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Les bienfaits de la biotechnologie : perspectives scientifiques d’un monde plus sûr et plus sain grâce à la biotechnologie agricole.

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Les bienfaits de la biotechnologie : perspectives scientifi ques d’un monde plus sûr et plus sain grâce à la biotechnologie agricole.

La biotechnologie a le pouvoir d’améliorer la santé humaine, la viabilité de l’environnement et le bien-être des consommateurs et des communautés agricoles partout dans le monde.

Par exemple, les cultures à forte production développées grâce à la biotechnologie agricole peuvent contribuer à répondre à la nécessité, selon les Nations Unies, d’augmenter la production alimentaire mondiale de 50 % d’ici 2030. Cette brochure résume les propos du recueil de l’United Soybean Board intitulé « Les bienfaits de la biotechnologie » disponible sur le site SoyConnection.com.

IntroductionVoici plus de 12 ans que la biotechnologie agricole produit à grande échelle une nouvelle génération de récoltes améliorées. Elles se sont essaimées de par le monde à une vitesse battant de loin toutes les découvertes qui avaient jusqu’alors fait progresser l’agriculture. Ce rapport étudie les répercussions de la biotechnologie sur l’agriculture mondiale et la place qu’elle occupe dans les sphères de la collectivité, de la santé publique et de l’environnement.

Impact sur la communauté mondialeLa biotechnologie agricole propose une solution à la crise alimentaire mondiale et un remède efficace au problème de la faim dans le monde. Selon les Nations Unies, d’ici 2030 la production alimentaire devra avoir augmenté de 50 % pour pouvoir nourrir une population mondiale toujours croissante.

La communauté mondiale est témoin que, dans plusieurs pays en voie de développement, la biotechnologie agricole a réussi à multiplier le volume de récoltes par sept, voire par dix, soit bien au-delà des possibilités de l’agriculture traditionnelle. En 2007, sur les 12 millions d’agriculteurs ayant planté dans 23 pays – dont 12 en voie de développement et 11 industrialisés – 102 millions d’hectares de récoltes biotechnologiques, constituées pour l’essentiel de soja, de maïs, de coton et de canola... ... onze millions étaient de petits cultivateurs ou des agriculteurs dépourvus de ressources des pays en voie de développement.

Les revenus des agriculteurs sont plus élevés dans les pays pratiquant la culture de récoltes biotechnologiques. Les bienfaits que ces cultures apportent aux agriculteurs se répercutent sur leurs communautés.

4 • Introduction

Impact bénéfique sur la santé humaineLa biotechnologie agricole a dépassé le stade d’élargir les caractéristiques des plants et s’applique maintenant à renforcer leurs pouvoir bénéfique sur la santé. Plus de 10 nouvelles variétés de soja affichant des propriétés bénéfiques pour la santé humaine seront bientôt commercialisées. L’amélioration de leurs caractéristiques se traduit par un moindre taux de graisses saturées et une plus forte teneur en acides gras oméga-3 et en isoflavones.

Les consommateurs peuvent dormir sur leurs deux oreilles : grâce à la biotechnologie agricole, ils ne courent aucun danger. Ces récoltes ont été maintes fois analysées et décrétées fiables par des comités d’experts du monde entier. Sur plus de douze ans d’exploitation commerciale de récoltes biotechnologiques, on ne signale aucun cas d’écosystème perturbé ni d’individu affecté par ces denrées alimentaires.

Impact sur l’environnementOn peut affirmer que l’impact le plus déterminant de la biotechnologie agricole sur l’environnement est l’adoption de l’agriculture sans labour. La résistance aux herbicides des récoltes biotechnologiques, notamment celle du soja, a presque complètement dispensé les agriculteurs de labourer leurs champs, avec pour conséquences une amélioration de la santé et de la qualité du sol, de sa capacité à retenir l’eau en diminuant son érosion, ainsi qu’une réduction de l’écoulement des herbicides. Dans les faits, l’abandon du labour a entraîné en 2006 une diminution mondiale de 14,76 milliards de kilos de dioxyde de carbone (CO2), ce qui équivaut au retrait de 6,56 millions de véhicules des routes pendant une année.

L’application de pesticides à l’échelle mondiale s’est réduite de 6 % - soit près de 18 millions de tonnes en moins - en l’espace de dix ans depuis la première apparition des cultures biotechnologiques.

Les récoltes obtenues par les méthodes biotechnologiques améliorent la qualité de l’eau à court terme en diminuant l’écoulement des herbicides et des pesticides, et à long terme en réduisant les sécrétions de phosphore par le bétail en utilisant des aliments dérivés des biotechnologies dont la teneur en phytate est réduite.

Introduction • 5

La biotechnologie et la communauté mondiale

Des communautés promises à la longévitéDe nombreux scientifiques conviennent que la biotechnologie contribue fortement à accroître la viabilité du système agricole en raison de son potentiel de production alimentaire supérieur à celui de l’agriculture traditionnelle et à ses moindres effets nocifs sur l’environnement.

Les cultivateurs de soja préparent un avenir durableDepuis de nombreuses années, les cultivateurs de soja appliquent ces méthodes de production durable pour faire face aux impératifs présents tout en munissant les générations futures des armes nécessaires pour subvenir à leurs besoins en toute autonomie par :

l’adhésion à des technologies et à des méthodes recommandées pour accroître la productivité tout en veillant sur l’environnement ;

l’amélioration de la santé humaine par l’accès à des aliments nutritifs sans danger ;

la contribution au bien-être social et économique de l’agriculture et de ses communautés.

