Les 4 Premiers Califes

8/22/2019 Les 4 Premiers Califes

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Les 4 premiers califesC'est de Mdine l'illumine que l'Islam a pris son essor. Cette ville aaccueilli les plus grands des compagnons, que Allah les agre tels

que Abou Bakr, Ôumar, Ôuthman et Âliyy. Ils avaient beaucoup

de science et ils ont su guider les musulmans. Voici quelques rcits

leur sujet.

Abou Bakr Ôumar Ibnou l-Khattab a tmoign des mrites du premier des

califes :

Le Messager de Allah nous avait ordonn un jour de donnerdes aumnes et cela avait concid avec de largent que je

possdais. Je me suis dit : "Aujourdhui je vais surpasser

Abou Bakr en gnrosit, sil se peut que je le surpasse un

jour." Jai ramen la moiti de mes biens, le Messager de Allah

ma dit : (Ma abqayta li ahlik ?) ce qui signifie :

"Quas-tu laiss pour ta famille ?" Je lui ai rpondu : "La mme

chose que ce que je donne l." Abou Bakr a alors ramen toutce quil possdait. Le Messager de Allah lui a dit :

(Ma abqayta li ahlik ?) ce qui signifie : "Quas-tu laiss pour

ta famille ?" Il a rpondu : "Je me fie Allah." Jai dit : "je ne

pourrai vraiment jamais faire mieux que lui !" Rapport par At-

Tirmidhiyy.


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Ôumar Parmi ses mrites : il est le premier avoir mis en place la datation

pour compter les annes lunaires. Cest lui qui a donc instaur lecalendrier de lHgire. Il est le premier avoir rassembl les gens

pour accomplir la prire du qiyam Ramadan (prires surrogatoires)

derrire un seul imam, alors quauparavant on ne laccomplissait

pas en assemble. Il a dit ce sujet :

(ni^mati l-bidâtou hadhihi) ce qui signifie : Quelle est bnfique

cette innovation ! Il est galement le premier avoir fait des

inspections de nuit pour veiller sur les musulmans. Il veillait ce

que les gens douteux ne leur nuisent pas. Il est aussi le premier

avoir t surnomm Emir des croyants.

Ôuthman "Ôuthman ibnou Âffan est le troisime calife. Il fait partie des

premiers convertis lIslam. Il a t surnomm "lhomme aux deux

lumires" (Dhou n-Nourayn) car il a pous successivement deux

des filles du Messager de Allah .

Il a t rapport son sujet, que Allah l'agre, quil donnait aux

gens manger la nourriture qui lui tait destine en tant qu'Emir

des croyants et quil rentrait chez lui pour manger du pain

accompagn d'huile. Ceci est une preuve de son dtachement de la

vie dici-bas.


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Âliyy$Il est notre matre le pre de Al-Haan et de Al-Houayn, Âliyy fils

de Abou Talib. Il est le fils de l'oncle paternel du Messager de Allahet le gendre du Prophte car le Prophte lavait mari avec

sa fille Fatimah. Il tait le premier des enfants tre entr en Islam.

Il tait le plus savant des compagnons. En effet, le Messager de

Allah dit :

%& ( ) $

(Ana madinatou l-îlmi wa Âliyyoun babouha) ce qui signifie : Je

suis comme une ville de la science, et Âliyy en serait la porte.

Ce hadith est rapport par al-Hakim dans son livre al-Moustadrak.

Que Allah les agre tous et nous accorde des bndictions par

leurs degrs. Les compagnons ont pris le relais dans la diffusion de

la science. Ils ont poursuivi l'appel l'Islam travers le monde.


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La biographie du

meilleur des saints :Abou Bakr

Notre matre Abou Bakrest le meilleur des compagnons et il

est le premier homme tre entr en Islam. Parmi ses nobles

qualits, notons lindulgence, le courage et la gnrosit. Il a t

dsign comme premier calife la onzime anne de lhgire et les

compagnons ont tous t unanimes sur son califat. Il a t

surnomm ^Atiq et As-Siddiq.


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Son ascendance

Il se nomme Âbdou l-Lah Ibnou Abi Qouhafah Ôuthman Ibni

Âmir Al-Qourachiyy. Certains ont dit quavant son entre en Islam,il sappelait Âbdou l-Ka^bah. Puis, le Messager la appel

Âbdou l-Lah. Son arbre gnalogique rejoint celui du noble

Prophte Mourrah Ibnou Ka^b, sa mre tant la cousine

paternelle de son pre.

Sa naissanceIl est n 3 ans environ aprs lanne dite de llphant, il tait donc

plus jeune que le Messager de trois ans. Il avait le visage blanc, le

corps fin, les favoris non fournis et le front prominent. Il tait le

meilleur des compagnons. Il a t le premier des hommes

embrasser l'Islam lge de 37 ans. Il est rapport par 'Anas que

Abou Bakr se teignait avec du henn ou du katam (plante utilise

comme le henn pour la teinture).

Son histoire

Il faisait partie des notables de Qouraych et comptait parmi leurs

savants. Il tait aim deux. Il tait indulgent et inspirait le respect. Iltait courageux, patient, gnreux et compatissant. Il tait le plus

gnreux des compagnons. Il a vcu 26 ans dans lIslam. Il a t

dsign calife le jour du dcs du Prophte en lan 11 de

lhgire, les compagnons ont tous t unanimes sur son califat et lui

ont fait allgeance.


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Le 1er Calife

On lui a prt serment et on lui a donn le pacte dallgeance lors

de sa succession au Prophte le jour du dcs du Prophte ,en lan onze de l'Hgire. Ce serment a eu lieu dans la cour des

Bani Saîdah. Tous les compagnons par la suite lui ont prt

serment, y compris Âliyy et Al-Âbbas que Allah les agre tous

deux.

Les compagnons ont donc t unanimes au sujet de la lgitimit de

son califat.

Son surnom Âtiq, laffranchi dufeu

Ibnou l-Jawziyy a rapport dans le livre Sifatou s-Safwah quil taitsurnomm Âtiq, surnom au sujet duquel il y a trois avis.

Le premier est rapport de Âichah. Lorsquelle a t interroge au

sujet du surnom Âtiqdonn Abou Bakr, elle a dit : Le Messager

de Dieu (Allah) la regard un jour et a dit :

(Hadha âtiqou l-Lahi mina n-nar) ce qui signifie : "Il est laffranchide Allah du feu de lenfer."

Selon le deuxime avis, ce serait un nom que sa mre lui avait

donn, cest ce qua dit Moua Ibnou Talhah.

Et selon le troisime avis, on lappelait ainsi en raison de la beaut

de son visage : cest lavis de Al-Layth Ibnou Sa^d.


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Abou Bakr As-Siddiq, celui quiatteste

Et le Prophte la surnomm As-Siddiq. Il a dit :

(Yakounou ba^di 'ithna ^achara khalifah Abou Bakr As-

Siddiq la yalbathou illa qalilan) ce qui signifie : Viendront aprs

moi douze califes, Abou Bakr As-Siddiq ne restera que peu.

Al-Hakim a rapport dans Al-Moustadrak que la mre des croyants^Aichah a dit : Les idoltres sont venus voir Abou Bakr et lui

ont dit : "Ton compagnon prtend quil a effectu un voyage

durant la nuit jusqu Baytou l-Maqdis". Il leur a dit : "Il a

vritablement dit cela ?". Ils lui ont dit : "Oui". Il a alors dit :

"Cest quil dit vrai. Moi je le crois sur dautres sujets. Je le

crois en ce qui lui est rvl matin et soir." Cest partir de l

quil a t surnomm As-Siddiq celui qui atteste. Rapport par As-Souyoutiyy dans Tarikhou l-khoulafa'.


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Lentre en Islam du

meilleur compagnon

Le premier homme tre entr en Islam lpoque du

Prophte est le compagnon Abou Bakr. Suite un

rve, Abou Bakr est all voir un un ermite (rahib) qui lui annonc

la venue dun homme nomm Mouhammad Al-Amin en qui il

croira et quil suivra.


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Abou Bakr, le premier homme entrer en Islam

Ibnou l-Jawziyy a rapport dans son livre "Sifatou s-Safwah" que le

premier homme qui est entr en Islam dans la communaut du

Prophte Mouhammad est Abou Bakr. Par ailleurs, Ibnou ^Abbas a

dit : Le premier avoir fait la prire tait Abou Bakr.

Histoire de sa conversionSon rve

Alors quil tait au pays de Ach-Cham (la Syrie antique), Abou Bakr

a rv que le soleil et la lune taient tombs sur ses genoux. Dans

son rve, il les a pris par sa main, il les a serrs contre sa poitrine,

puis il les a recouverts de sa cape. Il sest ensuite rveill de sonsommeil.

Lexplication de lermite (rahib)

Il partit voir un rahib pour quil lui explique la vision quil a eu dans le

rve. Le rahib lui a dit : Do viens-tu ? Il lui a rpondu : De la

Mecque. Il lui a dit : Quest-ce que tu fais ? Il lui a rpondu : Du commerce. Alors le rahib lui a dit : Apparatra ton poque

un homme appel Mouhammad Al-'Amin, tu vas le suivre et il

est de la tribu de BanouHachim, il est le Prophte des derniers

temps et toi tu rentreras dans sa religion et tu seras son

ministre et son calife aprs lui. Jai trouv sa description dans

At-Tawrat (la Thora) et dans Az-Zabour (les Psaumes rvls

au Prophte David Dawoud-).


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Quand notre matre Abou Bakr, que Allah lagre, a entendu la

description du Prophte , son cur sest attendri et il sest

langui de le voir.

Son entre en Islam

Peu de temps aprs son rve, Abou Bakr, a rencontr le Messager

et il est entr en Islam. Il a ainsi t le premier homme entrer en

Islam lpoque du Prophte Mouhammad.


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Abou Bakr le 1er Calife

Le compagnon Abou Bakra t dsign calife le jour du dcs du

Prophte. Les plus grands parmi les compagnons lui ont prt

allgeance. Ainsi, Abou Bakr na pas pris le statut de calife

injustement contrairement ce que prtendent certains. Ce calife

bien guid tait connu comme le meilleur des hommes aprs leProphte Mouhammad. Il a notamment dit : Sachez que la

plus intelligente des intelligences est la pit et que la plus

stupide des stupidits est la perversit.


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La dsignation de Abou Bakrcomme calife

Abou Bakr, que Allah lagre, a t dsign calife le jour du dcs

du Messager de Dieu (Allah) , ctait le lundi 12 du mois de

Rabiôu l-awwal de la onzime anne de lHgire. Il a reu le pacte

dallgeance dans la maison de Bani Saîdah. En effet, lui, Ôumar

et certains compagnons staient runis pour se concerter au sujet

du califat. Ôumar a dit Abou Bakr : Tends-moi ta main . Il lui

a tendu la main et Ôumar la lui a serre, indiquant par l un pactedallgeance. Par la suite, les Mouhajiroun (ceux qui ont accompli

lEmigration) puis les Ansar (les Partisans, qui ont accueilli les

Emigrants Mdine) ont fait de mme. Cest ainsi quils ont prt

allgeance Abou Bakr et lont dsign calife.

