Chapter 10: Napoleonic Europe Section 10.47: The Formation of the French Imperial System.
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3S"Amét— N'H.SU (■4:Pages S frefiiwi—fflHTfftXMiBATO—5MiM f-4 Patres)Atamistrateiir-IléléjtBê-CérulO. RA N DO LETA&Élfiraiüa.IsspressissstiAoaoscss,Til.10.4735, Rue Fontanelle, 35
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LaPETITKAVREest dèsigr.ópour las AxmmssJueilstairasel tègnlss
FARIS.
ORGANE RÉPUBLIG4IN DÉMOCRATIQUELe plus fort Tirage des Journaux de la Region
IS ^atpwIip?
RÉDACTEUR EN CHEF
CASPAR - JORDANTéléphone s 14.ÜO
Saorétaira Général s TH. VALLÉS
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ABOIMWEIWENTS
EiSltEliilSPACIFISTESLe congres international organisé aBerne, dans ie Snit d'étudier les bases d'unepaix durable, donne lieu a des quereiiesavant touie reunion : le comité suisse i'aajourné sine die, aucune personnaiité fran-?gaise n'ayant consenti a y prendre part,tandis que le comité international prétendle maintenir. 11 fant louer les pacifistesl'rangais de leurs réserves, lis comprennentparfaitement que loutes les manifestationsen faveur du principe général de la paixque Ton peut organiser aetuellement rïs-quent trop de constituer de simples pièges.Leur patriotisme et le sentiment profonddes réalités devant lesquelles I'Austro-Allemagne a si crueüement placé le mondecivilisé les gardent sürement contre touteerreur de cette nature.II ne faut pas se dissimuler, en effet, quedes initiatives dans le genre de celle d'uncongres pour une paix durable apparais-sent forcément, et quelle que soit la sincé-rité de leurs organisateurs, comme desmanoeuvres a peine déguisées en faveurd'une solution iiötive de la guerre, « ho¬norable » pour l'Allemagne. On peut s'éton-ner, parexemple que ce soit un groupe-ment hollandais qui affpréconiséla réunionde ce congrès, non pas cn Hollande, maisdans un pays neutre comme la Suisse, quijouit de réelles sympathies chez toules lesnations alliées.Est-ce paree que les pacifistes néerlan-dais se savent suspects depuis Ia propa-gande maladroite. sinon douteuse, de« l'Anti-Oorlogs-Raad » ? D'autre part, lesadhésions ohlenues aux Etats-ünis, si au-lorisées soient-elles, ne constituent pas enl'espèdeune garantie suffisnnte. Elles nedonnent point Ia certitude absolue qu'il nes'agit pas ici d'une ceuvre ayant des ten¬dances qu'aucun patriote francais, anglais,itaiien, beige, russe ou serbe puisse ap-prouver a l'beure présente.11est vrai qu'on a eu soin de nous pré-venir qu'on ne se propose nuliement dediscuter les conditions auxquelles éven-taellement la paix pourrait êfre rétablie enEurope. On veut éviter tout ce qui pour¬rait créer l'impression d'un mouvement enfaveur de telle ou telle solution a donnerau conflit mettant aux prises des millionsd'homrnes. Ce qu'on envisage, c'est un dé¬bat tout académique sur l'organisation deia vie internationale telle qu'elle devrailêtre pour qu'une paix durable, a l'abri detoutes les surprises mauvaises, fut assuréeau monde civiüsé.On congoit fort bien que des esprits gé-néreux se préoccupent d'un tel problème ;011ne comprend pas que dans les circons-tances actuelles un débat semblable puissese dégager totalement des préoccupationsdu moment, s'affranchir de toute influencedes événements qui se déroulent en Eu¬rope .C'est la qu'est Ie danger. Toute discus¬sion de ces bases d'une paix durable estvaine aussi longtemps que le militarismeprussien n'est pas ruiné et que les alliésn'auront pas iinposé a l'Austro-Allemagnela paix par la victoire, selon l'expressionde M. Briand. Nous ne voulons pas envisa-ger 1éventualité d'un arrangement quelqu'il soit ; nous nous refusons a discuter leprincipe de n'importe quelles conditions,paree que nous ne sommes pas encore vic-torieux comme nous voulons et nous devonsl'être. La décision sera ce que la fera IaVaii)cl,ce ^ nos. solclats — et jusque-la,toute noire cl?er^e demeure concentréesurla guerre que noüs a vons ! ioe^ranlable vo-lonté de poursuivre jusqü a^' bout, jusqn'asa conclusion logique, jusqu'a la1'Austro-AlIemagne.(Ju'A Berlin et a Vienne on réponde avecempressement aux avances des pacifistesneutres, cela va de soi. Tout effort capabled im poser aux toules l'idée de la cessationprocbaine des hostilités favorisela manoeu¬vre allemande. C'est parce que nos enne-mis aspirent a la tin de la guerre, que nousavons le devoir de réagir contre de tellestendances, de déjouer les menées de cegenre. Au surplus, les neutres qui ne souf-frent pas direclement du conflit, qui nefont pas a la grande cause du droit et de laliberté les sacrifices que nous lui consen¬tons, devraient comprendre enfiu que leursinitiatives pacifistes sont vaines. Quandl'beure de « causer » sera venue, ce 11e se-ront pas les neutres, mais les alliés victo-rieux qui dicteront la paix.
(Le Temps.)
L'AppelauliasflelainefranoaisLa Chambre a voté l'afïiehage da bon etbean discoors de M. Ribot snr le procha'iiemprunt. Cei exposé ioyal et émouvant dela sitnation sera ectendu par le pays. Nousn'anrons pas besoin pour recoeillir les sons-criptions nécessaires de recourir au jen despetits papiecs dans lesquels le ministre desfinances d'AUemsgno a tronvé le plus clairde ses ressources. Les capitaox auxquelsfait appel le ministre de3 finances existenten France, même après seize mois de guerreet 1'occopation d'ane partie de notre terri-toire. Ces capitaax sont déjAvenus ss me Irelidèlement a la disposition de la defensenationale sons forme de Bons dn Trésor eta'Obligatioas décannales, pnisque !e loteldes sommes ainsi recaeiliies s'éiève Annedouz tine d8 milliards. Les détenteurs d'orl'ont égaloment versé en grande partie dèsqu'on lear a expliqaé qu'il y avail un inté-rêt national A le faire. Et ce double mouve¬ment piraüèie de souscription et de verse-mant coniinno sans lléchir, de même qnepersiste sans fléchir notre résolutioa dé me-ner jusqu'au b >ut une guerre pour laquelienou3 somms décidés A tout faire, après avoirtout fait pour l'éviter.Certes, dit M. Albert Petit, dans le Journaldes Débats, les conditions de l'emprnnt sonten elles-mêmes trés avantageuses et leségoïstes qui croiraisnt faire one meiilsnreaffsire ed se réservant, céderaient en tontétat de cause Ana manvais calcul. Mais legrand pnbiie, celui doat dépend ie succesde l'emprnnt, comme le succes de laguerre, estimerait qu'on lui fait injure eninsistant trop et trop nniqnemeat sur lebénéfice matérie! de l'opération qu'on luipropose. I! est naturel quo ceox qui prê-tent A l'Etat en temps de cri3« en soientréCMUpensés par uno rémunération propor-tionnée au service qa'on lenr dernande,mais ce que les souscris teurs envisagerontavant tont c'est la part qu'ils prennentainsi a la défaite de l'ennemi. La France n'apas marchandé son sang le plus précienx,eiie ne marchandera pas drvantage quandil a'agit de sa fortune, qui d'aiileurs serasauvegardée par la victoire, tandis qa'eiiene servirait pas A ia défaite. M. Ribot arésumé d'un mot salsissant la situation.Parlant de ceux qui se figoreraient Passe¬ment qu'ils poumdent sanver leurs réservesea cas de catastrophe : « Ges réserves, a-t-iltUL~aeiaiaot. la narngoa de la défaite an lieud etre !e prix de la victoire. » Rien de plusexact. A la mobilisation des hommes doitdone corresponds aujourd'hui la mobilisa¬tion das écus, ceux de la campagne commeceux de la ville, ceux du bas de lainecomme ceux du coffre-fort.
LaFêteduroiAlbertA PARIS
LA GUERRE-&OS3» JOURKTSS
COMMUNIQUÉSOFFICIELSParis, 14 Noremhre, 15 heitres.
L'ennemi a fait exploser un faur-neau de mine a Frise, a l'Ouest dePóronne. II a essayé d'en occuper l'ex-cavation, II a eté rspoussé après unelutte assez vive.Nous avons exéuté un tir ©fficacesur ia gare de Ghaulnes.Nuit sans incidents sur le rente dufront.
Paris, 23 heures.En Artois, au « Labyrinths », lesAïlemands ont, ce matin, par une at¬taque brusquée, réu3si a pénétrer,prés de la route de Lille, dans une deeos tranchées de première ligne. Noscontre -.attaques les ont aussitót re-jetés.L'ennemi a laissé tons ses felesséssur le terrain.Autour de Loos et de Souchez, sim¬ple canonnade.Au Nord de l'Aisne, nous avonsexécuté sur les organisations alle-mandas du plateau de Nouvron uneconcentration de feu qui a paru trésefficace.Une Jutte d'artillerie assez actives'est poursviivie en Champagne, dansla région de la butte de Mesnil, et surles Hauts-de-Meuse, au taois des Che¬valiers.
quien fuitë un fort détachement eanemideserndait de Sforceiiadi Vaborda.ï 'Le communiqué öu il novcmbre meniionnsi!Séja une action dunscetle róaion. Les Auirichiensoccupent le Monialona l'Ouest de la valtée deGsmpelle. i a Sforcella di Vaisorda est une posi¬tion fortifiée du Mootalon.)Sur le Haut-Cordfvoie, nos opérations cou-tiniient dans Ie hut d'étendre notre possession dus cimes conquises du col di L«na etdu morst Sief également aux pentes situéesau Nord-0 iest de ce massif rnontagoeux.Stir ies hauteurs au Nord Ooest do Goriziaon s'est battu hier avec acharnempnt et avecdes alternatives diverges autour oOdavia etsous la crête du Calvario. Nous avons fait en¬viron ciuqnante prisonniers dont trois offi-ciera.Sur le Carso, notre progression continue,tenace.de tranchée en trarchée; nous avonsfait hier d» nouveaux progrès vers Bocchiuiet avons pris d'assaot quelques reirmche-raents et des r''doiites,quanou3 avons rnain-tenas enauite contre de violents retours offensifa de l'ennemi.
Le Havre, la Seine-Inférieure, l'Eure,l'Oise et la SommaAutrei Département»Union PostaleOns'abonnt)ógalement,SAUSFPAIS,dans tous tss Bureauxde Posts da Franca
Tnois Mois Six Mots ün Au
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faSltuatisndanslesBallansMetrovi'zt, 21 noverabre.
La situation militaire s'e3t amélioréee.Les tentatives de Fennnerai pour séparerles forces monténégrines de celles du Sudont échoné.Les troupes serbes ont repris Tetovo etforcé les bulgares menagant Monastir a s'é-loig ïer.Le mora! de l'armée est excellent.
LA SERBIELa résolnlionserhe
On mande do sriuiuque it i'Eleslia que lejmembres du Goavcrnemeut serba et l'élat-major géaérai ont tena un conseil.lis ont décidé da con timter ia résistancad j front Nord jnsqa'A l'arrivée des renfortsaibes, en nombra suflisant.
La résisliieces?ri»e
Ua s Te Deum » a l'église beigeLes Parisians ont célébré hier, en graadnombre, la fête du roi des Beiges.Uo TeD-wn soiennel a été cólébró Is ms-tia, k Ónze heures, a l'église beige de ia raede Charoane.Maigré le mauvais temps, un public nom-breux avaittenu il venir apDorter l'hommagade son admiration au vaillant roi soldat.L'iatérieur de la pe-ite église était pavoiséaux couieurs des artnées alliées.B-s gendarmes de l'armée beige assuraientl'ordre a l'iatérieur.Au premier rang da I'assistance, on re-marquait M.Garióa de Wiart, sninistra de iajustice beige ; le baron Guillanme, ntinis'rede Beigique a P„ris : le général Dorgs, repré¬sentant Ie ministre de la guerre de B igique;ie capitaine Laureas, agent de liaison entrelas ministères de la guerre francos et beige;le docteur Collet, pré-i lent de I Union beige;le baron de Seliier de Morainviiie, comrnao-dant les forces beiges de Galais ; de nom-breux officiers beiges et frangais.La ducliesse da Veneöme, la baronneBayens.accompagnées de leurs dames d'hon-neur, assistaient è la cérémonie.Le TeDeum a été ehanté par les petitschanteurs de ia Crotx de B:»is, accompygnesds il' m;'ii,!',se be!ge.M. artis£e besge, a ehanté Ja Bra-bannonne ainri qsc Vers ^üf.WK,;, ,,L'oöice a été célébrê pas a ^ Moyersoen,direcicnr de ia mission beigê.
A Notre DameUoesolennité patriotique en l'honnenr dela Beigique a eu lien k denx heures a No-tre-Daaïe, k l'occasion de Ia fête da roiAlbert.La cérémonie était présidée par le cardi¬nal Amette, archevêqce de Paris. La duclies¬se de Vendöme y assistait. Le P. Janvier aprononeé, avec son éioquence coatamièreune émouvante allocution.Ajontons qu'A deux heures trente a eu Iie-uau Casino de Paris ane matinée extraordi¬naire au profit d'oeavres de guerre.MM.Georges Lorand et Emile Royer, dé-putés beiges, oot fait ure causerie et ontexpliqué « pourquoi ia Beigique a subi laguerre. »
OfficialReport of theFrench GoYernmontNovember, 14th. — 3 p. m.
emy explosed a mine at Frise west"and attempted to occupy thehe was repelled after a violent
The eof Pèronneexcavation ;fight.We bombarded eflicaceously the railwaystation of Chauines.Nothing on the rent of the front.
COMMUNIQUÉBILGEit Novembre.
L'artillerie ennemie a cmouné nos posi-iioos aa nord et au sud de Dixmude, Ave-*Csppelle, Oosikerka et Gaeskeike ont étébontbardées.Nos batteries ont vigoureusement canonnéles positions ennemias de Leka et do Saint-Pisrre-Gapeile.
COMMUNIQUESBUSSISPetrogrsd, 13novemhre.
Dans la région de Schlock, nos troupes,en ponrsnivaot l'ennemi, lui ont infligé desportas sérimses et ont progressé k i'Otifstde Kemmern.Sur tont ie reste du front, il n'y a eu quedes échanges de codps de fea et des rencon¬tres d'avant-ttardes.Pas de changement sur le front dn Can-ease.
Petrograil, li noverabre.Dans la région Ixkol, nous avon3 repoussél'ofl'ensiye allemande.Dias la region de Dvinsk, un combatach irné continue au nord-ouest et è i'onestd" Czartory<ki.Nous avons artêté les tentatives de l'en¬nemi pour pregresser dans la direction dela rtvière Styr.
Aï. WINSTON CHURCHILLrejoindra naercredi son régiment
Snivant la Weekly Despatch, M. WinstonChurchill purtira metered! poor rejoindr® enFrance son régiment.M Winston Ghnrchill a passé samedi lapms t runde partie de la jotiroée k son do¬micile de Cromwell Road(Sonlh Kensington),k reeevoir de notnbreusrs personnes aux¬quelles il reiusait gaitement d'ajouter lemoindre renseignemeat a sa lettre au Pre¬mier ministre.
COMMUNIQUÉITALIENRome, 13 novembre.
