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Le guide du créateur
ESPACE ENTREPRENDREChambre de Commerce et d’Industrie du CherEsplanade de l’Aéroport • BP 5418001 Bourges cedexTél. 02 48 67 80 80 • Fax : 02 48 67 80 99
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Le guide du créateur • 2
10 clés pour réussirsa création d’entreprise
Sommaire
1 - Du rêve à la réalité : l’étude du projetA / Valider la cohérence du couple Homme / ProjetB / Protéger l’idée ?
2 - L’étude de marché, une étape vitalepour la concrétisation de votre projetA / Evaluer le marchéB / Tester son activitéC / Définir une stratégie commerciale
3 - L’étude financièreA / Etablir le plan de financement prévisionnelB / Etablir le compte d’exploitation prévisionnelle
4 - Le financement de son projetA / Apport personnelB / Les établissements financiersC / Les types de financement possiblesD / Divers
5 - Choisir son statut juridique
6 - La fiscalité de votre entreprise
7 - La protection sociale
8 - Le statut d’auto-entrepreneur
9 - Démarrer son entreprise
10 - Les formations de l’ESPACE ENTREPRENDRE
Du rêve à la réalité :l’étude du projetA / Valider la cohérence du couple Homme / Projet
Comment trouver une idée ?Qu’elle naisse de l’expérience, du savoir-faire, de la créativitéou d’un simple concours de circonstances, tout projet de créa-tion commence par une idée.
Pour repérer une opportunité d’entreprise nouvelle, il faut êtrecurieux et observer :
• les données économiques par le biais de la presse, des CCI, des statistiques,
• la vie quotidienne qui peut inspirer de nouvelles idées de services ou de produits,
• l’actualité professionnelle en consultant des revues spécialisées ou en visitant des salons pour connaître les tendances du marché
Comment savoir si votre idée est bonne ?
L’idée à elle seule ne suffit pas pour entreprendre, car une idéesans son marché ne présente aucun intérêt.Une bonne idée doit répondre à un besoin et être rentable pourque l’entreprise survive et se développe. Elle doit au moins rémunérer son créateur.
L’idée doit être définie précisément et sa pertinence vérifiée pour minimiser les risques d’échec.Vous ne devez rien laisser dans l’ombre et prévoir dans le détail, les politiques de produit, de marché, de distribution, évaluer les atouts et les faiblesses de votre projet.
Il est important de présenter votre projet à des professionnelsde la création d’entreprise. Ils vous aideront à en vérifier la cohérence, à avancer dans vos recherches et à éviter des erreurs.
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Il est important de maîtriser :
• Les dispositions légales d’accès et d’exercice de certaines professions qui ne sont pas cumulables avec le métier de chef d’entreprise.
• De plus, certaines activités sont réglementées (restaurants, tabacs, débits de boissons, pharmacies…), d’autres sont soumises à autorisations (Direction des Services Vétérinaires, Préfecture, DRIRE…)
• La situation actuelle du marché sur lequel vous allez vous positionner
• Les moyens matériels (machines, outillages…), immatériels (logiciels…) et humains indispensables au démarrage
• Les conditions de fabrication ou de mise sur le marché de votre produit ou de votre prestation.
Répondre à toutes ces questions vous permettra de structurer votre idée de départ pour en faire un projet que vous allez affiner
B / Comment protéger une idée, une marque ?
Il est vivement conseillé d’effectuer une recherche d’antérioritéauprès de l’INPI (INSTITUT NATIONAL DE PROPRIETE INDUS-TRIELLE), afin de s’assurer que votre projet technique ou lamarque n’a pas déjà été déposée ou qu’elle n’est pas utilisée dans les secteurs d’activités considérés.
L’étude de marché, une étape vitalepour la concrétisation de votre projetA / Evaluer le marché
Le marché est l’environnement dans lequel votre entreprise vaévoluer. Cet environnement est constitué des clients, fournis-seurs et concurrents mais aussi de lois et règlements.
