a g e d e l a C o r s e àl ' e s p a c e F r a n ç a i sDepuis 1840, date du retour des cendres
de l'Empereur en France, la Corse devient
petit à petit bonapartiste.
A l'élection du Président de la seconde
République, la Corse donne 95% des voix au
futur Napoléon III (c'est plus que 82%, non?)
Depuis le règne de Louis-Philippe la saga
napoléonienne fait fureur en France et par-
ticulièrement en Corse. De la famille
Bonaparte,Napoléon III sera sans doute le
seul à s'y intéresser .
Il va essayer de créer une économie insulaire
et une industrie (fonderies de fer, fonderies
de cuivre et d'antimoine, tanneries ) Par
ailleurs il va s'entourer à Paris de beaucoup
de Corses à l'exception des Pozzo di Borgo.
Le français devient la langue de l'île, rempla-
çant petit à petit dans les documents officiels
l'italien. Les jeunes Corses viennent faire
leurs études en France à Aix ou Montpellier ;
ce sera le début de la migration corse vers le
continent ou plutôt vers les continents.
Les Corses apprécient cet intérêt pour leur
île et vont voter en masse pour Le Prince
Président puis pour l'Empereur lors des diffé-
rents référendums.
Cela leur sera beaucoup reproché après
Sedan et la chute de l'Empire, malgré les
3000 morts corses en 1870.
Un homme politique, journaliste et député qui
fera beaucoup parler de lui, en bien comme
en mal, un Vendéen, Georges Clémenceau
propose à
l'Assemblée vers
1875 de rendre la
Corse à l'Italie, il
trouve que deux
empereurs cela fait
beaucoup pour une
si petite partie du
territoire français et en si peu de temps.
Bref du Raymond Barre avant Raymond
Barre !!!
Les députés Corses font valoir leurs morts et
l'attachement qu'ils ont à la France et la pro-
position Clémenceau est rejetée et tout
retourne à l'oubli jusqu'en 1914.
E t p e n d a n t c e t e m p s l à e nC o r s e �Les tentatives d'industrialisation lancées par
Napoléon III sont abandonnées petit à petit .
J'ai connu la dernière en fonctionnement à
Alba, une carrière d'amiante travaillant alors
pour Eternit .
Pendant ce temps les Corses les plus
audacieux se lancent dans trois options
opposées :
� Les études puis la fonction Publique sur
le Continent
� L'émigration sauvage : ce sont ces Cap-
Corsins partis chercher l'Or au
Venezuela, en Colombie en Amérique
Latine etc. … et qui se feront pour les
chanceux construire de splendides rési-
dences et de magnifiques mausolées
dans le Cap ; " Ce sont les Américains".
D'autres resteront dans le pays qui les a
fait riches et leurs descendants devien-
dront parfois chef d'Etat dans ces répu-
bliques bananières. Parfois leurs des-
cendants hispanisants reviennent au
pays pour une courte visite.
� Une option mixte qui combine le goût de
l'aventure et celui de la fonction
publique ; beaucoup de corses devien-
dront administrateurs coloniaux, fonc-
tionnaires coloniaux et bâtiront l'empire
colonial français
Mais dans ces choix se pose déjà toute la
problématique corse d'aujourd'hui :
� Un déficit démographique local des élites
qui sont à Paris
� Une tendance à chercher la solution aux
problèmes
� Auprès de l'état
� Au loin, mais pas localement.
L a c a t a s t r o p h e :L a G r a n d e G u e r r ePays agricole, la Corse sera avec la
Bretagne la région qui aura le plus donné de
ces fils à la patrie entre 1914 et 1918 . Bien
sûr on ne peut compter qu'en pourcentage
mais certains m'assurent que la Corse
donna en % plus que les autres . Environ
25% des classes mobilisables Corses
périrent, soit plus de 10 % de la population
toutes personnes confondues (sur le
continent 16.3% des classes mobilisables).
De plus, comme partout en France il s'agis-
sait d'hommes jeunes, prêts à fonder foyer et
à se lancer dans la vie, ce qu'ils ne feront pas
d'où une perte accrue.
