Les Autres Royaumes nous parlent - Helena Hawley · découvert que le chakra de ma gorge était...

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Les Autres Royaumes nous parlentLes Autres Royaumes nous parlentLes Autres Royaumes nous parlentLes Autres Royaumes nous parlentLes Autres Royaumes nous parlentTome 2Ma vie spirituelle, les animaux, les dauphins et les anges

Pour que la Terre retrouve son équilibre ou sa direction, il faut quevos gens réapprennent que les plantes, les animaux, les minéraux,les esprits de la nature et eux ne font qu’Un et qu’ils sont aussiessentiels qu’eux à la survie de la planète. Il ne suffit pas à la racehumaine de reconnaître la présence de Dieu en elle, mais elle doitégalement considérer le fait qu’eux et elle ne font qu’Un commela clé - non seulement de la survie - mais du Paradis sur Terre,(Message reçu d’un figuier millénaire en Australie, par Linda Tellington-Jones)

Un livre rempli de messages inspirés venant d’autres dimensionsde conscience : les dauphins, les anges, les Maîtres ascensionnés,Findhorn et les fées, etc.

ISBN : 1-894909-12-7

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a vie spirituelle, les animaux, les dauphins et les anges.

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Les couvertures :

Les 4 premières pages de ce document vous serviront, sivous le souhaitez, à conserver votre livre, sous formepapier ou sous forme CD. Il est suggéré de les imprimersur des cartons.

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La quatrième page est l’endos du livre.

Procédure pour la pochette CD :Utilisez la page 2Découpez et insérez dans le boîtier.

Procédure pour monter la page couverture du livreimprimé :. Perforez l’endos (face non imprimée vers vous), lacouverture du livre et vos feuilles imprimées.. Mesurez l’épaisseur de vos feuilles imprimées. Marquez l’épine à l’épaisseur mesurée et pliez encentrant le titre.. Perforez l’épine à droite et à gauche à la même largeurque vos feuilles imprimées.

Vous êtes maintenant prêt à relier votre livre :1. Prenez l’endos du livre (face non imprimée vers vous)2. Placez la partie droite de l’épine qui est perforée (facenon imprimée vers vous)3. Insérez vos feuilles (face imprimée vers vous)4. Repliez l’épine5. Placez votre page couverture6. Reliez le tout avec des attaches en laiton (ou autresattaches disponibles dans les papeteries).

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a vie spirituelle, les animaux, les dauphins et les anges

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Tome 2Ma vie spirituelle, les animaux, les dauphins et les anges

Pour que la Terre retrouve son équilibre ou sa direction, il faut que vos gens réapprennentque les plantes, les animaux, les minéraux, les esprits de la nature et eux ne font qu’Un etqu’ils sont aussi essentiels qu’eux à la survie de la planète. Il ne suffit pas à la race humainede reconnaître la présence de Dieu en elle, mais elle doit également considérer le fait qu’euxet elle ne font qu’Un comme la clé - non seulement de la survie - mais du Paradis sur Terre,(Message reçu d’un figuier millénaire en Australie, par Linda Tellington-Jones)

Un livre rempli de messages inspirés venant d’autres dimensions de conscience : les dau-phins, les anges, les Maîtres ascensionnés, Findhorn et les fées, etc.

ISBN : 1-894909-12-7

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LES AUTRES ROYAUMESNOUS PARLENT

Ma vie spirituelle, les animaux,les dauphins et les anges

Tome 2

HELENA HAWLEY

Préfaces de

Linda Tellington-Jones

et

Jill Robinson

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LES ÉDITEURS

Édition en ligne

ÉDI-TEXTE (s.e.n.c)236 Chemin Lefebvre

Stukely-Sud (Québec), Canada J0E 2J0

Téléphone : 450-297-4884 Aquarelles : Helena HawleyTélécopieur : 450-297-4884 Traduction : Comunications BergerCourrier électronique : [email protected] Internet : www.editexte.com

Conception de la page couverture :© Helena Hawley Marie-Andrée LemieuxOttawa, Ontario, Canada 2002. Tous droits réservés. Mise en page : Édi-Texte

Ajustement pour l’édition en ligne : Édi-Texte

Dépôt légal : 3ième semestre 2002National Library of Canada

ISBN : 1-894909-12-7

Édition imprimée

SAMSARAH RAINBOW PLANETC.P. 312, Saint-Jean-sur-Richelieu

(Québec) Canada J3B 6Z5

Téléphone : 450-358-5530Télécopieur : 450-359-1165Courrier électronique : [email protected] Aquarelles : Helena HawleySite Internet : www.samsarah.ca Traduction : Communications Berger

Conception de la page couverture : Marie Andrée Lemieux

©Helena Hawley Mise en page : Édi-TexteMontréal, Québec, Canada 2000.Tous droits réservés. DISTRIBUTION :

Publications en français :Dépôt légal : 4ième semestre 2000 Québec : Diffusion Raffin 514-325-5555Bibliothèque Nationale du Québec France : Multilivres Diffusion 33.1.53.27.67.00National Library of Canada Belgique : Rabelais Diffusion 32.2.218.73.02Bibliothèque Nationale de Paris (France) Suisse : Transat SA Diffusion 41.22.343.7740Library of Congress, Washington, D.C. Publications en anglais :

E.U., Canada, Australie, Angleterre, Hollande:ISBN : 0-9684784-7-6 New Leaf Distributing 1-800-326-2665

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AVANT-PROPOS

Pour ceux et celles qui n’ont pas lu le premier livre.

Le premier livre, Les autres Royaumes nous parlent, prépare tout à fait au deuxième. Publié enanglais chez Capall Bann en Angleterre et en français chez Samsarah/Rainbow Planet, il relate les hauts etles bas de ma vie avant que ne débutent mes expériences spirituelles ; il explique comment j’ai été graduel-lement amenée à comprendre qu’il entrait dans ma mission de « travailleuse de lumière » de partager avecle reste de l’humanité les messages et le savoir reçus des autres royaumes. Je n’ai rien de particulier car ily a actuellement plusieurs travailleurs de lumière sur la planète. Nous sommes ici pour travailler ensembleà élever le niveau de conscience des gens au moment où s’amorce l’ère du Verseau ou le Nouvel Âge. Lesenseignements et les messages que je suis en mesure d’offrir sont ceux que j’ai appris ou reçus.

Le premier livre raconte les étapes de mon cheminement personnel, parfois pénibles, parfois joyeu-ses, en commençant par les tribulations d’une enfant incomprise qui ne comprenait ni sa personne ni lesautres, en passant par une adulte solitaire et meurtrie qui a d’abord cherché à soulager sa souffrance dansl’alcool. Puis, grâce à l’aide de nombreux amis, cette femme s’est transformée en une personne plus cons-ciente et heureuse, ayant un but dans la vie et désirant le partager avec les autres. Les animaux, les arbres,les cristaux, les anges, les fées, les sirènes et les autres formes de vie ont contribué à ma transformation.Les animaux (dans leur forme spirituelle) sont venus en premier. À mon grand étonnement, ils se sontprésentés en tant que Conseil des Animaux et m’ont dit que puisque je m’étais pratiquement débarrassée dema peur des gens, j’étais désormais prête à travailler avec eux. Qu’ils m’acceptent ainsi m’a prise audépourvu, m’a touchée, m’a ouvert le cœur. En retour, je partage mes expériences avec le monde. Vousallez en apprendre davantage sur le Conseil des Animaux dans ce volume. Dans le premier livre, étanttellement sûre qu’elles n’existaient pas, les sirènes ont eu maille à partir avec moi. Mais attendez d’avoir letroisième livre entre les mains ! ! !

Les messages du premier livre étant simples, le lecteur n’a aucune difficulté à les comprendre.Cette simplicité est encore présente dans ce deuxième livre, mais j’ai pris de l’assurance en ce qui a trait àce que j’étais prête à partager. Ce deuxième livre est le prolongement du premier et constitue également untremplin pour le troisième, pour lequel j’ai déjà recueilli des informations passionnantes, mais que je n’aipas encore assemblées.

Pour l’instant, voici le deuxième livre...

Helena Hawley

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Je dédie ce livre à Wilderness,ce cheval magnifique et bien-aimé

qui m’a procuré tant de plaisiret m’a si bien servie durant les années

où je l’ai connu.

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REMERCIEMENTS

Je suis reconnaissante du soutien que tant d’êtres incarnés et non incarnés m’ont apporté dans larédaction de ce livre, y compris ceux qui, dans les moments difficiles, m’ont encouragée à persévérer. Il mefaut également souligner l’apport de Patrick Kempe qui a appuyé le projet, en me transformant à distance,et celui de ceux qui m’ont généreusement autorisée à parler de leurs vies passées en tant qu’animaux.

Je remercie Jill Robinson pour le grand travail qu’elle a fait en revoyant ce manuscrit et pour sagentillesse à en rédiger la préface.

Après avoir rédigé les premiers chapitres, j’ai perdu toute motivation à poursuivre et ce, même si jesavais que ce travail faisait partie de ma mission. Au début, en secret et à tort, j’ai reproché à mon compa-gnon de vie mon état d’esprit. Mais, lorsque durant la période où j’ai cessé d’écrire nous nous sommesséparés, j’ai alors compris qu’avec ou sans lui, je n’arrivais pas à me motiver pour écrire ; il n’était doncpas à blâmer. Je me suis demandé ce que je pouvais bien faire pour retrouver mon enthousiasme.

Quand, fin 1994, Gila et Michael Galitzine m’ont invitée à me rendre en Allemagne pour participerà leur remarquable atelier, “ Reise in die Zukunft ” (Voyage dans l’avenir), j’ai vu là un signe que cetteexpérience devait faire partie de mon cheminement. Bien que n’ayant aucune idée de ce que cette expé-rience allait m’apporter, j’ai accueilli leur généreuse invitation et, mis à part le magnifique «Voyage dansl’avenir » que j’ai fait durant ce séjour, le travail effectué sur mes chakras m’a totalement transformée. J’aidécouvert que le chakra de ma gorge était très obstrué, alors que ce centre d’énergie règle l’expression desoi et la communication. Ma créativité était littéralement coincée à l’intérieur de moi. Nous avons fait desexercices qui ont été bénéfiques à tous mes chakras et quand je suis revenue chez moi, je me suis renducompte que j’avais de nouveau le goût d’écrire. Cela n’était alors pas le bon moment mais quand le tempset l’occasion ont été réunis, j’ai pu reprendre la rédaction de ce livre dans l’enthousiasme et la joie.

Merci à Gila et à Michael !

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PREMIÈRE PRÉFACE

Helena Hawley a ouvert une porte magique sur le royaume des esprits du monde spirituel. Parmi lespersonnes qui ont été gratifiées d’une telle communication, peu ont eu le courage ou la persévérance deparler de leurs expériences ou de les publier. Il y a dix ans, alors que je dispensais une semaine de forma-tion à laquelle elle était inscrite, Helena Hawley m’a parlé pour la première fois d’un message qu’elle avaitreçu d’un cheval. L’information m’ayant paru importante pour tout le groupe, je l’ai persuadée d’en fairepart aux autres. Elle l’a fait, et bien qu’en proie à une grande agitation, elle a constaté que le messagechangeait la vie de plusieurs des participants.

Par la suite, alors qu’Helena méditait, d’autres esprits animaux se sont progressivement approchésd’elle, certains appartenant à des espèces dont elle avait jusque-là ignoré l’existence. À travers les années,comme si le mot était passé dans le monde des animaux, plusieurs d’entre eux sont venus la voir, souventpour lui raconter leur désarroi.

Ayant réuni les messages d’une grande variété d’animaux, Helena me les a montrés. J’ai été immé-diatement frappée par l’absence d’un élément important, à savoir la narration de son itinéraire personnel.Le courage dont elle a fait preuve dans son premier livre, en partageant son propre vécu, a été un cadeau degrande valeur permettant d’ouvrir les portes de nouveaux mondes.

Il y a près de vingt ans, alors que je rendais visite à Michael Roads en Australie, un figuier millé-naire Morton Bay m’a fait grâce du message qui suit :

«Pour que la Terre retrouve son équilibre ou sa direction, il faut que vos gens réapprennent que lesplantes, les animaux, les minéraux, les esprits de la nature et eux ne font qu’Un et qu’ils sont aussi essen-tiels qu’eux à la survie de la planète. Il ne suffit pas à la race humaine de reconnaître la présence de Dieuen elle, mais elle doit également considérer le fait qu’eux et elle ne font qu’Un comme la clé — non seule-ment de la survie — mais du Paradis sur Terre» T

Dans son deuxième livre, Helena nous entraîne dans une randonnée magique à travers les mondessecrets des sirènes, des fées et des extraterrestres. Alors que vous partagerez ses expériences, puissent lesportes de ces dimensions s’ouvrir à vous avec plus de conscience et de clarté et enrichir ainsi votre vied’une nouvelle gratitude et d’une nouvelle compréhension.

Linda Tellington-Jones

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SECONDE PRÉFACE

La première fois que j’ai rencontré Helena Hawley, c’était lors du premier rassemblement annuelde la Tribu des dauphins, tenu en juin 1996 sur l’île de Maui de l’archipel d’Hawaii. La semaine tirait à safin quand, durant le déjeuner, j’ai entendu Helena dire qu’elle devait trouver quelqu’un pour corriger lesépreuves de son deuxième livre dès son retour en Angleterre. J’ai moi-même été un peu surprise de m’en-tendre offrir mes services, mais lorsque j’ai reçu le manuscrit, j’ai alors compris pourquoi je l’avais fait. Ils’agit d’un des livres les plus remarquables, sinon le plus remarquable, que j’ai eu le bonheur de lire.

Si j’avais lu ce livre avant de rencontrer Helena, j’aurais probablement conclu qu’il était l’œuvred’une imagination très fertile, voire débordante. Mais comme j’ai passé du temps en sa compagnie, jepense que c’est une personne d’une grande intégrité. De plus, je crois que son livre constitue un compte-rendu sincère et fidèle des expériences spirituelles qu’elle a eu l’avantage de vivre et des messages qu’onlui a demandés de transmettre à ses frères et sœurs incarnés sur la planète Terre en ce moment crucial del’évolution humaine.

J’espère que l’œuvre d’Helena vous inspirera autant qu’elle m’a inspirée. Maintenant que je saisque l’aide extérieure ne manque pas dans notre processus de transformation, je me sens encouragée àpoursuivre ma croissance spirituelle.

Jill RobinsonGuérisseuse spirituelleAngleterre

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TABLE DES MATIÈRES

Introduction .................................................................................................................................... 11

1. Le Conseil des Animaux ........................................................................................................ 122. La nature de la Conscience .................................................................................................... 143. La force de l’Unité ................................................................................................................. 164. Gut Ising ................................................................................................................................ 185. La vie hors de mon corps et la perception de mes amis non incarnés ................................... 216. L’histoire des éléphants serviteurs ......................................................................................... 267. Sept histoires d’anges ............................................................................................................ 308. Les porcs-épics ...................................................................................................................... 399. Les ours polaires .................................................................................................................... 4010. Les Maîtres ascensionnés, la Terre et le Soleil ...................................................................... 4111. Findhorn et les fées ................................................................................................................ 4912. Les animaux préhistoriques et les visiteurs de la jeune planète ............................................ 5213. Des dauphins au Mexique...................................................................................................... 5414. Les dauphins et la communication entre espèces .................................................................. 6015. Les intra-terrestres ................................................................................................................. 6716. Les éléphants ......................................................................................................................... 7017. Surtout des arbres .................................................................................................................. 7218. Les vies animales et les autres formes de vie ........................................................................ 7419. La veuve noire ....................................................................................................................... 7920. Une soirée mouvementée avec les animaux .......................................................................... 8321. L’histoire de la truie et le message de la sirène ..................................................................... 8822. Le Conseil des Animaux et mon identité ............................................................................... 9023. Le Teufelsteine et le loup qui ne savait pas qu’il était libre ................................................... 9224. Wilderness .............................................................................................................................. 9725. Llum .................................................................................................................................... 10026. Helena l’extra-terrestre et Sergi le dauphin ......................................................................... 10427. Et finalement... ..................................................................................................................... 107

ÉpilogueLes neuf tableaux ................................................................................................................. 110Conclusions ......................................................................................................................... 112

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INTRODUCTION

Le 8 janvier 1994, j’étais au téléphone avec le guérisseur Patrick Kempe, parlant à distance de lasanté de ma mère, de celle de mon cheval et de la mienne (j’avais eu des problèmes de dos). Puis, sans queje m’y attende, Patrick m’a demandé : “ Écris-tu toujours des livres ? ”. J’ai été un peu surprise par le subitchangement de sujet car même si, quelques mois auparavant, je lui avais mentionné avoir écrit un livre, lachose n’avait pas semblé être un sujet de conversation pertinent entre nous depuis. Je lui ai alors longue-ment expliqué pourquoi en ce moment il ne se passait pas grand-chose, en achevant mon propos par l’ex-pression “ puisque tu l’as demandé ”. Patrick a carrément nié avoir demandé quoi que ce soit à propos delivres mais, quand j’ai soutenu qu’une voix, qui n’était absolument pas la mienne et qui ressemblait à lasienne, avait dit très clairement au téléphone : “ Écris-tu toujours des livres ? ”. Il a reconnu qu’un de sesguides spirituels parlait parfois à sa place sans qu’il ne s’en rende compte. Puis, il a ajouté : “Dans ce cas,ça veut dire que tu dois en écrire un et que tu as recueilli suffisamment d’informations pour y arriver ”. Eny repensant, j’ai compris qu’il avait raison et que le moment magique de commencer un deuxième livreétait venu. Dans ma tête, je l’ai appelé “ Le deuxième livre ”.

Je souhaite qu’avec le partage des messages des animaux, les enseignements qui m’ont été donnés,ainsi qu’une autre part de mon cheminement spirituel, les lecteurs se sentiront nourris et moins seuls àvivre leur vie sur Terre dans un corps physique.

Il existe des gens heureux mais il n’est pas rare que durant l’enfance ou l’âge adulte, ou les deux, lavie amène son lot de souffrances. Très souvent, parce que nous sommes ainsi amenés à mieux comprendrela souffrance des autres, ces expériences augmentent notre capacité de compassion. Mais elles peuventégalement nous amener à nous couper des gens qui nous entourent et à fuir les émotions trop fortes. Il y aquelques années, ce mécanisme de défense réglait mon existence. Mais, le 5 septembre 1982, alors quej’étais enfin prête à reconnaître que je ne vivais qu’à moitié et à changer de vie, une prière en forme depoème m’a été transmise par mes guides spirituels :

Enveloppe-moi dans une cape ambréePour faire fondre mon cœur gelé

Embarque-moi sur un vaisseau doréPour que je puisse voguer hors de la noirceur

Permets à ma lumière intérieureDe joindre la lumière extérieure

Et que l’amour qui habite mon cœurTransmette aux gens qui m’entourent sa chaleur.

Voilà qui résume à mes yeux ce qu’est la vie. Par le mot “ lumière ”, on peut entendre la Lumièreavec un grand L, Dieu, l’Esprit, ou la conscience. Quelle que soit l’appellation que je retienne, je reconnaisque ceci existe dans toute la création.

La séparation est bien assimilée, notamment en Occident, mais elle ne convient plus aux homosapiens si coupés de la Nature que la plupart d’entre eux continuent lentement et sûrement à détruire et àpolluer la Planète. Plusieurs individus deviennent conscients de l’urgente nécessité de renouer avec lereste de la conscience et de rechercher la Lumière ; ce livre, où je partage mes expériences avec les lec-teurs, est offert à ces âmes pour les aider à y parvenir. En espérant que mon cœur se soit un peu réchauffédepuis 1982, je m’ouvre à vous et vous apporte ces textes avec amour.

Helena

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1. LE CONSEIL DES ANIMAUX

LLLLLe commentaire sans malice aucune de Patrick Kempe m’ayant tout de même secouée, je mesuis donc préparée à écrire. Avant de m’ouvrir à l’inspiration, à l’aide de mon ordinateur, ou de la médita-tion, j’ai cru nécessaire de préparer ma maison, ma vie et ma personne. Malgré le flot d’activités quimeublait alors mon quotidien et m’empêchait de passer beaucoup de temps chez moi, je me suis mise ànettoyer la maison, à répondre au courrier et surtout, à vider les armoires et à jeter tout ce dont je n’avaisplus besoin. Ces actions ont créé l’espace nécessaire à une nouvelle créativité, à un nouveau projet. Celasignifiait également que je pourrais ainsi me concentrer sur mon livre sans penser aux autres tâches àaccomplir. Toutefois, c’est seulement lorsque le temps a tourné au gel et à la neige que j’ai compris que lemoment était vraiment venu de commencer. Chaque matin au petit déjeuner, mon travail auprès des che-vaux était systématiquement annulé par les appels de clients qui pensaient, à raison, que leurs précieusesbêtes ne devaient pas être forcées à travailler sur un sol durci ou glissant.

Ce sont les messages des animaux qui m’avaient poussée à écrire mon premier livre. J’ai doncpensé qu’il était approprié de présenter le Conseil des Animaux au tout début du second. Ils n’ont pas finide dire ce qu’ils ont à dire, aussi bien en tant qu’individus que comme groupe. J’ai également vouluprésenter Margot, une amie, qui avait réussi à me persuader de la laisser venir méditer chez moi, environune demi-heure par mois. J’avais d’abord été réticente car je n’étais pas certaine d’être capable d’obtenir lemême type de messages en la présence de quelqu’un qui pourrait être incapable d’accepter, ce que jerecevais ou ce que j’étais, une fois mieux informée à mon sujet. Je lui ai donc remis un exemplaire de monpremier livre, lui disant que si elle était toujours intéressée après l’avoir regardé, je considérerais alors sademande. “ ... Mais tu dois d’abord me connaître davantage ”, lui ai-je expliqué. Et Bien, cela ne l’a pasfait changer d’idée ! Je l’ai donc invitée et, ce faisant, j’étais loin de me douter du cadeau que je me faisais.Non seulement elle allait devenir mon amie, mais sa venue allait m’obliger à me discipliner, ce qui apermis aux animaux et aux autres êtres de me parler plus facilement. C’est chez moi, en la présencediscrète de Margot, que le Conseil des Animaux a choisi d’apparaître le 7 février 1994.

Au début de la méditation, un être angélique est apparu entouré de lumière et surmonté d’uneauréole resplendissante. Il semblait prier pour moi

avec une grande ferveur. Je me suis également sentie touchée au front et au bas de la nuque, exac-tement là où les tensions ont tendance à s’accumuler et j’ai vécu la chose comme un rituel de guérison. J’aiat-tendu un moment pour voir si autre chose arrivait et, comme rien ne se produisait, j’ai décidé d’orienterun peu ma méditation en demandant s’il y avait des choses qu’il me serait utile de savoir à propos dudeuxième livre.

Est apparue devant moi l’image d’un livre magnifique dont la reliure était noire et la tranche dorée,comme le sont souvent les Bibles, avec sur la couverture “ Livre II ” écrit en lettres dorées. Trois ouquatre énormes éléphants sont apparus derrière ce livre. Je leur ai demandé s’ils avaient quelque chose àvoir avec mon deuxième livre. Le plus gros d’entre eux a fait entendre un barrissement perçant, que j’aiinterprété comme étant un “ Oui ”. J’ai compris par télépathie qu’à l’instar des autres formes de vie, leséléphants foulaient la Terre depuis très très longtemps. Comme je commençais à établir le contact avec lesautres animaux du Conseil, j’ai senti qu’ils étaient profondément préoccupés du sort de cette planète qu’ilsaimaient tant. Je me suis demandé si les éléphants étaient seuls mais, alors que je cherchais du regard, unegirafe est apparue, sa tête dépassant la cime des arbres, puis d’autres animaux, tels un rhinocéros, un tigre,un cobra (c’était la première fois que j’en voyais un), des oiseaux de proie, des insectes, etc. Inutile dechercher davantage, un cercle de vie animale m’entourait de toutes parts. D’une seule voix, ils m’ont dit :«Dans notre jardin, tu es une enfant ». Je me suis vue toute petite (de la taille d’une enfant) assise aumilieu d’une grande clairière. À une bonne distance, à l’orée de la forêt, se tenaient de grands arbres et les

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animaux. «LES HOMMES SONT LE PIRE FLÉAU DE LA PLANÈTE ». La voix qui avait proféré cesparoles était grave et forte.

«Nous avons été repoussés de l’espace occupé aujourd’hui par les civilisations humaines en ex-pansion. Jadis, nous étions présents, presque partout, mais, au nom du progrès, l’humanité nous a presquetout enlevé notre territoire, polluant tellement la Planète qu’elle met sa propre survie en péril. Nous savonsqu’il s’agit là de l’ensemble des humains mais, même si une minorité est remplie de générosité et decompassion, nous voulons que la majorité des humains se mettent d’accord avec nous. La plupart sonttellement prisonniers de leur avidité, du progrès technologique et de la richesse matérielle qu’ils fermentdélibérément les yeux sur le tort et la souffrance incroyables qu’ils infligent à la Création, c’est-à-dire àtoutes les formes de vie, incluant la planète elle-même ”.

Ce qui a suivi c’est davantage rapporté à la nature du règne animal, au Conseil des Animaux, ainsiqu’aux liens que les deux entretiennent. On m’a expliqué que, dans la plupart des cas, la part de la Cons-cience (Dieu ou l’Esprit si vous préférez) qui s’incarne dans le règne animal a tout simplement choisid’être ici, dans une forme physique, pour faire l’expérience de la vie telle qu’elle est, et pour vivre selon lesinstincts et l’évolution, propres à chaque espèce. D’une manière générale, ils ne font qu’exister. Certainsdes animaux les plus évolués ont une grande émotivité ; lorsque nous les gardons en captivité, nous de-vrions nous préoccuper de bien plus que de leur bien-être physique. Bien que leurs qualités individuelles etleur sagesse soient généralement et à tort sous-estimées par l’humanité, cette façon de vivre selon leursinstincts et le simple fait d’exister sur la Terre font que le Conseil des Animaux est essentiel à leur bien-êtreet à leur évolution ultérieure. Il était prévu que la plupart de ceux qui établiraient un contact avec l’huma-nité tireraient avantage de ce lien par une forme de conscience plus élaborée. Mais, à cause d’innombra-bles malentendus, c’est plutôt le contraire qui est arrivé (cela ne concerne pas la minorité de gens bons etgénéreux). Il est encore temps d’améliorer notre relation avec eux car nous sommes ici pour vivre plu-sieurs choses et, étant dotés du libre arbitre, nous pouvons choisir d’opérer les changements fortementsouhaités par les animaux.

Les animaux du Conseil sont comme les anges gardiens du règne animal. Leur alter ego veilleconsciencieusement à l’évolution et au sort des animaux vivant sur cette planète. Une brume blanche auxreflets argentés irradiait du Conseil des Animaux en direction des formes de vie animale de la planète. LeConseil cherche à aider non seulement les animaux, mais également l’humanité et ce, en lui faisant prendreconscience des effets de son comportement, de la destruction qu’elle cause et de l’énorme dette karmiquequ’elle cumule pour l’espèce humaine.

Le propos du Conseil des Animaux était chargé d’émotions intenses, autres que la simple colère ;les animaux voulaient que leur situation soit comprise et reconnue. J’ai aussi senti une grande tristesse etcomme ils s’avançaient dans la clairière, des larmes coulaient de leurs yeux. Ils s’approchaient de moiavant de se disperser, mais tout ce à quoi j’arrivais à penser à ce moment-là, c’était combien il seraitdifficile de me souvenir adéquatement de l’information qui m’avait été donnée jusque-là. Les messagescomportaient des concepts avec lesquels je n’étais pas familière et cette information m’était difficile àassimiler. J’en avais vraiment assez. J’ai donc demandé à être soustraite à cet environnement et amenéevers quelque chose de plus léger. J’étais toutefois reconnaissante de ce qui avait été partagé avec moi. Cen’était pas la première fois que je recevais la visite du Conseil des Animaux, mais il s’agissait de l’explica-tion la plus claire que j’ai eue de ce qu’il était et de son but. Des représentants des diverses espèces sontégalement venus me parler, vous pourrez lire plus loin ce qu’ils avaient à me dire.

1. LE CONSEIL DES ANIMAUX

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2. LA NATURE DE LA CONSCIENCE

PPPPPour moi, la conscience est de nature très fluide, aussi fluide que l’eau. Elle peut se diviser ous’unifier. Sa taille et sa forme ne sont pas arrêtées. En tant que Helena, je peux en avoir davantage ou enavoir moins et, ce que j’appelle ma conscience, aime voyager et se déplacer librement. Elle ne choisit pasde se lier totalement à un corps physique. De plus, la partie de moi-même qui peut se rappeler les événe-ments et les sensations m’accompagne souvent durant ces voyages, ce qui fait que je me souviens dechoses remarquables. J’ai choisi d’illustrer cet aspect de ma vie à l’aide d’une expérience en tant quepoisson, puis des diverses découvertes qu’un arbre m’a permis de faire, incluant l’information reliée à lanature de sa conscience.

Un poisson

C’était au début de juillet 1989. Alors que je m’étais plongée dans un état méditatif, j’ai fait l’expé-rience de la vie à l’intérieur d’un poisson. En fait, j’étais ce poisson. Fruit de mon imagination ? J’ai écartécette hypothèse car même maintenant, j’ai beaucoup de difficulté à imaginer cela ; à ce moment-là, je nesavais vraiment pas comment on se sent quand on est un poisson. Je ne sais pas de quelle espèce de poissonil s’agissait, mais je semblais être un très gros poisson avec une gueule plutôt grande. Mon ventre était decouleur argent et mon dos, bleu gris. Toutes mes écailles reluisaient et je brillais un peu, comme biend’autres poissons. Je nageais au milieu d’un banc de poissons semblables. Je me sentais nager librementdans n’importe quelle direction, les autres poissons faisaient la même chose. Il n’y avait aucun risque decollision, car s’éviter les uns les autres semblait se faire tout naturellement, sans aucun effort. Cela m’asurprise parce que, lorsque je marche dans une foule en tant qu’être humain, je suis une des moins habilesà ne pas heurter les gens.

Ma queue était très puissante et avec une habileté qui ne demandait aucun effort, je l’utilisais pourme propulser dans l’eau d’une façon incroyablement efficace et coordonnée. Je ne possède pas ces qualitéssous ma forme humaine. C’est ce dernier aspect qui m’a convaincue qu’il n’était pas en mon pouvoird’inventer une telle expérience.

Dans la forêt

Trois ans plus tard, cette fois à la fin du mois d’août, je revenais d’une longue randonnée pédestredans un bois de la Commission des forêts. La plupart des sentiers qui la sillonnent sont bien battus car desarbres sont périodiquement retirés et remplacés par de menues pousses qui, des années plus tard, seront àleur tour coupées. Toutefois, au beau milieu de la forêt, alors que je suivais un sentier peu fréquenté le longduquel les choses n’avaient pas été dérangées depuis longtemps, j’ai senti le besoin de m’arrêter pourentrer en contact avec un des arbres. À cet endroit, la forêt était tellement calme que j’aurais pu imaginerque l’humanité était à au moins cent kilomètres de là. Rien n’était passé par-là pour rompre cette paix. Lesarbres poussaient silencieusement.

J’ai tendu la main et, fermant les yeux, j’ai délicatement touché le pin le plus proche. Je me suisrendu compte qu’une énergie traversait mon corps. Elle s’élevait de la Terre, passait par mes pieds etmontait jusqu’à ma tête. Je pouvais également sentir la même énergie s’échapper du sol par pulsationsrégulières et traverser l’arbre de bas en haut. Histoire de vérifier s’il en était vraiment ainsi, je me suisdétachée de l’arbre. Comme l’énergie continuait de circuler dans mon corps, j’en ai conclu que l’énergievenait du sol et non de l’arbre. Toutefois, lorsque j’ai rétabli le contact avec l’arbre, l’énergie a augmenté.

C’était la première fois que je me trouvais à cet endroit. J’avais pourtant l’impression de connaître

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les arbres, la bruyère, les vibrations et tout le reste. J’étais habituée à me retrouver seule, avec moi-même,dans des endroits reculés comme celui-là. Mais pourquoi les arbres, les bois et les endroits sauvagesirradiaient-ils un même type d’énergie, quelle que soit la région où ils se trouvaient sur la planète ? Laréponse m’est venue des arbres. Ils font tous partie de la même conscience des arbres, ils vivent tous ce lienet ils sont tous connectés à la Terre, qui les supporte, qui leur donne la vie partout où elle peut le faire et ilsréagissent en retour en contribuant à l’équilibre de la planète.

J’étais intriguée par cette énergie qui s’élevait continuellement du centre de la Terre et traversait sacroûte, circulant à travers l’arbre, à travers moi et à travers tout ce qu’il y avait dans cet environnement. Sepourrait-il qu’un jour la Terre manque de cette énergie qu’elle irradie ? Puis, en clairvoyance, j’ai vu que lacroûte terrestre comportait des pores assurant sa respiration. En certains endroits, l’énergie sortait et ailleurs,la Terre pouvait absorber une nouvelle énergie. J’ai vu des images des énergies entourant la Terre. Venantde l’espace, elles pénètrent dans l’atmosphère. Ces énergies sont très puissantes, plusieurs provenant d’autresplanètes. Leurs influences ne sont pas toutes souhaitables. Certaines sont bénéfiques, alors que d’autresressemblent à des ombres obscures qui foncent sur elle. Elles ne causent cependant pas nécessairement detort à la Terre. En effet, j’ai vu une bande étroite de lumière dorée qui se formait graduellement autourd’elle à la manière d’une aura de flammes et, j’ai senti que la Terre était un être conscient qui avait choisila lumière et non l’obscurité. J’ai poursuivi ma route, remerciant l’arbre de m’avoir contactée.

2. LA NATURE DE LA CONSCIENCE

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3. LA FORCE DE L’UNITÉ

LLLLL es événements racontés dans les chapitres de ce livre ne sont pas en ordre chronologique. Jeles laisse plutôt y entrer en harmonie avec le flot d’énergie que je sens en moi quand je m’ouvre à l’inspi-ration pour travailler. Ce choix m’amène à vous parler d’un enseignement que j’ai reçu lors d’une médita-tion faite chez moi le 14 avril 1989. J’ai vu deux anges que j’ai pensé être mes guides, un bleu pâle, l’autrede couleur crème. D’autres êtres non incarnés, de divers tons pastel, se sont joints à nous. C’est sans doutele guide crème qui a dit : “ Prête à t’envoler ? ” J’ai pensé que cela voulait dire que nous partions visiterd’autres planètes, comme cela était arrivé à plusieurs reprises antérieurement mais, comme vous allez levoir, j’avais tort. C’est à cette occasion qu’on m’a avertie que je devais désormais écrire tout ce qui arrivait.J’étais d’accord et j’ai répondu que j’étais prête.

Outre mes guides, il devait y avoir six autres êtres bien campés. J’ai vu un anneau d’un mètre dediamètre composé d’une brillante lumière lilas. Chacun des êtres a levé le bras et tenu cette lumière d’unemain. J’observais, de l’extérieur du cercle qu’ils formaient, mais j’avais l’impression de devoir participerd’une manière ou d’une autre à ce qui se passait. Je me suis donc placée au milieu du cercle pour aussitôten être retirée par le guide de couleur crème. De toute évidence, il s’agissait d’une erreur de débutant ! Onm’a alors montré une brèche dans le cercle et encouragée à m’y glisser et à tenir, avec les autres, le cerclede lumière lilas. Je me suis demandé si nous allions accomplir des rituels de guérison pour la planète Terreet si le cercle de lumière n’était pas trop petit pour en faire le tour ? On a répondu à mes interrogations enme montrant que les dimensions pouvaient s’adapter à nos désirs. Devenu rosé, le cercle de lumière encer-clait maintenant la Terre.

J’ai commencé à examiner mon environnement immédiat et j’ai vu que plusieurs anges volaientautour de la Terre, à nos côtés. On m’a dit qu’ils pénétraient l’atmosphère, plutôt dans sa partie la plusélevée, pour lui transmettre leur amour et leur lumière, aidant ainsi à l’élévation de la conscience sur toutela planète. Puis, le cercle de lumière est retourné à l’endroit où nous avions commencé, à quelque distancede la Terre, reprenant sa dimension initiale. Ce qui m’intriguait, c’était la manière dont il changeait decouleur. Il est passé par de doux tons de vert, de doré, de bleu et de lilas. Je ne l’ai jamais vu changer ; si jeclignais de l’œil ou regardais dans une autre direction, il avait déjà changé de couleur avant que je nel’observe de nouveau.

Lorsque nous tenions le cercle de lumière, nos pieds ne reposaient pas sur la terre ferme ; nousflottions dans l’espace. J’ai noté un point très intéressant. Alors que j’étais suspendue dans l’espace et queje me relaxais (ce qui n’était pas difficile puisque j’étais en état d’apesanteur), nos corps se sont interpéné-trés, ainsi que nos consciences. Nous sommes devenus la conscience et la lumière qui entouraient le cerclede lumière. Quand ce phénomène s’est produit, mon identité a disparu. Même si je pensais qu’elle devaitêtre quelque part, elle s’était temporairement évanouie. Je n’étais plus moi. Je n’étais en fait personne et,en même temps, j’étais l’ensemble des six ou sept êtres suspendus au cercle. Cette sensation était trèsagréable. Je me sentais en sécurité ; par cette union, la lumière était devenue trois fois plus intense. J’étaistout à fait à l’aise et ce, même si, au début, j’avais eu le sentiment d’être un humain au milieu de plusieursêtres d’un autre type. En fait, je m’étais demandé si j’avais vraiment ma place en ce lieu. Finalement, nousavons atterri quelque part et nous nous sommes assis en cercle en tant qu’entités séparées. Il y avait beau-coup de lumière dans cet endroit et le cercle de lumière, redevenu lilas, planait au-dessus de nous.

Cet événement m’a vraiment convaincue de “ la force de l’unité ”, de l’augmentation de la forcepotentielle quand des individus s’unissent dans un but commun, de la sécurité qu’apporte cette union, de labeauté de s’unir à la conscience d’êtres différents de soi. Je n’ai pas senti de vibrations humaines chez lesautres êtres concernés ; pourtant, leur conscience était parfaitement compatible avec la mienne. Le sens detout cela est que lorsque nous, les humains, entrons en relation avec la conscience des animaux ou de la

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nature, ce qui se passe est parfaitement naturel et merveilleux. Il n’y a pas lieu de craindre de perdre sapersonnalité. Au contraire, cette attitude individualiste crée la division qui domine la Terre et qui cause tantde discorde. Il vaut mieux faire sans elle.

3. LA FORCE DE L’UNITÉ

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4. GUT ISING

GGGGG ut Ising est situé non loin des rives du lac Chiemsee dans le sud de l’Allemagne, là où il y a demagnifiques forêts. Il s’y tenait alors une clinique dirigée par Linda Tellington-Jones, l’entraîneuse etguérisseuse d’animaux, d’origine canadienne, vivant aux États-Unis. Quelques personnes familières avecses méthodes s’y rendaient pour connaître les derniers développements et raffinements qu’elle avait appor-tés à son travail. C’était en mars 1993, et malgré l’ardent soleil qu’il faisait au début du cours, le tempsavait tourné à la neige, une neige accompagnée d’un vent glacial.

Les jours où je suis en forme, je cherche à bouger davantage que les activités ordinaires ne me ledemandent. Disposant d’un peu de temps libre à la fin de la journée, j’ai revêtu des vêtements chauds et jesuis sortie marcher. Après m’être délié les jambes dans la forêt, je n’ai pu résister à la tentation de m’arrêterune minute ou deux pour parler à un des arbres poussant près de l’hôtel. Je lui ai demandé de me direcomment il sentait les choses et il m’a répondu que des arbres, pas très éloignés de là, étaient en train demourir. J’ai alors pensé qu’ils étaient trop jeunes pour mourir et j’ai demandé ce que je pouvais faire pourles aider, sachant par ailleurs que je ne possédais pas cent cinquante arpents de terre attendant d’êtreensemencés d’arbres. L’arbre m’a montré des jonquilles. Je ne voyais pas quel lien il pouvait y avoir entrecette touffe de jonquilles et les arbres. Puis, j’ai vu quelques petites fleurs bleues poussant près des jon-quilles et j’ai commencé à comprendre. Les arbres sont aussi sensibles à leur environnement que les hu-mains. Là où nous le pouvons, nous pourrions planter de belles fleurs pour leur faire plaisir.

Une conversation avec Jasper

Un autre jour, Linda s’est approchée de la table où je mangeais et m’a demandé si j’accepterais deparler à Jasper, un alezan qui était particulièrement difficile à entraîner. Dix minutes plus tard, elle m’ame-nait à sa stalle. Il y avait des anges tout autour et ils m’ont aidée à établir le contact avec le cheval. Linda luia demandé s’il souhaitait demeurer avec son propriétaire. J’ai reçu un non catégorique. Était-il toujoursdans son corps ? J’ai regardé et j’ai vu un cordon argenté s’élevant dans les airs et à son extrémité, presqueau-dessus des chevrons, son corps astral flottait. Il était sûrement à plusieurs mètres de son corps physiqueet il m’a fait savoir qu’il ne voulait pas y rentrer mais au contraire s’en détacher complètement. Même s’ilavait choisi de s’incarner, il s’agissait pratiquement d’un accident auquel il fallait mettre fin. Il n’avait pasimaginé que la vie serait ce qu’elle était et il voulait en sortir.

La canalisation terminée, Linda m’a confirmé que ce type de corps et de profil prédisposait à demultiples problèmes de personnalité, ce qui faisait qu’il lui était difficile de travailler avec les humains.Elle ajouta avoir senti tout ce que je lui avais dit à son sujet, mais qu’elle souhaitait se le voir confirmer. J’aiplus tard parlé de la chose avec Annegret Ast, qui avait déjà entraîné Jasper. Elle aussi l’avait vu flotter hautau-dessus de son corps physique. Elle s’était bien rendu compte que lorsqu’il était dans cet état, il nepouvait pas contrôler son comportement, ce qui expliquait le danger couru en travaillant avec lui. Elle avaitconclu qu’il valait mieux le laisser dans sa stalle que de risquer que quelqu’un du groupe de TTEAM (nomde la formation donnée par Linda) ne soit blessé. Compréhensif, le sympathique propriétaire du cheval aaccepté de le ramener chez lui, où il pourrait le laisser galoper librement dans une prairie en attendant uneautre solution. Annegret a expliqué à Jasper que s’il ne profitait pas des occasions qui s’offraient à lui detravailler avec des gens sympathiques et de les laisser le toucher, il était probable qu’il se retrouverait dansla même situation dans un autre corps. Linda a essayé de lui parler durant la nuit, mais il n’était pas disposéà écouter. Je n’ai pas été en mesure de le contacter à nouveau.

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Message d’un boxer

Nous avons passé un après-midi à entraîner des chiens. Ils étaient six et n’avaient pas tous besoind’aide. Mais, comme spectatrice, j’ai été fascinée de voir Linda travailler avec un boxer brun et blanchyper actif. Sa fourrure était luisante et il paraissait en santé et en forme. Toutefois, psychologiquementparlant, on aurait dit une foule de réactions excessives et incontrôlables. Il ne pensait pas, il ne faisait queréagir et, bien que ses propriétaires aient été gentils avec lui, il n’avait pas l’air très heureux. Il y avait peud’espace au milieu de la pièce de dressage (le temps était devenu si venteux que nous avons été heureux denous réfugier à l’intérieur au lieu de geler dans l’école d’équitation). Quoi qu’il en soit, les méthodes deLinda se sont avérées très efficaces et, avec l’aide de deux assistants, à la fin de la session, le chien semblaitavoir atteint un niveau tout à fait acceptable de santé mentale et de maîtrise de soi.

Ce soir-là, dans mon lit, alors que j’avais fermé les yeux pour m’endormir, j’ai eu du boxer une vuearrière bien définie. Il tirait sur sa laisse et on ne pouvait manquer de voir la tension dans ses pattes posté-rieures. Il s’est retourné et s’est mis à me parler. Il voulait que nous sachions tous à quel point il étaitreconnaissant de l’aide qu’il avait reçu ; il remerciait particulièrement Linda. Il a dit qu’il n’avait jamaisété capable de se sentir dans cet état auparavant. Il ne savait que réagir, ne pouvant ni penser ni toutsimplement exister. Il était plein de gratitude. Même s’il n’allait plus ressentir ce bien-être à l’avenir,quelque chose en lui avait changé ; il conserverait ce cadeau à tout jamais.

De la canalisation assistée

Le dernier jour, nous nous sommes réunis tout l’après-midi et une autre rencontre était prévue avantle dîner du lendemain. Ces rencontres étaient organisées uniquement parce que quelques-uns des membresles plus expérimentés du TTEAM étaient présents. C’était le moment idéal pour discuter de tout ce quiconcernait l’enseignement TTEAM, ce qu’il avait été, ce qu’il était et ce qu’il serait. Aussi loin que jepuisse me souvenir, je n’ai jamais aimé les réunions, surtout s’il y avait des discordes, voire même si leschoses se déroulaient harmonieusement. Ma tête déborde et mon corps veut absolument bouger et respirerde l’air frais pour se reposer de l’effort mental et de la concentration dont il ne veut pas. Si la chose duretrop longtemps, un mal de tête s’installe, que je ne peux éliminer qu’en quittant les lieux pour aller fairequelque chose qui me plaît. Il est rare que je m’implique dans un débat et mon désir de quitter les lieuxdevient incontrôlable. J’ai donc expliqué à Linda que j’aimerais mieux aller marcher que de participer à ladeuxième rencontre.

Profitant de ce que je sortais, Linda m’a demandé de faire de la canalisation pour TTEAM à l’aided’un arbre. J’ai acquiescé à sa requête, non sans problème. Elle voulait savoir beaucoup de choses et, si jefaisais exactement ce qu’elle m’avait demandé, au lieu de me délier les membres, je passerais la plusgrande partie de mon temps immobile près d’un arbre avec un bloc-notes et un crayon pour tout consigner,assaillie par le vent froid de l’hiver. La solution m’est venue pendant que je marchais. Je pouvais sentir lesarbres sans les toucher ; l’énergie des arbres était partout. Une part de l’atmosphère de l’endroit provenaitde la conscience collective de la forêt. J’ai fait appel à cette conscience pour qu’elle m’aide à canaliser.L’information a coulé très aisément. Pour être certaine de sa justesse, je me suis arrêtée environ deuxminutes pour établir un contact physique avec l’un des arbre ; j’ai reçu d’autres messages et j’ai comprisque la canalisation qui les avait précédés était valide.

L’information canalisée spécifiquement pour TTEAM n’est pas pertinente pour ce livre, mais lafaçon dont elle m’est parvenue l’est. Ce que j’ai appris, c’est que les êtres qui vivent dans mon environne-ment, en l’occurrence les arbres, peuvent utiliser leur pouvoir pour que j’aie accès à l’information. Cela

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explique pourquoi mes pensées avaient été particulièrement claires alors que je marchais dans les monta-gnes de Snowdonia dans le pays de Galles. Non seulement je m’étais éloignée de la densité des vibrationsde toutes sortes et des diverses formes de pensées contradictoires que l’on trouve dans l’atmosphère desendroits très peuplés, mais les rochers eux-mêmes irradiaient de l’énergie. Quand elle n’est pas couverte debéton, la Terre irradie une certaine énergie vibratoire qui revivifie la forme humaine, une énergie qui peutêtre captée pour aider à la canalisation, ou pour combler tout autre besoin. Le phénomène semble s’ampli-fier si j’irradie de l’amour envers les sources des énergies dont je tire profit. Mon aura s’ouvre et il m’estplus facile de recevoir. Je remercie, pour l’énergie et la beauté qu’ils répandent, la Terre, les arbres, lesrochers, les montagnes, les ruisseaux, les rivières, les chutes d’eau, la végétation luxuriante, avec seslichens et ses mousses. Les énergies positives que recèle une grande partie de ce parc national ne se retrou-vent pas ailleurs. Ailleurs, là où la Terre a été violée par l’humanité, on trouve plutôt une énergie ravagée,empreinte de tristesse qui semble avoir grand besoin d’être guérie. C’est pourquoi les chambres funérairesde l’antiquité sont des endroits potentiellement dangereux. Je raconterai plus loin dans ce livre deux expé-riences vécues dans ces lieux.

