LE COURRIER DE L’OISE -...

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8 ë* À&uéa. — K* 9 kE NüMÉSObOlîîZB OENTIMBS mmSSm OimBficûo 3 M ars 1*5*4 LE COURRIER DE L’OISE Rédacteur en chef : Victor GOEDORP. JOURNAL DE SENLIS Directeur commercial : E. VIGNON, A .B O W W E 3VT E N T S Un an..... ....... Six mol<. ; .......... Oise et lim itr. a fr. 5 fr.. Autres dép. -lO l’r. 6 fr. On s'abonne aux Bureaux du Journal el dans tous les bureaux do poste. — L’abonnement est payable «l avnnco et continue do plein droit jusqu’à ICCepIÎOU davis contraire. Les Abonnements partent i- de chaque mois bu rea u x , rédaction & adm inistratio n S E N L IS 11, 11 S E N L IS TÉLÉPHONE à Paraissais le Dimanche ERI3C D ES Annonce, légale. ............. 1 tr. la ligne. Annonces volontaires ......... 1 (r; la ligne. x 3ST S E K T IO N S RÉCLAME» ; I 2- o u 3" p a y e .......... 1 fr. i» la ligne. i.fs manuscrits, marres vu non., rie son! pas renilus Les Préfets et la Politique On a beaucoup reproché jadis à M. Clemenceau son mot fameux : « Je fais la guerre ! » C’était l’invariable réponse qu’il opposait aux importuns qui prétendaient le distraire de sa tâche, en l’entretenant d’affaires peu importantes. « Je fais la guerre ! » était son leit-motiv, quelque chose, en somme, comme un « Fichez-moi la paix ! » plus poli. De même, reproche-t-on, de façon souvent acerbe, à M. Poincaré une dé- claiation analogue, et qu’il a dû faire pour des raisons semblables : « Je ne fais pas de politique ! » On feint de ne point comprendre ce que cela signifie. Cela veut dire tout simplement : « J’ai d’aiîtres chats à fouetter; je me suis assigné un labeur national, ardu, formidable, qui exige une attention, une vigilance, de tous les instants; je ne puis être au four et au moulin; j’ai assumé la direction et la responsabilité des affaires extérieu res de la France; je suis obligé de me pencher tous les jours sur la carte de l’Europe et sur la carte du Monde; il me faut envisager tour à tour les pro blèmes les plus complexes et les plus divers de la politique internationale; il me faut lire des rapports, les étudier, les discuter, avant de prendre les déci sions qu’ils comportent et de donner mes directives à nos agents diplomati ques ainsi qu’à ceux de nos chefs mili taires qui montent la garde ici ou là; il me faut rédiger des notes qui enga gent la France, recevoir les ambassa deurs étrangers, avoir avec eux des conversations, des conférences qui ne peuvent se tenir entre deux portes. Je suis obligé, par mes fonctions, d’avoir de fréquents entretiens avec le Prési dent de la République, d’assister au Conseil des ministres, de présider les Conseils de cabinet, de me rendre devant les grandes commissions de la Chambre et du Sénat, de prendre part aux débats institués devant ces deux assemblées, etc., etc. Je n’ai vraiment pas le temps de faire de la politique au sens où l’entendent les politiciens ! » O rf nous n’avons énuméré qu’une partie des obligations qui incombent, dans la période particulièrement diffi cile que nous traversons, au Président du Conseil. Mais son mot : « Je ne fais pas de politique » veut dire aussi tout autre chose. Ce n’est point seulement parce que M. Poincaré n’en a pas le temps qu’il ne fait pas de politique, c’est encore parce qu’il n’en a pas le goût; c’est parce que cette besogne inférieure répugne à son caractère; c’est parce qu’il estime que son devoir lui com mande de considérer le problème gouvernemental de plus haut; c ’e s t parce qu’il veut uniquement l’envisa ger du point de vue national et non pas sous l’angle obtus du partisan. « Je ne fais pas de politique », cela signifie encore : « Je ne veux pas m’occuper de Vos petites histdires, de vos mesquines querelles; vous ne regardez que vos circonscriptions et ramenez tout à vos infimes personnes. Moi, chef du gouvernement, je me fais une toute autre idée du rôle d’un hom me d’Etat. J’ai une politique; je me suis fixé un but que j’ai juré d’attein dre, et que j’atteindrai; laissez-moi tranquille ! Il y a un ministre de l’In térieur qui a la charge de la politique telle que vous la comprenez; allez le trouver, c’est son affaire... » On ne croit pas trahir la pensée de M. Poincaré en lui prêtant ces consi dérations et ce langage. Mais la ques tion qui se pose est celle-ci : « Y a-t-il un ministre de l’Intérieur ? Et ce ministre de l’Intérieur seconde-t-il, dans la mesure où son devoir lui com mande de le faire, la politique nationale que préconisent M. Mille- rand et M. Poincaré ? » **♦ Assurément, M. Maurice Maunoury est un excellent homme, très honnête et très droit. Il est « radicalisant », certes, mais -non point sectaire. C’est un républicain de gauche qui éprouve la peur secrète de ne pas paraître assez avancé et qui subit 1 influence nefaste de son entourage. On serait profondé ment injuste envers lui en le soupçon nant de susciter à dessein des difficul tés au chef du gouvernement, mais il est hors de doute que le ministre de l’Intérieur du cabinet Poincaré a une propension naturelle à laisser ses pré fets agir à leur guise. Or, comme les trois-quarts de ces préfets sont d opi nion a radicale-socialiste, on conçoit dans quel sens s’exerce leur action. M. Maurice Maunoury leur donne peut- être des instructions. En tout cas, il ne tient guère la main à ce qu’elles soient exécutées. On peut constater le fait dans maints départements : la plupart des préfets et des sous-préfets, gui sont surtout des agents politiques, alors qu ils devraient être des adminis trateurs, favorisent ouvertement les candidats hostiles à la politique de M. Poincaré, ainsi que leur clientèle, ce qui est au moins paradoxal ! Pour ne parler que du département de l’Oise^ il apparaît de toute évidence que le préfet a « marché », sans succès, mais « marché » tout de même au cours des élections sénatoriales, pour la liste Noël-Paisant-Desgroux qui compre nait deux députés adversaires notoires du cabinet, ce qui ne l’empêcha nulle ment de féliciter de leur réélection MM. Delpierre et Roland, qu’il com battait en sous-main et qu’il faisait combattre, notamment à Senlis, par ses subordonnés. Qu’on ne vienne donc pas nous rebattre les oreilles à propos de la pression officielle qui s’exercerait au profit de nos amis ! C’est précisément tout le contraire. Elle se manifeste en faveur de nos adversaires, ce qui est, on en conviendra, quelque peu surpre nant, mais c’est cependant ainsi, et nous sommes fondés à nous en plain dre publiquement. Au rebours de ce que font les radicaux-socialistes, nous agissons loyalement et au grand jour. Est-ce demander trop à M. Maunoury que de souhaiter qu’il donne à ses pré fets le salutaire conseil de conserver une neutralité absolue en matière élec torale ? Ils n’en tiendront très proba blement aucun compte, — leur préoc cupation exclusive étant de se concilier les bonnes grâçes des radicaux-socia listes qui font au gouvernement l’opposition acharnée que l’on sait — mais ils ne pourront point se préva loir, en tout cas, d’une victoire qui sera- acquise malgré eux et contre eux. Nous ne nous exagérons nullement, au surplus, l’influence des préfets, des sous-préfets et des agents subalternes de leurs administrations. Nous consi dérons que ces fonctionnaires ne devraient avoir à s’occuper que de bien gérer les affaires du département, mais c’est Un fait trop certain qu’ils préfè rent se mêler aux luttes électorales, non sans maladresse insigne, le plus souvent. Le chef du gouvernement quel qu’il soit, reproche, par exemple, aux socialistes unifiés de ne voter que des dépenses et jamais de recettes, afin de ne point s’aliéner les voix de leurs électeurs. Les socialistes ne votent pas le budget, et, par consé quent, ne votent point les impôts. C’est là une attitude fort avantageuse et par trop «commode à prendre. Le chef du gouvernement les en blâme... mais les préfets n’ont cependant pour eux que des sourires, parce qu’ils ont peur d ’e u x , tout simplement. Même, ils poussent parfois la condescendance beaucoup plus loin. Témoin cette séance du Conseil général où M. Lina- rès, préfet de l’Oise, se laissa manœu vrer par M. Uhry de la façon que l’on connaît, lorsque vint en discussion la motion de confiance en M. Poincaré proposée par MM. Delpierre, Fournier Sarlovèze, Bouteille, etc... M. Linarès a donné, ce jour-là, sa mesure, et c’est à dessein que nous ne parlons que d’un fait public et qui ne peut être contesté. NotrejÇonclusion sera Celle-ci : Trois listes vont.se trouver en présence aux élections législatives, maintenant pro chaines : une liste communiste et une liste du « bloc des gauches », toutes les deux hostiles au ministère, et une liste d’union républicaine qui ne compren dra que des candidats fermement réso lus à défendre devant l’opinion la poli tique nationale du président du Conseil. Que le suffrage personnel de M. Linarès et que ses préférences se crètes aillent à la liste radicale-socia- liste, c’est son affaire, mais qu’il observe au moins la stricte neutralité à l’égard des députés sortants qui votent pour le gouvernement et des candidats qui sont les partisans de sa politique, voilà ce que nous deman dons. On ne nous jugera pas, j’ima gine, trop exigeants !... V ictor GOEDORP. CONTRADICTIONS Du Progrès de l'Oise : Le 5 mars 1923, M. Bonnefous présen- tait à la Chambre un projet tendant à autoriser le ministre des Finances à assu rer l’équilibre du budget par un emprunt à lots. MM. Desgroux, Paisant, Schmidt et Uhry votèrent contre la prise en considé ration de cette proposition. Le 15 février 1924, M. Bonnefous pré senta de nouveau sa proposition. M. Poincaré la combattit et posa la question de confiance. Aussitôt. MM. Desgroux, Paisant, Schmidt et Uhry, adversaires de la pro position Bonnefous, votèrent pour cette proposition, uniquement pour manifester contre M.’Poincaré. La proposition Bonnefous leur semblait mauvaise lorsque le Gouvernement ne la combattait pas. Elle leur parait excel lente dès qu’elle est repoussée par le Gou vernement. Cette double attitude méritait d’être 6fga<dée. _ ; au ce ton et sse ro- en- oir de sez du ont II M. Briand parle, parle.. Il est naturel et légitime qu’aucune Ma nifestation oratoire d’un homme tel fue M. Aristide Briand ne reste inaperçue. D’ailleurs, ce qui se passe à Careassoîne a toujours un certain retentissement moins depuis Nadaud. Mais si tout que dit M. Aristide Briand éveille à droit la curiosité des parlementaire du grand public, c’est que l’on s’intér quelquefois moins aux paroles qu’il nonce qu’aux raisons secrètes et aux timents intimes qui semblent les a dictées. Ici la perspicacité publique — soeu là malignité — est mise à une a cruelle épreuve. Qu’est allé faire l’ancien président Conseil à Carcassonne au milieu de l’état-major radical-socialiste local est permis de se le demander. Cette réclame personnelle avait de- nombreux parrains : M. Maurice Sarrlut Sénateur de l’Aude; M. Castel, députe- président de la Fédération; M. Marraud, ancien ministre de l’Intérieur; MM. Vijtt et Jean Durand, sénateurs; André Paisant. de Moro-Giafferi, Daniélou, Gheusi, Ducos, Lafagette, Candace, Maulion, Mi- Ihet, députés. La plupart de ces parlementaires jouis sent dans le pays d’une universelle renom mée, depuis M. Daniélou, ancien secré taire de Syveton, jusqu’à ces célébrités contemporaines qui s’appellent Ducos, Maulion, Lafagette, etc. ! Le candidat- ministre de l’Oise M. André Paisant fai sait naturellement partie de l’escorte, ainsi que l’avocat d’assises Moro-Giafferh ancien bonapartiste. Mais la présence la plus singulière était à coup sûr celle de M. Maurice Sarraut dont le propre frère, Albert Sarraut test ministre des colonies dans le cabinet Poincaré. La Dépêche de Toulouse joue, on le voit, sur les deux tableaux, mais quand on sait que les depx frères Sarraut sont fort loin d’être des frères ennemis, on peut s’étonner de cette habileté assurément ingénieuse mais quelque peu choquante. Quand la rouerie est poussée à ce point, elle passe le but. Quoi qu’il en soit, M. Briand a parlé à Carcassonne, ville fameuse par ses rem parts. Ce n’est jias que ce discours cons titue un programme électoral, et rnoini,- encore une doctrine politique générale. C’est un discours d’opposition à la poli tique de M. Poincaré, dans lequel, passant sous silence les difficultés intérieures et extérieures auxquelles le chef actuel du gouvernement a dû parer si courageuse ment depuis deux ans, M. Briand souligne que la vie était moins chère de son temps et le franc moins bas. Le bout de l’oreille apparaît maintes fois à travers la trame de ce discours, et M. Briand semble avoir voulu faire germer dans les cervelles cette idée : « Si M. Briand revenait au pouvoir, l’âge d’or reviendrait avec lui. » En d’autres termes, M. Briand pratique la politique simpliste qui se résume ainsi : « Ote-toi de là que je m’y mette ! » En politique extérieure et en politique inté rieure, il a préconise les solutions « que l’union des forces démocratiques doit faire prévaloir lors de la prochaine con sultation électorale ». Cela signifie apparemment que M.| Briand recommande le bloc de gauche V C’est évident aux yeux des radicaux- socialistes, mais c’est ici que nous nageons dans la mare stagnante des para doxes. Les grands chefs du radicalisme-socia liste dans l’Aude sont MM. Maurice et Albert Sarraut, et aussi M. Castel, prési dent de la Fédération départementale du parti. Or, M. Albert Sarraut, ainsi que nous venons de le faire remarquer, appartien! i au cabinet Poincaré et, naturellemenî vote fidèlement pour le gouvernement Quant à M. Castel, il a déclaré naguère devant un monument élevé aux héros de la guerre que tant que les Allemands se refuseront à payer, tous les bons Fran çais doivent marcher derrière MM. Mille- rand et Poincaré. Il y a mieux. Le parti radical-socialiste doit exclure tous ceux qui ont voté 1 - rétablissement de l’ambassade du Vatican que M. Herriot compare à l’expédition romaine. M. Albert Sarraut doit donc être exclu par le bloc de gauche ! Et M. Briand donc ? C’est lui qui, par un décret, a rétabli cette ambassade ! Il y a une contradiction évidente entre le Briand d’hier qui fut soutenu, durant toute la durée de son ministère, par le « Bloc National» et celui d’aujourd’hui. Mais l’ondoyant et souple orateur de Carcassonne n’est pas homme à s’em barrasser pour si peu, pas plus que M, André Paisant qui joue auprès de lui le rôle d’enfant de chœur. Ni l’un ni l’autrv n’en sont à une palinodie Jirès. Et lfes socialistes eux-mêmes sont amplement fixés sur le compte de l’ancien camarade aux évolutions si multiples. Les politi ciens de profession sont tous les tuelle, ils ont la noble ambition de subs- tituer un organisme de travail. ,,pe Âroul)e républicain révisionniste est définitivement constitué et il a désigné les membres de son bureau qui sont • M Désiré Bouteille, président; MM. Petitfils,’ Flayelle, Blanchet, vice-présidents; M. de’ Warren, secrétaire général, et M. Poitou- Duplessis, questeur. Les membres de ce groupe inscriront, en tete de leur programme, la révision de la Constitution et ils profiteront de la période électorale pour en exposer I’ur- gente nécessité. Au cours de la prochaine législature, ils organiseront des séries de reunions de propagande et ils iront, par toute la France, développer les raisons qui les ont fait se grouper dans le but d’obtenir une réforme dont la nécessite ne fait plus de doute pour personne. Après le Congrès de Creil LA LISTE UHRY J'C congrès radical-socialiste qui s’est tenu dimanche à Creil a désigné... deux candidats sur six. Et, ainsi que nous l’avions fait prévoir, c’est M. Jeniiny Schmidt et M. Aubaud, tous deux rédac teurs de la République de l’Oise qui ont été choisis. M. Desgroux, député sortant, a allégué son mauvais état de santé pour se retirer de la lutte. Son échec aux élec tions sénatoriales est évidemment pour quelque chose dans ce renoncement qui dénote quelque prudence. A moins que M._ Uhry n’ait jugé qu’il lui était tout de même difficile de figurer, lui socialiste, sur la même liste que l’ancien notaire riciissinie de Beauvais, car II apparaît de toute évidence que c’est M. Uhry qui mène par le nez les radicaux désemparés. Ayant exigé trois places, sur la liste du bloc des gauches, pour les candidats socialistes, les radicaux n’auront que deux représentants — et quels ! — la place qui reste devant être offerte à M. André Paisant, assez dédaigneusement traité de « modéré » par les purs de la petite chapelle radicale. On va donc faire des ouvertures à M. Paisant qui se déclarera très flatté de l’honneur à lui réservé. La liste du bloc des gauches com prendra par conséquent trois socialistes, deux radicaux-socialistes, et M. André Faisant dont il est assez malaisé de défi nir la couleur puisque ses opinions varient d’un jour à l’autre, suivant les « humeurs de la lune », pour employer l’expression du citoyen Uhry. Celui-ci, décidément, condescend à admettre sur » M. Paisant, pourvu que « Mon- Ministre » ne se mette pas trop et à la condition formelle qu’il prenne l’engagement de se bien conduire à l’avenir. M. Paisant subira cette avanie, le sourire sur les lèvres. Il sera le troi sième, après MM. Schmidt et Uhry, et devra encore s’estimer bien heureux, .nsuite, viendra le citoyen Héraude, puis Tartempion, — pardon ! —’. M. Raoul Aubaud et un dernier comparse du clan Uhry. Telle sera, aux élections législatives prochaines, la composition de la liste du « Bloc des Gauches ». N’eu disons rien, aujourd’hui, voulez vous ? C’est pouffant, évidemment, mais gardons même notre envie de rire... memes La Révision de la Constitution Nous avons signalé l’intéressante initia tive prise par M. Désiré Bouteille, député de l’Oise, tendant à constituer un groupe ment républicain révisionniste à la Chambre. C’est chose faite aujourd’hui. Une cinquantaine de députés, qu’ont fini d’écœurer les derniers débats de la Chambre, ont décidé de se grouper pour mener campagne en faveur de la révision de la Constitution. A la pétaudière ac FRANÇAIS Défendez le FRANC La livre sterling, contre tout bon sens, i continue de monter. Aucune raison matérielle plausible, ’iueune opération commerciale licite ne ustiftent ses cours extravagants. La finance internationale veut peser sur la confiance de la France, ébranler on moral, la prendre de panique. Ainsi opérait l’Allemagne au moment de Verdun. La France tiendra aujourd’hui comme elle a tenu à Verdun. Elle sait que sa situation politique en Europe est plus forte qu’elle ne Va jamais été. Elle sait qu’elle n’a pas 1.250.000 ! chômeurs auxquels il faut quotidienne- rj ment verser d’improductifs millions. 5 Elle sait qu’elle n’est pas menacée de grandes grèves susceptibles de ruiner son j commerce. Elle sait que la révolution sociale n’est pas à sa porte. Que chacun garde donc intact son calme et absolue sa confiance. Mais que personne ne reste inactif 1 Il dépend de chaque Français et de chaque Française de réagir contre la pression étrangère en n’achetant pas, cha que fois que cela est possible, les produits venus des pays à changes élevés. Assurez-vous auprès de votre épicier, ée votre couturière , de votre magasin de nouveautés que l’article que vous achetez, qu’il s’agisse de fromage, de boite de conserves, d'étoffe ou de sac en cuir, ne vient pas de ces pays. S ’il en vient, refusez à tout prix de le prendre. Tout Français qui, dans les circonstan ces actuelles, sans nécessité absolue, fait sortir des francs de France est un mau vais Français. Tout fA nc qui sort de France sert à jouer contre la monnaie nationale de la France, à étrangler son crédit et à vous ruiner, vous et les vôtres. SYNDICAT DE LA MEUNERIE L ’O I S E LES ELECTIONS LÉGISLATIVES la candidatur T de m . escavy L’annonce de la candidature de M. Louis Escavy, maire de Senlis, a été très bien accueillie dans toute notre région, où M. Escavy jouit légitime ment de nombreuses sympathies. On se félicite de savoir que le distingué maire de Senlis est résolu à se présen ter aux suffrages de nos concitoyens, parce que chacun sent qu’à l’heure où nous sommes la cause de la Patrie et de la République doit être soutenue avec autorité et avec talent par des hommes nouveaux ayant de la suite dans les idées et possédant une fermeté de conviction indiscutable. Aussi, som mes-nous infiniment heureux des encouragements qui parviennent de tous les points du département à M. Louis Escavy. Ils nous montrent que la réputation de notre estimé conci toyen a dépassé depuis longtemps les limites de notre arrondissement où chacun connaît ses qualités de juriste et d’orateur, son activité prodigieuse et sa nécessaire énergie. La campagne électorale qui va s ’o u v r i r sera particulièrement dure, il serait puéril de le dissimuler. Les radicaux-socialistes, qui ont contracté l’alliance que l’on sait avec les socialistes et les sans-patrie, vont faire l’impossible pour conserver les sièges qu’ils occupent et pour en con quérir d’autres. 11 est, par conséquent, indispensable que la lutte soit menée loyalement mais vigoureusement par ceux de nôs amis qui ne craignent pas d’aller à la bataille avec tout leur cœur et toute leur foi dans les destinées de la France. M. Louis Escavy est de ceux- là. Après avoir acquis, par son travail opiniâtre, une situation qui lui assure une complète indépendance, le dévoué maire de Senlis qui n’avait point fait, jusqu’ici, de politique militante, s’est déterminé, lui aussi, à entrer dans la mêlée parce qu’il distingue clairement les dangers que ferait courir au pays, si elle triomphait, la politique absurde et malfaisante de nos adversaires. Nous ne saurions trop, pour notre part, l’en remercier-et l’en féliciter. L’heure a sonné où tous les bons citoyens doivent se lever et faire front contre les ambitieux, les incapables ef les détracteurs du pays. Nous avons réussi à leur barrer la route aux élec tions sénatoriales,' grâce à l’union et à la discipline de tons nos confrères de la presse de l’Oise, qui ont su faire bloc contre nos adversaires avec entra-in et avec vaillance. C’est encore par notre union, par notre cohésion, par notre force de conviction que nous réduirons à néant les sophismes et les calomnies des journaux radicaux- socialistes et des organes d’Extrême- gauche qui, depuis plusieurs mois, se livrent à une campagne de diffama tions éhontées contre les républicains qui approuvent la politique française de M. Raymond f oincaré et de M. Mil- lerand. Le président du Conseil, le président de la République, tous les ministres, même ceux qui appartien nent au parti radical, sont chaque jour injuriés et vilipendés par la presse du bloc des gauches et par ses candidats. Les députés sortants, MM. Jemmy Schmidt, Paisant, Desgroux et Uhry votent contre le gouvernement, qu»i qu’il propose, par esprit de parti; ils lui témoignent en toute occasion leur hostilité hargneuse, alors que le devoir consiste à soutenir, au contraire, le gouvernement qui fait tant d’efforts pour repousser los .‘iscnnL- ^11 v-o«-o dirigent contre la France ceux qui nous détestent, parce que nous les avons vaincus, et ceux qui nous jalou sent parce qu’ils craignent de nous voir prendre une trop grande place dans le monde. L’attitude de ces députés-là, qui prétendent être les représentants de nos populations, si résolument républicaines et si ardemment patrio tes, est un véritable outrage aux senti ments réels des électeurs. Aussi, devons-nous les combattre sans fai blesse, afin de les battre sans regrets. Ils n’ont déjà fait que trop de mal ! Les candidats que, nous leur oppose rons doivent avoir conscience que la lutte électorale ne sera pas une partie de plaisir. Il leur faudra être animés de beaucoup de courage et de beaucoup de souffle pour défendre lès idées d’ordre et de progrès contre les suren chérisseurs et les démagogues qui veulent entrer en majorité à la Cham bre. Mais nous sommes convaincus qu’ils triompheront de nos adversaires si tous nos amis comprennent la nécessité de l’action énergique et de l’union indissoluble. Nous ne saurions trop dire, ni trop répéter, qu’il faut se mettre à l’œuvre sans retard. Par les souffrances qu’il a endurées, par les dévastations dont il a été vic time, par la force d'âme qu’il a mon trée devant l’envahisseur, le départe ment de l’Oise mérite d’avoir au Parlement français des représentants qui répudient toute compromission avec les sans-patrie et les socialistes internationalistes. Les radicaux-socia listes de l’Oise marchent avec eux et sont prêts, par conséquent, à toutes les-abdications et à tous les abandons; ils ont lié partie avec ces hommes d’Extrême-gauche qui les dominent et les dirigent; ils quémandent les voix des socialistes pour essayer d’arracher le succès. Nous ne pouvons faire aucu ne distinction entre les uns et les autres. Tous les candidats du bloc des gauches, quels qu’ils soient, sont et demeurent nos adversaires. Chacun de nous doit les combattre sans merci. V ictor GOEDORP. DE Cours Farine: 132 francs. La fréquentation scolaire M. Léon Bérard vient d’adresser aux préfets des instructions dans lesquelles il leur rappelle qu’en attendant que la Chambre des députés vote le projet de loi adopté par Je Sénat, pour renforcer Iles dispositions de la loi de 1882 sur la fré quentation scolaire, des initiàtives doivent être immédiatement prises par eux afin d inciter les familles défaillantes à don ner ou à faire donner à leurs enfants une instruction primaire. Parmi les initiatives que suggère le ministre, il convient de noter celle qui consisterait à intervenir auprès des parents par l’intermédiairé de personnes honorables (instituteurs, institutrices, dé légués cantonaux, etc.) Ces visiteurs pourraient donner aux familles les con seils les mieux appropriés et, le cas échéant, faire secourir celles dont la mi sère serait la cause de leur indifférence. Le ministre rappelle également aux pré fets, que la loi de 1382 a rendu obliga toire l’institutidn d’une caisses des écoles dans chaque commune, et que celle-ci a notamment pour but de venir en aide aux élèves indigents. Société des Courses de Compiègne La première réunion La Société des Courses de Compiègne donnera sa première réunion de 1 année le mercredi 12 mars. Le programme comporte une course de haies de 10.000 francs, le Prix de Champ- lieu, 3.000 mètres pour 4 ans et au-dessus; une ourse de haies à réclamer (5.000 fr.. 2.800 m ètres)m ilitary de 2 ° série; un steeple-chase hab^icap (7.000 fr., 3.500 mètres). x Le programme comporte, en outre, deux courses au trot : le Prix de la Société du Demi-Sang,, au trot attelé (5.000 fr., 2.500 mètres), pour chevaux de 4 à 8 ans. : et le Prix des Amateurs du Trotting , (monté ou attelé, 2.500 frarics, 2.500 mè tres), réservé aux membres de la Société j des Amateurs du Trotting. ! Dans cette dernière épreuve, en plus d? l’objet d’art offert au gagnant, un sou- ; venir sera remis par un membre du Trot- 1 ting, à tous les amateurs y ayant pris part. l Logique socialiste Les socialistes protestent avec véhé mence contre la dépréciation du franc. Cependant ils inscrivent en tête de leur programme électoral : L’aggravation de l’impôt sur le revenu. L’institution de l’impôt sur le capital. Le développement des monopoles de l’Etat. L’accroissement des dépenses publi ques, toutes mesures propres à déprécier notre billet de Banque en France et à l’étranger, toutes mesures conduisant fata lement à l’inflation fiduciaire, c’est-à-dire à la catastrophe. Les socialistes dénoncent également la spéculation internationale comme Tune des causer de la hausse des changes à notre détriment ? Ignorent-ils que leurs amis les Allemands sont les plus acharnés à peser sur le cours du franc et que leurs amis les socialistes anglais font campagne dans le" même sens ? Louis TERNAC. Pour y voir clair !... Une brochure alerte, spirituelle, vi vante au possible et en même temps, pleine de faits et de documents officiels, mettant en un saissant parallèle 1’ « Œu vre de démolition » de nos Radicaux- Socialistes depuis vingt ans et la tâché ardue de reconstruction à laquelle s’est livré le Bloc National. Il faut avoir lu cela ! Souhaitons que tout électeur ait ces pages entre les mains av"ant l’important scrutin de mai. Il sera vraiment un électeur « conscient » de ce qu’il fait 1 Ajoutons que la présentation très soi gnée et des illustrations, « documentai res » aussi, et très suggestives, aident encore à la lecture. Et ce qui ne gâte rien, des prix -^fès abordables : L’unité ; 0 fr. 80, franco. Les dix : 7 fr. 50 franco. Le cent : 00 francs franco. Le mille : 500 francs franco, Réductions par quantités, _ fi

