Les actualités de la Roumanie pour le Mois de Novembre 2015

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Eastrategies Page 1 Actualité macro-économique en Roumanie Population : 19,942 millions d’habitants PIB en 2014 : 151,47 milliards EUR PIB par habitant en 2014 : 7.500 EUR/habitant Croissance en 2014 : +2,8 % Croissance prévisionnelle en 2015 : +4 % Flux net d’IDE en 2013 : 2,71 milliards EUR Salaire minimum brut garanti à partir du 1er juillet 2015 : 235 EUR (1.050 RON) Salaire moyen brut mensuel, en septembre 2015 : 574 EUR (2.541 RON) Taux d’inflation en 2014 : 1,1 % Taux de chômage en juillet 2015 : 4,9 % Place de la France dans les échanges commerciaux : 3ème client, 4ème fournisseur Stock IDE français en 2011 : env. 7 milliards EUR, France – 3ème rang parmi les investisseurs étrangers Cours EUR/RON au 27.11.2015 : 1 EUR = 4,4460 RON NOUVEAUTES Novembre 2015 Correspondant Bretagne Commerce International, Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et BNP Paribas Fortis

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Actualité macro-économique en Roumanie

Population : 19,942 millions d’habitants

PIB en 2014 : 151,47 milliards EUR

PIB par habitant en 2014 : 7.500 EUR/habitant

Croissance en 2014 : +2,8 %

Croissance prévisionnelle en 2015 : +4 %

Flux net d’IDE en 2013 : 2,71 milliards EUR

Salaire minimum brut garanti à partir du 1er juillet 2015 : 235 EUR (1.050 RON)

Salaire moyen brut mensuel, en septembre 2015 : 574 EUR (2.541 RON)

Taux d’inflation en 2014 : 1,1 %

Taux de chômage en juillet 2015 : 4,9 %

Place de la France dans les échanges commerciaux : 3ème client, 4ème fournisseur

Stock IDE français en 2011 : env. 7 milliards EUR, France – 3ème rang parmi les investisseurs étrangers

Cours EUR/RON au 27.11.2015 : 1 EUR = 4,4460 RON

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Actualité politico-économique en Roumanie

Le sous-traitant Kimball Electronics ouvre une usine en Roumanie : Le sous-traitant américain Kimball Electro-

nics, classé dix-neuvième sous-traitant mondial en électronique en 2014 par MMI, vient d’inaugurer une nouvelle

usine en Roumanie, près de Timisoara. La production devrait démarrer à la fin de l’année et les premiers produits

sortant de l’usine seront livrés au premier trimestre 2016. L’usine de 6150 m2 intègre des lignes de production, un

centre d’ingénierie et de contrôle qualité, ainsi qu’un espace d’entrepôt et de stockage. L’usine, qui emploie ac-

tuellement 37 personnes, à comparer à un effectif mondial de 4400 salariés, vise les marchés de l’automobile, de

l’industriel, du médical et de la sécurité publique. En Europe, Kimball Electronics est également implanté en Polo-

gne. (Source : www.vipress.net)

Evolutions sur le marché immobilier de Roumanie : En Roumanie, la dégringolade de l'immobilier, conséquence

de la récession économique globale, semble avoir pris fin. Depuis 2009, le programme intitulé « Le premier loge-

ment » apporte une aide importante au marché roumain de l'immobilier. A l'échelle nationale, le prix moyen des

logements est supérieur de 10% à celui de 2014, conformément au site Internet www.imobiliare.ro. Fin octobre,

les appartements se vendaient 980 euros le mètre carré, soit un écart de 52,4% par rapport au pic du marché, en-

registré en mars 2008, lorsque les propriétaires demandaient en moyenne 2.058 euros pour un mètre carré. Dé-

cembre 2014 allait marquer le seuil minimum des transactions immobilières, le prix du mètre carré locatif ayant

baissé à 891 euros, un chiffre inférieur de 10% à celui actuel. La vente des appartements anciens a connu une dy-

namique différente de celle des logements neufs. Dans la capitale, par exemple, un appartement neuf coûtait

1.155 euros le m2, vers la fin octobre, soit 55% de moins que le niveau atteint en mars 2008. Par ailleurs, un ap-

partement ancien coûte à présent 1.043 euros en moyenne, une somme inférieure de 53% à celle qu'il fallait dé-

penser à l'apogée du marché immobilier. Depuis 2009, le programme intitulé « Le premier logement » apporte

une aide importante au marché roumain de l'immobilier. Il s'adresse aux propriétaires ou copropriétaires, aux cô-

tés du conjoint, d'un logement acquis autrement que par le biais de ce programme et dont la surface utile mesure

moins de 50 m2. Aux termes dudit programme, il faut payer une avance de seulement 5%, les taux d'intérêts per-