Avant de clore ce chapitre, j’aimerais vous parler un peu de la nature de ma communication avec lesanimaux. Ce que je suis capable de faire est souvent mal compris. Il m’est arrivé jusqu’ici que des gens medemandent : “ Helena, nous avons un chat et nous le pensons malheureux ; voudrais-tu lui demander cequi ne va pas ? ” Pour ce type de communication, il est habituellement nécessaire d’avoir recours à latélépathie, ce qui permet un lien direct entre le médium et l’animal. Certains individus ont fait de ce type decommunication un art raffiné, mais ce n’est pas mon cas. L’essentiel de mon travail jusqu’à maintenant aconsisté à entrer en contact avec des animaux et des êtres d’une autre dimension. Je ne maîtrise pas lacommunication avec l’intelligence consciente d’un animal vivant dans le réel. Dans le cas de Jasper, jepense que l’information m’a été transmise par des anges qui croyaient qu’Annegret et Linda devaientrecevoir une confirmation de ce qu’elles avaient compris. (J’ai été heureuse de découvrir que le contenu dela canalisation concordait avec l’information qu’elles avaient déjà reçue et que je ne connaissais pas.) Avecle boxer, le chien est venu à moi alors qu’il était hors de son corps physique. Donc, lors de ces deuxcontacts avec des animaux bien vivants, je n’ai pas eu recours à la télépathie de l’esprit d’un corps physi-que à un autre. Je ne converse pas avec le chien du voisin comme bon me semble !

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5. LA VIE HORS DE MON CORPS ET LA PERCEPTIONDE MES AMIS NON INCARNÉS

AAAAA vec un tel titre, il ne serait pas étonnant qu’un livre complet suive car des ouvrages ont déjàété écrits par d’autres sur de tels sujets. J’entends plutôt écrire quelque chose de plus court et entièrementbasé sur mes expériences personnelles. Avec le recul, il me paraît étonnant que déjà au début des années 80,j’aie pris l’habitude de consigner mes expériences dans des calepins et ce, même si je n’avais pas l’ombred’une intention d’écrire un livre ou de les raconter à qui que ce soit. Cela faisait tout simplement partie dema recherche personnelle, mais cette habitude m’a permis de faire fidèlement part de ces histoires. Je croisque tout ce qui m’a été donné l’a été pour que je le partage avec d’autres, et après le chapitre parlant deJasper flottant au-dessus de son corps, il m’a semblé que le moment était venu d’aborder ce sujet plus enprofondeur.

On peut quitter son corps à divers degrés et la façon la plus radicale de le faire, est ce qu’on appelle lamort. L’âme quitte alors définitivement le corps physique, le cordon argenté (dont parle la Bible) se rompt,libérant l’esprit qui se dirige alors vers la Lumière. (C’est parfois plus compliqué lorsque des âmes seperdent ou sont incapables de se détacher de la Terre. Je parlerai de ces cas plus loin).

Un éloignement du corps moins définitif peut être réalisé avec le concours du corps astral, cedernier étant beaucoup moins dense que le corps physique. Il n’y a aucun risque de se perdre quelque partdans une autre dimension car nous demeurons alors rattachés au corps par le cordon d’argent qui assurenotre retour et ce, même si une réintégration en douceur du corps est parfois difficile à réaliser. Il estégalement possible que seul le corps mental sorte. Dans un sens, il s’agit aussi d’un voyage astral. C’estcette façon que j’ai le plus utilisée car elle est très utile pour prendre contact avec d’autres réalités.

J’ai remarqué avec grand intérêt que lorsque se présentaient des choses que je n’avais pas vraimentbesoin d’apprendre, j’en faisais juste assez l’expérience pour savoir qu’elles étaient bien réelles puis, quel-les que soient ces forces qui gouvernent ma destinée, j’étais amenée vers autre chose. C’est ce qui s’estpassé pour le voyage astral.

La première fois que j’ai quitté mon corps de cette manière a été plutôt marquante. J’ai décritl’épisode à un médium qui canalise en état de transe qui m’a dit : “ Voilà qui ressemble beaucoup à unevraie transe ”. C’était durant l’été 1982. J’étais alors dans une période de ma vie où j’étais plutôt perturbéeémotivement et, selon moi, j’étais alors moins bien liée à mon corps que d’habitude. C’était durant la nuit,il devait être environ deux heures. J’étais couchée et je me suis réveillée, immédiatement consciente. Je mesuis sentie aspirée vers le haut, quittant mon corps par la tête. Ce mouvement n’était pas volontaire. À magrande stupeur, comme je sortais de mon corps, j’ai vu quelqu’un d’autre s’y glisser. Je ne savais pas alorsqui cela pouvait être ; je suis maintenant certaine qu’il s’agissait d’un être extra-terrestre. Il avait dûs’introduire par le mauvais côté et changer de position plus tard car, à un moment donné, nous nous som-mes trouvés face à face. Sa figure semblait très tendue et je n’ai pas aimé la sensation de ses vibrations ;elles m’étaient étrangères. D’un gris verdâtre, cet être n’avait pas de cheveux. Ses oreilles étaient plutôtproéminentes et il (?) ne portait aucun vêtement. Sa stature était plus carrée que celle des humains.

Je flottais au plafond et, quand j’ai regardé en bas, j’ai vu mon propre corps qui était maintenant enposition assise sur le lit, habité par l’extra-terrestre. Une douzaine de ses amis se tenaient autour, formantun grand demi-cercle. (Je ne peux réellement pas dire de quel sexe ils étaient ; j’utilise donc le masculinpar convention).

La nature de ces êtres n’était pas aussi physique que celle des humains car ils étaient entrés par uncoin de la chambre où il n’y avait pas de porte. On aurait dit un passage astral vers la chambre. De là où jeme tenais, au plafond de ma chambre, je ne pouvais entendre ce qu’ils disaient mais j’ai compris qu’ils’agissait de questions qu’ils posaient à celui qui habitait mon corps. Mon intuition me disait qu’ils étaientprobablement en train de se demander comment on se sent dans un corps humain. Je ne pouvais rien faire

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d’autre que d’observer. Quand ils ont su ce qu’ils voulaient savoir, je suis spontanément redescendue dansmon corps, les pieds en premier et les extra-terrestres ont disparu. Tout cela était tellement inattendu. Jen’avais jamais imaginé qu’une telle chose pouvait m’arriver. J’étais déconcertée de me rendre comptequ’on pouvait ainsi me sortir de mon corps. Plutôt ébranlée, même si je n’avais pas vraiment besoin d’yaller, je me suis rendue à la salle de bain pour être bien sûre que j’étais revenue dans mon corps et que moiet moi seule contrôlais ce corps. M’en étant convaincue, vers deux heures et demie, je me suis recouchée etj’ai dormi profondément jusqu’au matin.

J’ai parlé de cet événement à mes amis. Comme je ne savais pas à qui j’avais à faire, m’ont-ils dit,il était préférable que désormais je ne permette pas qu’une telle chose se produise.

Le 25 mars 1982, ces êtres ont tenté trois ou quatre fois (j’ai perdu le décompte) de me faire entreren transe. Ils me connaissaient assez pour savoir qu’un de mes rêves avait été celui de devenir ballerine ; ilsm’ont donc promis que, si je les accompagnais, mon rêve se réaliserait, qu’ils s’organiseraient pour quecela arrive. J’ai hésité une fraction de seconde, captivée par des images où je me voyais danser “ Le Lacdes Cygnes ”. Puis, j’ai pris conscience du ridicule de la chose ; j’étais trop âgée pour commencer le ballet,je manquais d’habileté athlétique pour le faire et je n’avais pas le physique pour connaître le succès. J’enai conclu que désormais, quiconque tenterait d’obtenir quelque chose de moi en flattant ma vanité et monego, ne venait sûrement pas d’un endroit de lumière ! À la première de ces tentatives, je suis sortie aumoins au tiers, encore une fois par la tête, mais avec la sensation que quelqu’un me tirait par les cheveux.Avant que les choses n’aillent plus loin, à force de volonté, je suis arrivée à réintégrer mon corps. J’aiégalement eu recours à un mantra qu’on m’avait appris mais que j’avais depuis longtemps oublié ; à latroisième tentative, j’étais de retour dans mon corps, éveillée, reposant calmement sur mon lit. Les foissuivantes, les extra-terrestres ont eu encore moins de succès. Tout se déroulait comme si plus je choisissaisconsciemment de résister de toutes mes forces, plus je devenais forte. J’ai aussi appelé mes anges gardiensà l’aide et l’un d’eux s’est montré cette nuit-là, juste avant la dernière tentative d’extirpation. J’ai regardél’heure ; il était quatre heures et demie.

Par la suite, à plusieurs reprises, je me suis rendue compte que d’autres entités essayaient de m’en-jôler pour me faire sortir de mon corps. Les dernières heures de la nuit étaient les plus propices. Ils n’avaientaucun pouvoir sur moi, leur résister m’a aidée à développer ma force spirituelle. Il fallait qu’on sache queje n’avais pas à être utilisée par des forces qui n’étaient pas toute « lumière », ou que je ne connaissais pas,sans mon consentement.

Je me suis rendu compte que je traversais un de ces nombreux moments de mise à l’épreuve. J’étaisdérangée durant la nuit d’une autre façon, à savoir par les visites d’âmes encore attachées à la Terre, desentités des dimensions astrales qui errent encore sur le plan terrestre au lieu de quitter la dimension physi-que pour faire route vers la Lumière. Plus tard dans ma vie, j’appris comment aider ces âmes perdues, maisà ce moment-là, je ne pensais qu’à les convaincre de me laisser vivre en paix et à m’en débarrasser. J’avaispeur.

J’ai vécu divers phénomènes du même genre, la plupart survenant au petit matin. Les esprits meréveillaient et se faisaient tellement présents que je ne pouvais plus dormir. Parfois, ils s’assoyaient surmoi, de manière à ce que je ne puisse plus bouger. Un homme est venu ayant tout à fait l’allure de ce que jepense être un évadé de prison ; chauve, fort, froid et rude, son visage étant vraiment très dur, rempli decolère et d’agressivité. Lorsqu’il s’est vu dans le miroir de ma chambre, il a voulu le réduire en miettes. Iln’y est pas arrivé mais je l’ai vu essayer de le défoncer de son poing, comme s’il n’aimait pas son reflet etvoulait se détruire. Une autre fois, il tenait mon avant-bras avec une telle fermeté que, de nouveau, je nepouvais plus bouger. Il s’asseyait sur moi et j’avais de la peine à respirer. Son énergie m’accablait grande-ment. J’avais trop peur pour essayer de lui parler ; je n’ai pu réagir autrement qu’en criant en mon for

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intérieur à “ Dieu” de m’aider. À cette époque de ma vie, j’avais rarement des contacts conscients avec lesanges, ou les anges gardiens, et je pensais encore que Dieu, s’il existait, était une espèce d’être tout-puissant vivant quelque part dans le ciel. Qu’il existe ou non, j’étais tellement désespérée que j’étais prêteà tenter ma chance, ne pouvant penser à rien d’autre. L’homme finissait par partir, de sa propre volonté ouparce que je recevais une aide extérieure, je ne saurais le dire. Quelques dix-huit mois après le début de sesvisites, j’en parlais avec des amis clairvoyants ; il fut ainsi définitivement écarté par des êtres non incarnésoeuvrant pour la Lumière.

Avec le recul, je dirais que j’attirais cet homme parce qu’il me sentait assez sensible pour qu’ilpuisse se manifester. Ces âmes perdues ou attachées à la Terre éprouvent souvent une grande frustrationquand elles se rendent compte que des gens vivant encore dans des corps physiques ne peuvent pas les voir,les entendre ou se sentir touchés. Elles continuent d’essayer de vivre leur expérience terrestre au lieu de seretirer dans une autre dimension où les choses ne sont ni plus, ni moins solides qu’ils ne le sont.

À propos des appels à « Dieu » durant des situations difficiles, j’ai remarqué depuis que des “ Êtresde Lumière” y répondent quand le besoin est réel et que leur présence est appropriée. Au début des années80, un médium a découvert que, durant cette période de ma vie, j’avais un guide spécial ou un protecteur,nommé Graham. Appeler Graham à mon secours en situation de détresse ne ratait jamais.

Une nuit, j’étais au lit, dans un état flou de conscience, difficile à définir, me débattant contre desforces extra-terrestres. Mon corps était “ partagé ” et je ne pouvais déloger l’autre occupant. J’ai appeléGraham, qui n’est pas apparu immédiatement ; j’ai donc haussé la voix en espérant qu’il m’entendraitmieux. Graham est arrivé à toute vitesse et les extra-terrestres sont partis immédiatement. “ ... Mais ta voixsonnait bizarrement ! ”, a-t-il dit. Il m’a fait voir une image où nous étions tous les deux sous le soleil dansun désert aride où il n’y avait que quelques cailloux, des rochers et une végétation broussailleuse. Le toutsemblait si réel que j’ai pu facilement retrouver mon calme : on m’avait tirée de la noirceur de ma chambre.Graham portait des vêtements d’un doux vert brunâtre et il avait l’air d’un être humain normal. J’ai penséqu’il devait avoir cette allure dans une de ses vies antérieures et que cette identité lui paraissait convenir àla situation. C’est la seule fois où je l’ai vu. La vision s’est estompée et je me suis retrouvée étendue, seulesur mon lit, éveillée.

Après avoir eu ce contact conscient avec Graham, qui de toute évidence comptait parmi les “ bonsgars ”, les choses ont commencé à s’améliorer. Bien sûr, j’étais encore très nerveuse et je n’étais pas prêteà croire que mes visiteurs nocturnes avaient mon bien-être à cœur. En novembre 1982, à 5h45, je suissortie d’un sommeil profond avec l’impression d’avoir été réveillée par quelqu’un. Je me suis levée et j’aimarché un peu dans la chambre. J’avais très mal au dos (je récupérais d’une visite chez l’ostéopathe aprèsune blessure au dos). Je me suis recouchée pour glisser dans un sommeil léger. De nouveau, je me suisréveillée avec l’impression que quelque chose m’avait tirée du sommeil. J’étais étendue sur le dos et j’aialors pris conscience que plusieurs êtres étaient autour de mon lit, très proches de moi, semblant essayer deme soulever. J’ai senti qu’on tordait mon corps, comme dans un mouvement de va-et-vient. Alors quej’appelais Graham en l’implorant de venir les éloigner de moi, j’ai senti que quelqu’un tenait ma maingauche. Ils sont effectivement tous partis. J’ai pensé qu’ils devaient être au moins trois. Puis, à ma grandesurprise, j’ai constaté que mon mal de dos s’était grandement résorbé. En fait, je ne sentais plus aucunedouleur. Pour moi, c’était un signe que les énergies ambiantes étaient redevenues favorables et que mondos avait bénéficié d’une certaine forme de guérison pendant qu’ils étaient présents et ce, même si je leuravais demandé de partir.

Aux premières heures du 20 décembre de la même année, alors que j’étais mi-éveillée, mi-endor-mie, j’ai pris conscience de la présence d’un esprit qui semblait s’approcher et s’éloigner tour à tour. Puis,j’ai très nettement vu à côté de mon lit, un esprit qui m’offrait des cacahuètes. Encore méfiante, j’ai refusé

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mais les efforts que j’ai faits pour lui parler avec ma voix physique m’ont complètement réveillée. L’ayantperdu de vue et comprenant alors qu’il s’agissait de l’esprit d’une enfant, je me suis mise à regretter de nepas avoir accepté sa petite offrande. Elle était si mignonne avec ses yeux bruns et ses cheveux châtain clairtombant sur son dos.

Après un court instant durant lequel je suis demeurée en état d’éveil, j’ai de nouveau senti qu’unesprit était présent mais, cette fois-ci, beaucoup plus proche de moi. J’ai alerté Graham, doucement cettefois car j’ai osé penser qu’il s’agissait d’un esprit amical. J’ai alors senti quelqu’un tenir ma main droite deses deux mains et une autre main se poser sur ma main gauche. La sensation habituelle d’un léger picote-ment, que j’associais à ces phénomènes, était présente dans mon corps. Je me suis laissée aller et j’ai quittéla dimension terrestre pour me retrouver en train de marcher dans un autre endroit. Même si une quelqueloi de gravité semblait jouer, il m’était très facile de monter ou de descendre les escaliers. Je me sentais trèslégère, je pouvais réfléchir et je savais que mon corps physique reposait immobile sur mon lit. L’autrecorps que j’habitais était nu et, étrangement, cela me paraissait normal et ne m’inquiétait pas le moins dumonde. Je n’ai toutefois rencontré personne ! J’ai regardé mon corps tout en remarquant que ma peauparaissait uniformément blanche alors qu’en comparaison, si j’avais été dans mon corps physique, mesextrémités auraient probablement été plutôt cramoisies, ma circulation sanguine n’étant pas très bonne.Une fois cette expérience terminée, j’ai dormi très profondément.

La pratique du voyage qui a suivi, à l’extérieur de mon corps, s’est produite aux petites heures dumatin, le 5 janvier 1983. Je dormais plutôt légèrement et je me suis éveillée suffisamment pour remarquerle picotement familier dans tout mon corps. Les vibrations des esprits présents autour de moi m’ont sembléêtre favorables. Donc, concluant qu’il s’agissait sans doute à nouveau de “ bons gars ”, j’ai décidé delaisser arriver ce qui pourrait arriver, prenant toutefois la précaution de murmurer le nom de Graham àquelques reprises au cas où je me serais trompée.

Je me suis retrouvée à marcher dans une petite pièce au plancher couvert de tuiles rouges, puis àcourir tout autour car j’avais un peu froid. Je me suis dirigée vers un nouvel endroit sous une lumièretamisée qui éclairait tout l’événement. Je savais avoir laissé mon corps sur le lit grâce à l’impression depicotement que j’avais eue avant de le quitter. Je profitais pleinement de l’exploration de mon environne-ment afin de savoir quelles étaient les choses que je pouvais traverser de mes mains, de mes bras et lesquel-les étaient suffisamment solides pour qu’ait lieu un véritable contact. C’était comme si j’étais conscientede deux dimensions à la fois ; les deux étant également visibles, la seule manière de savoir à laquelle ceschoses appartenaient était de les toucher afin de détecter ce qui était de la même densité que mon corpsastral et ce à travers quoi je pouvais passer.

Cette fois là, on m’a ramenée à ma chambre en me déposant sur un lit de même densité que moncorps astral. Cela m’a dérangée, car j’avais tellement de plaisir que je voulais continuer d’explorer et deregarder les choses. Voyant que je m’apprêtais à quitter ce lit, une femme, sans doute un de mes guides,m’a gentiment mais fermement expliqué que je devais rester sur ce lit, que c’était indispensable. Toujoursallongée sur le lit, j’ai protesté et, un instant plus tard, je me suis retrouvée dans mon corps physique surmon lit, complètement éveillée. Mes guides m’avaient ramenée en toute sécurité. L’aspect étrange de cettehistoire est que durant toute ma conversation avec la femme guide, elle me parlait en français et je répli-quais sans cesse en allemand. Quand je suis revenue à mon corps, j’ai pratiquement eu l’impression detraverser un état de rêve.

Il s’est écoulé plus de deux années avant que mes guides ne me donnent d’autres leçons de voyageastral. Puis, en octobre 1985, voilà que cela recommençait. Deux de ces expériences méritent qu’on lesraconte. D’une certaine façon, la première ressemblait grandement à un rêve ; pourtant, j’étais plus cons-ciente qu’on ne l’est habituellement lorsque l’on rêve et je savais très bien que j’étais hors de mon corps. Je

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devais entreprendre un voyage mais comme le contact avec la nature me semblait plus important queprendre une route plus courte, je choisis de marcher à travers les bois. Je courais à travers les arbres,comprenant que le temps n’avait pas d’importance. J’avais le sentiment que ce voyage n’était pas vraimentnécessaire mais il était vivifiant. Je décidais donc de continuer à courir à un rythme modéré. Malgré cela,je commençais à me demander si je n’allais pas trop vite pour ma condition physique ; je notais toutefoisque, même si j’avais déjà couvert une grande distance, je ne commençais même pas à être fatiguée, chaquepas étant aussi alerte et aisé que le précédent. Sachant fort bien que mon corps physique reposait sur le lit,endormi ou inconscient, je me suis rendue compte qu’avec mon corps astral, je n’avais nullement besoin derespirer pour continuer, même en courant.

La seconde expérience s’est produite deux mois plus tard lors d’un autre incident nocturne mais, àla différence de la première, celle-ci ne ressemblait pas à un rêve. Vers environ 4 heures, je me suis ré-veillée me rendant compte que j’avais amorcé une autre expérience de voyage astral. J’étais dans moncorps physique, me reposant sur le lit, quand soudain j’ai senti une pression répartie à peu près égalementsur tout mon être. J’ai alors pensé y résister ou la chasser mais comme je n’avais pas peur et que j’étaisplutôt portée à me rendormir qu’à faire un effort, je suis demeurée passive, en attente de ce qui pourraitarriver par la suite. Tout endormie, je me suis retrouvée assise sur un petit tabouret rond grisâtre, tout prèsde mon corps. Je me sentais complètement inerte, ne faisant aucun effort mental ou physique. En mêmetemps, je pouvais demeurer en contact avec le corps allongé sur le lit et j’ai pensé que peut-être, je devaisl’amener jusqu’à la salle de bain. Un peu derrière moi, près de mon oreille droite, j’ai entendu une voix medire : “ Je pense que nous ferions mieux de te recoucher ”. Puis, j’ai senti qu’une ou des forces extérieurespenchaient lentement la partie supérieure de mon corps astral pour la glisser tout doucement dans moncorps physique. Je n’avais pas conscience que mes jambes bougeaient. Je pense qu’elles devaient déjà êtretrès près de mes jambes physiques. Je tenais tellement à faire ce que j’avais décidé, à savoir aller à la sallede bain avec mon corps physique, que j’ai tenté d’allumer ma lampe de chevet avant que mes deux corpssoient parfaitement alignés. Même si la main d’un de mes corps tenait l’interrupteur, j’étais incapable defaire fonctionner mes doigts pour le presser. Quelle était la cause, quel était l’effet ? Peut-être la mainastrale avait-elle atteint l’interrupteur de la lampe avant la main physique, ou l’inverse, mais elles n’étaientdéfinitivement pas coordonnées. J’ai pensé que mes deux corps n’étaient pas correctement alignés à caused’une certaine lourdeur dans la tête. Je ne pouvais absolument pas la bouger et au moment où je voulusallumer la lampe, elle ne voulut pas suivre le reste de mon corps. Lorsque mes aides invisibles eurent finide me remettre en place, ma coordination, graduellement, revint et je finis par allumer la lampe.

Plus tard dans la journée, j’ai tenté de comprendre la leçon que je pouvais tirer de ces expériences.Voici à quelles conclusions je suis arrivée. Bien que je me sois soumise à l’expérience, je n’avais pas quittémon corps grâce à ma propre énergie. Plusieurs autres entités m’avaient prise en charge. À en juger par lagentillesse avec laquelle on me ramena dans mon corps sur le lit, je dois en conclure qu’il s’agissait d’êtresbienveillants. J’ai également noté que je n’avais pas été retenue hors de mon corps contre ma volonté mais,au contraire, escortée jusqu’à lui et ce, même quand j’avais tenté de bouger trop vite. Au moment où j’étaisassise sur le tabouret, j’étais dans un état de conscience tellement relâché que j’ai eu l’impression que mesguides se disaient : “ Je ne crois pas qu’on puisse en faire davantage avec elle ce soir ”.

C’est de cette manière que j’ai appris à être sélective par rapport à ceux avec qui je travaille et,j’espère que tout apprenti clairvoyant, qui aura lu ce chapitre, l’aura trouvé intéressant et utile et qu’il sesentira rassuré.

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6. L’HISTOIRE DES ÉLÉPHANTS SERVITEURS

ÀÀÀÀÀ mes yeux, il s’agit d’excellentes données pour ce livre, mais j’hésite à les intégrer. Unepartie de moi a l’impression que tout cela a trop l’air tiré par les cheveux pour être crédible. Mais je penseégalement que le contenu peut être particulièrement utile à ceux qui se rappellent leurs vies extra-terres-tres. Si certains lecteurs ne peuvent pas tout assimiler d’un coup, ils y trouveront une réflexion philosophi-que et un enseignement qui pourront leur être utiles. De plus, cet événement m’a émue et peut donc enémouvoir d’autres et toucher leur cœur comme il a touché le mien. Donc, je vous en fait part.

Je me suis rappelée cette vie durant une de mes sessions au Light Institute de Mexico, durant l’été1993. (Je fais référence au Light Institute de Galisteo fondé au Nouveau-Mexique, aux États-Unis, parChris Griscom). Durant cette session, j’ai été soutenue par un guide. Je suis sur une autre planète et jem’examine attentivement pour voir quel type d’être je suis. Ma tête est plutôt ronde et deux petites chosesblanches en sortent de chaque côté, vers le dessus. Elle est reliée à mon corps par une mince pièce de formeà peu près cubique, de couleur noire ou bleu foncé comme le reste de mon corps. J’ai deux jambes ressem-blant à des bâtons noirs se terminant par une protubérance. Mes trois paires de bras peuvent entièrement serétracter ou ressortir selon le besoin. Je ressemble à un ordinateur ou à un robot. Très étrange ! Deuxgrandes fentes, qui peuvent s’ouvrir et se fermer, me servent d’yeux. Plutôt cubique, ma partie inférieureest presque totalement séparée de ma partie supérieure, qui est aussi cubique. Il y en a d’autres comme moià cet endroit et nous avons tous l’air d’être remplis d’électricité ; nos cerveaux ressemblent à des ordina-teurs. Sur cette planète, les médecins font parfois de la chirurgie cérébrale sur la population pour remplacerles pièces usées.

J’examine l’environnement et j’y vois des rochers foncés et des chemins au pavé dur. Nous sommesde toute évidence grandement automatisés car nos moyens de transport fonctionnent à la fois au sol et,grâce à des engins de propulsion qui laissent échapper un gaz bleu, dans l’atmosphère (quels que soient leséléments qui la composent). Les engins sont placés à l’arrière et plus de carburant est requis pour voyagerdans les airs qu’au sol. Nous ramassons les choses par magnétisme, ce qui explique que nous n’avons pasbesoin de doigts. À la place, il y a des protubérances au bout de nos bras. Parce que nous sommes équipésde trois paires de bras, nous pouvons exécuter des tâches très complexes, notre cerveau pouvant fairefonctionner les six bras indépendamment et simultanément. Nos maisons sont creusées dans le roc, ce quien fait un peu des forteresses. Nous avons un tempérament très guerrier. Du portail de nos maisons émer-gent ce qui me semble être des canons, ils sont utilisés comme moyens de défense contre d’autres peuplesde la galaxie et pour nous battre entre nous. Une récente bataille a laissé un endroit sombre à la surface dela planète.

Un vaisseau spatial arrive, provenant d’une autre planète. Il se pose sur ce qui ressemble à desjambes munies de pieds. Une porte s’ouvre en pivotant vers le bas, constituant une rampe en pente doucevers le sol. Le vaisseau est totalement différent des nôtres. Les êtres qui en descendent ressemblent davan-tage à des humains, mais le dessus de leurs têtes est plat et leurs cerveaux sont avancés. Ils ont plusd’organes sensoriels que les humains. Leur peau est plutôt blanche mais elle présente des tons vert pâle iciet là. Nous craignons qu’ils ne colonisent notre planète alors nous les tuons avec des armes très puissantesqui produisent des éclats de lumière bleue et propulsent des pierres noires contenant des gaz mortels.

Mon attention est maintenant attirée par d’autres créatures amenées par les étrangers. Elles ontl’allure d’animaux. En fait, elles ressemblent tout à fait à des éléphants, à la seule différence que leur peauest de couleur pâle comme celle des gens qu’elles servent. Un certain nombre de ces “ éléphants servi-teurs ” descendent par la rampe et nous décidons de les capturer et de les mettre à notre service. Nous lesparquons dans de petits enclos carrés par six ou sept, de façon à ce qu’ils ne puissent pratiquement plusbouger. Il est rare que nous arrivions à les utiliser car ces “ éléphants serviteurs ” sont habitués à réagir aux

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messages télépathiques de leurs maîtres et non à nos commandes électriques. Plusieurs périssent et, autreproblème, ils irradient beaucoup plus de lumière que nous. (En fait, nous n’irradions aucune lumièredétectable). La lumière est un problème pour nous car nous ne savons pas quoi en faire. Quoi qu’il en soit,nous sommes très frustrés de ne pas pouvoir les utiliser. Je me vois me frapper la tête contre un rocher, defrustration et de colère parce que les serviteurs ne travaillent pas pour nous.

Les “ éléphants serviteurs ” sont remplis de sagesse et d’humilité. Ils possèdent au moins septorganes sensoriels fortement développés et ils irradient de la lumière. Un des plus gros, ressemblant à unéléphant mâle parle : “Ceci n’est pas notre planète. Nous n’appartenons pas à ce monde. Laissez-nousretourner chez nous ”. Nous sommes tellement fâchés que nous les faisons tous exploser. Nous n’aimonspas ne pas avoir ce que nous voulons ; nous aimons être obéis.

Leur présence commence à susciter de l’amour et de la compassion. Ces sentiments n’étant pasnormaux pour notre peuple, nous en avons peur car nous croyons qu’ils pourraient amener l’anarchie dansnotre société, ce qui explique davantage le fait que nous ayons fait exploser les éléphants. Ils sont perçuscomme une menace. Avant qu’ils ne viennent, nous n’éprouvions aucun sentiment et depuis que noussommes touchés par leur lumière, ceux d’entre nous qui avons été physiquement proches d’eux ressententune douleur et ne savent pas comment s’en défaire. Très intense, ce mal est considéré comme un désordrephysique qui peut compromettre notre capacité de travail et par conséquent, devenir un péril pour notreorganisation sociale. C’est à cause de cette possible dysfonction et non par compassion, qu’un de nostechnologues médicaux met beaucoup de temps à vérifier mon système électrique dans l’espoir d’éliminercette “ douleur ”, mais il n’y peut rien. À certains moments, elle nous empêche effectivement de bienfonctionner. Nous n’avons pas d’énergie cardiaque ou de cœur dans nos corps. Nous ne sommes paséquipés pour soutenir de fortes émotions, ce qui explique que nous ressentons autant de douleur quand cesvibrations nous atteignent par la lumière des “ éléphants serviteurs ”.

D’autres visiteurs sont moins axés sur les pouvoirs spirituels. Ils viennent avec beaucoup d’énergierouge et même s’ils n’ont pas du tout notre apparence, ils nous ressemblent par leur taux vibratoire. Commeleur planète est matérielle comme la nôtre, ils peuvent apporter des espèces particulières de rocs et deminéraux. Nous essayons de faire des échanges avec eux. À bord de nos vaisseaux, nous allons parfois surleur planète qui me paraît très rouge. Ils ont un sexe, ce que nous n’avons pas, mais ils forment unecivilisation rude et primitive, où le respect mutuel n’est pas à l’honneur. Ils varient beaucoup de par leurstempéraments alors que nous sommes pratiquement tous identiques. Nous fabriquons nous-mêmes desêtres comme nous. C’est très compliqué. Nous réunissons les matériaux nécessaires et nous les fabriquonscomme nous fabriquerions des robots. Nous avons développé une technologie particulière et nous y avonsrecours pour les animer en laboratoire. À un moment donné, un éclair de lumière se produit, qui marquel’entrée de l’âme dans ce nouveau corps. Pour arriver à faire cela, nous devons aller voir un être ressem-blant à un ange gigantesque et qui s’occupe des âmes en attente d’incarnation sur notre planète. Nousn’aimons pas beaucoup cela car cet ange appartient à la lumière et nous ne sommes pas vraiment des êtresde lumière.

Dans cette société, nous sommes tous plus ou moins égaux mais nous nous battons parfois poursavoir qui fera telle ou telle chose. Il arrive que ces querelles soient fatales mais pas toujours, comme dansles petits conflits, où nous ne faisons qu’échanger des coups alors que dans les batailles sérieuses, il y apresque toujours des morts. Quand le véhicule physique est détruit, il y a mort, dans le sens que l’incarna-tion spécifique dans cette forme se termine. Mais certains de ces morts ne quittent pas la planète immédia-tement, surtout quand ils sont habités par un désir de vengeance. Cela nous donne beaucoup de fil à retor-dre car, non seulement nous sommes forcés d’entendre des sons ressemblant à des rires moqueurs mais enplus, ils interfèrent dans le mécanisme des composantes bleues de nos corps, qui semblent alors mal fonc-

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tionner ou se court-circuiter. Nous dormons comme les humains, parfois pendant de longues heures et cesesprits viennent nous tourmenter dans nos rêves. L’ampleur de ces dérangements dépend de la relation quenous entretenions avec cette âme durant son incarnation parmi nous. Les âmes ne se vengent pas au hasard.Elles viennent parfois par groupes, heureusement petits, six ou sept en même temps. Mais quel que soitleur nombre, elles nuisent à notre matériel et à nous.

À cet instant de ma session, j’ai semblé faire un bond de l’autre côté de la mort ; je ne saurais doncpas dire quelle sorte de mort j’ai eue ; toutefois, si j’avais à deviner, je dirais que j’ai été victime d’unepanne mécanique ou électrique, ou les deux à la fois, combinée à une mort sur le champ de bataille, maisles détails exacts de cet événement ne sont pas importants pour ce récit. Malgré ce saut en avant, j’ai quandmême pu regarder derrière et mieux voir ce qui avait précédé cette vie. (Je dois souligner ici que c’est laseule fois où, travaillant avec un guide, je n’ai pas été amenée à revivre ma mort, aspect habituellementimportant de la thérapie. Cela s’explique sans doute par le bond que j’ai fait de l’autre côté de cette mort ;sans doute avons-nous oublié d’y retourner. L’intrigue était captivante !).

Nous étions le fruit d’expériences menées par d’autres êtres. Ceux-ci constituaient une race trèsavancée ayant choisi de créer des robots pensants capables de travailler pour eux. Mais leur projet a maltourné parce que nous avons développé un sens de l’identité individuelle et quece que nous faisions nenous importait pas. Nous devions être utilisés pour construire des vaisseaux spatiaux, voire des routes,mais nous voulions nous emparer du pouvoir. Les êtres qui avaient créé notre civilisation nous ont doncabandonnés à notre propre anarchie. Nous nous en fichions ; nous voulions davantage de liberté.

Nous n’avions aucun lien familial, aucun ami. (Pas de sexe, donc pas de parenté non plus.) Nousnous battions parfois entre nous. Nous n’avions aucun lien amoureux avec nos semblables. Évidemment,il s’agissait d’une existence plutôt sombre et ingrate ; les gens ne permettaient qu’à une petite partie d’eux-mêmes de s’incarner dans ce type de corps. L’essentiel demeurait dans la lumière, au moins aussi long-temps que l’incarnation sur cette planète n’était pas complétée ; cela paraissait plus “ sécuritaire ”. Dansmon cas, seulement une petite partie de ma conscience était entrée dans mon corps. L’intégration s’étaitfaite sans douleur ; je n’étais qu’engourdie. Nous ne connaissions aucune émotion, sauf la haine et lacolère et certaines autres aussi négatives, qui elles étaient encore possibles. Cela faisait partie du chemine-ment de mon âme de devoir faire l’expérience de la vie à ce niveau, de vivre là où l’amour était absent.

J’ai laissé passer beaucoup de temps entre cette incarnation et la suivante, ayant tellement à guérir.Cela avait été une vie sans cœur, littéralement, et c’est seulement après avoir contacté les anges que j’aicommencé à avoir de nouveau un cœur, puis quelque chose comme le corps astral d’un humain. Les angesm’ont dit que toutes les âmes ne survivent pas à une vie sans lumière et que j’avais été sauvée grâce àl’effet magnétique de la lumière des “ éléphants serviteurs ”, ce qui a contribué à me ramener vers lalumière, chose que je ne pourrai jamais oublier.

Plusieurs milliers d’années se sont écoulées et j’ai de nouveau été prête à m’incarner. Je ne suis pasallée sur la planète des “ éléphants serviteurs ” mais je suis plutôt allée travailler avec les éléphants de laplanète Terre, en Inde. Je savais que je leur devais beaucoup et j’y ai vécu deux vies en tant que “ boy ”,auprès d’eux. Avant ces incarnations, j’avais fait le vœu qu’un jour je retournerais à leur service maisj’avais d’abord besoin de ces deux vies de travail auprès d’eux pour renforcer le lien. Dans ma vie présente,je cherche à aider le règne animal en écrivant des livres. Il est significatif qu’avant la fin de ma session,j’aie choisi de briser ce contrat karmique car il vaut mieux servir dans un état d’amour inconditionnel quesous l’emprise de promesses antérieures.

Dans les jours qui ont suivi cette session, j’ai gardé à l’esprit la première fois où j’ai vu les “ élé-phants serviteurs ” descendre la rampe du vaisseau des visiteurs ; ils étaient si majestueux, si magnifiques;une image de sagesse, d’amour et de dévouement. Être si émerveillée par eux m’avait alors émue. À la fin

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de la session, j’ai reçu le message qu’il s’agissait là d’une importante leçon sur le pouvoir de la lumière carcelle des “ éléphants serviteurs ” avait percé mes ténèbres, même lorsque je n’avais pas de cœur.

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7. SEPT HISTOIRES D’ANGES

JJJJJe ne sais pas tout sur les anges mais dans ces temps de changement, marquant le début de l’Èredu Verseau, beaucoup plus d’anges s’approchent de nous. Ils semblent vouloir élever la conscience hu-maine. La mienne me dit que c’est toute la création qui est en train de changer et non pas seulement lesgens. C’est pourquoi je désire commencer mes histoires d’anges en racontant ce que j’ai vécu, à savoir unévénement où un ange a influencé un animal.

1. Un ange aide un cheval

C’était il y a environ deux ans, alors que j’entraînais un pur-sang pour un client. Le cheval, Dick(nom fictif), avait la réputation d’être un animal complètement imprévisible mais je le connaissais depuisun certain temps déjà et je savais qu’il se comportait plutôt bien quand je l’entraînais dans la prairie. C’étaitune journée venteuse et froide, le genre de temps qui, habituellement, rend les chevaux nerveux encoreplus nerveux. Mais Dick est resté calme et obéissant. Il avait eu un rhume récemment et l’entraînementavait alors été suspendu. Comme on le croyait complètement rétabli, on m’avait demandé de le monter.Toutefois, le mouvement a provoqué l’écoulement de sécrétions de ses voies nasales et il forçait l’air dansson nez pour s’en débarrasser. De grosses coulées totalement répugnantes pendillaient de ses narines et,dans une nouvelle tentative pour se débarrasser de cette agaçante substance, il se mit à branler de la têteviolemment. Le vent aidant, les sécrétions sont retombées sur sa figure, s’en était trop pour Dick ! Il a réagicomme si une force, extérieure, étrange et terrifiante, l’attaquait et à laquelle il fallait échapper aussi rapi-dement que possible ; il s’est enfui !

Plus il galopait rapidement, plus il s’effrayait lui-même et plus il devenait convaincu qu’il fallaitfuir à tout prix. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour essayer de le calmer, pour lui faire comprendre qu’il pouvaits’arrêter sans danger et que c’était même souhaitable. Parfois, il ralentissait légèrement sa course, le tempsde raviver mon espoir puis, sans aucune forme de stimulation, il repartait au grand galop. Si cela avait eulieu dans un espace assez grand pour ses cabrioles, il n’y aurait pas eu de danger, car il n’est pas difficile demonter un cheval au galop. J’aurais été contente de jouir de la vitesse jusqu’à ce qu’il s’arrête de lui-même.À cette vitesse, nous étions dans un champ trop petit pour qu’il puisse prendre sans risque les inévitablesvirages. Son corps était tout contracté et, quand il tournait, il penchait vers l’intérieur comme une motocy-clette. Il manquait d’équilibre et comme ses sabots glissaient sur le sol boueux, je m’attendais à ce qu’iltombe sur le côté d’un moment à l’autre.

Je me demandais aussi ce qui arriverait si j’étais incapable de le faire tourner. Il y avait des barbelés,des fossés, des arbres et un sol traître fait de marécages et d’aspérités. Même à cette vitesse, un cheval enpossession de ses moyens et attentif à sa course serait sorti du champ avec adresse et prudence par unendroit judicieusement choisi mais Dick avait perdu le nord. Son niveau de panique était bien trop élevépour qu’il puisse négocier quoi que ce soit. Il nous mettait tous les deux en danger. S’il s’avisait de fonceraveuglément sur l’un de ces obstacles, il pourrait se briser le cou et m’emporter avec lui. Il n’écoutait rien.“ Ce n’est même pas mon cheval ! Je suis responsable de son bien-être. Je dois trouver une façon de lesauver pour son propriétaire, et me sauver du même coup pour aller en Allemagne dans deux jours commeprévu ”, ai-je pensé, “mais mon répertoire de techniques d’arrêt est épuisé !” Entre autres choses, j’avaisessayé d’avoir recours aux vibrations apaisantes de ma voix pour le calmer, mais en vain ; en désespoir decause, même si je crois qu’il faut s’aider soi-même, d’une voix si calme que j’en ai été moi-même surprise,j’ai prié à haute voix : “ Seigneur, s’il vous plaît, calmez ce cheval pour moi !”. Dick fonçait alors à touteallure, se tournant vers les écuries. Il était donc plus résolu que jamais à continuer ; mais l’effet a étéimmédiat. Tous les muscles de son corps ont semblé se relâcher en même temps et, calmement, il est

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revenu au pas de marche. Quoique ébranlée, j’ai pu continuer de l’entraîner dans tous les types de pasexactement comme s’il n’était rien arrivé. Il est demeuré parfaitement calme et obéissant tout le reste de lamatinée.

J’étais absolument certaine que j’avais reçu une aide extérieure. J’étais alors dans une situation oùje ne pouvais pas m’aider moi-même. J’avais donc demandé de l’aide et un ange — qui devait être là surmon épaule prêt à me secourir mais qui ne voulait pas intervenir sans être sollicité — avait fait ce que je nepouvais faire, c’est-à-dire calmer le cheval pour qu’il puisse de nouveau être monté sans danger. L’aideavait été instantanée et le changement, spectaculaire. Si je n’avais pas été impliquée dans l’événement, jen’aurais jamais cru qu’un animal ou une personne pouvait changer pour le mieux si soudainement. J’airemercié l’ange à plusieurs reprises.

Je ne crois pas que le Seigneur ou Dieu, soit une personne siégeant sur un trône doré entouréd’anges quelque part dans les nuages. Cet événement m’a toutefois convaincue que quiconque prie l’êtrequi, dans son système de croyances, est la source première du bien ou de la lumière, que ce soit Allah, leGrand Esprit blanc, Jésus ou n’importe qui d’autre, sera entendu, soit par un ange, soit par un autre être auservice de la lumière, et qu’il pourra recevoir de l’aide si elle est appropriée. (Je veux dire quand il y a unréel besoin).

2. Un ange gardien dans la forêt

Ma deuxième histoire s’est déroulée le 6 février 1994. J’avais décidé de me faire plaisir par unejournée de randonnée pédestre dans les magnifiques collines de Snowdonia. À cette période de l’année, ilétait pratiquement inévitable que les derniers kilomètres soient parcourus au crépuscule. Plutôt que deprendre un raccourci qui m’aurait menée à une route empierrée à la surface unie, je n’ai pu résister ausentier en forêt. Le ciel était couvert de nuages, rendant le soir très sombre. Le peu de lumière qu’il pouvaity avoir était bloqué par les arbres. Je suivais le sentier très étroit le long d’une colline abrupte. Ainsi, alorsqu’à ma droite le sol montait en pente raide, à ma gauche il se dérobait comme le bord d’un précipice. Jedevais enjamber un grand nombre de racines d’arbres et de grosses pierres, qui alternaient avec des surfa-ces boueuses et glissantes. Je tenais à la main une petite lampe de poche dont je me sers pour lire des cartes.Je ne l’utilisais pas seulement pour éclairer les écueils, je la dirigeais assez souvent vers le haut pour éviterde me crever un oeil sur une des brindilles des nombreuses branches basses qui, sans la lampe, étaientcomplètement invisibles. Malgré la remarquable beauté de ce lieu en plein jour, je commençais à douter dela sagesse d’avoir choisi de suivre un sentier si périlleux dans la nuit. “ Quel dommage si j’allais tomber etme fouler ou briser une cheville ici alors que je suis si près du stationnement, surtout après les kilomètresparcourus avec succès durant la journée ”, me suis-je dit. Même les habituelles chèvres de montagnesemblaient absentes cette nuit-là. Je me suis sentie complètement seule.

Imaginez ma surprise quand, après toutes ces réflexions, j’ai vu et entendu quelqu’un marcher àmes côtés. J’ai su immédiatement que cette personne n’était pas de la même dimension ; je n’ai éprouvéaucune crainte, au contraire l’agréable impression d’être accompagnée. L’homme portait un long imper-méable beige pâle, un chapeau brun foncé et un pantalon brun moyen. Il marchait un tout petit peu derrièremoi, à ma gauche, mais si proche que son corps se fusionnait presque avec le mien. Je pouvais voir toutcela sans me retourner, y compris son beau visage, et j’entendais ses pas rapides foulant les feuilles sèchessur le sol. “ On veille sur moi ”, me suis-je dit en silence. “Même si je trébuchais sur quelque chose,j’imagine qu’avec lui à mes côtés, tout irait bien ”, ai-je continué. “ Je crois qu’on peut éviter d’en fairel’essai ”, a-t-il dit. “ Parfait, alors n’accomplissons pas cette expérience ”, ai-je acquiescé, pensant qu’ilserait nettement mieux que je reste sur mes deux pieds. Je lui ai dit que j’apprécierais qu’il reste avec moi

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jusqu’à ma voiture et j’ai compris par télépathie que c’était ce qu’il avait l’intention de faire.Je me suis détendue et j’ai énormément apprécié le reste du trajet. Je ne sais pas si cet homme avait

déjà marché avec moi auparavant, s’il marchait toujours avec moi, ou s’il est “ en devoir ” seulementquand j’entreprends de longues randonnées ; je me suis émerveillée à l’idée que ce n’est pas seulementquand j’accomplis un “ travail sérieux ” que quelqu’un veille sur moi, mais toujours. Je ne m’étais pasdoutée une seconde que quelqu’un pouvait marcher avec moi mais je crois maintenant qu’il avait été làdurant toute la journée, même s’il n’avait révélé sa présence que pour me rassurer au moment où il m’aentendu penser que je pouvais me blesser. Avant cet instant, il n’était pas nécessaire que je sache qu’il étaitprésent, surtout que j’étais contente d’être seule ! Même à ce moment-là, le bruit de ses pas, et la cons-cience de son corps et de ses vêtements n’ont duré que le temps qu’il fallait afin que je puisse bien le voir.Par la suite, la communication s’est faite par télépathie.

