Le Journal du Dimanche

Le Dimanchejournal du (en mémoire de Jean Raymond Nauvel -1922-1983)

DU DIMANCHE 20 AU SAMEDI 26 SEPTEMBRE 2015 — NO. 104 — COMMUN ET NEUTRE — 24 PAGES — RS15.00

MA PARTDE VÉRITÉ

LES LEADERS PASSENT,

LES PARTIS DEMEURENT

RaymondRichard NAUVEL

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Tirage du samedi

19 sept. 2015

pg 22

LE DIVORCEle plus célèbrede la famille royale

« Pour Yashu, chaque jour est un combat… »

LA FILLE DE VIMAL, 6 ANS, ATTEINTE

D’UNE ‘ACUTE LEUKAEMIA’

New Iframac Motors :

l’impasse

2

La Maubank regroupera les

activités de la MPCB et de la NCB

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Célébrations de l’anniversaire de SSR ce dimanch

Arvin Boolell parle de Labour Revival !

5Le PTr était au samadhi de SSR au jardin de Pamplemousses, vendredi

interviewDev Virahsawmy

« JE VOIS ARRIVER LE ‘REVIVAL’ DU PTR ... »

Le MMM d’aujourd’hui n’a rien à voir avec le MMM de l’époque

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Commémorons nos êtres chers

Elie and Sons Memorial Garden

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CHELSEA CLINTON : “MA MÈRE EST MON

HÉROS”

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10

Profession : chauffeur de taxiFidèle au poste chaque jour, Premanand Burrun à l’instar

d’autres de sa trempe

Hit and run mortel à Forbach

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DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 20152A CTUALITÉSLE JOURNAL DU DIMANCHE

Atteinte d’une‘acute Leukaemia’ « Pour Yashu, chaque jour est un combat… »

C’est l’histoire d’une famille qui se bat contre la leucémie de son enfant mais aussi d’un père et d’une mère qui voulaient simplement emmener leur fille de six ans en randonnée et retrouver la joie de vivre. En Inde depuis deux mois, son traitement a dépassé le budget

préconisé par les parents. La famille Gopee fait appel à la générosité du public pour la guérison de sa fille.« Plus rien n’est pareil ». De traitement

en traitement, d’hospitalisation en hospi-talisation, Vimal, le père de la petite Yashu, reste dans l’incertitude face au futur de leur unique enfant. «On n’a pas tout de suite su de quoi elle souffrait. Puis, une fois que la nouvelle est tombée, on nous a fait com-prendre que ses chances de survie étaient limitées. Mais quand on est parent, on ne peut pas accepter ce genre de choses. Yashu, seule, sait de quoi il en retourne malgré son jeune âge », nous confie son père, employé à la Governement Printing.

Sur Facebook, le couple Gopee se mobi-lise et appelle aux dons. « Donner de soi pour sauver une vie », écrit-il sur sa page. Il y a quelques mois, on lui a diagnostiqué une Acute Mylueloid Leukaemia, une forme sévère de leucémie. Depuis deux mois déjà, elle est en compagnie de sa mère et chaque jour est un combat pour sa survie. « Li ti pe

gagne la fièvre mais mo ti penser parce qui changement saison ti vini. Li pas ti pe bien meme, so li yeux in commence enfler. Par la suite, nou ti amene cote ene médecin privé et nou ti ale meme faire ene test a l’hopital . Li ti ene extra choc pour nous », raconte le père qui ne sait plus à quel saint se vouer.

Vimal remue ciel et terre pour obtenir le financement des traitements. « Depuis que j’ai appris la mauvaise nouvelle, je ne ferme plus l’œil. Les médecins soulignent que cela prendra entre quatre à cinq mois, mais tout dépend de comment son corps réagira au traitement. On prévoit même une trans-plantation de la moelle au cas où le traite-ment ne se passait comme prévu. Je pense fermement que Dieu ne m’abandonnera pas dans ces moments difficiles. Ma fille ne m’a jamais demandé quoi que ce soit. Aujourd’hui, c’est mon devoir de l’aider. Parfois c’est Yashu qui m’encourage avec un

simple geste. Je profite aussi de l’occasion pour remercier le gouvernement qui m’a donné un coup de main. » A l’heure actuelle, plusieurs personnes se sont mobilisées afin de récolter des fonds pour que Yashu puisse retrouver une vie normale. Un compte ban-caire est mis à la disposition du public pour tout don- SBM 02910100119886.

Combat contre la leucémie On observe, en ce mardi 22 septembre,

la Journée mondiale de sensibilisation à la leucémie. La date du 22 Septembre n’a pas été choisie au hasard puisqu’elle symbolise les chromosomes 22 et 9 impliqués dans le déclenchement de la leucémie. Selon l’OMS, à travers le monde, plus de 6 000 nouveaux cas sont enregistrés chaque année. Les en-fants et les personnes âgées sont les plus touchés par ce cancer du sang. 192, c’est le nombre de personnes souffrant de leucémie

chez les hommes, contre 73 chez les femmes à Maurice. Les chiffres ont été recueillis par les organisations non gouvernementales en-tre 2005 et 2008. En 2011, on dénombrait 18 décès chez les hommes atteints de leu-cémie. La même année, 21 nouveaux cas ont été recensés.

La leucémie, le cancer le plus fréquent chez l’enfantLa leucémie est le type de cancer le plus

fréquemment rencontré chez l’enfant. En effet, sur l’ensemble des cas de cancers chez l’enfant, 35% sont des leucémies. Ces leucémies sont dites aiguës car elles ont un développement rapide. Elles touchent ma-joritairement des enfants âgés de 2 à 6 ans. Les thérapeutiques modernes entraînent une rémission dans 95% des cas. Après 5 ans de rémission complète, les rechutes sont ex-ceptionnelles. La guérison sans rechute est

d’environ 65%. Elles se caractérisent par une prolifération

anormale des cellules de la moelle osseuse, à l’origine des globules blancs, responsables en partie du bon fonctionnement du sys-tème immunitaire. Les cellules cancéreuses viennent remplacer progressivement les cellules sanguines normales et vont migrer dans les organes.

Manifestations et diagnosticLe système immunitaire étant déficitaire,

l’enfant est plus sensible aux infections telles des angines ou des pneumopathies. Il présente souvent une pâleur, de la fièvre, une fatigue et un amaigrissement. Le risque hémorragique est important, et peut se manifester par des saignements du nez et des gencives. Il peut avoir des hématomes et des pétéchies qui sont des petits points roug-es sur la peau. Il peut ressentir des douleurs osseuses et articulaires. Le médecin trouve souvent à la palpation de l’enfant une aug-mentation du volume du foie et de la rate, et des ganglions lymphatiques.

Le médecin, dès qu’il a un doute, demande des examens de sang (numération formule sanguine) et de la moelle osseuse (myélo-gramme). Les résultats de ces deux examens permettront d’établir un diagnostic.

TraitementLe traitement consiste en une combinai-

son de chimiothérapies, plus ou moins do-sées selon la gravité de la maladie. En gé-néral, les traitements s’opèrent en plusieurs temps : la période initiale intensive qui dure environ 6 mois, et celle d’entretien qui peut durer deux à trois ans, ceci dépendant du protocole de traitement suivi.Les rechutes sont évitées grâce à la période d’entretien à des traitements d’entretien sur plusieurs années, en moyenne deux à trois ans. Dans 30% des cas, il peut y avoir une rechute. Un autre protocole est alors décidé.

Il reste difficile de prévenir les leucémies puisque les causes ne sont toujours pas iden-tifiées. Plusieurs facteurs sont cependant pointés : la génétique, l’exposition à des rayons (radioactivité) et certains agents in-fectieux. La prise en charge des leucémies s’est nettement améliorée ces vingt dern-ières années, ce qui explique le très bon taux de rémission, voire de guérison

Yashnu

Vimal

AACTUALITÉS

DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2015 3

Ce dimanche, le Parti travailliste joue son va-tout. Il veut faire d’une pierre deux coups. S’affirmer sur

le terrain, en dépit de la débâcle de décembre dernier, et faire peur à son rival direct, le MSM. Une première salve lors de l’inauguration d’un temple à Sébastopol par Navin Ramgoolam, que l’on a enterré trop vite, avait profondément perturbé l’état d’esprit des mem-bres du gouvernement, leur donné la sueur froide, face à un éventuel comeback de l’ex-PM.

Le 115e anniversaire de la naissance de SSR est un événement à célébrer avec pompe. Le PTr a mis tous les atouts possibles de son côté pour faire de ce ras-semblement une manifestation-clé qui servira de tremplin à un revival rouge. Je ne dis pas que le parti est dans un état comateux ou moribond. Mais force est de reconnaître que pour remonter la pente, ce sera une tâche gigantesque qui attend ses dirigeants à la croisée.

Une mobilisation réussie des partisans et sympa-thisants apportera certes du baume aux cœurs de Navin Ramgoolam et de ses proches collaborateurs. La question est de savoir si, au gré de la longue tra-versée du désert jusqu’aux prochaines échéances, le rythme sera maintenu. Arvin Boolell s’est même lancé le défi de mener une campagne sans relâche sur tous les fronts pour faire tomber le gouvernement. Bonnes intentions, mais aventure périlleuse sur une période de quatre ans.

Ce rassemblement de Belle-Rive revêt donc toute son importance. Tous les militants rouges seront sus-

pendus aux lèvres de l’ex-PM, car son discours est très attendu non seulement par ses collègues de parti mais surtout par tous ces hommes et ces femmes qui ont cru en lui durant les neuf années de son règne. Fera-t-il son mea culpa ? Laissera-t-il les rênes du pouvoir du PTr aux aspirants-leaders ? Se retirera-t-il de la vie politique active ? Des questions dont il a seul les ré-ponses, mais qui devraient être entretenues ce matin à Belle-Rive.

S’il sent qu’il n’a plus d’avenir au sein de son parti, il peut envisager un retrait honorable, la tête haute, mais ayant en tête la pérennité du plus vieux parti du pays, qui ne devrait pas exister que de nom, juste pour se rappeler au bon souvenir de la population.

C’est le véritable enjeu. Redorer le blason du PTr pour qu’il ne finisse pas dans l’oubli.

a part de VÉRITÉRaymond Richard NAUVELM

A Maurice, il est courant de voir le leader d’un parti politique

penser qu’il est plus important que son parti. SAJ, Navin Ramgoolam et Paul Bérenger ont tous connu la défaite mais cela n’a, en aucune manière, mis en doute leur leadership. En ce moment, le PTr essaie de revenir sur la scène politique avec le rassemblement à Belle-Rive ce dimanche. Navin Ramgoolam fait face à de nombreuses accusations et enquêtes. Devant une telle situation, dans n’importe quelle democratie, il serait parti volontairement ou éjecté. Il est fort à parier qu’il va briguer le poste de leader du parti et va sûrement s’imposer.

En Australie, un ancien ministre, Malcolm Turnbull, a démissionné de son poste de ministre des Communications, pour venir coiffer au poteau le Premier ministre en fonction,Tony Abbott, au cours d’un scrutin visant à élire le leader du Parti libéral. Et de ce fait, il devient le nouveau Premier ministre du pays. Pour le nouveau PM, l’ancien «n’a pas été capable d’apporter des réponses dans le domaine de l’économie», ni «de fournir la confiance dont le monde de l’entreprise a besoin».

En Angleterre également, l’oppo-sition britannique a un nouveau visage. Le Parti travailliste a désigné le samedi 12 septembre dernier Jeremy

Corbyn comme leader. En principe, c’est lui qui briguera la succession de David Cameron au 10, Downing Street en 2020. Tout cela contraste singulièrement avec Maurice. Pravind Jugnauth, condamné par une cour de justice, reste toutefois le leader de son parti. L’impression que les principes démocratiques n’existent pas au sein de nos partis politiques est réelle. Paul Bérenger, qui a toujours fait les mauvais choix dans ses alliances et qui a mené ses partisans à demeurer dans l’opposition, reste le leader incontesté du MMM.

Comme le dit l’adage “Power tends to corrupt, and absolute power corrupts absolutely. Great men are almost always bad men.” Cette adulation du pouvoir pousse certaines personnes à agir de façon irrationnelle et tomber dans la flatterie à bien des égards. Pour le bien du pays, sir Anerood Junauth, qui est le leader incontesté du moment et définitivement à son dernier mandat, se doit de faire voter une loi pour limiter le nombre de mandats de Premier ministre. Une telle mesure assainira notre politique et empêchera les abus et de ce fait, il y aura un renouvellement au sein des partis politiques.

Nous espérons que le peuple mauricien soutienne l’idée que tout aspirant Premier ministre n’ait droit qu’à deux mandats.

Les leaders passent, les partis demeurent

Bérenger réclame une baisse des tarifs du CEB

Directeur de publication etrédacteur en chef :

Raymond Richard NAUVEL5 Rue Jemmapes,

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[email protected]é par : D.K. Printing (Terre-Rouge)

Paul Bérenger est revenu sur le dossier de l’électricité hier au cours de sa conférence

de presse. D’après ses renseignements, le CEB est en train de faire d’énormes profits, plus de Rs 3,5 milliards en une année, et près de Rs 1,6 mil-

liard sur le dos de la population de janvier à mai dernier.

