Le renouvellement urbain de Saint-Etienne · Le mise en place d’un programme de renouvellement de...

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Cours : Enseignement de cas concrets Professeur : Mr Jacques Teller Le renouvellement urbain de Saint-Etienne Anne Godard Master complémentaire en urbanisme et aménagement du territoire Université de Liège Année académique 2008-2009 1

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Cours : Enseignement de cas concretsProfesseur : Mr Jacques Teller

Le renouvellement urbain de Saint-Etienne

Anne GodardMaster complémentaire en urbanisme et aménagement du territoire

Université de LiègeAnnée académique 2008-2009

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1. Présentation du contexte urbain

Saint-Etienne est une ancienne ville minière et industrielle dans différents domaines (les armes, le textile, le charbon et la sidérurgie). Elle a connu un développement important durant le 19è siècle. Dans les années 1970, le secteur industriel subit une crise qui entraîne la fermeture progressive des mines dont l’arrêt définitif a lieu en 1975. Plus récemment, en 1999, a lieu la fermeture de la manufacture d’armes et du site du GIAT (site de traitement des métaux). Le nombre d’emplois chute de 91 152 emplois en 1990 à 84 196 en 1999.

La ville voit également les ménages aisés quitter son centre pour s’installer dans les zones périurbaines. Ce mouvement entraîne une paupérisation du centre-ville et une chute démographique dans cette zone accompagnée de la dégradation des logements. Le recensement de 1999 montre une perte de 20 000 habitants sur une période de 9 ans.

179229 000 habitants

184256 000 habitants

1924194 000 habitants

1975220 000 habitants

2000 185 000 habitants

Illustration 1: Evolution de la ville de Saint-Etienne, source: présentation de Pierre Houssais, Liège, le 6 mai 2009.

Saint-Etienne doit faire face à une concurrence avec les villes alentours. Elle est la deuxième ville de la région Rhône-Alpes, après Lyon. Depuis 1991, Saint-Etienne fait partie de la Région Urbaine de Lyon, créée en 1989. Il s’agit de ce qu’on appelle une aire urbaine, c’est-à-dire d’une aire sur laquelle on mesure l’influence en nombre de migrations domicile/travail. En sont membres le grand Lyon, la Région Rhône-Alpes, le Département de l’Ain, de l’Isère, de la Loire, du Rhône, les communautés d’agglomération de la Porte de l’Isère, du Pays Viennois, de Villefranche-sur-Saône, du Grand-Roanne et de Bourg-en-Bresse. La RUL compte environ 3 millions d’habitants et a une superficie de 10 000 km². Elle rassemble 810 communes sur son territoire.

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Illustration 2: La Région Urbaine de Lyon, source: www.regionurbainedelyon.fr

Cependant, Saint-Etienne et Lyon ne font pas encore partie de la même unité urbaine, c’est-à-dire un ensemble contigu d’espaces urbanisés dont les espaces interstitiels ne dépassent pas 250 m. La tendance future irait vers un rassemblement de ces deux unités urbaines étant donné qu’elles vont bientôt être contigües. Cette unité urbaine compterait dès lors 1,4 million d’habitants.

Illustration 3: Population des principales métropoles européennes, source: www.regionurbainedelyon.fr

Illustration 4: La communauté d’agglomération de Saint-Etienne Métropole, source: www.tourisme-st-etienne.com

Saint-Etienne appartient également à une structure intercommunale créée en 1995 : Saint-Etienne Métropole. Il s’agit d’une communauté d’agglomération1 qui compte 43 communes. La commune de Saint-Etienne a, quant à elle, une superficie de 8000 ha et compte 180 522 habitants, soit une densité de population de 2248,1 habitant/km².

1 Communauté d’agglomération : « établissement public de coopération intercommunale regroupant plusieurs communes d’un seul tenant et sans enclave » (www.regionurbainedelyon.fr)

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Selon le pouvoir politique en place à cette époque, la ville se trouve en situation d’urgence. Alors que la plupart des villes françaises ont entrepris de requalifier leur centre-ville dans les années 1980, Saint-Etienne réalise ses constats à la fin des années 1990. Une politique de renouvellement urbain va donc se mettre en place dès la fin des années 1990, sous le mandat de Michel Thiollière, maire de Saint-Etienne de 1998 à 2008.

Le mise en place d’un programme de renouvellement de Saint-Etienne intervient suite à la prise de conscience d’une amorce de crise urbaine majeure. La ville présente, à cette époque, un marché immobilier en crise et sans dynamisme, un appauvrissement des populations restantes, l’évasion des classes moyennes vers la première couronne d’abord et l’espace périurbain ensuite, accompagné d’une perte d’attractivité2.

2 Saint-Etienne. La reconquête du cœur de ville, Urbanisme Hors-série n°20, p.36.

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2. Historique du cas traité

Michel Thiollière (UMP) est maire de Saint-Etienne de 1998 à 2008. C'est durant son mandat que les élus prendront conscience d'un réel besoin pour Saint-Etienne de se redynamiser afin d'attirer à nouveau les habitants et les investisseurs sur son territoire. Pour obtenir des résultats, des outils seront crées afin de se donner les moyens nécessaires à la concrétisation rapide d'un plan de redéploiement.

