LES CAMÉLIAS, NOTRE QUARTIER...quartier. Au début de la rénovation en 2012, il a failli fermer...

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JUIN 2016 Les Camélias, un quartier de- vant lequel on faisait demi- tour. Bientôt il vaudra le détour. La dame choc devient la dame chic ! On y viendra parce qu’il y aura de bonnes choses et de belles choses. Cela a été possible par la vo- lonté de nombreux déci- deurs. La Mutualité de La Réunion y prend toute sa part. C’est un défi qui sera d’autant plus relevé que chaque habi- tant des Camélias y prendra sa part. Jeunes et moins jeunes, petits et grands sont prêts à partici- per si on leur donne un rôle à jouer. On c’est qui ? Voilà une bonne question ! Edito Dame Camélias Théodore HOARAU Président de la Mutualité de La Réunion LES CAMÉLIAS, NOTRE QUARTIER ! Margareth Fontaine Présidente de L’Association «femmes des Camélias » Originaire des Camélias, Margareth (robe noire) n’a pas oublié la vie dans ce quartier avant l’arrivée des immeubles. Camélias, c’était plus d’arbres, un verger et quelques cases en tôle, la ravine et la boutique Maurice (toujours présente). Camélias ne serait pas pareil sans sa boutique. Le premier immeuble « pétrole » a ramené les premières familles venues de tout Saint Denis et d’ailleurs. On est passé de la case à terre à l’immeuble, et sans y être vraiment préparé. En 50 ans, j’ai vu la population changer, les modes de vie évoluer, mais la solidarité familiale a toujours été présente. C’est un peu l’esprit de l’Association aujourd’hui qui es- saye de proposer aux familles des rencontres, de la création, du partage dans l’objectif de les valoriser et de les inciter à partager leur savoir et leurs talents. Le nouveau vent qui souffle sur les Camélias est dans le bons sens. Nous avons participé et donné nos avis sur les différents projets et dans l’ensemble les fa- milles de l’association apprécient les premiers changements mais sont pres- sées de voir la fin des travaux. Pierrot traiteur Un p’tit quartier super ! Situé en plein sur l’axe principal des Camélias, Pierrot a subi de plein fouet les inconvénients des travaux de son quartier. Au début de la rénovation en 2012, il a failli fermer son restaurant familial. Mon activité avait dimi- nuée de 50 %. J’ai résisté parce que j’aime mon métier et mon quartier et je voulais y croire. Camélias c’est mon quartier d’adoption, la population m’a accueilli, et je suis fier de partici- per au développement économique de ce secteur. Sur le fond, c’est une bonne chose de moderniser ce quartier qui était un peu oublié. Les travaux de la route ont duré trop longtemps, mais les effets positifs sont à venir j’espère. Nouvelle dynamique commerciale ! Mon souhait serait de voir venir de nouveaux commerces, services, et plus de clientèle. Je suis prêt à m’adapter à ce nouveau souffle s’il le faut. Si tous les commerçants ensemble jouent le jeu, on peut relancer une dynamique com- merciale dans le quartier pour répondre aux attentes des habitants et des nou- veaux visiteurs. Un nouveau vent souffle sur le quartier des Camélias ! Plus de 13 000 habitants des Camélias vivent depuis presque 3 ans au rythme des démolitions, des tractopelles, des grues, bref, des chantiers qui n’en finissent pas ! Du changement il y en a, sou- ligne Clovis, retraité. Tous les jours il voit du nouveau ! Tout n’est pas parfait mais il y a du mieux ! 5 secteurs vont voir leur cadre de vie complète- ment transformé, plus moderne, plus fonctionnel, plus beau et plus propre et où il fera bon vivre : Château Morange, Ilot Central, Cœur des Camé- lias, Hauts des Camélias et Mondon. Logements, commerces, bureaux, routes, services, château, toutes les activités sont concernées. Au cœur du projet, le bureau du Projet de Réno- vation Urbaine, un espace public géré par la Mai- rie de Saint-Denis où tous les acteurs et partenaires du projet se rencontrent, où la popu- lation peut s’informer, partager, se faire entendre et obtenir un soutien pendant cette phase diffi- cile de travaux. Les changements sont visibles et ceux qui vivent là apprécient déjà les effets de la ré- novation. Créer du lien avec les habitants Deva Manyandi, Chargé de mission de la gestion urbaine de proximité, son Directeur Jean Chris- tophe Paniandy et toute l’équipe, sont fiers d’ac- compagner la population au quotidien. L’objectif est de profiter de cette dynamique de développe- ment pour modifier les comportements en pro- fondeur. C’est un travail au quotidien avec les habitants. Nous devons rester à leur écoute tout en les aidant à accepter le changement, souligne Bruno, agent de proximité et habitant du quartier depuis plus de 20 ans. Les premières bornes de tri enterrées ont été ins- tallées ici. Fini l’alignement des bacs poubelle sur le trottoir. Place aux piétons, aux cyclistes, aux transports en commun. Des nouveaux espaces de convivialité seront aménagés, le marché forain reviendra un pôle santé, des petits plateaux spor- tifs, des aires de jeux, pour toute la fa- mille et visiteurs. Bien vivre ensemble, c’est l’objectif du Maire de la ville de Saint-Denis. Les partenaires travaillent en- semble depuis plusieurs an- nées pour faire de ce secteur de Saint-Denis une cité mo- derne. «Quartier ancien, emblé- matique de Saint-Denis, le quartier des Camélias a long- temps été en sommeil, en attente... » dixit Gilbert An- nette, le Maire de Saint- Denis. Esplanades, pistes cyclables le long de l’allée des cocotiers Marie Claire Lieste, Médiatrice sociale, Corine Ilaha, Secrétaire d'accueil et Deva Mayandi.

