Le Petit Bulletin - Lyon - 802
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—L’HEBDOGRATUIT DESSPECTACLESN°802DU 17.06 AU 23.06.15www.petit-bulletin.fr—
À LA UNE — CINÉMA — VICE-VERSA DE PETE DOCTER P 03
ÉDITOQuand devient-on vraiment adulte ? Quand on quitte le nid parental pour volerde ses propres ailes ou quand on se heurte pour la première fois à une vitre ?Quand on acquiert une autonomie automobile ou quand, les sens mis en som-meil par l'action conjuguée du défilement des lampadaires et de la dissolutionde molécules d'alcool, on termine une course (au sens taximètrique du terme)dans une glissière de sécurité ? Quand on décroche un job à responsabilitésou quand on débute chaque semaine qui suit dans un état proche de l'Ohio(voire de l'Iowa) ? Quand on se marie ou quand on rompt la promesse d'unevie ? À cette question plus primordiale que ne le laisse entendre sa résolutionadministrative, le long-métrage animé auquel nous consacrons notre Unecette semaine apporte cette réponse : toucher à une forme de maturité, c'estrenoncer à l'état de toute-puissance bienheureuse qui caractérise l'enfance.Autant dire que les adultes dignes de ce nom se comptent sur les doigts d'unemain de lépreux – on vous le déconseille cependant, c'est contagieux.Politiques qui multiplient les démonstrations d'impunité, fêtards chimique-ment désinhibés ou journalistes pissant fièrement de la copie, nous sommestous, chacun à notre manière, de grands attardés. C'est peut-être, paradoxa-lement, ce qui nous sauvera. La guerre, la famine, l'extinction ? Un tirage delangue et on n'en parle plus : blblblblbl. BENJAMIN MIALOT
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MUSTANG P 04Le nouveau cinéma turc en a sous le capot
LIMP BIZKIT P 13Le metal au ras de la casquette
LES INVITES P 18Le monde à portée de pied
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P03 — LE PETIT BULLETIN N°802 — DU 17.06 AU 23.06.15
À LA UNE
Vice-versa— CRITIQUE — LES STUDIOS PIXAR ET PETE DOCTER DONNENT UNE SINGULIÈRE LECTUREDE CE QUE L’ON APPELLE UN FILM-CERVEAU EN PLONGEANT DANS LA TÊTE D’UNE FILLETTEDE ONZE ANS POUR SUIVRE LES AVENTURES DE… SES ÉMOTIONS ! AUSSI AMBITIEUX QU’INTELLIGENT, DRÔLE, ÉMOUVANT ET EXALTANT, VOICI UNE DATE MAJEURE DANS L’HISTOIRE DU CINÉMA D’ANIMATION. CHRISTOPHE CHABERT
— STORY — VICE-VERSA, CHEF-D’ŒUVREABSOLU SIGNÉ PETE DOCTER, EST UNNOUVEAU CAP POUR LA RÉVOLUTIONINITIÉE DEPUIS VINGT ANS PAR LES STUDIOSPIXAR DANS LE CINÉMA D’ANIMATION. OU COMMENT UNE BANDE DE GEEKS SONTVENUS BOUSCULER LE MONSTRE DISNEY,QUI N’EST PAS PARVENU À TUER LEURCRÉATIVITÉ. CC
«O bjets inanimés, avez-vous donc uneâme ?». On ne sait pas si JohnLasseter et ses camarades des studios
Pixar ont lu Lamartine, mais ils auraient pu gravercette fameuse citation au frontispice de leursbureaux. Au moins en ont-ils donné une version 2.0 àtravers leur mythique logo : une lampe fait des bondscomme à pieds joints, lançant des œillades de lumière au spectateur avant d’aller écraser et rempla-cer le i de Pixar. L’objet doté de personnalité, de vie etd’humour : un véritable credo à la source de leurs premiers travaux, mais aussi l’amorce de la révolutionPixar. C’est d’abord un pied-de-nez à la traditionDisney : là où la firme du haut château s’intéressaitavant tout aux héros des contes classiques – deBlanche-neige à Pinocchio – et à l’humanisation desanimaux – Bambi, Dumbo, la centaine de dalmatiensou encore les Aristochats – Pixar choisit de laisser lafigure humaine dans l’ombre et ne se consacre à nosamis les bêtes que si celles-ci lui autorisent un chan-gement radical d’échelle. Avec les deux Toy Story etMille et une pattes, réalisés par le grand manitouJohn Lasseter (épaulé par le non moins influentAndrew Stanton, futur pilote du Monde de Némo etde Wall-E), on voit déjà se dessiner un nouveau para-digme pour l’animation : que se passe-t-il dans lachambre d’un enfant lorsque les lumières s’éteignentet que ses jouets n’ont plus besoin de ventriloquiepour parler, penser, vivre ? En pointant un microscopesur l’organisation secrète d’une bande de fourmis, yverrait-on un miroir grossissant de notre conditionhumaine ? Dans tous les cas, le défi consiste à rendreexpressifs ce qui ne l’est pas et à renverser les perspectives : alors que les jouets de Toy Storygagnent un caractère, un rôle et des sentiments, lafamille qui les “héberge” n’est composée que deprototypes, la rondeur générique de leurs traits s’op-posant au design anguleux et soigné des figurines.Quant à l’amour que leur maître leur porte, il s’érodera d’épisodes en épisodes, les rendant plusémouvants encore…
SINGULARITÉ ET ARTISANATLes bases de l’univers Pixar posées, tous les films suivants marqueront autant de limites à faire explo-ser et de territoires nouveaux à explorer. Monstres etcompagnie est sans conteste le plus original de cepremier âge Pixar : là encore, il faut attendre que lanuit tombe et que les yeux se ferment pour mieux lesrouvrir sur un monde inconnu, celui des ouvriers de lapeur. Derrière les portes de placard se tiennent desmonstres prêts à surgir pour effrayer les enfants et récolter des cris comme d’autres collectent des dollars ou du pétrole, carburant principal de leur éco-nomie. C’est une réponse au «Sifflez en travaillant»des nains dans Blanche-Neige ; ici, le travail n’est nicool, ni sympa ; il est aliénant et répétitif. Au grandcapital productiviste de l’oncle Walt, les geeks dePixar préfèrent prendre leur temps pour cultiver des
projets singuliers et artisanaux. Une idée qu’on retrouvera ensuite dans Les Indestructibles, où dessuper-héros raccrochent l’uniforme pour se consacrerà leur vie familiale, Ratatouille, où un rat dame le pionà tous les chefs français et Wall-E avec cette vision, ô combien déprimante, du dernier habitant de la Terre :un robot ouvrier effectuant seul une tâche sans fin…Esthétiquement, Monstres et compagnie est aussi unmagnifique traité de réalisme paradoxal : la fourrurede Scully ou le plastique de Bob sont presque pal-pables à l’écran ; la fillette Boo, en revanche, est traitée en dehors de tout photoréalisme, sans chair niaspérités. C’est d’ailleurs ce qui a un temps fait croireque Pixar était rentré dans le rang, suite à son rachatpar Disney : tout ce qui jusqu’ici était tenu à distance– les humains et les animaux anthropomorphes – faisait retour dans Les Indestructibles, Le Monde deNémo, Ratatouille ou le récent Rebelle, tandis que desidées plus fidèles à leurs principes – comme Cars –laissaient un goût de frustration.
«VERS L’INFINI, ET AU-DELÀ»En fait, chacun de ces films est à la fois une relecturedes grandes heures du cinéma d’animation à l’aunede la méthode Pixar et l’affirmation des talents quipeuplent le studio. Avec l’odyssée d’un poisson orphe-lin et handicapé (Le Monde de Némo) puis celle d’un robot amoureux perdu sur une planète poubelle(Wall-E), Andrew Stanton détourne l’imaginaireDisney du conte pour en offrir des versions matures etsouvent cruelles envers nos contemporains. PeteDocter, lui, se charge de parcourir le spectre émotion-nel en représentant l’indicible (la peur dans Monstreset Compagnie, la douleur du deuil dans Là-haut, ladépression dans Vice-versa). Quant à Brad Bird,l’esprit débridé de Pixar, il se lance dans des récits oùles protagonistes sont toujours des outsiders, parchoix (la famille Indestructible) ou par nature (Rémydans Ratatouille), qui aspirent à changer leur destin –thème qu’on retrouve dans son raté mais passionnantÀ la poursuite de demain. Dans tous les cas, les filmsPixar s’ouvrent souvent sur une tristesse fondamen-tale qui est bien plus qu’un incident déclencheur : ladisparition de la mère dans Le Monde de Némo, laTerre désertée de Wall-E, la mort de l’épouse dans Là-haut ou, le plus gonflé de tous, l’exterminationannoncée des jouets dans Toy Story 3. Ce dernier film,allégorie à peine voilée des camps de concentration etde la Shoah, montre que pour le studio il n’y a aucunsujet qui ne puisse être abordé dans un film d’anima-tion tout public. C’est aussi ce que prouve, puissancemille, Vice-versa : son exploit figuratif va de pair avec son défi thématique. «Vers l’infini et au-delà»disait Buzz l’éclair singeant la fin de 2001. Cette phrase-là aussi, Pixar pourrait la graver aujourd’hui àson frontispice.
V ice-versa tombe à pic pour rappeler deux choses essentielles : d’abord, que les studiosPixar sont de grands aventuriers du cinéma,
des pionniers qui ne se reposent pas sur leurs laurierset semblent se nourrir de défis toujours plus ambitieux.Il a fallu huit ans au génial Pete Docter, déjà auteur deMonstres et compagnie et de Là-haut, pour venir àbout de Vice-versa ; on comprend à sa vision à quelpoint tous les projets montés par le studio entre tempsn’étaient que des récréations – parfois formidablescomme Toy Story 3 ou Rebelle, parfois décevantescomme les suites de Cars et de Monstres et Compagnie– en attendant d’accoucher de cette œuvre majeure.Deuxième rappel : le cinéma d’animation n’est pas,comme trop de productions Dreamworks ou Disneyrécentes ont eu tendance à l’affirmer, une recette com-merciale visant à séduire les bambins en leur servantdes produits formatés. Pixar travaille le genre dans cequ’il a de plus noble : une ouverture vers un imagi-naire figuratif illimité qui permet de nouer un dialogueriche et intuitif avec les jeunesspectateurs, tandis que les plusâgés font tourner à plein régimeleurs méninges pour en décrypterles soubassements intellectuels.
L’ODYSSÉE DU CERVEAUL’originalité de Vice-versa, c’estqu’il est un peu le discours de laméthode Pixar, sans pour autantperdre de vue son caractère derécit d’aventures trépidantes, bour-ré d’humour et au final résolumentbouleversant. L’idée est, comme son titre l’indique, de renverser les perspectives : plutôt que de suivre del’extérieur la vie d’une fillette de onze ans, Riley, nousallons la vivre de l’intérieur, depuis le quartier généralde son cerveau où s’agitent ses émotions primaires –joie, tristesse, peur, colère, dégoût. Celles-ci sont repré-sentées par autant de personnages colorés et forte-ment caractérisés, dont les conflits forment la matièreprincipale de l’action. Parmi elles, Joie a droit à uneattention particulière : c’est elle qui, la première,découvre le monde à travers les yeux de Riley, et cetteséquence d’ouverture est aussi simple et essentielleque l’aube de l’humanité chez Kubrick ou Malick.L’émerveillement y est tout autant un sujet qu’unematière vivante, cet instant où d’un blanc aveuglantjaillissent des formes et de la vie. Il y aura alors unedeuxième “naissance” : une bille jaune dans laquellecette image matricielle va se fixer, premier souvenirfondamental qui ira se stocker dans la mémoire deRiley, prêt à être réactivé en cas de besoin affectif. Se construit alors son monde intérieur, que Docterreprésente par des îles en apesanteur – la famille, le
jeu, l’amitié – comme autant de repères qui définissentla personnalité de l’enfant. Le tour de force de Vice-versa, c’est donc de rendre évident à l’écran ce qui nel’était pas du tout sur le papier : figurer des conceptsabstraits que les sciences cognitives, la psychanalyse et les neurobiologistes étudient sans relâche. À cela s’ajoute une autre tâche, encore plus immense : racon-ter l’instant où Riley va devoir faire le deuil de sonenfance, c’est-à-dire accepter la complexité émotion-nelle qui est le premier pas vers la maturité.
AU-DELÀ DE L’ENFANCEVice-versa se déploie alors sur deux plans : la dépression dans laquelle la fillette s’enfonce suite audéménagement de ses parents, et le moment où Joieet Tristesse sont expulsées du quartier général et vontdevoir traverser toutes les routes cérébrales de Riley,périple propice à une débauche d’inventions aussiaudacieuses que finement observées. Car les scéna-ristes du film semblent déplier à l’écran le travail invi-
sible qui consiste à connaîtrejusque dans les moindres recoinsla psyché de leur personnage : de quoi sont faits ses rêves ?Qu’est-ce qui habite son imagina-tion ? Quels sont ses traumas, sespeurs, ses inclinations ? À chaqueétape, Docter déploie une généro-sité et un culot sans borne. Deuxséquences sont ainsi inédites :celle où l’on visite le studio quifabrique les rêves, variation autourde l’usine à cris de Monstres et
compagnie où le film se plaît à réfléchir sa proprefabrication, quitte à égratigner en douceur la maisonmère Disney ou les théories freudiennes ; et celle dansle couloir des pensées abstraites, où Vice-versadevient pendant une dizaine de minutes une pureœuvre d’art, allant au bout de son concept en le renversant à nouveau : il ne s’agit plus de figurer lescircuits mentaux, mais de les replonger dans une autreforme d’abstraction en les déconstruisant jusqu’auvertige. Tout cela n’a en fin de compte qu’un seul but :emmener le spectateur vers le moment déchirant oùRiley accepte que la tristesse n’est pas une émotionnégative, mais un sentiment qui doit être mis en équi-libre avec la joie. C’est la naissance de la mélancolie,d’une nouvelle bille qui n’est plus monochrome maismulticolore. Quelque chose a changé dans sa vie, maisdans la nôtre aussi : on ne regardera plus jamais de lamême façon le cinéma d’animation, sinon le cinématout court, après ce chef-d’œuvre qu’est Vice-versa.
> Vice-versaDe Pete Docter (ÉU, 1h34) animation
L’originalité deVice-versa, c’estd’être à la fois lediscours de la
méthode Pixar etun récit d’aventures
trépidantes.
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isney Studios
Colère, Dégoût, Joie, Peur, Tristesse :la palette d’émotions de Vice-versa
1995 1997 1999 2001 2003 2004 2006 2007
TOUT PIXAR
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2015 2015
P04_05 — LE PETIT BULLETIN N°802 — DU 17.06 AU 23.06.15
CINÉMA
À une époque indéfinissable etdans un monde où les hommessemblent avoir été bannis, uneservante vient quotidiennementrendre visite à sa maîtresse dansune grande bâtisse restée dansson jus des temps victoriens. Lerituel social vire au jeu d’humilia-tion, mais tout cela n’est qu’unfaux-semblant : le vrai rapport quiunit les deux femmes est avanttout érotique et cette mise en scèneest celle, longuement préparée, dedeux êtres unis par un goût com-mun pour le sado-masochisme.Quoique, le “commun” est fragile :tandis qu’Evelyn se plaît dans sonrôle de dominée, Cynthia désire aucontraire que cet amour-là prenneune forme moins extrême et plusconventionnelle. Peter Strickland
articule ainsi le récit de The Dukeof Burgundy (découvert en compé-tition à Hallucinations Collectives2015), comme une spirale discrèteoù les différences entre chaquescène sont moins flagrantes queleur répétition. Ce n’est pas le casseulement pour les séquencesentre Evelyn et Cynthia, mais aussipour ses passages très mystérieuxoù Cynthia donne des conférencessur les papillons devant un parterreexclusivement féminin – ça et là, le cinéaste dispose quelques mannequins de cire, renforçant l’étrangeté de la situation. En cela,il donne sans doute la meilleurereprésentation possible du SM au cinéma : un rituel qui n’est palpitant que pour ceux qui le pratiquent.
DR
The Duke of BurgundyPETER STRICKLAND MET EN SCÈNE UNE FABLE SADO-MASOCHISTE AU FÉMININ COMME UN RITUEL RÉPÉTITIF ETFÉTICHISTE, FAISANT ÉCHO À SA PROPRE CINÉPHILIE MAISAUSSI À SON GOÛT POUR LES RÉCITS CLOS À TOUS LESSENS DU TERME : UN EXERCICE FASCINANT ET, PRESQUEPAR NATURE, LASSANT. CC
SM, FÉTICHISME ET ENFERMEMENTStrickland y ajoute deux données :son propre fétichisme de cinéphile,déjà sensible dans BerberianSound Studio où il rendait hom-mage aux giallos italiens. Ici, lesséries B érotiques des années 70,notamment celles de l’EspagnolJess Franco, sont dans sa ligne demire esthétique ; l’autre, c’est songoût de la claustrophobie, des histoires en vase clos où l’enferme-ment est autant physique quemoral. Au cœur de The Duke ofBurgundy se trouve ainsi unemalle, instrument de punition maisaussi de plaisir qui marque l’ultimelimite du jeu pervers qu’entretien-nent Cynthia et Evelyn. Ce cocktail-là rend le film peu aimable malgréla beauté de sa direction artistique.Strickland semble lui-même pris aupiège de son concept et attendlonguement de pouvoir s’en libé-rer. Il le fera le temps d’une scèneadmirable, où son envie d’abstrac-tion et d’expérimentation plas-tique éclatera à la manière d’unBergman lors de l’ouverture dePersona. On peut être fasciné parun tel projet, radical et sansconcession ; mais de la fascinationà la lassitude, il n’y a qu’un pasque The Duke of Burgundy franchità plus d’une reprise.
> The Duke of BurgundyDe Peter Strickland (Ang, 1h46)avec Sidse Babett Knudsen,Chiara D’Anna…
C’est la fin de l’école et le début del’été dans un petit village turc.Plutôt que de monter dans les busqui les ramèneront chez eux, lesadolescents préfèrent passer par laplage, se baigner, aller chaparderdes pommes dans un jardin…Finalement, le cadre se resserreautour de cinq sœurs orphelines etunies comme les doigts de la main.Elles vivent en fait un de leurs derniers moments de félicité encommun car l’œil du patriarcat etdes traditions veille ; pour éviter le«scandale» de ces jeunes fillestrop libres de corps et d’esprit, lesvoilà claquemurées dans leur grandemaison transformée en prison eten usine à fabriquer des épouses.Le rapport de force, évidemmentdéséquilibré, entre d’un côté lestraditions à l’œuvre dans cette
société turque ankylosée et del’autre la sève débordante des cinqadolescentes, est aussi pour DenizGamze Ergüven, qui signe avec cepremier film une entrée fracassantedans le paysage cinématographiquemondial, une affaire de mise enscène. Le mouvement impulsé parses comédiennes, leur capacité àcapter la lumière estivale et à refuser les robes «couleur merde»pour des vêtements souples etbariolés, affole le cadre et le mon-tage, obligés de suivre leur rythmepour ne pas se laisser distancer.D’où la vigueur des séquences etde la narration, comme si le film sedevait de ne pas tenir en placepour ne pas laisser prise à l’inertieculturelle et sociale qui voudraitdompter ces chevaux fougueux –ces «mustangs», donc.
MustangAU FIN FOND DE LA TURQUIE, CINQ SŒURS TENTENT DERÉSISTER À LA PESANTEUR DU PATRIARCAT : POUR SONPREMIER FILM, DENIZ GAMZE ERGÜVEN REFUSE ELLE AUSSI LA LOURDEUR DU CINÉMA À THÈSE ET LUI PRÉFÈRELA LÉGÈRETÉ DE L’ADOLESCENCE. CHRISTOPHE CHABERT
TURKISH SUICIDESComme Virgin Suicides à sonépoque, Mustang est raconté envoix-off et au passé par la plusjeune – mais pas la moins futée –des sœurs, signe que tout ne serapas rose dans leur parcours. MaisDenis Gamze Ergüven a le goûtdes contrastes et des nuances : sila première sœur réussit à semarier avec celui qu’elle aime, laseconde doit s’accommoder d’unmari falot qu’elle méprise. Quantau sort réservé à la troisième, ilpoussera les deux dernières àréagir et à refuser la fatalité.Même les personnages secon-daires ont droit à un traitementéquilibré : non, tous les hommes ne sont pas ici de lâches oppres-seurs, et la grand-mère et les tantes essaient, tant bien que mal,d’adoucir la violence imposée àces filles. C’est ce qui évite au filmde tomber dans le cinéma à thèse,même si son féminisme est déjàun acte de courage dans la Turquied’aujourd’hui. La réalisatrice croitsurtout aux vertus émancipatricesde l’éducation contre les archa-ïsmes du patriarcat, ce que la boucle du récit suggère sans lesouligner, comme une issue desecours nécessaire que les notesde Warren Ellis rendent assezémouvante.