Notre offensive, qui s'est poorsuivie avecune inlassable ténacité sur tout le front,nous a procuré hier quelques nouvqatxstircès.Dans Ia vaüée de la Lagarina (Adige). nousavons occopéPaisde Marco et avons conquisk i'est de cette iocalite une crête monta-gneuse qui descend de Zngna-Torla vers iecord sur Lizzana.Nos avions ant bombardé en même tempsVolano, siège d'un commandement antri-chion.Ifa crêle roontfigBeuse don! il est ici questioncourt parrarèiement ó la rive droire de i'Adi^eau nid de Rover to. Lizzanaest en effel s d uxkiiomèires au dessous cetle ville, le sotnm, tfleZugoo-Torin,qui s'éiève » C2S3mèires. est aune iieue environ ru sud de Lizzana.Vo'anoestau-dessus de Rovereto, sur ia grande chausséeoei conduit a Trente).DaliL' 'a vallés deGampelle.un détachementde voioh'?«»vs aiP'RS. en reconnaissanceOffensive vers ié ^a'"n> a attaqué et m:s
COMMUNIQUÉSSERBEStl noverabre
Sur le front nord, après des combats acbar-nés, nos troupe» se sont repiiées eu bon or-dre devant i'ennemi numeriqnement supé¬rieur.Sur la lignedes positions Troela* Maglitch-Ah-xandrovatz-Yastohatz, prés d'Ivagnitzaancnn change«ient.l&ügne indiquée suil approxirviativemenflesrronuer-s du Montenegro et du saodjak do NoviB'Zar.)Sur lont le front E«t, toules les attaquesenn-mies out ète rrpoussé-s. Le front Estcomprend la riva gauche tie la Morava duSud. de la B naichki Morava et 1'entréeNorddu défilé de Kaïchanik.
12novembre.Dans la région d'Ivagnilza et dans lava!lée d Ibar, dari3 la direction d'Alsxanriro-vatz. les combats se ponrsuii-ent sans grandschangement*.Dans (a region K oujevatz-Yankova-Klissoura, aucun changement.Dans la vailée ds la Pousta-R ka, nos tronpes oot attaqué l'ennemi hier et l'om. re-poussé LVnn^mi est égalem«nt reponssédans ia val lée de la Kri«a R ka (la Losko-viiza) et de a Binatchka-M^ruva.D ns la direction Tetovc-Skop'ié, do? trou¬pes reporissent l'ennemi.Sur ia Babouna. nos troupes et les iroa-pes ai'iées occupant le viüage de Rouyen-Tchitchévo (?) et la gare da Gradsko.
La Tempêtesur le LittoralDouarnenrz, 14novembre.
La tempé le est formidatile sar les cöies.Piusieurs bateaux se sont brisés sur les ro-cbers.Das viviers è langonstes sont détrnits.
LaRoebelle, li noverabre.Une violente tempête règn9 sur le littoral.Des maisons ont été dPtruites par l'ouragan.Qaatre bateaux de pêche sont perdus.
PLUS D'EMBUSQUÉS
Lne réunion a été tenue dimanche après-ffl'di rue Blanche an cours de laquelle on adécidé la fondation d'une iivue contre lesembusqués.
P/EUXHOMMAGEOn va élever au camp d'Hamrneiburg, suria tombe des prisonróers de goerre frangaismorts dans cette viile, un monument 'enpierre d'après le plan exéenté par les prison-niers erix-naèraes.Les prisonniers ont rénni entre enx unesorame d'argent d'environ 1.300 marks.
LECAPk U RESCOUSSELe général Smuts, ministre de Ia guerre,a annoncé, dans la conférence officielie surle recrutement, que l'Aftique dn Sul en-verra dans l'Afriqne Oriëntale one force dedix mille hommes.« L'Angleterre, a-t-il dit, fait plus que cequi est raisonnabie k des limites humaines ;on ne peat pas attendre qu'elle pourvoie Atentrs les troupes que réclarnent les cam¬pagnes ergagées dans le monde enlier. »
DeroitFeReureM.DenysCochinen Grècs
Athènes, U novembre.Les journaux de tons les partis sainentavec enthousiasme M. Dtmys Cochin, quidoit arriver aujourd'hui AAthènes.La population prépare une réceptlon en¬thousiaste au grand philheliène.Le directeur géneral du ministère drsaffaires étrangères. et le chef de cabinet duministère le saiu- ro >t k la gare au nom duprésident da Gor.seil.
Les Renforts en SerbieParis, 14 nuvimbre.
On mande de Saioniqne que de nouvellestroupes anglais88 rentorcent l'aiIe»droite desAlliés.
En l'ÏÏOBneurdu Roi des BeigesMonlpellier,44 noyembre.
Un TeDeuma été chaiuté a la cathédrale,sur l'initiative da Comité beige, k l'occasionde Ia fête dn roi Albert.Le Cardinal Cabrièivs a prononeé une allo¬cution dans laquelle il a rappelè l'héroïsmedu roi des Bdges.Le prefei et le général commandant laIS*région as«ist-ient a ia cérémonie.
Le co sulat- général du Montenegro transmetie communiqué suivar.t requ ie 14novembre :Le 12 novembre, -urle front du sandjuk,vifs combits sans aucun sue j our i'enoemi, anquel nous avons fait 123 prisonniers,dont 1 officier, et pris un imoortant materiel.Sar les aotres fronts, le duel d'artillerie seponrsuit.
La Coopération italiennea 1'Action balkanique
Saloiiique, ij noveaibre.Le croheur itaiien Pi moi.tr est revenu deDedeagatch oü ii a bomburdé la ligue dnchemia de fer en lui caasant certains dé-gats,
Rome, H novembre.Le Giornale de l'alia co fir me q ue le croi-seur itaiien Piemonte est arnvé k SHoniqueet a pris sou momliage prés des navires ' deguerre des alliés.
LaGuarreaérfsnneei ItaliaRotwes^ii novruibre.
Trois avions aatrichieni sont aopirus sansla ma inée an-rjessus de Vorooe et lHncè,'0otsnr d fférentes parties de la ville qumzebombus, prèsqae tontes explosives.I y a eu vingt-hait morts, trente et unblessés sériensement, o- z> légè-ement.Uae seole bombe tua dix neuf personnes.L«>sdégats matériels sont pea considéra-M 3.
La Russie mobilisede iiouveaux contingents
Petrograd, 13 noveiabre.Uae décision impériale a ordonné l'appeldes réservistes de denxième catégoria appar-tenant anx classes 1911e; 1910.Le premier jour ne la moOiii-aiion ponrccs classes a été fixe aa 13 novembre.
DimslesBaftimsLA GRECE
Répeusedu roi de firèceaux ialiiuatiessauslro-alleBsandes
On mande d'Athènes que les ministre':avistro-hongrois Qu b» et Szilassy ont pré¬senté la mission austro-hongro'-se aa soave-rain de !a Grèce qui i'a regne en présencedn président du Gonseil.La dernande aastro-allemando a été formeile ; l'Allemagne et i'Autriche s'opposertta ce que la Grèce, tont en maintenant saneiitraiiié, permqtte le débarqoement destroupes alliées è Saioniqne et leur passageen territoirs grec.M Qu^bt a déelaré qne i'Ailemagne étaiten mesure de satisfaire la detnaude fiaan-cière de !a Grèce, imis el Is exige qne Ie dé¬barqoement soit empóché, mémé par lesarraes, s'il le faut.Le souverain a répondn « qae la G'ècarestera n«ntrc jusqa'A ce qae l'un oa l'autredes bulligéranti ait cessé de respecter sesdroits.« Siloniqne étant nne ville iibre, Ie dé-barquement ne consiitue pas un délit con¬tre la neutra ité ».La mission austro-hongroise reste k Athè¬nes, atlewiant FaVrivée de-'-tiaftteroers-maa-lités diplamatiques autrichi«nnes parmi les¬quelles on mentioune MM.Berchtold et Go-Inchow ky.
LuSlissiosdeLordKiiciieuerLe Berlinske Ttde.nde,de Copenhogue, croitsavoir que la mission de Lord Kitchener neserail pas de nature militaire, mais snrtontda nature diph maiiqoe. D serait chargé dedire clairempnt a l'etat-major grec que lesmestires prisrs et déja en voie d'exécnlionpar les alliés snr tetheairp balkanique ga'an-tissent !a Grèce dc tont canger si eile remplitsort deyoir d'aiiiee envers ia Serbia.
LaQaeslioadu BésarmeMtes GrèceLe gouverm ment g-ec assure, qu'il ne con-sidère nnllrment comm» probable i'éventoa- I il est confié Anri fonctionnaire serbë poar ïèiité qui avait servi de base k la discussion transporter en auto a Monastir.sur le désarraemenf. Cetie question n'avait. |
Sur le YardarLa Heslia, d'Athènes, annonce, ie 13novembre, que les forces serbes ont com-mencé une attaque énergique contre Isfront do Teiovo et ont refoulé Ie" B Cgares,auxqueis eües ont fait des prisonniers.Une autre colonne serbe, soos les ordresdn colonri Boboriich, opère dans la direc¬tion da Knnaanoro, ayant Uskab commaobjflcsif.
L'iuvasionYuslrö-AüeisuBdaD'après les dernières depê dies de Viennaet de Berlin, transmises ici, le groupe autri-chian de Vichegrad ayancerait dam le sec-teordn Lira inférieur. Les troupes ansiro-hongroises operant entre la vailée de l'Iboret celle de la Morava, an si d d» Kmlievose seraient emparés des hant ors d'Emroalt(1,649 metres) et de Katica (1,S12mètres).
Salordque,13Bovembr».L'armée serbe tient touj oirs le dr-fiié etles principals positions de Kotchanik p-o-tégeant ainsi Ia concentrat on de l'arméeserbe snr la figne de R acha-Mitrovitza-Pnchtina.Le gouvernement serbe est instalié hArascln.Le3 Bnlerares tentent un mouvement roar-nant vers INkub et Tetome, ayant constatéqu lis ne ponvaient avancer sur Monastir,
AYelèsela HliirovilzaLa legation de Serbie communique la notasuivarite :Velès n'est pas encore entre ies mains destroupes franco-anglaises, mais les Bulgarsssont -e<rés de prés et la chute de ca te viileest imminente. Dans la région da Veiès lesB ilgares ont, eu, en effet, des pertes énor-mes ft ont demandé on armistice pour en-tarrer leurs morts.Les noavelies arrivées dimanche matinaisent que le gonvernement serbe est en Vtrain d-: «'installer AMitrovitzi, vers laqaeüaI s troöpes serbes opèrent leur retraite enbon ordre, sans dêconragement, «i abindonde matérie!. Les nonvelles buigares disant iacontraire sont dénnées de tont fondement.
SurlarouledeüloaaslirI,a Heslia, d'A-hènes, annonce, d'après aeainformations de source officielle serbe, caolg, ligne de retraite vers Monastir est coilsi-dérée comme assurée. La capital* serbe se¬rait sons pea traasférée dans cette vdle.A Rencontre de ces informations, la léga-tion serbe k Rome communique uue dépê¬che qui Ini a été envoyée par la légationaerbe k Athènes, el d'après l iqnelle ia" gou¬vernement sTnstalle a Mitroviiza.Enfin, un télégramme de Saioniqne. da 11novembre, rapport" qua les nonvellns de iarégion au nord de Monastir sont moins sa-tisfaisahtes : I -s communications avec lenord sont mt-Trompnes, tandis que d*sbandes albanaises et bulgares terrorisent,dit-on, la région de Gostivar, au sud da iaplaine de Tetovo.
ASLuaslirQaoiqae ses communications av?c Ie Nordsoient interrompnes, Monastir n'est pas . n«core en danger. Gepeudant les autorités mi-liiaires prennent ies mesnres nécessaire»ponr teute éventualité.Tons las fonds gouvernementaux, r.otarn*ment ceux de la régia des tabscs, ont ététransporter ASalonique. Les archives du gou¬vernement et des consults out été égala¬ment transportées a Saloniq . Q iatre auto-mob'les sont mise3 A la disposition das con¬suls ponr les emporter A la dernière henre.Les families des consnis, des ministres etdï>s notabilités serbes ont été envoyêss AFtorina.Gonformément a nn ordre du ministèredes voies et communications dn Grèce, lacourrier ae Saioniqne ponr Monastir et lesvilles enviroanantes est laissé AFiorina, oü
été soule»ée qne dans le bat d'examiner leproblème théoriquement, afin d'envisag*rles soiuiions amiabies qu'il pourait provo-quer.
Sesuresdcprokclitin?a fiiyeurdrsAliiésa Saio5ii#jiie
Ds3 mesures «évères ont été prises 4 Saio¬niqne et aux environs pur les autorités rni-lit-ires poor assurer Ie secret des opér itionsrniliiaires des alliés et dn raonv^m«nt deleurs iroupes. Tous les sosp°cts, surtont lesBulgares, ont eté éloigaés. Plsisieors coini-lanji , ét blis réceroment comme comroer-gants ASiionique, ont été reconnns pariaporice et expuité».Eu outre, conforroéraent Ala circulaire daministère de la guerre, les jonrnaux de Sa¬ioniqne n < pnblient pln3 aucnne inforrnation sur les preparatifs des alliés, ni surleurs mouyemects en Micódoine.
LaGrècecl !aDusdniplé-RnScBleTous les journanx'coniiai"». t a cummon¬ter :a question des relations de la Grèce avecles puissances de la Quadruple-Entente.L'Ethnos et Ia Nea H llas, o gsnes venize-iistes, d sent, en tn sure d'affirnaer qa'envne d'éviter des d sseurimenu avec des pnis-sances auxquelles laG èce est iniimementiiéo, le gnu veroemeni i»ur a de notiveandnnné l'assur mee de s's bonrte< dispositionset que, d'autre part. ii y a eu un malentendu»u sujet des déciarations prêtées au présidentdu contteil relativeiuent aux forces alliéesoperant en Macéd'dne.Par contre, quelques journanx antivenize-list.es soutienaent la théorie que la Grecen'étant pas i'alliée de l'Eniente est dans l'o-biigation te r«sp«cter le« régies du droit in¬ternational sur ia neutraiité.
Lacrisegrecqueel IapresseallesiaBiIeLe Tag écrit >« La oi-solution de Ia Chambre grecquesigmfie que Ir roi Constantie vent savoir siie pe ,p!e hellè'te désire la guerre avsc laB iigarie ou contre la Bulgaria.L'Allemagop devrait précipiier les évé-nemerris, «fin que, le 19 décembre, l'inter-ventton d" la Grece outre ia Bulgaria n'aitpius aucune raison d'etre. #La Gazette de.Francfort dit :« L* dissolution de la Chambre grecquemoatre que le roi et le ministère sont assezforts pour se présenter devant le people. »
journal Lulgare WoennijanD'autre pari,Issuti i écrit :« Dès qne les commnnieaiions seront ré-tebfles «vee les empires dn centre, ie roi deGrèce changrra sa politique au sujet du dé-bartjuetnent des troupes alliées.» L'attitnde de la Grèce devient lonjoursplos éqtiivoque.» Ls m nistre de Grèce ASofia a déelaré 4un journaliste que la Grèce et la Bulgariagueroot bientöt un accord et deviendroatdes alliés. »
LA BULGARIEUnZeppelinen Bulgaria
Un zeppeiiu, p<rti de Temesvar, est d«s-ceudu ASofia. A bord se tretivait Ie princede Mécklemboiirg. Leroi F'.rdinanda ossistéa i'arrivée, qui s'est Liite au chamo de ma¬noeuvres. Les évolutions du dirigeable aa-d ssus de la vilie ont provoqna une énormeimpression.L"s Lnpziger Neueste NachriclUen annon-cent q ';a i'.irrivee.lu zeppelin L- Z- 81, ame-nant a Sofia le grand-due de MeckUrabourg,Ie roi Ferdinand, drbordant d'enthonsiasrae.s'est écrié : « C'est IAle plus grand événe¬ment de ma vie 1»
Sur le Front RusseLe Tsar Nloolas et le tsarevltch visltsnft
Reval et RigaL'emperéur et Ie tsareriicb sont arrivés ABeval Ie 10 novembre, A neuf hrures dumatin. lis ont visité le polygone et la lorte-resse navale, dont ils .onï extminé les ou-vrages, et ont passé en revue la garnison.Ap?ès 19déjeuner, le tsar et le tsarevitcfloni visité le port.Ls sont montésA bord dn transport Europe,oü se trouvaient réunts les équipages desscus-marins russes et anglais. L'etnperenr aremis de sa main la croix de Saint-Georgesdeiec'asse A denx commandants de sub-mersibles angiais.Après qooi, l'eraperear et Ie tsarevitch S3sont rendu's successivement Abord de sons-rnarins russes et angiais, qu'ils ont examinéaen détail.Ils se sont enscite rendns dans les nsineset chantiers de la ville, oü ils ont snivi lamarche des travaux. Les ouvriers ont accla-mé le tsar et ie tsarevitch en poossant de*honrras enthousiastes et prolongégL'empereur Nicolas et le tsarevitch ontga-gné la ville, dont ils ont visité l'höpital na-va' ; ils sont, allés ie lendemain AR»gaoü
Le Petit Havrer—LiradiIStrain impérial, passant sur la rire gauche dela Dviaa, a éló rega par le général RadkoDimitrief', chet de la région lorifiée de Riga.Montaot 6n automobile, I'emperenr et letsareviich ae sont reaüus ft Riga et ont passéen revne des troupes détachées des corpsglorieux qui dèlendent vaillammcnt la ▼ille.L'emoereur les a rsmerciees de lears servi¬ces h^roïques.L'emperenr et lö tsarevicli ont quitté Rigale 12. ont pas«é en revne use division cara-pëc prés de Vüeb k ; ils ont visité la régionmiiitdre de Dvinsk, oil ils ont passé en re¬vue les troupes ; I'emperenr a exprimé itceiles-ei ses chalanrenx remerciements pourleurs efforts heroïques et il leur a souhaitéla victoire finale.