Une baisse du prix de l’électricité sera dans l’intérêt de la population et des Mauriciens en général, selon le leader du MMM. Le chef de

l’Opposition croit que le Central Electricity Board doit faire profiter le public de la baisse des coûts du pétrole sur le marché mondial. Toujours en ce qu’il s’agit du CEB, il est d’avis qu’il est déjà trop tard pour l’achat d’un autre générateur.

Pour confirmer…Libre Opinion

n L’Impartial

Le PTr au samadhi de SSRAvec un grand concours de partisans,

le PTr était au samadhi de SSR au Jardin de Pample-mousses, pour une cérémonie de dépôt de gerbes marquant le 115e anniversaire de la naissance de ce dernier à Belle-Rive. Navin Ram-goolam n’a pas manqué de saluer ses partisans.

Sur les allégations et articles de presse,

et sur l’avenir du PTr, Navin Ramgoolam a déclaré : « Le PTr ne peut pas être ef-facé d’un trait. Il n’y a pas de retour, pu-isque le partit a tou-jours été là. Ce ne sont pas les fausses nouvelles publiées dans la presse qui effraieront les gens. J’en parlerai demain bientôt à Belle-Rive.

En temps et lieu, nous répondrons légale-ment. »

Accident fatal …

Le couple Shamloll ‘’ Ensemble dans la vie et la mort ...’’

Le bilan des victimes d’accidents de la route s’est encore alourdi

ce week- end , passant à 103 morts depuis le début de l’année. Arvind Shamloll et son épouse Manisha sont décédés hier matin alors qu’ils étaient à moto. Selon la police, il s’agirait d’un cas de hit and run à la hauteur de Forbach alors que le cou-ple se rendait sur leurs lieux de travail à Grand-Baie . Arvind , un habitant de l’Aventure , était propriétaire d’un salon de coiffure alors que Manisha était employée dans une pâtisserie. A ce stade de l’enquête, les circon-stances de l’accident mortel n’ont pas encore été déterminées officiel-lement. Si dans un premier temps , Richard Duval a été appelé à fournir des explications sur la présence de sa voiture de la marque Kia dans un champs de cannes , il a été autorisé à rentrer chez lui en compagnie de son chauffeur après avoir fourni des explications. La police recherche le conducteur d’ un 4 x 4 de couleur blanche qui serait aussi impliqué dans cet accident , tout comme une voiture de couleur noire.

Le couple Shamloll


Heeralall Ramsawhook reproche à la police et au CID de l’aéroport son arrestation et le traitement qu’il a subi, il y six ans de cela. Selon lui, cet acte est arbitraire et injuste d’autant que la justice l’a lavé de tout blâme dans

une affaire de prescription qui lui était reproché.

A 89 ans, il réclame Rs 500 000 à l’Etatpour arrestation illégale

Un autocar percute une filletteUn minibus conduit par un jeune homme de 25 ans,

habitant Piton, a renversé une fillette de 8 ans à Grand-Gaube. Yoan, le frère aîné de cette dernière, était venu la récupérer à l’arrêt mais l’autocar avait eu du re-tard. Lorsque le jeune homme y est arrivé, il a appris que sa sœur avait été transportée d’urgence au dispensaire de Goodlands après l’accident.

La petite Sophie, 8 ans, a été transférée à l’unité des

soins intensifs de l’hôpital du Nord. Ses parents ne com-prennent pas ce qui s’est passé. L’oncle de Sophie était dans le même autocar et en descendant, il lui a dit de se mettre à l’abri pour éviter tout accident.

Les médecins ont toutefois rassuré les parents de la petite fille sur son état de santé. La police de Grand-Gaube a ouvert une enquête pour déterminer les cir-constances exactes de l’accident.

En effet, ce projet qui a vu le jour par le Curepipe Starlight trois ans de cela sera étendu sur le plan

national. D’ici 2017, ce sont mille familles qui seront prises en charge. Ce nombre est appelé à tripler d’ici 2018. Le gouvernement accordera une enveloppe finan-cière de Rs100 m chaque année pour ce projet à long terme. Pour mieux faire comprendre le concept aux ONGs, une présentation a eu lieu au sir Vaghjee Hall en présence des membres de l’Assemblée Nationale. Lors

de son intervention, le ministre des Finances, Vishnu Luchmeenaraidoo, a expliqué que le combat contre la pauvreté est une lutte de longue haleine. Showkutally Soodhun ministre du Logement et des Terres, se félic-ite du partenariat qui existe entre le secteur privé et le gouvernement dans la lutte contre la pauvreté. Aurore Perraud, ministre de l’Egalité des Genres, du Développe-ment de l’Enfant et de la Famille, déclare que ce sont les femmes qui sont les premières victimes de la pauvreté.

Lutte contre la pauvreté : le projet de parrainage ‘’Lovebridge’’ présenté aux ONGs

Prime Minister’s question time au Parlement Accès à l’information : sir Anerood Jugnauth annonce le Freedom

of Information Act pour bientôt. Suite à une question du député de l’Opposition, Kavi Ramano à ce sujet, SAJ est venu avec cette précision. Le Premier ministre a parlé de l’introduction du Freedom of Information Act qui permettra notamment à tous les citoyens un accès à l’information. Le PM a également rappelé que le Freedom of Information Bill était déjà d’actualité sous l’ancien régime mais qu’en 2011, lors d’une séance parle-mentaire, l’ancien Premier ministre avait déclaré que le gouvernement se penchait sur toutes les implications possibles du Freedom of Information Bill. Par la suite, le projet de loi n’a pas été adopté.

« Il y a une vingtaine d’enfants autistes non scolarisés » affirme Géraldine AliphonC’était lors d’une conférence de presse tenue mercredi dernier. Géraldine

Aliphon, fondatrice de l’association Autisme Maurice, explique qu’il y a au moins une vingtaine d’enfants atteints d’autisme qui ne peuvent aller à l’école. Elle ajoute aussi que la gestion de son école coûte en moyenne Rs 3,8 m par année. Par ailleurs, elle déplore le traitement des enfants handi-capés par l’Etat mauricien et souligne être en attente d’une réunion avec la ministre de l’Education.

Devant l’Equal Opportunities Commission : l’inspecteur Moorghen entendu

L’officier de police affirme avoir été victime de discrimination de la part de l’ancien CP, Dhun Ishwur Rampersad, alors qu’il enquêtait dans l’affaire Azie à Rodrigues. Rajesh Moorghen a retenu les ser-vices de Me Eric Mooneeapillay. Sa plainte a été jugée recevable.

A 89 ans, il réclame Rs 500 000 à l’Etat pour arrestation illégale

Heeralall Ramsawhook reproche à la police et au CID de l’aéroport son arrestation et le traitement qu’il a subi, il y six ans de cela. Selon lui, cet acte est arbitraire et injuste d’autant que la justice l’a lavé de tout blâme dans une affaire de prescription qui lui était reproché.

Mauritius Duty Free Paradise: hausse salariale de 15 à 35% pour les employés

Animant une conférence de presse jeudi dernier, les membres du con-seil d’administration du MDFP ont dévoilé leurs objectifs à moyen et long termes pour cette boutique hors-taxe. Le président, Rashid Dau-reeawoo a, dans la foulée, annoncé une hausse salariale de 15 à 35 % pour les employés.

Sir Anerood Jugnauth entreprend sa première mission officielle depuis son accession comme Premier ministre du pays. Il quitte

le pays aujourd’hui pour participer en premier lieu au Sustainable Goal Summit du 25 au 27 septembre prochain. Le PM s’envolera en-suite pour les Etats-Unis pour être à la tribune des Nations Unies le 2 octobre.

Le chef du gouvernement devrait être de retour au pays après une

dizaine de jours. Il est possible qu’il se rende en Inde où il assistera au 3e India-Africa Forum Summit du 26 au 30 octobre.

Xavier Duval assurera l’intérim avant son départ pour Paris afin d’y participer au Salon des Professionnels du Tourisme, Top Resa. Pendant son absence, c’est Showkutally Soodun, le ministre du Loge-ment et des Terres, qui assumera le poste de Premier ministre par interim.

SAJ en mission

DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2015 AACTUALITÉS

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Private Notice Question : le ministre Ashit Gungah donne de l’espoir sur une baisse du prix du carburant

Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Ashit Gungah, a annoncé qu’un comité a été mis sur pied pour revoir la formule utilisée pour calculer les prix de l’essence et du diesel. Des préposés du ministère concerné et ceux du ministère des Finances ainsi que des responsables de la STC feront

partie de ce comité. Ashit Gungah a donné l’assurance que le comité proposera des suggestions pour une nouvelle formule. Ainsi, cela pourrait permet-tre à la STC de passer aux consommateurs mauriciens la baisse du prix du carburant sur le marché mondial. Lors de la PNQ, les échanges ont été très animés entre les membres du gouvernement et les députés de l’Opposition. À un certain moment, la présidente de l’Assemblée a dû intervenir avec fermeté pour maintenir l’ordre.

OM NAMAH SHIVAYAREMERCIEMENTS &

CAROOMADEE

La famille Rangasamy remercie infiniment tous ceux qui les ont

soutenus lors du décès deMme ACHICANOO RANGASAMY

(née Arnasala Pather) plus connue sous le nom de « Aka Jeeva » (surve-nue le 9 septembre 2015 a l’âge de

78 ans).La famille vous invite a une céré-

monie dite « Caroomadee », qui aura lieu le jeudi 24 septembre 2015 de 11 heures a midi au temple Drau-

padee Ammen (Kovil Moorghen), rue Gladstone, Rose Hill.

Navin Ramgoolam bientôt inquiété par les autorités britanniques

En effet, la National Crime Agency, présentée comme le FBI anglais, sollicite des renseignements confidentiels sur les comptes bancaires et 28 cartes de crédit utilisés

par l’ex-Premier ministre. Sous la Legal Mutual Assistance, la Grande-Bretagne a donné le feu vert à la National Crime Agency, pour une « Full-fledged investigation » au criminel sur les transactions financières opérées par le Dr Navin Ramgoolam.

Cette démarche aurait béné-ficié de l’aval du Home Office et du Foreign Office compte tenu du Track Record de l’ancien chef du gouvernement. Le Central CID devra procéder à l’inventaire de ces informations de nature confidentielle dans les trois cof-fres à la Banque de Maurice en présence du principal concerné. Les 28 cartes de crédit dont des

American Express, des John Lewis Financial Services, des Marks and Spencer Financial Services, des M & S Bank Credit, des Sephora Champs-Elysées et des Harrods intéressent les autorités britan-niques.

A Maurice, Navin Ramgool-am, représenté par les experts-comptables Bacha & Bacha, est également acculé par la Mauri-

tius Revenue Authority pour des explications sur les « sources of fund » de Rs 224 m dans ses cof-fres dont Rs 110 m en dollars. Des discussions ont lieu avec la MRA et les comptables de l’ancien Pre-mier ministre sur les premiers Income Tax Assessments, sus-ceptibles de dépasser les Rs 50 m au bas mot, en vue de s’acquitter des dus.

C’est ce qui découle de l’enquête du ministère de la Bonne gouvernance qui pointe du doigt le conflit d’intérêts entre Kishore Beegoo et Air

Mauritius. K. Beegoo était membre du conseil d’administration d’Air Mau-ritius jusqu’en décembre 2014 et directeur de Cargotech. Il est considéré comme l’un des proches de Navin Ramgoolam. Il incombera au Central CID d’établir des cas de conflit d’intérêt dans cette affaire. Dans le sillage de ce dossier, Air Mauritius avait déjà suspendu trois hauts cadres : Sudh Ramjuttun, Executive Vice President Cargo, Vikash Ramburuth, Senior Manager Cargo et Rajesh Jutchmun, Manager Cargo.

Le dossier Cargotech envoyé à la policeAide sociale: « Les familles vulnérables doivent s’enregistrer sous le Social Register of Mauritius », affirme le ministre Roopun

Le gouvernement va réviser la formule utilisée pour venir en aide aux démunis. Ces derniers devront

s’enregistrer et se soumettre à une enquête sociale. L’annonce a été faite lors d’un point de presse par le ministre de l’Intégration sociale, Pradeep Roopun, qui était en compagnie de la ministre de la Sécurité so-ciale, Fazila Daureawoo. Le ministre Roopun a souligné

l’importance de cet exercice. Il explique que seuls ceux qui se sont enregistrés bénéficieront de l’aide de l’Etat et après une étude menée par des fonctionnaires de la Sécurité sociale. La ministre Fazila Daureawoo, pour sa part, a mis l’accent sur la création d’une base de don-nées pour le Social Register of Mauritius.

