Le Matin - 24 Gennaio 1936
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6E TEMPS DU 24 JANVIER gNouvelle lune lever 7 h^ 29. coucher h. S. S
Soleil. liver :;4, coucher 16 ho 32.
faib!e ou modéré, assez dons. Gelée blanche ou cas
brume. Nuaçeui pluies prochaines. Baromè-tre en hausse, pais baisse. Paris, nuit.
+le "ourj +7°. SHausse mer du N., +8 Bâtit* égala
JV.-O. Gascogne. {"étendant S. France.PRONOSTICS D'AVIATION. Paris, 7 IL g
S.-E. 1 d 3 m. Nuageux ou brouillard,
llllllllllllllillllllll!llll[||||||||lîll!l[|[||l!lllllllll!llllllllll!lllllllll[IHIlfllliml
a unemodepourlesvocables
ainsi qu'il est désormaisdéfendu1de parler de « concentration»
Mais il n'est pas défendupour celade la tenter
53'ANNEE. ?18.936 Il Il VENDREDI 24 JANVIER 25 CENTIMES 24 Janvier 1938
UNMINISTÈREDECONCILIATION
M.ALBERTSÀRRÂUT*"ciïÀRGËDEFORMERLECABINET,PRÉSENTERAITCEMATIN,
SESGOLLAPATEORS
MM.HerriotetYvonDelbos,appeléstoutd'aborda l'Elysée,sétaientrécu
Les personnalités consultéespar M. Sarraut.
De haut en bas et de gauche à
droite MM. JEANNENEY, Bouis-
SON, LAVAL, Herriot, Paladier,DELBOS, Mandel, Chadtemps, Flah-
wh, < Germai» Martik, DE Chap-
IBBHUUKE, BARÉIY, BONNET. <
M. Albert Sarraut entouréipar le!
C'est hier seulement quenous sommes véritablement en-
'très dans la crise.Aussitôt les -groupés se sont
ranimés et une vaste partied'échecs a commencé dont onne pensait pas qu'elle pourraitsi rapidement se terminer.
Car le jeu d'échecs parlemen-taire est fort compliqué. Il y ades hommes de poids, lourds àremuer comme des tours, et quitont la course d'attente. Il y a
la cavalerie légère qqi tenté ra-
pidement sa chance. Il y aaussi les fous. qui agissent à
\tortet à travers.
mer matin, le président de 'la
République a d'abord fait appelà MM': Herriot et Yvon Delbos
qui refusèrent l'un et l'autre le
périlleux'\honneur de former le
cabinet.
M. Lebrun fit ensuite appel
au dévouement de M. Albert
Sarraut ,qut, à contre-cœur,consentira consulter ses amis
avant de rendré, une. réponse
définitive.Et ce sont les anUs qui ré-
chauffèrent son courage et lui
montrèrent les possibilités d'ûne
prompte réussite. Or,en raison
des obsèques du roid'Angle-
terre, il y a le plus grand inté-
rêt à ce que cette crise minis-
térielle soit dénouée rapide-ment..
Sur quelles bases M. Albert
Sarraut, s'y efforça-t-il ?L'arithmétique, élémentaire
tend à démontrer que les par-tis' qui composent lé Front po-
pulaire, des radicaux aux socia-
listes inclus en passant par les
républicains socialistes et les
indépendants de gauche, dispo-sent théoriquement de
334 voix .sans même faire. ap-
pel aux voix communistes.
Il serait donc possible de
constituer un ministère de com-
bat disposant d'une majoritésubstantielle, si l'expériencen'avait pas démontré l'inapti-
tude de cette formation à gou-
verner, d se discipliner dans lesscrutins. et si la situation fi-nancière et monétaire ne ren-
doit pas indésirable une for-mule de, ce genre.
Il n'entrait donc pas dans l'es-,prit de M. Albert Sarraut de selancer dans une telle aventureet son désir était de constituerun cabinet à base radicale, maisavec des concours centristes
suffisants pour le placer souele signe de la conciliation et lui
permettre d'e présider à la con-
sultation électorale dans lesmeilleures conditions possibles.
Tâche délicate, car il ne suf-
lit pas de montrer des inten-tions centristes, il faut obtenir
En deuxième page et en Dernière Henre, les consultations
et conversations de la jonrnée et de la nuit.
0 sainte paperasserie, que de sacrifices ne célébrera-t-on pas sur tes
autels
Voici que l'Officiel publie un inénarrable décret relatif au recense-
ment qninquennal'de la population, lequel doit avoir lieu le 7 mars prochain.
Il est prévu un agent recenseur par cent habitants dans les petites
communes et par deux cents habitants dans les villes. En outre, les recen-
seurs devront être contrôlés par des' contrôleurs, à raison d'un contrôleur par
deux mille habitants ou fraction de deux mille habitants. Donc, pour une
ville comme Poitiers, qui compte 40.000 habitants, il va falloir créer 200 re-
censeurs et 20 contrôleurs.Pour Paris, qui compte 3 millions d'habitants, ce
sera bien mieux il faudra 15.000 recenseurs et 1.500 contrôleurs.
Ne jugera-t-on pas nécessaire de faire contrôler les contrôleurs et de
créer des Inspecteurs avec. des sous-inspecteurs ?
0 sainte paperasserie !,0 immortelle bureaucratie Il
s journalistes à sa soùtie de ISSlysée
au centre les concours néces-saires. Certains afjirmaientdans les couloirs de la Cham-bre, que M. Sarraut était déci-dé à aller très, loin dans cettevoie H même 'à reprendre un
grand nombre des ministressortants.
Des radicaux-socialistes ar-dents en montrèrent même
quelque^ ombrage au sein de kur
groupe. Mais .tout les leaders duparti furent d'accord pour ies.
ramener: a la raison ef: ils fu-rent écoutés.
Pendant ce temps, une vivediscussion partageait l'Alliancedémocratique. Celle-ci a des re-
présentants dans tous les grau-pes 'môdérés: La tendance
centre républicain » entenr-dait n'accepter que le retour deM. Laval. La fraction des répu-blicains de gauclie réussit àfaire voter une motion plussouple. On en conclut aussitôt
que M. P.-E. Flandin irait sansdoute au Quai-d'Orsay. D'ail-
leurs, au fur et à mesure
qu'on avançait dans la nuit, il
apparaissait. que les concoursmodérés- ne manquaient pas, àM. Albert Sarraut et que celui-ci s'orientait de plus en piusvers une formule de très largeconcentration. Encouragé parce succès, il se montrait dési-reux d'en terminer rapidementafin d'échapper aux injonc-tions et aux vetos des groupes.Et bientôt on annonçait qu'ilcomptait pouvoir présenter sescollaborateurs au président delà République avant la fin dela matinée d'aujourd'hui.
D'ores:et déjà il semblait ac-
quis que M. Albert Sarraut, pré-sident du conseil et ministre del'intérieur' serait assisté )de deuxlsous-secrétaires d'Etat M.
Jean Zay, la présidence du
conseil, et M. Jacquinot\ à Tinté-rieur que M. Champetier de
Ribes irait à. la justice.iM. Paul-Boncour à la guerre, ;M. P.-E.Flandin aux affaires 'étrangè-
resi et que M. Marcel > Régnierresterait aux finances et M.Piétrià la marine.
Dès lors le ministère parais-sait fait sur une base de très
large concentration qui marquetout le chemin parcouru, quoiqu'on en puisse dire, sur la rou-te de la réconciliation natio-nale.
Mais il reste à mettre d'ac-cord, sur un programme deshommes venus de points très
éloignés de l'échiquier politiqueet espérer ensuite qué; les
groupes s'accommoderont desinitiatives de leurs membres. Cesera le travail de mise au point
Et il comporte encore quel-ques aléas.
Le délégué
uruguayen
(fait litière à Geiiëve
des allégations
de l'U.R. s. S.
contre son pays
M.Litvinoff,déléguédesSoviets,avaitavancéne argumentationridicule
àl'appuidesathèse
[de l'envoyé SPÉCIALBU 9 -MATIN
Genève, Û3 janvier. Par télé-phone; Lorsqu'il ai pris la parole,ce matin, en séance du conseil,pour soutenir la requête du gou-vernement des Soviets se plaignantde la décision de l'Uruguay derompre ses relations diplomatiquesavec Moscou, M. Litvinoff était enmême temps nerveux et autoritai»,ce qui a fait que l'anglais, danslequel il Sexprime généralementd'une manière déjà difficile, àsuivre, était devenu presque inintel-ligible.
Mais le commissaire aux affairesétrangères des Soviets n'est pashomme à agir sans-certaines pré-cautions. Et il avait pris cellede faire distribuer en anglais et enfrançais le texte de son discours,qui avait pour but de mettre l'Uru-guay au pied du mur devant letribunal des nations.
M. Litvinoff a commencé pardéclarer qu'un pays .de 170 mil-lions d'habitants ne peut ressentirprofondément l'absence de relationsavec le lointain Uruguay.
Il cherché donc à justifier la re-
quête/ de Moscou, en disant qu'elleoffre,' un intérêt général.
Mais est-ce bien dans ce même'intérêt général que M. LitvinoS,
qui;ajra.it parfaitement le droit deparier des relations entre son payset lJOruguay, a cru devoir faire'un historique très complet detoutes les révolutions qui se sontproduites depuis soixante ans, nonseulement en Uruguay, majs encoreau»1Brésil ?
(Voirla suiteen Derniére Heure)
{M.Guani.déléguéde l'Uruguay
La cour de Riomramène
à trois mois de prisonavecsursis, la condamnation
infligéeà PhilibertBesson
Quiavait été condamnépar la même cour
à six mois de la même peine
Clermont-Ferrand, 23 Janvier.Télégf. Mütin. Philibert Bessonest venu aujourd'hui liquider àRiom un vieux compte judiciaire.
On se souvient qde PhilibertBesson avait bousculé/' les gendar-mes venus lui signifier sa condam-nation à trois mois4 de prison pardéfaut pour avoir soustrait unepièce dans l'étude de l'avoué Bar-reyre.,
Condamné pour rébellion et ou-trages à un mois de prison par letribunal du, Puy, Philibert Bessonfit appel, mais négligea de se pré-senter devant la cour. Celle-ci lecondamna par défaut à six moisde prison, ajoutant en outre huitjours pour menaces- envers Me Bar-reyre.
Sur opposition, l'affaire revenaitaujourd'hui et; l'ex-député s'enten-dit condamner à trois mois et huitjours de prison, les deux peinesavec.,sursis. Tl comparaîtra ptro-chainement, mais en cour d'assisescette fois, pour l'affaire de détour-nement de pièce chez Me Barreyre.
La dépouille mortelle de George Y
a été amenée de Sandringhamà Londres
oùelle repose dans Westminster Hall
TOBBIÈRE LE CAMON PORTANT LE CERGDEIL, LE ROI EDOUARD VIII
ET SES FRÈRES CONDUISIRENT LE DEUIL A TRAVERS LA CAPITALE
Le château de Windsor où seront célébrées les obsèques de George V
De l'envoyé spécial du «Matia », Stéphane LAUZANNE.
LONDRES,23 janvier. Par té-léphone. « The King's wea-ther a. Le temps du roi. C'est
par une journée radieuse quecelui qui fut le roi George V a
quitté son château de Sajj-dringham, pour rentrer dans sa
capitale, parmi ses sujets. Lesoleil s'était levé dans un cielsans tache et il projetait ses
doux rayons sur une campagneblanchie par le givre, la ren-dant plus.blanche encore. Unefois de, plus, la parole de Mi-
chel-Ange remontait à la pen-sée «'Les spectacles d'amour
de mort sont -les seuls qui
rapprochent la terre du ciel. »Pour voir passer, une dernière
fois, le corps de son roi bien-aimé, la foule était accouruedes environs. Elle s'étageait surles quatre kilomètres qui sépa-rent Sandringham de la garede Wolferton. Elle faisait lahaie sur les talus de la route, jà l'orée des bois, au bord desfossés. Des campagnards étaient!venus avec leurs gros souliers,un crêpe noué maladroitementautour du bras. Des femmesavaient jeté sur leurs épaulesun châle noir et tenaient leurs
petits par la main. Et, au mi-lieu d'eux, passa le cortège fu-
nèbre, entouré d'une simple es-corte de cavaliers. Il compre-nait un affùt de canon sur le-
quel avait été posé le cercueil,enveloppé dans les lourds plisde l'étendard royal. Une seule
gerbe de fleuris la croix de
chrysanthèmes blancs de lareine. Derrière, marchaient
quatre jeunes hommes vêtus de
noit, le chapeau de soie à lamain c'étaient le roi et sestrois frères. Puis venaient deuxlandaus traînés par des che-vaux bais. Dans l'un avait prisplace la reine Mary, accompa-gnée de sa fille, la princesseroyale, et de la duchesse d'York;dans l'autre se tenaient les du-chesses de Kent et de Glouces-ter. Et c'était tout.
Se mordant les lèvres pour ne pas laisser éclater sa douleur,Edouard VIII, qu'accompagne le duc d'York, qui, lui aussi,maîtrise son émotion, suit le canon portant le corps de
George V à Westminster- Hall
Le cortège solitaire mit uneheure pour gagner Wolferton,ne s'arrêtant que quelques se-condes à une coupure de forêtqui permettait d'apercevoir auloin la mer cette mer que,comme tout Anglais, le roi ai-mait par-dessus toutes choses,et qui forme la ceinture de dé-fense de son Empire.
A Wolferton, le train atten-dait De vieux soldats en kaki,qui, tous, appartiennent au duo-maine royal, forment la seulegarde d'honneur. Ce sont euxqui, lorsque l'affût de canonvient longer lëfoùrgoh de tête,glissent le cercueil dans le train.Roi, reine, princes et princes-ses, dignitaires de la suite mon-tent dans les wagons et le con-voi s'ébranle doucement, silen-cieusement. A 15 heures, il en-trait dans la gare de King'sCross, à Londres.
Ici, comment décrire ? Ra-rement simplicité fut poussée àun paroxysme aussi poignant.Pas de mise en scène. Pas d'uni-formes rutilants. Pas d'apparat.Pas de déploiement de troupes.Pas de musique. Un seul décorcelui de la foule qui est accou-rue de tous les points de la ca-pitale géante et qui s'est mas-sée, sombre et silencieuse, surles quatre kilomètres de ruesséparant la gare de King'sCross du palais de Westminster.
A Trafalgar Square, au piedde l'immense colonne où sedresse l'immortel marin qui semesura, l'autre siècle, avecl'immortel empereur, il y a descentaines de milliers de spec-tateurs, et il règne un silencesépulcral que trouble, seul, levol des pigeons légendaires dela place.' C'est là que j'ai vupasser le cortège.
N'eût été l'étendard frangéd'or qui recouvrait le cercueil,et la couronne royale qu'onavait extrait, quelques heuresivant, des galeries de la Tour
[-HUITIEME ÇÂGBJk
de Londres, on eût dit le convoid'un pauvre. Toujours pas detroupes. Toujours pas d'es-corte.. Rien que quelques cava-liers enveloppés dans leursmanteaux sombres, et douzegrenadiers entourant la pro-longe funèbre. Pas même, cettefois, les deux carrosses desprincesse, qui avaient suivi deSandringham à Wolferton. Rienque quelques hommes habillésde noir, marchant tête nue etparmi eux, à peine reconnais-sablé, le visage ravagé parl'émotion,- ombre perdue parmid'autres ombres, le; nouveausouverain du plus grand ro-
yaume de la terre.
(Voir la suite en Dernière Heure)
Une vue de Neghelli, capitale du territoire de Galla-Borana
PROPOS
D'UN PARISIEN
Le Centre de la rue ».
Il faut cueillir les bonnes idéesoù on les trouve et d'où qu'ellesviennent. L'origine de celle-cin'est point étrange puisqu'ellearrive en droite ligne de la So-ciété nationale des architectes deFrance. Et encore que l'appella-tion puisse prêter à quelquesconfusions, elle n'en est pasmoins à retenir.
Chaque année, la Société desarchitectes met au concours, pourses jeunes adhérents, un sujetnouveau. Cette fois il s'agissaitd'établir un projet pour un« Centre de la rue », c'est-à-dire
pour un abri temporaire et pro-visoire destiné à recueillir lesvictimes de l'adversité, les mal-heureux expulsés de leur logis,les mineurs ramassés sur la voie
publique, les femmes abandon-
nées, les filles mères chassées,les vieillards sans asile, etc.
Il fallait donc établir une cons-truction qui n'aurait rien decommun avec les œuvres de
l'hospitalité de nuit ou celles del'Armée du salut où chacun desdeshérités pourrait trouver l'abrimomentané nécessaire et le se-cours moral qui réconforte. Etl'on comprend à quelle nouvelleclasse de victimes de la criseactuelle répondait cette généreu-se pensée.
Le concours fut magnifique etparmi les vingt-six projets pré-sentés, ceux qui furent primésprésentaient un intérêt de pre-mier ordre.
Malheureusement il n'y a pasd'autre suite à un tel concours.Mais les pouvoirs publics nepourraient-ils point s'inspirer '?cette initiative heureuse et laréaliser ? Nous sommes sûrsqu'elle répond non seulement àun mouvement d'ingénieuse bon-té, mais à un besoin.
G. Villiers.
Des combats
acharnés
sont en courS1
sur le front
.du Tigré
Le général Graziam
entreprend
l'organisation militaire*
et politique dn territoires
de Galla-Borana
RoME, 23 janvier. (Dép.Havas). Communiqué n" 104.
Le maréchal Badoglio télé-graphie
Sur le front érythréen, def-combats acharnés, dans les-'quels une division des chemisesnoires est particulièrement en-gagée, se déroulent depuis hier.
Plusieurs sous-chefs et 114guerriers se sont présentés à/nos autorités politiques dans lecneralta et ont remis leurs ar-mes.
Sur le front de Somalie, le.général Graziani a pris, à Ne-ghelli, les premières disposi-tions concernant l'organisationpolitique et militaire du terri-toire de Galla Borana.
ADDIS-ABEBA23 janvier. (Dép.Haras). -.Le gouvernement éthio-pien annonce quelques succès dansla région du Tembien, sur le frontdu Tigré,
L'intérêt est toujours concentrésur le front Sud, quoique les nou-velles de ce secteur soient presqueinexistantes. On sait seulement quele gouvernement éthiopien n'a pasd'e nouvellesde Neghelli depuis hier,mais le gouvernement éthiopienajoute que cela ne signifie pas for-cément que les Italiens ont occupécette position. Il se confirmerait,cependant, que le gros des troupesdu ras Desta s'installeraient soli-dement sur les premiers contrefortsdes montagnes du Sidamo, au nord-ouest de Neghelli.
Ii est Intéressant également desuivre, autant qu'il est possible, lesmouvements des troupes du rasNacibou dans l'Ogaden. Le ras Na.cibou paraît chercher à inquiéterles lignes italiennes de protectiondes communications, entre Oual-Oual^ét Dànane.;Si les Ethiopiensréussissaient à se' faire sérieuse-ment menaçants dans cette région,les colonnes du général Grà^iani,opérant vers l'ouest, seraient mal,protégées sur leur flawc droit, qui?"risquerait d'être immobilisé.
Deuxdesmeilleursouvriers!deFranceàl'honneur
La croix de chevalier de la Lé-gion d'honneur vient d'être de--cernée au titre des meilleurs ou-vriets de France à deux artistes.En haut M. AUBRY,luthier àParis qui vient d'être nommé parle ministre du travail au-des-sous M. Charles Guilbert, 55ans, graveur sculpteur, médaU-leur, nommé par le ministre dela guerre. M. GUILBERTfut un dés,lauréats au concours de la Croixdu combattant.
Vingt Allemands sont arrêtés
pour espionnage en Tchécoslovaquie
PRAGUE,23 janvier, (Dép. Sud*Est). Vingt personnes d'origineallemande ont été arrêtées, aujour-d'hui. en Bohême, pour s'être livréesà l'espionnage au profit du Reich.
EN-CINQUIEME PAGE
LES MILLE ET UN MATINS 3IDÉAL,par Eve Norel-
LE MATIN S5 Vendredi 24 Janvier 1936
Ijes consultationsduprésidentdelaRépublique
et celles de M.AlbertSarrautlie président de la République a Te-
pris, hier matin, ses consultations envue de trouver la personnalité à quiconfier le soin de constituer le nou-veau ministère.
Le refus de M. Herriot
Plusieurs se sont récusées. C'est ainsique M. Herriot arriva, le premier. à
rée, à 10 heures, et en repartit à10 -n. 45, en faisant la déclaration sui-vante
:Le président de la République m'ajait l'honneur de m'inviter à former lecabinet. Je l'ai respectueusement remer-cié et j'ai décliné cette mission.
Le refus de M. Yvon -Delbos
A 11 h. 15, M. Yvon Delbos. vice-président de la Chambre, président dugrotte radical et radical-socialiste, suc-Céda: à M. Herriot.
Gomme lui, il refusa et nous le fitsavoir ainsi
Le président de la République abien, voulu me *jaire l'honneur de m'of-frit'Sla mission de constituer le minis-nèrë, mais 1e n'ai pas cru devoir ac-cepter, car j'estime que ma- fonctionmême de président du groupe radicalet radical-socialiste et la part que j'aipersonnellement prise dans de récentsdébats, me créeraient plus de dfificul-tés qu'aux autres représentants de monparti ou à une personnalité choisie enûetipfs ae celui-ci.
"M. Albert Sarraut est appelé
Après ce nouveau refus, M. AlbertLebrun fit appeler M, Albert Sarraut.qui*ârriva, en taxi, à midi.
Après une longue conversation avecM. Albert Lebrun, M. Albert Sarrautest reparu très soucieux pour fsftre à3a presse cette déclaration
-~Le président de la République m'afait le grand honneur de m'appeler pourme charger de la mission de constituerle nouveau ministère- Tout en le remer-ciant profondément de ce haut témol-gndgë de confiance, je me suis permisde lui faire remarquer combien, person-nettement, j'inclinais peu à assumer cetteMission et de lui désigner les personnesqui;'pte paraissaient plus qualifiées quewiokpour l'entreprendre.
SI la bienveillante insistance deM_.Albert Lebrun, j'ai cependant accep-té de différer ma réponse définitive jus-qu'après la consultation des diverses per-sonnalités avec lesquéllés je désire exa-miner la situation dans son ensemble etles problèmes qui se posent en raison despréoccupations actuelles.
•M. Albert Sarraut consulte
Après avoir déjeuné à l'Elysée avecM. flïagre, secrétaire général de la pré-sidi de la République, M. AlbertSarraut se rendit au Luxembourg oùil conféra avec M. Jeanneney, présidentdu Sénat. Il alla ensuite à la présidencede la Chambre d'où, après un entretienavec M. Fernand Bouisson, il se renditau Quai-d'Orsay où il eut une «gnver--satijjn avec M. Pierre Laval.
I rentra chez lui, avenue Victor-Hugti, à 16 heures, précédé de quelquesmutâtes par M. Daladier, président duparti radical.
M. Yvon Delbos, président du grouperadical de la Chambre, et M. GeorgesMaadel arrivèrent peu après.
En*sortant, M. Daladier se borna àdéclarer
-^fai dit au président Sarraut ledésm qu'avait tout le parti radical de levoitSréussir dans ses efforts.
arriva au moment oùM. Mandel quittait M. Sarraut. Le mi-nisfice des P. T. T. se refusa à toutedéclaration, indiquant seulement d'unsigne qu'il pensait que la crise serait
JL'oyisde M. ChautempsEn quittant l'avenue Victor-Hugo; en
in d'après-midi, M. Chautemps réponditaux nombreuses questions des journalis-tes que son entretien avec le présidentSarraut avait été très cordial, que lesnégociations se poursuivaient normale-ment, que la combinaison paraisait enbonne voie, mais qu'il restait encore, aufutur président du conseil, un grandnombre de personnalités à voir, et qu'ilne pensait pas qu'il serait en mesure dedonner sa réponse à l'Elysée avant de-main matin.
M. FlandinFlandin sortit à la fin de l'après-
midi en déclarant–•J'ai vu M. Albert Sarraut. Je me
suis, entretenu avec lui de la situationpolitique. Je lui ai fait part de l'ordreAutour voté par l'alliance démocratique«et du débat qui l'avait précédé et je l'ai
Les réunions des grc
Cette deuxième journée de crise a étémàtquée à la Chambre par l'animationquj,est de règle en pareilles circons-tances, et par tous les faux bruits, quicirculent en semblable occurrence dansles- couloirs. Et bien des députés passè-rent, également l'après-midi dans l'at-tente. du coup de téléphone les appe-lent auprès du futur président duconseil.
De nombreuses réunions de groupesont eu lieu, et les radicaux, prétextantde la fameuse motion de Cadillac qui leurprescrit d'être vigilants, ne se sont pasréunis moins de trois fois.
Les délibérations des radicauxLa première, ce fut je matin pour une
simple prise de contact en l'absence detoiltT élément d'informations, comme lesouligna M. Daladier qui, en sa qualitéde président du parti, présida les troisréunions auxquelles assistèrent séna-teurs et députés valoisiens auxquelss'étaient joints les membres non parle-mentaires du bureau du comité exécutif.
SI Feuilleton du MATIN du 24 janvier 1936
PREMIERE PARTIE
VIII. LE CHATEAUDE FINSTERWALD(SUite)
La,veuve.du shogoun Otarou, assiégée dans sa
forteresse de la montagne de Toyama, par les
troupes du mikado, n'eut pas une réponse plus no-ble quand les envoyés de Kioto (1) lui crièrent de,
livrer la place. Et pourtant, lorsque les bourreaux
eurent commencé, par-devant elle, de torturer
son jeune fils. (2)Il. hocha la tête.
Je sais bien que la devise de ta Bretagne estPlutôt mourir que trahir, et j'a,vais prévu, paravance, votre refus formel de céder à des injonc-tions qui ne peuvent que vous apparaître détes-tables.
