communauté de communes

L’Egelblatt

Bulletin de l’équipe municipale

Avec cœur et raison

Vivre à Uffholtz ! Vivre !Fenêtre ouverte sur le monde et la FranceLe fil de 2015 est bien rouge : le bas de notre drapeau trempa à plusieurs reprises dans le sang d’une barbarie et d’un fanatisme qui brise l’homme et sa création culturelle.Nous avons cru en commémorant ici, chez nous le centenaire de batailles d’une autre guerre que la paix serait durable, pérenne même.

Face à un monde de plus en plus frag-menté, d’une Europe qui semble at-teinte par le fantasme de la souverai-neté nationale et qui oublie la devise de ses Pères fondateurs « l’unité dans la diversité », l’urgence d’une refonda-tion de l’Europe s’impose : une Europe plus démocratique qui conjugue sécu-rité, solidarité et prospérité.N’y a-t-il donc point un coin de ciel bleu, de lueurs d’espoir dans ce sombre tableau ? En décembre dernier, 195 Etats ont signé la Convention des Na-tions Unies contre les changements climatiques. N’est-ce pas une victoire politique en ces temps troublés ?

Fenêtre ouverte sur la France des régionsAprès les départementales du mois de mars, c’était au tour des régions de renouveler leurs équipes. Les régions étaient nées du résultat d’un décou-

page aux ciseaux jacobins. Il est à es-pérer que les élus sauront travailler en-semble au-delà de leur appartenance politique. Il faudra bien un jour en finir avec l’esprit de parti. Grâce à une gou-vernance partagée la nouvelle grande surface électorale de l’ACAL pourra devenir vivante et ses citoyens provin-ciaux pourront l’apprivoiser.

Fenêtre ouverte sur la Communauté de communesDe nombreux projets sont en discus-sion : le projet de territoire dans le-quel s’inscrira le projet culturel dont les grandes lignes ont été validées, la mutualisation, un concept à l’étude qui devra se mettre en pratique au sein de la communauté des 16 en ces temps de contraintes financières et de dimi-nution budgétaire.

Fenêtre ouverte sur la communeEn décembre nous avons eu l’honneur de recevoir la visite de Monsieur le Sous-Pré-fet de Thann-Guebwiller. Quelques échos de cette visite dans le village, un regard sur les lieux, les gens et sur la vie du vil-lage en page 2.Nos projets se poursuivent et se précisent en 2016 : l’espace Espérance, les projets de voirie, l’accessibilité, l’aménagement des terrains jouxtant l’Abri Mémoire sans oublier les travaux patrimoniaux.

Maintenant je peux nous souhaiter de tout cœur de résister à l’adversité et de consentir à la beauté.

Et je vous invite à regarder Uffholtz et sa diversité avec un œil neuf.

Jean-Paul Welterlen, votre maire

FéVRIER 2016

Quelques échos de la visite de Daniel Merignargues, Sous-Préfet de Thann-Guebwiller, le 16 décembre 2015

C’est en visitant les bâtiments communaux ou associatifs que nous avons évoqué les activités ou animations qui s’égrènent tout au long de l’année de même que les questions et les projets.

Les écolesDepuis la dernière rentrée scolaire, nos écoles maternelle et élémentaire ont fusionné pour devenir l’école primaire d’Uffholtz dirigée par Madame Hélène Rahon. Une nouvelle classe, le cursus bilingue, des projets pédagogiques en action (voir p.10-11).

Les ateliers municipauxL’équipe technique, sous la houlette de Gérard Flesch, s’est étoffée récemment. La journée citoyenne du mois de mai a permis d’effectuer, en équipe, des travaux très divers. Un bel exemple de convivialité fructueuse qui en appelle une nouvelle programmée le 28 mai prochain.

Le CPI (Centre de première intervention)Les sapeurs pompiers ont réalisé des exercices en commun avec leurs collègues de Wattwiller. Pour répondre aux besoins actuels, il y a lieu de réfléchir à un rapprochement des deux corps. En 2016 notre corps fêtera son 150ème anniversaire : ce sera l’occasion de faire mémoire et de rendre hommage à celles et ceux qui nous portent secours et veillent sur nos biens.

Le Foyer Saint Erasme, véritable ruche en cette période de l’Avent : le 16 décembre, on était en train d’y préparer les légumes pour la soupe après la fenêtre du soir.

L’Abri mémoire a retenu l’attention de notre visiteur et il n’a pas caché qu’il était déjà venu le fréquenter incognito. Il nous a assurés de sa coopération.

L’église paroissiale, visite commentée par le Président du Conseil de Fabrique. Les travaux menés en coordination avec le conseil de Fabrique ont été présentés : la rampe d’accessibilité latérale, le nettoyage du clocher des fientes de pigeons.

Au presbytère, trois niveaux aux fonctions bien différentes : « le Cabanon », à l’étage, pour l’accueil périscolaire en soirée, le rez-de-jardin dédié aux activités paroissiales, le rez-de-chaussée consacré à Saint-Urbain patron des vignerons et du syndicat viticole de la région du Vieil Armand.

L’espace EspéranceLieu de l’accueil périscolaire à la pause méridienne, d’activités associatives en soirée, et de manifestations interassociatives (fête de la musique, bal, open-air…), l’espace Espérance est au cœur du projet de construction d’un bâtiment pour un accueil périscolaire et associatif (p.14-15).

Le PLU (le Plan Local d’Urbanisme) ne fut pas oublié, qui a vu sa version remise à l’ouvrage après une réunion autour des différents services en sous-préfecture au mois de mai dernier. (p.14).