çus étant trop bas. Après élargissement du programme, les propriétaires d'un logement acquis dans ces condi-

tions peuvent s'en acheter un deuxième, plus spacieux, à l'aide du Fonds National de garantie des crédits aux

PME. Dans une étude réalisée par la compagnie Jones Lang LaSalle, la Roumanie occupe la troisième place en Eu-

rope centrale et de l'Est, après la République Tchèque et la Pologne, ayant attiré des transactions immobilières de

600 millions d'euros sur les neuf premiers mois de l'année. En 2014, ses transactions immobilières ont totalisé

1,15 milliards d'euros, un record pour ces dernières années. A cela a largement contribué le rachat des magasins

Real par le groupe français de grande distribution Auchan, la transaction s'étant chiffrée à quelque 280 millions

d'euros. (Source : Radio România Internaţional)

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La Roumanie a consommé moins d’énergie en 2014 : La consommation énergétique finale de la Roumanie a bais-

sé l'année dernière de 0,7% ou 149.000 tonnes d’équivalent pétrole (tep), par rapport à 2013, selon un communi-

qué de l'Institut national de la statistique roumain (INS). L'industrie, qui représente 29,7% de l'énergie utilisée en

Roumanie, a vu sa consommation augmenter de 2,4%. À l'inverse, le secteur tertiaire, l'agriculture et la popula-

tion, qui représentent à eux trois 45,1% de l'énergie consommée dans le pays, ont vu leur consommation dimi-

nuer. La consommation interne brute d'énergie par habitant en 2014 a été de 1,584 kg d'équivalent pétrole. (Source : Lepetitjournal.com/Bucarest)

La confiance des analystes financiers dans l'économie augmenter pour le troisième mois consécutif : L’indica-

teur de confiance macroéconomique de CFA Roumanie a augmenté en Octobre pour le troisième mois consécutif,

en raison du renforcement de la confiance dans l'avenir de l'économie et de la stabilisation de cette confiance à

présent. L'indice a augmenté de 4,1 points en Octobre par rapport à Septembre, jusqu’à 69,7 points. Le point le

plus élevé de cette confiance a été enregistrée en mai, avant la réduction de la TVA sur les denrées alimentaires

de 24% à 9%. Au premier semestre 2015, l'économie a progressé de 3,8%, an / an, tandis que dans le troisième

trimestre de 1,4% par rapport au deuxième trimestre et de 3,6% par rapport au troisième trimestre de 2014. Pour

2015, les économistes prévoient une croissance de 3 - 3,5% et pour 2016, on estime une augmentation du PIB

d’environ 4%. La bonne situation économique et les perspectives encourageantes ont fait que, cette année, la

confiance des analystes dans l'économie soit très élevée. À partir de Février, l'indice de confiance macroéconomi-

que de CFA Roumanie n’a jamais tombé en dessous de 60 points, alors que l'année dernière il a dépassé cette va-

leur en seulement quatre mois. Dans quatre autres mois de l'année 2014, il était inférieur à 50 points. (Source: Ziarului Financiar)

Augmentation significative de la production industrielle dans les neuf premiers mois de l'année : En Septembre

2015, la production industrielle a augmenté par rapport au mois précédent de 25,5% en série brute, et de 1,2%

respectivement en série corrigée des variations saisonnières et du nombre de jours ouvrables. Par rapport au mois

correspondant de l'année précédente, la production industrielle a augmenté, en tant que série brute et série cor-

rigée des variations saisonnières et du nombre de jours ouvrables, de 3,9% et 3,4% respectivement. Dans la pério-

de 1.01 – 30.09.2015, par rapport à la 1.01 – 30.09.2014, la production industrielle a augmenté de 3,0% comme

série brute et de 3,2% comme série corrigée des variations saisonnières et du nombre de jours ouvrables. (Source: Institut National de la Statistique)

Les ventes de voitures ont augmenté de 8,6% dans les neuf premiers mois : En Septembre 2015, le volume du

chiffre d'affaires pour les voitures et les motocyclettes a augmenté, par rapport au mois précédent, comme série

brute de 9,5% et comme série corrigée des variations saisonnières et du nombre de jours ouvrables de 4,7% . Par

rapport à Septembre 2014, les ventes de voitures et motocyclettes ont augmenté comme série brute de 10,9% et

comme série corrigée de 10,8%. Au cours des neuf premiers mois de 2015, le volume des ventes de voitures et de

motocyclettes a augmenté, par rapport à la même période de 2014, comme série brute et série corrigée de 8,6 %. (Source: Institut National de la Statistique)

