Le Musée des Télécoms devient la Cité des Télécoms

Forte  de  son  passé  historique,  d’un ensemble  architectural  moderne, d’une  collection  permanente exceptionnelle,  d’un  calendrier d’expositions  attractif,  d’une scénarisation  interactive,  la Cité  des Télécoms est un outil pédagogique et ludique  de  tout  premier  plan.  A  la fois lieu d’histoire et vitrine du futur, la  Cité  des  Télécoms  fait  rêver  tous les  publics.  Un  rêve  expliqué.  Elle dispose  en  effet  de  tout un dispositif d’interaction  qui  en  fait  plus  un endroit d’échange qu’un musée. Et  le visiteur  devient  acteur.  Et  le  Musée des  Télécoms  devient  la  Cité  des Télécoms ! Un nouveau baptême pour un  nouveau  départ  avec  le développement  d’un  partenariat  avec la Cité des  Sciences  et de  l’Industrie, la  volonté  de  développer  des expositions  d’envergure  tournées  vers le  futur,  et  l’ambition de  faire de  la Cité  des  Télécoms  l’expression  de l’image  d’un  grand  opérateur mondial  des  Télécommunications : France Télécom.

Sommaire

Retour vers le futur

Le futur en marche

. Une exposition permanente riche et

. Interactive !

. Des expositions temporaires axées sur le futur

Programmation 2006

Informations pratiques

Rappelez­vous.  Le  21 juillet  1969.  Les  images  télévisées  en direct  des  premiers  pas  de  l’homme sur  la  lune,  les  voix  off  de  Cap Canaveral ponctuées d’un bip  sonore, l’immense  émotion  soulevée  dans toute  la  France.  On  le  doit  au Radôme,  installé  à  Pleumeur­Bodou depuis  1961.  Les  images  télévisées  et les  conversations  téléphoniques  du monde  entier  entrent  en  France  par les  portes  de  Bretagne.  Un  exploit technique  et  humain  qui  propulse alors la France dans le palmarès des pays à la pointe de la technologie. Le Radôme,  cette  énorme  sphère  de  50 mètres  de  haut  qui  pourrait accueillir  l’arc  de  triomphe,  et  un bâtiment  de  3000  m 2  d’exposition constituent aujourd’hui un ensemble unique dédié à l’histoire et à l’avenir des  télécommunications :  la Cité des Télécoms.

21 juillet 1969, Neil Armstrong met le 1 er pas sur la Lune. Cette image fut relayée par PB1, l antenne-cornet de

Pleumeur-Bodou

Retour vers le futur

En 1956, le premier câble sous­marin téléphonique  entre  la  France  et  les Etats­Unis  n’offrait  qu’une  faible capacité  de  36  voies.  Pour transmettre la télévision au­delà des mers, il fallait enregistrer une bande magnétique  et  l’envoyer  par  avion. C’est en 1961, au moment de la guerre froide,  que naît notre  futur.  1957,  les russes  mettent  en  orbite  le  Spoutnik. 1965,  les  américains  lancent  le premier  satellite  géostationnaire Intelsat  1.  Leur  projet  Testar  1 (téléphone  des  étoiles)  prévoit d’envoyer des images et du son entre les pays via les satellites spatiaux.  Il faut  donc  construire  des  stations  de réception  des  deux  côtés  de l’atlantique.  Le  gouvernement français  relève  le  défi  et  Pierre Marzin,  alors  directeur  du  CNET (Centre  National  d’Etudes  des

Le satellite Telstar a sensiblement la forme d une sphère, de 87 cm de diamètre pour un poids de

72 kg. Grâce à lui, les deux antennes jumelles, situées de

part et d autre de l Atlantique ont pu communiquer

Ce Radôme provisoire de 1962 qui pèsait 9 tonnes sera remplacé dès le mois de juillet de la même année par le Radôme définitif plus grand et

plus solide, capable de résister à des vents de 180 km/h

Télécommunications),  réussit  à convaincre  l’administration  des  PTT d’installer  la  station  à  Pleumeur­ Bodou.  Il    pilote  le  projet  avec  la NASA et la station sera construite en seulement 9 mois. Une sphère en toile en  dacron  de  50  mètres  de  haut, gonflée  par  100.000 m 3  d’air,  protège l’antenne  des  intempéries  et  forme cette  enveloppe  futuriste  qui  fascine et intrigue. 