•L'estime que j'ai, d'ores et déjà, pour votre
caractère, au surplus, est telle que je crois inutile
d'épiloguer malgré les souhaits du colonel Ni-kqiâï et de son entourage direct sur les avanta-
ges'matériels qu'on est prêt à vous accorder, pour
(1) Alors capitale du Japon.(2) Episode de la guerre féodale qui désola longtemps
Toutes reproductions interdites en tous pays. Copy-right
vivement engagé à persévérer dans lamission que lui a confiée le président dela République.
M. Albert Sarraut poursuitson effort
Quelques minutes après, M. AlbertSarraut, recevant les membres de lapresse, leur a fait la déclaration sui-vante
J'irai m'installer partir de 21 h. 30l'hôtel Matignon. rue de Varenne.J'ai vu MM. Jeanneney, Bouisson,
Pierre Laval, J'ai vu, pour solliciterleurs sentiments politiques, MM. Herriot.Daindter, Delbos, Ma.ndel, Chautemps etFlandin. Je vais recevoir maintenantMM. Germain- Martin, dp Chappedelaine,Baréty et Georges Bonne, aoant de dî-ner. Et après 7e continuerai à l'hôtelMatignon.
Le président Sarraut a ajouté'Toutes les personizes que j'ai vues
m'ont engagé à poursuivre mcn effort.Je n'irai que demain matin à l'Ely-
sée.M. Henry Torrès, qui venait faire une
visite personnelle, fut ensuite introduitauprès de M. Albert Sarraut.
MM. Baréty et de Chappedelaine fu-rent reçus ensuite.
M. Baréty, en s'en allant, déctara qu'ilavait commenté l'ordre du jour de l'al-liance démocratique.
MM. Jacques Stern et Germain-Martinentrèrent ensuite chez M. Sarraut.
A 21 heures, M. Albert Sarraut suspen-dit ses consultations en indiquant qu'ilallait prendre une légère collation et qu'ilse rendrait ensuite à 21 h. 30 à l'hôtelMatignon où il recevrait notammentMM. Georges Bonnet, Marcel Régnier etdiverses autres personnalités..
Il ajouta qu'il comptait poursuivre sesconversations jusqu'à minuit et confirmaqu'il rendrait sa réponse au présidentde la République dans la matinée d'au-jourd'hui.
M. Sarraut'reprend ses conversationsà l'hôtel Matignon
M. Albert Sarraut continua dans lasoirée ses consultations à 1 hôtel Mati-gnon, rue de Varenne, où il est arrivépeu après 21 heures. 14' première visitefut celle de M. Stern. Peu après arri-vaient MM. Georges Bonnet, MarcelRégnier et Mandel. M. Georges Bonnetquitta l'hôtel de la présidence du con-seil à 22 heures, au moment où arri-vait M Yvon Delbos. Peu après se reti-rait également M. Marcel Régnier quinous dit
Des négociations sont en bonnevoie, J'espère que M. Sarraut aboutira.
A 23 heures, MM. Paul-Boncour etChampetier de Ribes étaient reçus parM. Albert Sarraut.
A 23 h. 30, M. Paùl-Boncour quittaitl'hôtel Matignon et déclarait qu'à sonavis la combinaison était en bonne pos-ture
Les consultations des groupessont terminées
Un peu avant minuit, M. Champetierde Ribes s'en alla. Comme M. Paul-Boncour, SIavait l'impression que M. Al-bert Sarraut réussirait aujourdîiui àformer son ministère. Après son départ,seuls MM. Yvon Delbos et Mandelétaient encore à l'hôtel Matignon. Ilsfurent bientôt rejoints par M. GeorgesBonnefous, député de Seine-e>Qise.
On apprenait ensuite'que M. AlbertSarraut avait terminé la consultationdes groupes et des partis et qu'il allaitfaire appeler les principales personna-lités devant participer au cabinet pourpouvoir discuter du programme et de lamajorité.
M. Bonnefous décline l'offred'un portefeuille
A minuit 50, M. Bonnefous se retirait.La situation est très netté, nous
a-t-il dit. J'ai annoncé à af. AlbertSarraut que je ne pouvais accepter unportefeuille car j'étais inscrit dans ledébat sur la réforme électorale qui vas'ouvrir à la Chambre. Je tiens à parti-ciper cette discussion et non pas-res-ter neutre comme je serais obligé de leJaire si j'étais dans le ministère.
M. Albert Sarraut m'a remercié etm'a fait l'honneur de regretter de nepas me compter parmi ses futurs colla-borateurs.
J'ajoute qu'il est vraisemblable queM. P.-E. Flandin prendra le portefeuilledes affaires étrangères et que M. Man-del fera partie du cabinet.
Après le départ de M. Bonnefous onvit arriver M. Jacquinot, député, mem-bre du groupe du centre républicain.
(Voir la suite en Dernière Heure)
>upes de la Chambre
A la première séance de l'après-midi,les orateurs ont pris acte de la mis-sion de former le cabinet confiée par lechef de l'Etat à M. Albert Sarraut, etont été unanimes à exprimer le voeuque le sénateur de l'Aude léussisse dansses efforts et les mène à bonne fin pourréaliser un ministère de défense et deconcorde républicaine
M. Guernut s'est fait applaudir enspécifiant que le futur cabinet devraitinscrire à son programme la défensedu franc, la défense des libertés répu-blicaines contre les factieux et la dé-fensé de la paix dans le cadre de la-S. D. N.
A la fin de l'après-midi, les radicauxse réunirent une troisième fois pour en-tendre MM. Daladier et Delbos lesmettre au courant de leurs entretiens del'après-midi avec M. Albert Sarraut. Ilsont été ainsi informés que le présidentSarraut avait la ferme intention d'abou-tir, et que, sans se préoccuper encore de
votre collaboration. et sur les divers procédés,fort efficaces, parait-il, dont on dispose, en cepays, pour amener à composition les volontés lesplus rebelles, par la coercition physique. >
Et comme la jeune fille haussait des épaulesfort dédaigneuses, devant l'implicite menace, ilcontinua, toujours suave, et peut-être plus insi-nuant
Je vous disais donc, tout à l'heure, que laveuve guerrière du shogoun Otarou plia, quandelle eut vu saigner la chair de sa chair sous les la-mes tranchantes des couteaux qui y découpaientdes lanières.
Une charogne morte n'aurait que faire d'unchâteau debout, pensa-t-elle. Tandis que le fruitde son ventre, vivant, pourrait reconquérir, à son
heure, d'autres châteaux. Et les vieux chroni-queurs la louent, sans réserve, de estte sagesse
Une pointe d'inquiétude commençait se fairejour dans le cerveau en alerte de la chimiste.
Par contenance, elle considéra le portrait dupremier Çérosc. Mais la lumière qui tombait desogives à vitraux d'en face n'éclairait plus lesprunelles peintes et n'y avivait plus la flamme pé-tillante qu'elle avait cru voir.
Heureusement que je suis fllte 1 lança-t-elleencore vaillamment. Et que ces moyens de chan-tage, perfectionnés par les pangsters et les kfdnap-pers d'Amérique, ne peuvent avoir de prise surmoi.
Vousoubliez que vous êtes. sœur rétorquale Japonais, vif. Et c'est sur l'amour fraternel quel'on compte pour vous. inciter à des sentimentsraisonnables.
Sa voix s'était faite métallique.Votre frère Pierre se trouve, depuis trois se-
maines, entre nos mains, sous bonne garde, jevous assure. Et son sort lointain dépendra trèsexactement de l'entente à laquelle nous arriverons
sous ses aruspices, j'en suis certain.
la composition de son cabinet et desdosages politiques. li était résolu, aupoint de vue du programme, à formerun cabinet de défense républicaine axésur le parti radical. Ce 'cabinet prati-querait à l'extérieur une politique'stric-tement conforme à l'esprit du pacte etdans le cadre de la S.D.N. et à l'inté-rieur''une politique de défense du franc,mais accrue de mesures propres à stimu-ler l'activité économique ainsi qu'unepolitique de défense des institutions ré-publicaines et des libertés publiques.
Un échange de vues s'est alors en-gagé, M. Chauvin ayant fait part dequelques réserves exprimées par des dé-putés appartenant à diverses formationsde gauche aussi bien en ce qui concernela personnalité même de M. Sarrautque la majorité sur laquelle il pourraits'appuyer, M. Jean Zay, et en particu-lier M. Jacques Keyser au nom des non-parlementaires, ont réfuté ces argu-ments, et déclaré que le groupe radicalaprès avoir .assumé la responsabilité de,la'crise devait montrer qu'il ne rèdou-tait pas d'assurer également les respon-sabilités du pouvoir et se devait demontrer qu'il était capable d'une œu-vre positive et constructive.
Ce fut également l'avis de M. EdouardHerriot qui fit appel à l'union et à la
discipline de ses collègues pour répon-dre aux calomnies de leurs détracteurset en même temps pour faciliter latâche de M Albert Sarraut.
Cette thèse a été acclamée et, à l'una-nimité moins une voix. celle de M. Dé-
zarnaulds, a été voté un ordre du jourde confiance et d'encouragement à M.Albert Sarraut pour constituer un cabi-net de défense républicaine en s'inspi-rant des directives constantes des con-
grès du parti.
Un ordre du jourde l'union socialiste
Le groupe de l'union socialiste aadopté J'ordre' du jour suivant
Le groupe après avoir procédé d l'exa-men de la situation s'est déclaré prêt
apporter son concours d un gouver-nement appuyé sur les forces démocra-tiques du pays et témoignant de sa fer-'me volonté 10 de revenir à une politi-que extérieure de fidélité à la sécuritécollective et au pacte de la S. D. N.20 d'assurer f'ordre républicaine et depermettre, dans le calme et la liberté,une consultation aussi prochaine quepossible du pays. Le groupe souhaite
que par sa camposition et sa tendance,ce gouvernement soit en mesure, aprèsavoir fait le corps électoral juge de lasituation réelle, de l'appeler à se pro-noncer sur un programme d'action sus-
ceptible de réaliser entre les républi-cains la plus large union en vue de lanécessaire reconstruction économique et
politique du pays.
Les démocrates lpopulairescondamnent l'attitude des radicaux
Dé son côté, le parti démocrate popu-laire a adopté un ordre du jour danslequel il constate que le parti radical enretirant ses mînistres du gouvernementqu'il avait contribué à faire naître, au-quel il avait largement participé et quiavait conservé une large majorité parle-mentaire, a pris la lourde..responsabi-lfté de dénoncer la trêve et que cetteattitude ne saurait trouver sa justifica-tion dans\des attaques personnelles in-considérées. II regrette que par sonadhésion officielle au front populaire, leparti radical ait, en outre, rendu impos-sible la constitution de tout ministèrede concentration. Le parti démocrate po-i pulaireaffirme une fois de plus qu'il nesaurait être mis jin à ce désordre, éga-Iement grave pour le pays et pour le ré-gime, que par la suppression d'un modede scrutin qui incite les partis contrac-ter dès alliances en opposition avec leursdoctrines.
Les parlementaires de l'alliance
démocratique se prononcent pourun gouvernement ayant la même
orientation politiqueque le cabinet Laval
Les sénateurs et députés de l'allian-ce démocratique, réunis à la Chambresous la présidence de M. P.-E. Flandin.président du parti, ont adopté à l'una-nimité moins trois voix l'ordre du joursuivant
Les sénateurs et députés de l'alliancedémocratique adressent au président La-val l'expression de leur gratitude pour'l'ceupre qu'il a accomplie rappellentque le crnnfté directeur du parti a con-damné l'ouverture d'une crise ministé-rielle ouverte dans des conditions extra-parlementaires; estiment Que la crise de-vrait être résolue par ceux qut l'ont pro-voquée constatent les refus déjà oppo-ses par les chefs du parti radtcal-socia-liste déclarent que seule la continuitéde la politique d'union à l'intérieur, de'défense du franc et de paix à l'extérieur,soutenue constamment par les votes desélus de l'alliance lui permettra de con-tinuer sa collaboration à la majoritégouvernementale décident de surseoirà toute décision de collaboration et desoutien à l'égard de la prochaine forma-tion gouvernementale se réuniront ànouveati demain et passertt à l'ordre dujour.
M. Marcel Héraud aurait désiré qu'ilfût bien spécifié dans l'ordre du jourque le groupe de l'alliance réclamait lacontinuité de la politique de paix ducabinet Laval, tandis que M. Flandinfut d'avis de se contenter d'une motion.sans cette précision, puisque plusieursdes orateurs entendus et lui-même nes'étaient pas montrés entièrement d'ac-cord avec l'action ou les méthodes deM. Laval en politique étrangère. Unevive discussion eut alors ileu entrel'ancien président du conseil et.le dé-puté de 'Paris qui, finalement, n'insistapas et quitta la réunion.
C'est ensuite que fut adopté l'ordre dujour et que fut voté le paragraphe rela-tif la politique, étrangère, dans letexte proposé par M. Flandin. Celui-ciajouta qu'étant appelé par M- Albert
Une incrédulité moqueuse transparut sur lestraits d'Yvonne..
Pour le coup, monsieur, laissez-moi vous direque vous tombez à faux 1 s'exclama-t-elle, pétu-lante. Je ne veux pas vous faire l'injure de suspec-ter votre bonne foi, ni même votre sollicitude. Maisvous brandissez là des foudres qui me paraissentde carton, et vos. associés, comme vous dites,vous trompent ou vous renseignent mal.
Je sais de source très sûre, moi, que si monfrère n'est pas libre, en effet, de ses mouvements,c'est l'Angleterre qui le tient. à des fins, d'ailleurs,analogues à çellts-là que vous m'exposiez. Je puismême, pour votre gouverne, vous donner le nomde l'agente, fort adroite, de Downing-Street quiprofita de sa blessure pour l'enlever, le séquestrer.
Mlle Mouna VeretchkofLest des plus habiles,en effet, admit le Nippon dont le masque se plissad'un mince sourire. Vous voyez qu'au moins surce point mes renseignements valent les vôtres.J'aimerais pouvoir m'incliner devant votre bellecertitude. Hélas j'ai de trop fortes raisons den'en rien faire, quoique à regret. L'épée de Damo-clès, qu'un fil seul retient, n'est pas en fer-blanc
La jeune fille haussa les épaules à. nouveau
Je suis sotte, c'est vrai f Vous connaissezMouna. parbleu. Vous étiez ensemble dans l'avion.
Le sourire du Japonais s'accentua.
De plus longue daté cette connaissance,croyez-le. Votre ancienne condisciple nous .sert,depuis mon passage à Moukden en qualité dégouverneur, ce qui fait tout près de quatre ans etje n'ai jamais eu agente plus fidèle et plusfanatique
Yvonne tâchait de se souvenir ce que lui avaitdit Duphot de l'Eurasienne. Ah 1 c Espionne dou-ble 1 ainsi il était possible que". qu'elle eûttrompé l'Intelligence.
L'ambassadeur continuaitJe suis parfaitement au courant des espoirs
Sarraut, qui désirait le consulter surla situation Politique. il ne pouvait ac-cepter d'être lié par un ordre du jourtrop strict et aux directives trop impé-ratives ou restrictives.
A la Fédération républicaineLe groupe de la Fédération républi-
caine s'est réuni sous la présidence deM. Louis Marin. Il a constaté que lesauteurs de la crise se dérobaient auxresponsabilités qu'ils ont encourues. Il aenregistré cette carence comme lé té-moignage que la politique du présidentLaval est la seule possible, que cettepolitique est voulue par le pays, qu'elleà été sanctionnée par la Chambre, que,seule, elle peut assurer l'union et laconcorde à l'intérieur, l'ordre dans l'Etatet la défense du franc, que, seule, lacontinuité de la politique bien françaisedu président Laval à Genève est pro-pre à écarter la guerre et à éviter toutconflit avec l'un quelconque de nos an-ciens alliés.
A la gauche radicale
Conformément à. sa décision de laveille, la gauche radicale a décidé dese réunir aujourd'hui avec le bureau du
groupe des indépendants de gauche pourenvisager là collaboration des deuxgroupes, dont la réunion représente en-viron soixante-dix membres.
Au centre républicain
Après un échange de vues, le groupedu centre républicain a voté l'ordré dujour suivant
Le centre républicain constate que legouvernement Laval n'd cesse d'avoir,dans tous les dwnaineSi l'approbationdes Chambres françaises
Que la crise ministérielle s'est doncouverte dans des conditions illégales
Proteste contre la pression exercée parles comités sans mandat pour fausser lejeu normal des ins'itutions parlemen-taires
Renouvelle au président Laval l'er.pressiott de son attachement, de sa gra-titude pour l'œuvre considérable quil aréalisée et de sa confiance
Décide de laisser la responsabilité dedénouer la crise à ceua qui l'ont pro-voquée.
Au Front républicain
Enfin, le Front républicain a voté letexte ci-dessous
Le Front républicain, pour sa part,« dénonce au pays les intrigues de,ceux qui ont provoqué la chute du gou-vernement en viotation de toutes les rè-
gles constitutionnelles. Ceux qtti, envue de profits électomux, ont jeté le
pays datts cette crise dotvent être ap-pelés aujourd'hui à prendre leurs res-
ponsabilités. Nul des députés qui ontsoutenu l'union nationale ne peut main-tenant collaborer avec le Front com-mun, ses dupes ou ses complices..
Le Front républicain, constatant quel'union nationale même imparfaitementpratiquée a sauvé le franc, commencé leredressement de l'économie française etde l'agriculture menacées de ruine etassuré la paix, se déclare résolu à nedéfendre que cette politique et à combat-tre qui la combaftra.
De passage à Paris
l'amiral Nagano
reçoit la presse française
L'amiral Nagano, chef de la déléga-tion japonaise à la conférence de Lon-dres, actuellement de passage à Paris.a reçu hier matin les représentants dela presse française.
Après avoir rappelé les conditionsdans lesquelles s'ouvrirent les débats deLondres, l'amiral, exposant de nouveaula thèse japonaise, déplora que l'orien-tation donnée à la conférence ait misle Japon dans l'obligation de cesser sa
participation aux travaux.-Le délégué du gouvernement de To-
kio assure que la limitation quantitati-ve des armements navals est toutd'abord la seule .base susceptible de de-terminer un accord. Les réductionsqualitatives dans les différentes caté-gories de navires ne peuvent intervenir
qu'ensuite.L'amiral Nagano souligne le fait que
des observateurs nippons sont demeu-rés à Londres et il assure que son paysn'a aucunement l'intention de provo-quer une course aux armements.
Mort du professeur Paul Petit
ancien doyen de la faculté
des sciences de Nancy
NANCY,23 janvier. Télégr. Matin,Le professeur Paul Petit, doyen hono-raire de la faculté des sciences, estmort aujourd'hui des suites d'une opé-ration chirurgicale, à l'âge de 74 ans.
Titulaire pendant quarante ans de lachaire de chimie agricole, le doyen Petit;qui était officier de la Légion d'hon-r.eur, a attaché son nom à deux institutsnancéiens dont la création est son œu-vre l'école de brasserie et de malterieet l'école supérieure de la métallurgieet des mines.
La date du gala de la marinereste fixée au 18 février
Il a été annoncé, hier, qu'en raisonde la mort du roi George V, le gala dela marine, à l'Opéra, serait peut-êtreretardé. Le conseil des ministres ayantfixé la durée officielle du deuil à quinzejours, la date du gala reste maintenue au18 février.
La croix de la Légion d'honneur
à une mère de dix-huit enfants
Auxprre, 23 janvier. Téléph. Ma-tin. Dans la promotion du ministèrede la santé publique la croix de laLégion d'honneur vient d'être accordéeà Mme Emile-Honoré Pajot, 64 ans, de-meurant actuellement à Giverlay, com-mune de Champcevrais (Yonne).
Mme Pajot est mère de dix-huit en-fants dont douze sont vivants et tra-vaillent la terre. Parmi les disparus,deux ont été tués à la guerre.
êclios et proposPARENTS MARTYRS
;Car il y a les parents martyrs, les
vieux parents, impotents ou malades,
abandonnés à la merci d'enfants féroces
qui les terrorisent, les maltraitent, les
frappent.
Récemment, on arrêtait deux mauvais
fils qui, ayant torturé leur vieille mère,
la laissèrent pourrir agonisante sur un
grabat, sans nourriture et sans soins pen-
dant quinze jours. Aujourd'hui, on vient
d'enlever une vieille femme de 80 ans
à la brutalité ignoble de sa propre fille.
En même temps qu'ils volent au
secours de l'enfance opprimée, puissentles missionnaires de la bonté s'inquiéteraussi de cette autre faiblesse poignante
qu'est un vieillard. Car s'il y a l'enfant
martyr, il y a aussi, hélas 1 l'enfant
bourreau 1Rosine.
AU JO.U'RD'HUI
VENDREDI 24 JANVIER
Are de Triomphe de l'Etone Garde de la
ffamme perpétuelle Amicale des anciens du
dragons Anciens du 12* dragons.
KFIANÇAILLES
On annonce lès fiançailles deMademoiselle Marie-Louise Bloch avecMonsieur Guy Schwob.
DEUILSles obsèques de M. Ernest Flam-
marion ont été célébrées hier, au cime-tière Montparnasse, au milieu d'ungrand concours d'écrivains, d'artistes etdes représentants de toutes les branchesde l'industrie du livre. L'éloge du grandéditeur a été prononcé par Mme MarcelleTinayre.
vw On prie d'annoncer 1a mort de M.Louis Gillet, décédé le 23 janvier 1936,avenue de Paris, 125, à Saint-Mandé.Obsèques église Saint-Louis de Vincen-nes (rue Fays), demain samedi, à 2 h. 30.De la part de Mme Gillet. M. et MmeGeorges Prudhomme (de Vincennes) etMme Lucienne Gillet.
vw On annonce le décès de M. PierreGeissmann, de Mulhouse. L'inhumationa eu lieu mardi 21 courant.
CONFERENCESAUJOURD'HUI
w. A 14 h. 30 et à 20 h: 30, à la sallePoissonnière, 7, rue du Faubourg-Pois-sonnière, conférence des Adventistes duseptième jour du Nord de la France.
W A 16 h. 30, musée Galliera, séancede vulgarisation technique du cinéma-tographe, par M. Richard.
vw A 17 heures, à l'Ecole des parents,31, rue Guyot, Paris (17e) « Le déve-loppement sensoriel de l'enfant à lamaison par la méthode Montessori »,par le R. P. Châtelain.
vw A 17 h. 30, conférences Rive gau-che, théâtre du Vieux-Colombier, 21,rue du Vieux-Colombier « De la che-valerie au scoutisme », par Mme MarieGasquet.
vw A 17 h. 30, conférences Rive gau-che, théâtre René Rocher, 21, rue duVieux-Colombier: « Le cannibalisme sur-réaliste et le surréalisme hystérique »,par M. Salvator Dali.
vw A 20 h. 45, Union chrétienne desjeunes gens, 14, rue de Trévise a Leproblème danubien », par les docteursKupka et Mûller.
vw A 20 h. 45, à la Sorbonne, amphi-théâtre Richelieu « Life in rural En-gland »,par le professeur J. A. S. Watson.
vw A 21 heures, Société de Géogra-phie, 10, avenue d'Iéna « Deux an-nées de recherches archéologiques etde reconnaissances géographiques auSahara », par M. Henri Lhote.
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que Downing-Street fondait légitimement sur elleet qu'on l'y considère, aussi, à juste tire, commeune précieuse et valable collaboratrice, Mais sielle a pu travailler, à maintes reprises, pour lesAnglais, ce ne fut jamais contre nous. Le sangjaune qu*. coule en ses veines, celui de son père,y domine. Et elle s'est, fort exactement, acquittéedes instructions que j'eus le temps de lui donner,à l'insu de Lord Fitz-Mitchell.
Au reste, votre Napoléon estimait un mauvaiscroquis préférable à un long rapport. J'ai mieux
qu'un croquis dans mon sac.
> Ces quelques photos suffiront, je l'espère, pourvous convaincre qu'un samouraï ne ment pas. >
Tamamoto s'était levé, tirait une enveloppe desa poche.
Il y a là vingt instantanés, dont la plupartsont excellents, pris sur mon désir, par les soinsde Mlle Veretchkoff, car j'avais présagé vosdoutes.
J'aurais scrupule à profiter, à présent, de vo-tre émotion. Gardez ces photos devers vous et
regardez-les à loisir, une fois que je serai parti.Vous4y verrez que votre frère n'a point pâti, jus-qu'à maintenant,
d'une convalescence forcée et
qu'il semble s'accommoder des tendres soins qu'on apour lui. Songez à la veuve du shogoun. Dites-vous que les bourreaux persans ne sont guèremoins raffinés que ceux de nos vieux mikados.
Il s'inclina bas, derechef.-
Le temps presse trop, mademoiselle, pourque nous puissions vous donner beaucoup dejours. pour réfléchir conclut-il alors, impas-sible. Je viendrai chercher votre réponse après-demain, à pareille heure. L'intérêt réel trèsréel que je porte au lieutenant Dahuën me faitsouhaiter de vous trouver dans les dispositionsvoulues.
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I. LORSQUE FLEURIT LE LOTUS BLANC
La voiture de Philippe Duphot freina dans ladescente qui mène à la petite cale de Port-Blancet s'immobilisa devant le hangar en bois gou-dronné qui, trois mois plus tôt, lui avait servide garage sommaire, tandis qu'il était l'hôted'Yvonne.
Pierre Dahuën, qui l'attendait sur lé terre-pleinprès de la grève, fut à lui en trois enjambées.Comme il sautait vivement à terre, et, sans sesoucier des touristes arrivés par le dernier carqui, désoeuvrés, lès regardaient, tout en < espé-rant le passeur, ils s'étreignirent fraternellement.
