LE COURRIER DE L’OISEDimanche î i Avril...

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97* Année. - N' 18. LE NUMÉRO QUINZE CENTIMES Dimanche î i Avril 1928 LE COURRIER DE L’OISE JOURNAL DE L’ARRONDISSEMENT DE SENLIS , Paraissant le Dixnanche i Cu an..., SU moU. ci:> i>- j - :i^r a .j xvæ . as Jsr T 13 01s« et liniitr. i&trea dè[ * fi-. 10 lr. S fr. 6 fr. On s'abonne aux Bureaux du Journal et dans foui les Bureaux de poste. — L'abonnement est payable d'avance et continue do plein droit jusqu'à réception d'avis contraire. Los Abonnements partent du de chaque mois BUREAUX, RÉDACIi^n& ADMINISTRATION SE N L IS 11, Place Heuri-IV, 11 SE N L IS TÉLÉPHONE 4 Directeur Commercial i E. VIGNOK p r ix d e s TïsrsHiia'X'XonrB Annonces légales I *r. 2 6 la ligne. | Réclamas : Annonces volontaires.... I fr. 25 la ligne. I 2* ou 3* page...................... 2 fr. la ligne. Les manuscrits, insérés ou non, ne sont pas renam LE DISCOURS de CHATELLERAULT En politique il n’y a pas de justice. Cette parole effroyable, tom bée dç la tribune parlemen taire, résuirie bien l’impression de malaise que laisse chacun des discours de M. Herriot. C’est que la justice exige la condamnation, non moins rigoureuse, de ses propres erreurs que de celles de l’adversaire. Or, qui croirait aux paroles de l’an cien président du Conseil qu’en nous débattant aujourd’hui dans une situation tragique nous ne faisons que récolter ce qu’ont semé M. Herriot et le Cartel. Déjà, quand il était président du Conseil, nous l’avons entendu gémir au chevet de la grande malade, la France, mise par lui sur la table d’opérations : « 0 mon pays ! nul ne t’a plus aimé, nul ne t’aime plus que moi ! » Malgré nous, ces sonorités creuses emportaient notre pensée vers ceux qui surent mourir pour le pays, silencieux et obscurs dans leurs dévouements... Dans son discours d’hier à Châtellerault c’est vainement que nous chercherions autre chose que des « coups perfides » portés à ses adversaires », autre chose que des paroles bassement démagogiques. « Une bonne vieille femme disait ce matin à mon passage : « Il n’a pas l’air méchant, il n’a pas l’air diabo lique ». C’est qu’on a dit partout que j’étais un abominable sectaire Je suis un des hommes de France que l’on a le plus calomniés ». Pour notre modeste paft nous n’avons jamais cru que M. Herriot fut « un abomi nable sectaire ». Il n’est pas assez convaincu, môme quand il développe pompeusement les grands mots de République, de Démocratie, de Liberté. Mais il est arriviste Ce n’est pas la même chose. Mais passons. Ce discours a trop d’importance pour n’être pas examiné d’un point de vue différent. Au moment où le ministre des finances proclame que l’avenir du pays est lié à l’étroite solidarité de toutes les forces nationales, au mo ment où il fait appel au concours de tous pour le salut de tous, M. Herriot s’acharne avec un malin plaisir à semer la discorde entre Français. « Il y a aujourd’hui, il y aura demain deux partis seulement. Il y a d’un côté, ceux qui veulent vivre libre ment, honorablement de leur travail; il y a ceux qui veulent qu’un homme qui travaille ait des garanties pour la dignité de sa vie, et il y a ceux qui veulent impérieusement vivre du travail des autres ». Ah ! comme c’est simple de diviser les Français en deux « classes », celle des travail leurs, des faibles, des opprimés, et celle des exploiteurs, des puissants, des oppresseurs. Reconnaissons que pour ne pas briser sa carrière poli tique M. Herriot sait merveilleuse ment trahir la vérité. Il sait aussi trahir la France, s’il ne sait pas renier ses « amis socialistes ». Ne voit-il pas qu’en entretenant cette liaison dangereuse il n’y aura jamais d’équilibre stable aussi bien politique que financier? Ne voit-il pas qu’il n’y a de salut possible pour le pays que si le Gouvernement manifeste la volonté tenace de rétablir en premier lieu la confiance publique? Ne voit-il pas qu’il est impossible d’y parvenir en continuant les méthodes politiques suivies depuis plus d’un an ? Ne voit-il pas que l’alliance ouverte ou déguisée avec les socialistes c’est l’acheminement vers la catastrophe irréparable? Ne voit-il pas que c’est préparer le salut du peuple par l’action violente et prompte de ceux qui l’aiment vraiment ? Après cela, que sert de s’écrier au milieu des applaudissements d’un auditoire domestiqué : « Je reste par tisan de la République des réformes, de fraternité, c’est celle que je vous propose ». A propos de notre dernier article, nous recevons d’un des membres les plus influents du groupe royaliste de Senlis la lettre suivante qu’il nous est agréable d’insérer sans commentaire... « Monsieur le Directeur du “ Courrier de l’Oise « Je dois la joie de mes vacances à votre dernier éditorial. « Le très vieux Monsieur qui l’a commis m’apprend que les maudits “ extrémistes de droite ” n’ont pas voté, ce qui est, fichtre ! d’un jour naliste bien informé. Ce qui me fait placer sa naissance aux environs de 1848, c’est qu’il croit qu’en ne votant pgâ, cëà CF’irtîlnels euaséht trahi Icyr patrie. Le vénérable vieillard veut toujours que le vote démocratique soit le plus sacré des rites. C’est ce que croit aussi le saint abbé Trochu quand il dîne avec M. Pezet. Si votre collaborateur prend part quelquefois à ces agapes, nul doute qu’il n’aide ces parfaits démocrates chrétiens à j définir l’obéissance qu’on doit aux i Cardinaux. Et comme il emploie de I belles métaphores I « La Démocratie i est un fleuve impétueux ! » Pourquoi | pas un océan, un cyclone, un oura gan ? Respect à cette barbe ! Mais si son souci de vérilé historique de meure pour le passé, ce qu’il se montre pour le présent électoral, il nous apprendra, dans un prochain article, que M. Poincaré a présidé le Concile de Trente, et que la papesse Jeanne a accouché en pleine rue d’un monstre à trois têtes qu’elle appela Mussolini. L’impératrice Eugénie, qui était une princesse malgache, a dû, complètera-t-il, servir de sage-femme/ « Je vous ai écrit jadis, Monsieur le Directeur, au sujet d’un autre contempteur de “ l’extrémisme ” qui était plus jeune, mais moins gai. « Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de mes senti ments distingués. « A bel VERDEAU. » --- 4 ---------------------------------- Echos et Nouvelles BRUSQUE CHANGEMENT D'ADRESSE On s’endort tranquillement chez soi, dans sa rue, et Je lendemain, en sortant, oh s’aper çoit qu’on habite une autre rue I... C’est ce qui vient d’arriver à M. Alfred Lacroix, l’aimable et très étonné secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences. Il ne oroira plus à la perpétuité. Son hôtel était sis, l’an dernier, c’est-à- dire il y a quelques mois, rue HumboLdt, et, cette année, sans avoir bougé, il se trouve rue Jean-Dolent. Qn a, sans crier gare, changé les plaques bleues et les habitants de cette rue ont dé- ménagé sans le savoir. « L.e Nouveau Siècle. » DÉPARTEMENT Championnat {i&tioaal d’athlétisme agricole Concours final Le concours final du Championnat na tional d’athlétisme agricole qui a eu lieu les 20 et 21 mars, a remporté le plus écla tant succès. Les épreuves éliminatoires ont été or ganisées dans 65 départements, 40 les ont poursuivis jusqu’au concours final; en semble ils ont reuni plus de 3.000 ouvriers agricoles et petits cultivateurs de toutes les régions de France. C’est parmis ces 3.000 concurrents que furent sélectionnés les 40 champions départementaux qui prirent part aux épreuves finales. Dans la région de Paris en particulier, elles susci tèrent la plus vive émulation et un réel enthousiasme, grâce aux journaux locaux qui en ont toujours parlé avec tant de bienveillance. Le samedi 20, des épreuves de labour à la bêche eurent lieu à Bourg-la-Reine. iLe dimanche 21, au Gymnase Jean- Jaurès, à Paris, les concurrents se retrou vèrent pour les épreuves de portage de sacs, de mélange d’engrais et de travail à la manivelle. Une nombreuse assistance suivit avec intérêt ces différentes épreuves. On remarquait sur l’estrade décorée de drapeaux tricolores autour de M. Henry Simond, directeur de l 'Echo de Paris, MM. Noulens, ambassadeur de France, an cien ministre, J.-H. Ricart, ancien minis tre, promoteur du Championnat, Capus, député, ancien ministre, de Las-Cases, sé nateur, Lefas, de Monicault, Planchenault, Inizan, Masse, Henry, députés, Monmirel, président du Syndicat agricole de la ré gion de Paris, Nomblot, président de l’Of- ce agricole de la Seine, Garnier, directeur des Services agricoles de la Seine, Blan chard, directeur des Services agricoles de Seine-et-Oise, Barbut, directeur des Ser vices agricoles de l’Oise, Fleurant-Agri- cola, rédacteur en chef de l'Action Agri cole, Rémond, Hérouart, Marion, prési dents de Comités départementaux, divers délégués des Comités locaux, et un grand nombre de patrons, parents et amis des concurrents. Un grand banquet réunit à 8 heures à l’hôtel Moderne, organisateurs et concur rents. Voici la liste des 3 premiers lauréats et le classement des lauréats de la région de Paris : 1" M. Antonin Marrel, champion du Rhône, âgé de 27 ans, gagnant un prix de 25.060 francs en espèces offert par l’Echo de Paris. 2°M. André Prehel, champion de Seine- et-Oise, âgé de 24 ans, gagnant un prix de 12.000 francs en espèces offert par l’Echo de. Paris. 3° M. Jean Vignan, champion de l’Ariè- ge, âgé de 25 ans, gagnant un prix de 8.000 francs en espèces offert par l’Echo de Paris. Le lauréat classé le premier des dépar tements de la région de Paris est M. An dré Prehel, second du classement général, avec un total de points très voisin de celui du Champion du Rhône. Les lauréats de Seine-et-Marne, de l’Oise et de la Seine, qui ont accompli dans les concours départementaux de re marquables performances ont obtenu un classement des plus honorables, laissant derrière eux de nombreux concurrents, qui étalent pourtant de rude a athlètes. Le plus jeune des candidats, champion de l’Eure est âgé de 17 ans, tandis que le plus âgé, champion du Var, en a 60; tous deux ont été vivement applaudis. Le Challenge offert par l’Action Agri cole, destiné à récompenser le premier des champions départementaux de la ré gion de Paris et consistant en un objet d’art en bronze d’une valeur de 1.500 fr„ est attribué à M. André Prehel, lauréat de Seine-et-Oise, fils d’un cultivateur de Vicq, par Montfort-l’Amaury. Le compte rendu détaillé de ce con cours et le palmarès complet ont été pu bliés dans l’Action Agricole du 31 mars (spéciment gratuit sur demande adressée, 34, rue Taitbout, Paris, 9e). De tous côtés des précieuses marques d’encouragement et d’intérêt ont été don nées aux épreuves du Championnat d’a thlétisme agricole, qui ne sera pas une . manifestation éphémère, mais qui connaî tra des lendemains féconds et qui appa raîtra désormais si utile à la profession agricole et à l’agriculture tout entière. P. S. —- L 'Action Agricole adresse ses plus vifs remerciements à ses confrères ne la Presse départementale qui ont 1 - ' voulu seconder ses efforts en ouvrant ' leurs colonnes au Championnat et en con tribuant grandement ainsi à son succès. Fédération des Groupes Oommeroiaux et industriels de l’Oise Lettre ouverte à MM. les Parlementaires de l’Oise Compiègne, le 27 mars 1926. Monsieur le Député, J’ai l’honneur de protester avec la plus grande énergie au nom des 26 Groupe ments constituant la Fédération des Grou pes Commerciaux et Industriels de l’Oise contre l’iniquité que la Commission des Finances se propose de faire admettre par les parlementaires et nous vous de mandons de ne pas la suivre dans cet acte d’injustice. « La loi du 13 juillet 1925 dis posait dans son article 85 que la taxe sur le- chiffre d’affaires applicable à toutes les Coopératives serait perçue à partir du 1er janvier 1926. » Au mépris de cette dé cision cependant si judicieuse, la loi du douzième provisoire de janvier dernier reportait l’exécution de l’article 85 au 1 er avril 1926. Or, malgré les réclamations de nos Conifédérations, la CommîsBio» . Finances de la Glia’mtbre vient d'adopter le principe d’un nouveau délai de proro gation jusqu’au Premier janvier 1927. Les Commerçants et Industriels écrasés d’impôts, éprouvent pour la plupart, les plus^ grandes difficultés à acquitter ces impôts dans la crise de mévente qui se manifeste depuis plusieurs mois. Ils ont à cœur de contribuer à améliorer le franc par leurs efforts que l’on méconnaît trop au Parlement. Mais tout de même, ils ne veulent pas accepter d’être traités en pa rias et de voir exonérer des impôts, des Sociétés de coopératives et autres Eta blissements qui font exactement les mê mes commerces. Pourquoi les Parlemen taires persistent-ils à vouloir rétablir les anciens privilèges abolis en 1789 et main tenir les inégalités fiscales qui écœurent tous les Français. Veuillez agréer, Monsieur le Député, l’assurance de ma considération distin guée. E. Mauny, Président de la Fédération des Groupes Commerciaux et Industriels de l’Oise. Des primes fort importantes sont pré- j vues pour l’ensemble de ces manifesta- i tions. j Pour tous renseignements concernant les inscriptions, s’adresser, avant le 10 j mai, à M. Barbut, directeur des Services : agricoles, commissaire général, 7, rue du Palais-de-Justice, à Beauvais. Fête Départementale et Congrès des jardins ouvriers de l’Oise A Liancoürt, les 11 et 12 septembre 1926 Le Comité central des Jardins ouvriers de l’Oise d’accord avec la Fédération na tionale organise sous la haute direction de M. le Directeur des Services agricoles un congrès départemental qui tiendra ses assises à Liancoürt les 11 et 12 septem bre prochain. _Cette manifestation placée sous la pré sidence de M. l'abbé Lemire et de M. le Préfet de l’Oise, réunira dans une vaste exposition les produits de tous les grou- nements des Jardins ouvriers du dépar- " .‘j ’. '1 ’ «s*1® c o m p r e n d r a e n o u t r e Aine e x - position de matériel de jardinage, de se mences, de produits analogues et de tout ce qui peut intéresser le jardin et la bas- se-cour, d’une culture familiale. j Le Comité d’organisation se tient dès \ à présent à la disposition des futurs ex posants qui voudront bien écrire pour tous renseignements à M. le secrétaire général de la fête des Jardins Ouvriers à Liancoürt. La Reine des Jardins Ouvriers En vue de la fête qui clôturera le con grès des Jardins Ouvriers de l’Oise, le Comité d’organisation a fait procéder au cours de deux bals de nuit que dirigeait le maestro Boutet, à l’élection de la Reine- Marguerite et de ses deux demoiselles d’honneur. A la majorité absolue, ont été élues à Rantigny la Reine-Marguerite Mlle Andrée Cordier, fille aînée de six enfants, à Lian- court, les deux demoiselles d’honneur, Lucienne Regnault et Germaine Thierry, après l’élection un vin d’honneur a réuni organisateurs, souveraines et parents et c’est tout joyeux que l’on a trinqué à la réussite de la fête départementale des Jar dins ouvriers de l’Oise. ^, —_ __ Éducation Physique Nous sommes heureux de constater qu’à la suite de la campagne entreprise dans les colonnes du Courrier de l’Oise par notre sympathique conseiller d’arrondis sement, M. André Tromcin, dont le dé vouement pour le développement des sports est bien connu, un groupe de jeu nes gens comprenant les bienfaits moraux et physiques de l’éducation préconisée par notre conseiller d’arrondissement, est sur le point de former un noyau qui donnera bientôt d’excellents résultats, si nous en croyons les échos qui nous par viennent. La cause de l’éducation physique est une grande cause, intéressante au point de vue familial, patriotique et humani taire. Autour de nos finances La taxation du prix du pain M. le Préfet de l’Oise vient d’adresser à Messieurs les Maires du département la lettre suivante 3 Beauvais, le 3 avril 1920. A la suite des difficultés soulevées dans le département par la taxation du prix du pain, je vous informe que la Commission départementale des blé, farine et pain, dans sa séance du l°r avril a émis l’avis qu’il soit revenu en principe à un prix unique soit en boulangerie, soit au por tage. Ce prix est constitué par le prix en bou langerie, majoré de 0 fr. 05 par kilo, pour frais généraux de portage. Vous recevrez prochainement le pro cès-verbal de la Commission, le tableau fixant les éléments de calcul de la prime de panification et toutes instructions pour vous permettre de taxer le pain dans votre commune à un prix justifié, tant par les circonstances économiques locales que par îles conditions du commerce de la boulangerie. Dès maintenant, je vous informe qu; conformément à cet avis, le prix maxi mum du pain sera fixé dans l’Oise à 1 fr. 90 à dater du 6 avril. Le Préfet, L. L inarês . Concours Agricole de Compiègne La Société des Agriculteurs de l’Oise, avec la collaboration de l’Office agricole départemental et de la ville de Compiè gne, • organise à Compiègne, du 3 au 6 juin, son grand concours agricole annuel qui comprendra les sections suivantes : 1° Concours d’animaux reproducteurs (chevaux, bovins, ovins et porcins) avec une section spéciale pour les éleveurs d’autres départements. 2° Concours d’aniimaux de basse-cour ouvert à tous les aviculteurs. 3° Concours-exposition d’animaux du département inscrits au herdJbook des 3 races normande, flamande et hollandaise et soumis au contrôle laitier. Une exposition d’horticulture et d’apiculture ouverte à tous horticulteurs, apiculteurs, marchands et amateurs, quel que soit leur domicile. 5° Des récompenses aux vieux servi teurs agricoles de l’arrondissement de Compiègne. 6 ° Une exposition d’instruments ou de machines agricoles ouverte aux construc teurs de tous pays. 7“ Une exposition de produits agri coles. 8 ” Des expériences de traite mécani que. Notre confrère Louis Forest a bien de 1 esprit comme beaucoup de monde, mais de plus un bon sens aigu et net, ce qui est infiniment plus rare. Non content d’en faire quotidiennement profiter les lec teurs du Matin, il vient de fonder un petit hebdomadaire d ’un modernisme fort amusant et fort pratique à la fois où foi sonnent les observations ingénieuses et les indications suggestives (1 ). De son dernier numéro, je détache une information et un apologue. Voici .l’information, c’est une statisti que publiée par M. Motte, président de la Chambre de Commerce de Ronbaix : « Le département du Nord, a-t-il dit, . paye à lui seul, 212 . 000.000 de francs d’impôt sur le revenu. « il paye, à lui seul, autant que 59 au tres départements. « Ces 59 départements, les moins char gés, comptent 18.038.000 habitants. Le Nord n’en compte que 1.787.000 ! Les 59 || départements sont représentés par 457 députés et sénateurs. Le Nord n’en a que 32 ! « Le Nord, pour l’impôt sur le revenu, paye 119 fr. 50 par tête d’habitant, alors qu’il existe un département qui ne paye que quatre-vingt-dix centimes. La moyen ne des 59 départements ne paye que 12 francs par tête. « Il y a pour le Nord, un député par 81.000 habitants. Ainsi 27 députés des huit départements les moins imposés vo tent pour leurs départements 3.651.000 francs d’impôt. Ils font la loi aux 24 dé putés du Nord qui font payer 212.000.000 de francs ! « Et 9 sénateurs des 4 départements les moins chargés payant 984.000 francs, suf fisent à faire la loi aux huit sénateurs du Nord qui paye 212 millions de francs ! » Ainsi se pratique chez nous l’égalité liscale. Quant à l’apologue, le voici : « Un jour, dans un naufrage, le capi taine tint à son équipage le langage sui vant : « Notre bateau coule; je vais vous expliquer pourquoi il coule. Notre bateau °st un vieux bateau, et nous avons touché l,ne roche qui nous a fait un trou. L’eau est entrée par le trou. Elle augmente le Poids de notre coque qui, de ce fait, en fonce dans les flots... » « Il expliqua ainsi, longuement, les cau ses du naufrage... La coque s’enfonçait de Plus en plus. Le capitaine n’avait pas en core terminé sa convaincante démonstra tion, qu’une lame passa sur le navire en détresse, et le bateau fut englouti avec tout l’équipage ! » Vous semble-t-il pas que le moment ap proche, pendant que pérore le bavard, de ceindre vos ceintures de sauvetage ? André L ichtenberger . (1) L’Animateur des Temps nouveaux (Administration, 131. boulevard Saint- Michel, Paris!. A travers Pharmacie ouverte i Dimanche ii Avril : M. Bardou, rue de l’Apport-au-Pain. U. N. C. — Assemblée générale samedi 17 , à 20 h. 30 , salle d’horticulture. Chaâlis - Ermenonville. — Excursion Jeu dis, dimanches et jours de tête. Départ de la gare, 14 heures. Retenir ses places. Syndicat d’initiative, 1, avenue du Maré- chal-Foch. — Tous renseignements pour le tourisme. Les Prévoyants de l’Avenir. — Recette trimestrielle Dimanche 11 Avril, de ç, heures 1/2 à u heures, Salle Moquet, rue de Paris. A 2 heures, assemblée générale, salle des réunions, hôtel de ville. ARRÊTÉ portant règlementation de la vente du pain Nous, Maire de la Ville de Senlis, Chevalier de la Légion d’Honneur : Vu la loi du 5 Avril 1884, art. 97 ; Vu la loi des 19, 22 Juillet 1791, art. 30 ; > Vu les articles 471 et 474 ,du code pénal ; Vu la délibération du Conseil Munici pal en date du 5 Juillet 1924 ; Vu les Instructions préfectorales. A rrêtons : Article l0r. — A dater du 6 Avril 1926, la taxe du pain de consommation courante est fixée à 1 fr. 90 le kilo. Article 2. Les précédents arrêtés sont rapportés en ce qui concerne la taxe du pain. Article 3. — Les autres clauses de l’arrêté du 10 Juillet 1924, restent et demeurent en vigueur. Article 4. — Le Commissaire de police et la gendarmerie sont chargés chacun en ce qui le concerne, d’assurer l’exécution du présent arrêté. Fait en Mairie de Senlis, le 6 Avril 1926. Le Maire, Louis ESCAVY. Résultat du dénombrement de la population 1926 population totale ......... 6.722 1921 population totale .. ____ 6.057 Différence en p lu s 665 Il y a à Senlis 1.137 maisons, et 1.796 ménages. Divagation des chiens Un arrêté préfectoral, en date du 19 août 1909, interdit aux propriétaires de chiens de chasse, de bergers ou autres, de laisser divaguer ces animaux, alors même qu’ils seraient munis d’un collier ou d’une marque portant le nom de leur maître, dans les terres non closes, cultivées ou en friche, ainsi que dans les bois, à quelque époque que ce soit de l’année. En raison de la pénurie du gibier, et de' l’époque prochaine de la nidification des perdrix ou autres oiseaux utiles à l’agri culture, le Préfet de l’Oise vient de rap peler ces dispositions à la Gendarmerie et aux Maires du Département, en vue d’une application rigoureuse. Union Nationale des Combattants Section de Senlis L’Assemblée générale de la Section et de la Société de secours mutuels de l’U. N. C. se réunira le samedi 17 avril 1926, à 20 h. 30, salle de l’Horticulture, sous la présidence de M. A. de Pontalba, prési dent de la Société mutuelle de retraite des Anciens Combattants de l’Oise. M. Besson, membre du Comité techni que de la Caisse'nationale autonome du Ministère du Travail, exposera les avan tages uniques procurés par la Caisse na tionale autonome de l’Union des Sociétés mutuelles de retraite des Anciens Com battants (fondée par l’U. N. C.) Le bureau prie instamment tous les so ciétaires à assister à cette intéressante conférence. Le Secrétaire, J. C arpentier . Un livre de M. Louât Les Imprimeries Réunies viennent d’éditer 1111 recueil de remarquables poé sies de notre concitoyen, écrivain déjà connu, M. Louât, dont le sujet peut plaire à tous puisque c’est Senlis. L’auteur a pris pour titre le cachet que la poste appose sur toutes nos lettres Senlis cité d’Art et de Souvenirs et s’en tenant strictement à ce cadre il chante tour à tour les beautés de la ville et quelques-uns des grands sou venirs dont elle est pleine. Pour le Senli- sien c’est presque un devoir de lire et de conserver ce livre; pour l’étranger, c’est un souvenir excellent à emporter, mieux qu’un guide qui cite sèchement des dates et des faits; c’est une peinture des émo tions que l’on éprouve en parcourant nos rues et nos places. Nos éminents concitoyens MM. Hallo et André de Màricourt ont contribué au succès une mérite cet ouvrage, l’un par un dessin original qui orne la couver ture, l’autre par une préface pleine de sentiments délicats et poétiques. Cet ouvrage est en vente chez les librai res et marchands de journaux de la Ville. Mort de M. André Paisant Nous avons appris la mort de M. André Faisant, avocat à la Cour d’appel de Pa ris, député de l’Oise, vice-président du Conseil général de l’Oise, ancien sous- secrétaire d’Etat, décédé le 6 avril cou rant, muni des sacrements de l’église, dans sa 58° année. Le défunt était l’un des trois secrétaires de M. Raymond Poincaré, avocat, quand la politique l’attira. Au début, il se présenta concurrem ment avec M. Georges Audigier contre M. le Docteur Ghopinet et se retira au second tour, M. Audigier fut élu; Quelque temps plus tard, il posa sa candidature à Paris, aux élections muni cipales dans le quartier de la porte Saint- Martin, contre le lieutenant-colonel Tour- nade. M. Paisant ne fut pas élu. En 1914, le défunt se présenta comme républicain modéré et parvint à battre victorieusement le Docteur Ghopinet, ra dical-socialiste. En 1919, lors du renouvellement de la Chambre, M. Paisant avait évolué vers la gauche et seul de la liste radical passa. Il se fit alors inscrire au groupe de la gau che démocratique. En 1919 également, il fut élu conseiller général du canton de Crépy. De janvier 1921 à janvier 1922, il rem plit les fonctions de sous-secrétaire d’Etat à la liquidation des stocks, et à ce mo ment, ses concitoyens organisèrent une manifestation à Senlis pour fêter son en trée dans les conseils du Gouvernement. En janvier 1924, il fut candidat au Sénat et échoua. Aux élections de 1924, M. Paisant ac centua encore son évolution à gauche, il se présenta comme tête de liste du cartel des gauches et fut élu avec MM. Jammy Schmidt, Vasseux et Uhry. Depuis quelques mois, -M. André Pai sant ne parut plus à la Chambre. La ma ladie qui vient de l’emporter l’obligea à rester éloigné de ses collègues. Devant la mort, toute critique sur le passé politique de M. André Paisant s’éteint. En cette douloureuse circonstance, nous prions Mme Albert Paisant, déjà frappée l’an dernier par la mort de son regretté mari, M. Paisant, président ho noraire du Tribunal civil, Mme et M. Oha- nove et leurs enfants, ainsi que les fa milles en deuil, de vouloir bien agréer l’expression de nos plus respectueuses condoléances. A l’heure où nous mettons sous presse, se déroulent en grande pompe, à la ca thédrale, les obsèques de M. André Pai sant. La mort de M. Paisant n’entraînera pas d’élections partielles qui ne peuvent avoir lieu dans l’Oise qu’avec au moins deux vacances de députés. Compagnie d’Arc du Montauban La Compagnie d’arc du Montauban s’est réunie le 21 mars dernier, à 14 heures, pour procéder au tir de l’oiseau, qui a été abattu à la quatrième halte par le che valier Vincent, déjà roi de l’année 1925 et qui a été de nouveau nommé roi pour l’année 1926. Il a été ensuite procédé à la nomination des officiers. Ont été nommés : Capitaine : Hottin; Lieutenant : Bontemps père. Sous-lieutenant porte-drapeau: Prévost. Secrétaire-trésorier : Flipon. Censeur : Leblond. Vélodrome de Senlis (Piste en ciment de 333 m. 333) Réunion d’ouverture du 25 avril 1926 à 13 heures 30 Prix d’Ouverture, vitesse 1.000 m., reservée aux coureurs licenciés du S. V. S. : 1. 50 fr.; 2. 40 fr.; 3. 25 fr. 2 Grand Prix du Printemps, vitesse (interclubs), 1.000 m. par séries, repêcha ges, 1/2 finale et finale. Finale : 1 . 100 fr.; 2. 75 fr.; 3. 50 fr.; aux deuxièmes de cha que 1/2 finale chacun 15 fr. Handicap (interclubs) 800 m. Finale: 1. 80 fr.; 2. 60 fr.; 3. 40 fr. Challenge Turquet de la Boisserie, Américaine (interclubs), 1 heure. Tenant: Gros Caillou Sportif. 1. 150 fr.; 2 . 100 fr.; 3. 75 fr.; 4. 50 fr. Consolation. Course de primes 3 ki lomètres. 5 francs tous les 2 tours. Prime finale : 1. 25 fr.; 2. 15 fr.; 3. 10 fr. Ces épreuves sont ouvertes aux licen ciées U. V. F. toutes catégories sauf aspi rants et professionnels. Prix des places : Tribunes, 5 fr.; Pre mières et Virages, 3 fr. 50; Deuxième*, 2 fr.; Militaires, 1 fr. L’éliminatoire pour désigner les deux équipes qui représenteront le Sport Vélo- cipédique Senlisien dans le Challenge Turquet de la Boisserie, le 25 avril, aura lieu dimanche 18 avril, à 10 heures, au Vélodrome. Prière aux coureurs du S. V. S. qui y prendront part d’en aviser le Secrétaire avant le 16 au soir, pour les prix à répar tir. Entrée du Vélodrome : 0 fr. 50. Conférence de St-Vincent de Paul de Senlis Un sermon de charité sera donné à la cathédrale, le dimanche 18 avril, à 17 heures, par M. l’abbé Ohotard, curé de Baron, en faveur des œuvres de la con férence. La quête sera faite par Mmes Abrand et André T.anglois et par Mlles d’Epe- noux et de Màricourt.