Les agriculteurs américains ont constaté que ce nouveau soja biotechnologique résistant aux herbicides a rendu l’agriculture « sans labour » ainsi que les autres pratiques aratoires antiérosives réalisables dans une plus grande variété de latitudes et de sols aux États-Unis entre1996 et 2001, plus que jamais auparavant. Pendant cette période, le recours au système de culture sans labour dans les champs de soja a presque doublé et, en 2001, 49 % du nombre total d’hectares de soja américain ont été cultivés sans labour et 33 % du nombre total de champs de soja américains ont été soumis à un labour réduit.1

6 • La biotechnologie et la communauté mondiale

La Faim dans le mondeLa biotechnologie est porteuse d’espoir pour augmenter l’approvisionnement mondial en denrées alimentaires et pour améliorer la qualité de celles-ci. On estime à 800 millions le nombre de personnes qui, dans le monde, souffrent de pénuries alimentaires chroniques. Des millions d’autres risquent le même sort en raison des crises alimentaires actuelles et à venir. Les récoltes améliorées sous l’effet des méthodes biotechnologiques produisent toujours plus de nourriture partout dans le monde afin de nourrir une population de plus en plus nombreuse.

L’ONU lance un appel pour que la production alimentaire augmenteLe Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a exhorté les nations à saisir une « occasion historique de redynamiser l’agriculture » pour faire face à la crise alimentaire. M. Ban Ki-moon a annoncé, lors de la conférence de l’ONU en juin 2008 à Rome, que la production alimentaire devrait doubler d’ici 2030 pour pouvoir nourrir toute la population mondiale. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a mis en garde les pays industrialisés en rappelant que sans l’augmentation de la capacité de production, sans la suppression des barrières commerciales et sans la distribution des aliments vers les régions les plus démunies, une catastrophe mondiale était à prévoir.

Le prix des denrées alimentaires en 2008 pourrait avoir contribué à précipiter 100 millions de personnes dans la famine. Et la constante augmentation de la population mondiale aggrave de plus en plus la pénurie alimentaire. Comptant aujourd’hui 6,7 milliards de personnes2, la population mondiale est passée de 3 milliards en 1959 à 6 milliards en 1999, et les prévisions annoncent une augmentation à 9 milliards d’ici 2040.3 Les pays les plus pauvres ont été confrontés en 2008 à une augmentation de 40 % des prix des importations de denrées alimentaires.4

La biotechnologie et la communauté mondiale • 7

Les récoltes améliorées sous l’effet des méthodes biotechnologiques produisent toujours plus de nourriture partout dans le monde afin de nourrir une population de plus en plus nombreuse.

La FAO a reconnu que la biotechnologie fournissait de puissants outils de développement durable de l’agriculture pour aider à nourrir une population en constante augmentation. La FAO invite néanmoins à la prudence, conseillant de déterminer les avantages et les risques de chaque événement génétique des récoltes biotechnologiques et « d’observer les précautions requises pour confirmer la biosécurité de chaque produit et de chaque procédé avant de les commercialiser ».5

Prix des denrées alimentaires en hausseLes prix des denrées alimentaires issues de l’agriculture ont considérablement augmenté au cours de ces dernières années. Cette augmentation s’explique principalement par l’insuffisance des réserves mondiales, le niveau de récolte inférieur à la moyenne et le non aboutissement des cultures dans certaines régions. Les consommateurs les plus démunis sont souvent les premières victimes de l’augmentation des prix. La baisse des prix des denrées alimentaires de ces dernières années a freiné les investissements dans le domaine de l’agriculture et a rendu de nombreux pays pauvres de plus en plus dépendants des importations.6

Population mondiale 1950-2040 Source : États-Unis Census Bureau, Base de données internationale (IDB), 2008

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Selon la FAO, cette conjoncture économique a engendré le risque non négligeable de diminution du nombre de personnes ayant les moyens de se nourrir, en particulier dans les pays en voie de développement. L’indice des prix des denrées alimentaires a augmenté de plus de 40 % en l’espace d’une année, soit un taux quatre fois plus élevé que la normale. Le coût total des importations de denrées alimentaires opérées par les pays les plus démunis a augmenté de 25 % en 2007.7

Certains attribuent le rejet de la biotechnologie agricole à la famine africaineSelon un article paru dans le Financial Times, l’imminence de la flambée des prix et de la pénurie de denrées alimentaires incitent à se tourner vers la biotechnologie agricole pour accroître la production sans augmenter les dépenses en énergie ni recourir à des produits chimiques. En Europe, où la biotechnologie agricole a rencontré le plus de réticences de la part du public, de plus en plus de responsables politiques, de spécialistes et de dirigeants d’associations d’agriculteurs s’expriment publiquement en sa faveur. Sir David King, ancien responsable du département scientifique du gouvernement britannique, est de ceux qui considèrent la biotechnologie comme la seule technologie capable de mettre fin à la crise mondiale qui s’abat sur les prix des denrées alimentaires.8

Lors d’un discours prononcé en 2008, David King a critiqué le soutien apporté par les ONG et l’ONU aux techniques agricoles traditionnelles, en insistant sur le fait que celles-ci ne suffiront pas à nourrir la population africaine en constante augmentation. « Le problème réside dans le fait que la préférence du monde occidental pour l’agriculture biologique - le choix de vie d’une société ayant accès à plus de nourriture qu’il ne lui en faut - et son rejet des technologies agricoles en général et de la modification génétique en particulier, ont été imités sur tout le continent africain à l’exception de l’Afrique du Sud, entraînant ainsi des conséquences catastrophiques. »9

M. King a également affirmé que les récoltes biotechnologiques pourraient aider l’Afrique à reproduire les augmentations considérables de productivité observées en Inde et en Chine. Il a relevé que les technologies agricoles modernes peuvent permettre de multiplier la production par hectare par sept, voire par dix, quand les techniques traditionnelles « sont inaptes à nourrir la population de l’Afrique de demain. »10

La biotechnologie et la communauté mondiale • 9

Les leaders de la scène internationale reconnaissent les avantages de la biotechnologieLes participants au sommet annuel du G8 en juillet 2008 ont résolu de conjuguer leurs efforts pour accroître la production agricole mondiale en fournissant aux agriculteurs un accès élargi aux variétés de semences développées grâce à la biotechnologie.