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JUIN 2016

Les Camélias, un quartier de-vant lequel on faisait demi-tour.

Bientôt il vaudra le détour.

La dame choc devient ladame chic !

On y viendra parce qu’il yaura de bonnes choses et debelles choses.

Cela a été possible par la vo-lonté de nombreux déci-deurs.

La Mutualité de La Réunion yprend toute sa part.

C’est un défi qui sera d’autantplus relevé que chaque habi-

tant des Camélias y prendrasa part.

Jeunes et moins jeunes, petitset grands sont prêts à partici-per si on leur donne un rôle àjouer.

On c’est qui ?

Voilà une bonne question !

EditoDame Camélias

Théodore HOARAUPrésident de la Mutualité de La Réunion

LES CAMÉLIAS,NOTRE QUARTIER !

Margareth Fontaine Présidente de L’Association«femmes des Camélias »Originaire des Camélias, Margareth(robe noire) n’a pas oublié la viedans ce quartier avant l’arrivée desimmeubles. Camélias, c’était plusd’arbres, un verger et quelques

cases en tôle, la ravine et la boutique Maurice (toujours présente). Camélias neserait pas pareil sans sa boutique. Le premier immeuble « pétrole » a ramenéles premières familles venues de tout Saint Denis et d’ailleurs. On est passé dela case à terre à l’immeuble, et sans y être vraiment préparé. En 50 ans, j’ai vula population changer, les modes de vie évoluer, mais la solidarité familiale atoujours été présente. C’est un peu l’esprit de l’Association aujourd’hui qui es-saye de proposer aux familles des rencontres, de la création, du partage dansl’objectif de les valoriser et de les inciter à partager leur savoir et leurs talents.

Le nouveau vent qui souffle sur les Camélias est dans le bons sens. Nous avonsparticipé et donné nos avis sur les différents projets et dans l’ensemble les fa-milles de l’association apprécient les premiers changements mais sont pres-sées de voir la fin des travaux.

Pierrot traiteur Un p’tit quartier super !Situé en plein sur l’axe principal des Camélias, Pierrot asubi de plein fouet les inconvénients des travaux de sonquartier. Au début de la rénovation en 2012, il a faillifermer son restaurant familial. Mon activité avait dimi-nuée de 50 %. J’ai résisté parce que j’aime mon métieret mon quartier et je voulais y croire. Camélias c’est

mon quartier d’adoption, la population m’a accueilli, et je suis fier de partici-per au développement économique de ce secteur. Sur le fond, c’est une bonnechose de moderniser ce quartier qui était un peu oublié. Les travaux de laroute ont duré trop longtemps, mais les effets positifs sont à venir j’espère.