Le pacte dallgeance gnralLe lendemain a eu lieu le pacte dallgeance gnral, cest--dire

devant tous les gens. Contrairement ce que certains prtendent,

Abou Bakr, na pas pris injustement le califat. Il sagissait dun pacte

fait par les plus grands compagnons comme Ôumar ainsi que

dautres Mouhajiroun et des Partisans. Ce sont eux qui lont dsign

calife, cest--dire des personnes mme de le faire, ayant un hautdegr. Par la suite, les autres lont suivi et ont fait, eux aussi, pacte

dallgeance au calife. Abou Bakr tait connu comme tant le

meilleur de cette communaut aprs le Prophte. Les savants ont

dit quil tait mme le meilleur saint de toutes les communauts.


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Le discours de Abou Bakr

Hicham Ibnou ^Ourwah a rapport de son pre quil a dit :

Lorsque Abou Bakr a t dsign calife, il a donn un discours, il alou Allah par ce qui est digne de Lui et il a fait Son loge par ce qui

est digne de Lui puis il a dit : ", vous les gens jai t charg de

vous, de votre responsabilit mais je ne suis pas le meilleur

dentre vous mais Allah nous a fait descendre le Qouran et le

Prophte nous a instaur les lois et nous avons ainsi eu la

connaissance. Sachez que la plus intelligente des intelligences

est la pit et que la plus stupide des stupidits est la

perversit. De mme, le plus fort dentre vous pour moi est

celui qui a t considr par les autres comme faible jusqu ce

que je lui rtablisse son droit, et le plus faible dentre vous

pour moi, est celui qui est considr comme fort jusqu ce

que je prenne de lui le droit quil a usurp. vous les gens je

suis quelquun qui suit et je ne suis pas un [mauvais]innovateur. Si jagis en bien aidez-moi et si je nagis pas en

bien alors corrigez-moi."


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La pit de notre matre

Abou Bakr

Abou Bakrest le meilleur homme aprs les Prophtes. Il tait un

pieux vertueux, il se surveillait pour Dieu (Allah) c'est--dire quil

veillait ce que ses actes soient en conformit avec la Loi de

lIslam.


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Un soir, un serviteur de Abou Bakr lui a prsent un plat dont il a

mang une bouche avant de senqurir de sa provenance.

LorsquAbou Bakr a appris quelle tait illicite, il a dit : Malheur

toi, tu risques de me mener ma perte et il sest faitimmdiatement vomir jusqu ce que la bouche sorte de son

corps.

On lui a dit : Que Allah te fasse misricorde, tout cela cause

de cette bouche.

Abou Bakr a rpondu : Si elle ne sortait quavec mon me, jelaurais faite sortir car jai entendu le Messager de Allah dire :

+ , %. /0 1 23 4

(Koullou jaadin nabata min souhtin fan-narou awla bih) ce qui

signifie : "Tout corps qui prend chair partir de ce qui est

interdit, le feu en est prioritaire." Et jai eu peur quune partiede mon corps ne pousse par la cause de cette bouche.

Cet vnement au sujet de Abou Bakr a t rapport par Ibnou l-

Jawziyy dans son livre "Sifatou s-Safwah" daprs Zayd bni Arqam

et il constitue une des nombreuses preuves de sa crainte de Dieu

(Allah) et de sa grande pit, que Allah lagre.


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Abou Bakr a rassembl

le Qour'an (al Mous-haf)

Aprs le dcs du Prophte Mouhammad , certains

combats ont eu lieu aboutissant la mort de nombreux

compagnons qui connaissaient le Coran[1](Qouran) par cur.

Cest pourquoi notre matre Abou Bakr a rassembl les versets(ayah) et sourates parses pour en faire le premier Mous-haf.


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Aprs la mort du ProphteMouhammad : une priode

troubleAprs la mort du Messager, l'hypocrisie s'est accrue. Certaines

tribus se sont dtournes de lIslam et certaines ont refus de

verser la zakat (l'aumne obligatoire). Certains hommes ont mme

prtendu mensongrement tre Prophtes. Abou Bakr, que Allah

l'agre, a alors men des batailles contre ces tribus pour rtablir lavrit et instaurer lordre.

La mort de nombreuxcompagnons

Lors de ces combats, environ sept cents compagnons sont mortsmartyrs. La plupart connaissaient le Qour'an par cur. Parmi eux

figurent Zayd Ibnou l-Khattab, le frre de ^Oumar, que Allah les

agre tous deux, ainsi que Al-Bara' Ibnou Malik, le frre de 'Anas

Ibnou Malik.


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Abou Bakr a runi les souratesdu Qouran sous forme de

feuilletsLe Qour'an n'avait pas t rassembl auparavant. Mais il tait

mmoris par les compagnons qui le connaissaient par cur. Il

avait t not au moment de la rvlation sur des tablettes de pierre

ou des peaux qui taient conserves chez les scribes en diffrents

endroits. Cest Abou Bakr qui a ordonn de les rassembler et de lescopier sur des feuilles. Il a t le premier appeler cet ensemble

Mous-haf. Il ntait pas encore reli et a t conserv chez

Abou Bakr puis dautres jusqu lpoque de Ôuthman.

En effet, Al-Boukhariyy a mentionn dans son Sahih la raison pour

laquelle il a t dcid de rassembler le Qour'an dans un mme

livre. Il est dit que Abou Bakr As-Siddiq, que Dieu (Allah) l'agre, afait venir Zayd Ibnou Thabit. Zayd tait scribe et faisait partie de

ceux qui ont retranscrit la rvlation au Prophte. Il est donc venu

lui.

Ôumar Ibnou l-Khattab, que Allah l'agre, tait auprs de

Abou Bakr ce moment-l. As-Siddiq, que Allah l'agre, a dit Zayd

: Ôumar est venu me voir et il m'a dit que beaucoup de ceuxqui mmorisent leQour'an ont t tus aujourd'hui, le jour de la

conqute et je crains que beaucoup parmi ceux qui

connaissent le Qour'an par cur meurent. Je pense qu'il

faudrait que tu ordonnes de rassembler le Qour'an.


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C'est alors que Zayd, qui tait donc en prsence de Abou Bakr et

de Ôumar, a dit Ôumar, que Allah l'agre : Comment veux-tu

que nous fassions quelque chose que le Messager de Allah n'a

pas faite ?! Alors Ôumar que Allah l'agre lui a rpondu: Ceci, par Allah, est quelque chose de bien.

Zayd a dit : Ôumar chaque fois me rptait la mme chose

jusqu' ce que Allah apaise mon cur l-dessus. Jai t

daccord avec Ôumar ce sujet et ai partag sa vision.

Zayd Ibnou Thabit, que Allah l'agre, a cherch rassemblerle Qour'an et il le rassemblait des diffrents supports parpills en

vrifiant avec ce que les gens avaient mmoris. Aprs la mort de

Abou Bakr, cest Ôumar puis sa fille Hafsah qui ont conserv ces

feuillets, que Allah les agre.

[1] On voit frquemment ce mot crit ainsi : Coran. Pour tre plus

proche de la prononciation dans la langue arabe, la Section de la

Recherche et des Etudes Islamiques de lAPBIF a opt pour cette

autre translittration : Qour'an. La lecture de ce mot en utilisant le

tableau de translittration donne sa prononciation exacte.


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Les faits remarquables

et les mrites dAbouBakr

Notre matre Abou Bakr tait le meilleur et le plus intelligent des

compagnons du Prophte Mouhammad. Il tait ses cts dans

toutes les batailles quil a menes. Il tait galement trs

gnreux et se fiait entirement Allah.


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Sa fidlit au Messager et sondvouement

Les gens de science et de lhistoire et des conduites ont dit que

notre matre Abou Bakr, que Allah lagre, tait prsent auprs du

Messager de Allah lors de toutes les batailles. Il est rest

dvou au Messager de Allah lors de la bataille de Ouhoud

notamment. Le Messager de Allah lui a confi sa bannire,

sa grande bannire le jour de Tabouk. Et quand il est entr en

Islam, il possdait 40 000 dirhams. Grce cet argent, il soutenaitles musulmans. Il na jamais bu de vin, ni avant son entre en Islam,

ni aprs. Et il a t le premier rassembler le Qouran.

Un homme sensible et intelligent

Abou Bakr, que Allah lagre, tait un homme de foi. Il ne retenait

pas ses larmes quand il rcitait le Qouran et il tait le meilleur des

compagnons et le plus intelligent dentre eux.


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Sa grande gnrosit et sondtachement de cette vie

Ôumar Ibnou l-Khattab tmoigne des mrites de Abou Bakr

lorsquil rapporte : Le Messager de Allah nous avait ordonn

un jour de donner des aumnes. Je me suis dit : "Aujourdhui

je vais surpasser Abou Bakr en gnrosit, sil se peut que je le

surpasse un jour". Jai ramen la moiti de mes biens, le

Messager de Allah ma dit : (Ma abqayta li ahlik ?)

ce qui signifie : "Quas tu laiss pour ta famille ?" Je lui airpondu : "autant que jai ramen." Abou Bakr a ramen tout ce

quil possdait. Le Messager de Allah lui a dit :

(Ma abqayta li ahlik ?) ce qui signifie : "Quas tu laiss pour ta

famille ?" Il a rpondu : "Je me fie Allah." Jai dit : "Je ne

pourrai plus jamais faire mieux que lui." Rapport par At-

Tirmidhiyy.

Daprs Abou Hourayrah que Allah lagre, Le Messager de Allah a

dit :

$ $%7 89 $%7

(Ma nafaâni maloun qatoun ma nafaâni malou Abi Bakr) ce qui

signifie : Aucun bien ne ma t autant profitable que le bien

de Abou Bakr. Cest alors quAbou Bakr sest mis pleurer en

disant : Mais moi et mon argent sommes tout toi

Messager de Allah.


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Son comportement dexcellence

'Anas a rapport que lors de la nuit de la grotte, alors que le

Prophte et Abou Bakr migraient vers Mdine, Abou Bakr a dit : Messager de Allah laisse-moi entrer avant toi, sil y a une

vipre ou autre, elle matteindra avant toi . Le Prophte lui a dit

ce qui signifie : Entre. Abou Bakr est entr et a ttonn de ses

mains. Chaque fois quil trouvait un trou, il le bouchait laide dune

partie de son vtement. Aprs avoir utilis toute sa cape, il a vu quil

restait un trou. Il a alors mis son talon pour le boucher puis il a fait

entrer le Messager de Allah. Au matin, le Prophte a dit :

& ; 1&


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Son loge par un pote

Daprs Az-Zouhriyy, il a t dit que le Messager de Allah a

demand Haan Ibnou Thabit qui tait un pote et qui faisait desloges : 'Aqoulta fi Abi Bakr chayan ? ce qui signifie : As tu

compos des vers lloge de Abou Bakr ? , Haan lui a dit :

Oui. Le Prophte lui a dit : Qoul wa 'ana 'asma^. Ce qui

signifie : Dis et moi je tcoute. Le pote a alors dit : Il tait le

second de deux personnes dans la grotte alors que lennemi

essayait de les rattraper et lintensit de lamour quil avait

pour le Messager de Allah tait telle, que les gens ont su que

cest un amour quaucune autre personne ne pouvait lui

prodiguer. En coutant les vers de posie lloge de Abou Bakr

composs parHaan Ibnou Thabit, le Messager a souri dun large

sourire. Puis, il a dit : Sadaqta yaHaan houwa kama qoult ce

qui signifie : Tu as dis vrai, Hassan, il est vritablement

comme tu la dcris.

