Le patois de paris

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- Repères -

Le patois de ParisLe patois de ParisLe patois de ParisLe patois de Paris

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«««««««« La réjouissance des La réjouissance des La réjouissance des La réjouissance des La réjouissance des La réjouissance des La réjouissance des La réjouissance des harangèresharangèresharangèresharangèresharangèresharangèresharangèresharangères et poissonnières faites ces jours au et poissonnières faites ces jours au et poissonnières faites ces jours au et poissonnières faites ces jours au et poissonnières faites ces jours au et poissonnières faites ces jours au et poissonnières faites ces jours au et poissonnières faites ces jours au

gâteau de leurs gâteau de leurs gâteau de leurs gâteau de leurs gâteau de leurs gâteau de leurs gâteau de leurs gâteau de leurs reinesreinesreinesreinesreinesreinesreinesreines » » » » » » » » 16441644164416441644164416441644

LAPOISSONNIÈRE : « Parle, hé! Parrette. N'as-tu pas veu madame Crotée , mademoiselle du Pout-

Orson ,la Pucelle d'Orléans ? Donnez luy blancs draps à ste balle épousée de Massy, qui a les yeux de

piastre. Mafoy, si son fruict désire de note poisson, tu te peux bien frotter au c., car ton enfant n'en

sera pas marqué.»sera pas marqué.»

LA POISSONNIÈRE : « En despit soit fait du beau marchand de marde ! Hé, je pense qu'ous estes

enguiéblé. Allez, de par tous les guiébles! à vote jolly collet, porté vote argent auxtrippes3, vous ayrez

du mou pour vote chat. Pence-vous que je soyen icy pour vos beaux rieux? Aga, ce monsieur Groté, ce

guièble de frelempié, ce pauvre poissart, ce déterminé à la pierrette voudret bien porté des bottes à nos

despens. »

Le patois de Paris, un patois inspiré des dialectes voisins Le patois de Paris, un patois inspiré des dialectes voisins Le patois de Paris, un patois inspiré des dialectes voisins Le patois de Paris, un patois inspiré des dialectes voisins Le patois de Paris, un patois inspiré des dialectes voisins Le patois de Paris, un patois inspiré des dialectes voisins Le patois de Paris, un patois inspiré des dialectes voisins Le patois de Paris, un patois inspiré des dialectes voisins

modifiant les mots de la modifiant les mots de la modifiant les mots de la modifiant les mots de la modifiant les mots de la modifiant les mots de la modifiant les mots de la modifiant les mots de la langue françaiselangue françaiselangue françaiselangue françaiselangue françaiselangue françaiselangue françaiselangue française

En raison de sa position et du commerce, Paris était un lieu de rencontre de

populations, marchands, puissants nombreux et variés. Aussi les habitants de Paris

s’inspirèrent des mots, tics de langages de leurs voisins venus à leur rencontre. s’inspirèrent des mots, tics de langages de leurs voisins venus à leur rencontre.

Ils cherchèrent également à modifier l’intonation, la prononciation, intervertir les

lettres.

Ainsi, se forma le patois de Paris aux XVI et XVIIIe siècles.

Les transformations Les transformations Les transformations Les transformations Les transformations Les transformations Les transformations Les transformations des voyelles : des voyelles : des voyelles : des voyelles : des voyelles : des voyelles : des voyelles : des voyelles : Au XVIIe siècle, la voyelle a est transformée en ai dans les monosyllabes la, ma, ta, ca et dans cela, déjà, deça, voila.Cet usage venant de Bourgogne et de Lorraine

Clairté, tairder, raige, raicine.Il arrive aussi qu’elle évolue en e.

erière, erticle, lermes, gendermes, chermes, cherbons, bizerre, catterche,

Les bourgeois parisiens avaient une préférence pour le e et transformaient volontiers, Paris en Peris

aa

Peris

Lorsqu’il était suivi par un n, le a se transformait en i. binde, chince, cinquinte, dinse, frinc, finfaron, grind…

Tout comme le e qui placé dans le n se prononçait a : cintime, lindemain, pindint, printimps,

Ces modifications impliquaient des efforts de prononciation moins forts

Enfin, dans certains cas, les parisiens transformaient le a en o, tout comme le al en au. Le charretier parlerait de son chevau.