Propos diffamatoires allégués sur Facebook : le président de la Government

Teachers Union trouvé coupable par la Cour intermédiaire

Le couperet est tombé hier par l’entremise de la magistrate

Razia Janoo-Jaunbaccus. Vinod Seegum a été déclaré coupable d’avoir publié des propos outran-ciers sur Facebook. Cependant la sentence ne sera prononcée que la semaine prochaine. Le président du Government Teacher’s Union était poursuivi sous une accusa-tion de ‘using an information and communication service for the purpose of causing annoyance to another person’ sous la section 46 de l’ICTA. L’affaire remonte à mai 2012 lors d’une campagne pour des élections au sein de l’instance syn-

dicale FSCOU. La victime, la prési-dente de l’Union des Travailleurs du ministère de la Santé, Rajshree Thyl-ammay, s’était plainte de «character assassination», c’est-à-dire de déni-grement et d’atteinte à sa réputation sur Internet par Vinod Seegum.

Speed cameras : 24 nouveaux appareils entreront en opération d’ici peu

Jusqu’ici 1471 contraventions ont été établies avec l’entrée en vigueur des 25 speed cameras depuis le 6 septembre. 24 autres seront opérationnelles ce diman-che. Ces radars seront situés à Pailles, Roche Bois, Sorèze, Co-romandel, Petite Rivière, Grande-Rivière Nord-Ouest, Phoenix, Piton, Triolet, New Grove, Plaine-Magnien et la Flora.

ICAC : un officier du ministère du Commerce suspendu

Ce dernier est soupçonné dans une affaire de disparition de dossier suite à l’importation de voitures de seconde main. Il a depuis été remis en liberté sous caution mais interdit de fonction. Un autre collègue avait dans le passé choisi de prendre une re-traite anticipée. La Commission Anti-Corruption suit cette affaire de près.

Politique: Joanna Bérenger élue présidentede l’aile jeune du numéro 16

En effet, la fille de Paul Bérenger est à la tête de l’aile jeune de sa

circonscription, soit Vacoas-Floré-al. Elle a été élue mercredi dernier. Joanna Bérenger aura pour vice-président Yannick Catherine et Ed-ouard Labat assumera les fonctions de secrétaire de cette instance. Est-ce un premier pas vers le leadership du MMM ? En tout cas, cette ques-tion reste à ce stade sans réponse dé-

finitive. Pour rappel, dans un passé récent, des rumeurs circulaient à propos de la décision de Paul Bé-renger de remettre son fauteuil de leader du MMM à Joanna. Or, le prin-cipal concerné avait balayé d’un re-vers de la main ces rumeurs faisant comprendre que si sa fille souhaitait être leader, il fallait qu’elle fasse son petit bout de chemin comme tout autre militant avant d’ajouter que

ses enfants et lui sont contre l’idée de dynastie politique.

En effet, l’exécutif Rouge s’est rencontré récem-

ment. Ceci afin de finaliser les derniers préparatifs en vue des célébrations de l’anniversaire de sir Seewoosa-gur Ramgoolam à Belle Rive ce dimanche. Dans une décla-ration, Arvin Boolell estime que les réunions de mobilisa-tion qui ont eu lieu à travers le pays ne sont qu’une première marche pour enclencher des élections anticipées. Le prési-dent du parti, Patrick Assirva-den, parle lui d’enthousiasme extraordinaire.

Célébrations de l’anniversaire de SSR ce dimanche: Arvin Boolell parle de Labour Revival !

Les automobilistes et le public voyageur contribueront plus

de Rs 1,3 milliard au fonds pour le développement de Maurice. Ce qui constitue une hausse de plus de Rs 1 milliard dans les caisses du gouvernement par rapport au chiffre de l’année 2014 qui est d’un peu plus de Rs 339 m. C’est une information dévoilée par le ministre Ashit Gungah lors de la PNQ. En effet, rien que de janvier à août 2015, l’argent collecté pour

le Build Mauritius Fund se chiffre à un peu plus de Rs 1,1 milliard. Pour rappel, en janvier dernier, le prix du carburant aurait dû être revu à la baisse par Rs 3. Au lieu de répercuter cette baisse aux consommateurs, le ministre des Finances, Vishnu Lutchmee-naraidoo, avait annoncé que ces Rs 3 seraient investies dans le Build Mauritius Fund et servi-raient à résoudre le problème de l’eau.

Taxes sur le carburant : Rs1,3 milliard au Build Mauritius Fund

DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 20156A CTUALITÉSLE JOURNAL DU DIMANCHEVans marrons : le ministre Bodha promet

des sanctions sévères

interviewDev Virahsawmy

A l’approche des célébrations du 46e anniversaire des Mauves, l’un des fondateurs du MMM, Dev Virahsawmy, est toujours virulent envers Bérenger.

Pour lui, il faut désormais compter sur le PTr qui renaîtra de ses cendres tel le phénix. Dans l’entretien qui suit, il ne fait aucun cadeau au gouvernement actuel.

« Je vois arriver le ‘revival’ du PTr ... »

Je pense sincèrement qu’Anerood

Jugnauth sait que sa dynastie est mal foutue

Le MMM célébrera à partir du 28 septembre sa 46e année d’existence. En 46 ans, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts ?

Il faut tout d’abord mettre les choses au point. Bérenger dit que le MMM est né en 1969, ce qui ex-plique qu’il va célébrer ses 46 années d’existence mais Bérenger cache la vérité. Le MMM est né en 1968. A cette époque Jooneed Jeeroburkhan, Bérenger et moi-même avions déjà démarré un travail de fourmi. En-suite Paul a quitté le pays car il n’avait pas encore terminé ses études.

Pendant ce temps, nous avions continué le travail et Jooneed et moi, avons été jetés en prison car nous avions tenu une manifestation pour dénoncer l’alliance entre SSR et sir Gaëtan Duval à l’initiative de Michel Debré.

Ensuite Bérenger est revenu en

1969. A l’arrivée de la princesse Al-exandra, nous avions organisé une manifestation. L’histoire racontera le reste...mais la chose la plus impor-tante, c’est qu’on aurait dû célébrer le 47e anniversaire des Mauves.Pensez-vous que Paul Bérenger est en train de fausser l’histoire?

C’est un homme qui systéma-

tiquement fausse l’histoire pour se donner le grand rôle. Il dit qu’il est amoureux de l’histoire, au fait il est amoureux de l’histoire tronquée pour lui donner plus de crédibilité. Il doit toujours se présenter comme l’homme de la situation pour rester toujours à la tête du MMM. Je vous cite un cas flagrant, tout récem-

ment Bérenger avait raconté qu’on voulait le tuer aux cotés d’Azor Ad-elaïde. L’histoire retiendra que la balle m’était destinée car Azor était dans ma voiture mais elle a atteint mon ami. Bérenger a besoin de tout changer pour lui donner une cer-taine gloire.

Vous voulez dire que le prob-lème avec Bérenger c’est le « moi» ?

Au fait, le MMM c’est moi, moi, moi, aux dires de Bérenger. C’est pour cette raison qu’Alan Ganoo et consorts ont déserté le navire mauve?

Il ne faut pas se focaliser unique-ment sur Alan Ganoo. Il faut voir l’histoire du MMM. Depuis la créa-tion de ce parti jusqu’à maintenant, il y a beaucoup de gens qui ont mili-té pour les Mauves et par la suite, ils se sont retrouvés dans des situations

très embarrassantes et ont dû partir. Je pense à Jooneed qui a été le pre-mier à quitter le navire mauve et en 1973 ce fut mon tour.

Ensuite, il y a eu une hémorragie. Aujourd’hui, il ne reste que Bérenger et quelques personnes autour de lui. Ceux qui ont une vision claire de la politique et veulent faire avancer les choses sont systématiquement poussés vers la sortie par Bérenger et ses acolytes. ‘’Les mêmes valeurs, les mêmes principes’’. C’est le slogan qui marque ce 46e anniversaire. Est-ce que vous pensez que ce slogan véhicule un message fort?

Il faut savoir que le MMM est né d’un parti radical de gauche, un parti qui voulait construire le social-isme. Quand on regarde le premier manifeste politique du MMM en 1969, vous allez voir que le MMM d’aujourd’hui n’a rien à voir avec le MMM de l’époque.

Ce MMM d’aujourd’hui est un par-ti néolibéral qui prône le capitalisme outrancier. Quand Bérenger parle de son amour pour la démocratie, il me fait rire. Vous rendez-vous compte que pendant 10 ans, il n’y a pas eu d’élection au sein du MMM ! Et pendant 10 ans, le MMM a violé sa propre constitution et Bérenger a le culot de dire que c’est lui le grand démocrate! Quand avez-vous parlé avec Bérenger pour la dernière fois ?

Cela fait très longtemps, je ne me souviens plus. C’était au moment où je lui disais que s’il était disposé à se positionner comme le leader et le futur Premier ministre, je serais dis-posé à lui filer un coup main mais s’il continue de se cacher derrière le ‘’dhoti’’ d’un indo- mauricien, il ne pouvait pas compter sur moi car j’ai toujours voulu une bataille claire, franche et honnête. La dernière conversation, peut-on dire 10 ans ou 15 ans de cela ?

Facilement, 15 ans de cela ...

Je soutiens la lutte de Navin Ramgoolam...


7

Une chose qui trotte toujours dans la tête des militants, pourquoi êtes-vous aussi critique et impitoyable envers Bérenger ?

C’est simple. Il a trahi l’aspiration du peuple mauricien. Il a utilisé un parti populaire pour ses propres aspirations et pour essayer de de-venir le Premier ministre par le bi-ais du militantisme socialiste mais son programme est un programme de droite. Il est certainement le néo libéral le plus connu de l’océan In-dien. En clair, Bérenger n’a ni pro-gramme ni vision pour l’île Maurice de demain. Jouons carte sur table, si SAJ ne lui avait pas donné l’opportunité de devenir le 4e Premier ministre de Maurice en 2003, Bérenger serait-il toujours en ‘’waiting mode’’ ?

Il n’aurait jamais été Premier min-istre mais maintenant il passe son temps à négocier quelques semaines au pouvoir comme chef du gou-vernement et même pour 24 heures. Voilà son programme mais laissez-moi vous dire une chose, quand le MMM avait contracté une alliance avec le PTr l’année dernière qui a accouché de ce projet de deuxième République, les gens n’avaient pas bien compris ce projet qui pourtant est nécessaire et révolutionnaire. Pourquoi ?

46 ans après l’indépendance, on est loin d’être une nation unie et

pour construire une nation, il nous faut des symboles. Au niveau de la culture, j’ai construit ce symbole pour que notre nation ait une langue nationale ‘’ le créole mauricien ‘’. J’ai aussi travaillé pour construire un théâtre mauricien, ce sont des sym-boles de nation building mais il nous a manqué des symboles similaires au niveau de la politique et sur le plan de l’économie. Il ne faut pas se leur-rer, l’apartheid économique existe toujours à Maurice. 80 % des rich-esses de Maurice sont sous le con-trôle de quatre familles de grands blancs. On ne peut pas parler de na-tion mauricienne dans ce cas précis. Or, ce qui aurait dû être fait, c’est de démocratiser cette économie. Navin Ramgoolam voulait le faire mais Bé-renger n’a jamais parlé de cela. Vous pensez qu’il y avait eu un manque de communication sur le projet de la deuxième République ?

L’idée de la deuxième République était une bonne chose malheureuse-ment c’est Bérenger qui a torpillé le projet. On allait avoir un président élu au suffrage universel par le vote populaire. On aurait eu un symbole politique de la nation mauricienne. Qu’est-ce que Bérenger a fait ? Il a commencé par dire que dans le pro-jet de la deuxième République, c’est le Premier ministre qui allait avoir tous les pouvoirs et que le président allait être un ‘’rubber stamp ‘’. Je suis désolé de le dire, il prend les enfants du bon Dieu pour des canards sau-vages.

Quand Bérenger a mis ses argu-ments en avant, je savais que les carottes étaient cuites pour la dé-funte alliance et que les résultats allaient être catastrophiques. Du coup, l’électorat travailliste a refusé de cautionner ce projet. Il y a deux choses que Bérenger adore : détru-ire des gens autour de lui et réclamer des élections générales anticipées. Vous voulez dire que les largesses de Navin Ramgoolam n’ont pas contribué à la défaite de la défunte alliance ?

Navin Ramgoolam a fait des er-reurs, il a ses défauts mais il faut aussi se focaliser sur ce qu’il nous a donné. Avant Navin Ramgolam, la République de Maurice était faite de 1000 kilomètres carrés de terre. Ce même Navin Ramgoolam et son

équipe nous ont donné aussi 2,3 millions de kilomètres carrés de mer. Aujourd’hui, cette République mauricienne deviendra une Répub-lique maritime qui va utiliser les ressources de la mer pour se dével-opper. Quand cela a été annoncé, vous savez ce que SAJ avait dit : « Ki pour faire are sa, pou ramasse gomon ». Il ne comprenait même pas l’importance de ce travail gigan-tesque mené par l’équipe de Navin Ramgoolam. Aujourd’hui si le dos-sier des Chagos est d’actualité, c’est grâce au gouvernement de Navin Ramgoolam et son équipe.