C’était donc ma deuxième histoire d’ange, au sujet de laquelle un ami m’a dit : “ C’était un ange,mais il n’avait pas l’air d’un ange ! ?”. Quant à moi, je n’éprouve aucune difficulté à croire que tout êtrequi joue le rôle d’un ange gardien est capable de prendre n’importe quelle apparence convenant à la situa-tion. Il n’a qu’à y penser et c’est fait. Que c’est simple ! Il est aussi possible que certains de ces angesgardiens soient en fait des êtres qui ont accepté de nous aider et de nous guider dans notre vie (quand noussommes à l’écoute) et qu’ils ne soient pas des anges à proprement parler mais des êtres non incarnés quisont plus évolués que l’individu qu’ils aident. Voilà mon opinion et je pourrais avoir raison, comme jepourrais avoir tort. La seule chose qui compte vraiment à mes yeux n’est pas d’avoir la bonne définition oule bon terme, mais de savoir qu’une aide est disponible, qu’elle sera toujours disponible et ce, même si jene la vois pas. Ce qui m’amène à ma troisième histoire d’ange, qui a eu lieu le 3 août 1993, alors que jeméditais avec mon amie Margot.

3. Des leçons des anges, surtout à propos de la confiance

Je me suis retrouvée sur la rive paisible d’une baie en forme de fer à cheval. Entourée de hautsrochers, elle était bien isolée. Le soleil brillait et ses rayons se reflétaient dans l’eau bleue et calme. Ce lieume rassurait et me comblait au point où j’ai pensé que je ne voudrais jamais m’en éloigner. Au milieu del’eau voguait ce qui m’a semblé être un tout petit voilier n’ayant qu’une seule voile blanche. Au-delà, j’aiconsidéré le chenal de la baie plutôt étroit et j’ai pensé que voguer dans une si petite embarcation à cetendroit était plutôt dangereux. De la rive, on ne pouvait savoir quels périlleux courants cachait la surfaceunie de l’eau ou comment ces courants pourraient entraîner l’embarcation vers le large et, une fois sur lamer, combien elle serait vulnérable aux marées et aux courants.

Alors que je considérais ces éventualités, je me suis retrouvée dans l’embarcation qui, après exa-men, s’est révélée n’être même pas une embarcation. Ce n’était qu’un radeau équipé d’une voile, fait derondins assemblés à l’aide d’un fin cordage, ce qui n’a fait qu’ajouter à mon inquiétude, car j’étais alorsloin de la rive. Le radeau m’amenait dans l’ouverture entre les rochers, vers le large. J’ai examiné cetteouverture et je me suis rendue compte qu’un rayon de lumière plongeait dans l’eau à cet endroit. J’ai suivile rayon vers sa source ; il menait au royaume des anges et j’ai eu l’impression qu’ils étaient les gardiens dela baie. Le radeau prenait de la vitesse et j’ai noté que quelque chose ressemblant à un morceau de ficelleétait attaché à l’avant du petit vaisseau et semblait le guider. J’ai suivi la ficelle des yeux ; son extrémitéétait tenue par la main d’un ange, ce qui fit disparaître la peur que m’inspirait la mer.

Nous voguions sur la mer et j’ai remarqué que je tenais une pomme. Je ne sais pas comment elleétait arrivée là. Le radeau m’a amenée dans divers pays étrangers et, en voyageant, je touchais des objetsnouveaux. Je sentais comment ils étaient faits, comme si je testais ou j’échantillonnais un lieu par curiosité,

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pour apprendre. Lors d’une des escales, je me suis retrouvée sous un climat chaud où les gens avaient lapeau un peu plus foncée que la mienne, ils habitaient dans de petites huttes rondes faites de roseaux oud’herbes. Je semblais aller d’une hutte à l’autre, en apportant aide ou enseignement. Puis, me demandantoù était passé l’ange, je suis devenue anxieuse et je me suis mise à suivre la ficelle qui nous unissait pourle rattraper. L’ange me précédait toujours d’un pas ou deux ; je ne pouvais pas le voir. J’ai réussi à l’aper-cevoir de nouveau mais, comme je m’en approchais, il leva une main pour m’empêcher d’avancer davan-tage. J’ai alors compris que si l’ange était toujours à mes côtés et si je pouvais toujours le voir, je devien-drais trop préoccupée de sa présence et je cesserais de me concentrer sur mon travail, lequel me paraissaittrès important. Je savais également que c’était fondé et que je devais arrêter de penser à l’ange et plutôtcroire que sa présence ne dépendait pas du fait de le voir ; il serait toujours là à préparer ma voie et à veillersur moi au besoin.

Je me suis vue donner des fruits aux gens ressemblant à différentes sortes de pommes. Cela piquama curiosité et j’ai demandé : “ Comment se fait-il que j’aie tous ces fruits à donner ?” On me montra surle radeau qui traversait l’océan, des tas de pommes tombant du Ciel pour moi. Je me suis rappelé le dicton :“ Ceux qui reçoivent beaucoup doivent donner beaucoup ”. Pour moi, la méditation que je viens deraconter est semblable aux pommes partagées. J’ai remarqué que les expériences, qui me sont transmisespar la méditation, recèlent de plus en plus d’enseignements et que ces enseignements peuvent être transmisaux autres par le biais de mes écrits. Pour satisfaire votre curiosité, les anges que j’ai vus dans cette histoireressemblaient vraiment à des anges !

En autant que je le sache, dans tous les voyages que j’ai faits hors de mon corps, il y avait un angepour me guider et me protéger. Parfois, il y avait également la présence d’un humain (incarné) pour veillerà ce que je revienne en toute sécurité. Bien que ces sorties de corps me soient familières et qu’elles meprocurent du bonheur, il me paraît très approprié d’être accompagnée. Il en serait de même si j’allaisexplorer l’Antarctique ou la jungle africaine en chair et en os. J’aurais besoin de quelqu’un qui connaît leslieux, un guide local, pour assurer ma sécurité et me garder sur le bon sentier dans ce territoire inconnu ;autrement, je ne survivrais pas pour raconter l’histoire. Quand je médite, un ange, un émissaire de laLumière est tout à fait désigné. Il y en a toujours un qui est prêt à répondre à une demande si besoin est.

4. Deux sortes d’anges

Le 10 juin 1988, je me suis engagée dans une méditation en utilisant les questions suggérées dansl’ouvrage A Call to the Lightworkers (qui pourrait se traduire par Faire appel aux travailleurs de la Lu-mière) de Rhea Powers. Cela a été facile à faire. J’ai d’abord enregistré sur une bande magnétique lesquestions à me poser pour m’autoguider, intercalant chacune d’une pause. Puis, après m’être mise dans unétat d’esprit approprié par des exercices de relaxation, j’ai fait jouer la bande en pressant le bouton pausepour m’accorder le temps nécessaire afin de trouver les réponses. Ce fut une méditation merveilleuse,pleine d’enseignements mais seul le petit bout sur les anges est pertinent pour ce chapitre. La descriptioncomplète de cet exercice peut être trouvée dans le livre mentionné précédemment.

Durant la méditation, un voyage de retour était prévu à l’état ou l’endroit où j’avais été avant mapremière incarnation sur la planète Terre. Pour faciliter la chose, j’ai fait appel à un maître de cet état ou decet endroit afin qu’il m’indique le chemin. En premier lieu, j’ai vu ce que je considère être mon angehabituel et un second ne lui ressemblant pas. Le premier ange était un être magnifique entouré de lumièreblanche, vêtu de vêtements blancs et empli d’une aimable tendresse. Le second avait des cheveux dorés,des vêtements blancs et un corps énergétique encore plus transparent ; il irradiait. J’ai senti chez lui unegrande force. C’est cet ange qui allait être mon guide et mon maître. Nous avons voyagé un certain temps

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puis j’ai remarqué que nous baignions dans quelque chose qui ressemblait à un courant énergétique péné-trant. Mon corps et le corps de mon maître (l’ange) ondulaient comme un reflet dans l’eau. À mes yeux, lasuite de la méditation est très intéressante mais elle n’apporte aucune autre information sur les anges ; je lagarde donc pour un chapitre ultérieur, là où elle sera plus pertinente.

Le soir suivant, j’ai participé à une méditation magnifiquement menée par George Pratt, un experttrès inspiré dont j’ai parlé dans mon premier livre. On nous a demandé de monter un escalier en passant desténèbres à la lumière et de visualiser que nous jetions une partie de notre habillement à chaque marche,chacune représentant une facette particulière de notre personnalité ou des éléments qui nous sont souventassociés mais qui en fait ne nous révèlent pas ; ces choses enfin qu’on doit laisser derrière quand on circuleen haut lieu. J’ai noté en montant que le fait de jeter ma montre avait une signification particulière.

En arrivant en haut de l’escalier, où George nous avait laissés libres d’expérimenter ce qui survien-drait, j’ai été accueillie par le deuxième ange de la veille, celui qui m’avait accompagnée. Cet être semblaitjouer pour moi les rôles de guide et de maître et il m’amena dans un endroit magnifique dont la vibrationétait légère, c’est-à-dire moins dense que celle de la Terre. Mon corps était compatible avec cet environne-ment. L’ange à mes côtés, j’ai pu me promener librement et, ce faisant, j’ai découvert que je pouvaistraverser tout ce que je voyais sans rien perturber, ni ce qui m’entourait, ni moi-même. Je me suis déplacéedans ou sur le sol, ou au-dessus et j’ai pu sans gêne traverser un tronc d’arbre de ma main. L’air ambiantétait comme une énergie en mouvement qui ondulait en nous.

J’ai examiné avec grand intérêt l’apparence de mon ange guide. Comme je venais de passer autravers de tout ce que j’avais pu voir, j’ai pensé que la meilleure manière de connaître davantage cet êtreétait d’entrer à l’intérieur plutôt que de le regarder de l’extérieur. Il m’a été permis de le faire et j’y aitemporairement élu domicile. (Rappelez-vous que j’avais écarté les parties de moi les moins désirablesdans l’escalier tout en enlevant mes vêtements et qu’ainsi, l’ange n’avait à s’occuper que de la meilleuremoitié de moi-même !). J’ai appris qu’il ou elle travaillait principalement avec l’énergie et les courantsénergétiques et qu’il ou elle pouvait répandre dans l’atmosphère de forts rayons ou courants de cette éner-gie dorée positive, là où ils étaient nécessaires, et qu’il ou elle était en train d’apporter à la Terre une fortedose de cette énergie. Les vibrations de cet être paraissaient pures et très fortes. J’étais fascinée par ladifférence entre ses vibrations et les miennes. J’étais absolument certaine que cet ange ne s’était jamaisincarné sur Terre ou à quelque endroit que ce soit qui puisse lui ressembler, même un peu. Par ailleurs,j’avais connu plusieurs incarnations sur la Terre et sur d’autres planètes. Les incarnations avaient beaucoupchangé mon champ d’énergie, mon aura, en particulier les incarnations terrestres. Au lieu de la très nette ettrès forte lumière dorée, mon aura était blanche, d’une douceur qui me faisait du bien. Elle était légèrementopaque, un peu comme une mince brume blanche ou un mince nuage. Sa douceur était le résultat direct demes expériences sur la Terre. Pour pouvoir me voir correctement et faire ces comparaisons, il fallut que jesorte du champ d’énergie de l’ange et que je nous observe séparément.

George demanda à ce moment là au groupe de revenir ; j’ai donc remercié mon guide et, avecregret, je me suis préparée à redescendre l’escalier vers la noirceur qui m’attendait en bas. George n’a pasprésenté la chose de cette manière mais je ne pouvais oublier combien c’était sombre.

Cela me répugnait tellement de descendre qu’un de mes guides spirituels m’a suggéré une autrefaçon de faire. Suivant ses instructions, j’ai imaginé mon corps physique totalement vêtu, assis dans lefauteuil où je l’avais laissé et qui m’accueillait à bras ouverts. J’ai permis à mon corps spirituel, que j’avaistenu loin de l’escalier, de flotter jusqu’à mes bras physiques chaleureux. Malgré cela, il m’a été très diffi-cile de réintégrer vraiment mon corps et ce, durant un bon moment.

Ces deux méditations montrent que les anges n’ont pas tous la même sorte de champ énergétique etque certains sont très différents de nous. D’après moi, cela dépend si cet ange-âme a fait ou non l’expé-

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rience de la vie sur la Terre. Je suis de ceux qui pensent que les anges peuvent s’incarner sur la Terre et ce,de la même manière qu’une autre âme peut monter en grade vers un état angélique, pour peut-être revenirensuite à une incarnation physique. Quand je rencontre un ange, si son champ d’énergie m’est montré, ilm’est possible de savoir si c’est cela qui est arrivé ou non. Je ne peux voir que ce qu’on me montre, et onne montre pas toujours tout. Si on me montrait tout ce qui existe, je pense que je n’utiliserais pas toujoursl’énergie de la bonne façon, car l’information pourrait ne pas être pertinente à la situation. Je suis certaineque le savoir m’est donné quand j’en ai besoin et lorsque je suis prête à le recevoir.

5. L’aide des anges d’Élohim

Cet événement s’est produit alors que je participais à un des ateliers TTEAM de Linda Tellington-Jones, durant une semaine de décembre 1988. L’histoire commence dans un pub de Kaltenkirchen, au nordde Hambourg, en Allemagne, où nous déjeunions. Sans me rendre compte de ce je faisais, alors que jeconfiais à ma voisine quelque chose qui me tenait à cœur, j’ai spontanément ouvert mon champ aurique. Jedevenais ainsi très vulnérable à toutes les énergies ambiantes et, soudain, j’ai senti quelque chose d’op-pressant dans mon plexus solaire. J’ai instantanément perdu tout appétit pour la salade que je mangeais.J’étais nerveuse et très mal à l’aise. Quand j’ai voulu finir la nourriture dont je n’avais plus envie, mesmains se sont mises à trembler. J’étais surprise de la facilité avec laquelle j’avais été dérangée. Commej’étais exceptionnellement nerveuse et que j’ai manqué d’assurance le reste de la journée, j’ai trouvé trèsdifficile de monter les chevaux correctement ; une peur inexplicable me poussait sans cesse à tirer sur lesguides. Heureusement, le tremblement et la perte d’appétit ont disparu.

Le lendemain matin, j’avais les nerfs à fleur de peau et j’avais l’impression de contenir un surplusd’énergie dans mon plexus solaire, ce qui m’épuisait. Vers dix heures, exaspérée, je me suis excusée et j’aiquitté l’atelier de Linda, expliquant que je devais retrouver mon calme avant de poursuivre. Je savais quedans cet état, je ne faisais pratiquement rien d’utile avec les chevaux, que je perdrais mon temps et feraisperdre celui des autres si je continuais sans d’abord résoudre mon problème.

Dans ma chambre, même si je ne disposais d’aucune musique pour m’aider, j’ai fait une méditationKundalini, consistant en un mouvement chaotique visant à me débarrasser de mon surplus de tension puis,je me suis étendue sur mon lit et je me suis centrée. J’ai pris conscience que j’avais besoin d’un “ net-toyage ”. Pendant que nous mangions, j’avais, semble-t-il, capté l’énergie d’un homme désincarné vêtu denoir et je partageais depuis sa peur et son malaise. Il avait pu pénétrer mon champ aurique et s’était accro-ché à mon plexus solaire parce qu’à ce moment-là, je m’étais complètement ouverte, ne m’étant pas entou-rée de lumière et n’ayant rien fait pour me protéger. J’ai d’abord appelé les anges d’Élohim à mon aidepuis, je lui ai expliqué que sa présence était tout à fait inappropriée, qu’il n’avait plus de corps physique quilui était propre et que de l’avoir autour de moi gâchait ma vie. Puis, je lui ai dit qu’il avait été là suffisam-ment longtemps pour tirer profit du contact avec moi et de ma réflexion et qu’un véritable bonheur l’atten-dait mais uniquement s’il me quittait. Je l’ai informé que je m’organiserais pour qu’il puisse le faire aisé-ment, avec l’aide d’anges et d’un rayon de lumière blanche qu’il pourrait utiliser pour passer à cette dimen-sion de lumière à laquelle il appartenait et, qu’on s’occuperait de lui, qu’il n’avait rien à craindre.

J’avais eu des “ nettoyages ” auparavant avec l’aide d’un thérapeute humain. Ce genre de proces-sus élimine les entités astrales (que je ne veux pas) ou les âmes perdues (dont il est également question dansle chapitre 5) qui se sont installées dans mon aura ou dans mon corps physique. Mais là, j’étais seule.J’avais à me purifier moi-même grâce à l’aide des anges. Rhea Powers m’a montré comment visualiser unrayon de lumière, ce qui en a créé un, avec autour quelques anges formant un cercle. Puis, j’ai senti deuxmains non incarnées plonger vers mon plexus solaire et en arracher quelque chose. Ils éliminaient l’énergie

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de l’homme en noir. Les anges d’Élohim étaient très présents et je ne m’attendais pas à ce que la présencedes anges d’Élohim me rende la chose si facile. Immédiatement, j’ai commencé à soupirer de soulagementet je me suis étendue sur mon lit dans un merveilleux état de détente, totalement à l’aise, m’étant retrouvée.Après être restée couchée ainsi un certain temps à profiter de cet état, je me suis levée et je suis passée sousla douche. L’eau est un grand purificateur, non seulement pour le corps mais également pour l’aura. Com-plètement rafraîchie, j’ai rejoint l’atelier de Linda.

6. Les archanges

Ma sixième histoire d’ange est bien plus récente ; il y est question des archanges. L’événement lui-même a duré peu de temps ; je vais donc commencer par le relater. Vers la fin de l’année 1994, j’étais trèsfrustrée de la façon dont ma vie se déroulait. De bien structurée qu’elle était, les choses ont semblé m’échap-per. J’avais l’impression de ne pas arriver à grand-chose, allant ainsi dans toutes les directions pour repren-dre le contrôle. Et vous, ne seriez-vous pas frustré ? Il n’existait pas de solution miracle pour remettre del’ordre dans tout cela ; je me suis donc allongée sur mon lit et j’ai demandé aux anges de m’aider. “ Si jesuis censée faire mieux que cela, alors j’ai besoin d’aide pour y arriver. Au secours ! ”. J’étais ennuyée carles choses n’allaient pas comme je pensais qu’elles devaient aller. Soudain, devant moi, se tenaient six ousept anges. Je ne les ai pas vraiment comptés, mais ils avaient l’air de former un comité en train de sepencher sur mon cas. Je me suis endormie. Durant les jours suivants, rien n’a vraiment changé, mais jesentais une modification des énergies ambiantes, ce qui m’a aidée à accepter la vie telle qu’elle était. Je mesentais calme.

Une amie particulièrement gentille, Gila Galitzine, m’a invitée à participer à un atelier intituléReise in die Zukunft ou Voyage dans l’avenir. Je suis donc partie pour l’Allemagne. Gila a magnifiquementmené la formation, avec le soutien de son mari Michael qui avait choisi pour nous une adorable musique.Elle avait toujours eu des liens étroits avec les anges et le premier soir, elle m’a dit qu’il y avait septarchanges. J’ai su immédiatement que c’était exactement ce que j’avais vu, même si la dernière chose àlaquelle je me serais attendue, était que mes prières soient exaucées par sept archanges, pas seulement six !

Dans son atelier, nous utilisions les Cartes des Anges ! J’ai tiré Gabriel, sous l’aspect “ Ausdruck ”,ce qui en général renvoie à l’expression.

Dans mon cas, il était question d’expression personnelle ou d’expression créative telle que l’écri-ture de ce livre ou des activités connexes, avec la couleur bleue pâle qui pour moi signifie guérison etinspiration. Durant tout l’été, j’avais trouvé prétexte sur prétexte pour ne pas continuer à écrire ce livre ; jene voulais pas l’écrire. En revanche, il s’agit d’une forme d’expression personnelle, un livre rempli de“ messages ” inspirés venant d’autres mondes et d’autres dimensions de conscience et Gabriel est l’ar-change qui a apporté à Marie l’annonce de la naissance de Jésus ; Gabriel, le messager de Dieu.

Nous avons travaillé avec “ nos ” anges durant tout l’atelier car chacun d’entre nous avait choisiune des cartes du tarot des anges. Pour ceux qui n’ont jamais expérimenté le tarot, les cartes sont toutesétendues face contre terre. Dans le cas présent, la question à l’esprit en choisissant une carte intuitivementétait : “Laquelle exprime ce que je dois travailler maintenant ?”. Toutes les cartes portaient le nom d’unarchange et indiquaient quel aspect de cet ange était requis. Un livret accompagnait les cartes et apportaitquelques détails supplémentaires. J’ai regardé la liste des archanges pour noter avec grand intérêt qu’und’entre eux s’appelait ÉLOHIM. Je n’ai pas été longue à comprendre que, de toute évidence, la banded’anges d’Élohim dont il a été question dans l’histoire “ Une aide des anges d’Élohim ” travaillait sous ladirection de l’archange Gabriel, ce que je ne savais pas auparavant.

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De retour en Angleterre, j’ai été grandement surprise de me rendre compte que ce que je désirais leplus, c’était de continuer la rédaction de ce livre. Ensemble, Gila, son “ travail d’énergie ” et les angesm’avaient aidée à éliminer les blocages du chakra de la gorge et avaient renforcé le lien entre ce chakra etmon cœur, ce dernier étant le deuxième lieu où mon habileté et ma motivation à créer avaient été bloquées.C’était la septième fois que Michael et Gila animaient cet atelier.

Je pense que les archanges sont des facettes de l’énergie divine. Je les vois comme de puissantesformes de pensée d’amour, dotées d’omniprésence, donc en mesure d’aider tout le monde en même tempset je pense qu’aucun d’entre nous est trop petit ou insignifiant à leurs yeux. Gabriel m’est apparu commeun être d’une grande beauté et d’une grande lumière, portant sur sa poitrine une étoile étincelant de plu-sieurs rayons bleu pâle et blancs ; il était vêtu d’une longue tunique d’un doré brillant et crémeux. Je nepouvais voir de limite à l’aura de cet archange car cette lumière était partout. Si Gabriel vous a parudifférent quand vous l’avez vu, je crois que c’est ce qu’il voulait et que cette expérience était exactement cequ’il vous fallait.

Le mot ange est masculin en français, mais je ne pourrais dire qu’ils sont du sexe masculin pourautant. Je n’en sais rien. J’espère ne pas leur manquer de respect en procédant ainsi et je suis certaine qu’ilscomprennent la difficulté que j’ai eue à trouver les meilleurs mots pour raconter ces histoires. Même lescouleurs qui les entourent ne rencontrent pas les descriptions terrestres. Je fais de mon mieux.

7. Le message d’un ange

Voici ma septième histoire d’ange. L’événement s’est déroulé avant les six premiers mais j’ai choiside le garder pour la fin de ce chapitre car il m’a grandement touchée par l’amour, la compréhension et lasimplicité qu’il comportait. J’espère qu’il touchera le cœur de ceux qui en liront le récit.

En 1988, à Hambourg en Allemagne, je participais à la formation des travailleurs de la Lumière(Light Workers Training) donnée par Rhea Powers et Gawain. C’était par un bel après-midi de mai. Onnous avait alloué du temps libre entre les sessions. Je me suis rendue dans un des parcs publics de Ham-bourg et me suis assise sur un banc pour jouir du soleil et du parfum des fleurs. Comme je fermais les yeux,j’ai vu un ange s’approcher. Une partie de moi est sortie de mon corps et s’est agenouillée face à l’ange quime montrait quelque chose dans la paume de sa main. J’ai regardé. C’était une réplique du légendairediablotin de Lincoln.

On dit que ce dernier a grimpé sur une des colonnes de pierres de la magnifique cathédrale deLincoln pour rejoindre le Chœur des anges situé tout au haut. Comme il touchait les pieds des anges, il futchangé en pierre, puni d’avoir voulu s’en approcher de si près. Depuis, le diablotin et les anges sontsculptés dans la pierre et tout le monde peut les voir. Ma mère m’avait raconté cette légende alors que jevisitais la cathédrale avec elle et ma sœur. Cette histoire avait grandement marqué mon esprit d’enfant ;depuis je n’ai pas cessé de traiter les anges avec le plus grand respect et ce, même si je n’ai jamais vraimentcru qu’ils allaient me transformer en pierre si je me comportais mal.

J’étais donc à genoux en train de regarder avec attention le diablotin de pierre dans la main del’ange. Soudain, quelque chose de merveilleux est arrivé ; comme je le fixais, il s’est transformé en unerose de couleur rose pâle, en pleine floraison. La fleur, qui paraissait si fragile, était un symbole d’amour.Puis, l’ange a pris ma main et m’a remise debout. Ma peur s’était évanouie et j’ai compris à ce moment queles anges ne voulaient pas que j’aie peur d’eux, mais plutôt que je me comporte avec eux comme s’ilsétaient des amis. Ils avaient plus d’amour à donner que je n’aurais jamais osé le penser.

7. SEPT HISTOIRES D’ANGES

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8. LES PORCS-ÉPICS

LLLLL e message, relaté ci-après, est venu durant une de mes méditations à la maison en compagnie deMargot. C’était le 6 août 1994. J’ai vu un porc-épic qui semblait enfermé dans une bouteille de verre. Ildonnait l’impression de vouloir en sortir par le goulot mais son corps était trop gros et seul le bout de sonmuseau pouvait y passer. J’ai répondu à la question qu’il ne s’était pas encore posée : “Mais, comment es-tu entré dans cette bouteille ? ” Le petit animal s’est retourné et est sorti par la partie brisée de la bouteilleque je n’avais pas encore pu voir. J’ai noté qu’il avait écorché ses petites pattes sur le verre brisé et j’aicompris qu’un humain irréfléchi avait jeté cette bouteille brisée dans un dépotoir sans se soucier des vilai-nes blessures qu’elle pourrait causer à tout animal sauvage qui passerait par-là. Le porc-épic s’est enfui, lespattes ensanglantées.

Puis, j’ai vu Madame Porc-épic ; sa portée de quatre petits la suivait à la queue leu leu. On m’amontré des pieux de clôture enfoncés dans le sol et des barbelés. Toutes sortes de barrières artificiellesavaient été élevées. Madame Porc-épic se heurtait sans cesse à l’une d’elles et elle semblait marcher enpetits cercles pour trouver un endroit sécuritaire pour ses rejetons. Ces petites créatures semblaient siinoffensives. Elles semblaient me dire leur espoir de voir les humains penser davantage à elles, qu’ilssoient plus réfléchis et qu’ils prennent en compte leurs besoins lorsqu’ils se débarrassent de leurs déchetsou qu’ils bloquent leurs sentiers. “ Les porcs-épics ont tout autant le droit d’être là que vous ”, ont-ilsajouté.

Quelques semaines plus tard, le 16 septembre, j’ai pensé que je devais ajouter quelque chose à cerécit. La semaine précédente, je suis allée voir ma mère. Dans son séjour, j’avais trouvé de la documenta-tion sur la vie sauvage. Il s’agissait de simples publi-informations mais là, sur le dessus de la pile dejournaux, se trouvait l’image d’un porc-épic. Je l’ai ramassée et, en tournant la page, j’ai vu avec étonne-ment l’image d’une maman porc-épic et ses quatre petits qui la suivaient l’un derrière l’autre. La chose m’agrandement intéressée car, avant d’avoir ma vision, je ne savais pas si la femelle porc-épic avait un ou dixpetits, ni si ces derniers la suivaient en file.

Un autre événement intéressant est survenu. J’avais ramassé un de ces journaux gratuits que l’onglisse dans ma boîte aux lettres toutes les semaines. Je m’apprêtais à l’ajouter à la pile pour recyclage sansle lire quand un gros titre a attiré mon attention : “ Soyez gentils avec les hérissons ”. Je me suis demandéece que pouvaient bien être des hérissons et j’ai ouvert le journal pour en apprendre davantage. Les porcs-épics sont également appelés hérissons. L’article soulignait les dommages que pouvaient leur causer desdéchets jetés négligemment, tels que les bouteilles brisées, les sacs en plastique et, particulièrement, lesanneaux de plastique utilisés pour les emballages de quatre ou six bouteilles.

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9. LES OURS POLAIRES

LLLLL e 7 janvier 1994, alors que je méditais chez moi, j’ai vu un ours polaire comme ceux qui foulentles banquises couvertes de neige. Il m’a regardée et a passé son chemin. Les animaux venant me voir pourcette raison, je m’attendais à un message. Le crépuscule tomba sur mon oeil intérieur mais, juste comme jepensais avoir perdu le contact avec les ours, j’en ai vu plusieurs sur une banquise. Un des plus gros s’étaitenfoncé le museau dans une vieille boîte de conserve. Son museau risquait de rester coincé car il avaitpoussé très fort pour atteindre les restes de nourriture laissés au fond. La boîte avait des bords tranchants etil pouvait se couper. Il y avait aussi des oursons. Un des ours adultes s’est levé sur ses pattes arrièresapparemment pour me regarder.

J’ai détecté un malaise chez les ours. Ils vivaient à proximité d’humains et le destin les avait ame-nés à les côtoyer de plus en plus. Il y avait là raison de s’inquiéter. Leur curiosité naturelle les expose à desdangers inutiles car ils ont tendance à s’approcher des humains même sans l’attrait de la nourriture. Lemessage n’a pas touché que mon cœur ; c’était une affaire de bon sens. J’ai également vu un ours sur unebanquise, un étroit chenal séparant cette dernière de celle où séjournaient les humains. Les deux masses sesont approchées. Horrifié et apeuré, l’ours reculait à mesure que le chenal se refermait. J’ai compris que lesours et les humains n’étaient pas très compatibles et que les deux espèces vivraient plus heureuses endemeurant dans leurs mondes respectifs.

Voilà ce que j’ai vu et qui m’a semblé un appel au secours de la part des ours. Les documentairesque j’ai vus sur la vie sauvage confirment cette histoire. Mais une des équipes de tournage a trouvé unesolution très fructueuse. Les membres de ce groupe ont rencontré des ours qui n’avaient jamais fait l’expé-rience du contact avec les humains et ils ont établi avec eux une coexistence paisible et heureuse en ne s’ens’approchant jamais avec de la nourriture et en s’assurant que les ours n’avaient jamais accès à leursréserves ou à leurs restes de nourriture ou à leurs déchets. Ainsi, les ours pouvaient vivre à leurs côtés sansqu’aucune des espèces ne constitue un danger l’une pour l’autre. Ces hommes ont compris ce que les oursattendaient d’eux. J’ai vu ce film environ un mois après la vision que ce que je viens de relater.

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10. LES MAÎTRES ASCENSIONNÉS, LA TERRE ET LE SOLEIL

LLLLL orsque au chapitre 7 j’ai parlé des archanges, je n’ai jamais énuméré leurs noms ou débattu de lapossibilité qu’il y en ait neuf plutôt que sept. Je n’ai pas non plus mentionné les attributs de chacun. Ilexiste déjà une abondante littérature qui traite de tout cela. J’aurais pu l’examiner et la reproduire mais jeserais ainsi passée à côté du but de ce livre, qui est de faire part de mes expériences personnelles, qu’ellessoient exactes ou non, complètes ou non. À mes yeux, le reste n’est que théorie. Vrai ou faux ? Je le sauraiquand je le saurai !

C’est pourquoi, quand j’écris à propos des maîtres ascensionnés, je ne fais que rendre compte de ceque j’ai vécu personnellement. C’est ma vérité, c’est ma vérité de maintenant.

Ma première rencontre consciente avec les maîtres ascensionnés

Dans cette vie-ci, mon premier contact avec les maîtres ascensionnés a eu lieu le 31 juillet 1982.J’étais alors encore membre de l’Église Spirite de ma région, cette participation ayant été un tremplin dansmon cheminement spirituel. La communauté locale tenait un atelier de croissance une fois par semaine.Ayant emménagé temporairement dans le coin quinze jours auparavant, j’ai cherché à accroître mes talentspsychiques en rejoignant leurs activités. Il s’agissait de s’initier à l’art de canaliser de l’information ou desmessages destinés aux vivants et provenant d’amis ou de parents décédés et, par ce moyen, de démontrerl’existence d’une vie après la mort. Parfois, c’est exactement ce que je me trouvais à faire mais ce soir-là,mes guides spirituels choisirent de m’utiliser différemment. Ils me montrèrent une série d’images et, cha-que fois qu’ils constataient que j’avais perçu l’une d’elles correctement, un signe m’était donné pour mefaire savoir que j’avais réussi. Ces tests terminés, mes guides conclurent que j’étais prête à voir autrechose.

J’ai alors perçu des personnages vagues ou translucides dont la tête était légèrement penchée, commes’ils étaient en prière ou dans une profonde méditation. Ils étaient environ douze ou treize formant uncercle, tournés vers l’extérieur. Je n’ai pu établir le compte exact car je ne pouvais pas embrasser d’un seulregard tout le cercle. Ils étaient entourés d’une lumière diaphane bleuâtre. J’ai regardé la chevelure de l’und’eux et j’ai reconnu le vieil homme que j’avais vu deux semaines auparavant, lisant l’énorme vieux livrede la connaissance ou de la sagesse ; depuis, je pense qu’il symbolisait les annales akachiques. Il m’asemblé à la fois très sage et très savant, quoique encore en cheminement. J’ai compris que ces espritsexistaient depuis des milliers d’années et qu’ils faisaient partie d’un clan. On aurait dit qu’ils surveillaienttoute la création, à la fois actifs et tout à fait immobiles. J’avais l’impression qu’ils tenaient en équilibredifférentes forces énergétiques. Ils portaient de longues tuniques bleu pâle et une lumière éclatante éclairaitcelui que j’avais reconnu.

Environ deux mois plus tard, j’ai rencontré quelqu’un qui m’a parlé de l’existence des maîtresascensionnés, ce dont je n’avais jamais entendu parler auparavant, mais j’étais convaincue que c’était ceque j’avais vu. “ ... peut-être douze ou treize ”, m’a-t-elle dit.

Encore sur les maîtres ascensionnés

Je pourrais faire débuter l’histoire suivante avec quelque chose comme : “ J’ai vu les maîtresascensionnés formant un cercle ”. J’ai pensé le faire, mais je voulais d’abord faire part du processus depurification qui a précédé. J’ai déjà décrit la technique de George Pratt qui consiste à monter un escaliertout en enlevant un vêtement à chaque marche pour se libérer de l’ego, de la personnalité ou de la négati-vité mais en l’absence de George, ce sont souvent des anges qui m’aident à me purifier. Cela ne se fait pas

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toujours de la même manière. En fait, chaque fois c’est presque toujours un peu différent mais le but en estle même. Je ne sais pas trop pourquoi mais j’hésite à débuter ce récit. Peut-être est-ce parce que je doisapprendre que l’aide est là, quand j’en ai besoin. Une autre leçon de confiance.

Le 7 janvier 1994, alors que je méditais à la maison en compagnie de Margot, j’ai vu une grosseampoule électrique allumée et j’ai noté que sa base était violette (la couleur du pouvoir). Immédiatementaprès, j’étais étendue sur un lit bien au chaud sous les couvertures. Deux anges étaient à la tête du lit, un dechaque côté ; ils m’ont soulevée puis m’ont aidée à me mettre sur pied à côté du lit. Je devais être très faibleet avoir du mal à me tenir debout : pour y parvenir, les anges, un de chaque côté, m’ont escortée en mesoutenant. Nous avons marché un moment puis seul un ange m’a soutenue pendant que l’autre ramassaitun savon de couleur crème et me frottait tout le corps. Puis, nous avons fait quelques pas vers un endroit où,comme nous arrivions, de l’eau dorée reluisante ou une lumière pleuvait sur moi pendant que les anges melavaient. Ainsi préparée, ma forme nue est devenue d’un ton de crème plus pâle et plus net et nous avonspoursuivi. J’ai vu qu’on me donnait un microphone. Il y a plusieurs façons d’interpréter cela mais il estévident que ma voix sera entendue de quelque manière. (J’ai toutefois souhaité qu’il ne s’agisse pas d’en-trevues télévisées car je ne me sentais pas du tout prête à affronter la chose).

La phase suivante de ce voyage a été la sensation de déplacement à travers une brume bleu pâle. J’aitrouvé l’expérience très sensuelle. Je sentais mon corps très léger, agréablement aérodynamique, rempli delumière, ce qui était peut-être une des conséquences de la douche de lumière que je venais de recevoir.Dans la plupart de mes expériences extra-corporelles, je perds toute notion de mon corps, me sentantcomme un morceau de conscience dans l’espace. Mais cette fois-là, j’avais parfaitement conscience d’avoirun corps. Alors que nous nous déplacions, j’ai adoré sentir ce qui m’a semblé être une brise et qui passaitpresque à travers mon corps, alors détendu et souple. Pendant que les anges me transportaient dans l’es-pace, je sentais leurs mains sur mon corps nu et j’ai réfléchi au plaisir sensuel que j’en tirais. (J’ai égale-ment remarqué qu’en dépit du fait que je n’avais aucun vêtement, il n’y avait pas l’ombre d’une proposi-tion d’ordre sexuel). Il y avait cette main ferme au milieu de mon dos qui me propulsait dans l’espace etd’autres contacts corporels, comme si ma conscience avait été portée à son paroxysme. Cette partie duvoyage s’est achevée alors que nous atteignions un endroit où j’ai reconnu les maîtres ascensionnés for-mant un cercle et regardant vers l’extérieur, tels que je les avais déjà aperçus. Avec leur autorisation, j’aicirculé à l’intérieur du cercle comme si j’avais besoin d’absorber une partie des énergies qui s’y trouvaient,comme si je voulais renouer avec un savoir ancien que j’avais déjà possédé. Un des maîtres a particulière-ment attiré mon attention.

J’ai alors établi un lien avec cet être supérieur (le maître). Il m’a indiqué énergiquement un endroitde l’Univers et je suis descendue pour mieux voir ce qui m’était montré. J’ai vu une planète baignant dansle bleu. J’ai constaté en m’en approchant qu’elle présentait plusieurs couleurs et j’en ai conclu qu’il s’agis-sait probablement de la planète Terre. Un mince disque bleu pâle se déplaçait dans son environnement. Jene peux vraiment pas dire ce que c’était mais peut-être s’agissait-il d’un vaisseau spatial venu d’une autreplanète ; il n’avait en tout cas rien de terrestre, soit il n’avait pas la densité qu’ont les vaisseaux spatiaux deshumains, soit il produisait cette lumière bleu semi-opaque pour masquer sa forme.

Je voyageais dans l’espace parmi les étoiles et pourtant, j’avais l’impression de manquer quelquechose que j’étais censée voir. Ce n’était certainement pas tout. Qu’essayaient-ils de me montrer ou de medire ? J’avais beau regarder et m’interroger, je ne pouvais rien voir d’autre que les maîtres ascensionnéssurveillant attentivement la Terre. J’avais l’impression qu’ils n’intervenaient pas dans les événements encours. Ce qui arrivait devait pouvoir arriver. L’interférence venait de hauts lieux et ne semblait pas être enaccord avec les lois de la création ; c’était comme si les maîtres ascensionnés attendaient une ouverture,comme si un moment opportun et des conditions importantes leur permettraient de jouer un rôle plus

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important. Au moment où j’écris ces lignes, je pense qu’en dépit de leur non-ingérence, ils sont toujours là,à leur place, pour inspirer et aider les mortels qui les invoquent. Ils semblent former un point d’équilibredans l’Univers. Cette phase de ma méditation s’est arrêtée là. J’imagine donc qu’elle était complète.

Le récit qui précède est exactement comme je l’ai rédigé un ou deux jours après l’événement.J’avais complètement oublié la séquence où, presque au début, l’ange m’a tendu un microphone. Je viensde relire ce passage, y compris le récit de ma réaction. Il y a de cela plus d’un an ; nous sommes à la fin dejanvier 1995. Je me prépare à partir pour l’Allemagne au début du mois de mars pour participer à laproduction d’un documentaire télévisé. Au lieu de fuir cette occasion, ce que j’aurais sans doute fait un anauparavant, j’ai la nette conviction que cette entrevue me sera bénéfique. Comme tout change !

Canalisation en France

Du 24 au 27 février, en France, j’ai pris part aux quatre sessions avancées du Light Institute, ses-sions dirigées par Susan Harris. Durant les deux premiers jours, nous nous étions concentrés sur monénergie Kundalini et les deux suivants, “ m’étant ouverte ” (en mes mots), la canalisation était au pro-gramme. Nous étions ouverts à tout ce que, dans sa sagesse, mon Moi supérieur voudrait que je canalise etje n’avais donc aucune idée préconçue sur qui ou quoi j’allais canaliser. Susan m’a aidée à diriger laséance, remplissant presque le rôle que les anges tenaient normalement dans mes visions, mes méditationsou mes canalisations. Je commence par le premier des deux jours de canalisation sous la direction deSusan. Voici comment cela s’est déroulé.

J’examinais la surface d’une planète. J’y décelais des trous, environ six trous, ronds et distribuéstrès uniformément. L’atmosphère n’était pas sans ressembler à celle de la Terre, me semblait-il, mais cen’est qu’après un certain temps que j’ai nettement conclu que c’était la Terre. On aurait dit que quelquechose était entreposé dans ces trous. Parfois ils étaient fermés par un couvercle, parfois ils étaient ouverts.Ils étaient situés à haute altitude, non loin des montagnes ou des collines et j’avais l’impression qu’à unmoment donné de ma vie, je me rendrais à cet endroit. On m’a montré que des espèces de créatures ani-mées y vivaient. J’ai continué à canaliser ce qui me venait.

“ Ces créatures sont à moitié physiques. Elles ressemblent plus à des animaux qu’à des gens. Ellessont d’un blanc grisâtre. (Peut-être s’agissait-il d’un blanc transparent, qui paraissait gris à cause du rocà l’arrière plan). En fait, elles sont des intra-terrestres mais une quelconque intervention des humains asans doute perturbé leur milieu de vie. C’est par accident qu’elles ont été découvertes. Les trous ou ouver-tures, dont les couvercles semblent de fabrication humaine, sont pour elles une cause de grand désarroi.N’étant pas faites pour le contact avec l’air, elles sont inquiètes. Elles vivent dans des tunnels sombres sousla croûte terrestre. Je leur envoie un message, celui de profiter de l’occasion pour évoluer davantage ens’adaptant aux nouvelles conditions ”. Après avoir fusionné ma conscience avec l’une d’elles, voici com-ment j’ai vécu leur état de conscience.

“ Elles ont une énergie très stable. Bien qu’elles soient à moitié physiques, elles ont le même typede stabilité que le roc. (Je ne me suis jamais sentie comme cela en tant qu’humain, pas même un peu. C’estcomme s’il s’agissait d’une temporalité totalement différente, comme si j’étais aussi pressée qu’une pierreimmobile sur le sol. Malgré que le corps de la créature n’ait aucune densité, je me sentais comme unepierre) ”. Je sors de nouveau de leur état de conscience.

“ Elles peuvent me voir, ne me percevant pas comme un humain mais comme un messager de lu-mière. De temps à autre, elles ont des contacts avec les anges. Elles entendent mon message et, par mesurede sécurité, elles comptent creuser davantage leurs trous dans la Terre. La communication avec elles n’estque télépathique ; pas un mot, seulement un échange d’idées. Elles se comprennent entre elles et commu-

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niquent aussi avec le roc ; elles savent ce qu’elles ont à faire. Je n’ai jamais senti une énergie comme laleur auparavant, à tout le moins pas dans ma présente vie.

Leur but est d’apporter à la conscience une autre façon de croître, de vivre et d’évoluer. Elles sonten relation très étroite avec les rochers. Elles s’adaptent en apprenant à se retirer plus profondément sousla surface. Pour elles, il vaut mieux que les hommes ne sachent pas qu’elles sont là car ainsi, quand ilsregardent par les trous, ils ne voient rien. Les créatures sont beaucoup plus proches du règne minéral quedes animaux. Elles n’ont pas besoin de se déplacer rapidement ; elles vivent une compréhension mutuelleavec les rochers et sentent l’énergie de la planète autour d’elles. Elles vivent près de la croûte terrestre ”.J’ai de nouveau laissé glisser ma conscience dans la conscience des créatures et j’ai poursuivi.

“ L’intérieur de la planète recèle beaucoup de mouvement ; il n’est pas stable. Il y a beaucoup plusde mouvements et de changements vers le centre qu’il y en a près de la croûte terrestre. Les énergies de laplanète semblent très très fortes ”. Sans que Susan m’y ait poussée de quelque manière, je me suis retrou-vée à canaliser la planète Terre.

LE MESSAGE DE LA PLANÈTE

“ J’ai mal. Je change et même si tout cela est très primitif, pour plusieurs formes de conscience, jereprésente un terrain de jeu, une école. Pour que ma conscience puisse se rapprocher davantage de lalumière, les êtres qui habitent ma surface doivent aussi s’en rapprocher. Sinon, même si l’espace n’estqu’une illusion, je me sens en partie séparée de la lumière. Je participe à la conscience car je ne suis pasisolée de ses autres formes de vie. Mes actions reflètent celles de ceux qui m’entourent. Quand il s’y vit dela colère, j’exprime de la colère. Quand règnent la tranquillité et l’amour, j’exprime la paix et l’harmonie.J’ai mal. Je ne resterai pas toujours dans cette forme. Moi aussi j’habite temporairement un corps physi-que, mais ma longévité est supérieure à celle de l’homme, nettement supérieure. Et je ne suis même pasencore vieille ”.

À ce moment là, Susan a commencé à dire quelque chose mais la planète n’avait pas terminé sonmessage. “ Je désire parler. Je supporte plusieurs formes de vie. Je demande qu’on m’aime en retour, jedemande également à être nourrie ”.

J’ai envoyé à la Planète un cadeau de lumière teintée du doux rose de l’amour. Puis, j’ai vu laplanète entourée de nuages d’une lumière rose tendre. J’ai repensé aux “ créatures ” que j’avais canaliséesdurant cette session et je me suis souvenue qu’alors que j’étais à l’étranger, j’avais eu la vision de l’uned’elles sortant des rochers pour se révéler à moi. Puis la vision avait disparu. Qu’est-ce que j’avais bien puvoir ? Une autre fois, alors que je regardais des cartes postales reproduisant des peintures d’un artistevisionnaire, j’ai vu la reproduction exacte d’une de ces créatures ; mais je n’ai pas pu trouver ce qu’ellesétaient. Il s’agissait néanmoins, pour moi, d’une preuve importante de leur existence. Il avait peint le mêmeblanc fantomatique, le cou long et fin sur un corps mince porté par quatre pattes. Ces créatures me sem-blent quand même très grandes.

J’arrive maintenant au deuxième jour de canalisation en France. Tout ce qui a été dit et fait durantles sessions a été méticuleusement noté par Susan Harris ; je lui en suis profondément reconnaissante.Ainsi, seules les choses que j’aurais vues et oubliées de rapporter à ce moment-là pourraient manquer ouêtre mal mémorisées, mais j’ai fait de gros efforts pour tout raconter. Lorsque je transpose ces sessionsdans le livre et que la syntaxe est incorrecte ou difficile à comprendre, j’apporte des corrections. Parexemple, “ Ma tête est carrée. Oh ! Une espèce de bosse derrière. Le reste pas clair. Ah oui ! Les yeux sontcomme bleus, une fente au milieu de la tête je veux dire. Est une sorte de, une espèce de, eh bien commecarré, mais une bosse, une drôle de forme ”, etc. Tout cela demande à être réécrit je pense ! C’était un

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exemple fictif et, autant que je sache, ce n’est jamais arrivé ! Toutefois, je voudrais que le premier paragra-phe de la prochaine partie soit écrit exactement comme je l’ai dit (il a pu y avoir un peu de correctionseffectuées quand j’ai reproduit les notes de Susan, mais très peu) de manière à ce que vous puissiez parta-ger l’expérience en profondeur, exactement comme elle s’est présentée. Après une certaine préparation,Susan m’a demandé sur quelle partie de mon corps se portait mon attention.