> MustangDe Deniz Gamze Ergüven(Turquie-Fr-All, 1h33) avecGünes Nezihe Sensoy, IlaydaAkdogan, Tugba Sunguroglu…
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© Karim El Dib
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24JUIN 2015
op.CIT-Malikconcert exceptionnel
Magic Malik nominé aux Victoires du jazz 2014
Ensemble Op. Cit dirigé par Guillaume Bourgogne
« Il mêle sa voix au souffle, cherche, trouve et transforme sa flûte en ‘autre’ instrument »
Elsa Boublil, octobre 2013 Summertime, France Inter
La Bataille de lamontagne du tigreDe Tsui Hark (Chine, 2h20)avec Tony Leung Ka Fai,Zhang Hanyu…Depuis sa conversion au numérique,le génial Tsui Hark semblait avoirperdu la boussole de son cinéma,confondant effets spéciaux et miseen scène, ordonnancement du chaoset pure bouillie visuelle. De ce pointde vue, La Bataille de la montagnedu tigre est une bonne nouvelle :Hark parvient à garder une parfaitelisibilité des séquences tout en nelésinant pas sur les capacités du virtuel et de la 3D. Il faut dire qu’augrand délire sériel de Detective Dee,il substitue ici un pur récit de guerreoù, durant la guerre civile chinoiseen 1946, une troupe de soldats tentede reconquérir une forteresse tenuepar des bandits cruels et sans pitié.Le film avance ainsi comme unesuite de morceaux de bravoure oùtout fait spectacle : les combats bienentendu, réalisés avec une libertétotale, capables de concilier effets“bullet time” et découpage clas-sique, mais aussi l’étonnant bestiairede méchants, freaks aux corps difformes et aux looks improbables.Comme George Miller avec son FuryRoad, le vétéran Tsui Hark rappellesans cesse aux petits maîtres les fondamentaux du cinéma d’action etsa nécessaire générosité, produisantun entertainment à l’ancienne maisavec les moyens technologiquescontemporains. Dommage qu’il com-mette en chemin quelques fautes degoût, comme ce tigre numériqueridicule ou cette fin alternativebonus pas loin du what the fucktotal. La Bataille de la montagne dutigre reste toutefois son meilleur filmdepuis des lustres. CC
Valley of LoveDe Guillaume Nicloux (Fr,1h32) avec Gérard Depardieu,Isabelle Huppert…«Putain, la chaleur !» dit Gérard(Depardieu) transpirant sous le soleilcalifornien lorsqu’il retrouve son ex-compagne Isabelle (Huppert). Quisont-ils et que viennent-ils faire là ?La première réponse est la plus
complexe : Depardieu et Huppertsont comme des hybrides du couplequ’ils formèrent à l’écran à l’époquede Loulou et des comédiens qu’ilsont été ensuite. Ce mélange-là, entrece que l’on sait de leur vie – étaléeet commentée pour Depardieu, plusdiscrète pour Huppert – et les rôlesque leur fait jouer GuillaumeNicloux, est la meilleure idée deValley of Love, son mystère le pluspersistant. Il repose sur l’idée quecertaines stars ont un besoin mini-mal de fiction pour exister à l’écran,charriant leur légende avec elles.Cette fiction a minima répond à ladeuxième question et s’avère plusproblématique : convoqué post-mortem par un fils gay, exilé auxÉtats-Unis et récemment suicidé, le couple traverse le désert en attendant un signe de cet enfantdisparu qui leur promet de revenir.On sent que Nicloux aimerait retour-ner aux sources atmosphériques etinquiétantes de ses premiers polars– notamment le beau Une affaireprivée – mais le fil du récit est tellement ténu qu’il en devient surtout répétitif et ennuyeux. Valleyof Love laisse une drôle de sensationd’inachèvement, trop long et tropcourt en même temps, trop explicatifdans sa première partie, trop allusifdans la seconde. Seul le spectacle deses deux comédiens, intenses, drôles et toujours inattendus, assurejusqu’au bout l’intérêt d’un film quin’est que prometteur. CC
Cavanna, jusqu’àl’ultime seconde,j’écriraiDe Nina et Denis Robert (Fr, 1h30) documentaireCe film sur (François) Cavanna commence par la toute fin : les funé-railles de l’écrivain, début février2014, où des lecteurs anonymes etdes camarades célèbres viennent luirendre hommage. Drôle de sensationpour le spectateur : celui d’assister àune répétition générale de ce qui seproduira onze mois plus tard avecl’enterrement des dessinateurs deCharlie Hebdo. Cavanna en fut lefondateur avec le Professeur Choron,en prolongement de l’aventure Hara
Kiri qui défia les bonnes mœurs et la censure dans les années 60 et 70.Si ce documentaire à deux têtes (lejournaliste Denis Robert et sa filleNina), il a aussi deux faces : d’uncôté, un hommage au Cavanna écrivain insatiable, auteur de 50romans dont quelques best-sellers(Les Ritals, Les Ruskoffs, Bête etméchant) ; de l’autre, l’évocation decet âge d’or où tout semblait permiscar rien n’était autorisé. DenisRobert va à la rencontre d’unCavanna affaibli et fatigué, tandisque Nina tisse un montage où setélescopent archives, citations ettémoignages (Willem, Delfeil de Ton,Siné…) souvent passionnants quiconvergent vers un même sentimentde crépuscule. Ce que la dernièredemi-heure finit par souligner mal-adroitement, revenant une énièmefois sur la trahison de Philippe Val etajoutant un épilogue édifiant et mal-venu sur la tuerie du 7 janvier, ce quiest pour le moins contradictoire tantle film semble sous-entendre que ceCharlie-là n’avait plus grand chose àvoir avec l’esprit des débuts. CC
ET AUSSI…Signalons deux films en plus de tousceux déjà cités dans nos colonnescette semaine : d’abord Spy de PaulFeig, réalisateur de Mes meilleuresamies et du déjà moins réussi LesFlingueuses. Il retrouve pour la troisième fois la géniale MelissaMcCarthy qu’il transforme en analyste de la CIA obligée, lorsquel’agent qu’elle assiste disparait, d’aller mouiller le maillot sur le terrain. Face à la furie McCarthy, rien moins que Jason Statham etJude Law. Franchement, ça peut êtreassez rigolo…
La Résistance de l’air de FredGrivois montre comment un cham-pion de tir (Reda Kateb) doit mettreson talent au service d’une cause criminelle pour payer ses dettes etpréserver sa famille. Pour info, le scénario est cosigné avec ThomasBidegain et Noé Debré, aussi scé-naristes de la Palme d’or Dheepande Jacques Audiard.
Williams /Spielberg : terrain d’entente— ACTU — Le cinéma regorge de duos fameuxformés par un compositeur et un metteur enscène : Bernard Hermann et Alfred Hitchcock,Philippe Sarde et Claude Sautet, GeorgesDelerue et François Truffaut, Pino Donaggio etBrian De Palma ou encore Howard Shore etDavid Cronenberg. De tous, le couple John Williamset Steven Spielberg est de loin le plus fidèle : Williamsa orchestré toutes les bandes originales du cinéaste,à l’exception du futur Bridge of Spies pour des raisonsde santé. Surtout, le musicien a écrit des scoresqui ont participé à la popularité des films : le thèmedes Dents de la mer avec son crescendo inquiétant,les partitions symphoniques d’Indiana Jones, E.T.,Jurassic Park, les cinq notes à la base de Rencontresdu troisième type… Leurs collaborations récentessont même parmi les plus surprenantes : la musiqueépurée et sombre de Munich, virevoltante et “manci-nienne” des Aventures de Tintin, ambitieuse et complexe
de Cheval de guerre, montre que le tandem est encorecapable de se réinventer. Il faut dire que Williams,venu du jazz avant d’élargir son répertoire vers lesclassiques russes et la musique contemporaine américaine, possède un éclectisme qui lui a permisd’écrire la même année le thème mythique de StarWars ou la partition très John Adams de Furie pour DePalma. Au cours de trois ciné-concerts où l’OrchestreNational de Lyon dirigé par Leonard Slatkin interprè-tera les musiques de Williams – avec en support desextraits des films cités – c’est une page d’histoire ducinéma américain qui se fera entendre. CC
>Ciné-concerts John Williams / Steven SpielbergÀ l’Auditorium, du 18 au 20 juin
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FEMMES AU BORD DE LA CRISE DE NERFS V.O. Mar 20h30
LA LOI DU MARCHÉJeu, sam 20h45 - ven 18h15 - dim 17h
CINÉ DUCHÈRE308 avenue Andreï Sakharov - Lyon 9e - 08 36 68 01 29
Avant-première :• Tranquille sous le pont : Ven 20h**CHRISTINA NOBLE V.O. Jeu 18h - sam, lun 20h30 - dim 17h
LA LOI DU MARCHÉMer 14h30 - ven 18h
MAD MAX : FURY ROAD V.O. Jeu 20h - sam, lun 18h - dim 19h
CINEMA PARADISO V.O. Sam 15h - dim 14h
COMŒDIA13 avenue Berthelot - Lyon 7e
Avant-première :• Microbe et Gasoil : mar 20h*LE SOUFFLE V.O. 15h35 + sam, dim 11h
CENDRES V.O. Sam, dim 10h55
UN FRANÇAIS (int - 12 ans)13h30 - 17h35 - 19h50 sf mar - 21h50 sfmar + mar 19h40
LOIN DE LA FOULE DÉCHAÎNÉE V.O. 13h50
L’OMBRE DES FEMMESSam, dim 11h15
TROIS SOUVENIRS DE MA JEUNESSE20h30 sf lun + sam, dim 11h10
LA LOI DU MARCHÉ13h30 - 15h40 - 17h40 - 19h40 sf mar
LA TÊTE HAUTE16h15
L’ENFER DES ZOMBIES V.O. (int - 16 ans)Lun 20h
CAVANNA, JUSQU’À L’ULTIME SECONDE, J’ÉCRIRAI18h35 - 21h45 + sam, dim 11h15
MUSTANG V.O. 13h30 - 15h50 - 17h50 - 19h55 sf lun +lun 20h30
THE DUKE OF BURGUNDY V.O. 21h35
VALLEY OF LOVE13h45 - 15h45 - 17h45 - 19h45 - 21h45
VICE VERSA V.O. 18h - 20h - 21h55
VICE VERSA14h - 16h + sam, dim 10h45
LE CINÉMAImpasse Saint-Polycarpe - Lyon 1er
UNE FEMME IRANIENNE V.O. Jeu 13h30 - sam 21h55 - lun 18h50
LA RÉVÉLATION D’ELA V.O. Jeu 20h30 - ven, lun 13h30 - sam 18h15
FIN DE PARTIE V.O. Jeu 17h10 - ven, lun 15h30 - sam 20h15
LES TERRASSES V.O. Jeu 18h50 - ven 22h05 - sam 13h30 - lun20h45
VOYAGE DANS LA PRÉHISTOIRE V.O. Sam 15h15
VOYAGE EN CHINE V.O. Ven, lun 17h10
LE BARON DE CRAC V.O. Sam 16h45
L’ARCHE DE MONSIEUR SERVADAC V.O. Ven 20h45
CINÉMA OPÉRA6 rue Joseph Serlin - Lyon 1er
L’EVEIL D’EDOARDO V.O. Mer, ven 18h15 - jeu, dim 16h50 - sam, lun20h30 - mar 14h
GRAZIELLAVen 16h20 - sam 17h25 - lun 22h10 - mar18h45
LA MAISON AU TOIT ROUGE V.O. Ven 13h50 - dim 18h30
NOUVEAUXFILMS À L’AFFICHE
LA BATAILLE DE LA MONTAGNE DU TIGREDe Tsui Hark (Chin, 2h20) avec ZhangHanyu, Lin Gengxin...Cinéma CGR (3D), Pathé Bellecour (3D vo), PathéCarré de soie (3D vf + 3D vo), UGC Ciné-CitéConfluence (vo)
CAVANNA, JUSQU’À L’ULTIME SECONDE, J’ÉCRIRAIDe Nina et Denis Robert (Fr, 1h30) documentaireComœdia, Le Scénario
THE DUKE OF BURGUNDYDe Peter Strickland (Angl, 1h46) avec SidseBabett Knudsen, Chiara D’Anna...Comœdia (vo)
L’ECHAPPÉE BELLED’Emilie Cherpitel (Fr, 1h16) avec ClotildeHesme, Florian Lemaire...UGC Ciné-Cité Internationale
L’EVEIL D’EDOARDODe Duccio Chiarini (It, 1h26) avec MatteoCreatini, Franscesca Agostini...Cinéma Opéra (vo), UGC Ciné-Cité Internationale(vo)
MUSTANGDe Deniz Gamze Ergüven (Fr-All-Tur, 1h34)avec Erol Afsin, Güneş Nezihe ŞensoyCinéma Gérard Philipe (vo), Comœdia (vo), PathéBellecour (vo), UGC Ciné-Cité Confluence (vo)
LA RÉSISTANCE DE L’AIRDe Fred Grivois (Fr, 1h38) avec Reda Kateb,Ludivine Sagnier...Cinéma CGR, Pathé Bellecour, Pathé Carré desoie, Pathé Vaise, UGC Ciné-Cité Internationale,UGC Part-Dieu
SPYDe Paul Feig (EU, 2h) avec MelissaMcCarthy, Jason Statham...Cinéma CGR, Pathé Bellecour (vo), Pathé Carré desoie (vf + vo), Pathé Cordeliers, Pathé Vaise (vf +vo), UGC Ciné-Cité Internationale (vo), UGC Part-Dieu
VALLEY OF LOVEDe Guillaume Nicloux (Fr, 1h32) avecIsabelle Huppert, Gérard Depardieu...Comœdia, Les Alizés, Pathé Bellecour, Pathé Vaise,UGC Astoria, UGC Ciné-Cité Confluence
VICE VERSADe Pete Docter (EU, 1h34) animationAlpha (2D + 3D), Cinéma CGR (3D), Cinéma Gérard Philipe (3D vf + 2D vo), Comœdia(vf + vo), Le Lem (2D + 3D), Le Scénario, Les Alizés, Pathé Bellecour (3D vf + 2D vf + 2D vo),Pathé Carré de soie (3D + 2D), Pathé Cordeliers(2D + 3D), Pathé Vaise (2D + 3D), UGC Astoria,UGC Ciné-Cité Confluence (2D vf + 3D vo), UGC Ciné-Cité Internationale (2D + 3D), UGC Part-Dieu (2D + 3D)
LES CHOIX DELA RÉDACTIONCOMME UN AVION
De Bruno Podalydès (Fr, 1h45) avec BrunoPodalydès, Agnès Jaoui...Bruno Podalydès emmène son
cinéma faire un tour de kayak histoirede retrouver, comme le personnagequ’il interprète, un vent de liberté perdue. Entre partie de campagne à laRenoir et fable burlesque constellée demélancolie, une merveille de fantaisie,fluide et aérienne.Cinéma CGR, Cinéma Gérard Philipe, PathéBellecour, Pathé Carré de soie, Pathé Vaise, UGCAstoria, UGC Ciné-Cité Confluence, UGC Ciné-Cité Internationale, UGC Part-Dieu
LA LOI DU MARCHÉ
De Stéphane Brizé (Fr, 1h33) avec VincentLindon, Yves Ory...Le cinéma singulier, sec et quotidien,
de Stéphane Brizé tente de filmer unealiénation contemporaine par le travail,ou comment un chômeur qui ne pensequ’à retrouver sa dignité finit par laperdre encore plus. Un pamphlet puissant et juste, où Vincent Lindon se
fond à la perfection dans un casting decomédiens amateurs criants de vérité.Alpha, Ciné Duchère, Ciné-Toboggan, CinémaGérard Philipe, Cinéma Saint-Denis, Comœdia, LeLem, Le Meliès, Le Scénario, Le Zola, Maison duPeuple, Pathé Bellecour, Pathé Vaise, UGC Astoria,UGC Ciné-Cité Confluence
LOIN DE LA FOULE DÉCHAÎNÉEDe Thomas Vinterberg (Angl-EU, 1h59)avec Carey Mulligan, Juno Temple...On n’attendait pas forcément Thomas
Vinterberg sur le terrain de cette adaptation, classique et élégante, du roman de Thomas Hardy. On ne s’attendait pas non plus à ce qu’il s’entire si bien : mise en scène, scénario,lumière, costumes et comédiens, tout est mis au service de l’histoire,superbement retranscrite à l’écran.Comœdia (vo), Pathé Cordeliers (vo), UGC Astoria(vo), UGC Ciné-Cité Confluence (vo)
MAD MAX : FURY ROADDe George Miller (EU, 2h) avec Tom Hardy,Charlize Theron...Spectaculaire blockbuster et geste de
mise en scène intense et inédit où tôlefroissée et corps malades dansent unétourdissant ballet digne des meilleurscircassiens contemporains, ce quatrième Mad Max voit George Miller,à 70 ans, donner une leçon aux cinéastes d’action d’aujourd’hui.Alpha, Ciné Duchère (vo), Ciné-Rillieux, CinémaCGR (3D), Écully Cinéma (vo), Le Meliès, LesAmphis, Les Amphis (3D), Pathé Carré de soie,Pathé Carré de soie (3D), Pathé Cordeliers (3D),Pathé Cordeliers, Pathé Vaise (3D), Pathé Vaise,UGC Ciné-Cité Confluence (vo), UGC Ciné-CitéInternationale, UGC Ciné-Cité Internationale (vo),UGC Part-Dieu
SHAUN LE MOUTONDe Mark Burton (Fr-GB, 1h25) animationÉclatante réussite des studios
Aardman, ce bijou animé transpose lasérie éponyme sur la durée d’un longmétrage, en respectant le parti pris de n’y mettre aucun dialogue et en yajoutant un joyeux sous-texte où le travail et la routine sont savatés par un esprit de désordre, d’anarchie et deliberté. Un message pour tous dans unfilm pour tous.UGC Ciné-Cité Internationale, UGC Part-Dieu
LE SOUFFLED’Alexander Kott (Russ, 1h35) avec ElenaAn, Karim Pakachakov...Pas de dialogue, une dramaturgie
simplissime mais ponctuée de zonesd’ombre, une beauté flagrante à chaqueplan : Alexander Kott soigne sa formejusqu’à la maniaquerie, mais c’est pourmieux libérer dans les cinq dernièresminutes, effectivement soufflantes,la puissance d’un propos longtempsénigmatique.Comœdia (vo)
LA TÊTE HAUTE
D’Emmanuelle Bercot (Fr, 2h) avec RodParadot, Catherine Deneuve...Le portrait rude et complexe d’un
adolescent en totale rupture sociale quirefuse les mains qu’on lui tend permetà Emmanuelle Bercot de signer sonfilm le plus fort et le plus abouti, servipar des comédiens exceptionnels devérité.Ciné-Rillieux, Cinéma Bellecombe, Cinéma CGR,Comœdia, Les Amphis, Maison du Peuple, PathéVaise
TROIS SOUVENIRS DE MA JEUNESSE
D’Arnaud Desplechin (Fr, 2h) avec QuentinDolmaire, Lou Roy Lecollinet... Plus qu’un prequel à Comment je
me suis disputé…, le nouveau filmd’Arnaud Desplechin est une synthèsemagnifique de son cinéma, mais aussiun bain de jouvence à base de teenmovies, de grand roman épistolaire etde regard mélancolique sur les blessures mal cicatrisées de l’adolescence. Une de ses œuvres les plus accomplies et bouleversantes.Ciné La Mouche, Ciné-Caluire, Ciné-Rillieux, Ciné-Toboggan, Comœdia, Écully Cinéma
VOYAGE EN CHINEDe Zoltan Mayer (Fr, 1h36) avec YolandeMoreau, Qu Jing Jing...Comment le voyage d’un mère
endeuillée se transforme en péripleintérieur et spirituel, dans une œuvresubtile et délicate où Yolande Moreau,excellente, habite avec force les cadresprécis et jamais exotiques de ZoltánMayer.Le Cinéma (vo)
UN FILM DE ALEXANDER KOTTAVEC ELENA AN | DANILA RASSOMAKHIN | KARIM PAKACHAKOV | NARINMAN BEKBULATOV-ARESHEV
DESIG
N GRA
PHIQU
E :
ACTUELLEMENT AU CINÉMA
NARUTO THE LAST V.O. Mer 16h - ven 21h45 - sam 13h45 - dim21h