La démocratisation de l’économie de l’ex PM n’est pas passée non plus inaperçue. On peut ne pas être d’accord avec sa manière de faire mais il a apporté une contri-bution importante pour permettre l’épanouissement du socialisme. Il a voulu le faire dans une grande mesure mais le gouvernement ac-tuel est en train de tout détruire

pour renforcer l’apartheid économ-ique. Il ne faut pas oublier que Navin Ramgoolam a fait 15 ans comme Premier ministre et 10 ans comme leader de l’Opposition ; il a fait avancer largement ce pays dans plu-sieurs domaines. Il faut reconnaître ses contributions A vous entendre parler, vous êtes devenu l’avocat de Navin Ramgoolam ?

Valeur du jour, non seulement je soutiens la lutte de Navin Ramgool-am mais je n’abandonne jamais mes amis. J’ai beaucoup de sympathie pour lui, mais il est le seul leader crédible pour transformer l’île Mau-rice ...Vous dites bien “crédible” malgré tous ses procès en attente ?

A ce jour, il n’y a que des accusa-tions provisoires mais ces accusa-

tions ne vont pas tenir les rigueurs d’une cour de justice. En ce qu’il s’agit des fameuses Rs 220 millions dans un coffre, je vais citer tout simplement Jean-Claude de l’Estrac dans un entretien à Radio plus. Il dit qu’il n’est pas impressionné, ni choqué par ce qu’on a trouvé dans le coffre-fort parce que tous les par-tis politiques reçoivent beaucoup d’argent et en tant qu’ex campaign manager du MMM, il le sait très bien. Autre fait, Jugnauth a lui-même concédé qu’il a construit son gratte-ciel, le Sun Trust, avec des dons qu’il a reçus. C’est donc dans les mœurs politiques que les leaders reçoivent tous de l’argent.Le retour de Navin Ramgoolam sera un véritable boost up pour le parti ?

Je ne parle plus de retour. Il est un fait aujourd’hui que l’électorat du PTr n’a pas abandonné Navin Ram-goolam ; son électorat est plus en mode dormant mais il va se réveil-

ler bientôt et tout va changer. Dès ce dimanche, on aura un baromè-tre de la popularité des partis. Il y a quand même un travail à faire pour améliorer le parti par exemple qu’on le veuille ou non, le PTr est perçu comme un parti hindou. Navin Ramgoolam est conscient de cela et il faut qu’il s’entoure de quelques Deputy Leaders de minorités tels que Rama Valayden, Shakeel Mo-hamed, ou même Arvin Boolell.

Avec cette nouvelle formule, il va devenir une force extraordinaire. Et laissez-moi vous faire une con-fidence, je vois même Xavier-Luc Duval faire partie de cette équipe en tant que leader du PMSD. Très vite Xavier va réaliser que sa place se trouve au sein de ce mouvement social démocrate pour mettre fin à ces gabegies qui ruinent ce gou-

vernement. Honnêtement, je vois le « revival » du PTr arriver. Vous qui êtes dans le secret des dieux, Xavier Duval a-t-il émis un tel souhait ...?

Mais je sais qu’il est très mal à l’aise dans ce gouvernement sur-tout avec un Bhadain qui ne cesse de commettre erreur sur erreur et qu’il y a actuellement quatre min-istres qui veulent devenir Premier ministre. Au risque de jouer au prophète de malheur, pensez-vous que la note sera très salée concernant l’appel de Pravind Jugnauth dans l’affaire Medpoint ?

Le jugement des magistrats est basé sur les faits. Et en Cour su-prême, ces faits resteront des faits parce que seul le secrétaire finan-cier a le droit de signer un docu-ment mais c’est Pravind qui a signé. Rien ne peut changer à moins qu’on amende la constitution. Logique-ment, je vois mal comment il va gagner en appel.

De toutes les façons, Pravind Jug-nauth n’a pas l’étoffe d’un Premier ministre. Je pense sincèrement qu’Anerood Jugnauth sait que sa dy-nastie est mal foutue et que son fils ne pourra pas le suivre sur le fauteuil de Premier ministre. Les mauvaises langues disent que ce gouvernement ne tiendra pas longtemps, êtes-vous de cet avis ?

Depuis l’indépendance, nous avons hérité d’un gouvernement composé de gens incompétents. Je pense que c’est la pression populaire qui fera tout basculer et si jamais un malheur frappe Anerood Jugnauth, alors des élections anticipées auront bien lieu.

Il est certainement

le néolibéral le plus connu de l’océan Indien

Le MMM d’aujourd’hui n’a rien à voir avec le MMM de l’époque

La Maubank regroupera les activités de la MPCB et de la NCB

« La nouvelle entité bancaire comptera des dépôts total-isant Rs 30 milliards et des actifs de Rs 33 milliards et dis-posera d’un réseau de 36 succursales », a déclaré le ministre des Finances, Vishnu Lutchmeenaraidoo qui procédait au lancement officiel de cette banque au Swami Vivekananda Convention Centre.

L’Etat a déjà injecté Rs 1,45 milliard de fonds propres. Au total, la somme de Rs 3,2 milliards sera injectée dans cette banque. Sridhar Nagarajen, un banquier de renom, sera le CEO de Maubank. L’aspect légal de la fusion a déjà été fi-nalisé, mais il faudra attendre encore trois mois pour qu’elle soit complète à 100 %, a affirmé le ministre.

La MauBank ouvrira ses portes le 1er janvier 2016. Dix succursales spécialisées en PME verront le jour en janvier. Elles se situeront à Port-Louis, Triolet, Rivière-du-Rempart,

Flacq, Mahébourg, Rose-Belle, Chemin- Grenier, St-Pierre, Quatre-Bornes et Malabar à Rodrigues.

Le ministre des Finances a donné la garantie que «l’État prend l’engagement de protéger les comptes des clients». Il va, d’autre part, s’assurer que l’Etat ne s’insurge pas dans les affaires de la banque, et que tout sera mis en œuvre pour ne pas répéter les erreurs du passé.

l a justifié le recrutement de Sridhar Nagarajan, l’ex-Chief Executive Officer (CEO) de la Standard Chartered Bank, à la tête de la Maubank.

Concernant la création d’une SME Bank, le ministre a tenu à expliquer les raisons pour lesquelles le gouvernement a revu son projet. P

our le ministre, il est question dorénavant de Smart SME Branches qui offriront à la fois des solutions bancaires et non bancaires aux PME, aux Start-Up et aux coopératives, entre autres. Sunil Bholah, le ministre de l’Activité économ-ique, de l’Entreprise et des Coopératives a fait ressortir que le One Stop Shop sera une réalité d’ici peu et sera situé à la rue Pope Hennessy, à Port-Louis. D’autres SME Parks vont être ouverts, les premiers à Plaine-Magnien et à Caroline.

C’est officiel, la MPCB et la NCB vont fusionner pour créer une nouvelle banque, la Maubank. Les 708 employés conserveront leurs emplois dans cette nouvelle entité.

Quatre pôles de développement de la Maubank ont été identifiés: le Retail Banking, le Corporate Banking, l’International Banking et les PME.


«Je me souviens» : telle est la devise du Québec connue comme « la belle province » d’un Canada majoritairement anglophone. Québec,

dont le drapeau aux fleurs de lys rappelle les armoiries de Port-Louis, de la commune du Morbihan en Bretagne et notre Port-Louis, capitale de la République de Maurice.

Pour rappel, la fleur de lys était l’emblème des rois de France aux noms desquels furent à des dates différentes prises et occupées tant le Québec que l’île de France - en ce qui concerne cette dernière, c’est le 20 septembre 1715 que le capitaine de vaisseau Guillaume Dufresne d’Arsel prenait possession du territoire qui allait demeurer Isle de France jusqu’à la prise de l’île par les Anglais en 1810. Entre-temps in-tervint la rétrocession des Mascareignes - Bourbon, Rodrigues et l’Isle de France - à la couronne royale en 1767 de la Compagnie des Indes orientales. Ce fut à partir de cette époque que furent nommés les gou-verneurs à l’instar de Pierre Poivre entre autres.

La semaine prochaine, ce sont donc 300 ans de présence et d’influence qui marqueront les évènements remontant de la prise de l’île le 20 septembre 1715. S’il est important de se souvenir, il convient aussi d’associer à cette commémoration les groupes humains venant d’Afrique, de Madagascar et du sud de l’Inde qui ont grandement con-tribué à l’édification de la colonie où ils n’avaient pas voix au chapitre pour les raisons historiques et le contexte social de l’époque, leur sort étant soumis aux dispositions du Code Noir. Ce ne sera qu’en 1835 et effectivement en 1840 sous l’administration coloniale anglaise que ces populations seront émancipées, laissant la place à l’engagisme qui ne se terminera officiellement qu’au début du 20e siècle – époque où se dessinera une nouvelle revendication demandant la rétrocession de Maurice à la France.

Ce mouvement souleva bien des passions au sein de la société colo-niale mais finit par mordre la poussière notamment aux élections de 1921. Au passage, il est intéressant de noter qu’il reviendra à l’un des fer-vents animateurs du mouvement de rétrocession, le Dr Maurice Curé, de fonder quelques années plus tard le Parti Travailliste des origines, aux côtés d’Anquetil, Rozemont, Seeneevassen et du Pandit Sahadeo.

Dans le contexte de la semaine de commémoration annoncée aut-our du tricentenaire de la présence et de l’influence française à Mau-rice, il nous a semblé important, opportun et surtout juste de rap-peler les contributions de tout un chacun en y apportant un regard ouvert et sans complexe sur cette épopée qui fait partie intégrante de notre histoire commune. A nous tous Mauriciens avec ces moments d’émerveillement, de belles réalisations mais aussi de grandes in-justices que furent entre autres l’esclavage qui a cyniquement et vo-lontairement effacé l’identité culturelle, philosophique, religieuse et traditionnelle des populations serviles en provenance d’Inde du sud (Pondichéry), d’Afrique et de Madagascar. Sans oublier l’engagisme qui à partir de 1835 , a toutefois permis aux immigrants de préserver leur héritage culturel, religieux et linguistique qui enrichissent aujourd’hui notre patrimoine national. Des étapes qui ont forgé notre histoire à nous tous Mauriciens qui nous enrichissons de nos différences faisant de chacun d’entre nous et en tant que peuple un ensemble unique.

C’est d’ailleurs avec bonheur que cette tribune vous est partagée aujourd’hui en français. D’autant que mercredi dernier était célébrée la messe annuelle du tourisme en l’église Saint François d’Assises dont la construction commença à Pamplemousses sous un certain Mahé de Labourdonnais.

Bon tricentenaire à toutes et à tous dans le souvenir et le respect de toutes celles et tous ceux qui y ont contribué de gré ou de force et surtout sans distinction.

Jean-Marie Frank Richard

De tout pour faire un monde

« Tricentenaire » :se souvenir ensemble

de tout et de tous

Lettre ouverte du Premier ministre adjointA l’occasion du Tricentenaire de

la présence françaiseMaurice célèbre cette an-

née le Tricentenaire de la présence française puisque c’est en septembre 1715 que la Marine du Roy prit possession de l’île en la nommant Isle de France.

300 ans plus tard, malgré un siècle et demi de colonisation britannique et après 47 années d’indépendance, les liens qui unissent Maurice et la France sont plus solides que jamais. No-tre pays reste fermement ancré dans la francophonie. Des traces indélébiles témoignent de cette appartenance à la grande famille francophone, à commencer par la langue française confortable-ment installée dans notre paysage linguistique, ainsi que le kreol morisien, ciment de notre jeune nation, adapté du français par les anciens esclaves africains, que nous utilisons tous aujourd’hui.

Les premiers édifices sur lesquels s’est appuyé tout le dével-oppement physique de l’île furent érigés durant l’occupation fran-çaise par des gouverneurs éclairés comme Mahé de La Bourdonnais, auquel il convient d’associer les ouvriers bâtisseurs du sud de l’Inde et les esclaves d’Afrique et de Madagascar qui jetèrent les bases de la vocation sucrière du pays.

De même, les prémices du dével-oppement économique de l’île se manifestèrent aussi à travers des initiatives géniales comme celle du botaniste Pierre Poivre qui sut placer l’île sur la route des épices. Il créa le Jardin de Pamplemouss-es qui fut aussi le premier jardin botanique tropical au monde. Ce véritable laboratoire botanique permit de diffuser vers Madagas-car et les Antilles quelques arbres et épices les plus convoités de l’époque.

L’audace des corsaires bretons fit de l’Isle de France la citadelle de la Mer des Indes et la bravoure de ses marins permit à l’Empereur Napoléon 1er d’enregistrer son unique victoire navale, à la bataille du Vieux Grand Port.

Plus tard, malgré son appar-tenance à l’empire britannique, la petite île ne cessait de garder cet attachement indéfectible à la France. Preuve de taille, s’il en fal-lait, le Code Napoléon continuait de demeurer la pierre angulaire du système juridique mauricien, malgré l’entrée en vigueur du droit coutumier anglais, dès la prise de l’île en 1810 - ce système résolument hybride est d’ailleurs aujourd’hui un atout essentiel dans l’essor de notre centre finan-cier international.

