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REE depuis 1986 3411111 !_!~_!.1111!11111i journal comnluflallflutt de DÉCEMB~ 2005 Vol. 20 No. 8 Le temps des fêtes La magie PAR BENOÎT PIWflE C’est avec cette préoccupation que j’ai rencontré Javier, un Colombien nouvellement u- rivé à Shexbrooke. À mon avis, il est trop simpliste de croire que cette période de l’année est joyeuse ~‘pournous~ttque nous pouvons célébrer sans aucun remords. En effet, si à la base, mon investigation avait la prétention de faire res sortir ce que signifie pour un nouvel immigrant h fête de Noêl et comment elle est aie à l’extérieur du Canada, il en aura rapidement résulté une réflexion sur le sens de cette période de l’année et des valeurs qui y gravitent. À cela, il faut rattaché l’isole ment que vivent bien des gens, personnes moins fortunées ou immigrants, ici même dans notre ville, notre quartiei voire notre me. Cet isolement s’in tensifiera davantage lorsque sonneront les douze coups de minuit. Avec eux résonnera une nostalgie marquée par la foi- dure de l’hivet li est facile de s’imaginer une personne, seule et loin des siens, vivre d’inten ses émotions de solitude... Le Noel colombien Pour bien comprendre la réa lité du nouvel arrivant, il faut remonter à Noêl, dans son pays d’origine. En Colombie, pays à majorité catholique, Noél est bel et bien fèté mais on observe une diiRrence de taille, celle du partage incon Vos amis sont nos amis Cela va au-delà des frontières familiales et s’adresse aussi aux voisins, aux amis des voisins, et aux amis de leurs amis ! Les frstivités durent toute h nuit et se poursuivent le lendemain sous forme d’escapade à la rivière ou de dégustation d’un barbecue. La même rengaine recommence au jour de l’An, avec, cette fbis, la réalisation d’épouvantails confectionnés à l’aide de tissus et de détritus de toutes sortes. Ces épouvan tails, appelés Soi Vie~jos, con naîtront un court destin: ils seront brûlés à minuit pile. L’idée n’est pas de tracer le parallèle avec notre culture québécoise. Tous en savent beaucoup sur le sujet. Cepen dant, l’occasion invite à nous rappeler qu’ici, alors que Noêl est d’abord et avant tout, une fête familiale, les nouveaux immigrants sont souvent seuls, éloignés de leur Lunule et ne possèdent pas encore un grand réseau. PourJaviei~, le Noêl ici ~st donc empreint de nostalgie. S’il tentera de reproduire une teinte de sa culture avec d’autres arrivants de sa région, il n’est certes pas assuré de retrouver h magie d’autrefois. II se sen tira triste lorsqu’il décrochera le téléphone pour adresser aux siens, à des milliers de kilomè tres, des voeux de bonheur et ém~1fte le souhait d’une proxi mité presqu’illusoire. Pour Javier et pour beaucoup de ses semblables, notre manière de vivre Noél avec nos traditions (nourriture spéciale, musiques et rigodons uniques), en famille s de souche et de sang s, leur semble inaccessible. En effet, comment peuvent-ils avoir accès à ces moments réconSr tants qui se vivent denière des portes doses? Alors, si j’avais un souhait à émettre pour ce Noèl, il s’adres serait aux gens de Sherbrooke pour qu’ils accueillent dans leur demeure, une personne immigrante qui désire ardem ment faire partie de notre grande famille. Ouvrir nos por tes, ouvrir notre cœuz voilà la magie de Nod. Parte qu’a-delà des nôtres, ily ales autres... s~..erbrooke I 12? numéro Les CPE : Avancer en arrière O~~S52) Bouffe solidaire en milieu étudiant ~3) Appui « réel » au maire Perreault ~4) Vietnam et lrak: même combat? ~8) de No°! Nous en sommes à quelques jours d’une nouvelle année. Vient avec sa venue l’occasion de festoyer en bonne compagnie. Pour la majorité d’entre nous, le temps des fêtes est efféctivement synonyme de rassemblement avec la famille, de bonne boufi~, de chaleui, d’un peu d’alcool et de présents. Mais qu’en est-il pour les minorités culturelles nouvellement arrivées au pays? ditionnel. Le climat aidant, le gros des festivités a lieu dans les mes. Dans les jours précé dents, les gens auront pris soin de préparer h nourriture faite de tamales, natit4ss et bwiuelos, __qu’au-délfle~ de toutes sortes et toutes cou- nôtreS, il y a les leurs, et certains arbres, déco- autres... réa et/ou illuminés. Les gens de h communauté et les fa milles participent à toute cette préparation. Lorsqu’arrive Noêl, la famille sera réunie sous un même toit, ou dans la nie, avec alcool et musique. La culture hispanophone est à h danse et cette fête ne fait pas exception! Si l’influence oc cidentale se fait sentir par la présence de présents, l’accent reste mis sur le partage eak’*~& et de nourriture, de sourires. c3o~ e -ç’ Joyeux /“\JoS 8onne et / /eur’euçe /1 nnée 2006 L’t’qu~.’e de rédaction L4.a ljbro décembre2005 I

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REEdepuis 1986 3411111 !_!~_!.1111!11111i

journal comnluflallflutt de

DÉCEMB~ 2005 • Vol. 20 • No. 8

Le temps des fêtes

La magiePAR BENOÎTPIWflE

C’est avec cette préoccupationque j’ai rencontré Javier, unColombien nouvellement u-rivé à Shexbrooke.À mon avis,il est trop simpliste de croireque cette période de l’annéeest joyeuse ~‘pournous~ttquenous pouvons célébrer sansaucun remords. En effet, si àla base, mon investigationavait la prétention de faire ressortir ce que signifie pour unnouvel immigrant h fête deNoêl et comment elle est véaie à l’extérieur du Canada, ilen aura rapidement résultéune réflexion sur le sens decette période de l’année et desvaleurs qui y gravitent.

À cela, il faut rattaché l’isolement que vivent bien des gens,personnes moins fortunées ouimmigrants, ici même dansnotre ville, notre quartiei voirenotre me. Cet isolement s’intensifiera davantage lorsquesonneront les douze coups deminuit. Avec eux résonnera unenostalgie marquée par la foi-dure de l’hivet li est facile des’imaginer une personne, seuleet loin des siens, vivre d’intenses émotions de solitude...

Le Noel colombien

Pour bien comprendre la réalité du nouvel arrivant, il fautremonter à Noêl, dans sonpays d’origine. En Colombie,pays à majorité catholique,Noél est bel et bien fèté maison observe une diiRrence detaille, celle du partage incon

Vos amis sont nos amis

Cela va au-delà des frontièresfamiliales et s’adresse aussi auxvoisins, aux amis des voisins,et aux amis de leurs amis ! Lesfrstivités durent toute h nuit etse poursuivent le lendemainsous forme d’escapade à larivière ou de dégustation d’unbarbecue. La même rengainerecommence au jour de l’An,avec, cette fbis, la réalisationd’épouvantails confectionnés àl’aide de tissus et de détritusde toutes sortes. Ces épouvantails, appelésSoi Vie~jos, connaîtront un court destin: ilsseront brûlés à minuit pile.

L’idée n’est pas de tracer leparallèle avec notre culturequébécoise. Tous en saventbeaucoup sur le sujet. Cependant, l’occasion invite à nousrappeler qu’ici, alors que Noêlest d’abord et avant tout, unefête familiale, les nouveauximmigrants sont souvent seuls,éloignés de leur Lunule et nepossèdent pas encore un grandréseau. PourJaviei~, le Noêl ici~st donc empreint de nostalgie.