Ea arrière du frontOn mande o'Scislieinent de Petrograd, le13 nevf mlire, que les travsux de fortifica¬tions des Allemands dans la région da V lnaliaitent leer plein ; toota la population quie" est capable est mobiiisée dans c but.Las provinces da Vilna et de Grodno sont«Jéjftenveloppées d'un énorme réseau de filsde fer ; aux passages des rivières, aux carré-t'ours des routes, dis tours blirsdées sontélahlies, armées de piècea d'artillerie. Par-tont i<y a des plates- tormes pour pieceslourdes.De nonibrruses lignes fsrrées 4 veie étroitetraversent ces deux provinces dans toutesles directions.
La défsnsedé RigaOn mande de Petrograd, le 13 ncvembre,que les critiques miiitaires expliqnem quela prise d» Kemmern est trés importantepour leg Ru«ses, car el le éioigne les Alls-mauds de Riga et influeneera sérieusementleur situation sur la Dvina moyenne.
Sur ia fronfclèraroumaiasOn mande de Yiecnean LokalAnzeiger queles Busses se tortifient ft la trontière de Bes-garabia on y ccnipte 200,000 hommes avecde l'at tillene lourde.
LABELGfQUE0PPRIMEELe gouverneur de Belgiqus a frappé d'onecontribution de gnerrs msnsuelle de qua-rante millions de francs toutes les provincesde B'Ugiqne, ponr participation aux fraismilttaires et civils pour {'administration desterritobcs occupés.
SUR. MERLes Ierpiüage3 allemands
et i'émolicn en llsüeLe doate qui subsists encore sur ia natio-ftaiiié du sons-maria qui a torpli ié l'A«ce»an'arrcte pas la pressa italienne, qui engage- le gouvernement a prendre une résolutionénergique.Si la ua'iouaUté allemande da sous-marinest étab'ie, ie dsroir du gouveraemeat ita-lien serait de répandra ft catta provocationen déclarant la guerre a l'empire aliemand.Tel est le iangage qu'on enteha teair de toa-tes paris.L»a jnnrBsax demandant oaverleaaent quades représailles soient exercêes, soit en con¬ti quant Seabisns considérab'es que la mai-lOn d'Aatriche possède en Italië,, soit en sai-sissant les propriétés industrieiies et com-merciales des Allemaads au proüt du Trésoret d«wvictimes da (-'attentat.'VIdea Nationale sifirme que iors ds la der-Bière incursion dss aeroplanes 4 Venise, desfenilles volanfes ionibèrent sur la vüie aveccetie inscription : Gorizia perdue 1 Veaisedétruite I »« II est done temps, s'éerie le journal, queles slliés s'iaxpire&t dans leur* représaillesdu précept8 aüemand : « Nécessité ne con~nait pas de loi. »Tons les jouresux enfin affirmeut que deIels attentats, loin, d'effrayer le paupie ita-iien, ne foat que le eoevamcre davantaga deSa nécessité de Ia victoire finale complétedes alliés. «
Le Torpillsge du « Calvados »Una enquêts du lainistre ds la MarineLa rainistre ds la marine fait ouvrir uneen-iuêt»" sar les conditions de Faffaire du Cal¬vados, et nota mment sur la fait que ia T.S.F.n'a pas fonctionné.A propos du lorpillage da Calvados, un in-firmier de Fhöpital militaire, saignant lesrescapés, rapport® qae ceux-ci lai oat décla-ré qae l'éqaipige da sous-taarin aliemand,Je temps éiant trés ca luie, a assisté avec naejoie féroce a l'agonie des victimes, les nar-guant et menagant ccux qui, dans leurdésespoir, tentaient de s'cpprocher dn pi-rats, de les tuer ft coups de fusii,
i Les Survivanls du « Francs »60 snrvivants du paquebot France, desTransports marltimes, torpillé en Méditer-ranée par in sous-marin aliemaiid, sontarrivés samedi sei r ft Marseille, venant deBriiïdisi, par ebemiö ds fer.
La destruction du « Firenze »Le Mnssggero re?oit les détails suivaats sur iadestruction du Firenze :Le vapeur navigaait par beau temps lors-qu'un sous-marin apparnt soudain et tiraan coup de canon, Lss voyagenrs qai setrouvaieat daas les cabines et le personneldes machines, com posé presqae com p éle¬ment d'lndiens, se piécipitèrent asssitöt surIs pont.Le tous-uiarin s'approehi da Firenze. quifat frappé au gonvsrnail. Le csmmaadantdn sous-marin ordoaoa de procéder au sau-velsge des passagers paree qu'il devait cott¬ier ie vapeur. S x barqnes fnrent raises fti'san. Les passagers, ('équipage et enfin lecommandant y prireat place. Dès qne lesbarques fore ut au large, ie sous-marin conlale vapeur.Les snrvivants navignèrent touts Ia nuitsur une mar ealraa. La première barque ar-rivée ft Syracuse partait la capi'aine dn Fi¬renze et des hommos de "équipage. Un des¬troyer partit iisiaédiaiemeat a !a recherchedos barques ; il en troava trois : uno qua-trième avait chaviré et les personnes qui Ianaoaiaient avsient é!é rècueillses par Iss au-trea. La dernière barque, portantie second®t six passagers, dont une femme, et qua-torze hommes d'équipage, ia plupart indiens,manque.Le sous-marin, battant paridon autrichien,était d'on noureau type ; il avait 63 mètresde longueur. Le Firenze, paquebot a doublésliélices, jangeait 3,900 tonnes et avait étéiancé en ltU2.
UnGhaiulier touche une mine1 Une dépêche da Grimsby au Lloyd dit"qu'oiï creit qua le chalutier Rosedik auraitcoulé aprèt avoir touché uae mme.Dix hommes de i'équipage ssraient noyés.
Comoienlfut couié le « Glodmorr »Le Glodmorr, cargo-boat auglair, qai a ététorpillé sur ies cötes d'Espagne par un soos-mann aliemand, était arrive ft Marseille Ie29 octobie dernier avec une cargaison de*>,000tonnes de charbon en provenance deiGardill'.Le 8 novembre, ses opêrations terminées,le cargo-boat quittait Marseille poor i'Angie-4erre. Le 10 au matin, il fut canonne et«onlé sans préavis par un submersib • en-Jtemj et SSStQtiJS
hommes, cut beauconp de peine ft se saoverdans les embarcations. Lea canots du Glod¬morr sont parvenus a atterrir sur Ia cóte es-pagnole.Emouvant combat entre un vapsuret un sous-marin
Le vapeur anglais Mortian, qui est arrivéft Oran, avail été canonnó au large par unsous-marin.Deux autres navires le suivaieet quand ilaperput an sous-marin naviguant a la sur¬face. Bas signaux torent aussitöt faits auxdeux autres navires qui se troovaiest ft quei-ques mitles Ouarrière. Le Mortian, pendantea temps, était vivcment canonné par Iesous-marin qui tira ainsi plus de eent projec¬tiles.Le vapeur anglais, qui n'avait pas été tou¬ché dans sc-soeovres vives, fonc i ft plusieursreprises sur ie sous-marin, lui doaaant lacbasse et permettant aiesi aux deux autresnavires de prendre de ia distance.Ge n'est qn'a prés avoir vu la sous-marinfaire roaie dans l'Est que le Mortian se rap-procha de la cóte et fit roata sur Oran, cii ilarriva le lendemain matin. II déharqua 24merts, one trentaine de b'essés griève-ment et one quarantaine avec des biessuresiégères.
LaPirsferie allemandeenMéditerrsnéeLi Lloyd annonce que Ie vapeur anglaisSit -Richard-Awdry a éié coalé.BiPRque Ia dépêche ne I'indique pas, il est vrsisembiabieque eet événement a da se dóro'uiereaMéditerraDée.Ge bSliment,con*tfuit ea 189J,jauge 2,23i ton-Eeaux brut et 1,236 toaaeaux set. II avait étéveadu lécemmenl a fics Fraaoais pour ia sommede i 00,000.
Albèaes, 14Borembre.On mande de LaCanée aux journaux quele bassilhion est arrivé ie 11, ayant ft bord 22naafragts recueiiiis sar la cö e, p"cs de Mo-nicaspa et apparieDarst ft ('équipage d'ancargo-boat anglais, le Clsn-ilacallistsr, tor¬pillé par un sons-marin ailimand.L'équipage itomprenait 67 hommes. Onignore le sort des autre3 marine qui s'étaicatembarqués dans deux chalonpes.Les naufragés rapportent que deux autresvapeurs ont eté torpillés Ie mènas jour.
LA TEMPÊTENavires franqais naufragésUn v^p-ur francais a sombré dans la teia-pêts et s'est perdu corps et bieiss prés deGuernes^y. On croit que e'est VAmiral-de-Vcrpont (?) qui, dans Samatiaée, télégraplilaqn'tl doanaii fonemen', de ia bande ét qu'iiavait perdu des canots.— La tsmpêie qui a séviuir Bordeaux s'estfait égaleraent sentir dans tont Is départe¬ment. A Arcachon, da norabreuses embarca¬tions ont couié et se sont farisées, Oa eraiatqne les pares d'huüres n'aient beaucoap-souffert. I^amer est démontée.Yoici quclqursrenseignements sur Ia per tedn vapeur Be.r-nabé: Ce vapeur. qui se perdilsamedi ft Femboachure de Ia Gironde, avaitsn bi le mauvais temps depnis son depart dela cóte auglaise, iorsque prés ds ia pointe deCoubre, ft environ un mi Lada rivago, a lasuite d'oise 'brasque saate de vaat, i! fat vio-letr.ment jeté ft la cóte, oü il se brisa. Be>seconrs furent issnaédiatemeat orgaaisés parles troupes de la garnisoa cle Royan ; unva-et-vient permit de saciver 14 hommessar 24. Le capitaine est parnu ig$ hommessauvés.
Evasionde22prisonmersfrancais. Ua soldat, origiaaire de Msrville, fait pri-sonnier ft Maubsoge, s'est évadé dins «lescirconstaness es«-z périlieuses. Ce militaires'est enfoi avec viogt et aa camarades.Poarsnivis par des chieas, ils parvinrent ales dépister. Ne voyageaut que la nuit, lesf'igitifs arrirèren t, ea sept jours, a la tron¬tière hoilandaise. lis entrèrent essuite enFrance.Le soldat de Msrviile, reatré a son régi¬ment, a été prorau caparai et proposé pouria Croix de guerre.
Morfs au Champ d'hoime'irNotre concitoyen, M. Paul Raas, da 129erégiment d'infantef ie, 9« compagnie, a étébiessé &u front ie 24 septembro, par na éclafd'obus. II est décédé ft ia suite doses blessn-res le 8 octobre, dans an bópital d'évacoa-tion.M. Paul Piaas, qui était premier garc.onchez M.Calle, coiffeur, roe Thiers, 2, avaitquitté netra viiie paa de temps avant laguerre pour se rendre a Nantes.M. Pierre Prévót, 27 ans, de LiHeborme, sa-peur su . génie, a été tué ie 25 aoüt.La rnairie de Sandouvilie a été avisée dsIa mort ds :M. Aibert-Aifred Rose, de ia ciasse 1912,dn . .e colonial, décédé a Aiegeray (Meurtbe-et-Mosslle), ie 6 aoüt 19!ö.M. Gaorgss-Henri Poachiu, de la classe1905, da ,.e colonial, taé le 3 octobre 1915,ft Sanchez. II iaissc une veuve et nn eafuniea bas age.
Citations ft lOrdre da JourDu Bataillon
Le chef de bataiilen a semis la citationsnivante au soldat Jules Aubia, otiginairede Cuverville-en Caux.Plscê en senlinelle prés da cimelière pendant Iebombardement du 23 juillet, n'a pas quitté soaposie malgré la violence du bornbardemeat et laproximité des éclaiemems; no s'est pas cru aum-risó a se réfusier dans Fabrivoisia situó a quel-ques pas do la.Ie suis heureux de faire coansltre aux gradés etaux hommes du bataillon, la conduite du goidaiJulas Aubin et do féliciter personnellement cemilitaire de ia faoondont il compresd son devoir.
Noavellei SlliitaireaArtillerie mutation réserve. — M. Ney d'El-cbingen, da pare d'artillerie da Ia place duHavre, passe au 82«.Artiitirie territoriale. —M. Da Digsaad deVillelert des Vertes, lieutenaat au i" a pied,da Havre, passe au 8ïe.
tVsmieaflSBSPar déeret en date du 2 novenibre 1913,M.la capi'aine de frégate (de réserve) Poacelet(Léon-E (géne) a été noinraé an comniande-ment dn navire-liópita! France IV.Pardéeisien niinistérielle du Snovembre1915, ont été agréés en qualitó d'autaöniertemporaire de ia flotta, dans les conditionsdétermioécs par ie dccret et i'arrêté Riimsté-ri el du 7 aoüt 1914 :M. Fabbs Petit (Claude-Edeuard-Casimir),affectéau navire-höpital France-lV.M. le pasteur Durrleman (Aifrcd), affectéau navire-hópïla! Duguay-Treuw, en rempia-cement de M. le pasteur Boargust, affecté aia France IV.On salt que la France-IV est le grand pa¬quebot transatlantique France, qui d'ordi-naire assure le service de passagers du Harre-New-York.
La Fête du Roi AlbertNotts avons annoncé qu'au coars de la so-lencité reiigieuse qui aura lieu aejonrd'huift l'église de Sainte-Adresse sera exécutéepour la première fois la Prière heroïque.cGai-porée spécialerasnt par aotrs confrère beige,M. P. Nothomb.Nous sommes beareux ds pouvoir donrterla primeur oe c«tte oeuvre qui sera ieter-prétée oar Mma d Ozouville et pour laquelleM. II. V7ociiett a éerit une page musicaletout a la fois vigourease et imprégnée d'uneprofonde expression re'igiease qui est ap-pelée ft ëtre dis mieax aporéciéss.
PRÏÈRE BÉROItJUEDu fond de l'exil et de notre terreQuiqémit encore sous FisfftmcloiS'éiève U meats prière :MonDien, protégr-zleRoi !II n'a pius que quelques prairies,11n'a jamais élé plus grcrad1Un petit flcuve le defend,Maisla Patrie
Prés de lui, par miiliers, a raagó ses enfaals !Qu'il tienae obstiné, qu'il lutle avec gloire,Èt qu'sprès i'at'.ente, il marcha ea avant.Qu'il entende s'ouvrir au ventLes aiies de la Tictoire tli nous rendra nos foyers, bos eités,II rentrera sou3 ies bannièresDsnsBruxf-Iiesressuscité.Le3cUirons de la libertêRetenfiront dan3 Ia lura'ére!Ap'ès le sacrificeot Fépreuve du feu,'Pöur prixde sa totale ei douioureuse cffrande,Vous lui donaerez, ö mon Dieu,Un règse long et gior-ietixSur uce Botgiqueplus grande!