Les échanges se sont prolongés à la salle Espérance, autour d’un baeckeofe. Monsieur le Sous-Préfet nous a adressé ses remerciements, après cette visite :

« J’ai été ravi de faire plus ample connaissance avec vous, d’échanger et de partager, sans détour et très librement, sur bien des sujets divers et notamment sur les projets que vous envisagez pour votre beau village ».

2Plus de photos sur www.uffholtz.fr.

Qui sommes-nous, qui vivons à uffholtz ?

Que de diversités à Uffholtz !Il y a ceux qui y habitent, Uffholtzoises et Uffholtzois, ou Uffholtziens, Uffholtzéens (?), Uffholtzer en alsacien, qui y vivent depuis toujours, ou depuis quelques jours…Celles et ceux qui y ont vécu, enfants, les durs moments de la guerre, et les enfants d’aujourd’hui.Il y a aussi ceux qui y travaillent, dans les entreprises, les commerces du village, et ceux qui viennent à Uffholtz le temps d’une résidence d’artiste. Et la biodiversité !

Au fait, on est combien ? Diffi-cile à dire, ça bouge tout le temps. En 2012, on était 1580, d’après l’INSEE. Aujourd’hui, on serait à peu près le même nombre ; les résultats du recensement de 2015 ne seront connus qu’en … 2018 !

En 2015/2016, ils sont 167 enfants et 7 classes à l’école élémentaire.

23 associations contribuent à la vie sociale à Uffholtz, de la zumba à la broderie, en passant par la taille des arbres, la pratique théâtrale ou l’or-ganisation du don du sang, etc.Plus de renseignements : www.uffholtz.fr

Et il y a environ 750 boîtes aux lettres. Celles et ceux qui distribuent les informations et bulletins municipaux le savent bien. Merci à eux !

Habitants depuis toujours ? En tout cas dès l’Âge du BronzeDans le cadre du projet d’aména-gement de l’espace Espérance, la commune a sollicité le PAIR (Pôle d’Archéologie Inter Rhénan) pour la réalisation d’un sondage archéolo-gique préventif. En effet, ce lieu se situe sur l’une des deux mottes cas-trales d’Uffholtz, le lieu-dit se nomme d’ailleurs Burg (« le château »). Le sondage a été réalisé au mois de sep-tembre 2015 mais n’a relevé que peu de vestiges historiques, le site ayant été fortement remanié durant la 1ère guerre mondiale. Néanmoins, il est à noter la découverte de mobiliers archéologiques épars permettant de dater la première occupation du vil-lage à l’Âge du Bronze.

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Être ou ne pas être d’Uffholtz ?« Êtes-vous d’Uffholtz ? » Voilà la question à laquelle je ne sais plus que répondre. J’y habite depuis plus de 20 ans. Je suis née à Mulhouse, j’y ai habité, ainsi qu’à Strasbourg et en Lorraine. Pour moi, Uffholtz fut d’abord une marche populaire, et ce village où l’on voit les Vosges au bout

de la rue du Ballon. C’est ce qui m’a décidée à venir y habiter. Depuis, je m’y suis intégrée, en particulier par la vie associative. Être ou ne pas être d’Uffholtz est une mauvaise question. Je suis d’Uffholtz et d’ailleurs. »

Geneviève CandauConseillère municipale déléguée à l’informa-

tion, la communication et la démocratie.

Ils ont vécu à Uffholtz, enfants, pendant le conflit de 39-45

Ils, elles, se souviennent de l’école maternelle et des activités qui y étaient organisées ; ils n’oublient pas les bombardements et la libération du village le 4 février 1945.

Pour commémorer le 70ème anniversaire de la libération d’Uffholtz, une soirée de témoignages s’est déroulée dans la salle de la Mairie le 6 février 2015.

Récits émouvants où les souvenirs d’enfants, de jeux et de camaraderies se sont mêlés à ceux, tragiques, des bombardements, des morts et blessés.Quelques extraits.

A l’école maternelle« Nous les filles on devait ramasser des chiffons, des os et des Heilkraüter. Et les garçons devaient ramasser de la ferraille. Il fallait garder les petits pépins de pommes, raisins, poires. Ça c’était pour le petit panier sous le préau ; l’autre panier c’était pour les chiffons, l’autre pour les os, l’autre pour la ferraille. »

« Après, il n’y avait plus école, on a commencé à aller dans les caves. »

Vivre dans les caves« Dans la cave on dormait sur les sacs de pommes de terre ; et là-bas, j’avais un fiancé, et c’était vous, Raymond ! Je lui disais : Raymond, quand je serai grande, on se marie ! J’avais 6 ans. »

« La cave sous l’école, c’est là où nous étions logés ; au départ on était

une vingtaine, et on couchait presque au niveau du sol, ensuite il y a eu d’autres personnes qui sont venues ; on a installé un 1er étage avec des matelas, on est monté…

…Et un 3ème étage et nous les jeunes on avait 50 cm jusqu’au plafond ; on dormait là-haut. On était environ 62 personnes qui étions entassées là ; pour dormir, faire la toilette, manger, c’était quelque chose de terrible. »

Avoir 14 ans en 1944« On faisait de la petite résistance, qui consistait en quoi ? la nuit on allait arracher les affiches, juste en face, et un autre détail : on allait inscrire sur le monument aux morts et un peu partout la nuit le chiffre « 11 ». Onze, en allemand, c’est elf, mais on traduisait : « es lebe Frankreich » et on mettait des 11 partout, comme gamins ! »

Ceux qui sont partis« En Russie, du groupe de 9, il n’y a que deux qui sont revenus. Les autres... Tous étaient de la vallée de Thann, permettez-moi de ne pas en parler. Je n’ai plus aucun copain. Je parle des incorporés de force, je dirais plutôt des Malgré-nous

Et je dis : et qu’on ne recommence plus, c’est tout ».