L'instant d'après, ils dévalaient vers la vedettede l'ex-enseigne, amarrée près de la balise quimarque l'extrémité du môle, dévisagés au pas-sage par un groupe de jolies filles qui s'étaientmises à rire très fort pour attirer leur attention etqui chuchotèrent assez haut
Des officiers de marine, tiens 1Je m'en accommoderais comme flirts.Moi, je préfère le plus petit.Moi, celui qui a la peau brune. On dirait
presque un prince hindou.C'est vrai qu'on te prendrait, mon vieux, pour
un fils de maharajah 1 plaisanta le jeune corvet-
tard, comme son camarade mettait le moteur ducanot en marche. Est-ce ton séjour dans ce palaissouterrain des Mille et une Nuits, ou bien est-ceton Maître du monde qui finit par déteindre surtoi ?
Rama n'est pas brun, mais -doré, doré commeune ancienne idole, riposta gravement Dahuën.Il prétend même que c'est son teint qui lui valutd'être choisi, à deux ans, comme Bouddha vivant,par les moines de Chigatsé. C'est un type curieux,tu verras.
MnjeStavisky
s'estembarquée
pour l'Amérique
Le' jour même' de son acquittement,Mme Stavisky faisait part à ceux quil'interrogeaient sur ses projets, de son in-tention de quitter Paris, d'abord, pourrechercher l'apaisement, ensuite pour secréer de nouvelles ressources.
C'est chose accomplie. Mme Stavisky a,quitté le Havre, mercredi, à bord deV Ile-de-France pour les Etats-Unis.
Son départ avait été gardé secret.Elle avait même pris soin de ne pasprendre le train transatlantique, maisun rapide du matin qui arrive au Havreà 10 h..50.
Elle monta sur l'Ile-de-France vers13 heures et embarqua sous le nom deMadeleine Simon.
Après le procès'de Paris, un imprésa-rio américain aurait offert à Arlette Sta-visky un contrat que l'on croit être de500 dollars par semaine, pour paraitre'sur une scène de music-hall de New-York.
On prétend d'autre part qu'elle auraitété engagée par une maison de cou-ture.
Les enfants de la voyageuse sont res-tés momentanément à Paris, rue Lacre-
telle, sous la garde de leur gouvernante.
Nos marchés d'outre-mer
La Foire d'Alger aura lieu du 4 au 19 avrilsur un nouvel emplacement, plus central' etmieux desservi que le précédent. On y retrouve-ra toutes les' firmes françaises qui. désirentcréer ou développer leurs relations d'affaires.Tous renseignements aux bureaux de la Foired'Alger, rue d'Isly. Alger (OU. à Paris. 2,rue Chauchat).
63, boulevard de Magenta PARIS
Voir en avant-dernière page
DEUXIEME PARTIE
(A suivre.)
Vendredi 24 Janvier M 55 LE MATIN 3i
Les représentants de Moscou et de Montevideo
aux prises devant le conseil de la S. D. N.
^.4.
'Après les attaques de M. Litvinoff contre l'Uruguay, le Japon,
s l'Allemagne et l'Italie, et le réquisitoire impitoyable
du délégué uruguayen contre la propagande moscontairè
M. Titulesco est nommé rapporteur
«M*k SOTTEDE NOTRE DEPECHE
DE PREMIERE PAGE
Sur le ton ironique, le représentant«les Soviets déclare que ces Innombrablesrévoltes ne peuvent être portées aucompte du gouvernement qu'il repré-sente, puisque à l'époque le bolchevismen'existait pas encore en Russie. Il atravaillé ainsi pour l'établissementci front commun antisoviétique enAmérique dn Sud. Il a voulu prouveraussi qu'en Uruguay le coup d'Etat de1933, lequel a amené au pouvoir le
président actuel, n'avait rien a voir avecMoscou, tout comme la légation sovié-tique à Montevideo ne peut pas êtrerendue responsable de la récente révolteau Brésil.
Sur les relations diplomatiques entrel'Uruguay et l'U. R S S.. théoriquementétablies par un échange de notes, endate du 22 août 1926 et les faits (quiont suivi l'établissement au début de
1934, d'une légation bolchevik à Monte-
video, M. Litvinoff en retient deux. lesseuls qui. à sori avis, aient pu causerle différend actuel.
Le premier conéernait un certain Si-
mon Radovitski, anarchiste notoire, em-
prisonné en Uruguay, que le gouverne-ment de Montevideo voulait déporter en
U. R. S..8., parce qu'il était né en Rus-
sie, «t à qui le gouvernement de Moscou
refusa l'entrée de son territoire.Le second avait, trait à une histoire
de fromages. Le gouvernement soviéti-
que, malgré lés insistances de son re-
présentant à Montevideo, n'avait pas
jugé opportun 'd'en acheter deux cents
tonnes, comme le désirait le présidentde la République uruguayenne, en com-
pensation du refus de Moscou d'admet-
tre Radovitski..Tout cela parait vraiment enfantin et
il a semblé à tous ceux qui écoutaient
cette curieuse argumentation que. si la
plainte des Soviets ne pouvait pas .être
appuyée plus nettement, il eût mieux
valu, pour le gouvernement de Moscou,
né pas soulevér devant la S. D. N. la
question de' l'interruption de ses rela-
tions avec l'Uruguay.Aussi fut-de avec une grande stupé-
faction que l'oa écouta M. Litvinoff se
plaindre le plus sérieusement du monde
que la rupture des relations n'ait été
soumise ni a l'aroitrage m à l'examen
du conseil de la S. D. N. comme il est
stipulé à l'article 12 du pacte et qu'il
s'agissait là d'une violation de ce ier-
Le commissaire aux affaires étrangèresdes Soviets demande des preuves pour
étayer la thèse uruguayenne, selon la,
quelle le gouvernement soviétique a in-
cite et soutenu les éléments communis-tes de l'Etat voisin (le Brésil), par 1 in-
termédiaire de la légation soviétique ac-
créditée à Montevideo, et, comme on a
parlé d'argent bolchevik destiné à finan-
cer la révolte au Brésil, M. Litvinofî
veut connaître les banques qui ont né-
gocié les chèques, les numéros exacts de
ces chèques, leur montant, leur date, etc.
Pointes contre le Japon
ie Reich et l'Italie
Pour terminer, le représentant des
Soviets, ,qui manie la gaffe avec dexte-
térité. fait état'des Préjugés que«lesmilieux réactionnaires de plusieurs paysont à l'égard de l'Union des Soviets.
C'est, dit-il, sous le couvert d'une
pareille spéculation que l'indépendancede la Chine a été violée et que des pro-vinces lui ont été prises les unes.aprè*les autres.
Cette remarque ne sera certainement
pas du goût du Japon qui, malheureu-sement, n'est pas là pour répondre. Mais
que dira l'Allemagne, absente, elle aussi,de Genève, qui s'adressait les mots sui-vants qui ne figuraient, d'ailleurs, pasdans le texte en français du discours
En Europe, un autre Etat se sertda ce même paravent pour sa vaste or-
ganisation de guerres d'agression.
Et, avant de terminer, M. Litvinofflance ce troisième et dernier trait à
l'ItalieUn autre- pays europeen, qui a ré-
cemment commis un acte d'agressiondésapprouvé par le gouvernem ent sovié-
tique, s'efforce, par le moyen de sa
presse, d'exploiter les mëmes préjugés.
Le baron Aloisi, en entendant ces der-nières paroles. s'agite sur son fauteuil etconsulte ses voisins. Il va repondre,.d'ail-leurs, bientôt, mais auparavant il fautattendre la longue réfutation de M. Gua-ni, représentant de l'Uruguay.
Celui-ci exprime sa surprise d'avoirl'honneur de s'asseoir aujourd'hui à la
table du conseil, car il considère la re-
Un comité de treize experts étudie, du point de vue technique,
l'effl&ictté d'un embargo éventuel
sur le pétrole à destination de l'Italie
[DE.L'ENVOYÉSPÉCIALDU « MATIN
Genève, 23 janvier. Par téléphone.M. de Vasconcellos. président des Dix-
Huit, vient de décider la compositiondu comité des experts chargés d'étudier,au point de vue technique, l'efficacitéd'un embargo éventuel sur le pétrole àdestination de l'Italie. Ce comité sera
composé d'abord des représentants desEtats 'produisant annuellement plusd'un million de tonnes de pétrole. Cesont le Venezuela. la Roumanie. l'Iran.les Pays-Bas, le Mexique, l'Argentine, laColombie, le Pérot! et les Indes britan-niques. Aux représentants de ces nationss'ajouteront ceux des pays transporteursqui sont la France, !e Royaume-Uni, laNorvège et la Suède, soit treize expertsau total.
Le comité des experts se réunira pourla première fois. le lundi 3 février. Sestravaux dureront probablement environtrois semaines, avant qu'il puisse faireun rapport circonstancié aux Dix-Huit.
La préparation de l'embargo sur lepétrole sera ainsi terminée, mais il ap-partiendra alors au con'ité de coordina-tion de consulter les gouvernements m-
1 téressés et d'ooter.ir leur adhésion. Cel-le-ci n'est nulle men' envisagée pour lemoment, mais il faut cependant songer'
L'APPUIMUTUELDANSLEBASSINMÉDITERRANÉENRome répondra directementpar la voie diplomatique
aux gouvernements intéressés
Genève, 23 janvier. Téfêph. Mâtin.La note que le gouvernement italien
avait eu l'intention d'adresser au prési-dent du conseil de la S. D. N., en réponseau mémorandum publié hier par M.Eden sur l'assistance mutuelle en Médi-terranée. n'a pas été remise aujourd'hui,contrairement à l'attente générale.
On apprend ce soir que le gouverne-ment italien aurait décidé de l'adresserdirectement aux gouvernements intéres-sés par l'intermédiaire des ambassa-deurs et ministres accréd:tés dans lesdiverses capitales. Rome ayant adoptécette procédure pour bien marquerqu'elle no reconnaît pas le comité desDix-Huit.
quête soviétique comme assez originale,« puisque très peu de temps avant sonadmission à Genève, le gouvernementde l'U. R. S. S. déclarait par la voiede son organe officiel qu'il ne tombe-rait jamais dans le piège de la S. D.N., vu qu'il considérait cette Institu-tion internationale comme une armedes puissances capitalistes pour
l'asser-vissement des autres ».
Es M. Guam s'elève contre l'accusa-tion que le gouvernement de Montevideo,en signifiant à M. Alexandre Minkinsa décision d'interrompre les relationsdiplomatiques avec Moscou, aurait com-mis un acte incompatible avec le respectdû à ses devoirs de membres de laS. D. N.
Puisque M. LitvinoS a rappelé denombreux faits appartenant à (J'histoiredes dernières soixante années, le repré-sentant ae l'Uruguay lui rend la pareille,en faisa it l'énumératiqn très complètede tous les incidents qui ont valu auxSoviets, depuis leur avènement en 1917.l'expulsion de leur représentant dansdivers pays Suisse, Mexique, Argentine.
Et tandis que M. Litvinoff, fort malà l'aise sur son fauteuil, prend fiévreuse-ment des notes, M. Guani continue sonimpitoyable réquisitoire et il démontre
que l'action révolutionnaire de la IlIeInternationale ni peut pas être consi-dérée comms indépendante de celle dugouvernement des Soviets
Aussi M. Guani déclare-t-il en termi-nant que l'Uruguay a interrompu ses re-lations avec les Soviets en vertu d'unefaculté politique propre, émanant desnécessités supérieures de la défense so-ciale et de la solidarité internationaleaméricaine.
Riposte du baron AloisiAvant de lever la séance du matm, le
président donna la parole au baron Aloi-si qui protesta avec vigueur contre taphrase de M. Litvinoff faisant allusionà l'Italie.
Mon pays, dit-il, n'a pas besoin defonder son action sur des méthodes despéculation cher en à d'autres Etats, dechercher des paravents pour trouver uneexcuse d une action qu'tl a eu le couraged'entreprendre ouvertement pour des rat-sons impérieuses de civilisation et de se-curité. Je n'entrerai pas ici en discussionavec le représentant de I'U. R. S. S.Quant aur prétendues spéculations dela presse italienne gtti viserait à exploi-ter ce que M. Litvino.if appelle, d'unefaçon quelque peu simpliste, des « pré-jugés », je repousse également cette allé.gation en jaisant remarquer que nomsjournaux n'ont tait que répondre auxattaques et aux campagnes de la pressesoviétique.
La plus grande partie de la séance del'après-midi a été consacrée à un nou-veau duel oratoire entre M. Litvinoffet M. Guani.
Le représentant des Soviets se répèteen continuant la défense de son pointde vue. Il est de plus en plus nerveux eton le comprend de moins en moins. Ilréclame une enquête et se déclare prêt àdélier les banques du secret profession-nel.
M. Guani réplique sobrement et M.Bruce, président du -conseil, intervientpour mettre un terme à cette intermi-nable discussion en proposant la nomi-nation d'un rapporteur.
Mais auparavant, M. Ruis Guinazu(Argentine) se range à l'avis de-son col-lègue de l'Uruguay, disant que l'acte dugouvernement de Mpntevideo équivaut àl'exercice d'un droit largement acceptépar la législation politique, constitu-tionnelle et administrative de chaqueEtat'
Mon gouvernement; ajoute-t-il, es-time que l'Uruguay n'a commis aucuneintraction au pacte.
M. Titulesco (Roumanie) est nommérapporteur. Il sera assisté de M. Munch,ministre des affaires étrangères de Da-nemark, et de M. de Madariaga, repré-sentant de l'Espagne.
M. Litvinoff a encore une remarqueà faire
Il y a des cas où le conseil peutavoir prononcer un jugement. Celas'est vroàùtl ici alors qu'il ne s'agissaitpas d'une conciliation, l'année dernière,lorsqu'on a signalé ane violation dutraité de Versailles par l'Allemagne. Leconseil a adopté, à ce moment, une ré-solution qui équivalait à la condamna-tion de ce pays. Sans vouloir entrepren-dre une controverse je me b,orne à si-gnater ce point à l'attention des rap-porteurs.
Cette fois, on trouve. dans l'assistance.que le représentant des. Soviets va unpeu fort dans ses comparaisons.
à la décision qui pourra être prise parle Congrès américain, en vue de mesuresanalogues et indépendantes naturelle-ment de la S. D N: Si les Etats-Unisdécidaient, pour leur propre compte,l'embargo sur le pétrole, il serait aiorsdifficile aux Etats qui appliquent actuel-lement les sanctions de ne pas en faireautant, car il s'agirait d'une mesure depolitique générale.
Dans les milieux autorisés, on fait re-marquer que, par suite des sanctionsfinancières depuis longtemps en applica-tion, il existe, en fait, même avantqu'il soit décidé officiellement, unembargo virtuel sur le pétrole à demi-nation de l'Italie par suite de la sal-gnée de l'or qui atteint particulièrementle trésor romain du fait que toutes leslivraisons de carburant doivent êtrepayées comptant. D'ailleurs, certainspays qui, au début de l'application dessanctions, avaient craint des pertes con-sidérables pour leur économie nationale.ne peuvent que se féliciter de la situa-tion actuelle qui leur a permis etc'est le cas. entre autres, de la Rou-
manie de faire des bénéfices consi.dérables en vendant à bon prix du pé.trole à l'Italie contre paiement immé-diat.
Avec Athènes, Ankara et BelgradeBucarest adhère
aux propositions britanniques
Gehève, 23 janvier. Téléph. Matin.A son tour, le gouvernement-' royal
de Roumanie a fait connaître, par unelettre adressée au président du comitéde coordination, qu'il adhérait de mê-me que les gouvernements hellénique,turc et yougoslave aux propositions dugouvernement britannique en vue de l'or-ganisation de l'appui mutuel dans la Mé-diterranée.
M. de Chambrun chez le duce
ffoME. 23 janvier. Téléph MatinM. de Clvimarun, ambassadeur df
France, a eu, aujourd'hui; son premierentretien de l'année avec M. MussoliniL'entrevue a duré plus d'une heure
LecorpsdeGeorgeV
estexposeà WestminsterHall
coeurhistoriquede rÂngleterre
fjb|0* SUITE DE LA DEPECHE DE 1" PAGEDE NOTRE ENVOYE
STEPHANE LAUZANNE
Le soleil se cachait rougedtre à
l'horizorf, quand Westminster futatteint. Dans le grand hall dontnulle tenture ne voile les murailles
austères, mais où chaque pierreévoque une page de l'histoire d'An-
gleterre, le catafalque avait étédressé. On y transporta le corps, et,au sommet, on posa la couronne, lesceptre et l'orbe, ces trois attributsdes Césars'modernes. Seuls, quatrelourds cierges, aux flammes vacil-lantes et jaunâtres, brûlent autourdu cercueil, tandis que des géantsde la garde royale, figés comme desstatues de granit, l'épée basse, veil-lent le mort. Parmi eux, il y a unsoldat gurka qui, le glaive inclinévers la terre, incarne l'Inde mysté-rieuse et lointaine.
Après qu'une brève cérémonie re-
ligieuse eut été célébrée, après quelords et commoners eurent défilédevant le catafalque, le hall se vida.Et George V reste seul ce soir sousla garde de.ses sentinelles de mar-brie. Mais demain, à partir de 8heures du matin jusqu'à 10 heuresdu soir, son peuple défilera devantlui. Et aussi samedi. Et encore di-manche et lundi. Pendant quatrejours la foule passera, les enfantssoutenant les vieillards, les gens dtlpeuple marchant coude à coudeavec les seigneurs. Foule immensedont la force est faite de ceci, quechaque fois que la mort frappe, ellecimente en elle un peu plus d'unionet réveille un peu plus de piété.
La veillée funèbre
[DU CORRESPONDANT PARTICULIER
DU « MATIN
LONDRES.23 janvier Par téléphone.soir, George V, veillé par quelques
hallebardiers, repose seul dans le vasteet sombre Westminster Hall construitpar Guillaume le Roux, fils du Conqué-rant, et qui, au cours des siècles. estdevenu le cœur historique de l'Angle-terre.
Au dehors, on entend les remousconstants d'une foule immense, sanscesse renouvelée, qui, sans doute, atten-dra jusqu'à demain l'ouverture des
portes, pour rendre un dernier hommagea son souverain défunt. Mais, à l'inté-rieur, .règne un silence profond, etdans la pénombre perpétuelle de l'im-mense salle nue et froide, on croit en-tendre chuchoter les voix innombrablesdu grand passé historique de l'Angle-terre. C'est que, comme le disait ici-même en juin dernier. le roi Gec-ge V.debout, à quelques pas des dalles querecouvre, cette nuit, son cercueil West-minster Hall a été. vendant des siècles,un lip/n pntrp la. Cnuronnf" et le veiinl?..
de la croissance de notre Constitution.Et la voix du souverain, qui fêlait
alors son jubilé d'argent, s'arrêta pen-dant que ses yeux contemplaient unedernière fois ce caveau géant, faitde pierres de taille massives, soutenantune véritable forêt de poutres et desolives arrachées aux rollines de Sussex,
et taillées à coups de hache oar leshommes de Guillaume le Roux. Cesrudes Normands y tinrent- des festinsbruyants. Richard Cœur de Lion y fitrôtir, un soir de Noël, vingt-huit boeufsentiers que dévorèrent 10.000convives, etla fumée de tous ces banquets primitifsa contribué à noircir les solives, souslesquelles dort, cette nua. George V.
Un siècle passe et les dalles de West-sminster Hall résonnent sous les sabotsdes montures des chevaliers qui selivrent à des joutes féroces pour célé-brer le couronnement de Guillaume IV.
Presque tous les grands souverainsde la vieille Angleterre ont, à leur mort,été ramenés dans ce hall, pour y rece-voir le salut, ultime de leur peuple.Cependant, pour l'un d'eux, WestminsterHall n'a pas été ce lien entre la Cou-ronne et le= sujets dont parlait, l'étédernier, George V. Nous parlons deCharles Ier, qui y fut jugé par leshommes de Cromwell et qui y fut con-damné à mort. On le décapita dansWhitehall, à quelques mètres de l'uniquefenêtre qui, le jour, éclaire faiblementWestminster Hall.
Pouvait-il y avoir un édifice plus sacréque ce CI:cœur de pierre s de l'Empire,pour servir de cadre, demain et lesjours suivants, à la communion suprêmedu peuple anglais avec George le Bien-Aimé ?
Lorsque Big Ben sonna minuit, descentaines de jeunes hommes, femmes etenfants se formaient déjà en une lon-gue colonne, à l'extérieur de Westmins-ter Hall, pour être admis les premiers,demain, à défiler devant la dépouille deleur souverain bien-aimé.
Le service religieux à Windsorsera radiodiffusé
LONDRES,23 janvier (Dép. Radio.)Le service religieux qui sera célébré
mardi prochain aux obsèques du .oiGeorge V. dans la chapelle royale Saint-George, au château de Windsor, seraradiodiffusé par tous les postes deGrande-Bretagne.Le couronnement d'Edouard Vllt
aura lieu l'année prochaineLONDRES,23 janvier Téléph. Matin,J'ai la conviction profonde, dit le
roi, que la Chambre aes communes por-te le deuil de mon père bien-aimé. Ilavait consacré sa vl° au service de sonpeuple et à la défense au gouvernementconstitutionnel. 1! a. toujours été animépar un sens profond de son devoir. Jes2tis résolu à suivre l'exemple Qu'il m'adonné.
Tel est le premier message adresséaujourd'hui à son Parlement par EdouardVIII, et dont lecture a été donnée à laChambre des commune? par le speaker.
En proposant ensuite !e vote ue deuxmessages de condoléances, l'un u roi,l'autre à la reine Mary, le premier mi-nistre, M Baldwin a annoncé que lecouronnement aurait lieu l'année pro-chaine
Après que les derniers députés ce entprêté le serment de fidélité au nouveausouverain, les leaders de l'opposition trw-vailliste et libérale se sont associés detout cœur à la proposition du oremierministre.
Un télégramme du roi Edouard
au président de la République
Le président de la République a reçudu roi Edouard VIII le télégramme sui-vant
Je suis profondément touché, mon-sieur le président de la République, dela sympathie exprimée par le peupleirançais à l'occasion de la grçnde perteque nous venons d'éprouver. mon peupleet mOI, par la mort du. roi, mon pèrevénéréA la demande de la reine. ma mère, 1e
vous prie d'accepter les remerciementsles plus chnteureux de Sa Maiestê pour.la sympaifi'e Que vous lui avez si aima-blement mant/estée en son grand deuil.
La constitution
du ministère
Albert Sarraut
m^l*SUITEDENOTRECOMPTERENDUl^^rDEDEUXIEMEPAGEAl1héureduriiatm,M.AlbertSarrautafaitauxJournalistescettecourtedéclaration'
J'ai reçu pas mal de visites cetaprès-midi et cette nuit. Je compte rece-vcir encore plusieurs personnalitës etnotamment MM. Guernut et Jean Zay.
La constitution de mon cabinet nesera pas terminée cette nuit, mais ellele sera dematn matin et j'espère pouvoirprésenter mes collaborateurs au prési-dent de la République à la /in de lamatinée.
A 1 h. 30, MM. Guernut et Zay arri-vèrent ensemble.
A 1 h. 45. M Jacquinot quittait l'hô-tel Matignon. Il déclara qu'on lui avaitdemande sa collaboration et qu'il avaitaccepté en principe, sous réserve, toute-fois, que M. Pernot entrerait dans lecabinet.
On envisagerait de confier à M. Jac-quinot le sous-secrétariat de l'intérieur,ministère dont M. Sarraut se réserveraitle portefeuille.
Continuant ses consultations, M. AlbertSarraut reçut.. à 2 h. 20, M. Moncelle,vice-président de la Chambre.
Les négociations de M. Sarraut
reprendront ce matin à 9 heures
A 2 h. 50, MM. Monçelle et Bardonquittèrent la rue de Varenne. Il semblebien que M. Albert Sarraut n'avait pasréussi a s'assurer la collaboration de cesdeux personnalités. M. Moncelle en effetnous déclara
J'ai réservé ma réponse pour l'offrequi m'a été faite d'un portefeuille. Jesuis un modeste, ie n'ai pas d'ambitionet je pense que, cont-me député représen-tant un département d'Alsace-Lorraineet comzne vice-président. de la Chambre,je pourrai davantage collaborer à ce quej'estime nécessaire au pays la conci-liation.
De son côté, M. Bardon nous informaégalement qu'il avait réservé sa réponseet qu'il reviendrait dans le courant dela matinée.
Peu après, M. Albert Sarraut se reti-rait à son tour. Pressé de questions, ildéclara
Les résultats des conversations decette nuit ne sont pas définitifs. Dureste, on vous donnera des précisions cematin. Revenez à 9 heures.
Une liste probable
A 3 heures du matin, .on donnaitcomme vraisemblable une liste dont les
grandes lignes seraient les suivantes
Présidence MM.du conseih
et intérieur Albert Sarraut
Sous-secrétaire• d'Etat
la présidencedu conseil Jean Zay
Sous-secrétaired'Etat à l'intérieur JacquinotJustice Champetier de Ribes
ou Pernot
Af faires étrangères P.-E. FlandinGuerre Paul-BoncourMarine .FlétriAir. Laurent EynacEducation nationale Marcel DéatCommerce Gertrges BonnetP. T. T MandelTravaux publics. Baréty
On considérait alors qu'au cas oùM. Pernot ne donnerait pas son accepta-tion, plusieurs défections pourraient sur-gir dans les groupes modérés et que,par ailleurs, une vive offensive seraitmenée dans leur sein par les partisansde M. Laval contre la présence deM. Pierre-Etienne Flandin au Quai-d'Orsay.
L'OPINION ANGLAISE
Une critique sévère du Times
[DEL'ENVOYÉSPÉCIALDU « MAHH
LonDREs, 23 janvier. Par télé-phone. Nous disions, hier, que sides paroles de sévérité ou de duretédevaient être prononcées au sujet dela démission du cabinet Laval, ce neserait pas dans la grande presse an-glaise qu'on les trouverait. Il y apourtant eu, aujourd'hui, une parolede dureté et de sévérité mais elle nevisait pas le ministère Laval. Ellevisait ceux qui l'ont renversé.