PftvlïSsasgs ar'iaréeA '.'occasion dé'la fète du roi Albert-I", lopavilion beige a été arboré hier sur diversèdifices francais, notammant aa pavi'lon dugouverneur de notre vili®.
ORPHEUNATDESARMEE-SComitédu Havreet dssoaarroadtesestsat
ïjéglffljs eS'f?«Btsac«zFSont inscrits aa tabieaa de Ia Léglond'lionneur :Ponr ie grade d'offieier :M.Arnaud.lieutenant-colonel commandantIe 2-36®d'infanterie.Pour chevalier, MM.De Percin, capitaine da ré serve ; Croizs,Hélouis, lieutenants ; Tailhades, Tahot, lie s-tenauts ft titre temporaire ; Raait, hentem ntde réserve ft titre temporaire, au 3(B d'iu-lamerie.Letranc-ois, Cabauel, capitaines ; Gilles,Mahieux, limieoaots ; Dslaporte, sous-lieu-tenant au 129®d'infanterie.jullie», Cüpitain©au 7i« d'inlanferie.Journe, capitaine au 239ed'infanterie.Hubcau, lieutenant ; Seynaeve, Mongis,lieutenants ft titre temporaire au 74«d'infan¬terie,
Saédatüe MiSïéaiieeSont ins .rits aa tableau spécial poar la mé¬daille militaire :Masse, Kirpacb, Chavalier, adjudants : Fla-geui, Giard, Marie, Richer, sergeats : Cear-beau, Foyer, caporaux ; Dsibert, sold'at aa36e d'infanterie.Lsroux, Rozaude Nazilly, aspirants : Barbs,Gaultier, Legrand, adjudaats ; Yallerea,Grandcher, sergeuts ; Pillet, caporai aa 123sd'infanterie.Coursault, cergent au 39»d'infanterie.Vingttrois, adjudaut chef; Lable, adjudant;Hadnin, chef da iausique ; Cogaard, sergestan 7i.«d'iatanferie.Picard, sergmt major ; Dujardin, saldatinfirmieraa 274«d'infanterie.Fonta, caporai au 235«d'infanterie.Frairet, Sergent, Vivier, Lecomte, Asdoa,Geffroy, soidats aa !4» territorial d'ialaate-rie.Soufley, _
DIXIÈMS LISTEDes versements faits ou promts ponrs'appliquer aux cotisations de l'aanée 1915ou aa paiement des suivantes :SIEMRKES BIEIVFAITEBRS
Personnel de i'Usine du Havre dela Société anonyms Wesiing-house, preiève-raent volontaire 'sur ies saiaires et éroolmnr-ntsda mois deseptembre Fr. 1. 668 03M. Le Cière, sacrerie sgricoie deColleviils 1.000 —M. et Mme Berge 1.000 —Colonie suisse da Havre 500 —M. Louis Deiamarre 500 —Docks da Canal de Tancarviile. . . 500 —-M Billet (Brasserie Ouest). i.000 —Société des Chantiers et ScieriesCh. Hambert 500 —UEVIiiRES RONATEt'RS i
MM.H. Camus et E Drseux 100 —Mrae Faoquel-Lemaitre 200 —MsneMarescot 100 —-Mme Lemaistre 100 —MM.Thireau et Morel 3flti—Syndicat patronai du Ba'imertt., 200 —M. et Mme Altmeyer 100 —Mate Henri Mancnaron. 10!)—Sociste anonyms Le Colon 100 —Caisse de Liquidation, rue Fonte-neile 200 —MRMBUUS TIT'L'LAIRES
M. d'Eichegoyen 100 —Compagnie des Courtiers asser-mentés 50 —Société Anon yme des AnciensCourtiers de Colon 50 —M. le Doeteur Brons whig 50 —M. le Doeteur J. Humeau 50 —MM. le Directeur et professeursEcoie primaire snpérieare 50 —M. G Lent lire 60 —Mme E Le Ma1stre 50 —Société Desgenétais ' 50 —M. Lecoq, pilots 50 —Mme Hérout 40 —Mile Monad ' 20 —M.Neuville 10 —M. Delahiye 20 —M. Pesquet 10 —M. Peiissier 10 —M. Ch. Arabaat 50 —M. Paul Lssuear,..., io —M Pelissier 10 —M. Léonard 20 —Mme Duval 20 —Mme Philippe Lemaiira 20 —M. Maisiere 10 —M.Voisin 20 —M. Ileroult 20 —Mine veuve Pusineili 10 —MM. Iliiiv iie et Hamburger 10 —MM.Mahoury, E. Pactiiac et C°.. , 10 —M. le doeteur Leroy 10 —M. Laitvm 10 —M. G. Walch 10 —M. Paul Lamy 10 —M. Lemonnier 10 —MM.II. Guenier et ses gendres.. . 50 —M. G. Lebrun 50 —M. J. Vanniir SO—Las Frigorifiques de 1'Atimenta-tion Havraise de Graviiie. ...... 50 —MM. Caveng et Bataille 50 —MM. Pflster at Cie 50 —M. Fcucher fiis. 20 —M H Hubert 20 —MM.Thireau, Morel! et Cie... .... 20 —M. Jsnsjeas 20 —M. R Straben......... 20 —^aoivjm?. , ,it . .. , , *0
MM.Y/agum et Schweitzer , . ,Ff. 20 —Mme veave Léon Clerc 20 —M. E. Madelsine 20 —MM G. Clorhette et E. Deshayes. 20 —M. Ch. Deabordes 20 —M.Wilfroid • 20 —M. Desmonts 20 —MM.Biyie et C« 20 —MM.Buliey et Fds 20 —M. G. Mazs fiis 20 —M. Maillart 20 —M. Anthime Aileaume 20 —MM.J.-A. Laade et Fiis 20 —MM.Arnbaud, Grandnry etGrieu. 20 —M. Fescq 20 —M. Cenoit Drefas. 20 —M Gérault 20 —M. Slurmliuger 20 —M. Bo quer 20 —M. Jourdain 20 —Fonderies Ilavraise3 20 —Maison Ronsselot, Michel etCe... 20 —M. A. Yalmont 20 —MM.Leiort et Laactuit 20 —M.E. Laneaviile 20 —M. Horst 20 —
Tola! de la 10»Hste F. 10.028 05Total ties listen précédenies . 107.326 70
Réunicn des dix iistes 117.354.73Le siè»e social de i'Orohslinat des Armeesest fixé ft i'Hotel da Vdle du Ilarre, salie H,l" étage, pavilion Ouest.Ls secretaris t est ouvert leas les jours dala setnaine, de 10 heure ft 12 heitres et de14 h. 1/2 ft 17 hsares.Les sOM«criptions sont tonjoars rrqaesChez K« Narcy, trésorier général, 90. boule¬vard de Sirasbourg ; M. Prentoat, trfsorisradjoint, 5, rue Ar.cHot ; dans les établisse¬ment? de crédit et chez MM. ies noiaires daHavre et de i'arrondisseoieat.
SociétéFeminismeduHavreSouscr5pü«n oaverte pour procurer dutrirvaii aas femtnes piiniianl la guerre
(11' Lisle) —M«le hiaihy (7«el 8«versemea's) . . ,F. JO¬SHBasset (8*versemeDtj 10—M"Pczeril (8«versamea!) 19 —Les ouvrières de la Base bleue angiaisei3*vprsi-ment) 14438Les ouvriè es de la Base aagl&ise(quaidelaPbuaj 1550
Total des listes precedesles. . . .f96 853.178 43
Total è co jour F. 3.375 3)N.-B.— Nous prioas iaslammeat les personnesqui disposes! di toilcs a sacs, de vouloir biea eafaire don a la Société Féiainiste qui se proposeun doable but :i« Cobfactionner dss sacs ,4lerre dcstiaês apro-tégfr bos soldals dans ies irasebécs ;f Procurer du Iravai! i des foinaaes n'ayantpas da machiae a coudre et pour lesqaa'les, parcoaséqusst. le travail de couture è doiBicfle esttrop pen rémuriéralcar.Envoyer ies conünunicaiiosa i ia Présidente dei&Société Fémicisie, 8, rue Casimir-Delavigce.
Hes @l»ièqsses Sn .73. A. LlenNods avons dit que les obsèqnes civiies dsM. A. Lion, instituteur-adjoint ft l'école rueDarné d'Aoiemont, avaieni eu ilea j»ndi der-nier en prést nee d'uns nonibrei-s • assis¬tance parmi iaqueiie on remarquait la pre¬sence de MM Jeanequin, adjoint au maire ;Léon Meyer, conseiüer général ; Delist, con-seiilei' d'arrondbsement ; Brot e> Lang, con-sriilsrs msnicipaux; Rsssoa, inspecteur pri¬maire; Beilengreville, directeur da l'éeoierae Dutné-d'Apiemont et iss iostitutsnrs decette écele ; une délégation d'éièves ; M Fia-goi lat, président da ia délégatioa caatoaaleet de nornbrenx institutsurs et in sütu tricesdes six cantons du Havre. M. Se-rurier,adjoint au maire, s'était fad excussr.Sur la tombe da difunt, M. Rissen, ins¬pecteur piimalre, a prononcé un discou>sdans leaur-i il a rendu hommage anx méri¬tes professioaaeüs de M. A. L on, ft ses qna-iités de coïur et d'esprit mi3is au service dela noble cause de l'enseigaemeat des enfantsdu p?up'e avec nn devoaeaaent et aneabnégaiion sans réserves.M. Bellengrevilie, directenrde I'Ecole rneDom) d'Apiemont, au sioca da personnelensèignant de Fécole et en qualité d'ami ;M. Vniccoq, an nom da i'Amicale des insti-tuteurset iustitutrices da iaSrine-Infériaare,dont M A. Lioa avait été ie fondateür ; M.Guittard, aa nom da groupe havrais d«l'Amisale ; M. Flagollet, président de la délegation cantoaale du 4» caaton ont prissucc ssivemeat ia parole ei res-ia hommageau défunt.Puis M. Déliot, an nom da Groape de laLibre-Pensée « La Raisoa », des Comités ré-publicains dont M. Lion faisnt partie, et deses amis, a rendu hommage ft M. A. Lion,militant républiciin, en c s ter mes ;Mesdames,Messieurs,
Si les liens ö'aoitüé qui tn'unissaieat a AebilleIvon me remieot bien p-aible le devoir de hiidireuu uitirec adit-u, ils me permet'.eDt, par coutre,<iepouvoir faire son èioge.Vous veci z d'eöleBdre'es louaages qu'a mêri-léf-sLiotidass .-acarrière de l'ënselgneiaent, iim'Bpparibie rusinieBantde dire cc qu'il aétédasisia vie publique.Répubiicamardeal, démocrate slneère, libre-peiiseur cocvaiucu, il éiait loojours su preiaierrang quand 11s'egissait de défeadre les libertésconquises par bos péres el d'améiiorer le sort desdèsliérilés.Nous Favons vu dans cos Associalioas. dansnos Gomiiéspoliiiques et nolamme&t au Groapedo !a Libre Pensee, auque! nsguère il redoanaitpar soa setivite use pius grande viquear.Toujour* avec qui"veulentque, dsns son evolu¬tion, FbumaaUéruarciie résolument daes I» voieda progrès, il leur spportait son piécieux con¬cours, soit par ia parole, soit en collaborant auxjourosux d'avact-garde. . .Il c'y a piace, entour de sa tombe, que pourdes sympathies et des regrets ; Faffluecca despersonnes qui sont venues lui rendre un homma-go emu en est la preuve.Désormaisles bons cooseils de noire chcr amiLion vont nous nisnquer, mais nous inspiraet deceux qu'h nous a donnés, nous continiierons esuivre le droit cbr-minda la probiie politique, du-quel il ne s'écsrtsit pas.Au ne-iade tous ses smis. je lui dis adieu, etj'adresse a sa familie si dooloareusemcot óprou-vée i'expre.sion de nos profondes et sincérescondoléances.
Lvs lialloat CNRCmllI! arrive fréqii mment que di-s ballons oaparties de ballons eanetnts atterrisssnt surie territoirs en arrière des armées.Le public est avise que toute trouvaille dace genre doit (aire I'objetd'un compte renduimmediat ft la gendarmerie, et qn'i! est for-mellemeut imerdit, sous peine de coisfraveu-tion, de toucher ft qaoi qae ce soit ft bord,i'actorité militaire ayant seule qualité ponrce faire.
Ha «Haatian «Ssa«iexmrr LFiUelLe steamer anglais Ethel qui s'est échouésasnedi après-midi dans Festnaire n'a paêtre renflouö dans la nuit. aiusi (ju'cn Favaitespéré. il est rt sié aa ajêtne endroit, c'est-a-aire sur Ift rive Nord da chena', vis a vis10 polygene du H ,c.Aicsi placé il se trouve dans one sorte daCQvette iormée par les svbles. A mer haute11Ootto pariiellement. A mer basse, ii reposesur un bon fond. St coque na parait pasavoir souö'ert car il u'y avait pas de rochersa i'endroit de soa échouemeat, le aavire nefait pas eaa.H er midi, M. ie Commandant Caill, chefdu Pilotage de la Seine, s'est rendu ft bordde ÏAméd/eDrmoyfe de l'épare,afin
de l'exa miner et prendre les dispositionsnécessaires ft «on saavetage.Des soodages out été opérés. II n'a pas étépossible de troover an endroit qni permitde tirer le navire da Fespèce d'entounoir oüil est piac4. II n'y a done qu'une differencedu niveau de i'eau qni permettra de l'cnfaire goriir.Actueliement, eet espoir n'ast pas permis,car les marées vont en décroissaat. Lo na¬vire doit done rester ft l'échoaaga oü il nosouffrira pas, avec un temps calcae, et siaucane tempête nouvelle ne vient le déran-gsr.Les marées reprendront uns nouvelle am¬plitude ft partir de mirdi et up faront quecroiire jusqu'au lundi s 'ivanl oü la hauteurde i'oau attöindra7 m. 45. tandis qaesa-ueclilors do la dernière tentative de renfloue-ment, la marée n'avait officiellement qoeö m 95 mais était grossie par Faction duvent.B y a done tout lien de penssr que la ren-flouement poarra se faire d'ici deux oa troisjours.Tout l'éqaipage de VEthel est resté a bordet, ft i'heurc du Hot, le navire évolne sur !ni-mè're seion i'action da roarant.Des aassières et des ancres ont été dispo¬sés» ponr empècber qa'il se déplacë trapsensiblement. Peut-être, poar ie dégagerpits aisément fera-t-on appei a la dragussnceuse qui tra'aillc actuêiiesnent en BvsseSeine et qui poarrait sans doutc abaisser surun poiat prosice, la halte qui eacercie lesteamer.
IncsnSk ft hard d'«a paqashatUn inceudie s'est déclarè ft bord du paque¬bot Chili, arrivé vendredi matin de Marseillesur rade do Toulon. Le vice-amiral de Mj-rolies, préfet raariiime, et le contre-amiralde Maruave, major de la fl ;tte, sont al;és ci-riger rorganisition des secours.L'incendio a po être niaitrisé. II n'y a au-can accident de personues.
He prcasi*!1 voyage du f,ui«sycftcLa Comp gnie Transatlantique a offert fthord da Lafayette an dej 'uner poor eonsa-crer le premier voyage du nouveau paque¬bot entre la France et les Etats-Unis.Plnsieurs discours oat été proaoncés, quitémoigarat de la cordlalité des relationsentre la France et i'Amérique.
Hca ®iavpSes*« ita«ï»ilSaé8et Ia C'et»lrSSs«»s{«3» personnelle
iw»5».Uïèï'eVolei Ie texte des instruciions de M. Ribot,ministra des finances, concernant le dégrè-vsmsnt de la contribation person nelh-mc-b lière en favenr des oovriers mobilisés ;La lol orgaaique éu SI avri! 1333 doaae éanschaque commuac, au CoBseil mufiicipil et aaCoaieil de rftparfiiioB,pleio pouvoir pour desi¬gner lés bübilants qui, s raisoa de leur situationgênée, doivrnt être exemptés de la costritraüoapcrsorsnrlle-mobiiièreII y a toul lieu fie perser que les réparliieursorst généraieffienl donfié un avis favorable auxdemai'des en décharge présenlées par les ou-vriers se Irouvaat dans la situalioa ei-dessusviséa.Quant è eeux de ces ouvriers (loni les (Seman¬tics out éié fcarléés, on ne aanrait les dégwverpar voie de mesore générale, car, s'ils ont étéraainfenus au róie, c'cst préclaément paree queles autorités locales plus psrticuticremeni quaii-IFes pour apprécicr leur situation, oat esiiméqueleur iHiposüiosélait justifiée.Nêanmoina. si certains d'eatre eux se troa-vaiefit réelleajoBt bors d'élat ö'gcquitter leur co-lisation, il leur appariieBflrait d'en sollieiter iedfgrêvement a litre gracieux Des instructioBsoa!. (Faiileurs,éié aiiressèes ou service, tour queles demandes de Fespèce soient examinées daasun iarge esprit ae bienveiiiaacc.
