Le No Bullshit! du dimanche 20/7/14

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13:00 14:00 15:00 16:00 17:00 18:00 19:00 20:00 21:00 22:00 23:00 00:00 01:00 02:00 03:00 04:00 Dub Corner The Last Arena Dance Hall Jupiler Boom Box La Petite Maison dans la Prairie Cannibal Stage De Red Bull Elektropedia Balzaal The Last Arena Dub Corner Dance Hall Jupiler Boom Box La Petite Maison dans la Prairie Cannibal Stage De Red Bull Elektropedia Balzaal NO BULLSHIT! LE GUIDE DES FESTIVALS JUILLET 2014 17 | 18 | 19 | 20 PHOENIX THE LAST ARENA - 23:00 DOUR D'HIER SAMEDI 19 JUILLET L'OR DU COMMUN BOOMBOX "Merci! Il est 14h50 et vous êtes déjà telle- ment nombreux!" Bob vissés sur la tête et marcels, le public de l'Or du Commun s'est déplacé en masse à l'heure du petit dej' à Dour dans l'effluve des bédos pour venir soutenir le collectif bruxellois. Chauffés par la prestation d'Exodarap, qui se produi- sait juste avant, la foule sautille au rythme des flows saccadés mais ultra maîtrisés du quatuor, soutenus par un cinquième MC et leur DJ. Affublés de maillots de bas- kets pour la plupart, les membres ont investis leur demi-heure de show avec brio, enchaînant les harmonies, leurs punchlines et les phrasés déliés sans se prendre la tête avec des titres comme Tartes aux Frites. MOUNTAIN BIKE LA PETITE MAISON... Le festival de Dour possède ses propres fuseaux horaires. Et ce n’est pas toujours simple de s’y adapter. Après trois jours de fête, c’est le gros jet- lag. A 13h00, heure belge, tout le monde est encore au lit. Les festivaliers rechargent les batteries sous tente et, sur le site, c’est un peu le remake de Walking Dead : quelques zombies traversent la plaine et des dizaines d’humains se réfugient dans La Petite Maison dans la Prairie où le programme annonce l’arrivée de Mountain Bike. Sur scène, quatre types en slip s’agitent dans des maillots de la NBA. Chicago Bulls et New York Knicks aux guitares, Boston Celtics à la basse et Charlotte Hornets à la batterie. Au rebond, les garçons appuient à fond sur le champignon. Mountain Bike démarre son show au quart de tour et fait chauffer le moteur du rock garage. Le groupe bruxellois ravive l’esprit (saint) des Ramones et suce la roue de Ty Segall, Black Lips et autres sprinters américains. Après une belle échappée matinale, Mountain Bike a mis la pression sur ses principaux concurrents. Derrière eux, les prin- cipaux favoris de l’étape ont tout intérêt à dérouler. De fameux champions! SHIGETO BOOMBOX Débarqué avec pour seuls accessoires sa batterie et ses consoles, l'américain Shitego occupe l'espace prévu pour dix personnes sans le moindre mal. Beats hip-hop, nappes de sons chimériques, loops cosmiques,... L'artiste dont le pseudonyme, qui n'est autre que son deuxième prénom, signifie "grandir" en Japonais, étonne par sa technique et son rythme métronomique, hérités de sa formation de batteur. Souvent associé à Flying Lotus et Shlomo pour ses "beats" astraux, Zach Saginaw de son vrai nom a démontré sa classe et la richesse acoustique de ses influences à l'aide d'un set hypnotisant, quasi mys- tique. La claque! CEREBRAL BALLZY CANNIBAL STAGE Le Dour Festival, c’est un peu la jungle des genres musicaux. Tous réunis au même endroit pendant quatre jours, les styles se croisent et se mélangent au gré de la programmation. Loin des clichés, on voit ici des blancs-becs revisiter les traditions afro-américaines. À l’inverse, on aperçoit aussi des Blacks s’attaquer aux poncifs white trash. Dans le genre, Cerebral Balzy fait fort. Les gamins connaissent l’histoire sur le bout des doigts. Black Flag, Minor Threat ou les bourrasques initiales des Beastie Boys : leur éducation est irréprochable. Branleurs et un brin poseurs, les New-Yorkais ont expé- dié leurs histoires de filles draguées et de planches de skate éventrées sur la scène de la Cannibal Stage. Un show punk hardcore efficace. A défaut d’être visionnaire. TRAAMS LA PETITE MAISON... Conformément aux horaires annoncés dans le programme, TRAAMS est arrivé à Dour pour jouer un concert dans La Petite Maison Dans La Prairie. Pas très causant, le trio anglais a essentiellement communiqué par décharges électriques interposées. Entre cavalcades ins- trumentales et refrains post-punk brûlés à vif, le groupe de Chichester a balancé la sauce. Tête baissée et pied au plancher. Sympa, mais limite autiste. CYPRESS HILL THE LAST ARENA Vieillissants mais toujours