S’il tentera de reproduire uneteinte de sa culture avec d’autresarrivants de sa région, il n’estcertes pas assuré de retrouverh magie d’autrefois. II se sentira triste lorsqu’il décrocherale téléphone pour adresser auxsiens, à des milliers de kilomètres, des voeux de bonheur etém~1fte le souhait d’une proximité presqu’illusoire. PourJavier et pour beaucoup de sessemblables, notre manière devivre Noél avec nos traditions(nourriture spéciale, musiqueset rigodons uniques), en familles de souche et de sang s, leursemble inaccessible. En effet,comment peuvent-ils avoiraccès à ces moments réconSrtants qui se vivent denière desportes doses?

Alors, si j’avais un souhait àémettre pource Noèl, il s’adresserait aux gens de Sherbrookepour qu’ils accueillent dansleur demeure, une personneimmigrante qui désire ardemment faire partie de notregrande famille. Ouvrir nos portes, ouvrir notre cœuz voilà lamagie de Nod. Parte qu’a-delàdes nôtres, ily ales autres...

s~..erbrookeI 12? numéro

Les CPE : Avancer en arrière O~~S52)

Bouffe solidaire en milieu étudiant ~3)

Appui « réel » au maire Perreault ~4)

Vietnam et lrak: même combat? ~8)

de No°!Nous en sommes à quelques jours d’une nouvelle année. Vientavec sa venue l’occasion de festoyer en bonne compagnie. Pourla majorité d’entre nous, le temps des fêtes est efféctivementsynonyme de rassemblement avec la famille, de bonne boufi~,de chaleui, d’un peu d’alcool et de présents. Mais qu’en est-ilpour les minorités culturelles nouvellement arrivées au pays?

ditionnel. Le climat aidant, legros des festivités a lieu dansles mes. Dans les jours précédents, les gens auront pris soinde préparer h nourriture faitede tamales, natit4ss et bwiuelos,

__qu’au-délfle~de toutes sortes et toutes cou- nôtreS, il y a lesleurs, et certains arbres, déco- autres...réa et/ou illuminés. Les gensde h communauté et les familles participent à toute cettepréparation. Lorsqu’arriveNoêl, la famille sera réuniesous un même toit, ou dans lanie, avec alcool et musique. Laculture hispanophone est à hdanse et cette fête ne fait pasexception! Si l’influence occidentale se fait sentir par laprésence de présents, l’accentreste mis sur le partage eak’*~&et de nourriture, de sourires.

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ÉD~TORMAL

Avancer en arrièreDepuis fort longtemps, le Québec se démarque des autresprovinces canadiennes au niveau culturel et social. Avec leprojet de loi 124 sur la réforme des services de garde, notre« société distincte », socialement, risque de perdre d’autresplumes et de « distincte », il ne restera plus bientôt que levague souvenir d’une société qui s’est fait elle-même hara-kiri,et ce, par l’entremise de ses « élites » politiques.

Ce projet de loi a été présenté par la ministre de la Famille,des Aînés et de la Condition féminine, Carole Théberge. L’Association québécoise des centres de la petite enfance (CPE)a réagi en exigeant de la ministre qu’elle retire son projet deloi et qu’elle engage, à la place, un véritable dialogue avec sesreprésentants. La réforme proposée inquiète au plus au pointles travailleurs et travailleuses des centres de la petite enfance,des milliers de parents de même que des organismes oeuvrantdans le milieu scolaire. Plusieurs craignent ses effets perversqui ouvrirait la porte encore plus grande au privé et réduiraitles services éducatifs pour favoriser les services de gardiennage.D’ailleurs, une pétition signée par plus de 200 000 personnesa été remis à la ministre.

Ce mécontentement généralisé est compréhensif Rappelons-nous que les « garderies populaires * sont nées des besoinsmêmes de la population dans les années 1970. Ce modèle deprise en charge par les parents et la collectivité s’est transformé,en 1996, en CPF,. C’était rarrivée des « garderies ~ 5 $ subventionnées par l’Etat ». Jusqu’à ce jous on peut constater quece modèle demeure encore la meilleure forme d’organisationet plusieurs études internationales l’ont démontré, provoquantmême la « jalousie » de plusieurs provinces au Canada.

Services de garde « éducatifs»

Us ch~ngements jiroposés par le projet de loi 124 repo&entsur trois points essentiels et, s’ils sont adoptés, modifieront àtoutjamais l’orientation pédagogique et de prévention des CPE.Le premier touche à leur orientation on passerait d’un concept de service éducatif aux enfants à une simple notion deservice de garde éducatif; ce qui signifie que l’on s’occuperaitdes enfants pendant que les parents seraient au travail. Le second s’attaque awc structures du réseau. Actuellement, le réseau est mixte: 8496 des places se retrouvent dans les CPE etles milieux familiaux contre 1696 en garderies privées à butlucratif Avec la réforme, on passerait à un réseau triple quiserait réparti ainsi: 4096 des places dans les CPE, 1696 dans lesgarderies privées à but lucratif et 4496 gérées par des bureauxde coordination du milieu familial qui pourraient être géréspar n’importe quel type d’entreprise désignée par la ministre.Enfin, troisièmement, une bureaucratisation des pratiques, cequi revient à dire que les normes régissant le réseau des CPEbasées sur un partenariat entre l’Etat et les acteurs du milieu(éducatrices, parents, etc.), disparaîtrait pour donner place àun Etat qui posséderait tous les pouvoirs pour déterminer lagestion des ressources humaines, matérielles et financières.*

Du virage ambulatoire au gardiennage à la chaîneEWrBÉE LBIŒ appuie les CPE dans leur lutte pour la préservation de leur réseau éducatif et communautaire et s’inscritcontre le projet de loi 124 qui favorise la prise de contrôle deleur gestion par l’Etat et la commercialisation des services degarde en milieu familiaL Vous en doutez? Voici des exemples.Depuis l’arrivée au pouvoir des libéraux, on a vu le nombrede places en garderies commerciales augmenter de 3096 (lessubventions gouvernementales ont suivi) et une entreprise del’arrondissement de Mont-Royal (The Mad Science Group)à Montréal a déjà ouvert quatre garderies au Qpébec et souhaite en ouvrir une dizaine (toujours avec l’aide du gouvernement Charest). La suite est facile à imaginer!

134R L’ÉQUIPE DE RÉDACTION• Association québécoise des centres de la petite enfance

BilletSanté g~oba~e et pollit~que

que, l’environnement sain, les loisirs et les médecines douces lorsque nécessaires.

Il y a toute une panoplie dethérapies d’épanouissementpersonnel. Plusieurs d’entreelles. ont des approches degrande qualité mais sont accessibles à des prix souvent exorbitants. Comme dans bien desdomaines, ce qui est bénéfique devient souvent un sujetd’exploitation commerciale.On assiste alors à une consommation effténée d’objets et deservices qui se transforme enindustrie de l’ésotérisme. Unediversité incroyable de produits semblent tous indispensables dans la pratique de cesméthodes. Une multituded’écoles, de cours indépendants,de stages ponctuels et de voyages initiatiques ont vu le jourcomme autant de religions. Ilsemble aussi que tout ce qui

Projet de loi 124 et CPE

Une quesdon d’actualité en cette fin d’année 2005 où nous n’avons pas encore trouvé réponse...