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Les Préfets et la PolitiqueO n a b eau co u p rep ro ch é ja d is à M.

C lem enceau son m o t fam eu x : « Je fa is la g u e rre ! » C’é ta it l ’in v a riab le rép o n se q u ’il o p p o sa it au x im p o r tu n s q u i p ré te n d a ie n t le d is tra ire de sa tâch e , en l ’e n tre te n a n t d ’a ffa ires peu im p o rta n te s .

« J e fa is la g u e rre ! » é ta it son le it-m o tiv , q u e lq u e chose, en som m e, com m e u n « F ichez-m o i la p a ix ! » p lu s poli.

De m êm e, rep ro ch e-t-o n , de façon so u v en t acerbe, à M. P o in ca ré u n e dé- c la ia tio n an a logue , e t q u ’il a d û fa ire p o u r des ra iso n s sem blab les : « J e ne fa is p a s de p o litiq u e ! »

O n fe in t de n e p o in t c o m p ren d re ce que cela signifie . Cela v eu t d ire to u t s im p lem en t : « J ’a i d ’a iître s ch a ts à fouetter; je m e suis assigné un labeur n a tiona l, a rd u , fo rm id ab le , q u i exige u n e a tte n tio n , u n e v ig ilance, de to u s les in s ta n ts ; je ne p u is ê tre au fo u r et a u m o u lin ; j ’a i a ssu m é la d irec tio n et la re sp o n sab ilité des affa ires e x té rie u ­re s de la F ra n c e ; je su is obligé de m e p e n c h e r to u s les jo u rs su r la ca rte de l ’E u ro p e e t su r la c a r te du M onde; il m e fa u t en v isag er to u r à to u r les p ro ­b lèm es les p lu s com plexes e t les p lu s d iv e rs de la p o litiq u e in te rn a tio n a le ; il m e fa u t l ire des ra p p o r ts , les é tu d ie r, les d iscu te r , a v a n t de p re n d re les déci­s io n s q u ’ils c o m p o rte n t e t de d o n n er m es d irec tiv es à n os ag en ts d ip lo m a ti­q u es a in s i q u ’à ceux de nos chefs m ili­ta ire s qu i m o n te n t la garde ici ou là ; il m e fa u t réd ig e r des n o tes qu i en g a­g en t la F ra n c e , recevo ir les am b a ssa ­d e u rs é tran g e rs , avo ir avec eux des co n v ersa tio n s, des co n féren ces qu i n e p eu v en t se te n ir e n tre d eux p o rtes . Je su is obligé, p a r m es fo nc tions, d ’avo ir de f ré q u e n ts e n tre tie n s avec le P ré s i­d e n t de la R épub lique , d ’a s s is te r au C onseil des m in is tre s , de p ré s id e r les C onseils de cab ine t, de m e re n d re d e v a n t les g ran d es com m issio n s de la Cham bre et du Sénat, de prendre part a u x d éb a ts in s ti tu é s d ev an t ces deux assem blées, etc., etc. Je n ’ai v ra im e n t p a s le tem p s de fa ire de la p o litiq u e au sen s où l ’e n te n d e n t les po litic ien s ! »

O r f n o u s n ’avons én u m éré q u ’une p a r tie des ob lig a tio n s q u i incom ben t, d a n s la p é rio d e p a r tic u liè re m e n t diffi­cile que n o u s tra v e rso n s , au P ré s id e n t d u C onseil.

M ais son m o t : « J e ne fa is p a s de p o litiq u e » v eu t d ire au ss i to u t a u tre chose.

Ce n ’est p o in t seu lem en t p a rce que M. P o in ca ré n ’en a p as le tem p s q u ’il ne fa it p as de p o litiq u e , c’e s t encore p a rc e q u ’il n ’en a p as le g o û t; c’est p a rc e que ce tte besogne in fé rie u re rép u g n e à son c a ra c tè re ; c ’e s t p a rce q u ’il estim e que son devo ir lu i com ­m an d e de co n sid é re r le p rob lèm e g o u v e rn em en ta l de p lu s h a u t ; c ’est p a rce q u ’il v e u t u n iq u e m e n t l ’en v isa­ger du p o in t de vue n a tio n a l e t n o n p as sous l’ang le o b tu s du p a r tis a n .

« J e ne fa is p a s de p o litiq u e », cela signifie enco re : « J e ne veux p as m ’occuper de Vos p e tite s h is td ire s , de vos m esq u in es q u e re lle s ; vous ne reg a rd ez q u e vos c irco n sc rip tio n s et ram en ez to u t à vos in fim es p erso n n es. Moi, chef d u g o u v ern em en t, je m e fa is u n e to u te a u tre idée du rô le d ’u n h o m ­m e d ’E ta t. J ’a i u n e p o litiq u e ; je m e su is fixé u n b u t que j ’a i ju r é d ’a tte in ­d re , e t que j ’a tte in d ra i; la issez-m oi t r a n q u il le ! Il y a u n m in is tre de l ’In ­té r ie u r qu i a la ch arg e de la p o litiq u e te lle que vous la co m p ren ez ; allez le tro u v e r , c ’e s t son affaire ... »

O n ne c ro it p as t r a h i r la pensée de M. P o in ca ré en lu i p rê ta n t ces consi­d é ra tio n s e t ce langage. M ais la q u es­tio n qu i se pose es t celle-ci : « Y a-t-il u n m in is tre de l’In té r ie u r ? E t ce m in is tre de l ’In té r ie u r seconde-t-il, d a n s la m esu re où son devo ir lu i com ­m an d e de le fa ire , la p o litiq u e na tio n a le q u e p ré c o n ise n t M. M ille- ra n d e t M. P o in c a ré ? »

**♦

A ssu rém en t, M. M aurice M au n o u ry e s t u n excellen t h om m e, trè s h o n n ê te e t t rè s d ro it. Il e s t « ra d ic a lis a n t », ce rte s , m a is -non p o in t sec ta ire . C’est u n ré p u b lic a in de g auche qu i éprouve la p e u r secrè te de ne p as p a ra ître assez avancé e t q u i su b it 1 in fluence n e fa s te de son en to u rag e . O n se ra it p ro fo n d é ­m e n t in ju s te envers lu i en le so upçon­n a n t de su sc ite r à desse in des difficul­té s au chef d u g o u v ern em en t, m ais il e s t h o rs de d o u te que le m in is tre de l ’In té r ie u r d u cab in e t P o in ca ré a une p ro p e n s io n n a tu re lle à la is se r ses p ré ­fe ts a g ir à le u r gu ise . O r, com m e les tro is -q u a r ts de ces p ré fe ts so n t d op i­n io n a rad ica le -so cia lis te , on conçoit d a n s quel sens s’exerce le u r ac tion . M. M aurice M au n o u ry le u r donne peu t- ê tre des in s tru c tio n s . E n to u t cas, il ne t ie n t guère la m a in à ce q u ’elles so ien t exécu tées. O n p e u t c o n s ta te r le fa it d a n s m a in ts d é p a r te m e n ts : la p lu p a r t des p ré fe ts e t des so u s-p réfe ts , g u i sont surtout des agents politiques,

a lo rs q u ils d e v ra ie n t ê tre des a d m in is ­tra te u rs , fa v o rise n t o u v e rtem en t les c a n d id a ts h o s tile s à la p o litiq u e de M. P o in ca ré , a in s i que le u r c lien tè le , ce qu i es t au m o in s p a ra d o x a l ! P o u r ne p a r le r que d u d é p a rte m e n t de l’Oise^ il a p p a ra î t de to u te év idence q u e le p ré fe t a « m a rc h é », san s succès, m ais « m arch é » to u t de m êm e a u co u rs des é lec tions sén a to ria le s , p o u r la lis te N oël-P a isan t-D esg ro u x qu i co m p re­n a it d eux d ép u té s a d v e rsa ire s n o to ires d u cab inet, ce q u i n e l ’em p êch a n u lle ­m e n t de fé lic ite r de le u r réé lec tion MM. D e lp ie rre e t R o land , q u ’il com ­b a tta i t en so u s-m ain et q u ’il fa isa it co m b a ttre , n o ta m m e n t à Senlis, p a r ses su b o rd o n n és.

Q u ’on ne v ien n e donc p as n o u s re b a ttre les o re illes à p ro p o s de la p re ss io n officielle qu i s ’e x e rce ra it au p ro fit de nos am is ! C’est p réc isém en t to u t le c o n tra ire . E lle se m an ife s te en fav eu r de nos ad v e rsa ire s , ce qu i est, on en co n v ien d ra , q u e lq u e p eu su rp re n a n t, m ais c’e s t c e p e n d a n t a in si, et n o u s som m es fondés à n o u s en p la in ­d re p u b liq u e m e n t. A u reb o u rs de ce que fo n t les rad icau x -so c ia lis te s , n o u s ag isso n s lo y a lem en t et au g ra n d jo u r . E st-ce d e m a n d e r tro p à M. M au n o u ry que de so u h a ite r q u ’il donne à ses p ré ­fe ts le sa lu ta ire conseil de conserver une n e u tra li té abso lue en m a tiè re élec­to ra le ? Ils n ’en t ie n d ro n t trè s p ro b a ­b lem en t a u c u n com pte, — le u r p réo c­cu p a tio n exclusive é ta n t de se concilier les bon n es g râçes des rad icau x -so c ia ­lis te s q u i fo n t au g o u v ern em en t l ’o p p o sitio n ac h a rn é e que l ’on sa it — m ais ils ne p o u r ro n t p o in t se p rév a ­lo ir, en to u t cas, d ’u n e v ic to ire q u i sera- acqu ise m alg ré eux e t co n tre eux.