En 1999 sont lancées, au niveau national, les démarches Grands Projets de Ville. Il s’agit d’opérations de collaboration entre l’Etat et les régions. La ville de Saint-Etienne présente sa candidature. Un GIP est constitué et en juillet 2001, la convention est signée et son volet financier est approuvé en 2002. Cette convention initie la rénovation de 4 quartiers stéphanois : Montreynaud, Sud-Est, Crêt de Roc, Tarentaize Beaubrun Séverine.

Entre 2002 et 2004 s'organisent l'élaboration des stratégies et les premières actions du Grands Projet de Ville.

En 2005, le projet est repris par le Programme de l’Agence Nationale Urbaine (ANRU). Cet organisme bénéfice d’un budget de 315 millions d’euros d’investissement jusqu’en 2012. Il s’agit d’une convention signée entre les acteurs locaux et l’Etat et établit un programme de rénovation urbaine. Il vise la « réhabilitation de l’habitat ancien du centre-ville, intégration des quartiers fragiles, développement de nouveaux quartiers résidentiels »3. Le projet se concentre plus particulièrement sur les quartiers Montreynaud, Crêt de Roc, Tarentaize/Beaubrun/Séverine, les quartiers sud-est. Le programme comprend la démolition de 1070 logements (600 logements sociaux, 90 en copropriétés dégradées, 380 logements anciens insalubres ou inadaptés), la reconstruction ou réhabilitation de 1300 logements, dont 700 logements sociaux, 450 logements privés neufs ou réhabilités, l’aménagement des abords des immeubles, des espaces publics et des équipements publics. La réalisation de ces opérations est prévue pour la période 2007-2012 avec un avenant pour le quartier Montreynaud. Un des principaux enjeux de cette opération réside dans la capacité de l'Etat et de l'Agglomération à accompagner les propriétaires afin qu'ils reprennent en main la gestion de leur biens.

Illustration 5: projets ANRU, source: http://www.saint-etienne.fr

3 www.saint-etienne.fr

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L’enjeu réside également dans la capacité à proposer un nouvel habitat non seulement pour attirer en ville les ménages partis en périphérie mais également la nécessité de reloger les anciens occupants des habitations. Si la démolition de logements concerne en partie des logements vacants, il est aussi question de logements devenus insalubres. Un programme de relogement des habitants est prévu dans le cadre du projet ANRU. Cependant, il n’est pas évident de convaincre les bailleurs de reloger les anciens occupants dans les nouveaux logements étant donné qu’il s’agit en partie de locataires difficiles, ayant laissé leur habitation se dégrader.

En 2007 est créé l’EPASE, Etablissement Public d’Aménagement de Saint-Etienne, pour une durée de 15 ans. Cet organisme jouera un véritable rôle d'outil opérationnel dans le renouveau de la ville. Les projets EPASE participent également au renouvellement de la ville. Parmi eux, on compte la création d’un quartier d’affaires près de la gare TGV de Chateaucreux, des quartiers anciens à requalifier, l’équilibrage entre l’hyper-centre commercial et les zones commerciales périphériques. Ceci en reliant au centre la zone commerciale du Pont de l’Ane Montieu située en périphérie au moyen d’un transport en commun adéquat et en repensant les espaces publics. L’ensemble Manufacture d’Armes et Plaine Achille interviennent également dans le programme de l’EPASE. Les quartiers du centre ancien font aussi partie du programme EPA.

En 2008 le nouveau Plan Local d’Urbanisme (PLU) est mis en place. Il remplace l’ancien Plan d’Occupation des Sols et se veut acteur du développement durable. 2008 est aussi l'année des élections et voit se mettre en place à Saint-Etienne une nouvelle majorité PS avec pour maire Maurice Vincent. A ce moment, près de 100 millions d'euros ont déjà été dépensés et 82 opérations ont été réalisées.

Aujourd'hui, on parle davantage du renouveau stéphanois au travers de l’appellation Saint-Etienne 2015 voire 2020, sous-entendant la période à long terme nécessaire à la mise en place des différents projets de rénovation urbaine sur le territoire. Les travaux s’accompagnent de projets au niveau des infrastructures de transport. La construction d’une deuxième ligne de tramway en site protégé a été réalisée en 2006. Une nouvelle autoroute (A45), sera bientôt réalisée entre Lyon et Saint-Etienne. L’autoroute actuelle présente une grande vétusté et est proche de la saturation.

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3. Principaux enjeux à l’échelle de la ville

Nous étudierons plus précisément le cas du site appelé Manufacture Plaine Achille afin de mettre en évidence les différentes étapes du renouvellement de ce lieu et d'en soulever les enjeux. Il s’agit du site qui abritait jusqu’en 1999 le GIAT, site de traitement des métaux. Il est également appelé « site des H et plaine des parcs » et ce à cause de la forme des bâtiments de la manufacture d’armes et de la présence d’une large superficie non bâtie. Le site se situe dans la partie nord-est de la ville. Ce site a une superficie de 100 hectares dont 75% est non bâti. Le site est traversé par la voie ferrée.