PAR CAROLE GASCON

Voilà un terme de plus en plus utilisé santé globale. Un concept qui, entre autres effets, tendà améliorer l’approche de notre médecine occidentale dite traditionnelle. Nous reprochonssouvent à cette dernière de considérer l’être humain par son corps seulement et en pièces détachées. Le terme santé globale concerne rétat physique, émotionnel et p~chique. Par conséquent,il prend en considération plusieurs aspects de vie qui influencent rétat général d’une personne.Parmi les besoins les plus souvent identifiés, nous trouvons l’alimentation, l’exercice physi

sonne ésotérique soit attirantcomme l’exotique paraît l’être.Pour sauver leur peau, on diraitque les gens sont prêts à payerbien cher et à y consacrer unegrande part de leur énergie.

L’individualismeToutefois, je ne rejette pas lasanté globale comme mode devie et je crois qu’elle doit indure plusieurs genres d’intérêts, dont l’aspect politique denotre vie en société. J’ai constaté, qu’en général, les personnes qui s’intéressent à ces thérapies d’épanouissement personnel prônent l’individualisme. Cet état de fait est fortement suscité dans bien desécoles de pensée et est mêmeprofitable à ceux et celles qui

veulentgarderle pouvoirfinancier sur notre bout de terre,voire sur la planète entière

On oublie que de porter attention ~ l’individu n’exclutpas la collectivité. La société estaussi un lieu propice au travailsur soi. L’un dexclutpas l’autre.L’information en général estun atout. Que dire de l’information dite politique ? Lasanté globale ne saurait s’en passer. La politique teinte tous lesaspects de notre vie. S’en informer pour exercer des choixadéquats afin d’améliorer nosconditions de vie en généraidevrait faire partie de nos priorités et, pas seulement nos conditions de vie personnellesmais également celles de tousles êtres humains!

ÉquipederédactionYanickBiiodeauAnnie chouinardLesiiseDaigleclaudeDa~tieJrAnnie FomsrCaroleGasconNonnandGilbertBenoitPllotteValéxieProtoet

MisecapageLouiseflaigle

Dam scOop

I87,rueLaurier,loc,1317Shexbzooke (OEjéhec)J1H4Z4

Ta (819) 521-2270entee#aide-intemetozg

Tirage: 9000

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Collaboration

Robert Léo Gendson

Micheline PlanteDciii, PoudrierMélanieTremblay

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Éditeur:LaVo~Ferréc

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Graplaismedclanou~,elJemaquene:

Graphiq lllustndon

Distsibistion : PubS-Sac Estrie

Poste publication : Ensg. 7082

Dépôt légal 4” trinneae 2005Bibliothèque nationale du Q~ébecBibliothèque nationale du Canada

Tenitoirededistributiongratuitedélimitéparles sues %een au nord,Saunt-Jpseph au sud, Le Phare âl’ouest espar la ‘fière St-François.

2 • décembre 2005 ° Entrée libre ~

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Outil de prévention

MR SANtYTREM8LAY

Dans le cadre de notre programme jeunes et consommation, nous avons déjà rencontréprès de 1000 jeunes avec quinous avons discuté de leursbesoins essentiels (logement,transport, énergie, alimentalion...). Ils ontacceptédenouspartager leurs expériences.Nous avons ainsi réalisé quecesjeunes sontvulnérables, carinexpérimentés.

Des piègesNous avons entendu de nombreuses histoires concernantdes contrats de téléphones cellulaires ou d’autres biens quidémontrent que plusieurs jeunes ne prennent pas le tempsde lire un contrat avant de lesigner. D’autres nous ont raconté leurs déboires concernantia location de leur premierappartement t. difficultés de,payer les comptes, logementsmal entretenus, discrimination... Evidemment, ces genres d’incidents ont des répercussions sur leurs budgets ; ce

Des membres du Collectifpour une université libre(CUL) ont donc pris rinitiarive de dénoncer ce monopoleen distribuant de la nourriturechaque mercredi juste à côté ducasse-croûte Chartwells de laFaculté des lettres et scienceshumaines. Selon le contratd’exclusivité, cela est illégal.

JJadministration de la fàcultéet celle de’ l’Université nousont menacé-e-s de représaillessi on continuait la distributionde bouffe solidaire », explique

qui nuit énormément à une période où les besoins et capricessont nombi~euxmais les revenus,eux, minimes.

Nous avons développé une approche globale qui enplus de démystifier ce que l’ondoit minimale-ment savoir avantde partir en appartement, vise unecompréhensionbeaucoup pluslarge des conséquences de la consommation.Ainsi, nous anal>’

Vous savez qu’à chaque joui;nous sommes en contact avecplus de 1500 publicités, autant

Émilie Breton, une des membres du CUL. « Mais ça nenous a pas empêché-e-s decontinuer. » Effectivement, aumoment de mettre sous presse,le Collectif avait déjà effectuésa 9C et dernière distribution dela session, et ce, sans qu’aucunemenace n’ai été mise à exécution.

Ce que veulent les étudianteset les étudiants, c’est éviter leplus possible que des entreprises privées, surtout desmultinationales comme Com

pass Group, n’en viennent àprendre la place de la collectivité au sein de l’Université.

Les revendications« Chartwells est bien ancrée àl’Université de Sherbrooke »,fait remarqué Emilie Breton,« elle finance une partie dutransport en commun, qui estgratuit pour les universitaires;elle donne de l’argent à la Fondation Force de l’Université;elle commandite plein de projets étudiants ; elle ales contratsalimentaires de tous les événements qui se tiennent sur lecampus... » C’est le droit dechoisir que revendique leCollectif pour une universitélibre : le droit de choisir comment se nourrir et à qui donnerson argent, certes, mais surtoutle droit de choisir le genre de

rer cette part du marché. Nousvoulons mettre les jeunes engarde contre tout cela.

Dans nos ateliers, nous abordonségalement les conséquencespersonnelles, sociales et environnementales de la surconsommationàréchelle planétaire.Tout cela nous amène à la conclusion que la consommationresponsable n’est pas réservéequ’aux environnementalistesvivant la simplicité volontaire,mais aussi à tous les gens quiont à coeur de respecter leurbudget et de ne pas surexploiter les ressources naturelles ethumaines de notre planète.Cela inclut de modifier, entreautres, certaines habitudes deconsommation, mais égalementd’osez se plaindre lorsque nosdroits en tant que consommateurs et consommatrices nesont pas respectés.

milieu dans lequel la population étudiante vit chaque jour.

C’est d’ailleurs pourquoi l’Association générale des étudiantes et étudiants de la Faculté des lettres et sciences

‘humaines (AGEFLESH) aadopté, dans une assembléegénérale réunissant un nombre peu habituel d’étudianteset d’étudiants, une proposition exigeant un café étudiantcoopératif dans la Faculté.

L’assemblée a égalementadopté une proposition demandant à ce que rassodation étudiante offre, en attendant lamise sur pied du café, des alternatives au monopole deChartwells. C’est ce que fait leCUL avec les bouffes solidaires », mentionne Emilie Breton.Si on en croit le nombre croissant de personnes qui se rendent à la distribution (plusd’une centaine chaque mer-

Ces ateliers sont très appréciéspar lesjeunes. Nous les o&onsgratuitement à différents groupes (écoles secondaires, Cégep,Université, carrefours jeunesse-emploi, etc.). Puisque notreapproche semble rejoindre lesjeunes, nous avons décidé de rassembler le contenu de nos rencontres dans une brochure,agrémentée de dessins amusantsde PierreBerget Celle-ci estprésentement en vente àl’ACEF au coût de 2 S. Vousy retrouverez également les références des ressources localespubliques et communautaires.Pour commander des exemplaires de la brochure Consomme;:., sans illusion / ou pourobtenir plus de renseignements, contactez-nous au

( 819 ) 563-8144 ou passeznous voir au 187, rue Laurier,bureau 204, à Sherbrooke.

credi, de différentes facultés),les commerçants qui soutienSnent le projet avec des donsde nourriture (Ferme Ste-Catherine, Ferme Sanders, Vergers Les jardins de pommes,La mie de la couronne) et lesautres institutions scolairesqui mènent des luttes semblables (Université LavaI, Université Bishop’s, Université deCalgary), l’intrusion du privédans le système d’éducationest quelque chose qui préoccupe particulièrement les gens,du moins dans le domaine del’alimentation.