De plus, le français continu-ait de résonner dans les rues du Port-Louis, même s’il était mâtiné

d’intonations anglo-saxonnes ou de rythmes asiatiques. Il n’est pas surprenant que de doux poètes de passage tombèrent sous le charme étonnamment familier et délicieusement exotique de nos dames créoles. N’est-ce pas Charles Baudelaire, probable-ment le plus grand poète fran-çais, qui à la suite d’un voyage en septembre 1841, évoquait le “pays parfumé que le soleil ca-resse”, conférant à l’île son statut de paradis où regnaient beauté, luxe, calme, volupté ?

Ce sont ces attributs que re-cherchent encore, 150 ans après Baudelaire, les plus grandes étoiles de la scène artistique française. Qu’elles se nomment Catherine Deneuve, Alain Delon, Johnny Halliday, Patrick Bruel ou Emmanuelle Béart – et bien d’autres encore -, elles ont toutes goûté aux charmes du paradis chanté par le poète. Leur présence régulière chez nous a contribué à consacrer, aux yeux des Français, la petite étoile de la Mer des Indes comme star incontestée de la pla-nète tourisme.

Aujourd’hui premier marché touristique de Maurice, la France est aussi le premier investisseur et notre principal partenaire économique. Certains aspects de la culture française, notamment au plan littéraire, sont toujours particulièrement vivants au sein de la société mauricienne. Nos plus grands écrivains sont résolu-ment francophones. La presse, fièrement indépendante, est

également farouchement franco-phile.

Partout à travers notre pays, dans le nom de rues, de villages, de sites et jusque dans celui de notre capitale, mais aussi au sein des familles mauriciennes, quelque soit leur couche sociale ou leur origine ethnique, vibrent les fibres de cette francophonie rayonnante.

Au fil des siècles, les Mauriciens ont su cultiver – aussi bien que la canne à sucre - les excellentes re-lations avec ce grand pays qu’est la France. A travers la commém-oration du Tricentenaire, qui est aussi un nouvel épisode dans la formidable histoire qui unit les deux pays, nous voulons célébrer comme il se doit cette relation unique.

Le programme des célébrations comprend pas moins de 16 évène-ments, étalés entre le 20 et le 27 septembre - certains ayant même déjà eu lieu depuis le 15. Ces célé-brations sont un gage de ce lien spécial existant entre la France et Maurice qui a su admirablement résister au temps qui passe.

Les Mauriciens et les Français sont invités à participer pleine-ment à toutes les activités.

Pour nous Mauriciens, c’est l’occasion de reconnaitre ce que la France a fait pour nous. Et pour nos amis français, c’est une nou-velle opportunité de se laisser sé-duire par les charmes de notre île.

Continuons d’entretenir la flamme !

Xavier-Luc Duval, G.C.S.K.17.09.2015

TTRIBUNE

9DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2015

renger ? Par ailleurs, outre Navarre-Marie et Labelle, pourquoi le MMM ne met pas en avant Dayal ? Cette avocate fait aujourd’hui office de « bibelot » lors des conférences de presse hebdomadaires du MMM, où seul Bérenger tient le crachoir. Et pourtant, elle est avocate, et sûrement bonne oratrice. Le muet lui va mal !

En dernier lieu, Le Défi a rappor-té qu’il y a eu un énième « clash » entre Bérenger et Steve Obeegadoo. Si Bérenger veut pousser Obeega-doo vers la sortie, et donc dans les bras du Mouvement Patriotique, et donner plus « d’épaisseur » à Jeeha, nous le lui disons illico : En 46 ans d’existence, il n’aura rien compris à la politique mauricienne. Obeega-doo est celui qui a donné ses lettres de noblesse au secteur éducatif à Maurice. Quelle est la trace lais-sée par Pradeep Jeeha dans notre société ?

Le temps du sursaut est donc ar-rivé, M. Bérenger ! Ne brocardez pas 46 ans de passion pour les beaux yeux d’un croque-mort !

n Harold Casimir

Jeeha, le dernier clou dans le cercueil du MMM !

Le président (en France, le titre reste) Cassam Uteem a tort de dire (dans L’Express de dimanche dernier) que Paul Bérenger a perdu de sa crédibilité « parce qu’il a fait alliance avec Navin Ramgoolam, et à cause

du projet de deuxième république ».Si l’électorat a sanctionné le leader mauve pour ces deux raisons, il aurait dû être encore plus sévère avec Xavier Duval, qui a été le partenaire de Ramgoolam pendant neuf ans, et avec le MSM aussi, qui a aidé ce même Ramgoolam, en 2010, à retourner au pouvoir. Or, c’est le contraire qui s’est passé, Bérenger étant sanctionné, et le PMSD et le MSM adoubés.

Ce n’est donc pas Bérenger qui est fautif, mais cet électorat mau-ricien, que le même Bérenger avait qualifié « d’admirable ».Cet élector-at qui aurait dû depuis longtemps, depuis 1983 en fait, l’élire comme Premier ministre et porter le MMM au pouvoir. Hélas, faute d’avoir pu s’entendre avec cet électorat, qui ne sait pas voter, et qui préfère de beaucoup voter communal, Bé-renger a bradé son MMM, et l’a offert, au gré des ans, soit au Parti Travailliste, ou au MSM. Laissant de ce fait son parti s’effriter, pas-sant de 46% en solitaire s’il vous plaît !, à de dangereuses miettes aujourd’hui !

Comment le MMM en est arrivé là, alors qu’il célèbre ce matin le 46è anniversaire de son existence, aut-our du slogan « Les mêmes princi-pes, les mêmes valeurs. »

Nous nous sommes permis (en espérant que POV ne nous jettera pas un sort malgache !) de repro-duire la caricature de ce talentueux artiste de la Grande île, et qui résu-me tout le drame et le paradoxe du MMM : » Les mêmes principes, les mêmes valeurs et le même leader. » 46 ans ont passé, sans que Paul Bé-renger n’ait trouvé quelqu’un pour lui succéder. Et si l’on en croit une information parue dans la presse, et pas démentie par Bérenger, il au-rait jeté son dévolu sur… Pradeep Jeeha.

Disons le tout de suite : Jeeha n’a pas l’envergure d’un Premier ministre. Et ce n’est pas parce qu’il est Vaish qu’il doit se croire « béni » pour être candidat « naturel » à ce poste. De plus, Jeeha n’a jamais expliqué pourquoi il a déserté le N0.6, circonscription où il fut élu pour élire domicile au N0.4, où son arrivée a fait d’énormes dégâts, avec les départs de Joe Lesjongard et Jimmy Chowrimootoo, entre autres. Bref, s’il persiste à vouloir garder l’option Jeeha, ce sera le dernier clou dans le cercueil du MMM !

Car, même s’il va seul dans d’éventuelles élections « antici-pées», le MMM ne gagnera pas. D’abord, parce que l’électorat mauricien, avec les Hindous en majorité, et se laissera encore une fois hypnotiser par ceux qui main-tiennent que Bérenger n’a pas le droit d’être Premier ministre, parce qu’il est Blanc. Or, au lieu de faire sa force de cette « faiblesse », Bé-renger a donné en quelque sorte raison aux racistes en présentant à chaque fois un « paravent Hindou».

Et si en 1983, on peut lui accorder le bénéfice du doute, lui croyant

naïvement que l’électorat était en-core « admirable », Bérenger n’a pas tiré les leçons du passé. Il a persisté avec les paravents. Aujourd’hui, le MMM est arrivé à un point de non-retour. Ou Bérenger crève l’abcès et se met en retrait, laissant la barre à sa fille Joana ou à son fils Emma-nuel, ou il choisit l’option Jeeha et mène le MMM vers une mort cer-taine.

En vérité, il est plus que temps pour Bérenger de se retirer en beauté, alors qu’il est encore par-lementaire (le plus ancien, avec Sir Anerood Jugnauth, son ancien camarade de combat) et leader de l’opposition. Attention, nous ne lui demandons pas de prendre sa re-traite. Car le pays, malgré cet élec-torat mesquin et raciste, a encore besoin de Bérenger, de sa sagesse et de sa science. Mais que ce soit en tennis, en football, en boxe, dans tous les domaines, les meilleurs doivent un jour partir. Bjorn Borg, Pelé, Ali, tous ont été les Bérenger de leurs disciplines, mais ils ont su partir. Au MMM, personne n’ose dire à Paul de partir. Car, ils ont peur de lui. Et c’est dommage.

Car le MMM a maintenant une belle option devant lui : intron-iser Joana Bérenger comme nou-velle leader, avec le père restant en retrait. C’est le MMM qui allait, encore une fois, faire l’histoire, en présentant Françoise Labelle comme Speaker. Cela ne s’est mal-heureusement pas réalisé. Mais,

avec Joana, le MMM peut présent-er une femme comme dirigeante. C’est cette fois ou jamais ! Et que Bérenger ne vienne pas dire que « Joana n’est pas prête » ou « elle doit faire ses preuves ». Faux ! Car, quand Bérenger, même si toute comparaison est difficile, est dev-enu chef du MMM, il était jeune, et n’avait que son expérience de syn-dicaliste et d’intellectuel. Par ail-leurs, en présentant une femme et une Blanche à sa tête, le MMM fera, une fois pour toutes !, table rase du

« paravent hindou » qui reste en-core comme une pierre dans les souliers de Bérenger.

La femme est l’avenir de l’homme. Et Bérenger ne nous fera pas l’injure de ne pas savoir qui a écrit ça. S’il a vraiment le MMM à cœur (et nous n’en doutons pas), Paul Bérenger doit se mettre en retrait, et laisser la barre à une femme. Es-timons que Arianne Navarre-Marie et Françoise Labelle ne feront pas « l’unanimité », qui au parti dira non à une intronisation de Joana Bé-

Sedley Richard AssonneLe Vicomte des gueux

Je voudrais apporter quelques suggestions con-cernant le ramassage des ordures. A part des

poubelles, pourqtoi les collectivités locales ne distribueraient pas des sacs qui se referment à chaque famille, comme telle est la pratique en France? Étant donné que des sacs en plastique sont incommodes, on pourra opter pour des sacs fab-riqués avec des matières non dommageables pour l’environnement.

Avec ce système, les éboueurs peuvent ramasser des sacs disposés dans un lieu tout indiqué à l’abri des chiens errants qui pourraient déchiqueter de tels sacs, et selon un horaire précis. Car, le jour du ramassage, les poubelles souvent découvertes, et traînées çà et là par les éboueurs, laissant les rues exhaler une odeur nauséabonde et insupportable pour les passants. Avec cette méthode susmention-née, le ramassage d’ordures sera plus hygiénique et il

y aura moins de moustiques et autres insectes nuisi-bles surtout dans notre pays <pendant l’été ou la sai-son des fruits> . Il suffit d’un peu de bonne volonté et de détermination sans attendre trop longtemps. Ce serait un système non seulement hygiénique mais différencié de l’actuel. Quid pour l’habitat rural! Pour un tel service municipalisé, l’administration munici-pale ne dispose-t-elle pas d’un fonds de concours ? Et les dépenses publiques !

Donnant carrière au manque d’attention, ou méprisant l’urbanité, jettant sans gêne des déchets sur les voies publiques. D’ailleurs, dans les villes les déchetteries sont inexistantes. Quant aux poubelles elles serviront à garder dans un état de propreté l’environnement, les cours et les rues. Que dire si, par insouciance, plusieurs familles ont une seule poubelle par individu?

Un système moderne et hygiénique


UN SERVICE ESSENTIELIls cumulent ainsi incontestablement des

fonctions d’utilité publique voire d’un service essentiel. Il n’est pas rare par ailleurs de voir certains chauffeurs de taxi, encadrer, épauler des personnes âgées ou vulnérables durant leurs déplacements. Il est révolu le temps des attelages à chevaux ou de « Minors » pourtant robustes et fiables qui ont marqué le temps d’antan. Cependant, les taxis continuent de rallier nos routes, les lieux publics ou privés et foisonnent dans toutes les agglomérations. La concurrence devenue pourtant rude, fé-roce même avec l’arrivée de « vans scolaires » et de « taxis marrons », n’a pas enlevé ou amoindri l’intérêt de la population envers ce genre de prestation.

Certains conducteurs, vu l’ampleur de la congestion routière, optent parfois pour ce service au lieu de subir des migraines et un stress permanent aux commandes de leurs volants. C’est dire à quel point nous sommes souvent redevables aux chauffeurs de taxi. Dans ce contexte, nous sommes allés au- de-vant d’un chauffeur très connu et sollicité des villes-sœurs, Premanand Burrun. Ancré depuis trente-deux années dans ce métier qui n’est pas de tout repos, il appartient à cette gé-nération de chauffeurs qui misent sur l’esprit courtois en sus d’une tenue sobre et impec-cable. Cet homme volubile a un sens profond du contact humain et de l’appréhension des choses. Il nous livre que sa profession ressem-ble pour beaucoup à un parcours du combat-tant.