Les leaders du G8 ont résolu d’accroître la production agricole mondiale en élargissant l’accès aux semences produites grâce à la biotechnologie. Le groupe a pris la décision « d’accélérer les recherches et le développement et d’augmenter l’accès aux nouvelles technologies agricoles afin de stimuler la production agricole » en vue de résoudre les problèmes de sécurité alimentaire et de pauvreté. En outre, ils ont affirmé leur intention de « promouvoir une analyse scientifique des risques, notamment des variétés de semences élaborées grâce à la biotechnologie ». Ils ont par ailleurs convenu de créer un partenariat mondial avec les gouvernements des pays en voie de développement, le secteur privé, la société civile, les bailleurs de fonds internationaux et les institutions multilatérales pour intervenir dans les domaines de l’agriculture et des denrées alimentaires.11

Accroître les plantations biotechnologiques pour nourrir un monde affaméEn 2007, sur les 12 millions d’agriculteurs ayant planté dans 23 pays – dont 12 en voie de développement et 11 industrialisés – 102 millions d’hectares de récoltes biotechnologiques, constituées pour l’essentiel de soja, de maïs, de coton et de canola... ... onze millions étaient de petits cultivateurs et des agriculteurs dépourvus de ressources des pays en voie de développement.12 La petite taille de leurs exploitations agricoles ne les a pas empêchés de recourir à ces technologies.

10 • La biotechnologie et la communauté mondiale

La biotechnologie au service des agriculteurs et de la communautéLes agriculteurs du monde entier ne sont pas les seuls bénéficiaires de la biotechnologie agricole. Les avantages dont bénéficie l’agriculteur se répercutent sur la situation économique locale, et les consommateurs de cette communauté bénéficient également de denrées alimentaires sûres, nutritives et durables. Ainsi, en Argentine, le dynamisme insufflé à l’économie grâce à une augmentation de 140 % de la production de soja depuis 1995 a contribué à la création de 200 000 emplois dans le secteur agricole et à une croissance économique portée par les exportations.13

Production et plantations en hausseDepuis la première récolte commercialisée en 1996, le nombre de cultures biotechnologiques plantées chaque année dans le monde n’a cessé d’augmenter à un taux d’inflation de 10 % et plus. L’augmentation de 12 millions d’hectares entre 2005 et 2006 a été la deuxième plus importante augmentation de ces cinq dernières années et représentait un taux de croissance annuel de 13 % en 2006. En 2006, la surface mondiale occupée par des récoltes biotechnologiques approuvées était de 102 millions d’hectares.14 La biotechnologie a contribué à augmenter la production agricole américaine à raison de 3,78 milliards de kilos de maïs et de soja cultivés sur 49,8 millions d’hectares en 2005.15 Les plantes biotechnologiques résistantes aux organismes nuisibles et aux maladies, supportant des conditions de croissance difficiles et réduisant les possibilités de détérioration, épargnent chaque année aux agriculteurs la perte de plusieurs milliards de kilos de cultures vivrières importantes.

La biotechnologie et la communauté mondiale • 11

Les plantes biotechnologiques résistantes aux organismes nuisibles et aux maladies, supportant des conditions de croissance difficiles et réduisant les possibilités de détérioration, épargnent chaque année aux agriculteurs la perte de plusieurs milliards de kilos de cultures vivrières importantes.

Un revenu accru pour les agriculteursLes revenus des agriculteurs sont plus élevés dans les pays pratiquant la culture de récoltes biotechnologiques. Selon des estimations modérées d’échelle mondiale, les récoltes biotechnologiques ont permis d’augmenter les revenus des agriculteurs de 4,8 à 6,5 milliards de dollars en 2004, venant se cumuler à l’augmentation de 19 à 27 dollars enregistrée entre 1996 et 2004.16 On notera que la majeure partie de ces revenus agricoles supplémentaires issus des cultures biotechnologiques revient aux agriculteurs des pays en voie de développement. Les principales augmentations des revenus agricoles ont été enregistrées dans le secteur du soja et sont en grande partie issues des économies réalisées sur les coûts. C’est ainsi que le surplus de revenu de 3 milliards de dollars engendré en 2006 par les cultures de soja biotechnologique résistant aux herbicides était équivalent à une plus-value de 6,7 % sur les récoltes des pays pratiquant la culture biotechnologique et de 5,6 % sur la valeur de 55 milliards de dollars de la récolte mondiale de soja en 2006.17

Une réduction des coûts occasionnée par la réduction de l’utilisation de pesticides et d’herbicides En 2005, les récoltes biotechnologiques ont réduit les coûts de production des agriculteurs américains de 1,4 milliards de dollars en 2005, contribuant ainsi à une augmentation des bénéfices nets de 2 milliards de dollars cette même année.18 En ce qui concerne le soja en particulier, les agriculteurs économisent environ 73 dollars/hectare de coûts.19 Les petites exploitations agricoles dans le monde se trouvant confrontées aux mêmes organismes nuisibles, les communautés agricoles internationales tirent profit de la capacité des agriculteurs américains à réaliser des économies sur les coûts des pesticides et des herbicides et à réinvestir leurs fonds dans le développement technologique. Si l’augmentation de la productivité profite à tous les agriculteurs, elle améliore considérablement la qualité de vie des petits exploitants agricoles parvenant à échapper à l’agriculture de subsistance.

12 • La biotechnologie et la communauté mondiale

Biotechnologie et santé humaineLes bienfaits de la biotechnologie transcendent largement les contextes agricole et environnemental. Les consommateurs jouissent déjà de denrées alimentaires plus saines, et ce n’est qu’un début. Les consommateurs profiteront bientôt de récoltes biotechnologiques enrichies en éléments nutritifs et, dans le cas du soja, d’une diversité de bienfaits sanitaires provenant de l’augmentation de la teneur en protéines et des propriétés oléiques. La sécurité du consommateur est l’élément primordial de tous les nouveaux produits introduits sur le marché.