vail- lants, les énervés de Cypress Hill ont transformé la plaine de la machine à feu en véritable marée humaine. Impossible de se frayer un chemin jusqu'à la Last Arena, le hip-hop salace de ces gros durs made in L.A. n'aura laissé per- sonne insensible. C'est qu'avec 25 ans de carrière et 18 millions d'albums vendus à leur actif, les membres de Cypress n'ont de leçon a recevoir de personne pour drainer les foules. Balançant des gros tubes à la Insane In The Brain et How I Could Just Kill a Man en fusionnant comme à leur habitude rap et rock, tout en continuant leur croisade pour la légalisation de la ganja à coups de "Who wants to get high with Cypress Hill tonight?". Bref, une teuf rondement menée, à l'image de leur passage en 2011 sur la plaine de Dour. Seul bémol: à trop surfer sur leurs fonds de commerce sans produire de nouveautés potables, le groupe risque un jour de tomber dans la désuétude. Si ce n'est pas déjà trop tard... JAGWAR MA LA PETITE MAISON... Vous cherchez quelqu'un à blâmer au sujet de la non-reformation d'Oasis? Ce sont Jagwar Ma les coupables. En tout cas, c'est ce que racontait Noel Gallagher dans le NME: "Je parle trop de ce putain de groupe pour penser à Oasis". Et ça se comprend. Avec leurs riffs enjoués et leurs loops hypnotiques, les boys ont livré une prestation quatre étoiles hier sous le chapiteau de la Petite Maison dans la Prairie. Sous le crissement de leurs envo- lées mélodiques, les influences du rock nineties qu'ils affectionnent tant s'échappent par bourrasques pour redonner un nouveau souffle de vie à l'esprit baggy de Madchester. Avec brio. GIRLS IN HAWAII THE LAST ARENA Fraîchement auréolé d’un disque d’or pour l’album "Eve- rest", le groupe brabançon débarque sur la scène prin- cipale de Dour avec un faim énorme. Tout content de se retrouver en tête d’affiche dix ans après ses débuts – au même endroit – en ouverture de festival, Girls In Hawaïï a livré un super concert sous les premières gouttes de pluie de cette 26ème édition. Anciens morceaux (This Farm Will End Up In Fire) et nouvelles chansons (Rorscach, Switzerland) touchent le public en plein cœur. Jusqu’au feu d’artifice final emmené par un Flavor explosif. Sublime. MADLIB BOOMBOX MC, producteur et grand collectionneur de disques rares, Madlib s’est construit un nom et un son en collaborant avec le gratin du hip-hop alternatif américain (J Dilla, MF DOOM, Talib Kweli, etc.). Samedi soir, l’artiste se pointait derrière les platines de Dour à l’invitation du Belge Lefto, DJ, organisateur de concerts et programmateur radio. Madlib a répondu présent à l’appel en balançant quelques trésors tirés de sa discothèque idéale : des tranches cachées de l’histoire du hip-hop, des trucs inconnus qui sonnent comme des tubes absolus. Une fête parfaite. Vraiment funky fresh. Photos: AVPRESS © Christophe Hars Dalton Télégramme 14:00-14:40 Dub Inc 17:00-18:00 Casseurs Flowters 19:00-20:00 Kaiser Chiefs 21:00-22:00 Phoenix 23:00-00:15 Boys Noize 00:45-02:00 Clinton Fearon & Boogie Brown Band 15:25-16:10 Biga Ranx 16:10-17:00 Naâman 18:00-19:00 Winston McAnuff & Fixi 20:00-21:00 Johnny Osbourne 22:00-23:00 Daniel Avery 23:30-01:00 Ghost Culture 01:00-02:30 Mr. Oizo 02:30-04:00 Dope ADN 13:20-14:00 Fixpen Singe 14:45-15:35 Joke 16:10-17:00 Disiz 18:00-19:00 Joey Bada$$ 20:00-21:00 Tyler, the Creator 22:00-23:00 Foreign Beggars 00:00-01:00 Pfel (C2C/Beat Torrent) 01:15-02:30 A-Trak (Hip-hop Set) 02:30-04:00 Moaning Cities 12:50-13:30 Lisa Leblanc 14:10-14:50 Deap Vally 15:30-16:20 Breton 16:50-17:40 King Khan & The Shrines 18:20-19:20 Connan Mockasin 20:00-21:00 Blonde Redhead 22:00-23:00 Buraka Som Sistema 00:00-01:00 Surfing Leons 02:15-03:00 Branko 03:00-04:00 BRUTUS 12:50-13:30 Aborted 14:00-14:50 Loudblast 15:20-16:10 Sylosis 16:40-17:35 Skindred 18:05-19:00 Punish Yourself 19:30-20:30 Kreator 21:00-22:00 X&Trick 22:30-23:15 Ceephax Acid Crew 23:15-00:00 2 Bad Mice 00:00-01:00 Amen Allstars Remarc, Bizzy B... 01:00-02:15 The DJ Producer 02:15-03:15 Saint Acid 03:15-04:00 Crash 14:45-16:00 Acid Arab 16:00-17:15 Trippy Turtle 17:15-18:30 Stwo 18:30-19:45 Motor City Drum Ensemble 19:45-21:00 Moodymann 21:00-23:00 Len Faki 23:00-00:30 Brodinski 00:30-02:00 Boris Brejcha 02:00-03:30 O.B.F soundsystem feat. Soom T Iration Steppas soundsystem feat. Danman 14:00-22:00 Cairo Liberation Front 13:20-14:00 Atomic Spliff & Les Rebel Dubz 14:40-15:25 Dengue Dengue Dengue! 01:15-02:00