En effet, certaines activités sont réglementées. Il est quelque-fois nécessaire d’avoir une carte professionnelle (commerçant
ambulant, agence immobilière...), une capacité professionnelle (activité
de transport…) et/ou financière.
Une fois la réglementation validée, il est nécessaire d’identifieret connaître les tendances et les évolutions de votre marché(marché des entreprises, des particuliers, des seniors…).
Pour obtenir toutes ces informations vous pouvez :• Effectuer une recherche documentaire,• Récolter les prospectus publicitaires de vos concurrents,• Visiter des salons professionnels, foires, expositions…• Rencontrer des professionnels (fournisseurs, concurrents…).
B / Tester son activité
Pour affiner les informations ainsi recueillies, il est nécessairede répondre aux questions suivantes :
Qu’allez-vous vendre ?L’objectif est de détailler les caractéristiques de vos produitsou services (gamme, finition, avantages…)
A qui allez-vous vendre ?L’objectif est de déterminer votre future clientèle (entreprises,
particuliers, collectivités…) et d’identifier ses caractéristiques (son
comportement d’achat, ses besoins, son budget, sa proximité…)
A quel besoin correspond votre produit ou service ?L’objectif est d’analyser les attentes de la clientèle et d’identi-fier les avantages concurrentiels : gain de temps, de place, deconfort, de nouveauté…
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Comment allez-vous vendre ?L’objectif est d’adapter votre mode de distribution aux habi-tudes de la clientèle que vous visez (appel d’offre, vente à do-micile, en boutique, sur catalogue, Internet…)
Quels sont les concurrents ?L’objectif est de déterminer leur nombre, leur localisation, leurpolitique de prix, leur notoriété….
A quel prix allez-vous vendre votre produit ou service ?L’objectif est d’estimer et de fixer « le juste prix ». Pour cela, ilest nécessaire de bien connaître votre clientèle, vos concur-rents et vos coûts.
Quels sont vos fournisseurs ?L’objectif est de définir précisément vos sources d’approvi-sionnement. Où sont situés vos fournisseurs ? Quelle est la fréquence de livraison ? Y a-t-il un suivi de collection ? Quels sont les délais de règlement ?
Où allez-vous implanter votre entreprise ?En fonction de vos clients potentiels et de votre zone de cha-landise
Cette étude vous servira de base pour définir l’orientation straté-gique (implantation, communication, positionnement…) de votre entreprise.
C / Définir une stratégie commerciale
Une fois les informations recueillies et la « photographie » devotre marché réalisée, il est nécessaire de mettre en place unplan d’action et une stratégie en répondant à ces questions :
Quelle est votre offre commerciale ?L’objectif est de déterminer les caractéristiques de votre produit ou service :
• Techniques (pour les produits : composition, dimensions, couleur,
performance et pour les services : objectif, contenu, durée, modalité…)
• Commerciales (tarifs, promotions, conditionnements, garanties…)
• Annexes (formation…)
• Quelle est votre politique de prix ?
L’objectif est de fixer votre prix en fonction de la nouveauté duproduit, du coût, du segment de clientèle et des prix constatéssur le marché.
Quelle est votre politique de distribution ?L’objectif est de déterminer votre mode de distribution (vente en
magasin, en réunion, par Internet…), votre force de vente (est-elle sala-
riée ou extérieure à l’entreprise ?)
L’implantation est déterminante : elle a une influence sur lefonctionnement de votre entreprise et doit donc prendre encompte des critères tels que la proximité de la clientèle, la proxi-mité des sources d’approvisionnement, l’équipement de la région en voies de communication et activité industrielle,…Il peut être également intéressant de s’implanter dans une zonefiscalement avantagée.
Quelle est votre politique de communication ?L’objectif est de déterminer les moyens de communicationpertinents en fonction de votre typologie de clientèle et du message à faire passer. Faut-il mettre l’accent sur le référencement de votre siteInternet ou sur la visibilité de la boutique ? Quel type de presseprivilégier (la presse gratuite, spécialisée…) ?
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L’étude financièreL’objectif est de traduire en termes financiers tous les élémentsque vous venez de réunir et de vérifier la viabilité du projet.