N ous n e n o u s ex agérons n u llem en t, au su rp lu s , l ’in fluence des p ré fe ts , des so u s-p ré fe ts e t des ag en ts su b a lte rn es de le u rs a d m in is tra tio n s . N ous con si­déro n s que ces fo n c tio n n a ire s ne d e v ra ie n t avo ir à s ’occuper que de b ien gé re r les affa ires du d ép a rte m e n t, m ais c’est Un fa it tro p c e r ta in q u ’ils p ré fè ­re n t se m êler au x lu t te s é lec to ra les, n o n san s m a lad re sse in sig n e , le p lu s souven t. Le chef du g o u v ern em en t q u e l q u ’il so it, rep ro ch e , p a r exem ple, a u x soc ia lis tes un ifiés de ne vo ter que des dépenses e t ja m a is de rece ttes , afin de ne p o in t s ’a lié n e r les voix de le u rs é lec teu rs. L es soc ia listes ne v o ten t p a s le b u d g e t, et, p a r consé­q u en t, ne v o ten t p o in t les im p ô ts . C’est là u n e a tt i tu d e fo r t av an tag eu se e t p a r tro p «commode à p re n d re . Le chef du g o u v ern em en t les en b lâm e... m a is les p ré fe ts n ’o n t cep en d an t p o u r eux que des so u rire s , p a rce q u ’ils o n t p eu r d ’eux, to u t s im p lem en t. M ême, ils p o u ssen t p a rfo is la condescendance beau co u p p lu s lo in . T ém o in ce tte séance d u C onseil gén éra l où M. L ina- rès, p ré fe t de l ’O ise, se la is sa m a n œ u ­v re r p a r M. U h ry de la faço n que l ’on co n n a ît, lo rsq u e v in t en d iscu ss io n la m o tio n de confiance en M. P o in ca ré p roposée p a r MM. D elp ie rre , F o u rn ie r Sarlovèze, B outeille , etc... M. L in a rè s a d onné , ce jo u r- là , sa m esu re , e t c’es t à d esse in que n o u s ne p a r lo n s que d ’un fa it p u b lic e t qu i ne p e u t ê tre con testé .

N otrejÇ onclusion se ra Celle-ci : T ro is lis te s v o n t.se tro u v e r en p résence aux é lec tions lég isla tives, m a in te n a n t p ro ­ch a in es : u n e lis te co m m u n is te e t une lis te du « bloc des g auches », to u te s les deux ho stile s a u m in is tè re , e t u n e liste d ’u n io n rép u b lica in e q u i ne c o m p ren ­d ra que des c a n d id a ts fe rm e m e n t ré so ­lu s à d é fen d re d ev an t l ’o p in io n la p o li­tiq u e na tio n a le d u p ré s id e n t du Conseil. Q ue le su ffrage p e rso n n e l de M. L in a rè s et que ses p ré fé ren ces se­c rè te s a illen t à la lis te rad ica le-socia- lis te , c’est son affaire , m a is q u ’il observe au m o in s la s tr ic te n e u tra lité à l ’égard des d ép u té s so r ta n ts qu i v o ten t p o u r le g o u v e rn em en t e t des c a n d id a ts qu i so n t les p a r t is a n s de sa po litiq u e , vo ilà ce que n o u s d em an ­d ons. O n ne n o u s ju g e ra pas, j ’im a ­gine, tro p ex ig ean ts !...

V i c t o r G O ED O RP.

C O N T R A D I C T I O N SD u P ro g rè s d e l 'O ise :Le 5 m ars 1923, M. Bonnefous p r é s e n -

tait à la Chambre un projet tendant à autoriser le m inistre des Finances à assu­re r l’équilibre du budget p ar un em prunt à lots.

MM. Desgroux, Paisant, Schmidt et Uhry votèrent contre la prise en considé­ration de cette proposition.

Le 15 février 1924, M. Bonnefous p ré ­senta de nouveau sa proposition.

M. Poincaré la com battit et posa la question de confiance.

Aussitôt. MM. Desgroux, Paisant, Schmidt et Uhry, adversaires de la p ro ­position Bonnefous, votèrent pour cette proposition, uniquem ent pour m anifester contre M.’Poincaré.

La proposition Bonnefous leur semblait mauvaise lorsque le Gouvernement ne la com battait pas. Elle leur para it excel­lente dès qu’elle est repoussée p ar le Gou vernement.

Cette double attitude m éritait d’être 6fga<dée. _ ;

auce

tonet

ssero-en-oir

desez

duont

II

M. Briand parle, parle..Il est naturel et légitime qu’aucune Ma­

nifestation orato ire d’un homme tel fue M. Aristide Briand ne reste inaperçue. D’ailleurs, ce qui se passe à Careassoîne a toujours un certain retentissem ent moins depuis Nadaud. Mais si tout que dit M. Aristide B riand éveille à droit la curiosité des parlem entaire du grand public, c’est que l’on s’in tér quelquefois moins aux paroles qu’il nonce qu’aux raisons secrètes et aux tim ents intim es qui semblent les a dictées.

Ici la perspicacité publique — soeu là m alignité — est mise à une a cruelle épreuve.

Qu’est allé faire l’ancien président Conseil à Carcassonne au milieu de l’état-m ajor radical-socialiste local est perm is de se le dem ander.

Cette réclam e personnelle avait de- n o m b r e u x p a r r a i n s : M. M a u r i c e S a r r l u t Sénateur de l’Aude; M. Castel, députe- président de la Fédération; M. Marraud, ancien m inistre de l’In térieur; MM. Vijtt et Jean Durand, sénateurs; André Paisant. de Moro-Giafferi, Daniélou, Gheusi, Ducos, Lafagette, Candace, Maulion, Mi- Ihet, députés.

La p lupart de ces parlem entaires jouis­sent dans le pays d’une universelle renom­mée, depuis M. Daniélou, ancien secré­taire de Syveton, jusqu’à ces célébrités contem poraines qui s’appellent Ducos, Maulion, Lafagette, etc. ! Le candidat- m inistre de l’Oise M. André Paisant fai­sait naturellem ent partie de l’escorte, ainsi que l’avocat d ’assises Moro-Giafferh ancien bonapartiste. Mais la présence la plus singulière était à coup sûr celle de M. Maurice Sarraut dont le propre frère, Albert Sarraut test m inistre des colonies dans le cabinet Poincaré. La Dépêche de Toulouse joue, on le voit, sur les deux tableaux, m ais quand on sait que les depx frères Sarraut sont fort loin d’être des frères ennemis, on peut s ’étonner de cette habileté assurém ent ingénieuse mais quelque peu choquante. Quand la rouerie est poussée à ce point, elle passe le but.

Quoi qu’il en soit, M. Briand a parlé à Carcassonne, ville fameuse p ar ses rem­parts. Ce n ’est jias que ce discours cons­titue un program m e électoral, et rnoini,- encore une doctrine politique générale. C’est un discours d’opposition à la poli­tique de M. Poincaré, dans lequel, passant sous silence les difficultés intérieures et extérieures auxquelles le chef actuel du gouvernement a dû p a re r si courageuse­ment depuis deux ans, M. Briand souligne que la vie était moins chère de son temps et le franc moins bas. Le bout de l’oreille apparaît m aintes fois à travers la trame de ce discours, et M. Briand semble avoir voulu faire germ er dans les cervelles cette idée : « Si M. B riand revenait au pouvoir, l’âge d’or reviendrait avec lui. »

En d’autres termes, M. B riand pratique la politique simpliste qui se résume ainsi :« Ote-toi de là que je m ’y mette ! » En politique extérieure et en politique in té­rieure, il a préconise les solutions « que l’union des forces démocratiques doit fa ire prévaloir lors de la prochaine con­sultation électorale ».

Cela signifie apparem m ent que M.| Briand recom m ande le bloc de gauche V C’est évident aux yeux des radicaux- socialistes, mais c’est ici que nous nageons dans la mare stagnante des p ara­doxes.

Les grands chefs du radicalism e-socia­liste dans l’Aude sont MM. Maurice et Albert Sarraut, et aussi M. Castel, p rési­dent de la Fédération départem entale du parti.

Or, M. Albert Sarraut, ainsi que nous venons de le faire rem arquer, appartien! i au cabinet Poincaré et, naturellemenî vote fidèlement pour le gouvernement Quant à M. Castel, il a déclaré naguère devant un m onum ent élevé aux héros de la guerre que tan t que les Allemands se refuseront à payer, tous les bons F ran ­çais doivent m archer derrière MM. Mille- rand et Poincaré.

Il y a mieux. Le parti radical-socialiste doit exclure tous ceux qui ont voté 1- rétablissem ent de l’ambassade du Vatican que M. H erriot com pare à l’expédition romaine. M. Albert Sarraut doit donc être exclu par le bloc de gauche !

Et M. B riand donc ?C’est lui qui, p ar un décret, a rétabli

cette ambassade !Il y a une contradiction évidente entre

le Briand d’h ier qui fut soutenu, durant toute la durée de son m inistère, p ar le « Bloc National» et celui d’aujourd’hui. Mais l’ondoyant et souple orateur de Carcassonne n’est pas homme à s’em­barrasser pour si peu, pas plus que M, André Paisant qui joue auprès de lui le r ô l e d’enfant de chœ ur. Ni l’un ni l’autrv n ’e n s o n t à u n e p a l i n o d i e J i r è s . Et lfessocialistes eux-mêmes sont amplement fixés sur le compte de l’ancien cam arade aux évolutions si m ultiples. Les politi­ciens de profession sont tous les

tuelle, ils ont la noble ambition de subs- tituer un organisme de travail. , ,p e Âroul)e républicain révisionniste est définitivement constitué et il a désigné les membres de son bureau qui sont • M Désiré Bouteille, président; MM. Petitfils,’ Flayelle, Blanchet, vice-présidents; M. de’ W arren, secrétaire général, et M. Poitou- Duplessis, questeur.

Les membres de ce groupe inscriront, en tete de leur program m e, la révision de la Constitution et ils profiteront de la période électorale pour en exposer I’ur- gente nécessité. Au cours de la prochaine législature, ils organiseront des séries de reunions de propagande et ils iront, par toute la France, développer les raisons qui les ont fait se grouper dans le but d’obtenir une réform e dont la nécessite ne fait plus de doute pour personne.

Après le Congrès de Creil

LA LISTE UHRYJ'C congrès radical-socialiste qui s’est

tenu dim anche à Creil a désigné... deux candidats sur six. Et, ainsi que nous l’avions fait prévoir, c’est M. Jeniiny Schmidt et M. Aubaud, tous deux rédac­teurs de la République de l’Oise qui ont été choisis. M. Desgroux, député sortant, a allégué son mauvais état de santé pour se re tirer de la lutte. Son échec aux élec­tions sénatoriales est évidem m ent pour quelque chose dans ce renoncem ent qui dénote quelque prudence. A m oins que M._ Uhry n’ait jugé qu’il lui était tout de même difficile de figurer, lui socialiste, sur la même liste que l’ancien notaire riciissin ie de Beauvais, car II apparaît de toute évidence que c’est M. Uhry qui mène p a r le nez les radicaux désemparés. Ayant exigé trois places, sur la liste du bloc des gauches, pour les candidats socialistes, les radicaux n’auront que deux représentants — et quels ! — la place qui reste devant être offerte à M. André Paisant, assez dédaigneusement traité de « m odéré » p ar les purs de la petite chapelle radicale. On va donc faire des ouvertures à M. Paisant qui se déclarera très flatté de l’honneur à lui réservé. La liste du bloc des gauches com­prendra p a r conséquent tro is socialistes, deux radicaux-socialistes, et M. André Faisant dont il est assez malaisé de défi­nir la couleur puisque ses opinions varient d’un jour à l’autre, suivant les « hum eurs de la lune », pour employer l’expression du citoyen Uhry. Celui-ci, décidément, condescend à adm ettre sur

» M. Paisant, pourvu que « Mon- Ministre » ne se mette pas trop

et à la condition formelle qu’il prenne l’engagement de se bien conduire à l’avenir. M. Paisant subira cette avanie, le sourire sur les lèvres. Il sera le troi­sième, après MM. Schm idt et Uhry, et devra encore s’estim er bien heureux, ’.nsuite, viendra le citoyen Héraude, puis

Tartem pion, — pardon ! —’. M. Raoul Aubaud et un dern ier com parse du clan Uhry.

Telle sera, aux élections législatives prochaines, la composition de la liste du « Bloc des Gauches ».

N’eu disons rien, aujourd’hui, voulez vous ? C’est pouffant, évidemment, mais gardons même notre envie de rire...

memes

La Révision de la ConstitutionNous avons signalé l’intéressante in itia ­

tive prise par M. Désiré Bouteille, député de l’Oise, tendant à constituer un groupe­ment républicain révisionniste à la Chambre.

C’est chose faite aujourd’hui. Une cinquantaine de députés, qu’ont fini d’écœ urer les derniers débats de la Chambre, ont décidé de se grouper pour m ener campagne en faveur de la révision de la Constitution. A la pétaudière ac­

FRANÇAISD é fe n d e z le F R A N C

L a livre sterling, contre tout bon sens, icontinue de monter.

Aucune raison matérielle plausible, ’iueune opération commerciale licite ne ustiftent ses cours extravagants.

L a finance internationale veut peser sur la confiance de la France, ébranler on moral, la prendre de panique.

A insi opérait l’A llem agne au moment de Verdun.

L a France tiendra aujourd’hu i comme elle a tenu à Verdun.

E lle sa it que sa situation politique en Europe est plus fo r te qu’elle ne Va jam a is été.

E lle sait qu’elle n’a pas 1 .250 .000 ! chômeurs auxquels il fa u t quotidienne- rj ment verser d’im productifs m illions.5 E lle sa it qu’elle n’est pas menacée de

grandes grèves susceptibles de ruiner son j commerce. E lle sa it que la révolution sociale n’est pas à sa porte.

Que chacun garde donc intact son calme et absolue sa confiance.

M ais que personne ne reste inactif 1I l dépend de chaque Français et de

chaque Française de réagir contre la pression étrangère en n’achetant pas, cha­que fo is que cela est possible, les produits venus des pays à changes élevés.

Assurez-vous auprès de votre épicier, ée votre couturière , de votre m agasin denouveautés que l’article que vous achetez, qu’il s’agisse de from age, de boite de conserves, d'étoffe ou de sac en cuir, ne vient pas de ces pays. S ’il en vient, refusez à tout p r ix de le prendre.

Tout Français qui, dans les circonstan­ces actuelles, sans nécessité absolue, fa it sortir des francs de France est un mau­vais Français.

Tout f A n c qui sort de France sert à jouer contre la monnaie nationale de la France, à étrangler son crédit et à vous ruiner, vous et les vôtres.

SYNDICAT DE LA MEUNERIEL ’O I S E

LES ELECTIONS LÉGISLATIVES

l a c a n d i d a t u r T d e m . e s c a v yL ’an n o n ce de la c a n d id a tu re de M.

L ou is E scavy , m a ire de Senlis, a été trè s b ien accueillie d a n s to u te n o tre rég ion , où M. E scavy jo u i t lég itim e­m en t de n o m b reu ses sy m p a th ie s . O n se fé lic ite de sav o ir que le d is tin g u é m a ire de Senlis est réso lu à se p ré se n ­te r au x su ffrages de n os concitoyens, p a rce que c h acu n sen t q u ’à l ’h e u re où n o u s som m es la cause de la P a tr ie et de la R ép ub lique d o it ê tre so u ten u e avec a u to r ité e t avec ta le n t p a r des ho m m es n o u v eau x a y a n t de la su ite d an s les idées et p o ssé d a n t u n e fe rm eté de conv ic tion in d iscu tab le . A ussi, so m ­m es-nous in fin im e n t h e u re u x des encouragem ents qui parv iennent de tous les p o in ts du d é p a rte m e n t à M.L ou is E scavy . Ils n o u s m o n tre n t que la ré p u ta tio n de n o tre estim é co n c i­toyen a d épassé d ep u is lo n g tem p s les lim ite s de n o tre a rro n d is se m e n t où ch acu n co n n a ît ses q u a lité s de ju r is te e t d ’o ra te u r, son ac tiv ité p ro d ig ieu se e t sa n écessa ire énerg ie .

L a cam pagne é lec to ra le q u i va s ’o u v rir se ra p a r tic u liè re m e n t d u re , il se ra it p u é ril de le d iss im u le r.

Les rad icau x -so c ia lis te s , q u i on t c o n trac té l ’a llian ce q u e l’on sa it avec les soc ia listes e t les san s-p a tr ie , v o n t fa ire l ’im possib le p o u r co n se rv e r les sièges q u ’ils o ccu p en t e t p o u r en co n ­q u é r ir d ’au tre s .

11 est, p a r co n séq u en t, in d isp en sab le q ue la lu tte so it m enée lo y a lem en t m a is v ig o u reu sem en t p a r ceux de nôs am is qu i ne c ra ig n e n t p a s d ’a lle r à la b a ta ille avec to u t le u r cœ u r e t to u te le u r foi d a n s les destin ées de la F ra n c e . M. L ou is E scavy es t de ceux- là. A près avo ir acq u is , p a r son tra v a il o p in iâ tre , u n e s itu a tio n qu i lu i a ssu re u n e com plète in d ép en d an ce , le dévoué m a ire de Senlis q u i n ’av a it p o in t fa it, ju s q u ’ici, de p o litiq u e m ilita n te , s’est dé te rm in é , lu i au ssi, à e n tre r d a n s la m êlée p a rce q u ’il d is tin g u e c la ire m e n t les d an g ers que fe ra it c o u rir au pays, si elle tr io m p h a it, la p o litiq u e a b su rd e et m a lfa isa n te de n os ad v e rsa ire s . N ous ne sa u r io n s tro p , p o u r n o tre p a r t, l ’en re m e rc ie r-e t l ’en fé lic ite r.