Les transformations Les transformations Les transformations Les transformations Les transformations Les transformations Les transformations Les transformations des voyelles : des voyelles : des voyelles : des voyelles : des voyelles : des voyelles : des voyelles : des voyelles : Le e était souvent remplacé par le a, quelque soit sa place dans le mot :

afronté, aclairé, acouter, acrire, axemple, avangile, apouser.

Cette modification était très prononcée lorsque le e était suivi d’un r, sous l’influence du bourguignonsarvir, sargent, sarpette, tarrible.

On la retrouvait aussi lorsque le e était suivi d’un l. sentinalle, crualle, intalligence…

Plus rarement, le e était transformé en i, notamment lorsqu’il était suivi d’un a

ee

Plus rarement, le e était transformé en i, notamment lorsqu’il était suivi d’un a agriable, cianx, criature, doliance

Ou à proximité d’un r.marichal, pricaution, opira, prialable.

En outre, on peut retrouver également quelque fois, la transformation du e en u : fumelle, prumier, suminaire,

Sous l’influence normande, le e à la fin du mot se prononçait ai. Egalement, le é était de manière régulière jusqu’au XVIIIe siècle modifié en eu

bienveuillance, cheumin, euvangile,

Les transformations des voyelles : Les transformations des voyelles : Les transformations des voyelles : Les transformations des voyelles : Les transformations des voyelles : Les transformations des voyelles : Les transformations des voyelles : Les transformations des voyelles :

Le i était tout le temps transformé en é, sauf s’il était suivi par un n.archéduc, frécassé, déficile,

Suivi par un n ou un m, le i devenait un a.ambécile, amposture, antrigance, anstruction

Également, le in, suivi d’un e, était prononcé è. babène, gésène, machène, sègne, estème, poitrène

ii

Également, le in, suivi d’un e, était prononcé è. babène, gésène, machène, sègne, estème, poitrène

Lorsqu’il est suivi par un double m ou un double n, le i était prononcé ain

ainmortel, ainnocence, ainmoler, aimoral.

On retrouvait également ces modifications lorsque le i était suivi d’un l ou d’un r.

Les transformations des voyelles : Les transformations des voyelles : Les transformations des voyelles : Les transformations des voyelles : Les transformations des voyelles : Les transformations des voyelles : Les transformations des voyelles : Les transformations des voyelles : Le y était transformé en j ou en g.

laijal pour loyal, roijal pour royal, joigeux pour joyeux

Cette modification résultait du fait que des parisiens lisaient y, qui était alors surmonté d’un point, comme le i, et le traduisait en j.Puis une diphtongue fut rajoutée comme dans les exemple décrit plus haut.

Ensuite, en se propageant dans le peuple de Paris, le son g fut utilisé.

yy

Ensuite, en se propageant dans le peuple de Paris, le son g fut utilisé.noger pour noyer, ennuger pour ennuyer, pager pour payer

Au fil du temps, le o subit des variations en a au Moyen Age, en u à la Renaissance. Au XVIe siècle, il était surtout modifié en ou.

Apoulogie, assoumer, boune, couchon, coulère, drouge, gourge…

Le u ne fut lui que très peu modifié.uu

oo

Les modifications des voyelles composées : Les modifications des voyelles composées : Les modifications des voyelles composées : Les modifications des voyelles composées : Les modifications des voyelles composées : Les modifications des voyelles composées : Les modifications des voyelles composées : Les modifications des voyelles composées :

Bien qu’ayant souvent transformé le a en ai, le patois parisien rendait au ales mots que le français avait mis en ai.