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Dub Corner

The Last

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HallJupiler Boom

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dans laPrairie

CannibalStage

DeRed BullElektropediaBalzaal

The Last

ArenaDub

CornerDance

HallJupiler Boom

Box

La PetiteMaison dans laPrairie

CannibalStage

DeRed Bull ElektropediaBalzaal

No BuLLSHiT!LE GUIDE DEs fEstIvaLs

jUILLEt 201417 | 18 | 19 | 20

PHoENixt h e l a s t a r e n a - 2 3 : 0 0

DouR D'HiERs a m e d i 1 9 j u i l l e t

L'oR Du CoMMuN boombox

"Merci! Il est 14h50 et vous êtes déjà telle-ment nombreux!" Bob vissés sur la tête et marcels, le public de l'Or du Commun s'est déplacé en masse à l'heure du petit dej' à Dour dans l'effluve des bédos pour venir soutenir le collectif bruxellois. Chauffés par la prestation d'Exodarap, qui se produi-sait juste avant, la foule sautille au rythme des flows saccadés mais ultra maîtrisés du quatuor, soutenus par un cinquième MC et leur DJ. Affublés de maillots de bas-kets pour la plupart, les membres ont investis leur demi-heure de show avec brio, enchaînant les harmonies, leurs punchlines et les phrasés déliés sans se prendre la tête avec des titres comme Tartes aux Frites.

MouNTAiN BikE La Petite maison...

Le festival de Dour possède ses propres fuseaux horaires. Et ce n’est pas toujours simple de s’y adapter. Après trois jours de fête, c’est le gros jet-lag. A 13h00, heure belge, tout le monde est encore au lit. Les festivaliers rechargent les batteries sous tente et, sur le site, c’est un peu le remake de

Walking Dead : quelques zombies traversent la plaine et des dizaines d’humains se réfugient dans La Petite Maison dans la Prairie où le programme annonce l’arrivée de Mountain Bike. Sur scène, quatre types en slip s’agitent dans des maillots de la NBA. Chicago Bulls et New York Knicks aux guitares, Boston Celtics à la basse et Charlotte Hornets à la batterie. Au rebond, les garçons appuient à fond sur le champignon. Mountain Bike démarre son show au quart de tour et fait chauffer le moteur du rock garage. Le groupe bruxellois ravive l’esprit (saint) des Ramones et suce la roue de Ty Segall, Black Lips et autres sprinters américains. Après une belle échappée matinale, Mountain Bike a mis la pression sur ses principaux concurrents. Derrière eux, les prin-cipaux favoris de l’étape ont tout intérêt à dérouler. De fameux champions!