Illustration 6: Site des H et plaine des parcs, source: présentation de Pierre Houssais, Liège, le 6 mai 2009

Il fait partie des périmètres d’intervention de l’EPA, organisme dont l'objectif est de contribuer à « renforcer l’attractivité territoriale de Saint-Etienne au sein de l’aire métropolitaine lyonnaise »4.

Illustration 7: schéma d'intentions EPA, source: www.epase.fr

4 www.epase.fr

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Les atouts du site sont sa proximité avec l'hyper-centre et le quartier d’affaires en développement Chateaucreux, son accessibilité via la ligne de tram et son accès proche à la future autoroute A45 reliant Saint-Etienne et Lyon.

Le site a été occupé par GIAT industrie depuis 1868. L’activité principale y était le traitement mécanique des métaux. La fermeture du site a eu lieu fin 1999. Seuls subsistent sur place l’usinage de produits verriers et le montage de sous-ensembles optiques.

Lors de la fermeture du GIAT, une Etude Simplifiée des Risques a été demandée à l’exploitant. Elle a été remise en 2000. Suite à cette étude, des prescriptions ont été fixées par arrêté préfectoral en 2001. Elles prévoient « des travaux de dépollutions destinées à excaver les sources de pollution localisées selon un échéancier de un à deux ans, la surveillance semestrielle de la nappe et la constitution d’un dossier pour la mise en œuvre de servitudes d’utilité publique interdisant toute construction autre que des bâtiments à vocation industrielle »5. Etant donné qu’EPORA prévoyait une partie du site à destination résidentielle et tertiaire, des études complémentaires ont du être engagées. Les travaux de dépollution ont été réalisés et il a été conclu que « l’aménagement résidentiel du site tel qu’il est prévu n’engendre pas de niveau de risque inacceptable sous réserve de respecter certaines contraintes »6.

Illustration 8: Manufacture d’armes de Saint-Etienne, source: présentation de Pierre Houssais, Liège, le 6 mai 2009

Illustration 9: Site du GIAT, source: présentation de Pierre Houssais, Liège, le 6 mai 2009

Le site global Manufacture Plaine Achille regroupe plusieurs équipements déjà construits ou à venir. Les principales opérations sont:

• 2002 : lancement du pôle optique vision;• 2007 : ouverture de la salle de concert Le Fil (architecte Fabien Jalon);• 2008 : Cité du Design sur le site du GIAT (agence LIN);• 2008 : inauguration du Zénith (Norman Foster);• 2009 : Ecole Supérieure d’Art et de Design;

5 htttp://basol.ecologie.gouv.fr6 Idem

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• 2010 : Telecom St-Etienne (école d’ingénieurs);• 2009-2012 : Faculté de Sciences : Départements STAPS, Mathématique, Physique et

Informatique;• 2013-2016 : Faculté de Sciences : Départements Biologie, Géologie et Chimie.

Illustration 10: Plan de Loïc Josse et Michel Desvignes, projet sur le site des H et technopôle,source: présentation de Pierre Houssais, à Liège, le 6 mai 2009

Sur le site se sont donc développés différents projets d'équipements publics aux auteurs de renommée internationale. Citons pour exemple, le Zenith réalisé par le bureau Foster et Associés et la Cité du Design par l'Agence LIN. Cependant, il est intéressant de noter le constat actuel qui a été fait à la suite de la concrétisation de la Cité du Design. Alors que le concept de base prévoyait, dans un objectif de respect du patrimoine existant, la conservation d'une transparence et d'une fluidité à l'accès des bâtiments du GIAT, situé en arrière-plan du nouveau projet, le résultat est loin du but visé. Le nouveau projet apparait davantage comme une barrière entre l'espace public arboré situé à l'avant du site et les anciens bâtiments.

Illustrations 11, 12, 13: Projet de la Cité du Design, source: présentation de Pierre Houssais, Liège, 6 mai 2009

Illustration 14: entrée dela Cité du Design, source:présentation dePierre Houssais

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Illustration 15: Projet du Zénith, source: www.saint-etienne.fr

350 logements ont été réalisés sur une partie du site, à proximité des bâtiments en H de la manufacture. La volonté n’est pas d’offrir une offre plus grande en logements. Le public visé était au départ les jeunes ménages, les cadres. Mais la population actuelle est davantage une population âgée.

Illustrations 16 et 17: Logements sur le site de GIAT, source: présentation de Pierre Houssais, à Liège, le 6 mai 2009.

Sur le site, seront également développés des projets favorisant une nouvelle économie comme le technopôle ou la Cité du Design. Le technopôle devrait amener 3000 emplois sur le site. La cité du Design, quant à elle, est l’occasion de rassembler enseignement et nouvelles entreprises sur le même site. Les équipements publics de la plaine devrait drainer 1,5 millions de visiteurs par an. L’enjeu est de faire du site « un campus métropolitain regroupant enseignement, recherche, activités économiques, culture, habitat et loisirs »7. Il s’insère dans le processus de renouvellement urbain en complémentarité avec les opérations gérées par l’EPA : le quartier Chateaucreux, du Pont de l’Ane et du quartier Jacquard.