On a pu lire, en effet, dans le Ti-mes, sous la signature de son corres-
pondant de Paris, ce qui suitLe vrai motif pour lequel les ra-
dicaux ont disloqué le'ministère estteur désir de voir M. Pierre Lavalquitter le Quai-d'Orsay. Leur agis-sement peut leur paraïtre louable, deux-mêmes aussi bien qu'à ceux qui,cujnriic m. ijcujt avurn et, ses yuni-sans, entendent se persuader que M.Laval est le véritable, traître de la
guerre italo-éthiopienne. Ils se refu-sent à croire, comme d'autres qui ontdiscuté personnellement l'affaireavec l'ancien président du conseil ensont convaicus, que M. Lavai n'a paslaissé les mains libres à M. Musso-lini en Abyssinie, et ils ignorentprobablement que, depuis le discoursde Pontinia, M. Laval n'a vas étéune seule fois en communication
téléphonique avec' Rome. Les radi-caux-socialistes parlent de formerun cabinet de conciliation, qui pren-drait le contre-pied de la politiqueétrangère de M. Laval et ferait lesélections. Mais il est difficile d'évi-ter 'l'impression que leurs agisse-ments, même bien intentionnés,n'étaient pas à la fois maladroitset inopportuns:
Cette appréciation est d'autant
plus remarquable, qu'elle émane d'ungrand organe qui a ardemment sou-tenu la politique de M. Eden.
Il est, au reste, curieux de signa-ler que si, par hasard. M. Pierre La-val gardait son portefeuille de mi-nistre des affaires étrangères dansla nouvelle combinaison ministé-rielle, il se trouverait très prochaine-ment avoir de nouveau comme col-
lègue gouvernemental, à Londres,Sir Samuel Hoare, que tout le mondedésigne comme devant, en février,remplacer Lord Monsell à la tête del'Amirauté britannique. Jamais peut-être. la situation ^personnelle de SirSamuel Hoare n'a été plus forte àWestminster, et dans l'opinion pu-blique, que depuis sa retraite.
Si, en France, on trépigne !eshommes de courage, en Angleterre.on les élève. C'est un point de vueque les partisans d'une étroite en-tente franco-anglaise devraient, à
Paris, prendre en considération.
PrèsdeLens,unePolonaise
sejettedanslecanal
après y avoir précipité
ses trois jeunes enfants
Seul l'un de ceux-ci est sauvé
par un passant
Lille, 23 janvier. Télégr. Matin.Un drame, navrant entre tous, s'est dé-.-ouîé ce matin près de Lens (Pas-de-Ca-lais) une jeune femme s'est jetée à
l'eau après y avoir précipité ses trois
petits enfants, dont un seul a pu êtresauvé.
Catherine Siwakowski. d'origine polo-naise, âgée de 28 ans, s'était mariée àut. ouvrier mineur; M. Paul Juroszek,avec qui elle s'était établie à Fouquières-lès-Lens. Elle eut de lui trois enfantsJean, aujourd'hui âgé de 4 ans Ca-therine, 2 ans. et Irène 6 mois.
Depuis la naissance du second, lajeune Polonaise donnait des signes dedéséquilibre mental qui inquiétaient par-fois son entourage.
Son mari étant parti à la mine, ellequitta lé coron avec ses trois enfants etse dirigea vers Harnes, près de Lens.Ellelongea un moment le canal et.quand elle fut parvenue à un endroitdésert, elle jeta à l'eau le bébé qu'elletenait dans ses bras, puis la petite Ca-therine et son frère, le petit Jean.
Un passant, Louis Thoré, mécanicienà Fqûquières-lès-Lens, qui avait assistéde loin à la scène» se porta vers lamalheureuse, mais ne put l'empêcher dese jeter à son tour dans le canal. Ilréussit seulement à sauver la petiteCatherine.
Revue des journaux
LA FRANCE A L'ENCAN
GringoireTout Français est aujourd'hui parfai-
tement renseigné sur les principes quivont demain inspirer la politique du gou-vernement du front populaire.
Chacun sait, de science certaine, quele front populaire est pour
1° La monnaie « fondante n, selonl'expression de M. Daladier
2o Le raid sur l'or de la Banque deFrance, sous le prétexte d'une extensionde l'escompte, ainsi que le nouveau pré-sident du parti radical l'a redit une foisde plus dans son discours de dimanche,vrai discours de guerre civile
3° Le sac de la Caisse des dépôts (M.Vincent Auriol a déjà voté le prêt àfonds perdus d'un milliard pour com-mencer au camarade bandit Staline)
40 La suspension du traitement desfonctionnaires. M. Léon Blum assure quecette suspension serait temporaire n.Mais je ne sais si les fonctionnaires ensont tout à fait convaincus
5° L'augmentation des impôts sur lessuccessions. Le front populaire trouvequ'une fiscalité qui prélève en moyenne30 à 40 de la valeur des héritagesn'est pas suffisante, et qu'il convient del'aggraver encore. Sans doute entend-ilprocéder à une expropriation totale dubien des particuliers
6° Le déficit du budget.
LA S. D. N.FT L'EMBARGO SUR LE PETROLE
New York Herald TribuneLes personnages officiels de la S. D.-N.
pensent avoir trouvé un moyen de ren-dre effectif un embargo sur le pétrole;dirigé contre l'Italie, même si les Etats-Unis ne coopèrent pas activement avecla S. D. N. dans ce domaine. Car, bienque les Etats représentés à la S. D. N.ne puissent pas contrôler la productiondu pétrole, on pense à Genève qu'ilspossèdent un monopole virtuel, en cequ'ils ont la faculté de faciliter le trans-port du précieux liquide. On croit que laGrande-Bretagne et les Etats scandina-ves possèdent, entre eux, le plus grandnombre de bateaux-citernes, ceux desEtats-Unis et du Japon ne suffisant pasà ravitailler l'Italie.
Cependant, la S. D. N. espère que laloi de neutralité assurerait, si elle étaitvotée, la coopération des Etats-Unis,au moins jusqu'à limiter la fournitureaméricaine de pétrole à la quantité ex-portée à destinatioin de l'Italie dansdes années. normales.
Un fonctionnaire malhonnête des P.T.T.
de Tunis possédait une collection
de timbres valant près de 14 millions
Tunis, 23 janvier. Télégr. Matin.Au cours d'une inspection on découvrit,le 26 novembre 1932. d'importants dé-tournements commis par le contrôleuradjoint des P.T.T. Anne, au préjudice del'office postal, et une plainte était aus-sitôt déposée contre ce fonctionnaire.Convoqué au parquet, Anne disparut nonsans avoir écrit à sa famille qu'il allaitse suicider. Trois jours plus tard on dé-couvrait son cadavre au bord d'uneroute.
Le Journal officiel tunisien vient depublier l'inventaire de la collection detimbres que détenait Anne. Celle-ci,d'après le catalogue, est estimée à 13millions 935.891 fr. 48.
La perte de l'hydravion
Marseille-Tunis
Marseille, 23 janvier. Téléph. Ma-tin. Voici la liste des personnes quise trouvaient à bord de l'hydravion Mar-seille-Tunis, considéré comme perduEdmond Larbonne, pilote Caillebotte,radio-navigant Juge, mécanicien MllePlatier, qui allait à Tunis assister tuxobsèques de son frère, victime d'un ac-cident d'automobile M. Prosperini, quise rendait à Corte, via Ajaccie, eu che-vet de son frère gravement malade, etM. Berner, dont la destination étaitTunis.
NOUVELLES EN TROIS LIGNES
DÉPARTEMENTSPrès de Paimbœut (Loire-Inférieure), le
château de la Verrerie est détruit par un In-cendie dont on Ignore les causes. 'Matin.)
Le tribunal de Nancy condamne à quatreans de prison Walfried Brun pour espionnageau profit de l'Allemagne. {Matin. )
Un étudiant bulgare, Dragan Daganoff.déjà frappe d'expulsion pour exercice illégalde la médecine, est arrêté a Montpellier. tM.t
A Nechin (Nordi, Cyrille Dubus, au coursd'une querelle, étrangle sa femme et pend soncadavre au pied de son lit. Arr*t*. 'Matin'
On fête, à Saint-Brieuc. le 103' enniver-saire de Mme Vernet qui habite cette ville
depuis 46 .ans. (Matin)La jeune femme trouvée morte dans un
champ, près de Nantes, est identifiée. Il s'agitde Mlle Joséphine Rabet. (Matin)
DERNIERS COURS FINANCIERS
New-Yohk, 23 janvier. Le marché main-tient a l'ouverture ses bonnes dispositions pré-«*lentes et, en dépit d'activés réalisations, lacote s'inscrit en hausse sous la direction desferroviaires, minières et outils »grico'»s. Denombreux gains d'un dollar sent notés avantmidi.
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CHRONtQUE MEDfCALE
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DES RHUMATISANTSLes rhumatismes ont des causes mul-
tiples et se manifestent sous les formesles plus différentes, aussi est-il difficilede traiter avec certitude cette maladiequi torture sans pitié tant de nous.
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LE DOCTEUR VIDAL
répondra aux objections formuléescontre sa méthode et fera d'impor-tantes déclarations sur
La SympathicothérapieQuel est l'avenir de cette métho-
de ? L'art des touches nasales est-ilun don personnel ? Peut-on vraimentguérir les paralysies ? La Sympathi-cothérapie s'oppose-t-elle à la méde-cine actuelle ? Les débats seront di-riges par LEO POLDES.
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Nazinette du Dr Gilbert
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LE MATINVendredi 24 Janvier 1936 S
Pierre Mingand et Danielle Darrieux dans « Mademoiselle Mozart au Rex
I» a, grandsfilms- Orchestre attractions
CONSTANT REMY, MONA GOYA
ALFR£D RODE.MIREILLE PERREY| t#ur scène Trio ROSSI,les 5~MELODIAXS
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m» Anna Karénine, le nouveau filmde Greta Garbo,.impatiemment attendueqînme toutes les créations de la célè-Hiê' actrice, passera -prochainementau cinéma des Champs-Elysées. Frédé-ric Mareh et Freddie Bartholomew, quifiz une si remarquable création du rôle4e David Copperfield, ,ser.ont ses parte-naires.
Marie Bell, Alcover et Henri Kollan dans « Sous la Terreur
à l'Olympia
Feuilleton du MATIN du 21 Janvier 1936
DEUXIEME PARTIE
LE SORTILEGE DES ILES
VII. LE « MENU' » DU SAMEDI •
Mais si lente que fût leur progression, ils avalent
Se la chance, --lesdeux reporters, en comparaisonde Tigralet et Pinson qui, eux, menaient leur en-
quête à Paris et n'avançaient pas; les infortunés,
d'une semelle.
Que peut être le pire pour (les policiers ? Se
trouver en face du vide. Les difficultés, les com-
plications, les imbroglios, les imprévus, les fausses
jptstes, les ruses. lès supercheries ne sauraient les
Effrayer encore moins les surprendre. Leur métiér.
est de simplifier la .complication _[ s'ils n'en sont
point capables ils n'ont qu'à embrasser upe'pro-
iéssion exigeant moins d'imagination, de courage
et-d'abnégation. Mais là où il paraît, n'y avoir rien,
le. diable perd ses droits et les meilleurs policiers
leur talent et leur renom.
Or, pour.les deux as du quai des Orfèvres, deve-
nus quasi mondialement célèbres grâce aux affai-
res Malabar, la situation présente devenait par-
faitement négative et, par voie de conséquence, ir
iL Toutes reproductions interdites en tous pàys.CÔpy-'fïohtrby. Jean Ricard et Charles .Dorme..1535.
w. Le succès de la Kermesse, héroïquese poursuit au Marignaiv où le grandprix du cinéma' français Vient d'entrerdans sa» 8° semaine, d'exclusivité.. Nlestrce pas le plus pel éloge .qu'on', puissefaire •de.c^tte grandiose, production. ?
wv Deuxième Bureau, le :fllm qui ob-tient un des plus grands succès de cettesaison et qui tint l'affiche plusieursmois sur les Boulevards, passe'actuelle-ment au Curzon Cinéma, à Londres.
wi/Kay Francis est actuellement une
des vedettes les plus en vogué d'Améri-que. Elle doit sa renommée fi ses donsde comédienne sensible et élégante. Onla revoit actuellement a l'ApoIlo dans
Ruses, film qui passé avec Agent spé-cial,'et'dans lequel elle donne toute samesure dans un rôle de premier plan.
ritante au plus haut point. Ali Certes, ils se trou-vaient cette fois en face du vide. Sonia Volkoya
disparue, Shakoura reprenant péniblement des
forces sur un lit de clinique, Foucarède prolon-geant abusivement son absence, Ferral et Antoiiy
par qui on aurait pu avoir quelques indications
se .cramponnant au sol breton, que' devenait
dans cette conjoncture, le rôle, déjà ingrat desdeux' amis?
Un rôle déjà ingrat ? N'oublions pas, en .effet,
que les braves commissaires .avaient été simple-ment autorisés parleurs supérieurs, à étudier),
les dessous d'une affaire qui n'intéressait pas ou-
tre mesure les autorités françaises. La corifiancequ'on accordait à leur fiair permettait qu'on tôlé^;rât leur action, non qu'on l'encourageât positive-ment. De sorte que cette action, oh pourrait à vo-
lonté, l'approuver en haut lieu si elle apportaitdes résultats intéressants; ou là blâmer, si elle
échouait ou n'aboutissait qu'à faire accoucher la
montagne d'une souris. Les méthodes de l'admi-
nistration ne varient guère.Il faut absolument sortir de là, grommelait.
Tigralet, à chaque instant, du jour. Que dis.tu,,
mort .vieux Pinson ? .,La: même chose que toi, pardi,neCe qui ne résolvait pas le problème. Certes, si
les deux avaient connu les récentes péripéties de-
Bénôdët, celles que nous venons de suivre, ils au-,
raient pris le train pour la Basse-Bretagne quitteà fouler peu ou prou le terrain de chasse d'Antony
et de Ferrai. Mais ils les ignoraient.Au fait, auraient-ils pris le train pour Bénodet
d'un cœur absolument léger ? Nous nous le deman-
dons et voici pourquoiSe souvient-on de la visite qu'avait faite l/insû-lente Sonia à Tigralet en vue de répondre, au biir.
let qui lui était parvenu dans le rapide de- Brest
par l'entremise de Paillasson Un détail de cette'
visite -mérita!4 entre,. autres, d'être retenu. Pin.-
La star alanguie
On nous annonce, en dernière
heure,que Simone Simon, la plusrécente recrue, française de Hol-
lywood, serait totnbée malade et
que Claudette Colbert aurait repris,au pied levé, son rôle dans la pro-duction ,en cours Sous deux dra-
peaux. Et là rumeur publique d'ajou-ter que le mal de Simone Simon quiavait été assez souffrante avant son-départ pour la Californie, serait
augmenté par la nostalgie du pays
et TexU auquel la nouvélie star né
s'habituerait pas.
J'ai rencontré Simone Simon à
ses débuts sur les plateaux de dif-
férents studios, soit à Paris, scit à
l'étranger, et la jeune artiste mét-
tait du coeur à l'ouvrage 'et ne don-nait pas l'impression d'une candi-
dàte la, neurasthénie. Sa spon-tanéité et son curieux physique lui
avaient valu rapidement de nom-
breux succès, le théâtre d'opérette^
l'adopta, puis ce fut le rôle de Puçkdans Lac-aux-Dames qui la portavers la gloire cinématographique,
enfin ce fut l'engagement à Holly-
w.oo$, le. contrat en dollars qui faitrêver tellement de stars en herbe.
Cet éden des images animées
jouit d'un climat exceptionnel et les
vedette, lorsqu'elles ont passé le
cap' de là célébrité et Se gros salai-res, peuvent mener ,dans ce paradisune -vie de luxe nécessaire, à leur
publicité. Elles habitent des palais-modernes ou anciens, possèdent desécuries, des voitures, des piscines et'
des chiens magnifiques. On les pho-tographie sous tous les angles ettoutes'lés coutures dans ces domai-nes de rêve. Mais il faut croire,
que cette existence dorée est très;
rapidement lassante puisque l'en-nui, qui naquit un jour de l'unifor-mité, se glisse insidieusement le longdes lambris, sur le bord de la pis-cine, derrière les chenils. Ajoutesà cela qu'une .star. sans contrat' ne
travaille pas forcément à son dé-
barquement du Paquebot et qu'ellevit de longues semaines dans l'oisi-veté, mère du cafard. Et tout le
monde est unanime sur ce point:Hollywood -n'est pas gai, il y règneune atmosphère pernicieuse de co-teries et de combinaisons. Si on n'a
pas l'âme bien trempée on se dé-courage vitè et on sombre dans cetteneurasthénie^ Voici pourquoi sansdoute tant. d'étoiles s'étiolent dans
ce pays, dés. Vitrages et regrettent, lavieille Europe où tout n'est pas rosé,où l'on gagne plus péniblement. savite, mais où l'on trouve tant 'deraisons d'être et d'espérer.
Pierre-Gilles Vebër.
David Copperfield qui, on le sait,fut classé premier au referendum descritiques américains chargé de choisirles dix meilleurs films de 1'année, conti-nue sa brillante carrière au cinémaEdouard-Vil.-
Le secret de Polichinelle, mise-efiscène d'André Berthomieu, interprètepar Raimu, Françoise Rosay. Alerme.sortira en exclusivité -le 6 février, authéâtre Paramount.
wv Veille d'armes, le. film qui triom-phe depuis six semaines au cinémaMadeleine, paraîtra le 24 février auCinema-House de Londres.
son, montant chez son ami quelques minutes aprèsle départ de la Slave, apercevait celle-ci encore
fort occupée à- examiner et relever les altres de
l'immeuble.Il n'était point besoin de grande clairvoyance
pour. deviner que la belle avisait aux moyens de
s'introduire, le cas échéant, dans l'appartementdu cominissaire dans le- but d'y dérober tel ou tel
document qui pourrait s'y trouver. Un esprit su-perficiel eût songé immédiatement à. prendre des
mesures de précaution dont la première eût abouti
au .changement immédiat des serrures et à la con-
damnation des accès extérieurs possibles. Tigralets'était gardé d'agir ainsi. Rien ne pouvait, mieux
lui. convenir qu'une tentative de cambriolage opé-rée ou ordonnée par Sonia et qui lui aurait appor-,té, sans qu'il eût à se mouvoir, un élément d'infor-
mation nouveau.De sorte que chaque soir, l'excellente Maria re-
montée dans sa chambre du sixième, il sortait os-
tensiblement, la pipe aux dents, s'éloignait, se pro-
menait, et, un quart d'heure plus tard, son gîte
ayant été choisi à dessein et précisément pour les
commodités qu'il offrait– il rentrait par un im.
meuble donnant sur une rue parallèle à la sien-
^riè; et l'escalier de service le ramenait à-son ap-
Pans ces conditions, abandonner la capitale :eut
un peu désappointé Tigralet. Toutefois, les jours
passaient sans qu'un cambrioleur ou une cambrio-
leuse daignât pointer le bout de son nez. Ce'dé-
dain persistant de Sonia Volkbva ou de ses pareils
surprenait et décevait cri même temps le policier.
Cependant, un soir qu'il écrivait devant sa. table
dé travail, après une rentrée clandestine, il crut
que la providence 'se décidait enfin à lui venir en
aide' ' :' "Le timbre électrique de la porte de l'escalier, gre-
lottait résolument et faisait sursauter ? commis-
saire Qui pensa tout de gô
LE CINEMA
Les nouveaux films« Le Secret magnifique »
MagnificentObsession, tel est le-vé-ritable titre de ce films. Le Secret ina-
gnifique traduit, assez mal l'obsessionde ce jeune richard, cause, indirecte dela mort du docteur Hudson, philan-thrope et médecin des envirôns de New-York, car c'est la hantise de cette mort
qui le ramènera vers le bien, mais cenoceur repenti a un secret après le
trépas du mari, son mauvais œil provo-que, au cours d'un accident d'automo-bile, la cécité de la femme du docteurHudson qu'il aime vraiment et il n'aurade cesse que de rendre la vue à l'aveu-
gle, lui assurer des rentes solides, aoutcela dans le plus grand secret, l'acci-dentée vouant à ce richard maladroitune haine, effacée peu à peu parl'amour et par la reconnaissance.
Les Américains sont friands de cettepsychologie sur pellicule qui étudie desinstants souvent pénibles, des cas deconscience et des assomptions de jeunespremiers ravis -au démon par les angesde la pure vertu. C'est donc vous dire
Florelle étsjvehé Lefèvre dans « le Crime de M Lange », à l'Aubert-Palaeé
LES PROGRAMMES ? LA SEMAINE
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Actuel. Petit-Paris.-Excel. Perm. h.
Art. Ermitage Perm. de 10 h. à 1 h. matin.
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Apollo. Agent Spécial. Ruses.
Artistic. Toute la ville en .parle..
Aubert-Palace. Le Crime de M. Lange.Avenue (5,r.CoU. Je veux me marier. C. Colber
Balzac. The Scoundrel (Noël Coward).
Ba-Ta-Clan. M.S.Réve" Monte-Carlo.Req. Pétrola
lionaparle. Intelligence Service..Caméo. Sommes-nous des civilisés.
Caméra. Der Herr der Welt.••
Carillon. Ricaux.'Ch. Chan en- Egypte.."Caumàrtin (25,r.de~). Celui qui passe (C. Veidt).
Chàzelles (5,r.Chazelles.lT). Prima Donna
Ch.-iilysées. La Femme de sa vie (J. CrawfordK
Cigale. Dora Nelson. Expédition Byrd.
Ciné Ac^ual. (15, fg Montmart.). à 2 h. m.Ciné l'Auto (bd Italiens). Actualités.
Ciné Madeleine Veille d'armes.
Ciné Opéra. Gaspard de Besse
Cinintran. Actualités. Perm 10 h. 0 h. 30.
Cottsée. Baccara.Courcelles. Bozambo (Paul Robeson).
Demours. L'Equipage, La Grand» Caravane.
Edouard-VII (lO.r.Ed.-VII). DaVid Copperfield.
Eldorado. L'Equipage. Le Sphynx.
Elysée-Gaumont. Le Clairvoyant (CI. Rainsh
Fo).-Dram. Ondes d'amour. Tu m'appartiens.
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Le Paris t32, Ch.-El.). Top bat (Fred Astaire)
Lutétia-Pathé.Mondes Prlvés.Cest pour toujours
Lux (76 rue de Rennes) Mystères de Paris,
Lyon-Pathé. L'Equipage. La Grande Caravane.
Majestic (31, bd du Temple). Boucles û'or.
Marbeuf. Le Songe d'une nuit d'été.
Marignan. La Kermesse héroïque.Màrivaux-Pathé. La Marraine de ChartçirMax-Linder. Le Bébé de l'Escadron.
Métrop.-Pat. I/Equipage. Marseille.
Miracles-Lord-Byron. Le Secret magnifique
Monceau 16. Ma cousine de Varsovie.
Montparnasse-pathé. L'Equipage. Marseille.
Moulin-Rouge. Arènes Joyeuses
Napoléon. Lost patrol (v. o.) Démon politique.Notre-Ciné. La Tète d'un homme. Merv. journée
Olympia. Sous la Terreur.
Omnia-Ciné-Inf. Notre-Dame de Paris.
Pagode. Joies de la famille. Changhaî (Boyer).Panthéon. Harmonica-Tchapaïew.Paramount. Sacré Léonce (Armand Bernard).
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St.Etoile(5,r.Trpyon). Mazurka (v.o.s.t.UP.Negrlv.Si. Universel av. Opéra).. Tanzmusik.Studio 28. Symphonie burlesque (v. o. Il. t. 't.).
Crsul. (Studio). L'Opéra de quat'sous.
Victor-Hugo. Mêrlusse. Maison de Molière.
Vivienne. La Bandera.
Washln-ton.The workingman The right 10llvè
wv Aujourd'hui, à 21 heures, salleF. I. F., 33, avenue des Champs-Elysées,1er étage, le Cercle du Cinéma donnera
un festival consacré au film comiqueavec Monte là d'sus, les Lois de l'hos-
pitalité (fragments), Sept ans de mal-heur et Une vie de chien.
que ce sujet est aride et relèverait plusdu théâtre que du cinéma, si au coursde l'action le cinéma ne reprenait ses
drpits avec un accidenté d'automobileparfaitement réalisé. Mais, cette pro-duction a le mérite de nous révéler leValentino 1936 comme disent les ga-zettes de Hollywood, en la personne deRobert Taylor, dont la prestance et lavoix phonogénique sont un des attraitsde ce Secret magnifique. Irène Dunne,l'héroïne de. Back Street, lui donne la
réplique dans le rôle de la jeune aveu-gle, .dont le jeu et la mimique ont été
dirigés par le metteur en scène JohnStahl.
cc Mademoisélle Mozart »
Il ne s'agit pas d'une soeur de Mozartmais d'une jeune fille qui vend des dis-
ques, des hautbois et des clarinettes,avenue Mozart à Auteuil, et dont lesaffaires périclitent quoique la musiquesoit connue pour adoucir .les mœurs etles usuriers. Une cuisinière-chaperon a
Irène Dunne. dans le Secret magnifique » aux- Miracles-Lord-Byron
eîiutiAMt D1LY NI PAUL»;
t Classique c on veut d'abord s'assurer que
le maître et la bonne sont bien absents. Né bou-
geons pas. Attendons la suite.
,:Il attendit. Après trois appels infructueux, le
visiteur domiciliaire renonçait à pétrir le bouton
blanc mais ne. semblait pas décidé à tripoter 2,
là serrure comme-il eût été normal en l'occùrénce,
ce qui fit supposer sur-le-champ à Tigralet qu'ilexistait un procédé d'introduction dans .son ap-
partement auquel i n'avait pas songé.
On pense si sa curiosité s'aiguisa soudain.
Et elle redoubla d'acuité quand, de nouveau, le
timbre vibra sous les battements du
petit marteau magnétique.Mais en mêmé temps, trois coups secs étalent
frappés sur le bois du vantail le signal par le-
quel, après entente, les concierges de Tigralet de-
vaient lui indiquer leur présence. à sa porte.
Déçu, le commissaire entre-bâilla son huis.