SécuritéLa plupart des aliments que nous consommons aujourd’hui proviennent de plantes ou d’animaux que les agriculteurs n’ont cessé de « modifier génétiquement » durant des siècles d’élevage et de culture traditionnels.20 Les espèces végétales et animales ont ainsi été croisées dans le but d’engendrer de nouvelles variétés dotées de caractéristiques bénéfiques, comme par exemple un meilleur goût ou une productivité accrue. L’hybridation traditionnelle affecte également la composition génétique des plantes et des animaux. Les techniques biotechnologiques agricoles modernes sont différentes et se démarquent considérablement de l’hybridation traditionnelle dans la mesure où elles permettent d’affiner et de préciser le développement des variétés végétales et animales.

Sur plus de douze ans d’exploitation commerciale de récoltes biotechnologiques, on ne signale aucun cas d’écosystème perturbé ni d’individu affecté par ces denrées alimentaires.

Aux États-Unis, les nouveaux aliments résultant de multiplications traditionnelles ou importés d’autres régions du monde où ils sont couramment consommés ne sont pas soumis à des contrôles de sécurité approfondis. On part du principe qu’ils sont sans danger en raison de leur similarité à d’autres variétés ou de leur consommation sécurisée dans d’autres régions du monde. En revanche, les produits issus de la biotechnologie agricole sont soumis à des contrôles de sécurité rigoureux avant leur introduction sur le marché des denrées alimentaires. Il est à en déduire que le contrôle de la sécurité des aliments dérivés de la biotechnologie s’est révélé bien plus strict que le contrôle des denrées alimentaires produites selon les méthodes traditionnelles.21

Biotechnologie et santé humaine • 13

Selon les spécialistes, la biotechnologie est sans danger

Déclaration sur la sécurité par l’Académie nationale des sciences (NAS)L’Académie nationale des sciences (NAS) a publié en 1987 un Livre blanc de référence traitant de l’introduction d’organismes dérivés de la biotechnologie agricole. Ce Livre blanc a eu un retentissement considérable aux États-Unis et dans d’autres pays. Ses principales conclusions sont les suivantes : (1) il n’existe aucune preuve de l’existence de risques uniques présentés par le recours à des techniques biotechnologiques à base d’ADNr ou par le déplacement de gènes entre des organismes indépendants, et (2) les risques associés à l’introduction d’organismes issus de la biotechnologie sont de nature identique aux risques associés à l’introduction d’organismes non modifiés ou d’organismes modifiés par d’autres moyens.

Déclaration sur la sécurité par la Chambre des Lords du Parlement britanniqueLa Commission scientifique et technologique instituée par la Chambre des Lords a adopté une position analogue : « Par principe, les produits dérivés d’organismes génétiquement modifiés ou recombinés relèvent des mêmes critères que ceux qui régissent les autres produits. La réglementation britannique relative aux modifications génétiques associées à la biotechnologie moderne est exagérément préventive, obsolète et tient peu compte des progrès scientifiques. Les formalités administratives, les frais et les délais d’attente qui en résultent imposent des contraintes inutiles aux chercheurs universitaires comme aux industriels. »22

14 • Biotechnologie et santé humaine

Sur plus de douze ans d’exploitation commerciale de récoltes biotechnologiques, on ne signale aucun cas d’écosystème perturbé ni d’individu affecté par ces denrées alimentaires.

Déclaration sur la sécurité par les Nations Unies/l’Organisation mondiale de la santéEn 1991, la première de trois commissions consultatives conjointes de la FAO des Nations Unies et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a porté à conclure que « la biotechnologie est utilisée depuis longtemps dans la production et le traitement de denrées alimentaires. Elle représente un continuum qui englobe les techniques de multiplication traditionnelles et les toutes dernières techniques fondées sur la biologie moléculaire. Les nouvelles techniques biotechnologiques en particulier ouvrent de très larges possibilités d’amélioration rapide de la qualité et de la quantité des aliments disponibles. Le recours à ces techniques ne donne pas lieu à des denrées alimentaires intrinsèquement moins sûres que les denrées produites au moyen de techniques traditionnelles. »23

La deuxième commission consultative organisée en 1996 par la FAO et l’OMS a porté aux mêmes conclusions que la première session : « Les considérations concernant la sécurité alimentaire des organismes produits par des techniques qui modifient les caractéristiques héréditaires d’un organisme, comme par exemple la technologie ADNr, sont essentiellement identiques à celles susceptibles de résulter d’autres méthodes de modification du génome d’un organisme, comme par exemple la multiplication traditionnelle. Si l’application de l’approche d’équivalence substantielle de l’évaluation de la sécurité est limitée, cette approche offre une garantie de la sécurité des denrées alimentaires dérivées d’organismes génétiquement modifiés égale ou supérieure à celle des aliments ou des composants alimentaires dérivés des méthodes traditionnelles. »24

En 2000, la troisième session consultative a conclu qu’« une approche comparative centrée sur la détermination des similitudes et des différences entre les aliments génétiquement modifiés et leurs équivalents traditionnels aide à l’identification des éventuels problèmes de sécurité et de propriétés nutritives et est considérée comme la stratégie la plus appropriée... Les experts ont estimé qu’aucune autre stratégie n’était pour le moment apte à assurer un meilleur niveau de sécurité des aliments génétiquement modifiés que le recours au concept d’équivalence substantielle. »25