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Le 4 février 1945, le 6ème RTM (Régiment de Tirailleurs Marocains) et le 1er RTA (Régiment de Tirailleurs Algériens) entrent dans Cernay, Steinbach, Uffholtz, Wattwiller.

« Je viens de Thann. La libération de Thann c’était le 8 décembre 1944. Et bien, nos pauvres libérateurs, ils en ont fait des pas dans la neige de Thann jusqu’ici parce que l’hiver 44/45 a été terrible. »

« On était déçus, parce qu’on attendait des soldats français comme ceux qu’on avait vus en 1939. Ceux qui arrivaient, harassés, avaient des uniformes américains, et ils étaient marocains, dirigés par un officier ou un sous-officier. »

Entraide…« J’ai été hospitalisée à Cernay en décembre 1944, car j’avais été blessée lorsque les obus sont tombés sur Uffholtz le 7 décembre 1944. J’ai perdu mon papa dans ce bombardement.

On m’avait mis dans le sous-sol du tribunal, et des blessés arrivaient en grand nombre. Je voulais rentrer. Un pompier de Cernay m’a dit : « comment veux-tu rentrer, il y a plus d’un mètre de neige ? » Et puis il est venu avec une luge, et m’a ramenée à Uffholtz. Maman avait entendu dire que l’hôpital de Cernay avait été bombardé et j’étais là, devant elle en chemise de nuit, la tête bandée

« Au moins toi tu es revenue ! ».

On est resté à l’Abri du 26 janvier au 4 février, et pour me soigner il y avait les soldats de la Croix-Rouge allemande qui avaient de petits paquets de médicaments. Et les propriétaires de l’Abri qui nous ont aidés comme ils ont pu. »

L’Abri Mémoire à Uffholtz« Permettez-moi de revenir sur un établissement intercommunal situé à Uffholtz et qui a récemment fêté le cinquième anniversaire de son ouverture : l’Abri Mémoire, porte d’entrée ou de sortie du Hartmannswillerkopf, articulera ses objectifs avec ceux de l’Historial en construction. Le travail en réseaux entre lieux de mémoire, lieux de transmission, de médiation, lieux de culture de paix est indispensable pour que, par-delà les commémorations d’un centenaire, on parvienne à fortifier l’humanité fragile de l’homme en relation. »

Jean-Paul Welterlen, lors des vœux 2016.

L’Abri Mémoire, aujourd’hui espace

de documentation et d’exposition, lors de la

visite de Monsieur le Sous-Préfet,

en décembre 2015.

Résidences à l’Abri Mémoire, vivre pour quelques temps à Uffholtz

Une résidence, c’est l’occasion pour un artiste, écrivain, peintre, photographe, etc., de vivre en un lieu où il peut se consacrer à la création, travailler à un projet.

Quelques exemples de résidences à l’Abri Mémoire :En 2010, Anne Roche, plasticienne et céramiste auvergnate, a réalisé une installation intitulée « Comme un manteau posé sur la mémoire des hommes », toujours exposée dans les jardins de l’Abri Mémoire.

En 2012, Arenthell a créé une bande destinée, « Histoire avec une grande Hache ».

En 2013, Jacques Moulin, écrivain-poète, a écrit sur le thème de la fortification son «Journal de Campagne».

En 2014, Michel Itty, scénariste et écrivain, a préparé le scénario d’un film « Franchir les lignes – Jenseits der Linien ».

En 2015, Michaël Jasmin, archéologue de formation et artiste, a proposé une exposition « Paysages-Mémoires des Vosges. Murmures d’histoires ».

En 2013, Thierry Bourcy, écrivain, était en résidence à UffholtzVoici son témoignage.

« Je me souviens de mon arrivée, un dimanche après-midi. J’ai garé ma voiture pleine à craquer, des bagages pour deux mois, mon ordinateur et même ma couette… Nicolas m’attendait à l’Abri Mémoire, j’ai tout de suite aimé ce grand loft sous les toits, un poil austère mais ça me convenait. Et tout en apprivoisant quelques mots d’alsacien, comme Stammtisch ou Sundgau, j’ai peu à peu organisé ma vie entre l’écriture

de mon livre « Les ombres du Rochambeau », les rencontres à Uffholtz, à Mulhouse, à Saint-Louis, à Strasbourg et les longues promenades en forêt. J’ai été bouleversé par la découverte de la Suisse lippique que m’avait indiquée le maire Jean-Paul Welterlen, cette tranchée allemande restée presque en l’état. Je me suis pris les pieds dans les barbelés rouillés de la Grande Guerre, j’ai trouvé par terre une balle de fusil, j’ai imaginé l’horreur des affrontements dans ces reliefs où la nature, aujourd’hui, reprend ses droits. Souvent le soleil m’accompagnait, jetant ses ombres

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Thierry Bourcy entouré de Nicolas Vignos et Jean-Paul Welterlen, accueillis par Marie-Rose Friquet, Directrice de la Médiathèque de Cernay

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et ses lumières sur les chemins que je suivais et faisant miroiter le petit ruisseau, tout en bas. Une forte émotion naissait de ce retour vers le passé, un passé que j’évoquais dans mes livres mais que je n’avais jamais senti si proche de moi.