A / Etablir un plan de financement prévisionnel (voir tableau page 10)
Il s’agit de réaliser un budget de démarrage, de savoir de quoiet de combien vous avez besoin pour démarrer votre entre-prise.
Ces besoins sont de différentes natures :
Les frais d’établissementCe sont les frais pour constituer l’entreprise (honoraires de conseil, frais d’immatriculation…)
Les investissementsIls sont constitués par exemple :
• Des acquisitions de fonds de commerce, le droit au bail, les droits d’entrée dans une franchise…
• Des achats de matériels, de machines, de véhicules, de mobiliers, d’agencements…
• Des versements de dépôt de garantie pour le loyer.
Le stockLe niveau de votre stock de départ sera déterminé en fonctionde l’étude de vos fournisseurs et des possibilités d’approvi-sionnement ou / et de réapprovisionnement qu’ils vous offrent.
La trésorerieC’est ce qui vous permet d’assurer vos dépenses au quotidien.Son niveau est déterminé en fonction de la nature de l’activité(délais de prospection, de règlement, charges supportées par l’entreprise…).
Il est également nécessaire d’avoir une trésorerie suffisantepour faire face aux aléas du démarrage de l’activité.
3 •
B / Etablir un compte d’exploitation prévisionnel(voir tableau page 11)
Quel est votre chiffre d’affaires prévisionnel ?L’objectif est de déterminer les recettes de votre entreprisegrâce à des hypothèses cohérentes recueillies dans l’étude demarché. Quelles sont les dépenses moyennes de vos clients ?Combien de jours par an allez-vous travailler ? Votre activitéest-elle saisonnière ? Quelle est votre capacité d’accueil, deproduction… ?
Quelles sont les charges supportées par votre entreprise ?L’objectif est de déterminer les dépenses de votre entreprise.Elles peuvent être de différentes natures :
• Celles directement liées à votre activité (les achats de marchandises, la publicité…)
• Les déplacements, les honoraires de vos conseillers, les assurances…
• Celles liées à la rémunération (des salariés et la vôtre).
Votre entreprise sera-t-elle rentable ?Vous allez énumérer toutes les charges à supporter ainsi queles recettes que vous comptez réaliser, afin de déterminer lerésultat, bénéfice ou perte, de votre entreprise. Vous établirezainsi votre compte de résultat prévisionnel et calculerez votrepoint mort ou seuil de rentabilité.Le seuil de rentabilité représente le chiffre d’affaires minimumque vous devez réaliser pour ne faire ni bénéfice, ni perte, etcouvrir ainsi l’ensemble de vos charges fixes. C’est un bon in-dicateur pour traduire concrètement votre projet en nombred’heures à facturer, nombre d’articles à vendre en moyennepar semaine…
Les recettes de l’entreprise permettront-elles de faire face auxdépenses ?Les rentrées d‘argent générées par votre activité ne corres-pondent pas toujours dans le temps aux décaissements. Pourne pas risquer d’être un jour dans l’incapacité de régler voscharges, et vos achats, faute d’argent dans les caisses, vousdevez prévoir un plan de trésorerie reprenant toutes les entrées et sorties d’argent mensuelles de l’entreprise. Ainsi,vous pourrez définir les périodes où vous aurez un besoin par-ticulier de trésorerie et prévoir des solutions de financementappropriées.