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Déclaration sur la sécurité par le Centre conjoint de recherche de la Commission EuropéenneEn 2008, le Centre conjoint de recherche de la Commission Européenne a confirmé les résultats d’une étude menée par la Commission en 2001, concluant qu’aucune preuve d’une quelconque répercussion sur la santé des denrées alimentaires biotechnologiques n’a jamais été fournie, et que le recours à des technologies plus précises et l’examen réglementaire plus approfondi auquel elles sont soumises les rend probablement plus sûres que les plantes et denrées alimentaires traditionnelles.26 Plus particulièrement, le rapport indiqu qu’« un ensemble exhaustif de connaissances aborde déjà de manière adéquate les problèmes de sécurité alimentaire actuels, notamment les problèmes associés aux produits génétiquement modifiés, que les experts considèrent comme suffisant pour évaluer la sécurité des produits génétiquement modifiés actuels. »27

La biotechnologie offre des avantages nutritionnelsDès le début des initiatives biotechnologiques, les scientifiques ont envisagé d’utiliser la technologie pour fabriquer des produits alimentaires plus nutritifs au profit des consommateurs du monde entier. À mesure que ces technologies se sont développées, la première génération de produits issus de l’agriculture biotechnologique s’est davantage centrée sur les caractéristiques internes, permettant ainsi à ces modifications de faciliter la lutte des agriculteurs contre les insectes, les virus et les mauvaises herbes et de la rendre plus efficace. Ces premiers produits ont été rapidement adoptés par les agriculteurs américains, et représentent aujourd’hui la majeure partie des cultures de soja, de coton et de maïs aux États-Unis.28

Les variétés biotechnologiques agricoles axées sur les bienfaits apportés aux consommateurs sont souvent qualifiées de « caractéristiques externes ». Ces produits se développent beaucoup plus lentement, mais seront bientôt disponibles sur le marché. Nombre d’entre eux entreront dans la catégorie des « denrées alimentaires fonctionnelles » en raison de leurs qualités nutritionnelles supérieures à celles de leurs homologues traditionnels.

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Soja à forte teneur en acide oléiqueLa création d’huiles de friture plus stables peut éliminer le besoin d’hydrogénation, procédé qui introduit souvent des acides gras trans. Par conséquent, l’utilisation de la biotechnologie agricole dans le cadre du développement d’huiles de soja pour l’industrie alimentaire avec des teneurs en acide oléique plus importantes permettant de garantir la stabilité par oxydation, peut se traduire par des denrées alimentaires exemptes d’acide gras trans au profit des consommateurs.

Soja à forte teneur en isoflavonesDes recherches approfondies font état des nombreux bienfaits de la consommation de soja, notamment : la réduction des symptômes de la ménopause29 30, la réduction des risques de maladies cardiovasculaires31 32, la réduction des risques de certains cancers33 34 35 et l’augmentation de la densité osseuse des femmes ménopausées36 37. Les produits alimentaires à base de soja constituent l’unique source diététique naturelle d’isoflavones, un phyto-œstrogène susceptible d’être à l’origine de ces nombreux effets bénéfiques sur la santé. Un soja à forte teneur en isoflavones peut accroître les bienfaits associés sans que les consommateurs n’aient besoin d’augmenter de manière significative leur consommation de soja.

Soja à acide linoléique conjugué L’acide linoléique conjugué (CLA) présente plusieurs avantages pour la santé humaine, notamment la réduction des lipides,38 l’amélioration des lipides sériques et une diminution du dépôt des lipides aortiques, toutes ayant des effets bénéfiques sur le système cardiovasculaire.39

Soja à faible teneur en phytatesL’anémie due à une carence en fer est l’une des carences nutritionnelles les plus répandues au monde. Des inhibiteurs d’absorption tels que le phytate, composé d’accumulation de phosphore présent dans les graines de nombreux produits cultivés comestibles, notamment le soja, peuvent contribuer au développement de l’anémie due à une carence en fer. De nouvelles variétés de soja sont en cours d’élaboration dans le but de fournir 50 % de biodisponibilité ferrugineuse en plus.

Biotechnologie et santé humaine • 17

Soja à forte teneur en Omégas-3Des chercheurs élaborent actuellement des sojas plus riches en omégas-3 et à biodisponibilité supérieure. L’objectif de ces sojas enrichis est de créer une source abordable, terrestre et renouvelable d’omégas-3 pouvant être utilisée comme une alternative au poisson, afin de créer des aliments savoureux et riches de cet élément nutritif essentiel.

Soja à forte teneur en acides stéariquesLes acides gras saturés apportent d’importantes propriétés fonctionnelles aux matières grasses et huiles comestibles en raison de leur stabilité sous l’effet de la chaleur et du traitement supérieure à celle des acides gras non saturés. Toutefois, les acides gras saturés sont connus pour leurs effets négatifs sur le système cardiovasculaire. La biotechnologie a été appliquée au soja pour la production d’huile enrichie en acide stéarique, un acide gras saturé qui, selon les scientifiques, n’augmente pas les niveaux de cholestérol sérique. Les résultats préliminaires des recherches suggèrent que tous les acides gras saturés ne sont pas identiques et que les produits biotechnologiques à teneur plus élevée en acide stéarique pourraient fournir des solutions viables et plus saines pour l’industrie alimentaire.

Soja à forte teneur en béta-conglycinineDes chercheurs travaillent au développement d’un nouveau soja à forte teneur en béta-conglycinine qui produira une protéine de soja au goût et à la texture améliorés et pouvant être mélangée à des aliments. La béta-conglycinine est un composé naturel améliorant la texture et le goût. Cette nouvelle variété de soja contiendra également davantage de protéine soluble que n’importe quelle autre protéine de soja présente sur le marché.40

18 • Biotechnologie et santé humaine

Viabilité biotechnologique et environnementaleLes agriculteurs vivent de la terre, et attachent donc une importance capitale à la protection de leur environnement. La biotechnologie agricole aide les agriculteurs à promettre un avenir durable aux systèmes agricoles du monde entier. Des études poussées et répétées continuent de vérifier que les cultures dérivées de la biotechnologie ne présentent aucun risque pour l’environnement exceptionnel ou différent des cultures traditionnelles. En réalité, ces études montrent que la biotechnologie réduit de manière significative l’impact de l’agriculture sur l’environnement.