De plus il faut compter sur les handicapés de
guerre : 12000 invalides revenus du front; le
déficit démographique devient catastro-
phique : Les cultures sont abandonnées, les
handicapés trouvent des places sur le
Continent 'dans les Ministères), l'exode vers
les colonies s'accroît avec la récupération
des territoires allemands ; enfin des Corses
ont pris goût à l'armée et restent aussi sur
le Continent.
Toutefois cette expérience dramatique avait
plus que jamais arrimé la Corse à la France
par le sang versé. C'était sans compter avec
le Duce !
L ' e n t r e d e u x g u e r r e s , l e st e n t a t i o n s i r r é d e n t i s t e s , l es e r m e n t d e B a s t i aComme toute région française la Corse
panse ses plaies . Toutefois un turbulent
7
8
voisin est à ses portes et Mussolini
encourage quelques "Corsistes" (Le
Mouvement Corsiste nostalgique de Paoli
rêve d'une autonomie et pour certains d'un
retour à l'Italie) à se revendiquer de leur
origine latine face à la France .
Des 1927 des partis autonomistes fleurissent
et en 1931 le gouvernement envoie la troupe
rétablir l'ordre de manière un peu musclée.
Le 4 décembre 1938 est rédigé le serment de
Bastia : “face au monde, de toute notre âme,
sur nos gloires, sur nos tombes, sur nos
berceaux, nous jurons de vivre et de mourir
français”. Afin de contrer les manœuvres
mussoliniennes, ce serment rédigé par les
ligues antifascistes et républicaines montre
l'attachement à la France réalisé en
un siècle.
L a d e u x i è m e G u e r r eM o n d i a l eOccupée par l'armée italienne, la Corse
résiste et les italiens paisibles laissent faire.
Là, l'Omerta ne joue plus ! "on dit aux italiens
Oui Oui les maquisards sont là, mais vous
savez ils tirent !"
Après l'occupation par l'armée allemande,
cela devient plus sportif et beaucoup plus
dangereux ;on ne rit plus mais l'armée
allemande ne viendra pas à bout de la résis-
tance Corse ravitaillée par le sous-marin
Casabianca (Commandant l'Herminier) en
munitions et en hommes ; en octobre 1943
la Corse sera le premier département métro-
politain libéré et presque uniquement par ses
seules forces.
A noter également (et les Corses en sont
fiers) que la communauté Juive de Corse
vécut tranquille protégée par l'Omerta. Ce
fait est actuellement revendiqué par certains
sur les TV nationales pour justifier le silence
des uns ou des autres.
L e d é b u t d e s e n n u i s e t l af i n d e c e t e x p o s éUne fois La paix revenue, la Corse va
connaître de profonds bouleversements :
� la décolonisation qui prive d'un
débouché "naturel" nombre de
jeunes corses
� l'arrivée des rapatriés qui est très mal
vécue d'autant que souvent leur main
d'œuvre est importée, (actuellement la
Corse est sans doute le département où
il y a le plus de population d'origine sud-
méditeranéenne,plus en % que le 93).
Avec les problèmes d'insertion culturelle
que cela peut poser à une population
encore fortement catholique (l'hymne
corse c'est le Dei Vi salve Regina qui est
aussi une prière) et qui a toujours vu
dans les Mori l'envahisseur (rappelez
vous les tours génoises), même s'ils
partagent l'espace méditerranéen
Aussi en 1975, l'occupation de la Cave
d'Aléria par des autonomistes se transforme
en fusillade ; deux CRS sont tués et naissait
ce jour là le FNLC .. On va y retrouver des
anciens corsistes et fils de corsistes mêlés à
des mouvements d'extrême gauche ou à
des personnes se voulant telles.
Le banditisme y prendra sa part, le plus
célèbre gang restant celui de la "Brise de
Mer" ; le nom est joli, c’était celui d'un café
sur la place Saint Nicolas à Bastia.
Attention ! Tout ce monde qui fait parler de lui
ce sont 300 activistes sur 250000 habitants.