Le site Manufacture Plaine Achille a une superficie de 100 hectares est coupé en deux par une voie ferrée. Différents équipements sont implantés sans logique urbaine. L’enjeu du réaménagement du site est donc de réorganiser cet espace et de « donner sens à l’échelle métropolitaine, qui compte dans la relation Lyon-Saint-Etienne, qui combine espace de travail et de détente, où des activités économiques et culturelle innovantes peuvent être offertes aux étudiants, chercheurs et nouveaux habitants »8.

L'EPASE en collaboration avec la municipalité de Saint-Etienne Agglomération a organisé une consultation de maîtraise d'oeuvre pour entamer une réflexion sur la requalification du site Manufacture-Plaine Achille. La réflexion a été entamée fin de l'année 2007. Quatre équipes avaient été retenues:

• Alfred Peter et l’atelier Philippe Madec• OBRAS avec Horizons-Paysages

7 Saint-Etienne au-delà de la manufacture, amc n°185, février 2009, p.16.8 Idem.

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• Alexandre Chemetoff & Associés• L’Agence Nicolas Michelin & Associés et YES archtiectes

Le périmètre du projet, d’abord large et délimité par l’EPA, a ensuite été recadré durant le concours. L’enjeu de ce concours était d’entamer une réflexion sur le site et également de définir le périmètre de l’étude. L'objectif est de reconvertir l’ancienne manufacture d’armes après le départ du GIAT et de requalifier la plaine Achille. Cette année de réflexion a débouché, en décembre 2008, sur la désignation du bureau Chemetoff en tant qu'auteur de projet, au travers d'un accord cadre d'une durée de 9 ans, à partir de janvier 2009.

Concernant la Plaine Achille, la volonté initiale de la Ville était de maintenir le lieu en tant que parc de loisir, comprenant majoritairement des espaces publics, faisant le lien entre les différents équipements publics établis sur le site. Cependant, la Ville est actuellement en discussion avec l’EPA, lequel soutient le projet présenté par Chemetoff. En effet, alors qu’au départ, ce projet maintenait principalement des espaces libres, la tendance actuelle du projet s’est inversée et tend à densifier le site, décision avec laquelle la Ville de Saint-Etienne est en désaccord. L’emprise construite actuelle représente 20% de la surface.

Illustration 18 et 19: Projet Chemetoff, source: amc n°185, février 2009, p.17-18

Le projet retenu a pour but d’organiser de nouvelles liaisons, articulations à partir des éléments en place. Cela permet également de coordonner les programmes dans le temps et dans l’espace. Le projet vise à fédérer les programmes en place sur le site par l’armature végétale de la Plaine.

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4. cartographie des acteurs du projet

L’EPASE, Etablissement Public d’Aménagement de Saint-Etienne, a été créé par décret en 2007. Il regroupe différents partenaires dont le soutien financier permettra le renouvellement urbain : l’Etat, la région Rhône-Alpes, le département de la Loire, la communauté d’agglomération de Saint-Etienne Métropole, les villes de Saint-Etienne et de St-Jean de Bonnefond. Il a été créé afin d’activer les investissements rapidement et dispose d’un budget de 255 millions d’euros pour 7 ans. Il agit sur 4 territoires d’interventions prioritaires : le centre ville et les quartiers anciens, le développement d’un quartier d’affaires sur le site de Chateaucreux, un futur campus sur la Manufacture Plaine Achille et une zone d’activité commerciale ainsi que la requalification de l’entrée de ville au Pont de l’Ane Monthieu.

L’EPORA est l’établissement public foncier de la région Rhônes-Alpes sur lequel s’appuie l’EPA. Il procède à des acquisitions foncières et immobilières. Dans le cadre du projet GIAT, l’EPORA est intervenu en tant qu’outil foncier. Sa démarche consiste à acheter une friche industrielle, à la dépolluer et à revendre à la collectivité le terrain nu. Il peut être revendu au prix du marché, voire plus bas.

L’ANRU, Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine, met en place le Programme National de Rénovation Urbaine, depuis la loi du 1er août 2003. Il s’agit d’un acteur national qui apporte son soutien aux collectivités locales, aux établissements publics et privés qui entament des opérations de rénovations urbaines. Elle vise la transformation des quartiers fragiles, l’amélioration des espaces urbains, le développement des équipements publics, la réhabilitation de logements sociaux et la démolition de logements vétustes avec la construction de nouveaux logements. Son objectif est de rénové 500 quartiers en France d’ici 2013. L’intérêt de cet acteur est de simplifier les démarches des collectivités locales et des bailleurs sociaux en leur présentant un interlocuteur unique. En plus des 12 milliards déjà engagés pour financer l’ANRU au niveau national d’ici 2013, un plan de relance de 350 millions d’euros supplémentaires a été déposé en décembre 2008.