En effet, ce n’est guère aisé depuis quelques décades de circuler sur nos routes pourtant globalement praticables. Là où le bât blesse réside bien-sûr au niveau de la congestion routière, les perturbations rencontrées à tout moment dues à la négligence, l’irrespect, l’indiscipline des uns et des autres. Il est mal-heureux, dans ce contexte, de constater une certaine anarchie, un « je-m’en-foutisme » quelque peu chronique sur nos routes. La conduite dangereuse et irresponsable sans oublier les comportements vulgaires, le manque criant de courtoisie de certains font souvent partie d’un triste décor. Rien que dans l’intervalle de notre rencontre avec ce chauffeur d’expérience et aguerri, nous avons constaté quelques voitures de maître garées impunément aux délimitations pourtant ré-servées aux taxis.

Non loin, dans un périmètre central, une place charnière de la ville de Beau-Bassin, il est devenu monnaie-courante d’envahir par-fois complètement les trottoirs avec des véhi-cules sans qu’aucun sabot ou mise en garde ne soient appliqués si ce n’est dans de très rares cas. Tout cela ressemble à des mesures cosmétiques qui ne viennent pas réellement assainir un état des lieux déjà chaotique et malsain. En outre, les chauffeurs de la trem-pe de notre interlocuteur, assidus à la tâche,

méticuleux et imbus d’un sens évident du de-voir ont à faire face à une pratique déloyale de concurrents n’ayant pourtant aucune as-sise légitime. Ils sont à ce titre de plus en plus nombreux à leur damer injustement le pion. Qui plus est, l’insécurité croissante qui plane sur notre société, n’épargne pas la sphère que côtoient Premanand Burrun et consorts.

Que de fois des gens appartenant à ce corps de métier tout comme les conducteurs ou re-ceveurs d’autobus n’ont-ils pas fait les frais d’agressions, de tentatives d’intimidations ou de menaces pour se faire subtiliser leur argent? Il va sans dire qu’à la nuit tombée, la mission du chauffeur de taxi est davantage risquée et périlleuse. Par conséquent et après avoir été au four et au moulin pendant de nombreuses années au service de ses clients à tout moment, notre vis-à-vis a pris une mûre et sage décision. Il n’opère plus dorénavant (sauf dans de rares et exceptionnels cas) et ce depuis un bon bout de temps déjà, au-delà de dix-sept heures. Il a ainsi le temps après une rude journée de se consacrer à sa famille, à sa maison et à d’autres activités.

Se frayer un chemin malgré les difficultés

Comme pour toute profession, il connaît des hauts et des bas mais parvient à joindre les deux bouts et à tirer son épingle du jeu. Il enciurage les jeunes qui veulent se lancer dans ce domaine, d’aller de l’avant. Malgré

les énormes difficultés et obstacles qui se dresseront sur leur chemin, notre interlo-cuteur déclare qu’il y a néanmoins matière à gagner décemment et convenablement sa vie en exerçant ce métier. A voir Premanand Burrun conduire, on dirait que cet « as du volant » le fait comme pour un jeu d’enfant. Pourtant, appliqué et toujours aux aguets, il scrute les moindres et infimes détails sur la route et s’arme d’une extrême vigilance. En outre, il veille au grain pour s’assurer perpé-tuellement que son véhicule est en bon état de marche car c’est un facteur très important de son métier.

Ce n’est pas pour rien que cet homme mesu-ré mais franc s’est bâti une solide réputation et conquis une fidèle et indéfectible clientèle. Celle-ci issue de tous les horizons, de toutes les couches sociales ou ethniques lui fait con-fiance car sa prestance, sa prestation font la différence et contrastent considérablement avec le comportement réducteur et vulgaire de certains de la profession. Loin notre inten-tion de le mettre sur un piédestal car nul n’est parfait, il faut toutefois souligner que l’on reconnaît un arbre à ses fruits. Plusieurs té-moignages glanés auprès de ceux nombreux qui font appel à lui, confortent cette bonne, élogieuse image et aura qui émanent de ce personnage très fortement présent à la place Pierre Renaud à Beau-Bassin.

Malgré le fait que conduire sur nos routes, encore plus si cela est source d’un gagne-pain quotidien, devient une tâche de plus en plus

difficile voire périlleuse, notre interlocuteur s’acquitte de la sienne avec rigueur, philoso-phie et professionnalisme. Parmi tant d’autres éléments que nous avons dépêchés à son insu le concernant, un point mérite d’être souli-gné. Il s’agit d’un fait réel et ces propos relatés par un de ses clients qui attestent du profond et riche humanisme autant que la grande pro-bité qui habitent cet être de valeur. Comme cela ne court pas les rues de nos jours, nous avons insisté à faire état de cela.

En effet, lui tendant un billet de Rs 500 qu’un passager avait mépris pour une cou-pure de Rs 100, notre interlocuteur tran-cha spontanément : « Gran dimun, pa fer sa kalite lerer la, ena boukou ki ti pou prof-ite lor ou febles la. Est-ce que c’est bien Rs 100 que vous m’avez remis ? » — « Oui ! » -« Non monsieur. C’est une coupure de Rs 500 que vous m’avez refilée et je ne gagnerai rien à vous embêter, à profiter injustement de la situation. Pli divan mo ava perdi plis ki sa. Ou bizin get bien avan fer kiksoz, pa pran sa pou ene lofens gran dimun.»

Fidèle au poste chaque jour à la place de taxi Pierre Renaud, Premanand Burrun à l’instar d’autres de sa trempe, accomplit tran-quillement mais sûrement sa mission. Pour le moins que l’on puisse dire, il est l’un de ceux qui contribuent activement à redonner ses lettres de noblesse à ce métier difficile, ex-igeant, parfois ingrat mais salutaire, utile… quasiment indispensable.

n François Raynal

Profession : chauffeur

de taxiDepuis des lustres et suivant l’avènement de l’automobile, les

chauffeurs de taxi ont toujours fait partie intégrante du paysage mauricien. Ils contribuent énormément à faciliter la tâche de plus d’un en convoyant des individus ou un groupe de personnes à leurs lieux de travail. Ces conducteurs de carrière assurent des sorties d’agrément, de fonction ou autres shopping et évènements d’envergure

: baptême, mariage, enterrement etc. Ils répondent souvent à l’appel de détresse de blessés ou de personnes en situation difficile et délicate dont les services d’urgence peuvent tarder à prendre en charge. Les chauffeurs de taxi aident également les personnes devant se rendre à nos institutions de santé ou à un quelconque déplacement imprévu si ce n’est encore des sorties impératives.


11

L’Atelier Sa Nou Vize et SWAN s’associent pour aider ceux qui se

trouvent au bas de l’échelle sociale

Trente jeunes des îles de l’océan Indien participeront du 21 et 24 sep-tembre 2015, au Centre de Jeunesse d’Helvetia à St Pierre, à une forma-

tion de formateurs en ‘counselling’ basé sur la santé des jeunes.Organisée conjointement par le ministère de la Jeunesse et des Sports

avec la Conférence des ministres de la jeunesse et des sports de la Fran-cophonie (CONFEJES), la formation regroupera les participants venant des Comores, de Madagascar, de Maurice, de Mayotte, de Rodrigues et des Seychelles.

Les principaux objectifs sont de renforcer la connaissance des partici-pants sur les problématiques en matière de santé des jeunes (savoir) ; offrir aux participants les moyens et techniques pour accompagner les jeunes (savoir être) ; et offrir des outils aux participants afin qu’ils puissent assurer le transfert de compétences (savoir-faire).

Les personnes ressources sont des experts dans le domaine du ‘counsel-ling’ à savoir Dr Emilie Duval, psychologue de l’Université de Maurice, et Dr Tifana venant de Madagascar.

La formation comporte 17 sessions et six modules. Ces modules sont: orientation de la formation ; la psychodynamique et les microtechniques du ‘counselling’ qui vont définir et qui mènent à l’apprentissage du ‘coun-selling’; la santé des jeunes (adolescence, grossesse précoce et avortement, IST/VIH, violences et suicide, toxicomanie, relation parents-enfants); le premier entretien; la notion d’andragogie; et, évaluation.

La CONFEJESCréée en 1969, la CONFEJES est une institution intergouvernementale

qui œuvre pour la promotion de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs au sein de l’espace francophone. Sa mission est de mobiliser les pays, les ressources et les énergies dans une perspective de concertation afin de promouvoir la participation et l’insertion des jeunes au sein de la société.

Les principaux objectifs sont de former les formateurs dont les pays ont besoin dans les domaines de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs ; et de conseiller et appuyer les pays membres en mutualisant les savoir-faire et en puisant dans leurs capacités de réflexion et de créativité.

La CONFEJES compte 43 Etats membres.

Government Information ServicePrime Minister’s OfficePort Louis16 September 2015

CONFEJES

Formation de formateurs pour 30 jeunes des pays de la région indiaocéanique

PRESS RELEASE

Pour de plus amples renseignements :

191, Route Royale, Beau-Bassin, Ile MauriceT : (230) 465-4900 / 454-8397 — F : (230) 467-2910E : [email protected] — www.elieandsons.com

• Cimetière accessible à tous. Est prévu sur place un lieu de recueil-lement pour chaque communauté (pour ceux de foi hindoue, musul-mane, pour les sino-mauriciens, catholiques et autres.)

• Mise à disposition de deux chapelles ardentes pour la veillée mortuaire (toute la nuit).

• Un crématorium électrique.• Emplacement du cimetière au

centre de l’île Maurice à Quartier-Militaire.

• Fleuriste et marbrerie (produits en céramique).

• Une boutique de boissons non-alcoolisées et collations.

• Une salle de condoléances (pour un service café après les obsèques).

• Système de sécurité 24/24 (vigile et CCTV).

• Club Car mis à la disposition des visiteurs.

• Un lac prévu pour la dispersion des cendres.

• Possibilité d’enterrer les cendres sous les arbres.

• Columbarium: case pouvant contenir des urnes.

• Un service de maintenance (tombes, caveaux, columbarium).

• La concession peut être achetée dès maintenant et vous appartient

• pour une durée indéterminée.• Un espace vert entretenu, calme

et paisible.• Parking disponible pour 170

véhicules.• Vous pouvez faire l’acquisition

d’une concession peu importe la lo-calité où vous habitez.

Commémorons nos êtres chersLes points forts d’Elie and Sons

Memorial Garden

L’Atelier Sa Nou Vize a été créé en 2010. Depuis sa création, l’Atelier qui forme partie de l’ONG Mouvement Forces Vives Quartier EDC Rose Belle, a construit 30 maisons pour aider des familles à vivre dans de meilleures conditions. Grâce aux aides reçues au fil des

années, divers cours sont maintenant proposés aux habitants : ils peuvent être formés à la puériculture, la création de bijoux, la musique et la danse pour les jeunes. Il existe également des cours d’alphabétisation et de remise à niveau pour les écoliers.

Tous ces ateliers ont pour objec-tif de permettre aux habitants de devenir autonome et de se prendre en main. Les aides servent aussi à la construction d’infrastructures com-munautaires, telles que la salle poly-valente, qui est en voie d’achèvement, ou le snack « Baz- Manz-N-Kou », un projet d’entrepreneuriat social qui assure aux familles un repas même avec un petit budget. En outre, l’ONG encourage le développement d’un esprit participatif au sein du quartier en confiant aux habitants des tâches dans la gestion des infra-structures communautaires

Bientôt les jeunes et moins jeunes pourront laisser libre cours à leurs talents artistiques dans la nouvelle salle polyvalente qui sera inaugurée le 16 octobre. Sa Nou Vize est égale-ment un point d’ancrage pour bon nombre d’habitants de la localité ce qui les permet de mieux se connai-tre en s’adonnant à des jeux de so-ciété ou en suivant des programmes télévisés.

Dans le cadre de la journée in-ternationale de la charité, com-

mémorée le 5 septembre, SWAN a fait don d’un chèque de Rs 300 000 et de trois ordinateurs, d’un lap-top, de trois armoires métalliques et des vivres pour les enfants du quartier, à l’Atelier Sa Nou Vize. Ces dons ont été remis, le mer-credi 9 septembre, pour contribuer à la bonne marche administrative de l’association qui œuvre pour l’éradication de la pauvreté à Rose-Belle, pour l’accompagnement sco-laire des enfants et l’encadrement des jeunes et des personnes âgées venant de quartiers défavorisés. A cette occasion, plusieurs employés de SWAN ont fait le déplacement pour rencontrer Monsieur Alain Auriant, le coordinateur des activi-tés de l’Atelier Sa Nou Vize, encadré de ses membres. Ainsi, SWAN a réi-téré son soutien à cette association pour permettre à cette dernière de pourvoir à ses besoins et pour faire progresser ceux qui se trouvent au bas de l’échelle sociale pour qu’ils puissent avoir une chance de pros-pérer dans la vie.