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Le plan de financement initialBesoins
Frais de premier établissement
Immobilisations (investissements)
Achat d’un fonds de commerce
Immeubles (terrains, locaux…)
Installation, travaux, aménagements
Matériel (machines)
Matériel de bureau
Véhicules
Autres
Besoin en fonds de roulements (dont stock)
Total des besoins
Ressources
Capitaux propres
Capital / apport personnel
Comptes courants d’associés
Aides et subventions
Capitaux empruntés(emprunts à moyen et long terme)
Total des ressources
Le compte d’exploitation prévisionnelChiffre d’affairesVente de marchandises
Protection de biensSubventions d’exploitationAutres produitsProduits financiers Produits exceptionnels
Total des produits (A)Achats
MarchandisesEmballagesFournitures diversesVariation des stocks
Charges externesSous-traitanceCrédit-bailLoyersCharges locativesEntretien et réparation (locaux / matériel)
Fournitures non stockées (eau / électricité)
Assurances (locaux / RC professionnel)
Frais de documentationHonoraires (comptable et juriste)
PublicitéTransportsFrais de déplacementFrais de mission et de réceptionFrais de posteFrais de téléphone/ fax/ portable
Imports et taxesTaxe d’apprentissageTaxe professionnelleDroits d’enregistrement, vignette
Charges du personnelSalaires bruts (salaires nets + part salariale)
Charges sociales (part patronale)
Rémunération du dirigeantCotisations exploitant
Charges financièresIntérêts sur emprunt moyen et long termeAgios sur dettes à court terme
Charges exceptionnellesDotations
Total des charges (B)Résultat avant impôt (A) / (B)
Impôt sur les bénéficesResultat net
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Le financement de son projetA / Apport personnel
Le montant des fonds dont vous disposez n’est pas déterminanten tant que tel, pour vous encourager ou vous dissuader d’entreprendre. Le niveau des fonds propres doit être avanttout adapté à la taille du projet.L’apport personnel est la manifestation de la confiance quevous placez dans votre entreprise et le reflet de votre implica-tion personnelle. Les financiers considèrent en général que lesfonds propres doivent couvrir entre un tiers et la moitié dumontant total des besoins de financement.
B / Les établissements financiers
Un banquier tient compte des aptitudes du créateur et de la cohérence du projet. Cependant, il prêtera en fonction de critères quantitatifs essentiels :
• La cohérence des hypothèses financières,• La nature des besoins à financer,• L’équilibre entre le montant des besoins
et l’apport personnel,• L’équilibre entre l’apport personnel et le montant
des financements bancaires.
C / Les types de financement possibles ?
Plusieurs types de financements peuvent être mobilisés pourcréer ou reprendre une entreprise.
Il faut distinguer :• l’apport personnel des créateurs ou de leurs associés• les prêts d’honneur (sans garantie) des plates-formes
d’initiatives locales, des fondations, de l’Etat • les participations dans le capital de l’entreprise
d’investissements privés, sociétés de capital-risque…• les prêts à moyen terme et long terme des établissements
de crédit, des banques, de l’ADIE• les prêts à la création d’entreprise comme le PCE d’OSEO
ou des banques• le crédit-bail et l’affacturage des banques et organismes
spécialisés• le crédit à court terme des banques
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D / Divers
Vous pouvez faire garantir vos emprunts auprès d’un disposi-tif de garantie pour limiter vos risques personnels, et ainsi partager les risques entre les fonds de garantie et les banques.
Sous certaines conditions, vous aurez peut-être droit à desaides à la création ou reprise d’entreprise (fiscales, sociales, finan-
cières – conseils…)
Celles-ci peuvent couvrir une partie de vos besoins, mais enaucun cas, la totalité.
Prenez le temps de vérifier avec les conseillers de l’ESPACE ENTREPRENDRE à la CCI, ou un expert-comptable, si votre projetpeut bénéficier des différentes aides possibles liées à la création ou reprise d’entreprise.
Ils vous aideront avec leurs partenaires, à préparer les dossiers de demande et accéder aux dispositifs d’aides.
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Choisir son statut juridiqueIl n’existe pas de structure miracle, qui vous apporterait le meilleur statut social, vous permettrait de payer le moins d’impôt, de mettre votre patrimoine personnel à l’abri, etc…Votre structure juridique doit être adaptée à votre projet, àvotre situation personnelle (et non l’inverse), il s’agit de « l’emballage légal » de votre entreprise.
Un conseil : ne commencez jamais par le choix de votre structure juridique, mais réalisez d’abord votre approche commerciale et votre étude financière.
Les questions à se poserIl y a plusieurs critères de choix de structure juridique. Vousdevez tous les prendre en compte, puis établir une hiérarchieentre eux en fonction de votre projet, de votre personnalité ; nefaites pas reposer votre choix sur un seul critère.