Le marché des biens durables a augmenté de 9,5% au 3e trimestre : Les ventes de biens durables ont augmenté

au T3 de 9,5% par rapport au T3 2014, à 534 millions d'euros, une valeur supérieure à celle enregistrée au T1 et

T2, soutenue par les résultats du secteur des télécoms. Le marché des télécoms a continué sa forte performance

au T3 2015 avec une augmentation de 24% par rapport au T3 2014, avec un CA de 176 millions d'euros. (Source: Ziarului Financiar)

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L'industrie porcine de la Bulgarie prête à augmenter à nouveau : En 1990, la production porcine de la Bulgarie a

atteint un niveau record. Les 25 années suivantes, cependant, ont montré une forte baisse du cheptel - mainte-

nant les choses semblent se stabiliser. L'inventaire total de porcs était arrivé à 4,352 millions en 1990. A présent,

les effectifs de porcs en Bulgarie ont cessé de tomber de façon drastique et s’élevaient à 530.000 en 2013. Les

évolutions démographiques des porcins ne peuvent pas être comprises sans un regard approprié dans l'histoire. À

la fin des années 1980, il était devenu clair que le pays avait besoin d'un changement de direction, loin de son ap-

proche communiste. Après la mise en œuvre d'un système politique démocratique et une économie de marché

libre, cependant, l'économie a enregistré une chute encore plus accentuée au début, avec un niveau de vie en

baisse d'environ 40%. C’est seulement en 2004 que l'économie a réussi à atteindre le même niveau qu'en 1989. La

libéralisation des politiques agricoles et les préparatifs pour le développement d'un marché foncier en 1997 ont

fait partie de la reprise. Ce qui suivit fut une période de croissance entre 2003 et 2008, qui a été stimulée par l'ad-

hésion à l'Union européenne. En ce moment, l'économie a connu une croissance moyenne de 6% par an. Comme

la plupart des pays, la Bulgarie a été frappée par une crise financière inattendue en 2008, mais a moins souffert

que la plupart des autres pays d'Europe. Le PIB en 2008 était de 53,32 milliards de dollars, comparativement à

54,48 milliards de dollars l'an dernier, montrant à nouveau une petite croissance. On estime que 11% de la popu-

lation active travaille dans le secteur agricole. La volaille, les porcs, les bovins, les moutons et les bisons ont été les

espèces dominantes dans les élevages. A présent, une partie importante de la production de porcs est réalisée

dans les grandes coopératives qui ont été créées après des années de décentralisation et de privatisation. En

2004, les grandes entreprises coopératives ont été créées et 98% du marché agricole avaient été privatisés. Outre

la production de porcs dans des grandes coopératives, la Bulgarie abrite une production significative dans les mé-

nages qui représente un soutien important pour certaines parties de la population. En 2010, le nombre d’élevages

ayant des truies reproductrices, qui comptait une ou deux têtes, était 13.340 par rapport à 1.530 fermes ayant

entre 3 et 49 têtes et 160 entreprises de 50 à 199 têtes. Les Bulgares sont connus pour leur préférence pour la

viande de porc, qui représente 40% de la consommation de viande du pays. La consommation totale de viande

par habitant est de 45,3 kg par an. Entre 2002 et 2009, l'industrie de la viande a connu une croissance importante

d'environ 40%. En partie due à la crise financière, la consommation de viande a stagné après 2009. En raison de la

reprise économique, les experts prévoient une croissance de 19% dans les cinq prochaines années, si l'économie

totale atteint la croissance annuelle prévue de 3%. Une analyse récente du marché des produits de viande en Bul-

garie réalisée par l'Institut de l'économie de marché montre que la Bulgarie a besoin l'aide d'autres industries ou

des investisseurs afin de devenir autosuffisante dans la production de viande. A ce moment, l'industrie de la pro-

duction de viande n'a pas la capacité de remplir cet objectif. L'Organisation mondiale de la santé animale rapporte

que les porcs domestiques de Bulgarie sont exempts de maladies virales dangereuses. La peste porcine classique

ou la maladie Foot-and-Mouth n'ont pas été rapportées depuis 2007, 2008 et 2011 respectivement. Malgré ses

difficultés dans le passé, l'avenir de la Bulgarie pour la production porcine semble prometteur. Le gouvernement

pro-business stimule des entrepreneures à travers différents projets et aides. Un exemple notable est le taux fiscal

de 10%, le plus bas d'Europe. Tout cela, pour créer un climat de croissance, qui a bien fonctionné dans les deux

dernières années, compte tenu de la reprise relativement rapide de la crise financière. Dans l'industrie du porc, on

s’attend à ce que les grandes entreprises agricoles jouent un rôle de plus en plus important. (Source : www.pigprogress.net)

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Les Français parmi les nouvelles minorités de Bucarest : Bucarest accueille de plus en plus de citoyens étrangers.