“ L’attention sur “ la demeure de Dieu ” (juste en-dessous de la gorge de chaque côté) et sur lecou. Ça ressemble à un canal de lumière ouvert. Je regarde mon chakra de la gorge, comme une fleur àplusieurs pétales. Je vois du blanc et une riche couleur violette sur le pourtour. L’énergie se déplace versl’extérieur. Elle traverse du bleu ciel dans ma tête. Je sens de la chaleur autour de mes oreilles, spéciale-ment du côté droit. Je regarde dans ma tête et je vois du rouge et du bleu, plein de vie là-dedans. Je vois durouge et du bleu et du blanc. Ils vibrent, entrent dans le chakra de la couronne. Tout semble monter. Il y aun rayon de lumière sortant du dessus de ma tête. Il s’étend. Bien plus haut, il atteint un endroit d’un beauton de bleu. Il y a aussi beaucoup de lumière blanche et dorée. Il y a beaucoup d’anges qui volent autour.

Je regarde ce rayon de lumière blanche. Il monte dans cette dimension, la lumière devient de plusen plus brillante. Il y a d’autres êtres là-haut. Ils ressemblent à des maîtres. Ils me rappellent que je les aidéjà vus. (C’était la première fois que je les voyais rassemblés depuis le 31 juillet 1982). Ils sont en cercle,à peu près douze en nombre. Je trouve qu’ils ont des yeux très profonds. Je vois un maître comme un êtrematernel. Bleu très foncé (tuniques), et des yeux très doux. Une lumière brillante en sort. Je pense que laconscience de ces êtres a toujours existé. C’est sans âge. Je pense qu’ils sont en fait bien plus gros que lesformes que je vois. Ils surveillent comme des gardiens de l’univers. Je crois que, sans devoir se déplacer,ils peuvent voir, pénétrer de leur conscience les endroits les plus éloignés. Ils comprennent l’illusion del’espace-temps. Ils peuvent voir le temps dans son entier ”.

Susan m’a demandé d’entrer dans la conscience de l’un d’eux ; j’ai hésité, mais quand l’un d’euxm’a fait signe, j’ai compris que j’allais partager sa conscience. Il m’a dit de ne pas avoir peur. La premièrechose qui m’a frappée, c’est sa vision. Quand j’ai regardé avec ses yeux, c’était comme avec des rayons delumière dorée très puissants et pénétrants qui pouvaient percer l’infini. Avec ses yeux, il pouvait observern’importe quelle époque. Il ressemblait un peu à une machine à voyager dans le temps.

Il m’a montré un endroit sur Terre où des gens se rassemblaient et qui s’apparentaient aux Romainsde l’antiquité. Ils portaient de longues tuniques blanches et une coiffe qui ne leur couvrait qu’une partie dela tête. Tous des hommes, ils se tenaient à l’extérieur d’un temple dont les colonnes frontales étaient decouleur crème. Le soleil était éclatant. Ils étaient adorateurs du soleil. Très forte, la conscience du soleilleur parlait. Les maîtres ascensionnés m’ont demandé d’écouter ce qu’ils avaient à nous dire, à notreépoque.

LE SOLEIL

Il semble que beaucoup d’entre vous ayez oublié que le soleil a lui aussi une conscience. Il est sageet fort et, par le lien de sa conscience avec celle des humains, il peut aider ces derniers. Mais vous nel’entendez plus car la plupart d’entre vous n’arrivez pas à croire que le soleil puisse vous parler intelligem-ment. Vous êtes fermés. Le soleil vous demande d’ouvrir vos cœurs.

“ La Terre n’est pas une planète en elle-même, dit le soleil. Elle est reliée de plusieurs façons auxautres planètes et aux autres formes de vie de l’Univers. Ceux qui vivent sur la Terre font partie de la Terre.Pour elle comme pour le reste de l’Univers, il n’est pas bon qu’elle s’isole. La Terre ne peut même pass’éclairer elle-même alors comment peut-elle se voir comme une entité autonome. Nous faisons tous partied’un seul ensemble. Le plus petit des insectes fait partie de cet ensemble. Rien n’est autosuffisant. Les

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Terriens oublient cette vérité ”.Toujours en France, le lendemain, au petit déjeuner, une autre personne inscrite aux sessions m’a

dit qu’elle se rappelait avoir lu à propos d’un culte solaire qui aurait eu cours dans l’ancienne Égyptedurant une ère de paix qui aurait duré mille ans. Je ne peux pas exclure que les hommes que j’ai vus aientvécu en Égypte plutôt que dans l’empire romain. En fait, je ne le sais pas.

Le réseau d’énergie

Depuis ma participation à ces sessions, j’ai entendu quelqu’un parler d’un réseau d’énergie entou-rant la Terre. Comme cette “ autre vie ”, dans laquelle je me suis spontanément glissée, parle de quelquechose de semblable et que j’ai plutôt aimé cette vie-là, j’en fais part ci-après.

UNE AUTRE VIE

Je me rappelle, alors que la planète Terre était encore jeune, que mon espèce et moi étions commede petits atomes de conscience se déplaçant librement dans la galaxie. Nous étions des petites créaturesdont le travail consistait à maintenir les liens. Je me suis vue manipulant des rayons d’énergie pour lesrelier d’un endroit à un autre, jusqu’à ce que l’Univers ressemble à une gigantesque toile d’araignée. Nousétions des petits êtres verts, mais les Terriens (s’ils étaient déjà là, car il se pourrait qu’ils venaient tout justed’arriver) n’auraient pas pu nous voir avec leurs yeux physiques car notre mode vibratoire était différent.J’aimais mon travail. Nous étions verts à l’extérieur et blancs au centre ; la vie battait en nous. J’étais unexpert du voyage. Je me déplaçais à la vitesse de mes pensées ; toute distance pouvait être couverte instan-tanément. J’étais constamment connectée à une conscience qui transcendait toutes les consciences. Jesavais toujours ainsi où ma présence était davantage requise. Intérieurement, j’ai utilisé mes antennesd’énergie pour établir un contact et savoir vers où j’étais entraînée. Je me souviens de l’agréable sensationde glisser sur un rayon de soleil. C’était comme un jeu.

Le Conseil des Animaux

Peu de temps après avoir revécu cette vie en tant que petit être vert, j’ai remarqué divers change-ments et développements dans mon propre champ d’énergie, effets du travail effectué dans les sessions.Alors que je les analysais, je me suis rendue compte que je n’étais pas seule à les avoir perçus. Au-dessusde moi siégeait le Conseil des Animaux. Grâce à un faisceau de lumière qui sortait de ma tête et s’élargis-sait vers le haut, ils observaient ce qui se passait, formant un cercle autour de ce qui paraissait être l’extré-mité de ce faisceau. Manifestement intéressés, ils examinaient l’ampleur de l’ouverture. Pour mieux voir,la girafe plongea son long cou à l’intérieur. Ayant vu et noté tout ce qui s’y passait, ils se retirèrent lente-ment.

J’ai cru qu’ils étaient tous partis jusqu’à ce que je note la présence d’un petit oiseau bleu qui, perchésur ma tête, la becquetait pour que j’ouvre davantage mes centres de canalisation. Une sirène s’intéressaitégalement au procédé mais, affirmant que la lumière au-dessus de ma tête était trop chaude pour elle,plongea dans l’eau pour se rafraîchir. Puis, je me suis rendue compte que je pouvais toujours voir unéléphant qui observait l’expansion au-dessus de ma tête. Il pouvait à peine en croire ses yeux, qui s’agran-dissaient de plus en plus. Il me toucha affectueusement avec sa trompe. Susan avait très bien travaillé !

Si je dois en croire ce que le Conseil des Animaux m’a dit à plusieurs reprises, à savoir qu’unepartie de mon rôle sur Terre durant la présente vie est d’être le porte-parole des animaux, il est alors tout

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naturel qu’ils soient présents et qu’ils s’intéressent à mon développement comme médium. Si je dois êtreun des êtres qui les aident ainsi, alors ils veulent évidemment que je devienne le meilleur médium qu’il mesoit possible d’être. Ma progression est donc surveillée de près !

À la fin, alors que Susan était occupée à travailler sur mon aura, j’ai vu d’autres animaux marchantautour de la table sur laquelle j’étais étendue, incluant un beau chat angora blanc comme neige. J’ai trouvéintéressant que ce chat vienne me voir car depuis, j’ai eu la vision d’un avenir éventuel dans lequel un chatangora très spécial partagerait ma maison. J’ai toujours craint les chats ou les chiens à longs poils parce quej’imagine qu’une fourrure abondante doit constituer un excellent gîte pour un très grand nombre de puces ;mais peut-être réussirais-je un jour à surmonter cette appréhension.

À propos de la planète Terre ?

Dans la quatrième histoire d’anges du septième chapitre, je n’ai raconté qu’une partie de la pre-mière méditation ; je voulais inclure le reste plus loin dans le livre. Cette fois-là, “ la maison ”, l’endroit oùje me dirigeais, n’était pas la Terre. C’était un agréable état d’être au cœur d’une masse sphérique compo-sée d’une énergie légère animée d’une douce pulsation. En son centre régnaient une paix et une immobilitétotales. Je me suis engagée dans ce qui paraissait être la chose la plus naturelle à faire, c’est-à-dire glisserdoucement sur ses couches externes pour ensuite me reposer en son centre un moment. Même lorsqu’elleavait des pulsations semblables à celles d’un cœur, son centre demeurait immobile. Avec chaque pulsation,une petite partie des couches externes semblait se répandre dans l’espace. Peu à peu, ce mouvement per-mettait à une partie de sa conscience de voyager dans le néant sans lumière et de remplir une quelconquemission lointaine.

Alors que je me déplaçais vers les couches externes, je suis arrivée dans un endroit suffisammentrempli d’activité pour que je comprenne ce que j’avais entendu dire de la Terre, bien avant que je ne merende à cet endroit. Une partie de ma conscience a voyagé dans le temps et l’espace pour explorer cetteautre réalité. “ C’est très lent ”, ai-je d’abord remarqué. Puis, je me suis vue tenir la Terre entre mes mainset y introduire une clé par le pôle nord en disant : “ Elle a besoin d’être remontée. Elle a besoin d’amour.Elle a besoin de musique ”. J’ai compris qu’il fallait qu’un grand nombre d’entre nous se rassemblentautour d’elle pour l’aimer et augmenter le rythme de ses vibrations. On m’a demandé d’y aller et d’aider.(Je ne sais qui me l’a demandé, peut-être était-ce mon guide spirituel, voire mon moi supérieur).

(Note ultérieure, datant de janvier 1995. Il ne s’agissait évidemment pas d’une mission désintéres-sée car, j’en ai tiré un grand profit pour mon évolution personnelle ; comme j’aurai besoin de plusieurs viessur Terre pour la connaître suffisamment, j’expérimenterai la noirceur et non seulement la lumière et monâme s’assagira).

Les hommes que j’ai vus sur Terre avaient oublié qu’ils faisaient partie de Dieu. Ils étaient perdus.Ils recherchaient Dieu dans leurs religions et leurs églises, mais ils ne regardaient jamais là où Dieu rési-dait, à l’intérieur, dans leurs propres cœurs. Ils ignoraient beaucoup de choses et, à cause de cette ignoranceet d’un développement technologique qui s’accentuait, ils se détruisaient eux-mêmes, tout comme ils dé-truisaient la planète. Leurs valeurs étaient déconnectées de la conscience divine ; ils dormaient. C’est-à-dire que la part divine en eux dormait, n’était pas exprimée, parce qu’ils n’étaient plus conscients de saprésence. Il leur fallait s’éveiller et se rappeler. J’ai entendu à plusieurs reprises : “La planète a besoin demusique ”. On m’a montré un groupe d’hommes assemblés dans le désert ; ils semblaient perdus. J’aiconsenti à les aider et je ne suis repartie qu’après que le problème ait été résolu.

À propos de la dernière partie du récit, j’ai entendu, de la part d’autres maîtres, qu’aucun de nous nepouvait retourner à “ la maison ” sans que le dernier d’entre nous n’y retourne également. Sous cet éclai-

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rage, aider les autres à croître spirituellement, que ce soit des gens ou des animaux (et les animaux sontdécidément des gens), est en fait très égoïste. Je dois ajouter que dans ma façon de voir, “ l’égoïsme ” n’estpas mauvais dans ce contexte ; je ne veux donc pas dire que c’est mal d’aider les autres, bien au contraire !Une des choses les plus difficiles à mes yeux n’est pas de savoir où est ma vérité, mais de la vivre. Avec unsuccès relatif, j’essaie donc d’arrêter de prêcher aussi souvent que je le peux.

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11. FINDHORN ET LES FÉES

LLLLL e 24 octobre 1992, je me suis rendue à Findhorn pour y passer une semaine à apprendre le TaïChi. Comme j’aime vivre à l’extérieur, je me suis faite un devoir d’aller marcher tous les jours dans les boiset la campagne environnante, tout en assistant aux classes de Taï Chi.

Un matin, alors que la semaine tirait à sa fin, ma randonnée m’a ramenée au Cluny Hill College (làoù se donnait la formation en Taï Chi) par le portail situé au bas du jardin, près du tas de compost et du carréde légumes. Intéressée, j’ai regardé ce que les jardiniers faisaient pousser à cet endroit ; mon attention a étéattirée par deux trucs oranges qui avaient l’air de deux moitiés d’orange reposant sur le sol. Je me suisrappelé que ma mère m’avait appris jadis à déposer une pelure d’orange sur le sol pour former un dômesous lequel les limaces se rassemblaient. On les cueillait ensuite pour les sortir du jardin et éviter ainsiqu’elles ne mangent les bulbes et les fleurs en début de croissance.

Je savais que les jardiniers de Findhorn n’empoisonnaient pas le sol de produits chimiques et j’étaisirrésistiblement curieuse de savoir combien de limaces s’étaient ramassées sous l’écorce d’orange. J’aidonc décidé de m’écarter de l’allée du jardin pour aller voir de plus près. Aussitôt cette décision prise, j’ainoté que juste devant moi, un champ de forces énergétiques essayait désespérément de me bloquer la voie.Mon intuition m’a dit que cet obstacle avait été dressé là par les fées ou les esprits de la nature (choisissezle mot qui convient le mieux à vos croyances) vivant dans le jardin. Je sentais une certaine hostilité chez lespetits êtres présents de l’autre côté du champ de force ; ils ne voulaient pas de ma présence. C’était lapremière fois à ma connaissance que des esprits de la nature tentaient de me tenir en échec, alors que jem’étais pourtant promenée librement dans plusieurs beaux endroits sauvages où on peut s’attendre à lestrouver.

Tout à fait surprise, je me suis demandé ce qui pouvait bien être advenu à mon champ d’énergiepour qu’on me trouve à ce point indésirable. Je me suis complètement arrêtée et, à la fois respectueuse deleurs désirs et non intimidée, je leur ai fait télépathiquement la demande suivante : “Permission d’entrerpour fins d’apprentissage s’il vous plaît ”. La réponse : “Permission accordée ”, est venue rapidement etj’ai senti que le champ d’énergie était retiré ; je me suis donc avancée pour examiner le piège à limaces queformait la pelure d’orange. Je me suis rendu compte qu’il ne s’agissait pas d’une pelure d’orange mais d’unlégume d’une vive couleur orange poussant sur le sol. Je l’ai soulevé très délicatement pour l’examiner deplus près. Je me demandais s’il s’agissait d’une citrouille. Je n’en avais jamais vu pousser auparavant et lelendemain, quand je me suis informée auprès de quelqu’un, on m’a confirmé que c’était le cas. Ma missionaccomplie, j’ai quitté le jardin, non sans avoir remercié les fées d’avoir accepté ma visite.

Au déjeuner, j’ai vu Sue qui travaillait au jardin. J’ai voulu partager avec elle mon expérience maiselle était si absorbée dans une conversation avec un ami, puis avec un autre, que j’ai préféré ne pas lesinterrompre. Ainsi, plus tard dans la journée, je me suis retrouvée assise aux côtés de Patricia, une desanimatrices de l’atelier de Taï Chi ; comme je brûlais d’envie de raconter à quelqu’un ce qui était arrivé, jelui ai fait part de mon expérience dans le jardin. Quand j’ai eu fini, elle m’a dit : “Tu devrais dire cela auxjardiniers. Ça leur serait utile ”.

En toute fin d’après-midi, comme d’habitude, notre petit groupe de Taï Chi s’est réuni pour uneméditation de trente minutes dans le sanctuaire du Cluny College. Quelque chose m’a poussée à me con-necter au carré de légumes, même si je n’y étais pas physiquement. À côté de l’extrémité du tas de com-post, j’ai vu un vortex d’énergie. Ces énergies semblaient émaner de la Terre et je me suis rappelé avoirappris en Arizona que de tels endroits étaient parfois utilisés par des êtres invisibles pour entrer et sortir.J’ai senti que les choses qui franchissaient cette porte venaient des profondeurs de la Terre et étaienthabituellement étrangères au jardin. Il m’a semblé qu’il s’agissait d’énergies terrestres dotées de leur pro-pre conscience. Ce vortex était de couleur orange brunâtre.

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Le soir est venu et je me suis installée confortablement dans un sauna, un des petits luxes de Findhorn.Nous avions été à l’extérieur plus longtemps que d’habitude et, après avoir été transie par un froid ventd’octobre, la chaleur d’un sauna était la bienvenue. Nous étions environ trois à l’apprécier mais en silence,ce qui m’a permis de méditer. J’ai pensé suivre le conseil de Patricia ; j’ai donc décidé de me concentrer surle fait que je devais me retrouver seule avec Sue durant un moment afin de lui parler sans être dérangées.Peu de temps après, les autres personnes qui étaient avec moi dans le sauna sont parties. Je n’ai été seuleque durant une ou deux minutes au plus. La porte s’est ouverte et Sue est entrée. “ Parfait ”, ai-je pensé.“ C’est une occasion en or ! ”.

“ Sue ! Tu es justement la personne que je voulais voir ”, ai-je commencé, pour ensuite raconter lesévénements de la journée. Quand je suis arrivée à la partie où je m’étais dit que je voulais la voir seule, elles’est exclamée : “Mais je ne viens presque jamais au sauna !”. J’ai appris que son amie Lorraine l’avaitconvaincue d’y venir ; Lorraine avait donc capté les vibrations elle aussi.

Puis, ce fut au tour de Sue de s’exprimer. Elle m’a dit qu’il y avait environ un an, un médiumirlandais était venu visiter le jardin et avait dit aux fées de le quitter. Elles sont parties comme on leur avaitdemandé et Sue ajouta qu’après cela, ils (Sue et d’autres jardiniers) avaient eu beaucoup de difficulté àconvaincre les fées de revenir. Après avoir enfin réussi, ils leur ont conseillé de n’écouter d’autres instruc-tions que les leurs. Il me semble qu’elles aient compris qu’elles ne devaient pas laisser venir n’importe quidans le jardin car certains individus s’y présentaient avec l’idée d’en chasser les esprits de la nature.

Que je leur aie dit que je ne voulais qu’apprendre avait dû les convaincre que je ne constituais pasune menace, qu’elles n’avaient pas à me craindre ou à m’éviter. Rassurées, elles ont laissé tomber leursdéfenses et ont observé ce que j’allais faire. J’avais respecté ma part de l’entente et c’est sans doute ce quiexplique que je les avais senties joyeuses et amicales avant de les quitter. Même si quelques-unes d’entreelles avaient gardé une certaine distance, les plus hardies s’étaient beaucoup rapprochées. Contrairement àce que j’avais craint, mon champ d’énergie ne présentait aucun problème sérieux. Sue m’a dit que lesjardiniers connaissaient le vortex d’énergie que j’avais perçu en méditant dans le sanctuaire, confirmantainsi que je n’avais pas imaginé tout cela par hasard.

Le lendemain, j’ai raconté à Patricia ma rencontre avec Sue ; elle a réagi en me disant : “Mais je nel’ai jamais vue dans le sauna ! ”, ce qui rendait cette partie de l’histoire encore plus significative. J’aiégalement remarqué que ma conversation avec Sue s’était arrêtée d’elle-même exactement au momentadéquat, afin que j’aie le temps de quitter le sauna, de passer sous la douche et de me préparer pour laréunion du groupe de Taï Chi à 20 heures. En sortant du sauna, d’autres personnes y sont entrées ; ainsi lelaps de temps requis pour parler à Sue sans être dérangées avait été exactement de la bonne durée, ni plus,ni moins. Il est vrai que Lorraine était venue dans le sauna durant les deux dernières minutes, mais elleavait conduit Sue vers moi ; il me semblait qu’elle avait aussi un lien avec le jardin.

Le vendredi matin, quelque chose me poussa à visiter encore une fois le jardin. Je me suis doncapprochée du carré de légumes, arrivant cette fois ci de la direction opposée. En fait, il est constitué dedeux petits rectangles entourés d’une haute haie ; une ouverture permet de passer d’un rectangle à l’autre.Quand je suis arrivée aux abords du premier rectangle, sans savoir si on m’avait accordé une “ passe d’unejournée ” ou si elle était valide pour toute la semaine, j’ai ralenti pour vérifier s’il y avait ou non un champénergétique bloquant l’entrée. J’étais en train de me dire : “Eh bien, je ne sens rien ”, quand j’ai entendu :“ Entre ! ”. Les fées, ou esprits de la nature, avaient parlé clairement. Cette fois, aucune impression d’hos-tilité ; j’ai su qu’elles se souvenaient de ma visite de la veille.

Avec révérence, j’ai traversé le premier des potagers rectangulaires, regardant les légumes en pas-sant. En atteignant l’ouverture donnant sur le deuxième potager, je me suis arrêtée, me demandant s’ilconstituait un territoire indépendant ou non. J’ai entendu : “S’il te plaît, entre. Sois en paix avec nous ”. Je

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me suis alors sentie la bienvenue et non pas seulement tolérée. J’ai regardé les vigoureux légumes toutautour puis, me tenant près du vortex d’énergie, j’ai décidé de quitter le jardin et ses fées. Je leur ai signaléma reconnaissance d’un léger mouvement de la main et je les ai remerciées pour le bonheur que me procu-raient l’harmonie et la compréhension qui régnaient désormais entre nous. Leur réaction m’a vraimenttouchée. “ Il y a une éternité que quelqu’un n’avait pas agi de la sorte à notre égard ”, se sont-ellesexclamées avec joie, comme s’il était rare qu’on les reconnaisse pour ce qu’elles étaient. J’ai pensé qu’el-les avaient oublié d’inclure Sue et ses amis ou qu’elles voulaient dire : “Il y a une éternité qu’une personnene travaillant pas directement avec nous ne s’est comportée ainsi ! ”. Que le terme éternité ait voulu direune demi-heure, plusieurs semaines, dix années ou davantage demeure incertain mais, à mes yeux, le désiret l’espoir de ces petites créatures d’être prises en compte dans nos interactions avec la Nature étaient clairscomme de l’eau de roche.

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12. LES ANIMAUX PRÉHISTORIQUES ETLES VISITEURS DE LA JEUNE PLANÈTE

EEEEE n mai 1993, je me suis rendue au Mexique pour participer à un atelier de Chris Griscom sur lesdauphins et la vie extra-terrestre (Dolphins and Extraterrestriality). Le premier jour, guidés par notreenfant intérieur, nous avons travaillé avec divers sujets. La mienne (c’était une petite fille) connaissait unde ses jours les plus animés car elle avait choisi de me montrer beaucoup de choses. Il est possible qu’elleait été elle-même guidée par les anges car, au-delà de la relation directe que nous avons, elle a trouvébeaucoup de choses à me révéler et à partager avec moi. Le présent chapitre est consacré aux éléments decet échange pouvant intéresser le lecteur.

Après avoir été guidés dans des sentiers lumineux entourés de petites bulles de lumière, ces bullesétant un type d’énergie composant la dimension particulière que nous visitions et, en cours de route avoircontacté un lion (c’est-à-dire l’énergie du lion dans un espace de lumière entouré d’un peu de rouge etd’orange), nous sommes arrivés à un endroit où mon attention a été attirée vers la droite. Je n’ai d’abordnoté que le vert très marqué de l’endroit, puis j’ai compris qu’il avait quelque chose à voir avec unequelconque conscience animale. Au fur et à mesure que les choses se précisaient sous mon regard, j’ai puvoir que ces animaux avaient peu de ressemblance avec ceux que nous connaissons sur la Terre de nosjours. Il s’agissait d’animaux préhistoriques vivant dans un endroit intemporel où je pouvais égalementvoir des arbres et d’autres formes de vie.

Le message de ces animaux était qu’ils avaient toujours existé dans cet endroit. Leur existence adébuté dans ce lieu puis ils ont évolué sur la Terre. Cet endroit est hors du temps et de l’espace tels que nousles connaissons ; il est donc très difficile de trouver les mots et les temps de verbe pour en parler, surtoutque durant ma session, je venais de quelque moment de l’an 1993. Apparemment, j’étais allée les visiterdans un autre endroit ; j’ai abouti dans une dimension où ils semblaient être à la fois là et ailleurs, tout enn’étant qu’à un seul endroit, hors du temps mais avec une dimension temporelle différente de la nôtre,comme un temps hors du temps. Les animaux ont expliqué que leur destin et leur évolution sur la Terreavaient été planifiés, comme l’avait été leur départ le moment venu. Leur conscience, c’est-à-dire la pré-sence de Dieu en eux, trouvait des manières de faire l’expérience de la matière.

Mon enfant intérieure m’a amenée dans un sentier ressemblant à un tunnel. Il s’agissait sans douted’un passage à travers le temps. Je n’ai vu aucun animal à l’extrémité, seulement une Terre stérile. J’airegardé plus loin et j’ai vu une Terre jeune sur laquelle apparaissaient des formes de vie végétales. Lesanges regardaient la planète. Elle était magnifique, nouvelle et jeune, une planète vierge. Je pouvais la voirde tous les côtés à la fois. Plusieurs êtres ou formes de vie potentielles l’admiraient et envisageaient de s’yincarner et de la peupler. La planète était elle-même consciente et elle hébergeait déjà plusieurs formes devie dans son roc. Je la sentais comme une femme, car elle semblait donner naissance à de très nombreusesformes de vie. Quelques-unes d’entre elles résultaient d’êtres extra-terrestres qui souhaitaient unir leurconscience à celle du roc, d’autres à celle de l’eau. Ils voulaient fusionner avec les énergies terrestres et enfaire l’expérience.

Les premiers arbres faisaient leur apparition. Plusieurs extra-terrestres les observaient, les yeuxécarquillés d’émerveillement. Différentes formes de vie arrivaient pour coloniser la terre, l’air et l’eaumais elles n’étaient pas toutes des êtres complètement matériels. Plusieurs visiteurs extra-terrestres fai-saient en effet l’expérience de la Terre dans des formes ou des corps à moitié matériels. Certains habitaientdes cavités du roc. Cet arrivage massif d’entités voulant coloniser la Terre avait suscité la compétition ; ladiscorde était à prévoir. Ces êtres étaient venus de tous les coins de la galaxie et quelques-uns même d’au-delà. Un certain nombre d’entre eux demeuraient le temps de faire l’expérience de la planète et retour-naient ensuite d’où ils venaient, alors que d’autres étaient là pour rester.

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À ce moment-là, j’ai pris contact avec une vie antérieure s’étant déroulée à cette époque. Il sembleque nous ne nous étions pas encore développés en tant qu’individus, que nous étions plutôt comme l’espritd’un groupe car je me suis souvenue des choses comme si j’étais le groupe ou la conscience ou l’âmecollective du groupe. Mon enfant intérieure m’a montré que j’avais fait partie des premiers colons et que,parce que nous venions d’une planète immatérielle, nous avions du mal à pénétrer cette dimension et àdevenir des êtres matériels. Nos tentatives n’étaient pas toujours fructueuses.

Toutefois, nous avons ainsi pu coloniser la Terre sans avoir à évoluer sous d’autres formes de vie.Nous ne descendions pas des primates ou des singes. Il était parfois très dur pour nous d’être ici, comme sinous vivions un choc culturel. Nous avons mis beaucoup de temps à réduire le niveau de notre énergiesuffisamment pour qu’elle devienne matière. Quelques tentatives ratées ont donné lieu à des corps compo-sés de parties moins denses ou d’éléments trop denses ressemblant à des excroissances. Nous avons passéplusieurs siècles sur Terre à perfectionner cet art, jusqu’à ce que notre pensée le maîtrise très bien.

Certains d’entre nous se sont perdus dans la matérialité et ont oublié qui ils étaient. D’autres serappelaient d’où ils venaient et gardaient un lien avec leur origine ; ils ont appris» à se matérialiser et à sedématérialiser, voire à être à deux endroits en même temps. Après avoir bien intégré la dimension maté-rielle, moi et d’autres comme moi, avons quitté la planète. Ceux qui ont été laissés derrière avaient choiside poursuivre la colonisation de la Terre. Nous sommes retournés sur notre planète d’origine. Elle étaitd’un beau bleu et nous y sommes restés un moment avant de nous sentir prêts à visiter d’autres dimensions.

12. LES ANIMAUX PRÉHISTORIQUES ETLES VISITEURS DE LA JEUNE PLANÈTE

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13. DES DAUPHINS AU MEXIQUE

DDDDD urant l’atelier au sujet des dauphins et la vie extra-terrestre dont j’ai parlé au chapitre précé-dent, nous nous sommes non seulement branchés sur l’énergie des dauphins lors des quatre sessions duLight Institute mais, à deux reprises durant la semaine, nous sommes allés nous baigner avec eux dansl’océan, non loin de l’endroit où nous demeurions. Le présent chapitre concerne le savoir que j’ai tiré demes quatre sessions, les expériences vécues en nageant à deux reprises avec les dauphins, l’informationque Chris nous a dispensée au travers de ses commentaires et un bref compte rendu d’une expériencepersonnelle vécue sur la plage.

Le matin du premier jour, lors de la session initiale, j’appréhendais de canaliser de l’informationprovenant des dauphins. Les connaissant très peu, je craignais de mal retransmettre certains détails. Durantla soirée, j’ai donc revu mes notes de la matinée pour voir quels éléments étaient reliés à la nage avec lesdauphins de l’après-midi. Durant ma session, je m’étais imaginée sous l’eau en train d’observer et detoucher le ventre blanc d’un dauphin qui glissait doucement le long de mon corps, comme s’il me caressait.C’était très sensuel, provoquant une montée de l’énergie kundalini. J’ai vu le dauphin nager autour de moien disant : “Tu devrais aimer ça ! ”. J’aimais ça, mon corps répondait très bien et j’ai ressenti une éton-nante sensation de bien-être, comme si j’étais à mi-chemin d’une plus grande extase. Mes cellules senourrissaient de l’énergie vitale, ce qui m’a aidée à prendre consciente de tout mon corps. Je sentais bienles effets de la vie sous-marine. Sachant cela, les dauphins ont ajouté : “Une partie de notre conscience estdue au fait d’être entourés d’eau. C’est très agréable car cela libère en partie de la gravité ”, pour terminercomme suit : “Quand tu nageras avec nous plus tard aujourd’hui, nous aimerions que tu jouisses de notreprésence corps et âme. Nous sommes là pour toi ”.

Durant la séance de natation de l’après-midi, j’ai été très soulagée de constater que les flancs desdauphins étaient très pâles, presque blancs. Cette seule observation m’a permis d’accueillir le reste del’information comme étant vraie et ce, même si je ne pouvais le prouver.

Puis, il y avait également la directive que m’avaient donnée les dauphins de mettre tout mon cœuret toute mon âme à jouir de leur présence. Certes, j’ai fait de mon mieux et le point culminant de l’expé-rience est survenu alors que nous nagions ensemble. Deux dauphins nous ont fait traverser le lagon en nouspoussant dans l’eau avec leurs museaux (je pense que les museaux des dauphins sont appelés des becs),l’un sur la plante du pied gauche, l’autre sur celle du pied droit. J’ai été la première à vivre l’expérience.Comme je n’avais vu personne le faire avant moi, je ne savais pas à quoi m’attendre.

Au début, je ne savais pas trop quelle position adopter mais je me suis finalement retrouvée sur leventre et on a signalé aux dauphins de s’approcher de moi. Je ne sais pas trop si les deux dauphins étaientbien là ou si un seul des deux poussait mais, parce que mes pieds étaient trop rapprochés, j’ai avancélentement traçant un très petit demi-cercle. La fille qui dirigeait la séance de natation m’a crié : “Non,non ! Tu es censée te diriger vers l’autre direction ”. J’ai expliqué plutôt timidement que les dauphinsm’avaient fait tourner. Je me suis replacée et, sans m’en rendre compte, j’ai corrigé la position de mes piedsen les écartant beaucoup plus, ce qui a permis aux dauphins de me faire avancer en ligne droite. Cette fois-ci, j’ai senti une égale pression sur chaque pied et, les dauphins et moi avons pris une vitesse étonnante,fendant l’eau en ligne droite. Pendant que j’attendais les dauphins, j’avais eu un peu de difficulté à me tenirla tête hors de l’eau ; avec le mouvement, je sentais toute la partie avant de mon corps se soulever hors del’eau à la manière d’un hors-bord et ce, au fur et à mesure que nous gagnions de la vitesse. Je ne savais pasque, selon la méthode usuelle, mes bras devaient longer mon corps ; ils étaient donc dans les airs, devantmoi, ce qui ne semblait déranger en rien les dauphins. La sensation me rappelait le ski nautique, à ladifférence que je ne devais pas me fier au jugement et à l’habileté du conducteur du hors-bord mais à deuxdauphins qui me propulsaient.

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J’avais pleinement conscience que nous faisions quelque chose ensemble. Même si j’étais dansl’eau avec les dauphins depuis un bon moment, c’était la première fois que je me sentais vraiment reliée àleur conscience. Je sentais très fortement la présence de deux “ êtres ” derrière moi. C’était une relationd’intimité et de confiance presque humaine ; ils étaient aux commandes et je devais leur faire confiance. Etcette confiance a été mise à l’épreuve quand, alors que nous approchions de la limite de leur enclos et qu’ilsne donnaient aucun signe de ralentissement, j’ai commencé à me demander s’ils s’étaient rendu compteque quelque chose nous barrait la route et que j’allais m’y heurter avec force.

Soudain, un coup de sifflet a retenti et ils se sont retirés si soudainement que je me suis rendue àl’extrémité du bassin en douceur. J’ai commencé à comprendre que je pouvais vraiment avoir confiance. Jeme suis retournée, espérant que les dauphins me ramèneraient à l’autre bout. Je me tenais donc prête maisrien ne se passa. “ Ne vont-ils pas me ramener ?”, ai-je crié d’une voix plutôt déçue. Avant que la respon-sable ait eu le temps de m’expliquer qu’il s’agissait d’un aller simple, j’ai senti les museaux des dauphinsprendre contact avec mes pieds et nous sommes repartis rapidement dans l’eau. Comme nous approchionsde l’autre extrémité, le dauphin de gauche a commencé à pousser un peu plus fort, ce qui m’a fait tournerharmonieusement en direction des marches pour sortir de l’eau. Ils ont tous deux reçu un poisson pour leurtravail. Toutefois, quand nous nous sommes arrêtés, ils sont demeurés à mes côtés le temps que je leur fasseune caresse de remerciement. “ Vous êtes censée aller dans un sens seulement ”, m’a crié la responsable del’autre côté de la piscine. “ Je suis vraiment désolée, je ne savais pas ”, ai-je répliqué, prenant conscienceque j’en avais eu deux fois plus pour mon argent, sans que personne n’y puisse rien ! Heureuse ignorancedes “ règlements ” ! Je savais que les dauphins avaient parfaitement compris ce que j’attendais d’eux ; lapreuve en était qu’ils avaient rompu la routine en n’allant pas chercher leur poisson après la premièrelongueur ! Du moins, je le pense.

Cette expérience aidant, mon rapport avec les dauphins s’est transformé : je leur faisais davantageconfiance. Au début, quand je suis descendue dans l’eau avec eux, ils me semblaient tellement différentsdes chevaux auxquels j’étais habituée que je ne savais trop comment entrer en relation avec eux ou com-ment interpréter leur comportement. Malgré cette incertitude, lorsque je les ai caressés (on nous avait dit dele faire parce qu’ils aimaient ça), j’ai immédiatement été ravie de la merveilleuse texture de leur peaudouce et soyeuse et fascinée de voir que quatre gros dauphins puissants pouvaient nager à travers lesespaces étroits du labyrinthe que formaient les jambes de six humains, sans en heurter aucun. Mon hésita-tion, quant à la manière d’établir un rapport avec eux, s’est particulièrement manifestée quand deux d’entreeux se sont approchés de moi pour me pousser fermement à la hauteur de la poitrine. Je ne savais pas s’ils’agissait d’un geste amical ou agressif, ni évidemment comment réagir. Cependant, les dauphins ontrésolu le problème à leur manière ; ils se sont éloignés.

Par la suite, durant la période de questions qu’animait Chris, nous lui avons demandé ce qu’elleavait pensé de leur comportement. Elle avait noté que les dauphins avaient mesuré chacun de nous avecleur “ sonar ” et qu’ils savaient exactement de quel type de soins chacun de nous avait besoin. Ainsi,certaines des pressions qu’ils exerçaient avec leurs museaux étaient dirigées très exactement afin de stimu-ler la partie de notre corps qu’ils savaient en difficulté. J’ai donc décidé que la prochaine fois, je noteraisméticuleusement l’endroit exact où ils me touchaient. Le dos d’un des hommes était mal en point et Chrisa vu un dauphin nager derrière lui et exercer une pression exactement à l’endroit en difficulté. Des parentsont tenu leur enfant handicapé (un tout petit garçon) dans l’eau et, fascinés, les dauphins sont demeuréslongtemps à ses côtés, lui manifestant beaucoup de gentillesse.

Je crois, à l’instar de Chris Griscom, que les dauphins étaient là spécialement pour nous, et ce, deleur plein gré. Cela m’a rappelé ce qu’ils m’avaient dit lors de la session du matin : “Nous sommes ici pourtoi ! ”. Durant la dernière partie de participation des dauphins, tous les six, nous avons formé une chaîne

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flottante en battant des pieds et en nous tenant par la main. Les dauphins se sont avancés vers nous, ontplongé et sont passés sous nos pieds, pour bondir dans les airs derrière nous et, passant au-dessus de nostêtes, replonger dans l’eau devant nous. Ils ont refait leur manège une seconde fois puis se sont éloignés.Lors des deux sauts, ils sont passés si près de nous qu’en sortant de l’eau, ils nous touchaient presque ;mais, à cause de leur grande vitesse sous l’eau, le second saut est survenu tellement plus tôt que je m’yattendais, que je suis restée dans un état de grande exaltation. Après la nage avec les dauphins, tous sem-blaient euphoriques ; leurs yeux brillaient, ils respiraient le bonheur. Il n’avait pas été très difficile demettre tout mon cœur et toute mon âme à apprécier la présence des dauphins.

La nuit qui suivit la première session et la séance de nage avec les dauphins, je me suis réveilléealors qu’il faisait encore très sombre. Je suis demeurée là, dans le noir et j’ai pris conscience qu’un dauphinnageait devant moi. En même temps, j’ai senti une vibration dans ma tête qui semblait provenir de moncontact avec les dauphins. Cela m’a paru être une lumière pâle et bleuâtre qui vibrait et traversait ma tête,juste au-dessus des yeux, comme une espèce de conscience en expansion ou comme un signe que je déve-loppais un nouveau type d’acuité ou d’habileté sensorielle. Cela s’est reproduit lors de ma troisièmesession.

La deuxième séance de natation avec les dauphins s’est déroulée comme suit. Entre-temps, j’avaiseu mes deuxième, troisième et quatrième sessions, dont une petite partie avait consisté à entrer en contactavec l’énergie des dauphins. Dans l’eau, j’étais vraiment plus hardie, me sentant beaucoup plus à l’aiseavec eux. Cette fois, j’étais déterminée à noter l’endroit exact où ils me toucheraient. Le premier contacts’est produit au milieu de la cage thoracique, à gauche. Chris m’a dit qu’il y avait à cet endroit un pointd’acupression qui aidait à renforcer le système immunitaire. Il s’agissait vraiment d’une poussée bienintentionnelle du bout du museau. Peut-être était-ce pour renforcer mes défenses immunitaires mais je nepeux rejeter la possibilité que le dauphin pensait simplement que je devrais caresser son ventre plutôt quede rester là, dans l’eau, à prétendre que j’étais un dauphin ou, plus précisément, à essayer d’imiter leurmouvement rotatoire dans l’eau pour capter leur attention. Je voulais jouer !

Puis, j’ai été touchée sous l’aisselle gauche et ce, avec une telle détermination et une telle précisionque j’ai été convaincue que le dauphin savait très bien ce qu’il faisait. Chris m’a expliqué que ce point étaitrelié au système lymphatique et que cela m’aiderait à rester en bonne santé. C’était tout ce que ce dauphinvoulait faire à ce moment-là, car plutôt que de se retourner ensuite sur le dos pour se faire caresser leventre, il s’est éloigné.

Le troisième point a été ma gorge, au bas du cou, juste là où il y a un léger renfoncement. C’est à cetinstant que j’ai vraiment tiré profit de ce que nous avait dit Chris au sujet des guérisons qu’elle avait vuopérer par les dauphins. Cette fois, j’étais tellement plus confiante que je suis restée bien calme, caressantdoucement le dauphin. Comme il continuait de presser très doucement son museau sur ma gorge, j’aiattendu un moment. Le dauphin et moi avons dû nous déplacer un peu pour rester en surface, mais sansrompre cet effleurement. Cette pression était très différente des précédentes, de courte durée. De plus,c’était à un des endroits où un dauphin m’avait déjà touchée lors de la deuxième session. Plus tard, Chris amentionné que la stimulation à cet endroit (la gorge) était compréhensible si on considérait la parution demon premier livre. J’avais besoin d’améliorer mes habiletés de communication.

Durant la deuxième séance de natation, je me suis aperçu que, sans sonar, il était très difficile desavoir où les dauphins se trouvaient sous l’eau. Même s’ils avaient des auras et qu’ils étaient plus gros quenous, ils pouvaient surgir derrière nous à l’improviste, s’ils ne poussaient pas un de leurs cris ou s’ils nerefaisaient pas surface pour faire le plein d’air.

Leur inspiration ressemble tellement à celle que fait un humain sortant de l’eau après un plongeonque j’ai souvent dû me retourner pour vérifier. J’avais besoin de savoir où ils étaient pour ne pas être prise

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par surprise, ce qui m’arrivait souvent et, pour éviter de leur donner un coup de pied par accident. En dépitde ce qui, dans l’eau, m’a paru un faible degré d’acuité, j’ai noté par la suite que, parmi les foules, jeréussissais à mieux circuler entre les gens et à mieux anticiper leurs mouvements.

Durant ma troisième séance de natation, j’ai pris contact avec trois dauphins qui se déplaçaient enparfaite unisson. J’attendais cette expérience. L’occasion s’est présentée quand nous apprenions la propul-sion dans l’eau. Au lieu d’établir un contact avec mes pieds, le dauphin à ma droite m’a touchée juste assezpour me faire savoir qu’il était là, pour ensuite sembler manquer mon pied intentionnellement. Ainsi,comme je ne pouvais pas le voir, j’ai essayé de sentir sa présence et, intuitivement, j’ai bougé mon pieddans l’eau jusqu’à ce que je rétablisse le contact avec son museau. Pendant ce temps-là, le dauphin à magauche ne poussait que très, très doucement, en fait pour attendre que j’aie établi le contact avec l’autredauphin, avant de prendre de la vitesse. Un de mes souhaits était de tourner dans un coin au cours de lamanœuvre. J’ai noté qu’ils amorçaient une légère courbe vers la gauche. Puis, la direction a changé et noussommes revenus vers la droite, nous rendant ainsi au “ bon ” endroit à l’extrémité du bassin. Nous nousétions également déplacés plus lentement, ce qui a présenté deux avantages : c’était plus confortable pourla plante de mes pieds et, j’avais le temps de trouver mon équilibre dans l’eau et de m’ajuster aux change-ments de direction au fur et à mesure que nous les opérions. Comme d’habitude, les dauphins étaient auxcommandes. Encore une fois, nous travaillions ensemble.

Enfin, un de mes plus grands souhaits s’est réalisé. La séance de nage était officiellement terminée.Je nageais en direction des marches de la sortie une dernière fois quand, soudain, un dauphin est venu à marencontre. Alors qu’il passait près de moi, je me suis allongée pour l’étreindre amoureusement, sans leretenir et, comme il glissait doucement entre mes bras, tout son corps a sensuellement effleuré le mien.Cela m’a paru être le moment le plus chaleureux et le plus beau de toutes les séances de natation, aveccomme seul point de comparaison, la pression soutenue sur ma gorge. Chris a soutenu que les dauphinssavaient exactement ce dont nous avions besoin ; cet événement m’a montré qu’ils savaient sûrement ceque je voulais. Il s’agissait du même contact corps contre corps que j’avais vécu dans une autre dimensiondurant la première session, contact qui avait alors suscité en moi le désir de le vivre également avec moncorps physique.

Pour en revenir à mes sessions, c’est seulement maintenant, en décembre 1995, que je commence àcomprendre à quel point l’information donnée par les dauphins est précise et valide. J’expliquerai dans unprochain chapitre ce qui m’a conduite à m’en rendre compte.

Durant ma deuxième session, j’ai vu un dauphin juste devant moi, entouré des couleurs de l’arc-en-ciel. Il a commencé par tourner autour de moi dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, battant saqueue près de mes pieds et de mes chevilles. Puis, activant mon champ d’énergie à l’aide du sien, monénergie s’en est trouvée augmentée. J’ai senti ses nageoires battre près de mon visage, autour de mon nez ;j’ai alors compris qu’il fallait que je me réveille. J’ai senti son corps contre le mien, encore une fois demanière très sensuelle. Il a continué de tourner autour de moi et m’a indiqué un point d’énergie du côtédroit, au bas-ventre. J’ai alors eu la sensation que quelque chose (de l’énergie) était déposée à cet endroitpour l’activer. Puis, il a répété la même chose de l’autre côté. Le dauphin était alors derrière moi et ilstimulait mon corps par un contact physique. Il me touchait partout. Ensuite, il a nagé autour de ma taille,a passé à travers mes jambes écartées en arrivant par derrière, pour enfin remonter et, de son bec, metoucher la gorge, le menton et le troisième oeil.

J’ai vu une énergie blanche entrer dans le cosmos et en sortir et, j’ai entendu les dauphins dire queles humains dormaient et qu’il était temps qu’ils se réveillent. Entre-temps, l’énergie blanche amorça unmouvement descendant le long de mes méridiens énergétiques. C’était comme un cours d’eau coulant dansun nouveau lit, comme si mon corps n’avait pas connu ce type d’énergie auparavant. Les dauphins m’ont

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dit que cette énergie rehausserait ma sensibilité, que mes sens physiques seraient plus aiguisés, incluantceux que je ne pensais pas avoir. L’un de ceux-là serait mon habileté à capter les émotions des autres, qu’ils’agisse d’humains ou d’animaux.

Puis, j’ai vu un dauphin nager à la surface de l’eau avec une tache blanche sur la tête. J’ai suivi lalumière partant de sa tête pour voir d’où elle venait. Elle reliait le dauphin à d’autres dimensions, incluantcelle du soleil. Il semble que la connexion avec le soleil leur procure la notion du temps car on m’a montréune horloge présentant des chiffres que je n’arrivais pas vraiment à décoder, leur ordre relevant du hasard,du moins c’est ce qui m’a semblé.

Les dauphins m’ont dit qu’ils étaient grandement affectés par les mouvements planétaires, les acti-vités du soleil, de la lune et des étoiles, tout comme ils étaient très sensibles aux différentes énergies queces mouvements suscitent, ces énergies influençant leurs activités, entre autres le moment de l’accouple-ment. Ils disent que je serai toujours affectée par le soleil, par la lune et par les étoiles. (Bien entendu, celavaut pour tous les êtres terrestres. Je n’ai pas imaginé un instant que j’étais la seule dans ce cas !).