He YSeasvrsJsr-R'C Ia ?ep«Iati«aei» 1614
Le Journal Officiei du 10 novembre publieIn statistiqne aonaelle dn mouvement de lapopi; Fuion, en France, au cours ds i'aanéa1914, d'après lasregistres de i'état-civii (ohif-fres provisoires).Dans ces staiistiqnes noas relevons les in¬dications suivantes :La Seine-Iaférieure, qni comptait 877,38-3habitants aa 5 snars 1911, a esregistre en1914 : 5,026 nsariages ; 278 divorces ; 20,848naissancös ; 1,031 mort-nès ; 20,564 dècét ;exeédeat cie uai-sauces, 282L'Eure. qni complait 323,763 habitants au5 mars 1911, a cnr-'gistre en 1914: 1,428 ma-risg s ; 109divorces ; 5,830 aaissaaces ; 241mort-nés; 7,153 décès; excédsnt de décès,1,303.Lp Calvados, qui complait aa o raars 1911398 318 habitants, a enregi<?.ré eu 19!4 ; 1,993rn.irirfgeg ; 112 divmeos ; 8,308 nuissance* ;305 mort-nèa ; 10,245 décès ; excédsnt dsdeeès, 1,937.
Le Service ties TramwaysNous avoas rega la iettre smsanie :
Havre, le 8 covcmbre 1915.Dsnsl'inlérêl général et pour prévenir des eecidents rembfables a celui survenu le 7 courant, aeIrouvc-zvous pas qu'il y aurait lieu ae modifierles potenux-haHessctuels en dialargant les errêisdos vol s monlantes et d»sciftdantes d'une dizal-r.c de metres, par example.i maibear tv'hior n'est dft qu'a cetie cause :l'arrêt au rnême poiui des voitures ci'Culant easens inverse.Puisqu'ii m'f-stdonné de vous entretenir de cepoin! d'orgarisalion, veuiilez me perineltre, Mon¬sieur Is Rédacteur, de vous exnrimer ub désir, ala realisation duaus! ia Compagniedes Tramwayst ouvi-rait de bonnes rec-ttes cl le public degrinds svanisges : la communicationpsr voi'u-r.-s directos des rues Thiers, de Normaodie,coursde !a liépublique et boulevard de Strasbourg :Cfd.leFgae pourrait étre circulaire ou auireaienl,d'siil urs, i'idée soumise a Ia (iireeüon de «otro.Compagniede Tramways trouvera, jc n'en doutepas, un bienveiilantexamm de sa pari.Messalutations disürguées
Unde vos Ixleurs.***
En ce qni conèeime ie premier poiat, c'fistft üire Ie fait de distancer les srrê s drs voiesmontantes et descefidanüs, nons ne voyouspas bien comment cela pourrait éviter ft desvoyagenrs, passant derrière on car arrêté,d'etre s rpris par on tramway en marche.Nous croyons même que l'accident seraitsans doute pias grave encore paisque ie caren marche aurait probablsment une vitesseplus accélérée que s'ii venait 3impleraent dese niettre eu route.I! est d'ailienrs ft remarqner que la dispo-sitioa proposée par notre correspoudant exis-tait au Rond-Point, pour la ligne de Gra-viiie, mais qn'i! ya quelqnes nabis, ft la snit-ad'une reclamation motivée précisénacnt parun accident du mèma genre, Farrèt de la raeFiore fut reporté en face les trois cadrans.Voici d'ailienrs ce que nous iisons dans lecorapte renda du Conseii municlnai en datedu 21 jailiet 1916 ;Messieurs, ,A la date du IS juin dernier, M. Ie sous-préfeia adre.i-séa FAdmlaislrationlivuaicipale la leltrosuivante :« Le tl avril dernier, vers 10heures 10, alorsquo le car n° S3, aüant de la Jeléa ft Graviile,croisslt uu couvoi conaposé d'une voiture mo-trice et d'une reinorque venant de Montiviltierset arrêté a ia bate do la rae Flore iRond-Poiatj,M MaihurinMervé,qui descen.lait d'une voitr.rede ce train, travewa ia voie en passant derrièrela remorque. 11fut heurté par ie car a»23et ren-versé sur le sol. Reievè aussitót, oa conslata qu'ilavait uob fracture ds cöte.» Daprèi un rapport de MM.Ies ingénieurs duconiróle, uae cause indirecte de eet accident etd'autri-squi ont faiili se produire au même en¬droit, parsit résulter de ce fait que les deux arrélsdu Road-Point ne sont pas situés vis-a-visl'un del'autre.«&acofisêmeasê,gi sau-isur.dseuat.
vous prle do biea vontoir inviter la G&inpigaierêtrocessionnaire des tramways de eelte vilie ftreporter l'arrêt de la ruo Fiore su droit de celuidu refuge de i'horloge du llond-Point» L'admiaistraUona soumis la dunande de MM.les ingénieurs du confröle a votre CommissiondsU voirie. qui a esfimê que la modificlion d'arrêlproposée était enüèrement fondée. tant oour lesnsoiifs exposés dati3la letire de M.le sous-préfèlque pour éviter toute erreur aux vuy-geiirs nuiattendent le tramway. En effet, la roesure dontHs agil surait pvur avantoge d'ur.ifier les pointsd arrêt des tramways moutants et descendants.» Nous vous prions. Messieurs, fie vouloir ikeöprendre use decision conforme.» Nousajouterons que la CompagnieGénéraleFranchise d- Tramways, consultéö par l'Adminls-tratlon, a érnis un avis favorable a la modificalioad'arrêt deiaandéo. »Les conclusions da rapport ainsi présentépar M. Dehot, an nom de Ia Commission dsa voirie, furent adoptees.
***Qaant a la qacslion da la ligns circulaire,nous croyons savoir qa'il fnt nn momentquestion d'etodier ''organisation d'on servi¬ce en forme de h"it, c'est-ft-dire passantcours de la RépubFqne, boalevard ds Strtig-bonrg, run Augnstia-Normaad, rue de Puris,rue ce Normaudm et icvvvrsemeat.On pensait ainsi pouvoir soulager !e ser¬vice des cirs de ia ligue d» Gravillo qni sontsurcharges entre la Rond-Point et la piaceGambetta, et ceux de la ligns cle Sainte-Adresse qui snbismnt le mèiue sort entre 1®gare et Ie square Saint-Roch.La réalisïtion de ce projet, qui n'a encorefait Fohjst d'aacane discus-ion au Conseiimunicipal, ne sanrait d'ailienrs clre envisa¬ges en ce moment Par auile de Fabsence dopersonnel, du manque de matérie!, des difii-caltés d'entretiea de celui dont on dis¬pose actueliement, la Corapagnii ne peut,en effet, assurer qu'avec b aucuop de d ffi-cnlté» les services que lui imposant les né-«assités de la defense nationale et la tralie-ordinaire dont elie a ia concession.
«f®*Un antre de bos concitoyens nons s.igna-lait ces joars-ci l'intérêt qu'il y aurait ft ra-lier, pur nne nouvelle voie pas-ant a l'Ouestet au Sud-0«est du jardin da i'Höti-l-de-Ydle, la ligne de Gravilie ft la iigne deSaiata-Aire3se.G'ftce ft cette disposition complémentaire,les tramways venant de Ia Petite Eu re, avecune remmqae, changeraient de voie prés dutCrédit Lyosnais comma le font ceux decGrauds-Bassins et, après avoir coatourné lejardin, vieudraient passer devant le kmsqaeeü se terait le depart. On éviterait ainsi delongars manoeuvres anxquelies dounentlien i'attelage des reinorqnes et !e change-Bjent de voie au terminus actuel.En ontre, l'encombremant qni résulte deces raarceuvres, en occasionnant i'immobi-lisation cie plasieers voitures de touseslignrs an carretour de i'Hó ei da Viiie, serait.suppnmè et la circnlation publique s'eatronverait grandement lacilitée.Nous transmettons volonliers cette idéé ftM. le directeur de la Compagnie des Tram¬ways.
La Eolto
l'9gmmtLICT!NESTLÊS© feouYS
CKEE !FhartnaciensfHerboristesÉpiciers.
,19 èWLLEUFtAUMM7desEMFAHTS
fai a été Esïessé ?Dans la soiree de samedi, Mme Lonise-Fontaine, agée de 35 anv, cnisinSèrs, demen-raut rse du Doeteur-Maire, 9, se reodait a laposie, vers neut heares et demie, Iorsque,dwant ie niagasis Féiix Potin, boulevard deStrasbourg, eile entecdit nn brnit sourd.Elie se reton ma et vit sur Ia chaussée uehomme é eada a terre, prés d'une automo¬bile angUige qui venait de stopper. L'horameétait un civil et avait saus donte été n>n-versé pir cstte antomnbiie, ear plasieurssoldals anglais en deseeadirent, relevèrentle biessé, le pi?-cèrent sur leur voiture etrtpariirent vers Ie cours de IaRépablique.M. Jenot, commis-aire de police, mis accourant de cette tiffaire, a on vert nne en¬quête. II a pa «avoir que le biessé, aprèsavoir rrga ch-s soins dans une ambulanceanglaise, avait demasdê ft être recocdnit ftson domicile. I! n'avait qae de Iégères bles-sarss ft la têie et aux jamfies.Le hlfssé ae s'est pas fait coanaüro.
A i-rr-wf a<ïon 7E®Mve»st*Rs<e«Mercredi l'après -midi, vera quaere henreset demie. quelqa'an signalait an soldat gar-de-voie Hippolyte Lemonnier, da posie deV-iüiquervilie, la présenc» de deux individusqui longeaient la ligae da chemin de fer etqu'ii soupgounait être ces prisonnhrs bo-ches évadés.Le garde-voie prévint le poste, et aassiiótun caporai et qustre hommes, dont lai—même. se mirent ft la recherche des sas-pect<. Birrrföt, ce ne fat pas deax hommesqn'ils apergurent, mais quatre ; its suivaieatla voie dans la direction u'Yvetot.I^apatrouille smboita le p-:s aax quatre er-ranis qai penétrèr.-nt dans un herbagscomme pour s'y cicber. Le cap ;rat déchar-gea alors ron l'usil et ies somma de sV.rrê»ter : ils courureat de plas belle.Attiré par Ie coup de feu. M. Visse, garde-champêtre de la commune, vint se joindr©aux soidats et, environ trois cents metresplus loin, les fayards étaient njoiats: oa iesreconnut pour ae jeunes frangüs.Le chef de prsfe les fit néaumoics coa»dtiire ft la geadarnnrie par «Jpuxde ses soi¬dats, accompugnès du garde- Miampêire.L'interrogatoire qn'ou leur fit subir dé¬montra qn'on avait affaire ft des vtftaboads,qui déciinèrent ainsi leur état civil :Pierre Martinet, i8 aas, jonrnatier, né ftParis ; Raué-Etienae Liège, 16 ans, onvrieftailleur de pierres, origiaaire de Yireats(Yonae) ; Lucien Gui lemot, 13 ans, sténo-aactylo, né ft Louville-sur-Orge (Seine-ct-Oise), et Iienri-Eegèae Coquet, 15 aas, ou-vrier selder, natif de Paris.Les dms premisrs avaient quitté Ia capi-le le 18 septemlire el travaillé quelques joursen route : arrivés ft Rouen, ils ne purenttrouver a se faire embaucher, et ils se diri-geaient vers le Havte, quand, aux environsde Bolbec, ils reacontrèrent les deux autresqui, après avoir été occupés quelques se-maiaes sar les qaais da 11rvre, montaientvers Rouen. Les qaatre jeunes gens décidè-rrut alors de s'y rèndre ensemble.Chomin faisant, deux d'entre eux, pen¬dant que les autres atiendaient a la barrière,avaient dunandé l'anmóne ft la ferme d®M. Paul Vigreux, oü ils regureat nn morceaade psia, et ils avaient pénetró dans un her¬bage, dans l'espoir disent-ils, d'y troaverqueique abri sous les arbres.Commc les quatre copains possédaieat en¬core queique argent sur eux, oa ne pouvaites incalper de vagabondage ; mais ils se-ront poursuiris poar mendicité en réunioa ;ils ont done été mis ft la disposition de M. i©procureur de la Républiqae.
M.MOTETHmïï^.r.iiüluf»
te Petit Havre— lutfdi15 Nofetfiïtw1915 8les Vols
En efffctnanl une tonrnée dans les ioge-inants garnis pour décoavrir des miütairesanglais, l'agent de ia Süreté Dalavigne, atrouvé, same li soir, dans la chambre d'unuornmé Louis Mttgoet, agé de 41 ans, jour-Bslicr, dernenrant, 4 rue dr-s Remparts, desTêiemrnts de «oUi. is anglais qu'il déclaraavoir trouvés i' y a plusieurs mois. Mugutlfi été ma è ia disposition du Parquet.
***Le Bomaaé Gli&rles Van Bnckliaver, de23 ans, a été interpeiló sur ie «rui d»sTransatlantiques alor? qa'il portait 15 kilostie euivre jaune. N'ayast pa proever ia iégi-time possession de c csivre, il fut mis ü ladisposition da para a et.II en a été de même ponr le nommé Geor¬ges Le Pont, agA de 18 sns, jouriiatier, dc-sme'irant place des ilalles-Ontrales, n» 5.qui avait dérobé db° plaque de euivre dg 10kilos sar Ie qeai des Transatiantiques.
***Le nomraé Gssrges Beilasger, igê de 13sns, s>ns profession, dcruearaiit rue Iïêlène,a été arrètè, saraedi soir, sous l'incalpationde vol do sacs dans au wagon.
