Le journal du lycée Paul-Louis Courier...

12
Le journal du lycée Paul-Louis Courier fondé en 2006 Novembre 2015 n° 8 Gratuit POPOLYPTIC’ «Parler est bien, écrire est mieux; imprimer est excellente chose. Car si votre pensée est bonne, on en profite ; mauvaise, on la corrige et l’on profite encore.» Paul-Louis Courier Éditorial MENU Le C.V.L. 2 La cafèt, le retour 3 Travaux, encore et toujours 3 Wikoen ! Carolin 4 En direct d’Aemagne 4 You’ve Got Mail 5 ¡Holà ! ¿Que tal ? 5-6 Le mystère de l’Aexe 6 Bale de Danses Urbaines 7 Juste au lieu de se fondre 8 Demandez le prograe ! 9 L’UP2A 1O Imagine 11 The dein 12 S on nom commence dans un bégaiement affectueux et se sauve à l’anglaise dans un final d’apocalypse et de mystère. POPOLYPTIC’ est le journal du lycée Paul-Louis Courier, ton journal. Tu tiens entre tes mains le numéro 1, livraison de novembre, quand la rentrée est faite mais peut-être point encore complètement élucidée. T’inquiète. Une solide équipe de journalistes, enquêteurs, rédacteurs, dessinateurs s’est mise en quatre pour t’apporter de l’information et attirer ton attention sur ce qui ne va pas sans dire et mérite quelques présentations dans ce lycée. Te voici au CVL à l’heure des projets. Te voici au battle de hip-hop dans le gymnase Bialy. Te voici avec les assistants de langue et les élèves étrangers. Te voici dans la classe UPE2A – qu’est-ce que c’est que ça ? Lis ! Et dis nous ce que tu en penses, ce que tu aimerais savoir et mieux encore, ce que tu voudrais partager. Le prochain numéro s’ouvre sur la ville et sa manière d’accueillir, déjà ou bientôt, ceux que nous appelons de loin les migrants parce que nous les voyons, de loin encore, passer les frontières et que nous ne connaissons de près ni leur visage ni leur nom. À suivre. Agnès Devillard SPECIAL RENTRÉE ! Robert Doisneau, Le cadran scolaire, 1956

Transcript of Le journal du lycée Paul-Louis Courier...

Page 1: Le journal du lycée Paul-Louis Courier POPOLYPTIC’lyc-paul-louis-courier-tours.tice.ac-orleans-tours.fr/php5/IMG/pdf/... · e Conseil de Vie Lycéenne pour qui vous avez récemment

Le journal du lycée Paul-Louis Courierfondé en 2006

Novembre 2015n° 8

Gratuit

POPOLYPTIC’«Parler est bien, écrire est mieux; imprimer est excellente chose. Car si votre pensée est bonne, on en profite ; mauvaise, on la corrige et l’on profite encore.» Paul-Louis Courier

Éditorial

MENULe C.V.L. 2La cafèt, le retour 3 Travaux, encore et toujours 3 Willkommen ! Carolin 4 En direct d’Allemagne 4You’ve Got Mail 5¡Holà ! ¿Que tal ? 5-6Le mystère de l’Annexe 6 Battle de Danses Urbaines 7Juste au lieu de se fondre 8Demandez le programme ! 9 L’UP2A 1OImagine 11 The dessin 12

Son nom commence dans un bégaiement affectueux et se sauve

à l’anglaise dans un final d’apocalypse et de mystère. POPOLYPTIC’ est le journal du lycée Paul-Louis Courier, ton journal. Tu tiens entre tes mains le numéro 1, livraison de novembre, quand la rentrée est faite mais peut-être point encore complètement élucidée.

T’inquiète.Une solide équipe de journalistes,

enquêteurs, rédacteurs, dessinateurs s’est mise en quatre pour t’apporter de l’information et attirer ton attention sur ce qui ne va pas sans dire et mérite quelques présentations dans ce lycée.

Te voici au CVL à l’heure des projets.Te voici au battle de hip-hop dans le

gymnase Bialy.Te voici avec les assistants de langue et

les élèves étrangers.Te voici dans la classe UPE2A – qu’est-ce

que c’est que ça ?

Lis ! Et dis nous ce que tu en penses, ce que tu aimerais savoir et mieux encore, ce que tu voudrais partager.

Le prochain numéro s’ouvre sur la ville et sa manière d’accueillir, déjà ou bientôt, ceux que nous appelons de loin les migrants parce que nous les voyons, de loin encore, passer les frontières et que nous ne connaissons de près ni leur visage ni leur nom. À suivre.

Agnès Devillard

SPECIAL RENTRÉE !

Robe

rt D

oisn

eau,

Le

cadr

an sc

olai

re, 1

956

Page 2: Le journal du lycée Paul-Louis Courier POPOLYPTIC’lyc-paul-louis-courier-tours.tice.ac-orleans-tours.fr/php5/IMG/pdf/... · e Conseil de Vie Lycéenne pour qui vous avez récemment

- Spécial rentrée ! –

POPOLYPTIC’2

BnF,

Man

uscr

its, F

ranç

ais 1

20 fo

l. 52

4v©

Bib

lioth

èque

nati

onal

e de

Fra

nce

Le CVL, qu’est-ce que c’est ?Le CVL (vous verrez ce n’est pas si compliqué)

signifie Conseil de Vie Lycéenne. Ne vous emballez pas, ce n’est pas une assemblée médiévale dirigée par des anciens à barbe blanche, mais au contraire unn conseil qui est composé de 5 lycéens titulaires (et leurs 5 suppléants), du personnel de l’établissement et de délégués de parents élus pour deux ans.

Ces courageux conseillers subissent de longues et ennuyeuses réunions afin d’améliorer notre quotidien. Grâce à eux, des événements sont organisés comme des concerts, des concours, ainsi que des voyages. Ils peuvent également acheter des équipements.

Nous leur devons beaucoup, un grand merci à eux !

Les élèves élus cette année sont : Jonas Roussel avec Benjamin Darcel (508), Jeanne Leriche avec Léa Crapoulet-Duez (502), Simon Gervaise et Thibault Rouxel (508), Manon Dardeau (711) avec Hugo Beaufreton (502). Ils rejoignent Victor Narbonne (723) avec Antonin Doriot (721), Cécile Bafaro (725) et Sarah Jacoux (701).

Elie et Emma

Le CVL, à quoi ça sert?Interview de Manon Dardeau réalisée par Amélie Vandenberghe (712)

Le Conseil de Vie Lycéenne pour qui vous avez récemment voté, est une instance de 10 élèves qui

a pour but de faciliter votre vie au lycée, pour qu’elle ne se résume plus à « debout, boulot, dodo ! » Pour cela, Manon Dardeau, vice présidente du CVL, va répondre aux questions que vous pouvez vous poser.