L ’h e u re a sonné où to u s les bons c itoyens do iv en t se lever e t fa ire f ro n t co n tre les am b itieu x , les in cap ab les ef les d é tra c te u rs d u pays. N ous avons ré u ss i à le u r b a r re r la ro u te au x élec­tio n s sén a to ria les ,' g râce à l ’u n io n et à la d isc ip line de to n s nos co n frè res de la p resse de l ’O ise, q u i o n t su fa ire bloc co n tre nos ad v e rsa ire s avec entra-in et avec v a illance . C’es t encore p a r n o tre u n io n , p a r n o tre cohésion , p a r n o tre force de conv ic tio n que n o u s ré d u iro n s à n é a n t les so ph ism es e t les ca lom nies des jo u rn a u x rad icau x - socia lis tes e t des o rg an es d ’E x trêm e- gau ch e qu i, d ep u is p lu s ie u rs m ois, se liv re n t à u n e cam p ag n e de d iffam a­tio n s éh on tées c o n tre les ré p u b lic a in s

qu i a p p ro u v e n t la p o litiq u e fra n ç a ise de M. R ay m o n d f o in ca ré e t de M. Mil- le ra n d . Le p ré s id e n t d u Conseil, le p ré s id e n t de la R ép u b liq u e , to u s les m in is tre s , m êm e ceux qu i a p p a r t ie n ­n e n t au p a r t i rad ica l, so n t ch aq u e jo u r in ju r ié s e t v ilip en d és p a r la p re sse du bloc des gau ch es et p a r ses c an d id a ts .

L es d ép u tés so r ta n ts , MM. Je m m y S chm id t, P a is a n t, D esg roux e t U hry v o ten t co n tre le g o u v ern em en t, qu» i q u ’il p ropose , p a r e sp r it de p a r t i ; ils lu i tém o ig n en t en to u te occasion le u r h o s tilité h a rg n eu se , a lo rs que le devo ir co n sis te à so u ten ir, au c o n tra ire , le g o u v e rn em en t qu i fa it t a n t d ’effo rtspour repousser los .‘iscnnL- 1̂1 v-o«-o

d ir ig e n t c o n tre la F ra n c e ceux qu i n o u s d é te s ten t, p a rce que n o u s les avons vain cu s, e t ceux q u i n o u s ja lo u ­sen t p a rce q u ’ils c ra ig n e n t de n o u s v o ir p re n d re u n e tro p g ran d e p lace d an s le m onde. L ’a tt i tu d e de ces d ép u tés-là , qu i p ré te n d e n t ê tre les re p ré se n ta n ts de n os p o p u la tio n s , si ré so lu m e n t rép u b lica in es e t si a rd e m m e n t p a tr io ­tes, est u n v é ritab le o u trag e a u x se n ti­m e n ts rée ls des é lec teu rs. A ussi, devon s-n o u s les co m b a ttre san s fa i­b lesse, a fin de les b a ttre san s reg re ts . Ils n ’o n t d é jà fa it que tro p de m al ! Les c a n d id a ts que, n o u s le u r oppose­ro n s do iv en t av o ir conscience que la lu tte é lec to ra le ne se ra p a s u n e p a r tie de p la is ir . Il le u r fa u d ra ê tre an im és de beau co u p de cou rage e t de beau co u p de souffle p o u r d é fen d re lès idées d ’o rd re e t de p ro g rè s co n tre les su re n ­c h é ris se u rs e t les dém agogues qu i v eu len t e n tre r en m a jo r ité à la C ham ­bre . M ais n o u s som m es co n v ain cu s q u ’ils tr io m p h e ro n t de n os a d v e rsa ire s si to u s nos am is c o m p re n n e n t la n écessité de l ’ac tio n én e rg iq u e e t de l ’u n io n in d isso lu b le . N ous ne sa u rio n s tro p d ire , n i tro p rép é te r , q u ’il fa u t se m e ttre à l ’œ uvre san s re ta rd .

P a r les sou ffrances q u ’il a en d u rées , p a r les d év a s ta tio n s d o n t il a été vic­tim e, p a r la fo rce d 'âm e q u ’il a m o n ­tré e d ev an t l’en v ah isseu r, le d é p a rte ­m en t de l’O ise m érite d ’avo ir au P a rle m e n t f ra n ç a is des re p ré se n ta n ts qu i ré p u d ie n t to u te co m p ro m issio n avec les sa n s-p a tr ie e t les soc ia listes in te rn a tio n a lis te s . L es ra d icau x -so c ia ­lis te s de l’O ise m a rc h e n t avec eu x et so n t p rê ts , p a r co n séq u en t, à to u te s le s-ab d ica tio n s e t à to u s les a b a n d o n s ; ils o n t lié p a r tie avec ces h o m m es d ’E x trêm e-g au ch e q u i les d o m in en t e t les d ir ig e n t; ils q u é m a n d e n t les voix des soc ia lis tes p o u r essay er d ’a r ra c h e r le succès. N ous ne pouv o n s fa ire a u c u ­ne d is tin c tio n e n tre les u n s e t les au tre s . T o u s les c a n d id a ts d u bloc des gauches, quels q u ’ils so ien t, so n t e t d e m e u re n t nos a d v e rsa ire s . C h acu n de n o u s d o it les c o m b a ttre sa n s m erci.

V i c t o r G O ED O R P.

D E

Cours Farine: 132 francs.

La fréquentation scolaireM. Léon Bérard vient d’adresser aux

préfets des instructions dans lesquelles il leur rappelle qu’en attendant que la Chambre des députés vote le projet de loi adopté p ar Je Sénat, pour renforcer Iles dispositions de la loi de 1882 sur la fré­quentation scolaire, des initiàtives doivent être im m édiatem ent prises p ar eux afin d inciter les familles défaillantes à don­ner ou à faire donner à leurs enfants une instruction prim aire.

Parm i les initiatives que suggère le m inistre, il convient de noter celle qui consisterait à in tervenir auprès des parents p ar l’in term édiairé de personnes honorables (instituteurs, institutrices, dé­légués cantonaux, etc.) Ces visiteurs pourraient donner aux familles les con­seils les mieux appropriés et, le cas échéant, faire secourir celles dont la mi­sère serait la cause de leur indifférence.

Le m inistre rappelle également aux p ré ­fets, que la loi de 1382 a rendu obliga­toire l’institutidn d’une caisses des écoles dans chaque commune, et que celle-ci a notam m ent pour but de venir en aide aux élèves indigents.

Société des Coursesde Compiègne

La première réunionLa Société des Courses de Compiègne

donnera sa prem ière réunion de 1 année le m ercredi 12 mars.

Le program m e comporte une course de haies de 10.000 francs, le P rix de Champ- lieu, 3.000 m ètres pour 4 ans et au-dessus; une ourse de haies à réclam er (5.000 fr.. 2.800 m è t r e s ) m i l i t a r y de 2° série; un steeple-chase hab^icap (7.000 fr., 3.500 mètres). x

Le program m e comporte, en outre, deux courses au tro t : le P rix de la Société du Demi-Sang,, au tro t attelé (5.000 fr., 2.500 mètres), pour chevaux de 4 à 8 ans.

: et le P rix des Amateurs du Trotting , (monté ou attelé, 2.500 frarics, 2.500 mè­

tres), réservé aux membres de la Société j des Amateurs du Trotting.! Dans cette dernière épreuve, en plus

d? l ’objet d’art offert au gagnant, un sou- ; venir sera remis par un membre du Trot- 1 ting, à tous les am ateurs y ayant p ris part.l

Logique socialiste

Les socialistes protestent avec véhé­mence contre la dépréciation du franc.

Cependant ils inscrivent en tête de leur program m e électoral :

L’aggravation de l’im pôt sur le revenu.L ’institution de l’im pôt su r le capital.Le développement des monopoles de

l’Etat.L’accroissem ent des dépenses publi­

ques, toutes mesures propres à déprécier notre billet de Banque en France et à l’étranger, toutes mesures conduisant fata­lem ent à l’inflation fiduciaire, c’est-à-dire à la catastrophe.

Les socialistes dénoncent également la spéculation internationale comme Tune des causer de la hausse des changes à notre détrim ent ?Ignorent-ils que leurs amis les Allemands

sont les plus acharnés à peser sur le cours du franc et que leurs amis les socialistes anglais font campagne dans le" même sens ?

Louis TERNAC.

Pour y voir clair !...Une brochure alerte, spirituelle, vi­

vante au possible et en même temps, pleine de faits et de documents officiels, m ettant en un saissant parallèle 1’ « Œ u­vre de démolition » de nos Radicaux- Socialistes depuis vingt ans et la tâché ardue de reconstruction à laquelle s’est livré le Bloc National.

Il faut avoir lu cela ! Souhaitons que tout électeur ait ces pages entre les m ains av"ant l’im portant scrutin de mai. Il sera vraim ent un électeur « conscient » de ce qu’il fait 1

Ajoutons que la présentation très soi­gnée et des illustrations, « docum entai­res » aussi, et très suggestives, aident encore à la lecture.

Et ce qui ne gâte rien, des p rix -^fès abordables : 5®

L’unité ; 0 fr. 80, franco.Les dix : 7 fr. 50 franco.Le cent : 00 francs franco.Le mille : 500 francs franco,Réductions par quantités, _ ’ f i

DANS L’OISEM. Decourtray, maire de Chambly,

nommé chevalier de la Légion d’honneur

Nous relevons avec grand plaisir, dans la dernière prom otion de la Légion d’hon­neur, faite p ar le M inistre des Finances, le nom de M. Emile D ecourtray, qu i vient d ’étre nommé chevalier.

M. Decourtray, qui occupe à Paris une situation des plus baillantes dans les m i­lieux financiers, est également m aire de Chambly, où il est unanim em ent estimé. Nos concitoyens seront heureux d’appren­dre la flatteuse distinction dont M. Emile D ecourtray vient d ’être l ’objet.

Nous lui adressons nos plus vives et plus cordiales félicitatioss, ainsi qu’à saf a m i l l e . M . D e c o u r t r a y a p o u r g e n d r e notre ami le lieutenant-colonel Reboul dont on sait la belle campagne patrio ti­que dans le Temps, où il publie depuis plusieurs années des articles très rem ar­qués.

Chambre de Commercede Beauvais et de l’Oise

Séance extraordinaire du. 18 février 1924 La Chambre de Commerce de Beauvais

et de l’Oise a tenu, lundi 18 février, le m atin et l ’après-m idi, sous la présidence de M. E. Noël, deux séances im portantes presque tout entières consacrées à l’exa­men des solu tions'susceptibles d’amélio re r le change et d’entraver la spéculation sur les devises étrangères.

Après un exposé très docum enté et très p récis de son P résident sur notre situa­tion financière et économique et sur les causes qui ont fait altérer la valeur du franc, la Chambre a d’abord discuté diverses suggestions du Gouvernement relatives au contrôle des achats de devi­ses étrangères; puis elle a examiné en détail un tableau des principales mesures pouvant être envisagées pour la défense du franc, et sur chacune desquelles elle a formulé des avis motivés

Cette consultation a été im m édiatem ent transm ise à la Chambre de Commerce de

E ntre tem ps, sur un com pte rendu fait p a r M. Loisel d’une réunion spéciale teinté dernièrem ent, à Lille, p ar l’Olïice des T ransports de la région du Nord, la

•Chambre, après une critique de l ’ensem­ble des m ajorations de tarifs proposées p a r les Compagnies de Chemins de fer, a c ru devoir protester tout au moins contre l’augmentation projetée des tarifs de transport des m archandises G. V. et P. V., en raison de la répercussion immédiate et certaine qu’une t-elle mesure aura sur le coût de la vie,

Ponts et ChausséesP ar arrêté en date du 19 février 1924,

les candidats dont les noms suivent, qui ont subi avec succès les épreuves du con­cours ouvert le 12 novembre 1923, en vue de l’accession au grade adjoint technique, sont nommés adjoints techniques des Ponts et Chaussées et des Mines de qua­trièm e classe et affectés dans l’Oise

M. Texier, au service ordinaire, en rem placem ent de M. Herselin,

M. Courcy, au service de la navigation entre la Belgique et Paris, en rem place­m ent de M. Laturce.

M. Lenique, au service ordinaire, en rem placem ent de M. Sédille.

Contributions IndirectesSuivant décision du D irecteur général

des Contributions Indirectes, en date du 19 février 1924, le concours pour l’adm is­sion au surnum érariat de cette adm inis tion qui devait avoir lieu le 10 avril 1924, est reporté à une date ultérieure.

i m ï s & m

Uü hommage publieà la mémoire de M. Léon Fautrat

Comité Central des Jardins ouvriers et jardins

scolaires de l’OiseI. — Jardins ouvriers

Le Comité adresse un pressant appel aux M unicipalités, Agriculteurs, Indus­triels, Philanthropes et Associations Ou­vrières dans le but de c réer des sections de .1. O. partou t où cela peut être utile. Il existe déjà dans l’Oise 32 sections très florissantes. Ce nom bre est insuffisant. Il faut d’abord le doubler; après, nous ver­rons.

Est-il utile de rappeler que, dans cha­que Section, le professeur et ses adjoints donnent au moins trois conférences p ra ­tiques chaque année ; les adhérents paient une cotisation de p rincipe de 2 francs qui leur est largem ent rem bour­sée. Ils reçoivent, en effet, à chaque réu­nion, soit un assortim ent de graines pota­gères, soit du p lan t de légumes. En outre des récom penses sorti attribuées aux Ja r­dins les plus productifs et les mieux tenus.

Le Comité est tout disposé à seconder les initiatives et à faire les sacrifices né­cessaires pour la mise en tra in . Qu’on s ’adresse à lui en toute confiance, et p a r­ticulièrem ent à M. Chaussebourg, profes­seur (l’H orticulture, 20, rue Saint-Jacques ou à M. Bonnairc, secrétaire, à Beauvais

II. — Jardins scolairesQuarante instituteurs et institu trices de

POise ont créé un jard in scolaire et ils ne paraissen t pas le regretter, tan t s’en faut.

Que ceux de leurs collègues qui pensent pouvoir se p rocurer un te rra in de quel­ques ares dans ce but, et qui sont dispo­s é s à consacrer quelques heures- à la di­rection horticole théorique et pratique de leurs élèves, veuillent bien se faire ins­crire chez M. Chaussebourg ou M. Bon- naire.

Ils recevront, avec un plan de Jardin- scolaire-type, un bon assortim ent de graines potagères, et ils pourront partic i­per en outre aux prim es qui seront décer­nées après la visite estivale de leur jardin scolaire et aussi de leur jard in personnel.

Avis aux SinistrésLe Préfet de l’Oise inform e les sinis­

trés que les projets de travaux actuelle­m ent en cours d ’examen à la Préfecture, s’élèvent à un chiffre suffisant pour assu­re r l’emploi intégral des créd its affectés à la Reconstitution Im m obilière bâtie du Départem ent en 1924.

En conséquence, aucune suite immédiate ne pourra être donnée aux projets dépo­sés à p a rtir de ce jour.

I l est rappelé d ’autre part qu aucun paiem ent ne sera effectué en 1924 pour des travaux exécutés sans autorisation préalable.

La Passion à NancyOn nous annonce que la Passion de

Xan eu va être reprise tous les dim anches de l ’été prochain , avec ses magnifiques tableaux vivants, son orchestre choisi etses 600 acteurs.

Ce spectacle est la plus belle réédition ou’on ait jamais fait des anciens mystè­res Il attirera en France de nombreux étrangers. La plus im portante agence am éricaine organise dès m aintenant une propagande générale.

A l’ouverture de la séance du Conseil m unicipal de m ercredi soir, M. Louis Escavy, maire, s’est levé et a prononcé en ces termes l’éloge de M. Léon Fautrat :

Discours de IVI. Louis Escavy, maire

Depuis notre dernière réunion, notre Ville a été frappée d’un deuil cruel par la m ort de notre vénéré collègue : M.L é o n F a u t r a t .

En nul lieu cette perte douloureuse ne pouvait être aussi vivement ressentie qu’au sein du Conseil m unicipal.

C’est qu’en effet c ’est ici peut-être, dans cette assemblée communale, ainsi qu’il se p laisait à l’appeler, et dont il fut un des membres les plus distingués et les plus respectueusem ent écoutés pendant plus de trente-huit années; c’est ici dans ce conseil de famille de la Cité que notre regretté collègue a eu si souvent l ’occa­sion de m anifester ses qualités éminen­tes qui com m andaient l ’estime et l’adm i­ration de tous; et c’est dans cette Maison Commune où presque chaque jour le conduisaient ses pas, qu’il a laissé le m eilleur de sôrt cœur.

Né à Saint-Denis-d’Anjou le 21 mai 1838, M. Léon F au tra t est entré dans l’ad­m inistration des Forêts le 1“' mai 1861.

Nommé le 13 mars 1867 garde général à S'en lis, sous-inspecteur sur place le 7 avril 1870; puis inspecteur le 29 mars 1882 à Brignoles, il est mis en disponibi­lité à la suite de démission le 30,mai 1882.

Partout, en tous moments, et dès le prem ier jour, il se distingue et laisse apparaître ce cœ ur chaud et généreux, cette volonté ardente et tenace que nous avons connus.

C’est à Clamecy vers l’année 1865 où, jeune garde général il se prodigue et ris­que sa vie pour po rter secours aux malheureuses victimes d’une terrible inondation qui dévaste le pays. Le Con­seil m unicipal de la cité rend hommage à sa courageuse conduite et lui adresse

_des félicitations.C’est à Senlis, en 1870 où le trouve la

guerre; il est sous-inspecteur des forêts, chef de service; l’autorité allem ande qui occupe le pays lui donne l’ordre de livrer les plans des forêts environnantes, de faire abattre p a r son personnel les arbres nécessaires à la réfection des ponts de l’Oise détruits p ar l’armée française en retraite. Il refuse. Le prince de W urtem ­berg a l’im pudence de lui dem ander de p résider aux préparatifs dune chasse à courre qu’il veut organiser dans nos forêts; il refuse plus fièrement encore, et quelques jours après il est arrê té dans la demeure même du Maire de Senlis, M. Odent; conduit jusqu’au pont de Vierzy, il faillit payer de sa vie' sa patriotique attitude.

La guerre term inée, vers 1872, il fait partie d ’une im portante commission météorologique, et, en compagnie de M. Sartiaux, alors ingénieur des Ponts et Chaussées, il se livre à des observations de la plus haute im portance, consignées p a r lui dans un rapport rem arquable par ticulièrem ent apprécié p a r M. Sainte. Claire Deville, m embre de l’Institut, ins­pecteur .général des établissem ents météo rologiques; et longtemps, dans les cours de l ’école forestière, on rappela les tra ­vaux et les découvertes de M. L é o n Fau­tra t -en cette m atière d’hydrologie forestière.

Ill était à peine a rrivé dans notre ville que déjà il s’in téressait à son H istoire. I l entrait au Comité archéologique le 8 août 1867; il en devenait bientôt le secré­taire et il devait en p rend re la présidence à la m ort du regretté M. Dupais.

Là aussi il se donnait tout entier; il devenait bien vite le plus avisé et le plus passionné des archéologues et il attachait son nom à la découverte, dans la forêt d ’Halatte, des ruines du temple de Mer­cure, dont les ex-voto sont conservés au musée de la Société d’Histoire et d ’Ar- chéologie de Senlis.