Rapport par Ibnou l-Jawziyy dans Sifatou s-Safwah.


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Abou Bakr dsigne son

successeur

Lorsque Abou Bakr a senti la mort approcher, il a consult les

compagnons afin de dsigner son successeur. Cest ^Oumar al-

Farouq qui a t choisi.


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Bien inspir

Le compagnon Ibnou Masôud a dit : Les gens les plus inspirs

au sujet des autres sont au nombre de trois : Abou Bakrlorsquil dsigna pour successeur Ôumar, lpouse de Mose

(Moua) lorsquelle dit son pre : "Loue les services de

Moua" et Al-Âziz, le dignitaire dEgypte lorsquil fut inspir

au sujet de Joseph (Yououf) et quil dit son pouse : "Agis

en bien envers lui." Cest--dire que Abou Bakr a t bien

inspir en dsignant Ôumar comme successeur. Ibnou Sa^d ainsi

que Al-Hakim ont rapport ce jugement.

Il a consult ses pairs

Il a t rapport de Abou Bakr que lorsquil a senti la mort proche, il

a appel Âbdou r-Rahman Ibnou Âwf et lui a dit : Parle-moi de

Ôumar Ibnou l-Khattab. Âbdou r-Rahman Ibnou Âwf lui a

rpondu : Tu ne mas jamais interrog au sujet de quelque

chose sans avoir plus de connaissance que moi ce sujet.

Alors Abou Bakr lui a dit : Parle tout de mme. Âbdou r-

Rahman Ibnou Âwf a dit : Il est par Allah encore meilleur que

ce que tu peux penser de lui.

Puis il a appel Ôuthman Ibnou Âffan et lui a dit : Parle-moi de

Ôumar. Cest alors que Ôuthman lui a dit : Tu es celui qui le

connat plus que nous. Il lui a dit : Malgr cela parle-moi de

lui. Alors Ôuthman lui a dit : Par Allah, ce que je sais de lui,

cest que son fort intrieur est meilleur que son apparence et

quil ny a pas semblable lui parmi nous.


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Il a galement demand lavis de Saîd Ibnou Zayd et de 'Ouayd

Ibnou l-Khoudayr et dautres queux parmi les Mouhajirin (ceux qui

ont fait lEmigration) et les Ansar (les Partisans).

Ainsi, Abou Bakr a concert de nombreux compagnons ayant les

plus hauts degrs avant de le dsigner et ils ont t unanimes

reconnatre le haut degr de Ôumar, que Allah lagr.

Âliyy et Ôumar ntaient pasrivaux

Yacir Ibnou Hamzah a dit : Lorsque Abou Bakr sentit la mort

proche il sadressa aux gens partir dune petite ouverture et

leur dit : " gens jai pris un engagement envers moi-mme

pour dsigner quelquun, laccepterez-vous ?" Alors les gens

ont dit : "Nous laccepterons, toi qui est le calife dsign par

le Messager de Allah". Cest alors que Âliyy sest lev et dit :

"Nous naccepterons que si cest Ôumar". Alors Abou Bakr lui

a dit : "Cest Ôumar." Cela est rapport de Ibnou Âakir par

As-Souyoutiyy dans son livre "Tarikh l-Khoulafa".

Quant ceux qui prtendent quil y avait une rivalit entre Âliyy et

Ôumar, ceci est compltement faux. Bien au contraire, cest Âliyy

qui a suggr Abou Bakr de dsigner Ôumar comme

successeur, que Allah les agre tous.


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Le dcs de notre matre

Abou Bakr

Aprs environ 2 ans de califat, alors quil tait g de 63 ans,

notre matre Abou Bakr est dcd des suites dune maladie.


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Une dure preuve pour lesmusulmans

A lge de 63 ans, Abou Bakr est tomb malade et il est

dcd. Son califat a dur 2 ans 3 mois et 13 jours. Tout Mdine

tait en pleurs, les gens taient sous le choc suite sa mort.

A sa mort, ^Aliyy Ibnou Abi Talib a accouru en pleurant chez lui.Arriv la porte, il a dit en sadressant lui : Que Dieu te fasse

misricorde Abou Bakr, tu tais par Allah le premier des gens

entrer en Islam, tu as cru en la vracit du Messager de Dieu,

alors que les gens lavaient accus de mensonge, tu as t

gnreux et tu las aid avec ton argent lorsque les gens ont

fait preuve davarice, tu tais avec lui alors que les gens

staient dsist et Allah ta appel dans Sonlivre Siddiq (vridique) par Sa parole :

+ > ? 3

(Wa l-ladhi ja'a bis-sidqi wa saddaqa bihi) qui signifie : Et celui

qui est venu avec la vrit [le Messager] et celui qui y a cru

[Abou Bakr]). [Az-Zoumar/33]


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Son enterrement

Les spcialistes des biographies ont dit : Abou Bakr dcda la

nuit du mardi entre le temps de al-maghrib le temps de al-îcha 8 nuits avant la fin de Joumada al-akhirah de lan 13 de

lhgire alors quil avait 63 ans. Il avait recommand que son

pouse le lave et quil soit enterr aux cts du Messager de

Allah.

Ôumar a dirig la prire funraire en sa faveur entre la tombe et le

minbar. Il a t enterr dans la maison de sa fille Âichah cest--

dire l o est enterr le Prophte , sa tte a t place au

niveau des paules du Messager de Allah. As-Siddiq est mort en

laissant une descendance de 6 enfants : Âbdou l-Lah, Asma

dhatou n-Nitaqayn, Âbdou r-Rahman, Âichah (lpouse du

Prophte), Mouhammad et Oummou Koulthoum.


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La biographie du

deuxime calife :^Oumar

^Oumar, connu sous le nom de al-Farouq, est le deuxime calife

de lIslam. Il a succd notre matre Abou Bakr.


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Son ascendance

Il se nomme Abou Hafs, Ôumar fils de (ibnou) al-Khattab fils deNafil. Son arbre gnalogique rejoint celui du noble

Prophte Ka^b fils de Lou'ayy. Sa mre est Houthmah fille

de Hachim.

Sa naissanceIl est n, que Allah l'agre, 13 annes aprs l'anne de l'lphant

et entra en Islam 3 annes aprs la rvlation. Il avait alors 26 ans

environ.

Sa description physique et morale

Notre matre Ôumar, que Allah lagre, tait grand de taille. Il avait

le crne dgarni et tait blanc de peau avec de lgres rougeurs. Il

avait la barbe fournie mais lgre au niveau des favoris, trs fournie

au niveau des moustaches, l'iris des yeux trs rouge.

Il tait connu pour sa grande modestie, son srieux et son

dtachement de ce bas monde, ctait un ascte. Il tait pieux

vertueux. Wahb, fils de Mounabbih, a dit que la description de

Ôumar avait t mentionne dans la Torah (At-Tawrah) comme

tant fort comme le fer, un prince ferme.


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Le deuxime calife

Ôumar a t le deuxime calife de lIslam, il a t dsign parnotre matre Abou Bakr. Il a dirig les affaires du califat avec loyaut

et justice. Il a fait preuve dexcellence dans la gestion et la stratgie.

Il fait partie des dix compagnons auxquels le Messager de Dieu

(Allah) a annonc la bonne nouvelle quils seront des gens

du Paradis.

Son surnom Al-Farouq

Il a t surnomm par le Prophte Al-Farouq, cest--dire celui qui

discerne le vrai du faux, celui qui a t quitable lors de son califat.

Il est, parmi les Emigrants, lun des premiers entrer en Islam.

Il tait lun des gendres du Messager de Allah . Il tait un des

grands savants parmi les compagnons. Le Messager disait pour

voquer le mrite de Ôumar Al-Farouq :

+9 2 , B/ 43 C

('Inna l-Laha jaâla l-haqqa âla liani Ôumara wa qalbih) ce qui

signifie : Allah a fait que la vrit sorte de la bouche de

Ôumar et quelle soit dans son cur.


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L'entre en Islam de

^Oumar

^Oumar est devenu musulman lge de 26 ans environ. Il a

tmoign devant le Prophte quil nest de dieu que Dieu

(Allah) et que Mouhammad est Son Messager.

Il est entr en Islam alors quil avait 26 ans environ, c'est--dire 5 ou

6 ans aprs le dbut de la rvlation. Environ 50 personnes

staient converties lIslam avant lui.


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Sorti pour assassiner le Messager.

Ibnou l-Jawziyy a cit dans le livre Sifatou s-Safwah, le rcit delentre en Islam de notre matre Ôumar. Daprs Anas fils de

Malik, que Allah lagre, Ôumar, arm de son pe, est sorti un

jour et il a rencontr un homme de la tribu de Bani Zouhrah qui lui a

dit :

- O vas-tu donc Ôumar ?

- Je veux tuer Mouhammad , rpondit-il.

- Ne crains-tu pas la vengeance de la tribu de Bani Hachim et

celle de Bani Zouhrah en lassassinant ?

- Je vois que tu as chang ta religion , rpliqua t-il.

- Veux-tu que je t'apprenne ce qui est plus surprenant encore ?!

Ta sur et ton beau frre ont galement dlaiss ta religion (cest-

-dire quils sont entrs en Islam).


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Touch par un verset duQouran

Aprs cette discussion avec cet homme de la tribu de Bani Zouhrah,

Ôumar sest prcipit chez son beau frre et sa sur.

Il les a trouvs en train de rciter sourat Taha. Il leur a dit : On

dirait que vous avez abandonn votre religion.

Et son beau frre lui a rpliqu : Vois-tu, Ôumar ! Et si la

vrit se trouvait dans une autre religion que la tienne ?

Cest alors que Ôumar a saut sur lui et la violemment frapp.

Sa sur a accouru et a repouss Ôumar de son mari, mais

Ôumar la galement frappe. Son visage tait en sang. Elle a

dit : Vois-tu, Ôumar ! Et si la vrit se trouvait dans une

autre religion que ta religion ?! Je tmoigne quil nest de dieu

que Allah et je tmoigne que Mouhammad est le Messager de

Allah.


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Ayant perdu tout espoir de les convaincre de retourner vers leur

ancienne croyance, Ôumar leur a dit : Donnez- moi donc cet

crit que vous avez entre les mains afin que je le lise. Il a rcitainsi la sourat Taha jusqu arriver la parole de Dieu :

F? (9 $. G + G C $%

('Innani 'ana l-Lahou la 'ilaha illa 'ana fa^boudni wa 'aqimi s-salata

lidhikri) ce qui signifie : Certes Allah cest Moi, il ny a point dedieu sinon Moi. Adore-Moi et accomplis la prire pour

Mvoquer [Taha /14]. Cest ainsi que son cur sest ouvert

lIslam.

A la rencontre du MessagerÔumar a ensuite dit : Dites-moi o se trouve Mouhammad et

il est parti la maison de al-Arqam. Il a trouv devant la

porte, Hamzah, Talhah ainsi que dautres compagnons du

Messager de Allah. Lorsque le Messager a appris larrive

de Ôumar, il est sorti, il a saisi Ôumar par ses habits et la

secou. Ôumar na pas support et sest retrouv genoux.