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97* Année. - N' 1 8 . LE N U M ÉRO QUINZE CENTIMESDim anche î i A vril 1 9 2 8

LE COURRIER DE L’OISEJOURNAL DE L’ARRONDISSEMENT DE SENLIS

, Paraissant le Dixnanche

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C u a n . . . , SU m o U .

ci:> i>-j- :i^r a .j xvæ. a s Jsr T 1301s« et liniitr. i&trea dè[

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BUREAUX, R É D A C Ii^ n & ADMINISTRATION S E N L I S — 1 1 , P l a c e H e u r i - I V , 11 — S E N L I S

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Directeur Commercial i E. VIGNOK

p r i x d e s T ï s r s H i i a 'X 'X o n r B

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Les manuscrits, insérés ou non, ne sont pas renam

LE DISCOURSd e

CHATELLERAULTEn politique il n ’y a pas de

justice.Cette parole effroyable, tom­

bée dç la tribune parlem en­taire, résuirie bien l’impression de malaise que laisse chacun des discours de M. Herriot. C’est que la justice exige la condamnation, non moins rigoureuse, de ses propres e rreurs que de celles de l’adversaire. Or, qui croirait aux paroles de l’an ­cien président du Conseil qu ’en nous débattant au jourd’hui dans une s itu a tio n tr a g iq u e n o u s n e fa isons que récolter ce qu ’ont semé M. Herriot et le Cartel.