T<i£ATRESJi_CONCERTSGrr, n (1- ThéStreTOURIVJÉE baret
GalipauxTa r.ous combips, Baret, le mot est Téridique,3Ettel fut too désir ie meinour, n'cst ca pa- ?_Maïs gourdes geas sevrés de gread art dr.«mstiqaeBun aötes pour ua jour, entre bous, quel repss !II iaat ajouter bien vite que la délicatesseda meno et le soin minatieux avec leqoe!il dqds fut servi en Srent enrioat on regal.Ces sept heares de fiiéatre earent, eneffet, l'agrémeat de la variété. Elles noasflrent passer de la comédie iégère k la fan-taisie débridée, nuVèrent même dans leirême spectacle la plus pénétrante des psy¬chologies et la vc-rve bontï >nnes, fireol tonr-billonner ce mélange da 'öu-rire et do aié-iancolie rëveuse autonr du comédien bizar¬re, complexe, imprévu et sonple qu'est Fé-lix Gaüpaux.Ou sait la mcbilité da ce talent, l'exnbê-rance da geste, la cocasserie de la mimiqae,on talmt qui jong'.e et qui cabriole, oil il ya dn comique suivact ia meilleure traditionmoliéresqne, da lananbule et de ('observa¬tion plaisante ; un talent oü il y a mieux quecela pent-ê re : une sensibilité aiguü qui dis-simuie son liumanité vivante et parlois doa-tonreuse sous la frivoiité dn dialogue.' L'Amour mille s>r.ait admirablement cesdons de l'artisle. La pièce de de Fiers et deSaiHavet est el'e-mêrae un ingénieux dosagede fanlaisie et d'émntion. EUe a des scèneslégèrement ponssées vers l'oulrance vaude-vifleiqae, comrae cslie de la triple rencon¬tre du troisiènae acte ; eüe en compte aussid'ur.e autre essence, scènes de délicatesse,ü'aueadrissement, oü la larme perls an bontdes répliques, scènes exquise? de vérité pro-fonoe, de sentiment envsloppant et jaste,scenes de charme et d'émo ion oü l'on sentbattre le cceur da persoanage qui ia rem-plit.Dans le róle d'Ernest, Galipaux nous a ex-ceiiemment rappelé qu'il possècie a mer-veiüe ces deux notes Rieri que par la tagondoat i! a jnué et rrnmé la scène de la sépara-tion dn « trois » avec cette expression forteet sincère de touflrance intime et de désola-tion, avec la détresse d'nn pauvre êire, son-pirant malheurenx, incompris, sorie de Cy¬rano de bibiiothèqoe, sl a donné des preuvesde l'art le plas nnmain et ie ineilleur. J'aitout a conp retroc.vé — hélas ceia ne boesrajeueit p-s ni l'on ni l'autre — le Galipauxde Mar,tt te Se omón.Mile S zanne Land ray est nne délicieuseJacqueline, dont is jeu plein tie grace, deli nesse et de naturel a servi k scuhait sonjoli röle.M. Youthier, nn chaleurenx Acdré ; M.Ee; ny, amusante siihonette d'élégance mon¬daine sur (3 retour ; M Grrandet, qui a dela rondenr et de ia bonhomie dans on röleti'^bbè d'avant garde, Mme Marie Laore,dont le talent est fait de distinction et A»finesse, ont — suivant une formule vieilleniais bien gdaptée aux circonstaiices —contribuéau franc, brillant et complet sac-cès de cette matinée.Le rire da la soiréa fat d'nn autre style,rire hrge et bruyant de la pochade, rire daIa g. i e qui se f "it boafionne, épileptiforme,et procédé Ie plas souvent de i'exagéra-lion caricatnrale.I! y a cependant de bisn jolis coins de co-médie dans les deux actes de La Cruche, oül'indiügente philosophic de Pierre Wo f s'as-Eocie è i'obsi-rvation aigue de Conrteline.Galipaux y remplit on röle d'amant versa¬tile qui est, au lond, le pias affectueux deshommes et le pins loyal de§ amis. Son jen sediscipline et sa concentre dans la ccmédiede rficeurs. an m-ilieur sens du terme.Mile Ilëlène Maia dessine avecadresse nnefigure de jeune femme qni apporte dans lavie des résignations qui pourraient être labêiiss de La Cruche si ce n'était la sagessa4 uu fatalisme bien tracqniile.L'Aventure, de Max Maorey, psrtie d'ansajet gaulo's évoloe ü travers les excentri-Ciiés d'ane joyense pochade d'atelier.Galipaux s'y dépense avec des gestes éche-lés de fou pour rire engendrears de foa-rlre.A ses cötés, MM.Vontier, Garandet, Kerny,Mmes Lacdray. Mane Lacre, Ferrière.Ce fat an double spectacle poor neuras-théuiqneSj un> envoléê de papillons noirs,une trêve éphémère dans l'inqaiétnde dejïos esprits, entre deax « communiqués a.
A.-H.
Folies - BergèreCe soir,è 8 h 45précises,
revas localede MM.Albert René et Lhöte-Aihsrt.Locationde 11heuresè midiet de 1h. 1/2i 5 heares.
Thè&lr&°Girque OmnimCinéma Omnia-PatliéAujourd'hai lundi et dsmain mardi, rela-*ihe.Mercredi,début da noaveau program¬me de cinématographe de ia semaine.
('irtiuarauia Kosivant, 55, boulevardfle Strasbourg. — Jusqn'a jendi : Voyage Al'ile de Corfou et Visite du célèbro Palaisconstruit pour la défunte imperatrica d'Aa-tricha. Le voyagese ponrsuit en Bosnie-Hsrzégovin'e et en Dalnaatie, dont ies sites.anerveiueux sont trés pen connus.
C'eneert angUlxf Le dixiènaeconcert organisé par MissLenaAsLwell aura iiru au Grand-Théatre ven-dreui prochain 19novembre, è 7 heures dusoir.L'ouverture des portes aura lien i 6 h. 39.lL-ixdes places : 3 irancs et 1 ir. 50. LesJaillets peuvecl ê ro obtenos k l'Y. M.C.A.,"?5,boaievard de Strasbourg, leieudi 18no¬vembre, de 9 heares du matin k 7 heures du•oir, et ie vendredi19,de9 heares du matino heuresdn svtr,
§ulletiudes<§ocMésSsclété Motoeile dn Prevevance des Kn-ployéit de $ eamerse, su siege social, f, ruaCaligsy. — TtiêfUons if 220.Cours Techniques CommcrciauxOoura Ai» lUiirid.1
tAsocE Fbawaisk (Prof. M. Pienê, Directeurd'Ecole Communale). — De 8 h. 1/4 a 9 h. !/4 :Svniaxe d'scord — Syntaxe (ie compl^meat —Anaiyse grammatieaie — Analyse logique — Or-ihographa d'ussge — Etymologies — Rédsclioncommffciale.Anglais Osüel (Prof. M. E. Roiiine, Professenrau LycAe, lïioluüsé. Intérimsire, M. P. RousspI,fondé de pouvoirs). — i" eitaée, section A, de8 h 1/4 a 9 b.1/4 : Eléaieets — Grammalre —Vocabulaires - Thèmes et Versions.Anglais Commercial (Prof. M Gitib'. de l'üai-ver.-ilé «le Camoridge, orof^sseur a l'Ecoie supé¬rieure de commerce!. latérimaire. M. A. Mossuil-ïon. professr-ur de l'Ecoie Frimsire Supérieure.— 3' aopée, de 8 b. 1/4 a 9 h. 1/4 : Corresponden¬ce comroereisie ~ Traduction do doeumeats —Lecture de bulletins coinmerciaux — Cocver-sation.Aritemétiqus cosfinïv.aiALB(Frofessear M. Lau¬rent, Directeur rf'F,eole CmniKunsiel —De 8b. 1/4a 9 h. 1/4 : aéiributions et reductions — Intérétset Eseoaiptes — Factures — Comptes do ventes,règlemenis —Métaax préeieax — Monnsies. litres,vaieurs, conversions — Annuités — Etude théori-quo des comptes rouranis.Comptabilitk (Prof. M. Lsviltaln, expert compta-ble auprès du Tribanal de Commerce du Ha¬vre). — 1" année, de 8 h. 1/4 a 9 b. 1/4:Etudes des principes — Application des procédéscompir-bles aux operations nsuelles do phee —Affaires en m.srcbandises —Transit — Assurancesmaritimes - Banque - Inventake.Dactylogsaphib.— Be 8 h. 1/4 a 9 h. 1/4 : Eludedu mncanisuie i:t du clavier univcrsel m-Hhodedes rtix doigts — Travaux de eopie et de corres¬pondences comaierci/iles — Etablissement a laniacfiine : de comptes, circulaires. pKx-courants,rotes et eutres documents comtnerciaux —Diciées.•La Société se charge de presarer 4 MM.les Négo-ciasts,BaBquier8 et Courtiers, fes employés diversdost its aaraient bssota das» Isura bureaox.Le chef da servies ss tient Sous les janrs, 4 laBourse, de midi &midi et demi, i Ia dispositiondes soel8taif03 sïss emptsi.
§ülkéi3 dêSt§psHsKes 5ag?ur* au Trsstt
A maintes reprises déji ou a s:g»alé labelle condnite sur les champs de bttaiileset les actes d'hércï ma accomplis par nosgrands champions de France ; mais on a penparlé des n ombre us es Snciétés sportivesdont les membres ne sont en géaéra! que demodastes amatenrs de spons, cependantbeaucoup de ces Sociétés ont Thonneer decompter dans leors rangs qnelques-uns deces héros ; l'U. F. N. N. est au nombre deces siernières.Groupaut environ 700 scciétaires, netrsgrande école de natation en oompts environla rooitié d'appebs sous les drapeaux.Pinsieurs soat déjü tombés pou? ia Frane8en accompüssaat leur devoir ; beaucoup sesont vaii lam ment conde.i's et ont éte de cefait l'objet de distir cions ou d'avancement.Nous reviendrons plus tard sur ia part quechacun aura prise a la defense de notre solm««is nous votidrions aujourd hui parler del'un de nos aömiuisirateürsqui s'est particu-lièremer.t diuinané.M. Charles Roassel, Chef dn Service dnd«'hérs a la Maison Langstaft Ehrenberg ®tPollak, Vica-Présidcnt de l'Uitioa des Na-geurs, fut sppelé k !a mobilisation cotassesous-officier'. Dès soa arrieée ii sc faisait rc-marquer par son óeergie et sa compétenceet an rr.ois de novembre 1914, il reccvait legaion d« sous-fieatenant. Lor» de 1'olT nsivedu mois de septembre deraieriï se distia-gmiit dans piasieurs combats et ie 29 sep¬tembre il était cité a i'ordre da Ia Divisionavec ie motif snirant :Dans la nuit du 47 au 28 septembre, est sor'ticinq feis volontairemeat de Is tr-mebóe pouraller près'des ligacs enuemies et, Bsaigré un feuviolent, citer cher dsns la plame et ramewr «iesblesses apparteaant a ua régiment syaat attaquéla veille.Dans la suit da 28 au 29 septembre ii pre-r.ait part k urie biillaute charge k la baïon-nette ; le 2 cctobre, il recevait la Croix deguerre sur ie champ de bataiile ; le 6, sabelle conduite lui valait la magnifique cita¬tion snivante :Officier de vsleur. Dsns une atlaque öe cuit aIa baïoanetle a entrainé sa section a l'assaut enchantaut la Marseillaise. Soa c»pi(sine blessé. apris le commsnüein( nt de ia compagnie et amaintenu cette unité dans la tronchce conquisequ'il a organisée ataigré un feu trés violent.II était en outre proposé pour ie grade delieutenant.Enfin, lo 16 octobre il était nommé lieute¬nant et ii est actuellemont commandant decompagnie.De plus, nous apprenons que sa compa¬gnie elle-même vier.t d'être citée è i'ordrede l'armêe.Vo ci le texte de la citation :Le génèral commandant la 10» srmée cite ai'ordre de t'srm-e la 8- compagnie du 74«régi¬ment d'infanierie.Ayant requ i'ordre de se porter a i'altaque d'uneIrancbée ennemie, est sortie d'un s«'ul bind sacommsndement de son chef le capitaino Boordin,sVst élam-ée impéiueusemmt è l'assaut en chan-tant la Marsoi liaise. A pftnétré dans la traiichéoensemie s'en est emparéa et s orifsnir.é ia positionconquise malgré uu feu Irés violent.C'est avec une jcie profoade que I'Uaiondes Ntgsurs a appris ia vaillaate conduite deson vice-présidmt ie lieutenant R taste!.EUe est heursase et fiére de lo compterau norabre de ses administrateurs.
SHROMÏQÜBElËiOIAliIGravlile-Salnte-HonorineSIODEBIV' CINEXIA
Par suite d'un retard «pporté par Ia Compagniedes chemins de fer, nés dims ne bous étant pasparvems, nous avons dü a la dernièr8 minutediffêrer !a date de notre ouver ure, qui est fixêemaintensnt au Samedï 20 IVeveoibreLes personnrs ayant r«qu des invitations sontconvicts a assistcr a nouveau a la representationquo nous leur offrons le Venttrcdl 1!) N'o-vembre.
Vol6 bord d'an Chaland. — Ces jours (Jenifers.M. Henri L«fèvre, a>;c de 26 ans, marinier Aborddu chaland Pouii. amarré dans 1c canal de Tancar-ville, a constalé qu'une somme de 2ul francs, quise trouvait dans la cabine de son chaland, luiavait été derobêe.M. Lefèvre, qui porfe ses soupcons sur un dsses ancieus employés rècemment corgédié, aporté plainte a la gendarmerie de Graviiie, qui aouvert une enquête.Vol.— M. Henri Lefevre. agó da 16 ans, mari¬nier a bord da chaland Pamb amarré prés del'usine Desmerais, sur le canal, et demeurant rueBeaumarchais, 41, a conslalé !e 10 courant, qu'ons'était introduit dans la cabine de son bord. Laporte d une armoire avail été fradurée et on luiavait dérobé uno somme de 204 francs.M. Lefèvre, qui soupfonne ua ancien mxriniercongedié a porté piaiaic is is gend&rmerio.
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Bianchissagsspécialres, O fr. "5. ( hemitses tT neof I'iaslrons.L'EIéeanee, Slasculiae
Dépot Chez M. PATE, rue Cocticl, Tö {présPEghse). MAtSON PRINCIPALE. Le Havre,8, rue Beraardin-de SJint-Pierre.
SanvlcPrixia Pain. —A partir d'aujourd'hui13Bo-veabre, Iepal» biaacdoit êtra veaduïUTIï basedci fr, 23firs3saosrammcs,
Harfleuf[notion iFan Hoaumoat. — DinsaBche procbsin81 nov mbre. A10 hemes, un service sofennel de• Requiem» sera cétébré pour le repo# de Tamedes Iiarlieurais « aorts pour la France ».Sur Pinitteiive do M. l'abbé Cibeaux, Ie dévonécuré d lbirifear, una « Mster Pieta » a puêtre éri-gée a la méraoire de lotts ces br-ves.Ce groupe qui sera piacé dans Ia cltapplte deN.-D. des Armies est dd au talent de I"habilesctilpteur parisien Saiadin, qui a mis a profit sonséjour AHaiB<ur pour exécuter ce monumeat.L'inatigU'aiion aura lieu l'aprè -midi. au coursdes vöpres que céicbrcra M. l'abbé Savoye, curê-doyea re Snnte-SSarie du Havre, ehanoiee hono¬raire de la Métropoie. M. i'abfcé Jourduin. profes-seur d'histoire a i'i&stitstion Saist-Joseph du Ha¬vre. péchcra.A «'occasion de ccüe cérémonie, pour la pariiela sïcale. M Pierre Auvray. organiste suppiêanta Stiate-Cio i!de de Paris, tiendra te grand orgueMme ö'Ozouvillc a graoieusemeBt aecepté dechuater au cours do l'office, l' • Air de M terDolorosa » tiré des Beatitudes de César Fraack et« Le Crucifix » (te Louis De Groze.La mehrise peroissisie exéentrra quelquespssnmes en faux bourdon el ehantera le cboeuri Gioire a la France», de F sngois Bazin. Ceehceur, sccompsgné par un cuehestro symphoni-qu«, sera place sous Is direction aulorisêe de M.Levasseur.Au sslut, la msltrise ehaateraua « Panis Angê-iicus » de l'abbé Perrucbot, un « Tantum ergo »de Bach et le « Lanrtata » de Cbérioo.Au cours de i'offico, une qnête sera fail# pouralder a l'acquisition du moanuient.Une Rixe. — A la suite do dissenbmenls per-sonnt ls, deux ouvriers Kabyles. les nomtnés Ma-hiou Ahmed ben Amer, Age de 23 ans, ct Aïti-haddadese A!i be« Oamer, Age de 23 ans, se bat-,tirent dans I'uiine Schneider. Le premier re#ui tincoup de bsrre de f«r sur la lête et fat grièveraentbiessé Mats comuie ils avaient tort ! tin et l'au¬tre, ia gendarmerie les a arrèlès tous deux.
OcieviSle-sur-KepAols. — Le role des prestations ayast élé pubiié ie 7 novembre, les intéressés ont jusqu'au 7déeeiubre prochtin pour faire AIs mairie la de¬claration d'optioa oour Texécution des prestationsen nature. Ce déiai est ds rigueur.Etatsio'i. — iïétès. — Du 7 : Duf, mort-né, qcsr-lier au öiurg. — Du 10 : Anthine Dubose. êësns, eultivateur, bamesu d'Ecquevilie. — Du 18 :Jules Desaunay, b4 ars, jouroaiier. bsmeau de laBriére. — Du 28 : Ali»e Ferasey, 6 raois. hsmeaude Saist-Suplix — Du 30 : Emile Ilaulot, 53 aas,joarnalier, quartiêr du Bourg.