éclar, char, clar, tratre, rason, plasir…

Au devient a. je le sarais

AiAi

auau

A la fin des mots, eau était prononcé io

Cette fausse diphtongue fut modifiée en arêvar, dormar, bonhar

De nombreuses modifications pour oi : en a, oa, é, aibourgas, tournas, bouas pour bois, doua pour doigt

eaueau

eueu

oioi

Usages des consonnesUsages des consonnesUsages des consonnesUsages des consonnesUsages des consonnesUsages des consonnesUsages des consonnesUsages des consonnesDans les mots en préfixe Sub, il se transforme en r

surmarger, survenir (au lieu de subvenir)

Il se transforme en g lorsqu’il est dur, (galice pour calice, ganif pour canif). A la fin de mot, il peut devenir t (avet pour avec), suivi de h, il se transforme en j (ajeter pour acheter)

Il peut revenir en j pour tarjer (tarder). Le d intercalaire de coudre, se transforme en s pour

bb

cc

Il peut revenir en j pour tarjer (tarder). Le d intercalaire de coudre, se transforme en s pour cousre. S’il est suivi par un i, il se mute en gu : attenguions, Guieu (pour Dieu)…

Il peut se transformer en c : vacabond, cangrène (gangrène)…

La lettre s’intercale dans certains mots : pahis (pays), ahider (aider) en reprenant une influence picarde.

dd

gg

hh

Usages des consonnesUsages des consonnesUsages des consonnesUsages des consonnesUsages des consonnesUsages des consonnesUsages des consonnesUsages des consonnesPrécédé du f, et suivi d’un e, le l s’assimile progressivement : giffe pour gifle, giroffe pour girofle.

Il peut aussi se transformer en i pour le piaisir (plaisir), la piace (place), la piume (plume)…

En début de mot, il devient n : nune (lune), nantilles (lentille), nilas (lilas)…

Double, mais aussi quelque fois simple, le l se change en y : atteyer (atteler), ayeurs (ailleurs), batayon (batallon), souyers (souliers)…

Lorsque deux m se suivent, le second devient b : flamme devient flambe.

ll

Lorsque deux m se suivent, le second devient b : flamme devient flambe.

Le n initial ou médial devient lui l : chaloine (chanoine), vélin (vénin), lacre (nacre)

Devant le h, le p se transforme avec lui en fl : triomfle (triomphe)

Qu se transforme en cl : musicle, maniacle. Q peut aussi devenir g : chiguenaude(chiquenaude)

mm

nn

pp

qq

Usages des consonnesUsages des consonnesUsages des consonnesUsages des consonnesUsages des consonnesUsages des consonnesUsages des consonnesUsages des consonnes

Le r se laisse remplacer par le l : Chalenton, paller (parler), Val de glace, palain (parrain).

Dans plusieurs mots finissant en eur, il est remplacé par x : chanteux (chanteurs), ergoteux,

danseux…

Jéru Masia : on observe ici l’inversion du s en r et inversement. Aussi, on désignait les courins

(cousins), les quatre rairons (saisons), les bairers (baisers)…

rr

ssJéru Masia : on observe ici l’inversion du s en r et inversement. Aussi, on désignait les courins

(cousins), les quatre rairons (saisons), les bairers (baisers)…

Lorsqu’il était précédé de s, il s’assimilait à lui : digession (digestion), jusse (juste), artisse

(artiste).

Suivi de ié, ia, ier, ien, eo, eau, il devenait q : amiquier (amitié), anquier (entier), baquiau

(bateau)…

ss

tt

La conjugaison : êtreLa conjugaison : êtreLa conjugaison : êtreLa conjugaison : êtreLa conjugaison : êtreLa conjugaison : êtreLa conjugaison : êtreLa conjugaison : êtreIndicatif présent Je sis, sis, sis, su j’étions, équions,

Tu as,

Il a,

Je son, sons, soumes,

Vous astes,

Ils étiant, étiens.