Déjà, quand il était président du Conseil, nous l’avons entendu gémir au chevet de la grande malade, la France, mise par lui su r la table d ’opérations : « 0 mon pays ! nul ne t ’a plus aimé, nu l ne t’aime plus que moi ! » Malgré nous, ces sonorités creuses emportaient notre pensée vers ceux qui surent m ourir pour le pays, silencieux et obscurs dans leurs dévouements... Dans son discours d ’hier à Châtellerault c’est vainement que nous chercherions autre chose que des « coups perfides » portés à ses adversaires », autre chose que des paroles bassement démagogiques.

« Une bonne vieille femme disait ce matin à mon passage : « Il n ’a pas l’air méchant, il n ’a pas l’air diabo­lique ». C’est qu ’on a dit partout quej’étais un abominable sectaire Jesuis un des hommes de France que l’on a le plus calomniés ». Pour notre modeste paft nous n ’avons jamais cru que M. Herriot fut « un abomi­nable sectaire ». Il n ’est pas assezco n v a in cu , m ôm e quand il d évelop p e pom peusem ent les grands mots de République, de Démocratie, deLiberté. Mais il est arriviste Cen ’est pas la même chose.

Mais passons. Ce discours a trop d ’importance pour n ’être pas examiné d ’un point de vue différent.

Au m om ent où le m inistre des finances proclame que l’avenir du pays est lié à l’étroite solidarité de toutes les forces nationales, au mo­m ent où il fait appel au concours de tous pour le salut de tous, M. Herriot s’acharne avec un malin plaisir à semer la discorde entre Français.« Il y a au jourd’hui, il y aura demain deux partis seulement. Il y a d ’un côté, ceux qui veulent vivre libre­m ent, honorablement de leur travail;il y a ceux qui veulent qu ’unhomme qui travaille ait des garanties pour la dignité de sa vie, et il y a ceux qui veulent impérieusement vivre du travail des autres ». Ah ! comme c ’est simple de diviser les Français en deux « classes », celle des travail­leurs, des faibles, des opprimés, et celle des exploiteurs, des puissants, des oppresseurs. Reconnaissons que pour ne pas briser sa carrière poli­tique M. Herriot sait merveilleuse­ment trah ir la vérité.

Il sait aussi trah ir la France, s’il ne sait pas renier ses « amis socialistes ». Ne voit-il pas qu ’en entretenant cette liaison dangereuse il n ’y aura jamais d ’équilibre stable aussi bien politique que financier? Ne voit-il pas qu ’il n ’y a de salut possible pour le pays que si le Gouvernement manifeste la volonté tenace de rétablir en premier lieu la confiance publique? Ne voit-il pas q u ’il est impossible d ’y parvenir en continuant les méthodes politiques suivies depuis plus d ’un an ? Ne voit-il pas que l’alliance ouverte ou déguisée avec les socialistes c’est l’achem inem ent vers la catastrophe irréparable? Ne voit-il pas que c’est p réparer le salut du peuple par l’action violente et prompte de ceux qui l’aim ent vraim ent ?

Après cela, que sert de s’écrier au milieu des applaudissements d ’un auditoire domestiqué : « Je reste par­tisan de la République des réformes, de fraternité, c ’est celle que je vous propose ».

A propos de notre dernier article, nous recevons d ’un des membres les plus influents du groupe royaliste de Senlis la lettre suivante qu’il nous est agréable d’insérer sans commentaire...

« Monsieur le Directeur du “ Courrier de l’Oise ”

« Je dois la joie de mes vacances à votre dernier éditorial.

« Le très vieux Monsieur qui l’a comm is m ’apprend que les maudits “ extrémistes de droite ” n ’ont pas voté, ce qui est, fichtre ! d ’un jour­naliste bien informé. Ce qui me fait placer sa naissance aux environs de 1848, c’est qu ’il croit qu ’en ne votant pgâ, cëà CF’irtîlnels euaséht trahi Icyr

patrie. Le vénérable vieillard veut toujours que le vote démocratique soit le plus sacré des rites. C’est ce que croit aussi le saint abbé Trochu quand il dîne avec M. Pezet. Si votre collaborateur prend part quelquefois à ces agapes, nu l doute qu’il n ’aide ces parfaits démocrates chrétiens à

j définir l ’obéissance q u ’on doit aux i Cardinaux. Et comme il emploie de I belles métaphores I « La Démocratie i est un fleuve impétueux ! » Pourquoi | pas un océan, un cyclone, un oura­

gan ? Respect à cette barbe ! Mais si son souci de vérilé historique de­m eure pour le passé, ce qu ’il se m ontre pour le présent électoral, il nous apprendra, dans un prochain article, que M. Poincaré a présidé le Concile de Trente, et que la papesse Jeanne a accouché en pleine rue d ’un monstre à tro is têtes qu ’elle appela M u sso lin i. L ’im p é ra tr ic e Eugénie, qui était une p r in c e s se m a lg a c h e , a d û , complètera-t-il, servir de sage-femme/

« Je vous ai écrit jadis, Monsieur le Directeur, au sujet d ’un autre contem pteur de “ l’extrémisme ” qui était plus jeune, mais moins gai.

« Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de mes senti­ments distingués.

« A b el VERDEAU. » — ---4 — — ----------------------------------

Echos et NouvellesBRUSQUE CHANGEMENT D'ADRESSE

On s’endort tranquillement chez soi, dans sa rue, et Je lendemain, en sortant, oh s’aper­çoit qu’on habite une autre rue I...

C’est ce qui vient d ’arriver à M. Alfred Lacroix, l’aimable et très étonné secrétaire perpétuel de l'Académie des Sciences.

Il ne oroira plus à la perpétuité.Son hôtel était sis, l’an dernier, c’est-à-

dire il y a quelques mois, rue HumboLdt, et, cette année, sans avoir bougé, il se trouve rue Jean-Dolent.

Qn a, sans crier gare, changé les plaques bleues et les habitants de cette rue ont dé- ménagé sans le savoir.

« L.e Nouveau Siècle. »

DÉPARTEMENTChampionnat {i&tioaal

d’athlétism e agricoleConcours final

Le concours final du Cham pionnat na­tional d’athlétisme agricole qui a eu lieu les 2 0 et 2 1 mars, a rem porté le plus écla­tant succès.

Les épreuves élim inatoires ont été or­ganisées dans 65 départem ents, 40 les ont poursuivis jusqu’au concours final; en­semble ils ont reuni plus de 3.000 ouvriers agricoles et petits cultivateurs de toutes les régions de France. C’est parm is ces3.000 concurrents que furent sélectionnés les 40 cham pions départem entaux qui p riren t p art aux épreuves finales. Dans la région de P aris en particulier, elles susci­tèren t la plus vive émulation et un réel enthousiasme, grâce aux journaux locaux qui en ont toujours parlé avec tan t de bienveillance.

Le samedi 20, des épreuves de labour à la bêche eurent lieu à Bourg-la-Reine.

iLe dim anche 21, au Gymnase Jean- Jaurès, à Paris, les concurrents se re trou­vèrent pour les épreuves de portage de sacs, de mélange d’engrais et de travail à la manivelle.

Une nombreuse assistance suivit avec in térê t ces différentes épreuves.

On rem arquait sur l’estrade décorée de drapeaux tricolores autour de M. Henry Simond, d irecteur de l'Echo de Paris, MM. Noulens, am bassadeur de France, an­cien m inistre, J.-H. R icart, ancien m inis­tre , prom oteur du Championnat, Capus, député, ancien m inistre, de Las-Cases, sé­nateur, Lefas, de Monicault, Planchenault, Inizan, Masse, Henry, députés, Monmirel, président du Syndicat agricole de la ré­gion de Paris, Nomblot, p résident de l’Of- ce agricole de la Seine, Garnier, directeur des Services agricoles de la Seine, Blan­chard , d irecteur des Services agricoles de Seine-et-Oise, Barbut, directeur des Ser­vices agricoles de l’Oise, Fleurant-Agri- cola, rédacteur en chef de l'Action Agri­cole, Rémond, H érouart, Marion, p rési­dents de Comités départem entaux, divers délégués des Comités locaux, et un grand nom bre de patrons, parents et amis des concurrents.

Un grand banquet réunit à 8 heures à l’hôtel Moderne, organisateurs et concur­rents.

Voici la liste des 3 prem iers lauréats et le classement des lauréats de la région de Paris :

1" M. Antonin M arrel, cham pion du Rhône, âgé de 27 ans, gagnant un p rix de 25.060 francs en espèces offert p a r l’Echo de Paris.

2°M. André Prehel, cham pion de Seine- et-Oise, âgé de 24 ans, gagnant un p rix de12.000 francs en espèces offert p ar l’Echo de. Paris.

3° M. Jean Vignan, cham pion de l’Ariè- ge, âgé de 25 ans, gagnant un p rix de8.000 francs en espèces offert p ar l’Echo de Paris.

Le lauréat classé le p rem ier des dépar­tem ents de la région de Paris est M. An­dré Prehel, second du classem ent général, avec un total de points très voisin de celui du Champion du Rhône.

Les lauréats de Seine-et-Marne, de l ’Oise et de la Seine, qui ont accompli dans les concours départem entaux de re­marquables perform ances ont obtenu un classem ent des plus honorables, laissant derrière eux de nom breux concurrents, qui étalent pourtant de rude a athlètes.

Le plus jeune des candidats, champion de l’Eure est âgé de 17 ans, tandis que le plus âgé, champion du Var, en a 60; tous deux ont été vivement applaudis.

Le Challenge offert p a r l’Action Agri­cole, destiné à récom penser le prem ier des cham pions départem entaux de la ré­gion de Paris et consistant en un objet d ’a rt en bronze d’une valeur de 1.500 fr„ est attribué à M. André Prehel, lauréat de Seine-et-Oise, fils d ’un cultivateur de Vicq, p a r Montfort-l’Amaury.

Le compte rendu détaillé de ce con­cours et le palm arès complet ont été p u ­bliés dans l’Action Agricole du 31 mars (spécim ent gratu it sur demande adressée, 34, rue Taitbout, Paris, 9e).

De tous côtés des précieuses marques d’encouragem ent et d ’intérêt ont été don­nées aux épreuves du Cham pionnat d’a­thlétism e agricole, qui ne sera pas une . m anifestation éphémère, mais qui connaî­tra des lendem ains féconds et qui appa­ra îtra désormais si utile à la profession agricole et à l’agriculture tout entière.

P. S. —- L 'Action Agricole adresse ses plus v ifs rem erc iem en ts à ses co n frè res ne la P resse d ép artem en ta le qu i on t 1 ■ - ' voulu seco n d er ses efforts en ouvrant ' leurs colonnes au Cham pionnat et en con­tribuant grandem ent ainsi à son succès.

Fédération des Groupes Oommeroiaux e t industriels de l’Oise

Lettre ouverte à MM. les Parlementaires de l’Oise

Compiègne, le 27 m ars 1926.Monsieur le Député,

J ’ai l’honneur de pro tester avec la plus grande énergie au nom des 26 Groupe­ments constituant la Fédération des Grou­pes Commerciaux et Industriels de l’Oise contre l’iniquité que la Commission des F inances se propose de faire admettre p a r les parlem entaires et nous vous de­m andons de ne pas la suivre dans cet acte d’injustice. « La loi du 13 juillet 1925 dis­posait dans son article 85 que la taxe sur le- chiffre d’affaires applicable à toutes les Coopératives serait perçue à p a r tir du 1er janvier 1926. » Au m épris de cette dé­cision cependant si judicieuse, la loi du douzième provisoire de janvier dernier reporta it l’exécution de l’article 85 au 1 er avril 1926. Or, malgré les réclam ations denos Conifédérations, la CommîsBio» . Finances de la Glia’mtbre vient d 'adopter le p rinc ipe d’un nouveau délai de pro ro ­gation jusqu’au Prem ier janvier 1927.

Les Commerçants et Industriels écrasés d’impôts, éprouvent pour la p lupart, les plus^ grandes difficultés à acquitter ces impôts dans la crise de mévente qui se m anifeste depuis plusieurs mois. Ils ont à cœ ur de contribuer à am éliorer le franc p a r leurs efforts que l’on m éconnaît trop au Parlem ent. Mais tout de même, ils ne veulent pas accepter d ’être traités en pa­rias et de voir exonérer des im pôts, des Sociétés de coopératives et autres E ta­blissem ents qui font exactem ent les mê­mes commerces. Pourquoi les Parlem en­taires persistent-ils à vouloir ré tab lir les anciens privilèges abolis en 1789 et main­ten ir les inégalités fiscales qui écœurent tous les F rançais.

Veuillez agréer, Monsieur le Député, l’assurance de ma considération d istin ­guée.

E. Mauny,Président de la Fédération

des Groupes Commerciaux et Industriels de l’Oise.

Des prim es fort im portantes sont pré- j vues pour l’ensemble de ces manifesta- i tions.j Pour tous renseignem ents concernant

les inscriptions, s’adresser, avant le 1 0 j mai, à M. Barbut, d irecteur des Services : agricoles, com m issaire général, 7, rue du

Palais-de-Justice, à Beauvais.

Fête Départementale et Congrès des jardins ouvriers

de l’OiseA Liancoürt, les 11 et 12 septem bre 1926

Le Comité central des Jard ins ouvriers de l’Oise d’accord avec la Fédération na­tionale organise sous la haute direction de M. le D irecteur des Services agricoles un congrès départem ental qui tiendra ses assises à L iancoürt les 11 et 1 2 septem­bre prochain._ Cette m anifestation placée sous la p r é ­

sidence de M. l'abbé Lem ire et de M. le Préfet de l’Oise, réun ira dans une vaste exposition les produits de tous les grou- nem ents des Jard in s ouvriers du dépar-

".‘j ’. ' 1 ’ «s*1® c o m p r e n d r a e n o u t r e Aine e x -position de m atériel de jardinage, de se­mences, de produits analogues et de tout ce qui peut intéresser le ja rd in et la bas- se-cour, d’une culture familiale.

j Le Comité d’organisation se tient dès \ à présent à la disposition des futurs ex­

posants qui voudront b ien écrire pour tous renseignem ents à M. le secrétaire général de la fête des Jard ins Ouvriers à Liancoürt.

La Reine des Jardins OuvriersEn vue de la fête qui clô turera le con­

grès des Jard in s Ouvriers de l’Oise, le Comité d’organisation a fait procéder au cours de deux bals de nuit que dirigeait le maestro Boutet, à l’élection de la Reine- Marguerite et de ses deux demoiselles d’honneur.

A la m ajorité absolue, ont été élues à Rantigny la Reine-M arguerite Mlle Andrée Cordier, fille aînée de six enfants, à Lian- court, les deux demoiselles d’honneur, Lucienne Regnault et Germaine Thierry, après l’élection un vin d’honneur a réuni organisateurs, souveraines et parents et c ’est tout joyeux que l’on a trinqué à la réussite de la fête départem entale des Ja r­dins ouvriers de l’Oise. ^ ,—_ __

Éducation PhysiqueNous sommes heureux de constater qu’à

la suite de la campagne entreprise dans les colonnes d u Courrier de l’Oise p ar notre sympathique conseiller d’arrondis­sement, M. André Tromcin, dont le dé­vouement pour le développement des sports est bien connu, un groupe de jeu­nes gens com prenant les bienfaits m oraux et physiques de l ’éducation préconisée par notre conseiller d’arrondissem ent, est sur le point de fo rm er un noyau qui donnera bientôt d’excellents résultats, si nous en croyons les échos qui nous p a r­viennent.