Utilisation réduite de pesticidesLa biotechnologie fournit des méthodes ciblées de lutte contre les organismes nuisibles qui réduisent de façon spectaculaire les effets sur les espèces non ciblées. En 2005, les variétés biotechnologiques ont remarquablement réduit la nécessité pour les agriculteurs de recourir à des pesticides, éliminant ainsi 31,6 millions de kilos de pesticides utilisés aux États-Unis uniquement.41 Globalement, il est estimé que l’utilisation de pesticides a diminué de 6 % entre 1996 et 2004, en éliminant 172 millions de kilos de pesticides.42

Gestion du sol et culture sans labourBien que la culture sans labour n’ait été possible que sur un nombre limité de types de sols et dans un nombre limité de latitudes sur le sol américain avant l’arrivée des cultures biotechnologiques, leur impact significatif sur l’environnement s’est manifesté par l’adoption massive de l’agriculture sans labour. La culture sans labour a été réalisable sur plusieurs types de sols supplémentaires aux États-Unis et dans de nombreuses autres latitudes grâce à des variétés de soja tolérant les herbicides. En 2006, 89 % (26,9 millions d’hectares) de la superficie des cultures de soja a été semée de variétés tolérantes les herbicides. Les cultures de soja tolérant les herbicides représentaient alors 53 % de la totalité des cultures biotechnologiques mondiales. Ces variétés biotechnologiques ont permis aux agriculteurs d’éliminer presque totalement le labour sur leurs champs, ce qui génère des avantages considérables en termes de santé et de conservation des sols, d’augmentation de la rétention d’eau/diminution de l’érosion des sols et de réduction de l’écoulement des herbicides.43

Viabilité biotechnologique et environnementale • 19

Qualité de l’eauLa majeure partie du phosphore contenu dans le soja traditionnel est une forme de phosphore inassimilable par l’organisme, appelé acide phytique ou phytate. Les animaux monogastriques tels que les cochons ou les volailles sont dépourvus des enzymes digestives nécessaires à la transformation des phytates en une forme de phosphore utilisable. Afin de remédier à ce problème, les producteurs ajoutent du phosphore inorganique à leur alimentation. Il en résulte la sécrétion excessive de phosphore dans l’engrais. Ceci participe à la pollution de l’environnement lorsque le phosphore se propage dans les ruisseaux et les cours d’eau.

Un gène de production de phytase a été intégré avec succès dans le soja et le blé, et est biologiquement actif lorsque ces plantes servent à l’alimentation animale.44 Dans une étude portant sur les poulets d’élevage, la consommation de soja biotechnologique contenant des phytases a conduit à une réduction de 50 % de la sécrétion de phosphore par rapport à une alimentation complétée par une concentration intermédiaire en phosphore sans phytate.45 L’alimentation à base de soja biotechnologique a donné lieu à une réduction des sécrétions de phosphore 11 % supérieure à celle de l’alimentation à base de soja traditionnel auquel cette enzyme a été ajoutée.

La biotechnologie est également utilisée dans le cadre du développement de soja et de maïs à faible teneur en phytates en neutralisant le gène de phytate dans les graines.46 L’alimentation animale qui en découle permet aux éleveurs d’économiser les fonds qu’ils auraient autrement dépensés en compléments alimentaires, réduit également la pollution en phosphore et améliore la qualité de l’eau. Cette nouvelle graine de soja devrait être commercialisée au cours des dix prochaines années.

20 • Viabilité biotechnologique et environnementale

La biotechnologie agricole aide les agriculteurs à promettre un avenir durable aux systèmes agricoles du monde entier.

Réduction des gaz à effet de serreLa culture sans labour réduit l’utilisation de machines agricoles dans les champs, ce qui conduit à une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre produits par les équipements agricoles. Dans les faits, les cultures dérivées de la biotechnologie agricole ont donné lieu à une réduction considérable des émissions de dioxyde de carbone (CO2) dans l’environnement. Cette réduction des émissions de CO2 grâce aux cultures biotechnologiques a deux origines :

Réduction de l’utilisation de gazole dans les cultures biotechnologiques suite à une réduction de l’application de pesticides par vaporisation, ainsi qu’à une réduction du labour.

Augmentation de la quantité de carbone contenu dans le sol suite à une réduction du labour associée aux cultures biotechnologiques.

Ces deux facteurs ont contribué à opérer une réduction combinée de 14,76 milliards de kg de CO2 en 2006. Ceci équivaut au retrait de 6,56 millions de véhicules des routes pendant une année.47

Flux génétique et risque d’allofécondationLes sojas tolérant les herbicides présentent un risque de flux génétique limité aux variétés non biotechnologiques. Il y a plusieurs raisons à cela. Le soja s’auto-pollinise, ce qui signifie qu’il est moins sujet au flux génétique que les cultures à pollinisation croisée. En outre, il n’existe pas de familles sauvages sexuellement compatibles en Amérique du Nord. On estime que les taux d’allofécondation entre des plants adjacents sont de 2 % au maximum.48

Viabilité biotechnologique et environnementale • 21

Résistance aux organismes nuisiblesLa délivrance de permis d’importation du soja LIBERTY LINK™ (résistant aux herbicides glufosinate-ammonium) par tous les marchés étrangers concernés signifie qu’à compter de 2009, les exploitants agricoles américains seront libres d’alterner l’utilisation de différents herbicides sur les champs de soja, contribuant ainsi à prévenir la survenue de mauvaises herbes résistantes au glyphosate (Herbicide agricole ROUNDUP™).49 50 51

BiodiversitéL’agriculture sans labour conserve les sols en bonne santé, préserve la couche arable et son humidité. Elle encourage également le développement des habitats abritant différentes variétés de faune et de flore. Des études ont montré que les oiseaux chanteurs ont effectivement rallié les champs agricoles en nombre grandissant en raison de l’augmentation de la superficie des cultures biotechnologiques.52

La forte augmentation des pratiques de culture sans labour et d’autres pratiques aratoires antiérosives facilitées par les sojas biotechnologiques résistants aux herbicides a rendu la culture de soja américaine considérablement moins vulnérable à la sécheresse.53

22 • Viabilité biotechnologique et environnementale

De nombreux scientifiques conviennent que la biotechnologie contribue fortement à accroître la viabilité du système agricole en raison de son potentiel de production alimentaire supérieur à celui de l’agriculture traditionnelle et à ses moindres effets nocifs sur l’environnement.

