Le Risque iNONDATION · 2015. 11. 29. · Le principal risque est donc celui d’une inondation des...

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nh Métropole lilloise Arras Douai Bruay-Labuissière Lens Béthune Valenciennes SRE secteurs Auchel Bruay Vallées inondables Lawe Clarence SRE secteur Lens Marais de la Deûle SRE secteur Courrières Canal de Lens et Deûle SRE Ensemble du Douaisis Marais de la Scarpe SRE Ensemble du Valenciennois Marais de l’Escaut Principales zones géographiques protégées des inondations liées aux cuvettes topographiques L’exploitation minière et les problématiques de l’eau Durant la période d’exploitaon minière, un système de pompes d’extracon d’eau a été mis en place (c’est ce qu’on appelle l’exhaure) afin d’éviter l’ennoyage des galeries par les eaux souterraines. Les mines pouvaient ainsi être exploitées à sec. Ces pompages ne doivent pas être confondus avec les staons de relevage des eaux mises en place en surface dans les cuvees d’affaissement en tant que de besoin par les exploitants miniers. Entre Marles-les-Mines et Vieux-Condé, 133 staons de relevage des eaux ont ainsi été mises en place avec une concentraon dans le Douaisis et le Valenciennois. Les conséquences hydrauliques de l’exploitation minière En surface, l’arrêt des pompes d’exhaure a permis une baisse de débit des cours d’eau de surface du fait de l’abandon des rejets dans le milieu naturel. Néanmoins, l’exploitaon minière a entraîné des modificaons paysagères durables sur l’ensemble du bassin minier. Ces modificaons ont de nombreuses conséquences hydrologiques entrainant notamment l’apparion de zones humides, le dysfonconnement des sens d’écoulements ou l’inondaon de points bas. En souterrain, l’arrêt des travaux miniers a aussi entraîné des perturbaons durables sur les circulaons d’eau souterraines avec l’apparion de nouvelles circulaons d’eau. Le poinçonnement de certains terrils coniques édifiés en zone humide a eu pour conséquences l’apparion d’importantes zones de dépressions inondables en pied de terrils (Terril 94 de Noyelles sous Lens et étang du brochet harnésien). En souterrain, l’arrêt des travaux miniers a aussi entraîné des perturbaons durables sur les circulaons d’eau souterraines avec l’apparion de nouvelles circulaons d’eau. Qu’est-ce qu’une SRE ? Les exploitants miniers ont implanté des Staons de Relevage des Eaux (SRE) sur l’ensemble du bassin minier afin de limiter l’inondaon des dépressions mais aussi de rétablir l’écoulement des eaux de ruissellement et si besoin de réaliser un rabaement des nappes superficielles. Equipées de plusieurs pompes, chaque SRE évacuent les eaux de surfaces hors des cuvees afin d’éviter les inondaons lors des événements pluvieux. Aujourd’hui, 74 SRE pompant cent à deux cents millions de m3/an sont en fonconnement permanent sur le territoire du bassin minier. Sur les 74 SRE, 52 apparennent aujourd’hui à L’Etat, les autres appartenant à des collecvités. Quels risques ? Une étude hydrographique réalisée par l’agence de l’eau Nord-Artois-Picardie de 2006 indique qu’en absence de staons de relevage des eaux, la surface des zones inondables du bassin minier est esmée à 6 000 ha. Le principal risque est donc celui d’une inondaon des zones affaissées, souvent urbanisées, en cas de dysfonconnement d’une SRE. Cependant, ce risque est maitrisé puisque la probabilité qu’une SRE tombe en panne est très faible. Les 52 SRE sont régulièrement inspectées par l’intermédiaire du BRGM à travers son Département de Prévenon de Sécurité Minière(DSPM) pour le compte de l’Etat. Un risque d’inondaon subsiste en cas de panne prolongée d’une SRE associée à de fortes précipitaons comme ce fut le cas lors de la tempête de décembre 1999 sur la commune de Marles les Mines. Les secteurs communaux concernés par cet aléa sont répertoriés dans les cartes d’aléas issues de l’étude réalisée par la Mission Bassin Minier. En 2012, certaines ont été reprises dans les documents de planificaon communaux. c h i o Staon «SRE ED 40 Vivier» de SIN Le noble Source : Mission du bassin minier : Etude Hydraulique (2010) BRGM : L’après - mine en france (juin 2013) Echo du 62 : «de Marles les mines à vieux condé : le bassin minier pompé» (juin 2008) Glissements de terrains sur les terrils, inondations dans les zones affaissées stabilisées et cuvettes topographiques, remontée du gaz de mine, ... ce sont autant de dangers qui résultent de l’activité minière passée du Bassin minier du Nord -Pas-de-Calais Etang du Brochet Harnésien en pied du terril 94. Noyelles-sous-Lens Harnes. Rejet gravitaire des eaux relevées de la staon SRE AB2 dans la Clarence. Marles les Mines. Les risques miniers Le Risque iNONDATION V1_inondation_19.12.indd 1 30/10/2015 10:04:41