La cause de l ’éducation physique est une grande cause, intéressante au point de vue fam ilial, patriotique et hum ani­taire.

Autour de nos finances

La taxation du prix du painM. le P réfet de l’Oise vient d’adresser

à Messieurs les Maires du départem ent la lettre suivante 3

Beauvais, le 3 avril 1920.A la suite des difficultés soulevées dans

le départem ent p a r la taxation du p rix du pain, je vous informe que la Commission départem entale des blé, farine et pain, dans sa séance du l°r avril a émis l’avis qu’il soit revenu en p rincipe à un prix unique soit en boulangerie, soit au por­tage.

Ce p rix est constitué p a r le p rix en bou­langerie, majoré de 0 fr. 05 p ar kilo, pour frais généraux de portage.

Vous recevrez prochainem ent le p ro­cès-verbal de la Commission, le tableau fixant les éléments de calcul de la prim e de panification et toutes instructions pour vous perm ettre de taxer le pain dans votre commune à un p rix justifié, tan t par les circonstances économiques locales que p a r îles conditions du commerce de la boulangerie.

Dès m aintenant, je vous inform e qu; conform ém ent à cet avis, le p rix maxi­mum du pain sera fixé dans l’Oise à 1 fr. 90 à dater du 6 avril.

Le Préfet, L . L i n a r ê s .

Concours Agricole de CompiègneLa Société des Agriculteurs de l’Oise,

avec la collaboration de l’Office agricole départem ental et de la ville de Compiè­gne, • organise à Compiègne, du 3 au 6 juin, son grand concours agricole annuel qui com prendra les sections suivantes :

1° Concours d’anim aux reproducteurs (chevaux, bovins, ovins et porcins) avec une section spéciale pour les éleveurs d’autres départem ents.

2° Concours d’aniimaux de basse-cour ouvert à tous les aviculteurs.

3° Concours-exposition d ’anim aux du départem ent inscrits au herdJbook des 3 races norm ande, flamande et hollandaise e t soumis au contrôle laitier.

4° Une exposition d ’horticulture et d’apiculture ouverte à tous horticulteurs, apiculteurs, m archands et amateurs, quel que soit leur domicile.

5° Des récompenses aux vieux servi­teurs agricoles de l’arrondissem ent de Compiègne.

6 ° Une exposition d’instrum ents ou de m achines agricoles ouverte aux construc­teurs de tous pays.

7“ Une exposition de produits agri­coles.

8 ” Des expériences de traite m écani­que.

Notre confrère Louis Forest a bien de 1 esprit comme beaucoup de monde, mais de plus un bon sens aigu et net, ce qui est infiniment plus rare . Non content d’en faire quotidiennem ent profiter les lec­teurs du Matin, il vient de fonder un p e tit hebdomadaire d ’un m odernism e fo rt amusant et fo rt pratique à la fois où foi­

s o n n e n t les observations ingénieuses et les indications suggestives (1 ).

De son dern ier numéro, je détache une inform ation et un apologue.

Voici .l’inform ation, c’est une statisti­que publiée p a r M. Motte, p résident de la Chambre de Commerce de Ronbaix :

« Le départem ent du Nord, a-t-il dit,. paye à lu i seul, 2 1 2 .0 0 0 .0 0 0 de francs d ’impôt sur le revenu.

« i l paye, à lui seul, autant que 5 9 au­tres départem ents.

« Ces 59 départem ents, les moins char­gés, com ptent 18.038.000 habitants. Le Nord n’en com pte que 1.787.000 ! Les 59

| | départem ents sont représentés p a r 4 5 7 députés et sénateurs. Le Nord n ’en a que 32 !

« Le Nord, pour l’impôt sur le revenu, paye 119 fr. 50 p ar tête d ’habitant, alors qu’il existe un départem ent qui ne paye que quatre-vingt-dix centimes. La moyen­ne des 59 départem ents ne paye que 12 francs p ar tête.

« Il y a po u r le Nord, un député p a r81.000 habitants. Ainsi 27 députés des huit départem ents les m oins imposés vo­tent pour leurs départem ents 3.651.000 francs d ’impôt. Ils font la loi aux 24 dé­putés du Nord qui font payer 212.000.000 de francs !

« Et 9 sénateurs des 4 départem ents les moins chargés payant 984.000 francs, suf­fisent à fa ire la loi aux huit sénateurs du Nord qui paye 212 millions de francs ! »

Ainsi se p ratique chez nous l’égalité liscale. Quant à l’apologue, le voici :

« Un jour, dans un naufrage, le cap i­taine tint à son équipage le langage sui­vant : « Notre bateau coule; je vais vous expliquer pourquoi il coule. Notre bateau °st un vieux bateau, et nous avons touché l,ne roche qui nous a fa it un trou. L’eau est entrée p a r le trou. Elle augmente le Poids de notre coque qui, de ce fait, en­fonce dans les flots... »

« Il expliqua ainsi, longuement, les ca u ­ses du naufrage... La coque s’enfonçait de Plus en plus. Le capitaine n’avait pas en­core term iné sa convaincante dém onstra­tion, qu’une lame passa sur le navire en détresse, et le bateau fut englouti avec tout l’équipage ! »

Vous semble-t-il pas que le moment ap­proche, pendant que pérore le bavard, de ceindre vos ceintures de sauvetage ?

A n d r é L i c h t e n b e r g e r .

(1) L ’Anim ateur des Tem ps nouveaux ( A d m i n i s t r a t i o n , 131. bou levard S a i n t - Michel, P aris!.

A traversPharm acie ouverte i

Dimanche i i A vril : M. Bardou, rue de l’Apport-au-Pain.

U. N. C. — Assemblée générale samedi 17 , à 2 0 h. 3 0 , salle d’horticulture.

Chaâlis - Erm enonville. — Excursion Jeu­dis, dimanches et jours de tête. Départ de la gare, 14 heures. Retenir ses places.

Syndicat d’initiative, 1, avenue du Maré- chal-Foch. — Tous renseignements pour le tourisme.

Les Prévoyants de l’Avenir. — Recette trimestrielle Dimanche 11 Avril, de ç, heures 1 /2 à u heures, Salle Moquet, rue de Paris.

A 2 heures, assemblée générale, salle desr é u n i o n s , h ô t e l d e v i l l e .

ARRÊTÉ portant règlementation

de la vente du painNous, M aire de la Ville de Senlis,

Chevalier de la Légion d’Honneur :Vu la loi du 5 Avril 1884, art. 97 ;Vu la loi des 19, 22 Juillet 1791,

art. 30 ; >Vu les articles 471 et 474 ,du code

pénal ;Vu la délibération du Conseil M unici­

pal en date du 5 Juillet 1924 ;Vu les Instructions préfectorales.

A r r ê t o n s :

Article l 0r. — A dater du 6 Avril 1926, la taxe du pain de consommation courante est fixée à 1 f r . 90 le k ilo .

Article 2. — Les précédents arrêtés sont rapportés en ce qui concerne la taxe du pain.

Article 3. — Les autres clauses de l’arrêté du 10 Juillet 1924, restent et dem eurent en vigueur.

Article 4. — Le Commissaire de policeet l a g e n d a r m e r i e s o n t chargés c h a c u n e nce qui le concerne, d ’assurer l’exécution du présent arrêté.

Fait en M airie de Senlis, le 6 Avril 1926.

L e M aire ,L ou is E SC A V Y .

Résultat du dénombrement de la population

1926 population totale ......... 6.7221921 population totale . . ____ 6.057

Différence en p l u s 665Il y a à Senlis 1.137 maisons, et 1.796

ménages.

Divagation des chiensUn arrêté préfectoral, en date du 19

août 1909, in terd it aux p ropriéta ires de chiens de chasse, de bergers ou autres, de laisser divaguer ces anim aux, alors même qu’ils seraient munis d’un collier ou d’une m arque portan t le nom de leu r m aître, dans les terres non closes, cultivées ou en friche, ainsi que dans les bois, à quelque époque que ce soit de l’année.

E n raison de la pénurie du gibier, et de' l ’époque prochaine de la nidification des p e rd rix ou autres oiseaux utiles à l’agri­culture, le P réfet de l’Oise vient de rap ­peler ces dispositions à la Gendarm erie et aux Maires du Départem ent, en vue d’une application rigoureuse.

Union Nationale des CombattantsSection de Senlis

L ’Assemblée générale de la Section et de la Société de secours mutuels de l ’U. N. C. se réunira le samedi 17 avril 1926, à 2 0 h. 30, salle de l’H orticulture, sous la présidence de M. A. de Pontalba, p rési­dent de la Société mutuelle de retraite des Anciens Combattants de l’Oise.

M. Besson, mem bre du Comité techni­que de la C aisse 'nationale autonome du M inistère du Travail, exposera les avan­tages uniques procurés p ar la Caisse na­tionale autonome de l’Union des Sociétés mutuelles de retraite des Anciens Com­battants (fondée p a r l’U. N. C.)

Le bureau p rie instam m ent tous les so­ciétaires à assister à cette intéressante conférence.

Le Secrétaire,J. C a r p e n t i e r .

Un livre de M. LouâtLes Im p rim erie s R éun ies v ien n en t

d ’éditer 1111 recueil de rem arquables poé­sies de notre concitoyen, écrivain déjà connu, M. Louât, dont le sujet peut p laire à tous puisque c’est Senlis. L’auteur a p ris po u r titre le cachet que la poste appose su r toutes nos lettres Senlis cité d ’Art et de Souvenirs et s’en tenant strictem ent à ce cadre il chante tour à tour les beautés de la ville et quelques-uns des grands sou­venirs dont elle est pleine. Pour le Senli- sien c’est presque un devoir de lire et de conserver ce livre; pour l’étranger, c’est un souvenir excellent à em porter, mieux qu’un guide qui cite sèchem ent des dates et des faits; c’est une peinture des émo­tions que l’on éprouve en parcourant nos rues et nos places.

Nos éminents concitoyens MM. Hallo e t André de M àricourt ont contribué au succès une m érite cet ouvrage, l’un p ar un dessin original qui orne la couver­ture, l ’autre p ar une préface pleine de sentim ents délicats et poétiques.

Cet ouvrage est en vente chez les lib rai­res et m archands de journaux de la Ville.

Mort de M. André PaisantNous avons appris la m ort de M. André

Faisant, avocat à la Cour d’appel de P a­ris, député de l’Oise, vice-président du Conseil général de l’Oise, ancien sous- secrétaire d ’Etat, décédé le 6 avril cou­rant, m uni des sacrem ents de l’église, dans sa 58° année.

Le défunt était l ’un des trois secrétaires de M. Raymond Poincaré, avocat, quand la politique l’attira.

Au début, il se présen ta concurrem ­m ent avec M. Georges Audigier contre M. le Docteur Ghopinet et se re tira au second tour, M. Audigier fut élu;

Quelque temps plus tard , il posa sa cand idatu re à Paris, aux élections m uni­cipales dans le quartier de la porte Saint- Martin, contre le lieutenant-colonel Tour- nade. M. Paisant ne fut pas élu.

En 1914, le défunt se présenta commerép u b lic a in m o d éré et p a rv in t à b a ttrevictorieusem ent le Docteur Ghopinet, ra ­dical-socialiste.

En 1919, lors du renouvellem ent de la Chambre, M. Paisant avait évolué vers la gauche et seul de la liste rad ical passa. Il se fit alors inscrire au groupe de la gau­che démocratique.

En 1919 également, il fut élu conseiller général du canton de Crépy.

De janvier 1921 à janv ier 1922, il rem ­p lit les fonctions de sous-secrétaire d’E tat à la liquidation des stocks, e t à ce mo­ment, ses concitoyens organisèrent une m anifestation à Senlis pour fê ter son en­trée dans les conseils du Gouvernement.

En janvier 1924, il fu t candidat au Sénat et échoua.

Aux élections de 1924, M. Paisant ac­centua encore son évolution à gauche, il se présenta comme tête de liste du cartel des gauches e t fu t élu avec MM. Jam m y Schmidt, Vasseux et Uhry.

Depuis quelques mois, -M. André P a i­sant ne paru t plus à la Chambre. La m a­lad ie qui vient de l’em porter l’obligea à rester éloigné de ses collègues.

Devant la mort, toute critique sur le passé politique de M. André Paisant s’éteint.

En cette douloureuse circonstance, nous prions Mme Albert Paisant, déjà frappée l’an dern ier par la m ort de son regretté m ari, M. Paisant, président ho­noraire du T ribunal civil, Mme et M. Oha-n ove et leurs en fan ts, a in s i q u e le s fa­milles en deuil, de vouloir bien agréer l’expression de nos plus respectueuses condoléances.

A l’heure où nous m ettons sous presse, se déroulent en grande pompe, à la ca­thédrale, les obsèques de M. André P ai­sant.

La m ort de M. Paisant n ’entraînera pas d’élections partielles qui ne peuvent avoir lieu dans l’Oise qu’avec au moins deuxvacances de députés.

Compagnie d’Arc du MontaubanLa Compagnie d’arc du Montauban s’est

réunie le 21 m ars dernier, à 14 heures, pour procéder au tir de l’oiseau, qui a été abattu à la quatrièm e halte p a r le che­valier Vincent, déjà roi de l’année 1925 et qui a été de nouveau nommé roi pour l ’année 1926.

Il a été ensuite procédé à la nom ination des officiers. Ont été nommés :

Capitaine : Hottin;Lieutenant : Bontemps père.Sous-lieutenant porte-drapeau: Prévost.Secré ta ire-trésorier : Flipon.C en seu r : L eblond.

Vélodrome de Senlis(Piste en cim ent de 333 m. 333)

Réunion d ’ouverture du 25 avril 1926 à 13 heures 30

1° P rix d’Ouverture, vitesse 1.000 m., reservée aux coureurs licenciés du S. V. S. : 1. 50 fr .; 2. 40 fr.; 3. 25 fr.

2 “ Grand P rix du Printem ps, vitesse (interclubs), 1 .0 0 0 m. p a r séries, repêcha­ges, 1/2 finale et finale. Finale : 1 . 100 fr.;2. 75 fr.; 3. 50 fr.; aux deuxièmes de cha­que 1 / 2 finale chacun 15 fr.

3° Handicap (interclubs) 800 m. F inale: 1. 80 fr.; 2. 60 fr.; 3. 40 fr.

4° Challenge Turquet de la Boisserie, Américaine (interclubs), 1 heure. T enant: Gros Caillou Sportif. 1. 150 fr.; 2 . 100 fr.;3. 75 fr.; 4. 50 fr.

5° Consolation. Course de prim es 3 k i­lomètres. 5 francs tous les 2 tours. P rim e finale : 1. 25 fr .; 2. 15 fr .; 3. 10 fr.

Ces épreuves sont ouvertes aux licen­ciées U. V. F. toutes catégories sauf aspi­rants et professionnels.

P rix des places : Tribunes, 5 fr.; P re ­mières et Virages, 3 fr. 50; Deuxième*, 2 f r .; Militaires, 1 fr.

L ’élim inatoire pour désigner les deux équipes qui représenteront le Sport Vélo- cipédique Senlisien dans le Challenge Turquet de la Boisserie, le 25 avril, aura lieu dimanche 18 avril, à 1 0 heures, au Vélodrome.

P rière aux coureurs du S. V. S. qui y p rendront p art d’en aviser le Secrétaire avant le 16 au soir, pour les p rix à répar­tir.

Entrée d u Vélodrome : 0 fr. 50.

Conférence de St-Vincent de Paul de Senlis

Un sermon de charité sera donné à la cathédrale, le dim anche 18 avril, à 17 heures, p a r M. l’abbé Ohotard, curé de Baron, en faveur des œ uvres de la con­férence.