Le 11 juillet 1899, le Gouvernement de la République décernait à M. Léon Fau­tra t la croix de la Légion d’honneur, digne récom pense d’une vie déjà si m a­gnifiquement rem plie;' et l’on retrouve­rait, en tournant quelques pages sur notre registre des délibérations, les cha­leureuses félicitations que le Maire, M. de W aru, lui adressait au nom du Conseil m unicipal dans la séance du 28 juillet 1899. •

Je ne puis que rappeler d’un mot les services éminents que M. Léon Fautrat a rendus à toute» les Sociétés de notre Ville.

Il les protégeait toutes; et toutes se faisaient une joie et un honneur de l’avoir à leur tête; Président de la Société de secours mutuels des Sapeurs-Pompiers, Connétable de la Compagnie d’arc du Moutaubau, membre honoraire ou p rési­dent d’honneur de toutes les autres, il les unissait toutes dans un même senti­ment de bienveillant attachem ent; mais je crois qu’ij fit peut-être une place à part à deux Sociétés qu’il p résida -et dirigea pendant de longues années avec un inlas­sable dévouement, je veux dire à la Croix- Rouge et à la Société de secours mutuels de Saint-François-Xavier.

C’est au sein de la Croix-Rouge, entouré de tous ces dévouements que nous avons adm irés, dans les m urs si largem ent hos p itâliers de no tre vieux collège Saint- Vincent, que pendant ces quatre années de guerre, M. Léon Fautrat, malgré son grand âge, a consacré ses jours et ses nuits à soigner les blessés, à ranim er les cou­rages, et à m ontrer à tous ce que peut faire un grand cœ ur dans les circonstan­ces les plus douloureuses et les plus diffi-- ciles.

C’est à lia Société de Saint-François- Xavier que se sont manifestées plus p a rti­culièrem ent encore ses qualités de charité et de bonté qui ont en quelque sorte do­m iné la vie de M. Léon Fautrat.

La bonté, ce fut en effet la prem ière et la plus grande des vertus de l’ém inent collègue que nous pleurons. On peut dire qu’il n ’est point dans notre ville de misère ou de souffrance vers laquelfe M. Léon F autrat ne se soit penché d’un cœ ur brû­lant de charité. *

Sa bonté était inépuisable; e l l e entrait dans les plus sordides logis; on la trou­vait au chevet des indigents; et l’hiver, elle revêtait l'hum ble tablier d’une ser­vante, et, entre deux sœ urs de charité, elle d istribuait aux pauvres le bouillon et le modeste repas qui nourrit et réconforte.

Dans notre Ville, la m ém oire de M. Léon F autrat dem eurera dans tous les cœurs, ! im périssable et entourée de l’affection de j tous ceux auxquels il a si souvent tendu une main fraternelle et secourable, de tous ceux qui grâce à lui ont connu quel­ques heures de joie et de bonheur.

Quant à nous, Messieurs, nous garderons avec une respectueuse fidélité le souvenir de notre cher collègue; il restera pour nous un modèle et un exemple.

Sur la proposition de M. le J/aire, la séance a été suspendue pendant quelques minutes en signe dp deuil.

n’y a pas lieu d élever le com m issariat de police de la 3“ à la 2° classe. Il décide éga­lement qu’au départ de M. Combes, titu ­laire actuel, qui est récem m ent passé de seconde, il n ’y a pas lieu de conserver la 3" classe, mais de ram ener notre commis­sariat de police à la 4“ classe.

Conseil MunicipalLe Conseil m unicipal s’est réuni mer­

credi soir, à l’Hôtel de Ville, sous la pré­sidence de M. Louis Escavy, maire.

E taient en outre présents : MM. Demoi. net et Gazeau, adjoints; Bardou, Som­maire, Chastaing, Louât, Lepape, Leroy,Beaujard, Rigault, Julien, Turquet, Yon’Fossiez, Vio-let.

M. Violet, le plus jeune m embre de rassemblée^ prend place au bureau com­me secrétaire.

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté sans observations.

Hommage à la mémoire de M. FautratNous donnons plus haut le compte

rendu concernant l'hommage public qui a été rendu à la mémoire de notre très regretté concitoyen, M. Fautrat.

Après une suspension de quelques m i­nutes, la séance est reprise.

Bons décennauxM. le Maire demande à ses collègues

l’autorisation nécessaire pour prélever sur les fonds libres de la caisse du rece­veur m unicipal, une somme de onze mille cinq cent quarante-neuf francs 2 0 , pour le paiem ent de travaux à divers entrepre­neurs, et à déposer en échange dans la caisse dont s’agit, les bons décennaux dé­livrés p a r les dommages de guerre, les­quels ne sont négociables qu’en 1929 et pourraien t cependant l’être à l’heure actuelle, mais avec une perte de 14 0/0.

A l’unanim ité, le Conseil fait droit à la demande qui lui est faite.

Electrification du quartier des ArènesM. le Maire fait connaître que le devis

estim atif des frais d’électrification du quartier des Arènes s’élève à la somme de 31.000 francs.

M. Dormeuil, p roprié ta ire du château de Beliefontaine, a fait savoir qu’il était tout disposer à partic ip er à cette installa­tion s’il pouvait en bénéficier lui-même.

M. Dormeuil ayant fait offre d ’une som- s(fl. ,me de 15.000 francs, la Commission mu- I 9 g3 fr 41 pour frais dûs à M. Langlois,

BibliothèqueM. Louât a fait un rapport extrêm em ent

intéressant sur la question si im portante de la réorganisation de notre bibliothè­que. Ce rapport qui a nécessité un travail minutieux et considérable de notre distin. gué concitoyen, traite notam m ent du catalogue, de l’inventaire, du classement, de la reliure, de la protection, du person­nel, etc.

M. le Maire crain t de ne pas avoir le temps nécessaire au cours de la présente séance pour exam iner ce rapport, et p ro ­pose d ’en renvoyer la discussion à la p ro ­chaine réunion du Conseil.

M. Louât souscrit volontiers à ce ren ­voi, mais tient dès m aintenant à faire içmarquer combien la question reliure Ifi paraît urgente. A son avis, il semble qt’il y aurait lieu dès m aintenant de s’eccuper de l’achat de certains livres qij ne sont plus en état d’être prêtés, et clcjla reliure de quelques autres.

K la demande de M. le Maire et d’ac- ccj-d ave le Conseil, M. Louât fera une lise des volumes à rem placer et des volu- m|s à relier.

Hôpital(4 l’unanim ité, le Conseil donne son

approbation à la délibération prise p ar la Cqnmission adm inistrative de l’Hôpital

éral, agissant en qualité de légataire versel de feu M' Savary, avoué, cons-

ta tn t — sous réserves d’approbation mi- ni|térielles, — la cession de l’étude de

Savary, avoué, à la Compagnie des ués de Senlis, sous certaines condi-

tichs.- Même approbation est donnée à une ibération pris p a r l’Hôpital, pour la e en adjudication de travaux de répa-

ralons et entretien à exécuter à l’Hôpital gé éral, pour la somme de 117.909 fr. 50, suvant "devis dressé p ar M. Valentin, ar hitecte.

Crédits complémentaires es crédits com plém entaires suivants

sopt votés : 978 fr. 72 pour gratifications recettes au personnel de l’octroi

Syndicat d ’in itia tive , un bec é lec triq u e . sera placé avenue de Compiègne, où ” autrefois existait une lampe à pétrole.

DiversMoyennant un droit de 1 franc pour

ouverture de vues sur la voie publique, M. Leclercq-Encausse est autorisé à re­construire une salle à l’endroit où il avait monté une baraque en bois, cours de la gendarm erie.

— Une Commission de cinq membres est désignée pour exam iner une demande de transform ation de concession trente- naire en concession perpétuelle au cime­tière de notre ville, formulée p a r la famille Cossin. Sont désignés pour faire partie de cette Commission MM. Demoi- net, Gazeau, Lepape et Chastaing.

— M. le Maire fait connaître à l’assem­blée, les deux dons de mille francs faits par Mme la Baronne de Forest, en faveurde 'd eu x familles nombreuses et pauvres de Senlis à désigner. Nous donnons dans notre rubrique « Senlis », les conditions requises pour se faire inscrire.

Sur la proposition de M. le Maire, des rem erciem ents sont votés à la généreuse donatrice.

Le Conseil se constitue en comité secret’à 23 heures 15.

A V I SA l’occasion des fêtes du Mardi-Gras,

M. le Préfet de l’Oise autorise les débits de boissons et autres lieux publics, à res­ter ouverts la nuit du 4 au 5 m ars 1924.

nicipale d’éclairage saisie de la question a donné son approbation à cette offre.

M. le Maire donne lecture du contrat établi à ce sujet avec la Société électrique, et après intervention de MM. Sommaire, Lepape et de M. le Maire, le contrat pro­jeté est adopté et des remerciements adressés à M. Dormeuil.

Hôtel des PostesDepuis le 1er janvier 1922, l’Adminis­

tration des P. T. T. est -locataire verbale du bureau de poste appartenant à la Ville.

Cette Adm inistration demande aujour­d’hui si la Ville consentirait à lui faire un nouveau bail du local actuel et à quel­les conditions, et d’autre part, si elle serait disposée à lui faire certains avan­tages, si les P. T. T. faisaient des amélio­rations dans ce local.

Tout d’abord, M. le Maire proteste de nouveau contre l’état actuel de notre « hôtel des postes », protestation qui a déjà été formulée, et ce, tan t au point d

non seulement pour le public, mais aussi/ pour le personnel. '?

A l’unanim ité et sur la proposition de* M. Escavy, le Conseil renouvelle sa pré-i cédente protestation et refuse de relouer le local actuel à ,l’Adm inistration des P. T . T . , s i e l l e p e r s i s t e à l e m a i n t e n i r d a i * son état. ' j ; *

Le Conseil examine ensuite la second question pour le cas où les P. T. T. con sentiraient à faire des am éliorations sen siffles dans l'immeuble. Jusqu’ici, cett A dm inistration n’a pas communiqué se plans et projets, le Conseil a le droit e le devoir de les exam iner, tan t au poinf de vue esthétique que de l’aménagemenf des services, il a le droit également dfc savoir dans quel délai ces am élioration! seront faites. Le Conseil m unicipal, ajout* M. le Maire, n ’a nullem ent l’intention d(J battre m onnaie de cette question, i^ aim era mieux, j’en suis sûr, faire un sa­crifice pour avoir dans notre ville, uil hôtel des postes modèle.

Après ‘observations de MM. Gazeau, Louât et Lepape, le Conseil, à l’unanim ité, déclare être disposé à relouer à l’Adminis­tration des P. T. T. le bureau actuel ài condition que les travaux indispensables, pour la bonne m arche des services etj pour l’hygiène soient exécutés, et que Ici projet des am éliorations envisagées soit' soumis à son approbation

OctroiLes cultivateurs de Senlis ont consenti

à augm enter d’un franc p ar hectare d’ex­ploitation, l’abonnem ent forfaitaire con senti p a r eux avec l’octroi et à payeq, dorénavant la taxe de huit francs ; u ii tra ité pour une durée de trois ans esk a d o p t é d a n s c e s c o n d i t i o n s , p a r l e C o n seil, et M. le Maire félicite son collègue M. Fossiez d’avoir aidé la M unicipalité cette réalisation.

notaire de la Ville; 875 francs, subven tion à M. Duménil pour le service , de l’autobus Senlis-Pont; 386 fr. 49 solde de travaux à M. Perney.

Pompes funèbresDans sa dernière séance, le Conseil a

approuvé le projet de tra ité pour l’instal­lation des pompes funèbres dans notre ville. Une dernière mise au point a été régularisée, le concessionnaire pourra louer les chevaux qui lui seront nécessai- rnais à Senlis même, de façon à ne pas lui imposer un certain nombre de chevaux continuellement.

M. le Maire rend hommage à M. Demoi- net qui a collaboré pour une grande p art à la création des pompes funèbres b Senlis.

Le concessionnaire rep rend ra le maté riel de la Ville à dire d’expert.

On croit que cette Adm inistration entrera en fonctions le p rem ier avril prochain

, , . . . . , - , , Pupilles de la Nationvue de la commodité deis services que d es ' ,règles des plus élém entaires d’hygiène/ Tout le monde sait avec quel devoue-

, JM. Poulm arck, qui a quitté l’emploi,

qu’il occupait à l’octroi pour une au tre/ situation, demande que TAdministrationJf m unicipale veuille bien lui rem bourser le m ontant des retenues qui ont été effecjl tuées sur son traitem ent et versées à 1 ̂caisse des re tra ites. 51

Conformément au règlement en usage, le Conseil refuse de faire droit à ce tt| demande.

A l’unanim ité, le Conseil décid d’augm enter dans une faible proportiar les droits de place des forains venan s’installer sur le cours, f '"-* r1»* fete locales.

AbattoirLe Conseil autorise M. le Maire à passe

un traité avec M. Yon, cultivateur, pou l’enlèvement des déchets et détritus d< l’abattoir, et ce, sous diverses charges e conditions, m oyennant le p rix de m il! francs p ar an, pour une durée de cin ans à com pter du prem ier m ars 1924 L’enlèvement devra avoir lieu deux fois p a r semaine et trois fois pendant la pé riode du 1er juin au 31 août.

Marchés de gré à gréM. le Maire est autorisé p ar ses collè­

gues à passer des m archés de gré à gré pour les sommes supérieures à six c e n t s francs, en ce qui concerne les marchés passés avec les industriels et commer­çants pour l’entretien des bâtiments communaux.

Commissariat de policeM. le P réfet de l’Oise a saisi M. le Maire

de la situation créée p ar la prom otion à la 2° classe de M. Combes, commissaire de police, alors que le noste n’est que de 3*.

Le Commissariat de police de Senlis était, il y a peu de temps, de 4“ classe. Dans sa séance du 4 février 1921, le Con­seil pour garder son commissaire de po­lice qui venait de passer de la 4° à la 3' classe, avait consenti à élever le commis­sariat à la 3* classe.

Le traitem ent à la charge de la Ville pour la 4” classe est de 6.200 francs, pour celui de 3e classe de 7.200 francs et pour celui de 2 ° classe 8 .2 0 0 francs.* A l’unanim ité, le Conseil décide qu’il

ment et aussi avec quel désintéressem ent Mme André Troncin s’occupe de la Sec­tion cantonale de l’Office départem entale des Pupilles de la Nation. M. le Maire fait connaître la situation financière de la Section pour 1923, de laquelle il ressort qu’une somme extrêmement im portante a été répartie après examen de chaque cas aux pupilles de la Nation dont les situa­tions sont vraim ent dignes d’intérêt. Cette somme a servi pour l ’entretien des enfants, frais m édicaux et pharm aceuti­ques, linge, vêtements, etc.

En son nom personnel et au nom du Conseil m unicipal tout entier, M. le Maire exprime sa reconnaissance et ses rem er­ciements les plus vifs et les plus respee tueux à Mme Troncin pour le dévouement qu’elle apporte non seulement aux Pupil­les de la Nation et aux Colonies Scolaires de vacances, et sur sa proposition et celles de MM. Gazeau et Turquet, une subven­tion de 150 francs est votée pour cette œuvre patriotique si intéressante.

Commission de réquisitionLe Conseil appelé à choisir les repré­

sentants de la Commission de réquisition du p lan A de mobilisation, désigne MM. Fossiez, B arbier et Hennequin, comme titulaires et MM. Leroy, Perney et Car- nus, vétérinaire, comme suppléants.

SubventionsUne subvention de 50 francs est Votée

en faveur de la Ligue française m aritim e et coloniale.

Une dem ande de subvention en faveur des dames françaises n ’est pas prise en considération, Senlis possédant une œ u­vre florissante et intéressante, l’œuvre des dames de la Croix-Rouge.

Ancienne église Saint-PierreOn se souvient qu’un devis de 79.000

francs a été établi pour perm ettre l’exécu­tion de travaux de consolidation de la tour Saint-Pierre qui peut, un jour ou l’autre, m enacer de caiiser de graves accidents.

Le Conseil m unicipal avait voté à une dernière séance, une subvention de 5 .0 0 0 francs, l’état de ses finances ne perm et­tant pas de faire plus. La Commission départem entale offre une subvention de 8 .0 0 0 francs à condition que la Ville de Senlis, offre une somme supérieure.

En conséquence, le Prefet de l’Oise soumet la question à l’A dm inistration mu­nicipale. L’assemblée, après discussion, décide d’élever sa subvention à la somme de 8 .1 0 0 francs pour m ontrer qu’elle ne reste pas indifférente à cette affaire, qui ressort exclusivement du Ministre des Beaux-Arts, puisque l’ancienne église Saint-Pierre est classée comme m onu­ment historique.

Sport Vélocipédique SenlisienCette très active Société locale sollicite

une subvention m unicipale afin de lu i. perm ettre d’exécuter certains travaux urgents au vélodrome de Senlis, ce qui lui est impossible p a r ses propres moyens, le bénéfice de ses fêtes étant extrêmement minime.

M. Turquet, p résident du Sport et M. Lopape, l’un des membres les plus dévoués, interviennent chaleureusem ent pour l’octroi d ’une subvention, et sur la proposition de M. le Maire qui, quelques instants avant, avait fait l ’éloge de notre Société sportive, le Conseil vote à l ’una­nimité une somme de mille francs.

Pour les orphelinsA la dem ande de M. l’Inspecteur pri­

maire Mergier, une somme de 100 fi*anc.s est votée en faveur de l’œuvre des orphe­lins de l’enseignement prim aire.

Trottoir cyclableiLe tro tto ir cyclable de l’avenue du

Maréchal-Foch est aménagé, et il est mis à la disposition des cyclistes qui devront aller à une allure raisonnable. Il est in ­terd it aux motocyclettes. Des poteaux indicateurs seront posés à ce sujet.

L ’éclairage Pour répondre au vœu manifesté p a r le

Musique Municipale de SenlisNos m usiciens ont travaillé sans relâ­

che depuis la Sainte-Cécile, sous la d irec­tion de leur adm irable chef, M. Mouche, afin de m ettre sur pied quelques œuvres de choix que nous serons heureux d’ap­p laud ir prochainem ent, et les cours de l’Ecole de Musique sont suivis avec la plus grande émulation par les jeunes élè­ves qui grossiront rapidem ent les rangs de l’Harmonie Municipale.

Le prem ier concert de l’année aura lieu le dim anche 23 m ars, à 15 heures, au Kiosque, ou, si le temps île le perm et pas,; à Saint-Pierre. Nous publierons le p ro ­gramme dans un de nos prochains numéros.

Le concert annuel offert aux membres honoraires de la Société, aura lieu au mois de juin et prom et d’être très b ril­lant.

P ar ailleurs, les sociétaires assisteront le prem ier juin au Festival organisé par la Fédération des Sociétés Musicales de l’Oise, à Compiègne.

Une Conférencede M. de IMoussanne

Notre sym pathique concitoyen, M. Henri de ’Noussanne, a fait récem m ent à la Société de géographie de Paris, un brillante conférence sur un sujet fo rt intéressant, véritable conception neuve et originale : Barrés devant l’avenir.

La réputation du conférencier avait amené une foule considérable à la salle’ de cette Société. M. le général de Castel- nau présidait, entouré du cardinal Dubois

Le Président du Conseil et tous les m inistres s’étalent fait représenter.