Pour  rester  gonflée  et  résister  à  la force  du  vent,  la  sphère  (de  2  mm d’épaisseur  seulement)  est  pressurisée en permanence. De nombreux Bretons font  le  déplacement  pour  la contempler.  L’antenne  de  340  tonnes est  acheminée  des  Etats­Unis  par  la mer, assemblée sur un rail circulaire et  posée  sur  une  dalle  de  béton  de 4000  m 3 .  Un  chantier  colossal  qui mobilise  jusqu’à  1250  personnes travaillant  jour  et  nuit  pour respecter  les  délais.  Le  nouveau Centre  de  Télécommunications Spatiales  de  Pleumeur­Bodou  (CTS) est né et  inauguré par le Général de Gaulle  le  19  octobre  1962.  C’est  le  11 juillet  1962  à  0h47,  devant  un parterre  de  190  techniciens  et  150

1 ère image TV reçue en direct des Etats-Unis à 0h47 (heure

locale) le 11 juillet 1962. Interview des responsables du projet

Telstar 1

journalistes,  qu’il capte  les premières images télévisées des Etats­Unis via le satellite  Telstar  1.  Sept  ans  plus  tard, les  premières  images  de  l’homme posant  le  pied  sur  la  Lune  arrivent sur  les  écrans  de  télévision  et  les Français  vivent  en  direct  le  rêve  de Jules Verne. La station de Pleumeur­ Bodou  se  développe  rapidement  et huit antennes supplémentaires seront construites  entre  1969  et  1999.  Le Radôme  cesse,  lui,  toute  activité  en 1985.  Louis  Mexandeau,  alors ministre des PTT, décide de conserver le  site  et de  lui adjoindre un musée, le  Musée  des  Télécoms.  Les Américains,  eux,  détruisent  leur radôme.  Depuis  septembre  2000,  le Radôme  de  Pleumeur­Bodou  est classé  monument  historique  et  a reçu  le  label  « patrimoine  du  20 ème 

siècle »

Le futur en marche

1991  marque  un  tournant  dans  la vocation muséale du site du Radôme. On  lui  adjoint  cette  année  là  un nouveau bâtiment destiné à présenter un  panorama  complet  de  l’histoire des  télécommunications.  Le  groupe d’architectes  Melot  /  Bideau  et associés,  le  conçoit  résolument

Vue générale du site : le Radôme (contraction des mots radar et dôme) et le

bâtiment consacré aux expositions ouvert en 1991

moderne,  ouvert  à  la  lumière,  avec des  lignes  basses  et  futuristes  qui viennent  en  signature  visuelle  de l’énorme  sphère  du  Radôme.  La signature  du  futur.  Ses  3000 m2  de surface sur plusieurs niveaux en font un lieu idéal pour goûter pleinement les  expositions  permanentes  et temporaires  de  la  Cité  des  Télécoms, aujourd’hui  fréquentée  par  80.000 visiteurs par an. 

Une exposition permanente riche… 

A  l’intérieur  du  bâtiment,  plusieurs pôles  thématiques,  intelligemment scénarisés  et  richement  dotés,  font vivre  au  public  l’histoire  des télécommunications.  La reconstitution de la cale d’un ancien navire  câblier  de  la  fin  du  18 ème ,  la maquette  à  l’échelle  1/3  d’un  navire câblier  actuel  (le  Léon  Thevenin), avec des hommes au travail, ou celle d’un  robot  sous­marin télécommandé  (le  SCARAB),  la découverte  des  principes  de  la radiocommunication,  de  l’univers des  satellites  et  des télécommunications  spatiales,  des maquettes  grandeur  réelle  d’Intelsat 5  et  de  Télécom  2  (deux  satellites géostationnaires),  le  décollage  de  la Fusée Ariane depuis  son pas de  tir à Kourou