DANCERS V.O. Jeu 15h30 - sam, lun 19h10 - mar 17h25
CHRISTINA NOBLE V.O. Mer 20h15 - lun 17h20 - mar 15h35
CINEMA KOMUNISTO V.O. Jeu 20h
À L’OMBRE DES POTENCES V.O. Jeu 13h50 - sam 15h45 - dim 15h - mar20h30
CINÉMA LUMIÈRE25 rue du Premier-Film - Lyon 8e - 04 78 78 18 95
THE KIDMer, sam 14h30
JACQUES TATIMON ONCLEVen 14h30 - sam 18h30
PARADEVen 17h
JOUR DE FÊTEDim 16h30
ORSON WELLESMACBETH V.O. Ven 19h - sam 16h30 - dim 14h30 - mar16h45
LA DAME DE SHANGHAÏ V.O. Ven 21h
LA SOIF DU MAL V.O. Sam 20h45 - dim 18h45 - mar 14h30
PATHÉ BELLECOUR79 rue de la République - Lyon 2e
Avant-premières :• Une Famille à louer : jeu 19h45*• Gunman, vo : lun 20h• Amy, vo : mar 20hMUSTANG V.O. 10h45 - 13h30 - 15h35 - 17h45 - 19h50 -21h55
LA RÉSISTANCE DE L’AIR11h05 - 13h15 - 15h30 - 17h45 - 20h05 -22h25
VICE VERSA 3D 10h50 - 15h40 - 17h50
VICE VERSA12h30 - 14h30 - 20h
VICE VERSA V.O. 22h05
LA BATAILLE DE LA MONTAGNE DU TIGRE 3D V.O. 10h35 - 13h25 - 16h15 - 19h10 - 22h05
JURASSIC WORLD 3D 11h35 - 14h15 - 17h - 19h45 - 22h25
SPY V.O. 11h - 13h45 - 16h25 - 19h05 - 21h40
JURASSIC WORLD 3D V.O. 10h40 - 19h - 21h45
VALLEY OF LOVE10h35 - 13h20 - 16h30 - 18h30 - 20h30 -22h30
JURASSIC WORLD V.O. 13h30 - 16h15
COMME UN AVION10h40 sf dim - 13h - 15h20 - 17h35 - 20hsf jeu, mar - 22h35
LA LOI DU MARCHÉ11h10 - 13h30 - 15h45 - 18h - 20h15 sfjeu, lun - 22h20
PATHÉ CORDELIERS20 rue Thomassin - Lyon 2e
VICE VERSA 3D 13h10 - 17h25 - 21h35
VICE VERSA15h15 - 19h30 + sam, dim 11h05
SPY13h15 - 15h45 - 18h25 - 21h15 + sam,dim 10h40
JURASSIC WORLD 3D 16h - 21h10 + sam, dim 10h40
JURASSIC WORLD13h20 - 18h40
MAD MAX : FURY ROAD 3D 15h50 - 21h + sam, dim 10h50
MAD MAX : FURY ROAD13h25 - 18h30
À LA POURSUITE DE DEMAIN13h10 - 15h50 - 18h30 - 21h10 + sam,dim 10h40
QUI C’EST LES PLUS FORTS ?13h35 - 16h05 - 18h50
ON VOULAIT TOUT CASSER18h50 - 21h20
LE MONDE DE NATHAN V.O. 21h25 + sam, dim 10h55
LOIN DE LA FOULE DÉCHAÎNÉE V.O. 13h45 - 16h20 + sam, dim 11h15
PATHÉ VAISE43 rue des Docks - Lyon 9e
Avant-première :• Un moment d’égarement : mar 20hVICE VERSA 3D 12h40 - 14h50 - 17h10 - 19h40 - 21h50 +sam, dim 10h15
VICE VERSA13h20 - 15h40 - 18h - 20h10 + sam, dim11h
SPY13h45 - 16h20 - 19h sf jeu - 21h50 + sam,dim 11h
SPY V.O. Jeu 19h
VALLEY OF LOVE12h40 - 14h50 - 17h - 19h15 - 21h30 +sam, dim 10h25
LA RÉSISTANCE DE L’AIR12h50 - 15h15 - 17h35 - 19h50 - 22h10 +sam, dim 10h30
COMME UN AVION12h50 - 15h15 - 17h40 - 20h - 22h30 +sam, dim 10h30
LA LOI DU MARCHÉ13h30 - 15h50 - 18h - 20h15 - 22h25 +sam, dim 11h10
JURASSIC WORLD 3D 13h50 - 16h10 - 16h50 - 18h - 18h50 -19h20 - 20h45 + sam, dim 10h45
LA TÊTE HAUTE22h20
JURASSIC WORLD13h10 - 15h - 21h30 - 22h + sam, dim11h45
QUI C’EST LES PLUS FORTS ?12h45 sf mer, sam, dim - 15h10 - 17h30 -19h50 - 22h20 + sam, dim 10h10
MAD MAX : FURY ROAD 3D 18h40 sf jeu - 21h15 sf jeu + jeu 22h10,dim 10h30
MAD MAX : FURY ROAD13h15 - 16h + sam 10h30
SAN ANDREAS12h50 sf ven - 15h50 sf ven + sam 10h20
SAN ANDREAS 3D 18h30 sf ven - 21h sf ven + dim 10h20
À LA POURSUITE DE DEMAIN13h20 - 16h15 - 19h sf mar - 22h + sam,dim 10h30
EN ROUTE !Mer, sam, dim 13h
EN ROUTE ! 3D Sam, dim 10h45
UGC ASTORIA31 cours Vitton - Lyon 6e
Avant-premières :• Une seconde mère, vo : mar 19h30• Victoria, vo : dim 20hDIRTY DANCING V.O. Jeu 20h
VALLEY OF LOVE11h - 14h - 16h - 18h - 20h - 22h
VICE VERSA11h15 - 13h40 - 15h40 - 17h40 - 19h45 -21h45
COMME UN AVION11h05 - 13h30 - 15h40 - 17h50 - 20h -22h10
CONTES ITALIENS V.O. 11h - 16h30 - 21h45 sf jeu
LA LOI DU MARCHÉ11h10 - 13h50 - 15h50 - 17h50 - 19h50 sfdim - 21h50 sf dim
LOIN DE LA FOULE DÉCHAÎNÉE V.O. 14h05 - 19h20 sf jeu, mar
UGC CINÉ-CITÉCONFLUENCE121 cours Charlemagne - Lyon 2e
Avant-premières :• Une Famille à louer : jeu 20h30*• Une seconde mère, vo : lun 20h15• Amy, vo : mar 20h• Un moment d’égarement : lun 20hJURASSIC WORLD V.O. 11h - 13h45 - 16h20 - 19h20 - 21h55
DIRTY DANCING V.O. Jeu 19h55
LA BATAILLE DE LA MONTAGNE DU TIGRE V.O. 10h40 - 13h25 - 16h10 - 18h55 - 21h40
MAD MAX : FURY ROAD V.O. 10h40 sf lun - 14h sf lun - 16h30 - 19h30sf jeu - 22h
MUSTANG V.O. 11h - 13h55 - 16h - 18h05 - 20h10 -22h15
VICE VERSA 3D V.O. 11h - 20h10 - 22h15
VALLEY OF LOVE10h55 - 13h55 - 15h55 - 17h55 - 20h05 -22h05
VICE VERSA10h40 - 12h50 - 13h50 - 15h - 16h -17h10 - 18h05 - 19h45 - 21h55
COMME UN AVION10h45 - 13h30 - 15h40 - 17h55 - 20h05 -22h15
EN ROUTE !Mer, sam, dim 11h, 13h40, 15h50
JURASSIC WORLD 3D V.O. 11h30 - 14h15 - 16h50 - 19h25 - 22h
JURASSIC WORLD10h40 - 13h30 - 16h10 - 19h10 - 21h45
ON VOULAIT TOUT CASSER10h40 sf mer, sam, dim, mar - 12h30 sf mer,sam, dim, mar - 14h20 sf mer, sam, dim -16h15 sf mer, sam, dim - 18h20 sf lun -20h20 sf jeu - 22h15 sf jeu, lun
EX MACHINA V.O. 10h55 - 13h25 - 15h35 - 17h45 - 19h55 sflun, mar - 22h05 sf mar
LA LOI DU MARCHÉ10h40 sf mer, lun - 12h35 sf lun - 14h30 sflun - 16h25 sf lun - 18h20 - 20h20 - 22h15
LOIN DE LA FOULE DÉCHAÎNÉE V.O. 11h - 13h50 - 16h30 - 19h30 - 22h
UGC CINÉ-CITÉINTERNATIONALE80 quai Charles de Gaulle - Lyon 6e
Avant-premières :• L’année prochaine : mar 19h55• Un moment d’égarement : lun 20hJURASSIC WORLD 3D V.O. 19h20 - 21h50
LA RÉSISTANCE DE L’AIR10h50 - 13h35 - 15h40 - 17h45 - 19h50 -21h55
L’ECHAPPÉE BELLE11h sf mer, sam, dim - 14h sf mer, sam, dim -16h - 20h
L’EVEIL D’EDOARDO V.O. 11h10 - 13h45 - 15h40 - 19h30
À LA POURSUITE DE DEMAIN10h45 - 13h45 - 16h45
COMME UN AVION10h40 - 13h10 - 15h25 - 17h40 - 19h55 -22h10
EN ROUTE !Mer, sam, dim 10h45, 13h, 15h
JURASSIC WORLD10h45 - 13h25 - 14h30 - 16h - 17h45 -19h - 21h45
JURASSIC WORLD V.O. 10h50 - 13h40 - 16h20
LA BELLE PROMISE V.O. 17h35 - 21h40
LE LABYRINTHE DU SILENCE V.O. 11h sf mer, sam, dim - 13h45 sf mer, sam,dim - 19h20 sf jeu - 21h50 sf jeu
LE MONDE DE NATHAN V.O. 10h50 - 17h - 19h45 sf mar - 22h05
MAD MAX : FURY ROAD10h50 - 13h40
SAN ANDREAS10h50 - 13h55 - 16h40
SAN ANDREAS V.O. 19h35 sf lun - 22h
SPY V.O. 11h - 14h - 16h45 - 19h15 - 21h45
UN PEU, BEAUCOUP, AVEUGLÉMENT 17h55 - 22h15
VICE VERSA11h - 13h - 13h30 - 15h10 - 15h40 -17h20 - 17h55 - 20h05 - 22h15
VICE VERSA 3D 10h50 - 19h40 - 22h
JURASSIC WORLD 3D 20h30
MAD MAX : FURY ROAD V.O. 16h30 - 19h - 21h45
SHAUN LE MOUTONMer, sam, dim 11h, 14h
UGC PART-DIEUCC Part-Dieu niveaux 2 & 4 - Lyon 3e
Avant-première :• Un moment d’égarement : mar 20hPOURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE11h10 - 13h40 - 15h50
LA RÉSISTANCE DE L’AIR11h10 - 13h50 - 15h55 - 18h - 20h05 -22h10
VICE VERSA11h20 - 13h - 13h50 - 15h05 - 15h55 -17h10 - 18h - 20h05 - 22h10
SPY11h15 - 13h45 - 16h15 - 19h30 - 22h
MAD MAX : FURY ROAD11h10 sf mer, sam, dim - 13h45 sf mer,sam, dim - 16h15 - 19h35 - 22h05
QUI C’EST LES PLUS FORTS ?11h15 sf mer, sam, dim - 13h35 sf mer,sam, dim - 15h45 sf mer, sam, dim - 17h55 -20h05 - 22h15
VICE VERSA 3D 10h55 - 19h45 - 21h50
SAN ANDREAS11h05 - 13h45 - 16h10 - 19h45 - 22h10
À LA POURSUITE DE DEMAIN10h55 - 13h35 - 16h15 - 19h15 - 21h55
AVENGERS : L’ÈRE D’ULTRON10h50 - 13h40 - 16h30 - 20h15
CENDRILLONMer, sam, dim 11h10, 13h55
SHAUN LE MOUTON10h55
CLOCHETTEMer, sam, dim 11h, 13h45
COMME UN AVION11h sf mer, sam, dim - 13h15 sf mer, sam,dim - 15h30 - 17h45 - 20h - 22h15
CONNASSE, PRINCESSE DES CŒURS18h - 20h sf mar - 22h10
EN ROUTE !Mer, sam, dim 11h05 - 13h45 - 15h50
JURASSIC WORLD 3D 10h55 - 13h30 - 16h05 - 19h15 - 21h50
JURASSIC WORLD11h05 - 12h50 - 13h40 - 15h25 - 16h15 -18h - 19h25 - 20h35 - 22h
ALPHA24 avenue Lamartine - Charbonnières - 04 78 87 64 65
VICE VERSAMer 18h45 - sam 14h30 - dim 16h
LA LOI DU MARCHÉJeu 18h15 - ven 19h - sam 21h - dim20h30
VICE VERSA 3D Sam 16h30
MAD MAX : FURY ROADMer, jeu 20h45 - ven 21h - sam 18h30 -dim 18h
LES AMPHIS12 rue Pierre Cot - Vaulx-en-Velin - 04 78 79 17 29
MAD MAX : FURY ROADMer 18h - sam 16h
MAD MAX : FURY ROAD 3D Ven 20h - dim 18h
LA TÊTE HAUTEMer 20h - ven, sam 18h - dim 16h
ENTRE AMISMar 14h
LES ALIZÉS214 avenue Franklin Roosevelt - Bron - 04 78 41 05 55
VALLEY OF LOVEMer 14h, 18h15, 20h30 - jeu, lun 14h30,18h30, 20h30 - ven 14h, 16h, 20h30 - sam14h, 20h30 - dim 16h30, 18h30 - mar18h30, 20h30
VICE VERSAMer 14h, 18h15 - jeu 20h45 - ven, lun18h30 - sam 16h15, 20h45 - dim 16h, 18h -mar 20h30
QUI C’EST LES PLUS FORTS ?Mer 16h, 20h30 - jeu, lun 14h30 - ven 14h,20h30 - sam 16h, 18h15 - dim 14h - mar18h15
JURASSIC WORLDMer 16h - jeu 18h15 - ven 16h, 18h15 -sam 14h, 18h30 - dim 14h - lun 20h30
CINÉ-AQUEDUCAqueduc, chemin de la liasse - Dardilly - 04 78 35 98 03
LADYGREY V.O. Mer 20h30
CINÉ-CALUIRE36 avenue Général de Gaulle - Caluire-et-Cuire04 78 98 89 92
CHRISTINA NOBLEV.O. Mer 20h30 - sam 18h - dim 19h - lun14h30
TROIS SOUVENIRS DE MA JEUNESSEJeu, sam, lun 20h30 - dim 16h30
MAGGIEMer, sam, dim 14h30 - ven, mar 20h30
CINÉ-RILLIEUXEspace Beaudelaire - Rillieux-la-Pape - 04 37 85 01 50
TROIS SOUVENIRS DE MA JEUNESSEVen 18h - lun 20h30
LADYGREY V.O. Ven 20h30 - lun 18h
MAD MAX : FURY ROADDim 15h
LA TÊTE HAUTEDim 17h30
CINÉ-TOBOGGAN14 avenue Jean Macé - Décines - 04 72 93 30 00
LES NOUVEAUX HÉROSMer, sam 14h15
P08 — LE PETIT BULLETIN N°802 — DU 17.06 AU 23.06.15
CINÉMA
VICE VERSA 3D 10h35 - 12h40 - 14h45 - 17h - 19h05 -21h45
VICE VERSA11h25 - 13h35 - 15h40 - 17h45 - 19h50
LA BATAILLE DE LA MONTAGNE DU TIGRE 3D 10h20 - 13h10 - 16h05 - 18h55 sf lun -21h10
LA BATAILLE DE LA MONTAGNE DU TIGRE 3D V.O. Lun 18h55
JURASSIC WORLD 3D IMAX 10h10 - 12h45 - 15h20 - 18h - 20h40
JURASSIC WORLD 3D 11h35 - 14h10 - 16h45 - 19h20 - 21h55
LA RÉSISTANCE DE L’AIR10h15 - 12h25 - 14h30 - 16h35 - 18h40 -20h55
JURASSIC WORLD10h45 - 13h20 - 15h55 - 18h30 - 21h20
À LA POURSUITE DE DEMAIN10h40 - 13h20 - 16h - 18h45 - 21h25
QUI C’EST LES PLUS FORTS ?10h20 sf mer, sam, dim - 13h25 sf mer,sam, dim - 15h45 sf mer, sam, dim - 18h -20h15
EX MACHINA11h05 sf mer, sam, dim - 13h35 sf mer,sam, dim - 16h05 sf mer, sam, dim - 18h25 -21h
SAN ANDREAS 3D 11h50 - 14h20 - 16h45 - 19h15 - 21h40
SAN ANDREAS11h - 13h30 - 15h55 - 18h20 sf jeu -20h50 sf jeu
COMME UN AVION10h40 - 12h55 - 15h10 - 19h40
LE MONDE DE NATHAN17h20 - 22h10
MAD MAX : FURY ROAD 3D 15h - 17h30 - 22h
SALLE JEAN CARMETBoulevard du Pilat - Mornan04 78 44 05 17
QUI C’EST LES PLUS FORTS ?Mer 15h, 21h - sam, lun 21h - dim 18h
L’OMBRE DES FEMMESMer 18h30 - sam, lun 19h - dim 20h30
LE CRIQUETJeu 10h - sam 17h30
FEMMES AU BORD DE LA CRISE DE NERFS V.O. Ven 21h
LE SCÉNARIOPlace Charles Ottina - Saint-Priest04 72 23 60 40
JURASSIC WORLDMer 14h, 18h - jeu, lun 18h30 - ven 16h,18h15, 20h30 - sam 14h, 20h30 - dim 16h,18h15 - mar 14h, 18h15
CAVANNA, JUSQU’À L’ULTIME SECONDE, J’ÉCRIRAIMer, sam 16h15, 20h30 - jeu 12h15, 16h -ven 18h15 - dim 20h30 - lun 14h, 20h30 -mar 16h15
MANGLEHORN V.O. Mer 18h - jeu, ven, lun 14h - dim 20h30 -mar 14h, 20h30
LA LOI DU MARCHÉJeu, ven, dim 14h - sam 18h - lun 16h - mar20h30
VICE VERSAMer 14h, 16h, 20h30 - jeu 12h15, 16h30,18h30 - ven 16h30, 20h30 - sam, dim 14h,16h, 18h - lun, mar 16h30, 18h30
FEMMES AU BORD DE LA CRISE DE NERFS V.O. Jeu 20h30
LE ZOLA117 cours Émile Zola - Villeurbanne04 78 93 42 65
LOS HONGOS V.O. Mer 18h30 - jeu 20h45 - sam 16h15 - dim18h45 - mar 21h
IRVIN YALOM, LA THÉRAPIE DU BONHEUR V.O. Mer 16h30 - jeu 18h45 - ven 20h45 - sam14h15 - dim 14h30
LA LOI DU MARCHÉMer 20h45 - ven 18h45 - sam 21h - dim16h30 - lun 15h30
L’ÉPREUVE V.O. Mer 14h - sam, mar 18h30 - lun 21h
(*) en présence de l’équipe (**) suivie d’un débat
TROIS SOUVENIRS DE MA JEUNESSEMer 16h15 - jeu 14h - ven 20h30 - sam18h15 - dim 18h30
ON VOULAIT TOUT CASSERMer, sam, mar 20h30 - jeu 18h30 - ven 14h -dim 14h30
LA LOI DU MARCHÉJeu 20h30 - sam 16h15 - dim 16h30
DANCERS V.O. Mer, ven, mar 18h30
CINÉ LA MOUCHE8 rue des Écoles - Saint-Genis-Laval - 04 78 86 82 60
FEMMES AU BORD DE LA CRISE DE NERFS V.O. Mer 20h30**
TROIS SOUVENIRS DE MA JEUNESSEMer, dim 18h - sam 15h30, 20h30
À LA POURSUITE DE DEMAINMer, dim 15h30 - sam 18h
CINÉMA CGRRue de l’Industrie - Brignais - 04 72 31 91 50
Avant-première :• Un moment d’égarement : lun 20hÀ LA POURSUITE DE DEMAIN11h - 14h - 16h40 - 19h45 - 22h15
AVENGERS : L’ÈRE D’ULTRON 3D 19h40 - 22h20
COMME UN AVION11h - 13h45 - 15h50 - 18h - 20h10 -22h15
CONNASSE, PRINCESSE DES CŒURS13h25 - 17h55
EN ROUTE ! 3D Mer, sam, dim 11h, 14h, 16h
ENTRE AMIS18h20
ETRE13h15
FAST AND FURIOUS 722h10
JURASSIC WORLD 3D 11h - 14h - 15h15 - 16h40 - 17h45 - 19h30 -20h15 - 22h - 22h45 + ven, sam 00h10
LA BATAILLE DE LA MONTAGNE DU TIGRE 3D 11h - 13h50 - 16h40 - 19h40 - 22h20
LA RÉSISTANCE DE L’AIR11h - 14h - 16h - 18h - 20h - 22h15 + ven,sam 00h10
LA TÊTE HAUTE11h - 13h40 sf mer, sam, dim - 17h55
LE MONDE DE NATHAN11h sf mer, sam, dim - 15h50
MAD MAX : FURY ROAD 3D 11h - 13h40 - 16h - 20h10 - 22h30
ON VOULAIT TOUT CASSER11h - 14h - 16h sf mer, sam, dim - 18h05 -20h - 22h15 + ven, sam 00h05
POURQUOI J’AI PAS MANGÉ MON PÈRE 3D Mer, sam, dim 11h, 14h, 16h
QUI C’EST LES PLUS FORTS ?11h - 13h45 sf mer, sam, dim - 15h50 - 18h -20h10 sf lun - 22h15 + ven, sam 00h15
SAN ANDREAS 3D 11h - 13h30 - 15h45 - 18h - 20h15 -22h30
SPY11h - 13h40 - 16h - 20h10 - 22h30
UN PEU, BEAUCOUP, AVEUGLÉMENT 11h - 14h - 16h sf mer, sam, dim - 20h15
UN VOISIN TROP PARFAIT (int - 12 ans)11h sf mer, sam, dim - 18h15 + ven, sam00h20
VICE VERSA 3D 11h - 14h - 15h - 16h - 17h- 18h - 19h -20h - 21h - 22h - 22h50 + ven, sam 00h15
CINÉMA GÉRARD PHILIPE12 avenue Jean Cagne - Vénissieux - 04 78 70 40 47
JURASSIC WORLD 3D Mer 17h - jeu 20h30 - ven 16h15 - sam14h, 20h30 - dim 14h - lun 20h15
JURASSIC WORLDMer 9h30, 14h30, 20h30 - jeu, lun 18h -ven, mar 20h30 - sam 16h, 18h15 - dim16h15
NATUREVen 14h
VICE VERSA 3D Mer 16h30 - ven, sam 20h30 - dim 14h30 -mar 18h30
VICE VERSAMer 9h30, 14h30, 18h30 - jeu 9h30, 18h30 -ven 16h30, 18h30 - sam 14h15, 16h30 -dim 16h30 - lun 18h30 - mar 9h30, 14h30
COMME UN AVIONMer 16h30, 18h30, 20h30 - jeu, lun 14h30,18h30, 20h30 - ven, sam 14h30, 16h30,18h30 - dim 14h30, 18h30 - mar 14h30,16h30, 20h30
MUSTANG V.O. Mer, jeu, ven, lun 14h30, 20h30 - sam20h30 - dim 16h30, 18h30 - mar 14h30,18h30, 20h30
LA LOI DU MARCHÉJeu, lun 14h30 - ven, sam, dim 18h30 - mar16h30
CINÉ MOURGUET15 rue Deshay - Sainte-Foy-lès-Lyon - 04 78 59 01 46
QUI C’EST LES PLUS FORTS ?Mer, mar 17h - jeu 14h30, 17h - ven 14h30,20h30 - sam 20h30 - dim 17h, 20h - lun20h
L’OMBRE DES FEMMESMer, sam 20h30 - jeu, mar 20h - ven14h30, 17h30 - dim 14h30, 17h - lun 17h,20h
LA MAISON AU TOIT ROUGE V.O. Jeu, mar 20h - ven 17h30 - sam 14h30
SAN ANDREAS V.O. Jeu 17h - dim 20h
SAN ANDREASMer, lun, mar 17h - jeu 14h30 - ven 20h30 -sam 18h
NARUTO THE LASTMer, dim 14h30 - sam 18h
FLARE V.O. Mer 20h*
LILLA ANNAMer, sam 15h
ÉCULLY CINÉMA21 avenue E. Aynard - Écully - 04 78 33 64 33
TROIS SOUVENIRS DE MA JEUNESSEJeu 20h30 - ven 18h - dim 18h15 - lun 14h
MAD MAX : FURY ROAD V.O. Ven 15h30 - dim 20h45 - mar 18h
CHANTONS SOUS LA PLUIE V.O. Mar 20h30
A LA POURSUITE DE DEMAINJeu 18h - ven 20h30 - mar 15h30
CHANTONS SOUS LA PLUIEDim 16h
LE LEM62 avenue du 8 mai 1945 - Tassin-la-Demi-Lune04 78 34 54 20
VICE VERSA 3D Mer 16h30 - jeu 18h
VICE VERSAMer 14h30 - ven 18h30 - dim 17h15
LA LOI DU MARCHÉMer 19h, 21h - jeu, ven 20h30 - dim 19h15 -lun 18h30
MARY POPPINSDim 14h30
GET ON UP V.O. Lun 20h30
MAISON DU PEUPLE4 place Jean Jaurès - Pierre-Bénite - 04 78 86 62 92
LA TÊTE HAUTEMer 18h, 20h15 - jeu 17h50 - ven, mar 18h -sam 20h15 - dim 15h40
SAN ANDREASMer, sam 15h50 - ven 20h15
LA LOI DU MARCHÉMer 14h - jeu, mar 20h30 - ven 16h - sam14h, 18h - dim 14h, 20h30 -
LE MELIÈS67 chemin de Vassieux - Caluire-et-Cuire04 72 27 02 07
LA LOI DU MARCHÉMer, ven, sam 19h - dim 17h - lun 20h30
UNE FEMME IRANIENNE V.O. Mer, ven 21h - jeu 20h30 - dim 19h
MAD MAX : FURY ROADSam 21h - dim 14h30
UN PEU, BEAUCOUP, AVEUGLÉMENT Jeu 14h30
PATHÉ CARRÉ DE SOIE2 rue Jacquard - Vaulx-en-Velin
CLOCHETTE Mer, sam, dim 11h10, 13h05, 14h50, 16h35
EN ROUTE !Mer, sam, dim 10h25, 13h45, 15h50
MAGGIE22h25
OUIJA (int - 12 ans)22h25
MAD MAX : FURY ROAD10h55 - 12h30 - 20h
SPY11h15 - 13h50 - 16h25 - 19h10 sf lun -21h40
SPY V.O. Lun 19h10
Suivez-nous sur facebook (Ville de Francheville & Fort du Bruissin)ou sur www.mairie-francheville69.fr
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Tentez l’expérience,immergez-vous
Vivants numériquesexposition 2 mai > 19 juillet 2015
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FESTIVAL LUMIÈRE 20157e ÉDITION DU LUNDI 12 AU DIMANCHE 18 OCTOBRE
Le festival Lumière, la grande fête du cinéma !