Pour que je comprenne bien, le dauphin a illustré ce qu’il faisait pour moi. Il s’est présenté avec unbâton entre les mâchoires, qu’il a ensuite déposé dans mon chakra de la couronne, comme s’il voulaitnettoyer le canal afin que l’énergie circule mieux. C’était comme si j’étais arrosée d‘une lumière blanchequi non seulement me purifiait mais me donnait également l’impression d’être reliée à d’autres énergies età cette planète. A travers la conscience du dauphin, j’apprenais à sentir la différence entre les énergies dusoleil et celles de la lune. Les dauphins apprennent à reconnaître les différentes énergies qu’irradient lesastres, ces derniers ayant chacun leur code, leur vibration propre. À ce moment-là de ma session, je pou-vais moi aussi sentir les différentes énergies et ce, même si je ne pouvais pas identifier la source de cha-cune. Les dauphins croyaient que je pouvais apprendre à quoi chaque énergie pouvait être utile et ils m’ontexpliqué que les mêmes outils sensoriels me permettaient de sentir les différents champs d’énergie deshumains, des animaux, des arbres, des plantes, des lieux et des rochers. Ces outils sensoriels captent lavibration, ce qui semblait grandement simplifier les choses. (Du moins, c’était ainsi durant la session !).

Durant la troisième session (dont j’ai déjà parlé), les choses se sont déroulées comme suit. J’étaisdans l’eau et deux dauphins me faisaient face. La tête sortie de l’eau, je les ai observés attraper despoissons et en donner un à un jeune dauphin. Il s’agissait d’un mâle et d’une femelle. Le mâle effleurait leventre de la femelle, semblant vouloir l’exciter un peu. Manifestement contente, elle lui a retourné legeste ; c’était très sensuel.

Puis, sont apparus trois dauphins nageant parallèlement ; ils étaient tellement reliés par la cons-cience qu’ils se déplaçaient comme s’ils ne faisaient qu’un. Lorsqu’ils changeaient de direction, on n’auraitpu apercevoir l’un d’eux tourner avant les deux autres. Ma conscience s’est unie à la leur, afin que je puissevivre ce qui suit. C’était comme si j’étais emportée dans un courant et qu’en même temps, je lui permettaisde m’emporter. C’était comme un lâcher prise et cela ressemblait beaucoup à de la télépathie.

Durant la quatrième et dernière session, je me suis de nouveau branchée sur l’énergie des dauphins.Un gros dauphin est apparu juste en face de moi ; il m’a d’abord touché le nez de son bec, puis a exercé uneforte pression sur mon plexus solaire. Alors, on m’a communiqué des informations sur les dauphins. Latête des dauphins vibrait d’une intense lumière mais sa fréquence était trop élevée pour être perceptible pardes yeux humains. Ils peuvent voir les auras, les leurs comme les nôtres. Ils ont une vie émotive alimentéepar l’énergie du cœur et ils communiquent bien entre eux. Leur troisième oeil est bien développé et leurchakra de la couronne étant bien ouvert, ils peuvent sortir de leur corps et y entrer avec une grande facilité.Leur réseau de chakras s’étend bien au-delà de leur tête. Il est composé d’au moins quinze chakras ma-jeurs. Sept ou huit chakras sont présents au niveau de leur corps, alors que les autres sont situés par-delà.Les chakras inférieurs ressemblent aux nôtres. Ceux surplombant leur tête servent plutôt à la perception à

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distance, à la télépathie, agissant comme des antennes qui leur permettent de traverser le reste de la galaxieet d’atteindre d’autres dimensions et, parmi ces dimensions, celle où ils ont une existence parallèle à cellede la Terre. De la même manière, ils peuvent entrer en contact avec un endroit qui ressemble à un entrepôtmémoriel de la génétique des dauphins, auquel ceux qui quittent la Terre peuvent se référer. C’est pourcette raison que la perpétuation de l’existence des dauphins n’est pas tributaire de l’humanité.

Cette session s’est achevée par des échanges de lumières et de couleurs entre les dauphins et moi,ce que j’ai vécu comme une communication entre espèces utile et agréable. Je n’ai pas essayé d’analyserou d’interpréter plus avant la signification de ces événements intéressants, événements que j’ai appelésmes sessions avec les dauphins, dans le présent chapitre. Leur véracité ne peut pas être démontrée, seule-ment sentie ; je laisse donc le lecteur libre d’accepter ce qu’il juge acceptable et de rejeter le reste ou, desimplement en tirer plaisir.

Mon autre expérience avec les dauphins est survenue de façon tout à fait inattendue. Je traversaisune période un peu frustrante. Comme on savait que j’avais écrit un livre sur ce que les animaux avaient àdire, de temps à autre quelqu’un me posait des questions du genre : “Ce chien, qu’est-ce qu’il dit ? Il al’air malheureux et a besoin d’être aidé. Pourrais-tu lui demander ce qu’il a à nous dire ? ”. Puis, durantles séances de natation avec les dauphins, quelqu’un de très intéressé par mon livre me demanda fébrile-ment : “Qu’est-ce qu’ils disent ? Dis-moi ce qu’ils disent maintenant !”. J’ai alors répondu que je n’enavais aucune idée, tout comme j’avais déjà expliqué que je ne pouvais pas rentrer dans la tête du chien. Ilétait si difficile de faire comprendre aux gens que je ne travaillais que très rarement de cette manière, c’est-à-dire quand la chose est possible, quand je sens une raison spéciale de le faire ou, quand les anges inter-viennent pour m’aider parce qu’il est très important que j’intervienne.

L’atelier était officiellement terminé. J’errais sur la plage à me demander si j’allais marcher ou mebaigner ou peut-être les deux lorsque j’ai reconnu une participante qui était allongée à l’ombre sur unechaise longue. Quelque chose m’a poussée vers elle. Elle semblait préoccupée. “ Entends-tu l’appel desdauphins ? Je les entends sans arrêt quand je m’assois ici ”. Il m’a alors semblé que la deuxième phraseétait autant une question que la première. Je me suis arrêtée un moment pour écouter mais je n’entendaisrien. J’ai compris qu’elle voulait dire qu’elle les entendait en clairaudience car il n’y avait rien de percep-tible par des oreilles physiques, ni par aucun autre moyen. J’ai eu le sentiment que quelque chose se passaitet j’ai voulu savoir si les dauphins étaient vraiment avec elle. Spontanément, j’ai commencé à regarder enclairvoyance et j’ai vu peut-être six dauphins en position verticale autour d’elle. Alors que j’essayais detrouver une réponse à mes propres questions, j’ai canalisé un court message des dauphins qui s’adressait àelle. J’ai trouvé cela très facile, comme si j’avais été faite pour faire ça. Quelqu’un d’autre aurait peut-êtrefait mieux, mais je trouve que cette manière de travailler me convient très bien. Cette canalisation termi-née, j’ai également commencé à entendre les appels des dauphins en clairaudience.

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14. LES DAUPHINS ET LA COMMUNICATION ENTRE ESPÈCES

“ E E E E E st-ce que je fais part de cette vie dans mon livre ”, me suis-je demandée, “ ou si j’extrais une oudeux petites choses au sujet des dauphins, en omettant tout le reste ? Devrais-je tout mettre ? ” “OUI !!! ”,ont fortement et clairement répondu mes inspirateurs pour que je ne doute plus de la sagesse de le faire.“ Eh bien, me suis-je dit, j’ai tellement aimé prendre conscience de cette vie, lors de ma session au LightInstitute, qu’il est possible que d’autres aiment en entendre parler, qu’ils la trouvent crédible ou pas ”.

Tel était l’état de mes pensées à propos d’une vie en tant qu’extra-terrestre dont je m’étais souvenueet que j’avais fidèlement consignée. Cela s’était déroulé lors d’une des sessions de l’atelier de Chris Griscomsur le dauphin et la communication entre espèces, qui a eu lieu sur une île près de Belize en mai 1994. Àl’exception de la planète Terre que j’ai visitée durant cette vie, je n’ai pas pu canaliser les noms des diffé-rents endroits où je suis allée. J’ai donc appelé “ planète de base ” celle où je suis née et j’ai numéroté lesautres planètes de deux à six, gardant le numéro 1 pour la Terre. J’ai ensuite inventé des noms pour rendrele récit plus facile à lire.

C’est d’une manière inattendue que j’ai rétabli le contact avec ces êtres des temps très anciens (biensûr, le temps est une illusion mais si ce n’était pas le cas, je dirais que tout cela a eu lieu il y a très, trèslongtemps). J’étais un poisson d’environ trente centimètres de long et je nageais dans les profondeurs d’undes océans terrestres. Je commençais à savoir ce que c’était que d’être un poisson. Je tirais mon oxygène del’eau et je pouvais faire des mouvements rapides et soudains ; quand je mangeais, des frissons traversaienttout mon corps car je devais me tenir immobile dans l’eau. J’avais une très bonne vision et je pouvais voirles bulles dans l’eau qui m’entourait. Comme mes yeux étaient en saillie, je pouvais voir dans toutes lesdirections. J’étais aussi équipée de quelque chose qui ressemblait à un radar, ce qui était particulièrementutile à ma survie, dans les endroits sombres. C’était quelque chose que je pouvais déployer, qui rebondis-sait sur les rochers ou sur d’autres formes de vie et qui m’avertissait du danger. Ainsi, j’étais capable de mefrayer un chemin dans de noires crevasses où mes yeux ne pouvaient plus me guider. J’étais capable desentir la consistance de tout ce qui composait mon environnement, qu’il s’agisse d’un solide, d’un êtreinanimé ou d’un autre poisson. Je pouvais capter les signaux des autres poissons ou des autres formes devie.

Devenue familière avec la vie du poisson, j’ai commencé à utiliser les yeux du poisson pour obser-ver quelques activités très captivantes. J’ai vu des êtres au corps de lumière qui faisaient presque partied’une autre dimension et qui, de toute évidence, n’avaient pas besoin d’aspirer de l’oxygène ou de l’air. Ilsvivaient au fond de l’océan. Je me suis vue nager autour d’eux mais je savais que je ne devais pas nager àtravers eux. Mon espèce et moi avions convenu avec eux de leur laisser un espace bien à eux. J’ai notéqu’ils étaient en étroite relation avec des êtres de l’espace, comme des chercheurs de l’espace. Leur cer-veau ressemblait à un gros ordinateur et il servait à stocker toute l’information qu’ils glanaient. Ils étu-diaient les vibrations de la planète, particulièrement perceptibles au fond de l’océan. Ils exploraient ce quise passait à l’intérieur de la planète. Ces êtres extra-terrestres habitent une région profonde et reculée del’océan. Ils ne sont pas dérangés par l’activité humaine.

Puis est survenu le moment où je me suis vue être mangée par un poisson plus gros que moi, uneespèce de requin, me sembla-t-il. Ce fut une mort sans douleur car j’ai libéré ma conscience pour luipermettre de partager un moment celle du requin qui m’avait avalée. Avant de partir, pour quelques mo-ments, on aurait dit que j’étais devenue le gros poisson. Au moment de la séparation, certaines connaissan-ces m’ont été révélées. J’ai d’abord compris que d’être mangée à ce moment-là faisait partie de moncheminement ; j’avais appris ce que je voulais savoir sur la vie du poisson et c’était une façon opportune,efficace et commode de quitter cette dimension. J’ai ensuite pris conscience que seule une partie de maconscience s’était incarnée dans le petit poisson et que la plus grande partie était demeurée dans le corps

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bien vivant d’un des extra-terrestres que je venais d’observer.À titre de visiteurs de la planète, nous (les extra-terrestres) voulions connaître l’impact de notre

présence au fond de la mer. La meilleure façon de le découvrir était que l’un de nous s’incarne en tant quepoisson. Pour être ce petit poisson, je n’ai dû libérer qu’une petite partie de ma conscience, celle quipouvait ensuite revenir dans mon corps de lumière ; je n’ai pas eu besoin de mourir pour devenir unpoisson. Cette expérience m’a montré que nos vibrations respectives n’étaient pas compatibles et que si lespoissons s’approchaient trop, ils recevaient ce qui ressemblait à un choc électrique. Il était donc importantde faire savoir aux formes de vie marine que nous ne voulions pas leur nuire mais aussi, qu’elles devaientapprendre à garder leur distance si elles ne voulaient pas être blessées.

Partis de la planète de base, nous nous sommes rendus sur la planète Terre. Nous communiquionssouvent avec les formes de vie marine et aussi entre nous, de planète à planète. Nous avions donc établi deslignes de communication permanentes qui ressemblaient à des rayons de lumière, toujours disponiblespour la transmission de messages ou d’informations vers notre planète de base. Non seulement ces rayonsde lumière pouvaient véhiculer des messages télépathiques mais ils étaient également utilisés pour entrersur la planète Terre ou pour en sortir.

Je me suis retrouvée encore plus en avant dans le temps sur la planète de base, avant mes explora-tions de la planète Terre. Mon corps ressemblait au précédent, un corps de lumière animé d’une très grandeénergie. Pour les Terriens, il aurait paru transparent. Il semblait rempli d’électricité. Il avait une tête, desbras, des jambes et un corps mais il n’avait pas la forme du corps humain. Alors que les jambes étaient dela même largeur, de haut en bas, le tronc de leur corps n’était guère plus large qu’un bras ou une jambe. Sescontours étaient plus anguleux que ceux d’un humain, d’allure plus carrée, plus rectangulaire.

La planète elle-même était un endroit étonnant. Les humains n’y auraient pas survécu, en partieparce que l’environnement était trop radioactif. Lorsque nous avons compris que cette radioactivité pou-vait nuire aux humains, avant chaque visite sur Terre nous passions par un centre d’énergie qui éliminait laradioactivité de notre organisme tout en nous laissant suffisamment d’énergie pour fonctionner. Cette pu-rification avait pour effet de changer légèrement nos vibrations, ce qui diminuait le temps où nous pou-vions nous éloigner de notre planète en sécurité et expliquait en partie l’obligation de maintenir en parfaitétat et en permanence, les lignes d’énergie servant au voyage et à la communication. Au début, trois d’entrenous (je n’en n’étais pas) étaient morts dans l’océan. Ils étaient restés trop longtemps sur la planète Terresans aucun moyen de se recharger. Ils ont perdu la force, source de leur lumière et je les ai vus comme destas de matière gris foncé qui se transformaient en poussière au fond de l’océan. Au retour sur la planète debase, nous passions par une grande aire d’énergie d’un orange brillant pour nous reconditionner à notrepropre planète.

À notre manière, nous étions des êtres d’une grande spiritualité, exempts de tout instinct de destruc-tion. Nous avions une grande affinité avec le feu, qui était d’autant plus présent sur la planète de base queles énergies se déplaçaient beaucoup. La planète était explosive et il nous fallait anticiper les prochainesexplosions. Pour survivre dans cet environnement hostile, nous avions appris à communiquer avec le noyaude la planète par le truchement des vibrations souterraines que nous ressentions à sa surface. Notre planèteétait très sage ; elle avait sa propre conscience, son propre esprit, que nous percevions parfois sous la formed’un feu ardent. C’est en premier l’esprit de notre planète qui nous a guidés vers la Terre. Il nous a dit qu’ony trouverait du feu, même sous l’eau. Nous nous y sommes rendus et la planète Terre nous a dit :

“ Je suis une planète en évolution et les divers éléments dont je suis composée font ma granderichesse. Je porte une multitude de formes de vie différentes qui évoluent avec moi. Mon but est en partiede stimuler ces formes de vie à croître de toutes les façons, à évoluer physiquement et spirituellement.J’accomplis cela en changeant leur environnement pour leur apporter de nouveaux défis. J’en porte beau-

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coup et parfois, j’ai peine à respirer. Je me branche alors sur la puissance de mon noyau et avec effort,j’essaie de me libérer ”. Voilà ce que la Terre a dit.

L’esprit de la planète de base connaissait l’existence de plusieurs autres planètes. Il était si plein desagesse que nous le respections comme un dieu ; il avait notre bien-être à coeur. Quand nous voyagionsvers d’autres planètes, nous étions toujours guidés par lui. Il pouvait nous instruire sur la nature de notredestination et des lieux avant que nous ne les voyions. Nous étions nous aussi très sages car nous avionsappris à être à l’écoute des autres formes de conscience qui nous entouraient. De plus, nous souhaitionsenseigner.

La planète n° 2 ou la planète dysfonctionnelle

Lorsque nous avons visité la planète n° 2, notre mission était d’y répandre notre sagesse. Ses habi-tants ne vivaient pas en harmonie, ni avec leur planète, ni entre eux, ce qui affectait négativement cettedernière. Nous y avons trouvé une population en nette décroissance démographique. Il n’était pas faciled’aider car cela n’était pas dans la nature de ces êtres de se brancher sur d’autres êtres et de les écouter. Deplus, sans aide, ils ne pouvaient le faire car leur organisme était dépourvu des organes nécessaires. Nousavons donc produit des machines d’énergie qui leur permettaient d’y arriver. Ils nous ont demandé de nousinstaller sur leur planète en permanence car nous étions devenus un peu leur équipement de survie. Leurplanète fut ainsi sauvée du désastre.

Les vibrations de cette planète étaient différentes de celles de la Terre, ainsi que également celles dela planète de base. Aussi, avant de partir visiter la planète dysfonctionnelle, nous avons traversé un champd’énergie vert afin de nous y adapter et, à notre retour, nous avons traversé un champ d’énergie de lumièreorangée pour être de nouveau à l’aise chez nous.

La planète de base

Nous aimions beaucoup notre planète. Nous étions un peuple rempli d’amour et de compassion.Toutefois, les contacts physiques intimes ne faisaient pas partie de notre culture. Nous n’avions pas de sexeet la vie sexuelle des autres formes de vie ne manquait pas d’intérêt à nos yeux. Comment arrivions-nous ànous réincarner sur cette planète sans reproduction ? Comme suit.

Il existait quelque part un grand trou carré duquel s’échappait ce qui ressemblait à des flammesoranges ; ce n’était pas du feu mais plutôt une forme différente d’énergie. Quand des formes spirituellesvoulaient s’incarner sur notre planète, elles devaient d’abord contacter notre conscience ; si elles réussis-saient à le faire, nous nous assemblions autour du trou et nous unissions nos énergies de façon à ce qu’uncorps soit formé pour la nouvelle venue ; puis, le nouvel être incarné surgissait de l’énergie orange pournous saluer.

Pour ce qui est de la mort, quelques-uns d’entre nous mouraient de la même manière que les êtresque j’ai vu mourir au fond de l’océan sur la planète Terre. Mais pour ceux qui choisissaient de mourirconsciemment, c’était différent. Nous nous assemblions autour d’eux dans un endroit particulier, animépar des spirales d’énergie d’or pâle. L’être “ en partance ” se déplaçait dans les spirales d’énergie et cesdernières captaient la substance de son corps et la retournait à la planète, libérant ainsi son esprit.

J’ai vécu durant de nombreuses années (terrestres). Il y avait beaucoup de choses à faire et à ap-prendre sur notre propre planète, ainsi que du travail à accomplir sur les six autres planètes que j’ai visitées.Avant chacune de ces visites, une communication télépathique s’établissait avec la planète visée ; nousdemandions la permission d’y être présents et, pour les ajustements requis de nos vibrations, nous étions

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guidés autant par l’esprit de cette lointaine planète que par celui de la nôtre.

Encore la planète Terre

Durant cette vie sur la planète Terre, je n’ai permis qu’à une partie de ma conscience de s’incarneren tant que poisson. Mais, lorsque j’ai vu une jolie créature marine légèrement plus grosse que moi, je m’ensuis approchée et j’ai demandé la permission de me fondre dans sa conscience pour pouvoir la connaître del’intérieur. C’était un dauphin. La conscience de ce mammifère était largement déployée. Il était comme unfrère pour nous et j’ai vécu une grande joie. Nager et jouer dans l’eau étaient une expérience particulière-ment merveilleuse, la façon la plus extraordinaire de faire l’expérience de cet élément, absent sur notreplanète. C’était une expérience enrichissante sur d’autres plans. Nous avons connu l’amour et la compas-sion plus profondément que n’importe où ailleurs. Il n’était pas inhabituel de vivre cela ; j’avais vu plu-sieurs de mes semblables joindre leur conscience à celle des dauphins. Le lien était très fort. Nous appre-nions d’autres choses d’eux. Ils nous guidaient dans nos recherches car ils étaient d’une telle sensibilitéqu’ils savaient beaucoup de choses sur ce qui se produisait à l’intérieur et autour de la Terre. Ils nous ontappris ces choses en nous considérant comme leurs frères de l’espace. Plusieurs de ces créatures (lesdauphins) vivaient en même temps en tant qu’extra-terrestres et certains comprenaient aussi la consciencedes humains. J’ai appris des dauphins qu’il y avait une espèce de lien karmique entre les humains et eux. Ilsappelaient les humains “ les aveugles ” parce qu’ils ne pouvaient percevoir la vraie nature des dauphins.Ces derniers étaient en attente de conditions favorables pour les guérir, pour les aider à prendre de l’expan-sion. Ils les appelaient aussi “ les somnambules ”.

Très loin par le passé, un temps fut où la conscience des dauphins et celle des humains ne faisaientqu’une. Les dauphins se souvenaient de cette époque mais disaient que les humains l’avaient oubliée. Ladivision est survenue parce que l’expérience de la séparation était nécessaire.

C’était comme un sacrifice qui devait conduire à une plus grande sagesse et, à la fin, à la compré-hension totale. Les dauphins ont toujours gardé ce souvenir dans leur coeur, un peu comme si les humainsétaient leurs enfants.

(Après ces sessions, j’ai appris de Chris Griscom que l’embryon ou le foetus d’un bébé dauphin esttrès semblable à celui d’un bébé humain, comportant les mêmes os et les mêmes articulations, puis ledéveloppement prend une autre orientation et il prend la forme d’un dauphin).

Certaines des expériences vécues sur la Terre comme extra-terrestre ont été les plus touchantes quej’aie vécues, notamment celle qui m’a permis de vivre des émotions à travers le dauphin. Bien que les êtresde mon espèce aient une vie émotive, elle n’était pas aussi profonde que celle des humains. Je ne suisjamais entrée en relation avec la conscience ou l’émotion humaine. Nous étions alors plus intéressés par lescréatures marines que par celles qui vivaient sur la terre ferme. Nous n’avons pas rencontré les humains et,la plupart du temps, nous nous tenions loin du rivage. Cela ne faisait pas partie de notre mission. Toutefois,dans mes visions, j’ai compris que les humains recevaient de l’aide d’autres extra-terrestres.

À un moment, nous avons failli entrer en contact avec les humains. Voici l’événement. Alors qu’ilétait pour nous inhabituel d’être sur la terre ferme, il est arrivé, une fois, que plusieurs d’entre nous explo-rent un amoncellement de rochers près du rivage, leurs vibrations ayant attiré notre attention. Nous noussommes retrouvés en présence d’autres extra-terrestres qui ne venaient pas de notre planète. Ils ressem-blaient à des petits hommes verts. Ils semblaient vivre dans les rochers, dont certains comportaient desbassins d’eau salée. Nous avons pu communiquer avec eux et nous leur avons demandé ce qu’ils faisaient.Ils ont répondu : “Nous venons d’une autre planète. Nous ne nous sentions pas bien chez nous. Nous avonsdécidé d’essayer de vivre sur la planète Terre ”. Et ils ont continué en expliquant qu’ils n’aimaient pas

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tellement les humains. Il existait une méfiance mutuelle, plus grande encore du coté des humains. “ Quandles humains ont peur, ils attaquent. Alors nous nous cachons ”, ont-ils ajouté. Très rarement ont-ils pudevenir amis avec un ou deux enfants humains mais ils ne pouvaient s’entraider autrement qu’en échan-geant des informations. Les petits hommes verts nous ont dit qu’ils connaissaient bien les humains ; nousavons alors mieux compris ce que les dauphins voulaient dire car, eux aussi nous avaient dit certaineschoses à leur propos, créant chez nous l’impression que la race humaine n’était pas pour nous. Nous avonschoisi de retourner dans l’eau. J’aimais beaucoup l’eau. C’était un élément merveilleux !

La planète n° 3 ou la planète des reptiles

Une des planètes que nous avons explorées était couverte d’animaux ressemblant à des reptiles. Ily avait aussi de l’eau sur cette planète mais ses vibrations et sa consistance étaient différentes de celles dela Terre. L’aura de la planète des reptiles était verte et la conscience des créatures ressemblant à des reptilesétait reliée à la conscience des reptiles vivant sur la Terre. C’est par choix que la conscience des reptilesexistait sur les deux planètes. Comme elle voulait un corps physique, il était plus sécuritaire d’occuper lesdeux planètes. Sur la planète des reptiles existaient des formes depuis longtemps disparues sur la Terre.Notre intervention sur cette planète avait pour but d’aider au maintien des lignes de communication entrela conscience de ces reptiles et celles des reptiles habitant la Terre.

La planète n° 4 ou la planète de la récréation

Je me suis souvenue d’une autre planète qui était peuplée par des extra-terrestres d’une culturedifférente. Ces êtres étaient très flexibles et vivaient au milieu des rochers. Quand ils le souhaitaient, ilspouvaient déplacer tout leur corps et leur conscience à l’intérieur d’un roc et ainsi, passer inaperçus. Il yavait également des végétaux sur cette planète et ces êtres pouvaient tout autant s’y fusionner pour ensuiteen ressortir intacts. J’ai trouvé cela merveilleux, tellement merveilleux ! A un moment, il me semblait êtreseul dans le paysage et l’instant suivant, un extra-terrestre sortait d’une plante ou d’un rocher comme s’ilvenait de nulle part. Ils faisaient cela intentionnellement car ils savaient que cela nous plaisait d’observerleur magie. Ils ont dit qu’ils pouvaient volontiers nous enseigner à faire ces choses mais nos corps neconvenaient pas à de tels changements. Nous vivions avec eux une très belle amitié et des rires fusaient departout sur la planète. Ils se nourrissaient en se mêlant ainsi aux rochers et au sol. Les végétaux ressem-blaient à de gros cactus juteux. Le corps des extra-terrestres était d’un rouge foncé mais cette couleurdisparaissait quand ils se fusionnaient à une plante. Nous leur avons offert de les aider à communiquer et àvoyager. Ils ont observé nos démonstrations avec un grand plaisir mais ils sentaient qu’ils n’étaient pasfaits pour voyager. Nous nous sommes donc contentés de nous apprécier mutuellement. Pour nous, c’étaitcomme la planète de la récréation, d’où le nom que je lui ai donné. Ses habitants et nous avons tiré un grandplaisir de nos rapports. En plus d’échanger notre savoir avec le leur, nous leur avons donné la lumière enéchange de leur hospitalité. Quand le grand esprit de la planète de base nous a informé que des comman-dos extra-terrestres se dirigeaient vers la planète de la récréation, nous avons immédiatement réagi.

La planète n° 5 ou la planète sombre des commandos rouges

Beaucoup de nos gens sont partis sur des rayons de lumière pour construire un champ d’énergiedestiné à protéger la planète de la récréation. En fait, elle devenait ainsi invisible ; notre mission a réussi.Quand les commandos ont heurté le champ d’énergie, leur trajectoire en a été modifiée et ils n’ont qu’ef-

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fleuré la planète pour se retrouver plus loin dans leurs vaisseaux spatiaux rougeâtres. On aurait dit le débutd’une guerre des étoiles. Les commandos rouges venaient d’une planète située hors de notre galaxie. Cetteplanète manquait de lumière, c’est la raison pour laquelle je l’ai appelée la planète sombre.

La planète n° 6 ou la planète des êtres de lumière

Nous avons demandé à des amis de la planète des êtres de lumière de nous aider à résoudre leproblème des commandos rouges. Ces amis étaient en étroite relation avec les anges ; il fut décidé d’unirnos efforts pour inonder de lumière la planète sombre et les commandos rouges, afin d’augmenter leurniveau de conscience. Nous voulions ramener la paix et l’harmonie. Quand je regardais la planète sombre,je n’y voyais que du rouge foncé et du gris, très peu de lumière.

(À ce moment de ma session, un petit chien et un chat sont venus me dire qu’il était temps de sortirde cette vie-là ; j’ai donc dit à mon guide que nous devions nous arrêter et ce, même si ce n’était pas ce queje voulais. J’aime toujours me rappeler ces choses. J’ai donc avancé dans le temps pour voir commentj’avais quitté la planète de base).

Je me suis vue sur la planète de base dans les spirales d’énergie d’or pâle. Mon corps est retourné àla substance de la planète alors que mon esprit est monté vers la lumière. Cette expérience extatique astimulé tous mes centres de bonheur. La lumière était merveilleuse. Scintillante, elle a rempli mon être. Jeme suis reposée un moment puis, je me suis rendue dans un royaume où plusieurs amis m’attendaient pourde joyeuses retrouvailles.

Alors, le petit chien et le chat (qui n’avaient rien à voir avec la planète de base et tout le reste maisqui étaient présents en esprit pour me guider) sont partis, ce qui m’a confirmé que les choses avaient eu lieutel que prévu. Je pense qu’il est approprié de terminer ce chapitre par un bref compte rendu d’événementsqui ont eu lieu en 1995 et qui m’ont aidée à produire les deux derniers chapitres, comme j’avais promis dele faire “ dans un chapitre subséquent ”, lorsque j’étais à mi-chemin du treizième chapitre.

J’appréhendais un été débordant d’activités qui m’empêcherait d’écrire. J’ai donc mis toute monattention à terminer le treizième chapitre en avril. Puis, j’ai mis le livre de côté et je n’ai pas tenté d’yretoucher avant novembre. Entre-temps, mon premier livre avait été publié en espagnol. À la fin du moisd’octobre, j’ai passé deux semaines en Israël à nager avec les dauphins et à mon retour, une grosse pile decourrier m’attendait. J’ai ramassé la première lettre sur le dessus du paquet, l’ai ouverte et l’ai lue. Elleprovenait de Sergi Aynó, un Espagnol amoureux des dauphins, qui venait de lire mon livre et qui voulaitéchanger avec moi à ce sujet. Il m’a dit qu’il animait des ateliers et des sessions et qu’il donnait desconférences sur le contact avec les dauphins. Ce tout petit élément d’information a suffi pour me rappelerqu’il manquait au treizième chapitre la plupart des bouts intéressants, principalement parce que je pensaisne pas pouvoir démontrer la validité de mon travail et que personne ne me croirait. Le fait que quelqu’uncomme Sergi soit intéressé par mes livres et qu’il prenne au sérieux leur contenu m’a donné la confiancenécessaire pour réécrire ce chapitre. Et cette fois, j’ai réuni tous les matériaux intéressants.

Plus tard, une seconde lettre de Sergi est arrivée. Dans ma réponse à sa lettre, j’avais fait briève-ment référence à mes rencontres avec les dauphins au moment où j’étais un extra-terrestre, ce dont j’ai déjàparlé dans le présent chapitre. Imaginez mon excitation quand j’ai lu dans sa lettre qu’il s’était rappelé sapropre vie en tant que dauphin, vie dans laquelle il avait pour mission d’être une sorte de pont entre leshumains et leurs frères et soeurs extra-terrestres. Dans ses deux lettres, Sergi faisait référence à l’existenced’une cité de lumière au fond de l’océan, ce qui semblait confirmer que ma vie en tant qu’extra-terrestre aufond de l’océan était réelle, exactement comme je l’avais décrite.

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Mon coeur a bondi de joie. C’était là, la révélation dont j’avais besoin. Plus tard, en février 1996,j’ai rencontré Sergi Aynó, d’abord à Londres puis à Barcelone où j’étais allée parler de mon premier livre.Le dernier jour de mon court séjour tombait un jour férié. Sergi et moi avons donc passé beaucoup detemps ensemble. Le principal résultat de notre rencontre est que ni lui, ni moi, ne doutons maintenant uneseconde que Sergi était le dauphin dont j’avais pu partager la conscience lors de cette vie en tant qu’extra-terrestre que je viens de décrire.

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15. LES INTRA-TERRESTRES

JJJJJe ne connaissais rien de ces êtres. Je n’avais rien lu, ni rien entendu à leur sujet. Toute cetteexpérience m’a donc vraiment surprise. Récemment, durant mes méditations, j’avais eu le plaisir de faireplusieurs voyages vers d’autres planètes. Mes guides savaient fort bien que j’appréciais ce type d’aventure.Aussi, à plusieurs reprises, j’ai tout simplement quitté la Terre en compagnie d’au moins un des êtresressemblant à des anges et je me suis laissée guider vers les rendez-vous qu’ils m’avaient organisés. Celane se produisait que si j’avais une escorte disposée à m’accompagner. Autrement, déçue, je restais chezmoi.

Le 18 mars 1989, chez moi, je m’étais assise sur la moquette rose pour méditer. J’ai senti quequelque chose d’intéressant allait survenir. Cela n’a pas débuté comme à l’accoutumée. On m’a plutôtmontré une énorme ceinture. Elle était vraiment très grosse, au point où même si elle était fermementbouclée, il m’était possible de me glisser à l’intérieur. Mais, quand je m’en suis entourée la taille, elle s’yest parfaitement ajustée. Une chaîne solide y était attachée ; elle donnait l’impression d’être aussi longueque nécessaire, comme si elle était élastique. Cette chaîne allait servir de cordon d’argent pour me tenirreliée à la Terre, aussi loin que je puisse m’en éloigner. Mes guides, ils étaient deux, ont choisi de demeurerinvisibles, mais je pouvais sentir leur présence et, pour un bref moment alors que je quittais ma chambre(seulement avec mon corps mental), j’ai senti leurs mains sur mon corps ; ils me soulevaient et me soute-naient à la fois.

J’ai voyagé très rapidement, toujours convaincue que les guides invisibles m’accompagnaient. J’avaisespéré me diriger vers Vénus, certaine que nous nous dirigions vers une autre planète. Aussi ai-je été plutôtsurprise de constater que j’approchais d’un astre qui ressemblait à la Terre. J’ai tout de même d’abord crualors, qu’il s’agissait d’une autre planète. J’ai vu quelque chose qui couvrait la presque totalité du sol et quiressemblait à de la neige. Le relief ondoyait d’une multitude de pins. Mon attention a été attirée par unetoute petite montagne ou une colline, ayant l’allure d’un petit coquillage en forme de cône. Les côtésétaient en pente et j’ai escaladé l’un d’eux jusqu’au sommet. Sans trop savoir pourquoi, je me suis mise àfrotter sa partie la plus élevée, qui était d’un violet reluisant. Le reste de la montagne était dans des tons desable et de corail, les couleurs des herbages d’hiver. À ma surprise, le petit dôme violet a fait place à unpetit trou noir au contour mauve. L’orifice s’est agrandi, ouvrant un passage vers l’intérieur de la monta-gne.

Quelle qu’ait été la force qui avait alimenté et guidé mon voyage jusque-là, elle a dirigé mon espritdans cette direction. Quelque peu éclairée au début, l’ouverture se transformait en un tunnel noir et sombreà mesure que j’avançais. Je n’y voyais ni anges, ni guides. J’étais contente d’avoir cette ceinture à la taille.Elle me procurait une sensation de sécurité car, si un danger survenait, je pourrais être ramenée d’où jevenais par la chaîne qui y était attachée. Cette ceinture et cette chaîne me donnaient le courage de continuerdans le noir, ignorant totalement ce vers quoi je me dirigeais. Après un certain temps, j’ai vu une faiblelueur de lumière mauve vers l’avant, suivie de bleu foncé et de lilas, puis de bleu pâle et d’un peu de blanc.Le tunnel s’élargissait à son extrémité pour aboutir à ce qui ressemblait au terrier d’un lièvre et là, setrouvaient des “ Êtres ”. Ils étaient neuf ou dix et ils formaient un semblant de cercle. Il m’a semblé normalde ne pas les saluer par une étreinte. J’en ai plutôt fait le tour en glissant la main le long de leur dos. Chacunm’a rendu mon geste.

Ces “ Êtres ” n’étaient pas complètement matériels. Ils vivaient plutôt dans un corps éthéré. Ilsétaient légèrement transparents, alors que l’environnement semblait solide. Par télépathie, je leur ai de-mandé s’ils vivaient toujours sous terre. “ Non, ont-ils répliqué, nous sortons parfois pour prendre un peud’air frais et de lumière et pour profiter de notre belle planète ”. Ce disant, ils m’ont amenée faire unevisite guidée du monde “ non souterrain ”. Au lieu de quitter leur grotte par le tunnel par lequel j’étais

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entrée nous en avons pris un autre. Il y avait davantage de lumière, des tons de vert, et la pente était plusdouce. Nous ne sommes pas sortis de la montagne en marchant ; nous glissions plutôt horizontalement au-dessus du sol, comme des avions à basse altitude. Plusieurs Êtres m’entouraient car, une fois sortis dutunnel, nous nous déplacions de front, comme en formation. Nous sommes passés à travers les pins jusqu’àune aire vert pâle magnifique (de l’herbe sans doute), puis nous sommes revenus à l’intérieur de la monta-gne. Uniquement la Nature, aucun signe de civilisation !

Nous nous sommes retrouvés dans la grotte et j’ai voulu savoir comment ils se nourrissaient. Ilsm’ont expliqué que l’atmosphère suffisait à combler l’essentiel de leur besoin. Ils m’ont toutefois montrédes gouttes d’eau qui suintaient du roc. Fait intéressant, cette eau était rougeâtre, ce qu’ils expliquaient endisant qu’elle s’enrichissait de minéraux venus de la surface en s’infiltrant dans le roc. La Nature lesapprovisionnait fidèlement.

- Nous ne la dérangeons pas, ont-ils dit, et elle peut ainsi maintenir un parfait équilibre. Elle fonctionnemieux quand nous ne la troublons pas.

- Pourquoi vivez-vous sous terre ?

- Parce que nous voulons que la planète demeure intacte ; si nous ne la perturbons pas, elle maintient sonéquilibre. De magnifiques racines pénètrent le sol de la forêt ; même si nous en prenons quelques-unes lorsd’occasions spéciales, nous ne bouleversons pas l’écosystème. Cependant, nous n’en avons pas besoinpour vivre.

- Depuis combien de temps vivez-vous sur cette planète ?

- La plupart d’entre nous vivons ici depuis deux à trois cents ans.

- Pourquoi y demeurez-vous si longtemps ?

- Parce qu’ici nous pouvons évoluer. Nous ne nous arrêtons pas, nous changeons constamment. Il n’estdonc pas nécessaire d’aller vivre sur d’autres planètes ou de changer de corps plus souvent. (Ils voulaientdire se réincarner.)

- Comment vous reproduisez-vous ?

- Il ne vient pas souvent de nouveaux individus mais, quand il en vient, ils arrivent sous la forme d’em-bryons et sont capables d’attirer à eux suffisamment de substance pour former des corps comme les nôtres.Les groupes que nous formons les aident à se nourrir. La grossesse que vous connaissez n’est pas néces-saire pour nous car nous ne sommes plus réellement matériels.

- D’où vient la lumière à cette profondeur ?

Ils m’ont montré au plafond quelque chose qui ressemblait à un gros cristal. En le frottant douce-ment de la main, il irradiait une lumière blanche. Le plafond était parsemé de ces cristaux.

- Comment ces cristaux sont-ils réalimentés ?

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- Ils sont reliés par le roc à la surface, d’où ils tirent leur lumière.

Ce n’était pas une lumière très vive mais j’imagine qu’elle leur suffisait. Toute cette conversations’était faite par télépathie. Chaque fois que je n’avais pas de réponse à une de mes questions, je la répétaiset une réponse venait ; mais la plupart du temps la poser une fois suffisait.

J’ai fini par sentir que j’avais eu suffisamment d’informations et qu’il était temps de retourner chezmoi. Je le leur ai expliqué et je les ai salués. Plus tard, quand j’ai voulu rédiger un compte-rendu de cetévénement, j’ai pensé que j’avais oublié de les remercier, ce qui suscita de nombreuses autres images. Lesvoici.

J’ai doucement expiré une douce lumière dorée au milieu de leur cercle. J’ai eu l’impression decanaliser cette lumière à partir d’une planète lointaine, où les énergies étaient pures. Je ne savais tropcomment des gens qui vivaient dans des conditions de semi-noirceur allaient recevoir cette lumière, d’où ladouceur de l’expiration. Mais ils ont semblé en être heureux.

Très rapidement, je me suis sentie attirer dans le tunnel sombre par lequel j’étais arrivée et, à lavitesse de l’éclair, je suis revenue chez moi. J’ai remercié mes guides pour cette expérience et ils m’ontbien fait comprendre (je pense que c’est en me montrant une plume) que je devais en faire un compte-rendufidèle. Ce que j’ai fait.

Durant les six mois qui ont suivi, je me suis contentée de penser que tout cela s’était passé sur uneautre planète présentant d’autres ressemblances avec la Terre, entre autres une même densité. Puis, j’airencontré une Française, en Suisse, où j’ai passé une semaine. Elle a écouté avec beaucoup d’intérêt etd’attention le récit qui précède et elle a dit : “Oui, je connais ces êtres mais ils ne vivent pas sur une autreplanète ; ce sont des intra-terrestres, ils vivent sous la surface de la Terre ”.

Quatre ans plus tard, en mars 1993, Linda Tellington-Jones me donnait un exemplaire de “ ThePrism of Lyra ” (Le prisme de Lyra). Le neuvième chapitre contenait beaucoup d’information sur des êtresde l’espace appelés les “ Zeta Reticuli ”, ce qui a amplement suffi à me convaincre que les Êtres que j’avaisrencontrés existaient vraiment et en plus, qu’ils avaient choisi de vivre sur la planète Terre.

À peu près un mois plus tard, alors que j’établissais un bref contact avec les Maîtres ascensionnés,l’un d’entre eux m’a montré la tête et les épaules d’un des Reticuli. La tête était de forme ovale et la pupilledilatée jusqu’à remplir les yeux au complet, des yeux qui irradiaient une lumière bleu mauve qui, ai-jecompris, les aidait à mieux voir. Si on fait abstraction des yeux, l’ensemble était d’un blanc fantomatique,c’est-à-dire, pas tout à fait opaque.

Cela m’a amenée à consulter de nouveau le livre dans lequel j’avais vu une illustration. Elle coïn-cidait très bien avec ce qu’on m’avait montré. L’auteur y explique que les yeux de ces êtres ont évolué defaçon à améliorer leur vision dans un environnement peu éclairé.

Lors de la méditation de 1989, je n’avais pas pu voir clairement la figure d’un de ces êtres ; je nepeux donc pas dire si leurs yeux étaient ainsi ou non. Toutefois, ces êtres ont toujours réagi avec moicomme s’ils composaient un seul être, comme une unique conscience et j’ai lu depuis qu’il s’agissait làd’une des caractéristiques des Zeta Reticuli. Je pense qu’il y a plusieurs lignées de ces êtres, qu’ils nevivent pas tous ici et que j’ai été guidée vers ceux qui ne me voulaient que du bien.

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16. LES ÉLÉPHANTS

LLLLL ’information qui suit semblait presque répondre aux questions que je me posais au sujet deséléphants. Depuis que les animaux ont commencé à communiquer avec moi, je regarde des documentairessur la vie sauvage à la télévision, ce qui ne m’avait jamais vraiment attirée auparavant. Les animaux m’ontbeaucoup intéressée, mais ce qui m’a dérangée, c’est d’avoir canalisé un poème (inclus dans mon premierlivre) ayant pour titre La chanson des éléphants. Il commençait par ces mots : “La sagesse que nousapportons. Vois la sagesse que nous apportons ”.

Pourtant, les documentaires télévisés nous présentent les éléphants comme des êtres destructeursqui rasent les arbres, volent les provisions des fermiers du voisinage, laissent derrière eux un désert stérile.La planète manquant tellement d’arbres, je n’arrivais pas à voir un brin de sagesse dans le comportementde ces bêtes.

Donc, le 23 mars 1994, lors d’une méditation chez moi, les éléphants m’ont parlé : “C’est unequestion de survie. Pour nous, sur la Terre, notre vie est actuellement une question de survie. Nous nouscomportons comme s’il ne restait plus qu’un arbre ; nous avons besoin de nourriture et nous brisons ledernier arbre du désert. Nous prenons aux fermiers parce que nous ne comprenons qu’une chose ; nousavons besoin de nourriture pour survivre ”. J’ai compris.

Puis, je me suis éloignée du paysage terrestre et j’ai été amenée sur une autre planète. J’y ai vu destroupeaux d’éléphants marchant paisiblement à travers une abondante végétation d’arbres. Il était évidentque sur cette autre planète, la nourriture était si abondante qu’ils n’avaient pas à lutter pour survivre. Onm’a montré que sans cette lutte pour la survie, ils pourraient évoluer d’une façon différente sur la Terre. J’aivu l’amour et l’attention que se portaient les éléphants de chaque famille (je pense que c’est aussi souventle cas sur Terre) et constaté qu’ils étaient pleins de sagesse. Sur cette planète lointaine, comparés aux autresêtres qui y vivaient, les éléphants occupaient une place toute particulière. Ils étaient porteurs de la sagessecar leurs magnifiques têtes en forme de dômes en contenaient beaucoup. Cette sagesse était même percep-tible. C’était comme s’ils portaient une lumière, comme si on avait implanté une ampoule électrique dansle cerveau des adultes et qu’elle rayonnait doucement à travers leur peau épaisse. Chez les plus jeunes, lalumière était plus faible mais elle augmentait avec l’âge.

Au bas d’une pente douce, les éléphants ont débouché sur une clairière où ils ont été accueillis parles extra-terrestres de cette planète. Ces êtres avaient deux jambes comme nous mais ils étaient moinscompacts, ils irradiaient plus de lumière, ainsi que des vibrations douces et subtiles. Ils reconnaissaient lasagesse des éléphants et avaient convenu avec eux de ce qui suit : s’ils avaient besoin de sagesse pourcontinuer à vivre en harmonie avec leur planète, ils n’avaient qu’à toucher le front d’un des plus vieux etdes plus sages, pour qu’une partie de cette sagesse leur soit transférée et ce, sans créer de perte chezl’éléphant donneur.

J’ai regardé ici et là pour mieux comprendre la nature de cette planète. J’ai eu l’impression qu’elleétait située quelque part aux confins de l’univers. Elle était très vieille. Même les arbres étaient très vieuxcar le tronc de certains était usé. Toutefois, la planète était vraiment plus vieille que ses arbres et bien plusvieille que la planète Terre. À l’origine, elle était aussi matérielle et compacte que notre planète mais dansl’état où elle en était, je pouvais voir des espaces entre les particules qui composaient sa densité. Sa cohé-sion était maintenue par la puissance de la pensée collective de ceux qui voulaient encore qu’elle subsisteet ce, même si sa gravité avait disparu depuis des âges. Elle était paisiblement suspendue dans un espacetrès particulier. Si elle avait été ailleurs dans l’univers, il est très probable qu’elle aurait volé en éclats ouqu’elle aurait été réduite en miettes par les météorites de l’espace.

Les énergies qui l’entouraient étaient très stables. Il y régnait une certaine activité mais, si on lacompare à ce qu’on trouve ailleurs, elle ressemblait aux brises les plus douces. On aurait dit un petit coin

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d’eau calme dans le grand et turbulent océan appelé Univers. J’ai observé les particules d’énergie quil’entouraient. Elles avaient parfois l’allure de grains de sable, chacune étant d’une couleur différente etbrillant de sa propre lumière. C’était un véritable paradis. J’avais l’impression que cette planète continue-rait d’exister aussi longtemps que nécessaire. Elle assurait l’équilibre de l’Univers. Elle maintenait lesénergies de paix et d’harmonie alors qu’ailleurs régnaient le chaos, la violence et les bouleversements. J’aitenté d’apprécier sa taille même si je savais qu’il s’agissait d’une curiosité intellectuelle sans importance.J’ai eu l’impression qu’elle était à peine plus grande que la Terre. D’ailleurs, ni elle ni la Terre ne sontvraiment imposantes.