Pour la suite reportez vous à vos journaux
habituels…
E t m a i n t e n a n t , e t d e m a i n ?Je ne sais plus qui a dit (je crois que c'est
Edgar Faure) :
"En politique, le courage c'est de
reconnaître qu'il y a des problèmes
sans solution"
Je crois que nos hommes politiques
devraient parfois avoir la modestie de laisser
les choses en l'état car comme disait ma
mère qui était du Nord .
"Mieux vaut laisser s'n'enfant
morveux qu'li arracher l'nez"
Ce sera ma conclusion à cette date,
le 10 août 2003.
Pierre BERTRAND
CE JOUR-LA
N O V E M B R E01/11/1954 – Lors des cérémonies de laToussaint, une série d'attentats en Algériemarque le début d'une insurrection. LeFLN exige l'indépendance
09/11/1970 – Décès du Général deGaulle.
09/11/1989 – Les autorités d'Allemagnede l'Est autorisent le libre passage entrel'Est et l'Ouest. Des milliers de berlinoisde l'Est franchissent le mur.
10/11/1982 – Décès de Léonid Brejnev,au pouvoir en URSS depuis 1964.
11/11/1918 – Les combats de lapremière guerre mondiale s'achèvent parla signature d'un armistice demandé parles allemands à la suite de l'abdication, le09 novembre, de l'Empereur Guillaume II.
17/11/1869 – Après 10 ans de travaux lecanal de Suez, qui relie la Méditerranée àla mer Rouge est inauguré.
22/11/1963 – Assassinat du Présidentaméricain John Kennedy, à Dallas.
22/11/1975 – Le roi Juan Carlos 1erprête serment. Avec lui l'Espagnes'engage sur la voie de la démocratie,après 36 ans de dictature franquiste.
D E C E M B R E01/12/1921 – Condamnation à mort deLandru. En 4 ans il avait assassiné 10femmes et 1 adolescent dont il brûlait lesrestes dans sa cuisinière.
02/12/1804 – En présence du Pape,Napoléon se couronne lui-mêmeEmpereur. Il fait le serment de maintenirl'intégrité du territoire et de faire respecterl'égalité de tous les droits ainsi que leslibertés publiques.
03/12/1967 – Première greffe d'un cœurhumain effectuée par le professeurBarnard.
05/12/1917 – La Finlande proclame sonindépendance et se détache de la Russie.
06/12/1941 – L'aviation japonaiseattaque à l'aube la base aéronavale amé-ricaine de Pearl Harbor (Hawaï).Les Etats-Unis entrent en guerre.
09/12/1905 – Loi sur la séparation del'Eglise et de l'Etat. Votée par les républi-cains unis par leur anticléricalisme, ellereconnaît le libre exercice des cultes et ledésengagement de l'Etat des questionsreligieuses.
18/12/1865 – Un vote du Congrès abolitl'esclavage aux Etats-Unis.
Nos meilleures recettes
Ingrédients." 500 g de rhubarbe" 20 g de crème liquide" 20 g de sucre en poudre" 60 g de farine" 2 �ufs" 1 pâte feuilletée
La veille : couper les bâtons de rhubarbeen dés et les recouvrir de sucre.
Le lendemain : battre les jaunes d��ufsavec le sucre, la crème et la farine.Monter les blancs en neige ferme.Les ajouter à la préparation.Faire cuire le fond de tarte 8/10� au fourTh 6 (180°)Pendant ce temps sécher la rhubarbe surdu sopalin, l�étaler sur la pâte, verser lesingrédients mélangés et cuire environ25 minutes.
Pour 6 personnesFouettez 5 �ufs entiers et 3 jaunes avec du sel et du poivre.Ajoutez 3 bonnes cuillerées à soupe de Boursin et les 3 blancs restants battus en neige.Faire fondre dans une poêle huilée 3 tomates émincées, pelées et épinées.Versez la préparation, cuire à feu doux 5�, puis saisir l�autre côté. Renversez sur un platpour présenter à table. A servir chaude ou froide, découpée en petits carrés façon tapas.
Joséphine
Recette originale de la tarte à la rhubarbe
9
J'ai 4 demoiselles
Toutes grandes et belles
La plus jeune en dentelles
La seconde en épi
La cadette est en fruits
Et la dernière en neige
Voyez le beau cortège
Nous chantons, nous dansons
La ronde des saisons.