Manon, tu es élève de terminale et as été réélue le 8 octobre 2015. C’est donc ta troisième année au CVL, pourquoi une telle persévérance ?

Je me suis présentée à nouveau cette année car c’est important que la vie lycéenne change. Beaucoup de personnes se plaignent mais peu agissent. Pour moi, la vie démocratique est essentielle, chacun doit pouvoir

faire valoir ses idées. Comment les élèves qui ont des idées ou des

projets peuvent-ils vous contacter ?Parfois, quelques idées nous reviennent par le

bouche à oreille mais la meilleure solution est de venir en parler à madame Kadouch ou à madame Certin qui nous transmettront ces propositions lors des réunions.

Pour donner une idée aux élèves, quels sont les projets qui ont déjà été mis en place ?

L’année dernière, une campagne pour le Sidaction a tourné dans tout le lycée. Tout le monde pouvait proposer des slogans qui ont été transmis à l’association dans le but de créer des produits dérivés tels que des stylos. Comme grand évènement, il y a eu le tremplin musical qui, je l’espère, est un bon souvenir pour tous les anciens élèves.

Quels sont vos projets cette année ?Je souhaiterais que l’on puisse faire une action par

mois avec une association comme Action contre la faim ou la Banque Alimentaire et bien sûr, enfin parvenir à mettre en place un carnaval, tant espéré par les lycéens ! J’aimerais aussi retenter l’expérience d’un

tremplin musical.

De beaux événements en perspective ! Mais quels peuvent être les freins à leur réalisation ?

Ce qui peut nous limiter, c’est surtout l’argent car même si l’on dispose d’un budget, parfois il arrive que nos projets soient un peu trop ambitieux. En plus de cela, la décision finale ne nous appartient pas toujours.

Tout ajout de matériel, comme les distributeurs de serviettes à la sortie de la cantine, dépend par exemple de la Région Centre. Nous pouvons leur faire part de nos souhaits mais tout reste entre leurs mains.

Tu t’es engagée au CVL pour faire changer les choses mais cet engagement peut-il t’aider pour tes admissions post-bac ?

Je pense que oui, car l’engagement au CVL montre mon investissement et ma motivation, et ça ne peut être qu’un plus dans un dossier scolaire.

L’année prochaine tu ne seras plus là, qu’as-tu à dire pour motiver de futurs candidats pour les prochaines élections ?

Si personne ne se présente, il ne faudra pas s’étonner que la vie lycéenne ne change pas ! Pour vous présenter c’est simple, il suffit d’une affiche, de bonnes idées qui s’appuient sur une grande détermination et ne pas oublier bien sûr déposer votre candidature auprès de madame Kadouch.

Page 3: Le journal du lycée Paul-Louis Courier POPOLYPTIC’lyc-paul-louis-courier-tours.tice.ac-orleans-tours.fr/php5/IMG/pdf/... · e Conseil de Vie Lycéenne pour qui vous avez récemment

La Cafèt … le retour !

Vous vous demandez tous quand la cafèt et le foyer rouvriront, et on entend tellement de rumeurs

dans les couloirs à ce sujet que le journal a décidé d’en-quêter ! Après un entretien avec M. Muller et la réunion du Foyer Socio-Educatif (FSE), nous avons enfin les réponses à vos questions !

Pour commencer, le FSE, qu’est-ce que c’est ?Le FSE, c’est l’organisation qui finance la quasi-to-

talité des activités proposées au lycée. Cette année, son nom change et il devient une MDL, une Maison Des Lycéens. Il est composé d’un bureau, d’un conseil d’administration et bien sur d’adhérents, qui ont élu ceux d’entre eux qui siègeront au Conseil d’Administra-tion lors de la réunion du lundi 12 Octobre. Vous vous demandez comment y adhérer ? C’est tout simple ! Il vous suffit de payer la cotisation qui est actuellement de l’ordre de 8€.

Et le foyer, c’est quoi alors ?Le foyer est une salle située dans le hall, où l’on trouve

à disposition des élèves des canapés, des fauteuils, des tables et des chaises. Suivant les heures de la journée on peut s’y reposer ou passer un bon moment entre amis au rythme de la musique !

Mais alors pourquoi n’a-t-il pas été ré-ouvert ?Pour répondre aux rumeurs, le foyer est fermé car la clé a bien été perdue par un élève en fin d’année dernière. Bien sûr, un double existe mais il est jalousement gardé à la loge et bien protégé !

Et quand va-t-il ré-ouvrir ?L’année dernière, la clé du foyer était en libre service

pour les élèves. Chacun avait le droit de la prendre en échange de sa carte de cantine, mais, suite aux retours parfois très longs de celle-ci – qui ont d’ailleurs abouti à sa perte – le FSE envisage de ne laisser qu’aux adhé-rents de l’association le privilège de l’emprunter.Rien n’est encore sûr et la décision sera annoncée très prochainement !

Et la cafèt dans tout ça ?La cafèt est située dans le foyer. C’est un bar inacces-

sible aux élèves ne faisant pas partie de « l’équipe ca-

POPOLYPTIC’3

fèt ». Vous pourrez y commander de quoi boire (café, thé, sirop à l’eau … mais surtout pas d’alcool !!) et de quoi manger (bonbons, gâteaux, barres chocolatées) et tout ça à tarif réduit !

La cafèt ouvrira dès qu’un nombre suffisant d’élèves sera présent pour la faire fonctionner, c’est-à-dire ser-vir les commandes, préparer les boissons, faire la vais-selle et enfin faire les comptes !Si vous êtes motivé, il ne vous reste plus qu’à adhérer et à présenter votre candidature !

Maël et Paul

- Spécial rentrée ! –

Les travaux au lycée, encore et toujours …Il ne vous a pas échappé que les travaux continuent

au lycée Paul-Louis Courier. Engins et camions dans la cour, bruit, et véritable labyrinthe de circulation sont le lot quotidien des élèves.

Je suis donc allé voir M. Gaudrat pour faire le point avec lui.

Quels sont les travaux qui ont été réalisés depuis que vous êtes au lycée ?

Depuis que je suis au lycée (6 ans), il y a eu deux gros chantiers : la façade et l’isolation du bâtiment Nord.

Quels sont les travaux actuellement en cours ?

Les travaux du moment sont la réfection de la cour et la mise en accessibilité du lycée pour les handicapés (toilettes, ascenseurs…). Ils auraient déjà dû être terminés… Ils le seront à la rentrée des vacances de la toussaint. Dans la cour, il nous restera ensuite juste à planter des végétaux et à mettre des bancs.