La quête sera faite p a r Mmes Abrand et André T.anglois et p ar Mlles d ’Epe-noux et d e M àricourt.

Page 2: LE COURRIER DE L’OISEDimanche î i Avril 1928bmsenlis.com/data/pdf/js/1925-1926/bms_js_1926_04_11_MRC.pdf · 97* Année. - N' 18. LE NUMÉRO QUINZE CENTIMES LE COURRIER DE L’OISEDimanche

L E C O U R R I E R D E L ' O I S Ë

Festival d e Musiquedu 2 7 Juin 1926

Sociétés adhérentes3 5 L is te

Le Soleil, tambours et clairons La Croix- Safrit-Ouen.

Fanfare de Férolles {'Loiret).Fanfare d ’Orry-la-Ville.'L'Etoile, tam bours et clairons Le Plessis-

'Belle ville.Les Amis Crèpynois, trom pettes de Crépy-

en-Valois.Fanfare m unicipale d’Ons-en-Bray.

Les personnes qui seraien t en m esure de m ettre à la disposition du Comité des cham bres pour le couchage, sont priées de vouloir b ien faire connaître leurs con­ditions à la Mairie.

L e s R e s t a u r a t e u r s e t H ô t e l i e r s q u i s e ­raient désireux de recevoir des sociétés, sont invités à se faire inscrire le plus tôt possible au secrétariat de la M airie.

Caisse d’Epargne de l’Arrondissement de Senlis

Situation au 3 / Mars 1 9 2 6

i ,r TRIM ESTRE 31 Dé-Solde au

cembre 1935

Versements 7 6 6 .4 3 2 »Transferts Recettes 5 2 .7 4 6 43

Arrérages de rentes. 5 » iIntérêts payés 8 0 8 8 0 ]

.5 5 3 .1 7 2 92

8 1 9 .9 9 2 23

9 .3 7 3 .1 6 5 15

Remboursements.. 4 0 1 .0 3 2 0 6 / Transferts paiem**. 1 5 ,6 9 1 371 4 *6 . 7 2 3 43

Bourse de Commerce de Paris7 A v r i l 1926

M OIS

M arché libre . . . .— règlem ;

C o u ra n t ...............M ai.........................M ai-Ju in ...............4 de M ai...............Juillet-A oût.......... |

Blé les 100 kilos

153 50 à 155 »»

155 25155 75157 25 à 157 50156 »))154 25Avoine noire les 100 kilos

C ourant.................M ai.........................Mai J u in . . . . . . . .4 de M ai...............Juillet-A oût..........

107 50 à 107 75108 75 111 »».110 »» à 110 50109 25

C ourant.................M a i ........................M ai-Ju in ...............4 de m a i ...............Ju ille t-A o û t.........

Avoines div. les 100 kilos

» » u»105 »» nominal

»»104 »»103 »»

C ourant.................M a i , ......................Ju in ........................3 de M ai...............3 de Ju in ...............Septem bre.............3 d ’O ctobre..........

Sucre les 100 kilos

248 »» à » n »» 250 50 à » » »»252 50253 »»254 50 à 255 »» 254 »»245 n» à »»» »»

Arrivé ù- une quarantaine de mètres de la voiture, le cycliste obliqua brusquement 4 gauche pour traverser la route. Le conduc­teur de l’auto voyant le danger ralentit, frei­na, mais malgré toutes ses précautions, il ne put éviter l’imprudent qui fut pris par l’aile droite de l’auto et, par suite du choc projeté sur le tendclet.

Les automobilistes se portèrent au secours du oyeliste, mais malheureusement tous les soins furent inutiles, celui-ci avait succombé d ’aprè» le Docteur Pilipini, de Pont, à uns fracture du crâne .

La victime est M. Antony Rozée, âgé de 20 ans, né à Brasseuse le 4 octobre 1905, soldat au l ”r groupe d’ouvriers d’aéronautique à Nanterre, qui était en permission agricole de 15 jours dans sa famille à Brasseuse, les époux Auguste Rozée, commerçants dans cette commune. Le jeune homme au moment., de l’accident revonait de travailler chez Charles Legrand, cultivateur à la terme d’Y'villers.

On juge de la douleur des malheureux pa­rents en apprenant cette triste tin.

Nous prenons part â leur deuil et les prions d’agréer nos sentiments de vive con­doléance.

CHAMANT

Solde au j i Mars 1 9 2 6 ...... 8 .9 5 6 .4 4 1 72

Le montant des livrets peut s’élever à 7 .5 0 0 francs.

La Caisse d’Épargne de Senlis donne un intérêt de 4 0 /0 .

Les bureaux de la Caisse Centrale sont ouverts le Dimanche et le Mardi matin, de 9 heures à 11 heures.

Club Sportif SenlisienA l’occasion des fêtes de Saint-Rieul, le

Club Sportif Senlisien organise sous les auspices du Syndicat d ’in itia tive de Sen­lis, 1’épreuve annuelle du Tour Pédestre de Senlis po u r le dim anche 2 mai, à 16 h. 30.

Cette épreuve qui sera courue su r 8 kilom ètres 300, est dotée de beaux et nom ­breux prix .

Envoyer les engagements à M. Georges Bunel, rue des Bordeaux, à Senlis, avant le 25 avril courant, date extrême.

Engagements : 2 francs p a r coureur.'Remise des dossards à 15 heures 30 au

Syndicat d ’initiative, 1, avenue du Maré- cbal-Foch, où le vestiaire sera installé.

Association amicale des anciens élèves de l’école

publique des garçons de SenlisL ’Association Amicale des anciens élè­

ves de l ’école publique des garçons de Senlis, rep ren d ra ses exercices d ’en traî­nem ent (arme de guerre e t carab ine), au S tand du Montaulban les 2e e t 4“ dim an­che d e chaque mois, de 8 h. 30 à 11 h.

P rem ière séance : dim anche 11 avril, aux h e u res ci-dessus.

Les sociétaires sont invités à assister nom breux à ces séances d ’entraînem ent. Les m em bres honoraires de l’Association que la pratique du t i r intéresse, peuvent égalem ent y p rendre part.

Le Réveil de SenlisSéance de tir du 28 mars 1926

A r m e d e G u e r r e -Série de 3 balles, m axim um 30 points

1, Valéry, 3 b., 20 points; 2. Maille R., 3 fo., 16 p .; 3. Gagneux, 3 h., 15 p .; 4. F auchait, 3 h., 15 p .; 5. Delsart, 3 b., 14 p .; 6 . Roussel A., 3 b., 13 p.C a r a b i n e 12 m ètres, 5 b., max. 50 points

1. Maille R., 5 b., 39 p .; 2. Roussel A., 5 b., 37 p .; 3. Valéry, 5 b., 36 p .; 4. Rous­sel L., 5 b ., 35 p .; 5. Coppé, 5 b., 35 p .; 6 . Gagneux, 5 b., 34 p.

Dim anche 11 avril, troisièm e séance au M ontauban, de 14 à 16 heures.

Théâtre Municipal CinémaProgram m e des 10 et 11 avril 1926 Samedi, soirée à 8 heures 45. D im anche, m atinée à 2 heures 45. -

Soirée à 8 heures 45.R icardo Cortex dans MATADOR, gran­

de aventure romanesque.Mur Mitoyen, comédie.Jamais plus, comique.Orchestre sym phonique sous la d irec­

tion de M. André Cazal.

ETAT CIVIL DE SENLISdu 2 au 9 A vr il 1 9 2 6

Jouissances1. André-Albert-Edmond Laporte, rue du

Châtel, 3 4 .2 . Jeanne-Louise Guizelin, rue du Puits-

Saint-Santin.2 . Suzanne-Lucienne Vérité, Fontaine des

Arènes, 7 .3 . Paquerette-Gabrielle Poirée, Faubourg-

Saint-Martin, t.‘Décès

2 . Marie-Julie Fer, veuve Copillet, 5 9 ans, ménagère, Place Saint-Martin, 3

‘Publications de [Mariages6 . M. Emile-Lucien Clément, maître ramo­

neur, demeurant à Senlis, rue du Moulin- Saint-Rieul, et Mlle Marguerite Reflet, sans profession, demeurant à La Chambre (Savoie).

C H A N T I L L YCHATEAU. — O uvert dimanches et jeudis

(gratuit) ; samedi (entrée : 2 fr.) de 13 heures à 17 heures ; sortie du parc, 18 heures.

PHARM ACIES ouvertes tous les D i­manches jusqu’à midi.

SER V IC E AUTOMOBILE CHANTILLY- GOUVIEUX. — D épart de Chantilly, place de la Gare : 6 h. 5 5 , 8 h ., 10 h. 4 0 , 11 h. 3 0 ,17 h . 3 0 , 1 8 h. 3 0 . Départ de Gouvieux, place delà République : 7 11. 2 0 , 8 h. iç , 11 h., i i h . 4 5 , 17 h . 5 0 , 18 h . 50 .

Le premier service ^6 h . 5 5 ) dessert le ha­meau de Chaumont, il en est de même au tour de 17 h. 3 0 .

Les Dimanches et Fêtes, le dernier départ de Gouvieux est reculé à 1 9 h. 4 5 .

Dans les P. T. T. — M. Luiggi, ■candidat, militaire troisième tour, est nommé facteur de ville.

Bizarre accident. — Un cheval de l’entraî­nement de feu Clément Duval était dans un champ d’entraînement du Bois-Saint-Denis, oocupé sous la conduite d ’un palefrenier aux travaux de hersage, quand soudain l ’animal effrayé par on ne sait quoi, s’emballa et prit la fuite avec la herse. L’attelage parcourut ainsi un certain tra je t et finalement étant ve­nu buter contre un poteau téléphonique, la herse se (détacha. Rendu plus libre, le cheval continua sa vive randonnée et vint se je ter sur l’automobile de M. Jean Herlem, loueur de voitures à Chantilly, conduite par le chauffeur Robert Wafeefort, qui avait une voyageuse dans son véhicule, Mlle Targett. Le cheval se je ta net sur le radiateur et l’auto arrêta, sans heureusement causer de blessures à la demoiselle Targett. Seul M. W akefort eut quelques contusions sans gra­vité au doigt.

De graves dégâts ont été causés à l’auto­mobile; quant au cheval, il succomba pres- qu ’aussitôt. L’accident s’est produit le long de la ligne de Chantilly à Paris, au Bois- Saint-Denis.

L a g e n d a r m e r i e a o u v e r t u n e e n q u ê t e .

C R É P YRecensement. — Le recensement de la po­

pulation a donné les résultats suivants : ménages, 1.784; habitants, 5.570; français, 5.332; étrangers, 238. Comparés au recen­sement de 1921, ces chiffres indiquent une augmentation de 277 habitants.

Sapeurs-pompiers. — On annonce que M. Veckmann, sous-lieutenant de la subdivision des sapeurs-pompiers aurait donné sa dé­mission.

BETHISY-SAINT-MARTINSuivant le rythme habituel, la première

Compagnie d’are de Béthisy-Saint-Martln a procédé, dimanche dernier, à l’abatage de l ’oiseau. Un temps superbe favorisait cette fête intime et le meilleur souvenir en restera gravé dans les annales de la Compagnie,, A 13 heures 30, tambour battant et drapeau flottant, les chevaliers de la première Com­pagnie se rendaient à leurs jeux, rue de la Cavée, parés et embellis pour la circonstance.

A la deuxième halte, le volatile tombait ■sous la flèche du chevalier Georges Gressier, un jeune et nouveau de la Compagnie et qui promet de maroher sur les traces des Hazard, des Bergeron, des Thiesset, des Ducrocq et Cie. Les compliments d ’usage eurent lieu et un souvenir fu t offert au nouveau roi. La partie de jardin oommença ensuite, e t fait exceptionnel, elle fut gagnée par les jeunes, ce qui montre que nos vétérans de l’arc ont de dignes élèves.

La Compagnie s’est réunie, dès la fin de la partie de jardin, pour procéder au renouvel­lement de son bureau, qui reste le même qu ’en 1925 et se compose comme suit :

Connétable : Gressier-Huyart.Roi : Gressier Georges.Capitaine : Hazard Denis.Lieutenant : Saliez Gaston père. Sous-Lieutenant porte-drapeau : Thieux

Etienne.Sous-lieutenant : Fouquoire Emile. Secrétaire : Cadot Georges.Trésorier : Hazard Désiré.Tambour : Choron Pascal.Censeur : Thirache Paul.En fin de séance, les chevaliers ont admis

comme nouveau membre, M. Roger Souply, ce qui porte à 42 l’effectif de la première Compagnie d’arc de Béthisy-Sain't-Martin. Honneur et succès à cette phalange de la che­valerie.

Naissance. — Nous apprenons avec joie la naissance de Mlle Luoette Blotière, fille de Mme et M. Arsène Blotière, et petite-fille de Mme et M. Blotière de la Praie et de Mme et M. Gaston Saliez, conseiller, municipal, lieu­tenant de la première Compagnie d ’arc et

J f ’a c h e t e z r i e q e q - - - -

- - - h o r l o g e r i e , b i j o u t e r i e

Sans avoir vu les Prix

d’Alphonse CIGOGNE3 8 , Rue de Paris, SENLIS

WÊkm

2VI. F \ G k F t A N I E I F lCHIRURGIEN-DENTISTE

reço it dans son C abinet,8 8 , rue de la République, à Senlis,

les L u n d i, Mstrdi, Jeud i et Vendredi, de 9 h. à 18 h.

P R I X M O D É R É S »**

vice-président de l’Association des secours mutuels.

En cette heureuse circonstance, nous pré­sentons nos vœux de bonheur aux parents et à l’enfant et nos bien vives félicitations auxgrands-parent s .

BRASSEUSEUn cycliste victim e d 'un accident d’au to ­

mobile. — U;n malheureux accident qui a ooûté la vie à un enfant de la commune S’est produit dimanche dernier vers 6 heures 1 / 2 du soir.

Une automobile conduite par le chauffeur Albert Pellerin, âgé de 22 ans, au service de la Sooiété des aéroplanes Morane-Saulnier, revenait de Pierrefonds, avec deux voya­geurs MM. Raymond Saulnier, 44 ans, ingé­nieur, 137, boulevard Haussmann et Maroel Barraqué, 39 ans, même rue, numéro 85. L’automobile rentrait à Paris et allait à uns allure de 60 kilomètres environ.

Au moment où elle descendait la côte de Villeneuve, sur la route Nationale 32, le con­ducteur remarqua à 1 0 0 mètres devant lui un oyeliste qui venait d’un chemin de tra­verse et s ’engageait sur la route Nationale, semblant aller dans le même sens que lui. tout en tenant sa d ro ite

La mariage'de M. Gabriel Maugis avec Mit Lucie Dubon a été célébré mardi 6 avril e la Mairie de Chamant; la quête faite au profit du Bureau de Bienfaisance a produit la somf me de 32 fr. 45. M. le Maire tant en son nom personnel et au nom des membres du Bureaii de Bienfaisance adresse aux familles Maugis et Dubon ses bien sincères remerciements et renouvelle ses meilleurs vœux de bonheur aux jeunes époux.

CHAMBLY Concours de tirv — Le Bureau de la So­

ciété de tir et de préparation militaire de Chambly nous fa it savoir qu’il organise son 13e concours public à arm es'à longue portée, à la carabine et au pistolet.

L’ouverture des concours a eu lieu le di­manche 28 mars 1926, et les séances auront lieu les 11, 18, 25 avril; 2, 9, 13, 16, 23, 24,30 mai; 6 , 13, 20, 27 juin; 4, 11, 18, 25 juillet; 1 , 8 et 15 août, de 2 heures à 6 heu­res du soir, sauf le jour de la ferm eture où ] tir aura lieu toute la journée à partir de heures du matin.