SHigETo boombox

Débarqué avec pour seuls accessoires sa batterie et ses consoles, l'américain Shitego occupe l'espace prévu pour dix personnes sans le moindre mal. Beats hip-hop, nappes de sons chimériques, loops cosmiques,... L'artiste dont le pseudonyme, qui n'est autre que son deuxième prénom, signifie "grandir" en Japonais, étonne par sa technique et son rythme métronomique, hérités de sa formation de batteur. Souvent associé à Flying Lotus et Shlomo pour ses "beats" astraux, Zach Saginaw de son vrai nom a démontré sa classe et la richesse acoustique de ses influences à l'aide d'un set hypnotisant, quasi mys-tique. La claque!

CEREBRAL BALLzy cannibaL stage

Le Dour Festival, c’est un peu la jungle des genres musicaux. Tous réunis au même endroit pendant quatre jours, les styles se croisent et se mélangent au gré de la programmation. Loin des clichés, on voit ici des blancs-becs revisiter les traditions afro-américaines. À l’inverse, on aperçoit aussi des Blacks s’attaquer aux poncifs white trash. Dans le genre, Cerebral Balzy fait fort. Les gamins connaissent l’histoire sur le bout des doigts. Black Flag, Minor Threat ou les bourrasques initiales des Beastie Boys : leur éducation est irréprochable. Branleurs et un brin poseurs, les New-Yorkais ont expé-dié leurs histoires de filles draguées et de planches de skate éventrées sur la scène de la Cannibal Stage. Un show punk hardcore efficace. A défaut d’être visionnaire.

TRAAMS La Petite maison...

Conformément aux horaires annoncés dans le programme, TRAAMS est arrivé à Dour pour jouer un concert dans La Petite Maison Dans La Prairie. Pas très causant, le trio anglais a essentiellement communiqué par décharges électriques interposées. Entre cavalcades ins-trumentales et refrains post-punk brûlés à vif, le groupe de Chichester a balancé la sauce. Tête baissée et pied au plancher. Sympa, mais limite autiste.

CyPRESS HiLL the Last arena

Vieillissants mais toujours vail-lants, les énervés de Cypress Hill ont transformé la plaine de la machine à feu en véritable marée humaine. Impossible de se frayer un chemin jusqu'à la Last Arena, le hip-hop salace de ces gros durs made in L.A. n'aura laissé per-sonne insensible. C'est qu'avec 25 ans de carrière et 18 millions d'albums vendus à leur actif, les membres de Cypress n'ont de

leçon a recevoir de personne pour drainer les foules. Balançant des gros tubes à la Insane In The Brain et How I Could Just Kill a Man en fusionnant comme à leur habitude rap et rock, tout en continuant leur croisade pour la légalisation de la ganja à coups de "Who wants to get high with Cypress Hill tonight?". Bref, une teuf rondement menée, à l'image de leur passage en 2011 sur la plaine de Dour. Seul bémol: à trop surfer sur leurs fonds de commerce sans produire de nouveautés potables, le groupe risque un jour de tomber dans la désuétude. Si ce n'est pas déjà trop tard...

JAgwAR MA La Petite maison...

Vous cherchez quelqu'un à blâmer au sujet de la non-reformation d'Oasis? Ce sont Jagwar Ma les coupables. En tout cas, c'est ce que racontait Noel Gallagher dans le NME: "Je parle trop de ce putain de groupe pour penser à Oasis". Et ça se comprend. Avec leurs riffs enjoués et leurs loops hypnotiques, les boys ont livré une prestation quatre étoiles hier sous le chapiteau de la Petite Maison dans la Prairie. Sous le crissement de leurs envo-lées mélodiques, les influences du rock nineties qu'ils affectionnent tant s'échappent par bourrasques pour redonner un nouveau souffle de vie à l'esprit baggy de Madchester. Avec brio.

giRLS iN HAwAii the Last arena

Fraîchement auréolé d’un disque d’or pour l’album "Eve-rest", le groupe brabançon débarque sur la scène prin-cipale de Dour avec un faim énorme. Tout content de se retrouver en tête d’affiche dix ans après ses débuts – au même endroit – en ouverture de festival, Girls In Hawaïï a livré un super concert sous les premières gouttes de pluie de cette 26ème édition. Anciens morceaux (This Farm Will End Up In Fire) et nouvelles chansons (Rorscach, Switzerland) touchent le public en plein cœur. Jusqu’au feu d’artifice final emmené par un Flavor explosif. Sublime.