41/133

Le Prophte lui a dit :

(2H IJK 1 & L

(Ama anna laka ya bna l-khattabi an touslim) ce qui signifie : Le

moment nest-il donc pas venu pour toi, Ôumar, de te

convertir lIslam ! Et Ôumar a rpondu : Je tmoigne quil

nest de dieu que Allah, Lui seul, Il na pas dassoci, et je

tmoigne que Mouhammad est Son esclave et Son Messager.

Cest alors que les gens se trouvant dans la maison de al-

Arqam ont dit la parole "Allahou akbar" tellement fort que ceux qui

se trouvaient dans la mosque Al-Haram lont entendue.

Lentre en Islam de notre maitre Ôumar a eu lieu en lan 6 aprs

le dbut de la rvlation, et certains ont dit en lan 5, soit lge de

26 ou 27 ans.


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Les mrites de notre

matre Ôumar

Les mrites de notre matre Ôumarsont nombreux. Il tait

notamment connu pour sa compassion et son dtachement de la

vie dici-bas.

Ôumar tait un homme juste, il tait connu pour sa bonne gestion

des affaires musulmanes. Les rcits au sujet de son quit sont si

nombreux quils ne peuvent tre rassembls dans un seul livre !


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La compassion de Ôumar

Parmi les qualits de notre matre Ôumar, il y a le fait quil se

proccupait du devenir de sa communaut. Voici pour exemple ce

rcit.

Un jour, des commerants ont fait une halte dans la salle de prire.

Ôumar, qui tait alors calife, a demand Âbdou r-Rahman filsde Âwf : Que dis-tu de veiller sur eux cette nuit de crainte que

des voleurs ne les attaquent ? Ils ont ainsi veill tous les deux

pour surveiller leur marchandise. Cest alors que Ôumar a entendu

les pleurs dun enfant, il sest dirig vers sa mre et lui a dit :

Crains Allah, agis en bien envers ton enfant ! Il a repris sa place

et a entendu nouveau les pleurs du petit nourrisson. Il estretourn voir la mre et lui a dit la mme chose que la premire fois.

A la fin de la nuit, il a entendu encore les pleurs de lenfant et a

questionn la mre :

- Pourquoi ton fils ne dort-il pas la nuit ?

- esclave de Allah, je voulais le sevrer mais il refuse , dit-elle.

- Et pourquoi donc veux-tu le sevrer ?

- Car Ôumar naccorde une aide que pour les enfants qui sont

sevrs, il ne donne pas pour ceux qui nont pas t sevrs.


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- Et quel ge a-t-il donc ? , reprit Ôumar. Elle lui a alors dit lge

de lenfant.

Ôumar lui a dit : Non, ne tempresse pas de le sevrer .

Il a ensuite accompli la prire de laube en ayant les larmes aux

yeux. Ôumar tait gagn par les pleurs. Lorsquil a prononc le

salam, il a dit : Malheur toi Ôumar, combien denfants

musulmans as-tu tus ? Puis il a ordonn dappeler les gens et

de propager la rgle suivante : Ne vous empressez pas desevrer vos enfants, nous donnerons une aide pour chaque

nouveau-n en Islam et il a demand ce que cet ordre soit

diffus dans les diffrentes contres. Ceci est une preuve de la

compassion de notre matre Ôumar pour la communaut de notre

matre Mouhammad .


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Sa gnrosit envers les pluspauvres

Voici un rcit montrant la misricorde de notre matre ^Oumar

Lors de lanne de la grande scheresse Mdine (Ar-Ramadah),

une jeune chamelle a t gorge afin que sa viande soit distribue

aux gens. Le meilleur morceau a t rserv pour ^Oumar son

insu. Aprs lavoir cuisin, on le lui a apport. Il a alors dit :

- Do provient-il ?

- mir des croyants ! Cela provient de la chamelle que nous

avons gorge aujourdhui , lui a-t-on rpondu.

- Quel mauvais gouverneur je serais si, de la chamelle, jemangeais la meilleure partie alors que je donne aux gens ce

qui est moins bon.

Puis, il a ordonn quon lui ramne du pain et de lhuile afin den

faire sa nourriture : il trempait les morceaux de pain dans lhuile et

les mangeait. Ensuite, il a dit Yarfa son serviteur : Yarfaprends ce grand rcipient (dans lequel se trouvait la bonne

viande) et envoie-le telle famille Bathmagh (qui est un

endroit proche de Mdine), je ne les ai pas visits depuis trois

jours et je crois quils sont dans le besoin, donne-le leur afin

quils le mangent.


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Le calife au service des misreux

Ôumar avait lhabitude de visiter de nuit la maison dune vieille

femme. Un jour, Talha est parti la questionner, il a constat quelle

tait aveugle et handicape. Il lui a dit : Quest venu faire cet

homme la nuit ? Elle a rpondu : Il me rend visite et me donne

ce dont jai besoin depuis longtemps. Et il me ramne ce qui

me permet de rester en vie et sort les dchets. Cette histoire

est rapporte par Abou Nouâyn dans Hiliyatou l-awliya.

Lasctisme de Ôumar

Pour ce qui est de son asctisme, savoir le fait quil navait pas le

cur attach cette vie, de nombreux rcits ont t rapports.

Comme ce qua transmis Ibnou l-Jawziyy dans Sifatou s-Safwah :

un jour, le calife Ôumar, que Allah lagre, a donn un discours

aux gens. Il portait un pagne et sur ce pagne, il y avait 12 retouches

(cest ce quon fixe sur le trou dun vtement pour le raccommoder)

et Anas a dit que sur le vtement quil portait aux paules, il y en

avait 3.

Il sadonnait beaucoup aux actes dadoration et il craignait

beaucoup Allah.

Il a dit galement : Ôumar est dcd en jenant les jours les

uns la suite des autres cest--dire qu la fin de sa vie, il

jenait tous les jours, que Allah lagre.


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Daprs Saîd fils de Al-Mouayyib, il a dit : Ôumar aimait la

prire en pleine nuit.

Son courage et sa fidlit auMessager

Parmi les mrites de notre matre Ôumar, il y a le fait quil tait

prsent lors de la bataille de Badr et galement lors de toutes les

autres batailles avec le Prophte. Il fait partie des compagnons quiont persvr et ont t au ct du Prophte lors de la bataille de

Ouhoud.


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Les bonnes innovations

apportes par ^Oumar

Le deuxime calife, ^Oumar, a introduit certaines bonnes

innovations dans la religion de lIslam. Il est notamment celui qui

a fix le dbut du calendrier musulman lhgire.


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Constitution du calendrier lunaire

Notre matre ^Oumar a t le premier compter les annes lunaires

partir de lmigration du Prophte. Cest donc lui qui a instaur le

calendrier de lHgire.

Prire de al-Qiyam de Ramadanen assemble

Il a t le premier rassembler les gens pour accomplir la prire de

al-qiyam derrire un seul imam et il sest exclam : Quelle bonne

innovation que celle-ci ! Auparavant chacun laccomplissait seul.

Veiller la scurit desmusulmans

Il a galement t le premier veiller aux affaires des musulmans

pendant la nuit, cest--dire faire des inspections de nuit pour

sassurer de leur scurit.

Apparition des registres

Il a compos des rpertoires pour lEtat musulman, dans lesquels

taient inscrites les affaires des gens. Il a donc t le premier

utiliser des registres.


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LEmir des croyants

Notre matre Ôumar a t le premier tre surnomm

(Amir al-mouminin) cest--dire lEmir des croyants.

Suivre lexemple de notre matreÔumar

Notre matre Ôumar a instaur de bonnes innovations en Islam quise sont avres utiles et bnfiques. Comment alors nous

dtourner de lexemple du deuxime calife de lIslam pour suivre

ceux qui prtendent que toute innovation serait rejeter ? Seules

celles qui contredisent les textes sont rejeter.


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Lloge du Prophte en

faveur de notre matre^Oumar

Notre matre ^Oumar avait beaucoup de qualits. Le

Prophte a fait son loge dans de nombreux hadiths.


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Un homme sincre, honnte etfortDe nombreux hadiths montrent les mrites de notre matre Al-Farouq. Le Prophte a tmoign de sa sincrit dans son adorationpour Dieu (Allah). Il a aussi fait lloge de sa rigueur et de sa forcepour dfendre la religion de lIslam ainsi que pour faire rgner la

justice entre les musulmans. Il avait beaucoup de prestance.

Certains hadiths lloge de notrematre ÔumarAl-Boukhariyy et Mouslim ont rapport que le Prophte a dit Ôumar, que Allah lagre :

M. N M. 0 G M. 0 JP $27

(Wa l-ladhi nafsi biyadihi ma laqiyaka ch-chaytanou salikan fajjan'illa salaka fajjan ghayra fajjik) ce qui signifie Par Celui Quidtient mon me par Sa toute puissance, le chaytan ne terencontre pas sur un chemin sans en prendre un autre !

Et At-Tirmidhiyy ainsi que Ibnou Majah et Al-Hakim ont rapport que

le Messager de Allah a dit :

C $. $Q R

('achaddou 'oummati fi 'amri l-Lahi Ôumar) ce qui signifie : Undes plus fermes de ma communaut sagissant de la loi deAllah cest Ôumar.


53/133

Et le Prophte a dit :

$ 1

Ce hadith, rapport par Ahmad signifie : Sil y avait un Prophteaprs moi, ce serait ^Oumar.


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Les conseils de ^Oumar

De nombreux conseils nous ont t rapports de la part de notre

matre ^Oumar. Il incitait les gens adopter un bon

comportement, se dtacher de la vie dici-bas et uvrer en

bien.


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Se rendre des comptes avantdavoir en rendreIl a t rapport de notre matre Al-Farouq, que Dieu (Allah) lagre,de nombreuses recommandations et des sagesses minentes.Parmi elles, il y a sa parole : Rendez-vous des comptes avantdavoir en rendre. Et pesez vos actes avant quils ne voussoient pess. Votre jugement dans lau-del sera plus facile sivous vous rendez des comptes dans cette vie-l. Etembellissez-vous pour le jour de la grande exposition.

Et ce, conformment la parole de Dieu :

.S (% ,7KH G TH U&

(Yawmaidhin tou^radouna la takhfa minkoum khafiyah) qui signifie: Ce jour-l vous serez exposs, rien de vous ne sera cach.

[Al-Haqqah / 18]

Dans les propos de ^Oumar, il y a donc une forte incitation sedemander des comptes soi-mme, et contenir les passions deson me afin dtre sauv dans cette vie et dans lau-del.

Apprendre avant de rechercher lepouvoirParmi les conseils de ^Oumar, il y a ce qua rapport Al-AhnafIbnou Qays : Apprenez avant de diriger , cest--dire apprenezla jurisprudence (le fiqh) et la science avant de rechercher lepouvoir, avant de devenir des matres pour les gens.