Nouvelle dynamique commerciale !Mon souhait serait de voir venir de nouveaux commerces, services, et plus declientèle. Je suis prêt à m’adapter à ce nouveau souffle s’il le faut. Si tous lescommerçants ensemble jouent le jeu, on peut relancer une dynamique com-merciale dans le quartier pour répondre aux attentes des habitants et des nou-veaux visiteurs.

Un nouveau vent souffle sur le quartier des Camélias ! Plus de 13 000 habitants desCamélias vivent depuis presque 3 ans au rythme des démolitions, des tractopelles,des grues, bref, des chantiers qui n’en finissent pas ! Du changement il y en a, sou-ligne Clovis, retraité. Tous les jours il voit du nouveau ! Tout n’est pas parfait mais ily a du mieux !

5 secteurs vont voir leur cadre de vie complète-ment transformé, plus moderne, plus fonctionnel,plus beau et plus propre et où il fera bon vivre :Château Morange, Ilot Central, Cœur des Camé-lias, Hauts des Camélias et Mondon. Logements,commerces, bureaux, routes, services, château,toutes les activités sont concernées.

Au cœur du projet, le bureau du Projet de Réno-vation Urbaine, un espace public géré par la Mai-rie de Saint-Denis où tous les acteurs etpartenaires du projet se rencontrent, où la popu-lation peut s’informer, partager, se faire entendreet obtenir un soutien pendant cette phase diffi-cile de travaux.

Les changements sont visibles et ceux quivivent là apprécient déjà les effets de la ré-novation.

Créer du lien avec les habitantsDeva Manyandi, Chargé de mission de la gestionurbaine de proximité, son Directeur Jean Chris-tophe Paniandy et toute l’équipe, sont fiers d’ac-compagner la population au quotidien. L’objectifest de profiter de cette dynamique de développe-ment pour modifier les comportements en pro-fondeur. C’est un travail au quotidien avec les

habitants. Nous devons rester à leur écoute touten les aidant à accepter le changement, souligneBruno, agent de proximité et habitant du quartierdepuis plus de 20 ans.

Les premières bornes de tri enterrées ont été ins-tallées ici. Fini l’alignement des bacs poubelle surle trottoir. Place aux piétons, aux cyclistes, auxtransports en commun. Des nouveaux espacesde convivialité seront aménagés, le marché forainreviendra un pôle santé, des petits plateaux spor-

tifs, des aires de jeux, pour toute la fa-mille et visiteurs.

Bien vivre ensemble, c’estl’objectif du Maire de laville de Saint-Denis. Les partenaires travaillent en-semble depuis plusieurs an-nées pour faire de ce secteurde Saint-Denis une cité mo-derne. «Quartier ancien, emblé-matique de Saint-Denis, lequartier des Camélias a long-

temps été en sommeil, enattente... » dixit Gilbert An-nette, le Maire de Saint-Denis.

Esplanades, pistes cyclables le long de l’allée des cocotiers

Marie Claire Lieste, Médiatricesociale, Corine Ilaha, Secrétaire

d'accueil et Deva Mayandi.

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RENCONTRE

Si l’allaitement maternel exclusif est désiré etpossible les premiers mois, la diversificationde l’alimentation doit commencer à partir de4 mois, tout comme en cas d’alimentationavec un lait 1 er âge. Les points suivants méri-tent d’être soulignés.- Les tétées sont données à la demande le jourcomme la nuit les premières semaines, sans laisserdormir plus de 4 heures la journée. La durée des té-tées doit être de 20 à 30 minutes. Les selles sont tou-jours semi liquides jaune d’or parfois vertes et lescoliques normales jusqu'à 2 mois. La qualité du laitest toujours bonne, c’est la quantité qui peut être in-