Il se vit* en présence d'une femme âgée, de mise
modeste mais décente et que flanquait. le portier.
Celui-ci prit la parole
Excusez-moi, monsieur Tigr2let, dit-il. Ma-
dame que voilà désire vous entretenir d'une affaire
urgente. Madame est. montée tout à l'heure mais
elle n'a pas su bien sonner car elle est redescen.due en assurant que vous ne répondiez pas. Alors,
je suis remonté. avec. elle.'
II eut un clignement d'oeil imperceptible qui si-
gnifiait certainement « Je sais remplir les mis-
sions qu'on me confié, moi Et je connais mes
têtes!>"'•Tigralet invita la femme à le suivre dans son
bureau et, faisant bon cœur contre mauvaise for-
tune, s'avisa du motif de sa- visite tardive.
Je suis. Léocadië Verbpis, la domestique' de
M. le professeur Foucarède, déclara la femme.
Fort bien, .madame Verbois. Excusez-moi de
ne pas vous-avoir reconnue; Je n> vous ai vue que
mis dans un journal une annonce falla-cieuse de chien perdu et une vingtainede gentlemen usagés lui 'ramènent desfoxs anonymes mais, en sus de ces gri-sons, il y a un beau jeune homme
riche, qui tombe amoureux de la mar-chande de luths. Toutefois celle-ci est
honnête,' quoique sur le point d'êtremisa en faillite, et il faudra que le gre-luchon se donne, un mal du diable pourarriver à l'épouser, après l'avoir com-manditée par l'entremise d'un huissierde vaudeville, qui venait pour- saisir
cette Mademoiselle Mozart.
Là bluette est fortement imbibéed'eau de jose; de sorte que le film
chanté, ni .opérette ni comédie, est..somme toute assez pâle, on eût aime
qu'il galopât un peu plus vite au sonde tous les 'instruments. M. Yvan Noë,auteur dramatique, a voulu être.- son
propre metteur en scène et le fait; de
mettre en scène lui a enlevé ses qualitésd'auteur dramatique. Quant à la réali-
sation il ne s'en est pas trop mal tiré.La prochaine fois 'il lui faudra opterentre le manuscrit -et-le moulin à
images.Danielle Darrieux est une charmante
Mademoiselle Mozart la grâce et la
photogénie de cette toute jeune artiste
la classent maintenant parmi les coins-
tellations. Pierre Mingand est un amou-
reux dansant, donc agité. Sur une mu-
sique de Wal-Berg ce duo lance aussides airs fort agréables. Baron fils, en,
huissier, saisi lui-même par la débau-
ohe, est amusant. Nous avons regretté
que Pauline Carton et Pierrette Caillol
n'eussent pas grand'chose à dire et a
jouer.Gilbert Bernard.
« Sous la Terreur »
Traité en inarge de la Révolution et
n'empruntant à cette période historiquequ'un intérêt plus vivement dramatique,Sous la Terreur tient à la fois du récitd'aventure et du conte sentimental.
Les personnages historiques n'y font
qu'apparaître. Une scène laisse entrevoirDanton. moins titanesque qu'on ne l'au-rait imaginé. Une autre évoque non sansun réel souci d'ordonnance artistioue quifait penser à David, l'enterrement deMarat. Quelques scènes populaires, place
delà Révolution, sont parmi les moinsbien venues. Tout le talent du metteuren scène et de ses interprètes s'est ré-
fugié dans les scènes d'ordre plus intime,soit qu'elles se déroulent dans la de-meure parisienne de Sanson, le bour-
reau, ou au magnifique château de lacomtesse de Beaulieu-Renard.
L'assassinat de Marat attise la flam-
Larquey et Michel Simon dans « ie Bébé de l'escadron » au Max-Linder
deux ou trois fois au lendemain de la disparitionde. M. Foucarède et j'avais oublié vos traits.
Il n'y a pas de mal, monsieur Tigralet, maiscomme vous m'aviez remis votre carte en m'enga-
geant à venir vous voir directement si j'apprenais
quelque chose de nouveau, je me suis permis de.
Vous avez du nouveau ? s'écria Tigralet avec
une hâte incompatible avec son flegme ordinaire,mais .justifiée par l'incroyable patience qu'il avait
dû déployer..Peut-être que oui, monsieur.
Parlez vite, je vous écoute.
Parler, l'honnête servante y était prête. Toute-
fois, elle tenait à ménager ses effets et le commis-
saire dut se soumettre au long exorde qu'on lui
réservait.
Depuis quinze ans, monsieur, que je suis au
service de M le professeur Foucarède, commença
l'implacable oratrice, un bien digne homme, et si
savant, et bon, et poli, et dont on ne fait que des
éloges dans lê quartier. Quinze ans, ce n'est pas
un jour, pensez aonc D m'a toujours bien trai-
tée, bien, payée et tout.
Son départ vous a"causé beaucoup de peine,
fit le commissaire pour essayer de canaliser ce flot
d'éloquence.
Çà oui. J'en ai versé des larmes, mon cher
monsieur. Et voilà des semaines qu'il est parti.
Enfin, aujourd'hui, je me demande ce que je dois
faire..
A quel sujet? Vous n'avez plus d'argent?
De l'argent à Monsieur, non, à moi, j'en ai
encore. Mes économies, pensez. J'ai même payé
le terme autant éviter les cancans
Les serviteurs tels que vous se font rares et je
vous félicite. Mais le nouveau que vous annonciez ?
tA suivre.l
me révolutionnaire. Des représailles sui-vent. Le comte de Beaulieu-Regard, arra.ché à sa femme, est guillotiné. Anne-Marie l'adorait. Elle se décide à gagnerParis la nuit pour flechir Sanson et ob-tenir de lui l'habit du mort, pour elle
relique inestimable.Sanson l'a remis deux jours plus tôt
à une jeune femme en larmes avouantêtre la maîtresse du comte. C'est pourla comtesse une seconde agonie. Elle n'a
plus qu'une idée, découvrir la coupable,quand survient un députe de la Conven-
tion qui, moitié par amour pour labelle et tragique veuve, moitié par desecrets buts politiques, va l'aider dansses recherches.
Seule la conclusion de cette intrigue,fort bien conduite en dépit de quelquesconcessions arbitraires, nous révélera lesecret de ce drame.
Marie Bell, très émouvante et trèsbelle, a trouvé dans l£ comtesse unrôle excellent. Henri Rollan joue avecsensibilité et tact le rôle difficile duconventionnel
Alcover interprète avec un art remar-quable de puissance 'et d'inquiétude lebourreau. Simone Bourday apparaîtavec goût dans un rôle épisodique.
« Le Crime de Monsieur Lange »
La nouvelle production de Jean Re-noir, le Crime de Monsieur Lange passeà l'Aubert-Palace partir d'aujour-d'hui. A l'intérêt que comporte tour
jours pour le spectateur une mise enscène de Jean Renoir, il faut ajoutercette fois l'attrait d'une distributionmagnifique, réunissant -les noms deRené Lefèvre, Florelle, Jules Berry,Marcel Levesque, Nadia Sibirskaïaet Sylvia Bataille. Dans le person-nage de M. Lange, René Lefèvre' atrouvé un rôle à la hauteur de sontalent. Comment cet homme timide etdoux incorrigible rêveur qui consa-cre ses nuits à écrire des romans sedéroulant dans des pays qu'il ne con-naîtra jamais sera-t-il capable decommettre un crime ? Comment cetamant paisible, honnête employé etécrivain à ses heures perdues, accom-plira-t-il le geste dramatique qui letransformera en homme traqué ?. Qnvoit tout ce Que le personnages comportede nuances et de complications humai-nes. Les principaux partenaires de RenéLefèvre sont Florelle et Jules Berry.L'action se- déroule dans l'atmosphèred'un quartier populeux de Paris, parmides types croqués sur le vif, dont JeanRenoir a su traduire tout le pittores-que. Bien que dramatique dans sesgrandes lignes, ce film est prodigue entraits d'humour et en situations diver-tissantes.
DANS LES STUDIOS
STUDIOSDE Joisville. On tournele Roman d'un spahi et la Peur.
STUDIOSFrancœur. On commencele Disque 413 (ancien titre Symphonied'amour).
STUDIOSDESAINT-MAURICE.On Con.tinue les Petites Alliées et Marinella: ,>'
STUDIOSde .Billancourt. On tournele Haros (ancien titre ;Soùs les yeuxde l'Occident) et les Deux Gamines.
STUDIOSd'Epinay. On a terminéles Mutinés de V Elseneur
Les présentations
Lundi 27 janvier, à 10 heures, à l'Er-mitage,' Carlie Chan à Changhaî.
Mardi 28 janvier, à 10 heures, au 'Ci-néma de Paris, Train de plaisir.
Mercredi 29 janvier, à 10 heures, àl'Ermitage, la Jolie Batelière.
wv Cettts semaine, à Ba-Ta-Clan.deux'grands films Rêve de Monte-Car-lo, avec Lilian Harvey et Tullio Carminnati et les Requins du pétrole, avecArlette Marchai, Gabrio, Jean Gal-land. Mat. faut., 2 francs.
Vendredi Z4 Janvier 1936 LE MATIN 5'5-i
ro Chaque pain de Le TIP porte unbon donnant droit, gratuitement àdes couverts argentés, 84 gr. par.douzaine. Achetez donc Le TIP,vous aurez le double plaisir de
déguster une cuisine saine et savou-
préparée économiquement,et, d'avoir de la belle argenterie
pour votre.. table.
Le colonel de La Rocque
parle devant les Croix de feu
de Reims
Une importante réunion des Croix deleu, présidée par le colonel de LaRocque. eu lieu, hier, Prirentla' parole M. volontaire national,chef de la propagande M. Lombrez,président local, enfin, le colonel de, La.Rocque.
Celui-ci, après avoir donné ses ins-tructions concernant les prochaines élec-
son discours par ses
La' France recevrait comme une in-;ure la désignation d'un nouveau chefCe gouvernement ayant été mélé de prèsou de .loin aux scandales financiers deces dernières années.
Des applaudissements saluèrent cettepéroraison et la séance fut levée aux ac-cents .de
E C IJ f\ cAU OURDI=. Radio-Paris, 12 h. 15 Concert; 15 heures Sigurd
\~> n. KJ J iReyer) 17 h. 30 Concert Çhorals de'Bsdi, Hsendel 18 h. 30Concert Bach, Gounod. Berlioz; 20 heures Mélodies 20 h. 45 Concert 22 h. 45
Concert de nuit. Tour Eiffel, 20 h. 30 Musique de chambre (chant, violon et piano).Paris-P. T. T.. 14 h. 30 Poste colonial Concert 17 heures Marche funèbre (Bizet);'
18 heures Orgue; 19 h. Concert symphonique 20 h. 30 Emission fédérale
(émission de la Comédie-Française), Borde aux-Lafayette, 16 heures Musique de chambre
IBeethoven, Couperin, Bach). £ Lyon- la Doua, 17 h. 30 Chant et quatuor cordes,Toulouse-P. T. T.; 20 h- 30 :Opéra La' Damnation de Faust (Berlioz). **ETRANGER.Stuttgart, 23 heures Concert Schumann, Grieg, Berlioz. Vienne. 19 h. 15 Ttefland,
opéra (d'Albert). Nord Italie Symphoaie en ré majeur, de Mozart; Concerto pourpiano et orchestre Schumann. Radio-Luxembourg, 21 h. 5 Symphonie pathétique, de
Tchaïkowsky 23 h. 10 Concerto pour piano et orchestre, de Cnopin.. $ Bruxelles,92 h. 25 Othello, de Verdi..
L'émission de propagande d'éducation physique et sportive de dimanche 26 Janvier,donnée a 8 h. 40 à la station de Paris-P. T. T., relayée par l'ensemble des stations du réseaud'Etat, sera consacrée à l'escrime.
M. Armand Massard, président du comité olympique français, président de la Fédération
parisienne d'escrime, champion olympique en 1920 à Anvers, parlera de l'escrime à l'épée.
Puis, M. Le Hanvic fera sa dix-huitième leçon d'éducation sportive.
PROGRAMME D'AUJOURD'HUI 24 JANVIER
PAKIS-P. T. T.
895 Kcy. 431 m.
9.00. Informa-
tions presse.9.40. Philosophie, critique,histoire.
11.00. Relais de Bordeaux.-- 12.00. Tourisme.
12.15, Relais de (Grenoble
Concert -La Hussarde (Four-
drain); Rats de ballet (Kosh-
xnann); Narenta-Valse (Kom-
lak); Mozart (Hahn); Ca-
talleria rusticana (Masca-
gni), -Mme Clavel-MayerL'Escadron volant de 1a reine
iLitoff) Sarabande (Mou-
ret)..13.15. Informations; Bourse14.00. Causeries..
Poste coiontal Con-
cert Le Grand Aîogol (Au-
dran) Menuet gothique(Boellmann) Scaramouche
(Messager) Pastorale (Bi-
cet) les Vieilles de chez
nous (Levadé): les Noces de
Jeannette Massé);. Peer
Gynt (Grieg); Valse de Mme
Chysanthème (Messager)Manon (Massenet) le- Cid (J.
Massenet».16.00. Télévision.
16.30. Chant choral.
Concert La Marqui-se (Adam); Quatre pièced'orchestre (d'Ambrosio);Maiche. funèbre (Bizeti; Ca-
talonia lAlbeniz).1 17.30. Causeries.
17,50. Chronique littéraire.18.00. Concert d'orgue
Canzona iZipoli): Prélude
(Clératnbault) Musette
(Dnndripiii;
18.30. Radio-J o u r n a 1 deFrance.
19.38. –\LeVoyage eu Chine
(Bazin n Thamara l'Enter-rement d'Ophélie (Bourgault-
Ducqudray),; le, Petit Chape-ron Rouge (Boleldieu)
•20.00. Causerle sur Edouard
Lalo.
20.30. Emission' fédérale
Le Mariage de Figaro ou la
Folfe journée, cinq actes de
Beaumarchais (émission de
la Comédie-Française).22.30. Informations.
959 Kcy. 312 m. 8
7.10. Disques.7.30 et B.30. Revue de
presse..12. 5. Disques.13.35. Le Cygne, suggestion
radiophonique Nocturnes,prélude et valses, de Chopin;Danse russe (Tchaïkowsky)le Cygne (Saint-Saëns).
18.21. Variations en fa mi-
neur (Haydn* Sonate en
do mitteur (Poscetti), enre-
gistrés par Ciara.
18.40. Disques.
19.10. Journal parlé.19.35. Vedettes.19:50. Chansons de genre.20.20. Chansonniers; sketch
20.40. Chant.21.10. Manotr en musique,
sketch.
22,00. Sosthène au atusto-
Belle éclaircie. passagère
Au matin du 23 janvier, les pluiesde la veille et de la nuit avaient été unefois de plus à peu près générales ettombaient encore par places. Les maxi-ma s'élevaient 11 m/m à Toulouse.12 m/m à Beïfort et Antibes, 15 m/mà Nice. Partout ailleurs, quantités fai-bles, mais toujours capables d'arrêterles décrues.
La journée du 23 est meilleure quela précédente. Elle est même fort belledans la région de Paris. Mais en dépitde la hausse continue du baromètre, letemps n'est point remis au beau.
Des dépressions avoisinent nos côteset l'une d'elles appafaitra le 24 janvierprès de la Gascogne et de ? Bretagne,menacées de nouvélles pluies Après unenuit Jraîche, du 23 au 24. avec geléesblanches dans presque toute la France,les vents d'O. rallieront le S. et le S.-E.et ce sera la reprise du régime cycloni-que.
Quand, donc en sortixa-t-on ?
Gabriel Guilbert,directeur des services météorologiques
du « Matin
Prévisions pour toute la France
?<e temps qu'il a fait les 22-23 janvier
Maxima n, 22 janvier Paris-Saint-Maur, Orleans, Dijon, le Havre, Bourges, Tou-louse 8° Rennes, Nantes, Brest, Tours, Angers,Châteauroux, Lyon; 9° Cherbourg, Lorient, Pol-trers, Angoulême, Rochefort, Sète, Perpignan,Nimes;- li° Biarritz, Marseille; 12° Bordeaux,-Nice, Antibes; -13 • Clermant; 15° Ajaccio,
Minima du 22 au 23 l3 à Paris-Saint-Maur,Chartres, Beauvais. Calais, Metz, Nancy, Stras-
bourg, Argentan. Rennes, Nantes, Tours, An-
gers, ChAteauroux, Toulouse, Lyon, Marseille;2° Besançon, Anèoulême, Clermont. Bordeaux.
Perpignan; 3° Cherbourg, Bochefort, Séte; 4°le Havre: 5° Brest; 8° Lorient, Antibes, Ajac-cio 7a Nice: 8° Biarritz; 0», Orléans
Pluies des heures à heures te 23 2 m/mà Paris-Saint-Maur, Valenciennes, Angoulême,Séte; 3 m/m Metz. Romilly,1 Cherbourg. Biir-
ritz. Ntmes Ajaccio; 4 m/m Calais, Strasbourg,Rochefort; 5 m/m Nancy, Besançon, le Havre,Nantes, Bréhat, Lyon; 8 m/m Abbeville, Pau;9 m/m Marseille; 11 m/m Toulouse; 12 m/mBelfort. Antibes; 15 m/m,Nice:i m/m Beau-vais, Dijon. Reima, Lorient, Tours, Angers,Bourges, le Puv, Bordeaux traces Orléans,Chartres. Ch4teauroux, Clermont, Perpignan.
Mvcimu-.n de température le 23 Paris-Saint-Mnur 8°4;
'•
neur (Marchand); Fugue(Freseobaldi).
POSTE PARISIEN
ElégieChant d'amour persan (Ru-
binsteinl.
hall, un acte (D. Mendailleet M. Mariaud).
22.30.– musique légère.
RADIO-CITE
1,067 Kcy. 280 m. 97.00. Disques informa-tions.
7.20. Orchestre musette.Musique de genre.
8.30. Danses.Sélection de films.
12.15. Orchestre hawaïen.12.45. Chantons.13.15. Orchestre.20.00. Music-hall.21.00. Théâtre L'Homme
de l'ombre.Orchestre dansant.
0.15. Panse..
RADIO-PARIS182 Key. 1.648 m. 3
6.45 et 7.45. Culture phy-sique.
7.00. Disques.7.15. ,Revue, de presse.8.00. Cours de droit admi-nistratif.
Le Temps des lilas(Ohausson); Danse des ma-rionnettes (Winternitz) leNil (Leroux) Hora. Staccato(Dinicu).
10.15. Cours de littératurelatine à la Sorbonne.
11,15. Flocons de* neige(Boller); la Neige danse
(Debussy); Sur la. glacelisse, le glisse (Leux): lesPatineurs • fWaldteùfel).
11.30. Causerie agricole.
11.45. Causerie 'Israélite.
Concert Le Ço-Iambe; sérénade (Gounod)
Gastibelza, l'homme & la carabine,Chantait ainsi
Quelqu'un a-t-il connu dofia Sabine ?
Quelqu'un d'ici?
Anxieuses, choisies au gré du
chanteur, les strophes de la roman-ce montaient, dans le calme d'un
crépuscule de juin, vers le chalet-
refuge de la Bouillouse. Devant ce
dernier, après une journée d'excur-
sions, l'ingénieur toulousain Mé-
riauze se reposait avec sa femme et
sa fille Anne, le parrain de celle-ci
Sandres, et des amis espagnols les
Vanderios. De la vallée, au tinte-
ment de leurs sonnailles, les vaches
brunes et rousses, les cavales fau-
ves regagnaient la forêt, cher-
chaient un abri hors de la brume
s'élevant des bords de la Têt.
Par le cheminqui va vers la Cerdagne,Je ne sais où.
Le vent qui vient à travée la montageMe rendra fou.
Notre jeune peintre devraitvarier ses sérénades, constate Mé-riauze. Depuis une semaine quènous sommes ici nous eritendons ces
couplets.
Il nous offre du Victor Hugo,c'est d'actualité.
Le timbre est joli, apprécieSandres, mais pas assez fort pourimpressionner dans cette étendue.
Tout le monde ne peut possé-der une voix de méridional, répli-
que Anne d'un ton boudeur.Hé petite. Tu défends cha-
leureusement ce troubadourn est Breton et artiste. Vous
ne contestez pas son talent, jepense?
Là-déàsùs nous sommes d'ac-cord. J'ai grande envie de sa toiledu lac de Pradeille. Il a rendu de
façon vivante .a lumière dans lebleu du ciel et de 1'.éau, les gradinsde roches où tombent,; depuis leshauteurs jusqu'au lac, les cascades
rouges des rhododendrons fleuris.
Vanderios voudrait acquérir une
pochade, mais recule devant le prix.
Ses chansons sentimentales
n'empêchent pas son esprit prati-que, ironise Mériauze.
Il désire peut-être garder sesoeuvres. Pourquoi le supposer inté-
ressé?1
Surpris, Mériauze regarde sa
felnme, Bretonne au fin visage.
Toi aussi! Mais ce Bevennic
Vous ensorcelle 1,
Maman a raison Voulez-vous
parier qu'il m'offrirait cette étude
si je la désirais?Amusé, le groupe considère Anne
dont les vingt ans rayonnent.
Ah jeunesse s'exclama San-
dres. Et sais-tu. par hasard, pour-
quoi il répète toujours cet air?
Non, et, il me déplairait de lelui demander.
Enfin, bougonne Mériauze, à
son âge, beau garçon qui semblefavorisé par la fortune et possèdeun talent remarquable, pourquoi se
confiner dans la mélancolie ?Peine de coeur raille; Vande-
rios.Le Toulousain hausse les épaules,
interpelle Sandrès :vIl
JDis ? vieux. La mélodie t'in-fluence ? Te voilà songeur.
Sandres tourne vers son ami une
figure énergique de Catalan, creu-
sée par Ja maturité et les préoccu-pations.
Je pensais à ton examen demes moteurs, il y a dix jours.
Ne te tourmente pas; mais ilfaut des changements. Tes paliers,surtout.
Oh non s'écrie; Anne. Pas iciVous trouvez importune la tristesse,d'une romance. Moi je ne peux en-tendre parler de machines par un
soir pareil. Tenez Ecoutez -le.N'est-ce pas émouvant dans la nuittombante ?
*Je la voyais passer de ma demeure.Et c'était tout.
Mais à présent je m'ennuie a toute :.eure.Plein de dégoût,
Rêveur oisif, l'Ame dans la campagne,1 La dague au clou.
Le vent qui vient à-travers la jnonta^ïi*M's rendu fou 1
le Jongleur de Notre-Dame(Massenet); suite, internatio-nale (Tchaïkowsky) Cioou-lette iHàhn); la Jeune Filleaux cheveux de lin (De-
bussy); les Violons de Mon-aieur de Conty iWbrmser)
les Oiseaux dans le soir
(Coates); Ninon (Tosti); lea
Myosotis (Schubert);' 7a-
mina IRa bey); la Belle Hé-
lène IOffenbachl Valse
(Durand); 'Marche militaire
française (Saint-Saëns).
12.45. Informations; chro-
nique des anciens combat-
'tants,-
14.00. Pages de MuarçelProust.
14.30. Scherzo (Lalo); Im-
pressions de music-haIl
(Pierné); le Festin de l'arai-
gnée (Eoussel); Lakmé ,De-
libes).
15.00. Sigurd tReyer).
Lectures littéraires.
15:40. Causerie.
16.00. La Vivandière (Go-
dard*; Jean-Pierre (Lerouxla Lettre du gabier (Bo-
trêl) Lettre enfantine
\Eoussajol) Ciboulette.
(Hahn) Rose de France
(Romberg); Fanny (Pagnol).'
16.30. Maman, ne vends pas.la maison iHesE);. Une mar-
guerite (Lasry); Si j'osaiste dire iPôllet); Amore 'Za-
min) Quand il peut (Ces-
sil; oui, M'sieur, J'aime vo-tre fille (Conrad); le Moulin
qui jase (Badet) Retour
(Mercier).
Cours d'anglais.
Concert Deux cho-
ra!s, de Bach, orchestrés parGui Danses flamandes(Blockx); Judas macchabée
(Haendel); Héro et Léandre
iClérambault) Jeannot~et
Colin (Izoird).
Dcmf-beure féminine.
18,30. Concerto brandebour-
geots (Bach); Venise; Philé-
mon et Baucis (Gounod)Nocturne (Inghelbrecht)Demande (Lazzari) le
TEmps des fées iKoe-chlin);Marche des Troyens. Chasse
et Orage (Berlioz) Concert
(J. Vuillermozl.
19 30. Causeries.
19.50. Chronique gastron'o-
,mique.
2Ô.C0. Mélodies Fabliau(Paladhilei: l'Archet iBUs-
serj; Feuilles mortes;. Ode
aux marquises lLevadé)Bèrceuês ide la Prèsle)• Fantaisie iChopin).
Revue de la presse.•20.46. Concert des -anciens
combattants à Divertisse-
ment grec (Gaubert); Chan-te à .ma guitare (Izoird)Fais tes deux- ans triche-
pin) Vers toi mon amours'envole' (Christine) Pourdeux, grands yeux fEblin-
*«>•; On lutte on lutte
(Guyot): Un soir de Noëligavel) Galaad, opéra(Melrack* Fleur' exotique(Gautert) Aubade (PaulPierné» Pourquoi dire ja-mais (G. Rierné) Deux pré-L7ides iMigot) 'té*' Troismasques, un acte de Char-les Méré.
22.45. Concert Castor etPoltux (Rameau) Orphée(Gluck) Deux danses pourharpe (Debussy) Piezasinfantile (Gaujac) Quin-tette à vent (Ibert); Rondede nuit iSaint-Saêns) sa-rabande; Introduction et c.l-legro (Ravel! la Fête chezThérèse (Hahn) Une châ-telaine en sa tour iFauré)'Deux pièces iTournier) laSource (Hasselmans) leTrain bleu (Milhaud).