Partant de ce constat à première vue évident, une étude financée notamment par des Fonds norvégiens a voulu

présenter ces nouvelles minorités. Celle-ci a eu lieu sur la période mai-octobre 2015 autour de ces nouveaux mi-

grants : les Chinois, les Britanniques, les Turcs, les Indiens, les Moldaves, les Libanais, les Italiens et ainsi que les

Français. Pour l'anthropologue Vintilă Mihăilescu, « il n'y a pas encore de représentation sociale des nouvelles mi-

norités à Bucarest. Les Bucarestois ne réalisent pas forcément l'importance de ce phénomène dans leur propre

ville même si les Roumains ont à priori un avis plutôt bon concernant ces étrangers. » Cette étude nous apprend

en outre que les Européens de l'Ouest ne sont pas perçus par les Roumains comme étant membres de commu-

nautés spécifiques mais davantage comme des individus, travaillant généralement pour de grosses sociétés. Les

Chinois, eux, seraient à priori plus présents dans l'imaginaire collectif, notamment du fait de leur concentration

dans certains lieux de la ville. Tout comme les Turcs, ici davantage en raison de leur nombre mais aussi pour des

raisons historiques. Les Roumains, à l'inverse, ne sauraient pas ''grand-chose'' à propos de la présence des Indiens

ou des Libanais dans leur ville. Enfin, les Moldaves ne seraient pas perçus comme étrangers ou comme un groupe

ethnique distinct, bien que ceux-ci rencontrent des problèmes d'intégration, notamment au début. (Source : Lepetitjournal.com/Bucarest)

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Comment le nouveau gouvernement va-t-il gérer les réductions de taxes engagées par le cabinet de Victor Pon-

ta ? : La situation politique de Bucarest n'est pas simple, mais pas si compliquée non plus. Le gouvernement social-

démocrate de Victor Ponta est tombé à la suite du tragique événement de la discothèque Colectiv. Il a été rempla-

cé par un gouvernement de technocrates conduit par l'ancien commissaire européen Dacian Cioloș. Nous avons

donc un gouvernement d'indépendants. L’Exécutif a déjà publié son programme de gouvernance. Celui-ci contient

des objectifs généraux, comme « la stabilisation du milieu économique », « l'augmentation du niveau de confiance

du capital pour favoriser le développement économique », « la prévention des dérapages économiques ». Une

chose attire toutefois l'attention. Il s'agit du paragraphe qui propose la « renégociation du MTO (medium term

objectives – objectifs à moyen terme) ». Le MTO est l'engagement de rigueur fiscale demandé par l'Union euro-

péenne. Celui-ci impose à chaque Etat membre de ne pas dépasser un déficit structurel de 1% du PIB. Pour la Rou-

manie, le respect du MTO en 2016 correspondrait à un déficit budgétaire de seulement 1,2%. Cet engagement n'a

pas été respecté par le précédent gouvernement, qui a expliqué que la Roumanie ne pouvait pas être plus catholi-

que que le Pape. En d'autres termes, pourquoi imposer à la Roumanie, un pays pauvre mais également peu endet-

té, un déficit budgétaire de 1,2% quand d'autres pays de l'UE, bien plus riches, enregistrent des déficits de 3% voi-

re 4% ? L'ancien gouvernement a construit son budget 2016 sur un déficit de 3% du PIB. La nouvelle équipe gou-

vernementale n'aura pas une grande marge de manœuvre puisque les dépenses, comme les augmentations sala-

riales, ont déjà été engagées alors que les taxes et les impôts ont été baissés. Dans ces conditions, l'objectif du

MTO est impossible à atteindre. Le nouvel exécutif souhaite cependant la « renégociation pour maintenir la dette

publique à un niveau soutenable en rapport au PIB ». Mais cela est extrêmement difficile, sinon impossible. Or

Dacian Cioloș, un fin connaisseur de l'acquis communautaire, le sait. Alors pourquoi propose-t-il dans son pro-

gramme de gouvernance l’éventualité de cette renégociation ? Existe-t-il la possibilité que son gouvernement