Le général de Castelnau loua le talent de notre concitoyen et apporta son témoi gnage à l’œuvre de Maurice Barrés.

Nous croyons savoir que M. H. de Nous sanne donnera des répliques de sa confé­rence à Nancy et à Strasbourg.

Familles nombreusesMme la Baronne de Forest, désirant

venir en aide aux familles nombreuses (père et mère française), habitant Senlis depuis au -moins Janvier 1921, rem ettra deux dons de mille francs chacun à deux familles choisies parm i les plus m éritan­tes et ayant au moins six enfants vivants dont le-dernier sera né entre le 1er ian vier 1923 et le l " janvier 1924.

Les fam illes réunissant les conditions prévues ci-dessus devront se fa ire ins­crire avant le lundi 10 mars, à la Mairie de Senlis.

Le Maife,Chevalier de la Légion d’honneur

Signé : Louis ESCAVY.

« L’art vu en riant ! »Tel était le titre sans prétention d’une

charm ante revue locale donnée à la salle Jeanne d’Arc, samedi soir et dim anche en matinée, p ar le groupe lyrique de l’Asso­ciation amicale des anciens élèves de l’école libre de la rue de Villevert, à ses bienfaiteurs et amis et aux familles des membres de cette florissante Association

Plus de six cents personnes ont ap plaudi chaleureusem ent l’œuvre sortie du cerveau de notre sym pathique concitoyen, M. Alfred R ichard, ancien élève, qui fut excellemment interprétée p a r une dou zaine de sociétaires de tous âges.

Lé prem ier acte avait pour titre Au journal local, puis venait un sketch L ’Autre ou ta Remplaçante. Le second acte se déroulait sur une place.

La place nous manque pour donner un compte rendu détaillé de cette spirituelle revue, où successivement ont défilé, le d irecteur du journal, l’apprenti, le fac­teur, le monument, l’afficheur, le toréador, l e p o i l u , l e p a y s a n , l e c h e m i n o t , l e s g e n ­darmes, l’agent de police, le concierge de m airie, le m usicien, le voyageur, Boissec, Molière, le paveur, le contribuable, l’ar- chologue, l’allumette, la quêteuse, le can­tonnier, la ménagère, le souffleur lui- même, etc., étc.

A l’Association amicale, on retrouve toujours les mêmes bonnes volontés, les mêmes dévouements quand il s’agit fie récréer honnêtem ent les am is de l’Asso­ciation. Pourquoi ne pas les c iter encore, ce sont MM. Fcrnand Guizelin, Henri Violet, H enri Hazard, Désiré Linder, P ierre Bourgouin, Emile Grimbert, André Hazard, Jacques Guillot, P ierre Lebon, André Berge, Georges Domart et l’aimable souffleur P rosper Desévédavy.

A l’issue des deux représentations, l’au­teur sollicité de toutes parts a dû s’exécu­ter malgré lui et m onter sur la scène. Il fut très chaudem ent applaudi p a r le public qui a voulu lui prouver combien il lui était reconnaissant d’avoir mis sur pied l’A rt vu en riant, et combien il avait apprécié la m anière avec laquelle il l’avait si spirituellem ent fait jouer.

Une mention toute spéciale doit être décernée à la charm ante pianiste Mlle Fernande Marie. Sollicitée le jour même de l’exécution de p rê te r son concours, Mlle Marie avait bien voulu accepter pour ainsi dire au pied levé. C’est là un tour de force peu en usage dans nos Sociétés locales, elle m érite donc de sincères compliments pour le concours si dévouée t s i a p p r é c i é q u ’e l l e a d o n n é à c e t t e occasion.

Comme toujours, la maison Vanet était Jà pour les postiches, et les accessoires électriques étaient fournis p ar la maison Battefort’.

M aintenant, en préparation pour le dim anche 6 avril.

Service de santéM. le Médecin-onajor de 2” classe Mar­

chai (Maurice-Camille), de la place de Senlis, est affecté au 5“ régim ent de chas­seurs à cheval.

c. s. s.Résultats du dim anche 24 février 1924

C. S. S. (mixte), bat Patronage Saint- Rieul (mixte), p ar 3 buts à 0.

A. S. Creii-Nogent (3) bat C. S. S. (3), p ar 5 buts à 1.

Le C. S. S. jouait dim anche dern ier le Patronage Saint-Rieul. P artie sans in térêt ■ qui servit plutôt dentraînem ent aux fieux équipes puisqu’elles se présen tèren t in ­complètes.

La 3“ équipe du C. S. S. se rendait à Creil pour y rencontrer l’excellente équi­pe correspondante de l’A. S. Greil-Nogent.

L’état du terra in ne perm it pas à nos jeunes joueurs de p ra tiquer le jeu que nous leur connaissons. A la mi-temps le score était égal : 1 but à 1 ; m ais, p a r la suite, malgré leur courageuse défense, ils durent s’incliner p ar 4 nouveaux buts.

Rencontres du dim anche 2 mars 1924 T errain chemin Latéral

C. S. S. (1) contre U. S. Asnières (1), à 2 heures 30.

C. S. S. (3) contre une équipe p a ri­sienne, à 1 heure.

C. S. S. (2) en déplacem ent à Chatillon.Dimanche prochain le G. S. S. affronte

la l ro équipe d’Asnières du Groupe des Soccers; que vont faire les Senlisiens devant leurs dangereux adversaires ? Nul doute qu’ils vont m ettre sur p ied leur m eilleur onze, afin de faire bonne figure.

La 3” équipe rencontre également une équipe parisienne. C’est la prem ière fois que la jeune équipe s’attaque à Un club parisien, aussi va-t-elle défendre ses cou­leurs avec son ardeur coutum ière ?

C’est à deux beaux m atches que le C. S. S. va nous faire assister sur son gound (lu chemin Latéral. Aussi espérons qu’un nombreux publie viendra encourager ses j o u e u r s .

Entrées : 1 franc; enfants et m ilitaires, 0 fr. 50.

La majoration des loyersApplication de la loi du 29 décembre 1923

ayant pour but de lim iter la hausse des p rix des baux à loyer

AVISDans sa séance du 25 février 1924, la

Commission p arita ire instituée en exécu­tion de l ’article 5 de la loi du 29 décem­bre 1923, a fixé à 90 0/0 pour toutes les communes du départem ent de l’Oise, le taux maximum de la m ajoration du p rix des loÿers sur la valeur locative de 1914.

Beauvais, le 25 février 1924.Le Préfet,

P. LINARES.

RemerciementsTrès touché des nombreuses marques

de sym pathie qui lui ont été données à l’occasion du décès de sa chère défunte, M. P ierre Delorme, greffier en chef du Tribunal civil de Senlis, adresse ic i ses plus sincères rem erciem ents à tous ceux qui ont p ris part à son deuil et qui ont offert des fleurs.

Le régim e douanier e t l’agricultureIl vient d’être institué au M inistère dé

l’Agriculture une commission chargée d’étudier, en ce qui concerne les produits intéressant l’agriculture, les résultats de l’enquête ouverte sur la révision du régi­me douanier actuellem ent en vigueur.

M. Henry G irard, vice-président de la Société des Agriculteurs de l’Oise, a été nommé président de cette commission.

M. Marion fait partie de la Commission.

Légion d’honneurNous apprenons avec p la isir la nomi­

nation au grade de com m andeur dans de la Légion d’honneur, de M. E rnest Mussat, inspecteur général des Ponts et et Chaussées de l ro classe, vice-président de la Section technique du Comité con­sultatif de l’exploitation technique et corn, mcrciale des chemins de fer, dem eurant à Saint-Nicolas.

deLe trottoir cyclable

l’Avenue du Maréchal FochA plusieurs reprises nous avons signa

les dém arches entreprises p ar notre exce lent -et dévoué conseiller d ’arrondissi ment du canton de Senlis, M. André Troi cin, maire de Charnant, à l’effet d ’obteni de l’Adm inistration, la création d’u trotto ir cyclable en bordure de l’avenudu M a r é c h a l - F o c h , a f in d ’é v i t e r la ch au ; sée de la route nationale n “ 17, dont 1 pavage à cet endroit est en m auvais éta

Le Service des Routes du Touring-Clu de France in terv in t également, ainsi qu la M unicipalité de Senlis et les commune environantes pour que satisfaction soi donnée aux nom breux cyclistes qui sillor nent cette route.

Aujourdhui, c ’est chose faite. Nou devons rem ercier tous ceux qui à un titr quelconque ont partic ipé dans Tintérc général à la création de ce trottoi cyclable.

Mort de M. le Chanoine MéteilNotre excellent confrère, le Monitem

de l’Oise, nous annonce la m ort de Mes sire Henri-Camille Méteil, chanoine titu laire de la cathédrale de Beauvais, ancier vicaire de la cathédrale de Senlis, ancier cOré d’Orrouy, pieusem ent décédé en sor domicile, à Beauvais, le 25 février, dam sa 75” année.

Ses obsèques ont eu lieu vendredi m atin, -en la cathédrale de Beauvais, er présence d’une nom breuse affluertee.

Nous exprim ons à la famille du vénéré chanoine Méteil, nos respectùeuses et bien vives condoléances.

et

Sport Vélocipédique SenlisienLa réunion mensuelle des m embres du

S. V. S. aura lieu au siège de la Société, Café du Commerce, le samedi 1" m ars, à vingt heures et demie précises.

O r d r e d u J o u r ;1. Lecture du procès-verbal ;2. Admissions ;3. Travaux du Vélodrome ;4. Rallye ;5. Propositions diverses ;6 . Paiem ent des cotisations.

Médaille d’honneur du travailP ar arrêté du M inistre ,du Commerce de l’Industrie, la médaille d’honneur

e n a r g e n t d u t r a v a i l , a é t é d é c e r n é e ànotre concitoyen M. Eugène Raison, ouvrier scellier depuis 30 ans, dans la maison A. Rémond, à Senlis.

Nous adressons à M. Raison nos meil­leures et sym pathiques félicitations.

Alphonse CIGOGNEH O R L O G E R

3 8 , R u © d © P a r i s

ACHETE THÉS CHEH OR, ARGENT, PLATINE

V I E U X D E N T I E R SOuvert le Dimanche jusqu'à midi

R. C. Senlis 3945 2g

m e o f f l s s-7 r j '- te r^ - -g

3&K 'C K £ £

Société de secours mutuels de Saint-François-Xavier

La réunion mensuelle de la Société de secours mutuels de Saint-François-Xavier s est reunie dim anche soir, sous le p rési­dence de M. G. de Parseval, vice-prési- dent» assisté de Mgr Dourlent, directeur, MM. de Laporte, Lesage, adm inistrateurs, Legrand, secrétaire, Baptiste, trésorier.

M. de Parseval, en term es élevés et au m ilieu du plus profond silence, a rappelé la vie du vaillant chrétien, du grand Patrio te et du chevalier du bien que fut M. Léon Fautrat, le très regretté prési- oent.de la Société de secours mutuels, <jui s était fixé à Senlis depuis plus de 50 ans.

11 rappela successivement son passage comme garde général à Saint-Jean-Pied- de-Port, à Clamecy, où au moment des inondations de l’Yonne, il risqua sa vie p l u s i e u r s f o i s p o u r e n d i g u e r l e f l o t q u i m ontait. Revenu à Senlis, comme sous- inspecteur, trois ans avant là guerre de 1870, M. Fau tra t était là, lors de l’inva­sion allemande, où il eut une conduite vraim ent adm irable. Il refuse les plans de la forêt à l’ennemi, monte à cheval tous les jours pour renvoyer ceux qui travaillent pour l’Allemagne et re tarde ainsi la reconstruction des ponts sur l’Oise. Au P rince de W urtem berg qui lui demande d’organiser une chasse en Erm e­nonville, il refuse de faire ouvrir les bar­rières. E t le P rince lui disant : « Si vous étiez vainqueurs, que feriez-vous en Allemagne ? »

« J ’espère P rince, que je rencontrerais « comme ici* des forestiers faisant leur « devoir ». Le lendem ain, il était arrête et em prisonné sous le tunnel de Vierzy, il y tomba malade, fut abandonné p a r l’en* nemi et pu t ensuite regagner Senlis. 29 ans après, pour sa belle conduite de 1870, il recevait la' croix de chevalier de la Légion d’honneur.

Un politicien de l’Oise dem anda sa tete, M. F autrat fut envoyé au Ministère, puis nommé dans le Var, à Brignoles, au grade d’inspecteur. Pour ses opinions religieuses, il fut tracassé, et une fois encore on dem anda sa tête. M. Fau tra t se fit m ettre en disponibilité. Installé à Sen­lis, il se donna à toutes les œuvres et à ses concitoyens. Il fut pendant 38 ans conseiller m unicipal, m em bre du bureau de bienfaisance, membre du Conseil de f a b r i q u e , P r é s i d e n t d e l a S o c i é t é d e Saint-François-Xavier pendant 30 ans, P résident de la Société de secours m u­tuels des sapeurs-pom piers, Connétable des deux Compagnies d’arc, Président de la Croix-Rouge, Président du Comité archéologique, Président d ’honneur de l’Amicale des Anciens élèves de l’école libre, Président de la Conférence de Saint-Vincent de Paul, m embre du Comité des écoles libres, etc., etc.

Pendant la guerre, il fut un citoyen dévoué au fonctionnem ent de la Croix- Rouge, se dépensant sans com pter de 1914 à 1918. Ce fut en vain que le grade d’officier de la Légion d’honneur fut demandé pour M. Fau tra t p a r la Croix- Rouge et p a r un m aréchal de France.

En term inant, M. de Parseval a tenu à adresser à son grand ami, l’hommage de la gratitude de tous pour tout le bien fait parm i la Société, et à saluer ce caractère si noble, si chevaleresque, d isparu trop tôt.

Au nom de l’assemblée, M. de Parseval a renouvelé ses condoléances aux enfants de M. Fautrat, en même temps les rem er­ciements des sociétaires, pour le don de mille francs fait à la Société, selon le désir exprim é p ar le regretté défunt.

Il a ensuite été procédé à l’élection d’un nouveau président.

A l’unanim ité, M. de Parseval a été élu président.

Très ém u de cette belle m anifestation, l e n o u v e a u P r é s i d e n t a t é m o i g n é s e s rem erciem ents p a r des paroles touchantes qui furent très applaudies.

M. de Laporte a été nommé p a r de sem­blables acclam ations vice-président, et M. Mouret a été choisi comme adm inistra­teur, en rem placem ent de M. de Laporte, avec ,1a même unanim ité.

Le nouveau vice-président a prom is son concours le plus dévoué à la Société de secours mutuels. '

Un De Profiuidis a été dit p a r Mgr Dourlent à la mémoire de M. Léon Fau­trat, et la séance levée à 9 heures.

rs îm m rr tr r

Les anciens élèves de Saint-Vincent

Nqus rappelons que le 69" banquet anhuèl et l’assemblée générale de l’Asso­ciation am icale des anciens élèves de Saint-Vincent de Senlis, affront lieu le dim anche 9 m ars prochain , à m idi trois quarts, à Paris, dans la salle Pom péienne de l’hôtel Lutetia, boulevard Raspail, 43 (Square du Bon Marché). Le banquet sera présidé p a r M. Léon Roland, sénateur de l’Oise, ingénieur agronome, président de la Société des Agriculteurs de l’Oise, m aire de Barbery.

'Les inscrip tions sont déjà nombreuses. ■ -• ----------

Petites nouvellesPlace de la Halle, l’auto de M. Orner

Descamps, ferm ier à Courtillet, n a pas de numéro d’ordre à l’avant. Contravention.

— La débitante Hélène Dupré, à Avillv, récolte une contravention pour son regis­tre de logeur mal tenu._

IV I . L A P O R T E ,C ordonnier,

1, R ue de Villevert, 1, informe sa clientèle que son atelier

est transféré 2 , R u e d u C h a n c e lie r -G u é r in , 2 ,

Service anniversaireUn service anniversaire sera dit à la

cathédrale de Senlis, le sam edi 8 mars, à 10 heures 30, pour Mme Veuve Compiè- gne.

Le présent avis tiendra lieu d’inv ita­tion. 5932

Théâtre Municipal CinémaProgram m e des 1" et 2 m ars

Samedi, soirée à 8 heures 30.^Dimanche, matinée à 2 heures 30 —

Soirée à 8 heures 30.L ’ETERNEL FEMININ, avec Gina P a­

ïenne, histoire rom anesque de Roger Lion, en 5 parties.

GOSSETTE, 3e épisode : f a c e a f a c e .Faites conxme chez vous, comique en un

acte.JLes Bêtes s’amusent, d o c u m e n t a i r e .

La Buvette du Théâtre est ouverte.

ÉTAT CIVIL DE SENLISdu 22 au 28 Février

N aissance3 6 . Raymoiid-Lucièn Gautrois, rue de Paris,

n° 7-Décès

2 2 . Lucien-Georges Cornélis, 3 ans, place Saint-Maurice, 3 .

P ublica tions de m ariage2 6 . M. Pierre-Charles-René Nédèllec, mar­

chand tailleur, demeurant à Senlis, place Lavarande, et Madame Julie-Eu- génie Pécheux, sans profession, de­meurant à Senlis, place Lavarande, 3 .

27 . M. Arthur-Désiré Desprez, marchandde porcs, demeurant à Senlis, rue de la République, 8 , et Mlle Suzànne- Marie-Louise C arré , sans profession, demeurant à Lévignen (Oise).

PHARMACIE OUVERTE :Dimanche 2 Mars ■ M. Morcrette, place

de la Halle.

» Æ . F 1. O R A r v r i E J F * .

CHIRURGIEN - DENTISTE diplômé de la Facplté de Médecine de Paris

reçoit dans son Cabinet,S8, rue de la République, à Senlis,

les L u nd i, Mardi, Jeud i et Vendredi, de 9 h. h 18 h.

P R I X M O D É R É S Extraction avec anesthésie, 6 flr.

Dentier complet à partir de 3 5 0 fr. RÉPARATIÇNS DANS LA JOURNÉE

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Folio© Correctionnelle de Senlis

Audience du 25 février 1924..P ré s id en ce de M. Jo rro t, p résident.

M inistère public : M. Gaussin, substitu t.

CHANTILLY. —- Employé comme plon­geur à l'hô tel Çondé; à Chantilly, l ’italien Beghelli Mario, 21 ans, a profité q u ’il avait •accès dans tou tes les dépendance de l’hôtel, pou r v isiter les cham bres des voyageurs ainsi que oellés des au tres employés et faire m ain-basse su r ce qui lui plaisait. Le 20 février, le sieur Roger, pensionnaire de l ’hôtel, en en tran t dans sa cham bre vers 16 heures, -constata que l’arm oire était ouverte et q u ’on lui avait dérobé des m ou­choirs, des chausse tte s et un rasoir. Les allées et venues, de Beghelli dans . l ’hôtel avaient été rem arquées et les soupçons se p o rtè ren t su r lui. In terpellé, le plongeur reconnut le vol et au cours d ’une perqu isi­tion faite dans sa cham bre, on découvrit doS denrées, ustensiles de cuisine e t différents au tres objets qu 'il avoua avoir dérobés. Les gendarm es ayant voulu l’a rrê te r, Beghelli se rebella contre eux, cherchan t à s’em parer to u t d’abord d ’un couteau, puis d ’une casse- rolle pour les frapper. Le T ribunal lui inflige 3 mois de prison.