RADIO-TOULOUSE913 Kcy.. 328 m. 6
11.45. orchestre viennois.12.00. Mélodies.12.35. Concert,13:00. orchestre de salon.13.25.– Extraits de films.13.43. Orchestre d'opéret-
tes.
18. Accordéon.18.15. Chant d'opéras-coml-
ques.Les Contes d'Hofi-
mann (Oflenbach) la Wal-kyrie (Wagner).
18.50. Extrai-» de films.19. 5. Chansonnettes.19.25. Orchestre de salon.19.50. Boll divers.20,15. Concert.20.30. -Marches militaires.
20.50. Orchestre russe.21.00. Fantaisie radiophoni-
que.21.35. Accordéon,22. 5: Musique anglaise.22.50. Airs d'opérettes.23.00. Orgue de cinéma.23.15. Orchestre de danse.
23.30. Mélodies.23.45. Orchtstre Les Val-
ses de Chopin Valse des
mondes (Strauss) Quandl'amour meurt iCrémieux).
Fantaisie.0.20. Musique militaire.
TOUR EIFFEL
1.456 Kcy. Z06 m.
16.00. Bordeaux-LatayetteTrio en ml bémol (Beetho-"ven>: Chanson Louis. XI II etpavane (Coupe'in); Concerto
en ré (Vivaldi); Pièces pôurvioloncelle et violon (Bach).
16.30, Cours de géographie.
A la fin du jour, après le 14 juil-let, le refuge se-,peuple de scouts,pêcheurs Anglaises aux faces cra-moisies de coups de soleil.
Nous avons bien fait de pren-dre nos. trois semaines de vacancesavant cette invasion, constate San-dres.
Il rentre le lendemain à Barce-lone et les Mériauze à Toulouse.Ceux-ci se sont retirés de bonneheure en vue du départ matinal! Au
sujet d'un achat de tableaux, San-dres s'attarde avec Bevennic quivient d'accepter une coupe de Cham-pagne à cette dernière réunion. Ilsdescendent- vers le lac de la Bouil-
louse, Sous la clarté lunaire, l'eaus'étale en un vaste miroir dans lamasse sombre de la forêt, les montsallongent leurs croupes géantes,dressent leurs têtes pointues, d'ar-doise ou d'argent.
Les bruits cessent du côté du rê-
fuge, la solitude et le silence entou-rent les deux hommes. Sandres posesa main sur le bras du peintre.
Dites 7 moi? Pourquoi tenez-vous ainsi au chant de Gastibelza; ?
Pas:. de réponse pendant un mo-ment, puis le Breton se décide.
A personne je n'ai voulu en direla cause. Quelle étrange impulsionm'incite à vous en parler? H y. a
quatorze ans, mon tuteur m'amenaici.' Nous campions sous la tente.Une autre était. installée dans cebois, auprès dé•fit'1 Têt. Uncouplel'habitait. La; femme, une Espagnole.était d'une beauté dont je ne vis ja-mais l'égale. Aussi remarquable étaitleur amour. Frénésie de passion, de
tendresse, adoration de deux êtres
pour qui rien n'existe en dehorsd'eux. J«avais quinze ans. Orphelin,sensittf, impressionnable, la perfec-tion de cette femme et de cet amourme laissa une empreinte ineffaça-ble. Elle est liée à ce chant quel'homme lançait à tous échos. Quel-les notes Imaginez l'accord chaudet velouté du violoncelle avec les so-
norités du bronze. Souvent je suisrevenu ici, persuadé de les revoirdans cet abri de leur bonheur. Sanscesse j'ai redit leur romance, espé-rant que j'entendrais le chanteur la
reprendre à ma suite. Pour moi, j'aicherché vainement une beauté ap-prochant de celle qué, je nommaisdona Sabine, un amour semblable ausien. Je n'ai trouvé. que médiocrité,déception. Je me suis rejeté dansmon rêve, attaché à cet idéal.
Bevennic se tait. Après de longuesminutes, Sandres a -un' rude mouve-ment des épaules.
Folie Vous ne reconnaîtriezmême pas vos héros
Le visage de dofia Sabine m'est
présent comme la voix de Gasti-belzâ. Les années ne peuvent les
changer au point de les détruire.Etsi vous vous leurriez sur cet
amour ? S'il n'existait plus ? Allez-vous gâcher votre vie pour une illu-sion ?
Je ne pourrais le croire que sid'eux-mêmes m'en venait la certi-tude.
L'heure passe.Il faut rentrer, décide Sandres.
Mais tous deux se dirigent vers lebois longeant la Têt. Soudain, dansla nuit, 'résonne la voix puissantedont Bevennic garde le souvenir,celle de Sandrés
Je ne sais pas si j'aimais cette dame.Mais Je sais bien
Que, pour avoir un regard de eoa Une,Moi. pauvre chien,
J'aurais gaiement passé dix ans au bagneSous ié verrou.
Le peintre a saisi le bras de son
compagnon.Vous! s'exclame-t-il,
D'un geste, Sandrès prévient toute
explication.Ne me questionnez pas, et ceci
doit rester entre nous. Mais laissezlà votre chimère et suivez un plussimple bonheur qui est peut-êtretout proche. Oubliez dofia Sabine -etGastibelza comme ils ont eux-mê-mes oublié leur passion.
Eve NorelODroits de reproduction etAeiraductiOn réservés)
17.15. Cours à la Sorbonne.18.15. Disques
journal parlé.20.30. Musique de chambre
Sonate à quatre iLceillet)Céphale et 'Procris (Grétry);Air de Blandine (Mozart)Sérénade (Gounod): Piècesle Quatrain de la rose, Car-te postale; En rêve. Sensa-tion, Burlesque, les Colchi-
fques, Clotilde, Saltimban-
ques, Trio à cordes (Rivier).
RADIO-ILE-DE-FRANCE
1.348 Key. 222 m. 6
7.00. Presse.7.40. Orgue.8.00. Chansons,8.25. Intermezza de Caval-leria rustiçann.
11.45. Accordéon12.15. Chansons.12.40. Danses.13. 5.- Films.13.20. Soli.13.55. Chansons.18.00. Films.18.15. -Manses chansons.19.45. Disques Les Yeux.
20,15. Opérette,21. 5. Louise ;ci. Charpen-
tier).
23.10. Accordéon.à
23.25. Chansons;23.40. Danses.
RADIO-LUXEMBOURG230 Kcy. 1.304 m.7. 5. Informations.7.15. Concert.8. 5.- Informations. 1
8.15. (îoncert.. c
12,00. Concert. 8
12.40. Demi-heure lorraine:°
Etienne Marcel (SaintSaëns); Faust (Gounod); le.Domino noir lAuber I Izeyl(Gabriel Pierné); Angélus e•Debussy); Espana iCha-
c
Concert.°
17.45. Concert Les Noces dde Figaro (Mozart); Souve- rnir de Grieg turbach); Val- cse brillante en ml bémol amajeur, op. JTvm (Chopin); fLouise (Charpentier); Atha-lie (Mendelssohn).
18.15. ,Concert, à
20.10. Quintette.20.40. Concert. V21. 5. Concert Symphonie c
en si mineur « La pathéti-que, • 'Tchaïkowsky) Chantdu soir 4H. Pensis); Mélan-
colie 'H. Pensif).22.00. A la mer (Schubert); E
Dédicace (Richard Strauss);Rive- au crépuscule (RichardStrauss
23.10. Concerto en ta mi- 1
neur iChopin): Suite (Jer- 1
ly Fitelbçrg): Polonaise(Ghopin-Glazounow). <
Î3.00.-i= Dans*.
Le mage noir
et le postier indélicat
en correctionnelle
Ils avouenttousdeuxdes vérités différentea
et sont tous deux condamnes
Le mage noir Enriquez et le postieroccultiste Chaisemartin comparaissaienthier, devant la 16' chambre correction-neile: ; .-•' Lepremierexploite,:la. crédulité béatede disciples naïfs, telsque^ ce. postier quia dévalisé la caisse des ambulants dela gare de l'Est pour ,obéir;aux sugges-tions;, de son compagnon de captivité.
Le mage noir, quoiqu'il s'en défenditl'audience, avait pendant des mois,
exercé un véritable ,envoûtement surChaisemartin.
Chaisemartin fut envoyé au mage parun de ses camarades, .M- Bataille, quiversait 400 francs par mois au noir quientretenait, prétendait-il, aux Indes, unorphelinat de yoghis.• Je ,suis heureux de verser cétiemensuatité au docteur Enriquez, dit M.Bataille après avoir prêté serment. Hm'assure la santé et la paix de l'âme.
Le président en resta sans voix.Chaisemartin, désireux de'.voir ces-
ser ses malheurs poysiques et son in-quiétude morale, se rendit chez -leHaïtien.
Enriquez avait besoin d'argent pourremonter une affaire de filtres:à café.Il dit à Chaisemartin qu'il lui fallait225000 francs pour fabriquer des phil-tres magiques. L'autre les vola pour luidans sa caisse et les lui remit sans endistraire un centime.
Ses camarades et ses chefs de serviceviennent témoigner de. son honnêtetéfoncière. A l'exception toutefois de M.Lambolèze, comptable aux veux del'Etat. dès 225.000francs et qui se cons-titue partie civile en même temps quele ministère des P. T. T.
Le substitut ne s'opposa pas au sursispour le postier trop naïf, mais il requitle maximum de la peine contre soncomplice.
M6 Paul Deutsch soutint ..avec talentque Chaisemartin, hypnotisé au moinsmoralement, était irresponsable du délitdésintéressé qu'il avait commis
Me Rekana, défenseur du mage,. sol-licite la bienveillance du tribunal
Le tribunal a condamné Chaisemartinà dix mois, de prison avec sursis est100 francs d'amende.
Ehriquez a trois ans de prison, 200francs d'amende et cinq ans d'inter-diction de séjour.
Un château de Bagnolet est cambriolé
En rentrant de l'école hier, à 11 h. 30,le jeune Laversin, fils du jardinier duchâteau de l'étang de Bagnolet, 175. rueSadi-Carnot, aperçut deux hommes char-gés de lourds ballots qui escaladaient lemur du parc donnant sur la rue dePantin; L'enfant prévint immédiatementle gardien, mais il fut impossible de re-joindre les cambrioleurs. La propriété,qui appartient au docteur Bulher, estinhabitée en ce moment et les consta-tations de M,Brunel, commissaire de po-licc des Lilas, ont établi que les malfai-teurs s'étaient introduits dans le. châ-teau en faisant sauter une porte d'en-trée donnant accès à l'aile droite.
Leur butin ne semble pas très impor-tant, mais on attend le retour du pro-priétaire pour en évaluer la valeur.
On arrête le chef d'une bande
d'escrocs qui quêtaient, disaient-ils
pour le Fascio
Deuxpersonnes se présentaient, hier
après-midi, chez un commerçant italien,M. Ânjiolotti, 43. rue Carnot, à Antony,en se disant mandatées par le Fasciopour quêter et recueillir des dons enargent et en nature. Pris de doute, lecommerçant refusa son obole et suivitdiscrètement les deux quémandeurs. Ar-rivé, à Bourg-la-Reine, il fit part de ses
soupçons au gardien de la paix Pasty.Celui-ci réussit à appréhender les deuxhommes qui essayèrent de s'échapper.mais en vain.
Le commissaire de police de Sceaux,prévenu, envoya chercher les deux Ita-liens, Ugo Costa, 36 ans, se disant re-
présentant de commerce, sans domicilefixe, titulaire de six condamnations etd'un arrêt d'expulsion, et Francisco So-mia, 56 ans, garçon d'hôtel, sans domi-cile fixe. Tous deux ont avoué 'qu'ilsfaisaient partie d'une bande composéed'une quinzaine de membres qui,'depuisdeux ans, se livraient à ce trafic.
Ugo Costa était le chef de cette orga-nisation. Un de leurs complices avait étéarrêté il y a quinze jours à Versailles-
Les obsèques de Mme Anfanr
la doyenne de Paris
Les obsèques de Mme Estelle Aufaur,
doyenne de Paris, qui vient de s'étein-
dre dans sa 104eannée, ont été célébréeshier matin.
Le'président du conseil municipal de
Paris, le préfet de la Seine, le préfetde police étaient représentés-
M. Le Hoc est nommé directeur
des services d'Alsace et de Lorraine
SiRÀsfeorrRG,23 janvier. =- Télégr.. Ma-tin. Un décret-loi du 31 octobre 1935
avait remplacé la direction générale desservices d'Alsace et de Lorraine par un
service central rattaché directement à
la présidence du conseil. M. Le Hoc, pré-fet, en service détaché, vient d'êtrenommé à la direction du nouveauservice.
M. Le Hoc a fait partie des servicesd'Alsace et de Lorraine pendant plu-sieurs années.
LEGION D'HONNEUR
Ministère de la marine
Est élevé la digmité de grand officiers
M. lisubejf. ingénieur en chef de 1" classe
du géilc m^riWmeen retraite.
Ministère dés P. T. T.
Chevalier. MM. I« Mouel, chef de bureau
lu ministère des P. T. T. Gabillàrd, chef
du central télégraphique à Nice Vergriète,rédacteur principal au ministère des P. T. T.;
Baudlenville, redscteur Principal des P. T..T.
9,Paria Rober'. sous-lnsenitur la direction
dès-ËêrritfS .téléphoniques à Paris,
Ministère des colonies
Officier MM. Debray, industriel. Veignes;
publiciste colonial
Chevalier MM. Bargone. procureur de la
République .Pondichéry: Bocle, négociant
là Martlniqj'; Boutière. inspecteur générald'une importante industrie, Mgr Boyer, vicaire,
général de Guad«loupe; Ca-mentran, négo-clant et élevew.
Mme Alcade pelmont, vice-présidente fonda-
trice de l'Entr'.a'da c^'oniale téminine
MM. Jones, instituteur en retraite; Lachaise,commis principal d'ordre et de comptabilitéde 1 administration centrale Mamour Diop.
commerçant en Côte d'Ivoire: Mercier, chef
de bureau de l'administration pénitentiaire co-
loniale: Oblin. administrateur de société: Pages.directeur «enéial des exploitations d'une im-
portant* société Perler, adjoint principal hors
classe des services civils: Quitman. agriculteurau Lamandn (Martinique): Ratton, présidentfondateur du groupe colonial postscolàlre de
Bordeaux:Mme Raynaud. en religion Meur Raymonde,
à Dakar;MM. Salnt-Jean-Marlassouce, bâtonnier de
l'ordre dés avocats de Rarikal; Simone, négo-ciant; Valentin commerçant à la Guadeloupe,
Travaux publics
Est promu officier M. Jean Castaing. dt-
recteur de la traction et du matériel à la
Santé publique
Sont .nommés chevalier MM!Paul-Henri
Fatouillet. administrateur du bureau de bien-
faisance du ll"'arrondi5Eement de Farïs Al-
bert-Maiie Marion, ooeteur en médecine, mé-,
decin des dispensaires d'Brniont-Eaubonne
(Seine-etiOise),
Un marchand de vin en faillite
est arrêté pour trafic de stupéfiants
Les inspecteurs de la brigade. mon-daine ont arrêté, hier matin, alors qu'ilsortait de chez lui, boulevard dela Villetté, un trafiquant de stupéfiants,Eugène' Martin, dit Leberton. 37 ans:
Martin, ancien marchand de vin enfaillite, avait loué un domicile supplé-mentaire 130, boulevard dé-la .Villetté,qui lui servait à entreposer ses- mar-chandises.. En perquisitionnant à cetteadresse, M. Lefebvre, commissaireà la police judiciaire,, a découvert despaquets de cocaïne et d'héroïne prépa-rés pour la vente, ainsi qu'un matérielqui servait au trafiquant à doser etpeser les stupéfiants. Le magistrat^ asaisi en outre 1.500 francs et deux- re-volvers que Martin,. n'avait pas'déclaréset pour lesquels il sera poursuivi éga-
lement ">our infraction aux décrets d'oc-tobre sur la déclaration des armesà* feu: •• •
Martin a-été envoyé au Dépôt ainsique sa femme, née Germaine Mâripn,32 ans, inculpée de complicité. Deux deses clients ont été remis en liberté aprèsleur interrogatoire à la police judi.ciaire.
Unavocat du front commun
plaide l'irrecevabilité d'une action
intentéepar les Croixde feu
Limoges, 23 janvier. Télégr.. Matin.M* Paz, avocat du barreau de Paris,
chargé des intérêts des membres dufront populaire blessés a déposé desconclusions tendant à déclarer irreceva-ble l'action en partie civile intentée parl'association des Croix de feu à proposdes incidents du 16 novembre. cette as-sociation étant constituée au mépris dela loi de 1901.
MM.Betoulle, sénateur et maire deLimoges, Valière, député, et Gaillard,adjoint au: maire, qui ont fait l'objetd'une plainte de la. part de l'associationdes Croix de feu et qui sont inculpésd'infraction au décret sur l'organisationdés manifestations publiques font cari-naître leur intention de déposer des col-clusions identiques entre les mains dujuge d'instruction.
La crue de la Seine devient
effective
La.Seine a atteint hier son. maxi-
mum, Tous les affluepts sont en baisse.La Marne assez indisciplinée ces joursderniers a elle-même commencé à dé-croître à Chalifert. La décruede laSeine sera effective à, partir d'aujour-d'huL -.•
La position du comité d'entente
des associations d'étudiants en médecine
de Paris au sujet de la fermeture
de la faculté de droit
Les membres du comité d'entente des asso-
ciations d'étudiants en médecine, réunis le
22 janvier 1936 ont, voté à l'unanimité l'ordredu jour suivant
Le comité d'entente des associations d'étu-
diants en ne peut admettre- la fer-meture totale d'une faculté quelle qu'elle soit
soua le prétexte qu'un professeur jugé iPJdé-
sirable par se étuàinnts.n'a pu laire son cours'.
1° Le comité demande let .réouverture immé-
diate de la faculté de droitS» Au. cas ou satisfaction ne serait pas accor-
dée il se réserve le droit de prendre toutes
mesures qu'il jugerait nécessaires.
Cet ordre du jour .été remis hier matin
à M. Mario Roustan, ministre. de l'éducation
nationale. Le ministre a affirmé' aux déléguésoue son intention était, d'accord avec le. rec-
teur et les doyens 'de rouvrir la faculté .de
droit, mais il a .ajouté que la question étant
d'ordre gouvernemental, il lu), paraissaitnécessaire. que les étudiants prissent patience
quelques jours encore.Les mêmes délégués, accompagnés de M. Salle,
président des internes des hôpitaux, 'Ont remis
le même ordre du jour au professeur Ouneo,
vice-doyen de la faculté de médecine, et au
recteur Charléty..
A TRAVERS PARIS
La cambriole. Des inconnus .s'introdui-
sent, par effraction, dans un bureau.de l'Ar-,
mée. du salut, 29, rue dès Cordelières, et s'em-
parent d'une b- .mme- s'élevant à environ millefrancs.
Le couteau. A 4'lssue d'une rixe, faubourg
Saint-Martin.- Edmond Viger, 36 ans. 107, rue
de Méaux, est grièvement blessé d'un coup de
couteau par 'JMchim Bélier. 32' ans.. 254;: rue
du Féubourg-Samt-Màrtin.' Le blessé est, con-
duit à l'hôpital saint-Louis et le menuisier en-
voyé au Dépôt..
Manifestation de sympathie. l'issue
d'une réunion intime, présidée par'M. Peltier.
commissaire de police, le personnel des com-
missariats des quartiers de l'Odéon, de Notre-
Dame-des-O'iamps et de Saint-Germain-des-
Prés a offert un souvenir à' M. Pierre Martin.
secrétaire du commissariat de l'Odéon. nom-
mé commissaire de police du quartier de l'Hô-
pital-Ssint-Loiiis.
Le feu. Un. commencement d'incendie ra-
pidement par les pompiers de la ca-
serne Carpeaux,. se déclare dans lès caves d'un
immeuble, 16. rue de la Fontaine-flu-Sut.
Inondation. Par suite de la rupture d'une
canalisation, :rue Pétrèllè. lesj caves des- immeu-bles situés aux numéros 12 et 14 de la
rue Lentonnët sont inondées. Les pompiers de
1a caserne Blanche et le service des eaux sont
intervenus.'
,Brûlures, mortelles. :et'
get. ans, concierge. 5,'rue Sébastieri-Botttn.
qui avait été grièvement brûlée par 'une ex-
plodon, est décédée Il l'hôpital Laennec.
Les àeéldents de la circulation, Heurté parune auto, ¡'angle de la rue et du boulevard
de Courcelles, le gardien de la paix René Le-vieil doit cesser son service.
On admet au viel hôpital Beauton M.
Alexandre Horbola. 23 -ans. 31. rue de l'Exposi-
tion, qui avait été renversé par une auto, rue
Boyard.
Dites Adieu
Aux Pieds Fatigués et
Sensibles Et Aux
Retirez vos chaussures et jetez un daaç?nier regard à vos cors qui mordent etbrûlent. En 3 minutes, ils seront dissotxa-partis pour-toujours dans un bainde pieds aux Saltrates Rodell. Dès quel'oxygène calmant et curatif pénètre lestissus douloureux, les écailles de la peauet les endroits calleux se détachent parcouches. Les cors s'extirpent, en entieret avec leur racine, la peau sensible et»irritée devient claire, ferme et lisse. Ee"8ïpetits muscles du pied revivent d'une*nouvelle vigueur. Procurez-vous- au-jourd'hui chez votre pharmacien un pa-et de ces miraculeux Saltrates RodelLFaites l'essai ce soir et dites adieu àtous vos maux de pieds. Le cout e,st in-signifiant. Heureux résultats garantisou argent rembourse.
COMITED'ACTIONNATIONALECONTRELESSANCTIONSETLAGUERRE
Voyageen Italie7-12 février
Le Comité d'action nationale contre les sanei.tions et la guerre organise un gpand voÿageen Itaue a des conditions esceptionhelles.
Le départ. /i3t fixé- au vendredi; 7 février, -dansl'après-midi, le retour au mercredi 12, ,ta-umatin. • '*
Le pris,. jamais atteint lusqu'4 présent, /estarrête à 260 francs ec 3' classe et 565 francsen 2' cla.>e pi-ir le trajet Par!S-Roœe-P%ïis(transport, repas. hàte.s, excursions, pourboirescompris).
Des pris spéciaux sont établis pour les dé-parts de province, se renseignes* au comité.
Le voyage est ouvert aux membres du comitéet 'à: tous les Fiançais convaincus du caractèrespécial des sanctions et qui sont restée fidèlesa- l'amitié fratico-italiènné U-
Les adhésions sont reçues dès mainteiâîiitau siège du comité, 14, faubourg Poissonnière,les chèques ou mandats devront être établisjsunom de M..Alexandre Castes, commissairegénéril du voyage.
Pour la réalisation du voyage, le comité sî^stassuré le 'concours de M. Bobinet-OuillaùHe,qui a fait ses preuves d'organisateur lors'duvoyage de :£
D'autre part, d'illustres Français nous 6ntpromis leur patronage, on peut donc dès miïn-tenanti être assuré de la réussite .absolue -'decette manifestation e, des réceptions oui serontfaites -t- Rome a-ix participants.
Le troisième complice
de l'escroquerie de la société
Aide et Assistance §
est arrêté à sou. tour ?
Le. brigadier Cousin et l'inspecteurDtitrey, de la police judiciaire, quiavalent été chargés par M. Pineau, com-missaire de,police du Faubourg-Mont-martre.. de rechercher le complice desescrocs Charles .Schwartz et RobertBaudpu, les dirigeants de l'oeuvre debienfaisance Aide et Assistance, ontréussi à l'arrêter hier, boulevard Mont-martre. On se- souvient, en effet, qt}^le troisième aigrefin, qui n'était con»uque sous le nom d'emprunt de Geoâî-ges Gaspari, avait réussi à prendrejçifuite.. Or, les policiers' avalent rapide-ment établi qu'il ne s'agissait nullementde Georges Gaspari mais bien d'un re-doutable repris de justice, Oscar Tolboé,30 ans, sans profession avouable ni do-micile, titulaire de cinq condamnations.Conduit à son tour au commissariat
du Faubourg-Montmartre, Tolboé finitpar déclarer qu'il avait empruntéGeorges Gaspari ses papiers, sous leprétexte de. se faire inscrire à un cerclede jeu. En réalité, ils lui avaient servipour se faire ouvrir un compte courantpostal prévu pour l'encaissement desmandats expédiés par les nombreus%ldupes du trio.
Dans, la soirée, Tolboé a été mis à ladisposition de la- justice.
A L'INSTRUCTION
-La fusillade de Bagnolet. lors des électionsmunicipales, l'année1 dernière, un groupe -.decommunistes tetit kit de taire Irruption daiisune salle où un candidat neo-socialiste tenaitune réunion. Des coups de feu furent tirés.
L'agent PaTgeas fut tcé et six personnes
M. Bru juse d'instruction', renvoie devant
la chambra des misrs en atcusatiori les trois
inculpés de cette affaire Lucien Eperié, e»rçônde c^fé Loûi' Verrech'.a. marchand de vins.
et Mirius Oarrioi, typographe. Ce 'dernierest inculpé libre. '>'
Devant les assises. ,es accusés seront dé-fandus ps- ¡. 'Henry Tordes, Géorgie Myers,Maurice Garçon. Ceccaldi et Brldeau. La fa-
mille Farg as partie civile, sera représentée
par M- Chvles Delauney et Albin Duco*.
6 S LE MATIN Vendredi 24 Janvier 1936 S
COURRIERDESSPECTACLES:THEATRES
LA REPETITION GENERALE DE CE SOIR
Au Ta. Akioibe. à 9 h., Faites ça POUR
moi. opérette en 3 actes de MM. Raoul Praxy
pour le livret et cï*«toa GaBaroche, tait» en
scène de M. George.'Aux CiPtrciKES, à 9 h., tes NUits de Batgen,
pièce en 4 actes d'Alfred Gragnon.