J’ai découvert le cimetière des Uhlans, petite enclave de paix au milieu des grands arbres. J’ai accompagné le major Lenhardt et l’association des amis du Hartmannswillerkopf, le temps d’une matinée, dans leurs travaux d’entretien des anciennes fortifications. Je me suis lié d’amitié avec Claude et Dany, qui m’ont fait goûter des délices de la gastronomie alsacienne. Grâce à Jean-Arthur Creff et Xavier Hug, mes anges gardiens de la médiathèque de Mulhouse, j’ai dîné avec une pétulante sous-préfète dans une ferme auberge qui devait, quelques mois plus tard, recevoir les présidents français et allemand. J’ai entendu les Diables Rouges du 15-2 chanter leurs chansons de troupe avant d’aller commémorer l’armistice du 11 novembre devant le mémorial.

J’ai suivi, un dimanche, la route des vins, goûtant d’exquis pinots noirs et gris. J’ai visité l’exposition d’art contemporain à la fondation Schnei-der de Wattwiller (dont j’achète dé-sormais l’eau minérale). J’ai ramassé des pommes dans un champ. J’ai vu les sabres exposés à la manufacture

des armes de Klingenthal. J’ai bu de la bière, mangé de la Flammekuech, du Presskopf et du Baeckeofe, je me suis régalé de tartes aux myrtilles et, soixante fois, j’ai regardé la nuit tom-ber sur le Vieil Armand. Oui, j’ai aimé ce petit coin d’Alsace où j’ai laissé un peu de mon cœur de Breton. »

Thierry Bourcy, écrivain.

Banquette

Pousser la porte pour bistroter

Abri café

On y cause on s’y tait

Table ronde et pré carré

Carreaux en nappe

Poème au mur

Tout étoilé d’obscure ignorance

Signé Jaccottet

Un mur qui sonde nos inconnus

Pousser la porte pour ça aussi

Abri café couleurs Stammtisch

C’est là qu’on dit des choses

d’hier et de la vie

Penser ne tue pas

c’est sur la porte

L’enceinte est close la peau

poreuse

La vie dedans depuis la souche

On joue à l’arbre d’intérieur

Cordial en flux et mots

grégaires

Autour d’un tronc qu’on

poserait là

Pour faire tribu

Pour prendre mots relus

ensemble

Table en confort

ça tangue autour

Frappa à ma table elle est

ouverte

Si ça te dit ça me dit aussi

Stammtisch ici

Jacques Moulin Journal de Campagne

Résidence 2013.Voix de chants – Æncrages & Co

Pour en savoir plus sur les résidences à l’Abri Mémoire : www.abri-memoire.org

Travailler à Uffholtz

Notre facteur, Samuel, agent de distribution, plus de 10 ans déjà !

Je distribue le courrier à Uffholtz depuis octobre 2005, plus de dix ans déjà ! J’ai pris la suite de Michel Larghi, qui avait œuvré ici pendant 33 ans…

Lorsque j’ai commencé à Uffholtz, ma tournée se faisait à vélo, ce qui était une bonne chose car cela me permettait de concilier travail et sport. J’aurais bien voulu continuer en vélo, au moins en été, mais, au moment du passage au scooter, mon entreprise (La Poste) a envoyé tous les vélos en Afrique…

Ma tournée comprend une partie de Wattwiller et tout Uffholtz, sauf la rue de Soultz que je fais seulement de temps en temps. Mon service commence à 6h45 et se termine à 13h. Mis à part le moyen de locomo-tion, mon travail a peu évolué.

Je trouve que les gens sont gentils. Lorsque nous parlons ensemble, nous échangeons sur toutes sortes de su-jets, ils me posent quelquefois des questions sur le village, sur les événe-ments qui s’y passent. De mon côté, je reste discret sur ce qui concerne personnellement les gens, même si je suis bavard (!) ; je suis tenu au secret professionnel.

Je considère que mon métier est un métier de relations ; par exemple, lorsque de nouveaux habitants s’ins-tallent dans le village, je me présente à eux, et je leur donne des informa-tions concernant la commune (la mairie, la boulangerie, les manifesta-

tions au village…). Je connais tous les habitants pour les avoir rencontrés au moins une fois.

Le contact donne lieu à des échanges dans les deux sens : j’apporte parfois une aide (poser un petit pansement, renseigner sur l’ouverture de la bou-langerie,…) et, en discutant avec les uns et les autres, je bénéficie parfois de conseils… ou d’une bouture pour le jardin, et ainsi, je profite de l’expé-rience des gens.

On me demande aussi des nouvelles de mon fils, Benjamin, qui est né en novembre 2014. Je n’habite pas à Uffholtz, mais ce village est pour moi comme une deuxième famille. Et lorsque des personnes décèdent, cela me touche beaucoup car je les ai connues, et j’y pense chaque fois que je passe devant la maison qu’ils ont habitée.

Ce qui me frappe aussi, c’est que les gens s’adressent à moi pour signaler des problèmes, des insatisfactions. Cela me fait plaisir que les gens me tiennent informé de ces choses, même si je ne suis pas forcément le bon interlocuteur. Les problèmes le plus souvent soulevés : la neige à dé-blayer, les déjections canines, et, cet été, la fermeture de la boulangerie et l’absence d’un dépôt de pain pen-dant cette période de fermeture.

Uffholtz n’a pas trop changé. Certes, il y a de nouveaux quartiers, mais je trouve que le village est resté « en-tier ». Par contre, ce qui me frappe,

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c’est une évolution de l’habitat, avec l’aménagement de plusieurs appartements dans des maisons qui étaient occupées par une seule fa-

mille avant. Du coup il y a beaucoup plus de boites aux lettres (ce qui est une bonne chose pour mon travail !), et aussi des problèmes de station-nement pour les véhicules. Je trouve qu’il y a beaucoup de voitures en sta-tionnement dans les rues.