Maquette du Scarab, un robot sous-marin télécommandé

( échelle 1) servant à la réparation des câbles sous-marins

en Guyane  et  le  suivi de  la mise  en orbite  de  deux  satellites,  une impressionnante    collection  des premiers  téléphones  en  bois  à  nos jours…  sont  autant  de  découvertes passionnantes  sur  l’histoire  des télécommunications. 

et interactive ! 

La  Cité  des  Télécoms  est  aussi  et surtout un lieu interactif. Des vidéos et  des  bornes  interactives  sont disséminées  dans  tout  l’espace  de  la Cité avec, en plus, un espace internet en  libre  accès  et  des  jeux  de  réalité virtuelle. On  peut,  par  exemple,  dans l’espace central destiné aux satellites, zoomer  sur  quelques  villes  du  grand ouest  jusqu’à  y  voir  sa  maison. L’interactivité,  c’est  aussi  un  maître mot  lorsqu’il  s’agit  d’accueillir  les scolaires.  Ainsi,  les  classes  Télécoms ouvrent  les  jeunes  esprits  à  la compréhension  du  monde  de  la télécommunication.  Ce  sont  des ateliers de travaux pratiques (2 salles équipées de 26 PC multimédia et un atelier spécifique pour les primaires) dont  le  contenu  pédagogique  a  été élaboré  avec  le  concours  d’un

L espace consacré aux télécommunications spatiales,

avec des maquettes 1/10° d Ariane IV et V, au sol une vue géante de la Bretagne prise par

le satellite Spot

professeur relais, dans le cadre d’une convention  avec  l’éducation nationale.  Huit  ateliers sont  ouverts aux scolaires sur les thèmes suivants :  “Mission  GPS”,  “Le  tour  du  Web”, “Communiquez sur internet”, “Internet page  perso”,  “E­mag”,  “Météo”,  “Histoire d’un coup de fil”, “Satellite”.

Dans les « Classes Télécoms » les scolaires peuvent s initier aux

nouveaux outils de communication

Le  Radôme,  un  lieu  historique vibrant d’émotions 

Le Radôme est devenu un spectacle à part  entière.  Passé  le  sas  de  la  porte d’entrée,  on  pénètre  dans  un  lieu historique  et  l’émotion  nous  étreint. C’est  ici  que  l’homme a  écrit une de ses  plus  belles  pages  d’histoire scientifique. Après le hall d’entrée, on entre sous la sphère et on retient son souffle. Une antenne de 50 mètres de long  et  30 mètres  de  haut  dresse,  tel un  insecte  géant,  ses  élytres  vers  le sommet  du  dôme.  Une  sphère  qui pourrait accueillir l’Arc de triomphe. On  s’asseoit  et  le  spectacle commence. Un  jeu de  son et lumière (70 moniteurs vidéos, 200 projecteurs, 1  laser  multi  couleurs)  et  des commentaires  audio  nous  font revivre  avec  force  les  premières transmissions  satellites  dans  la contexte  visuel  et  sonore  des événements des années soixante. Dans les  années  60,  la  société  de consommation démarre. C’est l’époque des    transistors, des  électrophones, de la  télévision.  Les  ordinateurs

L antenne-cornet avec ses habits de lumière lors du spectacle intitulé

« la Grande Aventure du Radôme »

apparaissent.  Les  besoins  de communications  sont  énormes.  Le Radôme a permis de voir en direct les premiers pas d’Armstrong sur la Lune, les  Jeux  Olympiques  à  Tokyo  et Kennedy  à  Dallas…  20  minutes  de spectacle  non  stop  à  savourer  au cœur du Radôme. Grandiose.