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à 20h30 à 19h et à 20h30
juillet à 19h et à 20h30
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juillet à 19h et à 20h30
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P09 — LE PETIT BULLETIN N°802 — DU 17.06 AU 23.06.15
EXPOSITIONS
Il y eut d’abord, dans les années 1940, des objetspeints (carafes, nappes, verres, bouteilles, vases...)avec l’aigu d’un Bernard Buffet et la palette pâle,
parfois, d’un Giogio Morandi. Dans les années 1950,ces objets sont devenus de simples boîtes ou carrésindéterminés avant de se fondre parmi des pans demurs sous forme de quadrilatères de couleurs pâles,vibrant avec l’ensemble de l’atmosphère du tableau.Enfin, sous l’influence de Turner notamment,Geneviève Asse (née en 1923 à Vannes) abandonnatoute semblance figurative et tout rapport, même trèsvague, à l’objet, pour peindre de grands paysagesabstraits de lumière et de couleur. «Mes œuvres : despaysages, des paysages abstraits ? Je dis toujoursqu’il n’y a pas de frontière déclarait l’artiste en 1997.Les gens voient des paysages. Moi, parfois, je voistout autre chose... Cela necompte pas beaucoup pourmoi... C’est de la peinture pourla peinture. Mais je peins entreles choses... L’espace qui estentre une ligne et une autreligne.» Dans un documentairerécent de Florence Camarroque,Geneviève Asse dit encore plusclairement : «Je suis dedans etdehors.» Elle qui fréquenta etadmira beaucoup SamuelBeckett, souscrirait sans douteà ces mots de l’écrivain : «D’unepart le dehors, de l’autre lededans, ça peut être mincecomme une lame, je ne suis ni d’un côté ni de l’autre, je suisau milieu, je suis la cloison, j’aideux faces et pas d’épaisseur,c’est peut-être ça que je sens, je me sens qui vibre, je suis le tympan, d’un côté c’est le crâne, de l’autre lemonde, je ne suis ni de l’un ni de l’autre...»
L’ENTRE-DEUXLa peinture de Geneviève Asse est une peinture de “l’entre”, de la vibration entre les choses, une peinture des fenêtres et des seuils... Une peinture de“l’innommable” aussi (comme le roman de Beckett) etdu pré-individuel, du pré-subjectif. Dans ses toilesabstraites, nous sommes en-deçà ou au-delà de laséparation entre sujets et objets, du découpage deschoses avec le scalpel conceptuel des mots. Et c’est cequi nous touche et nous bouleverse dans ces œuvres :l’artiste nous ouvre des espaces vibratoires où tout ànouveau redevient possible, imaginable, en devenir ;les toiles nous rappellent qu’en-deçà de nos identités
et subjectivités définies, nous sommes essentiellementrythme, mouvement, ouverture au monde... Il y a làquelque chose qui rappelle l’enfance, et l’artiste se souvient d’ailleurs de la sienne et des goûters sur des plages en Bretagne «entre le ciel et la mer,c’est là je crois que j’ai trouvé mon bleu». Parmi ce bleu illimité, Geneviève Asse trace parfois une verticale rouge qui fend littéralement le tableau, nonpas pour le compartimenter en espaces séparés maispour l’allumer : «Le bleu est stable, le rouge anime le tableau.» Cette “fente” rouge qui est comme unévénement pictural nous rappelle que, si la peinturede l’artiste déconstruit le rapport sujet-objet, elle ne s’en laisse pas moins conter par une pseudoimmersion dans un grand tout, par une baignade insipide dans le grand bain des énergies universelles.
Tout au contraire, ses toiles sontfendues, “allumées”, zébréesd’événements : il y a de l’autre,il y a du temps, du heurt, du problématique.
L’ENTRE-AUTRESL’accrochage de sa petiterétrospective au Musée desBeaux-Arts fait d’ailleurs intelligemment place à son rapport aux “autres”, aux autres peintres cette fois-ci. Leparcours chronologique nousemmène peu à peu dans les salles des collections du XXe
siècle du musée et les toiles de Geneviève Asse prennentalors place aux côtés d’œuvresd’artistes qu’elle fréquenta et
admira : Nicolas de Staël, Olivier Debré, Bran VanVelde... On découvrira encore dans l’exposition ungrand nombre de dessins. Ils saisissent par l’économiede moyens employés et par cet art fulgurant du traitincisif, créant des ruptures, des rythmes, des esquissesd’architectures oubliées : «J’ai toujours beaucoup dessiné. C’est le dessin qui ménage les silences. Il me semble que c’est par le dessin qu’on atteint l’inté-riorité.» Une intériorité qui, encore une fois, se traduitchez Geneviève Asse par l’ouverture bien davantageque par la fermeture narcissique d’un sujet sûr de lui-même.
> Geneviève AsseAu Musée des Beaux-Arts, dans le cadre de l’exposition Dix ans d’acquisitions, dix ans depassions, jusqu’au 21 septembre
Lignes et carrés d’Asse— MUSÉE — APRÈS SON EXPOSITION EN 2013 AU CENTRE POMPIDOU, LE MUSÉE DESBEAUX-ARTS CONSACRE UNE TRÈS BELLE PETITE RÉTROSPECTIVE À LA TROP MÉCONNUEGENEVIÈVE ASSE. UNE ŒUVRE TRÈS VITE ABSTRAITE OÙ QUELQUES TRAITS LUMINEUX ETPANS DE COULEURS SUFFISENT À NOUS BOULEVERSER. JEAN-EMMANUEL DENAVE
Les toiles deGeneviève Asse nous rappellentqu’en-deçà de nos
identités et subjectivités définies,
nous sommes essentiellement
rythme, mouvement,ouverture au monde...
Geneviève Asse, Composition couleurs dans l’espace, 1966
DR
9 avril 201512 juillet 2015
Du mercredi au dimanchede 10 h 30 à 18 h
13, rue de la PoulaillerieLyon, 2e arr.www.imprimerie.lyon.fr
LEJARDIN DESimprime
eurs
En 2008, la bibliothèque historique de la ville de Parisexposait les photos couleurs d’André Zucca, prisespour le magazine allemand de propagande nazieSignal. Une polémique avait alors enflé, certains commentateurs reprochant à l’institution de montrerla capitale endeuillée sous un ciel bleu et peuplé depassants vacant à leurs occupations comme si de rienn’était. Nous ne referons pas le débat ici, mais il estcertain que Lyon en couleurs ne se heurtera pas à cette controverse. Car la quarantaine de tiragesexposés (sur une centaine de diapos existantes) est lefait d’un simple amateur qui, par son métier d’artisandans la fabrication de matériel photographique, a pudisposer d’une denrée plus que rare : des pelliculescouleurs Agfacolor, utilisées pour la première fois pourles JO de 1936 à Berlin. Amoureux, le jeune homme aphotographié sa bien-aimée Suzanne Perné (dont lepetit-fils a retrouvé ce trésor tout récemment) dansl’espace public, un acte alors strictement interdit parune ordonnance allemande datant de la fin 1942.
À BICYCLETTEQue montrent ces clichés ? Une ville (notamment le jardin des Chartreux et la Tête d’Or) presque tranquille, où seul pointe le bout de son nez un side-car d’Outre-Rhin caché par un scotch sur la diapooriginale – preuve que Paul-Émile Nerson connaissaitles risques d’une telle entreprise, d’autant qu’il était
juif. Autres vues : les ponts de Lyon – qui ont tous, àl’exception de l’Homme de la Roche et Saint-Vincent,sautés en septembre 1944 – dont le parfait état a permis, grâce à une analyse météo et quelques indications visuelles (la présence d’une affiche parexemple), de dater précisément ces clichés. Commecelles de Zucca, ces photos sont ensoleillées. Pas parvolonté d’embéllir ces années noires, mais parce que les pellicules 100 ASA, les seules disponibles, nesupportaient pas le temps gris. Il en va de même pourles images prises en Bresse durant l’été. Si ces témoi-gnages-là ne sont pas spectaculaires (on y voit des vaches, des ruches, des outils agricoles...), ils traduisent en revanche la grande précarité imposéepar cette période de rationnement : les amoureuxallaient en fait se ravitailler à la campagne chez lesparents de Suzanne, à vélo, à plus d’une centaine dekilomètres de Lyon ! Les vêtements de la jeunefemme, tailleurs amples (pour pédaler) cousus dansles vieux pantalons de ces messieurs ou semelles dechaussures en bois, font quant à eux écho à la passionnante exposition sur la mode en temps deguerre qu’avait réalisée le CHRD la saison passée.Autant dire qu’on n’a pas fini d’épuiser les précieusesinformations contenues dans ce fonds.
> Lyon en couleursAu CHRD jusqu’au 15 novembre
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P10_11 — LE PETIT BULLETIN N°802 — DU 17.06 AU 23.06.15
EXPOSITIONS
Collection Pierre Che
villot ©
Pau
l-Émile Nerson
Guerrierà terre— ATELIER ITEM — Avant,Morgan Fache était travailleursocial. «Mais ça, c’était avant»,car il est aujourd’hui photo-reporter. De sa première vie, ila toutefois gardé sa sensibilitéet son attachement aux plusdéfavorisés. Dans sa nouvelleexposition, il s’est ainsi penché surles laissés pour compte de l’île deLa Réunion, où il vit depuis plu-sieurs années. Tout commence parsa rencontre avec Guerrier, unhomme abîmé par l’existence etqui, comme beaucoup d’autres, “apris le chemin”, expression localesignifiant qu’il vit dans la rue. Cedernier entraîne le photographedans son univers, à la rencontre dedéclassés, hommes ou femmes,qui tentent tant bien que mal desurvivre dans ce paradis trompeur: à la Réunion, le taux de chômageest de 29%, soit trois fois plusélevé qu’en métropole. Fidèle à la
volonté du collectif Item, dont ilest membre, de travailler sur lelong terme, Morgan Fache a suiviGuerrier et les siens (Valdo,Ludovic, Estrella...) pendant deuxans. Tout au long de l’accrochage,qui compte trente-huit clichés, leurquotidien s’offre ainsi au regardcomme en continu, entre excèsd’alcool, de violence, de drogue etélans de solidarité. Sous lesphotos du reporter, bienveillanteset baignées d’une luminosité aussi
contrastée qu’un tableau de laRenaissance, un petit écriteauraconte à chaque fois le parcoursde ces sujets, comment ils se sontretrouvés dans cette situation qui laisse peu de place à l’avenir. Édifiant. VALENTINE MARTIN
> Dann’ somin : sous le soleil de l’exclusionÀ la galerie Item jusqu’au 3juillet
La vie en Agfacolor— MUSÉE — IL PHOTOGRAPHIAIT SIMPLEMENT (MAIS EN COULEURS) SA BIEN–AIMÉE EN1943-45 DANS LES RUES DE LYON. SANS LE SAVOIR, PAUL-ÉMILE NERSON A POURTANTCONSTITUÉ UN VÉRITABLE TRÉSOR, CONFIÉ RÉCEMMENT AU CHRD. BALADE DANS UNEEXPO PETITE PAR LA TAILLE MAIS GRANDE PAR SON EXCLUSIVITÉ. NADJA POBEL
Suzanne, devant le pont Tilsitt (Saône), juin 1943
Place des Terreaux, date indéterminée
Dix ansd'acquisitionsDix ansde passions
29.05 — 21.09 2015
Design graphique FormaBoom
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Le COLLECTIF SHOOT !T présente
TOI TOI LE ZINC Villeurbanne
Plus d’infos: shoot-it.fr/premiers-clips
facebook.com/premiersclips
P ROJ E CT I O N 20H30
P R I X L I B R E
EXPOSITIONS
MUSÉES
MUSÉE DES BEAUX-ARTS20 place des Terreaux, Lyon 1er (04 72 10 17 40)
DIX ANS D’ACQUISITIONS, DIX ANS DE PASSIONSJusqu’au 21 sept, mer, jeu, sam, dim, lun de10h à 18h, ven de 10h30 à 18h (fermetureles mar et jours fériés) ; 0€/6€/9€
INSTITUT D’ART CONTEMPORAIN11 rue Docteur Dolard, Villeurbanne (04 78 03 47 00)
COLLECTION EN VUEYves Bélorgey, Bernard Frize, NicolasMomein, François Morellet, Walter ObholzerJusqu’au 4 juilOTIUM #1“De Mineralis, Pierres de visions” + Kata TjutaJusqu’au 9 août, du mer au ven de 14h à18h, sam et dim de 13h à 19h
MUSÉE DE L’IMPRIMERIE ET DE LA COMMUNICATION GRAPHIQUE13 rue de la Poulaillerie, Lyon 2e (04 78 37 65 98)
LE JARDIN DES IMPRIMEURSJusqu’au 12 juil, du mer au dim de 10h30 à18h: article sur www.petit-bulletin.fr/lyon
MUSÉE GALLO-ROMAIN DE LYON FOURVIÈRE17 rue Cléberg, Lyon 5e (04 72 38 49 30)
JIBÉ AU MUSÉE Expo BD Jusqu’au 31 juilLUCY SKAER“Sticks and stones”, sculptures (La Salle debains hors les murs)Jusqu’au 3 janv, du mar au dim de 10h à18h ; 4,50€/7€
MUSÉES GADAGNE1 place du Petit Collège, Lyon 5e (04 78 42 03 61)
ROSES, UNE HISTOIRE LYONNAISEJusqu’au 30 août ; 5€/7€
CHRD14 avenue Berthelot, Lyon 7e (04 78 72 23 11)
PUISQUE LE CIEL EST SANS ÉCHELLERestaurés avec grand soin, les dessins
du prisonnier Arthur Goldschmidt,réalisés dans la ville-ghetto allemandeentre 1942 et 1945, constituent untémoignage exceptionnel de l’attente,parfois entrecoupée de divertissements,qu’ont connu les juifs avant la déportation.Surtout, en une soixantaine de portraitscrayonnés, cette exposition offre la bouleversante dernière image de viedes ces hommes et ces femmes.Jusqu’au 19 juil, du mer au dim de 10h à18h ; jusqu’à 6€
LYON EN COULEURSPhotographies de Paul-Émile Nerson, 1943-1945Jusqu’au 15 nov: article ci-contre
MUSÉE URBAIN TONY GARNIER4 rue des Serpollières, Lyon 8e (04 78 75 16 75)
UTOPIES RÉALISÉESPAROLE AUX HABITANTSJusqu’au 27 juin, du mar au sam de 14h à18h ; entrée libre
PLANÉTARIUMPlace de la Nation, Vaulx-en-Velin (04 78 79 50 13)
INVENTERRERegards sur un vaisseau planétaireJusqu’au 9 août, mer de 13h30 à 17h, sam,dim de 10h30 à 18h ; 6€/7€/9€
MUSÉE AFRICAIN150 cours Gambetta, Lyon 7e (04 78 61 60 98)
ART GÈLÈDÈ, MIROIR D’UNE SOCIÉTÉCollection Jean-Yves AugelJusqu’au 31 juil, du mer au dim de 14h à18h ; 2€/4€/8€
MUSÉE D’ART CONTEMPORAINCité Internationale, 81 quai Charles de Gaulle, Lyon 6e (0472 69 17 17)
OPEN SEAAprès le Brésil, l’Inde et la Chine,
le MAC présente un panorama de lacréation contemporaine d’Asie du Sud-Est.Trente artistes issus d’une dizaine de paysexposent des œuvres de toutes sortes(vidéos, installations, photographies...),souvent en lien avec des problèmessocio-culturels de leurs contrées d’origine, et d’aspect très visuel etaccessible. Une exposition très agréableà parcourir, mais sans grande surpriseartistique... Jusqu’au 12 juil, du mer au dim de 11h à18h ; 0€/4€/6€
ANTOINE CATALA“Jardin synthétique à l’isolement”, installationJusqu’au 12 juil, du mer au dim de 11h à18h ; 0€/4€/6€
MUSÉE DES CONFLUENCES86 Quai Perrache, Lyon 2e (04 72 69 05 00)
À LA CONQUÊTE DU PÔLE SUDExpo à l’américaine (diorama,
immersion…) pour un duel européen.Celui, parallèle, rude et mortel, que sesont livrés Norvégiens et Britanniquesen 1911-1912 pour toucher les premiersle pôle Sud. Racontée comme une épopée sportive avec objets d’époque etreconstitutions, cette troisième expotemporaire du Musée des Confluencesest un haletant hommage aux pionniersdu siècle dernier.Jusqu’au 28 juin, du mar au ven de 11h à19h (nocturne jeu jusqu’à 22h), sam, dim etjrs fériés de 10h à 19h ; jusqu’à 9€
DANS LA CHAMBRE DES MERVEILLESUne réinterprétation contemporaine du cabinet de curiositésJusqu’au 26 juil, du mar au ven de 11h à19h (nocturne jeu jusqu’à 22h), sam, dim etjrs fériés de 10h à 19h ; jusqu’à 9€
LES TRÉSORS D’ÉMILE GUIMETJusqu’au 26 juil 15, du mar au ven de 11h à19h (nocturne jeu jusqu’à 22h), sam, dim de10h à 19h ; jusqu’à 9€
T’IMAGINES? BOULET AU MUSÉECompte-rendu en dessins de l’exploration dumusée par le dessinateur de BDJusqu’au 16 août, du mar au ven de 11h à19h (nocturne jeu jusqu’à 22h), sam, dim de10h à 19h ; jusqu’à 9€
LE RIZE23-25 rue Valentin Haüy, Villeurbanne (04 37 57 17 17)
ET ILS SONT OÙ LES OUVRIERS ?Le Rize continue son travail de
mémoire en s’intéressant aux ouvriersvilleurbannais, exposant leur histoire etleur condition sans misérabilisme niangélisme. Toujours aussi claire,ludique et participative, la scénographiecontribue à la justesse de l’ensemble.Jusqu’au 20 sept, du mar au sam de 12h à19h sf jeu de 17h à 21h
GALERIESHENRI MOUVANTPeintures et collagesGALERIE JEAN-LOUIS MANDON3 rue Vaubecour, Lyon 2eJusqu’au 27 juinANDRÉ BUCHERSculptures, peintures, dessinsGALERIE TERREMER4 rue des Pierres plantées, Lyon 1erJusqu’au 27 juinLOUIS TRESERRASGALERIE SYLVIE PLATINI7 place des Célestins, Lyon 2eJusqu’au 27 juinGRÉGORY BLINGALERIE VIS’ART26 quai Romain Rolland, Lyon 5eJusqu’au 28 juinMICHÈLE ROUSSETPeinturesGALERIE MAZENOD 76 rue Mazenod, Lyon 3e (0481180513)Jusqu’au 30 juinANA + MELOQUEZ + PATRICIA VIELJEUX“aNa...chronisme”, peintures et scultpuresGALERIE ATELIER 2828 rue Burdeau, Lyon 1er (04 78 28 07 72)Jusqu’au 4 juilMASAYOSHI YAMADA“L’empire du sens”, sculpturesGALERIE ANNE-MARIE ET ROLAND PALLADE35 rue Burdeau, Lyon 1er (09 50 45 85 75)Jusqu’au 4 juil: article sur www.petit-bulletin.fr/lyon
ADALBERTO MECARELLIGALERIE POME TURBIL48 rue Burdeau, Lyon 1erJusqu’au 4 juilCHUT! LIBRES“Mondovision”, photosL’ABAT-JOUR33 rue René Leynaud, Lyon 1erJusqu’au 4 juilMIEKO TADOKORO“Vie silencieuse”, photographies au SténopéGALERIE 4848 rue Burdeau, Lyon 1erJusqu’au 4 juil: article sur www.petit-bulletin.fr/lyon
ALIX GHANADPOUR“Silent of the flesh” peinturesGALERIE ELIZABETH COUTURIER25 rue Burdeau, Lyon 1erJusqu’au 11 juil
ŒUVRES INTIMESExposition collectiveGALERIE MATHIEU48 rue Burdeau, Lyon 1erJusqu’au 11 juil
JOSUÉ Z. RAUSCHER“Oblong”, sculpturesGALERIE ROGER TATOR36 rue d’Anvers, Lyon 7e (04 78 58 83 12)Jusqu’au 17 juil
KESADI“Indoor”, graffitiGALERIE SBK24 rue des Remparts d’Ainay, Lyon 2eDu 19 juin au 18 juil
C215“Douce France”, pochoirsSPACEJUNK16 rue des Capucins, Lyon 1erJusqu’au 25 juil
LUDOVIC LIGNONSNAP4 rue de la Thibaudière, Lyon 7eDu 19 juin au 25 juilEXPOSITION ESTIVALEExpo collective, peintures et sculpturesARTCLUB GALLERY22-23 place Bellecour, Lyon 2eJusqu’au 31 juilSERGE CLÉMENT + CHUCK SAMUELSDepuis 40 ans, le photographe
canadien Serge Clément arpente lesvilles du monde entier, y traquantreflets, textures réfléchissantes,incongruités visuelles... Dans ses images, le réel et son double se confondent en un abyssale kaléidoscope.Un travail fascinant qui interroge tout àla fois la photographie, le monde urbain
contemporain, notre regard et notreposition au sein de ce monde de simulacres.GALERIE LE RÉVERBÈRE38 rue Burdeau, Lyon 1er (04 72 00 06 72)Jusqu’au 31 juilJEAN CHARASSEGALERIE FRANÇOISE BESSON10 rue de Crimée, Lyon 1erJusqu’au 20 aoûtEXPOSITION COLLECTIVE“Exposition d’été”, peintures, sculptures,verreries...GALERIE MICHEL ESTADES61 quai Saint-Vincent, Lyon 1erJusqu’au 29 aoûtMARC PETITSculptures en bronzeLA GALERIE33 rue Auguste Comte, Lyon 2eJusqu’au 5 sept
CENTRES D’ARTRESTRICTED AREASExpo collective, photosLE BLEU DU CIEL12 rue des Fantasques, Lyon 1erDu 23 juin au 11 juilTHE AIR WAS FULL OF ANTICIPATIONExposition collective, photos, installations,design...LA BF1511 quai de la Pêcherie, Lyon 1erJusqu’au 15 juilDANIEL NADAUD ET JEAN-CLAUDE SILBERMANN
Surréalistes dans l’âme et amis dansla vie, Daniel Nadaud et Jean-ClaudeSilbermann font se répondre leursœuvres à l’URDLA. Dans ses volumesou ses dessins, Nadaud fouille les tréfonds de l’enfance et montre l’enversdu décor de la naïveté et de l’innocenceenfantines. Silbermann quant à luireprend, pour réaliser ses œuvres, laméthode chère aux surréalistes : l’automatisme. URDLA207 rue Francis de Pressensé, Villeurbanne (04 72 65 33 34)Jusqu’au 17 juilQUENTIN MAUSSANG“Politique de l’ennui (CulturePhysique)”,photos et vidéosL’ATTRAPE-COULEURSPlace Henri Barbusse, Lyon 9eJusqu’au 25 juilSTEVE BISHOPLA SALLE DE BAINS27 rue Burdeau, Lyon 1erJusqu’au 9 aoûtFEIKO BECKERSCENTRE D’ARTS PLASTIQUES DE SAINT-FONSEspace Léon Blum - Rue de la Rochette, Saint-FonsJusqu’au 3 oct
BIBLIOTHÈQUESL’INCROYABILICIEUX ANNIVERSAIRE !Depuis 50 ans, L’école des loisirs fait
lire les enfants. Si, à sa création, cettemaison d’édition, éternellement indépendante, a pulié des classiquesétrangers tels Max et les Maximonstresou Les 3 brigands, ce sont désormaisles talents hexagonaux et les livres originaux de Nadja ou Claude Ponti quisont dans ses rayonnages. Des dessinset croquis rendent compte en beauté decette aventure hors-norme. BIBLIOTHÈQUE DE LA PART-DIEU30 boulevard Vivier Merle, Lyon 3e (04 78 62 18 00)Jusqu’au 11 juilDIDIER DORISON“Couleurs créoles”, photosMÉDIATHÈQUE D’ÉCULLY1 avenue Édouard Aynard, ÉcullyJusqu’au 14 juil
AUTRES LIEUXNGUYEN DU“Imagerie populaire du Vietnam.Colonialisme et résistances”, estampes +“Viet n’âme”, photosMAISON DES PASSAGES44 rue Saint-Georges, Lyon 5eJusqu’au 25 juinHÉRO(ÏNE)S : L’EXPOSITION 2.0Détournement féministe des héros de la BDMAISON DU LIVRE, DE L’IMAGE ET DU SON247 cours Émile Zola, VilleurbanneJusqu’au 27 juinMONAExpo sur la BD de Mathieu BertrandALLIANCE FRANÇAISE11 rue Pierre Bourdan, Lyon 3eJusqu’au 26 juinLIBRAIRIE À TITRE D’AILE23 rue des Tables Claudiennes, Lyon 1erJusqu’au 30 juinJIJÉ AUX 100 FACETTESSITE DE L’ANTIQUAILLE1 rue de l’Antiquaille, Lyon 5eJusqu’au 27 juin
EXPOSITION COLLECTIVESilène Audibert, Ju de Bug, Gaëlle Loth...Dessins et gravuresSTAMTICH2 avenue Berthelot, Lyon 7e (09 84 30 15 36)Jusqu’au 28 juinLYON BD FÊTE SES 10 ANS : L’EXPOMAIRIE DU 4e133 boulevard de la Croix-Rousse, Lyon 4eJusqu’au 30 juinMATZ À LA BM DE LA PART-DIEUExpo BDBIBLIOTHÈQUE DE LA PART-DIEU30 boulevard Vivier Merle, Lyon 3eJusqu’au 30 juinGUILLAUME LONGExpo BDBIBLIOTHÈQUE DU 6e33 rue Bossuet, Lyon 6eJusqu’au 30 juinVINCENT ISAMBOURG + CLARA OTT“Regards d’espoir, des rues de Dakar au LacRose”, peintures et photosCENTRE BERTHELOT - SALLE EDMOND LOCARD14-16 avenue Berthelot, Lyon 7eDu 19 au 30 juinJEAN-RENÉ BERLIOZ“Mémoire d’une ombre”, photosGALERIE ENJOYTED3 Petite rue des Feuillants, Lyon 1erJusqu’au 2 juilANTOINE MEUNIER“Éphémères cathédrales”, photosMAISON RHODANIENNE DEL’ENVIRONNEMENT32 rue Sainte-Hélène, Lyon 2eJusqu’au 2 juilMORGAN FACHE“Dann’ Somin, sous le soleil de l’exclusion”,photosCOLLECTIF ITEM - L’ATELIER3 impasse Fernand Rey, Lyon 1er (04 78 72 18 40)Jusqu’au 3 juil: article ci-contre
LUCY WATTS ET LUDOVIC PAQUELIER“Sketch in sketch out”, illustrationsESPACE ARTS PLASTIQUES MADELEINE-LAMBERT12 rue Eugène-Peloux, Vénissieux (04 72 21 44 44)Jusqu’au 4 juilJOHNNY JUNGLEExpo sur la BD de JC Deveney et JérômeJouvrayBIBLIOTHÈQUE DU 5e4 avenue Adolphe Max, Lyon 5eJusqu’au 4 juilTERRE DES ROSESDans le cadre du Festival mondial des RosesORANGERIE DU PARC DE LA TÊTE D’ORLyon 6eJusqu’au 5 juil50 ANS DE BD ALGÉRIENNEMAIRIE DU 2e2 rue d’Enghien, Lyon 2eJusqu’au 13 juilRÊVES, ENTRE SCIENCE ET ARTPar l’artiste Manuel Salvat et la chercheuseen neuroscience cognitive Perrine RubyARCHIVES MUNICIPALES DE LYON1 place des Archives, Lyon 2eJusqu’au 15 juilLA REVUE NYCTALOPE S’EXPOSE À LA FONDATION BULLUKIANFONDATION BULLUKIAN26 place Bellecour, Lyon 2eJusqu’au 18 juilNICOLAS COLTICE“Fragments du sensible”, photosGALERIE DOMUS31 avenue Pierre de Coubertin - Campus de la Doua,VilleurbanneJusqu’au 24 juilGIORDA
“L’espace de la lumière, 1983-2015”, peinturesEn une cinquantaine de toiles,
l’exposition du Plateau revient sur l’ensemble de l’œuvre du peintre lyonnais Patrice Giorda. Une œuvreexpressionniste, dense et lumineuse,où l’artiste projette dans ses paysages(vues de Lyon, d’Italie, du Portugal...)ses propres émotions, doutes existentiels,désirs inconscients... Ses toiles les plussimples et silencieuses sont aussi souvent les plus poignantes.LE PLATEAU - HÔTEL DE RÉGION1 esplanade François Mitterrand, Lyon 2e (06 85 01 85 82)Jusqu’au 25 juilAU COMMENCEMENT DE LA GRANDE ROSERAIEARCHIVES MUNICIPALES DE LYON1 place des Archives, Lyon 2e (04 78 92 32 50)Jusqu’au 14 aoûtLA ROSE ET LE VENTPhotos de Nicolas Roux Dit Buisson, dans lecadre du Festival mondial des RosesROSERAIE DU PARC DE LA TÊTE D’ORLyon 6eJusqu’au 10 oct
Recommandé par la rédaction
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P12 — LE PETIT BULLETIN N°802 — DU 17.06 AU 23.06.15
THÉÂTRE - DANSE
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EN BREF
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ALLEMAGNE AU CUBEAlors qu’il s’apprête à quitter leCarré 30 après 5 ans de direction,Jacques-Yves Henri reprend trois de ses pièces-monologuesconsacrées à l’Allemagne où il a vécu une vingtaine d’années.La Peau d’un singe et DieTrümmerfrauen évoquent l’année1945, respectivement à Dresde etBerlin, tandis que Noir, rouge, orraconte trois générations dans levillage de Buchenwald. À voirséparément jusqu’au 20 juin oule dimanche 21 juin à la suite.