« C’est pourquoi le Collectifpour une université libre n’entend céder à aucun chantage etpromet de continuei dès janvier, ses distributions solidairestant et aussi longtemps qu’uncafé, tel que souhaité par lamajorité, n’aura pas été mis surpied », conclut Emilie Breton.

Consommer... sans illusion!

Dernièrement, l’ACEF Estrie a lancé officiellement son nouvel outil de prévention en matière deconsommation responsable. C’est une bmchure de 40 pages intitulée ansommer... sans illusion /et qui s’adresse à tous les jeunes en période « d’autonomisation », dont la gestion du budgetdevient primordiale, puisque leurs responsabilités financières se multiplient. Ces jeunes âgésentre 16 à 25 ans en sont souvent à leur première location d’appartement, leur première cartede crédit, leur première voiture... Elles! ils ont besoin d’être accompagnés s’ils veulent éviter lespièges de la consommation.

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Source ACEE Couverture de la BrochureUne brochure « à consommer» sans se faired’illusion sur l’art de la consommation.

sons avec les jeunes les incita- à la radio qu’à la télévision, surtifs à la surconsommation qui , les vêtements ou sur les voitules éntourehftelfl~”f’db1idt~ ‘reL. ‘Lè~’jpùùe~i4±é~èhtèHtles modes, le crédit... tout un marché à conquérir

pour les entreprises et celles-ciusent de toutes les stratégiesde fidélisation pour s’accapa-.

Monopole alimentaire à l’UdeS

Étudiantes et étudiants contre ChartweNsPAR VALÉ.RIE PROVQST

Première distribution de bouffe solidaire au salon étudiant del’AGEFLESH. Déjà, ractivité est un succès et les quantités de nourritureinsuffisantes pour le nombre de personnes qui s’y présentent.

Photo : journal Le Collectif

Depuis maintenant deux mois, des étudiantes et étudiants del’Université de Sherbrooke se battent concrètement contre lemonopole alimentaire détenu par la multinationale CompassGroup sur le campus. En effet, sa filiale Chartwefls — Collègeset Universités —‘ a signé, il y a un an et demi, un contrat d’exdusivité de cinq ans avec l’Université, ce qui empêche toutautre individu ou toute autre compagnie de vendre ou de donnerde la nourriture à rintérieur du campus.

Entrée Ubre. décembre 2005 3

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Comme tout le monde à Sherbrooke, l’on ne peut que constater l’élection de JeanPer ukàhmaiiie,etce,maigré sa relative représentativité.Nous nous garderons de blâmer les personnes qui « osent wse présenter à des électionsquelles qu’elles soient (fédérales, provinciales, municipalesou scolaires), puisque celles-ciparticipent à alimenter h viepolitique et les débats sociaux.Nous interpellons les citoyenset citoyennes qui dont pas poséun geste qui demande peu detemps peu et qui contribue àune meilleure représentativité. Bien sûi~,ilsemit facile de justifiercet état de fait (nouspourrions y contribuer aisément) 4~!f ~mais, fondamenta-~lement, n’est-cepas là une façon ~ —•

faciledese.déflleri.desesresponsabilités?

L’appui réelSurlesrésultatsàlamajriedeSherbrooke, on constate quel’appui réel àJean Perreault sesitue qu’à 23,7% des électriceset électeurs inscrits sur la listeélectorale (25 687 sur 108 273),excluant les bulletins rejetés.N’oublions pas que plusieurspersonnes en âge d’exercerleur droit de vote sur le planmunicipal, ne prennent mêmepas la peine de s’inscrire. Nouspouvons en déduire que lepourcentage réel de h population ayant soutenue Jean

Perreault est en-dessous de ce23,7 %. Il serait intéressant etrévélateur d’effectuer le mêmetype d’analyse pour chacun desarrondissements.

Un peu de positif...Un élément porté depuis plusieurs années par certains organismes (particulièrementdes groupes de femmes), estla place des femmes dans lesdifférents lieux de représentation, dont les conseils municipaux. À cet effet, la représentation féminine en Estrie

a un peu progressé passant de126 à 141 conseillères et sonaugmentation de 12 % est unsigne encourageant même s’ildemeure encore faible avec untaux d’environ 26 %. À lamairie, le pourcentage de femmes est demeuré le même,c’est-à-dire 13 %. À Sherbrooke, cinq (5) femmes occupent des postes de conseillères sur 19 postes.

Un autre élément positif estla venue de plusieurs jeuneslors des élections municipalesde novembre. Arrivée un peu

sur le tard, leur présence a eule mérite de relancer certainsdébats et d’interpeller des candidats et candidates sur leurbilan politique des quatre dernières années.

Pistes de réflexionÀ la lumière de ces données,il nous apparaît qu’un débats’impose sur type de démarche électorale appliquée auQtiébec. Dans roptique d’uneprésence de partis politiquessur la scène municipale, (particulièrement quand les villesdeviennent de plus en plus

importantes en terme de population et que les élec

tions municipales seteindront dorénavantpartout en mêmetemps au Qyébec) nedevrait-on pas appliquer la représenta

~ tion proportionnelleet réserver un postepour la personneporte-parole (ou

cheflè) du parti d’opposition?

De même,ne serait-il pas tempsde mettre les questions démocratiques (politique et électorale) à l’agenda de la formation des élèves du secondaireet du Cégep? Ne devrait-onpas effectuer plus d’éducationet de sensibilisation auprès dupublic sur ces questions ? Sansprendre position, il sembleévident qu’il est nécessaire deprocéder à une démarche deréflexion devant aboutir à uneréforme de notre façon d’exercer notre droit de vote.

Malgré les promesses et lesbeaux engagements électorauxpris par nos élues/élus municipaux, la population et lesdifférents organismes du milieu sherbroolcois se doiventd’être vigilants face aux décisions qu’ils prendront, particulièrement sur les questionssociales (pauvreté, violence, logement social, etc.), et ce, touten respectanth volonté des citoyennes et des citoyens...

MÉDIA Élection municipales 2005

Jean Perreault élu par 24 %de la population inscrite!

PAR NORMAND GILBERT

Même si les dernières élections municipales étaient une première historique, en ce sens qu’ellesse sont tenues en même temps partout au Qyébec, il semble que cela da pas stimulé les électeurs-électrices à voter davantage. Le taux de participation est un des plus bas enregistrés ces dernièresannées et Sherbrooke ne fait pas exception avec un taux d’environ 45 %. Pourtant, comme nousle soulignions dans un numéro précédent, plusieurs questions importantes pour le « quotidien »des gens ainsi que pour le développement de la communauté à long terme, découlent de politiques et règlements sous la responsabilité des municipalités.