ConclusionLa biotechnologie a le pouvoir d’améliorer la santé humaine, la viabilité de l’environnement et le bien-être des consommateurs et des communautés agricoles partout dans le monde.

Les cultures à forte production développées grâce à la biotechnologie agricole peuvent contribuer à répondre à la nécessité, selon les Nations Unies, d’augmenter la production alimentaire mondiale de 50 % d’ici 2030.

Davantage de cultures nutritives développées à l’aide de la biotechnologie agricole peuvent aider les consommateurs à satisfaire à leurs besoins nutritionnels spécifiques, tels que l’augmentation de la consommation d’acides gras oméga-3 ou la réduction de la consommation d’acides gras saturés.

Ces cultures améliorées ont été décrétées sans danger par les organismes scientifiques et réglementaires mondiaux. Aussi, les consommateurs peuvent consommer en toute sécurité des aliments contenant des ingrédients dérivés de l’agriculture biotechnologique.

Les agriculteurs peuvent contribuer à garantir la viabilité des communautés agricoles en générant des revenus supérieurs pour les cultures dérivées de la biotechnologie.

L’amélioration de la santé des sols, l’augmentation de la rétention d’eau/diminution de l’érosion des sols et la réduction de l’écoulement des herbicides résultent du recours à la biotechnologie.

La biotechnologie agricole diminue les émissions de CO2 issues de l’agriculture.

Conclusion • 23

Références bibliographiques

1 L’étude ASA confirme les effets bénéfiques des sojas biotechnologiques sur l’environnement, 12 novembre 2001 sur http://www.soygrowers.com/ctstudy/, et Nonpoint Source News-Notes, (pub. By EPA) janvier 2003, pp. 16-17.

2 United States Census Bureau, Base de données internationale. http://www.census.gov/ipc/www/idb/worldpopinfo.html (accès au site le 5 octobre 2008).

3 Ibid.

4 UN News Center [Agence d’information des Nations Unies]. Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, Rome (Italie), discours à la Conférence au sommet sur la sécurité des denrées alimentaires Nations Unies http://www.un.org/apps/news/infocus/sgspeeches/statments_full.asp?statID=255 (accès au site le 4 octobre 2008).

5 Food and Agriculture Organization of the United Nations [Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture], Déclaration sur les biotechnologies, mars 2000, http://www.fao.org/WAICENT/OIS/PRESS_NE/PRESSENG/2000/pren0017.htm (accès au site le 5 octobre 2008).

6 Food and Agriculture Organization of the United Nations [Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture]. Situation alimentaire mondiale. http://www.fao.org/worldfoodsituation/wfs-faq/en/ (accès au site le 5 octobre 2008).

7 Rosenthal, Elisabeth. 2007. Les réserves alimentaires mondiales diminuent. New York Times, 18 décembre, http://www.nytimes.com/2007/12/18/business/worldbusiness/18supply.html.

8 Cookson, Clive. 2008. Le moment est-il venu de semer ? Les aliments génétiquement modifiés sont susceptibles de réduire le coût des aliments de base Financial Times, 10 juillet.

9 Sample, Ian. 2008. La responsabilité de la famine en Afrique imputée au rejet par les nations occidentales des aliments génétiquement modifiés. The Guardian, 8 septembre.

10 Ibid.

11 Carnet de reportage. Les membres du G8 lancent un appel en faveur d’un élargissement de l’ouverture globale à la biotechnologie agricole. Information fournie par le Conseil en matière de biotechnologie, juillet 2008. http://www.whybiotech.com/newsandevents/reportersnotebook/0708/index_070908,asp.

12 James, Clive. janvier 2007, Global Status of Commercialized Biotech/GM Crops: 2006. International Service for the Acquisition of Agri-Biotech Applications (ISAAA) [Service international pour l’acquisition des applications agri-biotechnologiques].

13 Brookes & Barfoot. Global Impact of Biotech Crops: Socio-Economic and Environmental Effects, 1996-2006. AgBioForum, 11(1): 21-38.

14 Ibid.

15 Sankula, Sujatha, novembre 2006. Quantification des incidences sur l’agriculture américaine des récoltes biotechnologiques plantées en 2005. National Center for Food and Agricultural Policy [Centre national pour les politiques alimentaires et agricoles].

16 Brookes, Graham et Peter Barfoot. 2005. GM Crops: The Global Economic and Environmental Impact - The First Nine Years 1996-2004. AgBioForum 8 (2&3): 187-196.

17 Brookes & Barfoot, 1996-2006.

18 L’excellence est le fruit de la vigilance. Les bienfaits de la biotechnologie agricole. http://www.excellencethroughstewardship.org/agbiotech/ (accès au site le 4 octobre 2008).

17 Brookes & Barfoot, 1996-2006.

20 Hancock, J.F. 2004. Plant Evolution and the Origin of Crop Species, deuxième édition. CAB International.

21 Ibid.

22 Royaume-Uni. 1993. Réglementation britannique de l’industrie biotechnologique et de la concurrence dans le secteur au niveau mondial. Octobre. Commission scientifique et technologique instituée par la Chambre des Lords du Parlement britannique.