Y a-t-il d’autres travaux prévus ?

À ce jour, il n’y a qu’un seul chantier prévu, il se déroulera pendant les vacances d’été 2016. Il s’agit de la remise à jour du système de sécurité incendie.

Quels sont les avantages et les inconvénients des travaux ?

Les avantages sont évidents, à terme, quand les travaux seront terminés !Les désavantages sont pendant, les bruits, la poussière…

Un scoop pour finir : notre proviseur ne profitera pas vraiment des derniers aménagements du lycée puisqu’il nous quitte à la fin de l’année scolaire, il part en retraite !

Kevin Debelle

©An

dres

Nie

to P

orra

s

Page 4: Le journal du lycée Paul-Louis Courier POPOLYPTIC’lyc-paul-louis-courier-tours.tice.ac-orleans-tours.fr/php5/IMG/pdf/... · e Conseil de Vie Lycéenne pour qui vous avez récemment

POPOLYPTIC’4

Willkommen ! Carolin

Die Klasse 501 hat mit Carolin Butgereit, der deutschen

Assistentin, gesprochen. Carolin wird am 2. Dezember 22 Jahre alt und kommt aus Mülheim an der Ruhr. Mülheim ist die Partnerstadt von Tours und liegt im Nordrhein-Westfalen. Carolin studiert Geschichte

und Französisch in Bochum und möchte Lehrerin werden. Um Lehrerin zu werden, muss sie insgesamt 5 Jahre studieren.

Carolin bleibt 6 Monate in Tours und unterrichtet 12 Stunden in der Woche an unserem Lycée. Sie möchte den französischen Schülern die deutsche Kultur und die deutsche Sprache beibringen und sie möchte auch fließend Französisch sprechen können, das französische Schulsystem und die französische Kultur besser kennen lernen. Carolin findet die Lehrer und die Schüler nett.

Carolin ist sehr sportlich, sie hat 10 Jahre lang Basketball gespielt und spielt jetzt Volleyball und Badminton. Carolin mag auch Musik, hat lange Flöte gespielt, spielt jetzt Oboe und singt auch im Chor unserer Schule. Carolin geht auch gern ins Kino (Ihre französischen Lieblingsfilme sind «Ziemlich beste Freunde» und «Willkommen bei den Schti’s»), sie trifft gern ihre Freunde, reist gern und macht auch gern Shopping in der Rue Nationale. Carolin findet Tours sehr schön, nicht so dreckig wie Paris. Sie war auch schon mehrmals in der Provence und hat seit ihrer Ankunft in Tours schon zwei Loireschlösser besichtigt. Dieses Jahr möchte sie auch gern Bordeaux besichtigen.

Wir wünschen Carolin einen schönen Aufenthalt in Tours und im Lycée Paul-Louis Courier.

Die Schüler der Klasse 501

Elia B., Khalis B., Liberty B., Ariane B., Louise B., Camille C., Benjamin C., Arthur D., Ihab E., Joris G., Alice G., Yves-Marie G, Thomas J., Jérémy L., Manon Le H., Daniela L., Clément M., Baptiste M., Maneva M., Joanne N., Clara Q., Julie R., Allan T., Théo V.

La classe 501 a fait la connaissance de Carolin Butgereit, l’assistante allemande. Carolin aura 22 ans le 2 décembre prochain, et elle vient de Mülheim an der Ruhr. Mülheim est la ville jumelée avec Tours et se trouve en Rhénanie du Nord-Wesphalie. Carolin étudie l’histoire et le français à Bochum et veut devenir professeur. Pour devenir professeur, elle doit étudier pendant 5 ans.

Carolin reste 6 mois à Tours et travaille 12 heures

par semaine dans notre lycée. Elle souhaite apprendre aux élèves français la culture et la langue allemande et elle aimerait aussi pouvoir parler couramment le français et apprendre la culture et la langue françaises. Carolin trouve les professeurs et les élèves de notre Lycée sympathiques.

Carolin est très sportive, elle a joué au basket pen-dant 10 ans et joue maintenant au volley et au bad-minton. Carolin aime aussi la musique, elle a joué de la flûte mais joue maintenant du hautbois et chante aussi dans le Grand Choeur du Lycée. Carolin aime aller au cinéma (ses films français préférés sont « Bienvenue chez les Ch’tis » et « Intouchables »), elle aime voir ses amis, voyager et faire du shopping (rue Nationale).

Carolin trouve que Tours est une très jolie ville, moins sale que Paris. Elle connait aussi la Provence et a déjà visité deux châteaux de la Loire depuis son ar-rivée. Cette année, elle souhaiterait également visiter Bordeaux.

Nous souhaitons à Carolin un séjour agréable et en-richissant à Tours et au lycée Paul-Louis Courier.

Les élevés de la classe 501(traduction : Louise Bruneau)

En direct d’AllemagneLa classe de 624 compte trois nouvelles élèves alle-

mandes depuis septembre. Qui sont-elles ?

Hannah a 14 ans et habite à Mannheim à côté de Hei-delberg. Elle aime faire du cirque et du piano. Elle est d’ailleurs professeure de cirque dans son école. Elle fait du français depuis 2 ans. Elle aime en France la langue, la nourriture et le jardin botanique de Tours. Il n’y a rien qu’elle n’aime pas chez nous. Sa correspondante française est Domitille en 622.

Clara a 15 ans et habite à Bensberg, près de Cologne. Elle aime faire de la musique, de la danse classique, du judo et du théâtre. Elle fait du français depuis 5 ans, et en Allemagne elle est dans une classe ABIBAC. Elle aime en France la langue, la nourriture et la gentil-lesse de certaines personnes. Elle aime bien en cours, les expériences de SVT mais pas les gens qui fument partout et la durée des journées de cours plus longues qu’en Allemagne. Sa correspondante française est Zoé en 622.

Lea a 15 ans et habite à Igersheim au Nord du Bade-Wurtemberg. Elle aime faire du piano et de la gym. Elle fait du français depuis 5 ans. Elle aime en France la langue, la nourriture. Elle n’aime pas en France, comme Clara, les gens qui fument partout. Elle déteste au lycée la queue à la cantine qui lui fait peur et les couloirs trop étroits !

Faites-leur bon accueil !Kevin D.

- Spécial rentrée ! –

Page 5: Le journal du lycée Paul-Louis Courier POPOLYPTIC’lyc-paul-louis-courier-tours.tice.ac-orleans-tours.fr/php5/IMG/pdf/... · e Conseil de Vie Lycéenne pour qui vous avez récemment

POPOLYPTIC’5

- Spécial rentrée ! –

You’ve got Mail !Hi everyone,

My name is Drew Salisbury, I am a 20-year-old British man and I come from Manchester, England.