Concenœacon, monopolisation

Surexposition médiatiqueAu lendemain du dépôt du premier rapport Gomery sur lescandale des commandites, h surexposition médiatique aatteint son apogée. Pour la seule journée dd 2 novembre, lequotidien La Anse a consacré 41 articles à son traitement Pourcette même journée, l’ensemble des médias québécois ont accordé 18,3% de leur espace ou de leur temps d’antenne à cedossier. Selon la firme Influence communication, qui scruteles publications des médias de façon quotidienne; il s’agit d’un

inégalédepuis novembre200l,datedu débutdes bombardements des É~~-u~5 contre l’Ai~hanistan; l’ancienrecord, détenu par la couverture du début des hostilités en Iraken 2003, s’était emparé de 15,1 % du contenu médiatique.Par ailleurs, h nomination du pape Benoît XVI le 25 avril2005 avait atteint un poids média de 11,3 96.

La tendance se maintientDe façon générale, une nouvelle d’importance majeure accapare moins de S % du contenu médiatique. Même unesemaine après h publication du rapport Gomery son poidsmédia était encore supérieur à celui d’une nouvelle de hauteimportance, atteignantunsommetde8,43 96. Plus largement,depuis 2002, le scandale des commandites a fait couler beaucoup d’encre; ainsi « entre 2002 et 2005, [excluant la journée du 2 novembre], il s’est écrit, sur le sujet, 10954 articles.de journaux au Ojébec et 44872 articles ailleurs au Canada..Sur le marché canadien, 5 % de re~mble des nouvelles publiées sur Intnnet dans les premières 24 heures après la sortiedu rapport Gomery a été consacré à ce dossiec Fmalement, onremarque que d’autres événements ont également connu leurpart de succès au cours des dernières semaines. Par exemple, dans la semaine du 8 novembre, h course à la directiondu Parti québécois a accaparé 4,17% de respace médiatique etles élections municipales simultanées dans l’ensemble duQ!iébec, 2,16%.

Monopole médiatiquelYune part, ces résultats illustrent rémancipation du phénomène de la monopolisation médiatique et, d’autre part, lephénomène toujours grandissant de la concentration desmédias. Ces phénomènes ont pour conséquence de restreindrela couverture médiatique à quelques sujets d’actualité. Bienqu’elle soit souvent d’intérêt majeur pour la population, cettesurexploitation médiatique s’accapare un espace médiatiquequi pourrait être davantage consacré à des nouvelles toutautant pertinentes; de plus, elle minimise le traitementd’autres nouvelles d’une aussi grande importance. LeCRÉMI considère que le fait de monopoliser l’information et de favoriser la concentration de h presse nuit deplus en plus à h diversité de l’information. Il serait doncpréférable que ron revienne à un équilibre plus marquédans le traitement médiatique actuel de l’actualité qui Westjen fait, que le reflet de h monopolisation de plus en plusgrande des médias. Ce n’est sûrement pas pour rien quesurexposition rime avec monopolisation!

PAR ANNIE FOREST • CRÉIIISosces te Lè&a ta &esse 3 rnerrtre 2X5tpjb~ww.fr*pesse.ccm ~

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LE MOUVEMENT POPULAIRE• Des ressources à découvrir

Des altemativesàoffiir• Une force en devenir

décembœ 2005 • L.lrIe Une

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Vietn met Irak : même combat?MR CLAUDE DOSTIEJR

Depuis le début de la guerre en Jrak, en mars 2003, il esttentant de tracer un parallèle entre le conflit irakien et celui quis’est déroulé en Mie du Sud dans les annéesl960 et 1970. Cedernier est évidemment synonyme d’~ embourbement » etd’une certaine firme de décadence de la puissance américaine;ce qui n’est pas étranger au désir qt?ont les opposants à l’aventureirakienne d’assimiler les deux conflits. Cela dli, même s’il demeure pour le moins hasardeux de les comparer, l’un peut nousen apprendre sur Fautre. Le conflit qui avait mobilisé une génération donne sa place à une guerre qui laisse cyniques les exactivistes de cette même génération, sans parler de leurs enfants...

Tout d’abord, il serait ridiculed’essayer de comparer les chiffres concernant les victimesciviles et les soldats morts aucombat La guette du Vietnam,dans laquelle les Américainssont entrés véritablement en1965, avec près de 200 000hommes, avait déjà tué plus del0000soldatsàlafindel967.Elle aura réclamé au total58 148 Américaines et Américains lorsque les dernièrestroupes quitteront en mars1973.

L’ampleur du combatvietnamienL’ampleur du combat qui s’estdéivuié au Vieman, (ainsi qu’auCambodge~ enThaïlande et auLaos) est sans commune mesure avec le conflit en Irak quiest beaucoup plus circonscritet implique, jusqu’ici, moinsd’acteurs. Au plus fort de laguerre, l’année américaine sebattait contre plus d’un millionde Nord-Vietnamiens, auxcôtés, disons-le, d’autant deSud-Vietnamjens.Aujourd’hui, la résistance en Irakest évaluée, au mieux, à quelques dizaines de milliers. Etles victimes civiles sont éva

luées en Irak à près de 100000tandis qu’on parle plutôt demillions (deux à quatre) pourle conflit sud-asiatique.

Ces différences peuvent-ellesexpliquer pourquoi l’oppositionà la guette en Irak Wa pas encoreatteintren~ de celle de laguette au Vietnam ?Après tout,Bush a réussi à se faire réélire,ce que LyndonJohnson, aprèsdeux ans d.c’embourbement.en Asie, a cru impossible (et l’aporté tout simplement à ne passe porter candidat à sa réélection). Même si les manifestations du printemps 2003étaient fort imposantes, elles sesont vite essoufflées. Pourtant,après à peine un an et demi,une majorit d’Américains.croyaient que la guerre dansla péninsule arabique étaitune erreur tandis que cela apris trois ans pour le conffitvietnamien.

jeunesse d’aujourd’huimême si l’on juge que les gens,aujourd’hui, sont plus blasés,cyniques ou œqnusvoudit~cela n’explique pas pourquoiles mensonges de l’administration Bush et le nombre demorts tout de même élevé dé-meuvent pas plus de citoyens.Sont-ils sans savoir que laguerre en Irak coûte jusqu’ici204 milliards, environ 5,6milliards par mois contre 5,1pour la guerre au Vietnam?Vingt ans de guerre en Indochine dauront causé h mort quede 63 journalistes tandis que 71ont déjà trouvé la mort en Irak.Cela dit, un facteur reste à

-I

Propagande efficaceMalheureusement, l’inertie dupeuple américain face aubourbier irakien est probablement dû à une propagandeefficace de l’administrationBush, qui propose, ces tempsci, exactement le même argumentaire contre le retrait destroupes d’Irak que servait auxAméricains l’administration

Décidément, les chantres del’entreprise irakienne peuventse féliciter de n’avoir finalement qu’infuser au sein de hpopulation au moins autant decynisme qu’il leur en a fallupour mener et défendre cetteguerre qui fait rire jaune etgrincer des dents, sans plus. Sila guerre au Vietnam était unemauvaise guerre, menée aumauvais moment, au mauvaisendroit, la guerre en Irakressemble plus à un vol de banque orchestré par des gangstersaguerris, qui réussiront probablement à s’enfuir avant quela police ne débarque.

‘s’t

t

PhŒo: Servie Boetan, WiparL,t. 1978Le pouvoir des fleurs Sur b photo d-contre • un mardieur non-violent, dam un gesta symbolique, piqueun oeillet dam le canon des fusils de b troupe qui garde l’entrée du Pentagone, au cours desmanifestadons de 1967.