J’ai également eu l’impression d’une histoire qui s’arrêtait avant la fin car il y avait tellement dechoses que j’aurais aimées voir à cet endroit. Mais trente minutes s’étaient écoulées, c’est-à-dire le tempsconvenu pour la méditation que je faisais ce soir-là avec mon amie. J’ai osé conclure que si je devais enapprendre davantage, cela me serait montré à une date ultérieure.

Depuis, même si aucune autre information ne m’a été livrée sur cette planète, je me suis renducompte que je n’avais qu’à y penser brièvement pour me sentir connectée à la merveilleuse paix spirituelleque j’y ai vécue, comme un processus de guérison de l’âme qui serait disponible sur demande.

16. LES ÉLÉPHANTS

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17. SURTOUT DES ARBRES

LLLLL es 8 et 9 octobre 1994, j’ai séjourné une semaine à Chedworth pour un séminaire intitulé :“ Communication avec les animaux ”. Les conférences débutaient le samedi matin à 10 h précises. Maiscomme je m’étais rendue en voiture tard la veille, après une semaine d’activités intenses, je me sentais tropfatiguée au réveil pour m’y diriger directement. Mon âme se languissait de goûter à nouveau les plaisirs dela nature, l’air frais et la sensation du magnifique soleil d’automne. Je suis donc partie à pied pour y jouird’un mélange de sentiers pédestres ou équestres et de petites routes de campagne. Cette expédition incluaitun sentier qui traversait une antique forêt. En route, j’ai senti le besoin de m’arrêter et d’entrer en contactavec un arbre énorme, un très vieux chêne.

Mes bras étaient bien trop courts pour faire plus qu’entourer une petite partie du tronc. J’y ai collémon corps, appuyant mon front sur son écorce usée et le contact s’est fait. J’ai perçu son esprit. Il ressem-blait à un vieillard se tenant en son centre. “ Je savais que tu allais venir ”, a-t-il dit. Je lui ai demandé s’ilsouhaitait me communiquer ou me montrer quelque chose. Une question me préoccupait à propos de lafaçon dont l’humanité pouvait s’y prendre pour passer à un niveau de conscience plus élevé et aux vibra-tions plus rapides qu’on dit nécessaires aux changements qui allaient bientôt survenir sur cette planète.“ Nous allons vous aider. Les arbres vont aider les humains ”, a répondu l’arbre. Puis nous nous sommesdéplacés vers un monde d’images, d’émotions et de sons.

Je sentais sa simple présence ; il avait une existence très riche. Autour, il y avait la musique duruisseau, la chanson de l’oiseau, les sons des différentes formes de vie de la forêt, le vent bruissant dans lesarbres et les arbres se balançant dans le vent. Il y avait aussi la mélodie du cosmos, ce quelque chose dansl’atmosphère, imperceptible à l’oreille physique, mais qui peut être perçu comme une certaine immensitéqui s’étend à l’infini et procure une merveilleuse sensation d’espace et d’expansion. Plus proche de nous,l’arbre m’a montré les énergies qui le parcouraient et la dimension propre aux esprits de la nature. L’atmos-phère a revêtu une apparence mystique faite d’une multitude de lumières étincelantes et d’une force vitaleintense. Je ne pouvais dire où finissait l’arbre et où commençait l’arbre ou le brin d’herbe voisin. Contrai-rement à ce que je croyais, les auras des formes de vie n’avaient pas de contours définis ; elles semblaientplutôt se fondre les unes dans les autres. L’esprit de l’arbre m’a expliqué.

“ Nous faisons tous partie du même ensemble. Nous le savons. Nous fusionnons les uns aux autreset nous n’avons pas évolué vers l’individualisation comme l’ont fait les humains, cette direction les ayantamenés à croire qu’ils sont tous des entités distinctes. Cette connexion nous permet de savoir ce qui sepasse à de très grandes distances. Exister en un endroit équivaut alors à exister en plusieurs endroits à lafois ”.

Je me suis mise à songer à l’interdépendance des différentes formes de vie, comme au nombre depetites créatures qui dépendaient du chêne, peut-être pour en grignoter les feuilles. J’ai senti que je venaisde recevoir ma nourriture spirituelle pour ce matin-là et comme ma voix intérieure me disait de continuermon chemin, j’ai remercié l’arbre et, avant de partir, je lui ai envoyé de l’amour sous forme de lumière.Puis, j’ai rejoint les participants au séminaire.

Le séminaire a été merveilleux. Il y avait deux conférencières, Kate Solisti et Shelley Donelley. Audeuxième jour, alors que je m’étais organisée pour ne rien manquer (je pense), une des conférencières nousa dit que les frontières entre les autres formes de vie n’étaient pas aussi définies que chez les humains, maisqu’elles se fondaient davantage les unes dans les autres et que les autres règnes n’avaient pas évolué versl’individualisation de la même façon que nous.

Ensuite, alors que j’étais assise à écouter ce qui se disait, j’ai vu un aigle volant vers moi. Il m’aagrippé par le bas du cou et, en image, je me suis vue être déposée en avant de la salle, près des conféren-cières. J’ai pensé que l’aigle faisait partie du Conseil des Animaux et qu’il voulait que je parle à Kate

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Solisti à la fin de sa conférence et de sa démonstration. C’est ce que j’ai fait. Il semble qu’elle aussi voyaitdes sirènes surgissant un peu partout, tout comme des fées. Elle m’a dit que les sirènes venaient d’une èrerévolue ainsi que les licornes (ma brève rencontre avec une licorne est décrite dans mon premier livre) etles dragons. J’ai accordé une grande valeur à cette confirmation, surtout qu’elle venait d’une médium dontje respecte grandement le travail et qui partage ce qu’elle fait d’une façon toute naturelle.

La deuxième conférencière, Shelley Donelley, a parlé sans contrainte et en détails d’un “ Conseildes Animaux ” ! D’entendre parler ouvertement de l’existence et de la nature du Conseil des Animauxdevant un auditoire de cette taille m’a profondément marquée. Je me suis sentie encouragée et plus con-fiante.

C’était le 6 octobre 1995, en fin d’après-midi. Comme j’adore la randonnée, je suis partie explorerune partie de la magnifique région vallonnée du pays de Galles entourant LLangfollen. Ma joie était tropgrande pour planifier mon trajet de manière à être de retour au parc de stationnement avant la tombée dujour. Les deux dernières heures se sont donc écoulées dans le noir. Je parcourais une route de campagnetrès étroite, “ facile à trouver ”, m’en retournant vers LLangollen. Je prenais plaisir à la tranquillité du soir,au son d’un petit ruisseau coulant entre les rochers, à la compagnie d’un chat qui avait interrompu sonexpédition de chasse nocturne pour venir quérir un peu d’attention et à la fraîcheur de l’air. Puis, je me suissentie attirée par un arbre particulièrement gros. J’avais déjà observé quelques grands arbres, mais jesentais que celui-là était spécial.

Quand il y a des gens autour, je suis trop gênée pour presser mon corps contre un arbre et allongermes bras pour l’entourer le plus possible, les yeux fermés, comme si je ne faisais rien ! Il tombait une finepluie et la nuit était noire comme de l’encre. La possibilité que quelqu’un emprunte cette petite route pourson plaisir était plus que mince. J’en ai conclu qu’il n’y avait pas le moindre risque qu’on puisse m’aperce-voir et, de la même manière que je viens de décrire, j’ai établi un contact physique avec cet arbre. Jen’essayais pas d’en tirer un message. Je ne voulais qu’être avec lui et le sentir vivre. De façon inattendue,une partie de mon esprit ou de ma conscience s’est unie à l’arbre, comme si ce dernier m’avait attirée enlui. Je me suis sentie en pleine communion et, de l’intérieur, j’ai vu de magnifiques bandes des couleurs del’arc-en-ciel. J’ai profité du spectacle un moment puis j’ai remercié l’arbre et je suis partie. Voici une bellefaçon d’aimer la Nature, c’est-à-dire sans autre raison que de faire un avec elle. Il n’est pas nécessaire dedialoguer pour que la connexion ait un sens.

17. SURTOUT DES ARBRES

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18. LES VIES ANIMALES ET LES AUTRES FORMES DE VIE

CCCCCe chapitre est un recueil d’expériences distinctes, vécues par différentes personnes, dont moi. Cha-cune illustre à sa façon le titre de ce chapitre. D’une manière générale, je savais de quoi le chapitre seraitfait mais l’intention de le rédiger n’y était pas. Je voulais faire une pause dans l’écriture et apprendre unpeu d’espagnol, ce qui allait m’être utile pour mon voyage à Barcelone où je devais parler (en anglais) demon premier livre.

Entre-temps, je suis allée à Londres. J’avais l’intention de me faire masser lors de mon séjour mais,quand j’ai tenté de prendre rendez-vous, la masseuse n’y était pas. J’ai parlé à sa secrétaire, Alex, qui estégalement sa compagne. Alex me connaissant très bien, nous nous sommes mises à bavarder de choses etd’autres. À ma surprise, sans que je lui aie parlé de ce chapitre ou que je l’aie encouragée de quelquemanière, Alex s’est mise à me raconter deux de ses vies antérieures, l’une en tant que chat, l’autre en tantqu’ours brun. La chose m’a paru tout aussi bizarre et remarquable que les lettres de Sergi Aynó qui étaientarrivées au moment exact où j’écrivais au sujet des dauphins. J’ai vu là un signe de l’Univers ; je devaismettre mon manuel d’espagnol de côté et écrire le présent chapitre sans délai. (J’avoue avoir espéré que lesEspagnols seraient meilleurs en anglais que je ne l’étais en espagnol).

Il s’agit d’un sujet controversé (comme l’est le reste de mon livre !). L’idée que des humains aientpu s’incarner en tant qu’animaux est rejetée par plusieurs. Il m’est toutefois venu à l’esprit que plus il yaurait de gens qui oseraient penser la chose possible, meilleur serait le sort fait aux animaux vivant sur laplanète Terre. J’ai pensé que même si on disait cette hypothèse improbable, on ne pouvait pas démontrerqu’elle était sans fondement. Peut-être que si nous adoptions cette croyance, nous ressemblerions davan-tage aux bouddhistes qui eux, montrent une grande vénération et un grand respect pour toute forme de vie.

Alex se souvenait de deux types d’expériences. Dans la première, elle se souvenait avoir volé avecun aigle. Elle n’était pas un aigle, elle le savait, mais on lui avait permis d’être emportée par la consciencede cet oiseau, comme si elle avait été un aigle. C’est ce que j’appelle “ le partage de conscience ”, c’est-à-dire le privilège de faire l’expérience de la vie d’un autre être et de ressentir ce qu’il ressent, sans pourautant en prendre le contrôle, ce qui est possible même si la personne ne s’est jamais elle-même incarnéedans le type de forme de l’être hôte.

J’ai vécu ce type d’expérience à plusieurs reprises, par exemple avec un poisson, ce que j’ai déjàraconté dans mon premier livre (il aurait pu s’agir d’une vie antérieure mais je n’en ai jamais été vraimentcertaine) et sans aucun doute avec un dauphin, ce que j’ai raconté au chapitre 14.

Le second type d’expérience d’Alex concernait les deux “ autres ” vies qu’elle se rappelait avoirvécues. Alors que la première revenait à sa mémoire, elle s’est demandé ce qu’elle pouvait bien faire le nezcollé sur les pavés. Puis, elle s’est rendu compte qu’elle était une chatte et que des gens (ils devaientparaître énormes) se penchaient pour la caresser, alors que d’autres ne l’aimaient pas et lui donnaient descoups de pied pour l’enlever de leur chemin. (Cela a dû être une existence remplie d’anxiétés).

En tant que grosse ourse brun foncé, elle avait des oursons et ensemble, ils vivaient dans une grotte.L’entrée de la grotte était très étroite mais elle pouvait tout de même s’y glisser. Un souvenir particulier decette vie la fascinait, à savoir la façon dont elle utilisait ses grosses pattes. Elle n’arrivait pas à dire exacte-ment combien il y avait d’oursons et cette incertitude rejoint tout à fait ce que je vis dans un état deconscience altéré. Il peut alors être très difficile, sinon impossible, de faire des choses simples commecompter et ce, même si tout est à portée de vue. (Jusqu’à un certain point, les ondes bêta, c’est-à-dire cellesqu’émet le cerveau quand il réfléchit, s’arrêtent temporairement, ce qui est une bonne chose, cette suspen-sion contribuant selon moi à la pureté de l’information).

J’ai ensuite pensé à Linda Tellington-Jones. En mars 1993, comme je l’ai déjà mentionné au chapi-tre 4, j’étais en Allemagne avec elle. Un soir, au dîner, j’ai vu un dinosaure dans son aura, événement que

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je n’ai pas encore relaté. Même si j’ai omis de le consigner au moment où il est survenu, je me rappelle uneconversation qui s’est déroulée à peu près comme cela :

- Linda ! Je sais que ça paraîtra plutôt bizarre mais je vois un dinosaure dans ton aura.

- Vraiment ! Il est brun, il a une très petite tête, un très long cou et une très longue queue.

- Oui. C’est exactement ce à quoi il ressemble. Comment diable as-tu su ce que je voyais ?

- Eh bien ! Une de mes vies antérieures l’a été en tant que dinosaure et parfois encore je cherche àm’allonger le cou pour brouter l’herbe.

C’était vraiment la plus grande espèce de dinosaure. Linda a rappelé son nom latin, que j’ai oubliétrès rapidement, trop occupée à ressasser ce que je venais de voir et d’entendre. Ainsi prit fin notre conver-sation sur le dinosaure.

Je ne me sentais pas à l’aise de publier cette histoire sans son assentiment. Comme je savais quec’était un des rares moments de l’année où je pouvais la joindre chez elle (aux États-Unis), je lui ai télé-phoné. J’ai contacté une Linda très coopérative. Elle m’a accordé la permission sollicitée et le premierpoint à mentionner est qu’elle n’était pas du tout en mesure de savoir s’il s’agissait vraiment d’une vieantérieure. Elle a dû présumer que c’était le cas mais, en fait, chacun est libre d’en tirer sa propre conclu-sion. Ce dont elle est certaine, c’est comment cette expérience se traduit dans sa vie actuelle. Il semble quechaque matin, quand elle prend un supplément d’algue turquoise, elle se revoit comme un dinosaure, dansles marais, allongeant son long coup et prenant de grosses bouchées d’algues turquoises. Et chaque fois,elle éclate de rire tellement c’est drôle !

À un autre moment, alors que Linda n’avait pas encore commencé à explorer d’autres vies et qu’elleétait plutôt dans un état de conscience altéré (quelqu’un l’aidait à vivre cette expérience), elle s’est vue sedéplacer dans l’eau avec une merveilleuse aisance, éprouvant la plus étonnante des joies qu’on puisseimaginer. Au début, elle n’arrivait pas à comprendre comment la chose pouvait être possible car elle pen-sait n’avoir ni bras, ni jambes. Puis, elle s’est rendu compte qu’elle était un dauphin et qu’elle vivait dansla mer Méditerranée quelque part près de Delphes, en Grèce, du moins le croyait-elle.

Je savais avoir eu une vie en tant que singe mais je n’avais jamais eu accès aux détails. C’était sansdoute sans importance. J’ai parlé de mes expériences en tant que poisson au chapitre 14 et je ne sais pluscombien de fois, d’autres personnes m’ont raconté avoir eu une, voire plusieurs vies en tant que dauphin.Ces expériences étaient-elles authentiques ? Devrais-je considérer la chose comme étant purement et sim-plement imaginaire ? S’agissait-il d’un partage de conscience ? Devrais-je envisager d’autres possibili-tés ? On peut certes imaginer ces choses mais, pour moi, cela ne serait pas la meilleure chose à faire. Onserait alors limité à ne vivre que ce à quoi on peut penser, alors que si c’est réel, on peut avoir ou revivre desexpériences qui ne font vraiment pas partie de la vie présente. C’est la magie de la chose.

Davantage d’informations me sont venues lors d’une méditation chez moi, le 31 octobre 1994. Jeme suis retrouvée dans la jungle, en compagnie de quelques éléphants. L’un d’eux était particulièrementproche de moi et hop ! J’étais montée sur son dos. De là-haut, je pouvais admirer les cimes des arbres et lesoiseaux qui s’y perchaient. J’ai apprécié le vert de l’épais feuillage et le fait d’être à l’extérieur, de vivre uncontact si intime avec la nature. La compagnie des éléphants m’était très agréable. J’avais l’impressiond’être un des leurs.

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D’un trot assez rapide, l’éléphant m’a menée à travers les arbres jusqu’à une mare d’eau claire. Jeme suis laissée glisser de l’éléphant et je me suis lavée dans cette eau. Ce soir-là, je n’ai plus revu leséléphants. Ils avaient fait ce qu’ils avaient à faire. Ces ablutions font partie d’un rituel de purification. Jele pratique habituellement en méditation, soit avant de recevoir des informations, soit avant de plongerdans une expérience plus profonde. Ce qui a suivi est arrivé spontanément et je ne me rappelle pas la suiteexacte des événements après ma sortie de l’eau.

J’étais derrière un dinosaure. Il était d’une couleur grisâtre et sa peau était squameuse. Sa queuetraînait sur le sol ; elle semblait assurer son équilibre. On m’a approchée de la scène et j’ai senti des liensavec cet animal préhistorique J’avais l’impression qu’à un certain moment, j’avais été cet animal. Commeje tenais à savoir quel type de dinosaure j’avais été, je l’ai observé attentivement. Il ne faisait pas partie del’espèce au grand cou ; le sien était plutôt court. Il était du type trapu. Sa tête arborait d’énormes mâchoiresgarnies d’une multitude de dents acérées. (Ma conscience vivait alors la chose de l’intérieur. J’étais cetanimal.) Mes mâchoires bougeaient librement et je semblais prendre plaisir à mordre à pleines dents dansce qui m’entourait. Je ne sais pas trop de quoi je me nourrissais mais j’avais l’impression que ces dentspouvaient mordre dans à peu près n’importe quoi, que rien n’était sacré. Une bouchée de l’arbre d’à côtéferait l’affaire, peut-être aussi de la viande. Les aliments étaient avalés par gros morceaux, sans avoir étébien mastiqués.

C’est grâce à ce contact avec cette époque de la vie terrestre que j’ai pu me connecter avec l’espritde ces animaux. C’est également ce qui explique que mon enfant intérieure a pu facilement me les montrerlors d’une des sessions du Light Institute relatée au chapitre 12. Je percevais vaguement d’autres créaturespréhistoriques, certaines vivant dans les airs. Le dinosaure, que j’avais été, ne connaissait aucune inhibi-tion. La fougue de sa nature m’a été révélée ; pas question de freiner ses désirs. Il était fait d’énergiejaillissante, sans interdits. J’ai senti comme très naturel d’être dans une créature qui s’apparentait grande-ment au dragon. C’était une façon profonde et vraie de faire l’expérience de la vie charnelle.

Ma conscience s’est déplacée et je me suis reconnectée avec l’énergie des sirènes. Il était évidentque j’avais été une de ces créatures à plus d’une occasion. (Des gens que j’ai rencontrés m’ont dit avoirvécu la même chose). Il en est résulté une ouverture naturelle, que la conscience des sirènes peut utiliserpour entrer en contact avec moi. J’avais l’impression qu’il me restait beaucoup de souvenirs à retrouverconcernant les sirènes. Pour le bénéfice de cette méditation, on m’a fait comprendre que dans cette vie-ci,dans un corps humain, il ne me servait à rien de vouloir garder mon équilibre en m’aidant d’une queue depoisson (que je n’avais plus). On m’a donné de gros ciseaux et on m’a demandé de couper le bout de maqueue, ce que j’ai fait. Cela semble sans doute bizarre, et mieux vaut-il éviter toute interprétation troplittérale mais j’ai compris que, sans le savoir, je portais encore en moi quelques aspects de la réalité ou dela forme de la sirène que j’avais été et qu’ils handicapaient ma vie d’humain à deux pattes. Couper symbo-liquement le bout de ma queue était une façon de libérer mes pieds et d’atteindre ainsi une vie plus équili-brée en tant qu’homo sapiens.

Ensuite, j’ai glissé au temps des licornes. Elles étaient animées d’une énergie profondément mysti-que. Des sirènes et des licornes débordaient dans l’ère humaine et voyant cela, j’ai compris que la frontièrequi sépare les diverses réalités était plutôt définie. Je me suis demandé si sirènes et licornes s’étaientretrouvées au temps de l’Atlantide. On aurait dit que tous ces êtres étaient des médiums. Les énergies del’environnement et les frontières entre les dimensions étaient moins définies. Plusieurs en étaient cons-cients. En ce qui concerne les humains, ce savoir et ces pouvoirs n’étaient pas toujours perçus comme desavantages. La crainte de ces choses était largement répandue et il y a eu des abus de pouvoir. La combinai-son des deux a mené à la perte des facultés psychiques chez plusieurs, ce qui a finalement entraîné une èrede noirceur, marquée par le matérialisme et par une ignorance de tout ce qui n’était pas réalité matérielle.

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Les êtres les plus sensibles, telles les licornes, ont choisi de quitter la planète et de continuer leur existenceailleurs.

Une autre forme de vie a été portée à mon attention : les hiboux. J’ai eu l’impression qu’une cer-taine forme plutôt timide de conscience extra-terrestre était souvent incarnée dans ces oiseaux et qu’ilsavaient choisi d’être des oiseaux nocturnes car il s’agissait d’une manière efficace de maintenir une dis-tance entre eux et les humains, tout en étant ici et en expérimentant la vie dans une forme physique.

Ainsi prit fin ma méditation ce soir-là. Il ne s’agit que de quelques exemples tirés de diversessources mais je suis certaine que des recherches plus approfondies permettraient d’écrire un livre completsur le sujet.

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19. LA VEUVE NOIRE

CCCCC’était en novembre 1991, à Galisteo, au Light Institute. Chris Griscom animait un atelier sur laFusion féminine. Après le dîner, les participants se sont réunis en petits groupes pour discuter de ce quiétait survenu durant les premières sessions individuelles de la journée.

On m’a demandé si je voulais bien commencer. À peine quelques mots étaient-ils sortis de mabouche que quelqu’un a dit d’un ton alarmé : “Il y a quelque chose sur toi ! ”. J’ai regardé et j’ai vu unobjet noir non identifié ramper, courir serait un mot plus juste, sur mon genou. Heureusement, je portais unpantalon ; la chose n’était donc pas directement sur ma peau. J’ai toujours eu en horreur les petits insectesqui peuvent vous piquer, les perce-oreilles par exemple. J’ai immédiatement paniqué. D’un seul bond, jeme suis levée de ma chaise, espérant ainsi échapper à la chose. Bien sûr, la chose était solidement agrippéeet elle était encore là. Entre-temps, la personne qui l’avait remarquée s’était quelque peu ressaisie. Seservant de son portfolio, elle m’en a débarrassée. Je lui ai voué une totale gratitude. Alors qu’elle poursui-vait son chemin sur le plancher, les gens de l’endroit ont eu tôt fait de l’identifier. C’était une veuve noire.Je me suis demandé comment j’aurais réagi si je l’avais su alors qu’elle était encore sur moi. J’avaisentendu des histoires d’horreur sur les effets de la morsure puissante et venimeuse de cette araignée. Commeelle se dirigeait vers quelqu’un d’autre, il fut alors décidé qu’il fallait la sortir de l’endroit, ce qui fut fait,sans la tuer et sans que personne ne soit mordu.

Je me suis rassise. Après avoir retrouvé mon calme, j’ai repris le récit de ma session, cette fois sansaucune autre interruption. À la fin de la soirée, alors que notre petit groupe se dissolvait, j’ai demandé si detelles araignées venaient souvent à l’intérieur. C’était la première fois, m’a-t-on répondu. Puis un farceur adit : “Vous feriez mieux de faire attention demain. Quand une veuve noire vient, ça signifie que l’un d’en-tre vous est possédé ! Sur qui était-elle? ” “Sur moi ”, ai-je répondu avec réticence. Je n’avais pas comprisqu’il s’agissait d’une petite blague sans malice et j’ai pris la remarque très au sérieux. L’inquiétude acommencé à m’envahir, accompagnée du sentiment d’être un peu mise à part.

J’ai d’abord considéré qu’il était tout à fait illogique de croire que je pouvais être habitée parquelque énergie envahissante à ce moment-là.

Au cours des derniers mois, mon sentiment de bien-être n’avait jamais été aussi grand. J’avais déjàdonné asile à une telle énergie et j’avais travaillé durement pour l’éliminer de ma personne et la fairecheminer vers la Lumière. De plus, à travers cette expérience, j’avais développé une certaine habileté àreconnaître sa présence. Je ne la sentais aucunement à ce moment-là. Malgré tout, je me suis demandé siquelques êtres particulièrement astucieux n’avaient pas réussi à se dissimuler dans le champ de mon aurasans que je ne m’en rende compte.

Pour jouer de prudence, le lendemain matin, j’ai profité de ma randonnée pour effectuer diversexercices de purification en m’aidant de la lumière blanche. L’idée était de permettre à cet éventuel enva-hisseur de retourner vers la Lumière, jusqu’à ce que tout vestige de noirceur soit ainsi éliminé. À aucunmoment, je n’ai senti des entités indésirables me quitter durant ces exercices.

Comme touche finale, j’ai envoyé de l’amour et de la lumière à la veuve noire. Je l’ai contactée enla visualisant et je l’ai vue entourée de rose et de beaucoup de lumière blanche. Le rose, la couleur del’amour, était la couleur qui lui convenait le mieux, ai-je pensé.

Même si je pensais avoir fait tout ce que je pouvais pour me garder des indésirables, j’avais l’im-pression qu’il valait mieux raconter ce qui m’était arrivée avant le début de la prochaine session. Peut-êtrema guide pourrait-elle m’aider, peut-être en savait-elle davantage sur la signification ésotérique de la veuvenoire ? Nous avons convenu que tout ce que j’avais fait était grandement adéquat pour éliminer quelqueprésence que ce soit et que ces précautions n’étaient sans doute pas nécessaires. La leçon à tirer était sansdoute que, dans de telles situations, je n’avais pas à m’empresser à chercher une aide extérieure, que mon

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pouvoir et mon intuition devaient suffire. Le sujet était donc clos et nous nous sommes mises à discuterd’autres choses jusqu’à ce qu’il soit temps de me préparer à purifier d’autres vies antérieures.

J’ai hésité à quitter ma chaise pour me préparer immédiatement à la session. Je commençais àressentir quelque chose de bien étrange, quelque chose que je n’avais jamais ressenti auparavant.

“ Il se passe quelque chose ” ai-je dit à ma guide Yana, assise juste en face de moi. Une très grandeénergie m’entourait. Elle semblait remplir presque toute la pièce et j’étais assise au beau milieu. Mon oeilintérieur m’a montré la veuve noire, quelque peu à ma droite et au-dessus de moi. Le plus intéressant de lachose était qu’elle était encore entourée du rose tendre que je lui avais envoyé au début de la journée. Lamanière dont elle s’était manifestée était également intéressante : ses yeux étaient assez grands pour que jecomprenne qu’elle me regardait. Ils étaient du même ton de rose que celui qui l’entourait. Enfin, c’était deson plein gré qu’elle était présente. Je n’avais pas du tout tenté de la contacter.

Le champ d’énergie s’amplifiait. J’ai dit à Yana qu’une veuve noire me tenait compagnie. J’aid’abord précisé que l’araignée était dans une autre dimension pour que Yana ne pense pas devoir quitter lapièce. Puis elle m’a demandé : “Que veut-elle ? ” J’ai transmis la question et l’araignée a répondu : “Êtreacceptées telles que nous sommes ”. La réponse ne venait pas d’une araignée en particulier mais de laconscience collective de l’espèce. Elle m’a paru aussi normale que touchante. Après tout, n’est-ce pas ceque j’ai toujours voulu pour moi-même ? Juste être acceptée comme je suis. Ne pas avoir l’impressionqu’il faut que je change, me comporter différemment afin que les gens de mon entourage me trouventacceptable. Tout cela rendait la requête de l’araignée si compréhensible et si naturelle.

Je continuais à sentir ce champ d’énergie unique. J’en ai parlé à Yana sans hésitation. C’était pres-que plus que je ne pouvais en supporter mais je ne ressentais aucune crainte. J’étais plutôt complètementfascinée par la totale nouveauté de la chose. J’ai gardé les yeux ouverts. Le champ d’énergie était si intenseque je voyais Yana comme à travers un nuage. “ Je peux encore voir, ai-je pensé, mais je regarde à traversce brouillard brun gris qui m’entoure ”. “Sensass ! que je répétais. Je n’ai jamais senti rien de tel avant !”Je n’arrivais pas à trouver les mots pour bien décrire la chose. La couleur du brouillard faisait que je ne mesentais pas menacée. Je me sentais à l’aise d’y baigner ; je ne le sentais ni hostile ni malfaisant, seulementcomplètement différent. Ces araignées semblent vraiment exister sur une autre fréquence. La communica-tion et la compréhension sont toutefois possibles.

L’araignée, sachant que je l’avais comprise, s’en est retournée. Je n’ai pas eu l’impression qu’elleétait particulièrement pressée mais, selon mon expérience, les araignées se déplacent toujours rapidement.Le champ d’énergie s’est dissipé, disparaissant aussi vite que l’araignée. J’étais assise sur ma chaise, lesouffle encore coupé d’émerveillement. Yana m’a dit qu’elle aussi venait de vivre une expérience d’unegrande intensité et qu’elle avait également senti les énergies changer dans la pièce. J’étais très contentequ’elle ait été présente ; quand quelqu’un d’autre peut confirmer, il est plus facile de croire à la réalité del’expérience. Toutefois dans ce cas, j’étais certaine que la communication avait été bien réelle.

Plus tard dans la journée, alors que je continuais à me demander si un sens caché ne m’avait paséchappé, quelqu’un m’a dit que si un animal particulier venait nous voir, il se pouvait que ce soit l’annoncede quelque chose qui se produira. J’ai pu faire un lien avec ce propos quand, lors de la session suivante, j’airevécu une vie dans laquelle, en tant que femme, j’avais grossièrement exploité et mal utilisé mon pouvoirféminin. Je l’ai appris plus tard, la veuve noire mange généralement son partenaire après l’accouplement.La seule différence est que, dans son cas, elle agit en conformité avec le cycle prévu par la nature alors quedans mon cas (quoique j’omette ici les détails), ce que j’avais fait dans cette autre vie était tout à faitinacceptable !

J’ai revu Yana au mois de février suivant. Elle m’a dit avoir vécu l’expérience comme une initia-tion. Après cet incident, les animaux ont commencé à la visiter sur un plan métaphysique. Le fait de faire

19. LA VEUVE NOIRE

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l’expérience du puissant champ d’énergie de la veuve noire a changé mes sentiments à l’égard du mondedes insectes. Il est difficile d’exprimer la chose par des mots mais je pense qu’il serait correct de dire queje le reconnais, que je respecte davantage sa présence, qu’il m’émerveille. J’ai compris que derrière exis-tait une force bien plus grande que je ne l’avais jamais imaginée.

19. LA VEUVE NOIRE

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20. UNE SOIRÉE MOUVEMENTÉE AVEC LES ANIMAUX

LLLLL es lecteurs penseront peut-être que la manière dont je débute ce chapitre ne convient pas toutà fait à un livre à caractère spirituel. Mais, comme ils ont également choisi de traverser la présente vie dansun corps humain physique, j’ose croire que ce que je raconte dans le prochain paragraphe pourrait fort bienleur arriver !

Le 30 janvier 1995, à un certain moment de ma méditation, j’ai senti que j’allais entreprendre unvoyage en compagnie de mes guides. J’étais debout, nue, comme d’habitude durant ces expériences. Je mesavais entourée d’anges mais un certain malaise me dérangeait. Je sentais une absence et ce n’était pascelle de mes vêtements. “ Il devrait y avoir quelque chose entre mes jambes ”, me suis-je dit en silence, merappelant combien la présence d’un homme manquait alors à ma vie. J’avais oublié que toutes mes penséessont audibles par les êtres des autres dimensions. “ Ça va. Nous savons ce que tu veux ”, a répondu un desanges sans que je n’aie rien demandé. D’une certaine façon, qu’on reconnaisse cette pulsion sexuelle car,c’était bien de ce dont il s’agissait, m’a aidée à l’éliminer de mon esprit pour la suite de la méditation.

Au chapitre 10, j’ai raconté que les anges ou mes guides si vous préférez, choisissent souvent de mepurifier avant de m’amener plus avant dans mes voyages méditatifs. Ce fut également le cas cette fois-là.

Un rayon de lumière semblait se diriger vers le soleil. J’ai su qu’il allait me servir de route. Puis, unbateau s’est présenté, fait d’une feuille repliée. Le fond était doux et confortable comme de la fourrure. Jene saurais dire si la feuille était très grande ou si j’étais plutôt devenue toute petite, toujours est-il quel’embarcation convenait parfaitement à ma taille. J’ai commencé à me déplacer mais j’éprouvais de ladifficulté à demeurer en méditation, comme si j’étais paralysée. J’ai parlé de ce problème à un des anges ;il a résolu le problème en attachant un bout de ficelle à la tige de la feuille. J’ai ensuite été hissée sur lerayon de lumière, tout devenant alors beaucoup plus facile. Nous ne nous sommes pas rendus jusqu’ausoleil. À une certaine distance, j’ai débarqué et j’ai vraiment senti qu’il s’agissait d’un lieu de purification.Au début, il m’a semblé me retrouver sous une pluie de particules de lumière or et argent. Puis, le flot s’estarrêté et j’ai senti la présence d’un ange derrière moi. D’une main, il tenait une pomme de douche aveclaquelle il m’arrosait ; de l’autre, il me nettoyait en me frictionnant vigoureusement. Une fois l’opérationterminée, à pied, nous avons grimpé un peu plus haut, jusqu’à une magnifique chute. L’eau dévalait encascades sur la surface du roc. Même si au début j’étais sous le flot, j’ai grimpé sur une saillie rocheusedont l’eau masquait la vue.

De là, je pouvais voir la végétation environnante ; elle était d’un vert éclatant. Au milieu de lasaillie rocheuse se trouvait une mare ronde, sombre et profonde. L’eau y était pure et je m’y suis jetée, lespieds en premier. J’aimais son caractère obscur. Mon corps a refait surface et la main secourable d’un angeétait là pour m’aider à sortir de l’eau ; mais j’ai décidé de replonger dans ses sombres profondeurs. Jevoulais y demeurer plus longtemps pour apprécier le calme reposant et l’effet apaisant que cette obscuritéavait sur mon esprit. J’ai refait surface et les anges m’ont bien fait comprendre qu’il était temps de sortir,deux d’entre eux ajoutant le geste à la parole, me tiraient sur la saillie rocheuse. On a dû alors considérerque j’étais assez propre pour ce qui suivrait. Ma conviction est que ces purifications accroissent la puretéde la canalisation.

Le message de l’ours polaire

J’ai vu un ours polaire seul sur une banquise. Il s’est approché du bord pour y chercher de lanourriture. Je me suis penchée avec lui et j’ai immédiatement été frappée par l’étrange couleur de l’eau.“ Elle ne devrait sûrement pas être aussi verte ? ”, ai-je pensé, doutant même de ma perception. Je conti-nuais d’observer la mer lorsqu’un phoque a fait surface pour aspirer de l’air. Il m’a regardé et, trahissant

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son tracas et son inquiétude, ses yeux semblaient me dire que quelque chose n’allait pas dans l’océan.L’ours l’a capturé pour en faire son repas. De l’eau verte s’est échappée de son corps et s’est répandue surla glace blanche. Je l’ai regardée. De fines particules vertes lui conféraient cette couleur. S’agissait-ild’algues quelconques ou de polluants chimiques ? Je n’en savais rien mais cette apparence n’était pasnormale. L’ours a pris quelques bouchées dans la chair arrière du cou de la bête et son intérêt est immédia-tement retombé. Il tourna le dos à la carcasse et, de dépit, il lui donna un coup de patte arrière. Puis il s’estéloigné. Je suis demeurée près de l’eau. La taille de l’ours diminuait progressivement à l’horizon jusqu’àce qu’il atteigne au loin, un espace plus éclairé. Un ou deux autres ours y étaient déjà. J’ai regardé les îlotsde glace déserts tout autour. Il fut un temps où plusieurs ours vivaient et mangeaient là, mais cet endroitn’était plus en mesure d’entretenir la vie.

Les éléphants et le Conseil des Animaux me parlent

Deux éléphants étaient présents. L’un de plus grande taille que l’autre. Ils entremêlaient affectueu-sement leurs trompes. Ils ont communiqué avec moi sans paroles, uniquement à l’aide d’images. Ils sem-blaient me conduire à mon deuxième livre. Ils se sont placés de manière à composer une image ; ils vou-laient que je la reproduise juste à l’intérieur de la page de couverture, sur la page de gauche. Cette scèneserait ce que les lecteurs verraient en premier en ouvrant le livre. Fait intéressant à rappeler, ce sont leséléphants qui m’avaient instruite sur la manière d’illustrer mon premier livre. Alors que je les observais,j’ai vu un troisième éléphant à gauche ; c’était un éléphanteau, le leur.

Le plus gros des éléphants m’a ramassée de sa trompe et déposée à califourchon sur son dos. J’aifait un agréable tour. Les deux autres éléphants faisaient partie de la marche. Tout autour, des animaux detoutes sortes se frayaient un chemin à travers les arbres. Nous sommes arrivés dans une clairière à l’orée delaquelle les éléphants ont choisi de s’arrêter, à l’abri des arbres. Puis, le plus gros m’a entourée de satrompe et déposée à son côté, sur le sol. Comme je n’avais pas vu autant d’espèces différentes assembléesdepuis un bon moment, j’ai observé les animaux à travers les arbres. J’ai demandé à un des anges : “Qu’est-ce ? Le Conseil des Animaux ou quelque chose comme ça ?” “ Ne nous le demande pas ; demande-leur ”a répondu un ange. Sans que je n’aie à reposer la question, j’ai su qu’il s’agissait du Conseil des Animaux.

Je n’y suis pas demeurée longtemps. Une force me poussait à avancer. Du milieu de la clairière, ungros appareil photo sur trépied pointait dans ma direction, une personne de chaque côté. L’une d’ellestenait un microphone à la main. Je me suis vue m’avancer vers elles et leur donner la main. J’ai eu l’im-pression que cette méditation était une préparation à l’entrevue que j’allais donner en Allemagne au débutdu mois de mars, à la Lhotsky Film Gessellschaft de Vienne. Je me suis rappelé du microphone qu’un angem’avait tendu lors de la méditation du 7 janvier 1994. J’ai senti un intense champ de force. Il me tenait faceà l’appareil photo et j’ai compris qu’il provenait des animaux. Venant d’un des animaux derrière moi, unevoix plutôt grave a tonné : “Nous t’avons amenée ici. Femme, parle en notre nom !” “ Vous allez devoirme dire ce que vous voulez que je dise ”, ai-je répliqué. Voici ce que j’ai compris de leur message :

“ Nous voulons être considérés comme les égaux des humains. AUCUNE corps savait d’instinct cequ’il avait à faire. À la fin du numéro, les balles s’étaient transformées en un objet que je pouvais façonnerà ma guise. Normalement, je n’avais ni cette habileté, ni cette aisance. Puis, les artistes m’ont prise aveceux pour le numéro suivant. Ils m’ont dit quelle pièce je devais chanter mais, alors que nous étions sur lepoint de commencer, elle ne m’est pas revenue en mémoire. Paniquée, j’ai demandé à ce que quelqu’unchante à ma place. Personne n’a voulu me remplacer. Le rideau s’est levé et une fraction de seconde avantque nous ne débutions, l’air oublié m’est revenu et j’ai finalement réussi à chanter.

20. UNE SOIRÉE MOUVEMENTÉE AVEC LES ANIMAUX

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Il semblait y avoir là un message, à savoir que l’inquiétude et le stress font perdre du temps et quechaque fois que j’aurais vraiment besoin de savoir ou d’être aidée, cela me serait accordé. Confiance !

Entre-temps, dans la dimension matérielle, les gens de la firme de cinéma Lhotsky m’avaient de-mandé si je pouvais représenter le Conseil des Animaux au grand complet dans un tableau, et l’équipe detournage dans un autre. Même avec des tonnes d’inspiration et beaucoup de chance, il était clair que je n’yarriverais pas. J’ai peint douze des membres du Conseil. L’entrevue approchait et je manquais énormémentde confiance en moi. Je trouvais mon réconfort à regarder ce tableau, me sentant soutenue par le champd’énergie du Conseil planté derrière moi parmi les arbres. Je trouve très difficile de peindre des personnes !Utilisant ma liberté d’artiste, j’ai ajouté un câble de contrôle à distance à l’appareil photo. Je m’évitaisainsi à devoir peindre les membres d’une équipe de tournage que je n’avais jamais rencontrés ! Je n’auraispas à courir le risque de déplaire à quelqu’un parce que je ne l’avais pas fait assez beau. Il n’y aurait qu’untableau, celui représentant quelques animaux du Conseil et moi-même.

Mon cheval Wilderness

Je le sentais, la demi-heure de méditation tirait vraiment à sa fin. “ Y a-t-il autre chose que jedevrais savoir ?”, ai-je demandé à tout hasard à quiconque pouvait m’entendre. “ Tu dois savoir qui teregarde ”. J’ai vu Wilderness immédiatement ; il me regardait droit dans les yeux. Tout son être baignaitdans la lumière et, au-dessus de sa tête, brillait une belle lumière blanche, juste au-dessus de ses oreillesaux aguets. On m’a montré des petits ciseaux. J’ai compris qu’il me fallait couper le lien psychique quinous unissait. J’étais réticente à me séparer d’un être que j’aimais tant mais je devais suivre ce conseil. Àregret, j’ai tranché le lien d’énergie qui nous liait. Wilderness a tourné sa magnifique tête, regardantailleurs. Je lui ai envoyé cette lumière bleue qui guérit, espérant qu’il ne souffrirait pas d’un sentimentd’abandon. Je savais par expérience que chez les humains, l’autre personne, qu’elle sache ou non ce qui sepassait, pouvait se sentir abandonnée et pour un temps, s’accrocher encore plus désespérément à la per-sonne qui avait choisi de rompre.

Le lendemain matin, dès mon réveil, j’ai pris conscience de Wilderness, qui, du fond de sa stalle,avait l’air de se sentir rejeté. Le lien lui manquait. Quand je me suis rendue à l’écurie plus tard dans lajournée, j’ai fait de mon mieux pour le réconforter. Pour ma part, au lieu de voir ma vie par la seule lunettede mon rapport avec lui, j’ai gagné une compréhension plus globale. Avec le recul, je comprenais que jem’y étais liée trop profondément, au point de perdre contact avec le reste de la réalité et de mettre en périlmon équilibre émotif. Cela dit, je l’aime tout autant et il semble avoir retrouvé la joie de vivre.

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21. L’HISTOIRE DE LA TRUIE ET LE MESSAGE DE LA SIRÈNE

LLLLL ’histoire de la truie a débuté alors que j’essayais d’ajouter le renard arctique blanc au tableaureprésentant le Conseil, ma personne et un appareil photo. Par intervalles, j’avais travaillé à ce tableaudurant deux bonnes semaines. Je pensais avoir peint tous les animaux nécessaires. Mais, en prenant durecul, je suis devenue de plus en plus consciente qu’un autre animal qui faire partie du tableau. Il faisait sonapparition sur l’herbe d’un vert éclatant, émergeant d’un buisson. “ J’aurais aimé le savoir avant ”, mesuis-je dit en essayant d’enlever une partie de l’herbe à l’aide d’un pinceau mouillé afin d’ajouter un renardarctique. Je me suis souciée de ce que l’animal ne devienne pas couleur vert pâle plutôt que blanc.

Je savais que le renard voulait prendre sa place mais j’ai dû me battre pour qu’il n’ait pas l’air d’unpetit cochon rose. Après certaines modifications, l’énergie du renard a fini par dominer, mais tout juste.Nulle part dans ce tableau, j’ai eu l’impression que je devais peindre un cochon ; j’ai donc décidé de ne pasen ajouter un.

Ce soir-là, avant d’aller me coucher, j’ai décidé d’écouter de la musique et de danser à la lueurd’une chandelle. Après être restée si longtemps assise à peindre, je savais que le mouvement m’aiderait àretrouver mon bien-être physique avant d’aller dormir. Il n’y avait pas longtemps que je dansais quand j’aipris conscience de la présence de l’énergie d’une grosse truie, d’abord seule, puis accompagnée de safamille de cochonnets en train de la téter. Elle a commencé à parler. J’ai senti la profonde détresse de sonespèce. Intuitivement, j’ai su que l’élevage intensif et le manque de respect que la plupart des porcs ont àsubir de la part des humains, en étaient la cause.

“ Mais pourquoi ? ”, demandait-elle. “ Qu’avons-nous fait aux humains pour qu’ils nous traitentde la sorte ?”. Elle m’a fendu le cœur. J’ai alors compris qu’elle avait tenté de me joindre pendant que jepeignais le renard mais que je ne l’avais pas entendue, que seule son énergie était passée par mon pinceau.J’ai décidé de peindre un autre tableau, exclusivement pour elle.

Le message de la sirène

Je débutais ma méditation, lorsque les oiseaux sont arrivés. Ils étaient tous différents, couverts detaches et de couleurs adorables. Ils gazouillaient et bientôt, deux d’entre eux se sont perchés sur chacune demes oreilles et me picoraient la tête autour. J’ai pensé qu’ils tentaient d’accroître la puissance de mesrécepteurs de clairaudience ou de les stimuler un peu. Une mésange bleue essayait de stimuler le chakra dema couronne avec son bec. Je commençais à comprendre que les animaux, qui m’avaient choisie pour desraisons qui échappaient encore à ma compréhension, faisaient ce qu’ils pouvaient pour améliorer la qualitéde leur médium, moi. Il y avait un petit rouge-gorge pas loin ; j’ai noté que souvent les rouges-gorgess’approchent des gens ; sa présence me réconfortait.

Une sirène est apparue au beau milieu de tout cela. Assise sur un rocher, elle savait fort bien que jem’inquiétais de savoir si mes illustrations étaient assez bonnes pour mon deuxième livre et, si elles nel’étaient pas, de décevoir les membres de l’équipe de tournage du documentaire télévisé. Je n’aurais alorsrien à leur montrer, eux qui avaient une telle confiance en mon talent. “ Délecte-toi des couleurs ”, m’aconseillé la sirène en me montrant de superbes tons de bleu et de turquoise qui devaient faire contraste avecje ne sais trop quelles autres couleurs. J’étais contente qu’elle me parle de mon problème ; elle m’a ainsiaidée à réduire mon anxiété et à avoir un peu plus confiance en moi.

Elle tenait une flûte de champagne à la main. Elle a bu ce qu’il y avait dedans, laissant au fond unetranche de citron frais. Je savais qu’elle travaillait de concert avec le Conseil des Animaux et qu’elle tentaitde me faire savoir qu’ils étaient déjà en train de célébrer quelque chose. J’ai eu l’impression qu’elle voulaitme faire partager la joie qui allait être vécue dans d’autres dimensions, lorsque j’oserais parler ouvertementdevant la caméra. Elle savait que ce n’était qu’un premier pas et que plusieurs autres occasions d’aider lesanimaux allaient suivre.