Le GIP-GPV, Groupement d’Intérêt Public du Grand Projet de Ville, fonctionne par projet pour lesquels sont désignés un maître d’ouvrage, un conducteur de projet et un groupe de travail partenarial. L’équipe de Grand Projet de Ville, constituée de cinq personnes, « élabore les stratégies, anime les partenariats, aide au passage opérationnel et tient les comptes partenariaux »9. Il a été créé en 2001 et rassemble l’Etat, la Ville de Saint-Etienne, la communauté d’agglomération Saint-Etienne Métropole et la Caisse des Dépôts.

La SEDL, Société d’Equipement du Département de la Loire. Il s’agit d’une société d’économie mixte (public-privé) créée en 1956. Cette société conduit des opérations d’aménagement, de développement et de construction d’équipements pour les collectivités publiques.

La Caisse des Dépôts intervient également dans le financement des opérations et agit en tant qu’appui auprès des investisseurs locaux. Elle intervient comme investisseur de long terme au service de l’intérêt général et du développement économique. Elle octroie des prêts aux 9 Saint-Etienne. La reconquête du cœur de ville, Urbanisme-Hors série n°20, p.37.

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collectivités pour des projets soutenus par l’ANRU, appelle des prêts de renouvellement urbains. Il s’agit d’un acteur de niveau national.

Citons également au sein des différents intervenants, les investisseurs privés et les bureaux d’études et d’urbanisme en charges des projets.

Nous pouvons répartir ces acteurs à deux niveaux. D’une part, les interlocuteurs les plus proches, qui sont l’Etat local, c’est à dire l’administration déconcentrée (notamment via l’ANRU et les ministères). L’EPA compte également parmi les interlocuteurs proches. Elle agit avec plus de poids qu’une société d’économie mixte classique car elle bénéficie des garanties de l’Etat. L’intercommunalité agit au travers de ses propres compétences. En son sein siègent des représentants de chaque commune. Il existe une négociation entre la Ville et la Métropole. Au départ de la création de la Métropole Saint-Etienne, nous retrouvons Michel Thiollière. A l’époque, la ville assumait la gestion de plusieurs infrastructures utiles à toute l’agglomération, telles que l’alimentation en eau potable ou les équipements sportifs. Afin d’alléger les charges qui pesaient sur la ville, l’intercommunale a été mise en place. Le périmètre de la zone d’agglomération est effectué par le choix des communes d’y participer, exception faite pour les petites communes enclavées qui se voient contraintes à y participer.

A un second niveau interviennent les départements pour les interventions en rapport avec les logements sociaux. La région participe aussi au financement de projets et à la gestion des transports.

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5. Outils urbanistiques

5.1. Montage juridique

La réalisation du nouveau PLU vise à permettre davantage de facilités pour les projets de renouvellement. Cependant, selon Pierre Houssais, les projets proposés dérogent régulièrement au PLU. Si le PLU est un outil d’aide au développement local, il est également un document réglementaire. Bien qu’il ait été réalisé de façon assez large pour qu’il puisse permettre à des projets tels que la cité du design de s’implanter sur le site, des dérogations ont pourtant persisté lors du dépôt du projet, notamment concernant la zone arborée située près de l’entrée du site. A la base, une végétation devait être maintenue à cette endroit. Le PLU est un outil qui permet à la ville d’avoir du poids face aux projets qui lui sont présentés. Il a été commencé en 2004 et approuvé en 2007. Il remplace le document précédent datant de 1995. Suite au dynamisme requis afin de lancer le renouvellement de la ville, il a paru nécessaire de renouveler un document qui ne correspondait peut être plus aux attentes de la ville en transformation. Cependant, on peut se demander combien de temps sera maintenu le nouveau document étant donné la dynamique du renouvellement.

Le Grand Projet de Ville signé entre les acteurs locaux et l’Etat consiste également en un outil d’aménagement.

La création de l’EPA vise à accélérer le renouveau stéphanois. Selon Pierre Houssais, il s’agit d’un véritable outil juridique et opérationnel pour les interventions nouvelles sur les villes. Il repositionne l’Etat aménageur, qui prend des décisions au niveau des quartiers à traiter. Il saisit les territoires pour agir dessus dans l’intérêt national. Les dernières interventions de l’EPA se veulent plus décentralisées. Il intervient moins en terme d’imposition qu’auparavant et un processus de négociation entre la ville et l’établissement prend davantage d’importance.

Afin d’agir sur la gestion des biens immobiliers, la ville dispose également d’un outil appelé le DUP, Déclaration d’Utilité Publique10. Dans ce cas, la ville force le propriétaire à entamer des travaux de rénovation sur son bien. Dans le cas contraire, elle se substituera à lui. Dans les situations où il n’existe pas de programme d’aménagement à une échelle plus large, la ville peut agir au travers du pouvoir coercitif dans le cadre d’une politique de santé/salubrité des logements.