Ces conoours sont dotés de 1.040 franc; de prix.

I . C o n c o u r s d ’h o n n e u r , a r m e A l o n g n . , m e ( e n t r e l e s s o c i é t a i r e s s e u l s , p e n d a n t i e 3mois de juin et ju illet), distance 2 0 0 m. (ar­mes du râtelier obligatoires), 3 séries fixes de 3 balles, cible de 0 m. 80, modèle Union.10 zones loyal visuel 0 m. 40; 3 balles de­bout, 3 balles à genoux, 3 balles couché, les trois séries tirées consécutivement. 7 pris, dont le premier est un objet d’art d’une Va­leur de 25 francs.

II. Conoours publics à arme à longue por­tée pendant toute la durée de 1a, saison, dis­tance 200 mètres, 3 catégories, •classemeni aux 5 meilleures séries, barrage par séries d ’appui.

Première catégorie. — Armes libres, mu­nitions libres (position debout), armes na­tionales, munitions de la Sooiété (position facultative), minimum exigé 130 points; 5 prix, dont le premier est un objet d’art d’un? valeur de 30 francs.

Deuxième catégorie. — Armes et muni­tions de la Société, positions facultatives, 9 ■prix, dont le premier est un objet d’art d’une valeur de 30 francs.

Troisième catégorie. — Pour tireurs n ’ayant jamais été classés ni obtenu 1 0 0 points dans des concours antérieurs. Armes et munitions de la Société. 4 prix. Premier ■prix, objet valeur 15 francs.

III. Concours publics à la carabine pen­dant toute la durée de la saison, distance 12 mètres (position debout sans appui), séries illimitées de 3 balles, classement aux 3 meil­leures séries, barrage par série d’aDmii.,

P r e m i è r e c a t é g o r i e - A r m e s è t m u n i t i o n *libres (minimum exigé 30 points) 5 prix dont le premier est un objet d’art d ’une valeur de 30 francs.

Deuxième catégorie. •—- Armes et muni­tions de la Société. 14 prix dont le premier est un objet d’art d’une valeur de 30 francs.

IV. Concours au pistolet pendant toute la durée de la saison. Armes et munitions de ia Société (distance, 20 m .), séries illimitées de 3 balles. Prix de la série (sociétaires, 0 fr. 50, non sociétaires, 0 fr. 75), 8 prix.

(V. Conoours jeunesse à la carabine 6 m/m pendant toute la durée de la saison, armes de la Société, distance 12 m., position debout, sans appui, séries illimitées de 3 balles; clas­sement aux 3 meilleures séries.

Catégorie A. — Jeunes gens de 15 à 20 ans (5 prix). Prem ier prix, objet d’art valeur 20 francs; prix de série, 0 fr. 40.

Catégorie B. —, Jeunes gens au-dessous de 15 ans (5 prix). Premier prix, objet valeur 15 francs; prix de la série, 0 fr. 30.

VI. Concours des écoles à la carabine 6 m /m . Mêmes conditions que le concours Jeunesse, deux cartons, par semaine offerts gratuitement aux deux élèves les plus m éri­tants désignés par M. le Directeur de l’Ecole. (3 prix). Premier prix, objet valeur 12 fr.; deuxième, objet valeur 1 0 fr.; troisième prix, objet valeur 5 francs.

VII. Concours de Dames à la carabine G m /m . Mêmes conditions que les coneoil Jeunesse, prix de la série 0 fr. 50. 5 pr dont le premier est un objet d’une valeur 15 francs.

Le Règlement général est celui de la Sol ■ciété et affiché au Stand carrière-Taillebourgj

Nul ne pourra commencer un concours dans les deux derniers jours d’ouverture du Stand ( 8 et 15 ao û t) .

Tout tireur de deuxième catégorie classé! ■premier dans les concours antérieurs devraj tirer dans la catégorie supérieure, par contre tout tireur d’une catégorie inférieure aura la doit de concourir dans le* catégories supé­rieures, mais ne pourra obtenir un prix que dans une seule catégorie.

Tout carton contenant un nombre de balles supérieur sera annulé.

La distribution des prix aura lieu en octo-' bre 1926.

Tout prix non retiré avant le 1 " janvier 1927, restera acquis à la Société.

Des statuts et des demandes d’admission sont à ia disposition du public au Stand et] chez les Commissaires.

Union Véloolpôdique. — L’Union Vélooipé-j dique a fait disputer ses trois courses de classement qui ont donné les résultats sui­vants :

1. Le Guiilou Alfred, 4 points; 2. Courtl- lat René, 6 points; 3. Spiguelaire, 10 points; 4. Foulon, 17 points; 5. Chéron, 6 . Goumaz, 7. Brasseur, 8 . Daix, 9. Fouquet, 10. Lamot-j te, 11. Debuire, 12. Garon, 13. Vlyminck, 14. Laurier, 15. Malésieux.

A citer la performance de Le Guiilou Al­fred qui, dans ia dernière course, a parcouru la distance de 52 kilomètres en 1 h. 40.

Les coureurs Gourtiiat, Spiguelaire, Fou­lon, Ghéron, se sont également très bien com­portés, et peuvent prétendre au cours de la saison 1926, à de bons classements.

D’U. V. G. remercie les généreux donateurs qui ont au cours de ces trois épreuves, en­couragé les coureurs par de nombreux prix.

Jésus, fera, le mardi 13 avril, à 20 h. 30 eactement, dans la salle des fêtes du Fa- ufily-Cinéma, 2, rue de Luzarcbes, une con­férence sur les <■ Droits des religieux anciens combattants ». Tout le monde est invité h cette conférence. Entrée gratuite.

Ligue patriotique des Françaises. — Di­manche 1 1 avril, à 1 0 heures précises, messe trimestrielle de la Ligue Patriotique des Françaises.

Rem erciem ents. -— Mme Vve Rivière, et M. Louis Rivière, profondément touchés des nombreuses marques de sympathie attristée, qu’ils ont reçues à l’ocoasion .de la mort de leur regrettée fille et sœur, prient toutes le3 personnes qui leur onj donné ce précieux té­moignage, de trouver ici l'expression bien sincère de leur grande gratitude.

CREILLes résultats du recensement. — Le re­

censement de la population creilloise du 7 mars dernier, donne ie nombre provisoire de 10.479 habitants contre .10.359, dénombre­ment de 1921.

Dispensaire antituberculeux de Crell. -—Matinée concert du 2 mai, organisée au

profit de la Caisse d’assistance du Comité de Creil. Pour compléter nos précédentes indi­cations, nous informons nos lecteurs que les places seront réservées aux souscripteurs de la façon suivante ;

Loges, 20 bons de souscription par place.Fauteuils d’orchestre ( 6 premiers rangs),

15 bons de souscription par place.Fauteuils d’orchestre ( 6 rangs suivants),

1 0 hons de souscription par place.Fauteuils de côté ( 8 premiers rangs), 8

bons de souscription par place.Fauteuils de côté et fauteuils d’orchestre

derniers rangs, 6 bons de souscription par place.

Galerie face et côté, 4 bons de sousorip tion par place.

Anphithéâtre, 2 bons de souscription par place.

Nous ajoutons, une fois de plus, que les organisateurs qui avaient tout d’abord choisi la date du 28 mars pour cette matinée ont dû la reporter au dimanche 2 mai, et que les bons de souscription sont valables pour cette ■dernière date.

(Ces bons de souscription sont mis en vente chez les négociants au prix de 1 franc. Ils participeront également à une tombola gra­tuite dont le tirage aura lieu immédiatement

c o n c e r t , l e d i m a n c h e 2 m a i , s a l l e d u

Maisons e t MeublesArtésiens et Picards

La Vie à la Campagne qui publie chaque apnée un numéro consacré aux Maisons et Meubles caractéristiques d ’une Province Française, en prépare deux cette année con­sacrés à nos Régions du Nord. Le premier ; Ma Jolie villa, consacré aux Maisons moder­nes de nos plages d’aujourd’hui, l ’autre : Maisons e t M eubles A rtésiens e t P icards, réunira les types de constructions et de meubles d’autrefois si caractéristiques, au­quel numéro succédera un troisième sur les Maisons e t M eubles Flamands.

On doit à ces volumes le mouvement con­sidérable en faveur d’une architecture digne de ce nom et des meubles traditionnels ru s ­tiques ou bourgeois de chaque région de France. Le Directeur de la Vio à la Campa­gne, M. Albert, Maumené, se propose de faire un déplacement dans nos régions, en vue de faire photographier les meubles authentiques, les reconstitutions d’intérieurs caractéristi­ques qui ont pû être tentées, ainsi que l’u ti­lisation des meubles d’autrefois dans l’arran­gement des demeures d’aujourd’hui. Il re­cevra volontiers dans ce but les communi­cations des collectionneurs, des amateurs de ces meubles, ainsi que des antiquaires. Prière de lui écrire à ce sujet, 43, rue d’Assas, Paris ( 6 °).

COYE-LA-FORETLa Fanfare municipale donnera un ooncerl

lo dimanche 1 1 avril, a 3 heures, piaoe de la Mairie.

ProgrammeLes Lillois, allegro.Marie Stuart, ouverture.Ciao, valse.Une Soirée près du Lac, mazurka (solis­

tes, MM. Meunier).Aline, polka.C onférence publique. — Sous les auspices

de la Fédération nationale catholique, le Ré­vérend Pèrs Dus h am,p. d« la Compagnie j 6

- -A» lq v

Théâtre.Ainsi que nous l’avons expliqué, oette tom ­

bola comprendra plus de 3.00 beaux lots, qui seront exposés dans quelques jours.

D’autre part, sans entrer dans certains dé­tails d’organisation, que nous donnerons u lté­rieurement, nous pouvons assurer que le suc­cès de cette fête dépassera celui de ses de­vancières. Nous savons combien notre popu­lation apprécie les services rendus par le dispensaire antituberculeux, et nous som­mes persuadés, que comme les années précé­dentes, elle apportera cette fois encore tout son appui aux organisateurs.

Mutualité. — M. Hector Petit, ancien •comptable de la Sooiété de secours mutuels la Fraternité Greilloise, obtient une mé­daille de bronze, ainsi que M. Frameoourt, administrateur de cette Société.

-— M. Elle Colnol, adm inistrateur de la So­ciété de secours m utuels « Union Philanthro­pique » des Etablissements Daydé, mention honorable.

— De même, M. Léopold Courtat, de No- gent, receveur de la Fraternité Greilloise.

— M. Plancq, trésorier de section de l’Or­phelinat des chemins de fer français a ob­tenu une mention honorable, ainsi que M. Paul W&rmé, trésorier de l’Union Philanthro­pique dos Etablissements Daydé.

Un chef de tra in écrasé. — Un chef de train de la Compagnie des chemins de fer du

j &. ~a æ. Maroo'i Fourneau, 87 ans, hal>itant à Nogent-sur-Oise, regagnait son domicile, son service terminé en gare de Greil, vers 22 heures, en suivant les voies. Soudain, 11 fut happé par une machine haut-le-pied et griè­vement blessé. Transporté à l’hôpital de Crell, il y sucoombait peu après des suites d’une fracture de la colonne vertébrale.

CUVERGNONMlle Ghevallier est nommée institutrice ti­

tulaire en remplacement de M. Grillet, qui passe en la môme qualité à Montagny-Ste- Félicité en remplacement de M. Corbière, an congé.

IVORSM utualité. — M. Paul-Charles Delacroix,

trésorier de la Société de secours mutuels, obtient une mention honorable.

LAGNY-LE-SECLe portefeuille a disparu. — Un retraité de

j la. Compagnie du Nord, M. Hippolyte Delai- tre, âgé de 71 ans, venait de sortir du bu­reau de la gare du Plessis-Belleville, ayant encaissé une somme de 500 francs pour sa retraite. Il avait placé cette somme dans un portefeuille contenant déjà 1 2 0 francs et di­vers coupons de rente, quand un instant aprè3 dans la salle de,s pas perdus de la gare, il mit machinalement la main dans la poche de son pantalon où il venait de placer ledit por­tefeuille. Celui-ci n’y était plus. Malgré tou­tes les recherches, il a été impossible de le retrouver. Il va sans dire que le personnel de la gare est au dessus de tout soupçon.

On enquête.PONTARME

L’Assemblée générale de la 2024* Section des Prévoyants de l’Avenir et des Prévoyants de l’Oise, aura lieu le dimanche 1 1 avril, à 15 heures, salle de la Mairie.

Tous les sociétaires sont priés d’y assister sous peine d’amende.

PONTPOINT Suicide. — Cherchant après son mari, Ar-

sône-Auguste Desjardins, 60 ans, manouvrier au hameau de Saint-Pierre, la dame Desjar dins a découvert ■celui-ci pendu à une pou­trelle dafis le grenier.

Tous les soins pour le ramener à la vie furent inutiles, la mort avait accompli son œuvre. On ignore les causes de son acte de désespoir.

PONT-SAINTE-MAXENCECaisse de C rédit agricole. — Le samedi

20 mars dernier, à 10 heures 30, à l’Hôtelde Ville de Pont-Sainte-Maxence eut lieu l'assemblée générale de la Caisse locale de Crédit agricole de Pont-Sainte-Maxence à la­quelle assistait la majeure partie de ses membres.

Le bilan au 31 décembre 1925 a fait res­sortir des résultats satisfaisants et tout fait prévoir que les opérations qu’elle exécutera cette année lui assureront le développement qu’on peut en espérer.

L’œuvre des oaisses de crédit agricole est actuellement très étendue; malheureusement Ces caisses sont encore trop méconnues; non seulement elles consentent des prêts aux agriculteurs ou cultivateurs, mais aussi elles reçoivent à des taux avantageux des dépôtâ de fonds à vue et en compte-courant.

Il est rappelé que la caisse de Pont-Ste- Maxence a été oréée pour les communes dePont-Sainte-M axence, Beaurepa re Verneu l Fleurines, Rhuis, Verberie, Rober^ ’ " aint_ V aast-de-Longm ont, les Ageux, e ger à M

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vante de Pont-Salnte-Maxence. L’objet d- Passociation est de ramener la gaieté dans la lllle et améliore le commerce local. Elle a Ion siège social au Casino* 24, rue de Gré».

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Page 3: LE COURRIER DE L’OISEDimanche î i Avril 1928bmsenlis.com/data/pdf/js/1925-1926/bms_js_1926_04_11_MRC.pdf · 97* Année. - N' 18. LE NUMÉRO QUINZE CENTIMES LE COURRIER DE L’OISEDimanche

L Ê C O U R R A E R J ^ U O î S E

A N N O N C E S JU M C IA iK .fi-s ,

A r t . 1®'.

Etudes de M* Georges MORAND,avoué à Senlis,

et de M* Marcel V1DY, notaire à Chantilly.

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L ' a d j u d i c a t i o n a u r a l i e u le SA­MEDI 8 MAI 1 9 2 6 , à quinze heures, eu la Mairie de Coye, par le ministère de M' Marcel V I D Y , notaire à Chantilly, com­mis à cet effet.

Art . 2.

Etudes de M® Georges MORANDavoué à Senlis

et de M» C. QUENTIER, notaireà Chambly.

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L'adjudication aura lieu le Samedi8 Mai 1 9 2 6 , à seize heures en l’Etude et par le ministère | de M® QUENTIER, notaire à | Chambly, commis à cet effet.

Art. 4,

Etude de M ' U. C H A S T A IN G , avoué à Sonlia.