Finalement, pour moi, Uffholtz est à la fois un village calme et un village dynamique, qui bouge.

Attention ! à partir du 22 mars, les horaires de ma tournée changent et votre courrier vous parviendra envi-ron 2h plus tard.

Créer son entrepriseL’entreprise SIFAT (Société Indus-trielle de Fluidisation et d’Applica-tion Thermoplastique) qui existait à Uffholtz depuis les années 1960 a connu diverses restructurations, fu-sions, rachats. Aujourd’hui, c’est la production de ventilateurs industriels qui est au cœur de SIFAT Aéraulique, entreprise qui se trouve rue de la Scierie à Uffholtz.

Sifat Aéraulique est créée en 1995 à Uffholtz, et reprise par Vincent Gsell en 2009.

L’entreprise indépendante fabrique des ventilateurs pour l’industrie pharmaceutique, agroalimentaire, chimique, etc.

L’atelier de chaudronnerie plastique de 1000m² produit 1000 à 1500 ma-chines par an. L’entreprise emploie 8 salariés, dont 4 en production.

Le chantier « les Ecobox de la scierie »En 2016, Monsieur Gsell développe un nouveau projet : « les Ecobox de la Scierie » : il s’agira de la mise à dis-position de surfaces de stockage, en même temps que de l’installation de

centrales photovoltaïques. Le chan-tier sera terminé en avril-mai 2016.

Élever des reines … à UffholtzAlexandre Simon élève des reines des abeilles.

Son entreprise, API SÉLECTION si-tuée à Uffholtz, est dans la lignée de la famille Simon, apiculteurs de père en fils. Elle a été créée en 2015, et conçue intégralement pour l’élevage de reines et la production d’essaims d’abeilles pour les professionnels et amateurs.

« Ma priorité est un élevage 100 % local. Les reines en provenance de pays lointains ne sont pas habituées à notre climat ! »

Nouvelles de Chouchou’théInstitut de Beauté 24 rue du Ballon, c’est reparti ! Michèle Lupori et son équipe vous y accueillent (sur ren-dez-vous).

Vivre à Uffholtz, du côté des enfants : 167 enfants à l’école primaire d’Uffholtz

Depuis la dernière rentrée scolaire, nos écoles maternelle et élémentaire ont fusionné pour devenir l’école primaire d’Uffholtz dirigée par Madame Hélène Rahon.

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L’équipe pédagogique, compo-sée de neuf enseignants, prend en charge les 167 enfants répartis dans les sept classes allant de la pe-tite section de maternelle au CM2.

Le cursus bilingue, en place depuis 2008 permet à 64 d’entre eux d’ef-fectuer leur scolarité dans leur langue maternelle mais aussi dans celle de nos voisins allemands ou suisses.

Une nouvelle salle de classe à l’étage de la maternelle a été créée pour accueillir en septembre la section bi-lingue.

Le projet scolaire mis en place à la rentréeIl s’est fixé trois grands objectifs :1) faire progresser le langage oral

vers l’écrit,2) stimuler chez l’enfant le goût de la

recherche et de l’esprit d’analyse,3) développer des interactions entre

sensations, imaginaire, sensibilité, pensées et actions.

On peut ainsi citer, entre autre, un cahier de littérature qui suivra l’en-fant tout au long de son parcours pri-maire et s’étoffera au fur et à mesure des nouveaux apprentissages et de leurs approfondissements.

« Merci aux enseignants pour leur service de transmission des savoirs et d’éducation citoyenne. Je pense particulièrement à la présence des élèves le 11 novembre, ou lors de la fête de Noël des aînés, leur création de cartes de vœux pour les aînés et les soldats en opération extérieure. »

Jean-Paul Welterlen, lors des vœux 2016.

L’accueil périscolaireIl reçoit dans la salle de l’Espérance une cinquantaine d’enfants chaque lundi, mardi, jeudi et vendredi lors de la pause méridienne, pour la restau-ration et des activités ludiques. Une équipe de 6 personnes dont 3 agents ATSEM1 encadrent les enfants le midi.

Extrait de la fresque réalisée par Nadine Barthlen au « Cabanon » en 2004.

1 Agents Territoriaux Spécialisés des Écoles Maternelles

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L’accueil du soir : une vingtaine d’en-fants se retrouve au « Cabanon », dans les locaux du premier étage du presbytère, transformés en accueil de loisirs depuis 10 ans ! La directrice et deux animatrices leur proposent un programme pédagogique varié après le goûter.

L’accueil périscolaire en 2016/2017. Nous avons atteint notre capacité d’accueil maximum dans les locaux utilisés actuelle-ment. Si vous souhaitez faire ap-pel aux services du périscolaire, n’oubliez pas les inscriptions au prochain printemps parce que les places sont limitées.

Et bientôt un nouveau périscolaire !Voir p.14 les informations sur l’avan-cement du projet.

Regards neufs et diversitésPhotos prises le 29 janvier 2016 lors de l’exposition « Voir la vie autre-ment » consacrée aux travaux des enfants dans le cadre de l’atelier NAP animé par Marina Krüger.