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22. LE CONSEIL DES ANIMAUX ET MON IDENTITÉ

LLLLL e message de la sirène raconté précédemment et l’histoire relatée ci-après ont eu lieu le mêmejour, soit le 13 février 1995. Je n’étais qu’à deux semaines de mon voyage en Allemagne pour y êtreinterviewée par Lhotsky Film. De toute évidence, les animaux espéraient que cet événement les aiderait ; ilétait donc peu surprenant qu’ils me rendent visite en plus grand nombre et de plus en plus souvent. Habi-tuellement durant ces méditations, je vis l’expérience entière sans mon corps ou j’en apporte un avec moi,qui lui, n’est pas matériel. Il est toutefois rare que ce corps soit vêtu. Je ne choisis rien ; c’est tout simple-ment ainsi que les choses se déroulent.

Cette fois, j’étais habillée. Il m’a semblé être à des années-lumière du quotidien de Helena vivantsur la planète Terre. Une partie non familière de moi-même m’a regardée (à travers les yeux du corps danslequel j’étais) et s’est exclamée : “Qu’est-ce que je fais dans ses vêtements ? !!!”. J’avais l’apparenced’un humain normal portant des vêtements de tous les jours. Mais la partie de moi-même qui avait parléétait aussi horrifiée par ces vêtements que par le corps qu’ils recouvraient. C’était comme un choc culturel.“ Comment en suis-je arrivée là ? ” se demandait-elle. J’étais profondément perturbée. J’étais dans uncorps humain alors que la partie de moi-même qui avait protesté ne pensait pas que j’étais un humain. Jeme suis donc mise à la recherche de ma véritable identité à travers les espèces animales sans nombre.

Je suis sortie du corps humain qui m’était si inconfortable et j’ai senti un lien m’unissant à laconscience animale. Sans que je sache pourquoi, cette dernière me paraissait plus proche de la mienne quecelle de l’épouvantable espèce humaine. Mais je n’arrivais pas à savoir quel animal j’étais. J’étais à larecherche des miens, de l’espèce à laquelle j’appartenais ; je me sentais tellement perdue. La conscienceanimale qui m’entourait n’était pas tout à fait compatible avec la mienne. Un généreux éléphant m’a per-mis d’entrer dans son corps pour faire un essai. Excitée d’être à l’intérieur, je me suis approchée du premierarbre venu et je l’ai couché au sol en moins de deux, afin que les éléphants puissent ainsi manger sesfeuilles sans difficulté. C’était extraordinaire d’avoir une telle force. “ Exactement comme si tu avais coupéune laitue ”, m’a chuchoté l’éléphant à l’oreille.

Il était aussi facile pour un éléphant affamé d’abattre un gros arbre pour se nourrir des feuilles de sacime, quand aucune autre nourriture n’est disponible, que pour moi d’aller dans le jardin récolter de lalaitue pour le déjeuner. J’ai pris conscience du rapport télépathique et physique entre les membres d’unemême famille. Mais j’étais bien davantage intéressée par cette étonnante force physique, pour moi si nou-velle et si excitante. Ma réaction immédiate a donc été de chercher autour de moi ce que je pouvais abattreet détruire. On ne m’a pas permis de séjourner longtemps dans le corps de l’éléphant ; j’étais sans doutetrop destructrice mais j’avais tiré une immense joie de l’expérience. Je pense n’avoir fusionné qu’à demiavec la conscience de tout autre animal. Mais l’exploration des aptitudes physiques et mentales de plu-sieurs d’entre eux, le tigre, le singe, peut-être aussi le scorpion et un ou deux autres que j’ai oubliés, fauted’avoir noté la chose rapidement, m’a appris que chacun ajoutait de l’originalité et de la liberté à monexpression. Quel plaisir de pouvoir m’exprimer autrement que de la façon dont je l’avais fait jusque là, entant qu’humain. J’ai malheureusement oublié les détails mais j’ai retenu de cette expérience que les ani-maux ont des qualités très spéciales. Ils sont uniques et magnifiques, chaque espèce apportant son donparticulier à la planète.

Après avoir exploré et expérimenté en partie cette formidable diversité, intriguée, je me suis de-mandée : “Pourquoi ai-je choisi de venir en tant qu’homo sapiens ? ”. On m’a répondu que les humainsétaient les êtres les moins en harmonie avec le reste de la vie et de la planète et qu’en faisant partie de leurespèce, je pourrais me déplacer et aider les animaux à guérir du mal qu’ils leur avaient infligé et aussi, quej’aurais un rôle à jouer dans la communication entre les espèces, à savoir guérir les plaies causées par lesheurts entre les différentes manifestations de la conscience.

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Cette réponse m’a grandement éclairée sur mon rôle dans cette vie ; j’ai aussi compris qu’il merestait une longue route à parcourir. La méditation s’est arrêtée là. Autrement, j’aurais pu demeurer assisedes heures durant dans le noir (la chandelle s’était éteinte) à réfléchir à ce qui venait d’arriver.

Durant les jours qui ont suivi, j’ai souvent repensé à cette méditation. J’étais étonnée du choix ducontenu et je me demandais pourquoi j’avais vécu ces expériences. La surprise que j’avais eue de meretrouver dans un corps humain recouvert de vêtements semblait me dire que j’étais moins humaine que jene le pensais. Mais à quoi pouvait bien me servir cette découverte ? Je me connaissais déjà plusieurs viesen tant qu’extra-terrestre et comme être humain ; j’ai donc conclu que je devais désormais apprendre àcomplètement intégrer la condition humaine et à prendre plaisir à cette existence dans un corps physiquepourvu d’un éventail complet d’émotions et ce, ici-bas sur la planète Terre.

J’ai tenté de voir de quelle manière cette expérience de choc culturel m’avait aidée. L’impressiond’être dans un corps qui n’était pas mon véritable lot m’avait poussée à en chercher un autre et j’avais faitl’essai de plusieurs corps d’animaux pour voir si je m’y sentais mieux. Qu’ai-je découvert ? J’avais faitdirectement l’expérience des caractéristiques uniques que les animaux apportent à cette planète. On peutdire que certaines existent à des degrés moindres chez les humains mais chaque animal apporte quelquechose de bien spécial à la vie terrestre. En me laissant partager leur corps et leur conscience, quoique pourun temps fort limité, les animaux ont pu me montrer une part de leur spécificité. C’était ce que j’allaisdevoir partager en parlant en leur nom.

22. LE CONSEIL DES ANIMAUX ET MON IDENTITÉ

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23. LE “TEUFELSTEINE” ET LE LOUP QUI NE SAVAIT PAS QU’IL ÉTAIT LIBRE

LLLLL e présent chapitre raconte deux histoires interreliées. L’une concerne un lieu contenant de gros-ses pierres et trois arbres, parle de la relation entre ce lieu et les histoires qui s’y rapportent, entre autrescelle de l’âme égarée d’un pauvre loup solitaire. L’autre concerne mon séjour en Allemagne au début dumois de mars 1995, séjour durant lequel je devais contribuer à une entrevue, pour un film de la LhotskyFilm Gesellschaft de Vienne, afin d’aider les animaux et promouvoir la vente de mon premier livre.

Le film devait porter sur les animaux. Huit personnes, ainsi que moi-même, devions être inter-viewées, chacune apportant une contribution particulière au sujet. Non seulement c’était ma toute premièreentrevue mais, également, je ne connaissais rien du processus de la production d’un film. J’ai donc été trèssoulagée de constater qu’Eva-Maria et Georg Lhotsky étaient fort sympathiques et qu’il était facile detravailler avec des gens que j’aimais beaucoup, ce qui m’a aidée à donner le meilleur de moi-même.

Je n’étais pas tout à fait certaine de ce qu’ils attendaient de moi, sauf l’impression qu’ils étaientrelativement prêts à s’adapter à ce qui pouvait survenir et qu’ils seraient particulièrement contents si jecanalisais les animaux lors du tournage. Je devais être là durant deux jours et la première journée allait fortprobablement être consacrée à filmer deux des autres personnes. C’est ce qui s’est produit. Ce contextem’a beaucoup aidée : j’ai pu assister à une bonne partie des premières entrevues et ainsi, observer le travaildes huit membres de l’équipe de tournage, me familiariser avec leur jargon et me faire une idée de ce qui sepasserait quand mon tour viendrait le lendemain. Durant cette première journée, Daniel, un des membresde l’équipe de tournage, a pu m’amener au Teufelsteine. On devait m’y laisser seule pour que je puisse mefamiliariser avec les énergies du lieu et décider s’il convenait ou non à mon entrevue.

Daniel ne connaissait pas cette région de l’Allemagne. Nous avons donc mis un certain temps à latrouver, ce qui m’a donné l’occasion de réfléchir au site que nous allions visiter, entre autres au nom qu’onlui avait donné : Teufelsteine. Traduit littéralement, il signifie : Pierres du Diable. Mais comme il étaitimpensable qu’on puisse même envisager que je canalise le Conseil des Animaux ou quelques autresénergies de haut niveau, dans un endroit relié au Diable, je me suis demandé si on ne pouvait pas appelerl’endroit “ Les Menhirs ”. Eva-Maria, qui m’avait dit avoir visité l’endroit la veille, était manifestementincertaine de la nature des énergies qui s’y trouvaient. Mais, croyant qu’une autorisation était requise, ellene s’était pas avancée au milieu des pierres.

Je tiens à le dire ici, je ne crois pas en l’existence du Diable. Que le mal existe, qu’existent égale-ment de mauvaises énergies et des âmes corrompues, je veux bien. Mais le Diable, non ! Pratiquementsans aucune indication, nous sommes finalement arrivés au Teufelsteine, situé près du petit village deHaiden.

Je me suis avancée seule pour faire une évaluation psychique personnelle des lieux et, alors queDaniel optait pour la façon pratique de s’informer, à savoir lire une affiche qui présentait le site, je m’y suisintroduite pour en prendre le pouls sur un mode qui m’est familier : la clairvoyance.

Les menhirs se trouvaient en forêt, au centre d’une petite clairière. La façon dont ils étaient dispo-sés rappelait le chiffre huit. Au centre, un vieil arbre s’élevait sur lequel les pierres semblaient s’appuyer. Àl’extrémité d’un des cercles formant le huit, deux autres arbres complétaient le site.

Je me suis rappelé le jardin de Findhorn où j’avais pu détecter le champ d’énergie soigneusementdéployé par les fées pour empêcher les gens d’entrer. J’étais donc confiante de pouvoir sentir la présenced’un phénomène semblable dans ce lieu. Les énergies y étaient très différentes de celles de la régionavoisinante. J’ai perçu l’endroit exact où elles s’intensifiaient. J’ai demandé la permission d’entrer et ellem’a été accordée, je ne sais trop par qui. J’ai donc pénétré le champ d’énergie et je me suis sentie remonterà une époque très ancienne, époque où le temps se déroulait plus lentement, où tout était plus gros. C’estainsi que j’ai senti les choses. J’ai fait le tour en touchant chacune des pierres. J’ai eu l’impression d’une

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sorte d’intimité entre elles et moi. On pourrait appeler cela de l’amour. Pour atteindre l’arbre du centre, j’aidû grimper sur les plus grosses pierres. J’ai pu alors m’appuyer contre l’arbre et le toucher à ma guise : lecontact s’est fait immédiatement. L’arbre se sentait en sécurité au milieu de ces pierres. Il savait que saprésence intriguait beaucoup et que personne ne pensait sérieusement à l’abattre. Les pierres le tenaientbien droit en place. C’était comme si elles et lui faisaient partie de la même famille. J’ai touché les deuxautres arbres et ils m’ont semblé heureux de partager l’énergie du lieu et le rapport entre l’arbre principal etles pierres.

Je me suis retirée un peu à l’écart, me demandant ce que penserait le Conseil des Animaux de lapossibilité qu’on me filme dans un lieu foisonnant d’énergies anciennes. Je pouvais voir les animaux ;mais plutôt que de s’approcher de moi comme à l’accoutumée, ils se tenaient loin, très, très loin. Ils nesemblaient vraiment pas aimer cet endroit. Ma décision était prise ; j’allais dire aux Lhotsky que le Conseiln’aimait pas le lieu et qu’ils devaient faire le tournage ailleurs et ce, même si le site était par ailleurs desplus intéressants.

Avant de partir, je me suis demandé si le site avait autre chose à m’apprendre. J’ai compris qu’ilétait comme un pore de la croûte terrestre par lequel la planète respirait. Les énergies du lieu se déplaçaientvers son noyau et en ressortaient. Je les ai examinées pour conclure qu’elles ressemblaient à des rayonssolaires qui traversent un air rempli de poussière ou de parcelles de suie. J’ai pensé qu’une purificationserait appropriée. (On pourrait également parler de nettoyage car il s’agit juste d’éliminer de l’atmosphèreles éléments négatifs, ce qui revient à purifier l’air, à le nettoyer). J’ai fait appel aux anges d’Élohim (voirchapitre 7). Ils ont formé un cercle autour du lieu et ensemble, nous avons bâti une colonne de lumière enson centre. Les parcelles d’énergie négative sont montées vers la lumière, transformées ainsi en énergiepositive. Tout ce qu’y pouvait y avoir de négatif dans l’environnement a été invité à profiter du rayon delumière pour quitter cette dimension. Je n’ai vu partir aucune âme perdue, seulement les impuretés de l’air.

Le nettoyage était en cours et du coin de l’œil, j’ai vu un loup courant dans la forêt. À aucunmoment, il n’a regardé dans ma direction. J’en ai conclu qu’il ne m’avait pas vue et qu’il n’avait rien à voiravec le Conseil des Animaux.

J’ai noté un changement dans les énergies ; tout semblait moins congestionné. La Terre respiraitplus aisément et la purification avait l’effet désiré. Les énergies commençaient à circuler plus librement. Jene croyais pas le nettoyage complété mais comme nous avions eu beaucoup de mal à trouver cet endroit,j’ai pensé que nous allions être en retard et que nous devions repartir.

Sur le chemin du retour, Daniel m’a transmis une partie de ce qu’il avait lu à propos du Teufelsteinependant qu’il m’attendait. Quelques semaines plus tard, Eva-Maria m’a envoyé toute l’information enallemand. Avec un peu de chance, le compte-rendu que j’en fais ci-après, devrait donc être correct. En fait,deux versions sont proposées.

La première est que ces grosses pierres (constituées essentiellement de granite et de déorite) avaientservi de tombeau à l’ère néolithique (4 000 à 1 800 ans avant J.-C.). Elles auraient été transportées par lesglaciers de la Scandinavie à l’Ouest de l’Europe à l’ère glaciaire. La glace fondant, elles étaient restées ausol pour être plus tard utilisées à des fins funéraires par les hommes du néolithique, peut-être plus récem-ment également que 2 000 ans avant J.-C.

La seconde version est une légende de l’ère chrétienne. “ Charlemagne (Charles le Grand) avaitdébuté la construction de sa cathédrale à Achen et lorsque des difficultés sont survenues, il fit appel auDiable. Ce dernier accepta de l’aider à la seule condition qu’un pacte scellerait leur collaboration : l’âmedu premier visiteur de la cathédrale devait lui appartenir.

Charlemagne pensait pouvoir déjouer le Diable et, au jour de la consécration, au lieu de sacrifier unhomme, il lâcha dans l’édifice un loup qu’il avait fait capturer. Aveuglé par sa cupidité, le Diable crut qu’il

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s’agissait du premier visiteur humain. Il arracha l’âme du corps du loup pour ensuite, se rendre comptequ’il s’était fait jouer. Il mijota une revanche et remplit un sac de pierres qu’il comptait utiliser pourdétruire la cathédrale. À Haiden, sur la route de Achen, il rencontra un aide-cordonnier qui transportait surson dos seize paires de vieux souliers. Déjà très fatigué, le Diable lui demanda combien de route il luirestait à parcourir pour se rendre à Achen. Se méfiant des intentions du Malin, l’astucieux jeune hommerépondit, “ J’en reviens et j’ai déjà usé seize paires de souliers sur la route ”. Épuisé, le Diable lâcha unterrible juron et laissa tomber les pierres sur le sol, appelées les “ Pierres du Diable ” (Teufelsteine enallemand) ”.

Quand Daniel m’avait relaté ces choses, mon allemand n’était pas assez bon pour tout comprendre.Le mot “ loup ” m’avait vraiment intriguée car j’avais vu l’esprit d’un loup près du Teufelsteine. J’avais pusaisir en gros ce qu’on disait lui être arrivé, mais je n’avais pas compris toute la légende. Lorsque noussommes arrivés à l’hôtel, les gens que nous devions accompagner étaient déjà partis à la recherche de deuxautres endroits pour le tournage du lendemain. Comme nous nous étions dépêchés de revenir, je me suisretrouvée avec du temps libre, presque deux belles heures à marcher dans les bois.

Je continuais à penser à l’histoire du loup. Se pouvait-il que j’aie vu l’esprit du loup de la légende ?Si tel était le cas, il devait s’agir d’une âme perdue ou attachée à la Terre et il avait alors besoin qu’on lepurifie, c’est-à-dire qu’on l’aide à trouver le chemin de la lumière. Les deux mains appuyées sur un bou-leau argenté, j’ai appelé le loup et les anges d’Élohim à la fois. Le gros arbre était plein de vitalité et je luiai demandé de me donner l’énergie nécessaire à la tâche que j’avais l’intention d’accomplir.

Le loup est apparu très proche de moi. Il me regardait droit dans les yeux, la bouche ouverte, salangue pendant légèrement d’un côté. Il avait un air très attentif. Les anges nous ont entourés de leurprésence et soutenus de leur merveilleuse énergie. J’ai demandé au loup ce qu’il faisait ici-bas alors que savie dans un corps physique avait pris fin il y avait très longtemps. “ Pourquoi ne pars-tu pas rejoindre laLumière ? ”, lui ai-je dit. Il ne répondait pas, mais j’ai senti qu’il se pensait coincé. Il m’a montré leschaînes qui le retenaient ici. C’était sa façon de me dire qu’il lui était impossible d’aller où que ce soit. “ Ohla la !, ai-je pensé, il vit dans un état non matériel mais il croit être retenu ici par des chaînes physiques,des chaînes qui ne sont que le fruit de son imagination ”. Je lui ai dit : “Tu es enchaîné parce que tu croisque tu l’es. Si tu ne te croyais pas enchaîné, il n’y aurait plus de chaînes et tu saurais que tu es libre ”.

Le loup m’a regardée avec incrédulité. “ Se pourrait-il que ce soit comme tu dis ? ”, pensait-il. Jelui avais parlé avec beaucoup de conviction car je savais dire vrai. Il se sentait rassuré par la présenceréconfortante des anges et il finit par avoir le courage de regarder ses chaînes à nouveau. Surprise ! Il n’yavait plus de chaînes ! C’était comme si un sort avait été levé. Enfin libre, il était disposé à suivre monconseil et à utiliser le rayon de Lumière encore présent au Teufelsteine. Il allait s’en servir comme passe-relle pour quitter la Terre, se retrouver dans la Lumière et enfin se reposer et guérir. Avec de l’aide, ilpourrait se préparer à quelque nouvelle incarnation de son choix. L’image qu’il avait de lui-même étaittoutefois négative. Il se sentait mal aimé et rejeté. Imaginez, le Diable en personne l’avait rejeté parce qu’iln’était qu’un loup et non un humain. Je lui ai expliqué que même s’il ne l’avait pas décidé consciemment,il avait donné sa vie pour sauver celle d’un homme et qu’après un geste d’une telle noblesse, il méritait unmeilleur avenir que celui qu’il s’autorisait à avoir. Il a réfléchi à tout cela durant un moment pour finale-ment trouver le courage de se diriger vers la Lumière. Je l’ai observé entrer à la base du rayon de lumière.Il s’est élevé lentement et je savais qu’il serait dorénavant très bien. Inondée de lumière, la couleur de sonpelage est passée du gris morne qu’elle était à un gris plus pâle et plus brillant. Peut-être était-ce seulementl’effet de la lumière mais il était magnifique. J’ai remercié le bouleau et les anges et je suis repartie.

Ce soir-là, à l’hôtel, j’ai raconté cette histoire de loup aux Lhotsky. Ils se sont montrés intéressés etnous en avons parlé au cours du dîner. Alors que nous débattions de la véracité de la légende, Eva-Maria a

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souligné que le fait de perpétuer la légende, la maintenait vivante dans l’esprit des gens et que le pouvoir,qu’a la pensée de créer et d’influencer, était bien réel. C’est ainsi que j’en suis arrivée à croire possible quel’âme égarée d’un loup mort, d’une mort naturelle, puisse se promener dans la forêt et être en contact avecles formes de pensée de cette terrible histoire du Diable et du pauvre loup captif. Le pauvre se serait alorsretrouvé confus et empêtré dans cette légende cauchemardesque jusqu’à ce que je le découvre enchaîné àjamais au plan terrestre.

En marchant dans les bois comme durant la nuit, j’ai continué à purifier les énergies du Teufelsteine.Je savais ne pas avoir complété le travail au moment où j’y étais physiquement présente et aussi qu’unefois le lien bien établi, je n’avais pas à utiliser mon corps physique pour accomplir cette tâche.

Alors que je me suis couchée avec la conviction que le Conseil des Animaux n’aimait pas leTeufelsteine et, qu’il était de beaucoup préférable de faire tout le tournage ailleurs, je me suis réveillée lematin avec l’absolue certitude qu’il serait correct de retourner dans ce lieu et que c’était ce que les animauxsouhaitaient. Donc, immédiatement après le petit déjeuner, j’ai soufflé à l’oreille d’Eva-Maria que si lachose lui paraissait possible, j’aimerais qu’au moins une partie du tournage se fasse à cet endroit. En fait,je pense qu’à cause de l’histoire du loup, ils en avaient déjà décidé ainsi. Sans doute aurais-je pu m’objec-ter mais les animaux auraient été très déçus. Ainsi, après une courte visite à un autre site éventuel que jen’ai pas beaucoup aimé, j’ai suggéré que la totalité de mon entrevue soit filmée au Teufelsteine , ou àproximité. Tout le monde a eu l’air content de la tournure des événements.

À notre arrivée au Telfeusteine, il faisait très froid. Le tournage a dû se faire entre les chutes deneige et le bruit des avions qui sillonnaient le ciel. Alors que je racontais de nouveau l’histoire du loup etque je répondais à diverses questions, un changement notable s’est opéré dans les énergies avoisinant lespierres. Je ne craignais plus de capter des énergies négatives ; je prenais plutôt plaisir à l’accroissement dela lumière. Le rayon de lumière étant encore présent, tout esprit animal perdu pouvait l’utiliser. Assise surune des pierres, les yeux fermés, j’ai vu plusieurs animaux sortir de la forêt, attirés par la lumière. Je savaisqu’ils ne se seraient jamais approchés du lieu autrement ; des cerfs pour la plupart et d’autres créatures dela forêt. À un moment donné, on m’a demandé d’entrer en relation avec une des plus grosses pierres, c’est-à-dire de lui parler. On souhaitait me filmer en état de zone alpha (un taux de vibration du cerveau dispo-sant à la perception extrasensorielle). Il ne suffirait pas de faire semblant ; il fallait que cela soit vrai. J’aifermé les yeux et je me suis sentie entraînée à faire autre chose. Comme j’avais déjà parlé à la pierre, lesmains posées sur elle, j’ai regardé vers le haut avec mon troisième oeil.

Directement au-dessus de ma tête, mais plus haut, apparaissait un merveilleux endroit de lumièreblanche, avec plusieurs anges autour et un cercle bleu pâle qui entourait la lumière blanche. Alors qu’unepartie de moi-même s’élevait vers cet endroit magnifique, je prenais conscience qu’une énergie de lumières’élevait dans mon corps, cette même lumière qui avait transporté le loup dans une autre dimension le soirprécédent. Puis, j’ai vu que les anges dirigeaient vers moi une intense énergie de lumière et que cetteénergie pénétrait mon corps par le chakra de la couronne. Mon état de conscience était alors très altéré et jesavais ce que mes amis invisibles attendaient de moi. J’ai permis à cette lumière de pénétrer mon être et jel’ai ensuite canalisée consciemment vers l’extérieur par toute la surface de mon corps, projetant en mêmetemps mon aura aussi loin que possible. J’étais dans cet état de béatitude quand j’ai à peine entendu le motutilisé en allemand pour arrêter le tournage. C’était la fin de cette prise. J’ai éloigné mes mains de la pierreet je me suis dirigée à l’extérieur du cercle. Je me sentais vraiment “ partie ” mais, quelques instants plustard, j’ai pu recommencer à parler. Je m’efforçais mentalement de prendre racine dans le sol pour merebrancher à la Terre. J’ai expliqué à Eva-Maria que j’étais vraiment allée quelque part et que j’essayaisd’en revenir. Elle m’a dit que pendant qu’ils filmaient, elle avait vraiment senti quelque chose la frapper.C’était probablement l’énergie que j’avais canalisée. Son témoignage m’a beaucoup aidée, il me disait quetout n’était pas pure imagination, que quelque chose de bien réel s’était produit.

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24. WILDERNESS

JJJJJ ’ai déjà parlé un peu de Wilderness dans mon premier livre. C’est mon cheval bien-aimé. À lafin du chapitre 4, j’ai expliqué que la communication directe avec les animaux encore incarnés sur Terrefait rarement partie de mon “ répertoire ”. Le présent chapitre et le suivant racontent quelques exceptions àla règle.

Je sais que plusieurs d’entre nous ont des difficultés à entendre ce que les animaux nous disent,parce que notre mécanisme de réception télépathique est peu développé. Aussi, après avoir écouté KateSolisti parler de son travail de communication avec les animaux et après avoir assisté aux démonstrationsqu’elle en a faites en octobre 1994, je lui ai demandé de parler à Wilderness. Les propos qu’elle lui a tenuset les actions qu’il souhaitait voir entreprendre avaient tellement de sens que j’ai été convaincue de lavalidité de l’échange. Ensuite, Trudi Hills est venue pour l’aider à améliorer son bien-être physique. Trudiavait un grand talent pour communiquer d’esprit à esprit. Wilderness avait donc trouvé deux personnesavec qui le dialogue était possible. Je pense que cette découverte l’a suffisamment motivé pour qu’il tentede me parler. Je suis plus difficile à joindre que Kate et Trudi mais je vais tout de même vous faire part dece qu’il a réussi à me communiquer.

C’était autour du printemps 1995. J’avais eu recours à l’enseignement de Tellington-Jones et auxméthodes TTEAM (telles que données par Linda Tellington-Jones) pour améliorer l’état physique deWilderness. Notamment, ce jour-là, j’avais concentré mes efforts sur son cou pour qu’il puisse tourner latête avec plus d’aisance et améliorer ainsi son bien-être. Wilderness avait été plutôt irritable tout au long dutraitement. Il aurait sans doute préféré que je lui fiche la paix, ai-je pensé. Mais j’ai changé d’idée enretournant chez moi en voiture. J’étais à négocier un passage difficile quand j’ai pris conscience queWilderness voulait communiquer avec moi. Il me parlait en images, le langage que je comprends le mieux.Je l’ai vu dans sa stalle en train de pratiquer les mouvements que je lui avais patiemment montrés. L’expé-rience lui paraissant nouvelle et différente, il semblait me demander : “Qu’est-ce que c’est ? ” Ma sur-prise fut telle qu’il ne m’est pas venu à l’esprit de lui répondre quoi que ce soit. Je me suis ensuitesouvenue avoir lu que les chevaux pouvaient réagir ainsi après l’application du TTEAM. Cela les amène àréfléchir et à essayer des choses.

À un autre moment, le message avait été moins clair. Voici ce qui est arrivé. Je l’ai monté durant unejournée d’hiver alors que le temps était aussi exécrable pour les humains que pour les chevaux. Ce choixm’était tout de même paru plus gentil à son égard que de le laisser s’ennuyer dans sa stalle. Malheureuse-ment, une pluie incessante avait profondément trempé le sol où je l’ai conduit. L’exercice a donc exigé deson corps un travail beaucoup plus dur que je ne l’avais prévu. Je l’ai remis dans sa stalle et me suisempressée d’aller m’occuper du cheval de quelqu’un d’autre, un peu comme si je fuyais.

Peu de temps après l’avoir quitté, j’ai été envahie par un coup de cafard. Ma détresse était effroya-ble et je n’arrivais pas à comprendre pourquoi. Le trajet en voiture a demandé près de quarante minutes.Aussitôt arrivée à destination, j’ai monté un autre cheval à la demande de son propriétaire. À peu près deuxminutes plus tard, ma déprime s’est dissipée. Mon sentiment de bonheur est revenu, même si c’était encorel’hiver et qu’il faisait encore mauvais. J’ai poursuivi gaiement, oubliant l’abattement que je venais devivre.

Le jour suivant, en arrivant à l’écurie pour monter Wilderness, une des filles qui y travaillaient avaitquelque chose à me dire. La veille, moins de deux minutes après mon départ, Wilderness avait l’air plutôtmalheureux et, se sentant fatigué, il s’était roulé par terre dans sa grande stalle. Mais il s’était tellementapproché du mur et s’était retrouvé coincé, incapable de se relever. Il est demeuré au sol durant quarantelongues minutes. Finalement, grâce à l’encouragement du personnel de l’écurie, il a trouvé le moyen des’éloigner suffisamment du mur pour se remettre sur ses pattes. Il s’est ensuite calmé et, regaillardi, il s’est

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mis à manger du foin. J’ai immédiatement compris que la veille, au moment même où je m’étais sentie trèsdéprimée, Wilderness était sur le sol en pleine détresse. Nous étions reliés l’un à l’autre.

La plupart des chevaux ont une faiblesse. Pour Wilderness, cela a toujours été le dos. Il est donc trèsimportant que je veille à sa colonne. De plus, il réagit mal au froid. L’hiver, je le tiens le plus possible auchaud, je le couvre d’étoffes et de couvertures que je fais solidement tenir en place. Ainsi, s’il se couchedurant la nuit, elles ne tombent pas quand il se relève. Préoccupée par la pression qu’exerçait le surfaix(type traditionnel de sangle dont on entoure le cheval pour maintenir les couvertures en place), j’ai décidéde lui procurer un nouvel équipement plus confortable, qui ne poserait pas de problème. Me disant qu’ildevait être très heureux de la chose, je suis retournée chez moi. Quelle fière allure il avait, couvert de sanouvelle couverture bleue, décorée d’une magnifique bordure rouge.

Vers 23 h, j’étais allongée sur mon lit lorsque j’ai reçu un SOS de Wilderness. Il voulait se couchermais alors qu’il commençait à abaisser son postérieur, les sangles qui retenaient la nouvelle couverture àses pattes arrières se sont déplacées et tendues un peu, le touchant là où il n’avait pas l’habitude de l’êtrepar des courroies. Les chevaux sont souvent très nerveux et ne sachant pas ce que les sangles allaient luifaire s’il s’étendait complètement, il avait eu peur. La vieille couverture ne comportait pas de sangles à cetendroit précis. Il tentait de s’abaisser jusqu’au sol et je pouvais voir son arrière-train trembler de peur.Jusque-là, je n’avais pas compris ce qui n’allait pas ; je l’observais avec anxiété, me demandant s’il étaitmalade. Puis, à mon grand soulagement, il a réussi à s’étendre sans paniquer davantage et nous avons punous calmer. Apaisé, Wilderness a coupé la communication ; sa petite urgence était passée. Je savais qu’ilétait intelligent et comme il avait réussi à se coucher une première fois avec son nouveau vêtement sans seblesser, il ne devrait pas y avoir de problème la prochaine fois. Je me suis donc endormie.

L’appel au secours suivant est survenu environ six mois plus tard. L’automne ramenant les tempé-ratures plus fraîches, je m’étais remise à le garder au chaud au moyen d’une couverture. Malheureusement,il était en train de perdre son doux poil d’été et la fourrure plus longue dont la nature le pourvoit pourl’hiver avait commencé à pousser. Sa peau le démangeait donc beaucoup et la couverture, dont il étaitcouvert, l’empêchait de se gratter à volonté. Plus la nuit avançait, plus il devenait irritable et grincheux. Ilvoulait que j’aille enlever la couverture. Je dormais à des kilomètres de là et, peu avant l’aube, il s’estconnecté à moi. Il était vraiment fâché ; il a tenté de me mordre à la poitrine. “Wilderness ! ”, lui ai-je criésur un ton de reproche, “ tu sais que tu n’as pas le droit de faire ça !”. Je dormais si paisiblement que jen’ai pas du tout aimé ce grossier comportement. Je n’avais toujours pas compris la vraie nature de sonproblème. Wilderness était vraiment bouleversé par ma réaction. Il avait vraiment espéré ma sympathie,non ma colère. Il croyait justifié d’attirer mon attention sur son inconfort de quelque manière. Il me pré-senta son postérieur, ayant l’air de bouder. Je n’avais toujours pas compris ce qui n’allait pas et, allongéesur mon lit, je me demandais s’il tentait de me dire que sa queue le démangeait. Puis la communication pritfin et je me suis rendormie.

Le matin suivant, quand je suis arrivée à l’écurie, j’ai constaté qu’il avait déchiqueté sa couverture !J’ai enfin compris le message. Je lui ai donc trouvé une couverture qui le tiendrait au chaud sans irriter, à cepoint, sa peau en train de muer. “ Oh la la ! Ces humains sont longs à comprendre !”, aurais-je pensé à saplace.

J’ai déjà mentionné que le dos de Wilderness était son point faible. L’ajustement de la selle peuts’avérer très difficile chez certains chevaux, alors que d’autres peuvent porter facilement une selle bienfaite. Il n’a pas été facile d’arriver à ce que le pauvre Wilderness soit confortable. Pour résoudre le pro-blème, j’ai dû essayer diverses selles. Je savais qu’il sentait un malaise quelque part dans le dos car soncomportement me l’avait démontré. Je pouvais identifier les mouvements qui lui créaient un inconfortlorsqu’il portait une selle. Si un cheval habituellement coopératif ne veut plus coopérer, il existe générale-

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ment une bonne raison à cela.Ce jour-là, j’avais ajusté sa selle d’une façon différente, dans l’espoir de lui faciliter la chose. J’ai

compris trop tard que je lui avais fait passer un mauvais quart d’heure. Ce que j’avais tenté, faisait que laselle lui blessait davantage la colonne vertébrale quand il était en mouvement. Il avait donc souffert duranttout le trajet et je me sentais terriblement mal d’avoir fait cela. Je lui avais fait endurer une souffrance qu’ilne méritait pas ; pourquoi ce pauvre animal avait-il tant à souffrir chaque fois que j’agissais de façonstupide ? Ce soir-là, je me suis couchée et embarrassée, j’ai fait appel aux anges. Je voulais qu’ils memontrent comment apprendre à vivre sans que mon cheval n’en souffre. Un ange me tenait la main. J’ainoté que Wilderness était présent mais, à une certaine distance. Il était très attentif. Une magnifique lu-mière dorée surmontait sa tête et une lumière bleue brillait sur son front. Les anges ont pointé d’une flècheblanche l’endroit exact où le dos de Wilderness subissait une trop forte pression. Le matin suivant, j’aiexaminé son dos. J’ai constaté que l’endroit que les anges m’avaient indiqué était légèrement enflammé etenflé et, avant de réinstaller la selle, j’ai pu ajuster les quartiers de manière à éviter cette pression indue.J’ai fait appel plus tard au sellier pour améliorer davantage l’ajustement. Wilderness nous a récompensésen travaillant mieux et de meilleur gré. Nous avons eu l’immense plaisir de le voir de nouveau heureux.

Plusieurs fois depuis, en pensant à Wilderness, je l’ai vu m’observer. Ses oreilles vont et viennentalors qu’il lit mes pensées. C’est pourquoi je lui dis des choses comme : “Je pars pour cinq jours mais jevais revenir te voir ”. Je pourrais vous raconter de nombreuses histoires qui montrent qu’il comprendvraiment. Je ne pense pas qu’il connaisse l’anglais, mais comprenez plutôt qu’il saisit d’une autre manièrele concept derrière les mots. Lui envoyer des images l’aide sûrement et lui dire la vérité semble des plusimportants. Un jour, je lui ai dit que j’allais revenir dans cinq jours mais le mauvais temps a fait que monabsence a duré quatre jours de plus. Dès le lendemain du jour où je devais revenir, dans sa stalle, il amanifesté son dégoût par un comportement exécrable. Depuis, si je retarde mon retour, je lui envoie unmessage télépathique. Je crois que Wilderness a plus de facilité à capter mes messages que moi les siens. Ilest toutefois important que mes messages soient clairs et que je m’en tienne à des choses qu’il peut com-prendre.

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LLLLL lum est une chatte. J’ai déjà raconté que Sergi Aynó m’avait écrit au sujet de mon premierlivre. Quand j’ai compris que ce contact ne se résumerait pas à une simple lettre et que nous étions destinésà nous rencontrer, je suis devenue curieuse et j’ai voulu me représenter ce à quoi cet homme pouvait bienressembler. En décembre, à l’occasion de ma deuxième lettre, je lui ai donc demandé de m’envoyer unepetite photo de lui-même.

La troisième lettre de Sergi m’apportait cette photo. Ils étaient deux sur l’image, lui et sa chatte,Llum. Je ne pouvais voir les yeux de Sergi mais Llum regardait droit vers l’objectif au moment de la prise.Je n’ai pas ressenti grand-chose en regardant Sergi. Son énergie semblait demeurer à l’intérieur de lui-même ou être dirigée vers sa chatte ; je ne savais trop. En revanche, quand je regardais Llum, c’étaitcomme si elle sautait hors de la photo pour venir me voir. Je pouvais la regarder dans les yeux et, à traversla photo, je sentais une très forte énergie féline apparemment dirigée vers moi. C’était une surprise pourmoi. Je n’avais pas pensé pouvoir être intéressée par une petite chatte que je ne connaissais pas du tout etj’ai décidé d’oublier l’affaire.

Au début de février 1996, j’avais planifié aller à Londres pour y rencontrer Sergi et pour assister àson atelier sur les dauphins. Je devais m’y rendre deux jours plus tôt afin d’avoir le temps de rendre visiteà quelqu’un, dans une clinique située à environ quinze minutes de marche de chez ma sœur. La veille,sachant que j’aurais du temps libre après mon rendez-vous, je lui ai téléphoné pour passer la voir unmoment. Elle m’a expliqué qu’elle ne voulait pas me voir. Même une courte visite allait trop la fatiguer etelle avait beaucoup de choses au programme pour les deux jours suivants. Je ne l’avais pas revue depuis lesfunérailles de ma mère, vingt mois auparavant. La fois précédente, c’était à la mort de notre père, en 1988.Le seul fait de la voir si peu souvent m’attristait mais ce qui me chagrinait bien davantage, c’était que sasanté se soit gravement détériorée depuis la dernière fois où je lui avais parlé. Elle était atteinte de scléroseen plaques et je me rendais compte pour la première fois que sa voix était grandement affectée par lamaladie. L’épuisement et le désespoir que je pouvais déceler dans sa voix m’ont rappelé la voix de mamère peu avant sa mort. J’étais au téléphone, ce n’était pas un bon moment pour pleurer mais j’avais de lapeine à retenir mes larmes.

J’ai été très occupée tout le reste de la soirée. Je n’ai pas pensé à ma sœur et je suis demeuréerelativement gaie. Lorsque le temps de me coucher est venu, mon esprit s’est calmé et c’est alors devenuplus difficile. Une fois au lit, je me suis mise à sangloter sans pouvoir m’arrêter. Les pleurs ne me gênentpas car je pense qu’il vaut mieux extérioriser une peine que de la garder à l’intérieur. Mais je n’arrivais pasà dormir et j’ai compris qu’il me fallait retrouver suffisamment de joie intérieure pour arrêter de pleurer etdormir. Une dure journée m’attendait le lendemain et il fallait que je sois bien reposée. Mais comment yarriver ?

Souvent, quand je me sens malheureuse et seule, je pense à des gens qui souffrent eux aussi et je medemande comment ils font face à leur douleur. Mon esprit s’est dirigé vers la chatte de Sergi. Ce dernier viten Espagne mais il était alors à Londres. Je ne savais pas que sa chatte était chez ses parents et qu’elle étaitravie d’avoir la compagnie d’un autre chat. Je me suis donc demandé si elle était seule dans la maison deSergi et si elle se sentait abandonnée. Je compatissais de tout cœur avec elle. J’ai vu alors une chattes’approcher. Toute trempée, elle semblait sortie de l’eau. “ Allô ! Qui es-tu ?”, ai-je demandé. Elle m’amontré la photo de Sergi et d’elle-même, juste derrière elle, comme si elle venait d’en sortir. “ Est-ce toi ?Es-tu la chatte de Sergi ? ”, ai-je questionné. “Oui, c’est moi ”, m’a-t-elle répondu. Llum a continué des’approcher. Me demandant encore si elle se sentait seule, je lui ai dit que j’aimais réconforter les êtres quiétaient abandonnés ou qui se sentaient tristes. J’étais allongée sur mon lit, couchée sur le côté. La chatte estmontée me rejoindre et elle s’est étendue en se blottissant contre mon ventre.

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C’est à ce moment là que j’ai vraiment remarqué son aura, qui ressemblait à une douce lumièredorée. Elle est demeurée étendue et cette lumière s’est déployée jusqu’à ce qu’elle nous enveloppe toutesles deux. Quelque chose de remarquable est alors survenu. J’ai senti qu’on me libérait de ma tristesse etqu’on la remplaçait par une merveilleuse sensation de bien-être. Je savais devoir ce service à Llum et jel’en ai remerciée. Je pense qu’elle a été éloignée de moi un moment par une autre énergie mais pas pourlongtemps. Même si je ne peux pas le prouver, je crois qu’elle est revenue plus tard dans la nuit et que,durant mon sommeil, nous avons fait un long voyage astral ensemble. Llum est la dernière chose dont jeme suis rappellé avant de m’endormir. J’étais au chaud et confortable mais, à 5 h du matin, je me suisréveillée, les pieds glacés (surtout le pied droit). Ils étaient pourtant encore au chaud dans le lit. Même si jeme suis blottie sous plusieurs couvertures, lorsque je quitte mon corps trop longtemps, mes pieds perdentgraduellement leur chaleur et ensuite, le reste de mon corps. Le froid finit par me causer un réel inconfort,qui perdure jusqu’à ce que je réintègre mon corps. J’ai pu rencontrer Sergi pour la première fois le soirprécédent son atelier. Nous avons dîné ensemble à Londres et je lui ai raconté l’histoire que je viens derelater, en oubliant toutefois de mentionner que Llum avait l’air toute trempée. C’est alors que Sergi m’adit spontanément comment il l’avait trouvée.

Un jour où il était chez ses parents, Sergi avait longuement marché dans les montagnes pour allers’asseoir sous un très gros arbre et lire. Son arbre de prédilection était tout près d’une rivière. Alors qu’ils’en approchait, il a remarqué que quelque chose semblait flotter sur l’eau, quelque chose qui ressemblaità un petit animal, peut-être une souris ou un rat. Quelques minutes plus tard, il a vu une autre petite choseflotter sur la rivière et, très peu de temps après, une troisième. Cette fois, il a eu la très nette conviction qu’illui fallait entrer dans l’eau. Il tira la petite créature de l’eau. C’était une petite chatte. Du sang coulaitencore du cordon ombilical ; elle devait être née le même jour. Quand Sergi les a vus, les autres petitsanimaux, probablement ses frères et sœurs, étaient sans doute déjà morts, jetés à la rivière par le proprié-taire de la chatte qui les avait eus. La petite chatte que Sergi tenait dans ses mains était à peine vivante. Leciel était couvert mais Sergi éleva les mains et offrit au soleil la vie de la chatte. À ce moment même, alorsqu’il priait pour qu’elle vive, les nuages se sont écartés juste assez pour qu’un rayon de soleil les traverseet vienne réchauffer le corps du minuscule animal. Il a eu l’impression que le soleil l’avait guérie. Ill’appela donc Llum, mot qui en catalan, sa langue maternelle, veut dire “ lumière ”. C’était le 19 décembre1987.

Peu de temps après avoir vu Sergi à Londres, l’éditeur Pilar Baste publiait la version espagnole demon premier livre. À sa demande, je suis allée à Barcelone pour le présenter. J’avais connu un vol confor-table, sans incidents mais je me sentais complètement vidée ; la combinaison du stress et du vol sans doute.Le soir venu, quand je me suis couchée, je sentais un malaise. La chambre était paisible et tranquille. Il adonc été facile de me rendre compte que j’avais de la compagnie. Llum était là, encore une fois hors de soncorps ! Comme elle ronronnait, elle n’a pas eu à se montrer. Même si le son venait à moi d’une autredimension, les vibrations qui l’accompagnaient ont régénéré mon corps jusqu’à ce que je me sente mieux.Quelques moments ont suffi pour que je puisse m’endormir. Il n’y rien là de bien surprenant. Mon intérêtpour cette chatte grandissait sans cesse ! Comme je pensais qu’elle veillait aussi sur Sergi, j’ai demandé àce dernier s’il lui était déjà arrivé quelque chose de semblable. Voici ce qu’il m’a raconté.

Sergi a vécu plusieurs expériences hors de son corps. Il quittait son corps spontanément mais,généralement, il pouvait contrôler son retour. À une occasion, il a éprouvé de la difficulté à rentrer dans soncorps. Cela lui paraissait impossible. Quelque chose n’allait pas dans la chambre, quelque chose qui avaitl’allure d’une lumière rouge. Il ne pouvait voir si une autre entité voulait prendre le contrôle de son corpsmais il sentait le caractère négatif de cette énergie, ce qui expliquait sa difficulté à rentrer dans son corps.Llum était présente. Sifflant, elle faisait face à la lumière rouge. Cette réaction a suffisamment perturbé la

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chose pour que Sergi puisse réintégrer son corps.De retour en Angleterre, souvent il m’a pris l’envie de regarder la photo de Llum. Un jour, alors que

je le faisais, je l’ai sentie venir de nouveau vers moi, comme si elle sortait de la photo (cette photo doit sansdoute porter ses vibrations et servir de lien avec elle). À ma grande surprise, mon corps mental (qui estmoins dense que mon corps astral et dont je me sers habituellement pour sortir de mon corps) est allé à sarencontre. Je m’étais dit que lorsque je la rencontrerais, je la caresserais mais je n’avais plus aucun contrôlesur ce que je faisais ; je me suis mise à la lécher. Elle a fait la même chose. Peut-être deux coups de langueet elle avait à la fois rapetissé et changé de forme et de texture. Une autre surprise m’attendait. Pour lapremière fois dans cette vie-ci, je me suis retrouvée avec un corps de chat. J’étais vraiment à l’intérieur. Jepouvais donc entrer en relation avec Llum en tant que chat. Je l’ai léchée et j’ai frotté ma tête contre lasienne, mon corps contre le sien. Elle m’a rendu la pareille. J’étais de la même taille qu’elle. J’ai grimpé surelle exactement comme le fait un chaton qui s’amuse avec un autre chaton. Peut-être était-ce la seule façonde l’approcher physiquement. Sergi m’avait dit qu’elle avait habituellement très peur de laisser des gensqu’elle ne connaissait pas la toucher. Mais comme je venais à elle en tant que chat... c’était différent.

C’est alors que j’ai su que Llum devait absolument faire l’objet d’un chapitre de mon livre. J’aidonc téléphoné à Sergi pour lui demander s’il m’autorisait à le faire et également pour m’assurer que jeraconterais ces histoires adéquatement. Nous avons d’abord vérifié les éléments qui se rapportaient à lui,puis je lui ai demandé s’il pouvait ajouter d’autres histoires. Voici ce qu’il a proposé.