FuturTu sras,

Il sra,

Je ou nous srans

ImpératifFusse

ConditionnelJe serions, seriens, seriemmes, sarions,

Ils étiant, étiens.

Indicatif imparfaitJ’estas, astois,

Tu estas, astois,

Il esta, astoit, estos, étions, équions, etien, estet,

J’estèmes, esquèmes, étien

Vous étiais, équiez.

Ils étiant, estian, estan, étan, étions.

ConditionnelJe serions, seriens, seriemmes, sarions,

Vous seriais, sariez,

Il serient, sriens, sariens.

SubjonctifQue je sas, siens,

Que tu sas, sais,

Qu’il sayt, set, sçait,

Que je sayons, soyens

Que vous sayez, soyais,

Qu’ils saïons, sayont,

La conjugaison : avoirLa conjugaison : avoirLa conjugaison : avoirLa conjugaison : avoirLa conjugaison : avoirLa conjugaison : avoirLa conjugaison : avoirLa conjugaison : avoir

Indicatif présent J’on, ons,

Tu as,

Il avon, avions,

Nous ons, avan, j’ons,

Vous avais,

Ils avan, avon, avont, avions, avien, aviaint

FuturJ’orais, orai, airai,

Tu aras, oras, airas

Il ara

Nous airommes

Vous ayrez

Ils aront auraint

ConditionnelJ’auras, oras, airais,

tu airaisVous avais,

Ils avan, avon, avont, avions, avien, aviaint

Indicatif imparfaitJ’ava, avas, avi

Tu avas,

Il avet, avion,

Je ou nous avians, aviemmes, avien, aviant, aviom,

Vous aviais,

Ils avien, aviens, aviaint, avian, avient.

Ils aront auraint tu airais

Il airait,

Nous auriains, auriemmes

Vous ayriez

Ils arien, aurienSubjonctifQue j’aye,

Que tu ayes,

Qu’il aye,

Que je ou nous ayains, eyons,

Que vous ayais,

Qu’ils ayaient, ayons.

La conjugaison : faireLa conjugaison : faireLa conjugaison : faireLa conjugaison : faireLa conjugaison : faireLa conjugaison : faireLa conjugaison : faireLa conjugaison : faire

Indicatif présent Je fas, fa,

Tu fas,

Il fa,

Nous fesons, fsons, fons, fommes,

Vous faisez, fsez, fesez,

Ils feson, faision, faisan, faisiaint, faisent

FuturJe fray, fairai,

Tu fras, fairas,

Il fra, faira,

Nous frans, fairons, frons,

Vous farés,

Ils frans, fairiaint

ImpératifFa

faisez

ConditionnelJe fras, frais,

Tu fras, frais,

Vous faisez, fsez, fesez,

Ils feson, faision, faisan, faisiaint, faisent

Indicatif imparfaitJe fezas, faza, fezien,

Tu fezas,

Il fzet,

Nous fezien

Vous fesiais

Ils fezien, faisiaint, fiaisian, faisiant

Ils frans, fairiaint Je fras, frais,

Tu fras, frais,

Il fras, frais, faroit, fairoit,

Nous ferien, feriemmes,

Vous ferias, feriais,

Ils ferien, fairien, fairientSubjonctifQu’il faisit, fassit,

Que nous fassian, fesions,

Que vous fassiais,

Qu’ils fassiant, fesions

Les figures de dictionLes figures de dictionLes figures de dictionLes figures de dictionLes figures de dictionLes figures de dictionLes figures de dictionLes figures de dictionLe patois parisien était marqué par une recherche d’une diction plus brève, plus forte et

plus simple.