MADLiB boombox

MC, producteur et grand collectionneur de disques rares, Madlib s’est construit un nom et un son en collaborant avec le gratin du hip-hop alternatif américain (J Dilla, MF DOOM, Talib Kweli, etc.). Samedi soir, l’artiste se pointait derrière les platines de Dour à l’invitation du Belge Lefto, DJ, organisateur de concerts et programmateur radio. Madlib a répondu présent à l’appel en balançant quelques trésors tirés de sa discothèque idéale : des tranches cachées de l’histoire du hip-hop, des trucs inconnus qui sonnent comme des tubes absolus. Une fête parfaite. Vraiment funky fresh.

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Dalton télégramme14:00-14:40

Dub Inc17:00-18:00

Casseurs Flowters

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Kaiser Chiefs

21:00-22:00Phoenix

23:00-00:15Boys noize00:45-02:00

Clinton Fearon& Boogie Brown Band

15:25-16:10Biga ranx16:10-17:00

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Winston Mcanuff & Fixi20:00-21:00

Johnny Osbourne

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23:30-01:00Ghost Culture

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Fixpen singe

14:45-15:35Joke

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Bada$$20:00-21:00

tyler, the Creator22:00-23:00

Foreign Beggars

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Pfel (C2C/Beat torrent)01:15-02:30

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MoaningCities

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lisa leblanc

14:10-14:50Deap Vally15:30-16:20

Breton16:50-17:40

King Khan & the shrines18:20-19:20

Connan Mockasin20:00-21:00

Blonde redhead

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Buraka som sistema

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surfing leons

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Punish Yourself

19:30-20:30Kreator

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00:00-01:00amen allstars remarc, Bizzy B...

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the DJ Producer

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saint acid

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Crash14:45-16:00

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Motor City Drum ensemble

19:45-21:00Moodymann21:00-23:00

len Faki23:00-00:30

Brodinski00:30-02:00

Boris Brejcha02:00-03:30

O.B.F soundsystem feat. soom tIration steppas soundsystem feat. Danman

14:00-22:00

Cairo liberation Front

13:20-14:00

atomic spliff& les rebel Dubz

14:40-15:25

DengueDengue Dengue!

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en librairie ce mercredi 23 juillet

RETROUVEZ La REViEwde cette 26e éditiondU fEsTiVaL dE dOUR dans

Rédaction: nicolas alsteen, Marie Frankinet et harold nottet - Conception graphique: Delphine Doerane. Supplément gratuit édité par Moustique - éditeur responsable: Jean-luc Cambier, Stationsstraat 55, 2800 Mechelen.Rédaction: nicolas alsteen, Marie Frankinet, luc lorfèvre et harold nottet - Conception graphique: Delphine Doerane - Promotion: Céline haumont. Supplément gratuit édité par Moustique - éditeur responsable: Jean-luc Cambier, Stationsstraat 55, 2800 Mechelen.

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Avec le petit dernier “Bankrupt!”, paru au printemps 2013, Phoenix réinvente la pop insou-ciante parfumée de gimmicks électro-chic et de mélodies disco futuristes. Un an avant de jouer en tête d’affiche sur le site de la Machine à Feu, le groupe avait offert un concert quatre étoiles à Rock Werchter. Morceau choisi dans le compte rendu de nos envoyés spéciaux: “De l’album “United” à “Alphabetical”, en passant par “It’s Never Been Like That” ou les tracks insouciants de “Bankrupt!”, c’est une pluie de tubes qui s’est abattue sur la plaine. Les musiciens français excellent véritablement quand il s’agit de faire rebondir la basse sur leurs compositions sautillantes. Et quand le charismatique Thomas Mars s’offre un bain de foule, il est accueilli tel une surfeur version 2.1 par une nuée de bras tendus...”