Avant qu’il n’ait Llum, Sergi avait eu un lapin. Comme la pauvre bête devait vivre dans l’apparte-ment qu’il partageait avec un ami, elle s’est mise à ronger et à manger les meubles. Sergi l’a donné àquelqu’un qui, croyait-il, allait lui fournir un bon foyer. Mais il avait tout de même l’impression d’avoirtrahi la confiance de son petit ami à fourrure, se rappelant qu’ils avaient convenu d’être toujours ensemble.Sa culpabilité était grande et il n’arrivait pas à s’en défaire.

Quand Llum est arrivée dans sa vie, il savait que quelqu’un l’avait abandonnée et qu’elle avait dû serendre compte qu’elle n’était pas désirée. Aussi, la première année qu’il l’a eue, il lui a promis de ne jamaisla quitter. Parfois, il devait partir pour un week-end mais il s’est toujours organisé pour qu’elle puisse resterchez lui et que quelqu’un vienne la nourrir. Puis, alors qu’il travaillait encore comme danseur, il lui estarrivé de devoir séjourner en Allemagne durant deux semaines. Laisser Llum seule l’inquiétait beaucoup.Il s’est donc arrangé avec ses parents pour qu’elle puisse aller vivre chez eux durant son absence ; ilsallaient s’en occuper.

Durant son séjour en Allemagne, Sergi a éprouvé une grande culpabilité. Il avait l’impression detrahir un animal une seconde fois. Il nourrissait sa culpabilité et sa peur augmentait d’autant. Il a doncpensé qu’il devait téléphoner à ses parents, non seulement pour savoir comment ils allaient mais aussi pouravoir des nouvelles de Llum. Ses parents se portaient bien mais Llum était vraiment très malade. En fait,elle était si mal en point que les parents de Sergi lui ont dit que si elle n’allait pas mieux le lendemain, ilserait plus humain de la faire euthanasier plutôt que de la laisser souffrir.

Sergi était très perturbé. Il ne pouvait pas oublier qu’au moment où il avait sauvé Llum de la rivière,des gens de son entourage lui avaient dit qu’il faisait une grave erreur de la soigner pour lui faire retrouverla santé. Son corps avait dû absorber trop d’eau pour pouvoir se rétablir complètement, disaient-ils, et ilaurait été plus humain de la laisser mourir dans la rivière. Ces souvenirs augmentaient le sentiment deculpabilité qu’il avait ressenti lorsque ses parents lui avaient dit à quel point elle souffrait. Plutôt que deperdre espoir, il a essayé de l’aider. Assis sur son lit, pendant environ une heure, il a communiqué avec ellepar télépathie.

Non seulement il lui a parlé mais il lui a envoyé les odeurs de son corps pour qu’elle puisse sentir saprésence. Il lui a dit que même s’il n’était pas avec elle physiquement, il était quand même avec elle, etqu’il serait toujours avec elle.

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Le lendemain, il a téléphoné à ses parents. Ils lui ont demandé : “Qu’est-ce qui est arrivé ? Qu’est-ce que tu lui as fait ? Elle est de nouveau en santé et normale. Elle s’amuse avec l’autre chat !”. Ilspouvaient difficilement le croire. Sergi a souligné que c’était la première fois qu’il s’absentait si long-temps et comme c’était également la première fois qu’elle devait quitter la maison, elle avait vraiment dûcroire qu’elle était abandonnée. De plus, Sergi croyait que ses propres émotions négatives, sa peur, saculpabilité, l’avaient affectée. J’ajouterais que s’il était normal que je me sente si triste et si dépriméequand Wilderness s’était coincé dans sa stalle, étendu sur le sol, désespéré et misérable et ce, même si je nesavais rien de ce qui se passait, il était tout autant normal que le sombre état d’esprit de Sergi ait affecté sachatte. Eux aussi étaient liés l’un à l’autre.

Plusieurs raisons me poussaient à rendre visite à Sergi. L’une d’entre elles était que je n’avaisjamais vu Llum physiquement. L’intuition me disait que deux jours suffiraient pour répondre aux principa-les questions. Nous avons finalement trouvé les jours qui nous convenaient.

Sergi m’avait dit que Llum n’aimait pas qu’on la touche, lui faisant exception. Quand j’ai comprisque j’allais passer quelque temps dans son environnement, j’ai décidé de communiquer avec elle par télé-pathie afin que ma présence ne lui soit pas trop pénible. Je lui ai dit que j’arrivais et que si elle était là, je laverrais. M’inspirant de l’histoire de Sergi, je lui ai envoyé des odeurs corporelles. Elle était très intéresséeet j’ai senti qu’elle reniflait mon corps. Un jour, alors qu’elle était venue me voir hors de son corps, j’aioublié que j’étais dans un corps humain et, parce que je l’aimais, je me suis avancée pour la caresser.Horrifiée, elle a reculé. Je me suis excusée et j’ai promis qu’à l’avenir je respecterais sa volonté de ne pasêtre touchée. C’était clair : il fallait être Sergi ou l’approcher dans un corps de chat.

Quand je suis arrivée à la maison de Sergi, sa réticence à être touchée n’avait pas changé. Elle étaittoutefois très intéressée de me sentir, comme elle l’avait été alors qu’elle était hors de son corps. Les deuxjours suivants, il y a eu entre nous des échanges télépathiques. J’ai noté qu’elle mettait son énergie auservice de Sergi. Elle l’aidait lors des sessions sur la guérison par les dauphins. Lors de l’une d’elles, dontj’ai bénéficié, il fut un moment où j’ai vraiment senti le champ de l’aura de Llum m’envelopper. J’ai alorséprouvé un merveilleux sentiment de bien-être. Lors d’une autre occasion, alors que j’étais seule dans lapièce avec elle et que j’étais justement en train de penser, non pas que j’aimerais la toucher mais qu’elleétait belle, elle a décidé de déployer son aura de manière à nous entourer toutes les deux. L’amour qu’ilcontenait m’a vraiment fait chaud au cœur. À deux reprises, elle m’a envoyé des images pour que je sachece qu’elle faisait et où elle allait. J’étais toujours consciente du fait qu’elle pouvait lire mes pensées.

Je crois que Llum a vraiment ouvert une porte pour moi. Même si j’ai encore beaucoup à apprendre,elle m’a aidée à comprendre la communication entre les espèces.

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26. HELENA L’EXTRA-TERRESTRE ET SERGI LE DAUPHIN

LLLLL lum n’était pas le seul motif de mon séjour chez Sergi Aynó. J’ai déjà raconté ma vie antérieureen tant qu’extra-terrestre. J’y avais rencontré des dauphins dans l’océan et à un moment, j’avais partagé laconscience de l’un deux. J’ai également raconté que Sergi et moi étions certains qu’il était le dauphin enquestion et que j’étais l’extra-terrestre qui s’était connecté si intimement avec lui. Plus convaincant encorea été la manière dont nos corps ont réagi quand nous avons repris la profonde amitié qui nous avait unis, ily a très longtemps. À la lecture de ma première lettre, un soudain flot d’énergie était monté le long de lacolonne vertébrale de Sergi et, pour ma part, quand j’ai ouvert une de ses lettres, mes cellules avaientretrouvé ses vibrations et la chair de poule ne me quittait plus !

Puis il y a eu l’aisance dans notre communication. Avec les “ inconnus ”, je cherche habituellementà montrer le beau côté de ma personne. Avec Sergi, je voulais qu’il sache tout. Je ne voulais rien lui cacher.Je voulais retrouver la franche intimité que nous avions partagée alors qu’il était dauphin et moi extra-terrestre. A refait alors surface, cette façon qu’avait eu mon âme d’être tout à fait à l’aise avec une autrepersonne. Il serait faux de dire que je n’ai éprouvé ni peur, ni anxiété. Mais quand nos échanges ont portésur des choses intimes, difficiles à exprimer, je ne craignais pas d’être rejetée ou jugée. Je me suis sentie ensécurité dès le début de ces retrouvailles. Sergi m’a dit que d’habitude, il lui était difficile de s’exprimer audébut d’une relation et qu’avec moi, il en avait été autrement. Pourquoi ?

C’était donc en mars 1996, durant mon séjour à Premia de Mar, près de Barcelone. Le chapitre 14(ma vie comme extra-terrestre et ma rencontre avec un dauphin) était terminé. Sergi ne l’avait pas encorelu et il m’a demandé si j’acceptais de l’aider à jeter un regard différent sur sa vie de dauphin. Il voulait ensavoir davantage. Mon métier était d’enseigner l’équitation mais Rhea Powers m’avait montré commentfaire ce type de travail. Plus tard, alors que j’avais aidé la fille d’une amie à revoir deux de ses viesantérieures, j’avais été surprise de constater que si j’étais trop nerveuse pour le faire consciemment, j’en-trais dans une transe légère, contente de laisser quelqu’un d’autre utiliser mon corps et ma voix pourdémarrer la session. Mon calme retrouvé, l’autre entité s’écartait et je poursuivais. Je savais qu’en cas dedifficulté, quelqu’un qui se tenait tout proche, pouvait m’aider et m’inspirer.

Je m’étais alors fait le raisonnement suivant. Si, à une occasion, une entité que je n’avais jamaisconsciemment sollicitée s’était manifestée pour m’aider, sans doute m’aiderait-elle de nouveau si besoinétait. J’ai donc accepté d’être le guide de Sergi, non sans lui avoir d’abord expliqué que ce ne serait pas unesession à la Rhea Powers, ni à la Light Institute (je n’avais jamais été formée par le Light Institute pour cetype de travail), mais une session à la Helena. Personnellement, je travaillais à l’aide d’inspirateurs etj’allais dans toute direction que je jugeais appropriée.

La vie de Sergi en tant que dauphin

Durant la session, nous avons reculé et avancé dans le temps à la recherche de l’information la plusimportante. Mais pour rendre le récit plus lisible, j’ai remis le tout en ordre chronologique et je n’ai inclusque les informations les plus pertinentes.

Sergi est né au cœur d’une grande communauté de dauphins qui vivait dans l’Atlantique, à 25degrés au nord de l’Équateur. Ces dauphins avaient une mission particulière. Ils étaient les gardiens de la“ Cité de Lumière ”, qui existait dans une dimension très proche de la troisième et qu’ils connaissaientbien. Cette cité abritait des cristaux dans lesquels était enregistrée toute l’histoire de la planète Terre. Leurtâche était de maintenir l’équilibre énergétique du lieu.

Bébé dauphin, alors qu’il nageait avec sa mère, Sergi avait fourré son museau dans un cristal spé-cial appartenant à une autre dimension. Il voulait en tirer de l’information mais le cristal avait dit : “Non.

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Pas maintenant. Plus tard ”. Les autres habitants de la Cité de Lumière venaient de la Terre mais ilsappartenaient tous à la même dimension que la cité. Ils pouvaient communiquer avec les êtres des autresplanètes mais pour Sergi le dauphin, il n’y avait rien là d’inusité.

Sergi était une femelle. Elle s’est accouplé avec un des mâles de sa communauté. Leur union avaittenu de l’extase. Même si elle éprouvait beaucoup d’amour envers ce mâle, elle ne ressentait aucune dé-pendance émotive et ce mode de rapport était réciproque. Si sentiment de dépendance il y avait, il allaitvers sa communauté, dans laquelle se vivait une forme d’attention mutuelle. Sergi est devenue enceinte etle bébé a eu toute son attention.

Les dauphins savaient que la Terre devait changer, que les gens qui vivaient à sa surface n’avaientpas un bon rapport avec elle. Au loin, sur la terre ferme, ils entendaient des explosions, accompagnées defeu. Les Terriens jouaient avec le pouvoir. Une majorité d’entre eux l’avait accaparé et forçait les autres àtravailler pour elle. Elle menait des expériences avec différents mélanges de gaz et de produits chimiques.Une explosion particulièrement violente s’ensuivit. Les dauphins s’empressèrent de s’éloigner le plus loinpossible mais Sergi étant sur le point d’accoucher et elle n’a pas eu la force de les suivre. Elle s’est retrouvéséparé du groupe. La pollution provoquée par l’explosion bloquait la plus grande partie des rayons solai-res.

Sergi était très inquiète. Ce n’était pas un bon moment pour accoucher, elle voulait que son bébénaisse au soleil. Elle lui a donné le jour seul, près de la surface, à un moment où il y avait un peu de lumière.Le bébé était une femelle. Elle l’a aidée à respirer au début, soulagée de constater qu’elle le faisait par elle-même par la suite.

Elle voulait retrouver son groupe mais elle n’y arrivait pas. Très inquiète, elle nageait seul dans lenoir avec son bébé. Elle savait qu’ils devaient manger mais elles n’arrivaient pas à voir les poissons dansl’eau. Elle a choisi d’aller au large, les explosions rendant le voisinage du littoral dangereux.

Bien loin de la terre ferme, au fond de l’océan, elle a détecté un vaisseau spatial habité. Son sonarl’a informé qu’il y avait des formes de vie à l’intérieur maiselle ne pouvait pas les voir. Elle percevait de lagentillesse chez ces êtres de l’espace et elle s’est tout de suite sentie en sécurité en leur compagnie. Étantun dauphin, elle n’a pas été surprise de les trouver au fond de l’océan. Elle a dit à un de ces êtres qu’elle etson bébé avaient besoin de nourriture. Ils ont émis un son particulier dans l’eau et différentes espèces depoissons sont apparues. Sergi et son bébé ont ainsi pu manger. Cet événement marqua le début d’uneamitié.

Sergi ne pouvait toujours pas voir la forme ou le corps des extra-terrestres mais il appréciait qu’ilsl’aident. Il sentait très facilement leur présence. Les extra-terrestres analysaient les formes de vie quipeuplaient les océans de la Terre. La capsule spatiale s’était posée près d’un profond trou noir. Ils voulaientl’explorer mais ils avaient besoin de la lumière solaire pour alimenter leurs systèmes d’énergie. Ils nepouvaient y séjourner très longtemps sans risquer leur vie. Sergi leur a offert de les aider. Il a émis des sonsqui leur permettaient de savoir où exactement commençait la totale obscurité. Ce secours avait une doubleimportance. Ils avaient laissé leur capsule au même endroit pendant plusieurs jours. Ils voulaient la dépla-cer mais pas dans le trou !

D’autres dauphins sont arrivés, provenant d’autres groupes. Sergi a pu se joindre à eux et, ensem-ble, ils ont travaillé avec les extra-terrestres. Les dauphins jouaient ensemble et mangeaient du poisson.Sergi (le Sergi de cette vie-ci) a expliqué qu’il avait compris que ces êtres pouvaient nager à ses côtés ouau-dessus de lui. Une fois, il lui a semblé que l’un d’entre d’eux s’était accroché à lui (c’était Helenal’extra-terrestre, comme nous l’avons compris plus tard dans la session). Il avait peur de la noirceur mais sesentait en sécurité auprès du dauphin. Il semblait partager le plaisir de Sergi à jouer dans l’océan.

26. HELENA L’EXTRA-TERRESTRE ET SERGI LE DAUPHIN

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J’ai posé des questions sur cet aspect après la session car je pensais que j’avais été à l’intérieur delui et non à côté de lui. Sergi m’a dit qu’une partie de moi-même avait été à l’intérieur de lui mais qu’ils’était rendu compte qu’une autre partie était demeurée à l’extérieur. Cette réponse concordait très bienavec mes souvenirs. Je me souvenais avoir déployé mon aura bien au-delà du corps de Sergi le dauphin.

Sergi s’est alors aperçu qu’une lumière rouge clignotait à l’intérieur du vaisseau spatial, ce quisignifiait qu’une partie de ma conscience ne fonctionnait pas dans la capsule et ce, parce qu’elle était audehors, dans l’eau avec Sergi. Le vaisseau spatial était petit, soit de deux ou trois mètres de diamètre. Aprèsla session, Sergi m’a dit qu’il était de couleur ambre ou orange clair. Très intéressant ! C’était là la couleurdominante de la Planète de base et Sergi ne pouvait pas le savoir puisqu’il n’avait pas encore lu le chapi-tre 14. (Je lui en avais envoyé un exemplaire mais il s’était retrouvé chez un voisin et Sergi ne l’avaitrécupéré qu’après mon départ. Ce retard s’était avéré heureux. Il n’y avait aucune possibilité que Sergi aitpu tenter de faire concorder son histoire avec la mienne et ce, bien qu’il ait su qu’il avait établi le contactavec moi alors qu’il était un dauphin).

Lors de ma session au Light Institute, je n’avais pas noté la présence de la capsule spatiale. Sansdoute était-ce parce que je m’étais plutôt rappelé que nous pouvions retourner recharger nos systèmesd’énergie sur la Planète de base sans avoir à l’utiliser. Mais la concordance de la couleur (personne n’avaitdit à Sergi quelle était notre couleur) m’a convaincue que l’information était aussi précise que possible, sion considère qu’il s’agit de traduire en mots des réalités appartenant à d’autres dimensions.

D’autres dauphins sont arrivés et une merveilleuse amitié s’est développée entre les dauphins et lesextra-terrestres. Sergi le Dauphin est mort de sa belle mort à un âge avancé. Son passage à l’état de lumièrea été un véritable enchantement, comme une extase. À la fin de la session, la conscience supérieure deSergi a dit que cette vie antérieure avait deux grands buts, à savoir : apprendre à communiquer entreespèces avec des êtres d’autres planètes et de différentes dimensions et apprendre aussi à pardonner à ceuxqui, sur cette planète, travaillent dans la mauvaise direction.

Bien des gens m’ont dit se rappeler une vie en tant que dauphin. La plupart se sont aussi dit intéres-sés à nous aider à refaire nos liens avec cette espèce et à nous enseigner comment permettre à la consciencedes baleines et des dauphins de nous rappeler qui nous sommes et à nous changer.

Sergi ne constitue pas une exception. Dans différents pays du monde, autant par ses ateliers que parses séances de guérison par les dauphins, il aide les gens à établir leurs propres liens avec les dauphins, àactiver leur mémoire cellulaire et donc, à se rappeler qu’ils sont des êtres cosmiques. Une des séances deguérison par les dauphins, à laquelle j’ai participé, a été particulièrement efficace pour m’aider à guérirmon corps émotionnel.

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27. ET FINALEMENT... UN MOT DES MAÎTRES ASCENSIONNÉS

M M M M M a vie intérieure

C’était le 3 avril 1995, chez moi, en compagnie de mon amie Margot. Quelle belle méditation ! Jeme suis retrouvée à genoux devant une petite mare. Dans l’eau, j’ai vu mon propre reflet mêlé à celui d’unsoleil radieux et d’une lune plus pâle et plus discrète. Un ange se tenait derrière moi. Après que j’eus toutbien observé, à travers les arbres, l’ange m’a conduite par la main jusqu’à un endroit où un rayon delumière provenant d’un astre lointain plongeait dans la Terre. Nous nous sommes avancés à la base durayon et nous avons été soulevés comme dans un mouvement d’ascenseur.

Tout comme celle des créatures qui y vivaient, la densité de la planète visitée était moindre quecelle de la planète Terre. Il m’a semblé voir une grosse mouche dont les ailes arboraient les magnifiquescouleurs de l’arc-en-ciel. Volaient, aussi dans l’environnement, des êtres qui ressemblaient vaguement àdes oiseaux. On aurait dit une école de vol pour des esprits qui se préparaient à vivre dans la matière. Onm’a autorisée à faire un essai mais pas dans une forme d’insecte ou d’oiseau. J’ai volé dans cette atmos-phère de particules d’énergie multicolores. Ma forme (mon corps) ne comportait ni os, ni aucune autrestructure rigide. J’étais d’une très grande souplesse et je n’avais pas de contours définis. Les magnifiquescouleurs dont je faisais l’expérience étaient pour la plupart métalliques, brillantes et claires. Tout irradiaitet reflétait la lumière. Je n’avais pas besoin d’ailes pour voler. Il suffisait que je le veuille. Je pouvais volerà travers toutes ces particules de couleurs. Elles étaient transparentes et la résistance qu’elles offraient aumouvement procurait une sensation s’apparentant à celle qu’on éprouve en se déplaçant dans l’eau mais enfait, fort différente de cette dernière. Il n’y avait pas de gravité telle que nous la connaissons sur la Terre.On pouvait aller dans toutes les directions avec une égale facilité. J’ai volé suivant des lignes douces etgracieuses et j’ai joui du frottement contre les particules. Un côté de la planète était ouvert et révélait sonintérieur, comme si une partie de son écorce avait été enlevée. L’intense lumière pure et blanche qui com-posait son noyau, nous était accessible, ainsi qu’aux autres êtres vivant sur cette planète. C’était comme sile noyau était l’habitat et que l’atmosphère servait à apprendre à voler.

Me reprenant la main (j’étais alors dans un corps ayant des mains !), l’ange a continué la visiteguidée. Il était temps de visiter d’autres régions de la planète. Nous y avons retrouvé beaucoup d’anges etde lumière. Au centre d’une scène que j’observais, un homme de couleur noire, vu de dos, tenait la main deson jeune fils. Tous deux étaient nus. Leur peau était très foncée. Ils ne bougeaient pas, les anges s’occu-pant d’eux. Utilisant la lumière, un des anges semblait faire des gestes autour de la tête de l’homme. Était-ce quelque gestuelle de guérison ? Je ne sais que ce que j’ai vu. L’homme et l’enfant se sont éloignés et jeles ai suivis jusqu’à une habitation ressemblant à un wigwam primitif. J’ai supposé qu’ils avaient séjournédans cet endroit rempli de lumière et d’anges durant leur sommeil.

De les suivre sur la Terre m’a sans doute ramenée à cette dimension. Je me suis demandé s’il sepouvait que des gens d’une culture si différente et si lointaine puissent se retrouver au même endroit quemoi alors même qu’ils étaient hors de leur corps. J’ai pensé que leurs besoins devaient être si différentsqu’ils se rendaient dans des endroits différents, avec des anges différents. Mon étonnement est le seulélément de l’histoire qui m’intrigue encore vraiment. Je me souviens de vies antérieures où ma peau étaitfoncée ou de couleurs autres que blanche. J’étais pourtant le même être et jamais je n’ai eu l’impressionque la couleur de ma peau ou ma nationalité affectait le choix de l’endroit que je visitais la nuit durant monsommeil. Tout cela était bien clair. Alors peut-être ai-je réagi à quelque banalité telle la distance géographi-que ou la façon dont la société nous a conditionnés à percevoir les autres cultures.

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Le Conseil des Animaux m’avait dit à plusieurs reprises qu’il était important de comprendre que lerègne animal n’était ni supérieur ni inférieur à l’espèce humaine, que les animaux et les humains prove-naient de la même Source. Les anges m’ont rappelé que cela est également vrai pour les différents peuplesde la Terre. Nous sommes pareils.

Et finalement... un mot des maîtres ascensionnés

Ce qui est relaté ci-après s’est produit le 4 mai 1995, de nouveau, au moment d’une méditation encompagnie de mon amie Margot. J’étais assise dans mon fauteuil, très fatiguée. J’éprouvais de la difficultéà me concentrer. J’ai compris qu’il dépendait de moi qu’il arrive quelque chose ou non durant cette médi-tation. Les anges étaient présents, prêts à faire quelque chose ou bien à m’accompagner quelque part si jele souhaitais.

Mais rien ne m’obligeait à faire un effort. J’ai manifesté le désir qu’il se passe quelque chose et jeme suis ouverte, en attente de ce qui pourrait arriver.

Nous nous sommes mis à marcher. Nous avons d’abord suivi un sentier qui montait si haut à traversles bois que nous avons dépassé la ligne des arbres. Nous avons ainsi abouti dans un endroit magnifiquedont la formation rocheuse me rappelait les fameux pics du mont Crib Goch, au pays de Galles. Ces pics(dans ma vision) étaient dans un endroit à caractère mystique, d’une grande beauté. Dans beaucoup deméditations antérieures, les anges avaient pris la précaution de me purifier avant d’aller plus avant ou plushaut. J’avais donc le sentiment que je n’étais pas prête et qu’une certaine forme de nettoyage était requise.Je me suis servie d’une lumière lilas comme eau d’ablution et je l’ai faite pénétrer dans tout mon corps parle chakra de ma couronne. J’avais à peine débuté l’exercice que des anges ont fait couler sur moi une pluiede lumière dorée. J’ai ainsi bénéficié d’une double purification.

Puis, nous nous sommes élevés dans l’atmosphère. En peu de temps, nous sommes arrivés à un lieude rassemblement des maîtres ascensionnés. Ils y formaient un cercle. Je me suis placée au milieu car il mesemblait approprié d’y être pour absorber les vibrations et faire partie du rituel. Quand j’ai été prête, lesmaîtres ont fait apparaître une table ronde au milieu de leur cercle. Dessus, une pile de livres trônait. Je mesuis demandé si cela pouvait être mes livres, le premier, le deuxième et ceux que je n’ai pas encore rédigés.Je les ai regardés en me disant : “Chacun de ces livres est parfaitement structuré, ne comportant que desmatériaux de bonne qualité disposés dans un ordre parfait et, des illustrations sans bavures en nombreapproprié. Est-ce que j’arriverais à véhiculer tout ça sur toute la Terre avec une telle perfection ? Quelletâche imposante! ”.

À mon grand étonnement, un des maîtres ascensionnés s’est avancé et, d’un seul mouvement de lamain et du bras, il a balayé le tout, envoyant les livres voler dans l’espace. Les pages se sont détachées,chacune étant d’une jolie couleur pastel différente, pour ensuite voleter doucement vers la planète Terre.Elles faisaient tellement partie de moi-même que je me suis sentie descendre avec elles. Je savais quechacune contenait un message destiné à la Terre. Quand nous avons atterri, les pages et moi, avant mêmeque je puisse comprendre comment je m’y prendrais pour les remettre dans l’ordre précédent, un maîtreascensionné s’est présenté devant moi. Il savait sûrement que je m’inquiétais à propos des livres car il m’adit : “Tu n’as pas à prendre tout ça tellement au sérieux ”.

Son visage resplendissait de joie et d’amour. Quoiqu’il n’ait pas été assez proche pour me serrercomme le font les humains, il a fait quelque chose qui ressemblait à une étreinte, disons une étreinted’énergie. Il a semblé m’envelopper de ses énergies pendant un moment. J’ai eu la sensation d’être étreinte,d’être aimée et ce, même s’il n’y avait rien eu d’ordre physique ou qui demandait l’usage des bras.

27. ET FINALEMENT... UN MOT DES MAÎTRES ASCENSIONNÉS

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Cet être merveilleux me connaissait jusque dans les menus détails. Il me savait encline à me blâmerpour un rien, il savait notamment que récemment, je m’étais reproché de ne pas faire tout ce que j’aurais dûfaire. Quand je compare ma vie à celle des autres, je pense que je ne fais pas grand-chose du temps quim’est imparti. Ce jugement m’amène à me voir comme peu compétente ou paresseuse ou comme unepersonne qui laisse filer le temps sans l’utiliser à bon escient. Les autres réussissent à faire beaucoupd’argent parce qu’ils travaillent plus fort, etc., etc. Le conseil du maître a été d’une grande clarté :

“ Tu te regardes avec les yeux des autres. Ça t’aiderait de considérer la vie sous un autre angle.Vois comment, en travaillant sur toi-même et en étant remplie de Lumière, tu changes la manière dont tutouches la vie des autres et tout ce qui t’entoure ”. Les choses paraissaient ainsi sous un meilleur jour. Mafaçon de voir la vie prenait une direction plus paisible. Elle était moins contaminée par les points de vuematérialistes d’une société de consommation. Je me suis sentie grandement réconfortée. La communica-tion que je viens de relater avait eu un tel impact que j’ai conclu que la dose suffisait pour un soir. Je mesuis reposée durant le reste de la méditation.

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ÉPILOGUE

LES NEUF TABLEAUX

Je dois parler de ces tableaux. Deux ont été terminés à temps pour que la Lhotsky Film les voit en1995, et les autres, plusieurs mois plus tard. J’ai choisi de les signer de mes initiales. D’un côté, je ne peuxen prendre tout le crédit mais de l’autre, je ne peux pas rendre les animaux, ni aucune autre source d’inspi-ration, responsables des imperfections que ces illustrations peuvent comporter. C’est que je suis incapabled’entrer dans une transe vraiment profonde, pinceau à la main, et me réveiller une heure ou deux plus tardpour admirer une oeuvre complète dont je ne sais rien. Je prends plutôt le temps d’étudier le sujet (unanimal), de méditer et de demander à être inspirée, pour ensuite consacrer des heures à lutter (je pense quele mot est bien choisi) afin que ces tableaux soient d’une qualité acceptable, des heures que je dois en plusintercaler entre celles que je mets à m’occuper des chevaux dans mon travail à temps partiel. J’ai mis huitou neuf jours à représenter le loup. De toute évidence, j’avais complètement oublié les paroles du maîtreascensionné rapportées dans le dernier chapitre : “Tu n’as pas à prendre tout ça tellement au sérieux ”. Jeme suis même permis un cauchemar où un des tableaux était un total fiasco ! Quel soulagement le matin auréveil quand, après avoir dévalé l’escalier, je me suis rendue compte qu’il n’était pas aussi mauvais quedans mon rêve.

J’ai beaucoup apprécié que certaines choses se mettent en place d’elles-mêmes. Par exemple, pourle tableau des éléphants du début du livre, je n’étais pas contente de la façon dont poussait l’herbe. Sou-dain, j’ai compris. L’herbe qui voisinait l’eau était plus longue justement parce qu’elle poussait près del’eau !

J’ai illustré l’aura physique du hérisson parce qu’il est bon de se rappeler que les animaux ont desauras comme les humains.

Quand j’en suis venue au hibou, je craignais vraiment de ne pas pouvoir illustrer un oiseau dont lataille m’obligeait à rendre le détail des plumes et des yeux, surtout les yeux, d’abord parce que je les avaisvus avec une telle clarté dans ma vision, ensuite parce que l’âme voit le monde à travers les yeux. Un matinau réveil, mon troisième oeil m’a montré le hibou perché sur une branche de chêne en train de me regarder.J’aurais pu bêtement confondre la scène avec mon propre tableau mais l’oiseau clignait des yeux pour mefaire comprendre qu’il était bien présent. Il était venu me faire comprendre que sa conscience m’accompa-gnait et que je devais continuer à peindre. Le lendemain matin, après un autre jour de travail rempli d’hé-sitations, le hibou est revenu me revoir. Cette fois, la branche de l’arbre se balançait au vent. On aurait ditque l’esprit de l’arbre disait : “Vas-y ! Ajoute-moi à l’illustration ! ”.

L’araignée a été plus facile à représenter. Illustrer des champs d’énergie m’a semblé plus naturel àfaire.

Pour l’illustration de l’ours, l’arrière-plan s’est représenté de lui-même. J’ai mis de la couleur où jepensais qu’il en fallait et il s’est dégagé une impression de neige et de glace. L’ours lui-même a posé plusde difficultés mais, un soir, des ours sont venus marcher autour de mon lit. Ils voulaient que je capte leurénergie pour que je la représente adéquatement dans l’illustration. Ils se déplaçaient nerveusement, commes’ils attendaient quelque chose. Selon moi, ce quelque chose était plus que l’achèvement de mon tableau.Comme il a été confirmé plus tard, ce qu’ils voulaient d’abord, c’était la publication de mon livre et unaccroissement de l’état de conscience chez les humains.

Après avoir dessiné quelques animaux du Conseil auxquels j’ai joint un appareil photo et ma per-sonne, ajouter le champ d’énergie paraissait périlleux. Cet ajout ne risquait-il pas de tout gâcher ? J’auraisalors à tout reprendre depuis le début. Une leçon de confiance sans doute mais, tout a fonctionné.

Un jour, inquiète, j’ai fait une randonnée. Je craignais que l’illustration de la truie ne soit pasréussie. Elle avait l’air tellement seule. Le lièvre est apparu. “ Mets-moi dans l’image ”, a-t-il dit. Ce que

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j’ai fait. Après tout, dans mon premier livre, c’est le lièvre qui m’avait dit de faire toutes les illustrationsmoi-même et qui m’avait assurée de l’aide des animaux.

Ma première idée était de peindre le loup au milieu de la forêt, comme je l’avais vu la première fois.Le soir avant que je ne commence à travailler l’arrière-plan, une autre vision m’est parvenue. Des branchesfoncées, sans doute plus foncées encore que celles que j’avais déjà peintes, se détachaient sur le ciel bleu.Les collines apparaissaient à travers les arbres, ce qui m’a rappelé le lieu où j’avais parlé au loup lors de laseconde rencontre. J’ai donc changé mes plans. J’ai dessiné les branches se refermant sur le loup, qui nesemblait pas voir à sa gauche, le sentier menant hors de la forêt, ni qu’il pouvait emprunter la Lumière poursortir de la dimension physique.

La plupart des tableaux n’ont pas été élaborés dans un ordre prédéterminé. Les dauphins sont venusen tout dernier. Ils ont eu un effet intéressant sur l’artiste. J’ai pris grand soin de les faire ressembler à desdauphins et de laisser leur énergie transparaître mais, je savais fort bien qu’ils ne voulaient pas que je peineà faire ce tableau. L’expérience devait être amusante, et elle l’a été. Une méditation est venue me montrerqu’ils devaient être trois et que le mouvement et le jeu devaient être à l’ordre du jour. M’appuyant sur unehistoire que je n’ai pas encore racontée, je savais que la scène devait inclure des îles.

Pour le reste, l’illustration semble s’être faite toute seule et je me suis amusée comme une enfant.J’ai cru un moment que les dauphins allaient être représentés nageant au large ; ils étaient en fait en eaucalme dans une petite baie s’ouvrant sur l’océan. Je peignais des nuages quand j’ai remarqué que l’und’eux était un nuage d’orage qui voulait se débarrasser de sa pluie. Sans savoir pourquoi, j’ai peint le nuaged’orage se délestant de sa pluie. Alors que le soleil dominait les collines des îles, il ne brillait pas à l’avant-plan. Pourquoi devait-il en être ainsi ? Un jour ou deux après avoir terminé le tableau, un documentairetélévisé m’a donné l’explication. Dans les temps anciens, dans les Bahamas, vivait un peuple qui adoraitégalement l’Esprit de la Pluie et l’Esprit du Soleil. Le tableau illustrait cette dualité et les dauphins s’amu-saient. Puis, j’ai mis la main sur une brochure qui annonçait un atelier sur les dauphins dans les Bahamas.J’y ai lu qu’Edgar Cayce avait prédit que l’Atlantide émergerait près de Bimini dans les Bahamas en 1969(il y avait erreur de l’auteur ; à ce que je sache, Cayce était mort depuis plus de vingt ans en 1969). Lamême brochure avançait que les dauphins étaient les gardiens des vestiges de l’ancienne civilisation. Ettoute cette information me parvenait alors que le tableau était terminé ! Les lecteurs comprendront mieuxles liens à faire en lisant l’histoire de Glenda Huggon ci-après.

Je souhaite que les tableaux ajoutent au plaisir de ceux qui liront ce livre, qu’ils leur apporteront unpeu de l’énergie des animaux et qu’ils les aideront à garder leurs messages. Chacun a été peint avec amour.

ÉPILOGUE

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CONCLUSIONS

Il y a longtemps alors que, triomphante, je tapais les derniers mots du chapitre 27, j’ai vraimentpensé en avoir terminé avec la rédaction de ce livre. Environ deux mois plus tard, Jill Robinson, madévouée lectrice d’épreuves, m’a parlé dans un autre sens.

“ Le chapitre 27 semble annoncer le point culminant du récit. J’étais très excitée mais quand j’aitourné la page, rien ! Tu ne peux pas t’arrêter comme ça Helena ! Tu dois en écrire encore un peu ”. J’aialors pensé à un épilogue. Ce fut long avant que je ne sache comment attaquer la chose. J’avais encore desinformations mais une bonne partie au moins appartenait au troisième livre encore à venir. Et les autreschoses ? Eh bien, elles n’allaient pas dans ce livre.

Les commentaires de Jill sur la fin du livre m’ont été des plus utiles. Ils m’ont fait prendre cons-cience que je devrais davantage faire part de mes réactions face aux événements. Elle m’avait écrit que làoù je racontais des choses qui réveillaient en elle des résonances, même infimes, il lui était plus facile de lesaccepter comme étant des faits. Alors que si elles étaient étrangères à ses connaissances actuelles, elledevait les mettre “ en suspens ”, comme elle le disait.

Je vais donc vous faire part de mes réactions face aux histoires les plus insolites, par exemple à mavie en tant qu’extra-terrestre relatée au chapitre 14, là où je décris six planètes et raconte mes rencontresavec des dauphins.

Plus j’avançais dans cette vie (étendue sur une table sous un drap et guidée par un instructeur duLight Institute), plus je la remettais en question. Je m’étranglais avec cette même peur qui me fait appré-hender d’avoir mal compris et qui me cause parfois tant d’angoisse quand je peins. Il y avait quelque partquelqu’un bien plus informé que moi, susceptible d’affirmer que mon imagination était débridée et que lesvrais faits étaient tout autre. “ Comment pourrais-je me prémunir contre l’imagination pure et simple ? ”,me suis-je inquiétée. “ Après ça, je vais être ridiculisée. Je ne pense pas pouvoir affronter ça. Je suis tropsensible ”. (Je pense que mon ego se sentait menacé !). D’autres pensées sont apparues, heureusement pluspositives. “ Peut-être que je me trompe sur toute la ligne mais je n’ai aucun moyen de le savoir. Si jecommence à censurer les passages les plus invraisemblables, le flot sera interrompu et je ne pourrai plusrien recevoir. Cette session est la plus amusante que j’aie eu depuis longtemps. Je n’ai pas à raconter à quique ce soit ce qu’elle contenait, alors pourquoi ne pas me laisser tout simplement aller et continuer dem’amuser ?”. Quelle chance que je l’aie faite !

Il y a encore beaucoup de choses dans cette session pour lesquelles je n’ai eu aucune confirmationmais, petit à petit, de plus en plus de preuves me sont parvenues. Au début, j’ai presque tout mis “ ensuspens ”, comme dirait Jill. Mais, progressivement, j’ai pu en accepter de plus en plus, sans réserve. Il y aeu Sergi Aynó et la session relatée au chapitre 26, durant laquelle il a revécu sa vie de dauphin et soncontact avec moi alors que j’étais un extra-terrestre. Puis, alors que je participais à la Annual Dolphin TribeGathering (assemblée annuelle de la tribu des dauphins), il y eu cette intéressante conversation avec AshleeaNielsen qui, avec Sergi, avait organisé cette rencontre et qui dirigeait par ailleurs le Dancing DolphinInstitute (Institut des dauphins dansants) à Maui, dans l’archipel d’Hawaii. Voici cet échange :

Un après-midi, nous nous détendions dans la piscine en parlant des incarnations de dauphins. Alorsqu’elle ne savait rien du lien entre Sergi le Dauphin et Helena l’Extra-terrestre, Ashleea m’a dit : “Biensûr, certains ne vivent pas leur vie de dauphin tout d’un coup. Ils viennent faire de l’auto stop, commej’appelle ça, puis s’incarnent comme dauphin ”. Un petit échange a suivi et j’ai compris que “ l’auto stop ”de Ashleea et la description que Sergi avait faite d’un extra-terrestre qui “ s’accrochait à moi alors que jenageais ”, mon “ partage de conscience ” n’étaient qu’une seule et même chose.

Pour ma part, cette partie de l’histoire n’était vraiment plus en suspens. Une foule de raisons mepoussaient à la croire vraie.

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On peut remettre en question le comportement et le but de Sergi le Dauphin. On peut se demander :“ Les dauphins sont-ils intelligents à ce point ? Sont-ils aussi conscients que ces histoires le suggèrent ?”.Mes souvenirs valident une bonne part ce que j’avance et, juste au moment où je me demandais ce que jepourrais raconter dans un épilogue “ enlevant ”, j’ai mis la main sur la lettre d’une amie guérisseuse,Glenda Huggons ; j’ai étudié avec intérêt ce qu’elle avait à dire à propos de sa vie antérieure en tant quedauphin. Je la cite : “Lors d’un exercice de méditation, j’ai vu que j’avais été un dauphin au temps del’Atlantide (ou d’un autre continent submergé) et que je relayais des messages d’une île à l’autre partélépathie ”. Ce propos apporte davantage de crédit au type d’intelligence qu’ont les dauphins et que décritSergi.

Intuitivement, j’ai su que c’était exactement ce qu’il me fallait pour mon épilogue. Si ces souvenirsétaient remontés durant sa méditation, je voulais en savoir davantage. J’ai écrit à Glenda pour lui demanderla permission de publier son histoire, si possible en utilisant son nom. Son accord est venu rapidement, cequi m’a été utile. En effet, même si je n’étais pas prête à utiliser ce texte, j’ai eu l’esprit en paix durant lessemaines qui ont suivi. Je savais que l’information était disponible. Qui plus est, pour me donner toutel’information possible, Glenda s’est donné la peine de méditer de nouveau, à l’aide de la même cassette deméditation sur les dauphins qu’elle avait utilisée en 1990. Voici ce qu’elle m’a raconté :

La première fois que ces souvenirs ont fait surface, elle et douze amis qu’elle avait invités médi-taient ensemble dans une pièce que Glenda utilisait pour des rituels de guérison et des méditations en petitsgroupes. L’exercice terminé, ils ont partagé les informations qu’ils avaient reçues. Il y avait de vaguessimilitudes entre les contenus. Un médium dira plus tard à Glenda qu’ils avaient tous vécus en Atlantide.Voici par ailleurs ce qu’elle m’a dit avoir revécu :

Elle était de la famille des dauphins au bec en forme de bouteille. La tête hors de l’eau, elle regar-dait autour. Il lui semblait voir une île vers sa gauche. Son intuition lui disait que c’était l’Atlantide. L’îleétait déjà presque entièrement submergée. Il ne restait à flot que les plus hauts édifices qui, à l’horizon,paraissaient former une île. Ils étaient propres et blancs et leur architecture simple rappelait les îles grec-ques et leurs petites églises. (Je me souviens d’une vie dans une Atlantide où les édifices étaient blancs oude couleur très pâle, à l’architecture simple, à l’exception des édifices les plus importants qui comportaientun ou deux arcs. Comme Glenda, je n’avais jamais vu de représentations artistiques ou de films sur lesujet).

Donc, seuls les édifices étaient visibles mais Glenda savait qu’elle communiquait avec les humainspar télépathie et qu’elle voyageait d’une île à l’autre ou d’un endroit à l’autre, pour leur porter des informa-tions. (Intéressant, car j’ai lu dans un livre qu’avant que les Blancs ne chassent les aborigènes d’Australiedes régions côtières fertiles, ils s’étaient rendu compte qu’ils pouvaient communiquer “ d’esprit à esprit ”avec les dauphins, exactement comme ils le faisaient entre eux).

Puis, est monté le vague souvenir qu’elle avait dû plonger à de grandes profondeurs pour livrer desinformations à ce qui semblait être une espèce de monde souterrain paranormal. Glenda a supposé qu’ildevait s’agir d’une information très importante, peut-être un peu secrète ou sacrée car, c’est ainsi qu’elleavait senti la chose. (Intéressant aussi, car Sergi m’avait écrit que lors d’un séjour à Kona, dans l’archipeld’Hawaii, les dauphins l’avaient amené à un endroit dans l’eau où il semblait y avoir une passerelle inter-dimensionnelle et qu’on lui avait dit : “Ce n’est pas le temps de la traverser, même si plusieurs d’entrevous pourront le faire un jour ”).

Sans doute parce qu’elle a utilisé la même cassette que la première fois (méditation avec les dau-phins), Glenda le Dauphin s’est retrouvée exactement au même endroit. La tête hors de l’eau, elle regardait“ l’île ” de l’Atlantide. Mais, cette fois, tout tournait autour des émotions. Elle se sentait terriblementperdue et triste. Elle savait que l’Atlantide n’était plus et elle pleurait la perte de son contact avec les

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humains. Avec ce dernier, disparaissait son rôle, sa raison d’être. Alors qu’elle se débattait avec ce fortsentiment de deuil, les dauphins de sa communauté mettaient leurs énergies à la ramener doucement etaffectueusement à la réalité. En 1996, ces mêmes énergies avaient aidé Glenda à comprendre en quoi cedeuil lointain affectait sa vie actuelle et comment elle pouvait se débarrasser de cette influence. J’ai trouvéla chose merveilleuse. Cette expérience montre que le recours à des vies antérieures ne relève ni d’uneaventure égocentrique, ni d’un petit projet de recherche. Il constitue au contraire un outil dont on peuts’aider pour vraiment vivre dans le présent.

Sans doute les lecteurs comprennent-ils mieux maintenant les liens entre le présent épilogue et letravail mis à illustrer ce livre. Aussi ouverte à l’inspiration que possible, j’avais spontanément représentéun endroit typique des Bahamas et relié aux divinités locales du Soleil et de la Pluie et, d’une certainefaçon, à l’Atlantide. Même si j’avais d’abord peint l’océan de mon bleu favori, j’ai été bien inspirée d’ajou-ter un peu de vert. Les eaux entourant les Bahamas sont reconnues pour leur bleu turquoise.

Ainsi se termine mon deuxième livre.

À vous tous, avec tout mon amour,

Helena

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L’AUTEURE

Helena Hawley est née à Winchester, en Angleterre, en 1946. Elle a passé son enfanceà la campagne avec sa famille dans le Lincolnshire. Elle a longtemps travaillé avec leschevaux et enseigné l’équitation. Elle vit à présent dans la région de Chester.

Son passe-temps favori est la randonnée pédestre dans les montagnes où elle s’exerce à la photographie depaysages. Ses randonnées solitaires dans la nature sont pour elle un cadeau du ciel. Elle adore aller àcheval et jardiner. Durant ses vacances, elle va nager avec les dauphins et les baleines des Bahamas et deHawaii.

Elle se décrit comme une aventurière, écrivaine et messagère des animaux, des arbres et autres espècesvivantes. Elle aime tout de la nature.

Son premier ouvrage “ The Other Kingdoms Speak, Book 1 ” (“Les Autres Royaumes nous parlent, Tome1 ”) a été traduit et publié en allemand (“ Was uns die Tiere sagen wollen ”, ch. falk verlag, Germany) et enespagnol (“ El mensaje de los animales ”, Ediciones Luciérnaga, Barcelona, Espagne).

Vous pouvez communiquer avec Helena Hawley à l’adresse suivante :

Helena Hawley49 Watling Crescent

HandbridgeChester

CH4 7HDEngland

Tél. / Fax. : 44-12-44-68-37-75Courriel : [email protected]

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NOTES BIOGRAPHIQUES

· Linda Tellington-Jones :Professeure, entraîneure pour les chevaux, guérisseuse auprès des animaux et des humains, elle travailleaussi avec les dauphins et les baleines. Elle a créé la célèbre approche TT. E. A. M. Elle se dit ambassa-drice des animaux. Tous ses livres sont traduits en plusieurs langues. Elle vit à Santa Fe et à Hawaii. Ellea publié :

· “ Let’s ride with Linda Tellington-Jones ”· “ Getting in TTouch ”· “ Getting in TTouch with horses ”· “ The Tellington TTouch ”· “ An introduction to the Tellington-Jones Equine Awareness Method ”

· Jill Robinson :1980 fut une année-charnière dans la vie de Jill ; de la mortalité dans sa famille, la rupture de son mariageet la perte de son emploi.

Elle choisit donc de faire une formation en travail social, parallèlement à différentes thérapies qui englobentplusieurs approches, dont le “rebirth”, le “co-counselling”, la “gestalt”, la psychologie et la spiritualité.

Depuis 1985, elle travaille à temps complet en tant que travailleuse-sociale, particulièrement avec despersonnes qui ont des incapacités physiques. a Elle est maintenant chef d’équipe.

Jill est aussi membre du “Lancaster Healing Circle” depuis 1993. Elle canalise l’Énergie de Guérison, encollaboration avec ses Guides spirituels. Elle a développé une approche de guérison par les sons.

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