5.2. Montage financier

En 2001, la mise en place du Grand Projet de Ville permet à la ville de Saint-Etienne de bénéficier d’un budget constitué de 80 millions de francs provenant de l’Etat, de 15 à 20 millions de francs/an de la Ville. Saint-Etienne Métropole intervient également à raison de 25 % du financement du GIP. La Caisse des Dépôts apporte un financement du GIP de l’ordre de 22%.

En 2005, la convention entre les acteurs locaux et l’ANRU apporte un budget de 212 millions d’euros d’investissement pour la période entre 2005 et 2010 afin de rénover les 4 quartiers appartenant au périmètre, à savoir, Montreynaud, Crêt de Roc, Tarentaize/Beaubrun/Séverine et les Quartiers Sud-Est. Ce programme bénéficie d’un apport supplémentaire de 103 millions d’euros sur la période 2007-2012. Grâce au supplément du plan de relance du

10 La Déclaration d’Utilité Publique est l’acte par lequel la collectivité affirme son intention de recourir à l’expropriation pour cause d’utilité publique, in www.rhone.equipement.gouv.fr

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PNRU, des travaux seront accélérés, ils seront commencés en 2009 au lieu d'attendre 2010.

La programmation des dépenses dans le cadre du PNRU s'établit à raison de 59%, soit 182,257 millions d'euros avec environ 49 millions réservés à la rénovation, 24% pour l'aménagement d'espaces publics, soit 75,025 millions d'euros, 13% pour les équipements, soit 39,075 millions d'euros, et enfin 4% pour la conduite du projet, soit 10,844 millions d'euros, ce qui au total revient à un montant de 307,201 millions d'euros. Ces dépenses sont assumées par des investissements de différentes origines. 89,464 millions d'euros (24%) provient de l'ANRU, 38,319 millions (13%) de la ville de Saint-Etienne, 12,582 (4%) de Saint-Etienne Métropole, 10,296 millions d'euros (3%) du département, 20,057 millions d'euros (7%) de la région Rhône-Alpes, 92,297 millions d'euros (30%) des bailleurs sociaux et 44,186 millions d'euros d'autres investisseurs (14%).

Dans le cadre de l’EPA, un financement public est aussi lancé pour la période 2007-2013. Il est constitué de 65 millions d’euros provenant de l’Etat, 24 millions d’euros de la ville de Saint-Etienne, 12 millions d’euros de Saint-Etienne Métropole, 12 millions d’euros du département de la Loire et 12 millions d’euros de la Région Rhône-Alpes, soit un montant total de 125 millions d’euros.

Le budget d’une ville se fait en travaillant sur l’équilibre entre les frais de fonctionnement et les frais d’investissement. Lorsqu’il existe un excédent des recettes de fonctionnement, cet excédent sert d’investissement. Cependant, la ville de Saint-Etienne n’a pas diminuer ses dépenses de fonctionnement mais a augmenter ses investissements. Les élus précédents ont donc recouru aux emprunts afin de parvenir à maintenir les financements nécessaires.

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6. Principales leçons

6.1. Points forts

Le projet de renouvellement de Saint-Etienne propose une dynamique forte face à une situation de ville en déclin. Cette opération paraissait nécessaire afin non seulement de faire évoluer la situation urbaine de façon positive et aussi de redonner aux stéphanois un regard optimiste sur leur ville. Face à la concurrence entre les grandes villes, et avec Lyon à proximité, plutôt que d’agir en craignant l’ombre de Lyon, la ville de Saint-Etienne à préféré opter pour la création d’un réseau intercommunal plutôt qu’un recentrage sur elle-même. Il s’agit par ces collaborations de valoriser leur complémentarités dans une logique gagnant-gagnant.

Un autre point fort du processus est la communication forte qui gravite autour de ce projet urbain. Des dossiers de presse mettent en valeur l'avancée des projets Chateaucreux et Manufacture Plaine Achille et le site internet de la ville met fortement en avant les avantages de sa politique.

La création de l’EPA en tant qu’outil opérationnel intervient également comme moteur dans le renouvellement de Saint-Etienne. Sa création vise à accélérer le renouveau de Saint-Etienne. Dernièrement, la ville a également procédé à un remaniement organisationnel de son administration en clarifiant les missions des différents secteurs, et ce afin de répondre aux nouveaux objectifs La mise en place d’une équipe au sein de la ville qui gère l’entièreté des opérations urbaines permet une vision coordonnée. Elle permet de créer des partenariats public-privés qui paraissent efficaces. Cette démarche montre une fois de plus la détermination de la ville à se donner les moyens nécessaires pour réussir son renouveau. Cependant, cette flexibilité ne doit pas devenir un inconvénient. Une réadaptation des scénarios parait indispensable dans tout processus afin de répondre le mieux possible à un environnement en évolution, mais il est également nécessaire de pouvoir s'appuyer sur des outils stables afin d'avoir une vision à long terme.