Sa!nf-Roma!n-de-Co!boscConssil municipal. — Le Cosseil municipal deSaint Pioraain de-Coiboss s'est réuni a la Mairie.ie samedi 13 novembre 1913,Adeux heures et de-tnie du soir.Présents : MM. Lemercier, maire ; Dupare, deIa Boutresse, Lecat, Renoul, Le Gay, Gauffre etBênsrd.Absents : MM. Bredel. Derrey, Fidel e! Chicot.Am armées : M«. Roussel, adjoint, ct Bouvier.D eédé : M. Agasse.Le procés-verbal do la dernière séance estlu, adopté etsigné saas observation.M. Lfgsy est désigsé comwe secréiaire,P.êpar il-urs. - Le Cosseil propose eomme rê-partiteurs pour 1919, Ai'sgrémect de M l«-sous-préfet : titulaires, «M. Louis Aubin, propriétaire ;Paul Dnpare. eoaimeroaet ; Emiie Cót", etlrepo-sitaire ; Piaeide Brede!, «grieulteur ; Victor Re-nard, recevcur buralistc Henri Chicot fits, ren¬tier, dem "urant ASaint Uomala-de-Go!bo«c ; Geor¬ges Querlier, propriétaice a La Reinée ; Jules Jac-queiia, sgrieuiteur A SaiBl-AubiD-Reulot ; HenriHand, rentier, a Saint Romair-de-Coibose, etFerdinand i.eeourt, agviculieur AEpretct.Supplêants : MM. Loui< Bénsrd, restaurateur ;Emile Lemercfer, quiaeaiilier ; Joseph Letendrepère, rentier ; Reeë d« la Boutresse, propriétsire,demeurant a Saint-RosaKia-de Coihosc ; Pierre Pé¬rier, propriétaire ALa G'rlangue ; Pierre Rrplte-vlUe, propriétaire a Ls Rensuée ; Pascal Berthe-toL agriculteur a Ssiot Eusisclie la-Forêt, et Na¬poléon Gorruble, p-ropriélaire a Saint-Aubin-RoUtOt.Cantonnier communal. — A la naajorlté de 8voix. une augmentation de salaira est votée a uncantonriier communal.Cantine scoletire. — En vne d'assurer des res-sources a la can tine scolaire. qui procure chequejour de ciasse une bonne soupa au Uit aux en-fttnts i»d!g«-ats, le Lcsseil decide de faire unesouscfipUon dans le pays.Cetle souscriptioa sera faite par quatre con-seiliors.Hópital- Hospice. — Avis favorable est doméaux délibérations de l'Höpita! tiospice :Du 9 octoore, decidaot la réduetion d'un état der^c^tte *Du 23'oeiobre, se désintéressast du legs de M.Prosper Place qui, A sa mort, n'a pas laissé d'hé-riiage ;De la naême date, décidant d exercrr des pour-suites contre des débiteurs en retard ;Du It novembre, votmt uae indr-mnilé sur-pló-menlaire a U. F del, raédeein do t'Höp.tai-Hospice.qui assure s<*ulle service tie l'étabiissenient de-pitis !e début de la mob ligation ;Du même jour adopunt ua ensemble d'excé-donts de «lépenses sur les crédits du budgei de1918 s'éievmt » 3,694 fr. 36 et voUnt des supple¬ments de Grédlt pour Ia somme de 7.00 «ftawes.Bureau de bienf iisance. — Le Conseil approuveles decisions du Bureau de bien faisancn du i,roctob'6 : 1» dêcident de procéder a l'achat dupain en 19:3 par vote de traité de gré A gré ; '2°déeidatrt que, pour t'anr.ée 1916, ii sera rem is, acheque indigent lï.iirsnt sur h liste arrëiéemen-sueltemrnt, un bon pour un franc de beurre, sa-von et sel, a prendre une fois dans le cours dumois, chez l'épicier de sa coavenauce. Le bonsera remis le l" du mois A la msirie.Pi est >tions. —- La Commission départementale,sur la proposition de M, le préfet. a «ecordó unseciurs de 6!l francs a la commuao do «^aintRo-taaiR-de Co!b«ise. pour Ia couvrir du deficit résul-lant du dégrèvement sur prestations en 1915.Le CoBseil vote des remarcïlneuts AM.le préfet.Service fU 'èb e — Le Conseil sdmet en non-valeur ia sotnme de 35 francs due pour !e ser»ieedes portenra et du cbar a l'inbi«m3tioo Gascoin.Hue 'Oudzllè. — Le Conseil adopte un rapportdes agents-voye'- s, tendant a Ia ré «uction do loa-gusur de 28 m eo du travail de iroltoir et de ca-niveau rue d'Oudaüe, par suite du reDchêrisse-ment dos matóriaux et, de la main-d'OB vre.UiCtion du, resbotè- e.— Le Cmsei! consent, al'unaniuiiié, le reoouveHement du bail du ores-by«èrea M. l'abbé Palfray, curé-doyen, aux condi¬tions sniérieures.Enlevement des bowsef. fumie.rs. — Le Conseilaulorise M le malie a trsiter avec M. AlexandrePouchet, cu.hivateur ' a GommerviHe, qui secharge du service de l'enlèvi ment des boues etfumiers pendant l'atsnëe !9i0, moyennant unerrdevance par ia Vide da i, 500francs.Indemnitee de logement — Deux indèmnités delogement de 73 francs chacune sont votées s MM.B r«(et et CsnUis, iaslituieurs adjoicts a Saint Ro-main-de-Coibosc.Ec. le enfantine. — A la suite d'ano piainte deM. Gind. propriétaire riverain, il est décidé queia Commission des bSiimeats se reodra A l'écoleeaf»ni.tne pour se rentire oomple de l'améhora-tion a apporter a ia fosse d'aisanee.Cumile s-cret — Le Consnil examine easuiteetsolutionne plusieurs questions d'assistance, vicil-iards, incurables et fsmilies notnbreuses.
GodervilieAols. — Le maire ds Godervilie informe lesintéressés que le röle des prestations pour 1910,a été publié dimanche dernier.Cours d'adultss. — Le cours d'aduites pour lesgarponsau a tieu A l'F,co!e-Psnsiounat tous ieslundi, mercredi et vendredi de ehsque semaine,de 7 h. 1/2 a 9 heures du soir.Tous ies jeunos geas sont conviés A y assistertrés réguliêrement.Chisns — Le public est informs que le regis-.Ire pour les declarations de possession ou de nonpossession de chiens est actueilemeat ouvert Ala mairie.Le déiai pendant lequel ces declarations serontreplies t xpire le ts janvier t9i6.Coups et injures. — La veuve Dabray, Sgée Us64 an», journaliere, demeuraot >iGodervilie, vieotde porter plainte a ia ge« d rrnerie centre soa (ilsAlbert, surnommé * capitaine Joras dit plas quedret » qu'elie accuse de t'avoir grossiéremenl ia-suitée et frsppre avec la dernicre brulatité aucours d'une discussion qu'etle aurait eue aveclui.Ceite discussion seraït tenue A Ia suite ö'uceréclam&tión qu'ello lui fsissit au sujet d'eüétsd'bfbüleaieni qu'elie lui aurait prêtés ct qu'iln'aurait pas remis.
Crlqueiof-L'Fsneva!Conseilmunicipal.— Le Conseilmunicipals'estréuni le vt-ndredi12 courant, a Croisbeuresdel'après-midi,6oasla prèsiieace de M.Vattement,maire, pont' les triTSRX25 t» tesawa d9 B0-venihret
Etslent présents : MM.Aebcr, Nez, Julien, tc-porq, Cuérin, Detrtondre et Gravey.I.ecture du procés- v«rb3l de !a oeKiière séancen été faite, lequel procés-verbal a été adopté-sansobservation. —Après cxamPB. le Conseil a donné son approba¬tion aux diverses déiibémtlons prises ce jfeur par!a Commission administrative du Bureau de blen-Saisance.II a été procédé ensnite A ta formstion da laliste des répsrtiteurs proposós pour l'année (9180«t été déslgaés : MM.Ernest Gmvey, HenriTirard, Paul Dolalondre, Georges Guéria, LouisJulien. Rsoul N z. Jéröme «lartin Paul Letentire,de Griquetot-I Esr.eval ; Edouard Paillette, du Ha¬vre ; Isidore Renault, de Bolbec.Henri Acbcr, Jules Léger père, Médéric GMsin,Alfr d Mafetras, FloreEtto Granebe?. Frangois Du-pray. Henri Preudbomme, Ar.stide Paumelie, doCriquetoi-i'Essfvai ; EromfiBii'i Poupei, du Ha¬vre ; Totigsrd, de Bordeaux-Saint Clair.Le Conseil a soumis lo nom d'nne personne dela commune A l'agrénient do 1'administralNia dela Caisse d'Epargne du Ilawe, 6n rempUcemeEtde M.Marcel H'-rouard. administrateur de la suc¬cursale de Criqnetot PEsneval, déeédé.Ci-oimission scolaire. — Ls Commission seolsires'est réunie ie vendredi tl novembre. A8 heuresdu soir, 8 l'efM d'exneiiner la 11ste des absencesd»s élèves des ( coies cornmunsies.Vu le nombre éh vé d'absences de certsins en-fants el tenant compte de3 jnstes observations deSi. Daligault, isstitntenr, et de Mile Leroy, iostitu-trice. présents a ceüe roanion, ia Gommission adécidé de faire compsrtitre devant elle dix pèresde familie responsables.Bureau ds Blenfelsenee . — La Commission admi¬nistrative du Bu:eau de biecfaisance s'est réuniele vendredi 12 novembre, sous Ia prósidence deM. Vattement, tnaireEtaient présents : MM. Acher, Busson, Guéria,Julien et Lsmaad.M. Acher a été nommé vlce-prêsident el M. Ju¬lien ordonnaU u* pour l'annee (916.La Commission a ensuite foroné la liste des in¬digents auxqueis ii sera donné du pain, et cellodrs personn- s adnuses a t'assistanee médicalegrsiuite pour l'année (918.Urmdemande a l'assistane# aux families nc-in-breuses a été adusise,
LHlebonnePaiemsnt d'allecut/ons.— Les personnes sdmisesA bênf ficier (les avainages de ia loi du li juiilet19«8(assistance sux vieiilards, inlirmes et iacurs-btesi, devront se présenter » la rn8irip jeudi pro-chain IS novembre. è neuf heutes du matin, pourrecevoir leur alloeaüon du mois d'oefebre.
Nolre-Dame-de-GravenchonBhssio per an chioel. — Mile Tesnlère était ec-eupée a Iraveitier avec son père, agriculieur encette commune, dans L'écurie de la ferme, logs-qu'un cbevs) lui esvoya deux coups de pied cnpieias poiüine ei la renversa.La biessée, reievée par sob père, reent ausstiöties solas d'un docteur qui, sauf complications, ajügé qu'ijn repos de plusieurs semaines serailnécessaire AMile Tesnière.
GerwlifeSersics furbbre.— ün service fusèbrea été eéló-b é j«-udi d«rüier Ala ménaoiro de Léon-GforgesLecnevalier, morl au chimp d'honmu' a l'ège de21 ans. 19 3 septembre 1914. L'égliso avait étéornée de draperies funébres ct de drapeaux fraa-CSis. Le calnfalque. recouvert da i'étendard natio¬nal, était enfeuré des vétérans de 1870et de quei-ques jeunes soldats permissionooirev ou conva¬lescents, eamaradrs "du regretté di-paru. LeurprésoncG et feur émosinn témoignaient A qu •!point ils ressentsient la grandeur et ia noblessedu sacrifice consommé p^r leur frère d'armes.Ceite érni'ion était, d'aitleurs, profondémentressentie par la nombreuse assistance eniourantla famlile. 'foute la population élait en cff->treprésentée a cette imposaste cérémonie. Oa yremarquaii notamtoent MM.René GAiiiant, con-seiller general Basilie Jean, meire. Débris Liuis,adjoint; les conseiilers munieipaux que la mobili¬sation n'a pas appclé sous les drapeaux M. D 'S-pr<-z,maire de Mamquervilie, s'était excusé auprèsde la familie.Avont Pf-bsoutfl, dsns uas simplo rnais patrioti-que ct éffliuvr.nto allocution, M li curé de Fro-hcrville. desservaiit Gerville, a remercié l'assis-tonce au nom de la familie ot exattó is mort glo-rieuse du soldat tué pour un si nobta id -sl.Simple ouvrier sgiieo'.e, Georges Lsehcvallieravsit conquis l'cstime générale nar son earaetóreeajoué et soa ardeur au sravail 11 sut, daas ietr-mps de psix, se montrer vleureux soidat, dis-cip inê, attache A'son d«-voir. qualttés qui com-ptetaientheureusement ses dispositions nnturelieset le tenaient prêt s toptes les eventushtés GV'tdone avec une juvéuile ardeur qu'il se sacrifiapour i'honneur do la Fras e- et toinba hêroique-mest a La Verrerle, piés Gourcy (Marne).
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tué Al'enneml le 23 septembre 1916, dans sa23' année,Qui aura lieu en l'église d'Hsrflaur, Ie niet-credi 17 novembre, a neuf heures du matin.De Ia part de :
tö. Alphonse LiORBS,son père ;IB.Alphonse LEGROS,pnsonnier ca Allean-gae, Madame et tears Enftmts ;M. Marcel LEGROSso (1-t au 274»régiment ,M. et M*' Louis STILet teurs Enfants ;M. Augustin BARBET.prisonnier en Ailema-gse. Madame et leur Fills ;M FlémiMAILLARD, soldat au 82' d'trtillerie ,Madame ei isur Fills ;M. Fernand LEGROS,soidat au 102«bataillonde chasseurs a oied ;Leulse, Germaine et Zélle LEGROS;
leur fila. frère, beau-frère, ncvou, onele, cou¬sin et ami.Iï na sara pas envayé d# lettres d'invi-tation, le présent avis en tenant Hen
Mortpourla FranceVous êtes prié de bien vouioir «ssistersuservicereiigieuxdeMaarieiirCharles-GustaveBOCOÜETmorl en Allcmagne, Ie 16 septembre 1913, Al'tkre de 84 ans,Qui aura lieu Ie mardi 'G courant, A buitheares du matin, en l'église Notre- Dame, saparoisse.PBfZ 31EUPOURLEREPOSDESO'riAIRE1De la part (le :cellos Charles B0CQUET,sa veuve : Ray¬
mond BOCQUiT,s->B(ils; M"' oenoe BOBQUET,sa «nère ; et ies Families BOCQUET,LEMAtTRE,LAMURÊE,OUPOHTet les Amis.83, rue de Paris, L8 Havre.Iï ii® sera paa eavoyé da lettrss d'ia-vitation. le présent avis en tenant lieu.
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M et Pierre AUPiNEL M. et HenriLECQNTE.sesenfants ; M. Rodetoh»AUPINEL.<on petit-fits; is" ostios LARSONNtUR.ssb'-lle-sceur; MM Eeou rd et Louts LARSONNE(JR.tl tt M" JUSELÉet Isttrs Enfants.M. etAP»POL-LEFORT.Af"» SuzanneFÈQUET.M etM" B0ULAISet tears Enfants, ses neveux cto:èc»s; ff*" GEVELet OUVAL;Sl. Edoaerd JOU-NEAU; 03aon LECONTE; Les FamiliesSAR¬EI», FALAISE,MESNIL, ALLAiN, BEZARB GAU-IIER DUHASUL. 6! GUYBMARst te Personnelde la MaisonP Aupinelet tos Amis,Ont la douleur de vous faire part de la perlecruelle qu'il vieanent d'éprouver en la per¬sonae defóadama veuve AUPiNELnée FÉQUET
décédéo !c 13 novembre 4913,dans sa 3S«an¬née, manie des sacremenis da FEglise,Et vous prient do bien vouioir assister I sesconvoi, service et inhumation, qui «uroat iieute mardi 16 courant, A huil heures du matis,en i êglise.Saintc-Anne, sa psroisse.On se réunira A l'église Sainte-Anne.