Jacline
(Un délice auquel vous succomberez volontiers, en voici la recette pour dix petits farcis).Hachez menu 100 g de chaque viande : jambon, veau, agneau, b�uf. Puis mixez avec oignon,céleri en branche, ail, thym, laurier, herbes de Provence, sel, poivre. Faites revenir cemélange dans l�huile d�olive. Ajoutez 4 �ufs battus et une poignée de mie de pain trempéedans du lait.Farcissez au choix petites tomates, courgettes rondes, oignons, champignons, pommes deterre.Faites cuire au four Th 7 (190°) environ 30 minutes.Servir accompagné de riz basmati
Le coin des Poètes
Extraits du livre de Xavier Mallet
" “Il y a deux sortes de collaborateurs :ceux qui donnent des résultats et ceuxqui donnent des explications.”
Philippe Lamour
" “Nos intellectuels sont toujours prêts àmettre en doute une vérité, maisrarement une erreur.”
André Frossard
" “Etre dans le vent…une ambition defeuille morte.”
Milan kundera
" ”Seul celui qui sait faire de grandeschoses avec de faibles moyens réussit àatteindre son objectif.”
Clauswitz
" “Qu’est-ce qu’un pessimiste ?Un homme qui ne considère le soleil quecomme une chose qui produit del’ombre”.
Marden
" “Avancer dans la vie, c’est passer del’âge “serin” à l’âge “serein”.
Xavier Mallet
" “Le temps est comme l’argent ; n’enperdez pas et vous en aurez assez”
Duc de Levis
" “Aucun homme n’a reçu de la nature ledroit de commander les autres.”
Diderot
" “La plus banale des feuilles blanchesvaut le meilleur des psychanalystes.”
Philippe Bouvard
" “Console les autres, tu ne pleureras passur toi.”
Xavier Mallet
Les petits légumes farcis antibois
Du nouveau pour vos omelettes avec �Boursin cuisine�.Saveur, tomates et herbes méditerranéennes
Les générations, on le sait, se succèdent,
Mais sans se ressembler, on le voit tous
les jours,
A pareil phénomène il n’est pas de
remède,
Il se reproduira toujours.
Les jeunes se croient forts, bien plus que
leurs aînés,
Mais devraient être heureux qu’avant
eux ils soient nés,
Qu’ils aient pris pied dans l’existence
Pour leur assurer leur pitance
Avec tout ce qu’il faut autour….
Mais un jour ce sera leur tour,
Quand eux aussi auront de l’âge
Ils seront pris dans l’engrenage :
Les enfants d’aujourd’hui seront parents
demain
Et trouveront sur leur chemin
Mêmes conflits, mêmes misères,
Mais pires, j’en ai peur, quant aux
contestataires,
Ils s’y feront, bon gré malgré ;
On est bien obligé de subir le progrès.