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LES COMPAGNONSEN ROUTEÀ l’instar des élèves duConservatoire la semaine dernièreaux Célestins, c’est au tour descomédiens-compagnons de présenter leurs travaux (auxAteliers jusqu’au 20 juin) aprèsdeux années d’apprentissagesous le statut non pas d’étudiant,mais de salarié via le GEIQ(Groupement d’Employeurs pourl’Insertion et la Qualification, undispositif professionnalisant non-exclusivement consacré àl’art, loin de là). Guy Naigeon ou Vincent Bady, entre autres, les dirigent avant, peut-être, deles retrouver dans leur compagniedes Trois-Huit, également adhérente du GEIQ , à l’instar de la Nième Cie, du Théâtre duGrabuge ou de celui du Verseau.
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THÉÂTRE
CARRÉ 3012 rue Pizay, Lyon 1er
NOIR, ROUGE, ORPar Jacques-Yves HenriJusqu’au 18 juin, à 20h30 ; 11€/15€
DIE TRÜMMERFRAUENPar Jacques-Yves HenriVen 19 et sam 20 juin à 20h30 ; 11€/15€
ET À LA FIN SE TOUCHENT LES TOURSPar Jacques-Yves HenriVen 19 et sam 20 juin ven à 22h, sam à18h ; 11€/15€
JACQUES-YVES HENRY ET L’ALLEMAGNE14h : La Peau d’un singe16h : Die Trümmerfrauen18h : Noir, rouge, orDim 21 juin ; 50€
: brève ci-contre
THÉÂTRE DE L’ÉLYSÉE14 rue Basse-Combalot, Lyon 7e
FREDDY VS FREDDIEDe Myriam Boudenia, show entre chien etloupJusqu’au 19 juin, à 19h30 ; 10€/12€
THÉÂTRE LES ATELIERS5 rue Petit David, Lyon 2e
FORUM DES COMÉDIENS-COMPAGNONSLectures, solos, créations collectives...Jusqu’au 20 juin, à 19h, 20h30 et 21h ;entrée libre
THÉÂTRE LES ATELIERS5 rue du petit-David, Lyon 2e (06 79 69 82 64)
FORUM DU COMPAGNONNAGE-THÉÂTREPropositions artistiques des comédiens-compagnons
MERCREDI 17 JUIN• 19h "Duras : c’est tout, je n’ai plus rien àdire" , Guy Naigeon (1h)•20h30 "Tu te souviens Dolorès? "Emmanuel Demonsant (35 mn) et"Recuerdo de la Pasionaria ", ClémentineHaro (25mn)
JEUDI 18 JUIN• 20h30 " Les Propriétés relatives aux droites ", Hugues Chabalier, Cie UnitedMégaphone (1h15)
VENDREDI 19 JUIN• 19h "Les Cendres de Pasolini (et celles dequelques autres), Valentin Dilas (1h15mn)• 21h "Quand je pense au théâtre je n’aiplus peur de la vie, Nicolas Zlatoff CieAmpoule Théâtre (1h30)
SAMEDI 20 JUIN• 19h "Fleur de jasmin et taureau égorgé", Vincent Pouderoux (35mn)• 20h "Le Rêve d’un homme ridicule ",Fabrice Henry (50mn)• 21h " Les Autres " (chanson), EmmanuelDemonsant (1h15)Du 17 au 20 juin ; entrée libre: brève ci-contre
CAFÉ-THÉÂTRE
CABARET L’ÂNE ROUGE11 rue Juiverie, Lyon 5e
THIERRY MARQUETJusqu’au 20 juin, à 20h ; 52€/57€
ESPACE GERSON1 place Gerson, Lyon 5e
LAURA LAUNEDu 17 au 20 juin, mer, jeu, ven à 20h, samà 19h et 21h ; 12€/16€
LES JUMEAUXDu 17 au 20 juin, mer, jeu, ven à 21h45,sam à 17h ; 12€/16€
ÉLODIE POUXDu 17 au 20 juin, mer, jeu, ven à 20h30,sam à 19h et 21h ; 12€/16€
SPECTACLE D’IMPROPar les élèves de Et CompagnieLun 22 juin à 20h30 ; 10€
STORY BOARDPar la Et CompagnieMar 23 juin à 20h30 ; 12€/16€
LE COMPLEXE DU RIRE7 rue des Capucins, Lyon 1er
LES 2 AUTRESJusqu’au 20 juin, du mer au ven à 20h30,sam 20h et 22h ; 15€/18€
MARDI DÉCOUVERTELes mar à 20h30 ; 5€
L’IMPRO SUR UN PLATEAULes mar à 20h30 ; 13€/15€
LES TONTONS FLINGUEURS12 rue Romarin, Lyon 1er (06 29 85 51 50)
LE PLUS BEAU JOUR DE LEUR VIEDe et avec Joëlle Dollat et Didier NathanLes sam à 17h30 ; 14€/18€
FRANÇOIS MARTINEZOstéopathe devenu magicien, François
Martinez raconte sa reconversion dansun premier one-man-show plus oumoins autobiographique où la tendressele dispute à la dextérité. Très prometteur.Du mer au sam à 19h30, dim à 16h ;14€/18€
VENTES PRIVÉESSous couvert d'une empoignade girly,
notre collaborateur Christophe Chabertsigne avec sa deuxième pièce, Ventesprivées, un cinglant examen du monde.
Et offre à Alexandra Bialy et ThaïsVauquières les rôles les plus décisifs deleur jeune carrière : ceux de bonnescopines de lycée que le capitalisme etdes pères à la masse ont dressés l’unecontre l’autre.Du mer au sam à 21h30, dim à 18h ;14€/18€
THÉÂTRE LA MAISON DE GUIGNOL 2 montée du Gourguillon, Lyon 5e (04 72 40 26 61)
CHASSEZ LE NATURISTE, IL REVIENT AU BUNGALOW !De Patrice SandeauJeu, ven, sam à 21h30 ; 15€/18€
LA PETITE VADROUILLE ET LA GRANDE LA SUITJeu, ven, sam à 21h ; 15€/18€
COMÉDIE ODÉON6 rue Grolée, Lyon 2e (04 78 82 86 30)
TOC TOCDe Laurent Baffie, ms Thierry RoussetDu mar au sam à 21h30 ; 20€/25€
COUSCOUS AUX LARDONSDe Farid OmriDu mar au sam à 19h45 ; 20€/25€
LE REPAIRE DE LA COMÉDIE2 place des Capucins, Lyon 1er (04 82 31 68 02 )
LES JEUDIS DE L’IMPROJeu 18 juin à 20h15 ; 12€/16€
UNITED COLOCVen et sam à 20h ; 12€/16€
TOUT VA BIENVen et sam à 21h30 ; 12€/16€
LE BOUI BOUI7 rue Mourguet, Lyon 5e (04 72 05 10 00)
YANN GUILLARMEEn s’inspirant de son expérience de la
paternité, Yann Guillarme signe un one-man-show doucement mélancolique,furieusement outrancier, et confirme,par sa générosité scénique et sa capacité à s’adapter à tous les registres(du métahumour au trash), qu’il est l’undes comédiens les plus doués de sagénération.Du mar au sam à 19h45 ; 14€/17€
NICOLAS MEYRIEUXDu mar au sam à 21h30 ; 14€/17€
: article ci-dessus
DÉLIT DE GROSSESSEPar Ariane Echallier et Vanessa DefasqueLes sam à 18h ; 14€/18€
HOMME / FEMME MODE D’EMPLOI: LE GARSDe Patrice Lemercier, ms Stéphane CasezLes lun à 19h45 ; 14€/18€
LES VEDETTES THÉÂTRE11 rue de l’Annonciade, Lyon 1er (04 78 30 49 02)
BARCELONE AMSTERDAMPar Marlène Noël et Philippe ElnoDu jeu au sam à 20h ; 11€/14€/17€
PLUS VRAI QUE NATUREDu jeu au sam à 21h30 ; 11€/14€/17€
LE RIDEAU ROUGE1 place Bertone, Lyon 4e (04 72 05 10 00)
LA GUERRE DES SEXESDe Pascal GrégoireSam, dim à 18h et lun à 20h ; 20€
UN COUPLE (PRESQUE) PARFAITDe David PagliaroliLes dim à 16h ; 20€
SOIS PARFAITE ET T’ES TOI !Du mar au sam à 19h45 ; 20€
THÉÂTRE DE LULU SUR LA COLLINE60 rue Victor Lagrange, Lyon 7e (04 72 98 36 28)
LES ZEXPERTS ! MAIS QUI A TUÉ LE CADAVRE MORT ?Jeu, ven et sam à 21h30 ; 15€/18€/20€
LE CLAN DES DIVORCÉESD’Alil VardarLes sam à 18h ; de 10€ à 20€
10 ANS DE MARIAGED’Alil VardarDu mar au ven à 19h30, sam à 20h ; de 10€ à 20€
THÉÂTRE LA MAISON DE GUIGNOL 2 montée du Gourguillon, Lyon 5e (04 72 40 26 61)
EXCÉDENT DE BAGAGESJeu, ven et sam à 19h30 ; 15€/18€
QUAND L’AMOUR VOUS PASSERA DESSUSDe Matthieu BeckerJeu, ven et sam à 19h ; 15€/18€
IMPROVISATION
LA BELLE ÉQUIPE32 rue des Tables Claudiennes, Lyon 1er (04 78 28 29 49)
LES CHEVALIERS DU GUÉRIDONPar les GuilyMer 17 juin à 20h30 ; 5€
LES DESTINATIONS IMPROBABLESPar les GuilySam 20 juin à 20h30 ; 5€
THÉÂTRE DU GAI SAVOIR94 rue des Charmettes, Lyon 6e
JUMBLE CRAFTPar la compagnie Le Cri du chameauVen 19 juin à 20h30 ; de 7€ à 12€
LE NOMBRIL DU MONDE1 place Chardonnet, Lyon 1er
LUI ET L’AUTREJusqu’au 20 juin, jeu, ven, sam à 21h30 ;10€/15€/17€
JEUNE PUBLIC
GUIGNOL, UN GONE DE LYON (4E)65 boulevard des Canuts, Lyon 4e (04 72 32 11 55)
GUIGNOL, LAÏLA ET LE CROCODILEJusqu’au 21 juin, mer, sam, dim à 15h30 ;de 6€ à 9,50€
THÉÂTRE DE LULU SUR LA COLLINE60 rue Victor Lagrange, Lyon 7e (04 72 98 36 28)
AU BOULOT JOJO !Théâtre et marionnettes par Ari Poppin’s Cie,45 min, dès 5 ansMer 24 juin à 15h ; 10€
THÉÂTRE LA MAISON DE GUIGNOL 2 montée du Gourguillon, Lyon 5e (04 72 40 26 61)
GUIGNOL, PIRATE D’EAU DOUCEJusqu’au 28 juin, mer, ponts et jours fériés à16h, sam, dim à 10h30, 14h30, 16h ;9€/11€
GUIGNOL ET LES 3 DRAGONSDe Damien Weis, 45 minJusqu’au 1er juil, mer à 16h30, sam, dim à10h30, 14h30 et 16h ; 9€/11€
HUMOUR
CCO39 rue Georges Courteline, Villeurbanne (04 78 93 41 44)
FBI : SHIRLEY A DISPARUDe Régis RodriguezDu 19 au 21 juin, ven, sam à 20h30, dim à17h ; 7€/10€/12€
SPECTACLES
TOÏ TOÏ LE ZINC17-19 rue Marcel Dutartre, Villeurbanne
PARABOLEPar la Cie du SubterfugeMer 17 juin à 15h30 et 20h30 ; prix libre
PATHÉ VAISE43 rue des Docks, Lyon 9e
LA BIG BATTLELes ateliers de BD lyonnais s’affrontent sousles contraintes et thèmes imposés par le publicVen 19 juin à 20h30 ; 5€
MJC VILLEURBANNE46 cours Damidot, Villeurbanne
FESTIVAL DE THÉÂTRE AMATEURJusqu’au 17 juin ; 4€/6€
LE TRANCANOIR10 rue Juiverie, Lyon 5e
EMY EMADe Guy Foissy, ms Chantal BouisonVen 19 juin à 20h ; 10€/12€
LE CROISEUR4 rue Croix-Barret, Lyon 7e
CRÉATIONS DE LA SCÈNE SUR SAÔNEPerformances audio et videoDu 18 au 20 juin, à 19h30 ; de 4€ à 8€
LA TOUR PASSAGÈREFestival de musique baroque et de théâtreJusqu’au 15 juilletRens. : 06 27 30 11 72Tarifs : 15/22€ le spectacle (sf mentionentrée libre), pass 3 spectacles 30/44€
: article sur www.petit-bulletin.fr/lyon
SQUARE DELFOSSEEmbarcadère, 13 bis quai Rambaud, Lyon 2e
HAMLETDe Shakespeare, par la Cie Les MilleChandellesJusqu’au 22 juin à 19h (sf dim 21)LES IRRÉVÉRENCIEUXPar le théâtre des Asphodèles, ms LucaFranceschiDu 23 au 27 juin, à 20h30 ; 15€/22€
Le monde lui appartient— CAFÉ-THÉÂTRE — Ne jamais se fier à une captation vidéo. Nous l’avons appris ànos dépens la semaine passée avec Les Chiens de Navarre, dont Les Armoires normandes, une fois ramenées à l’amplitude d’un espace scénique, sont en véritéaussi peu théâtrales et provocatrices qu’un talk show de Canal +. Nous avons failli leréviser au détriment de Nicolas Meyrieux, réduit par le teaser de son dernier spectacle à uneespèce de mime hystérique. Alors qu’il est en fait un stand upper plein d’avenir et le spectacleen question un jouissif jeu de massacre participatif dans lequel ce Grenoblois exilé à Paris (etremarqué à quelques reprises dans On n’demande qu’à en rire) fait l’inventaire, d’une bellemauvaise foi éditoriale, des petites aberrations et grandes absurdités de l’époque. Dans quelmonde vit-on ? se demande-t-il. Dans un monde où l’infidélité est une marchandise, l’écologieune doctrine et le suicide une victime de plus du vide créatif ambiant, entre autres thèmes qu’ildéboulonne avec une vitalité juvénile et grimaçante qui lui donne les airs d’un Alex Ramirèsguéri de ses angoisses existentielles. Entre deux séquences, classique revisité (on avoue un faible pour le dealer d’eau potable) ou anecdote thérapeutique (telle une agression dans lemétro), Nicolas Meyrieux se désaltère avec une bouteille d’eau de cinq litres, «parce que lesgrands humoristes qui jouent dans des grandes salles en utilisent des petites». S’il continue surcette lancée, il pourrait bien un jour se contenter d’un verre. BENJAMIN MIALOT
> Nicolas MeyrieuxAu Boui Boui jusqu’au 27 juin
LIVRAISONS D’ÉTÉThéâtre, danse, cirque, concerts...Jusqu’au 27 juinRens. : 04 78 39 10 02
LES SUBSISTANCES8 bis quai Saint-Vincent, Lyon 1er
FUGUE / TRAMPOLINE
De et par Yoann BourgeoisMer 17 juin à 19h et 20h30
DUB FX + ZOUFRIS MARACAS + FLÉCHETTEÉlectro/hip-hop + chansonfrançaise/musique du monde + bass musicJeu 18 juin à 19h30 ; 17€/20€
[JE DIS] ÉLECTROVincent Black & Redrum + Pascal Roeder + B.S.P crewJeu 18 juin à minuit ; 5€
ANECKXANDERPerformance par Alexander Vantournhout &Bauke LievensMer 17 juin à 19h30 et ven 20 à 20h ;entrée libre
ZEEE MATCHImpro par la Cie AmaccDim 21 juin à 17h, 18h et 19h ; entrée libre
EXPOSITION DES ARTISTES POST-DIPLÔMESIssus de l’école nationale supérieure desBeaux-ArtsDu 17 au 27 juin, mer, jeu, ven, sam de 13hà 19h ; entrée libre
Recommandé par la rédaction
Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon
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P13 — LE PETIT BULLETIN N°802 — DU 17.06 AU 23.06.15
MUSIQUE - SOIRÉES
Syd Kemp n’est pas entièrement inconnu desLyonnais qui suivent l’actualité pop puisqu’il tient la basse pour Neils Children, Londoniens soutenus à Lyon par Echo Orange dont on avait eu l’occasion de croiser le psychédélisme éclairé l’an dernier. Mais cette fois, c’est en solo que l’on retrouve SydKemp, plus particulièrement au Café du Rhône où il ajoutera une ligne de plus à la liste des concerts en petit comité orchestré en ce lieu par La Souterraine,une fois de plus dévolue à l’exploration d’une certaine – ou de certaines – pop française. Française ?Oui, car en dépit de ce nom qui évoque autant Syd Barrett (forcément) que l’acteur et chorégrapheLindsay Kemp qui révéla David Bowie à l’art de la pantomime, Syd Kemp est un froggie. L’un de cesinnombrables Français dont les conservateurs de notre pays dénoncent ou encouragent la fuite des cerveaux au gré de leur humeur et de la températurepolitique. Exilé sur un coup de tête à la suite d’une accumulation de coups durs personnels, Kemp a connu la galère absolue de l’immigrant sans repères dans une mégapole, et s’est très vite frotté à la rudesse et à la concurrence féroce de lascène londonienne, s’accrochant comme la moule àson rocher ou comme le bouledogue anglais à sonmorceau de viande.