Le projet NAP2, un vrai projet pédagogique qui se réalise tout au long de l’annéePour 2015-2016, les activités mises en place les vendredis après-midi se déclinent autour d’ateliers qui, tout en revisitant nos cinq sens, permettront découvertes et rencontres avec la musique, les arts plastiques et le sport. Sont ainsi proposés : le moment du conte, babyboxe, babygym et des ateliers artistiques pour les petits, théâtre, ateliers d’arts plastiques, rugby, accrogym, danses contemporaines, scrabble et jeux de société, initiation aux percussions ainsi que des ateliers culinaires pour les enfants du cycle élémentaire.

La mise en place d’un PEDT (Projet Educatif De Territoire), rédigé en mai 2015 en lien avec le projet d’école, cosigné par le Maire, le Directeur Académique des Services de l’Education Nationale, le Directeur de la CAF et le Préfet, permet la pérennisation des N.A.P. sur trois ans.

En septembre 2015, la commune a contracté un partenariat avec l’association socioculturelle AGORA, permettant ainsi de diversifier les propositions d’activités. Danièle Weber, conseillère déléguée, assure l’accompagnement pédagogique.

Et nous vous réservons la surprise d’un bouquet final au mois de juin…

Pour tout renseignement concernant le périscolaire ou les N.A.P., contacter Béatrice Deppen, adjointe chargée de la vie scolaire et périscolaire (daniel.deppen@sfr.fr).

2NAP (Nouvelles Activités Péri-éducatives) ou TAP (Temps d’Activités Péri-éducatives).

Vivre à Uffholtz dans la Communauté de Communes de Thann-Cernay

Créée le 1er janvier 2013, la Communauté de Communes de Thann-Cernay (CCTC) résulte de la fusion de la Communauté de Communes de Cernay et Environs et de celle du Pays de Thann.

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En chiffres16 communes3, 158 km², 38562 habi-tants (au 1er janvier 2014), 50 élus au Conseil Communautaire, un budget de fonctionnement de 31,7 millions d’eu-ros et un budget d’investissement de 11.9 millions d’euros (chiffres 2015).

Les compétences de la CCTCLes actions de la Communauté de Communes concernent des domaines divers, tels l’eau, l’assainissement, l’éli-mination des déchets, l’éclairage pu-blic, les transports, la petite enfance, le soutien à l’économie, le tourisme, la culture.

Les actions portent aussi sur des équi-pements structurant tels piscines, gymnases, médiathèques, etc.

En savoir plus : www.cc-thann-cernay.fr

La Communauté de Communes est présente à UffholtzPrésente par de nombreux services tels le Boug’EnBus, l’éclairage public, l’as-sainissement, l’eau, etc., la CCTC l’est aussi à l’Abri Mémoire, centre de do-cumentation et d’exposition, et au Fes-tival « les fenêtres de l’avent », qu’elle soutient dans le cadre de sa politique culturelle.

Ce que communauté veut dire…

Un pacte fiscal et financier entre les communes de la CCTC, mis en place pour la période 2015-2020, consacrant l’effort de solidarité du territoire face aux baisses de recettes à venir.En savoir plus sur ce point : consulter l’Egelblatt de novembre 2015 (encore disponible à la mairie ou sur www.uffholtz.fr)

Une démarche de mutualisation des services est en cours, qui vise à augmenter l’efficience des services sans perdre en qualité.

Un projet de territoire qui vise à élaborer une vision partagée du terri-toire pour les cinq prochaines années et à proposer des projets concrets qui s’inscrivent dans les orientations stra-tégiques de développement de la com-munauté de communes. En particulier, les axes d’un projet culturel ont été définis et adoptés en Conseil Commu-nautaire.

Un Programme Local de l’Habitat (PLH : il s’agit de définir sur une période de 6 ans, les objectifs et les principes d’une politique de l’habitat.

Connaissez-vous le Boug’EnBus ?C’est le service de transport en com-mun « à la demande » de la Commu-nauté de Communes de Thann-Cernay, s’adressant à toute personne résidente ou de passage désirant se déplacer au sein du territoire de la Communauté de Communes de Thann-Cernay.

En savoir plus : www.bougenbus.net

Le Boug’EnBus, comment ça marche ?

Sur simple réservation par téléphone au numéro vert 0800.003.009 (appel gratuit de-puis un poste fixe).

Combien ça coûte aux usager s?

Ticket unitaire (le trajet) : 2.50 €Carnet de 10 tickets : 20,00 €Pass Jeune : 40 € - 40 voyages sans limitation de durée ni de période pour les jeunes de 10 à 25 ans.Qui paie ? (données 2015)Coût du service TTC 386 632 €Total recettes usagers 40 047 €Subvention CD68 131 285 €A la charge de la CCTC 215 300 €En 2015, le Boug’EnBus a effectué 36039 voyages.

3 En 2016, la CCTC se compose de 16 communes, Aspach-le-Haut et Michelbach

ayant fusionné le 1er janvier 2016.

4 Conseil Départemental du Haut-Rhin.

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Vivre à Uffholtz, la vie de château…

Saviez-vous qu’il existe un château-fort de montagne sur la commune d’Uffholtz ?

Il s’agit du Herrenfluh, un château méconnu aux vestiges modestes. Son appellation signifie littérale-ment le « rocher des seigneurs » (« herren » = seigneurs ou ecclésias-tiques et « fluoh » = rocher escarpé). Le château offre une vue sur le Rhin, jusqu’aux contreforts du Jura et per-mettait ainsi de détecter tout mou-vement de troupes entre Guebwiller, Mulhouse, Thann et Belfort. Les his-toriens nous apprennent qu’il a très probablement été construit en 1312 par Johan von Sankt Amarin surnom-mé Nordwind (« Vent du Nord »). L’histoire du château se partage en-suite entre les comtes de Ferrette et la puissante abbaye de Murbach. Le château aurait été pris une première fois en 1376 par des mercenaires anglais puis détruit en 1468 par les Suisses.