I am currently an English assistant at your high school but back in England I am studying French and Politics at the University of Nottingham.

It is my third year at the University and in order to conclude our bachelor we have to spend a year abroad. I chose French because I have been studying it for the past 9 years and I think it is the most beautiful language I’ve ever heard.

I used to come to France every summer with my family so I’ve visited many regions through my childhood. However, I am the only one of my family who fluently speaks French.

When I think of the word “French” the words that directly come to my mind are « raffiné », « classe », « vin », « belles femmes », « super gastronomie », « belle langue ».

My studies are not concentrated only on the French language; I’ve been studying French literature and French politics as well as American and British politics.It’s the first time I’ve ever taught English and I actually enjoy it a lot! I’d say: so far so good! The French students’ capacities in English are good, probably better than the English speakers’ capacities in French. The classes I had so far were nice and students seemed interested in the content of my classes. French students also appear more engaging than British students.

Secondary schools in France and in England are a bit different. In England, I used to go to school from 9am to 3:45pm which is way shorter than regular school days in France. Also, lunch breaks are only of an hour in England and many people just have a quick bite before going back to class. Over here, lunches are more like a sitting, relaxing time.

I’m teaching at PLC on Thursdays and Fridays and at another school on Mondays and Tuesdays. During my free time I’d like to explore more of France and Tours. I love the French way of life, it is more laid back than the English one.

There’s a possibility for me to end up living in France!

Postwoman : Lola Loubet

¡Holà! ¿Qué tal ?Interview des correspondantes espagnoles

du lycée Paul-Louis Courier, par Lola Loubet, réalisée fin septembre 2015

Qui, de votre école, a eu l’opportunité de faire ce voyage ?

Tous les élèves de Bachibac et de la Section Linguistique Française ont reçu des correspondants français chez eux l’année dernière. Nous, les élèves espagnols, étions alors en première et nous avions de gros examens à la fin de l’année : nous avons donc dû repousser notre propre séjour en France à la rentrée scolaire 2015. Nous sommes arrivés le 4 septembre 2015 et nous avons été logés et accueillis dans les familles de nos correspondants français qui étaient venus chez nous il y a quelques mois. Nous repartons le 3 octobre 2015.

Appréciez-vous votre séjour en France ?

Oui, nos familles nous font visiter des châteaux et les environs de Tours et nous prenons part à la vie familiale. Mais nos correspondants sont souvent très occupés, c’est dur de pouvoir prévoir des choses à faire avec eux, ils ont solfège ou des contrôles à réviser et nous ne les voyons pas beaucoup en dehors du lycée. Les relations sont aussi parfois un peu conflictuelles avec les correspondants qui nous accueillent dans leur famille, il est parfois un peu dur de s’ajuster à la vie commune avec quelqu’un d’étranger à notre environnement. C’est dur pour les deux côtés, on ne se comprend pas toujours. Nous, on a laissé faire à nos correspondants tout ce qu’ils voulaient lorsqu’ils sont venus ; ils étaient, pour la plupart, venus avec dans un état d’esprit de vacances.

Quelles sont les principales différences entre votre ville, Madrid, et Tours ?

Il y a moins de moyens de transports qu’à Madrid et moins de choses à faire, ce qui est normal car la ville est beaucoup plus petite. Il y a de très beaux châteaux que nous avons pu visiter mais la plupart des activités que nous avons faites étaient en dehors de Tours, loin de la ville en elle-même.En ce qui concerne les gens, nous trouvons que les Françaises globalement portent beaucoup de maquillage, sont tout le temps bien habillées et portent des talons. Il y en a en Espagne aussi mais ce n’est pas aussi flagrant ! [rire].Nous, en Espagne, on parle fort, on exprime bien haut ce que l’on pense, on est heureux, on rigole beaucoup ![rire]. Le mode de vie est assez différent, dans ma famille d’accueil ils mangeaient beaucoup de bio et préparaient des plats assez élaborés. À Madrid,

Page 6: Le journal du lycée Paul-Louis Courier POPOLYPTIC’lyc-paul-louis-courier-tours.tice.ac-orleans-tours.fr/php5/IMG/pdf/... · e Conseil de Vie Lycéenne pour qui vous avez récemment

POPOLYPTIC’6

- Spécial rentrée ! –

on mange vers 22h et on va se coucher vers minuit, on ne dort pas beaucoup [rire]. Ici, je dors 9 heures par nuit ! Je ne risque pas d’avoir les coups de barres qui me prennent d’habitude dans la journée.

Quelles sont les principales différences entre le lycée espagnol et le lycée français ?

Les horaires ! [rire] En Espagne, on a cours de 8h30 à 14h30 tous les jours environ (sauf pour les gens avec des options qui finissent une heure plus tard). Ici les journées sont trop longues et nous avons trop d’heures de trou. Aussi, la plupart du temps, nous ne mangeons pas au lycée car les espagnols déjeunent vers 15h ; on déjeune donc après les cours. Les cours français nous paraissent globalement faciles.

Quelles ont été vos moments fards avec votre famille d’accueil ?

Dans ma famille d’accueil, ils avaient une maison en dehors de Tours où on allait le week-end. C’était bien, on rejoignait des membres de leur famille et passait du temps tous ensemble. C’était tranquille, on pouvait lire etc.…

Pensez-vous que la maîtrise du français est importante pour les études supérieures ?

Pour moi, oui. L’économie espagnole n’est pas bonne, il faut donc essayer de partir et de trouver un travail ailleurs, c’est ce que mon père nous a inculqué, à mon frère et moi. Mais en Espagne, être bon en langues n’est pas très important, simplement, avoir sur ton CV écrit « maîtrise la langue française » veut quand même dire que tu es quelqu’un qui travaille.

Vous êtes-vous senties bien accueillies et acceptées au lycée tout au long de votre séjour ?

Globalement oui, les familles chez qui nous étions étaient très gentilles. On a quand même un peu eu l’impression que les professeurs ne s’intéressaient pas trop à nous, qu’on soit là ou pas là, qu’on fasse les contrôles ou pas, c’était pareil pour eux car comme on ne restait qu’un mois, ça ne signifiait pas grand-chose.

Qu’est-ce-qui vous a le plus manqué durant votre séjour en France ?

Notre emploi du temps espagnol ! [rire]Je n’ai aussi pas pu parler à ma mère pendant un mois. Elle travaille jusqu’à 23h car elle cumule deux métiers donc lorsque je voulais lui envoyer des messages avec l’application « what’s app » dans la nuit, ma famille d’accueil avait coupé la wifi.