Bulletin financier

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Evénements

EXPO FLOWERS & GARDEN (7 - 10.04.2016) : www.expoflowers.ro Salon international de fleurs, aménagement paysager, horticulture et jardinage – 8ème édition Lieu et organisateur : Bucarest, ROMEXPO SA CONSTRUCT EXPO (7 - 10.04.2016) : www.constructexpo.ro Salon international de technologies, équipements, outillages et matériaux pour constructions - 23ème édition Lieu et organisateur : Bucarest, ROMEXPO SA ROMTHERM (7 - 10.04.2016) : www.romtherm.ro Salon international d’installations et d’équipements de chauffage, refroidissement et de conditionnement de l’air Lieu et organisateur : Bucarest, ROMEXPO SA AMBIENT EXPO (7 - 10.04.2016) : www.ambient-expo.ro Salon international de produits et systèmes pour aménagements intérieurs et extérieurs, décorations, mobilier et piscines - 23ème édition Lieu et organisateur : Bucarest, ROMEXPO SA ROMENVIROTEC (7 - 10.04.2016) : www.romenvirotec.ro Salon international de technologies et d’équipements de protection de l’environnement – 23ème édition Lieu et organisateur : Bucarest, ROMEXPO SA ROMMEDICA (14 – 16.04.2016) : www.rommedica.ro Salon international de médicine et pharmacie – 26ème édition Lieu et organisateur : Bucarest, ROMEXPO SA AUTOEXPOTEHNICA (22 – 24.04.2016) : www.autoexpotehnica.ro Salon international de composants et accessoires pour l’industrie automobile – 4ème édition Lieu et organisateur : Bucarest, ROMEXPO SA

puisse offrir à la Commission européenne une mesure exceptionnelle pour redistribuer les cartes ? Le retarde-

ment de la baisse de la TVA de 24% à 20%, prévue au 1er janvier 2016, par exemple... Cette décision baisserait

d'un seul coup le déficit budgétaire sous les 2% du PIB. La Commission européenne apprécierait sûrement et pour-

rait récompenser ce geste en repoussant d'un an ou deux l'encadrement de la Roumanie dans les objectifs du

MTO. Nous y sommes donc. Le gouvernement reste volontairement vague sur la façon dont il va gérer le program-

me de réduction des taxes et de majoration des salaires lancées par les sociaux démocrates. Pour le reste, il fau-

dra simplement qu'il ne détruise pas ce qui a été déjà gagné. Car rappelons que la Roumanie a enregistré au troi-

sième trimestre la croissance la plus importante de l'UE (+ 1,4% par rapport au trimestre précédent). Par ailleurs,

durant les neuf premiers mois de l'année, la croissance a été de 3,7% et toutes les chances sont réunies pour que

ce pourcentage se maintienne pour l'ensemble de l'année et reste identique en 2016. (Source : Ziarul Financiar- Iulian Anghel, Lepetitjournal.com/Bucarest)

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AIRBUS HELICOPTERS : Lors d’une cérémonie organisée ce jour sous la direction de Guillaume Faury, président

d’Airbus Helicopters, en présence de Alexandru Nastase, Secrétaire d’Etat, Airbus Helicopters a posé la première

pierre de sa nouvelle usine roumaine destinée à l’assemblage du dernier appareil à rejoindre la famille H : le H215,

évolution de l’AS332 C1e/L1e. Sous le contrôle d’Airbus Helicopters Industries, une usine de 10.000 m2 implantée

à Brasov hébergera la production des H215, de l’approvisionnement au service après-vente en passant par le bu-

reau d’études, offrant ainsi un emploi à long terme à plus de 300 salariés. Cette ligne d’assemblage moderne sera

dimensionnée pour construire jusqu’à 15 hélicoptères par an. La sortie du premier H215 de cette usine est prévue

pour 2017. Tous les hélicoptères H215 sortiront de la chaîne d’assemblage dans une configuration standard opti-

misée, qui pourra être ensuite personnalisée grâce à une vaste liste d’options figurant dans une « shopping list ».

« Ce nouveau centre industriel 100 % Airbus Helicopters capitalise sur une collaboration de plus de 40 ans avec la

Roumanie dans le domaine des hélicoptères, avec une longue et fructueuse expérience dans le domaine de la

maintenance lourde et des programmes de modernisation complexes» a indiqué Serge Durand, directeur général

d’Airbus Helicopters Industries. « Notre objectif est d’offrir à nos clients un « business concept » entièrement nou-

veau qui repose sur une définition standardisée des équipements, permettant de réduire les délais de production

et d’assurer des prix d’achat les plus compétitifs possibles » a ajouté Serge Durand. (Source : www.air-cosmos.com)

LAFARGE-HOLCIM : Le volume des ventes de ciment du Groupe Lafarge-Holcim en Roumanie a augmenté de

15,3% sur les neuf premiers mois par rapport à la même période de l'année dernière, soutenu par les activités de

construction particulièrement dans la région de Bucarest, tandis que les prix du marché, en lei, ont chuté de 0,8%.