Pour l’Atelier Sa Nou Vize, savoir

pouvoir compter sur SWAN est un soulagement. « SWAN nous accom-pagne depuis quatre ans. Son aide a débuté et s’est matérialisée avec la rénovation des maisons en amiante du Quartier Résidence Bethlehem à Rose Belle. Depuis ce partenariat se poursuit et au nom de l’association, je tiens à remercier SWAN pour son soutien indéfectible, » affirme le co-ordinateur des activités de l’Atelier

Sa Nou Vize, Alain Auriant.

DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 201512B OLLYWOODLE JOURNAL DU DIMANCHE

Il y a quelques années, avec Ishq Vishq et Vivah, tout le monde pensait qu’Amrita Rao avait un bel avenir devant

elle dans l’industrie Bollywoodienne. Cependant, force est de reconnaitre qu’elle a disparu du devant de la scène et que ses derniers rôles dans Jolly LLB et Satyagraha étaient très secondaires. Ainsi, peut-être que l’actrice pourra effec-

tuer un véritable come-back cette fois-ci avec Satsang de Prakash Jha. Ce film social lui offrira un rôle d’envergure d’après certaines sources et Amrita partagera l’affiche avec Ajay Devgan. Le tournage de Satsang sera lancé après la sortie Gangaajal 2.

Comeback de Amrita Rao

Les retrouvailles Nawazuddin Siddiqui et Anurag Kashyap ?

Alors que son mégaprojet Bombay Velvet a été très injustement ignoré en ce début d’année,

Anurag Kashyap prépare doucement son retour à la réalisation. Et d’après plusieurs médias, dont Mid-Day, ce nouveau projet pourrait réunir Kashyap avec Nawazuddin Siddiqui, le duo de choc qui nous affait offert le cultissime diptyque Gangs Of Wasseypur. Le film en question pourrait s’inspirer de la vraie his-toire de Raman Raghav, tueur en série schizophrène qui est réputé comme étant le pire tueur de l’histoire moderne indienne.

Notons que Sriram Raghavan (Badlapur) avait déjà consacré un court-métrage à cet homme il y a

quelques années. Un sujet sombre et violent qui se-rait parfait pour l’univers de Kashyap. Espérons sim-plement que ce projet devienne réalité ! Mis à part ce film, Kashyap pourrait rapidement produire un Gangs Of Wasseypur 3, mais cette fois-ci il ne réalis-era pas le film. En effet, la réalisation de ce troisième opus serait confiée à Zeishan Quadri, scénariste du diptyque initial. Kashyap a déclaré qu’il a demandé à Quadri d’écrire un scénario et que le tournage serait lancé dès qu’il sera au point. Deux beaux projets po-tentiels à suivre de près de la part du maître Anurag Kashyap !

Actuellement à Londres pour le tournage du très attendu Ae Dil Hai

Mushkil, Anushka Sharma est au cœur des rumeurs médiatiques concernant son éventuelle présence au casting de Sultan avec Salman Khan. Une rumeur que l’actrice avait démenti dans une interview, mais qui n’était pas suffisante pour la presse people. Ainsi, l’actrice a décidé de clarifier le choses sur Twitter. “Je suis occupée à tourner et je lis que mon prochain film est Sultan !” a d’abord tweeté Anushka, avant d’ajouter sur le post suivant “Je suis toujours censée faire plus de films que ceux pour lesquels je m’engage. C’est étrange” !

Avec ces messages il est on ne peut plus que clair qu’Anushka Sharma n’a pas signé pour le film Sultan qui sera réalisé par Ali Abbas Zafar et produit par Yash Raj Films. Anushka Sharma peut donc se concentrer sur son tournage. On sait également qu’elle va produire Caneda de Navdeep Singh (NH10) d’ici peu, cependant on ignore si elle sera au casting du film au non. De plus, l’histoire annoncée pour Caneda ressemble quelque peu à celle de Beeba Boys qui est actuellement au TIIF 2015. Peut-être que le projet sera légèrement repoussé pour intensifier les différences entre ces deux projets.

Anushka Sharma n’a pas signépour ‘Sultan’

‘Madamji’ avec Priyanka Chopra n’est pas annulé !

Initialement prévu pour cette an-née, le film Madamji de Madhur

Bhandarkar devait réunir le ciné-aste avec l’actrice Priyanka Chopra, 7 ans après le triomphe commercial et critique de Fashion. Cependant, Priyanka étant trop occupée avec les tournages de Dil Dhadake Do, Gangaajal 2 et de sa série améric-aine Quantico qui sortira bientôt sur ABC, Madamji avait été mis de côté. De nombreux médias annonçaient même que le projet avait été totale-ment abandonné par Bhandarkar. Cependant, la rumeur a été réfutée par le réalisateur lui même !

Actuellement en pleine promo-tion de son film Calendar Girls qui sortira dans dix jours, Madhur

Bhandarkar a déclaré à IANS : “Pour Priyanka, Madamji est très impor-tant car elle aime le sujet du film et elle est aussi excitée que moi à propos du projet”. Le réalisateur a également précisé que Madamji se tournerait en 60 jours à peine et que le tournage débuterait dès que Pri-yanka donnera son feu vert dans son emploi du temps surchargé. Un pro-jet personnel pour l’actrice, qui fera ses débuts en tant que productrice avec Madamji, suivant l’exemple de son compère de Dil Dhadakne Do, Anushka Sharma. Certaines rumeurs annoncent également Fawad Khan au casting de Madamji mais rien n’a été officialisé de ce côté là.

MMUSIC

DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2015 13

WHAT’S upwith

Jerry NAYNA GOSSIPS

Janet Jackson: ‘Unbreakable’

10 3 DEMI LOVATO

10

EASY LOVESIGALAN

WHAT DO YOU MEAN?JUSTIN BIEBER2

DON’T BE SO HARD ON YOURSELFJESS GLYNNE6

HOW DEEP IS YOUR LOVECALVIN HARRIS & DISCIPLES8

CAN’T FEEL MY FACETHE WEEKND14

FIGHT SONGRACHEL PLATTEN6

MARVIN GAYE (FEAT. MEGHAN TRAINOR)CHARLIE PUTH13

PEANUT BUTTER JELLYGALANTIS

AIN’T NOBODY (LOVES ME BETTER)

FELIX JAEHN17

COOL FOR THE SUMMER

1

2

3

4

5

6

7

8

9

SINGLESChart

PP Artist Title

10off icial UK Top

The Vamps are back with a new album Wake Me Up

Janet Jackson has officially returned. Now, as well as getting ‘No Sleeep’ with J. Cole, she’s also

offering up the title track from her upcoming new album. ‘Unbreakable’ shows the singer back at her most soulful, as she croons “I love you/And it’s pure/And it will endure” all the while showing that when it comes to rhyming, keeping it simple never did anyone any harm...

Avicii: ‘For A Better Day’ (out now)

Born: Demetria Devonne Lovato August 20, 1992 (age 23)Albuquerque, New Mexico, U.S.Residence : Los Angeles, California, U.S.Occupation• Singer• songwriter• philanthropist• actressYears active 2002–present

Home town Dallas, Texas, U.S.Television• Barney and Friends• As the Bell Rings• Sonny with a Chance• The X Factor• GleeRelatives: Madison De La Garza (half-sister)Musical career

Genres• Pop• pop rockInstruments • Vocals• guitar• pianoAssociated acts• Jonas BrothersWebsite : demilovato.com

The Vamps are back

with a brand new album and a world tour.

Wake Me Up is the follow-up to the group’s 2014 debut Meet The Vamps and is out on November 27.

The title track from the album will be released as the first single on October 2.

Meanwhile The Vamps will also be heading out on a world tour.

Conor Maynard will support the group on their arena tour (with the exception of Dublin and Bel-fast) as well as The Tide and Hometown.

Seal has announced his musical return with new

album 7 - his ninth studio album and first record in four years.

The singer also revealed his new single ‘Do You Ever’ on Ken Bruce’s Radio 2 show earlier today.

COMEBACK

Demi Lovato

STAR FILE

Rita Ora’s new album is coming this November

According to Billboard, the singer revealed the follow-

up to 2012’s Ora will be out in a couple of months during a show at New York’s Irving Plaza.

The star is currently judging on The X Factor alongside Nick Grimshaw, Simon Cowell and Cheryl Fernandez-Versini.

The singer’s recent single ‘Body on Me’ featured Chris Brown and reached number 22 in the UK.

Foxes: ‘Better Love’ (out now)

While we’re still waiting for news on Bastille’s new album and Foxes’ is five long months

away, we’ve found a halfway house. Bastille front-man Dan Smith and Foxes have put their heads (and voices) together and the result is ‘Better Love’ - an apt combination of syrupy pop vocals with a good-old slap of Bastille’s more epic formula. Back to work now, guys.

Avicii slight-

ly lessened the blow of postpon-ing the rest of his tour by hurling out two music videos for new tracks, proving he’s been hard at work despite the setback. ‘For A Better Day’ isn’t the Swedish DJ’s most groundbreaking track, but it’s another piece of the puzzle that continues to form his new record Stories.

DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 201514P EOPLELE JOURNAL DU DIMANCHE

Le prince Philip

Le prince Andrew Le prince William

Le prince Charles

Le prince Harry

La famille Royale et la barbe : Une histoire de famille

Prince Harry: la barbe, c’est son anniversaire

De sa mission humanitaire en Afrique, le prince Harry a ramené

une courte barbe. Invité a commémorer le 75e anniversaire de la bataille d’Angleterre, le jeune homme affiche une mine radieuse le jour de son 31e anniversaire.

C’est le look favori de ses fans mais pas vrai¬ment celui de sa grand-mère. À tout juste 31 ans, le prince Harry, plus sage a donc choisi de tailler, mais pas de raser, sa célèbre barbe rousse. En ce jour d’anniversaire pour lui, le petit-fils d’Elizabeth II a présenté son style soigné lors de la commémoration des 75 ans de la bataille d’Angleterre.

Vêtu d’une tenue de pilote des airs, le prince Harry est venu soute-nir des vétérans dans leur parade d’honneur à bord de leurs engins. Lui-même pilote d’helicopter pour l’armée britannique, il a montré toute son admiration pour ces hé-ros de l’aviation qui ont combattu lors de la Seconde guerre mondiale.

Comme annoncé au début du mois par ses bureaux de Kensington

Palace, Harry avait à son planning ce 15 septembre, jour de son 31e anni-versaire, une parade aérienne d’une quarantaine d’avions de la Seconde Guerre mondiale, organisée pour célébrer un autre anniversaire. Celui de la victoire britannique lors de la bataille d’Angleterre qui opposa, du 10 juillet au 31 octobre 1940, la Royal Air Force (RAF) à l’armée de l’air de l’Allemagne d’Adolf Hitler, soutenue par l’Italie.

Et c’est un jeune prince, en tenue de pilote et au visage orné d’une virile barbe aussi rousse que ses cheveux, qui est apparu sur l’aérodrome de Goodwood, au sud-ouest de Lon-dres. Le trentenaire y a rejoint des vétérans de la bataille d’Angleterre, ainsi que des militaires blessés pris en charge par son fonds Endeavour,

mis en place par la Fondation royale en 2012 pour soutenir les militaires blessés ou malades. Mais Harry est resté au sol. Alors qu’il devait à l’origine prendre part au défilé aé-rien et survoler le sud de l’Angleterre dans un Spitfire, le charitable jeune homme a décidé de laisser sa place à un pilote vétéran de la RAF âgé de 95 ans et à deux militaires blessés, parce que l’un des Spitfire qui devait voler s’est finalement trouvé inutilis-able, a rapporté le «Daily Mail».

Il faut effectivement reconnaî-tre le courage de ces pilotes, et précisément de Tom Neil, 95 ans, mais ce mardi 15 septembre les regards étaient principalement tournés vers le prince Harry. La Toile s’enflamme de le redécou-vrir barbu et sexy. À chaque fois

que le frère du prince William s’est laissé pousser la barbe, il semblait vivre des moments de bonheur et d’épanouissement. Or, à l’heure de souf¬fler ses bougies d’anniversaire, il se murmure que le célibataire le plus en vue d’Europe aurait renoué

les liens avec Chelsy Davy. Les deux ex-amoureux se seraient retrouvés au début de l’été après quatre ans de rupture et la jolie blonde serait en charge de l’organisation de la fête d’anniversaire du prince.

PRÉSIDENTIELLE US 2016

CHELSEA CLINTON : “MA MÈRE EST MON HÉROS”

Interrogée sur sa mère, Hillary Clinton, Chelsea n’avait pas assez de mots pour dire son amour et son

admiration pour celle qui est en perte de vitesse dans les sondages en vue de l’élection présidentielle de 2016.

Lors d’une interview sur NBC, dans le cadre de l’émission «The Today Show» de mardi,

Chelsea Clinton a couvert sa mère de compliments. Alors qu’Hillary Clinton est en diffi-

culté dans les sondages – empêtrée dans l’«e-mailgate»- la co-animatrice Savannah Guthrie

a interrogé l’ex-«First daughter» et ancienne correspondante de NBC sur une récente en-

quête Quinnipiac qui demandait aux électeurs de décrire la candidate démocrate. Les trois

mots qui sont ressortis en premier sont «menteuse», «malhonnête», et «indigne de confi-

ance». Chelsea Clinton a botté en touche : «Eh bien, Savannah, je ne suis pas une experte,

je suis une fille, et comme je viens de le dire, j’aime et admire ma mère», a-t-elle rétorqué,

ajoutant qu’elle est «fière d’être la fille de (sa) mère».