Les vestiges du Herrenfluh se li-mitent aujourd’hui à un profond fos-sé creusé dans la rhyolite et un mur qui devait appartenir à une tour-ha-bitat. L’épaisseur primitive de ce mur est estimée à 2,30 m. Quelques moi-gnons de murs subsistent également sur le rocher principal que certains auteurs interprètent comme un bâti-ment adossé à la tour. La basse-cour en contre-bas du rocher principal est délimitée par un deuxième fossé. L’ensemble de ces vestiges mériterait quelques travaux de consolidation.

Ludovic Faessel, conseiller municipal.

Protection du patrimoine d’Uffholtz. Appel à volontairesVeilleur de château-fort ?

Le Conseil Général du Haut-Rhin souhaite favoriser l’émergence d’un réseau de « veilleur de château-fort » comparable à celui existant dans le Bas-Rhin et dont les résultats sont extraordinaires en termes d’accu-mulation de connaissances et de préservation et de mise en valeur du patrimoine. Le Herrenfluh fait partie de la liste des châteaux haut-rhinois. La commune cherche quelques vo-lontaires (adultes exclusivement) pour lancer un projet sur ce site, qui consisterait en des travaux de dé-broussaillage et de petits travaux de maçonneries. Pour toutes informations, merci de contacter Ludovic Faessel.(faessel.ludovic@gmail.com).

En 1869, le Herrenfluh devint célèbre dans toute la France suite à une affaire sordide, l’affaire Troppmann. Jean-Bap-tiste Troppmann fit monter à la ruine du Herrenfluh, Jean Kinck, un riche homme d’affaire parisien, sous pré-texte de lui faire découvrir un atelier de fausse monnaie dans les souterrains du château. En route, Jean-Baptiste Tropp-mann assassina Jean Kinck avec du vin additionné de cyanure. Mais l’affaire ne s’arrêta pas là puisque, pour es-sayer de récupérer la fortune des Kinck, Troppmann se rendit à Paris et tua le fils aîné, puis la femme enceinte et les cinq enfants de Jean Kinck. Troppmann se fit arrêter de justesse au Havre alors qu’il était en train d’embarquer pour les Etats-Unis. Il fut exécuté en 1870, sans que la lumière ait été totalement faite sur ces crimes. Il semble que les enquêteurs aient cherché à aller très vite, pour rassurer une opinion publique inquiète. Une opinion publique nourrie par les journaux qui se sont jetés sur ces événements. Le Petit Journal, en parti-culier, relata à la manière d’un roman feuilleton les différentes péripéties. Son tirage passa de 200000 à 300000, puis à plus de 500000 exemplaires, grâce à cette exploitation du fait divers.

Vivre à Uffholtz, nos projets, où en sommes-nous ?

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LE PLU (Plan Local d’Urbanisme)Le Conseil Municipal a arrêté le nou-veau projet de PLU le 12 décembre 2015, projet qui avait été présenté lors d’une soirée publique le 5 no-vembre 2015. Il peut être consul-té sur le site de la commune www.uffholtz.fr (sur « élaboration du plan local d’urbanisme », puis sur « télé-chargement »).

Le projet du PLU proposé par le Conseil Municipal le 14 décembre 2014 avait été rejeté par les services de l’Etat et du SCOT, au motif qu’il comprenait trop de surfaces à bâtir tant pour l’habitat (et avec une den-sification insuffisante) que pour les activités économiques. Il a été retra-vaillé tout au long de l’année 2015, avec l’aide du Bureau d’Etudes Prag-ma et avec les différentes instances concernées.

Les instances dénommées PPA (Per-sonnes Publiques Associées) ont jusqu’au 9 mars 2016 pour émettre leurs avis. Une enquête publique sera ensuite ouverte durant un mois : le commissaire enquêteur nommé par le Président du Tribunal administratif est chargé de recueillir les remarques des habitants et de rédiger son rap-port.

Le PLU, dans sa version définitive, sera présenté pour approbation au Conseil Municipal durant l’été 2016.

Les travaux voiriePour 2016, le budget est alloué pour la rue de la Paix, la rue des Vignes et le haut de la rue de Wattwiller. Le projet d’alignement de la rue de Wattwiller est en cours. Une réunion avec les propriétaires concernés a été organi-sée fin 2015. Le conseil municipal du 18/01/2016 a délibéré sur les tarifs d’acquisition ou de cession des ter-rains nécessaires à l’alignement des différentes voiries de la Commune.

5Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement

L’aménagement du terrain jouxtant l’Abri MémoireUn complément d’étude a été réalisé par le CAUE5. Par ailleurs, nous atten-dons la notification d’une subvention des fonds européens (dans le cadre du programme Leader) et le rapport du syndicat des rivières.

L’ESPACE ESPÉRANCEC’est le projet le plus important ; sa réalisation aboutira à créer un nouvel espace pour le périscolaire et pour les associations, au centre du village, sur le site de la salle Espérance, qui ac-cueille déjà des activités associatives et des manifestations telles la fête de la musique, la kilbe, l’Open-Air, etc. Ce projet se déroulera sur 2016-2018.

Les élus travaillent sur le projet- Ce projet concerne un site central

pour la vie du village, par sa locali-sation, les activités qui y sont orga-nisées et le potentiel de ce lieu. Huit réunions de travail avec l’ensemble des élus, puis avec les personnels du périscolaire ont déjà eu lieu.6

- Visites de périscolaires dans d’autres communes et échanges avec les responsables qui font part de leur retour d’expérience. Les élus ont ainsi visité les périscolaires d’Osen-bach, de Soultzmatt, de Cernay, de Buhl, Ottrott, entre autres.