Sur le marché des agrégats, le volume des ventes Lafarge-Holcim en Roumanie a enregistré une croissance de

72,3%, tandis que le marché a enregistré une baisse des prix de 15,1%, selon les données publiées par la société.

« La demande de l'Europe de l’Est est restée forte. La plupart des pays ont enregistré des volumes plus élevés,

avec une forte croissance dans tous les trois segments en Roumanie, en raison des activités de construction dans

la région de Bucarest », selon le rapport financier du groupe. Dans les neuf premiers mois, les ventes de Lafarge-

Holcim ont diminué de 6,5%, à 22 milliards de francs suisses. Le bénéfice d'exploitation a chuté de 9%, à 4,35 mil-

liards de francs. Le groupe Lafarge-Holcim a été formé par la fusion des compagnies Lafarge (France) et Holcim

(Suisse), achevée en Juillet. La décision de Lafarge et Holcim, dans des pays comme la Roumanie, la Hongrie et

l'Allemagne, était de vendre tous les actifs d’une des sociétés. En Roumanie, les actifs de Lafarge ont été repris par

le fabricant de ciment irlandais CRH, la transaction étant achevée en Août. Lafarge-Holcim a gardé les actifs de

Holcim, qui incluent deux cimenteries à Campulung et Alesd, une station de broyage et un terminal de ciment à

Turda, 13 stations écologiques à béton, 3 usines de granulats, 2 usines de liants spéciaux et un terminal de ciment

à Bucarest. (Source : Ziarul Financiar)

Entreprises françaises en Roumanie

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CARREFOUR : Carrefour prend en location, auprès de P3, 81.000 m2 d'entrepôts logistiques dans le parc « P3 du

Bucharest », en Roumanie. Ce pôle inclura un entrepôt, déjà existant sur le site, et un entrepôt frigorifique clé-en-

main de 15.000 m2. Ce bâ[ment est le premier développement clés-en-main de P3 depuis l’acquisi[on, en début

d’année, du « plus grand parc logis[que de Roumanie ». Actuellement en[èrement loué, ce dernier offre encore

une réserve foncière de 114.000 m2 perme]ant le développement d’entrepôts de 4.000 à 40.000 m2. P3 indique

« posséder aujourd’hui huit entrepôts, soit près de 270.000 m2 de surface locative en Roumanie ». Ian Worboys,

PDG de P3, souligne : « ce contrat avec Carrefour est pour nous le plus grand bâ[ment logis[que clé-en-main en

Europe. P3 démontre aussi sa capacité à livrer rapidement des bâ[ments adaptés aux besoins des clients à des

coûts raisonnables. Carrefour fait déjà par[e de notre portefeuille clients en France et nous sommes par[culière-

ment heureux de l’accompagner en Roumanie. Nous avons de grandes ambi[ons pour la Roumanie qui connait

une forte croissance économique. Ce contrat démontre les nombreux atouts de notre parc logis[que tant au ni-

veau de sa situa[on géographique que des possibilités d’aménagements qu’il offre ». La construc[on du clé-en-

main de 15.000 m2 a débuté en octobre 2015. Les équipements logis[ques seront installés en plusieurs phases

entre avril et octobre 2016. Anca Damour, directeur immobilier pour Carrefour Roumanie, précise : « avec le suc-

cès de notre modèle de distribu[on mul[-format, nous avions besoin de nouveaux entrepôts au nord-ouest de

Bucarest. Grace à P3, nous allons y arriver et avons même doublé le nombre de m2 loués avec des bâ[ments clé-

en-main construits selon de hauts standards environnementaux pour répondre à nos besoins présents et futurs ».

Dans cette opération, Carrefour était conseillé par Tuca Zbarcea & Asociatii et CBRE. (Source : www.immoweek.fr)

Pour la 3ème année consécutive, Carrefour Roumanie a participé au Salon INDAGRA, le salon international des équipements et produits de l'agriculture, l'horticulture, la viticulture et de l'élevage. Du 28 octobre au 1er novem-bre, Carrefour Roumanie a mis en avant sur son stand les « Produits roumains » issus des différentes régions du pays (Ardeal, Moldova, Oltenia, Muntenia, Dobrogea, Bucovina). L'occasion de réaffirmer le soutien de Carrefour aux producteurs Roumains et de valoriser les avantages de l'approvisionnement local tels que la qualité et le goût au meilleur prix, le soutien au développement économique régional, sans oublier la protection de l'environne-ment. L'évènement était également l'occasion pour les équipes achats de Carrefour Roumanie de venir à la ren-contre des producteurs agricoles roumains. (Source : www.zonebourse.com)