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Adopter un bon comportementParmi les paroles de Al-Farouq, que Allah lagre, il y a ce

qua rapport Ibnou l-Jawziyy dans Manaqibou ^Oumar daprs Al-Ahnaf Ibnou Qays, il a dit :

Ahnaf celui qui rit beaucoup, ninspire plus beaucoup lerespect,

et celui qui senorgueillit, on se moquera de lui,et celui qui rpte une chose, il sera connu par cette chose,

et celui qui parle beaucoup, commettra de nombreuses erreurs,

et celui qui commet de nombreuses erreurs, aura peu depudeur,

et celui qui aura peu de pudeur, aura peu de scrupule,et celui qui a peu de scrupule, son cur meurt.

^Oumar a donc conseill au croyant dtre srieux, de ne pas troprire sans raison, de ne pas trop plaisanter pour que le respectquinspire la personne ne diminue pas. De la sorte, les gensprofitent davantage de lui, et ses propos auront de leffet sur euxquand il les guide et les oriente. En effet, le fait de beaucoup parlersans ncessit, sans intrt, sans profit, ne comporte pas de bien.Cest pour cela quil convient que la personne se surveille dans cequelle dit et ce quelle fait.


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Penser le bien du musulmanDans Manaqibou Ôumar de Ibnou l-Jawziyy, il est mentionn que

Ôumar a dit : Ne pense pas du mal dune parole qui est sortie dela bouche dun musulman alors que tu peux lui trouver uneexplication en bien . Tant que lon sait du bien sur la personne, onpense du bien delle. Et Seul Allah sait ce quil y a dans le forintrieur de chacun et ce que cachent les curs. Quant lhomme,il a reu lordre de penser du bien car Allah dit :

(; 1V W 1V 1 " %Q3 % 1& )& &

(Ya 'ayyouha l-ladhina 'amanou jtanibou kathiran mina dh-dhanni'inna ba^da dh-dhanni 'ithm) ce qui signifie : vous qui avez cru,vitez beaucoup le fait de penser du mal car dans certains cas,cest un pch [Al-Houjourat / 12].

Renforcer les liens entre croyantsÔumar a galement dit : Trois choses grce auxquelles tugagnes lamour de ton frre : tu lui passes le salam lorsque tule rencontres, tu lui laisses la place dans lassemble et tulappelles par le nom quil aime le plus.

Cela a t cit par Ibnou l-Jawziyy dans Manaqibou Ôumar avecdautres termes. On comprend de ce conseil lincitation de runirces trois caractristiques car cela renforce les liens et lunit, pourque la socit soit fonde sur des bases saines et fortes.


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Ne pas sattacher la nourritureIl a t rapport de ^Oumar galement des paroles utiles dans la

mdecine, parmi lesquelles sa parole : Gardez-vous de tropmanger, car cela entrane la paresse et rfrne daccomplir laprire et cela nuit au corps. Recherchez ce qui est utile dansvotre nourriture car cela vous loignera de la gourmandise,cest meilleur pour le corps et cela aide pour accomplir lesactes dadoration. Et la personne nira sa perte quelorsquelle prfrera ses dsirs au dtriment de sa religion.

Et il a dit : Gardez-vous de trop manger de viande car laviande peut provoquer une addiction comme laddiction au vin. ^Oumar, que Allah lagre, prfrait ne pas trop manger de viandecar cela fait partie du superflu.


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Le dcs du deuxime

calife

Notre matre ^Oumar qui tait le deuxime calife, successeur de

Abou Bakr, a t tu injustement par un non musulman alors quil

dirigeait les gens dans la prire.


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Ôumar a t assassinAlors quil dirigeait les gens dans la prire de as-Soubh, lun des

esclaves de Al-Moughirah qui tait surnomm Abou Loulouah etqui tait mazden (cest une forme de polythisme) est venu. Il lapoignard plusieurs fois avec un couteau en forme de Y, puis il sestenfui en poignardant tous ceux quil croisait . Et lorsquil sestaperu quil ne pouvait pas schapper, il sest poignard et en estmort.

Cela a eu lieu la matine du 27 de Dhou l-Hijjah de lan 23 delHgire. Le califat de Ôumar a donc dur environ 10 ans et demi.

Il a t enterr prs duProphte

Avant que son me ne le quitte, Al-Farouq, que Allah lagre, ademand son fils Âbdou l-Lah quil fasse le compte de ses detteset quil les rembourse ses cranciers.

Puis il lui a dit : Va voir Acha (Âichah), que Allah lagre, et dis-lui que Ôumar Ibnou l-Khattab demande lautorisation dtreenterr avec ses deux compagnons.

Âichah, la mre des croyants, est la fille de Abou Bakr et lpousedu Prophte Mouhammad. Le Prophte a t enterr dans lamaison de Âichah. Par la suite Abou Bakr a t enterr auprs duProphte. Ôumar al-Farouq souhaitait tre enterr auprs de cesdeux compagnons.


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Âbdou l-Lah le fils de Ôumar est parti et lui a demandlautorisation, elle lui a rpondu : Je voulais garder cette placepour moi mais aujourdhui je vais le prfrer mon propre

dtriment.

Il a ainsi t enterr auprs du Prophte et de Abou Bakr As-Siddiq.

Pour aller plus loin Les faits remarquables de lEmir des croyants, Ôumar Ibnou l-

Khattab, sont si nombreux que les savants, les historiens et lesbiographes ont compos des chapitres et des chapitres pour lesnumrer. Parmi ceux qui ont consacr des livres aux mrites denotre matre Ôumar, il y a Ibnou l-Jawziyy qui a numr sesmrites et ses caractres dans un trs grand livre. Il y a aussi As-Souyoutiyy dans son livre Al-Ghourar fi fadaili Ôumar et beaucoupdautres encore.


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La biographie du

troisime calife

Ôuthman Ibnou Âffan, que Dieu (Allah) lagre, a succd

Ôumar ibn al-Khattab en lan 24 de lhgire. Il compte parmi

les premiers hommes tre entrs en Islam. Il a t surnomm

Dhou n-Nourayn.


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Son ascendance

Il se nomme Abou Âmr Ôuthman fils de (ibnou) Âffan, fils de 'Abil-Âs. Sa mre est 'Arwa, fille de Kourayz. Son arbre gnalogique

rejoint celui du Prophte Âbdou Manaf.

Sa naissance

Il est n dans la ville de At-Ta'if (en Arabie) 6 ans aprs l'anne dite

de l'lphant. Il a t converti lIslam par Abou Bakr As-Siddiq,

que Allah les agre tous les deux. Il avait alors 39 ans et cela s'tait

produit avant que le Messager ne s'installe dans la maison de al-

'Arqam.

Sa description physique

Il tait, que Allah l'agre, de taille moyenne. Son visage tait beau,

blanc sanguin et sa peau tait fine. Ses articulations taient

massives et ses paules larges. Le crne dgarni, et il avait unegrande barbe.


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Son entre en Islam

Notre matre Ôuthman, que Allah l'agre, fait partie des premiers tre entrs en Islam dans cette communaut. Allah les a voqus

par Sa parole dans le Qour'an:

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(Wa s-sabiqouna l-awwalouna mina l-mouhajirina wa l-ansar wa l-

ladhina t-tabaôuhoum bi ihsan, radiya l-Lahou ânhoum wa

radou ânh) ce qui signifie: Et les premiers prdcesseurs

parmi les Emigrants et les Partisans et ceux qui les ont suivis

avec rectitude, Allah les agre et ils ont accept l'Islam pour

religion. [At-Tawbah/100]


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Lannonce de son entre auParadis

Il fait partie des dix hommes auxquels le Prophte a annonc la

bonne nouvelle qu'ils seront au Paradis. Il les a cits les uns aprs

les autres dans un seul hadith rapport par l'imam 'Ahmad dans son

Mousnad :

(Abou Bakr fi l-jannah wa Ôumar fi l-jannah wa Âliyy fi l-jannah

wa Ôuthman fi l-jannah wa Talhah fi l-jannah wa z-Zoubayr fi l-

jannah wa Âbdou r-Rahman Ibnou Âwf fi l-jannah wa Sa^d bnou

Abi Waqqas fi l-jannah wa Saîd bnou Zayd fi l-jannah wa

Abou Ôubaydah bnou l-Jarrah fi l-jannah) ce qui signifie:

Abou Bakr sera au Paradis, Ôumar sera au Paradis, Âliyysera au Paradis, Ôuthman sera au Paradis, Talhah sera au

Paradis, Az-Zoubayr sera au Paradis, Âbdou r-Rahman Ibnou

Âwf sera au Paradis, Sa^d Ibnou Abi Waqqas sera au Paradis,

Saîd Ibnou Zayd sera au Paradis et Abou Ôubaydah Ibnou l-

Jarrah sera au Paradis.


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Son califat

Il a succd Ôumar ibnou l-Khattab en tant que calife la24me anne de lhgire, trois nuits aprs lenterrement de Ôumar.

Durant son califat, beaucoup de pays ont t conquis.

Son surnom Dhou n-Nourayn

Il a t surnomm "lhomme aux deux lumires" (Dhou n-Nourayn)

car il a pous deux des filles du Messager de Allah. Il a dabord

pous Rouqayyah qui lui a donn pour fils Âbdou l-Lah. Puis,

aprs son dcs, le Prophte lui a donn en mariage son autre fille

'Oummou Koulthoum et elle est reste son pouse jusqu' sa mort

en l'an 9 de l'hgire.


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Le troisime califat

^Outhman a eu la charge du califat de lan 24 lan 36 de

lhgire. Lempire musulman sest agrandi durant cette priode.


69/133

Le digne successeur des deuxpremiers califesTrois nuits aprs l'enterrement de Ôumar Ibnou l-Khattab , queDieu (Allah) l'agre, notre matre Ôuthman Ibnou Âffan, que Allahl'agre, est devenu calife. En effet, les gens lui ont prt allgeanceafin quil soit la tte des musulmans. Ctait une nuit dun lundi dumois de Dhou l-Hijjah de l'an 23 de l'hgire. Il a ainsi t calife partir du mois de Mouharram de la 24me anne de l'Hgire et il estrest calife durant 12 ans.

Il utilisait le mme sceau (c'est--dire la mme signature) que le

Messager de Allah tout comme Abou Bakr et Ôumar, que

Allah les agre.

Les conqutes durant son califatDurant son califat, que Allah l'agre, les musulmans ont men des

conqutes. Ils ont conquis beaucoup de pays et la terre d'Islam s'est

ainsi tendue. Parmi les terres conquises, il y a :

l'le de Chypre,

lArmnie,

la Tripoli occidentale (Lybie),

Karman et Sijistan (deux provinces de lactuel Iran),

la ville de Kaboul,

et des pays dAfrique


70/133

Le rle de Outhman

dans la diffusion duQour'an honor

^Outhman, a jou un rle dcisif dans la diffusion du Mous-haf

(Qour'an). Durant son califat, il a repris les feuillets rassembls

par Abou Bakr et les a fait vrifier et confirmer par les

compagnons avant de les faire copier en un seul livre. Il a diffus

plusieurs exemplaires de ce livre dans lempire musulman pour

quil serve de rfrence.


71/133

Le Qouran a t rvl auProphte Mouhammad

Le Qouran est la rvlation de Dieu (Allah) notre matre

Mouhammad. Le Prophte la transmis oralement et intgralement

ses compagnons, qui lont mmoris tel quel et retransmis jusqu

nos jours. Et le Qouran honor restera infalsifi jusquau jour

dernier.