23 FAO/OMS. 1991. Méthodes appliquées à l’évaluation de la sécurité des denrées alimentaires dérivées de la biotechnologie. Rapport de la commission consultative conjointe FAO/OMS. Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture et Organisation mondiale de la santé. OMS, Genève, Suisse.

24 FAO/OMS. 1996. La biotechnologie et la sécurité des denrées alimentaires. Rapport de la commission consultative conjointe FAO/OMS. Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture et Organisation mondiale de la santé. OMS, Genève, Suisse.

25 FAO/OMS. 2000. Aspects sécuritaires des denrées alimentaires d’origine végétale génétiquement modifiées. Rapport de la commission consultative conjointe FAO/OMS sur les denrées alimentaires dérivées de la biotechnologie. Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture et Organisation mondiale de la santé. OMS, Genève, Suisse.

26 Communiqué de presse Europa. Quelqu’un s’avisera-t-il de dire au consommateur que les aliments biotech sont sans danger ? http:// www.whybiotech.com/newsandevents/EuropaBioPressReleaseJRC%20report110908.pdf (accès au site le 15 octobre 2008).

27 Commission Européenne. 2008. Scientific and Technical Contribution to the development of an overall health strategy in the area of GMOs. http://ec.europa.eu/dgs/jrc/downloads/jrc_20080910_gmo_study_en.pdf (accès au site le 6 octobre 2008).

28 Initiative Pew concernant les denrées alimentaires et la biotechnologie. 2007. Applications de la biotechnologie aux aliments fonctionnels. The Pew Charitable Trusts. http://www.pewtrusts.org/uploadedFiles/wwwpewtrustsorg/Reports/Food_and_Biotechnology/PIFB_Functional_Foods.pdf (accès au site le 5 octobre 2008).

29 Howes LG, Howes JB, Knight DC. Traitement aux isoflavones des bouffées de chaleur ménopausales : analyse et méta-analyse systématiques. Maturitas 2006;55:203-11.

30 Messina M, Hughes C. La consommation d’aliments contenant du soja et de compléments alimentaires à base d’isoflavones de soja parvient à soulager les malaises associés à la ménopause initialement fréquents. J Med Food 2003;6:1-11.

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32 Zhan S, Ho SC. Méta-analyse des effets sur le profil lipidique des protéines de soja contenant des isoflavones. Am J Clin Nutr 2005;81:397-408.

33 Wood CE, Register TC, Franke AA, Anthony MS, Cline JM. 2006. Les régimes aux isoflavones de soja bloquent les effets œstrogéniques sur le cancer du sein postménopausal. Cancer Res. 2006 Jan 15;66(2):1241-9.

34 Sarkar FH, Li Y. 2003. Rôle des isoflavones de soja dans la prévention du cancer du sein. Cancer Invest. 2003;21(5):744-57.

35 Messina MJ, Wood CE. 2008. Isoflavones de soja, traitement aux œstrogènes et risques de cancer du sein : étude et commentaires. Nutr J. 2008 Jun 3;7:17.

36 Howes, 2006.

37 Ma DF, Qin LQ, Wang PY, Katoh R. 2008. La prise d’isoflavones de soja prévient la résorption osseuse et stimule la formation osseuse chez les femmes ménopausées : méta-analyse d’essais contrôlés randomisés. Eur J Clin Nutr 2008, 62:155-161.

38 Thom E, Wadstein J, Gudmundsen O. Conjugated linoleic acid reduces body fat in healthy exercising humans. The Journal of International Medical Research (JIMR) (2001:29:392-396).

39 Smedman A, Vessby B. Conjugated linoleic acid supplementation in humans-metabolic effects. Lipids. 2001 Aug 36;8(773):81-82.

40 Heller , Lorraine. 2005. Monsanto, Solae to create new soy protein line. Food Navigator, Oct. 28.

41 Sankula, Sujatha. 2006.

42 Brookes & Barfoot. 2005.

43 Sankula, Sujatha. 2006.

44 Brinch-Pedersen H, Olesen A, Rasmussen SK, Holm PB. Generation of transgenic wheat (Triticum aestivum L.) for constitutive accumulation of an Aspergillus phytase. Mol Breeding. 2000;6:195–206.

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46 Raboy, V. 2007. The ABCs of low-phytate crops. Nature Biotechnology 25: 874-875.

17 Brookes & Barfoot, 1996-2006.

48 Council for Agricultural Science and Technology (CAST) [Conseil de la science et de la technologie agricoles. 2007. Implications of Gene Flow in the Scale-up and Commercial Use of Biotechnology-derived Crops: Economic and Policy Considerations. Issue Paper 37. CAST, Ames, Iowa. p. 10.

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50 Nutrient Knowledge, Farm Industry News, mars 1998, page 11.

51 When Weed Control Goes Wrong, Progressive Farmer, octobre 2000.

52 Byford, Jim. 2002. GMO Systems Good for Wildlife. Southeast Farm Press.

53 Hegeman, Roxana. Maïs et soja biotechnologiques envahissant des champs de blé. Associated Press. 22 septembre 2008.

L’United Soybean Board (USB) est un organisme dirigé par des agriculteurs et composé de 68 administrateurs agriculteurs qui supervisent les investissements de tous les producteurs de soja américains. Les producteurs de soja sont unis par l’engagement de produire des aliments sains et nutritifs à même de contribuer à la viabilité et à l’entretien d’une population en constante augmentation. Et les producteurs de soja mettent un point d’honneur à produire l’une des cultures vivrières les plus saines au monde. L’USB a investi plusieurs millions de dollars dans la recherche sanitaire et nutritionnelle relative à la culture et à la consommation de soja. Pour plus d’informations, rendez-vous sur SoyConnection.com.

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