Des différences quipèsent lourdMême si l’on admet que lesgénérations se suivent mais nese ressemblent pas ; que lesbaby-boomers était plus idéalistes (et nombreux) que la

r

mentionneit Dans les années Nixon jusqu’à la conclusion1960, l’enrôlement obligatoire de la guerre, au début deétait un catalyseur de tensions 1973. Même s’il le fait avec trèsincroyable. Ledit enrôlement peu de finesse, Bush joue surpoussa plus d’un million tous les tableaux avec Paisanced’Américains à quitter fasiïillr”&assê que seul un ignare ou unet amis pour se réfugier à menteur de génie peut tansl’étmngei dont plus de 150000 puer. Il a cependant pour luiau Canada. La guerre en IraIt, un atout de taille les terroristeselle, ressemble plus à un feuil- islamistes attirent beaucoupleton surréaliste que tout le moins la sympathie que les Homonde peut regarder chez lui Chi Minh et autres Mao.en plaignant ces pauvres soldats Ceux-ci pouvaient compterqui ont été assez bêtes pour sur la sympathie des différentss’engager. Même si la commu- courants d’opposition à lanauté internationale est beau- guerre; leurs objectifs semcoup plus divisée sur l’inter- blaient nobles et, disons-le,vention en Jrak qu’elle Pétait facilement assimilables pourà propos du Vietnam ; même une intelligentsia qui se reconsi les motifs invoqués de ce naissait plus facilement dansdernier bain de sang sont beau- une philosophie née en Occicoup plus farfelus, on ne signale dent (le marxisme-léninisme)pas encore de révolte étudiante que dans une religion facilementou de dissidence fracassante au taxée d’extrémisme.sein du gouvernement. Certes,il y a eu les Perle, Ridge etautres Woodward mais les révélations choquantes sur lapréparation de la guerre... enchoquent de moins en moins.

L.Au Canada: minée 2006 quI se ti.nnL.e ~w une nota él,,rt._.L Wnein-now du dia.5....~t mi 2006?

Enfrée Ubre • décembre 2005 • 5

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CHÔMAGE

Le retour du dindonet de sa farce...

Nous revoici au coeur d’une campagne électorale fédt4nile et lesort des chômeurs et chômeuses ne s’est toujours pas amélioré.Malgré les belles promesses de Paul Martin avant les électionsde juin 2004, rien n’à été fiait afin de redonner son caractèreuniversel au régime d’assurance-chômage canadien. Les libérauxde Paul Martin ont encore fiait la sourde oreille à nos revendications légitimes pourtant partagées par une partie importante de la population québécoise.

Même la fragilité de leur pouvoir à gérer un gouvernementminoritaire ne les a pas incités à calmer les angoisses des travailleurs et travailleuses les plus précaires. Ils ne peuvent ignorerque les gens, conscients du détournement de 50 milliards dedollars de la caisse d’assurance-chômage, dont pu les soutenirau printemps 2004. Ce scandale et celui des commandites leurferont sûrement perdre encore plusieurs sièges au Qsiébecen 2006.

Pourtant les occasions ont été nombreusesLes occasions n’ont toutefois pas manqué de régler cetteimportante question au cours des 18 derniers mois. Lesdéputés du Bloc québécois dont cessé de rappeler, aux troisministres des Ressources humaines qui se sont succédé, fur—gence de bonifier le régime d’assurance-chômage. Ce mêmeparti politique a déposé aux Communes deux projets de loi(C-278 et C-280) et un comité permanent de la Chambredes communes a rédigé un rapport recommandant de nombreux correctifs dans le sens de ces dits projets de loi. Plusieurs députés libéraux ont endossé ce rapport pour ensuitevoter contre l’adoption de ces bonifications soumises à laChambre des communes.

Cet automne, des dizaines de milliers de citoyens et citoyennes;au Qpékec ont exigé dii premier ministre, Paul Martin, labonification du régime d’assurance-chômage. Ces personnesont signé etlui ontexpédié une carte postale àl’appel du MASSE(Mouvement Autonome et Solidaire des Sans-Emploi).Nous tenons à remercier particulièrement les quelque 5000Estriens et Estriennes qui ont pris part à cette campagne.Malheureusement, Paul Mariin n’a rien fait, même si environle tiers du surplus annuel fédéral, lui permettant de distribuer de gros cadeaux pré-électoraux, provient encore de lacaisse d’assurance-chômage.

Assez ! C’est assez!Lors de la campagne électorale de 2004, Paul Martin et sesouailles nous demandaient de faire confiance à la nouvelleéquipe du tout nouveau « Parti libéral »... Les 18 derniersmois ont prouvé que ce néo-gouvemement n’avait aucunevolonté politique d’améliorer le sort des sans-emploi. Lorsdu prochain rendez-vous électoral, le Qyébec ne pourra pasflaire confiance à cette bande de voleurs et de menteurs. Assez!C’est assez

R4R DENIS POUDRIER • MCCE

24R BENOITPILOTTE

Mais qu’assouvit donc ce gested’acheter, de donner ou de recevoir un bien matériel? Est-ce si important de se faire gâteret de gâter les personnes quenous apprécions de cette façon?Ne serait-il pas plus sage, tantaux niveaux économique, écologique mais aussi affectif,socialetfamilial, dese~ contenta » d’être ensemble, d’établirou de renforcer nos liens?

En avoir ou pasÀ mes yeux, l’intermédiaire duprésent crée trop souvent unedistance entre deux personnes.Vous n’avez qu’à penser à toutes ces occasions où le fait derecevoir un présent vous rendait mal à l’aise, soit parce que« c’était beaucoup trop, tun’aurais pas dû » ; ou que le présent était totalement inutile;ou que vous aviez déjà l’objeten question; ou que vôusn’aviez pas vous-même l’intention d’en offrir à la personne vous en offrant un; ouque le cadeau offert avait unevaleur beaucoup plus haute ouplus minime que celui reçu;ou que tous dont pas reçu unprésent, créant du même coupjalousie ou incompréhension...À cela, il faut rajouter les tourments occasionnés par le choixdes personnes à récompenseret de la valeur respective des.cadeaux qui leur sont dévolus,ainsi que le manque de tempsou d’inspiration, qui finale

~~ons

Acheter, donner et recevoir

Consommation à outrance

Je ne pense pas réinventer le sujet. Beaucoup d’encre a déjà coulé quant à la consommation àoutrance que provoque le dernier mois de l’année dans nos moeurs et coutumes occidentales.Pourtant, force est d’admettre que la tentation est, pour beaucoup d’entre nous, plus forte quela raison. C’est pourquoi, en ce mois de décembre, sommes-nous rendus à nous préoccuper sur ceque nous pourrions demander ou offi’ir aux gens que fon aime. Un véritable casse-tête coûteux etstressant.

ment vous rendent insatisfaitde vos choix. C’est sans oublierle stress dans les magasins àgrande surface et aux grospoints de vente qui nous renddingues... La liste des effetsnéfastes à la consommationpourrait être aussi longue quecelle produite par l’imaginaired’un gosse et, ici, n’a même pasété abordé cette surproductionde marchandises et de toutson emballage qui aggrave,annéeaprèsannéejesconditionsde notre environnement.

çon de consomma et sur la na-taire de ce que nous achetons.Parce que c’est en échange demontants d’argent contre dumatériel que nous pouvonsaussi faire d’un « cadeau deuxcoups » en encourageant, parexemple, les commerçants locaux, les produits découlantdu commerce équitable, voireles deux!

ftmaginez!Imaginez un instant le chiffre d’affaires de multinationales grimper à chaque derniertrimestre annuel, et imaginezdu même souffle le genre defête de Noél que ces gens vivent et se payent, et ce, avecvotre argent! Ou bien vousavez roccasion, par ce prétextede festivités hivernales, de donner un petit coup de main àquelqu’un du coin, ou sinon,d’acheter un produit où lesprofits iront dans les pochesde gens qui en ont réellementbesoin~

Si, pour la plupart d’entrenous, il est difficile, du moinsà court terme, de nous départir de cette pratique qu’est laconsomifiation, nous avonscependant le pouvoir de consommer intelligemment etmodérément. N’entendons-nous pas durant le temps desfêtes que la modération a bienmeilleur goût? Alors joyeuxcadeaux et bonne conscience!