Saint-Etienne affiche une volonté de changement forte. L'objectif est de donner à la ville un nouveau dynamisme. Face à une situation de ville au passé industriel, en déclin, les élus ont pris le parti de mettre en place des partenariats publics-privés et publics-publics afin, non seulement, de débloquer des moyens financiers mais aussi des outils opérationnels tel l'EPA. Il parait intéressant de mettre le cas de Saint-Etienne en parallèle avec celui de Liège. Toutes deux ont connu un passé industriel fleurissant et un développement territorial dépendant de cette activité économique. Avec la fermeture progressive de leurs sites de production, elles ont connu un déclin économique, et par la suite un phénomène d'urbanisation périphérique contribuant à la paupérisation de leur centre-ville. A l'analyse du cas de Saint-Etienne, nous pouvons constater que la mise en place d'outil opérationnel parait porter ses fruits et aboutit à une concrétisation de son programme de redéploiement. Les montants investis sont considérables au regard de la politique wallonne. Pourtant, la création de nouveaux outils pourrait peut-être se faire à l'échelle wallonne mais ce la montre que tout processus de renouveau passe par la mise en place de moyens adéquats et adaptés aux objectifs. Bien que Liège connaisse actuellement un dynamisme quant au développement de grands projets emblématiques (gare des Guillemins, Médiacité), qu'en est-il de projets davantage axées sur le logements. Le projet Bavière semblait amorcé cette réflexion mais sa concrétisation semble reportée, notamment en raison d'un contexte économique peu propice à de nouveaux financements de la part des banques et à la commercialisation des logements dont dépend la

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poursuite du projet.

Illustration 20: schéma de la stratégie de développement de Saint-Etiennesource : présentation de Pierre Houssais, Liège, 6 mai 2009

6.2. Points faibles

En étudiant les acteurs du projet, nous avons pu constater leur nombre élevé. Une question se pose dès lors quant à la compréhension des différentes interventions au sein du processus d’aménagement urbain. La multiplication des organes intervenant ne conduit-il pas à en rendre la lisibilité plus difficile ? Qu’en est-il dès lors du processus démocratique ? La complexité institutionnelle liée également aux recouvrements des différents périmètres (ANRU, EPASE) n'aide pas simplifier la lecture des processus.

Illustration 21: chevauchement du périmètre EPA et du périmètre d'intervention nationale, source: Présentation

de Pierre Houssais, Liège, le 6 mai 2009

Illustration 22: périmètre du projet Coeur de ville, des périmètres ANRU et de périmètres EPA, source:

www.saint-etienne.fr

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De plus, les projets entamés ont peu sollicités l’avis du public. Il existe une vingtaine de comités de quartier sur le territoire de la ville, ce qui selon Pierre Houssais, ne simplifie pas la coordination et ne facilite pas le contexte des consultations publiques.

Le jeu d’acteurs paraît complexe et le croisement qu’il existe entre eux n’aide pas à l’indépendance de chacun. Citons par exemple le cas du projet Chemetoff désigné par l’EPA dont le maire est le président. Ce projet entre actuellement en conflit avec la politique souhaitée par l’administration de la ville et pourtant le maire a participé au choix du lauréat. Mais l’EPA compte également des représentants de l’Etat local, lesquels verraient plus d’avantages à travailler avec Mr Chemetoff pour sa renommée, faisant du projet une vitrine de la ville et attirant, dès lors, potentiellement plus d'investisseurs éventuels, quitte à mettre de côté certaines options souhaitées par la ville de Saint-Etienne.11

Afin d’entamer ce renouvellement urbain, la ville avait besoin de fonds importants. Des prêts ont donc été réalisés. Cependant, ces prêts présentent un certain risque étant donné qu’ils ont été basés sur des taux variables. Les élus actuels envisagent d’augmenter les impôts afin d’éviter une situation dans laquelle la ville ne saurait plus rembourser sa dette dans le futur.

Le projet Manufacture Plaine Achille a été présenté au public lors de la biennale du design en 2008. Démarche qui conduit l'EPA à souligner un des aspects du projet en l'intitulant « la démocratie participative en action ». Le projet était présenté au public au travers d'un film reprenant l'historique du site sur un écran de 15 m de large. Bien que l'initiative montre une volonté de communication du projet, on peut s'interroger sur la réelle participation des populations qui sera appliquée au sein du projet Manufacture Plaine Achille, notamment au vu des autres projets en cours à Saint-Etienne et au sein desquels la participation semble être peu intégrée.

Cependant, dans le cadre de la rénovation du quartier Monreynaud, la municipalité prévoit de consulter la population afin de recueillir son avis sur le devenir, c'est-à-dire la maintien ou la démolition, d'une tour du quartier (la Tour Plein Ciel). Le changement de majorité (UMP à PS) entraînera peut-être une autre approche en terme de participation publique au sein du processus de mutation de Saint-Etienne.