Henriette Richebourg
Mais la roue, un jour, tournera La ronde des saisons
Réflexions
Le monde est-il continuou discontinu ? (suite)
2- La relativité
La lumière était devenue un sujet derecherche important et sa vitessen’était pas connue précisément. AlbertMichelson et Edward Morley en 1887proposèrent une expérience ingénieu-se pour mesurer ce qui s’appelait l’effetdu vent d’Ether. Supposons qu’au droitde l’équateur un rayon lumineux soitenvoyé dans le sens de rotation de laterre et qu’avec un jeu de miroirs il soitrenvoyé perpendiculairement à cesens. Connaissant la vitesse derotation de notre planète, il est possiblepar un savant calcul, sur le temps deparcours, d’en déduire celle de lalumière. Malheureusement l’expérien-ce n’aboutit pas ; c’était toujours lemême résultat, que la mesure soit faite,dans un sens ou l’autre, ce qui parutillogique.(1)
C’est Albert Einstein(1879-1955) quitrouva la solution avec sa théorie de larelativité restreinte en 1905. Ildémontre que la vitesse de la lumièreest un maximum possible dans notreunivers, du moins pour tout objetpesant. Il est convaincu que le principede relativité énoncé par Galilée s’ap-plique aux phénomènes de lumière. Ceprincipe stipule qu’un corps enmouvement, sous l’action d’une force,reste en mouvement lorsque la forcen’agit plus et ce tant qu’aucune autreforce ne le perturbe. Pour cette raison
les lois sont les mêmes dans deux réfé-rentiels qui vont à la même vitesse. Parcontre si leurs vitesses sont diffé-rentes, la loi d’addition des vitesseschange. Henri Poincaré avait déjàabordé ce problème. Hendrik Lorentz(1853-1928) avait formulé uneméthode d’addition des vitesses qu’uti-lisera Einstein avec la notiond’“impulsion” qui réunit force et vitesse.Elle introduit le concept nouveaud’espace-temps comme deux entitésimpossibles à démêler l’une de l’autre.La notion de simultanéité n’est plus unabsolu, elle dépend des repèreschoisis, même si l’intervalle d’espace-temps entre deux événements estindépendant du référentiel dans lequelse fait le calcul. Ainsi si je regarde unedamoiselle sur son joli destrier parcou-rant la plage de Fouras et sa sœurjumelle sur la plage K007 de la planèteGH17 située juste derrière Neptune, jeles verrai de même dimensions si lesdeux planètes vont à la même vitesse.
Par contre, si les vitesses sont diffé-rentes, alors tout change. Les dimen-sions se contracteront ou se dilaterontsuivant que je me place sur l’une oul’autre des planètes. Bien entendu ilfaut une bonne vue et un ciel clair. Demême par un effet de perspective dansl’espace-temps les durées se dilatent ;ainsi pour un observateur terrien, unehorloge bat plus lentement dans unefusée que sur terre. Si la fusée pouvaitaller à la vitesse de la lumière l’horlogelui paraîtrait arrêtée. C’est le fameuxparadoxe des jumeaux de PaulLangevin (1872-1946) qui le premier
exprima cette idée. Pour ces raisonscette théorie aurait dû s’appeler celledes ‘’invariants’’, dénominationqu’Einstein préférait.Cette théorie est surtout connue pour lafameuse formule E = M C2 qui exprimel’identité entre masse et énergie. Plus jeveux aller vite, plus la masse d’inerties’y oppose et pour ce faire plus il mefaut de l’énergie. Mais je ne peuxutiliser que l’énergie contenue danscette même masse, par conséquent il ya une limite que je ne peux pasdépasser. Ainsi certaines particulesn’ont pas de masse, elles ne ‘pèsent’rien, elles vont aussi vite que la lumière.Exprimé autrement ; pour aller plus vite,il faut que j’accélère et il me faut del’énergie. Plus j’accumule de l’énergieplus celle-ci se transforme en masse,de sorte que la vitesse augmente demoins en moins vite et n’atteint jamaiscelle de la lumière. La relativité res-treinte concerne essentiellementl’analyse des variations de grandeurdes quatre dimensions. Sous l’effet dela pesanteur, la dimension verticale, quinous permet de tenir droit sur terre, estdifférente des autres. Les quatredimensions ne sont donc pas équiva-lentes. Cette particularité va faireévoluer la notion d’espace qui prendune forme courbe particulière sousl’action de la gravitation de Newton.Cette notion est plus explicite dans larelativité générale qui sera développéde 1908 à 1915. C’est en astronomiequ’elle prend toute sa signification, c’estd’ailleurs dans ce domaine queviendront les premières confirmationslors de l’éclipse de soleil de 1919.
Fort de nos convictions, il n’est pascommode de passer de trois à plusieursdimensions. Pourtant si je considère uncube qui possède trois dimensions, ilest constitué de 6 faces, 8 sommets et12 arêtes. Réduit à deux dimensions ilne devient plus qu’une face avec 4arêtes et 4 sommets et en une seule
dimension il ne subsiste qu’unearête avec deux sommets(figure 1). Les mathématicienssavent définir la relation entre lenombre de dimensions et lenombre de faces, de sommets etd’arêtes. Fort de leur savoir, ildevient possible de concevoir uncube en plus de trois dimen-sions.(2)
... / ...