Le Prophte a fait transcrire la rvlation par certains

compagnons. Les versets du Qouran taient alors crits

sparment sur diffrents supports (tels des peaux ou des pierres).

Ces diffrents supports ntaient pas rassembls ils taient

disperss chez ceux qui les avaient crits et ne formaient pas unlivre. Cependant, le Qouran tait mmoris par cur par de trs

nombreux compagnons.

Abou Bakr a ensuite rassembl ces diffrents supports, les a fait

retranscrire sur des feuillets et les a conservs.


72/133

Ôuthman a recopi les feuilletscontenant tout le Qouran dans unlivre et la diffus

Lorsque Ôuthman, que Allah l'agre, a reu le pacte d'allgeance

en tant que calife, il sest concert avec certains compagnons et

leur avis tait qu'il rassemble tout le Qour'an dans un seul livre.

C'est alors que Ôuthman, que Allah l'agre, a runi un certainnombre de compagnons. Abou Dawoud a dit : Ils taient douze

hommes de Qouraych et des Partisans de Mdine (Ansar). Il y

avait galement parmi eux les scribes qui avaient retranscrit la

rvlation. Il a demand aussi ce qu'on ramne de

chez Hafsah, la fille de Ôumar, que Allah l'agre, les feuillets

que Zayd Ibnou Thabit avait rassembls et il les a retranscrits

dans un seul livre .

Dans le livre "Fat-hou l-Bari" d'Ibnou Hajar Al-Âsqalaniyy, il est

crit : Ôuthman, que Allah l'agre a dit :

Qui parmi les gens crit le mieux ?

Ils lui ont rpondu : Zayd Ibnou Thabit

Et il leur a demand : Qui est celui qui prononce le mieux ?

Ils lui ont dit : Saîd Ibnou l-Âs .


73/133

Il a dit : Alors, que ce soit Sa^id qui dicte et Zayd qui

crive .

Lorsqu'ils ont fini de transcrire le Mous-haf en un seul livre, il a

ordonn ce qu'on en fasse plusieurs copies qu'il a envoyes aux

diffrentes rgions. Il y a eu divergence sur le nombre de copies.

Certains ont dit que c'taient 4 copies, d'autres ont dit 5 voir plus.

^Outhman la diffus aux quatre horizons et a ordonn aux

diffrentes rgions d'utiliser les copies envoyes du Mous-haf pour

quil serve de rfrence tous les musulmans.


74/133

Les mrites de

^Outhman

Les mrites et les vertus de notre matre ^Outhman ont pouss

beaucoup de spcialistes des biographies et des conduites des

prdcesseurs composer des chapitres qui contiennent des

faits remarquables de sa vie, que Allah l'agre.


75/133

Lannonce de son entre auParadis

Ibnou l-Jawziyy a rapport de Abou Moua Al-'Achâriyy, que Dieu

(Allah) l'agre, qu'il tait en compagnie du Prophte , dans

l'une des proprits des gens de Mdine. C'est alors qu'un homme

est venu et a demand la permission dentrer. Le Prophte a dit

AbouMoua :

('Iftah lahou wa bach-chirhou bil-jannah) ce qui signifie: Ouvre-lui

et annonce-lui la bonne nouvelle qu'il sera au Paradis. J'ai

ouvert et j'ai trouv Abou Bakr et je lui ai annonc la bonne

nouvelle du Paradis. Ensuite, quelqu'un d'autre a demand ce

qu'on lui ouvre, le Prophte lui a dit :

('Iftah lahou wa bach-chirhou biljannah) ce qui signifie: Ouvre et

annonce lui-la bonne nouvelle qu'il sera au Paradis. Ctait

Ôumar, je lui ai ouvert et je lui ai annonc la bonne

nouvelle.

Ensuite, un autre homme a demand ce qu'on lui ouvre et le

Prophte tait allong, c'est alors qu'il s'est assis et il a dit :

('Iftah lahou wa bach-chirhou biljannah âla balwa tousibouh), ce

qui signifie: Ouvre-lui et annonce-lui la bonne nouvelle du

Paradis et qu'il sera atteint dune preuve .


76/133

Ctait Ôuthman, je lui ai ouvert je lui ai annonc la bonne

nouvelle du Paradis et je lui ai rapport ce que le Prophte

m'avait dit. Cest alors que Ôuthman a dit : C'est l'aide deAllah que je recherche. Il sagit de l'preuve suite laquelle il a

t assassin lorsque des gens ayant sem la discorde ont assig

sa maison Mdine.

Lannonce de son degr de martyrAl-Boukhariyy a rapport dans un chapitre de son livre consacr au

mrite des compagnons que la montagne de 'Ouhoud a trembl

alors qu'il y avait dessus le Prophte, en compagnie de Abou Bakr,

Ôumar et Ôuthman, que Allah les agre tous. C'est alors que le

Prophte a dit :

)R B&> $ G . X 10

('Ouskoun 'ouhoud fama âlayka 'illa nabiyyoun wa siddiqoun wa

chahidan) ce qui signifie: Apaise-toi 'Ouhoud, il y a sur toi un

Prophte, un siddiq et deux martyrs .

Le terme "siddiq", cest--dire celui qui atteste, qualifie Abou Bakr.

En effet, Abou Bakr tait surnomm As-Siddiq tandis que les

martyrs sont Ôumar et Ôuthman, tous deux ont t tus

injustement.


77/133

Cela a galement t rapport par Mouslim, Ahmad Ibnou Hanbal

et dautres encore.

La gnrosit de Ôuthman

Le Hafidh Abou Nouâym Al-'Asfahaniyy dans son livre "Hilyatou l-

'Awaliya'" d'aprs AbouHourayrah, que Allah l'agre, a dit

: Ôuthman Ibnou Âffan a gagn le Paradis deux fois auprs

du Messager de Allah, la premire lorsqu'il a creus le puits de

Roumah et la deuxime lorsqu'il a subvenu aux besoins de

l'arme qui manquait de moyens.

Le puits de Roumah tait un puits dont l'eau tait vendue aux

musulmans mais Ôuthman, que Allah l'agre, la achet et l'acreus davantage. Il a permis aux musulmans dy puiser de leau

sans contrepartie. Ce puits est jusqu' aujourd'hui connu Mdine

l'Illumine.

L'auteur de "Hilyatou l-'Awaliya'" a rapport de Ach-Cha^biyy

d'aprs Masrouq d'aprs Âbdou l-Lah Ibnou Masôud qu'il a dit :

le Messager de Allah a vu Ôuthman Ibnou Âffan qui saffairait

pour l'arme en manque de moyens, il faisait des allers-retours.


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Le Prophte a dit :

(Allahoumma ghfir liÔuthman ma 'aqbala wa 'adbara wa

ma 'akhfa wa ma 'a^lan wa ma'asarra wa ma 'ajhar) ce qui

signifie : " Allah accorde le pardon Ôuthman pour ce qu'il a

fait et ce qu'il va faire, ce qu'il a fait au grand jour et ce qu'il a

fait en cachette".

Le Prophte a fait son loge

Dans le livre "At-Tarikh" d'Ibnou Âakir d'aprs Abou Saîd Al-

Khoudriyy, que Allah l'agre, il a dit : J'ai vu le Messager de Allah,

depuis le dbut de la nuit jusqu' ce quau lever de l'aube, il avait

ses mains leves et il faisait des invocations pour Ôuthman endisant :

(Allahoumma Ôuthman raditou ânhou farda ânh) ce qui

signifie: " Allah je suis satisfait de Ôuthman alors agre-le."

Et At-Tabaraniyy a rapport du fils de Ôumar qu'il a dit : leMessager de Allah a dit :

(Ôuthman 'ahya 'oummati wa 'akramaha) ce qui

signifie: "Ôuthman a revivifi ma communaut et l'a

honore."


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Certaines qualits de

^Outhman

^Outhman, que Dieu (Allah) l'agre, tait dot de bons

caractres qui ont fait de lui un calife trs apprci. Parmi ses

nombreuses qualits, il y a la gnrosit, lindulgence et la

modestie.


80/133

Quelques bons caractres denotre matre Ôuthmanrapports par de grands savants

Notre matre Ôuthman, que Allah l'agre, avait de grandes qualits

telles que l'indulgence, la science, la gnrosit, la pudeur, la

puret, lascse. Il tait parmi les gens celui qui tait des plus

modestes.

Ibnou Sa^d a dit, en rapportant de Âbdou l-Lah Ar-Roumiyy:

(Kana Ôuthman yali woudou l-layli bi-nafsih fa-qila lahou : law

amarta ba^da l-khadami fa-kafouka, qala : la, al-laylou lahoum

yastarihouna fih) ce qui signifie : Ôuthman apportait de nuitl'eau du woudou' lui-mme. Il lui a t dit : "Si tu l'avais

ordonn certains serviteurs, ils te l'auraient ramen et

t'auraient pargn de le faire toi-mme". Il a rpondu : "non, la

nuit est pour eux, ils se reposent".


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Ôuthman : Un homme aim,modeste et gnreux

L'Imam 'Ahmad a rapport quaprs avoir t interrog au sujet de

ceux qui faisaient la sieste dans la mosque (c'est--dire ils

dormaient ou ils s'allongeaient simplement dans la mosque au

milieu de la journe), Al-Haan, que Allah l'agre a dit : Il m'est

arriv de voir Ôuthman Ibnou Âffan faire la sieste dans la

mosque alors qu'il tait cette poque calife et les pierres

avaient laiss des traces sur ses cts et on disait : "voici

l'Emir des croyants, voici l'Emir des croyants". Il dormait ainsi

avec les pauvres en laissant les lits confortables.

Et il est rapport de Charhabil Ibnou Mouslim quil a dit: Ôuthman, que Allah l'agre, donnait aux gens manger la

nourriture qui lui tait destine en tant qu'Emir des croyants et

il rentrait chez lui pour manger du pain et de l'huile.


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L'loge des gens au sujet

de Outhman

Le bon comportement de notre matre ^Outhman a fait de lui un

homme trs respect et trs apprci. Les loges le concernant

sont inscrits dans de nombreux recueils de savants.


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Le compagnon Âliyy a faitlloge de Ôuthman

L'Imam Âliyy Ibnou Abi Talib, que Dieu (Allah) l'agre, a dit

: Ôuthman tait de ceux qui [il cita le verset (ayah) 93 de

sourat Al-Maidah] :

IH (; % IH (; /? % %2X

1%2/ \/& C

(amanou wa âmilou s-salihati thoumma t-taqaw wa

amanou thoumma t-taqaw wa ahsanou wa l-Lahou youhibbou l-

mouhsinin) ce qui signifie : " ont cru, accompli les bonnes

uvres, qui ont continu dtre pieux et de croire et qui

demeurent pieux et bienfaisants ; Allah agre les

bienfaiteurs". Cela a t rapport par Al-'Asfahaniyy dans

"Hilyatou l-'Awliya'".


84/133

Quelques paroles dautres savantsayant fait son loge

L'Imam 'Ahmad a dit d'aprs Rouhaymah la grand-mre de Az-

Zoubayr Ibnou Âbdi l-Lah qu'elle a dit :

+ 1 M G 4 & ?& "

(kana Ôuthman yaoumou d-dahra wa yaqoumou l-layla

illa hajâtan min awwalihi) ce qui signifie : Ôuthman jenait

toute lanne et il veillait toutes les nuits sauf une toute

premire partie de la nuit durant laquelle il dormait un peu .