Qu’est-ce qui se cache derrièrele présent?

Malgré tout, nous sommes àdivers niveaux écrasés sous lapression découlant de cettetradition moderne liée àfhystérie de Noél. Cette vision faitque le don matériel est vu etperçu comme une forme d’appréciation de l’autre, une« preuve » d’appréciation, un« allant de soi ». Dans cetteperspective, pourquoi ne pasporter attention sur notre fa-

Le syndicat desprestataires del’assurance-chômage en Estrie

ACTIF DEPUIS 1980 (819) 566-5811

Mouvement des Chômeurs et Chômeuses de I’Estrie187, rue Laurier local 215, Sherbrooke QC JI H 4Z4

Membre du MASSEMouvement autonome et solidaire des sans-emploi

6 • décembre2005’ Entrée Libre ~

Questions réellementposées à des témoinspar desprocureurs durant desprocès et, dans certains cas ily a laréponse donnéepar des témoinsfistés. Cesphrases sont extraites d’un livre appeléDiscorder in the Court.Mis à part k traduction, lesphrases ont été dites exactement comme c’est écrit

* AvOcAT: Qy’a donné le prélèvement de tissu vaginal ? TÉrvlou4 : Des traces de sperme. AvocAT : Dusperme masculin? TÉMoIN : C’est le seul que je connaisse.

é Q: Quel est le jour de votre naissance ? Réponse: 15 juillet. Q: Opelle année?R. : Chaque année.

* Q: Dans .quoi étiez-vous au moment de l’impact? R. : Un sweat-shirt Gucci et des Reeboks.

é Q: Cette maladie, affecte-t-elle vraiment votre mémoire ? R. : Oui. Q: Et de quelle manière celaaffecte-t-il votre mémoire? R.: J’ai oublié. Q: Vous avez oublié. Pouvez-vous nous donner unexemple de ce que vous avez oublié?

ô Q: Le plus jeune fils, celui de 20 ans, quel âge a-t-II?ô Q: Était—ce vous ou votre jeune frère qui fit tué durant la guerre? Suite à la page 7

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Vous achetez un forfait-vacances dans uneagence de voyage. Si vous tombez malade durant le voyage en question, est-ce que l’agencepeut être tenue responsable des dommagesqui en résultent?

Lesfaits:Un coupie achète un forfait-vacances pour deux semaines enRépublique dominicaine d’une agence de voyage. Durantle séjoui le couple allait régulièrement prendre leur repas aubuffet de l’hôtel. Lors d’une de ces visites, la femme a souffertd’une gastro-entérite à la suite de ringestion d’aliments contaminés. Il relève de la preuve que cette contamination provenait des oiseaux sauvages qui se nourrissaient à même lebuffet Le couple réclame donc le prix du forfait-vacances ainsique des dommages et intérêts pour les inconvénients qu’ils ontsubis. Ils soutiennent que l’hôtel ne répondait pas aux nonnesminimales de sécurité. De leur côté, rorganisateur du voyageet l’agence de voyage soutiennent. que l’hôtel où a séjournéle couple était sécuritaire.

Le litige:Est-ce que le couple a un recours contre ro~nisateurdu voyageet l’agence de voyage?

La décision:L’action est accueillie en partie.

Les motifs:Le juge Landry indique que le contrat intervenu entre lecouple et rorganisateur du voyage et celui conclu avec ragencede voyage sont des contrats de service. D’après la doctrine etla jurisprudence, rorganisateur et ragent de voyage sont tenusà une « obligation de résultat ». Donc, la seule façon pour cesderniers de se défaire de cette obligation ‘èst de fhii~’ laj5’teiwequ’une force majeure leur aurait empêché de remplir leurobligation. Puisque ce contrat a été conclu avec des consommateurs, il est assujetti à la Loi ~ur laprotection du consommateur.Cette dernière indique que rorganisateur et ragent de voyagesont tenus aux « garanties de conformité », c’est-à-dire, quele service fourni doit être conforme à la description qui en estfait dans le contrat, ainsi qu’à toute déclaration ou messagepublicitaire fait par l’organisateur et l’agent de voyage.

De plus, le contrat de voyage leur impose un « devoir d’information et de sécurité » envers leurs clients, ceux-ci doiventêtre informés des risques auxquels ils pourraient être confrontés durant leur voyage et de l’ensemble des fiits importantsqui pourraient influencer leur décision d’acheter ou non levoyage. En plus de leur devoir d’information, rorganisateuret ragent de voyage doivent prendre tous les moyens nécessaires pour que le voyage se déroule dans des conditionsnormales de sécurité. En l’espèce, le juge en vient à la conclusion que roipuisateur du voyage et r~nœ de voyage ontmanqué à leur devoir d’information et de sécurité, il faitdonc droit à la demande du remboursement intégral duforfait Il ifit aussi en partie droit à la demande de dommageset intérêts réclamés pour les troubles et inconvénients subispar le couple, y compris la perte de salaire.

PAR MICHELINE PL4,NTE • Avocateàl’aidejuridique I 563-6122

Déjà une 12e année d’activité pour Action Saint-Français! Grâce à h participation financièred’Environnement Canada et aux bénévoles de h région, nous avons encore une fbis pu mettre enbranle des activités de nettoyage des cours d’eau constituant le bassin versant de h rivière SaintFrançois. Depuis le début du mois de mai, nous avons commencé nos activités etle nettoyage desruisseaux et des rivières va bon train. Nous avons déjà entrepris le nettoyage de quatre cours d’eau.

Une corvée de nettoyage a étéentreprise au ruisseau Veilletteà Compton, mais nous I?avonspas encore évacué les rebuts dece site. En ce qui concerne leruisseau Vaillancourt, également à Compton, il est un desplus gros sites que nous ayonseu à nettoyer. Nous ne le terminerons probablement pascette année car ce site demandel’utilisation d’une grue et nousavons déjà dépassé notre budget annuel pour la location degrues (même la meilleurevolonté ne fait pas toujours lepoids devant les impératifsfinanciers).

Suite de la page 6

Etiez-vous présent quand votre photo a été prise?Q: Docteur, avant de faire votre autopsie, avez-vous vérifié le pouls ? R. : Non.

Q: Avez-vous vérifié la pression sanguine? R. : Non.Q: Avez-vous vérifié s’il respirait? R. : Non.Q: Alors, il est possible que le patient ait été vivant quand vous avez commencé rautospie?R. : Non.Q: Comment pouvez-vous en être certain , Docteur?R. : Parce que son cerveau était.sur mon bureau dans un bocal.Q: Mais le patient ne pouvait-il quand même pas être encore en vie? R. : II est possible qu’il aitété encore en vie et en train d’exercer le métier d’avocat quelque part.

~ EntréeUbre • décembre2005’ 7

VOUS ET VOS DROITS Petit ruisseau deviendra grand si les bénévolesd’Action Saint-François lui portent aidePAR ROBERTLÉ.O GENDRON

Photo: Action-Saint-FrançdsPièces d’auto, réfrigérateur et partie de lit, ruisseau Vaillancourt,Compton.

divers (électroménagers, véhi- très importante pour tous lesA la campagne cule automobile, pneus, etc.) citoyens de Sherbrooke : la

à ramasser sur ce site dont les Saint—François. Vous serezCe ne sera pas le premier cours .

pentes nous donnent bien du peut-etre surpns d apprendred eau a prendre plus d une

- fil a retordre et.. de la corde a que nous commençons le netannee a nettoyer: nous avons -

deroulet Nous avons aussi en- toyage de la nviere alors quedeja consacre quatre ans au .