Voici les principaux points à examiner pour déterminer le statut le plus adapté :
La volonté de s’associerEst-ce que je peux m’associer avec d’autres personnes ? Suis-je prêt à partager les pouvoirs ? les bénéfices ?
La capacité juridiqueAi-je les diplômes, cartes professionnelles ou autorisationsnécessaires pour ma future activité ? Mon statut actuel me permet-il de cumuler mes fonctions avec une activité lucrative ?
La responsabilitéL’activité que j’envisage présente-t-elle des risques importants ?Ai-je des biens à protéger ? Quel est mon régime matrimonial ?Serai-je dirigeant ou simple associé de l’entreprise ?
L’engagement financierDe quelle somme puis-je disposer et quels biens puis-je apporter àmon entreprise ? quels sont les investissements que j’aurai àréaliser ? aurai-je besoin d’un crédit important, de quellesomme ai-je besoin pour faire fonctionner mon entreprise ?
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La crédibilitéMon entreprise sera-t-elle ou non crédible auprès des clients sij’exerce mon activité dans le cadre d’une société ? Serai-je amené à travailler dans le cadre de marchés publics ? (une structure de société est souvent requise dans ce cas) ?
Le régime fiscalQuelles seront mes fonctions au sein de l’entreprise ? Ma rémunération sera-t-elle distincte du bénéfice de l’entreprise ? Quel est mon chiffre d’affaires prévisionnel ?
Le régime socialQuel est mon statut actuel, mon âge, mon état de santé ?combien ai-je de personnes à charge ?
Quelles sont mes fonctions, ma participation dans la gestion ?
Le développementQuelle sera l’évolution de mon activité ? Aurai-je à cette occasiondes besoins financiers importants ?
La transmissionMes enfants seront-ils intéressés, le moment venu, par l’activité demon entreprise ?
N’hésitez pas à vous faire conseiller par votre CCI et par un professionnel (avocats, notaire…) dans le choix de votre statut ; cette décision engage l’avenir de votre entreprise.
Sachez qu’il est possible de changer de statut une fois l’entreprisecréée, mais cette opération peut, selon les cas, entraîner des fraisplus ou moins importants. En fonction de vos critères de choix, vousretiendrez un statut.
Les formes les plus répandues sont l’entreprise individuelle et laSARL.
Il existe d’autres formes juridiques moins utilisées : SAS - SNC - SA
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Les différentes formes juridiques
• Entreprise individuelle
• EIRL ( Entreprise individuelle à Responsabilité Limitée)
• EURL ( Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée)
• SARL (Société à Reponsabilité Limitée)
• SNC (Société en Nom Collectif)
• SA (Société Anonyme)
• SAS (Société Anonyme Simplifiée)
Voir tableau page suivante
Types d’Impôts et bénéfices
• IR ( Impôts sur le Revenu)
• IS ( Impôts sur les Sociétés)
• BIC ( Bénéfices Industriels et Commerciaux)
• BNC ( Bénéfices Non Commerciaux)
• BA (Bénéfices Agricole)
Voir tableau page suivante
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La fiscalité de votre entrepriseDe la structure juridique choisie vont découler des consé-quences fiscales, sociales, et patrimoniales.A cette étape, l’objectif est de déterminer votre régime fiscalet de déterminer l’imposition du bénéfice réalisé.
(*) Versement libératoire de l’impôt sur le revenu possible, sur option, au taux de 1 %, 1.7 %, 2.2 % du chiffre d’affaires selon l’acti-vité, à condition d’avoir également opté pour le « micro social ».
Dans cette hypothèseExonération de la CET (Contribution Economique Territoriale)l’année de la création de l’entreprise les deux années suivantes.