Ibnou Âakir a rapport de Âbdou r-Rahman Ibnou Mahdiyy qu'il

a dit :

()% C $T G $ Q2 " Q?S :

^/? , % +3 V 4Q9 ,QX +27 , >

(khaslatani li-Ôuthman layata li-Abi Bakr wa la li-Ôumar, radiya l-

Lahou ânhoum :sabrouhou âla nafsihi hatta qoutila madhlouman

wa jamôuhou n-naa âla l-Mous-haf ) ce qui

signifie : Ôuthman a deux mrites que Abou Bakr et Ôumar,

que Allah les agre, n'avaient pas : il patientait jusqu' tre tu

injustement et il a rassembl les gens autour dun seul Mous-haf, un seul livre du Qour'an (qui a alors servi de rfrence) .


85/133

Ce que Outhman a

innov

Notre matre ^Outhman a beaucoup uvr pour la religion de

lIslam. Parmi ce quil a laiss, il y a de bonnes innovations que

les musulmans suivent encore aujourdhui.


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Les pratiques instaures par notrematre Ôuthman

Parmi les bonnes pratiques innoves par le troisime calife,

Ôuthman, que Dieu (Allah) l'agre, il y a :

Ôuthman est le premier avoir accompli l'migration en

compagnie de sa femme et de sa famille. Il a accomplit les deux

migrations, la premire pour lAbyssinie (Al-Habachah) et la

deuxime migration pour Mdine l'Illumine.

Il est le premier avoir parfum la mosque avec de lencens.

Le premier avoir ajout un deuxime appel avant la prire le

vendredi.

Le premier avoir donn un salaire ceux qui appellent la

prire (muezzin).

Il a t le premier instaurer un responsable de la police.


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Les bonnes innovations de^Outhman sont bnfiquesaujourdhui encore

Le travail de notre matre ^Outhman dans la mise en place de ces

bonnes innovations a t un grand bien pour le monde musulman.

De nos jours, ces pratiques savrent toujours bnfiques et dune

grande ncessit. Toute innovation de bien est possible en Islamtant quelle ne va pas en contradiction avec le Qouran et la

Sounnah.


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Lassassinat de

^Outhman

Le troisime calife de lIslam est mort martyr, les tratres qui

assigeaient sa maison ayant djou les compagnons envoys

pour le protger. Il a suivi scrupuleusement la parole du Prophte

qui lavertissait du danger. Il avait t averti par un rve de sa

mort prochaine.


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Les discordes

Les conqutes de la communaut islamique se sont multiplies et lasouverainet s'est tendue sur diffrents pays : les arabes se sont

alors mlangs avec beaucoup d'autres peuples et communauts

de langues diffrentes. Cest ce moment-l que des gens ont

grandement port atteinte au calife et que des rumeurs se sont

propages Mdine l'Illumine. Les dirigeants de la discorde ont

alors crit leurs diffrents groupes dans plusieurs pays pour leur

dire de tous se rendre Mdine. Ils ont donc assig la maison de

notre matre Ôuthman pendant plusieurs jours. Ôuthman, que

Dieu l'agre, disait : Le Messager de Dieu m'a promis quelque

chose et je patiente. Rapport par At-Tirmidhiyy dans "Manaqib

Ôuthman". D'aprs Acha (Â'ichah), que Allah l'agre, le Prophtea dit :

& ?9 ?& C 4 + "

$ H ,Q X + KH F . + S , . % Y .

(ya Ôuthman innahou laâlla l-Laha youqammisouka qamisan,

fa'in 'aradaka l-mounafiqouna âla khalîhi

fala takhla^hou hatta talqani) ce qui signifie : Ôuthman si

Allah te donnait un habit (il vise par l le califat) et que les

hypocrites voulaient te le retirer, ne l'enlve pas jusqu' ce que

tu me retrouves, c'est--dire jusqu ta mort , rapport par Al-

Hakim et At-Tirmidhiyy.


90/133

Lassassinat de Ôuthman

Lorsqu'il est parvenu notre matre Âliyy, que Allah l'agre, queles semeurs de discorde avaient assig Ôuthman dans le but de

l'assassiner, Âliyy a dit ses deux fils Al-Haan et Al-Houayn

: Restez tous les deux avec vos pes devant la porte de

Ôuthman et ne laissez personne parvenir jusqu' lui. Az-

Zoubayr et Talhah ont leur tour envoy leurs fils. Plusieurs

compagnons ont fait de mme afin dempcher les gens d'entrer

pour tuer Ôuthman, que Dieu l'agre.

Mais certains de ceux qui voulaient du mal notre matre Ôuthman

ont escalad par le ct la maison des 'Ansar (les Partisans)

jusqu' parvenir lintrieur de la maison de Ôuthman. Ils sont

entrs tandis que Ôuthman rcitait le Qour'an et qu'il jenait. L'un

d'entre eux lui a alors donn un coup d'pe mais Na'ilah, la femme

de Ôuthman, s'est interpose et les doigts de sa main ont t

coups. Elle tait seule avec lui ce moment-l dans la maison.

Les funrailles du 3me calife

Ôuthman a ainsi t tu et est mort martyr le vendredi, ctait la

18me nuit du mois de Dhou l-Hijjah de l'an 35 de l'hgire : il avait

alors environ 90 ans. Il a t enterr la nuit du samedi entre al-

maghrib et al-îcha' dans le cimetire de Al-Baqi^ Mdinel'Illumine. Az-Zoubayr a dirig la prire funraire en sa faveur.


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Ôuthman savait ce quilattendait

Notre matre Ôuthman avait dit avant son assassinat : J'ai vu

hier le Messager de Allah dans le rve et il y avait avec lui

Abou Bakr et Ôumar. Ils m'ont dit : patiente, tu viendras

notre ct lheure de manger la nuit

prochaine. L'interprtation en tait qu'il allait mourir la nuit

suivante.


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La biographie du 4me

grand calife

Le calife bien guid ^Aliyy tait le pre de Al-Haan et de Al-

Houayn. Il tait le cousin paternel et le gendre du

Prophte MOUHAMMAD . Il a grandi dans la maison du

Prophte, il a t le premier enfant entrer en Islam. Notre

matre ^Aliyy tait connu pour sa science et son courage. Il a t

surnomm Abou Tourab par le Prophte Mouhammad.


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Son ascendance

Il se nomme Âliyy fils de Abou Talib, fils de Âbdou l-Mouttalib filsde Hachim, fils de Âbdou Manaf. Il est donc le fils de l'oncle

paternel du Messager de Allah (Abou Talib) et le gendre du

Prophte puisquil tait mari sa fille Fatimah. Il est le pre

de Al-Haan et Al-Houayn. Sa mre est Fatimah fille de 'Aad, fils

de Hachim.

Sa naissance

Il est n 10 ans avant que notre matre Mouhammad ne reoive la

rvlation. Il a grandi dans la maison du Prophte

Mouhammad . Il tait surnomm Haydarah, qui signifie lion.Il a t dit que c'est sa mre qui lui avait donn ce surnom. Il est le

premier des enfants tre entr en Islam.

Notre Matre Âliyy a vcu auprs

du Prophte Mouhammad

Le Prophte avait deux oncles paternels. Suite une grande

preuve qui s'est abattue surQouraych, Abou Talib qui est le pre

de Âliyy sest retrouv avec peu d'argent pour lever ses enfants.


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C'est pourquoi le Messager a pris Âliyy chez lui tandis que Al-

Âbbas, qui est aussi le frre de Abou Talib et l'oncle du Prophte,

a pris en charge Ja^far. Ils ont ainsi allg la charge Abou Talib.

Le quatrime calife

Âliyy est le quatrime grand calife de lIslam, il a succd notre

matre Ôuthman. Âliyy tait l'un des conqurants les plus

reconnus. Il tait un modle pour les asctes et faisait partie des

plus rputs des orateurs, des loquents et des savants qui

uvrent conformment leur science.

Son surnom Abou TourabPour ce qui est de son surnom Abou Tourab, c'est le Messager de

Allah qui le lui a donn. Un jour, le Messager est entr chez

Fatimah, sa fille qui tait l'pouse de Âliyy, et l'a interroge au sujet

de Âliyy. Il lui a dit :

1 1&

('Ayna bnou âmmik) ce qui signifie: O est le fils de ton grand

oncle paternel ? Elle a rpondu : Il est l-bas, allong dans la

mosque. Le Messager de Allah est alors parti le voir. Il la trouv

allong mais sa cape avait gliss de son dos.


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Le Prophte sest mis enlever le sable (tourab) qui tait coll

son dos en lui disant :

H b3

('Ijlis 'aba tourab) ce qui signifie : Assieds-toi Abou Tourab.

Personne dautre que le Messager de Allah ne lui a donn ce

surnom et ctait son prfr.


97/133

La description de Aliyy

Notre matre ^Aliyy tait de taille moyenne et avait de larges

paules. Il tait beau, courageux et faisait preuve

dasctisme. Des compagnons lont dcrit comme un homme fort

ayant de la sagesse, de lloquence et parlant peu. Ctait un

homme de science, dtach du bas monde.


98/133

Son physique

Notre matre Âliyy, que Dieu (Allah) l'agre, tait mat de peau, de

taille moyenne. Il avait un beau visage de grands yeux trs noirs etune large barbe blanche qu'il ne teignait gnralement pas. Il l'avait

teinte seulement une fois avec du henn puis avait abandonn cette

pratique. Ses paules taient larges. Il avait en outre les mollets

dvelopps et fins leurs extrmits, tout comme ses avant-bras.

Ses qualits moralesNotre matre Âliyytait souriant, il tait parmi les plus courageux

des compagnons. Il tait de ceux qui avaient le plus de

connaissances pour juger et de ceux qui taient les plus asctes

dans le bas monde. Il ne s'tait jamais prostern pour une idole. Il

n'a jamais combattu quelqu'un sans avoir le dessus, il tait toujours

victorieux.

Sa tenue vestimentaire

Âliyy tait un homme modeste qui ne recherchait pas les plaisirs

dici-bas. Il portait des vtements trs simples, parfois trs uss.

Bien qutant calife, il ne portait pas de vtement luxueux ou delongue cape qui trane par terre comme on le voyait des monarques

de lpoque, mais plutt des vtements arrivant mi-mollet conformes

sa modestie et son asctisme.

Il avait un bton avec lequel il se dplaait dans les marchs. Il

ordonnait aux gens de faire preuve de pit l'gard de Allah et de

vendre correctement. Il leur disait : Soyez larges lorsque vous

mesurez ou pesez pour les gens.


99/133

Il portait parfois un bandeau de couleur noire autour sa tte et

parfois un turban noir. Comme notre bien-aim

Mouhammad avait mis un turban noir en laissant pendre une

partie de son extrmit le jour de la conqute de la Mecque.

Notre matre Âliyy portait la main gauche une bague sur laquelle

tait inscrit : C 0 / (Mouhammad raoulou l-Lah) ce qui

signifie : Mouhammad le Messager de Allah et : C

(Lil-Lahi l-moulk) ce qui signifie : A Allah la souverainet

[absolue] .