LES PREMIERES D'AUJOURD'HUI
A l'Opéra-Cohisue, à 8 h. 90, Quatre-Vingt-
Treize, épopée lyrique en 4 actes et 5 tableaux,
d'après le roman de Victor Hugo livret de
M Henrt Cain musique de M. Ch. Silver.
A l-Eotopéss, à 9 h:; Marla Dubas et nou-
velles attractionsAu TsiMOif-liViuatns, 8 h. *Sr JOnuw».
OPERAI' 'Ce soir. 8 h., la Damnation de
Orchestre M. Paul Le
tacle sera complété par le Rouet d'Arrrior, le-
gende chorégraphique et musie4le avec sou et
chœurs en 2 actes d'après un cente de Michel
Geistdoerfer, musique et scénario de M. Adol-
phe Kriou.
A LACOMEDIE-FRANÇAISE. Aujourd'hui
vendredi,, à 8 iL 3D. Lucrè,ce Borgia. drame
en 3 actes, en prose, de Victor Hugo. Orchestre
sous la direction de M. Raymond Charpentier.
La Nuit de mai, d'AIfrM de Musset 4M. Jean
MartineUi, Mlle Mary Morgan).
ODEON. Voici les spectacle; que le T.N.O.
affiche samedi 25 et dimanche janvier.
en matinée et en soirée
Samedi en matinée, à h. Louis XI, de
Oasimir Delavigne, et Il faut qu'une porte soit
ouverte ou fermée, d'Alfred de Musset en
soirée et dimanche en matinée et en soirée.
Vive le roi, de M. Louis Verneuil.
AUTHEATRE MICHEL. Ce soir. demain et
dimanche en matinée, trois dernières re-
présentations de Lavalisons.
Dimanche soir. lundi, mardi et mercredi der-
nières répétitions d'ensemble dé ·.Trois, Six,
Neuf, comédie en 3 actes de M. Michel Duran
dont la répétition générale et la première ré-
présentation sont fixées. 4 vendredi 31 èt
samedi 1" février. Jeudi. janvier, répétition
des couturières.
AUX
VARIETES. Ce soir 100' de les Fon-
taines lumineuses- avec tous les cratéurs.
TH.DES ARTS, La direction de la salle
du boulevard des Batignolles tient à faire
savoir, qu'elle va organiser dés matinée* classi-
ques le jeudi.
salle Pleyel le dimanche 26 courant et au
cours, duquel devait avoir lieu la présentation
du film le Cggne immortel, est reporté k une
date ultérieure. Tous les billets pris pour ce
gala seront valables pour la nouvelle date qui
sera fixée dans quelques jours.
Au TH. DE L'OEUVRA Aujourd'hui.
J\- 3 heures, matinée du Témoin, de Stèvr
Passeur, offerte aux comédiens.
NOUVEAUSPECTACLE
AU THEATRE DES CAPUCINES
Défenseur acharné à la T. S. F.,dans ses écrits et au théâtre des Capu-cines qu'il dirige de façon si brillante,du théâtre d'action, Max Viterbodéclare
« J'ai essayé, une fois de plus défaire réussir nia formule, celle duthéâtre des pièces d'aventures, duthéâtre « où il se passe quelque chose »,du théâtre de Sardou, de Dennery,de Pierre Decourcelles, de Bernstein,d'Edmond Rostand. Les 3 nuits deSaïgôn sont les aventures de person-nages si loin et sï près à la fois.Parmi eux se débat, aime et souffreune chanteusa présentée de façon trèshumaine par l'auteur Alfred Gragnon.«Ma grande joie est de pouvoir, je
l'espère,rendre à Polaire la seule placequ'elle mérite la première. Si jeréussis, ce sera une des plus grandessatisfactions de mon existence. Auxcôtés de Polaire, Suzanne Rissler, labelle interprète du cinéma de la Roberouge, de la Flambée Raymond Maure]qui va affirmer sa maîtrise de façondéfinitive Colette Broïdo; que mon pu-blic aime tant; Ky-Duyen. lé Chinois des
» Capucines M. Brochard, le policierdes Capucines Nicole Ray, fantaisiste.Puis Mailly, Paul Grail, Gin-Elly, lasoubrette rayonnante, l'originale chan-teuse Paul2 Dagreve. Géo Lastry et laspirituelle et amusante Sylvaine que jeme 'suis définitivement attachée auxCapucines. »
CE SOIR, CREATION
DE FAITES ÇA POUR MOI »
AU THEATRE ANTOINE
Gabaroche, qui est compositeur etpianiste, jouera dans sa nouvelle ope-rette un rôle de modeste professeur desolfège. Inutile de dire que le rôle luifra bien.
Faites ça pour mai est la sixièmeopérette que MM. Raoul Pra.xy, MaxEddy et Gabaroche écrivent en collabo-ration.
Peut-êttre Faites ça porer moi quisera présentée ce soir sur la scène duthéâtre Antoine de M. Marcel Pastôn,battra-t-il le record, dû à la collabo-ration de ces trois auteurs.
Elle le mérite car rien n'a. été épar-gné- pour la mener à la victoire. M.Praxy a dépensé toute sa verve d'auteur
dramatique, M. Max Eddy tout son es-prit; de chansonnier, M. Gabaroche tou-te sa drôlerie de musicien et d'inter-prète.
L'interprétation réunira outre Gaba-roche, Mlle Eliane de Creus, dont c'estla rentrée au théâtre Antoine; MM. Les-telly, Maurice Rémy qui débute dans
l'opérette, Mlles Mado Mailly, MartheDenniny et Milly-Mathis qui vient ducinéma après avoir débuté au théâtre.
M. Georgé a mis en scène avec espritcette opérette nouvelle présentée pàt,M.Henry Houry.
PROGRAMME D'AUJOURD'HOI
Opéra. 8.15, ta Damn3.tion de Faust. Demain
le Marchand de VeûiAe.
Opéra-Comique. 8.30, Quatre-vingt-treize. De-
main le Bohème. Paillasse.
Cooï&iie-Française. 8.30, la Nuit de mai, Lu-
crète Borgia. Demain Poésie soiiée
Réussite, Madame Béliard.Odéon. 8.40, Vive le roi. Demain, matinée
Louis Xt Il faut qu'une porte.- soirée
Vive le roi.
Albftrt-I" (Lab. 08-40). Relâche.
Ambassadeurs. Relâche.
Antoine. 9., Répétition générale.Arts 9 h., Miss Ba.Atelier. 9., le Faiseur.Athénée. 8.45, Guerre de Troie n'aura pas lieu.
Cap»4nes. a.. Répétition générale..Chitelet. 8.30. Au Soleil du Mexique.Com. Champs-Elysées. 8.45. l'Inconnue d'Arru:
Déjazet. 8.45. le Roi du sex-àppé&l.
Deux-Masques. ['Homme dans l'ombre.
Gaité-Lyrique. 8.30, la Chanson du bonheur.
Gd-Guignol L. l'Amulette rouge: Volupté stérile
Gymnase le Coeur.Humour (42, r. Fontaine). 9., l'Heure a EMadel. Fin du monde, de Sacha Guitry.MariBn^. 8.45, Margot (Y. Printemps. Presnay).Mathurins. 9., le Merveilleux Alliage.Michel. 9.. LavaliEons.Michodière. 9.. Bichon (V. Boucher, M. Déval).Monder. Rf Sache. '
Montparn, 8.45, Cri des coeurs. Cap. Marlan.
Noov. 9., la Poule (M.Simon. MOntel. Burnier).
La séance organisée par le Génie
français en l'honneur de Kipliag
La séance que le Génie français avaitorganisée pour ;e 2 février à la Sor-bonne, en l'honneur de Rudyard Kipling,avec conférence de M. Noble Hall, enprésence de l'ambassadeur d'Angleterre.est, parsuite de la mort du roi, remiseau dimanche après-midi 2 mars.
La remise du drapeauau -1er régiment d'infanterie coloniale
Le genéi»! Gamelm caeï d état-major généralde l'acuité et. vioe-préfident du conseil supé-rieur de 1a guerre a remis son dr*peau auIe' fé£i{nei.t coloniale Qui vientd'éwe Para, caserne des Tourelles.
Le' géBéia! Biilotte, inspucteur général des
troupes coloniales a retracé à grands traits
l'épopée du régu;i;nt le plus iûcien des troupe* jcoloniale!
AU THEATRE de PARIS
RAIMUNOIX de
HuguetteDUFLOS
ALERME jouent COCO.
CONFERENCES
V'(salleGaveaui.Aujourd'hui3h.:Rêved'Orient,parM.HenryBidouchœurs,dansesetchantsparlestziganesDiniitrievitch.A9h.dusoir.AlfredCortotBeethovenro-
mantique.M.CortotjoueralasonateClairdeLuneetlasonateà VArchiduc.
MUSIQUE
CONCERTS COLONNE (théâtre du Ohâteletl.
Kj S*m. 25 janvier, a 5 h., avec Mme
Braneze. M. Hirt, Mmes Turba-Rabier, G. Cer-
nay, MM. Cathslat, Cambon. Chor. Amicitia
Flûte enchantée, ouv. (Mozart) Chanson de
Kou-Singa. 1 aud. (Pascal) Concerto, piano
(Ravel > Symphonie (Beethoven).. exéc.
rMm. 26 janvier, il 5 h, 15. testivs.1 Wagner,
av MM. de Trevi. Froumenty. Ijax Maîtres
chanteurs, ouv. Tristan et Yseuit. prélude et
mort Siegfried, acte intég. Crépusculedes Dieux, marche funèbre. Dir. Paul Paray.
LANOUVELLE REVUE NUE, spectacle des
plus follement audacieux à la manière des
Burlesques de New-York, triomphe à l'Alcazar.
8, faubourg Montmartre. Matinée à 3 h. Soirée
il 9 h. Les meilleurs comiques. les oîu« grandesvedettes internationales. les plus jolies. tenjnes.
Promenoir 5 francs.
Ï.Ê\mwSmm%0m
un acte dC PAUL COLLINE B
et 1? antres grandes vedtttes
CABARETS
coucou, Enorme succès du nouveau epeo-V^ tacle. Les chansonniers et 'la revue: de
CIRQUES
A MEDRANOIE SUCCESDE« RHUM.AROME»
SEPOURSUIT
Les Parisiens n'ont pas tardé mani-fester à Medrano une vive et persistanteapprobation pour avoir monte Rhum.à Rome 1 D'une formule véritablementnouvelle, la « fantaisie clownesque » ducirque de la place Pigalle vise avant toutà être un spectacle de jeunesse, de beau-té et de rire. Et elle y réussit parfaite-ment. Il faut dire que son rythme, lesrebondissements inattendus de.son ac-tion et l'excellence de son interprétationsont de précieux éléments. Toute latroupe de Medrano et les charmantes 20Blue Bell Girls continuent et continue-ront donc de connaitre pendant quel-ques beaux soirs les rafales de rires etd'applaudissements que provoque, uneheure et demie durant et là n'est pasune des moindres innovations de ce spec-tacle la fantaisie clownesque Rhum.à Rome
RûnsnRIRE
Nonv.-Com. 9., Trouble (Génlat. Varennes).Œuvre. 9.15. le Témoin.
Palals-itoyal. 9., Zizippe (Duvallès. D. Grey).Porte-Saint-Martln. 8.40, Véronique.Mogador RaldcheSaint-Geftrsres. 9., la Femme, en Ûeur.
Sarah-Bernhardt. Relâche.Th. de l'Etoile. 9., le Réveil du passé.Th. de Paris. 9., Noix de coce; Kairnu.
Trianon-Ljrique. Mimosa.Variétés. 8.45, les Fontaines lumineuses.
Vx-Colombier. 2.15. mat class. 8.45, Elisabeth.
B. C. 3., 9., Noël-Noël (Adémal) OharplnLAlcazar 3., 9., Nouvelle revue.
Bobino. 9 1.. Marie Dubas. 10 vedettes.C. de Paris. 8.45. Paradé du monde (Ladoum).
Européen. M. S. Biscot, Bridge. Firael.
Fol.-Berrère. 9.. Folie d'amour, rev. nouv.
Mapol. 3.. 9.. Mauricet. Cariés. Valier.r.Besnard
Coucou. Faits d'hiver. Revue de Soupiez.2,Anes. 9.. Nouveau spectacle.Dix-Francs 9., Revue IHegoburu, Sablon, Dac).Dix-Heures. Martini et la revue.
Lune-Gousse. Nouv, ssèct. Dorin, MichelNoctambules IQ. Latin) Francis Carco et rev.Perchoir. 9., Mauricet. Carlès. Valier.r.Besnard.
Chez Barry Pllcer (70. Ch.-El). Dancing, attr.
Cirq. d'Hiver. 9., Perle du Bengale. Zoo.C. Medrano. 9., Attract. nouv. Rhum Rome.Coliséum. Tous les Jours thé. Taxi girls.Jôekey bd Montmart.). Dancing. Attract.IMoulin-Rouire-Bal. Réouverture, quadrilles.
Deux époux se pendent
la même corde
ANGERS,23 janvier. Télégr. Matin.La. domestique de M. Désiré Pierre,
epicier en gros à Gholet, se présentantà son travail, découvrit une lettre de lamain de son patron lui demandant dedescendre par l'escalier dé service.
Elle trouva alors pendus à la rampe,aux deux extrémités de la même corde,l'épicier et sa femme:se tenant par lamain. La chambre avait été apprêtéepar eux pour la veillés funèbre.
On ignore quels 'motifs ont pu pous-ser lss époux à ce geste désespéré. car
leur situation commerciale était floris-
[santé. ?:r
Le banquetdes officiers de réserve
de l'armée de mer
L'association centrale des .officiers deréserve de l'armée de mer a- tenu, hiersoir, son assemblée. générale qu'a suivi
i>n grand banquet au Cercle militaire.A l'assemblée, le rapport. mpral pré-
senté par le président de l'association,le capitaine de corvette Ducuihg, et lerapport financier, présenté par le\ lieute-nant de vaisseau Aubry, avaient étéadoptés par acclamations.
Le banquet devait réunir de Nom-breuses personnalités, au nombre ,+les-quellés-on peut citer les vice-amirauxDocteur, président d'honneur de l'Asso-ciation Morris, représentant le po&-nistre de la marine Traub et Abrialle contre-amiral Oden-Hal, chef du ca-binet de M. François Piétrt le généra-î,Raguenau, ancien membre du conseil'supérieur de la guerre le commissaireen chef Pinelli, conseiller municipal deParis les colonels de Courcy et Car-
ville, délégué général de l'Union natio-nale des officiers de réserve lecommandant Heurteaux, as de guerreaux trente-huit palmes et président desanciens officiers de l'armée de l'air.
Au dessert, le commandant Ducuing,;dans une allocution vigoureusement ap-plaudie, s'étCnna que les idées qui ont
toujours été la force de notre pays soientaujourd'hui l'objet des attaques les plusgraves, et affirma que ce n'était pointfaire de la politique de vouloir uneFrance forte prospère et indépendante,ayant comme seul pavillon national le
drapeau tricolore.L'amiral Docteur, ovationné en affir-
mant que si l'on peut espérer en l'as-sista,nce collective, on n'en doit pasmoins tout d'abord assurer la défensenational*, salua la rénovation de notremarine si énergiquement réalisée parM. François Piétrt.
Enfin, le vice-amiral Morris, en assu-rant l'association de la sollicitude dumintctre et de l'état-major général, fitremise de la Coupe Guilbaud, gagne*cette année par le lieutenant de vais-seau Mathon. commandant l'escadrillede chasse du Béarn. A ce propos, aprèsavoir évoqué avec émotion la tragiqueaventure des héros partis vers le pôle ausecours de Vltalia, il fit connaître quele ministre de la marine avait décidéde donner les noms glorieux de Guil-baud et de Cuverville à deux grandshydraviorsvde croisière
L'Exposition de 1937
et l'aménagement
de la place du Trocadéro
On sait qu'à l'occasion de l'Exposi-tion de 1937,la place du Trocadérô doitêtre réaménagée totalement aussi bienen surface qu'en sous-sol.
A ce propos, M. Fernand-Laurent vientd'attirer l'attention de ses collègues duconseil municipal sur la nécessité qui,désormais, s'impose de dissimuler, dansune certaine mesure, le mur de soutène-ment du cimetière de Passy. Il suffirait,pour cela, suggère-t-il, de s'inspirer, dufameux mur de la Réforme de Genève,et d'y condenser quelques portions signi-ficatives de notre histoire nationale oumême de notre histoire urbaine.
Aussi bien, M. Fernand-Laurent pro-posa-t-il en conclusion à l'administrationde mettre au concours la transforma-tion du mur de soutènement du cime-tière de Passy en un ensemble architec-tural dans le cadre général de l'Expo-sition.
VIE COMMERCIALEBourse de commerce de Paris
du 23 Janvier 1936
En sucres, .tendance faible durant toute la
réunion, cours-en-perte de 1 a 3 francs.En blés et avoines, tendance faible pendant
toute la réunion on enregistre 'Me baissede 1,56 a 2,50
On côte en clôtureBLES. Disponible (cote officielle), 86
janvier. 84.75-85 février., 88 pay* mars,88.50 papé; 3 de février, 88.50-88.75 papés:3 de mars. 9 i. 50-91.25-91 payés d'avril.
3 de Mal, 97 payé.FARINE-FLEUR Incotée.Farine de consomma/(on,- Cote officieuse
de la farine établie par la chambre syndicalede l'industrie meunière parisienne 137
partir du 24 janvier).MAIS IncotésSEIGLES Incotés.AVOINES. Disponible (cote of «délie)
Janvier. février, 67 payé mars.
68.50 payé 3 de février, 3 ae
mars, 70.25-70 payés 3 d'avril. 73 payé 3 demai. 73.75 payé.
jRGES De brasserie lncoMes.SUCRES. Janvier, payés: fé.
vrier, pd-»: mars, payés: 3 de
février. ,3 do mars. 174,50 payé;3 d'avril, 17b pavé. Cote officielle (courtiersassermentés). 1S9.SO-170.5O.
ALCOOLS LIBRES. Marché suspendu.HUILES. Lin et colza lncotéea.RIZ et brisvres. Incotés.CAOUTCHOUCS. Crêpes tiret latex et
feuilles fumées gauf-èes janvier, 5,60 vend.;février, vend., Mars. 3 d'avril.5,80 vend.: mal. 3 de Juillet, 6 payé:août. vend.: 3 d'octobre. no-vembre.
Paris métaux précieuxEn lingot 1.000/1.000 le kllo
ARGENT achat, vente, 260.OR achat, venté, 17.500.PLATINE achat, 15.500; vente. 20.000.
Marché aux bestiaux de la VUlette.
Gros bestiaux. Amenés 1.202 boeufs, 801vaches, 280 taureaux. Au total 2.263 têtes.Entrées directes aux abattoirs 320. Réservevivante dans les bouveries 1.948. Invendus125.
Veaux, Amenés Entrées directes.1.276. Réserve vivante 489. Invendus 34.
Hausse de 0,10 à au kilo.Moutons. Amenés 6.712. Entrées direc-
tes 1.260. Réserve vivante 3.090. Invendus215.
Porcs. Amenés 1.439. Entrées directes5.235. Réserve vivante
COURS OFFICIELS
Au kilo net pour les quatre qualitésBoeufs 5.80, 4,90, 3.80 s extrêmes, 6.50.
Vaches 3.50: extrêmes. 7,10. Tau-
reaux 4, 3,50 extrêmes, 4,70. Veaux
9,80, 8,10, extrémes, 10.90. Moutons
13,80, 10,10, 8,20 extrêmes, 15,60. Brebis
9 à 9. Porcs 6,28, 6. 4,28 extrêmes, 6.72.
Pores, poids vif 4,40. 4,20. extrêmes,'4.68.Cours extrêmes correspondants poids vif (ap-
proximatifs)Bœufs 4.30. Vaches Taureaux
Veaux 6.55. Moutons 7.80. Porcs 4,70.
Marché aux laines
ROTJBAiX, 23 janv.Fr. Lames tendance
calme; ventes, 36.000 kilos. Janvier. 20.1O
février, 20 mats avril, 20.80; mal,
21: juin. 21.20; Juillet, 21.40; août, sep-
tembre. 2l.7<\ octobre. 2l',80; novembre, 21,90
décembre.
TOURCOING, 23 janvier, Laines tén-
dance calme ventes. Janvier,
février, M (exact) mars. 20.40 avril, 20.70
étal, 21 juin. juillet. août.
septembre, 21.60 octobre, 21.80 no-
vembre, 21,90: décembre,
Cours du HavreLE HAVRE, 23 Janvier. Clôture. Co-
tons tendant soutenue, ventes 3.750 balles.
Janvier 242; lévrier, 243. mars, 246; svril;.
mai. 248: juin, Juillet, août,
248,50; septembre. octobre, novem-
bre, 242.50; decembrft,
C-ifés tendance calme, ventes 2.750 sacs.
Janvier, ..S; février. 116: mars. 119: avril.
mal, m. 75: juin, Juillet, 128,75;
août. septembre, oetoore, 13G.25;
novembre. 133 décembre. 132.
Graines et huiles
MARSEILLE, 23 janvier. Ouverture.
Huiles arachides a lubrique, Les 100 Kilos
logéea fûts a rendre, tare nette comptant sans
escompte renuus caez l'achetaur disponible.SiS-395.
Huiles de coprah.8, Les 100 Ulos logéesfûts a rendre, tare nette comptant sans es-
compte rendus cher i acheteur disponible.SÛ8.13.
Huiles et palmiste* Les Kilos logéestûts & rendre, tare nette comptant sans es-
compte rendu. chez 1 acaeteur disponible,huile ne taime blanchie ,85. huile' de
palme, pahom '5- c a t. Marseille 157.50,Huàes de graines comestibes. Les 100 ftl-
los nus gare Marseille uayîàient comptantarachides neutralisées désodorisées
arachides rüftsques supérieures. J35-330, ara-chide» ruJrques ordinaires. mrotées: sésamesalimentaires désodorisées. sésames ail-mentaires ordinaire 395-3S5
Huile* d'ti'Vex. -.De pu. nues prises au
moulin suivant région, inco.t^é© Les 100 fci-los logée* et- bordelaises ou tût* quai Marseille
comptant, net Tuulsie. extra,. Incotée; îunUie
LES COURSES
Hier,àVINCEKNESRESULTATS
PRIX DE ÛOMMERCÏ, attelé10.000 francs, Î.S5S mètre»
L Kola, à M. G. Rduchet G. 35 50
(A. Seurroubille) P. 12 50
1 K:uger D JBertho) P.
3. Ksàr M (Jârisân) P.
N. jM. 4. Kénâvo ni: Kamlclij JX Kodak.
Kilomêtre Il. Krami'soii, Kadet M, KaMmOiW A.
Kandi D. Kabistrié, Kéno, KàiSp», Ki Vive,
Kaolin. Ktnêt III, Kérouàn il, Kattva, Kaby-
le D. (arr.i. Mômes (2* dist.). Temps
4/5. 3' 30" 3/5, 3' 31" 112. a1* 9/10.
Réd. au kii. r 32" 4/5.
PRIX DE POISSY, monté
lO.oir francs. 2.825 mètres
1. Jalons à Mme Olry-Rœde- G. 50
rer (Riaud) <•' P.
Impérator F (A. Llbeen ..P. 9 50
3. Irlande W (Reaudl'V; P.
N. pi. 4- Jorne;Jupe Courte. Italien. mm,
îbérie. Incitatus. Jersey II, Jilly, IrnpirMflr II,
Infant. Temps 4' 19" 3/M,i»4' Réd. au, kil.
y si- 4/5
PRIX DE VALENCIENNES, attelé
I2:000 francs, 2.800 métrés
îl Kozyr, a M. H. Céran-Mail- G. le 50
lard (R. Céran-Maillard) P. s
3.,Kelbia lA.. SOurroubillei P.
3. Kitobola. e. Géenens) P. 7 1
N. pi. 4. Knout D Ksar II, Ksar Wilkes,
Katatant. Klimey franco, Kadiit Terni*
13 Sa- 1/5. 4' 1" 2/5, V 3" 4/5.
iRéd. au km. 1' SI" alla.
PRIX DE SAINT-BRŒ0C. monté.
fr.. 2.80Ô m.
1. Iranhoé KM- R. Ma»'«u G. 17 »
(Gras) •*• 'M
S. Ipsus tA. Porctoall P.
i3 Jim (H.-C. Sirrumard) P.
N. pi. 4. Jane Kerns; Haida, Idole de
Piques Journaliste, Jôsabeth M. 9arr.).
Temps 4' 19" 2/5. 4' 19" 1/2, 4' 19"
4' 20" 1/10. Réd. au BL il 321*
.PPTX D'ANGLETERRE, lntern. attelé
3OjOOOaranès, naètrea
1. Net Wortft M. D. Pilas- G se 50
tàli la, Paturuoeil P. 14 50
2. Invsder cA. Pinnt P. le s
2 Harmonie iM. Rouget) P. 7 50
N pL Ce de Normandie II: n Trotte,
Geo;gs TOad. Peissanwillbérg. Mcione. In-
diana VT. Fleur dMnn. Pourire, Epaminond«s,
Eléagnus. Calorcet Delco, Générous, rronsldes.
Terhps. 3' 9" 3/5, 3' 10" 3' 11"
lî". Rèd aui Ici!. l' 3/10.
PRIX DE VTTTEL, attelé
J3.000 francs, 2.800 mètres
1. De d'Amour, & Mj M. Rérolle G. W
(Bardyl a- . P. »
a Iaigny G (P. Forcitoall P, 15 »
3. Hachette (Vrommant) P. sa
N. pi. Vison du Canada I Hlogo. Héro-
dlade T, Imprenable iH. Hernlfna VI, Heurte-
biee IL Birie. Héaûs de la Suronnière.
Indiana ni '4' dist), Htrceleur II, Ixor» de
Marcy, Hérode, Intérimi Temps 4". lï"
4' 13", 4' t4"; 4' 15" 4/5. Réd. m km.