Chiffresd’AffairesMaximum
(CA)
Ventes :CA < 81 500 €
Prestations deservices :
CA < 32 600 €
Ventes :80 000€ < CA < 763 000 €
Prestations deservices :
32 000€<CA<230 000€
Ou sur option,pour les
Entreprises individuellesrelevant du régime de la
micro-entreprise
Ventes :CA>763 000 €
Prestations deservices :
CA>230 000 €
Simplifié Normal
Principes etobligationscomptables
Pas de déclaration
de TVA- Bénéficeimposable
déterminé aprèsun abattement
fiscal(71, 50 ou 34 %
selon l’activité)- Comptabilité
simplifiée- Possibilité
d’opter pour le statut
(*) micro fiscal
19 • Le guide du créateur
- Production d’une déclaration de TVA
- Possibilité de bénéficier d’un abattement fiscal (adhésion à un Centre
de Gestion Agréé)- Comptabilité régulière et complète
(bilan, compte de résultat et annexes).
Régime de la micro entreprise
Régime du réel
Entreprisesindividuelles Entreprises individuelles et sociétés
6 •
La protection socialeVotre régime social dépendra du statut juridique que vousaurez choisi pour exercer votre activité.
Le travailleur indépendant cotisera au RSI (REGIME SOCIAL DES INDEPENDANTS)
Vos cotisations sociales sont calculées sur la base de vos reve-nus professionnels. Lorsque vous débutez votre activité, cesrevenus ne sont pas connus. C’est la raison pour laquelle les 2premières années d’activité, vos cotisations sont forfaitaires.
Par exemple, si vous créez votre entreprise le 1er janvier 2011 etqu’en mai 2012, vous déclarez 18 000 € de revenus profession-nels pour l’année 2011. En mai 2013, vous déclarez 23 000 € de re-venus professionnels pour l’année 2012
Le guide du créateur • 20
Régime des Non Salariés (TNS)
Régime desAssimilés Salariés
Dirigeantsconcernés
Entrepreneur individuel- Gérant (associé unique)
d’EURL- Gérant majoritaire
de SARL
- Gérant (non associé) d’EURL- Gérant minoritaire ou égalitaire de SARL- Directeur général/
Président de SA et SAS
Organismessociaux
- RSI (prestations familiales,
assurance maladie-maternité et assurance
retraite, invalidité-décès)
- Prestations familiales URSSAF
- Maladie – maternité URSSAF
- Retraite CNAV
AssuranceChômage
- Pas de régime obligatoire
- Exclusion du droit à l’Assurance chômage(pas de cotisation aux
ASSEDIC)
Assiette descotisations
- Entrepreneur individuel et gérant (associé) d’EURL :
bénéfice avant impôt- Gérants majoritaires : rémunération versée
- Rémunération verséeau dirigeant
Cotisationssociales
Base decalcul €
Cotisationà payer €
Base decalcul €
Régularisa-tion (1) €
Cotisationpayer €
Base decalcul €
Régularisa-tion (1) €
Cotisationà payer €
7 006 3 156 10 508 En fonctiondes
revenus2011, soit
18 000
9 806 RevenusN-2,
soit 18 000
En fonctiondes
revenus2012,
soit 23 000
14 146
1ere année 2e année 3e année
(1) les régularisations des cotisations sociales sont effectuées en novembre et décembre
7 •
Le statut d’auto-entrepreneurUne formalité de création allégée :
Inscription(1) à la CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE, à laCHAMBRE DE METIERS ET DE L’ARTISANAT ou à l’URSSAF, selonl’activité choisie :
• entreprise individuelle obligatoirement
• pas de frais d’inscription
• pas de stage obligatoire de gestion à la CHAMBRE DE METIERS ET DE L’ARTISANAT
• obligation de respecter la réglementation
• s’informer sur la nécessité d’être assuré professionnellement pour les risques encourus par l’activité
• chiffre d’affaires annuel plafonné à 81 500 € pour le commerce et à 32 600 € pour les services
(1) Inscription en ligne sur www.autoentrepreuneur.cci.fr
mais une rencontre préalable avec un conseiller CCI est recommandée
Le régime social de l’auto-entrepreneur :
• statut social du travailleur indépendant
• cotisations sociales payées mensuellement ou trimestriellement en fonction des encaissements :
12 % du chiffre d’affaires pour l’achat / vente
21.3 % du chiffre d’affaires pour les services
21 • Le guide du créateur
8 •
Le régime fiscal de l’auto-entrepreneur : 2 options
soit versement libératoire assis sur les encaissements : à condi-tion que le revenu fiscal de référence de l’avant dernièreannée soit inférieur ou égal, pour une part de quotient familial,à 26 030 € pour l’année 2012.