Sa description par Dirar As-Souda'iyy

Mouâwiyyah a demand Dirar : Dcris moi Âliyy. Dirar a

rpondu : Dcharge moi de cela. Mais Mouâwiyyah a insist.

Dirar As-Souda'iyy a alors dit : S'il est ncessaire que je le

dcrive, par Allah, il tait trs fort, il parlait peu mais bien, ses

jugements taient justes, la science manait de tout son tre et

la sagesse jaillissait de sa bouche. Le bas monde et sa beaut

lennuyaient et cest sa solitude dans la nuit qui le distrayait.

Une loquence extraordinaire et une mditation profonde lecaractrisaient. Il tait parmi nous comme l'un d'entre nous. Il

nous rpondait lorsque nous l'interrogions et il tait tellement

proche de nous que nous nous adressions lui sans que sa

prestance soit un obstacle. Il avait beaucoup de respect pour

les religieux. Les pauvres avaient toute leur place dans ses

assembles. Le fort dans son tord n'avait pas despoir et le

plus faible ne dsesprait pas de sa justice.


100/133

Je tmoigne qu'une fois, alors que la nuit tait tombe et que

les toiles taient nombreuses dans le ciel, je l'ai vu tenir sa

barbe dans sa main et sagiter comme sil souffrait. Il pleurait

comme celui qui est chagrin en disant : " toi bas monde,tente autre que moi ! Cest moi que tu te montres, devant moi

que tu texhibes ? dtrompes toi ?! Je t'ai divorce par trois

fois et il n'y a pas de reprise. Ta longvit est courte et ta

beaut minime. Malheur, malheur celui qui a peu de

provisions pour le long voyage et la solitude du chemin."

C'est alors que Mou^awiyyah sest mis pleurer. Il a dit : QueAllah fasse misricorde Abou l-Haan, il tait par Allah comme tu

l'as dcrit. Quel est ton chagrin son sujet, Dirar (maintenant qu'il

est mort) ? Il lui a rpondu : Mon chagrin est celui de la femme

dont on a gorg lunique enfant dans ses bras.


101/133

Âliyy, lascte

Notre matre Âliyy tait dtach de la vie dici-bas, il naccordait

dimportance ni aux biens matriels ni largent (cest--dire que

son coeur ny tait pas attach). Le Prophte

Mouhammad a demand Dieu (Allah) daccorder

notre matre Âliyy de faire preuve dasctisme dans ce bas

monde.


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Le Prophte parle de lasctismede Âliyy

Âmmar Ibnou Yacir, que Allah l'agre, a rapport : Le Messager

de Allah a dit Âliyy :

)% I\X %&c 1&c& ( %&c %& 9 C

. $. c C % %& $

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" 1 2 \> UR % H G " 1 2

T& H () ,TH M.

('inna l-Laha qad zayyanaka bizinatin lam youzayyini l-îbada

bizinatin 'ahabba minha, hiyazinatou l-'abrar înda l-Lah, az-

zouhdou fi d-dounya. Fajaâlaka la tarza'ou mina d-dounya"'ay

la yousibou mina d-dounya" wa la tarza'ou d-dounya minka chay'a,

wa wasaba laka l-maakin "ay 'adama laka l-maakin" fajaâlaka

tarda bihim 'atbaân wa yardawna bika 'imaman) ce qui signifie :

Allah t'a embelli par une parure. Il n'a pas accord meilleurequ'elle aux autres gens. C'est la parure des bienfaisants et

pieux selon le jugement de Allah. Il s'agit de lascse dans le

monde. Il a alors fait que tu ne tattaches rien du bas monde

et que le bas monde ne prenne rien de toi. Il a fait que les

pauvres t'aiment et te suivent, que tu sois satisfait d'eux

comme partisans, et qu'eux soient satisfaits de toi en tant

qu'imam.


103/133

Notre matre Âliyy ne cherchaitpas la richesse

Un jour Ibnou t-Tayyah est venu Âliyy et lui a dit : Emir des

croyants, le trsor public des musulmans s'est rempli d'or et

d'argent. Alors Âliyy a dit : Allahou 'akbar cest--dire

Dieu est tout puissant et il s'est relev en s'appuyant sur Ibnou t-

Tayyah. Ils se sont rendus au Trsor des musulmans (baytoul-mal),

cest--dire au trsor public. Âliyy a alors dit : , toi la jaune et

toi la blanche, allez entraner quelqu'un d'autre que moi (ici lajaune et la blanche signifient l'or et l'argent) et il a distribu tout ce

qu'il y avait jusqu' ce qu'il ne reste ni dinar ni dirham (dinar ce sont

les pices d'or et dirham ce sont les pices d'argent). Puis il a

ordonn qu'on nettoie la pice et y a accompli deux rakâh.

Il a t rapport qu'une autre fois, il est rentr dans cet endroit et y

a vu quelques richesses. Il a alors dit : Je ne veux pas voir celaici alors que des gens sont dans le besoin. Il a ordonn que

ces richesses soient partages et elles lont t. Il a ordonn qu'on

nettoie cette pice et il s'y est endormi.

Notre matre Âliyy na pas profit de largent du Trsor pour

senrichir personnellement ou pour assouvir ses passions comme

cela tait vu des monarques de son poque. Il pensait avant tout au

bien-tre des musulmans. Il recherchait lagrment de Dieu et la

russite dans lau-del.


104/133

Âliyy vivait modestement

Un jour, Âliyy, que Allah l'agre, est mont sur le minbar et a dit :

Qui veut acheter mon pe que voici ? Si j'avais eu le prix d'unpagne je ne l'aurai pas vendue. C'est alors qu'un homme s'est

lev et lui a dit : Moi je te prte l'argent d'un pagne.

Une autre fois, des gens l'ont blm pour ses vtements et il a dit

: Qu'avez-vous avec mes vtements ? C'est mieux ainsi afin

de ne pas tomber dans l'orgueil et que les musulmans

prennent exemple sur cela.

En effet, la tenue modeste de notre matre Âliyy tmoigne de son

humilit et de son ascse.


105/133

Certains prodiges de

^Aliyy

Notre matre ^Aliyyfaisait partie des grands saints. Il lui arrivait

certains prodiges par la volont de Dieu (Allah). De nombreux

recueils les voquent.


106/133

Âliyy tait un saintLe calife Âliyy tait un saint, il avait un haut degr selon le

jugement de Dieu. Dieu lui a accord certains prodiges, ce sont desactes extraordinaires qui tmoignent de sa saintet.

Le moulin grain qui tournaittout seul

Abou Dharr, que Allah lagre, a rapport : Le Messager de Allahma envoy appeler Âliyy. Je suis parti chez lui, je lai appelmais il ne ma pas rpondu. Je suis revenu et jen ai parl auMessager de Allah qui ma alors dit :

+ +

(ôud 'ilayhi dôuh) ce qui signifie : "Retournes-y et appelle-le". Je

suis reparti pour lappeler et jai entendu le bruit dune pierre moudre. Cest alors que jai regard et jai vu le moulin moudretout seul sans que personne ne le fasse tourner. Je lai appel.Il est sorti apais et je lui ai dit que le Messager de Allahl'appelait. Il est alors venu au Messager.

Aprs son dpart, je suis ensuite rest regarder le Messagerde Allah au point quil ma dit :


107/133

Dieu la protgUne fois, deux hommes qui s'taient querells sont venus voir

Âliyy pour quil rgle leur diffrend. Alors que Âliyy tait assis,appuy contre un mur, un des deux hommes lui a dit : Emir descroyants, fais attention, ce mur va scrouler. Alors Âliyy lui arpondu : Poursuis ton affaire, Allah me suffit comme protecteur. Âliyy a prononc la sentence entre les deux hommes qui staientquerells, il sest lev et le mur sest croul juste aprs ! Ceci estun prodige que Dieu a accord notre matre Âliyy, Il la protg.


108/133

^Aliyy jugeait entre les

gens avec sagesse

Notre matre ^Aliyy, que Dieu (Allah) lagre, tait un calife juste et

intelligent. Il faisait preuve dune grande sagesse lorsquil jugeait

les conflits entre les gens.


109/133

Les bons jugements rendus parÂliyy lui ont valu les loges du

ProphteIl a t rapport du Prophte quil a dit :

$ $Q ,f9

('aqda 'oummati Âliyy) ce qui signifie : Celui qui est le plus

fiable dans ses jugements entre les gens dans macommunaut, cest Âliyy. Et daprs Ôumar Ibnou l-Khattab, ila dit : Celui qui est le plus fort dentre nous pour juger entreles gens, cest Âliyy Ibnou Abi Talib.

Ibnou Masôud, que Allah lagre, a dit : Nous discutions entrenous et nous disions que celui qui tait le plus fort des gensde Mdine pour juger entre les gens tait Âliyy Ibnou

Abi Talib.

Deux histoires qui illustrent sasagesse et son intelligenceLes rcits suivants tmoignent de la force et de lextrmeintelligence de notre matre Âliyy pour juger entre les gens.

La dispute des familles de 4 hommes tus par unlion

Notre matre Âliyy a t envoy au Ymen par le Messager deAllah. Une fois l-bas, il a appris que quatre hommes taienttombs dans un pige dans lequel un lion tait captur. Le premiertomb a entran dans sa chute le deuxime qui en a entran untroisime qui lui mme a fait tomber un quatrime.


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Le lion les a blesss et ils sont morts de leurs blessures. Cest alorsque leurs hritiers se sont disputs jusqu faillir sentre-tuer.

Âliyy leur a alors dit : Moi, je juge pour vous dpartager. Sivous tes daccord, ce sera votre sentence. Sinon je vousempche de vous voir les uns les autres jusqu ce que vousrencontriez le Messager de Allah pour qu'il juge entre vous.Vous runissez des biens de ceux qui ont creus le pige. Ilsverseront un quart du prix du sang plus un tiers du prix dusang plus une moiti du prix du sang et tout le prix du sang. Lepremier tomb aura le quart du prix du sang car il a entran

avec lui les trois autres, le deuxime aura le tiers car il en aentran deux autres, le troisime aura la moiti car il en aentran un et le dernier aura un prix du sang complet.

Les gens ont refus daccepter cette sentence. Ils sont alors allsvoir le Messager de Allah et lont rencontr prs du maqam deIbrahim. Ils lui ont racont leur histoire et le Prophte a dit ce quisignifie : Moi je vous donne un jugement. Cest alors quun

homme lui a dit : Il y a Âliyy qui nous a dj donn unesentence. Lorsquils lui ont dit ce que Âliyy avait dit, le Messagera confirm cette sentence. Ceci tmoigne de la grande intelligencede limam Âliyy.

La dispute de 2 hommes qui avaient mangensemble

Il est galement rapport au sujet de notre matre Âliyy, que Allahlagre, quil a mis un jugement entre deux hommes qui taient entrain de manger ensemble. Lun avait 5 pains avec lui et lautre enavait 3. Un troisime homme est venu et il leur a demand lapermission de manger avec eux, et de partager leur repas. Ils ontaccept. Ils ont tous trois mang de faon quivalente.


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Les 4 Premiers Califes

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