FrissSisskü?!«pssisu :n lit !II na sera pas envoyé da lettres d'invi-taüon. le présent avis en tenant liau.
ff" Louis LASNIERnée HERNIAR3 ; M et S"°MORGUE; S. Louis LASNiER; M et •« BRIAULT;M. Charles LASNIER; #"• Germaine MSRG'JE;M Alexandre HE/1'I/AP,U ; SP" BESCL8S et sesenfants : les Families LASNIER,SIROT; les Pa¬rents st les Amis prieai leurs amis et coon&is-ssnees de vouioir biea assister aux convoi,service et inhumation de
MonsSgurUöis-RsèipfieLASM1EBFacteur des Pastes retraite
Priiident Fond"teur du Comité Havrais<leVQrpheiinatdis Sous-Agents des Pestes,-
Téiégraphes, Telephonesqui aurost '-ieu le mardi 16 courant, A neufheures dn matin, en l'église Saint-Yinceat-dePaul, sa paroisse.Le convoi se réunira au domicile mortuaire,rue Giément-Maricai, t" 1.Api éi la cérémonie religieust, le corps sera \consult en co tèee d Sa,nts-Adcesse, oit l'inhunis tic,11aura tieu dans le caeeau de familie.On est prié de ne pas cnvoyer de courennes.les fteurs naturelles seront ecc/piées avec re-cottn tissance.Les personnes qui par orreur n'auTaient jpas regu de lettres d'invitation narstpriéos de bien vouioir conaidérer le pré¬sent avis comme en tenani lieu.
'S!«SZ»,^KSy!«iXSS^S3eESLCL-i5Ga««mSi»G3B0KSMSMeillBBe«BS2E5EEM. et M<"Emtio DOMINIQUE,phartnacien det'tlospice Gin et leur Fills Madeleine ;Les Families GOHUBERT.LEMBBEZ.B0MINI-QUE,LAMETsi LASNE.ont la dout« ur ce vousfaire p-.rt de la perte crueile qu'ils vicnaest(i'éprouver en la pcrsonne deMademoiselle Yvonne DOÜiNiQUE«Jécfidéile 14 novembre (9iS, a t'Age da 28an?, et vous prient de bien vouioir assisternas service, coavoi et inhumation, qui auronllieu le murdi 16 novembre, A htril heitres etdemie du mstin, en l'église Sainte-MarierSapsroisso.On sc réunira au domicile moituaire, 3, rueEdmOud-Morin.II ne sara pa3 rnvoyé de lettres fairepart 8n ra son des eirconstanoes.
Les families FERRÊ. OTTO,ARMAMcNTBSrc-mercient ies personnes qui onl biea vouluassister au service reiigieux célébrè A la mémoire doMonsieur Georges Jean FERRÉSous-lieutenant an 53' regiment d'infantsrte
calSninleCite A t'Oid'0 dujour
Proposé p ite l > Lijp.ju d'honneurTfècori de. ia nédailte celoniale Tonkin-Harecet dts méd'iill s de Chine et Maroo
wmzr
M-' osaoe PUSSOT, ta familie el los amis re-mercient les personnes qui ont biea vouluassister su service reiigieux célóbró AIa iné-moire de
Victor PUSSOTSoidat au 36' Régiment d'lnfanterie
M. Georges LE PRÊVOST; Af"" Suzanne et jMadeleine LE PRÊVOSTet la famills remercieott«3spersoanes qui out bion voutu assister auxconvoi, service el inhurastion doSVlonsieuc Déstrè LE PRÉVOSTOfficier d'<utmmistrotion principal det'Inscription Maritime
Chevalier de le Légi'-n d'nonneur
M. Adrlsn.CLOARECstson fi s, M"eeaeê SONGODIN.M" OéuadCL0AREC,la familie et lesamis remercfent les personnes qui ont bienvoulu assister aux convoi, service et inhu¬mation deMadsme Adrïen CLOAREC
Nés Marie-Louise-Pauline MONGODIN
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nt3l89)"digestionspéniblesSi, a ia fin des papas, vou- a?ez d«s bouf-féas de ehaleup. des goniD-ments, des ai-grenrs, des renvois, des palpitations, do !asomnoience ; si la nuit vöus avcz de? cau-chrmars, si lo matin vous éprouvez da lacourbature et de la i'abgue dans fss mem¬bres, e'est que vatre estomacfonctionne malet que vos diaestioas soat dét-ctneuses etincomplèies. Daas ca os, n'hé?it«z oas asous lacttre au ré»;ra3 dn deücieux Phoscao,*t, er, quelques jours, tous ces malaises au¬rora disparu.Euvoi gratuit d'une bobe d'essai. Admi¬nistration : 9, rue Frédéric-Bastiat, Paris.
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Victime des trancliées,gnéri par les Pilules Pinka Le séjour dans les Irauchóes nous disftitlorsd'uno recealö visite au camo de Harderwijk, enHo'lande, un solaat belae intern» n'a rien d'"a-vréabie, vous vous ea doutez .un peu, n'est-copas ? En iffet. a cóté du danger permanent en-q'.iel on est exposé du fait du feu de 1'eDnemi,au-qnel il est pa'rfoisbies difficile d'échapper.il en eston antre suquel rous avons presque tous payènotre tribui : les douleurs rbumatumales Qusniije suis arrivé ici, j'éiais non seuiemer.t epuisér,xr vicissiludes et les épreuves que nous venioasde traverser, mais encore perclus de douleurs ala suite da séjour proiosgé daos l'humiditó, dsnsl'cau memo psrfeis. des boysux et des trsneb-fes.Mes articulations étairnt si dontnnr uses que jope.uvais a peine rr«e mouvoir et que p«iur feire lachemin j'ai été obiigó d'etre s«utenu par des ca-marmies moins óclopés que raoi.»Quand U néeessitóme forgsit Aun mouvementua peu Brusque, ceia is'srracbait des cris de dou¬leur. On m'a tieureuseaaeat fail prendre queiquesholtes de Pilules Pink qui out eu d'afmrd un excel¬lent effct sur mon êtst gérérsl et ensuito ont faildispafeïtre m«s douleurs comme si on les sveilölécs avec la main. Depuis que j'ai pris les Pilu¬le? Pink, malgré i'ensui qui résuite de noiré pé-nihle situation, je rae porte aussi bien que possi¬ble. »Le soidat belgo qui nous a tcnu ce laogage etnous a remis aussi une declaration éeriïe de saguériroa par Ies Pilules Pink, est M. Victor Ho-qnet. agft de 33 ans, habitant avsnt la guerre aCbim.iv prov. du Hainaut, 22, rue BoucherLes Pilules Pink vous d«*:barrasserontde vos dou¬leurs Bout aussi frcilemenl qu'olles font fait pource panvre militaire. Preaez aujourd'hai 3 ou 4 daces bonnes pilules, contiouez pendant queiquesjours et vous sentircz s'éteiudre vos douleurs,en nsême temps que vous éprouverez une sortade grmd feen-être (ld a l'améliorstion de votroétat générftl.Les Pilules -Pink sont un reeonstiiuaat de pre¬mier or-lre. Eiles guérissent. do faq-rn rap'de etsüre, toutes les maladies cau«ées par l'appau-vii^senaent du sang ou la débilité du système ner¬veus. telles que l'&némie, eblorose migraines,neurasthenie, rhusnstismvs, maux d'estomae. Eltessont en venie dans toutes les pharmacies et au dé¬pot : Phirnwèie Gsbiin,23. rae Billu, Paiis. 3 fr.50la boite, 17 fr. 50 les six boïtes, franco.
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NOTA.— Les arix dji Blé s'Aittendent par ioo nilos aGoderviiJe. Yvetot, Yerville. GoudevUlc, 8acqaeviUe, Paviiiyvanvflla Candeber Canv Vximnntt. 8aiiif-Va}ftrv
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Mooti villier», Saint-Romaln. Lillauaaja. (Jennevlite,Dï!i,i.alr . par S0Ctuioa : Boibao. Crleuetot Meaoip
VIN OÊ?IÊREOXTRESRICHEENQUINQUINAmhmmFeuilletondu PETITHAVRE 127
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TROISIÈME P ARTIELA CHANSON DES BLÉS D'OR
» Je pensais que j'anrais le courage deirue loger une balie dans la tempe, présd'elle, au borddu Draguet,ou sous le bou¬quet de coudriers.Colettedit, conunetout a l'heure :— Cecourage,oucette löcheté!II lui répondit:— L'un ou l'autre, je Tauraiseu... sileliasardn'avaitvoulu,—oh! vraiment,c'estétrange cominet;a tne revient, commetoutest clair et lucidea présent,—si le hasardn'avait donevoulu que je rencontrasseRi-vort et qu il s'accrochStamoipour une dé-bauchea lacampagne.L'attentionde Colettedevintüévreuseetangoissée.ËUearticula :— C'estè présent, Charles,c'est a pré¬sent qu'il faut te souvenir.— Pourquoi?— Paree que... c'est ce jour-la queAlmeLucquicrfut assassinée.
II vibrade la tête aux pieds.— Tais-toi! Je ne puis pas le croire. . .C'estmaintenantque je pense que je suisfout— Qu'as-tufait avecRivort?— Noussommesvenusjusqu'a Montfort-l'Amaui'y.» II faisait trés chaud. \» Noussuivionsla route a pied, c'est luiqui, en longeantIa Saulaie, a voulu se re-poser.» Mafoi1il y avait plusieurs nuits queje n'avaispas fermé l'ceil.» Cefut moiqui, une fois étendu dansI'herbe, etalors que je voulaisrester éveil-lé, dans l'espoir d'apercevoir Gervaise,m'endormis.» Rivorttn'a racontédepuisque lui, n'enfit pasautant.» Nousavionsdéfait nos vestons,nos gi¬lets, nos chapeaux, nos petits chapeauxmous,pareils, que nousavionsachetésa laBelleJardinière, avec nosvestonsd'alpagaet nospantalonsblancs.» Rivortm'a racontéencorepas plus tardqu'hier, et chaque foisqu'il me l'a dit, jeI'ai pris pourun Gascon,que ne pouvant,lui, s'endormir, il avait remis ses ettets,afin de pousserune pointedans la camna-gne.» Maisvoiléque,—je voisbien mainte¬nant qu'il ne blaguaitpas. il aperpoita cótéde meshabits, dansI'herbe, un petit revol¬ver, certainementtombéd'une de mespo-ches.» Et Rivortgaloppaa travers Ia Saulaie,en quêle d une piea tuer a balie.»>II a parait-il, tiré plusieurscoups, queje liai pas enteadus.
Havre — Imprimerte du Journal Le Havre, 35, rue Fontenelle.
L' Administrateur nèièauè Gérant : O., RARJDOLET.
Jmprimé sur machines rotatives de ia Maison DERRIEY (4, 6 et 8 pages).
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» Et il prélendqu'il n'y avait plus qu'unprojectile, laissé, ajoute-t-il, pour nousdéfendreen cas d'agression, lorsqu'il remitl'arme prés de monveston,» II essayade dormir.» Peine inutile.» Je m'éveiilaia mon tour et profitai dece qu'il accostait sur la route, en l'empê-chant de passer, une belle fiiieê bicyc|ette,pour aller roder par les champs.» Je suppose que j'ai du monterjus-qu'aux noisetiersdans l'espoir d'y voir siGervaisen'avait rien glissé dans Ia. . .Charless'arrêta de iui-même.—Tiens,,Colette,tiens. . .encoreun sou¬venir. . .» Oui, j'avais bien résolu de mourir cejour- la. . .» J'allais lui restiluer, en les pla^antdans le petit néeessaire. a elIe. ou nouslogions notre correspondance,sousI'exca¬vation des racines, un billet de moi, ialongue lettre a la fois bien naïve etbten cruelle qu'eiie m'écrivait cinq ansauparavant pour m'annoncersonmariage,et sa photographiedejeune ölle. . .y>Cettephotographie,qu'eiie faisait fairea monintention.«Puisje dus rester sous les coudriersassez longtemps, espérant qu'eiie vien-drait.» Quandje redescendis dans la Saulaie,je n'y trouvai plusRivort.» 11me semblebien que je le cherchai...et je dus le chercberaprès avoir repris pos¬sessionde monveston que je n'avais pasretrouvéde suite.11paratt que moncamaradepoussadeshou !hou ! auxquels je répontjis.
v IIavaitconduit la belle fille jusqu'auvillage, c'est-a-dire jusqu'a Boissy.»Le soir venait.» Rivortniedit tout a coup ca l'en-nuyaitd'arriverainsichezlesAli^u.in,qu'ilne connaissaitpas. a cette heure-la, et' des'y installer pour la riuit.» Je ne tenais pas plus è y aller queca... Je ne demandais qn'è quitter lepays, maintenant que j'avais fait a Ger¬vaise la restitution, et a n'y pas revenirde sitót.>>Nousrebroussdmeschemin, nous cou-cbêrnesdans une aubergede Monitor!.» Et le lendem.ainnous rtgagnionsVer¬sailles, puis Paris, par les bois, Viile-d'Avray,Meudon. .Lejeune hojnmes'arrêta.Sa soeurlui iaissa un instant de répit,puis eile interrogeaencore :-- Et en rentrant a Paris... qu'as-tufait ?-—Eten rentrant è Paris?... Attends.Eh bien! je suis revenua lamaison.— II éiait tard !— Ah!oui. . . Une minute, que je merappelle toujeurs. . .» C'est pa, il était tard, je suis remontédans ma chambre._Attends, j'ai passé lanuit... oui, c'est pa, le revolver sur matable, a cótéde moi.— Rivört l'avait doneremis dans ta po-che?— Probablement.» Eh bien! je n'ai pas eu Ie courage depresser la détente.—■Et tu as öni par le caclier sous tonoreiiler.— C'estpossible.
— Puis tu as laisséun billet sur la ta¬ble. En trois lignes, tu nous faisais tesadieux.— En effet, j'ai écrit.— Tu es parti de bonmatin?— Oui.— Et toute cette journée, jusqu'a cinqheuiesdu soir, iorsque tu es eutré chezton patron?Toute cette journée?... Ah! oui,
c'est bizarre commemes souvenirsse ré-veillentun a un._ » Eh bien! je suis descendudans Paris,j'ai longéles quais, tQujourspoursuivi part'jdée du suicide.)>J'ai été jusqu'au Boisde Boulogne,et,conune1'avant-veiHedans ia Saulaie, j'aidormt.» Enm'éveiilant,la hantiseest revenue.»Je suis rentré dans Paris, j'ai pris deI'absinthe.» Je n'avaispasmangédepuisla veille. ..et après. . . après §a. . . pour le coup, je nemesouviens-pas!— Tu ne te sotxvienspas. . . pas du tout,monpauvreCharles?il chercha de nouveau et, secouant latête :—Pour le coup, non!— Je comprends,Ie reste, tul'as exécutésous l'empiréde l'ivresse.» Alors,on n'a encore commis aucuneindiserétionche?.tonpatron?— QuelleIndiserétion?— Onne t as pas dit que tu t'étaïs frap¬pé de plusieurs coups de tiers-point enpleinepoitrine?— Vt'ai!— El que tu t'élais hlessési grièvemeat
qu'il a fallu te transporter sur-Ie-champèBeaujon?— Alors,je n'ai pas eu de pleurésie?— Non... une blessure grave dans larégiondu cceur et, comme complication,une espècede (ièvrecérébrale.— Je comprends,a présent... je com¬prends... et aussi pourquoi notre pauvremèreest morte.— Hélas! j'avais voulu lui cacherla \é-rité. . . en lui disantque tu étais parti pourun travail en province.» J'ai fait pire que tnieux.«Eile va a Beaujon pour voir Ie pèred'Ernestinequi venaitde se casser le poi-gnet.®Elle setrouve en facede toi.» Elle est lombée terrassée et elle estmorte dans la saliea cóté,a l'hópilal.II eut un geste violent.— C'estmoiqui i'ai tuée1— Oumoi. . .» J'aurais dfl lui apprendreIa catastro¬phe tont doucement.. .» Maispouvais-jeprévoirqueM. Trouil-lart se casserait le poignet et qu'eiie iraitle voir sansme ie dire a l'hópitalBeaujon,et qu'eiie te trouverait dans le lit prés dosien. . .» Cesont des fatalitéscommecelle qui avouluque MmeLucquier fut tuée le jourmèrneque lu es ventt dormirdans la Sau¬laie. ayant dans la poche de ton vestonlorevolverdeMmede Trammart.— Alors,c'est ce jour-lè?
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