THE HORRORUne expérience résolument formatrice à écumer lesclubs londoniens grands comme une pièce d’un penny,cet univers souterrain où en réalité tout se passe – etoù passent également toutes les figures arrivées de lapop locale (cette fameuse anecdote qu’il ne se lassepas de raconter, selon laquelle Thurston Moore, désor-mais londonien, fait parfois les entrées du Café Oto).La preuve, Kemp fait partie du décor, que ce soit avecNeils Children donc, ou en solo, profitant commebeaucoup d’autres des conseils prodigués par les corbeaux de The Horrors, devenus parrains locaux.C’est d’ailleurs au groupe auteur de Still Life que fontréférence l’EP et la chanson titre The Horror, superbebranlade (mi-branlette, mi-ballade donc) à la DeMarco sous LSD, le doigt coincé dans son riff et sur sonbouton “cuivres”. Peu de titres sont ainsi nécessairesà Kemp pour faire ses preuves – le lewiscarollien As IDon’t Get it, At the Old Blue, entièrement chanté enmarche arrière, le cinématique instrumental Marble –et, face à un si prodigue retour, nous faire nousdemander : d’où vient le problème que des cerveauxfuient du moment qu’il en sort quelque chose ?
> Syd Kemp [+ Tara King Th. + Thee Verduns]
Au Café du Rhône jeudi 18 juin
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Syd errant— POP — JEUNE FRANÇAIS EXILÉ EN ANGLETERRE AU SERVICE (TRÈS) SECRET DE SAMAJESTÉ LA POP, SYD KEMP, ÉGALEMENT BASSISTE DES CHOUETTES NEILS CHILDREN,REVIENT EN CHEVALIER SOLITAIRE À LA TÊTE D’UN PROJET SOLO DONT LE PSYCHÉDÉLISMEA VISIBLEMENT ÉTÉ À BONNE ÉCOLE. CELLE DE LA VIE LONDONIENNE. STÉPHANE DUCHÊNE
Peut-on avoir du respect pour ungroupe qui tire son nom d’unelégende de vestiaire (le “fameux”jeu de la biscotte), a une façon sisubtile de décrire la merditude deschoses qu’il est un jour arrivé surscène en sortant d’un chiottegéant et a signé la plus ignobleprofanation de l’histoire de lamusique populaire – une reprisefaçon bad boy en réhabilitationsentimentale de Behind Blue Eyesdes Who ? À en croire l’une desplumes du site Noisey, on le luidoit carrément : Limp Bizkit seraitl’une des formations les plusauthentiquement punks de sagénération, en cela qu’elle aconnu un succès planétaire malgré elle et en se foutant duqu’en-dira-t-on comme de la première casquette de son leader,le tatoueur, skateur et blaireaunotoire Fred Durst – Results MayVary (2003), où figure ladite profanation, a battu des recordsen matière de dézingage critique.Rien ne prédestinait, il est vrai, cebiscuit moulé en 1995 en Floride,à vendre 33 millions de disques àtravers le monde. Son premieralbum, Three Dollar Bill, Yall$(1997), où le heavy metal in your
face de Pantera fraye avec la noisepour abattoirs de Helmet, le hip-hop psychotique de SuicidalTendencies et même la pop optioncuir de George Michael (le tempsd’une cover écorchée vive et devenue culte de Faith), demeuremême à ce jour un indépassablesommet d’hostilité nihiliste – surPollution, Durst hurle si fort qu’onentend quasiment des nodulespousser sur ses cordes vocales.
GO WESLa suite est fonction des allers etvenues de Wes Borland, guitaristesous-estimé qui a contribué à élever la technique de la powerchord sous-accordée au rang d’art– et donné via ses accoutrements(corps intégralement peinturluré,regard neutralisé par des lentillesnoires) une visibilité à nombre de civilisations extra-terrestres primitives. C’est à son départ,après le mastoc et clinquantChocolate Starfish and the Hot-Dog Flavored Water (2000),troisième album qui poussait l’esthétique white trash océaniquedans ses retranchements – pourun peu, ce n’était pas le thème deMission: Impossible que Limp
Impur et dur— ROCK — DEUX MOIS APRÈSSYSTEM OF A DOWN, UNEAUTRE VIEILLE GLOIRE DUNU METAL FAIT SON GRANDCOMEBACK À LYON EN LAPERSONNE MORALE DELIMP BIZKIT. RETOUR SURSA CARRIÈRE, LONGUED’UNE VINGTAINE D’ANNÉES,ERRATIQUE ET INJUSTEMENTRÉDUITE À SES ANNÉES DEFASTE MAINSTREAM.BENJAMIN MIALOT
Bizkit s’y appropriait, mais celui de No Pain No Gain – que le groupe a vu descendre son niveaude testostérone. C’est à son retourdéfinitif qu’il a commencé àrenouer, sur Gold Cobra (2005),avec son sens de l’entertainmentdélétère, en attendant la sortiecette année de Stampede of theDisco Elephants, premier disqueenregistré en l’absence de sonsecond pimp sonore, l’ex-House of Pain DJ Lethal, retourné dealer à plein temps ses ambiances mystico-poisseuses au sein de LaCoka Nostra. Aucune chance,cependant, que ce dernier rivaliseen intensité et en groove avec ce qui reste le classique de Limp Bizkit, le (dé)générationnelSignificant Other (1999), mi-appelau vandalisme sur fond de riffséquarrisseurs (Break Stuff) mi-cride détresse sur lit de beats old-school (The Nookie) qui, à l’époque, réconcilia le temps demesses bondissantes headbangerset b-boys. Pas si mal pour un épigone des individualistesNaughty Nineties.
> Limp Bizkit [+ Merge]
Au Transbordeur jeudi 18 juin
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P14_15 — LE PETIT BULLETIN N°802 — DU 17.06 AU 23.06.15
MUSIQUE - SOIRÉES
Une étoiledans les Nuits— WORLD — Les Nuits de Fourvière se sont faitesune spécialité – pour ne pas dire une traditionmaison – du concert pop en mode orchestre sym-phonique. Ce dont elles auraient tort de se (et nous)priver tant la réussite est la plupart du temps au ren-dez-vous, même dans les alliages les plus improbables –d’Antony Hegarty à Vanessa Paradis, il faut bienadmettre que le spectre est large. Il s’élargit encore unpeu plus cette année avec la «Super étoile de Dakar»Youssou N’Dour. L’exercice symphonique, le chanteurprodige mis en orbite internationale par successive-ment Paul Simon (il chante sur l’immense Graceland)et Peter Gabriel (de même sur So et la tournée qui s’en-suivit) à la fin des années 80 s’y est déjà frotté avecsuccès avec le London Symphonic Orchestra. Cette fois,bien sûr, c’est l’ONL qui s’avance pour une version premium du projet sous la direction du chef et arran-geur Scott Stroman. Et des qualités d’arrangeur, il enfaut pour transposer symphoniquement un univers quiserpente entre tradition sénégalaise (louanges gawlodes griots comme chants de l’Islam) déclinée en plusieurs dialectes, mbalax d’invention n’dourienne,
musiques orientales et aspirations pop – qui valurent àYoussou N’Dour une notoriété mondiale sur un titrecomme Seven Seconds. Mais si Stroman sera le chef àla baguette, c’est bien Youssou qui restera l’étoile ou,comme on le surnomme depuis des lustres dans sonpays : le Guide – fonction première d’une étoile aprèstout, à suivre les yeux fermés sous la voûte céleste deFourvière. STÉPHANE DUCHÊNE
> Youssou N’DourAux Nuits de Fourvière samedi 20 juin
Le coût du chapeau— VARIÉTÉ — «L’homme est un animal à chapeaumou qui attend l’autobus 27 au coin de la rue dela Glacière» écrivait Alexandre Vialatte qui n’avait sans doute pas tort sur toute la ligne – entout cas pas sur la ligne 27. Mais la maxime de l’inoubliable chroniqueur du journal La Montagne, ilfaut bien le reconnaître, ne s’applique guère au cas dePharrell Williams, accueilli comme un pharaon enconcert spécial pré-Jazz à Vienne. Le natif de VirginiaBeach a beau arborer comme un symbole de la marquequ’il est devenu la mère de tous les chapeaux mous –ce fameux galure Vivienne Westwood “Petit Prince-style” et hors de prix qui a tant fait parler – il n’a pasattendu longtemps l’autobus du succès. L’ascension futprogressive mais a semblé aller en s’accélérant demanière exponentielle : des productions r’n’b recher-chées (à tous les sens du terme) du duo Neptunes ausuccès intergalactique de l’album GIRL stratosphérisépar le tube Happy en passant par N.E.R.D.. C’est qu’enplus d’avoir souvent su jouer les hommes providentiels,Williams a toujours semblé donner l’impression d’êtrethe right man in the right place. Comme en cette année2013 où en plus d’Happy, il se retrouve en première
© Sha
di Perez
— OPÉRA — À sa création en1902, Pelléas et Mélisandeavait à la fois fait scandale etémerveillé tant le propos deDebussy y était nouveau –s’emparant de la pièce épony-me de Maeterlinck, il avaitexprimé son souhait de compo-ser «un opéra après Wagner etnon pas d’après Wagner».L’intrigue est simple : un marijaloux tue son frère qu’il soup-çonne d’être l’amant de sa femme.
De là, Debussy a écrit une œuvreplongée dans une atmosphèresensuelle, onirique et troublante,où les personnages sombrent aurythme d’une musique pleine defrémissements, de murmures etd’ondes de choc d’une singulièrepuissance émotionnelle . À l’Opérade Lyon, où le réalisateurChristophe Honoré s’en empareavec efficacité, les contrastes sontsaisissants. Du côté de l’orchestre,tout paraît juste, la musique jaillis-
sant de la fosse en de belles fulgurances grâce à la directionexceptionnelle de Kazushi Ono.Bernard Richter campe un Pelléasde belle envergure, attachant dans ses intentions, vocalementtrès présent, tandis qu’HélèneGuillemette incarne, dans une prosodie française pourtant trèscomplexe à porter, une Mélisandeà l’opposé de la nunuche fragileque l’on voit si souvent. Vincent leTexier enfin, habitué au rôle, resteun Golaud magnifique de jalousie,inquiétant dans son lien de plus enplus fou à Mélisande. Le Royaumed’Allemonde n’a quant à lui plusrien d’imaginaire, Honoré s’achar-nant à le rendre réaliste etglauque. Seule la dramaturgiemanque parfois de souffle. CePélléas nouveau n’en reste pasmoins très séduisant. PASCALE CLAVEL
> Pelléas et MélisandeÀ l’Opéra de Lyon jusqu’aulundi 22 juin
ligne des hits Blurred Lines (Robin Thicke) et Get Lucky(Daft Punk). Producteur incontournable, compositeurboulimique, chanteur star, voilà ce qu’est devenu enune poignée d’années le petit batteur de VirginiaBeach. Au football, on appelle ça un hat-trick, autrement dit, un coup du chapeau, celui que Williamss’est offert comme une couronne. Et ça ne s’obtientpas en restant en position d’attente. SD
> Pharrell WilliamsAu Théâtre antique de Vienne mardi 23 juin
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En partenariat avec
www.nuitsdefourviere.com | billetterie 04 72 32 00 00
25 et 26 juin, Grand théâtre
LES PARAPLUIES DE CHERBOURGavec l’Orchestre national de Lyon,
dirigé par Michel Legrandavec Natalie Dessay, Marie Oppert, Vincent Niclo,
Laurent Naouri, Louise Leterme, Jasmine Roy
COMÉDIE MUSICALE
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MUSIQUE - SOIRÉES
CLASSIQUE ET LYRIQUEDUO ÉLOQUENCERenaissance anglaiseLE SALON DE MUSIQUE88 rue Saint-Georges, Lyon 5eVen 19 juin à 20h ; 10€
SPIELBERG ET LES MUSIQUES DE J. WILLIAMSCiné-concert. Extraits de films de Spielbergjoués par l’Orchestre National de Lyon etLeonard Slatkin (dir)AUDITORIUM DE LYON149 rue Garibaldi, Lyon 3e (04 78 95 95 95)Du 18 au 20 juin, jeu, ven à 20h, sm à 18h ;de 8€ à 46€
: article en page 5
PIANO À LYON - CLÔTURE DE SAISON17h : Rémi Geniet18h : Vanessa Wagner20h : Wilhem LatchoumiaSALLE RAMEAU29 rue de la Martinière, Lyon 1er (04 78 47 87 56)Sam 20 juin à 17h ; de 10€ à 40€
TRIO ANIMAChant, violoncelle et pianoLE SALON DE MUSIQUE88 rue Saint-Georges, Lyon 5eDim 21 juin à 18h ; 10€
PELLÉAS & MÉLISANDEDe Debussy, ms Christophe Honoré, dir musKazushi Ono, par l’Orchestre et chœurs del’Opéra de Lyon, 3h30OPÉRA DE LYONPlace de la Comédie, Lyon 1er (04 69 85 54 54)Jusqu’au 22 juin, jeu 18, lun 22 juin à 20h,dim 14 à 16h ; de 10€ à 94€
: article ci-contre
EXCENT’ERIK SATIEPar le Big band 3e cycle, dir Pierre Baldy-Moulinier et préparation musique de chambre Didier PuntosÉCOLE DE MUSIQUE DE VILLEURBANNE46 cours de la République, Villeurbanne (04 78 68 98 27)Mar 23 juin à 20h ; entrée libreOP. CIT-MALIKTHÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSEPlace Joannès Ambre, Lyon 4e (04 72 07 49 49)Mar 23 et mer 24 juin à 20h ; de 5€ à 26€
: article ci-contre
JAZZ & BLUESPART OF TODAY’S JAZZ /5th EDITIONPar le collectif l’AffectLA CLEF DE VOÛTE1 place Chardonnet, Lyon 1erMer 17 juin à 21h ; entrée libreBLOWIN THE BLUESL’ATTRAPE-COULEURSPlace Henri Barbusse, Lyon 9eJeu 18 juin à 19h ; entrée libreBLACK IS THE COLOR OF MY TRUELOVE BOOKSProposé par Dominique DelahayeUN PETIT NOIR57 montée de la Grande côte, Lyon 1erJeu 18 juin de 19h30 à 22h30 ; entrée libreGOSPEL COLORSLA CLEF DE VOÛTE1 place Chardonnet, Lyon 1erJeu 18 juin à 21h ; 7€/10€
JEAN-LOUIS ALMOSNINO ETSTÉPHANE RIVEROInvité au chant: Patrick Baron ATMO9 montée des Carmélites, Lyon 1erJeu 18 juin à 22h ; entrée libreSTÉPHANE VINCENZA TRIOLA CLEF DE VOÛTE1 place Chardonnet, Lyon 1erVen 19 juin à 21h ; 7€/10€
CHRISTINE GROLLIER ET MANU GIGOTATMO9 montée des Carmélites, Lyon 1erVen 19 juin à 22h ; entrée libreVINCENT PÉRIER SEPTET invite Célia KameniLE PÉRISCOPE13 rue Delandine, Lyon 2eVen 19 juin à 21h ; 8€/10€
ALZY TRIOJAZZCLUB SAINT-GEORGES4 rue Saint-Georges, Lyon 5eVen 19 juin à 19h45 ; 10€
THE GREEN BROS TRIOLA CLEF DE VOÛTE1 place Chardonnet, Lyon 1erSam 20 juin à 21h ; 7€/10€
4TET ST GEORGESJAZZCLUB SAINT-GEORGES4 rue Saint-Georges, Lyon 5eSam 20 juin à 19h45 ; 10€
ROCK & POPFIDLAR + DECIBELLES
On désespérait de les voir se produireà Lyon. Deux ans (!) après la sortie deleur premier album, concentré de branlitude californienne comme on n’en fait plus depuis la fin du siècle précédent, les petits punks libertins de FIDLAR déboulent enfin. Et notre joieest aussi indescriptible que le bordelqu’ils vont mettre.TRANSBORDEUR3 boulevard Stalingrad, VilleurbanneMer 17 juin à 20h ; 15€
THE CLARKS PROJECT + TIT FOR TATDans le cadre des “Mercredis à Villemanzy”PARC VILLEMANZYMontée Saint-Sébastien, Lyon 1erMer 17 juin à 18h ; entrée libreLYHCEvery Time I Die + Stray From The Path +Counterparts + In Hearts Wake + Above theNorth (hardcore)WARM AUDIO29 rue Wilson, DécinesMer 17 juin à 19h, 15/20€STRN LYON #3 : SYD KEMP + TARAKING TH + THEE VERDUNSCAFÉ DU RHÔNE23 quai Augagneur, Lyon 3eJeu 18 juin à 20h ; 5€
: article en page 13
LIMP BIZKIT + MERGETRANSBORDEUR3 boulevard Stalingrad, VilleurbanneJeu 18 juin à 20h30 ; 40€: article en page 13
SORRY SORROW SWIMS + HAWAII WEREWOLFKRASPEK MYZIK20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1erJeu 18 juin à 20h30 ; 6€/8€
REGAL + APPALACHEKRASPEK MYZIK20 montée Saint-Sébastien, Lyon 1erVen 19 juin à 20h30 ; 6€/8€
WILD + GRANDEPOLISLA MARQUISE20 quai Augagneur, Lyon 3eVen 19 juin à 19h45 ; entrée libre
WORLDAASHENAYIChants persans par Canticum NovumLE TOBOGGAN14 avenue Jean Macé, Décines (04 72 93 30 14)Mer 17 juin à 20h30 ; 12€/18€/21€
ALFAMAChants yiddish, russes et fado par NoëmiWaysfeld & BlikLE TOBOGGAN14 avenue Jean Macé, Décines (04 72 93 30 14)Jeu 18 juin à 20h30 ; 9€/12€/14€
L’ETHNOFANFAREFanfare WorldLES VALSEUSES1 rue Chappet, Lyon 1erJeu 18 juin à 21h ; entrée libreOS TROPICANTESMusique brésilienne et d’ailleursEL PICANTE20 rue Terraille, Lyon 1erJeu 18 juin à 22h ; entrée libreDIANA BARONI ET ALFONSO PACINZamba cueca afro-amérindienAUX BONS SAUVAGESQuai des Etroits, Lyon 5eJeu 18 juin à 20h ; 5€
MESKHANETrio de percussions orientales, kanun etsaxophoneLA BOÎTE À GANTS6 rue Pierre Blanc, Lyon 1erVen 19 juin à 20h30 ; 4€
AYLA NAÙRock berbèreLE TOBOGGAN14 avenue Jean Macé, Décines (04 72 93 30 14)Ven 19 juin à 20h30 ; 9€/15€/17€
TEMPS KONO avec Djama del SolMusiques africainesTOÏ TOÏ LE ZINC17-19 rue Marcel Dutartre, VilleurbanneVen 19 juin à 20h30 ; 6€
DIALEKGnawa fusionKOTOPO14 rue Leynaud, Lyon 1erVen 19 juin à 20h30 ; 5€
MARIANA DEGANI-FURTACORMusique brésilienne actuelleAUX BONS SAUVAGESQuai des Etroits, Lyon 5eVen 19 juin à 21h ; prix librePANDIT SHYAM SUNDAR GOSWAMIMusique classique indienneCENTRE ARTESYA49 rue de Marseille, Lyon 7eLun 22 juin à 20h ; 10€/15€
SOUL ET FUNKAFROSOUL DESCARGA PAR JAMESSTEWARTLE SIRIUSEn face du 4 quai Augagneur, Lyon 3eMer 17 juin à 20h ; entrée libreFREAKISTANLA MAISON M.21 place Gabriel Rambaud, Lyon 1erJeu 18 juin à 22h ; entrée libreDJ TERROR MIKEF&K13, 14 place Jules Ferry, Lyon 6eSam 20 juin à 18h30 ; entrée libreBLACK SUMMER X WAXISTSadar Bahar + Waxist + FabyliciousLE SUCRE49-50 quai Rambaud, Lyon 2eSam 20 juin à 23h ; 7/9€: article en page 19
TALES FROM THE FUNK FREAKSLA MAISON M.21 place Gabriel Rambaud, Lyon 1erDim 21 juin à 18h ; entrée libre
ÉLECTROCANICULES #7 TOUCHE FRANÇAISEHôtel Particulier + Sonove + WashoLA MAISON M.21 place Gabriel Rambaud, Lyon 1erMer 17 juin à 21h ; entrée libreHAPPINESS THERAPY NIGHTTERMINAL3 rue Terme, Lyon 1erJeu 18 juin à minuit ; 3€
TEENAGE MUTANTS + DEKORE B2BSPASME + TUTTIDV16 rue Violi, Lyon 1erJeu 18 juin à minuit ; 8€
VOIRONTERMINAL3 rue Terme, Lyon 1erVen 19 juin à minuit ; 8€
DJ CAM + JUN MATSUOKALA MARQUISE20 quai Augagneur, Lyon 3eVen 19 juin à 23h ; entrée libreAND + 138 + MILENADV16 rue Violi, Lyon 1erVen 19 juin à minuit ; 10€
ENCOREJuan Atkins + Mr TiesLE KAONinkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7eVen 19 juin à 23h30 ; 15€
: article en page 19
XIII DE FRANCEJennifer Cardini + Chloé
S’il est bien un milieu où la parité est à peu près respecté, c’est celui de lamusique électronique. En tout enFrance, où Jennifer Cardini et Chloéfurent parmi les premières à prendreacte de cette nouvelle donne sonore, enclub (le mythique Pulp, dont elles furentrésidentes) comme sur disques (via lelabel Kill the DJ pour la seconde). Leurréunion d’un soir, même en l’absencedu troisième larron Ivan Smagghe,devrait faire son effet.LE SUCRE49-50 quai Rambaud, Lyon 2eVen 19 juin à 23h ; 12€/16€
BASS RESOLUTION 4th BIRTHDAYKamikaze Space Programme + BotherhoodHybrid + CLFT Miltia + DianeTERMINAL3 rue Terme, Lyon 1erSam 20 juin à minuit ; 8€
ROLAMOUR & HIS STRANGE LOVELA MAISON M.21 place Gabriel Rambaud, Lyon 1er
Sam 20 juin à 22h ; entrée libre
DERRICK MAY + MANOOÀ l’instar de Juan Atkins (voir
rubrique Insomniaque), Derrick May estl’un des déclencheurs de la dernièregrande révolution musicale en date : lanaissance, dans la banlieue de Detroit, dela techno. Chacune de ses apparitionsest, à ce titre, un événement. Surtoutquand il se fend, comme ici, d’un setmarathon de 4h.LE KAONinkasi Gerland, 267 rue Mérieux, Lyon 7e
Sam 20 juin à 23h30
SUPERNORMALWavesonik + Cédric Eteocle + KrisBATEAU BELLONARive droite du Rhône / Pont Pasteur, Lyon 2e
Sam 20 juin à minuit ; entrée libre
SOIRÉESDJ ALL STARSLE SIRIUSEn face du 4 quai Augagneur, Lyon 3e
Jeu 18 juin à 22h ; entrée libre
DJ CARIELA MAISON M.21 place Gabriel Rambaud, Lyon 1er
Ven 19 juin à 22h ; entrée libre
SEXWAX & MR ZOGSLE SIRIUSEn face du 4 quai Augagneur, Lyon 3e
Ven 19 juin à 22h ; entrée libre
MICHEL PLATINELE SIRIUSEn face du 4 quai Augagneur, Lyon 3e
Sam 20 juin à 22h ; entrée libre
LE GRAND BAINDiscodromo + Josef + Inch + Denize SwanTRANSBORDEUR3 boulevard Stalingrad, Villeurbanne
Sam 20 juin à 23h30 ; 15€
: article en page 19
VARIÉTÉPHARRELL WILLIAMS + Mr DayTHÉÂTRE ANTIQUE DE VIENNEVienne
Mar 23 juin à 20h30 ; 79€
: article ci-contre
COUP D’ŒIL JAZZ
A KIND OF MAGIK—
«Quand tout se mélange, çadonne un goût étrange» disait lepoète. Pas sûr que l’ensemble àgéométrie variable Op.Cit partagece point de vue. Fondé par le chefd’orchestre Guillaume Bourgogneen 2008, Op.Cit invente un réper-toire étonnant à la croisée desmusiques contemporaines etimprovisées et provoque des
collisions entre folk, classique, jazz et musique savante. Au Théâtre de la Croix-Rousse, il invite le flûtiste et improvisateur tout-terrain Malik Mezzadridit Magic Malik pour deux créations pour flûte avec un drôle d’ensembleréunissant quatuor à cordes et trio jazz. Celle composée par Malik se nommePavages pour l’aile d’un papillon, une œuvre mêlant impro et musique écrite,ouverte et évolutive, aussi insaisissable donc qu’un battement d’aile. Le com-positeur Alexandros Markeas signe lui Broadway Boogie, pour la même forma-tion hybride. Création oblige, nous n’avons pu lire ou entendre ce dont il enretourne ; mais l’audace et l’originalité de la démarche présage le meilleur. Àvérifier lors d’un avant-goût gratuit le 20 juin à 11h30 place de la Croix-Rousseet lors des deux concerts au théâtre les 23 et 24 juin à 20h. PHILIPPE YVES
DR
JAZZ AU PÉRISTYLEJazz sur le perron de l’OpéraJusqu’au 5 septRens. : 04 69 85 54 54www.opera-lyon.comEntrée libre
PÉRISTYLE OPÉRAPlace de la Comédie, Lyon 1er
WILHELM COPPEY QUARTETJusqu’au 17 juin, à 19h, 20h15 et 22hMONTANA Y SALAZARLatin jazzDu 18 au 20 juin à 19h, 20h15 et 22hTRIO BACHEROT/CAMMACK/BARONModerne bopDu 22 au 24 juin à 19h, 20h15 et 22h
MUSIC EN CIELConcerts en plein airDu 20 juin au 5 juilletRens. : www.ville-saint-priest.frEntrée libre
BALMINOCHÂTEAU DE SAINT-PRIEST2 rue de l’Égalité, Saint-PriestLun 22 juin à 19h30 ; entrée libre
FÊTE DE LA MUSIQUE - OFFPALMWINE RECORDSAUX BONS SAUVAGESQuai des Etroits, Lyon 5eDim 21 juin de 11h à 18h ; prix libreFÊTE DE LA MUSIQUE14h30, 17h, 21h : One chord and the truth15h : Les Fantastiques16h30 : Frank Deets the Third et sa contrebasse + Joe Tornabene18h30 : Youssef Bahlaoui et Dean Simpson(hommage BB King)19h : Bertrand le Cam, Roy et Dean Simpson(blues)20h : percussions du Sénégal21h30 : Neg Marko Polo, Hertical Familyfamily (rap)GROOVEDGE RECORDS18b rue des Tables Claudiennes, Lyon 1erDim 21 juin de 14h30 à 22h ; entrée libreCOSY SHIP AFTERNOONSan Proper + Elysée + Bukar & LiniAYERS ROCK BOATFace au 17 quai Augagneur, Lyon 3eDim 21 juin de 15h à 5h ; entrée libre
ROLLER DISCO SigmaaLE SUCRE49-50 quai Rambaud, Lyon 2e
Dim 21 juin de 15h à 20h ; 7€
FÊTE DE LA MUZAKTorticoli + Cheverny + Buddy Glass + Gordon PaulLE SWITCH13 rue Neuve, Lyon 1er
Dim 21 juin à 18h ; entrée libre
ORACY + JIBIS + AGRUME & LOUNESDV16 rue Violi, Lyon 1er
Dim 21 juin à minuit ; 8€
FÊTE DE LA MUSIQUE - AGGLOCRAPONNEDevant l'espace Rebuffat : Grande harmonieet atelier rock de l'école de musique +Académie parenthèse + Blue swing (jazz) +Zam (pop rock) + Grock (rock)A L'ÉGLISE ST FORTUNAT : AMIS DE L'ORGUEDim 21 juin à 17h ; entrée libre
TASSIN15h : Flâneries musicales au Parc del'Orangerie17h : Concert de chorales à l'église Saint-Joseph20h : Peplum, projet participatif avecOdyssée ensemble & cie et des amateurs,sur la Place Péragut (repli à l'Atrium en casde pluie)Dim 21 juin ; entrée libre
OULLINS17h : Music'85 (orchestre junior) + Le KlubMuzik + Blackmanba + Magic'85 orchestra+ Lucky 1320h : La Piste à dansoire par le collectifMobil CasbahPARC CHABRIERES44 Grande rue, Oullins
Dim 21 juin dès 17h ; entrée libre
Recommandé par la rédaction
Retrouvez l’intégralité des programmes et des articles sur www.petit-bulletin.fr/lyon
Deluxe / Trio Joubran / Juan Carmona Ukandanz / La Mine de Rien / Barrio populoMnM’s / Billie / Jahkasa / Tram des Balkans / Amayé Le Bal Décalé / Maîtrise de l’Opéra / Doc Mad / Stuera...