Aussi, plusieurs moyens étaient utilisés pour cela :

Les syncopesLes syncopes

• La syncope visait à supprimer une lettre : m’ler, d’main,

d’meure, bin (bien), ren (rien), vyage (voyage)…

• Elles concernaient principalement le e, i, o, mais aussi

Les apocopesLes apocopes

• Le i final dans convoi disparait, comme le u dans

feu, le f de bœuf, massif, vif…

• Elles concernaient principalement le c, i, u, f, h, l, q, • Elles concernaient principalement le e, i, o, mais aussi

les diphtongues ou, oi et les consonnes b, d, l, m, n, r.• Elles concernaient principalement le c, i, u, f, h, l, q,

r, s,

Les épenthèsesLes épenthèses

• Dans certains cas, des lettres supplémentaires étaient

rajoutées : oubelier, leumière, agréiable, réiel, créiature,

flambé, syllable…

• Elles concernaient principalement le e, i, b, g, l, n, r, t,

Les épenthèsesLes épenthèses

• Au début des mots, on pouvait rajouter des lettres

ou syllabes : aleçon (leçon), escrupule, escorbut…

• Elles concernaient principalement le a, r, z, de, l,

Extraits en patois de Paris Extraits en patois de Paris Extraits en patois de Paris Extraits en patois de Paris Extraits en patois de Paris Extraits en patois de Paris Extraits en patois de Paris Extraits en patois de Paris

«««««««« Agréable conférence de deux paysans de Saint Ouen et de Agréable conférence de deux paysans de Saint Ouen et de Agréable conférence de deux paysans de Saint Ouen et de Agréable conférence de deux paysans de Saint Ouen et de Agréable conférence de deux paysans de Saint Ouen et de Agréable conférence de deux paysans de Saint Ouen et de Agréable conférence de deux paysans de Saint Ouen et de Agréable conférence de deux paysans de Saint Ouen et de

Montmorency sur les affaires du tempsMontmorency sur les affaires du tempsMontmorency sur les affaires du tempsMontmorency sur les affaires du tempsMontmorency sur les affaires du tempsMontmorency sur les affaires du tempsMontmorency sur les affaires du tempsMontmorency sur les affaires du temps » 1649» 1649» 1649» 1649» 1649» 1649» 1649» 1649

« Qu'est y ce Couarjuteu? »—Janin,

« Ardé.,cesty-là qui héritez a de là charge de Monseu de Pazi ».- Piarot

« Ha voizeman, j'ay ouy dize qu'il a offar d'exortizé le Cardena, car n'an di qui l'est poussé dé du marquis d'Ancre. » - Janin.

« Hé, où ai-ce qui l'exortizera? »- Piarot

« Dan Noutre-Dame de Pazi. »—Janin« Dan Noutre-Dame de Pazi. »—Janin

« Hé, qu'en fera n'en après? »—Piarot

« N.'an l'envoigerat à Roume, à noute saint Père le Paple, pour obteni son excomication, et pi n'an fra la paix par toute la

Crétianté; car n'an di que l'erchiduc Liopo est venu à Pazi aveu pu de cens mil hommes. » —Janin.

« Qui guièble est ce Liopo? Je m'attanque c'est un Sararin. »—Piarot.

« O! tu l'as di, c'est le rouay du Pahis-Bas. »—Janin.

« Hé ban don, qu'est y venu faire ce Liopo ? »-Piarot.

« Dame,y l'est venu faire la paix aveu le Parleman pour allé rebouté le prince de la Galle dan son riaume. Tu sçay ban que cé

guiébles de Milour avont coppé le cou à Monseu son père. Ce damné de Farfer, di-je Forfaxe, y dizet qui le voulet reboutre dan

son troune. Y fes y bâti un gran thiâtre devan Noutre-Dame. y bouty le rouay sur ce thiâtre; may tandy qui ly boutet sa courone,

un lomé, aye! un lomé, attan, je l'ay sur le bou dé dens, Grogne, di-je Groumelle, ly abaty la teste par drière.» janin

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Sources bibliographiques : ◦ Nisard, Charles. Étude sur le langage populaire ou patois de Paris et de sa banlieue 1872

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