Le mystère de l’Annexe…

L’annexe appartient au lycée. Elle est située à côté du conservatoire. Elle se compose de deux

classes de chaque niveau, de la 6e à la 3e. Elle compte environ 220 élèves. Pour entrer au collège, il faut passer en second cycle en formation musicale et être motivé en instrument. L’annexe accueille aussi des danseurs du conservatoire et des patineurs.

Les élèves de l’annexe ont les mêmes professeurs que ceux du lycée. Il y a un BVS (bureau de vie sco-laire) qui se charge des problèmes à résoudre, fait passer les papiers à donner aux parents, etc… Ma-dame Brégeon est la CPE chargée du suivi des classes à horaires aménagés.

Les élèves ont cours de 8h à 14h35, sauf le mercredi où ils terminent à 12h15. Les autres jours, après avoir terminé les cours au collège, ils sont cours de forma-tion musicale, d’instrument, de danse ou de patinage, suivant leur emploi du temps. Voici l’annexe !

Marin Chapoutot, 6e

La nouvellerubrique !Une nouvelle rubrique dédiée au lecteur

apparaît cette année dans le Popolyptic !Dédicaces ou messages ?

Annonces ?Idées ?

Questions ?Ou même articles ?

Munis-toi d’un bout de papier et d’un crayon et pose ton message dans la Box pour qu’il apparaisse dans le prochain numéro du Po-polyptic !

Tu trouveras des Box au BVS, au CDI et dans le self !

On compte sur toi !

Page 7: Le journal du lycée Paul-Louis Courier POPOLYPTIC’lyc-paul-louis-courier-tours.tice.ac-orleans-tours.fr/php5/IMG/pdf/... · e Conseil de Vie Lycéenne pour qui vous avez récemment

POPOLYPTIC’7

- Spécial rentrée ! –

Battle de Danses UrbainesLa 18e édition des Rencontres de Danses Urbaines

s’est déroulée du 6 au 11 octobre 2015, proposant de nombreux spectacles, concerts, films... avec notamment une battle spectaculaire le samedi 10 au gymnase Bialy à La Riche. Ce festival (existant depuis 1998) est actuellement coordonné par la Cie X-Press, avec à sa direction le chorégraphe Abderzak Houmi, il s’agit de faire découvrir l’univers du Hip Hop et des danses urbaines à tous. Pour reprendre les mots de la Cie X-Press (www.rdu37.info) : « Les Rencontres, c’est des spectacles, des créations chorégraphiques, des shows, des battles, des concerts, des DJ’s, du graff, du cinéma, des expositions, des stages, des débats, des échanges, des professionnels et des amateurs venus des quatre coins de France, du public ; bref, des RENCONTRES ! »

Au programme de cette battle, huit groupes de trois danseurs, venant de toute la France et même de Belgique, qui se sont affrontés sur le son de DJ 1-Verse (présent tout au long du festival). 7 battles, 4 éliminatoires, 2 demi-finales et pour clôturer la soirée, le moment tant attendu, la dernière danse a désigné le grand vainqueur, les Melting Force, originaires de Saint-Étienne, gagnant pour la deuxième fois consécutive, le tout dans un cadre à l’américaine avec une présentatrice, Marylou Bourdeau, déchainée et un public en transe.

À noter la participation des lycéens de Paul-Louis Courier, issus du projet « Juste au lieu de se fondre » (pour plus de détails voir l’article : « Juste au lieu de se fondre »).

En bref, une ambiance de folie, des figures bluffantes (les groupes étaient difficiles à départager), des pauses pour que chacun puisse s’essayer sur la piste, des intermèdes pour nous faire découvrir d’autres choses, M. Gaudrat sans costume (eh oui!), des frites et boissons pour pas trop cher...

Pour les curieux et les intéressés, voici la liste des groupes :

Melting Force (Saint-Étienne) : Grand gagnant de la soirée et de la battle de l’année dernière

Team Shmetta (Anvers) : a démontré son talent jusqu’en finale

Tekken (Lyon) : une magnifique prestation en demi-finale même s’ils n’ont pas réussi à détrôner les Melting Force.

Kla Distict (Calais) : le seul groupe comprenant une fille, ainsi que le benjamin de la soirée (13ans), ils ont fait preuve de beaucoup de talent et sont allés jusqu’en demi-finale

Immigrandz (Limoges), From Down Town (Paris), Folw Killerz (Paris), Total Feeling Crew (Paris) ont tous les quatre fait leurs preuves lors les matchs éliminatoires très serrés.

Des avis du public et de la scène :

« C’était une superbe soirée, ça m’a fait découvrir la danse urbaine car je n’en avait jamais vu en vrai. Par contre, certains intermèdes étaient longs (ainsi que la pause). Bonne organisation et bon déroulement. », M.Cass (spectatrice)

« Une bonne ambiance, un peu American Street, les battles coupées par des petites représentations (“Jimmy”, Capoeira, Club Hip-Hop du lycée) c’était chouette aussi, mais par contre, on nous a mis un truc mou avant la finale et ça endormait pas mal. Voilà, c’était également bien encadré, il y avait beaucoup de personnel et de vigiles. Les points négatifs, je n’en vois pas beaucoup... allez, on avait quand même un peu mal au cucul (les places assise n’étant pas très confortables). » Nina (spectatrice)

« Je n’ai rien à dire de négatif parce que c’était juste AWESOME! », Pierre

Lavigne (spectateur)

« La battle, c’était très impressionnant, on avait un peu la pression de danser devant des gens aussi doués, mais au final on s’est éclatés et on en a pris plein la vue après ! En somme, une très bonne expérience ! »Marylou Bourdeau (danseuse du projet « Juste au lieu de se fondre »)

Maï D.

Pour plus d’information et photos/vidéos d’archives : www.rdu37.info

Page 8: Le journal du lycée Paul-Louis Courier POPOLYPTIC’lyc-paul-louis-courier-tours.tice.ac-orleans-tours.fr/php5/IMG/pdf/... · e Conseil de Vie Lycéenne pour qui vous avez récemment

POPOLYPTIC’8

- Spécial rentrée ! –

« Juste au lieu de se fondre »Interviews d’Hélène Bouteaux, organisatrice et de Marylou Bourdeau, danseuse pour le projet de danse Hip Hop du lycée.

Nous avons pu voir à plusieurs reprises le travail que vous, les différents encadrants et les élèves, avez réalisé, notamment lors du « tremplin musical » en mai dernier au lycée et lors de la battle de danses urbaines le 10 octobre2015. Mais qui était à l’origine du projet et pourquoi ?