1 % du chiffre d’affaires en achat / revente
1.7 % du chiffre d’affaires pour les services
2.2 % du chiffre d’affaires pour les activités libérales
soit déclaration du chiffre d’affaires annuel dans la déclarationde revenus du ménage et bénéfice imposé à l’IR avec les autresrevenus du ménage après application d’un pourcentaged’abattement dans le cadre du régime micro (71 % pour les activi-
tés achat/revente, 50 % pour les prestations de services et 34 % pour les
activités libérales)
Exonération dans les 2 cas de la CET
TVA non applicable dans les 2 cas
Sessions d’information « L’AUTO-ENTREPRENEUR » (gratuit)
2 sessions par mois : de 10 h à 11 h 30Programme :
• définition de l’auto-entrepreneur• régime fiscal et social
Formations adaptées aux « AUTO-ENTREPRENEUR »
sont proposées dès le mois de février 2012, par module d’unedemi-journées deux ateliers thématiques :
• Je crée mon activité, la bonne connaissance de mon marché me permettra de réaliser du chiffre d’affaires.
• Je prépare mon prévisionnel et j’adapte ma stratégiecommerciale
Le guide du créateur • 22
Démarrer son entrepriseVous allez effectuer vos premiers pas d’entrepreneur
Le choix d’un local adapté est important, car il est le reflet del’image de votre entreprise.
Pour un commerce, il devient primordial, car l’emplacement favorise l’afflux de clientèle : dans un même quartier, certainesrues sont très fréquentées et d’autres pas du tout, dans unemême rue commerçante, il existe un bon et mauvais trottoir…
Pour une activité de production, l’important sera plutôt de trou-ver une surface suffisante, une bonne desserte des transportsen commun…
Pour une activité de services, sans réception de marchandiseset de clientèle, le choix du local ne sera pas déterminant, vouspouvez même envisager de travailler chez vous.
Etablir vos premiers documents commerciaux :
Il est désormais temps de choisir et de commander le papier àen-tête de votre entreprise, vos cartes de visites, vos prospec-tus publicitaires ...
Tous ces documents qui seront adressés à des tiers, devrontcomporter un certain nombre de mentions qui peuvent varierselon l’activité exercée. Doivent figurer, au minimum :
• le nom de l’entreprise,• sa forme juridique,• le montant de son capital social, s’il s’agit d’une société,• son numéro unique d’identification, suivi pour les
commerçants et sociétés, de la mention RCS et du nom de la ville où se trouve le greffe où est immatriculée l’entreprise.
Favoriser le recrutement de vos collaborateurs et choisir vos prestataires :
L’élaboration du projet a permis de déterminer vos besoins enterme de moyens humains : les salariés – les prestataires.
23 • Le guide du créateur
9 •
Planifier
Cette fonction, très importante, consiste à établir une organi-sation dynamique permettant d’identifier les temps consacrésà vos différentes tâches :« produire – vendre – gérer », mais aussi veiller à conserver dutemps pour la réflexion et pour la vie personnelleIl est primordial de ne pas laisser déborder une fonction surune autre : toutes les fonctions ont une pareille importance.
On est souvent tenté de privilégier la satisfaction de la clien-tèle, alors que le temps passé à la facturation, aux courriers, àl’administration ne doit pas être négligé.Une journée normale de travail ne dure pas 24 heures !N’oubliez pas de prévoir les temps de déplacement, temps pourréfléchir et faire le devis, temps pour rappeler le client…
Prévoyez un agenda et un plan de travail hebdomadaire danslequel, des plages sont déjà réservées de manière irréversibleà des travaux dont l’objet est plus administratif que commercial.