Chantées en anglais avec l’accent de Versailles, les chansons de Phoenix n’ont pas d’autre intention que de nous regonfler le moral. Et elles n’oublient jamais non plus de rappeler l’attachement du groupe à ses racines françaises. “Historiquement, nous nous inscrivons à contre-courant de la vague yéyé qui a sévi au début des années soixante. à cette époque, Johnny Hallyday, Dick Rivers et Frank Alamo reprenaient des standards américains, les traduisaient et en faisaient des classiques de la chanson française alors que ça parlait de Memphis, de palmiers et de motels perdus sur une route dans le désert. Nous, on fait l’inverse: on chante en anglais mais on évoque la culture française. En fait, c’est en restant éloignés pendant de longs mois de la France qu’on s’est rendu compte qu’elle nous manquait."

THE LAST ARENA - 23H00

Plus humains que leurs potes de Daft Punk et plus rigolos que air, les quatre garçons dans le vent ont été propulsés sur les hauteurs de la pop internationale en 2009 avec leur quatrième album “Wolfgang amadeus

Phoenix” qui leur a notamment valu un Grammy award dans la catégorie “Meilleur disque alternatif”.

à L’AffiCHE

PhoenixPhoenix

LES iMMANquABLES LE BiLAN NoBuLLSHiT!

�Wild horses. Quelle mouche a bien pu le piquer? Hier après-midi, sur le coup de 15H00, un cheval portant un t-shirt des Stand of Truth a jumpé sur la Cannibal Stage. Mais au lieu de faire expulser ce festivalier manu militari, la formation hardcore tournaisienne a préféré laisser le canasson galoper à sa guise. Preuve que les métalleux ne sont décidément pas les moins cavaliers.

�God save the date. Plus rien ne semble pouvoir arrêter l'ascension du plus alternatif des festivals. Pour sa pro-chaine édition, l'événement se déploiera en effet sur... cinq jours. Biffez donc votre agenda du mercredi 15 au dimanche 19 juillet 2015.

�t'as ton permis? Tomorrowland nous avait déjà fait le coup. Près de la nouvelle scène Le Terril, les festivaliers ont pu goûter aux joies des... auto-scooters. Malgré l'état d'ivresse généralisée, les organisateurs ne déplorent pourtant pas d'acci-dents majeurs.

�In Vino Veritas. Madlib, grand amateur de vins, avait sorti six des meilleures bou-teilles de sa cave pour être au top lors de sa prestation d'hier dans la Jupiler Boom-Box. Seulement, pas de bol, la douane un peu chichiteuse lui a confisqué tout son matos. Impossible pour lui de jouer sans sa bibine. Ni une, ni deux, les équipes qui s'occupent des artistes à Dour ont dégainés leur carnet d'adresse et ont su racheter à l'identique tout le sacré breuvage. Ouf!

�Drôle d’oiseau. Objet de culte pour les mecs de Cypress Hill, la casquette était sur toutes les têtes hier après-midi. Pour assurer sa street credibility ou simplement se protéger du soleil, le port du couvre-chef est devenu un art obligatoire. Léger et stylé, le modèle "Coucou Petite Perruche" a rencontré un joli succès auprès des festivaliers. Chic.

�Blasphématoire. Qui aura le calice le plus dingue? Cette année à Dour, les festiva-liers rivalisent d'originalité pour se rassasier. A côté des désormais classiques Ca-melBak et leurs méga réservoirs, on a croisé des mecs et des filles qui cachaient leur breuvage dans des bouteilles de liquide vaisselle et même dans des Saintes Vierges dépouillées de leur eau bénite. Vous rirez moins au jugement dernier...

�nO BUllshIt. Big up à Céline de Queen Haumont et à toute l'équipe des bénévoles du No Bullshit. Sans sourciller, ils ont bravé la canicule pour vous distribuer votre fanzine favori à l'heure où les fes-tivaliers comatent encore. Merci! ♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥

BLonDE REDHEaD active depuis deux décennies, la formation new-yorkaise se pose à l’avant-garde de la pop alternative et du rock indépendant. sombres et fragiles, les mélodies du groupe papillon-nent, comme suspendues au souffle magné-tique de la frêle Kazu Makino. toujours épaulée des frères amedeo et simone Pace, la chanteuse profite de son passage à Dour pour dévoiler les titres de "Barragan", un nouveau trésor annoncé pour septembre.