Mme Hélène Bouteaux: C’est Florence Doucet et moi-même qui avons eu envie de travailler ensemble au départ. Nous partageons le goût de la danse et elle connaissait le travail du chorégraphe, Abderzak Houmi. Moi aussi, car j’accompagne la compagnie X-Press depuis presque dix ans (rédaction des propos, des projets, et aide bénévole en tout genre). Pour encadrer des ateliers, F. Doucet a une certification en cinéma et moi en danse. Ensuite Abderzak a été emballé par le projet et Madame Bovani (qui accompagne l’atelier cinéma) aussi.

Pourquoi ce projet ? Pour faire découvrir une esthétique de danse à des élèves de divers horizons et aussi pour leur permettre de construire ensemble un projet et une production. Nous avons réuni des partenaires pour financer le projet : le lycée, le FSE et la Région Centre dans le cadre d’Aux arts lycéens ! En rencontrant Abderzak, nous sommes partis sur une question : « que signifie danser la rue en 2014 à Tours ? »

Très vite, l’idée de faire se croiser des danseurs et des cinéastes a émergé.

Trois lieux emblématiques de Tours ont été choisis : le Pont Napoléon et ses graffitis, le Pont Wilson, le cloître de la Psalette. Le premier, pour le côté hip hop, le second à cause de l’arrivée du tram et l’idée d’une ville traversée par un fleuve et le troisième, pour le caractère patrimonial de la ville.

Ensuite, les choses se sont enchaînées. Les danseurs

étaient 23 (dont un peu plus de la moitié élèves de TMD et les autres néophytes ou danseurs amateurs, il y a même un élève du collège qui a voulu absolument faire partie de la troupe).

Les cinéastes étaient 15. Ce groupe de 38 élèves a fait rapidement connaissance et a montré une détermination, un esprit d’initiative et un sérieux tout à fait enthousiasmants.

La prestation que vous nous avez offerte est tout simplement bluffante et elle a mobilisé de nombreuses personnes et ressources. Combien de temps avez-vous eu pour monter cette chorégraphie ?

HB: Les élèves danseurs ont travaillé entre octobre 2014 et mars 2015. Abderzak étant en création sur la question des lignes de corps et des traversées, cela concordait à merveille avec le propos du projet. Les mercredis après-midi étaient dédiés aux répétitions et à l’écriture de la chorégraphie. Les élèves ont travaillé avec le chorégraphe en improvisation, en apprentissages de technique et en écriture. Ils étaient

force de proposition et ont beaucoup écouté aussi. Au terme de chaque séance, les cinéastes venaient voir l’avancement du projet. Trois samedis (en décembre, janvier et février par des températures bassement inavouables), ils ont fait les prises de vue en extérieur. Le film a été monté durant les vacances de février. Le 16 mars 2015, nous avons organisé une soirée à la salle

Thélème (600 places toutes occupées) pour montrer le film de 30 minutes et présenter un spectacle de danse. Ce fut un réel succès.

Les danseurs utilisent un ballon de basket, ce qui peut paraître étrange dans le domaine de la danse. Pourquoi avoir utilisé des ballons ? Et comment en êtes-vous arrivé à cette battle à l’occasion des 18e Rencontres de Danses Urbaines ?

HB : Le ballon de basket a été un outil de travail au départ, comme un objet qui permettait d’essayer des postures, des figures. Il était à portée de main dans le gymnase qui abritait nos ateliers. Quand on a décidé de tourner au skate park du pont Napoléon, on s’est dit qu’il représentait bien ce lieu. Mais la semaine du tournage, la pluie s’est annoncée et nous avons découvert avec émerveillement le dessous du pont entièrement graffé. Néanmoins les ballons sont restés.Ensuite, quand le projet a été fini, Abderzak a rapidement pensé aux Battles organisées par la compagnie X-Press depuis des années dans un

Page 9: Le journal du lycée Paul-Louis Courier POPOLYPTIC’lyc-paul-louis-courier-tours.tice.ac-orleans-tours.fr/php5/IMG/pdf/... · e Conseil de Vie Lycéenne pour qui vous avez récemment

POPOLYPTIC’9

gymnase de basketball. Il était naturel que les élèves qui pouvaient reprendre la chorégraphie (questions d’emploi du temps : répétitions le week-end et représentation un samedi) soient conviés aux Battles. Ils ont été admirables car a pression était grande. Autour d’eux, des danseurs confirmés, renommés et une ambiance dédiée aux défis : ce n’était pas rien que d’oser danser là, ce soir-là. Non seulement ils ont été bons mais en plus ils avaient bel et bien leur place. À noter que les trois proviseurs du lycée, des collègues professeurs, des élèves du lycée avaient aussi fait le déplacement. Ce soutien de la communauté du lycée Paul-Louis Courier aura caractérisé notre projet du début à la fin.

Pour finir, avez-vous des remarques que vous souhaitez partager avec nous ?

HB : Une aventure géniale. Des rencontres épatantes et un enthousiasme rare. Ce fut un projet fort et plein de rebondissements (clin d’œil au ballon).

Qu’avez-vous pensé, en tant que danseuse, de ce projet, quels sont vos avis et impressions ?

Marylou Bourdeau : J’ai beaucoup aimé ce projet, déjà parce qu’on a travaillé avec Abderzak, c’était super ! C’était une façon d’aborder le hip-hop, j’aime bien découvrir de nouvelles choses, et ça nous apporte beaucoup en danse de changer de style, de travailler autrement, pas sur les mêmes appuis, sur un autre style de musique... On a aussi découvert le travail d’Abderzak et de la compagnie X-Press, c’est toujours très enrichissant de travailler avec un chorégraphe.

On a passé de beaux moments tous ensemble, autant dans les répétitions que dans les tournages, il y avait une bonne ambiance, de la complicité, on s’entraidait... Je dis beaux moments parce qu’on a toujours travaillé dans l’idée de s’amuser et de se faire plaisir (sans pour autant prendre le projet à la légère) il me semble qu’il n’y avait pas de barrières et ça a donné des instants presque magique parfois.

Le fait que l’équipe cinéma ait travaillé avec nous était très instructif aussi, et puis quel choc de se voir à la fin dans le montage !

Voilà, fin de ces interviews, un grand merci à Hélène Bouteaux et Marylou Bourdeau d’avoir pris le temps de répondre à mes questions et de nous faire découvrir ce projet que nous ne connaissions pas si bien, même si nous savions qu’il existait. Pour voir le clip vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=CA04iozl-44

Maï. D.

Photographie : Florence Doucet/Atelier Cinéma

Demandez le programme !Les concerts au lycée

Cette année, le grand chœur revient, de nouveau dirigé par M. Desvignes avec un répertoire

pop-rock : un fabuleux spectacle autour d’un groupe britannique mondialement connu, formé en 1981, Tears For Fears.