L’immatriculation au CFE
Pour les commerçants-artisans qui doivent être inscrits simul-tanément au registre du commerce et des sociétés et au répertoire des métiers, seul le CFE de la Chambre de Métiers etde l'Artisanat est compétent pour recevoir leur déclaration.
Chaque CFE est compétent à l'égard des entreprises dont lesiège social, l'établissement principal ou un établissement secondaire est situé dans son ressort.
Quel est le rôle du CFE ?
Le CFE a pour mission de centraliser les pièces du dossier et deles transmettre aux différents organismes (Insee, greffe du tribunal
de commerce, l'Urssaf et les caisses régionales de sécurité sociale, le Régime
Social des Indépendants (RSI) et les services fiscaux).
Il effectue un contrôle formel de ces pièces et délivre au créa-teur un récépissé de dépôt de déclaration.
Toutefois, chaque organisme destinataire est seul compétentpour contrôler la régularité et apprécier la validité de la décla-ration
Le guide du créateur • 24
Les formationsde l’ESPACE ENTREPRENDRELes produits de l’Espace Entreprendre
Permanences accueil dans l’ESPACE ENTREPRENDRE
Les après-midi de 14 h à 17 h du lundi au jeudiSans rendez-vous pour tous les « porteurs de projet »
Sessions d’information « DE L’IDEE AU PROJET » (gratuit)
Les mardi après-midi, (sauf congés scolaires) de 14 h à 16 h 30Programme :
• l’élaboration du projet, les principales étapes et les questions essentielles
• la première documentation technique• comment et avec qui réaliser son projet• les facteurs de réussite et les causes d’échec
Sessions « 5 JOURS POUR ENTREPRENDRE » (150 €)
5 sessions par an : du lundi au vendredi, durée 35 heures• l’approche commerciale - le bilan et le compte de résultat• la gestion prévisionnelle - la fiscalité• la couverture sociale - la relation entreprise – banque• l’accompagnement du créateur - la forme juridique• le bail commercial - l’assurance du point de vente
25 • Le guide du créateur
10 •
Stage « ACCOMPAGNEMENT A LA CREATION / REPRISE D’ENTREPRISE »(pour les demandeurs d’emploi)
Coût 999,60 €, pour les demandeurs d’emploi, prise en chargepar le FSE et la Région Centre. Autres Cas nous consulter(conventionné par LA REGION CENTRE ET LES FONDS EUROPEENS)
2 sessions par an : d’une durée de 420 heures chacuneProgramme :
• réaliser une étude de marché, définir la politique commerciale, clientèle, concurrence, métier
• établir les comptes prévisionnels et préparer le démarrage du projet.
• les choix commerciaux : cibles de clientèle, produits et services, prix, distribution,
• gestion commerciale, publicité, etc.• les aspects juridiques, sociaux et fiscaux • les comptes prévisionnels • la préparation du démarrage : tableaux de bord,
dossiers d’aides, éléments administratifs
Permanences « EXPERTS »
Des rendez-vous avec des professionnels(experts-comptables, avocats, notaires, banques, assurances et URSSAF)(caution de 15 € à l’inscription)
Réseaux SociauxGardez le contact et suivez nos actions sur FACEBOOK :Création / Reprise à la CCI du CherProfil : Isabelle CCI
Suivi de la jeune entreprise (Néo Boss)• un suivi est organisé et répond à vos questions
(mailing anniversaire), par le Département APPUI AUX ENTREPRISES et la remise d’un guide Néo Boss
• un club des Créateurs et Repreneurs d’Entreprisesdu Cher (CCREC) est piloté par la CCI du Cher
Le guide du créateur • 26
www.cher.cci.fr
Vous avez un projet de création d’entreprise
Contact :ESPACE ENTREPRENDRETél. 02 48 67 80 74mail : [email protected]
Responsable : Brigitte IACOPINELLI
Chambre de Commerce et d’Industrie du CherEsplanade de l’Aéroport • BP 5418001 Bourges cedexTél. 02 48 67 80 80 • Fax : 02 48 67 80 99
02 4
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