Carrefour Roumanie a ouvert son premier supermarché à Floresti, dans le département de Cluj, portant ainsi le numéro de ses supermarchés à 100. Ce magasin Market propose à ses clients une variété de 6.000 produits, dont 1.000 produits de la marque Carrefour. Le nouveau supermarché, Market Floresti, accueille ses clients avec une équipe de professionnels, prêts à offrir une expérience facile, agréable et innovante pendant les achats à travers : la rapidité aux caisses, le professionnalisme des équipes, la fraîcheur et la qualité des produits, la proximité, la va-riété des fruits et des légumes, une offre de produits bio et diététiques. De plus, le nouveau Market Floresti dispo-se d'une ligne Clients Telvert, disponible 24h/24, 7jours/7 tous les jours de la semaine et de multiples modalités de paiement. (Source : www.zonebourse.com)

DACIA-RENAULT : Automobile Dacia, la plus grande entreprise de Roumanie d’après le chiffre d’affaires, a reçu une aide d’Etat de 13 milliards d’euros à la fin du mois de septembre, représentant la moitié de l’investissement d’un projet d’automatisation de son usine de Mioveni. (Source : Ziarul Financiar)

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PROGRAMME NATIONAL DE DÉVELOPPEMENT RURAL 2014-2020

Sous-mesure 4.2a « Investissements dans la transformation / commercialisation des produits du secteur arbori-

cole fruitier »

Programme financé par l'Union européenne et le Gouvernement roumain à travers le

FONDS EUROPÉEN AGRICOLE POUR LE DÉVELOPPEMENT RURAL

OBJECTIFS DU FINANCEMENT

Les objectifs de la Sous-mesure 4.2a: 1. Mise en place et modernisation des unités de transformation; 2. Introduction de nouvelles technologies pour développer de nouveaux produits et procédés technologiques; 3. Augmentation de la valeur ajoutée des produits du secteur arboricole fruitier; 4. Amélioration du contrôle interne de la qualité; 5. Augmentation du nombre d'emplois; 6. Réduction de la consommation d’énergie et des émissions de GES. DEMANDEURS ET PARTENAIRES ELIGIBLES Les demandeurs éligibles pour le soutien accordé par la Sous-mesure 4.2 sont les entreprises (micro-entreprises, PME en vertu de la loi 346/2004 concernant la stimulation de la création et du développement des PME et gran-des entreprises), les coopératives et les groupements de producteurs qui réalisent des investissements corporels et incorporels pour la transformation et la commercialisation des produits agricoles énumérés à l'Annexe I du Trai-té instituant la Communauté européenne (TFUE), à l'exclusion des produits de la pêche. Le demandeur doit remplir les conditions suivantes: - Être une personne morale roumaine; - Agir en son nom propre; - Assurer des ressources financières stables et suffisantes tout au long de la mise en œuvre du projet. ACTIVITES ET DEPENSES ELIGIBLES 1. Dépenses afférentes aux investissements corporels

• La création, l'agrandissement et la modernisation des unités de collecte, d’emballage et de transformation de la matière première provenant du secteur arboricole fruitier mentionnée dans l’Annexe I du TFUE, y compris pour la production des boissons alcoolisées ;

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- bâtiments destinés à une étape ou au flux technologique complet [collecte - stockage (matières premières / pro-duits) - tri - transformation – emballage – commercialisation]; - infrastructure interne et utilités, et raccords et branchements nécessaires pour les projets; - unités mobiles de transformation.

• L'acquisition, y compris en leasing, de nouvelles machines, installations, équipements et moyens de transport spécialisés pour la collecte des matières premières.

• L'acquisition, y compris en leasing, de moyens de transport spécialisés pour la commercialisation des produits fruitiers dans les chaînes courtes.

Pour la commercialisation dans les chaînes courtes ne sont éligibles que les moyens de transport suivants: ⇒ véhicules isothermes (équipés d'isolation thermique des murs, mais sans unité de réfrigération, utilisés

pour le transport des denrées alimentaires) ⇒ véhicules isothermes avec froid (transport de produits périssables ou à température contrôlée) ⇒ caravanes et autocaravane alimentaires.

• Les investissements dans les énergies renouvelables pour leur propre usage * et / ou l'efficacité énergétique, les systèmes d'économie d'eau et les technologies d'élimination des déchets dans leur unité.