GREIL. .— Bénéficiaire avec son mari, Dubois Ju les, ouvrier maçon à Greil, d ’une pension de 800 francs comme ascendants ayant eu leu r fils tu é à la guerre, la dame Dubois, qui depuis longtem ps déjà vivait séparém ent et touchait régu lièrem ent la moi­tié de la pension, s ’en vit re fu ser le paiem ent au mois de novem bre ,1922. Elle fit p lusieurs réclam ations et au mois de décem bre der­nier, à la suite d ’une enquête faite par l ’Ad­m inistration des Finances, il fu t découvert que la to talité de la pension était touchée par le sieur Dubois Ju les, possesseur du cer­tificat d’inscription et que pour obtenir ce paiem ent le sieur Dubois faisait apposer par sa concubine, la fem me Leroy Marie, figée de 52 ans, la signature de sa femme légitime sur le certificat de vie exigé à chaque échéance. Dubois et la fem m e Leroy com­paraissen t pour ces faits devant le T ribunal, sous l’inculpation d’escroquerie et s ’en ten ­dent condam ner chacun en 15 jo u rs de p ri­son avec sursis et 25 francs d’ainende.

LA VILLENEUVË-SOUS-THURY. — Dans la soirée du 13 janvier dernier, à la su ite fle •copieuses libations, une querelle éclata entre plusieurs su je ts polonais. L’un d’eux, Olé- sinsld Joseph, âgé de 2G ans, travaillan t ch,ez le sieur Bellemère, porta tro is coups de cou­teau à son com patriote Pietivaky Joseph. le b lessan t à la figure et au cou. O lésinski c ru t p ruden t de prendre la fu ite , il a ttrape par défau t 2 mois dé prison.

MONTATAIRE. — P rocédan t à la fouillo du nommé U ytterhaegen Gustave, 37 ans, m a- nouvrier à M ontataire, qu ’ils venaient d ’a r­rê te r pour complicité de vol, le 17 février dernier, les gendarm es trouvèren t su r lui un couteau à cran d’a rrê t. U ytterhaegen bénéfi­cie d ’un acquittem ent du chef de complicué de vol, mais s 'en tend octroyer 16 francs d’amende pour port d’arm e prohibée.

NOGENT-SUR-OISE. — Duval Raymond, 27 ans, qui travaillait à l ’usine de Rieux et

prenait pension à la oantine. Gamiohon, d«Y illers-Sain t-Paul, fit la fê te le 10 février dernier. V ers cinq h eu res du sdir, com plète­m ent ivre, il causait tan t de scandale, que les gendarm es de Greil avertis, v inrent pour le cueillir. En ie fouillant avant de le m ettre au violon, les rep résen tan ts de la lo i.trouvèren t su r Duval la copie d ’un a rrê té du Ministre de l ’In térieur, indiquant qu ’à la suite d ’une récente condam nation prononcée par le T ri­bunal d ’Amiens, il éla it in terd it à D urai de sé jou rner d,ans certaines, localités de l’Oise et notam m ent à Ci'eil e t Nogént. Poursuivi pour infraction à a rrê té d’interdiction de séjour el ivresse, Duval s ’entend infliger 1 mois de p ri­son s t 5 francs d ’am ende.

ORMOY-VILLERS. — Le 7 février, en se rendant à son travail vers 7 heures du matin, Baraquin Julien, 37 ans, cantonnier au Che­min de fer du Nord, dem eurant à Ormoy, en tra dans un bois longeant la voie du che­min de fer, au lieudit « le carrefour des Ciseaux » pour y v isiter quelques collets qui y étaient tendus. Le garde Barce qui était e m b u s q u é près des e n g i n s , i n t e r p e l l a Bara­q u i n a u m o m e n t o ù il r a m a s s a i t u n l a p i n , a l ’audience Baraquin prétend que le lapin qu ’il tenait avait é té trouvé par lui su r la voie. Il ne parvient pas à convaincre le T ri­bunal qui lui octroie 50 francs d’amende.

PONT-SAINTE-MAXENCE. — Trouvé à , P on t le 18 février, sans domicile, ni moyens j d 'existence, S tern Jacob, 21 ans, su je t h o n ­grois, est oondamné en 15 jou rs de prison.

SENLIS. —. Chevallier Alphonse, âgé de 4.6 ans, ju sq u ’en mai 1922, exerça la profoe, sion de com ptable. Condamné à cette époque pour indélicatesse, il ne pu t à sa sortie de prison trouver du travail et se fit a rrê te r à deux rep rises pour vagabondage et vol. Le 13 février dernier, il fu t rencontré par les gendarm es dans la rue de la République i Senlis et comme il ne posédait ni argent fi certificat de travail on l’arrê ta . ChevalliJr attrape pour vagabondage un mois de prisai.

VERBERIE. — P o u r avoir mendié à Verlb- rie le 15 février, Beffrey Lucien, 19 ah s, récem m ent sorti de la maison d’a rrê t de C<p- piègne, est condamné en 15 jou rs de pripn.

VERNEUIL. — A rrêté comme vagaboip à Verneuil, le 15 février, l’algérien Hadkdj Tuyeb ben Sadi, 26 ans, se reposera pen ant un mois à l’hôtel de la rue de la Poterne

C R E I LP e tite s no u v e lles . -— Le russe ToUrloff-

qui a ê t ê b l e s s é d i m a n c h e s o i r d e d e u x c o u p sde revolver, est to u jou rs soigné à l’hôpital, son é ta t est grave. M. Marly a avoué avoir tiré sur le russe . On sait que Tourloff s ’était trompé de cour alors q u ’il avait bu. E tant pris pour un voleur, il fu t blessé. E t une balle s ’est logée près du foie.

— M. P o tte , âgée de 58 ans, a été. trouvé m ort de froid dans le bois de M. RothgchiU, le décès rem ontait à deux jo u rs et quand le cadavre fu t découvert, il éta it en partie dé-’* voré par les ra ts .

■— Là gendarm erie de Creil a arrê té pour vagabondage Mlle Jourdain Rose, 19 ans, et le nommé Sobeaux René, 23 ans. Ces deux personnes étaient sans travail.

Pharmacie ouverte le dimanche 2 m ars : M. Fiez, pharm acien, 4, rue G ambetta.

NOGENT-S UR-OISEGroupe Lyrique Nogentais. — La prochaine

réunion m ensuelle du G. L. N. est fixée au m ercredi 5 m ars, à 8 heures 30, à la salle des Fêtes.

P résence indispensable.Salle des Fêtes. — Program m e des samedi ,

l ur et dim anche 2 m ars.Pathé-Journai , actualités du monde entier.La Rue du Pavé d’Amour, d ’après l ’œuvre

célèbre de Jean Aicard, de l’Académie F ran­çaise.

Gossette, grand ciné-rom an en 6 épisodes, d’après le rom an de Charles Vayre. Troisième épisode: « Face à Face.

La voix du Rossignol, un conte bleu, in ter­prété par Nita Star.

P rix ordinaire des places.APREIVIONT

Affreuse mort d’un enfant. — On a tran s­porté à l’hôpital Saint-M aurice, à Senlis, le jeune Lucien Cornélis, âgé de quatre ans, qui, à Fosses- (S c in e-e t-O ise), a été happé par son cache-nez par une m achine à ba ttre et a eu la tê te scalpée, les m em bres et la poitrine broyés.

Une opération a été faite par le docteur Lem aitre, mais lo com pressem ent de la poi­trine n ’a pas perm is de sauver le m alheureux enfant qui est m ort à minuit.

La fam ille du jeune défunt habite Apre- mont.

AUGER-SAINT-VINCENTPour le Monument. — A l’occasion du m a­

riage Dhénin-Avolinc qui a eu lieu le 9 fé ­vrier, une qu ê té faite au profit de l’entretien du m onum ent aux m orts de la guerre, a pro­duit la som me de .47 francs.

Le Maire renouvelle ses rem erciem ents et ses vœ ux de bonheur aux jeunes époux.

BETHISY-SAINT-PIERREAttention aux fils électriques. — Le jeune

A rthur Fertin, 14 ans, s ’étan t em barrassé dans un fil de fer, voulut le je te r dans un buisson, mais il s ’accrocha aux fils é lec tri­ques. Il en est résu lté un cou rt-c ircu it suivi d ’un déclanehem ent général qui occasionna une grave pertu rbation au réseau électrique. On ne saurait trop rappeler qu ’il fau t prendre de grandes précautions dans la traversée dos lignes.

CHAMBLYVol d’une somme de 500 francs. — La

Justice s'occupe en ce m om ent d’une affaire de vol de num éraire rem ontant au mois d ’août dernier, commis au ham eau de M o s n i l - Saint-M artin.

Le- 15 aoû t 1923, la dame Baudry, née Angèle B ertrand, âgée do 50 ans, s ’apercevait qu’on lui avait so u stra it dans une arm o|re une somme de cinq cents francs composée de b illets de 100 et de 50 francs.

L’enquête ouverte en ce m om ent-là révéla que l ’au teu r de cette soustraction ôtait un jeune enfant d u 'h a m e a u du M esnil-Saint- M artin. Sur lui, on découvrit alors une somme de 170 francs qui fu t res tituée à la plai­gnante. Le père avait pris l’engagem ent, paraît-il, de re s titu e r la différence par acom ptes, mais depuis il n ’au ra it été versé que 20 ou 40 francs. Dans ces conditions, il est possible que la Ju stice intervienne pour arriver à la restitu tion entière de la somme dérobée.

CHANTILLY.

tion°dées epacesn d«Uch«em6nt pour ' ’am éllora- date du 8 février -i Q ^Va1ux%.— ^ ar a rrê té en gement, poui î ’Ammf’ la(.Société d ’Encoura- Shevaux en Frane ? iou des Races de 192U son tiinn a est au t°risée à ouvrir en organiser lé naH m ntn ,de Cha*MUy, et à y “‘-après : P m u tuel aux dates indiquées

13 Juin, m M creà? '° 3 m’in i f12 i uj n* ,dimanche mardi 89 fui Jet le t’ ,)'endredi 25 ju il-

oredi 3 sepfeinbrp dlman°àe 31 août, m er-m e r c r e d i t n s e p t e m f t r è 6 7 s e P t e m b r --

de Chantîüy^'donnm'B ‘ L ’u *,ion Sportive grande réunion hî? » Prochainem ent une ' lsPUté le Chaüemrp u T ' l d e - lH uelle sera d0 France (Chailenc. t Ecun,fJS de Courses —- n raiienge Jam es H ennessy).h'hson. qui a m n n f l qUe le î ockey T -W . Ro- p°Ur l ’é c u r i P r ? vec succès en Belgique, G hfltilly Ciavvhez, vienne s ’installer à

Hj- « Jo li R ien >» es L a rriv é à. l ’en tra în e -xfijlc cnez L. Bara, à Chantilly.

CREPY-EN-VALOISConseil municipal. — Le Conseil municipal

s est réuni le sam edi 16 février, sous la p ré ­sidence de M. V assal, maire.

Tohs les 'Conseillers éta ient p résen ts ou excusés.

M. Laisier fu t nommé secrétaire de séance Le procès-verbal de la dernière séanee fu t

adopté sans observation.L’ordre du jo u r com portait la discussion

des questions ci-dessous qui fu ren t solution­nées.

1“ Nomination de la Commission du bud­get. Fu ren t élus au scru tin secre t : MM. Francolin, V incent, L esueur, Benoit, F rère et Laisier.

2° Le Maire fu t autorisé à tra ite r de gré à gré avec M. G authier, en trep reneur, pour le montage s t le dém ontage du m arché, au prix de 5.300 francs pour une année.

3° Les plans e t devis des travaux à exécu­te r aux bâtiments- com m unaux en 1924, fu ­ren t approuvés.

4° Une Commission fu t nommée pour se rendre auprès de M. Bartholom é, pour solu­tionner la question du M onum ent aux m orts. Au cas où cet a rtis te ne pourra it continuer à s 'occuper du .monument, le p ro je t sora mis au concours.

5° Une subvention de 5.000 francs est accordée à l ’Etoile Sportive pour am énage­m ent d’un terra in de sports.

6° Une demande de relèvem ent de prix do creusem ent des fosses est accordée. Le nou­veau tarif sera : l»» et 2 ' classes, 25 francs;3° et 4° classes e t indigents : 15 francs: enfants : 12 et 8 francs.

7° Le Maire est au torisé à faire payer aux s a p e u r s - p o m p i e r s l ’I n d e m n i t é a n n u e l l e d e Uo or qui leur a été prom ise.

8° Le Maire est au torisé à vendre une obli­gation décennale de 10.000 francs.

9° Le Conseil au to rise le Maire après ap ­probation par l ’A dm inistration supérieure, do céder à un nouvel en trep reneur, aux mômes conditions que celles consenties par M. Iloussard, la construction du Bureau des Postes.

Le Conseil se constitue en Comité secret pour l’examen des dem andes d’assistance.

Société de C rédit Im mobilier. — Le ré u ­nion qui a eu lieu à la Ju s tic e de Paix, pour !a formation du Comité local de cette in té­ressante Société, a eu un plein succès.

La séance "fut présidée par M. Vassal, maire, assisté de M. Cadot, arch itecte .

Le bu t de la réunion fu t indiqué et après discussion, le Comité local fu t ainsi cons­titué :

MM. P illebout, D ruelle, a rch itec te ; Cadot, a rch itecte; M ercereau, Laisier, Gréhan, Scart, B riatte, Benoit, Legros, V assal, m aire; Clair, industrie l; Manceau, Ternizien, D.ufres- noy, P orte , Boudeville fils.

Séance tenante, un certain nom bre d’ac­tions fu ren t souscrites.

Il re s te environ 200 actions de 100 francs chacune à souscrire pour form er le capital de 25.000 francs exigé par la loi.

Rappelons que les souscrip teu rs ne vor- sent que le quart des actions souscrites, soit 25 francs pour une action de 10.0 francs. Ce versem ent rapporte 4 0 /0 .

Le Comité local fait un p ressan t appel aux fiersonnes qui s’in téressen t à la crise du logement et aux besoins de nos fam illes ouvrières.

Envoyer les avis de souscription, soit à un mem bre du Comité.

Croix-Rouge française. — A utant pour répondre à certains propos... tendacieux que pour ra ssu re r les fidèles amis de la Croix- Bouge, nous sommes heureux de pouvoir aunoncer que le Comité de la S. S. B. M. de Crépy prépare pour la fin du mois de m ars, le 23 trè s vraisem blablem ent, son concert annuel au profit do ses œ uvres.

Dans notre prochain num éro nous donne­rons de plus am ples détails sur c e tte m atinée concert. Mais nous pouvons, d ’ores et déjà, assurer à nos lec teu rs que, par le choix des A rtistes (-chants, violon, harpe, lu th , etc., e tc ,), aussi b ien jque par la composition du program m e, ce concert qui aura lieu « salle de la Jeunesse» et se term inera vers six heu ­res, re trouvera le succès des-précédents.

ORRY-LA-VILLE Elections complémentaires. -— Ce serait

nier l’évidence même que de ne pas avouer que les élections m unicipales de dim anche 24 février fu ren t pour les élus : MM. Simon Jules, Labry et M erlant un rée l tém oignage de sym pathie de la p art de leu rs concitoyens. Aussi leur en son t-ils trè s reconnaissants.

Nul doute d’ailleurs qu’avec le vœu expri­mé il y a trois sem aines dans lé « C ourrier de l'Oise » de voir le bu reau ouvert ju sq u ’à 18 heures au lieu de 14 heures, la m ajorité se serait accrue de 30 voix, nom bre de ohe- minots hab itan ts d’Orry, appartenan t aux gares d’O rry-la-V ille, Survilliers, Saint-D enis, Paris, Chantilly, Creil, P e tit-T héra in . d’au ­tres occupés aux en trep rises de travaux entre Saint-D enis et P aris, n ’ayant pu voter bien qu’ayant pour la p lupart qu itté leu r tra ­vail une ou deux heures plus tô t que d ’ha- bituUe.

S A IN T -L E U -D 'E S S E R E N TLes su ites d 'une renoontre au bal. — Au

cours du bal des sapeurs-pom piers, salle Collier, des m ots fu ren t échangés en tre les sœ urs d ’un jeune homm e du pays, Copeau A uguste, 18 ans, et le jeune Vaillard Ray­mond, 17 ans, emplayé aux travaux do reconstruction du ponté originaire de Dijon. Comme Copeau invitait V aîllard à so rtir pour s ’expliquer avec lui dehors, celui-ci, a rguan t sa to ile tte du dim anche, proposa d’ajoùrner la rencontre.

Cette dernière se p roduisit devant la gare de Saint-Leu. V aillard y a ttenda it son an ta­goniste à 18 heu res 26, heure du re to u r de Copeau qui travaille à P récy . Les deux je u ­nes gens s’é tan t provoqués, des coups de

furent éohangés. Comme Copeau avait le dessous, un de ses camarades, Robert tiavransard, 18 ans, lui vint en aide. Vaillard, alors en infériorité, fit une chute, mais ne

,®e relever l il avait le -crâne fracturé. Affolés, Copeau et Havransard demandèrent du secours chez M. Marchois, négociant en vms, mais en vain, puisque Vaillard mourut dans leurs bras.

C est l’explication que les deux jeunes gens fournirent aux gendarmes de Creil arri­vés immédiatement §ur les lieux.<•„L UP des deux complices n’a-t-il pas frappé avec autre chose qu’avec ses poings, yuant à la chute invoquée, elle n’a pas dû se faire sur un caillou en saillie, puisque le sol, à cet endroit, quoique gelé, est parfaite­ment plat.

C est ce que l’enquête révélera, que pour­su it activem ent la gendarm erie. L’autopsie p ra tiques a conclu à la m ort causée par un coup violent au creux de l'estom ac, alors que a b lessu re du crâne, q u ’on avait crû m or­

telle, 11e Comporte pas de fracturl.VILLERS-SAINT^RAMBOURQ

Section de l’U. N. C. — La Section U. N. G. de Villers Saint-Frambourg et Ognon a pro­cédé en janvier au renouvellement de son bureau, qui se trouve ainsi composé pour l’année 1924 :

P rés iden t : M. Arnauld Doria.Vice-président : M. Léon Tardu.Secrétaire : M, A. Wiemont.Trésorier : M. Lequeux.Une réunion a eu lieu dernièrement- au

y;ours de laquelle 'le nouveau président a entretenu les combattants de la retraite mutuelle de l’U. N. C., de la Tombola du Groupe de l'Oise et de la bibliothèque de la Section récemment fondée. Sur la proposi­tion du Président, les décisions suivantes ont été prisés par Te bureau :

1° Une somme de 30 francs sera versée à chaque naissance d’un enfant des membres actifs de la Section.