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Métropole lilloise

Arras

Douai

Bruay-Labuissière Lens

Béthune

Valenciennes

SRE secteurs Auchel BruayVallées inondables

Lawe

Clarence

SRE secteur LensMarais de la Deûle

SRE secteur CourrièresCanal de Lens et Deûle

SRE Ensemble du DouaisisMarais de la Scarpe

SRE Ensemble du ValenciennoisMarais de l’Escaut

Principales zones géographiques protégées des inondations liées aux cuvettes topographiques

L’exploitation minière et les problématiques de l’eau

Durant la période d’exploitation minière, un système de pompes d’extraction d’eau a été mis en place (c’est ce qu’on appelle l’exhaure) afin d’éviter l’ennoyage des galeries par les eaux souterraines. Les mines pouvaient ainsi être exploitées à sec. Ces pompages ne doivent pas être confondus avec les stations de relevage des eaux mises en place en surface dans les cuvettes d’affaissement en tant que de besoin par les exploitants miniers. Entre Marles-les-Mines et Vieux-Condé, 133 stations de relevage des eaux ont ainsi été mises en place avec une concentration dans le Douaisis et le Valenciennois.

Les conséquences hydrauliques de l’exploitation minière

En surface, l’arrêt des pompes d’exhaure a permis une baisse de débit des cours d’eau de surface du fait de l’abandon des rejets dans le milieu naturel. Néanmoins, l’exploitation minière a entraîné des modifications paysagères durables sur l’ensemble du bassin minier. Ces modifications ont de nombreuses conséquences hydrologiques entrainant notamment l’apparition de zones humides, le dysfonctionnement des sens d’écoulements ou l’inondation de points bas. En souterrain, l’arrêt des travaux miniers a aussi entraîné des perturbations durables sur les circulations d’eau souterraines avec l’apparition de nouvelles circulations d’eau.Le poinçonnement de certains terrils coniques édifiés en zone humide a eu pour conséquences l’apparition d’importantes zones de dépressions inondables en pied de terrils (Terril 94 de Noyelles sous Lens et étang du brochet harnésien).En souterrain, l’arrêt des travaux miniers a aussi entraîné des perturbations durables sur les circulations d’eau souterraines avec l’apparition de nouvelles circulations d’eau.

Qu’est-ce qu’une SRE ?

Les exploitants miniers ont implanté des Stations de Relevage des Eaux (SRE) sur l’ensemble du bassin minier afin de limiter l’inondation des dépressions mais aussi de rétablir l’écoulement des eaux de ruissellement et si besoin de réaliser un rabattement des nappes superficielles. Equipées de plusieurs pompes, chaque SRE évacuent les eaux de surfaces hors des cuvettes afin d’éviter les inondations lors des événements pluvieux. Aujourd’hui, 74 SRE pompant cent à deux cents millions de m3/an sont en fonctionnement permanent sur le territoire du bassin minier. Sur les 74 SRE, 52 appartiennent aujourd’hui à L’Etat, les autres appartenant à des collectivités.

Quels risques ?

Une étude hydrographique réalisée par l’agence de l’eau Nord-Artois-Picardie de 2006 indique qu’en absence de stations de relevage des eaux, la surface des zones inondables du bassin minier est estimée à 6 000 ha. Le principal risque est donc celui d’une inondation des zones affaissées, souvent urbanisées, en cas de dysfonctionnement d’une SRE. Cependant, ce risque est maitrisé puisque la probabilité qu’une SRE tombe en panne est très faible. Les 52 SRE sont régulièrement inspectées par l’intermédiaire du BRGM à travers son Département de Prévention de Sécurité Minière(DSPM) pour le compte de l’Etat.Un risque d’inondation subsiste en cas de panne prolongée d’une SRE associée à de fortes précipitations comme ce fut le cas lors de la tempête de décembre 1999 sur la commune de Marles les Mines.Les secteurs communaux concernés par cet aléa sont répertoriés dans les cartes d’aléas issues de l’étude réalisée par la Mission Bassin Minier. En 2012, certaines ont été reprises dans les documents de planification communaux.

c h i o

Station «SRE ED 40 Vivier» de SIN Le noble

Source : Mission du bassin minier : Etude Hydraulique (2010)

BRGM : L’après - mine en france (juin 2013) Echo du 62 : «de Marles les mines à vieux condé : le bassin minier pompé»

(juin 2008)

Glissements de terrains sur les terrils, inondations dans les zones affaissées stabilisées et cuvettes topographiques, remontée du gaz de mine, ... ce sont autant de dangers qui résultent de l’activité minière passée du Bassin minier du Nord -Pas-de-Calais

Etang du Brochet Harnésien en pied du terril 94.Noyelles-sous-Lens Harnes.

Rejet gravitaire des eaux relevées de la station SRE AB2 dans la Clarence. Marles les Mines.

Les risques miniers Le Risque iNONDATION

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