Programmation 2006

Exposition Tout capter, nouveaux réseaux, nouvelles images

La  Cité  des  Télécoms  présente  “Tout capter,  nouveaux  réseaux,  nouvelles images”,  une  exposition (intégralement  traduite  en  braille) sur  la  téléphonie  mobile.  Elle  a  été réalisée avec le soutien de la division Recherche  et  Développement  de France  Télécom,  d’Orange  et  en partenariat avec  la Cité des Sciences et de l’Industrie. Près de 60 millions de  Français  sont  équipés  d’un téléphone  mobile… mais  que  savons­ nous des technologies qui se cachent

L expoisition « Tout capter » entraîne le visiteur dans l univers de la

communication mobile et lui permet de tester les nouveaux services 3G

derrière cet outil et de  ses nouveaux usages qui  révolutionnent notre vie ? La Cité des Télécoms fait le point sur les  origines  de  la  téléphonie mobile, son  développement,  son  avenir,  son impact  sur  notre  vie  quotidienne  et les  questions  qu’elle  soulève.  Vous avez  dit  interactive ?  Le  public  peut recevoir  sur  son  mobile  3G  la télévision  en  direct,  tester  la visiophonie  (voir  son  correspondant au  téléphone),  comprendre  la “spatialisation”  du  son…  Une exposition  riche,  interactive  et ludique,  destinée  à  devenir,  à  terme, un  espace  permanent  consacré  à  la téléphonie  mobile  et  à  ses innovations technologiques.

Exposition Objectif Mars

Après  « objectif  Lune »,  “objectif Mars”. Depuis que le Radôme nous a transmis  les  images  des  premiers pas  sur  la  Lune,  c’est  maintenant la  « planète rouge » qui incarne le nouveau  rêve  de  conquête  spatiale de  l’humanité.  Et  le  chemin  du futur  est  à  prendre  à  la  Cité  des Télécoms.  De  l’histoire  de  ses moyens  d’observations astronomiques,  de  ses représentations imaginaires, de son histoire  géologique  et  climatique, de  sa  comparaison  avec  d’autres planètes,  du  suivi  d’une  sonde d’observation,  du  programme  des grandes missions spatiales… Tout a été superbement conçu et scénarisé pour découvrir la planète sous tous ses  aspects.  Une  série  de  bornes interactives permet aux visiteurs de visionner  et  d’agir  comme  acteurs de  cette  découverte.  On  peut  ainsi préparer  une  mission  spatiale habitée  grâce  à  un  programme

Maquette de la sonde Pathfinder et du rover Sojourner dans l exposition « Objectif Mars » pour un voyage

scientifique et ludique à la découverte de la « planète rouge »

relayé sur grand écran, piloter une sonde  d’exploration,  comparer  ce qui, dans le cinéma et la BD, relève de  la  réalité  scientifique  ou  de l’imaginaire...  Une  exposition  pour les grands et  les petits,  conçue par la Cité de  l’Espace de  Toulouse.  Le futur  est  là.  Embarquement immédiat.

Informations pratiques

Horaires 2006

- Avril et septembre : en semaine de 11h à 18h, week-end de 14h à 18h

- Mai et juin : tous les jours de 11h à 18h - Juillet et août : tous les jours de 11h à 19h - Vacances de la Toussaint : du 26 octobre au 5 novembre de 14h à 18h sauf les samedis

28 et 4 - Vacances de Noël : du 26 au 29 décembre de 14h à 18h

Tarifs 2006 (expositions + 1 spectacle sous le Radôme)

- Adulte : 7 - Jeune de 5 à 17 ans : 5,60 - Billet Famille (2 adultes + 1 ou 2 enfants*) : 19,60

* 3,50 / enfant à partir du 3ème enfant

Pour les groupes : ouvert toute l'année sauf en janvier, sur réservation. Tarifs selon prestations, se renseigner

Coordonnées

Cité des Télécoms Site de Cosmopolis 22560 PLEUMEUR-BODOU

Infos 24h/24 : 02 96 46 63 80 Fax : 02 96 23 98 93

Internet : www.cite-telecoms.com Mel : contacts@cite-telecoms.com