PRIX DE MIKECOORT. monté
10.000 francs.' 2.250 mètres
I Kypri*. a Mme G. Baudouin G. »
(Neveux P. Il
KenUra (Mûrisse) P. 11 50
3 Kikt Eerns >G. Jadoul). P. 33 50
N pt 4- Korrigan; Kléber IV, Kadaur*
.arr.l. K»bin. Karoly HIj Sapuctne. Temps
3' Réelau 'km.' f
Aujourd'hui, à NICE
Appréciations
Prix des Lauriers steeple, à vendne, 10.000 fxM
3.400 m. Koosos- Dieppe:Prix de Vulrose. hales, hand, 14.000 fr..
m EacAiiis. BrotAer.
Prix Hanore-Sauvan. Haies. 30.a00 fr.. S. 000m.
iRBJtsisnBut, Lzlium.
Prtz d<*u. Codété des Steeple, steeple, 22.000
franc-, m. An Acta. Suttana' Guard.
Prix de la Ba-e des Anges, haies. mixte,!r_ m. Etca.ua. Katherine 01
Aragon.
One réunion a Osn également à Pan, dont
"épreuve tainclpale. le prix Henri IV. haies,
handicap. francs. 2.900 mètres. pourraitrevenir t Tan Pis devant l'écurie Saint.
pression. 335-345; Tunisie pression, 325-
Algérie surfine, Algérie fine. in-
cotée. Les 100 kilos entrepôt de douane fûts
perdus Borjas extra, 205-195; Borjas fine,Ucott-e, Andalousie extra, 190-185; Andalousie
surfine, 180-17a16 0/0 de taxe en plus pour tous les article»
ci-dessus.)
LONDRES, 23 Janvier. Graine de lin (partonne) 'tendance soutenue. Bomb«y à Lon-dres janviPr-févriêr, 13 7/16; février-mars,.
7/16. Calcutta & Londres Janvier-lé-vrier, 13 février-mars, 19 1/8. La Platsa Londres Janvier-février, Il mars,11 1/8 tous vendeurs..
Sratne ue colza, tpar tonne) tendancecalme. Tnla Janvier-février, 12 15/16vend.; tévrier-ma.i. 13 vend. Cairaporeet Ferozepore Incotes.
Huile de lin tendance soutenue. Dispo-nible, 28 1/8; février, 27 1/S: février-avril.27 1/8; mat-août. 27 3/8; septembre-décembre,Wl 3/4 tous vendeurs.
Huila de colza (par tonne) tendance oalme.Brute disponible, 35 114; raffinée disponible.
36
Cours des sucres de LondresLONDRES, 23 janvier. Clôture.1 Sucre
brut, base 96 0/0 tendance soutenue. Sur-
Janvier V. 5/3 A. 6/0 3/4 sur marsV. 5/2 1/4, A. payé; sur mai V. 5/3 1/2,A. 5/3 1/4 sur août V. 112, A-
sur décembre V. 5/7 1/4. A. 5/7.
Cours des métaux de LondresLONDRES. 23 janvier. Clôture. Antf-
moine de Chiné règulus, 46 47.Cuture comptant, 35 2/6 trois mois,
35 1017 Best Selected, 38 39 15/ Hec-
trolytique. 39 39Etain an lais comptant, étranger
comptant, 203 2!6 étranger trois mois,196 12/6.
P2omb angla's comptant, 18 étrangercomptant. 16 1/3; étrancer Uv. éloig., 16 1/3.
Zinc comptant, 14 8/9: liv. éloig.. 14
'Argent, en barres 0.995, 20; deux mois,incoté.
Or 140:9ifercure 1. S13..
LONDRES, janvier. Clôture, Caout-choucs fumé feuilles disponible, 6 lî/16 payé;para llne hard disponible, 7.
HULL, 23 janvier. Huile de Un. brute nuedisponible, 27 518 sur janvier-avril. 27 1/4sur mai-août. 27 1/2.
Huila de colza extraite disponible, 34 1/araffinée, 36.
Huile de coton égyptien raffinée disponible,1/2 brute, 25 112.
Graine de lin Calcutta, disponible, 13La Platl, janvier. 11
NEW-YORK, 23 janvier. Huile de coton(base bléchablé) janvier, 10 20 mara. 10 23mai. 10 25 juillet. 10 24.
NEW-YORK, 23 janvier. Cotons dis-
ponible. 11 sur mars, 11 44/45 sur mai.11 22.
Cafés Rio type il- 7 disponible. 6 3/4,sur mars. 519 sur mal,
Sucre centrifuge Cuba, 332.
CHICA&O. 23 janvier. Bits sur mal.101 a 100 7/8 sur juillet, 89 3/8 à 89 114.
Maïs: sur mai, 60 1/2 sur juillet. 60 1/2.Saindoux sur mal, 11 15 sur juillet, 11 10.
NEW-YORK, 23 janvier. Sucres janvier.233 nom. mars, 233/34 mai, 235/36 juillet.
septembre, 238/39 janvier 1937.228 nom.
Ventes Approximatives 19.000 tonnes.
NEW-ORLEANS, 23 Janvier. Cotons dis-pOnible, 11 janvier. 11 59/72 mars.'11 mal, Juillet, 10 87 octobre.10 décembre, 10 41.
NEW-YORK, 23 janvier. Caoutchoucsjanvier. 14 63 mars. 14 77 mai, 14 90 1juillet, 15 04 septembre. 15 19 octobre.15 27 décembre. 15 43.
Ventes 409 lots.
NEW-YORK, 23 janvier. Cacaos (tendancesoutenue, disponible, jaavter, 507mars. 508 mai, juillet, 522 septembre.
octobre, 529 décembre, 534.Ventes 323 lots.
NEW-YORK, 23 Janvier. Catés 'Santésn- 41 disponible, 9 mars, mai,
juillet, 894 septembre, décem-bre. 901.
Ventes approximatives sacs.
A TRAVERS LES DEPARTEMENTS
[SES eORRESrOKDAREFUITICULIERSDU a HATE»»]
OHARENTE-INFERIEUKE. La Roc^ehi.Les époux Chauvet-Graua, âgés respectivementde et de 6G ans, célèbrent leurs noces de
diamant.
1.IEORTHE-ETI -MOSELLE. Najct. Dansle h ng&r 'rt'ui-f «wicrie, On découvre, pendua iae poutn. René Laclair, 17 ans. Enquête.
Gnf.zui.Ej. On arrête "Italien Federlcl, quie griivemem blessé coups de couteau M.
Cibin
NORD Nrtmt.t.«-ES-PsBiUrJt. Un doua-m*- et son clver. t-.ef.ent en fuite seue frau.deurs qui àhsr.donn^nt 600 kUos de tabac.
repi-sect»nt ur« valeur ae 'i7.500 francs.
oAONE-ET-LOlRE. Suuks. On incendiecause de grec d.egaU> 1» ferme 4e il. Matiiy.
Xa Vrg FinancièreMARCHÉ DE PARIS
A chaque séance les Impressions favorables
que nous avo^s notées ces derniers' jours se
confirment et deviennent plus nettes, Il faut
mettre au premier rang de celles-ci la fermeté
du comptant et lu réveil de son activité. Le"
nombre des titres traités sur beaucoup de va-
leurs est en «Met en forte augmentation.Le terme a également poursuivi sa hausse.
Les affaires sort toujours surtout profes-sionnelles, mal- on note la aussi un accroisse-
ment progrerfi* des affaires.Il est remarquable en outre que la hausse
s'étende à tous 'es compartiments aussi bien
français qu'ét:engers. Nos rentes ont encore
aujourd'hui montré une excellente tendance
avec des échanges très suivis. On note quelques
rases de bénéiice en clôture, mais ce n'est
qu'un épisode .ne changeant en rien l'orienta-
tion d- compartiment.Aux valeurs étrangères les mines d'or et les
pétroles sont toujours demandés. On constate
des demandes sur les cu5rifères. Une détente
des reports sur les changes n'a en rien affecté
le groupe.Nous ne parlerons de la crise ministérielle
r,u'à titré épisodlque. Elle n'est en Bourse
qu'un sujet d- conversation et n'influe en rien
sur les dispositions -générales.On clôtura sinon partout au plus haut du
moins er progrêj sur la veille..
Le 3 0/0 perpétuel a nnl à 70,85, contre 70,65le 4 0/0 1917 73,75, contre 73,60 le 4 0/01918 72.90, contre le 5 0/0 1920 à
102,70. contre 102.30; le 4 1/2 0/0 1932 a,
contre 78,65 le B à 79,75, contre 79.30. L'obli-
gation de la Caisse Autonome s'est inscrite à
830, contre Aux banques, la Banque de
France s'est avancée de 8.805 à la Ban-
que d'Algérie de 5.880 à 6.005 la Banque de
Paris de 960 à 972 l'Union Parisienne de 442
à 447 la Banque Transatlantique de 359 a 361le Crédit Commercial de France de 567 à 576.
Aux valeurs immobilières, la Générale Foncière
s'est établie à 39.75. contre 38. Parmi les
chemins de fer, le Nord s'est maintenu à 1.011,contre Est, 671, contre Aux trans-
ports en commun, le Métropolitain est resté a
1.091. Parmi les valeurs d'électricité. 1/0 Nord
Lumière est passé de 1.015 à 1.022 la Générale
d'Electrlcité de 1.290 à' l'Electricité et
Gaz du Nord de 402 à l'Electricité de
Paris de 692 à la Thomson de 154 à 156.
Irrégularité des métallurgiques. Aux charbon-
nages Courrière^ a fini à 236, contre
Vicoigne à 538. contre 534. Aux produits chi-
miques, hausse de Péchiney 4 1.295. contre
1.276 Rhône-Poulenc, 1.003. contre P86 Kuhl-
mann, 576, contre Air Liquide, 915, contre
900. Aux pétroles, la Compagnie Française des
Pétroles a terminé à 670. contre 667 la Société
Française Industrielle et Commerciale des Pé-
trolés, à 86.50. contre 85.
Le Suez s'est retrouvé a contre 18.500,
La Royal Dutch est passé de 2.425 à 2.443
le Rio Tinto de 1.484 a le Foncier
Egyptien de 2.510 0 2.520. Tassement de la
Central Minint à 1.870. contre 1.889
L'obligation Young s'est améliorée de 346
à 351. Serbe 1895. 153.50. contre 153. '"
Au comptant,. l'Eclairage, Chauffage et Force
Motrice a fini à 755. contre 750. Aciéries de
la marine. 350. contre 331 Pechelbronn. 330,contre 319 Agence Havas, 795. contre 783.
En coulisse, les valeurs de caoutchouc ont
été fermes. Bonne tenue des pétroles, des dia-
mantifères et des mines d'or.
COURS DES CHANGES
Clôture. Cours traités à 14 h. 30.
Londres. New-York, 15.115; Belgique,256: Espagne. '207,25; Hollande, 1.029; Italie,
121.30: Norvège, Pologne. 285.75; Suisse,493.125.
Bourse de Paris du 23 Janvier 1936
VALEURS SE NÉGOCIANT A TERME
y"»i.ang&H
S&as" 1i,8 ïiil|aï=as»: ? £
3%p«p«u«lJO «S Sl-Gsboln 166B..168S.. Franco-WyOmloa 1B6 60
8% amorttaobl»Chorgmn Réunb 264.. fjénérol Mlnfto. 366..
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Droits de souscriptionAO PARQUET, Négociations Jusqu'au
28 janvier, Cies Réunie* Gaz Electricité, 13,50:31 mat's, Lyonnaise des Eaux tact. 0 sanaimpôts), néant; (avec Impôts), 496-497: tact. P.sans Impôts), néant: (aveu Impôts), néant.
EN COULISSE, Négociations Jusqu'au25 Janvier, ëéthunaise, Jll; 31 mars. Tubes deSosnawice, 7,50, 8.
Clôture de la deuxième séance
du marché officiel
Tendance plutôt ferme. Le R10 Tinto, la
Centrai Mining et le Foncier Egyptien progres-sent.
MétropolitainYoung 850 >Foncier Egyptien 2.530 »Canadian Pacific
Phtlips 1,740 »Central Minfflg 1.875 »Geduld 852Rio Tinto
Royal Dutch 1/10'Amsterdam Rubber »
Le volume des échanges
Les affaires ont été plus ou moins activessuivant les tit'es, On a traité 259.330 francsde 4 G/0 1918 contre 237.430, francsde 4 1/2 1932 Contre 1.496.300. Crédit
Lyonnais contre 1.389 Kuhlmann- contre
433, 748 Péchine? contre 487, 855 Rhôn# Poulenccontre 492, 2.016 Air Liquide contre 508Central Minfng contre 478. On a échangé parcontre 3.480 Royal Dutch contre 3.603, 1.609Rio contre 2.943, 6'i3 Obligations Young contre
74 Banque de France contre 87, 331.530francs de 3'c/0 Perpétuel contre 359.640.
MARCHÉS ÉTRANGERS
LONDRES
La termes est restée la note dominante sur
les valeurs Internationales en raison des indi-
cations favorables transmises par New-York.
Les pétroles, les mines d'or. les caoutchoucsont accusé des progrès, Les industrielles locales
ont été également bien o.jentées. Mais les fonds
anglais ont été plus' discutés.Fo,:ds d'Etats (soutenus) Consolidé 2 1/2
85 5/6 Consolidé 4 l'2 0/0, 114 1/2Français 3 0/0. 23 3/8 Français 4 1/2 0/0,26 3/4 Français 4 0/0 1917, 24 3/4 Argentin'4 0/0 ISS' 96 Brésil Chine 4 l'/2 0/0,102 I(3 Egypte unifié, Emprunt Young5 1/2 3a 1/4 Italien 3 1/2 0/0. 18Japon 4 0/0 180S, 65 Po.tugais 3 0/0, 76 1/4Russe 2 Russe Espagne exté-rieure 4 0/0. 74 1/2 Turc 7 1/2 0/0, 3
Vateira américaine\ (fermes) Atçhiscn Com-
mon, 70 3/4 Canadian Pacific, 11 9/!6 Union
Pacifie, 119 Ameritan Tel and Tel, 161;Généra! Motor:' 56 B. S. Steel, 48
Valeurs anglaises (calrceti Banque d'Angle-terre, 373 L-indon Midland Scottish. 19 1/4;Great Western, v 3 4 Imperial Tobacco,
155/7 1/2 British Celanese, 14/9 Courtaulds,
59/9 Impérial Chemical. Tjnilever,va Vick~rs, 22/4 1/2.
Mines .soutenues) Chartered, 24/ East
Rand, Général Mining. 96/10 GOld-
flelds 77/9 Randmlnês, Sub Nigel,12 H/16 I* Beers, 7.-3/16 Jagersfontein1 ll/l» Rio Tinto. 19 Tharsis. 80/.
Pétrolières (fermes) Anglo Persian. 79/4
1/2 Mexic.n Eagle, 9/7 1/2 Royal Dutch.32 3/3 Shtil 4
Caoutchoucs (fermes) malades, l/*RubberTrust, 84/ Sénn»hRubber,26/,Changes Sur Paris, T5 M sur New-Yerk,
sur Belgique. 292 sur Berlii12 sur Espagne, 36 sur HollanijeiW 95 sur Ital'e, 6187 sur Suisse, 152Rio sur Londres, 2 23/32 Buenos-AiresatirLondres. 18 10.
OrfHO/f i^ *xeénï comptant *>•
NÉw-rofek
cours Ooumprécédent au jour,
Oal10 S/4
Oables Transféra v. 496 497Changé sur Paris à vue 661 i /S 662 3/4Atchison Topeka 71 /•Canadien Pacifie 11 3/8 Il 1/2New- York Central 30 1/8 31 1/4Union Pacifie. 117 naAllied Chemical 164American Oan 1271/2Amïrican Smelttog •“ 62 il$Amerfcan Tel and Tel 159 112 160 114American Tobicco c A 100 1/2 100 1/4
*>Anaconda Copper 29 5/8Bethlehem Steel 523/4Consolidated Gas 32 32&>*Dupont de Nenours 142 172 143Electric Bonds and Sh*re. 17 1/2OeaeraJ EJectr.c 37 314Général Motors 55 3/8Kencîcott Copper r; 30 1/8 si 112Montgomery WardRadio Corporation 14 135/8Rêvai Dutch 52 1/4Shell 39 .J. 39 .1.Standard oil of N. Jersey. 54 4/8 55u. S. Steel Common 48 7J8Westinghouse Electric 108 1/2Nombre de titres traités., 2.150.000
BUKL.1N
Tendance faible dés l'ouverture. Des offrespésent sur la grande majorité des titres Enséance. l'alluJe reste hésitante en raison dumanque d'affaires et la clôtare se fait auxplus lits colla
Sur le marché des changes
Au comptant, la livre fi été calme ficontre 75,05.Lc dollar a nettement
glisse ae 15,1550 et 15,1150.A terme, les reports se sont détendus
de /açon appréciable puisqu'ils ne sesont plus étabtis, pour le sterling, qu'IL0,70 pour 1 mois contre 0,80 la veille et-J.20pour le trimestre contre 2,45. Pourle dollar, ils ont valu 14 centimes eon.tre 16 pour le mois, 47 centimes contre '-r52 potu' le trimestre.
BILAN DE LA BANQUE DE FRANCE
Le bilan de la Banque de France ar,rêté au 17 janvier fait état d'un accrois-sement de 148.931.109 francs dans lemontant de l'encaisse or. D'autre partla circulation des billets a été réduitede francs tandis que lesavances à 30 jours sur effets publicsont diminué de 304.517000 francs, lescomptes courants postaux de 2i0.708.269francs, et les effets négociables de193.012.323francs.
Au total les engagements à vue ontfléchi de 907.558.819 francs de tellesorte que la proportion de l'encaisse oraux engagements à vue s'est nettementrelevée de 71,52 à 72.39
La propagande communiste
Le 28 novembre 1935. Lucien Bon-houre, mécanicien, était surpris devantla caserne de la garde mobile à Vanves,alors' qu'il distribuait à des gardes destracts communistes.
Ces tracts contenaient des provoca-tions à la désobéissance.
Deux complices. Georges Reichard etRené Aimé, faisaient le guet.
Le défenseur des trois inculpés ayantdécliné la compétence du tribunal, pré-sidé par M. Laemlé, le jugement a étérenvoyé huitaine.
Le cardinal Verdier quittera
aujourd'hui Paris pour Dakar '
Le cardinal Vardier. archevêque deParis, quittera Paris aujourd'hui. à20 h. 15 par la gare ae Lyon pour Mar-seille, où il s'embarquera à bord du pa-quebot Chella.
Accompagné de plusieurs évêques etd'un groupe de catnoJiques français, ilassistera à la consécration de la cathé-drale de Dakar.
La remise de la Médaille d'or
des épidémies au docteur Guran
M. Busslère, préfet de l'Oise, accompagnéde M. Desgroux, m lire ae Beauvais et de plu-sieurs personnages se« rendu, hier matin.au caevet du docteur Ouran et lui a remis aunain du ministre de ta &cnté publique la Mé-daille d'or ces épidémies.
Ué docteur Gjran. dont l'état de santé paraîts'améliorer, s'est montré très touché de la sol-licitude du ministre
Le bal des anciens élèves d'Alfort
est remis à une date ultérieure
Er ralitoa du deuil national. le bal desanciens élèves de l'Ecole vétérinaire d'Alfort.
qui devait %voir lieu demain samedi, au Cercle
militaire, est reporté à une date ultérieure.
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Voici, communiquées par te Tou ring -Club ceFrance et le Club Alpin Français, les hauteursde neige relevées le 23 janvier, s 8 heures dumatin, dans les différentes stations françaisesde sports d'hiver et de tourisme hivernal.
5 centimètre. Aigoual-1" Espérou, Salèves-Treize-Arbres 'fraient i
10 centimètres 'Oombloux. Thones. par An-
necy-le-RaîU r. Mont-Ventoux versant nord(fraîche*. Saint-Pierre-de-Chartreuse. Gérard-mer tremplin ipoudreuset. le Lioran
15 centimpt es Bareges (fraîche). Villard-de-Lani> 'poudr-asei.
30 centimètres Besse-en-Charlesse. ballond'Alsace. »t «le la Schlucht-Hohneck ifralchel.
25 le Lac-Blanc,Morzine tfraîche), le* Rousses-sur- More» (pou-
30centimètresMontmm dralche». Chanuvntx-Mont-Blanc Eaux-Bonnes Gourettes, Mont-Dore Sancy .poudreuse)
35 centimètres Peira-Cava (fraîche). jot>gnes Hôpitaux-Neuis .poudreuse..
40 centim 'très Areches. Grand-Bornand.Font-Rompu tiraiche).
45 centimètres saint-Bon (poudreuse),Megëve .poudreuse).
50 centimètres Deuil. col de ta P*«ucillfele Patlly 'poudreuse)
60 centimètres Les Gets tpoudrftis*»65 centnn$treB La Clusaz 'poudrpufieï.
centimètres N,-D -de-Beliecon&e. Va!-ioire ifraichei. col de Porte 'po'Jdreuîéi.
centimètres Luchon-Superbainere* iôpu-dreusal. Revard-s.-Aix-les-Bams poudreuse
90 centimètres Petsey-Nancrôix -poudreuse*.95 centimètres Col de Puymoren. «pou-
dreuse)100 centimètres Brlançon ipoudreuse» la
Foux-d Allos (poudreuse ) la Monsrie-stir-Ba-gnéres-de-Bigorre ipoudreuse
130 centimètres Abrie* 'poudreuse)135 centimètres Argentière. Montroc pou-
dreuse).centimètres Tlgnes «fraîche».
145 centimètre* Val-d'Isere 'poudreuse).165 centimètre» Alpe-xTHuez p*>udrwj?ei.190 centimètres Saint-Gervats-.Voza H^»rlon
ipoudreusel200 centimètre* Saint- V«rân 'pa'jtfreufiei,220 centimètre* Le Lautaret fralciie).
centimètres Mon«enevre-$ur-ri*nçoa
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a 2Ev. Scarole de Saumur, à 250.Ftve d'Algérie, 200 275. Orange d'Al-
ger, 250; d'Espagne, 200 & 320; san-
guine, 250 à 300.
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LES FAILL I T E S iJugements du 21 janvier 1936
.Gitsrose-ilfarje CHENU,exploitant un tonda,de commerce de salaisons et comestibles; 4,rue Collette, à Paris (!), y demeurant JugeM. Delacommune syndic M. Lenoix).
MESTIVIER et Cie, société à responsabilitél'mitée, au capital de 50.000 francs, ayantpour objet le commerce d'imprimerie et dontle siège social est à Paris 36 bis, ruede l'Ermitage (juge M. Belllot syndicM. Germain).
SOCIETE PARISIENNE DU SAC ET DUPAPIER, société anonyme, au capital de
francs, ayant pour objet la fabrication,l'impression et la vente de sacs en papier etde tous papiers, avec siège social a Par:s, 37,rue Pascal (juge M. de Bouhelller-Wpelletiersyndic M. Prévost).
SOCIETE L'ASPIRATION SCIENTIFIQUE,société anonyme, au capital de 750.000 franco,ayant pour objet l'exploitation des trevets;ayant rapport à l'utilisation ce l'énergie aéro-dynamique et hydrodynamique, ayant siègesocial à Paris, 52, avenue des Champs-Elysées(Jugé M. Piot syndic M. pissavy).
Wolf SEILLE, dit Georges SEILER, négo-ciant en fourrures et pelleteries en gros, àParis, rue d'Enghien, n" 48 UOM, et ydemeurant (Juge M. Groc syndic M. Plan-
que).Emile PARIAUD, ayant exploité un com-
merce de vins, h6tel,, 88, rue Romalncourt,Stkins (Seine), et demeurant actuellement àprlac, commune de Pérols-sur-Vézire (Cor-r%ze ijuge M. Belliot syndic M. Lepicard).
Paul-^Marlus AIGOUP, ayant exploité unfonds de commerce d'hôtel-bar,: sous les déno-minations CENTRAL HOTEL » et « CENTRAL
BAR v, sis i Paris, rue Custine, ne 34, et de-meurant à Paris, boulevard des Batlgnolles.ne 30 (juge M. Armingeat syndic M.
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anonyme au capital dé 1 million de francs.ayant pour objet l'entreprise de tous travaux r
publics et privés, avec alèae Paris «f*),boulevard &alnt-Gtrmala (juge M. Delacommu-
ne liquidateur M. Gatte).
Veube Charles HAMOT, née Yvonne GUES-
NIER, exerçant le commerce de tapis, tapis-series, étouffes pour ameublement à Paris
75, rue de Bichellieu, avec ateliers même villç.56, rue Bayen et usines à Aubusson et
à Felletin (Creuse), demeurant à Oxoissy^ur-Seine (S.-et-O.) 10, berge de la Prairie (jugeM. Douaisse; liquidateur M. Regnard).
Jugements du 22 janviet 1936
Joseph EPELBJLUIS, exploitant un fonds decommerce de tapisserie et meubles, à Paris,13, rue de la Plaine (20*), avec dépôt même
ville, rue d'Avron (20*), demeurant même
ville, 60, rue des Grands-Champs t20') (jugeM. Perret; syndic M. BeEenger).^
c DULRER société & responsabilité limitée,-au capital de francs, ayant pour objetl'exploitation d'un fonds de commerce «S'ajl-,mentation restaurant, avec siège social a Paris
bis, rue Ohanez (juge M. Reddetsyndic M. Desbans).
Pierre-Paul FEUERBACH, exploitant un fondsde oommerce de matières premières pourmodes et chapeaux-formes, Paris d"), il;-rue Sainte-Anne, y demeurant ijuge M.Raulet syndic M. Prévost).
Jean RABILLOUD, exploitant un fonds decommerce de produits alimentaires, à Paris.
Il"), 9, rue du Jour, y demeurant (JugeM. Gaulthier syndic Mo Gatte).
Carlos AUGUSTIN, exploitant un fonds de'commerce de vente de fruits et primeurs, à
Font*nay-sous-Bois (Seine), 170, rue des Mou-:lins, y demeurant (Juge M. Lévy syndicM. Barthélémy).
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