Une petite histoire de l�atome
LE XX° SIECLE 1° PERIODE (de 1900 à 1930)
On raconte
10
Figure 1
3 dimensionslongueur, largeur, hauteur
2 dimensionslongueur, largeur
1 dimensionlongueur
Figure 2
Projection d’un cube sur une portionde sphère
sa vraie difficulté réside dans la défini-tion des coordonnées parce que pourchaque dimension supplémentaire serajoutent des paramètres. Lagéométrie analytique de HermannMinkowski(1864-1909), qu’utilisaEinstein, exploite ces paramètres sup-plémentaires. Elle est la suite logiquede celle de Friedrich Gauss(1777-1855) qui utilise le calcul différentiel etintégral. Nous ferons appel à cettegéométrie à propos de la descriptiondu “temps en relativité” ; domainedans lequel la relativité a aussitout chamboulé.Résumer la relativité à des déforma-tions d’image est quelque peusimpliste, mais permet au moins decomprendre comment notre univers estsensé ‘’bouger’’. Les physiciens etmathématiciens accèdent à l’espace-temps par l’abstraction et le calcul. Leseffets de la relativité sont en rapportentre les vitesses vécues et celle de lalumière ; comme notre vitesse propreest petite, nous ne la ressentons pasdans la vie courante. Par exemple ; le GPS (globalPositioning System), au moyen durelais de quatre satellites situés à plusde 20.000Km de la terre, donne uneprécision de position géographique del’ordre de 20 mètres en horizontal et de30 en vertical, ce qui est largementsuffisant pour un usage courant. Si lecalculateur de ces appareils tenaitcompte de la relativité, leur précisionthéorique serait de l’ordre du centi-mètre. De plus la densité de l’atmo-sphère varie à cause des nuages et lessignaux des satellites s’en trouventperturbés. Des techniques complé-mentaires permettent d’affiner laprécision ; c’est ainsi que l’altitude dumont Blanc de 4810,40 mètres, a étéréévaluée au centimètre près. En 2008au système américain devrait serajouter ‘’Galileo’’, système européenencore plus précis.A 26 ans Einstein publie, en plus decelui sur la relativité restreinte, troisautre articles dont l’un à propos de ladécouverte de Planck. Il explique l’effetphotoélectrique par l’interaction entreles électrons et les particules delumière sans masse qu’il appellera
Une difficulté persiste : celle de notrevision en trois dimensions. Pourpreuve, si je projette le cube composéde droites sur une surfacesphérique(figure 2), ses arêtes droitesdeviennent courbes. Le plan en deuxdimensions est complètement déformépar son collage sur la surface courbede la sphère à trois dimensions.L’étude de telles surfaces concerne la
topologie dont HenryPoincaré fut un pré-
c u r s e u r .Maintenant sij’imagine un
objet à sixdimensions
Il occupe unespace à 6
dimensions qui setrouve enfermé dans
l’espace à trois dimensions de notrevision. L’objet de 6 dimensions s’entrouve complètement déformé par desdistorsions. De nombreux artistes ontsu jouer avec cette ambiguïté. Lespeintres sont des précurseurs dans cedomaine, habitués sans doute dereprésenter des images en trois dimen-sions sur un plan à deux dimensionsgrâce à une invention du moyen-âge:la perspective. Justement le cube de lafigure 1 ne tient pas compte de la pers-pective ; c’est la raison pour laquelle ilapparaît à la fois comme un cube etcomme un hexagone régulier avec sixrayons dont trois en pointillés. Commequoi, notre vision ne reflète que laréalité interprétée par nos habitudesdes trois dimensions. Comme il s’agit d’image, la géométrieest utile et celle descriptive deRiemann s’y prête parfaitement.Bernhard Riemann(1826-1866) étaitl’élève du célèbre mathématicien Euler,qui retint un sujet bien curieux pour sathèse. Il s’agissait de la fameuseénigme de plusieurs parallèles passantpar un seul point en géométrieclassique d’Euclide. L’élève impres-sionna son maître ; les spécialistesparlent de géométrie différentielleintrinsèque étendue en toutes dimen-sions où les angles droits ne font plusobligatoirement 90 degrés. Sa descrip-tion dépasse le cadre de cet article et
Pour trouver E = M C2 ; faites appel aux souvenirs d’école E = 1/2 MV2 ; à V on applique la transformation de Lorentz Avec E = Energie ; M= masse ; C = célérité de la lumière ; V et v = vitesse du mobile ; et v # CPour mémoire la célérité de la lumière dans le vide est de 299.792.458 m/s arrondi à 300.000 Km/s (1)Il est intéressant de noter que plus d’un siècle plus tard, fin 2004 une expérience similaire, intitulé “Virgo”, avec des instruments modernes et desbras de 3 k,m va tenter de découvrir cette fois l’onde gravitationnelle.(2)Déjà en 1750 Euler inventa la formule simple S+F-A=2 qui relie les Sommets aux Faces et aux Arêtes pour tous les polyèdres.