www.venissieux.fr/fetesescales
P16_17 — LE PETIT BULLETIN N°802 — DU 17.06 AU 23.06.15
FÊTE DE LA MUSIQUE
—TREMPLIN — Jamais deux sans trois :cette année encore, Le Petit Bulletinétait invité par la Ville, à l’instar dequelques autres professionnels de laprofession (officiant au Transbordeur, à Nuits Sonores ou encore chez les boulimiques de basses de Totaal Rez) àélaborer, à partir d’un appel à candida-tures ouvert aux électroniciens amateurset semi-amateurs du coin, le line-upd’une paire de scènes, l’une orientée DJset, l’autre plus portée sur le live, les deuxcalibrées pour accueillir une dizaine de prestations. Sur la première, ère du tempsoblige, la techno sera majoritaire, ne serait-ce que via la présence quasiment au completdu crew Harnak (DRVSH, No-K et BachWrecker, les deux derniers préparant un back2 back). Quelques participants tâcheronttout de même de désamianter l’ambiance :Ziguerman, qui s’évertue, grâces lui soient
rendues, à raviver une flamme drum’n’bassbien trop vacillante à notre goût, les petitsrigolos Crystal et Gratin, versés dans lahouse à fort indice de protection solaire, oula très cosmopolite et très expérimentée (elles’est déjà produite sur la totalité des scèneslyonnaises) DJ Carie. Sur la seconde, la diver-sité sera plus de mise : cacophonies acides etorientalisantes (VHS), techno bouffeuse decerveau (Neurolast), beatmaking saisonnier(Ecstatic Beat), trap qui fait son poids (FrontBass) et même cold-wave au classicismeéprouvé (E A S T., trio habitué des péniches etd’ailleurs également programmé au Sirius cesoir-là), il y en aura pour tout le monde. Maisà l’arrivée, il n’en restera qu’un, celui quevous élirez au terme de ce tremplin. BM
> Tremplin électroAvenue Jean Jaurès, Lyon 7, à partir demidi
Kaffe
Crème - D
R
Le démon de midi-minuit— ÉLECTRO — DU GIGANTESQUE “RENDEZ-VOUS” DONNÉ PAR LAVILLE DE LYON SUR L’AVENUE JEAN JAURÈS AUX SOUND SYSTEMS QUICONSTELLERONT LES PENTES DE LA CROIX-ROUSSE, LA MUSIQUEÉLECTRONIQUE SERA, UNE FOIS ENCORE, LA REINE DE LA SOIRÉE CE21 JUIN. REVUE DE DÉTAIL. BENJAMIN MIALOT
La vie nocturne, un patrimoine immaté-riel comme les autres ? Oui, ont répondules autorités berlinoises début juin, enexprimant leur volonté d’obliger les promoteurs immobiliers à adapter leursprojets (comprendre, les insonoriser) aux habitudes locales en matière declubbing. À Lyon, on n’en est pas encorelà, mais on sait la bienveillance de la Villevis-à-vis des musiques électroniques. Iln’y a qu’à voir le boulevard qu’elle leur déroule chaque 21 juin, ou plutôt
l’avenue, puisqu’après une belle échap-pée au Parc des berges l’an passé, c’estsur Jean Jaurès (Lyon 7) que se déploierale “Rendez-vous électro”. Au programme,pas moins de six scènes : deux dévoluesau désormais traditionnel tremplin (voir ci-contre) et quatre plateaux théma-tiques (techno, house, bass music à l’ancienne et dub) composés par des collectifs locaux sur lesquels se succéderontquantité de piliers de clubs (Yogi, KaffeCrème, Roy Shifter, Mr. Freddy, SMôL...).
SECTEURS SECONDAIRESOutre un mystérieux open air – aucunartiste annoncé, aucune indication géographique plus précise que «lieuinédit avec vue panoramique sur Lyon»,mais déjà plus de 7000 participants surFacebook – et une édition spéciale (à vraidire, on ne voit pas vraiment en quoi,mais qu’importe) du Roller disco du Sucreanimée par Sigmaa, trois autres spotsméritent l’attention des amateurs declubbing en odorama (merguez et ozoneprincipalement). D’abord la place AntoninJutard (Lyon 3), où l’équipe Just a LittleBeat (Murvin Sound, Sy Elle, Ph Neutre...)s’essaiera à une sorte de vulgarisation dela house avec le concours de percussion-nistes et saxophonistes. Ensuite l’entréeprincipale du Parc de la Tête d’Or (placeGénéral Leclerc, Lyon 6 donc), dont lesgrilles vibreront au rythme, notamment,du post-dubstep miroitant du très prometteur Submarine FM (guettez sonpremier EP) et des pérégrinations sud-américaines de ce bon vieux Douster. Et puis place Saint-Louis (Lyon 7), où lesdiggers de la radio RTU (Freakistan,Chylorama, James Stewart...) donnerontune leçon de groove publique. Enfin, avisaux Jamaïcains dans l’âme : c’est placeSaint-Paul dans le cinquième arrondisse-ment (où, sous la tutelle de la Zion HighFoundation, il sera même servi un repastypique) et place Chardonnet (où se produira notamment le sound systemcroix-roussien Zer-i Deres) et au Jardindes plantes (investi par ses voisins duDub Addict Sound System) dans le premier que la fumée sera la plus dense.
DJ Carrie
-DR
La fête de la Musique,
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Ticket TCL en Fête 3€ *
Valable de 16h à fin de service.
DÉCOUVREZ LES ARTISTES
DU TREMPLIN TCL
Place Valmy, Lyon 9ème
à partir de 17h (accès métro D)
La fête de la Musique,
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TCL !Dimanche 21 juin
en Fête 3€Ticket TCLTicket TCLDimanche 21 juin
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Dimanche 21 juin
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DU TREMPLIN T
à partir de 17h (accès métro D)Place ValmyPlace Valmy, Lalmy, Lyon 9, Lyon 9ème
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à partir de 17h (accès métro D), LDU TREMPLIN T
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à partir de 17h (accès métro D), Lyon 9
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FÊTE DE LA MUSIQUE
PLACE DE LA RÉPUBLIQUE (Lyon 2)Ce 21 juin, le Périscope délaisse sa no go zone d'attache duquartier Perrache pour rallier la très fréquentée place de la République, mais ne perd en cours de route rien de son louable attachement aux musiques alternatives voirecarrément zarbis. En l'occurrence la noise tentaculaire deSheik Anorak (puisque l’œuvre d'un seul homme maniantà la fois médiator et baguettes), la techno à motifs tribauxde Flore (qui viendra tout juste de sortir, via son labelPolaar, le 2e volet de l'excellent Ritual) et le post-rock à météo variable de L'Effondras, pour ne citer que nosfavorites des six formations qu'il invite à vous dégraisserles écoutilles. BM> À partir de 17h
Une fête, cinq scènes— SELECTION — «DEUX FOIS PLUS DE MUSIQUE» NOUS PROMET LA VILLE DE LYON CETTEANNÉE – ET 30° À L'OMBRE, MAIS TOUT LE MONDE SAIT QU'IL EST AUSSI NAÏF D'ÉSPERERFÊTER LA MUSIQUE SOUS LE SOLEIL QUE DE CROIRE À L'EXISTENCE D'UNE FÉE DES CROÛTES.CONSÉQUENCE : CETTE SÉLECTION DES SCÈNES LES PLUS ALLÉCHANTES DE CETTE ÉDITION2015 DEVRAIT VOUS ÊTRE DEUX FOIS PLUS UTILE. BENJAMIN MIALOT ET STÉPHANE DUCHÊNE
SQUARE SAINTE MARIE PERRIN (Lyon 3)À l'inverse d'une musique électronique recevant les hon-neurs d'ordinaire réservés aux grands hommes trépassés,le hip-hop est généralement le parent pauvre de la Fête dela musique. Sauf cette année, grâce au Ratchet Lab, orga-nisateur d'un open air voulu aussi fédérateur qu'une blockparty – une fête des voisins sans roulés au fromage etcopropriétaires aigris. S'y produiront, entre autres beat-makers, celui de 1995 (Hologram Lo'), le collectif parisienqui a réinjecté de l'enthousiasme et de l'espièglerie dansle boom bap à la française au début des années 2010, etcelui de Bavoog Avers (Ciucci), l'un des pensionnaires (àquatre têtes) les plus insaisissables de L'Animalerie. BM> À partir de 16h
PLACE DE LA CROIX-ROUSSE (Lyon 4)Cette année encore, le rock'n'roll risque fort d'être outragé,brisé et martyrisé. Et cette année encore, le Kraspek Myzikaura à cœur de le libérer de la tyrannie de la cover foireuse.Ceci avec le concours, notamment, des garageuses exal-tées de Little Garçon (qui pourraient en remontrer à leurscousines suédoises de Tiger Bell), des punks au visagepoudré de Brice et sa Pute (nos Dresden Dolls à nous,dans une certaine mesure), des shoegazers à la psychémulticolore de Satellite Jockey (certains les comparent àThe Bewitched Hands, on trouve ça moyennement sympa)et des slackers au bronzage californien de Avions (lemême que celui de Weezer, Pavement...). BM> À partir de 15h
SQUARE GALTIER (Lyon 7)Comme perdu au milieu de l'invincible et innombrablearmada électro chargée, comme il est de tradition, d'envahir Gerland en ce premier soir d'été (voir ci-contre),il y a la scène du Ninkasi. Où l'on pourra aller applaudirLogar, lauréat du Ninka Tour 2015 grâce à un folk raffiné, ainsi que Nazca, quatuor pop-folk amoureux desinstruments sautillants (banjo, ukulélé, glockenspiel), vainqueur, lui, du Tremplin découverte du même Ninkasi,ce «brasseur de talents» ainsi qu’il s’auto-proclame. Et histoire de rester bien en famille, ce double plateau s'achèvera par un mix de la DJette maison, Maggy Smiss,et de son fidèle acolyte DJ Waxmine. SD> À partir de 19h30
PLACE VALMY (Lyon 9)Conscients que le trajet vers la gloire est pour un artisteaussi ardu que pour un usager de rallier La Confluencedepuis Gerland il y a cinq ans, les TCL rééditent leur tremplin, qu'on espère aussi ascensionnel que le viragesuspendu qui mène à la Duchère. Le programme balaietous les modes de transport musicaux : Snakes Crew (rapsoucieux de «remplir le gofri» mais pas à n'importe quelprix), Les Insomniacs (rock français à catogan), Fango(cocotte reggae), Nico et sa fougère (duo de chansonréaliste enjouée, ce qui fait beaucoup). Et enfin Scampi,jeune promesse folk découverte sur Youtube il y a un bailet dont l'univers a évolué vers un singulier trip-hop. SD> À partir de 17h
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CINÉFILM DE GENRE ET BDProjection de “L’enfer des zombies” de LucioFulci + débatCOMŒDIA13 avenue Berthelot, Lyon 7eLun 22 juin à 20h
RENCONTRESROGER LENGLETPour son livre “Nanotoxiques, une enquête”BIBLIOTHÈQUE DE LA PART-DIEU30 boulevard Vivier Merle, Lyon 3eMer 17 juin à 18h30 ; entrée libreMALY SIRIPour sa BD “Pin-up art, good girls / badgirls”LIBRAIRIE LA BANDE DESSINÉE57 grande rue de la Croix-Rousse, Lyon 4eMer 17 juin à 14h30 ; entrée libreMALY SIRI + JEAN-CHRISTOPHE DEVENEYPour leur BD “Maly Siri’s Pin-up Art - Goodgirls Bad girls”LIBRAIRIE LA BANDE DESSINÉE57 grande rue de la Croix-Rousse, Lyon 4eMer 17 juin à 14h30 ; entrée libreMARIE AVRIL + ANAÏS DEPOMMIERPour leurs BD “Confidences à Allah” +“Sartre”Marie Avril a signé une adaptation
d’une douce dignité du monologue anti-patriarcal de Saphia Azzeddine.Anaïs Depommier a pour sa part dessiné, d’un trait joliment malingre,une biographie pleine de pédagogie de Jean-Paul Sartre. Réunir ces deux jeunes auteurs, parmi les plusprometteuses des (nombreux) auteursd’origine ou d’adoption lyonnaise.LE BAL DES ARDENTS17 rue Neuve, Lyon 1erJeu 18 juin à 19h ; entrée libreJEAN-LUC BAYARDPour son livre “P.O.L. nid d’espions”LIBRAIRIE PASSAGES11 rue de Brest, Lyon 2eJeu 18 juin à 19h ; entrée libreTOM TIRABOSCOPour sa BD “Wonderland”Respecté fanzineux genevois,
Tom Tirabosco signe avec Wonderlandson grand œuvre : une autobiographieenfantine où troubles familiaux,réflexions sociales et constructions imaginaires esquissent à gros traitsindie l’avenir d’un auteur des plus sensibles. Son éditeur clame qu’il y aconsacré dix ans de sa vie. On le croitsur parole.LIBRAIRIE EXPÉRIENCE5 place Antonin Poncet, Lyon 2eSam 20 juin à 14h30 ; entrée librePIERRE DUCROZETPour son livre “Eroica”LIBRAIRIE DECITRE - BELLECOUR29 place Bellecour, Lyon 2eSam 20 juin à 16h ; entrée libre: article ci-contre
FABRICE HUMBERTAutour de son roman “Eden utopie”LIBRAIRIE DU TRAMWAY92 rue Moncey, Lyon 3eMar 23 juin à 19h ; entrée libre
AUTOUR D’UN VERREPREMIERS CLIPS #6TOI TOI LE ZINC17-19 rue Marcel Dutartre, VilleurbanneJeu 18 juin à 20h30 ; prix libre: article ci-dessous
SOIRÉE DE PRÉSENTATION DU FESTIVAL LUMIÈRE 2015CINÉMA LUMIÈRE25 rue du Premier-Film, Lyon 8eMar 23 juin à 19h et 20h30 ; entrée libre
LES INVITESDu 17 au 20 juinSpectacles de rue et musiqueRens. : 04 72 65 80 90Entrée libre: article ci-contre
MERCREDI 17 JUINAVENUE HENRI BARBUSSE15h: “T’as de beaux yeux tu saisCarabosse” par L’illustre famille Burattini16h: “Prends-en de la graine” par la Cie Desplumés18h15: “Île O” par le cirque Baroloso
RUE MICHEL-SERVET19h : “Out” par le collectif RandomVILLAGE DU CENTRE14h: “Raoul le chevalier” par Tetrofort17h15: Ego le cachalot
P18 — LE PETIT BULLETIN N°802 — DU 17.06 AU 23.06.15
ANIMATIONS
19h45: Projet Schinéar20h30: “J’arrive” par De Fakto21h: “Silence on tourne!” par PockemonCrew22h15: Goldenberg & Schmuyle
HÔTEL DE VILLE DE VILLEURBANNE16h : “La Funkmobile” par De Facto
JEUDI 18 JUINAVENUE HENRI BARBUSSE18h30: “La Funkmobile” par De Fakto19h15: “14” par Tetrofort + Collectif 13
VILLAGE DU CENTRE18h: “Animal sentimental” de L’illustrefamille Burattini20h30: “Batman contre Robespierre” par leGrand Colossal Théâtre21h30: “Cabaret” par Le Petit Théâtre dePaina
HÔTEL DE VILLE DE VILLEURBANNE18h: “Zouhan” par la Cie Auguste-Bienvenue
SQUARE DE LA DOUA18h30 et 20h: “Balade” par Virevolt19h15: “Prends-en de la graine” par la Ciedes Plumés20h30: James Stewart21h30: Alma negraMinuit : Gilles peterson feat. Mc Earl Zinger
VENDREDI 19 JUINHÔTEL DE VILLE DE VILLEURBANNE16h30: “La géographie des bords” parDélices DADA19h15: “Cavale” par la Cie Yoann Bourgeois
VILLAGE DU CENTRE17h: “Bricolez!” par Les Encombrants18h: “Animal sentimental” par l’Illustrefamille Burattini21h: Kundé blues22h30: “Rue Princesse” par la Cie N’soleh
SQUARE LEBOSSÉ17h: “Canoan contre le roi Vomiir” parSpectralex
RUE LÉON CHOMEL20h: “Nullwert” par Brotha from AnotherMotha Company & Physical Danse Theater
QUARTIER BUERS - CROIX-LUIZET20h: “Situation(s) Pélisson par le collectifRandom
VENDREDI 19 JUINSQUARE DE LA DOUA18h30 et 20h: “Balade” par Virevolt20h30: Seb the Player19h15: “Prends-en de la graine” par la Ciedes Plumés22h30: Songhoy BluesMinuit: Analog Africa
ESPLANADE JEAN MONNET19h45: Onanla
PLACE DE LA PAIX17h30 : “La Funkmobile” par De Facto
PLACE LAZARE-GOUJON18h15 : “Jean ou solo pour un monuments aux morts” par Patrice deBenedetti
SAMEDI 20 JUINPLACE LAZARE-GOUJON19h : “Jean ou solo pour un monuments aux morts” par Patrice deBenedetti
HÔTEL DE VILLE DE VILLEURBANNE14h: “Les Truites” par Les Truites15h: “La géographie des bords” par DélicesDADA17h30: Île O par le Cirque Baroloso18h30: “Cavale” par la Cie Yoann Bourgeois
AVENUE HENRI BARBUSSE11h: départ de la déambulation par le Teatrodel Silencio14h: “Onanla”14h30: “Tchao Moisy” par Émile DidierNana + “Prends-en de la graine” par la CieDes Plumés15h: “15” par Tetrofort 15h30: “Bricolez!” par Les Encombrants +“Democratie I love you” par la Cie l’Étoffedes rêves16h30: Chorale public par le Label Z
RUE MICHEL-SERVET16h : “Je vais lui en mettre du JohnnyRotten” par No Tunes International
SQUARE LEBOSSÉ17h : “Batman contre Robespierre” par leGrand Colossal Théâtre
VILLAGE DU CENTRE15h: “Animal sentimental” par L’illustrefamille Burattini16h: “La Funkmobile” par De Fakto16h30: Patrick Kabré16h30 et 20h30: “La ligne jaune” par Lesgrandes personnes d’Aubervilliers18h30: Pockemon Crew19h30: “Doctor Dapertutto” par Le Teatrodel Silencio
21h: The Feather22h15: Cumbia All Stars
RUE ROBERT-DESNOS12h15 : “Hagati Yacu” (partie 1) par Uz etcoutumes15h : “Hagati Yacu” (partie 2) par Uz etcoutumes17h15 : “À vendre : Villeurbanne” par Thé àla rue18h : “Hagati Yacu” (partie 3) par Uz etcoutumes
SQUARE DE LA DOUA18h30 et 20h: “Balade” par Virevolt21h: “Canoan contre le roi Vomiir”, épiso-des 7 à 9 par Spectralex21h: Big Buddha23h: Push upMinuit: “Canoan contre le roi Vomiir”, épi-sodes 10 à 12 par Spectralex Minuit: DJ Oil
LES NUITS DE FOURVIÈREJusqu’au 31 juilletRens. : 04 72 32 00 00www.nuitsdefourviere.com
THÉÂTRES ROMAINS DE FOURVIÈRE6 rue de l’Antiquaille, Lyon 5e
À Ô LÀNG PHÔCirque vietnamien, par Tuan Le, NguyenNhat Ly, Nguyen Lan Maurice et Nguyen TanLocMer 17 et jeu 18 juin à 22h ; 23€/28€
SELAH SUEVen 19 juin à 21h ; 37€
YOUSSOU N’DOUR SYMPHONIQUE + HINDI ZAHRAAvec l’Orchestre de l’Opéra de Lyon Sam 20 juin à 20h ; 32€
: article en page 14
NACHDim 21 juin à 20h ; entrée libreLOUIS, MATTHIEU, JOSEPH ET ANNA CHEDIDLun 22 et mar 23 juin à 21h ; 45€
AUTRES LIEUXBESTIASPar la Cie Baro d’Evel.Sans esbroufe, la compagnie
Baro d'Evel met de côté les grandes démonstrations athlétiques au profit de saynètes douces avec chevaux etquelques oiseaux. Fragile, fait de petitsriens, ce spectacle dessine néanmoinsl'univers d'une compagnie de circassiensà suivre.DOMAINE DE LACROIX-LAVALRoute de Saint-Bel, Marcy-L’ÉtoileJusqu’au 17 juin, mer, ven, sam, lun, mar à19h ; 17€/22€
TOUTARISTOPHANE, ADRESSES AUX PUBLICSLecture par Ariane Ascaride, Nicolas bouchaud,Christine Citti, Marie Kauffmann, ÉricElmosnino, Hervé Pierre et Serge ValettiCLOÎTRE DU FOURVIÈRE HÔTEL23 rue Radisson, Lyon 5eLun 22 juin à 19h ; 15€
LA CERISAIED’Anton TchekhovTHÉÂTRE DE LA RENAISSANCE7 rue Orsel, OullinsDu 23 au 25 juin, à 20h ; 17€/22€