Visite au périscolaire de Buhl.

6Une réflexion avait déjà été menée par la municipalité précédente, en particulier un

travail de concertation avec les associations,

dont il est tenu compte.

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Visite au périscolaire d’Osenbach.

- Le conseil du 18/01/2016 a adopté le projet « opération d’aménage-ment de l’espace Espérance par la création d’un bâtiment périscolaire et associatif », la procédure de mar-ché (MAPA) et le montant prévi-sionnel des travaux (1 250 000 HT. soit 1 500 000€ TTC.)

Les grandes lignes d’ores et déjà retenues• Un bâtiment rationnel par rapport

aux besoins des activités périsco-laires et associatives,

• Une certaine polyvalence, avec des salles modulables,

• Un bâtiment économe en matière énergétique, voire à énergie posi-tive,

• Le souci paysager de l’ensemble de cet espace, avec, en particulier, le souci du lien entre le bâtiment exis-tant et la nouvelle construction,

• Un site qui favorisera les déplace-ments doux.

Les prochaines réunions de travail auront pour objet de définir le cahier de charges que nous soumettrons aux architectes candidats.

Pour en savoir plus sur les déci-sions prises en Conseil Municipal :Les séances du Conseil Municipal sont publiques et annoncées dans la presse et par voie d’affichage. Les procès-verbaux des délibérations sont affichés à la mairie. On peut aussi trouver ces informations sur www.uffholtz.fr sous la rubrique Commune d’Uffholtz, puis délibéra-tions du Conseil Municipal

Biodiversité au MambergLa commune d’Uffholtz souhaite va-loriser une zone humide située sur le contrefort du « Mamberg » qui est constitué d’une mosaïque de petits vergers, de saules têtards et de par-celles viticoles. Dans cette optique, elle envisage la mise en place d’un projet GERPLAN en partenariat avec le Conseil Départemental du Haut-Rhin (CD68), l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse (AERM) et l’association BUFO (Association pour l’étude et la pro-tection des amphibiens et reptiles d’Alsace).

L’association BUFO va engager une série d’inventaires naturalistes ciblés sur les amphibiens la nuit, et les rep-tiles le jour, afin de mettre en exergue la biodiversité du Mamberg au cours du printemps et de l’été 2016. L’ob-jectif sera de proposer des mesures de restauration écologique visant à valoriser le patrimoine naturel de la zone tout en améliorant la fonc-tionnalité hydrologique du bassin versant. Pour plus d’informations sur l’herpétofaune d’Alsace, rendez-vous sur le site de l’association :www.bufo-alsace.org

Nos joies et nos peines

Etat civil du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2015

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• Ils ont vu le jour19.01 Maoro fils de Stéphane

MEZZELANI et d’Emilie RASETTI

19.01 Lina fille de Philippe RENARD et de Yamina GIANGRECO

06.02 Telya fille de Sandra FUENTES

24.02 Louise fille de Nicolas MOUSSIERE et d’Aurélie DIETRICH

10.03 Louis fils de Sokborin et Virginie KEAT

21.04 Rudi fils de Joël FREY et Marie-Claire GROSCGUTH

13.05 Éléa fille de Gilles LOMBARDO et Aurélia KLINGELSCHMIDT

20.05 Gabriel fils de François RECEVEUR et Pauline HEGY

14.07 Lamine fils de Mamadousaliou BAH

27.07 Amandine fille de Pierre et Christelle LEFEVRE

07.10 Juliette fille de Carlos Alberto DA SILVA et Clémentine BOEHRER

11.10 Lucas fils de Ludovic et Céline FAESSEL

28.10 Louis fils de Julien ALFONSO

11.11 Lenny fils de Pascal BUHLER et Nathalie LECOMTE

19.11 Gabriel fils de Mickaël PITON et Florence DECOENE

08.12 Léana fille de Marco MARTINS et Lucie DA CUNHA

06.12 Noam fils de Nabil BOUKEZZOULA et Louise KAERCHER

• Ils se sont unis09.05 GRES Abdelhamid et

BOUZOUINA Khadija

12.09 GRUNENWALD Gilles et KOENIG Virginie

12.09 CAREME Sébastien et SEITELBACH Yael

• Ils nous ont quittés06.01 Roger HAUMANT

13.02 Arduino MEZZAROBBA

14.02 André FRIES

17.02 André BLUM

30.03 Rémi GUGENBERGER

10.05 Mario CRISTINO

18.05 Jean-Pierre WILLIEN

18.06 René REICHENSHAMMER

18.06 Madeleine SCHOTT née BARTHLEN

09.08 André HAFFNER

08.09 Bernard HILDENBRAND

10.09 Philippe JENLIN

15.08 Germaine GIACONA née SCHIEB

19.09 Aloyse MUNNINGER

22.10 Yvonne LORENTZ née BARTHLEN

05.12 Anna KNIBIELY née SOMMERFELD

Mairie Uffholtz : 03 89 75 41 65 ou mairie@uffholtz.fr ou www.uffholtz.frDu lundi au vendredi : 8h à 12h

Lundi : 13h à 17h, mardi : 13h à 18h, vendredi : 13h à 16h.

Communauté de Communes Thann-Cernay - 3 rue de Soultz - Cernay03 89 75 47 72 ou contact@cc-thann-cernay.fr

Horaires d’ouverture : du lundi au jeudi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30,le vendredi de 9h à 12h et de 14h à 16h.

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