Les dépenses générées par l'amélioration du contrôle interne de qualité et la conformité avec les nouvelles nor-mes imposées par la législation européenne ** pour la transformation et la commercialisation des produits agroa-limentaires. Les dépenses des activités de marketing (ex. équipement pour l'étiquetage, l'emballage, magasin à la porte de l’unité). Des dépenses éligibles sont considérées seulement les leasings financiers. * Sont éligibles seulement les investissements dans la production de l'énergie renouvelable solaire, éolienne, géo-thermique et l’énergie produite à l’aide des pompes de chaleur, destinée à l’autoconsommation. ** Les dépenses seront éligibles à partir du moment de l'adoption de nouvelles normes dans le domaine agro-alimentaire, avant de devenir obligatoires pour l’usine de transformation. 2. Dépenses afférentes aux investissements dans les actifs incorporels:

• Organisation et mise en place des systèmes de management de la qualité et de la sécurité alimentaire, s’ils sont liés aux investissements corporels du projet;

• Achat de technologies (savoir-faire), brevets et licences pour la préparation de la mise en œuvre du projet;

• Achat de logiciels identifiés comme nécessaires dans la documentation technico-économique du projet.

• Dépenses afférentes au marketing des produits obtenus : - création d'un site - pour la promotion et la commercialisation de leurs propres produits; - étiquetage (création de concept); - création d’une marque enregistrée/brand. CONDITIONS MINIMALES OBLIGATOIRES

• Le demandeur doit faire partie de la catégorie des bénéficiaires éligibles ;

• L’investissement doit correspondre à au moins l'une des actions / opérations éligibles prévues par la sous-mesure ;

• La viabilité économique de l'investissement doit être démontré sur la base de la documentation technique et économique ;

• Le demandeur doit démontrer sa capacité d’assurer le cofinancement de l’investissement ;

• Le demandeur ne doit pas être en difficulté, conformément à la législation en vigueur (présentée dans la sec-tion des liaisons avec d'autres dispositions législatives) ;

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• L'investissement doit être effectué seulement dans les unités administratives territoriales présentées dans l’Annexe du Cadre National de Mise en œuvre afférente au STP ;

• L'investissement sera conforme à la législation nationale et européenne sur les normes de sécurité alimentai-re, santé publique et vétérinaire ;

• L’investissement sera précédé d'une évaluation de l'impact environnemental préconisé s’il peut avoir des ef-fets négatifs sur l'environnement, conformément à la législation en vigueur ;

• L’aide sera limitée aux investissements dans la transformation des produits agricoles inclus dans la liste de l'Annexe I du Traité instituant la CE pour obtenir des produits Annexe I et non Annexe I ;

• Les investissements visant à obtenir des boissons alcoolisées peuvent être faites seulement par les bénéficiai-res qui sont des micro entreprises, conformément à la loi 346/2004 et / ou qui sont des formes associatives (groupes de producteurs et coopératives).

VALEUR DE L’AIDE FINANCIERE NON REMBOURSABLE ACCORDEE L'aide publique non remboursable sera de 50% du total des dépenses éligibles pour les PME et de 40% pour les grandes entreprises. L’aide non remboursable sera accordée comme suit : 1. Micro et petites entreprises (y compris les formes associatives) L’intensité de l'aide est de 50% du total des dépenses éligibles, ne dépassant pas:

• 600.000 euros pour les projets qui ne comportent pas d’investissements conduisant à une chaîne alimentaire intégré;

• 900.000 euros pour les investissements conduisant à une chaîne alimentaire intégré **; 2. Moyennes entreprises (y compris les formes associatives) L’intensité de l'aide est de 50% du total des dépenses éligibles, ne dépassant pas:

• 800.000 euros pour les projets qui ne comportent pas d’investissements conduisant à une chaîne alimentaire intégré;

• 1.100.000 euros pour les investissements conduisant à une chaîne alimentaire intégré **; 3. Grandes entreprises L’intensité de l'aide est de 40% du total des dépenses éligibles, ne dépassant pas:

• 1.000.000 euros pour les projets qui ne comportent pas d’investissements conduisant à une chaîne alimentai-re intégré;

• 1.500.000 euros pour les investissements conduisant à une chaîne alimentaire intégré **; 4. Production de boissons alcoolisées Les investissements liés à la production de boissons alcoolisées seront soutenus uniquement dans le cas de micro entreprises et de formes associatives (groupes de producteurs et coopératives) et le soutient sera limité comme suit: L’intensité de l'aide est de 50% du total des dépenses éligibles, ne dépassant pas:

• 200.000 euros pour les micro entreprises;

• 300.000 euros pour les formes associatives (groupes de producteurs et coopératives).

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Marc Pascal HUOT

Fondateur de Eastrategies,

Directeur Général – Associé

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