- trepns le nettoyage du ruisseau nous ne cessons de repeter queruisseau Véillette mentionne Rodngue a Maitleton en de- nous nous occupons des coursplus haut, et les, travaux se, . ,but saison. C est le propne— d eau de son bassin vasant —

poursuivent a cet endroit. . ,. . ..taire de 1 endroit qui nous a Neanmoms, pour une premierePour revenir au ruisseau , .demande de 1 aider a rendre fois lan dernier, nous avons tenuVaillancourt, nous avons ete isa terre puis propre et ses cours une corvee directement sur lesetonnes de savoir que ce de- ~ i . . ..

- . . ci eau pius sains, berges de cette riviere. Nouspotoir etait encore actif Des . -

voisins ont surpris un agricul- Nous avons répondu, évidem- avons donc continue cette annéeteur à se débarrasser de cochons ment, que nous souhaitions je ramassage e • i evacuationmorts dans une partie du site. lui donner un coup de main des rebuts d un site situe a cinqNous avons avisé la munici- et que nous étions ravis qu’un minutes du centre-ville depalité, et comme cette der- agriculteur demande à notre Shert)rooke.nière collabore avec Action organisme de raider à amélio- Pour terminer, nous vous mviSaint-François pour nettoyer rer sa propriété - un agncul- tons à nous donner un coup del’endroit, elle a fait ce qu’il teur « vert foncé», ça ne se ren- main lors des activités de net-fallait pour corriger la situa- contre pas tous les jours! toyage des cours d’eau. Nousdon. De plus, pour concréti- Cette demande ‘de collabora- continuons notre travail jusser leur appui au nettoyage du ton est un bon exemple de qu’au mois de novembre etruisseau en question, plusieurs 1 ouverture de certains fermiers - espérons que la participationconseillers, lemaire etledirec- de la region et inaugure bien bénévole sera aussi bonneteur de la municipalité de le partenariat que nous espé- qu’elle le Rit en mai, juin etCompton ont participé à une roris etablir avec « les gestion- juillet. Renseignements auactivité de nettoyage un samedi naires des terres » de I Estne. numéro suivant: 563-5362matin et certains sont venus • ou [email protected] d une fois, tellement lamotivation était forte. Il reste Dan dernier, nous avons com- ~ce Action t-f~a’~ça~ VoL 2 -

toutefois des tonnes de rebuts mencé le nettoyaged’une rivière N°2, - Automne 2005-hiver 2006

‘t

sSolidarité Populaire Estrie

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Téléphone : (819) 562-9547so1idari~aide-internet.org

Une coalition pourune répartition équitable

de la richesse

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questionnement: l’écologie.

Certes, ilyavait d~à des groupesécologistes qui s’étaient formés,notamment aux États-Unis(Earth~ Friends, Sierra Clubetc.) mais le groupe canadiensen le premier à orchestrer desmanifèstations éclatantes, d’uneefficacité médiatique par ailleursredoutable. Certains de membres fondateurs naviguerontpendant plusieurs semaines en1971 pour atteindre l’îleAmchitka, à 4 000 milles deVancouver, où devait avoir lieuun essai nucléaire américain.Deux ans plus tard, un autrenavire sensibilisera le mondeaux essais nucléaires atmosphériques que la France opère dansle Pacifique. Ce récit, d’unmembre de la première heure,

est instructif pour tous ceuxqui veulent apporter un changement à ce monde. L’histoireest bien sûr étofi~e de succintesmais solides présentations defaits tout aussi troublants lesuns que les autres : sur les baleines notamment, de mêmeque sur les essais nucléaires souterrains qui causent le drainaged’immenses lacs vers la terre.On y parle autant de technique de lobbying que de philosophie. RexWeyler nous fait*aiment revivre les événements, jusqu’aux engueuladesentre certaines têtes fortes dugroupe. On trouve donc dansce livre de quoi rager maisaussi de quoi espérer ; on y raconte surtout le combat de

F$~R CLAUDE 00517E jR

Voilà un livre qui arrive àpoint! En efl~t, les partenarias public-privé, dont tout lemonde parle, avaient grandbesoin qu’on parle d’eux, avecsérénité, sans toujours succomber aux blagues un peufacile que nous permet sonacronyme: PPR

Le sujet est évidemment trèslarge et il serait injuste de reprocher aux auteurs de ce collectif d’avoir oublier certainsexemples (comme le Brésil deLula) dans le traitement de cequi est bien plus qu’un slogan.Les PPP, c’est avant tout unephilosophie de gestion qui postule que les fonctionnaires necherchent qu’à augmenter leurbudget et que trop de ressources sont gaspillées à simplements’assurer du respect des règlesplus ou moins sévères de l’appareil bureaucratique.

Les PPP auraient comme objectif premier d’améliorer refficience de la fonction gouvernementale. En soit, ce but estdifficilement contestable, leproblème est qu’il peut s’avérerunécrandef~zrnéedissimulant des visées clientélistesmoins recommandables. A cechapitre, les PPP que GeorgesBush a instaurés, en matière deprogrammes sociaux (réhabilitation de détenus, réinsertionau marché du travail), lui apermis de dorloter sa base électorale plus conservatrice. Enacheminant l’argent des programmes sociaux à des organisations religieuses, Bush a récompensé ses fidèles électeurs

Do.v*.. IflotteLLe

Main bassesur l’ÉtatLes p.n.n.rin, pubUc-pdv~

eu Québ.c et en Aniérkjsse du Nord

mais s’est aussi trouvé à changer les valeurs jadis laïcisantesde rttat.Par ailleurs, les PPP cachentaussi une certaine haine dessyndicats et une philosophie libérale plutôt doctrinaire. Estil vraiment honnête de déclarer, comme Monique JérômeForget l’a fait en 2003 qu’ Ic àforce de vouloir s’occuper detout, l’État québécois n’arrivepas à bien s’occuper de quoique ce soit»? Si la modernisation de l’État n’a comme seulbut une meilleure gestion desdeniers publics, poun~uoi a-t-il été nécessaire d’imposer lebâillon à rA~mbl& nationalepour procéder avec ce projet deréingénérie?

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Greenpeace: L’Abc de l’activismePAR CLAUDE OOSTTEJR

Greenpeace est un compte-rendu précis de la naissance d’une organisation emblématique denotre ère. Greenpcace, comme son nom rmdiq~, est un mariage entre l’enjeu crucial de l’époque (la paix au Vietnam) et un butre, plus subtil, qui colore le premier d’une substance riche en

Main basse sur l’État : Les partenariatspublic-privé au Québec et en Amérique du Nord

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gens passionnés, dévoués et intelligents qui ont remporté certaines victoires mais qui nousont laissé plusieurs combats.&wpeaœ The ir~de story de RexWeyler, Rair,coast Bocks.

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Photo :M~SSESir la photo, on a~a~oit des nttants et militantes du MASSE Ion d’wie .. L.tL~, ~ Ottawa le 25octobre 2005. Cette manifestation dôtinit anse grande canipa~se de cartes postales tir ledétoaune.nent de 50 milliards de b caisse de rassauance-cheansge par le gean..nwnuit de Paad Martin.

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8 • décembre 2005 • Enté. Libre