La reine Letizia et le roi Felipe VI d’Espagne avec Barack et Michelle Obama à la Maison Blanche à Washington

Letizia a fêté ses 43 ans ce mardi. Mais pas question de partager

un gâteau d’anniversaire avec ses filles les princesses Leonor et

Sofia à Madrid. La reine d’Espagne était aux USA avec le roi Felipe VI

pour un voyage d’État de quatre jours, comprenant une rencontre

avec le président Barack Obama et la first lady Michelle Obama.

L’entrevue avec le président des États-Unis étant au planning du

roi d’Espagne dès son premier jour sur le sol des USA, Felipe s’est

donc rendu à la Maison Blanche à Washington en compagnie de

Letizia, en fin de matinée ce 15 septembre. Et tandis que les deux

hommes d’État s’entretenaient dans le mythique Salon Ovale, leurs

épouses en ont profité pour papoter. Michelle Obama a entraîné

l’ancienne journaliste de télévision espagnole dans ses jardins, en la

tenant par le bras, pour lui montrer son potager, support de sa cam-

pagne nationale anti-obésité. Très élégante, aux côtés de la premi-

ère dame des États-Unis en blanc, la Reine s’affichait dans une robe

noire imprimée d’un motif floral blanc. Sans manches et à col en V,

celle-ci était signée de son couturier fétiche Felipe Varela, comme

la veste blanche cintrée à petits boutons noirs qu’elle portait par

dessus à l’intérieur. Letizia s’était chaussée d’escarpins noirs à bout

pointu et tenait à la main un sac de même couleur. Son carré bob

parfaitement lissé, elle s’était parée de boucles d’oreille en perles

blanches.

DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2015 BBIEN-ÊTRE

15

RECETTE

Préchauffer le four à 160°C (ther-mostat 5/6) et beurrer un moule à tarte.

Faire cuire les épinards dans une casserole sur feu moyen tout en re-muant. Les égoutter et incorporer les

oignons, les œufs, le fromage blanc et le fromage râpé.

Verser le mélange dans le moule et enfourner à découvert pendant 45 à 60 minutes, jusqu’ à ce que la quiche soit ferme.

Quiche sans pâte aux épinards

5 aliments pour un cerveau en forme !

Le saumon pour maintenir la structure du cerveau

Saviez-vous que le cerveau était l’organe le plus riche en graisses ? Mais contrairement à celles con-tenues dans le tissu adipeux, ces graisses ne servent pas de réserve : elles entrent dans la composition des membranes biologiques des neurones. Cette gaine graisseuse permet non seulement de pro-téger les neurones, mais aussi de favoriser la création de nouvelles connexions entre les cellules. On doit notamment cette structure aux fameux acides gras oméga-3, plus communément appelés les « bons gras » et dont le saumon est l’une des meilleures sources. Voilà pourquoi on associe souvent les poissons à un cerveau en pleine santé ! Des études ont montré que des carences en ces acides gras induisaient de légers dysfonc-

tionnements neurophysiologiques et pouvaient affecter la qualité du sommeil, l’apprentissage, les per-formances cognitives et la percep-tion du plaisir.

Outre sa teneur très élevée en oméga-3, le saumon renferme également une grande quantité de minéraux, parmi lesquels le sélénium. En s’associant à d’autres enzymes, celui-ci serait capable de prévenir la formation de radicaux libres responsables du vieillisse-ment cognitif.

Les féculents à IG faible pour des performances cognitives durables

Le cerveau exige de l’énergie en permanence. Au repos, il utilise environ 20 % de l’énergie alimen-taire consommée et nécessite principalement des glucides. Son efficacité dépend donc de la qualité nutritionnelle mais aussi de la

distribution régulière de ces sucres. C’est pourquoi il faut privilégier les féculents à index glycémique bas qui vont maintenir un taux de sucre dans le sang beaucoup plus durable et approvisionner le cerveau de manière régulière.

Exemple de féculents à IG faible : Blé (grains complets, cuits vapeur), fèves (cuites), flageolets (cuites), haricots (rouges et blancs), hou-mous, pain au seigle noir, pain aux céréales, pâtes aux œufs, pois chiche, riz blanc, soupe de lentille...

Les moules pour garantir l’énergie du cerveau

Le cerveau a besoin de glucides, mais il lui faut aussi de l’oxygène pour produire de l’énergie. Quelques minutes sans comburant (oxygène) ou sans carburant (glu-cose), et c’est la mort assurée pour les neurones. Une simple réduction momentanée de leurs apports,

en revanche, les empêche de fonctionner de manière optimale. Cette diminution peutprovenir de l’oxygène.

En effet, pour que celui-ci parvi-enne jusqu’au cerveau, il faut qu’il soit transporté par les globules rouges de l’organisme. Pour cela, ses cellules doivent obligatoire-ment contenir suffisamment de fer puisé dans les aliments con-sommés. Si ça n’est pas le cas, on s’expose à une carence qui nuit aux performances intellectuelles : diminution de l’attention, troubles d’humeur, pertes de mémoire... Des études ont d’ailleurs prouvé son rôle dans le développement céré-bral1 comme dans la modulation des performances cognitives2.

Le raisin pour améliorer les capacités cognitives

Comme les myrtilles, le raisin renferme de nombreux antioxy-

Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6). Étaler la pâte sur un plan de travail légèrement fariné, puis la déposer dans un moule à tarte préalablement beurré. Déposer une feuille de papier sulfurisé et verser par-dessus des petits cailloux ron-ds ou des haricots secs. Faire cuire 20 minutes dans le four préchauffé. Sortir du four et lais-ser refroidir un peu.

Dans le même temps, faire chauffer l’huile dans une poêle et y faire revenir l’ail et l’oignon pendant 2 ou 3 minutes. Ajouter

les 6 tomates coupées grossière-ment et les laisser cuire sur feu moyen pendant 15 minutes, de façon à ce qu’elles perdent la majeure partie de leur eau. Saler.

Étaler la moutarde sur la pâte à tarte, puis recouvrir le tout avec les tomates cuites. Déposer ensuite les rondelles de tomate sur toute la surface de la tarte, puis saupoudrer d’herbes de Provence et poivrer.

Faire cuire au four pendant 30 minutes. Déguster avec une bonne petite salade verte et un verre de rosé. Bon appétit !

Ingrédients - 6 personnesl 1 pâte brisée toute prête ou faite maisonl 1 cuillère à soupe de farinel 1 cuillère à soupe d’huile d’olivel 3 gousses d’ail hachéesl 1/2 oignon émincél 6 tomates bien mûres (coupées grossièrement)l 1 cuillère à soupe de moutardel 2 belles tomates bien rondes (coupées en rondelles)l Sel et poivre du moulinl 1 cuillère à café d’herbes de Provence

Préparation

Préparation

Siège de nos émotions et de nos réflexions, le cerveau nécessite au moins une quarantaine de substances différentes (minéraux, vitamines, acides aminés indispensables, acides gras...) pour bien fonctionner. Évidemment, il n’existe pas d’aliment « complet »

capable d’apporter toutes ces substances. Le bon sens nous amène donc à varier le plus possible notre alimentation pour parvenir à toutes les réunir. Certains aliments se démarquent néanmoins et se révèlent particulièrement bénéfiques...

Ingrédients - 8 personnesl 300 g d’épinards surgelés, décongelésl 1 bouquet d’oignons botte, finement hachés

l 4 œufs battusl 450 g de fromage blancl 225 g de fromage râpé

dants, en particulier des fla-vonoïdes, comme la quercétine, la myricetine, les catéchines, les anthocyanines et surtout le resvératrol, substance qui serait majoritairement responsable des bienfaits du vin. Toutes ces molécules permettent de freiner l’action des radicaux libres générés par la grande consommation de sucres du cerveau. Plusieurs études ont montré que la consommation de raisin (en jus) avait un effet sur les capacités motrices et sur la mémoire.

Toutefois, le raisin rouge serait environ deux fois plus antioxydant que le raisin vert, principalement en raison de sa quantité plus élevée en anthocyanines. De manière générale, les fruits et légumes aux couleurs les plus éclatantes en renferment davantage.

RTARTE MINUTE À LATOMATE ET À LA MOUTARDE


Scholarships SectionMinistry of Education and Human Resources, Tertiary Education and Scientific Research MITD House, Phoenix - 7354415 September 2015

COMMUNIQUECHEVENING SCHOLARSHIPS 2016

The Government of the United Kingdom is inviting applications from suitably qualified Mauritian nationals for the offer of the Chevening Scholarships for Academic Year 2016 to study a one-year Master’s degree in any subject and at any UK University.

2. Applications are encouraged in the fields of:

• SustainabilityandTechnology(Bio-DiversityandBio- Sciences, Sustainable Urban Planning and Infrastructure,IT)

• Finance(FinancialRegulation,ForensicAccounting)

• Education(DevelopmentandRegulationofTertiary Education)

• HumanRights&Governance(GenderEquality, DisabilityRights,Democracy)

• Justice(Lawenforcement,theJudiciary)

The scholarships are funded by theUK Foreign andCommonwealthOffice(FCO).

3. The deadline for applications is 3 November 2015 at 15.00 Mau-ritianTime.TobeeligibleforaCheveningScholarship,applicantsmustholdafirstdegreeandhaveatleasttwoyearsofworkexperienceinafielddirectlyrelatedtotheirproposedmaster’scourse.Furtherinformationon applications process is available at www.chevening.org.

Scholarships SectionMinistry of Education and Human Resources, Tertiary Education and Scientific Research MITD House, Phoenix - 7354415 September 2015

COMMUNIQUEJICA Knowledge Co-Creation Program

(Long-Term Training) 2015/2016TheJapanInternationalCooperationAgency(JICA)’sKnowledgeCo-CreationProgram(Long-TermTraining)isofferingscholarshipstenableinJapanforMaster’s Degree and Internship Program of African Business EducationInitiativeforYouth(ABEInitiative).2. General information Applications forms and comprehensive information on the application process can be downloaded on the following website: http://education-japan.org/africa3. Mode of application (i) Application formsmust be submitted by email on the followingemailaddresses: [email protected] and [email protected] (ii) Certified copies of relevant documents and completed application forms must also be posted by 30 September 2015toJICAMadagascar: JICAMadagascar Villa Pradon, No. 32 LotIVG203, RueRainizanabololona, Antanimena, 101 Antananarivo, Madagascar

LedépartementdelaPoliceaorganiséhierauxCa-sernes centrales une journée sportive et familiale à

l’intention des membres de la force policière et de leurs familles. Placé autour du thème ‘Famille’, cet événement a

donné l’occasion au personnel de la force policière et auxmembres de leurs familles de se détendre etde partager de bons moments avec leurs collègues et proches.Les invitésonteudroitàundéfilépar lesathlètes

de la police, des démonstrations par les majorettes ac-compagnéesde l’orchestrede lapolice,desexercicespar les membres du Groupe d’Intervention de la Police Mauricienne (GIPM) et des démonstrations de tonfapar les cadres féminins de la force policière.

Lesactivitéssportivesvisentàencouragerlapratiquedu sport au sein de la force policière tout en promou-vant la coopération entre les différentes unités et autres membres. Cela aide les policiers à améliorer leur forme, d’autant plus qu’il est nécessaire que le personnel soit en pleine possession de ses moyens afin d’être en mesure d’exercersesfonctionsaumieuxdesescapacités.Decefait,ledépartementdelapoliceaccordeune

importance particulière à la santé mentale et physique de ses cadres. Chaque année, le personnel de la force policière participe à plusieurs événements sportifs. DescompétitionsdeCrossCountrysontorganiséesdemême que des compétitions de natation, des tournois de football et des journées sportives.

Journée familiale aux Casernes centralesForce policière

Naviska Balkeea élue Miss Eco Talent

Vendredi dernier, Naviska Balkeea a été élue Miss Eco Talent. Elle a con-

quis l’audience, où l’on comptait égale-ment ses parents et amis, par une danse marathi en solo. La compétition est ar-rivée à un stage avancé et cette soirée au CRidge à Moka fut très ovationnée.

Le jury consistait entre autres de la députée Manily Sewocksingh, Varuna Jeetun, Eddy Babajee and bien sûr, la présidente de Miss Eco Mauritius, Mme Vanessa Marankhan. La soirée était animée par Jerry Nayna et Anusha See-churn.

Cette compétition qui prend de l’ampleur a vu les finalistes se faire invit-er par le ministre de l’Environnement, M. Raj Dayal au Rajiv Gandhi Centre, mer-credi dernier à l’occasion de la Journée internationale de la Protection de la Couche d’ozone.

Le Journal du Dimanche

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