CUISINE ET CONFESSIONSPar Les 7 doigts de la mainMAISON DE LA DANSE8 avenue Jean Mermoz, Lyon 8eDu 23 au 30 juin, à 20h30 (relâche dim) + sam 27 juin à 15h ; 35€
ZINGARODe Bartabas
Le maitre du théâtre équestre n'aplus l'esprit à la fête. Dans un spectacleaussi sombre que l'air ambiant, Bartabasréussit néanmoins toujours à fédérer sa virtuose tribu de circassiens et d'animaux fidèles. On en reparle beaucoup plus longuement la semaineprochaine.PARC DE PARILLYBronJusqu’au 18 juil, à 21h sf lundi 13 juillet à20h30 (relâche mer et dim) ; 35€
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Encre vive— RENCONTRE — Après deux romans de fiction,voilà que le jeune écrivain Pierre Ducrozet (33ans) se penche avec Eroica (paru en avril) sur lavie de Basquiat. Mais attention, ceci n’est pas unebiographie littérale, plutôt une biographie haute-ment littéraire. Pour autant, ce troisième ouvrages’inscrit dans la parfaite continuité de ce qu’il a esquis-sé depuis 2010. Son héroïne de Requiem pour Lolarouge ? «Elle est le vent.» Lou dans La Vie qu’on voulait ? «Elle préfère le maintenant (…) s’ennuiepeut-être parfois mais c’est une taxe obligatoire sur lavie.» Autant de phrases que Pierre Ducrozet auraient pu attribuer à son Basquiat, dit Jay, qui possède la mêmefureur de vivre que ses précédents personnages. Cette intensité se retrouve dans le découpage même de son récit,succession de courts chapitres allant à l’essentiel : vivre vite et fort ; se camer, se cramer, inévitablement. Et pein-dre, peindre, peindre. Cernant son milieu d’origine (la classe moyenne) tout en se gardant de le transformer enartiste maudit pour enjoliver quelque success story, Ducrozet se fait pragmatique dans sa façon de décrire le gestede Jay, prouesse lexicale maintes fois renouvelée sur laquelle nombre de critiques d’art et de ses pairs écrivains secassent régulièrement les dents. S’il maintient ce cap tout au long du roman, Ducrozet n’en n’oublie toutefois pas où se déroule son histoire : dans le New York 80’s – Warhol, Haring, Capote et Madonna passent par là – quitrimballait aussi son lot de racisme et de démesure. Autant portrait d’une ville que d’un artiste, ce roman qui inaugure la collection “Le Courage” chez Grasset est aussi, en creux, l’affirmation d’un auteur qui, livre après livre, trace, à l’instar de son sujet, un mouvement singulier et de plus en plus identifiable. NADJA POBEL
> Pierre Ducrozet À la libraire Decitre-Bellecour, samedi 20 juin
Treize ans que Les Invites tordaient le cou aux idéesreçues sur les artistes de rue et/ou engagés – deszonards qui creusent le trou de l’intermittence, engros. Et soudain, patatras : les mains sont moites, lesréflexes peut-être émoussés, on lâche prise et on seretrouve avec un concert du Collectif 13, “super”groupe de chanson pas contente et néanmoins décon-tractée du dreadlock où émargent des mecs de La RueKetanou, de Massilia Sound System, de Tryo... Le restede la programmation musicale de cette quatorzièmeédition, bien qu’il ne renoue pas avec l’exubérancedes têtes d’affiche de ces dernières années (Jean-LouisMurat et son orchestre, Har Mar Superstar, SKIP&DIE,La Femme, Rachid Taha...), propose une approche heu-reusement beaucoup plus authentique et subtile del’altérité culturelle. Chercheurs d’or black (l’éclectiqueradio host Gilles Peterson, pour un Black AtlanticClub hors les murs qui devrait faire date, les ethno-musicologues du label francfortois Analog Africa, lebaroudeur de longue date DJ Oil), bluesmen passésmaîtres dans l’art du désensablement d’esgourde (lequatuor Songhoy Blues, privé de désert malien parDamon Albarn) ou sommités encore vertes du groovesud-américain (Cumbia All Stars), Villeurbanne bruissera en effet plus que jamais des rythmes chargésd’histoire de la sono mondiale.
MILITANTS QUOTIDIENS DE L’HUMANITÉCôté théâtre et cirque, pas de surprise, il y en aura (des surprises) comme d’habitude à tous les coins derue. À celui de la rue Léon Chomel par exemple, où
Les Grandes Personnes d’Aubervilliers délaisse-ront leurs marionnettes géantes au profit de santons,acteurs d’une étonnante reconstitution miniature desluttes syndicales qui agitèrent l’usine Renault deCléon. À celui de la Rue princesse, du nom d’unerecréation scénique des très moites et très coloréessoirées dansantes d’Abidjan (par la compagnie ivoi-rienne N’Soleh). À celui de l’avenue Henri Barbusse,où le vénérable et protéiforme Teatro del Silencio(rassemblant plasticiens, acteurs, danseurs, musicienset autres acrobates, il a été fondée en 1988 au Chili)retracera l’histoire russe contemporaine, le long d’undéfilé plein de fureur et aux proportions littéralementsoviétiques. Sur la place Lazare Goujon, où le choré-graphe Patrice Bénédetti interprétera Jean, un «solopour monument aux morts» (avec béquilles) aussiphysique que dérangeant. Ou sur le parvis de l’Hôtelde ville, où Yoann Bourgeois présentera Cavale, uneversion dédoublée de sa Fugue, minimaliste et gracile variation pour un escalier et un trampoline sur le mythe de Sisyphe (qu’il reprend d’ailleurs aux Subsistances ce mercredi 17 juin). Autant de spectacles et quelques autres qui, au milieu du vacarmede lamentations nombrilistes (et souvent hypocrites)dont les périodes de crise sont fécondes – suivez notreregard, pas très loin, jusqu’à la place Lazare-Goujon –disserteront d’une manière salutairement festive surla fragilité et l’iniquité de la condition humaine.
> Les InvitesDu mercredi 17 au samedi 20 juin
L’art fait le trottoir— FETIVAL — FIDÈLES À LEUR ETHOS D’OUVERTURE AU MONDE ET DE REVALORISATION DE LA NOTION DE CITOYENNETÉ, LES INVITES FÊTENT L’ARRIVÉE DES BEAUX JOURS AVECQUATRE JOURS DE DÉAMBULATIONS TRAGI-COMIQUES. SUIVEZ LE GUIDE. BENJAMIN MIALOT
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an-François Paga
– Grasset
COUP D’ŒIL AUTOUR D’UN VERRE
CLAP DE DÉBUT—
Quinze créations 100% rhônalpines, c’est le programme proposé parShoot!t pour la 6e édition de Premiers Clips, qui met en lumière ce genreà part entière qu’est devenu la vidéo musicale – comme l’association le faittout au long de l’année avec ses nombreuses réalisations et sessions live. Dans cette sélection, projetée sur un écrangéant au Toï Toï ce jeudi 18 juin, on retrouvera notamment des productions toutes fraîches des duos en vogue Black Lilyset Holy Two, mais aussi de High Tone, Sunless et Caspian Pool, œuvres de réalisateurs aussi prometteurs que RoxaneGaucherand qui a déjà oeuvré brillamment pour De La Montagne sur Girls. Au terme de la soirée, trois prix leur serontpotentiellement décernés : un Prix de l’industrie technique Transpalux (partenaire de l’événement), un Prix du public etenfin un prix artistique baptisé Un Poil Court (assorti de deux jours de tournage offerts au vainqueur dans les studios dumême nom). De quoi mettre un joli coup de projecteur à double entrée sur la scène locale. STÉPHANE DUCHÊNE
Holy Tw
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THE ZOMBIESLe temps d'un album, les Zombies furent l'un des plusgrands groupes du monde, malheureusement passéau travers d'une postérité totale. Leur Odessey andOracle sorti en 1968 demeure l'un des chefs-d’œuvre(de moins en moins) méconnu de la pop. Reforméspour leurs 40 ans en 2008, ils tournent (et assurent)toujours. Ils seront au Centre Culturel CharlieChaplin de Vaulx le 25 novembre, précédés parleurs meilleurs disciples : Odessey & Oracle, que nousvous avions présentés il y a quelques mois.
DELFLORIAN& TAGLIARINIDans une programmation dense et exigeante qui vientd’être révélée, le Toboggan de Décines proposera, les14 et 15 janvier, Reality et Ce ne andiamo per nondarvi altre preoccupazioni, deux spectacles italiens plusou moins performatifs du duo Daria Delflorian etAntonio Tagliarini. Le deuxième, en prise avec la crise,relaye l’histoire de retraités grecs qui, pour ne pasencombrer la société, décident de se supprimer. Glaçant.
PLUS LOIN
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P19 — LE PETIT BULLETIN N°802 — DU 17.06 AU 23.06.15
INSOMNIAQUE
19.06.15 ENCOREDeux semaines après le coup de force d’UndergroundResistance, le collectif Encore remonte pour de bonaux origines de la techno, cette fois au Kao, en rece-vant Juan Atkins. Soit rien moins que l’un des troisfondateurs du genre, ex aequo avec Kevin Saundersonet Derrick May (lui-même à l’affiche de la 20e soiréeMTR le lendemain à la Plateforme), ainsi que nousvous l’avions raconté lors de sa venue au DV1 début2013. De là, tout est dit, si ce n’est qu’il invoquera saSainte-Trinité musicale (funk, krautrock, italo-disco)pendant 3 heures.
20.06.15 LE GRAND BAINIl est des traditions qui méritent la vie dure qui est laleur. Faire la chouille rue Romarin une fois le défilé dela Gay Pride dispersé, par exemple. Deux changementsà signaler toutefois cette année : la fête se tiendra ruedes Capucins et elle se prolongera au Transbordeuroù le Lavoir Public et nos amis d’Hétéroclite vousconvient à une vraie-fausse pool party. À la barre, leduo italien Discodromo, créateur des très explicites(musicalement, mais pas que) soirées CockTaild’Amore qui chaque mois à Berlin font le bonheur dela frange la plus queer des habitués du Berghain.
20.06.15 BLACK SUMMERDouble dose de négritude musicale cette semaine,puisque tandis que le Black Atlantic Club s’exporteaux Invites le temps d’un open air gratuit (voir ci-cont-re), le Sucre poursuit de son côté son cycle estivaldédié au groove à la mode afro-américaine (funk,house, disco...). Cette semaine, c’est l’un des crate-diggers les plus expérimentés, les plus formalistes – latechno ? Connaît pas... – et les plus coquets (ça negâche rien) de la pourtant très concurrentielle Chicagoqui s’y colle, à savoir Sadar Bahar. Détendez-vous :malgré un nom à pactiser avec le diable, il ne veut àvotre soul que du bien.
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3 RDV nocturnes à ne pas manquer cette semaine BENJAMIN MIALOT
LE PETIT BULLETIN LYON | www.petit-bulletin.fr/lyonSARL de presse au capital de 131106,14€ - RCS LYON 41361150016 rue du Garet - BP 1130 - 69203 Lyon cedex 01 Tél. : 04 72 00 10 20 | Fax : 04 72 00 08 60 Tirage moyen : 50000 exemplaires | Impression : Rotimpress
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Envoyez-nous vos programmes: par mail à [email protected], courrier ou formulaire en ligne (conditions de publication sur www.petit-bulletin.fr/lyon) Pour joindre votre correspondant : composez le 04 72 00 10 + (numéro)DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Marc Renau (20)RÉDACTEUR EN CHEF Benjamin Mialot (26) RÉDACTION Christophe Chabert, Jean-Emmanuel Denave, Stéphane Duchêne, Nadja PobelONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO Pascale Clavel, Philippe YvesSTAGIAIRE RÉDACTION Valentine MartinDIRECTEUR COMMERCIAL Christian Jeulin (24) COMMERCIAUX Nicolas Claron (22), Caroline Renard (29), Nicolas Héberlé (21)AGENDA Lisa Dumoulin (27) VÉRIFICATION AGENDA Florence BlancDESIGN Denis Carrier & Michel Barthelemy MAQUETTISTE Morgan Castillo INFOGRAPHISTE Clément TrémoulhacWEBMASTER Gary KaCOMPTABILITÉ Oissila Touiouel (20)DIFFUSION Guillaume Wohlbang (25)
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JAY JAYJOHANSSONÀ chaque fois que Jay Jay Johanson sort un nouvelalbum et repasse par chez nous, c'est un peu enmode "Le Retour du grand blond avec une fissurenoire". À l'âme, la fissure. À en croire d'ailleurs lapochette de son nouvel album antalgique, Opium, çan'a pas l'air d'aller mieux du côté de chez Gégé – il al'air droit sorti d'un village-vacances Boko Haram etl'un des morceaux s'intitule Harakiri. On le retrouveradonc avec une grande joie le 13 octobre au Transbo.
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Instru-mentalanimalAPRÈS 40 ANS DE CARRIÈRE, IL EST TOUJOURS IMPOSSIBLE DE QUALIFIER LAMUSIQUE DE PASCAL COMELADE, PROTÉE À L’ŒUVRE INSTRUMENTALE MULTIPLEDONT LE CONCERT À FOURVIÈRE EST EN SOI UN ÉVÉNEMENT. D'AUTANT QU'ILS'AGIRA DE SON DERNIER AVEC LE FIDÈLE BEL CANTO ORQUESTRA, RENFORCÉPOUR L'OCCASION DES NON MOINS FIDÈLES CUIVRES DE COBLA SANT JORDI.
S'il fallait assimiler les musiciens à des animaux, nul doute que Pascal Comelade n'entrerait guèredans la classification des espèces connues, mais davantage dans le champ infini de la crypto-zoologie, celle des animaux de légende, dont l'apparence est soumise à débat puisque par définition, en dehors de l'homme qui a vu l'homme qui a vu le yéti, Nessie ou le Chupacabra, personne ne les a jamais observés. Oui, Comelade est une étrange et indescriptible créature (un minimaliste avec une banane ? Un bricoleur à santiags ?) dont pourtant les traces d'appari-tion, innombrables tant sa discographie est pléthorique, sont autant de preuves d'une existencebien réelle tout en ne faisant qu'épaissir ce mystère, à la croisée du rock et des musiques tradi-tionnelles, de l'électro et de l'acoustique, de la pop pas populaire et de la musique savante, de l'érudition virtuose et de l'amateurisme assumé, de la lettre et de l'esprit, de la visitation et de larevisitation, de l'instrument et du jouet. Mais aussi de la France et de l'Espagne sur laquelle saCatalogne natale est à cheval, en selle sur ces Pyrénées qui accolent plus qu'elles ne séparent.Les frontières, Pascal Comelade n'a jamais trop su ce que c'était, ou du moins, n'a jamais voulule savoir, s'attachant davantage à ce qui unit par son sens inouï et quasi obsessionnel du collage.C'est ainsi que dans son chaudron, on trouve ce qu'il appela un jour sur un album «L'argot du bruit», un langage musical bastringue et un peu baltringue qui lui est propre mais s'habilled'universalité, en la compagnie fidèle, notamment, du Bel Canto Orquestra fondé en 1983 avecPierre Bastien, véhicule musical aux destinations positivement hasardeuses.
IMMENSES MINIATURESQuand on ne sait pas par quel bout attraper cette œuvre immense de miniatures accumulées (unecentaine de LP, cassettes, CD, maxi, singles, duos et collaborations diverses), on peut le faire parle prisme de ses insensées reprises de standards ou trésors cachés du rock : le Paint it Black desStones arasé à l’ukulélé fanfarisé, Love Too Soon de PJ Harvey en duo et co-écrit avec icelle – unesplendeur de poche à dresser les poils d'un taureau – September Song de Kurt Weill avec RobertWyatt et même Ma Gueule de Johnny Hallyday avec Miossec. Ou bien l'aborder par la grâceétrange de titres jouant aussi bien avec les lettres qu'avec les sons : The Halucinogenic SpontexSinfonia et ses allures de Bolero de Ravel tombé du camion quelque part entre Belgrade etBarcelone, Ze Crypto-situ Cowboy Rides Again, grand chaparral des plaines de Catalogne, MétodeDe Rocanrol, album sorti en 2007... Ou par ce penchant pour la philosophie, qu'il a étudiée avecDeleuze et Lyotard à Vincennes : Spinoza Was a Soul Garagist et son orgue justement s(a)oul,Saint-Augustin tombant vers le haut avec son complice Richard Pinhas, Stranger in Paradigm...Dans tous les cas, les listes à dresser de ces "catégories" sont aussi interminables que l’œuvre deComelade est indéterminable. Peut-être, en fin de compte, est-il un minotaure, tant le labyrinthesemble constituer son habitat naturel, autant qu'un vaste palais de patrimoine musical.
CETTE SEMAINE AUX NUITS….
© Stéph
ane Esteve
Le Journal des NuitsLES NUITS DE FOURVIÈRE — DU MERCREDI 17 AU MARDI 23 JUIN — WWW.NUITSDEFOURVIERE.COM — # 03/06
du 02 juin au 31 juillet 2015
À Ô LÀNG PHO, CIRQUE VIETNAMIENInspiré directement du courant du nouveau cirque, ce spectacle vietnamien arrive tout droit de Hanoï et mêle harmonieusementdanse, théâtre et acrobaties.Les 17 et 18 juin à 22h au Grand théâtre
YOUSSOU N’DOUR SYMPHONIQUE AVEC L’ORCHESTRE DE L’OPERA DE LYONToujours prêt pour l’aventure et les rencontres hors norme, YoussouN’Dour relit son répertoire à la majestueuse lumière d’un orchestresymphonique pour une date unique en France.Le 20 juin à 20h au Grand Théâtre
LA CERISAIE - CRÉATION MONDIALE CHRISTIAN BENEDETTIChristian Benedetti et son équipe d’acteurs créent La Cerisaie.Benedetti adopte le regard de Tchekhov pour affronter, avec unetendresse infinie, les ténèbres de notre temps.Du 23 au 25 juin à 20h au Théâtre de la RenaissanceChristian Benedetti reprendra également le triptyque La Mouette,Oncle Vania et Trois Sœurs.Le 27 juin à 15h au Théâtre de la Renaissance
Communiqué
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DERNIÈRE MINUTENACHNACH se produira sur la scène de l’Odéon pour un concert gratuitqui s’annonce comme une véritable fête de la musique ! Venez dèsaujourd’hui retirer vos invitations au guichet des Nuits de Fourvière(6 rue de l’Antiquaille).Le 21 juin à 20h à l’Odéon
MUSIQUEPascal Comelade, Bel
Canto Orquestra & CoblaSant Jordi
Samedi 27 juin I 21h30Odéon
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