2° Une somme de 30 francs sera allouée à tout membre actif atteint d’une maladie 1 entraînant une incapacité de travail supé­rieure à vingt jours.

Ces dispositions ont pu être adoptées j grâce à l’état très satisfaisant de la caisse de la Section de TU. N. C.

« Cet préservatrCOMPAGNIE D’ASSURANCES

contre les Accidents de toute natureFondée en 1864

L a p lu s ancienne et la p lu s im portan te des C om pagnies Françaises

T r ib . de C om . de. la Se ine . — B eg . du C om , 58.625

P ar la loi du 15 Décembre 1922, la loi du 9 Avril 1898, sur les accidents du travail, est étendue aux exploitations agricoles.

M . D r iv iè r e , Agent Général de la Compagnie L a Préservatrice, à Senlis, se met à la disposition de Messieurs les Agriculteurs, afin de leur donner tous les renseignements sur l’application de la nouvelle loi et leur faire réaliser des contrats qui puissent les garantir complè­tement des charges qui pourraient leur incomber en cas d’accident, c h a r g e s t r è s im p o r t a n t e s .

M. DRI VI ÈRE,4 , R u e de la T o n n eller ie , 4 ,

SENLISS ’adresser par correspondance, ou à son

B ureau le Mardi principalement. 3933• 1 dit~ rr i,~r gimi > - v i m m ï i ■ i.vr■ n, wir^i.vüti ï«

Héros Obscurspar le Comte A r n a u l d D O RIA , Lauréat

de l’Institut (P r ix A u d iffred 1923). Préface du Général M archand, dix-huit dessins et motifs de E .-L . Cousyn.

« ...profils de modestes guerriers français commentaire vivant à la tombe de notre

Soldat Inconnu ».Comment présenter mieux ce volume qu’en

citant une partie de la préface évocatrice du Général Marchand :

« HÉROS OBSCURS ! » Quelle préface plus complète et plus lumineuse en deux tout petits mots que tait immense leur union légitime et inattendue ! Quel rapprochement 1 Je dirai même comme je le sens : Quel défi­nition préalable de l’exploit innombrable du Soldat anonyme.... Je suis donc chargé de mettre en lumière le geste éblouissant, quoique ignoré, de l’être anonyme qui, sous le vocable du « Soldat Inconnu », « possède maintenant deux temples pour quelque millé­naire durée sans doute : l'un dans nos Champs-Elysées modernes, sous la voûte sacrée des grandeurs françaises, au cœur concentrique de Paris éternel : l’aulre plus somptueux et plus impérissable encore dans nos cœurs... ». Après avoir réveillé la grande voix d’outre-tombe du Soldat Inconnu et lui avoir demandé comment il lui plaisait le mieux de voir son sacrifice reconnu et sa mémoire honorée, le Général Marchand ter­mine ainsi son pieux entretien-:

« J ’éeoutais encore. L’Hôte innombrable de l’Arc de Triomphe ne parlait plus. La grande voix du « Héros Obscur » avait cessé de se faire entendre. J’avais fini de lire les exploits pieusement collationnés par le Comte Arnauld Doria aux sources mêmes.

Ici et là, c’était la même voix, c’était la même plainte, harmonieuse et puissante et c’était le même conseil. Je l’ai recueilli...

Français si vous ne voulez plus avoir l’ennemi une seconde fois dans vos foyers transformés en charniers, restez unis.

Ecoutez la clameur des Héros_obscurs et l’Appel de la Patrie.

Général Marchand.Un volume in-1 6 de 190 pages, imprimé

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d’expédition -de notre Journal nous m ettent dans l'Im possibi­lité absolue d’insérer tou te an­nonce qui parvient après le jeudi, 1 2 heures, à nos bu­reaux.

T oute Insertion noue parve­nant p lus tard sera reportée d'office au num éro su ivant.

A Messieurs les Président et Juges composant le Tribunal civil de prem ière instance de Senlis.

Monsieur Michel ; D E C K É R , ingénieur civil, domicilié à Pout- Sainte-Maxence, rue de Ja Répu­blique, n° 11 .

j Ayant Me Georges MORAND pour avoué.

A l’honneur de vous exposer :

A N N O N C E S JU D IC IA IR E S

A r t ic l e 1.

Etude de Me G eorges MORANDavoué à Senlis

10, rue Saint-Hilaire.

A D O PTIO N

R é p u b l i q u e F r a n ç a i s e

Au n o m d u P e u p l e F r a n ç a i s

Le T r ib u n a l civil de prem ière instance de 1 arrondisseinent de S e n l i s , départem ent de l’Oise, a rendu e n son audience publique du vingt-six décembre 1923, le jugem ent sur requête dont la teneur suit :

Que suivant acte reçu par Mon­sieur le Juge de P a i x du canton de P o n t - S a i n t e - M a x e n c e , a s s i s t éde son Greffier, le vingt-sept no­vembre 1923, enreg istré , il : adopté : 1">* Mademoiselle BAS SINET Pauletto-Anne-Marie, céli­bataire m a jeu re , étant née Pont-Sainte-Maxence, le quinze novembre 1902, sans profession, demeurant, à Pont-Sainte-M axen­c e , rue de la République, n* 11 , qui a consenti à cette adoption. 2en* Mademoiselle BASSINET, H élène-Louise-Lucie , mineure, uéo à Pont-Sainte-Maxence, le deux juin 1908, demeurant à PonG Sainte-Maxence, rue de la Répu­blique, n* 11, chez M. BASSINET Gaston-Louis e t Madame CHILLY Lucie-Anne, son épouse, ses père et mère qui ont consenti à cette adoption.

Qu’une expédition dudit acte, produite à l'appui de la présente requête constate que les condi­tions prescrites par la loi ont été remplies.

C’est pourquoi l’exposant de- maude qu’il vous plaise , Mes­sieurs.

Après communication à Mon­sieur le P r ocureur de la Répu­blique et lb rapport d'un de Messieurs les Tuges, conformé­ment aux articles 362, 363 et 364 du Code civil, homologuer le dit acte et prononcer qu’il y a lieu à l’adoption dont il s'agii.

Ordonner l’emploi des dépens en frais privilégiés et en pro­noncer distraction a u profit de M* G e o r g e s M O R A N D , a v o u é a u xoffres de droit.

Sous toutes réserves.Et ce sera justice.Présenté au Palais de Justice, à

Senlis, le vingt-six décembre 1923.(Signé) MORAND

Soit communiqué à Monsieur le- Procureur de la République, pour sur ses conclusions et le rapport do Monsieur IIERBET, juge, être statué ce que de droit.

Fait à Senlis, le vingt-six dé cembre 1923.

(Signé) Henry JORROT.Vu au Parquet sans oppositionSenlis, le vingt-six décembre

mil neuf cent vingt-trois.Le Procureur de la République

(Signé) DUBOIS.

2“ L'ordonnance de Monsieur le Président mise à la suite, dési­gnant M. IIERBET, juge au siège, pour faire rapport.

3’ Les conclusions de Monsieur le Procureur de la République.

Après avoir entendu M. HER- BET en son rapport, le Ministèfe Public en ses conclusions orales, conformes à celles écrites, ét après en avoir délibéré conformé­ment à la loi.

Attendu que suivant acte reçu par Monsieur le Juge de Paix du canton de Pont-Sainte-Maxe.nce, assisté de son Greffier, le vingG sept novembre 1923, enregistré, Monsieur Michel DECKER, expo­sant, a adopté : l*n‘ Mademoiselle BASSINET Paulette-Anne-Marie, célibataire majeure, étant née à Pont-Sainte-M axence, le quinzo novembre 1902, sans profession, dem eurant à Pont-Sainte-Maxen­ce, rue de la République, n° U , qui a consenti à cette adoption : 2fn‘ E t Mademoiselle BASSINET Hélène-Louise-Lucie , m in eu re , née à Pont-Sainte-Maxence, le deux juin 1908, demeurant à Pont- Sainte-Maxence, rue de la Répu­blique, u° 11, chez M. BASSINET Gaston-Louis et Madame CHILLY' Lucie-Anne. son épouse, ses père et mère, qui ont consenti à cette adoption.

conditions prescrites par la loi ont été remplies.

Attendu qu’aux term es de l’ar­ticle 363 du Code civil, le Tribunal doit homologuer le contrat d’adop­tion.

Par ces motifs, le Tribunal, statuant en Chambre du Conseil, premier ressort.

Dit qu’il y a lieu à l’adoption de : 1° Mademoiselle BASSINET Paulette-Anne-Marie, célibataire m ajeure, née à P o n t-S a in te - Maxence , le quinze novembre V902, sans p r o f e s s i o n , d e m e u r a n t à Plint-Sainte-Maxence, rue de la République, n° 11 ; et 2“ Made­moiselle BASSINET H élène- L ou ise-L ucie , mineure née Pont-Sainte-M axence, le deux juin 1908, dem eurant à Pont- Sainte-Maxence, rue de la Répu­blique, n° 11, chez M. et Mme Bassinet - Chilly , leur pèro et mère , par Monsieur Michel DECKER, ingénieur civil, domi­cilié à Pont-Sainte-Maxence, 11, rue de la République.

Ordonne l’emploi des dépens en frais privilégiés et en prononce distraction au profit de Mc Georges MORAND, avoué aux offres de droit.

Le Tribunal, vu : 1° La requêtequi précède et les pièces à l’ap pui.

Ainsi jugé en Chambre du Conseil et prononcé en l’audience publiqUe du Tribunal civil de pre-

Attendu qu’une expédition dudit j mière instance séant à Senlis, acte, produite à l’appui de la pré- tenue en l’une des salles de Tan­gente requête, constate que les cien Evêché, place Notre-Dame,

le mercredi vingt-six décembre 1923, par MM. Henry JORROT, président ; Léon HEIiBET, iuge, et Pierre DUPIN, juge suppléant près la Cour d’Appel d’Amiens affecté au Tribunal civil de Senlis.

En présence de M. Fernand DUBOIS, P rocureur de la Répu­blique.

Assistés de Me P ierre DE - LORME, Greffier en chef du Tri­bunal.

(Signé) Henry JORROT.DELÔRME.

En m a r g e se t r o u v e la m e n t io n d’enregistrem ent suivante :

Enregistré à Senlis, le quinze janvier 1924, folio 10, n° 120.

Reçu : cent cinquante francs (Signé) SAUVAT.

En conséquence le Président de la République Française mande et ordonne :

A tous huissiers sur ce requis de m ettre les présentes à exé­cution.

Aux Procureurs généraux et aux Procureurs de la" République près les Tribunaux de prem ière instance d’y ten ir la main.

A tous Commandants et Offi ciers de la force publique de prêter main forte lorsqu ils en seront légalem ent requis. '

Par le Tribunal civil.Le Greffier :

5919 (Signé) DELORME.

A r t . 2.

Etude de feu M» Oscar SAVARY avoué à Senlis

(M- MORAND, administrateur).

DIVORCE

Assistance JudiciaireDécision du 28 Ju ille t 1922.

D’un jugem ent rendu, par leTribunal civil de Senlis, le sept novembre 1922, enregistré. Au rrofit de Madame Alexandrine Télicité MARTIN, veuve en pre­mières noces de Monsieur Oné- sime CORME et épouse en secondes noces de Monsieur Eu- gène-Julien COULON, avec lequel elle demeure de d ro it . mais autorisée à résider et résidant de fait à Crépy-en-Valois, rue Saint- Lazare, n” 26. Et par déTautcontre Monsieur Eugène-Julien COULON demeurant à Crépy-en-Valois, rue Saint-Lazare, n° 26, ci devant et actuellem ent sans domicile ni résidence connus. Il appert : Que le divorce a été prononcé d’entre les époux Coulon-Martin.

. Pour extrait : Signé : MORAND.

A r t . 3.Etude de M’Qeorges MORAM9

«voué à Senlis.

DIVORCEAssistance Judiciaire.

Décision du 23 Ju in 1923.

D’un jugem ent rendu par le Tri­bunal civil de prem ière instance de Senlis, le vingt-trois octobre 1923, enregistré. Au profit de Madame GUILLAUME Pauline-Douise , cârtonnière, épouse deM onsieu r R O G ET Pierre-Henri, tonnelier, aveclequel elle demeure de droit, niais autorisée à résider et résidant de fait à Senlis, 11, rue Saint-'Yves-à-l'Argent. Et par défaut contre Monsieur ROGET Pierre-H enri, tonnelier, dem eu­rant à Senlis. Il appert : Que le divorce a été prononcé d’entre les époux Roget-Guillaume.

Pour extrait : Signé : MORAND.

Et enregistré. 5915

E t enregistré. 5917

A r t . 4)

Retrait de CautionnementM" DEL1MOGES, ancien com­

m issaire-priseur , fait connaître qu’il a déposé à la date du 26 dé­cembre 1923, au Greffe «lu Tribunal civil de Senlis, uno demande en retra it de cautionnement, et que toute opposition devra y ê tre

! adressée. " 266

L £ C O U K ^ i k R i> B L O i S ü

L’entrée eu jouissance a eu lieu le jour de l’acte.

Domicile est élu pour les oppo­sitions en l'E tude'de M® Maurice Lenoir, huissier à Si rnis.

Pour deuxième insertion : 5909 LENOIR.

Etude de Me Louis ESCAVYdocteur en droit, avoué à Senlis

7, rue de Villevert.Aht. 5.

Etude de M® Gaston LOIRavoué à Senlis

43, rue de la République

Assistance Judiciaire.A dm ission du 20 Janvier 1923.

D’un jugem ent rendu par défaut par le Tribunal civil de Senlis, en date du vingt-six juin 1923, enregistré.

Entre Monsieur Léopold-Pascal FORMENTIN, facteur des Postes, dem eurant à C répy-en-V alo is , rue Saint-Denis, n° 19.

E t Madame Marie-Pauline-Fanny FOURMEAUX, épouse de Mon­sieur Léopold-Pascal FORMEN­TIN, a v e c l e q u e l e l l e d e m e u r e de d r o i t , m a i s r é s i d a n t d e f a i t à B o is - d 'A g e u x , p a r L o n g u e i l - S a in te - M a r ie , c h e z M. T i r l e t .

Il appert :Que le divorce a été prononcé

d’entre les dits époux Formentin- Fourmeaux, à la requête et au profit du mari.

Pour extrait : 5923 Signé : G. LOIR.

Vente sur folle enchère, aux enchères publiques, au plus of­frant et dernier enchérisseur, d’une Propriété, sise à Précy- sur-Oise (Oise), en la rue des Tournelles-, avec circonstances et dépendances, jardin d’agrément, jardin potager.L’adjudication aura lieu le MARDI

11 MARS 1 9 2 4 , à treize heures et demie, en l’audience des criées du Tribunal civil de Senlis, sis au Palais de Justice de la dite ville, place Notre- Dame, ancien Evêché.

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JardinièreEtude de Me M aurice LENOIR.huissier à Senlis.

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Suivant acte s. s. p., en date du dix-neuf février 1924, Monsieur et. Madame GOUBET-LEFEVRE ont vendu à Monsieur et Madame DE- PARME-PIOT, le fonds de com ­m erce de débit de boissons, res­taurant et épicerie qu’ils exploi t a ie n t à S e n l i s , lf>, r u e S a in t - G e ­neviève.

L’entrée en jouissance a eu lieu le jour de l’acte.

Domicile est élu pour les oppo­sitions en l’Etude de M® Maurice Lenoir, huissier à Senlis.

Pour deuxième insertion » 5910 LENOIR.

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Suivant acte s. s. p., en date du d ix -h u it février 1924, Mon­sieur DEPARME a vendu à Madame CARLIER, le fonds de com ­m erce d’épicerie et débit de boissons qu’il exploitait à Ducy, commune de Fresnoy-le-Luat.

L’entrée en jouissance a eu lieu le jour de l’acte.

Domicile est élu pour les oppo­sitions en l’Etude de Me Maurice Lenoir, huissier à Senlis.

Pour deuxième insertion : 5911 LENOIR.

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DEUXIÈME PUBLICATION

Suivant acte s. s. p., en date à Paris du 5 février 1924, M. André LAUGIER, directeur propriétaire de cinématographe, dem eurant à Crépy-en-Valois (Oise), a cédé à MM. PERROT et THEMAR, le fonds de com m erce de ciném a-t o g r c i p h e q u ’il p o s s è d e e t e x p lo iteà Crépy-en-Valois, dans les locaux du théâtre.

Cette cession comprend :L’enseigne, le nom commercial,

la clientèle, l’achalandage, les dif­férents objets mobiliers et le m atériel servant à son exploitation et le droit, pour le temps qui en reste à courir à compter du jour de la prise de possession, au bail des lieux servant à l’exploitation dudit fonds de commerce.

Cette cession a eu lieu suivant clauses et conditions et moyen­nant un prix indiqués audit acte.

La prise de possession est fixée au 15 février 1924.

Les oppositions, s’il y a lieu, se­ront reçues dans les dix jours de la présente publication, soit à Paris, chez MM. BELIN et POM- MAY, 8 , rue de Provence, à Paris, soit à Senlis (Oise), chez M* CAIL­LAT, huissier près le Tribunal civil, y demeurant.

Pour extrait G. BELIN et A. POMMAY.

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D’un acte s. s. p. fait à Paris, en cinq originaux, le 9 Février 1924 et portant cette mention :

Enregistré à Crépy-en-Valois, le 9 Février 1924, folio 97, nu­méro 1148. Reçu 180 francs.

Il appert :Qu’une Société en nom collectif

a été formée entre :1° Monsieur PERROT Eugène,

dem eurant à Paris, 18, rue de Vau- couleurs.

2° Monsieur THÉM/VR Georges, à Nointel-Saint-Aubin (Oise).

Pour l’exploitation d’un fonds de com m erce de ciném ato - graphe, sis à Crépy-en-Valois (Oise).

Que la durée de la Société est fixée à quatre années dix mois et quinze murs, qui ont commencé le 15 Février 1924 pour finir le 31 Décembre 1928.

Que le siège social est fixé à CREPY-EN-VALOIS, dans les locaux du théâtre appelés : Le V ieux Château.

Que la raison et la signatures sont :

PERROT & THÉMARQue la signature sociale appar­

tien t à chacun des associés qui ne pourra en faire usage que pour les opérations relatives au com­merce faisant l ’objet de ladite Société.

Par dérogation, pour chaque opération égale ou supérieure à deux m ille francs, la signature des deux associés sera indispen­sable.

Il en sera de même de tous les contrats engageant la Société avec des tiers.

L’apport social est fixé à 18.000 francs fourni par moitié par cha­cun des associés.

Deux doubles dudit acte ont été déposés conformé­ment à la loi au Greffe du Tribunal de Commerce de Senlis, le 20 Février, et au Greffe de la Justice de Paix de Crépy-en-Valois, le 11 Février. t

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