11
1
v2
c21 -
d’abord grain d’énergie puis photoélec-tron. C’est le physico-chimiste GilbertLewis qui, en 1926, les dénommeradéfinitivement “photon”. Cet effetpermet, entre autre, la transformationdes informations électriques en infor-mations lumineuses et vice versa.L’observation de cette nouvelleparticule fait ressortir des propriétésparticulières. La valeur de son spinquantique est entière et vaut+/- 1, diffé-rente de celle de l’électron, ce quiimplique des combinaisons différentesentre particules. Le photon ne peut sedésintégrer en une autre particule ; ilest donc stable. Il ne possède pas decharge électrique, il est neutre. Samasse est nulle et le classe dans lesparticules dites virtuelles. Comme ilintervient dans tous les phénomènesélectromagnétiques, il est considérécomme le porteur d’une des quatreforces fondamentales de laphysique :la force électromagnétiquefaible qui sert, entre autre, à relier àl’intérieur de l’atome les électronsau noyau. Son absence de masse pose unproblème aux promoteurs de la théoriedu Big-Bang qui explique la naissancede notre univers. En relativité il faut dis-tinguer deux masses différentes, celledue au mouvement “Inertielle” de celleintrinsèque de “Matérielle”,celle quipèse. Si le photon ne pèse rien, ilpossède donc au moins la masse dueà l’inertie ; la difficulté est de pouvoir lamesurer. En effet, comme il circule à lavitesse de la lumière il n’est paspossible de l’arrêter pour mesurer samasse au repos sans qu’il se désin-tègre instantanément. De plus sanscharge il ne laisse pas de trace.Néanmoins des calculs théoriquesestiment sa valeur à environ 10-50
grammes. Cette valeur est très faible,mais compte tenu de leur grandnombre dans notre univers le total estloin d’être considéré comme négli-geable.Les deux autres articles concernent ladétermination de la taille de l’atome etle mouvement brownien.
FOUTSKY
(à suivre)
12
Nouvelles adhésions
Nous sommes très heureux d'accueillir
comme nouveaux "Membres Actifs" nos
amis et collègues :
Jacques CARME ancien Responsable du
SAV de KSB France et de la Direction
Technique de l'Unité de Déville.
Tél. : 05 56 88 00 64
et sa compagne Evelyne TURPEAU
Michel MAFFRE ancien Responsable
Commercial France du Département Habitat
Tél. : 04 76 46 15 74
Gilbert COQUELET ancien Responsable
Cial du Département Assainissemet,
Traitement des Eaux chez KSB.
Tél. : 01 34 68 37 89
Jean-Claude NAMER ancien Directeur de
l'Agence Méditerranée de Pompes
Guinard/KSB
Tél. : 04 42 92 45 91
et son épouse Annie
C o m m e n t d é c o u p e r f a c i l e -m e n t l e s f r u i t s c o n f i t s ?
Tout simplement en trempant la lame du
couteau ou des ciseaux dans la farine.
C o m m e n t r e n d r e l ac h a n t i l l y p l u s l é g è r e ?
Mélanger un blanc d’œuf à la crème et
pour qu’elle monte sans peine, incorporer
quelques gouttes d’eau très froide en la
fouettant.