Il faudra cependant patienter quelques mois pour découvrir Sometimes, some tears (en français cela veut dire : Parfois, quelques larmes) lors du spectacle proposé par le grand chœur qui aura lieu le 12 et 13 mai 2016 à 20H00 à l’espace Malraux.Ce grand chœur sera accompagné par un quartet clavier, guitares, basses et une batterie, et le 13 mai 2016 le grand chœur aura comme première partie Pablo y Salud interprété par le grand chœur CHAM

Le petit chœur revient aussi cette année avec comme programme, Les sept paroles du Christ sur la croix de César Franck et Monsieur Rameau, un opéra autour de Jean-Philippe Rameau. Cette formation est dirigé par M. Hery.

Nous pourrons découvrir Les sept paroles du Christ sur la croix le 1er avril 2016 dans une église de Tours (lieu à préciser) à 20H30 ainsi que Monsieur Rameau, le mardi 10 mai 2016 à l’espace Malraux, Joué-lès-Tours à 20H00.

Pour finir il faut également citer le « Big Band », ce fameux orchestre jazz qui est codirigé par M. Desvignes et M. Gravet. Il nous interprétera cette année des morceaux inspirés par une suite de photographies de Herman Leonard (photographe des icônes du jazz des années cinquante), en plus, bien sûr, des morceaux traditionnels.

Si l’envie vous prend, le Big Band sera présent le 30 mars à 20H30 à la salle polyvalente du lycée, le 22 avril à 20H30 à la salle des fêtes de Bréhémont, le 28 avril à 20H30 au Petit Faucheux, le 30 avril à Montrichard et le 12 mai à 19H00 à l’espace Malraux.

Venez nombreux soutenir les musiciens et leurs encadrants lors de ces différentes représentations, et passer un moment de détente et de convivialité.

Musicalement vôtre,

Inès Tilin, Malo Toquet et Hugo Richard

- Spécial rentrée ! –

Page 10: Le journal du lycée Paul-Louis Courier POPOLYPTIC’lyc-paul-louis-courier-tours.tice.ac-orleans-tours.fr/php5/IMG/pdf/... · e Conseil de Vie Lycéenne pour qui vous avez récemment

POPOLYPTIC’10

- Spécial rentrée ! –

L’UPE2A, kesako ?Cette année une nouvelle classe a été ouverte

dans les bâtiments du collège Paul-Louis Courier. Pour vous informer sur ce que ce nom nous cache, je suis allée à la rencontre de Mme Aubard, la coordinatrice de cette unité. Elle m’a donc expliqué que l’UPE2A est une Unité Pédagogique pour les Élèves Allophones Arrivants, c’est-à-dire les élèves étrangers arrivant en France et ayant une langue maternelle autre que le français. Les élèves sont de nationalités diverses, arménienne, kurde, indienne, kosovare, malienne, nigérienne, libyenne, et la moyenne d’âge de la classe est de 16 ans.

Comment on y rentre ?

Lors de leur arrivée à Tours, ces élèves passent des examens d’évaluation de leur niveau académique dans leur langue maternelle ou en français suivant leurs capacités linguistiques. Ensuite, ils sont admis dans une des unités qui reçoivent les élèves allophones arrivants de plus de 16 ans dans Tours et son agglomération. Deux structures étaient déjà en place depuis 2013 : l’UPE2A du lycée Becquerel et l’ARTP FLE d’Arsonval. L’UPE2A de Paul-Louis Courier a, elle, ouvert ses portes à la rentrée 2015.

Aujourd’hui, la classe de PLC est constituée de 11 élèves mais peut en accueillir jusqu’à 15. Un élève est d’ailleurs sur le point de joindre le cursus.

Qu’est-ce-qu’ on y fait ?

Cette classe a pour but d’enseigner le français en langue seconde à raison de 9 heures par semaine ainsi que les mathématiques, la technologie, l’anglais, et l’EPS. L’emploi du temps comporte 23 heures de cours par semaine. Mme Flochel, professeure de Français, accompagne les élèves dans des projets reliés à la langue et la culture française ainsi que des projets plus ciblés sur Tours et sa région tel que le projet du patrimoine tourangeau pour ce premier trimestre. Les études et niveaux de chacun étant très hétérogènes, chaque élève requiert une attention particulière de la part des enseignants qui doivent déterminer au mieux ses besoins en formation ainsi que leur orientation. À la suite de cette année de remise à niveau, une orientation spécifique pour chacun s’effectue vers un milieu professionnel, une formation, un lycée professionnel voire un lycée général selon le niveau scolaire acquis au cours de l’année.

Cette année en UPE2A permet également aux élèves de travailler avec des conseillers sur leurs choix d’orientation. Des projets personnels encadrés (PPE) occupent 7 heures de leur emploi du temps. Ces PPE consistent à travailler le « français pratique » c’est-à-dire celui qui leur sera nécessaire comme base pour intégrer un milieu professionnel ; des activités de mise en situation, des heures consacrées à la rédaction de CV et rapports de stage ainsi que des entretiens individuels d’orientation font aussi partie de ce cours. Les élèves sont notés au cours de l’année et passent un Diplôme d’Étude en Langue Française (DELF) pour un niveau A1 ou A2, ainsi qu’un Certificat de Formation Générale (CFG).

Comme les élèves proviennent de pays différents, les langues parlées et comprises ne sont pas les mêmes pour tout le monde. Les professeurs doivent donc faire preuve d’ingéniosité et

les élèves s’entraider. Les supports pédagogiques spécifiques aux FLS, internet, les applications de traduction pour smartphone, les gestes et interactions entre élèves sont donc des moyens courants d’aide à la compréhension. La plupart de ces cours sont donnés au sein de l’annexe de Paul-Louis Courier mais certains ateliers sont faits au CDI du lycée. Des projets de collaboration entre les élèves du lycée et les élèves d’UPE2A sont envisagés. Notre club du journal va bientôt accueillir des élèves d’UPE2A parmi ses membres ! Gardez donc un œil sur les prochains numéros qui devraient être enrichis de perspectives, visions et idées très variées.

L’idée d’interagir avec les élèves durant les cours d’EMC (Éducation Morale et Civique), dont les élèves d’UPE2A bénéficient aussi, est aussi une possibilité. Cet échange avec les élèves francophones serait un enrichissement de part et d’autre, une ouverture à l’autre, aux questions d’actualité et une pratique de la langue française pour les élèves FLS (Français Langue Seconde). Rencontrer, écouter, échanger me paraît être une démarche vitale vu le climat politique actuel et le fait que nous sommes amenés à être des citoyens. Mûrir commence ici, par le choix de s’intéresser et de se sentir concerné par les projets autour de soi.