Un des enjeux du projet sera de donner à Saint-Etienne la capacité de « s'inscrire de manière efficace dans la dynamique de la métropolisation telle qu'identifiée par la Directive Territoriale d'Aménagement »12 Selon ce rapport, le développement du potentiel économique de la zone Manufacture Plaine Achille ne peut se faire sans avoir au préalable mis en place une Schéma Directeur de l'Economie, « document de programmation stratégique, fixant un cadre souple et évolutif mais suffisamment précis pour dégager les priorités à moyen et long terme »13. Un schéma qui doit se faire au niveau de la ville et de la métropole et qui concerne l'économie locale. Le développement du projet est donc conditionné par son potentiel économique. En terme d'aménagement du territoire, il s'agit d'une option qui n'est pas neutre et qui pose question quant à l'intérêt de projets moins rentables économiquement mais nécessaire d'un point de vue social, tel les rénovations de logements sociaux.

11 Le jury chargé de désigner le projet retenu était composé de membres de l’EPA, de l’adjoint au maire de Saint-Etienne, du vice président de Saint-Etienne Métropole, du directeur départemental de l’équipement de la Loire et de personnes attachées au service d’urbanisme de la ville et extérieures.

12 Quel avenir pour le secteur Manufacture d'Armes – Plaine Achille. Note d'éclairage, 25 février 2009, p.2.13 Idem, p.3.

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En observant le processus de concrétisation de la démarche de renouvellement, on peut également observer que l'accent est davantage mis sur les zones « visible » de Saint-Etienne, sur lesquels agissent des intervenants de renommée internationale, tels Chateaucreux et Manufacture Plaine Achille. On peut dès lors s'interroger sur l'état d'avancement des projets concernant les quartiers fragilisés du centre ville. Là où l'intervention est plus délicate, d'un point de vue social et patrimonial.

Illustration 23: Dossier de presse. Manufacture Plaine Achille, 100 hectares de fabrique urbaine à Saint- Etienne. EPA Saint-Etienne / Ville de Saint-Etienne

Illustration 24: Carte de pauvreté, Michel Thiollière, source: C. Ruelle et A.-F. Marique.

Mettre côte à côte la carte de pauvreté et la carte des projets EPASE permet de révéler ce constat. Les projets les plus avancés et les mieux communiqués sont ceux qui se situent davantage en périphérie. L'hypercentre fait l'objet d'une opération ciblée, intitulée « Coeur de ville ». La démarche s'axe sur 3 principes: renforcement de l'attractivité commerciale, nouveau schéma d'accessibilité et amélioration du cadre de vie. Ce qui nous est présenté reste cependant du domaine de l'orientation. L'enjeu résidera dans la réussite d'une intervention sur un cadre bâti et une structures sociale existante qui, au vu des analyses, semble fragilisée. Si on se limite au périmètre centrale, dans ce cas, la carte de pauvreté révèle des zones fragilisées au sein de celui-ci, qui, eux, font l'objet d'actions prioritaires présentées par Pierre Houssais. Ces opérations comprennent des démolitions, reconstructions et relogements des habitants. L'échéance est portée à 2012. L'enjeu sera de voir si ces programmes de rénovations seront mis en place malgré la dette qui pèse sur la ville et l'agglomération et un intérêt pour le moment centré sur d'autres quartiers, à vocation davantage économique et créant une vitrine bien plus visible pour attirer les investisseurs privés, notamment par le biais d'une architecture typée élaborées par des auteurs jouissant d'une renommée internationale.

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7. Sources et référencesOuvrages

Contrat de Ville de Saint-Etienne. Grand Projet de Ville. Convention. Quartiers de Montreynaud, Sud Est, Crêt de Roc, Tarentaize-Beaubrun-Séverine, Ville de Saint-Etienne, juillet 2001.

EPA de Saint-Etienne: le projet urbain Manufacture Plaine Achille s'expose à la Biennale Internationale Design 2008, EPA Saint-Etienne, communiqué de presse, 10 décembre 2008

La lettre du cadre territorial, n°336, 15 avril 2007

L’EPA de Saint-Etienne 1 an après sa création : première cession tertiaire sur le quartier d’Affaires de Châteaucreux, dossier de presse, conférence de presse du 14 mai 2008, EPA Saint-Etienne.

Le plan de relance accélère la rénovation urbaine, ANRU, décembre 2008, Paris

Le journal de Loire habitat, n°37, décembre 2006

Le renouveau stéphanois, RUELLE C. et MARIQUE A.-F., dans le cadre du cours de Développement territorial, professeur : FELTZ C. et HALLEUX J.-M., année académique 2007-2008, Ulg

Manufacture Plaine Achille, 100 hectares de fabriques urbaine à Saint-Etienne, dossier de presse, EPA Saint-Etienne, Ville de Saint-Etienne

Plan Local d’Urbanisme. Projet d’aménagement et de développement durable. Pièce n°3, Ville de Saint-Etienne.

Urbanisme – Hors série n°20, décembre 2003, France

Sites internet

www.agglo-st-etienne.fr www.a45.fr http://basol.ecologie.gouv.frwww.epase.fr www.epures.com www.forez-info.comwww.quid.fr www.regionurbainedelyon.frwww.rhone.equipement.gouv.frwww.saint-etienne-gip.fr www.st-etienne.frwww.stas.tm.fr

Entretien et présentationsInterview de P. HoussaisPrésentation de P. Houssais, 6 mai 2009, Liège

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