suffisante dans certains cas (fatigue, manque de conseils au début de l’allaitement, dif-ficultés physiologiques).L’allaitement au sein exclusif est un travail à temps plein qui nécessite que la maman serepose régulièrement et s’alimente bien surtout en produits laitiers. Le 1er mois est leplus fatiguant.- Les biberons doivent être pris en 10 à 15 minutes, ration libre à la demande sans for-cer. Le débit du biberon se règle en serrant plus ou moins la tétine (diminuer le débiten serrant, augmenter en desserrant), toujours une mesure de lait pour 30 ml d’eau, àtempérature ambiante ou tiède selon le goût du bébé (ne jamais réchauffer au microondes).- En cas de hoquet persistant en position ventrale, faire boire un peu d’eau pure au bi-beron.- Passage au lait 2ème âge à partir de 5 mois, ration libre à la demande sans forcer. Nepas changer de lait sans l’avis du médecin.A titre indicatif, la ration quotidienne des biberons pendant les premiers mois est le dixièmedu poids plus 200 à 250 ml, soit par exemple pour un nourrisson de 5 kg, 700 à 750 ml parjour, (5 biberons de 150 ml d’eau + 5 mesures de lait) en sachant qu’il y a des petits et desgros mangeurs ! Dans tous les cas et à tous les âges, ne jamais forcer un enfant à manger.Introduction d’une farine de céréale non lactée avec gluten (2ème âge) entre 4 et 7 moispour protéger des troubles digestifs plus tard par élaboration précoce d’anticorps. 2 cuillèresà café dans le biberon du matin ou du soir au début puis augmenter en fonction de l’âge,pas plus de 1 c à café par mois d’âge et en fonction du poids du bébé. Si faible prise depoids, on peut ajouter de la farine le matin et le soir.

(Suite en juillet)

Contact Dr Turquet : [email protected]

L’alimentation du nourrisson jusqu’à 1 an - Notions récentes.

SANTÉ La rubrique santé du Dr Michel Turquet - Pédiatre

Partagez la vue, avec le Lions Club !

C’est une action à long terme que le LionsClub International mène avec l’Associa-tion « Médecins Océan Indien » qui réa-lise depuis plus de 25 ans, des missions desanté dans les pays de la zone, dont Ma-dagascar.

Les lunettes sont triées, classées et remisespar le Lions Club à l’Association qui lesdistribue gratuitement lors de ses mis-sions auxquelles participent des spécia-listes de l’optique.

Cette opération, menée auprès des Opti-ciens Mutualistes, entre dans le cadred’une campagne internationale « parta-gez la vue » menée par le Lions Club In-ternational depuis 2015. Les OpticiensMutualistes ont remis plus de 600 pairessur les 1 864 récoltées par le Lions Clubdepuis juillet 2015.

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ble relation humaine dans le respect absolu des droits du malade. La VMEH est une association humanitaire de proximité, loi 1901, pré-

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André Mercadal, membre de la commission des oeuvres du Lions Club, Jacques Marcadé, Admi-nistrateur délégué aux Services de Soins et d’Accompagnement Mutualistes, Guy Agenor, Prési-dent du Lions Club International Réunion Zone 421 ( Nord et Est de l'île) et Jean-Charles BissonDirecteur du réseau Optique de la Mutualité de La Réunion (de gauche à droite) : « Nous sommesfiers de participer au mieux-être de nos voisins de l’Océan Indien. Nous sommes dans le partagesolidaire ! »

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Jeudi 23 juin 2016 à 18 hAujourd’hui, ces formes d’économie deproximité et de solidarité semblent encore sedévelopper à La Réunion. Et ce, à la faveurde la persistance de la pauvreté, en margedes structures officielles, amplifiées par lacrise économique, utilisant les nouveaux ou-tils de communication… Enfin, quelles sontles perspectives perceptibles pour l’avenirquant aux rapports entre l'économie deproximité et la solidarité à La Réunion.

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7 juin 201

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Théodore Hoarau Président de la Mutualité de la Réunion a offi-ciellement annoncé le partenariat de MUTA Solaire qui a remis218 000 paires de lunettes éclipse aux normes, au Rectorat pourque tous les élèves profitent de l’éclipse.

Vélayoudom MARIMOUTOU, Recteur de La Réunion et ThéodoreHOARAU, Président de la Mutualité de La Réunion.

Les lunettes éclipsesont arrivées !

Les jeunes élèves du collège des Deux Canons ont présenté auRecteur et aux principaux partenaires de l’opération éclipse, leurstravaux sur l’événement de l’année dans le ciel de La Réunion, le1er septembre prochain : l’éclipse annulaire.

Albert Rivière (en polo rayé) entouréd'une partie de ses "élèves".Accompagner, guider, écouter, partager,sont au coeur du programme de cetatelier informatique autourdes nombreuses applications de Google.