Lola Loubet

DR

Page 11: Le journal du lycée Paul-Louis Courier POPOLYPTIC’lyc-paul-louis-courier-tours.tice.ac-orleans-tours.fr/php5/IMG/pdf/... · e Conseil de Vie Lycéenne pour qui vous avez récemment

POPOLYPTIC’11

- Spécial rentrée ! –

ImagineC’est le début de l’été. Le retour de longues

vacances, des crèmes glacées chez nos grands-parents, des grasses matinées, des randonnées dans les Pyrénées. Se la couler douce pendant deux mois, laisser les semaines filer tranquillement, ne pas s’en inquiéter, verre de sirop à la main. Passer des heures de temps libre, à ne rien faire, à flâner, à jouer, à lire, à écrire. Des heures à se reposer, à profiter du soleil, de la vie, d’une certaine idée du bonheur, toute simple, qui nous tend les bras.

C’est le début de l’été, mais également la fin de l’année. La fin du collège tout court. Regrets, nostalgie, mélancolie ; le cocktail gagnant. C’est la première fois que je ressens ce genre de choses. J’aurai bouclé une nouvelle étape ; ce devrait être un succès. Une autre s’offre désormais à moi. Et pourtant, il reste dans ma bouche, un goût quelque peu amer, un goût d’inachevé. Des non-dits ; des sentiments inavoués ; des sourires et des gestes restés simplement envie ; des paroles qui n’auront jamais franchi mes lèvres. Tant pis. La saison commence, quand une autre s’achève. On part. Peu importe ce que l’on en pense, le monde tourne ainsi.

Je m’accoude à la fenêtre ouverte. Fraîcheur de la nuit. Une légère brise qui caresse de ses doigts fins. Il est tard ; cependant la ville ne dort jamais vraiment. Au loin, toujours le bruit de la circulation. Lune ronde ; pâle lumière. J’aime bien me poster ici le soir, à cette heure où tout paraît à inventer, à réinventer. Lorsqu’on devine les formes, plus qu’on ne les discerne réellement, lorsque l’esprit les modèle à son gré.

Je rêve souvent. Trop souvent ?Je rêve ; j’imagine.

Je pense à toi, à tout, à rien.Mais le rêve n’est qu’une chimère

que le premier passant détruitN’est qu’un grain de sable

Que le vent emporte au largeEt tu n’es pas là pour le rattraper.

Voilà ce que m’inspire l’obscurité. Un court poème que je note sur un carnet. Ce n’est que du vent. Quelques mots comme de la poussière, que le moindre courant d’air se chargera d’emporter. Quelques mots éphémères. Je veille depuis ma tour de guet. En hiver, je rêve de l’océan. Des parfums de

la mer, du goémon, du genet. Je rêve d’un ciel azur er d’un Zéphyr puissant permettant l’envol de mon cerf-volant. Je rêve du fracas des vagues contre les rochers, de ces vagues qui s’échouent à mes pieds.

Et maintenant ? Je ferme les yeux. J’oublie un tant soit peu qui je suis, d’où je viens, où je vais. L’horloge s’arrête, la grande aiguille ne s’alignera pas avec la petite. Le soleil se lève timidement, et effleure de ses rayons l’un des versants de la montagne. Seul le bruit de nos pas. Un torrent qui dévale, pressé de rejoindre la vallée et son gave. Les senteurs de la nature. L’herbe verte. Peut-être un isard ; croiser le regard vif d’une marmotte au détour du sentier. La paix, le calme, la plénitude.

Ces tendres ténèbres me permettent également de dessiner avec mes crayons de couleur, un nouveau monde. Plus utopique, idéaliste, assurément. Propre

à l’adolescente, épargnée encore par les tourments et les tempêtes probablement. Imaginer un autre monde. Misère, famine, guerres ? Des mots appartenant au passé, seulement inscrits dans les livres, les dictionnaires. Pour toujours se souvenir ; pour ne jamais recommencer. Les désillusions ne seraient plus permises ; les illusions ne désigneraient que les rêves que les magiciens tiennent entre leurs mains. Un monde où l’on pourrait vraiment écrire n’importe où «Liberté !». Liberté de choisir, d’aimer, de vivre, de penser,

de s’exprimer. Imaginer que les idéaux seraient réalité. Imaginer que Fraternité et Liberté ne seraient pas à conquérir ; déjà acquises et simplement à chérir. Un monde où le chaos ne serait plus de mise. Ou chacun cueillerait les roses ou les fruits de la vie peu importe, et les partagerait avec son voisin. Mais voyez, je ne parle qu’au conditionnel. Le présent de vérité générale ? Il n’est pas d’actualité.

L’instant est brisé ; rien n’est éternel, surtout les royaumes inventés, bâtis dans les nimbes de l’esprit et non dans la réalité. Château de cartes. Alors je ferme la fenêtre aux rêves, à l’imaginaire ; ceux là que je délaisserai l’année prochaine, pour d’autres projets. Je les entrepose précautionneusement à l’intérieure de cette boîte en carton, celle des souvenirs. Ils resteront là bien au chaud. Je les ressortirai un jour prochain. J’essaierai de les réaliser. Et voyez, je parle déjà au futur.

Y. P.C.

Photographie Ferdinando Sciana

Page 12: Le journal du lycée Paul-Louis Courier POPOLYPTIC’lyc-paul-louis-courier-tours.tice.ac-orleans-tours.fr/php5/IMG/pdf/... · e Conseil de Vie Lycéenne pour qui vous avez récemment

POPOLYPTIC’12

- Spécial rentrée ! –

Le Popolyptic’

L’équipe de

rédation

Clémentine Audebert, Hugo Beaufreton, Ariane

Brizard, Clotilde Corcelle ImmanyCzubowski, Kevin Debelle,

MaïwenDeflandre,VincianeDesbois VicttoriaDevy, Pauline

Galmiche,Jeanne Gasnier,Paul GervaiseEmma Hubert,

Alice Jeanjacques, Gabriel Landelle,Lola Loubet

Fubert Mandrou, Sorn Mermillod-Pétry, Maël Ravard, Hugo Richard, Maëlle Roussel,

Ambre Seigneur, Ophélie SordetInès Tilin, Elie Toquet

Malo Toquet, Amélie Vanderberghe, Ana Venon, Marin Chapoutot, Jean-Sébastien Gey, Brieuc Massicard, Gaspar Minguito

Direction de la rédactionAgnès Devillard, Isabelle Knor, Caroline Gaume

Maquette : C. Gaume Imprimerie spéciale