E xtra it de Ju g em e n t de Divorce

i mars 1920, enregistré à < reU (.tue cessions), le vingt-trois mars D - - folio 6 8 , case 7, M. Maurice-Gaston CHAMPION, fabricantdemer blcs,

(dem eurant à Pans, rue n° 18, a cédé à Mme M one-Louise

--------- demeurant a u reu ,

i délibérer sur l’ordre du jour"sui- | v a n t : J

1* Rapport du Conseil d’Adminis- tration.

| SPALLIER,S, r u e ( C T u - » " " - - - ; tttvt O

[de M. Joseph-Victor SABLUN ,113 bis, rue Jean-Jaurès, épouse

D’un jugem ent contradictoire^ L e fontjs de com m erce de m ar- meut rendu par le Tribunal civil chand de m eubles, qu’il exploit de Senlis, le dix-sept novembre

En exécution d’un jugem ent, rendu sur requête par le Tribunal Nogent-sur-Oise

THbunaïcivilde prem ière instance | civil, de prem ière instance de i Quentin, n a de S e nfisffi e di x ruars 19» , epre-1 Senlis, le douze janvier 1926

En exécution d’un jugement contradictoirement rendu par le

1925, enregistré.E ntre Madame LOMBARDIN

Reine-Léone, épouse de Monsieur MÜRDAQUE Robert - Charles , avec lequel elle demeure de droit, mais autorisée à résider et rési­dant de fait au Château de Va- lière, à Mortefontaine, chez M. le duc de Gramont, ci-devant et a c t u e l l e m e n t a u C h â t e a u d e L a - v e r s i n e , c o m m u n e d e S a i n t -Maximin, chez M. le baron de Rothschild.

Demanderesse au p rinc ipa l, défenderesse reconventionnelle, ayant M® Chastaing pour avoué.

Et Monsieur MORDAQUE Ro­bert Charles, employé au chemin de fer du Nord, dem eurant a

rue de Saint-

à Creil, 13 bis, rue Jean-Ja'd’os, moyennant un prix et des condi­tions énoncés audit acte.

La prise de possession a été hxee au quinze mars 1926,

Les oppositions, s’il y a Heu, seront valablement signifiées dans les dix jours qui suivront la pro­sente insertion, en l'Etude de Ni M alapert, huissier à Creil, R tluai d'Aval,domicile élu par les parties.

Pour deuxième insertion : 8700 E. MALAPERT.

etgistré enregistré.

E t a u x requête, poursuite et di- Et aux requête, poursuite ligence de : j diligence de .

1«‘M Guatave-Emile Delbergue, 1®»‘ Mme Léome - Augustine entrepreneur de couvertures, de- I Ometz, sans profession, demeu-

* - % /N...a . Cl«nt Mmû 1} D « A- I V O T) t à MaPADCtIa» VA1IV0 (J©M.

mëùrant*à Coye ; 2*"‘ Mme R o se -lran t à Morangles, veuve de M. naciatAn I UrlAiiiinrl tlnnrl T UOQÜ 9»|jtt énnîe Delbereue, épouse assistée! Edouard-H enri Lucas.Leome uem e g ■„ y ^ t 1 Robert-Léon Ometz, ouvrier cou-■ et autorisée üe M. René-Jules Denis, manouvner, avec lequel elle demeure à Orry-la Ville ; 3 Mme Georgette-M ane Delbergue, épouse assistée et autorisée de M. Alfred Leroy, cocher, avec lequel elle demeure àGouvieux; 4 “‘Mlle Léonie-Lucienne D e l b e r g u e , cé­libataire, majeure, manouvriere, dem eurant à C h a n t i l l y ; o'n M. Lu- cien-Léon Delbergue, couvreur, demeurant à Coye ; 6 ’f'M me José­phine - Euphrosine Delbergue , épouse assistée e t autorisée de M. Marcel Sentier, m a n o u v n e r , avec lequel elle demeure à Coye ; T M m e M a r l e - A l p h o n s i n e D e l -

vreur, demeurant à Boran 3e»' M. Edouard Petit, mercier et employé de commerce, demeurant à Paris, rue Alexandre-Dumas n® 54. 4‘<‘l Et M. Alphonse Ometz, employé à la Compagnie du che­min de fer du Nord, demeurant à Creil, « agissant au nom e t comme « subrogé-tu teur de Fernande- « Marcelle Petit, enfant mineure « issue du mariage de M. Edouard « Petit et de Mme Marcelle-Léon- « tine Ometz, son épouse décé « dée, faisant fonctions de tu teur « en raison de l’opposition d’in- a tércts existant entre la dite « mineure et son père tu teur

Défendeur au principal; deman­deur reconventionnel, ayant M* Escavy pour avoué.

Il appert :Que le divorce a été prononcé

d’entre les époux Mordaque-Lom- bardin, à la requête e t aux torts de chacun d’eux.

Pour extrait :Signé : CHASTAING.

Et enregistré.

Art . 10.

R obert DBUGNIER |A d m in is tra te u r de B iens

P A R I S 76, boulevard Magenta, 76

Tél. : Nord 53-43 48-37

PRE MI È RE PUBLICATION

AKT. 5.

Etude de Mr PETIT, notaire à Senlis.

Suivant acte reçu par M® Petit

Suivant acte s. s. p., en date au Lys, commune de Lamorlaye, du

- . .2 avril 1926, enregistré à Creil le87411 lendemain, folio 71, case 2, par le

receveur qui a perçu les droits.Monsieur Achille-Valentin MI-

GNOT, cafetier, dem eurant au L y s , commune de Lam orlaye, route de Royaumout (Oise).

A vendu à Monsieur M arœl- Victor WAGREZ et Madame Mar­celle LEV1EUGE, son épouse,

ensemble à Persan

2 ° Rapport du Commissaire.3* Examen des Comptes et du Bi­

lan de l’exercice 1925 et vote sur leur approbation.

4° Vote sUr l’autorisation à donner aux Adm inistrateurs, conform é­ment à l’article 40 de la loi du 24 Juillet 1867.

5° Nomination d’un ou p lusieurs Commissaires aux com ptes et fixation de leurs ém olum ents.

6° Queffions d iverses et a cces­soires.

D*3 Conseil d’A dm inistration .8752

f Art. 14.

TRIBUNAL DE COMMERCE DE SENLIS

C O N C O R D A T

Les créanciers de la faillite du sieur BERGEM D ésiré , ancien marebfnd boucher à Chambly, sont invités à se trouver le Ven­dredi 43 A vril 1926, à d ix heures et demie du m atin, au Greffe du Tribunal de Commerce de Senlis, place Saint-Pierre, pour délibérer sur un concordat à la suite des propositions qui pourraient être faites par le débiteur.

Le Greffier,8764 M1GNOT.

Etude de M® Robert BOILETnotaire

à Pont-Samte-Maxeiice (Oise).

Dim anche 11 A v ril 1926»“à 2 heures

et jo u r suivant

V E I S T T I Eaprès décès

et par décision judiciaireA F L E U R I M E S

e.n la propriété de M“’COURTIER DE VESLE

Objetse t d ’j T m e u b l e m e n t

D E S T Y L E Sc D ’É P O Q U ELouis XIV, XV, XVI

Directoire, Empire, Louis-Philippe

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Ayant pour avoué M" Georges Morand, demeurant 4 Senlis.

bergue, épouse assistée e t autorisée de M. Adrien Marchand, avec I « naturel ot légal ». lequel elle demeure à Coye ; 8 ‘Bt| Poursuivants la ventee t Mme Henriette-Louise-AdélaïdeDesbceufs, dem eurant à Coye, veuve de M. Louis-Lugène Del­bergue.

Poursuivants la vente.Ayant pour avoué constitué M*

Georges Morand, demeurant a Senlis.

En présence ou lui dûment ap­pelé de ;

M. Julien-Laurent-M arie Gatin, épicier, demeurant à Paris, rue Montparnasse, n° 44, ci-devant et actuellem ent rue de Flandre

demeurant ensemble à Senlis, ont c é d é à M . o a s t o n O s c a r N E A R - QUIN et Mme S u z a n n e - G a b r i e l l e COMPAGNON son épouse, de­meurant, à Bouer (Safthe), le fonds de com m erce de m écani­cien-garagiste exploité par eux

|à Senlis, ru e d e la République. n’8 17 et 19, à l’encoignure de larue de la Bretonnerie. __ _______

es oppositions seront reçues à I butions Indirectes pour la gérance Senlis, en l ’Etude de M® Petit, I j u débit de tabac.

Louvres.Un fonds de com m erce de

Yins-restaurant au quel est annexé la gérance d’un débit de tabac,S i s a u Lys, c o m m u n e de L a m o r ­laye, route de Royaumont.

L’entrée en jouissance a été fixée au quinze Mai mil neuf cent vingt- six. Cette vente reste nèan noins subordonnée à l’acceptation de Monsieur et Madame WAGREZ, par l’Administration des Contri- hutinna Tnrii P.S UOllF 1<X fférBHÇG

Art. 15.TRIBUNAL DE COMMERCE

DE SENLIS

Ouverture d e s V érifica tions

Les créanciers de la faillite NAVARD - LARDIERE, ancien restaurateur à Senlis, sont invités à se liouver le Vendredi 16 A vril 1926J. d ix heures et dem ie du maJill, au QrelTe du Tribunal deCommerce de Senlis, place Saint- Pierre , pour la vérification et l ’affirmation de leur créance-

Le Greffier,8165 MIGNGT.

Etudes de M® Georges MORAND,avoué à Senlis.

et de M” Marcel VIDY, notaire à Chantilly.

VENTE SUR LICITATIONsur baissa de mise à prix

EN UN SEUL LOTDE : UNE

PROPRIÉTÉà usage de commerce

de v ins et liqueurs en gros

s i s e à C R E I Lplace Albert-Dugué, u“ 3

et rue de ChaiillouET UN

Fonds de Commercede négociant en vins

spiritueux et liqueurs en gros

Etude de M® PETIT, notaire â Senlis.

A vendre par adjudication vo­lontaire, Maison sise à Senlis, impasse Cintron, n° 3, le Mardi 20 Avril 1926, à. 14 heures,à Senlis, en l’Etude de M* Petit, notaire.

L’adjudication aura lieu le SA­MEDI 17 AVRIL 1 9 2 6 , aquinze heures, én l’Etude et par le ministère de M* Marcel VIDY, notaire à Chantilly, com mis à cet effet.

En présence ou eux dûment ap- I n„ a agissant au nom et commenotaire, ou cet effet.

domicile a été élu à

pelés de :1««‘M. LouisDesbceufs, employé,

dem eurant à Coye ; « pris en qua- « lité de tu teur ad hoc de 1° Fô.r- « nand- Robert -Georges L'elber- « gue ; 2* et Roberte-Lucienne- a Jeanne Delbergue enfants mi- « neurs issus du mariage de M. h Louis-Eugène Delbergue dé-

« subrogé-tuteur a d hoc de la « m ineure Petit, sus-nommée ». j

Il sera, le Sam edi hu it Mai 1926, hseize heures, en l’Etude et par le ministère de M* Quentier, notaire à Chambly, commis à cet effet, procédé ù la vente sur lici­tation, aux enchères publiques

1739Pour prem ier avis

PETIT.

A r t. 6 .

Les oppositions, s’il y a lieu, I seront reçues dans jes dix jours I qui suivront la deuxième publica­tion, en l’Etude de M® Lenoir, | huissier à Senlis.

Pour extrait :8767 Robert DEUGNIER.

Stade de M* R o b e r t BOIldEf! notaire, à Poat-Bte-M»xeftce

“ h X et de Mme Henri e 11 e - 1 au plus offrant et dernier enché- - Louise Adélaïde Desbœufs, son | tisseur, à l’extinction des feux,

sus - nommée, faisant« épouse — — ,m fonctions de tu teur à cause d- « l’opposition d intérêts existant « entre les dits mineurs et leur« mère tutrice naturelle et légale.»2*"< Mme Alice-Lucie Delbergue, veuve en prem ières noces de M. Edouard Mazille, et épouse en deuxièmes noces de M Alfred

Suivant contrat le i’jmmeuble dont la désignation I B oilet, notaire ,uit

DÉSIGNATIONET

M I S E A P R I XDE L’IMMEUBLE A VENDRE Une Maison sise à Morangles,

Outrève manouvrier, avec lequel I en la rue du Petit Morangles elle dem eure de droit à Orry-la- i consistant en un rez-de-chaussée Ville, uialsreomonVU-? fait, àTbiera. î --4 ' * ‘

Présents à la vente ;Ayant pour avoué constitué, M®

Lucien Chastaing, demeurant a Senlis.

3“t M. Alfred Outrève, manou- vrier, demeurant à Orry-la-Ville

divisé on deux pièces dont une servant de cuisine et l’autre ser­vant de chambre à coucher, avec grenier au-dessus couvert en ar­doises.

Bâtiment en retour dans la ardoises,

reçu par M® P ont-S ain te-

Maxence, le 29 mars 1926, enre gistré à Pont, le 6 avril 1926, folio 84, n 426, M.. Maurice-Jean- Albert PERDRIZET. marchand de beurre et fromages en gros, demi gros et détail, et Madame Eve MOUTTET son épouse, de­m eurant ensemble à Pont-Sainte- Maxence, ont cédé à M. Paul- Alphonse BARBALX, ancien mar­chand de vins, e t Madame Mar­the - Albertine GALLAND , son épouse, dem eurant ensemble à Pont-Sainte-Maxence le fonds de | com m erce de marchand de beurre, from ages, œ ufs et v o ­laille en g ro s , dem i-gros et

A r t . 11.

A teliers BURTONn o g e n t - s u r - o i s e

Société anonym e au Capital de î . 2 0 0 .0 0 0 francs

A r t . 16.TRIBUNAL DE COMMERCE

DE SENLIS

Report C essa tion des P a ie m e n ts

Par jugement en date du 26 mars 1926, le Tribunal de Com­merce de Senlis a reporté e t fixé la date de la cessation des paie­ments de Mlle MOUSNY Renée et de BOUFFEY Paul, entrepre- preneurs de battages à Senlis, au premier Avril 1924.

Le Greffier,8766 MIGNOT.

GREFFE d e l a JUSTICE d e PAIX du Cantoh dé CREÎL

V ENTE V O L O N T A I R EDE

B O N S & B E A U X

MEUBLESj com prenant no tam m ent :

Deux fauteuils Louis XVI. Bi­bliothèque Empire. Desserte Em­pire. Cabinet de travail style Empire. Bibliothèque diverse. Salon stvle Louis XV en palis­sandre Tables de salle à manger eu acajou massif. Secrétaire mar­queterie. Piano. Glaces. Literie. Tableaux. Gravures, etc...

A O H A N T Ï 3 L L .YAvenue de la Gare, n° 4

le Dim anche 11 A vril 1926« 1 4 heures

par M’ GÉGOUSSE, Greffier de la Justice de Paix du Canton

de Creil.

Etudes de M' Georges MORAND,avoué â Senlis

et de M' Marcel VIDY, notaire à Chantilly.

VENTE SUR LICITATIONDE

U N E v i l l aappelée Villa Amélie

située à Vineuil-St-FirmiuJieudit le Bois Coupé

A louer, Maison m eublée sise & Senlis, place Lanavit, n° 5. — S’adr. à M® Petit, notaire,

A vendre, Villa en cours de construction, à Senlis, rue Saint- Etienne.

A vendre à l’amiable. Maison de R ap p o rt sise à Senlis, rue de la Montagne-Saint-Aignan, u° pt.

S’adresser- à M* Louât.

Htad* M* L O U A T , ioUira,à Senlis.

A vendre à l’amiable, une Maison, sise à Montlévfque, rué du Puits-du-Turque, n° 4, pouvant être habitée bourgeoisement ou servir de maison de culture. — S’adr. à M® Louât, notaire.

L’adjudication aura lieu le Samedi 2 4 Avril 1 9 2 6 , à quinze heures, eu l ’E tude è’t par le m inistère de M ’ M arcel Vidy, no ta ire à C hantilly, commis a c e t e f f e t .