BoRIs BREjCHa La minimal n'est pas (toujours) là où on l'at-tend. La preuve avec Boris Brejcha, la nouvel-le coqueluche des dancefloors underground. oscillant entre electro high-tech, Break beats, ambiant, IDM ou techno made in De-troit, le dj allemand n'a pas son pareil pour balancer des tracks dark et acides, des nap-pes hypnotiques et des envolées insensées. a ne surtout pas rater.

tyLER, tHE CREatoR avec sa gueule de sale gosse et sa voix ul-tra-grave, le leader du collectif odd future affole la sphère hip-hop. Il n'a que 22 ans et pourtant le rappeur affiche déjà un C.v. à faire pâlir d'en-vie les trois quarts des quadragénaires, dont trois albums déjà sortis. De son regard un peu fou, l'artiste présente un univers à l'esthétique ultra-colorée, mais aux textes sombres et pro-fonds. Un paradoxe à lui tout seul.

Connan MoCKasIn Le chevelu Mockasin, de son vrai nom Connan tant Hosford, débarque de sa nouvel-le-Zélande, ses valises remplies de dream-pop. L'occasion de découvrir en live son tout dernier album "Caramel", où les montées psychédéliques s'enroulent délicieusement aux beats électro pour former un mélange sublimé par la voix androgyne du bonhomme. Difficile de rester de marbre.

MoanInG CItIEs Perchés quelque part entre Black Rebel Mo-torcycle Club et the Black angels, cinq Brux-ellois pénètrent dans l’antre de jim Morrison et ouvrent en grand les portes de la percep-tion. avec Moaning Cities, c’est le grand trip sixties au 21ème siècle. amour, sitar et gui-tares. voilà la devise d’un show qui s’annonce électrique et rock’n’roll.

La Petite maison - 20h00

La Petite maison... - 12h50

La Petite maison... - 22h00

boombox - 22h00

eLektroPedia baLzaaL - 02h00 l ine-up hyper pointu, good vibrations et record de mercure. Dour a déjà 26 ans mais regorge toujours autant de bons sentiments. Dour pouvait-il être encore plus hot que l'année dernière? Invitée de dernière minute, la canicule a littéralement embrasé la Plaine de la Machine à feu dès les premières minutes du festival. 35 degrés à l'ombre, jusqu'à 45 sous le Dance Hall vendredi, et des pompiers en renfort pour asperger les festivaliers à la lance incen-die. On se serait cru à Coachella, en plein désert californien. Heureusement, son line-up nomade et éclectique mixant jolies têtes de gondoles et petites perles inso-lites a rassasié les plus déshydratés. Dourééééé!

NEWBEAT Les fans de hip-hop, de reggae et surtout d'électronique en ont eu pour leur argent. Entre le professionnalisme d'un Nas, les beats chaloupés de Bondax, le set dark et ultra coloré de Tale of us ou l'élégance de Chet Faker, cette édition n'a pas dérogé à la règle de l'exclusif et de l'avant-gardisme. Dour est bien le meilleur festival alternatif. LE TERRIL Nouvelle scène inaugurée cette année, le Terril se définissait comme un espace créatif où le festivalier devient acteur de l’événement. Objectif réussi avec une profusion de nouveaux talents, du collectif Nordik Impakt au petit prodige Fakear. PÊLE-MÊLE Saluons encore le sourire extra bright de l'organisation, la variété des stands food, le nombre de scènes, l'ouverture du car-wash aux piétons cou-verts de crasse et l'omniprésence des services de secours.

MAIS OÙ SONT PASSES LES GRATTES? Dour a viré electro et on ne s'en plaint pas. Mais passé 23H30, le festival est envahi par les machines et les guitares sont priées de débrancher leur jack. Et les métalleux, de rentrer chez eux. Pas très rock'n'roll. SOURDE OREILLE Si une poignée de teufeurs portent des protections audi-tives, 90% des festivaliers n'en sont toujours pas équipés. Vu les décibels crachés par les sound systems, on ima-gine déjà les dégâts irréversibles. Alors que le stand Info, mais aussi les mecs de la sécu frontstage distribuaient gratuite-ment ces bouchons. Vraiment trop con. CHEF, ON A SOIF! Le dispositif anti-ca-nicule prévoit notamment de proposer des grandes bouteilles d'eau pour la somme d'un ticket. Dès le vendredi à 15h, les stands boissons étaient pourtant tous en rupture de stock.

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DouR, AMouR TouJouRS