C o m m e n t r a t t r a p e r l ac r è m e a n g l a i s e ?
Si la crème anglaise tourne en bouillant, la
laisser tiédir sous l’eau froide et l’agiter
fortement dans une bouteille.
Vo u s n � a v e z p a s d e m o u l eà s a v a r i n ?
Remplacez-le par un moule ordinaire au
centre duquel vous placerez un verre à
moutarde renversé.
C o m m e n t s é p a r e r l e b l a n cd � � u f d u j a u n e ?
Cassez votre œuf dans un petit entonnoir
au-dessus d’un récipient. Le blanc
descendra et le jaune restera dans l’en-
tonnoir.
A vos fourneaux!
Denise
Trucs et Astuces
Pourquoi les verres ternissent
A la question pourquoi les verres sont
ternis par le lave-vaisselle ? que lui
posait un jour une dame, Monsieur Patrice
Lehuédé, responsable du service microana-
lyse chez Saint-Gobain lui répondit :
Le verre, en particulier celui utilisé pour la
vaisselle, est un matériau relativement
inerte à base de silice. Cependant, il peut
être attaqué après un contact prolongé avec
de l’eau. Les éléments chimiques qui le
composent se dissolvent sur une très faible
profondeur, de l’ordre du micromètre, et de
façon hétérogène, suivant les petits défauts
de surface. Les facteurs favorisant ce
processus sont une température élevée et
un milieu basique, conditions que l’on
rencontre précisément dans les cycles de
nettoyage des lave-vaisselle.
Cette attaque est irréversible. La seule
solution pour redonner au verre son éclat
d’origine consiste à enlever la couche
abîmée. Mais l’opération est délicate : cette
couche est très insoluble, sauf dans des
solutions dangereuses à base de fluorure.
Reste une autre méthode : repolir mécani-
quement, par exemple avec de la poudre
d’oxyde de cérium, matériau très dur.
Longue et fastidieuse, elle n’est mise en
œuvre que pour des objets de valeur.
Toutefois, tous les verres ne sont pas ternis
en machine. Certains, de bonne qualité
résistent parfaitement.
Extrait de la revue La Recherche
AJJC 10/10/03
N ous étions vingt et cent, non pas tout à
fait, plus sérieusement, nous étions
plus de quarante participants au voyage, en
ce mois de septembre, au Pays Cathare à
nous ravir, dans un premier temps, les yeux
dans le très joli village de pêcheurs de
Bages d'Aude (à 5 km au sud de Narbonne),
en bordure de l'étang de Bages, et dans un
second temps, les papilles dans un remar-
quable restaurant :
Le PORTANEL - Tél. : 04 67 27 53 50,
perché sur la pointe rocheuse du village
avec un panoramique exceptionnel.
Lisette et Jean-Christophe Rousseau, le
chef, nous accueillent avec beaucoup de
cordialité et gentillesse, la cuisine de qualité,
pleine de talent et de professionnalisme,
pour des spécialités locales à base de
produits de la mer, ne parlons pas des
desserts, ils sont excellents, en particulier
l'omelette surprise, inoubliable ! service
rapide et parfaitement organisé. Pour
preuve de l'excellence de cette adresse
nous y sommes retournés une seconde fois
! Ne la ratez surtout pas.
Menus à 20, 27 et 35 euros.
Pierre
Les bonnes adresses
le PORTANEL
Comprendre
Histoires d�en rire� Quel est l’arbre qui produit des glands qui font de la musique ?
La chêne hi-fi !
� Une jeune femme entre dans une boutique et dit au vendeur : Voulez-vous être témoin de Jéhovah ?Ben, c’est que j’ai pas vu l’accident !
� Pourquoi les aiguilles sont-elles moins intelligentes que les épingles ?Parce qu’elles n’ont pas de têtes !
� Pourquoi les maçons parlent ils tout bas ?Parce que les murs ont des oreilles…
� Qu’est ce qu’un écolo qui fait du stop ?Un vert à pied !
� “Maman, ne soit pas fâchée, j’ai eu une punition. Je n’ai pas pu situer le col du fémur… ”“Je t’ai toujours dit que tu étais nul en géographie.”