Etude de M-- Robert BOILETnotaire à Pont-Sainte-M axeuee

Vente aux enchères publiques, après décès et par décision judi­ciaire, d’Objets d’Art et d’Amëu- b lem en t , dont plusieurs belles Pièces de Style et d’Epoque, Ta­bleaux, Aquarelles et Gravures, Faïences e t Porcelaines ancien­nes (S trasbourg , Vieux Paris, Rouen, Nevers, Delft, Japon, Chine, Saxe, Tournay), Cristaux «t Cuivres anciens, Etains duXVIII* Siècle), le tout la propriété de. Madame veuve Courtier de Vesie, à Fleuripes (Oise), rue de Paris, n* 44, par le ministère de M» Robert Boilet, notaire à Pont-Sainte-Maxence, le Dimanche 11 Avril 1926, â deux heures, et jour suivant s’il y a lieu.

On pourra la vente

v isiter le m atin de 8762

AVIS DE CONVOCATION

M essieurs les Actionnaires_ de I la Société Anonyme des Ateliers I BURTON, dont le Siège social est]àNogent-sur-Oise w nteo»™ ».™pour le Mardi 27 A vril 1 9 2 6 ,r . . 00 rUg des Ma-1

E tu d e de M® Louis GUÉTINgra i l l é en droit

huissier à Chantilly

A vendre disponibles :

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Etudes de M® G eorges MORANDavoué à Senlis

et de M' M arcel VIDY, notaire à Chantilly.

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L’adjudication aura lieu le Sa­m edi 17 A vril 1 0 2 6 , à quinze heures, en l’Etude et parle minis­tère de M® Marcel VIDY, notaire à Chantilly, commis à cet effet.

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75, ru* du Connétabler , r S l s ? e n ’ S “ Æ les objets eut été tr .n .p o r té ,ordinaire.

_________ . cour, aussi « ™ | ^ exploitm enfa Pont-« pris pour l’assistance et l’auto- ^ c a L U r à apins ’ Sainte-Maxence, avenue de Senlis« risation nécessaires à la dame porcs et cabanes a lapins. QO 2.a son épouse et valider la procé- ^A u tro bâtim ent ^ u jo n d d e ^ Pont-Sainte-« dure, » . I nr^nant la srangre avec cave des-l Maxence, en 1 Etude de M Boi.e ,

A . « ^avoué constitué M" t e t fenrnil don, les m ets | notaireÆ S . S ™ ? I s « “ I “ »* »“ l»*1» to" bés

4 * D E tM . Michel Vandenbossche, employé, dem eurant à C hantilly , a pris en qualité de subrogé-tuteur « a d hoc des mineurs Delbergue, « sus-nommés. »

Il sera, le Samedi hu it Mai 1926, à quinze heures , en la Mairie de Cave, p a rle m inistère de M® Vidy, notaire à Chantilly, commis a cet effet, procédé à la vente sur ltci tation, aux enchères publiques au plus offrant e t dernier enché•_ . . . . A l 'ovt i n

Cour entre lesdits bâtim ents. Jardin derrière les- bâtiments

des héritiers de Maxime-Alexandre Mignot. se prolongeant jusqu’à l’extrémité et faisant hache der rière le jardin de ces derniers

Le tout contenant non compris l'emplacement des bâtiments 7 ares 21 centiares, et tenant par devant à la rue du Petit M orm tries, par derrière à M. Chartier- Duraincy d’un côté et par bâche aux héritiers de Maxime Alexan

ORDRE DU JOUR :1" Rapport du Conseil d’Admi­

nistration.2* Rapport du Commissaire des

Comptes 3* Approbation des comptes de

où les oppositions seront, reçues I l’Exercice 1925. dans les dix jours qui suivront la I 4 » Quitus aux Administrateurs.

le Dimanche 18 A v ril 1926à 13 heures 1/2

et le lendemain, s'il y a lieuB E L L E

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Vente par adjudication d’une Maison avec Jardin, sise à Pont- Sainte-Maxenee, rue du Champ-, de-Mars, n° 47, libre de location, le Samedi 10 Avril 1926, à deux heures, en l’Etude et par le mi­nistère de M* Robert Boilet, no­taire à Pont-Sainte-Maxence.

A vendre à l’amiable, à Fieu, rines, gentil Chalet Normand,très bonne construction moderne, belle vue à l’orée de la forêt d’Hu» latte. S’adr. à M® Boilet, pot.

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Etudes deM ' CHASTAING, avoué à Senlis

et de M® QUENTIER, notaire à Chambly.

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Etude de M ’ T À B A R D , notaire à Précy-sur-Ôise.

Salle à M anger, Bibelots d’am eublem ent et Objets d i­vers, à vendre aux enchèrea, à Précy sur-Oise, route de Blain- court, en la demeure de M. Camille Caroubel, cafetier, le Dimanche I l Avril 1926, à une heure du soir, par le ministère de Me Tabard, notaire.

Etude de M® SO U R D E L i, n o ta i» à Pont-Sainte-Maxence.

Bon M obilier, 3 Vaches avec Veaux, Volaille et Voiture de Fa­mille, à vendre aux enchères, le Dimanche i l Avril 1926. à 13 H. 30 précises, et le lendemain, s’il y a ieu, à la même heure, à Pont-

Sainte-Maxence . rue Perronet, 22, pa ■ le m inistère de M«

Sourdel, notaire.

seconde insertion.Pour première insertion 1

8761 Robert BOILET.

comprenant no tam m ent : Salles à Manger, Suspension,

6° Réélection ou nomination du J £artej styje Henri II, Salon,

5® Réélection ou nomination d’un Administrateur.

Etude de M' GAZEAU, notair» à Senlis.

D’un acte reçu M* Gazeau, no­taire à Senlis. le 13 mars 1926.

I Commissaire des comptes.7» Modification aux jetons de

[ présence des Administrateurs.

Messieurs les Actionnaires sont I prévenus que conformément

su it: I d ’a u t r e c ô té a u s s i p a r h a c h e à 1 c o n te n a n t l iq u id a tio n d e la_ c o m - j n„nn„fia Hn

Chambres à Coucher, Lits de 1er et cuivre, Bibliothèques, Glaces, Tapis, Tableaux, Gra­vures

Parti cl e trente-tro is des statuts, I AQUARELLES par de Condamy l . ,a c , l° m ™ p o r M r sdo l ,« „ tê t r e |B ()js t l e ^ B ufle[ N o rm a |)d

Louis XIV, Bronze d’art

D É S I G N A T I O NET

M I S E A P R I XDE L’IMMEUBLE A VENDR

Une M aison sise à Coye. don­nant rue des Sablons, d® 9, élevée sur terre-plein d’un rez-de-chaus­sée divisé en quatre pièces avec grenier au-dessus, couvert en tuiles. Petite cour particulière devant et sur le côté. Dans cette cour, buanderie avec cave des­sous, hangar et toit à porcs. Jardin avec puits Le tout d’un seul te­nant tien t par devant la c >ur de Mme veuve Tardif-Lemoine, d’un côté M. Marchand, d’autre côt M. Dubois, au fond M François * l par hache rentrante M André Milot et Mlle Hélène Bourgeois. Droit de passage sur une largeu de 1 m. 9 5 cent, dans la cour de Mme Tardif et le long de la mai­son de celle-ci pour accéder à la rue des Sablons.

Mise à prix : 10.000 fr.En outre des charges, clauses

et conditions énoncées au cahier des charges dressé par M* Marcel Vidy, notaire à Chantilly, et dé­posé en son étude où toute per­sonne peut en prendre connais­sance, l’immeuble c i-d e ssu s désigné sera mis en vente sur la mise à prix sus-énoncée, fixée par le jugem ent précité.

munauté ayant existé entre M Zé- phirin - François - Léonce BRO - CHET, débitant de boissons à Chaînant décédé et. Mme Louise- Julie B O U V E R so n épouse, de­meurant a Chaînant, il appert que le fonds de com m erce de débi-

En outre des charges, clauses l ta n t ^e b o isson s,-exploité à ( ha­ut conditions énoncées au cahier I ma(,t par lesdits époux a été a ttri1 l - _ l Im I i j - _ ... 44 A A A.1 rYfc i

M me Candelot, héritière de Louise | Petit.

Cadastré section A, n® 582.Mise à prix : 3 -0 0 0 fr .

des charges dressé par M' Quen tier, notaire à Chambly, et déposé 1 en son Etude, où toute personnel peut en prendre connaissance , ] l’immeuble ci-dessus désigné seru mis en vente sur la mise à prix sus énoncée fixée par le jugement précité.

Fait et rédigé par l’avoué pour suivant soussigné.

A Senlis, le 10 aviil 1926-Signé : MORAND.

Et enregistré.

S'adresser pour 1s* renseigne? mente ■■

A M® Georges Morand avoué à Senlis, poursuivant la vente ;

Et à M® C. Quentier, notaire à Chambly, rédacteur et dépositaire du cahier des charges. 8759

Art. 3.Etude de M® Georges MORAND,

avoué à Senlis.

D IV O R C E

bué en toute propriété à Mme veuve BROCHET, les oppositions devront être laites dans les 10 jours de ce 2' avis, à Senlis, en | l’Etude de M* Gazeau notaire.

Pour 2* Avis : h6 8 '! GAZEAU

déposées , „• ’ ’ ’ de l’Assemblée, au

------ ou dans une desagences du Crédit Lyonnais de Paris ou de province, et. qu au term e de l’article trente-cinq, les pouvoirs doivent être déposés au siiège social au moins deux joursà, l ’a v a n c e .

Le Conseil d’A dm in istra tion . 8742

Art . 12.

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au Capital de 250 000.000 de francs | Siège social à LYON

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L’adjudication aura lieu le Sa rhedi 2 4 Avril 1 0 2 6 , à qua­torze heures, en l’Etude et par le ministère de M ' QUENTIER, no­taire à Chambly (Oise), commis à cet effet.

A R T . S

Etude de M® GAZEAU, notaire à Senlis.

Aux term es d’acte M ' Gazeau, notaire à Senlis, le 22 mars 1926, enregistré à Senlis (A. C.), le 24 mars 1926 vol. 882 bis f" 48, n* 12,M lien ri-Paul BUISSON > t Mme Marie BRASSAC, époux,M. Alfred ROCHE et Mme Anna BRASSAC,époux tous de Senlis. ont cédé par ^ __________ _____l'interm édiaire de M. Delaferme et I .Qn jg c reil, en raison de laL1®, rue de Richelieu. 67, à Paris, a I ,. q’une agence du CréditM. Claude GAU.LARD et Mme L nais à Creil.Emélie-FrançoiseMARION,époux, > Pour mentionde Sucy-en-Brie. le fonds de Pour mention,c o m m e r c e d’hôtel-restaurant et I Le Conseil d A dm inistration pâtisserie, exploité à Senlis, place I 3 7 5 3 du Crédit Lyonnais.Henri-lV. n" 5. sous le nom d’Hô- 1

V E N T EEtude de M® Marcel VIDY,

Comme suite à la publication I notaire a Chantilly (Oise), des modifications quiontétéappor-l le 2 4 Avril 1 9 2 6 , à 3 h. précises iées à la SocitRé du Crédit Lyon­nais et qui ont été insérées dans le numéro du présent Journal du deux août mil neuf cent, il est mentionné que les pièces dont le dépota été effectué le vingt-sept juillet mil neuf cent, au Greffe du Tribunal de commerce de Senlis, ont également été déposées le pre­mier avril mil neuf cent vingt-six, au Greffe de la Justice de Paix du

Fait e t rédigé par l’avoué pour-1 suivant soussigné.

A Senlis, le dix avril 1926.(Signé) MORAND.

Et enregistré.

S ’adresser pour les renseigne­m ents ;

A M® Georges Morand, avoué à Senlis, poursuivant la vente ;

A M® Lucien Chastaing, avoué à Senlis, présent à la vente ;

A M® Louis Escavy, avoué à Senlis. présent à la vente ;

Et à M® Marcel Vidy, notaire à Chantilly, rédacteur et dépositaire du cahier des charges., 8758

D’un jugem ent rendu parle Tri­bunal civil de Senlis, le vingt ot un avril 1925, enregistré. Au profit de Madame NAMPON Armande, épouse de M. AUBRY Xavier, journalier, avec lequel elle de­m eure de droit, mais autorisée à résider et résidant de fait à Crépy- en-Valois: et par défaut contre M. AUBRY Xavier, journalier, dem eurant â Crépy-en-Valois, ci- devant et actuellem ent sans domi­cile ni résidence connus, llappert : Que le divorce a été prononcé d’en tre les époux Aubry-Nampon.

Pour extrait : Signé : MORAND.

Et enregistré. 8757

tel H enri-IV .Les oppositions devront être

faites dans les 10 jours de ce 2* avis, à Senlis, en l’Etude de Me Gazeau, notaire.

Pour 2* Avis : 8707 GAZEAU.

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Etudes de M® Georges MORAND,avoué à Senlis,

et de M® Louis BARBIER,notaire à Creil.

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Etudes de M® Louis ESCAVY,docteur en droit, avoué à Senlis

7, rue de Villevert, et de M® BOILET, notaire

à Pont-Sainte-M axence (Oise).

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Etude de M® MAROT, greffier de paix à Pont-Sainte-Maxence.

Vente aux enchères publiques et en détail, sans attribution de qualité, après le décès de M. Louis- Dôsiré Fontaine, Matériel fixe et m obile de Serrurier-M écani­cien en bon état et Lots de fer, acier, tôle et boulons, etc..., le Dimanche 11 Avril 1926, à 14 h. précises, à V erberie.rue de Paris, n° 20, au domicile de M. Fontaine, par le ministère de M* Marot, greffier de paix à Pont-Sainle-M a x e n c e .

L’adjudication aura lieu le SA­MEDI 17 AVRIL 1926, à qua­torze heures, en l’Etude et par le ministère de M* BOILET, no­taire à Pont-Sainte-Maxence (Oise), commis à cet effet.

Avis très importantLh néoMalté* <M tirage at

d'expédition d* notre Journal nous mettent dans l'Impossibi­lité absolue d'insérer toute an- nonoe qui parvient après le jeudi, 12 heures, à nos bu­reaux.

Toute Insertion neue parve­nant plus tard sera reportée d'offlee au numéro suivant.

Art. 9.

Etude de M® MALAPERT,huissier à Creil, 1, Quai d’Avad.

AVIS DE CESSION

DEUXIEME INSERTION

Suivant acte sous signatures1 privées, en date à Creil, du quinze

A rt. 13.

Société Anonyme d’Exploitation des Établissem ents

BASGKER et PIGpOTau Capital de 525.000 francs

2 bis, rue du Moulin-Saint-Étienne S E N L I S

R. C. Senlis 5 .9 0 9

Messieurs les Actionnaires delà Société Anonyme d’Exploitation 2 cylindres, débrayage-5 vitesses, des Etablissements « BASCHER transmission chaîne, mise en & PICHOT », sont convoqués en marche manivelle, parfait éta t deAssemblée générale ordinaire, le l marçhè. Visible chez M. UHE-Jeudi 6 Mal 1 9 2 6 , d 16 heures VAfJX, place Henri-lV , SenliS- au Siège social, 2 bis rue du Mou-1 ’ 8745lin-Saint-Etienne, à Senlis, pour

L’adjudication aura lieu le LUNDÏI 12 AVRIL 1 9 2 6 , à quatoize| heures, en l’Etude et par le mi­nistère de M* Louis BARBIER, notaire à Creil, commis à c e t| effet.

Etude de M® L. CHASTAING,avoué à Senlis,

V E N T Epar suite de saisie immobilière

D E

S'adresser 1 à Chantilly au d t I notaire, et à Paris, à M*" Julitp Rougeot, avoué, 3, rue d'Alger, Roger Bertin, avoué, Maurice Dauchez et Amy, notaires. 87511

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