Le Cossec Gilbert - Le Souffle de La Terre

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Les lieux de la tradition Gilbert LE COSSEC Le souffle de la Terre Cosmotellurisme et géobiologie

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  • Les lieux de la tradition

    Gilbert LE COSSEC

    Le souffle de la Terre Cosmotellurisme et gobiologie

  • LE SOUFFLE DE LA TERRE

    Cosmotellurisme et gobiologie

  • Tous droits rservs pour les illustrations ditions Dervy, 2010

    22, rue Huyghens, 75014 Paris ISBN : 978-2-84454-632-6 Email: [email protected]

  • Gilbert LE CossEc

    LE SOUFFLE DELA TERRE

    Cosma tellurisme et gobiologie

    ditions Dervy

  • Domi Elodie

  • SOMMAIRE

    A va nt propos ........................................................... .. Introduction ............................................................ ..

    La gobiologie, une nouvelle science vieille comme le monde ............................................... . L'esprit du lieu ................................................... .

    1. Voir autrement .................................................. . Les menhirs, pour quoi faire ? ........................ .. La lumire .......................................................... . Un procd photographique extraordinaire .... . Les harmoniques invisibles .............................. . Le choix du menhir ........................................... .

    2. L'histoire du mgalithisme .............................. . Aujourd'hui dans l'le de Hodic ...................... . Voyage dans le pass .. ...................................... .. Ces tranges druides .............................. ........... . La destruction des sites .................................... .

    3. Le menhir et le tellurisme ................................ . Quelques lieux communs .................................. . L' t t' d . ex rac 1on es pierres .................................... .. La structure de la pierre .................................. .. Les courants telluriques .................................... . Les rseaux gomagntiques ............................ .

    13 15

    15 18

    21 21 23 24 28 31

    34 34 38 40 58

    62 62 63 65 66 72

  • 10 le souffle de la Terre

    4. L'nergie cosmique............................... ... .......... 80 Le rayonnement du ciel . .. . .... ... . .... ...... .. . .. . . ........ 80 L'nergie vitale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . 81

    S. L'approche du menhir ....................................... 85 La radiesthsie .. .... .... .. . . . ... . ... .... .... ...... .. . .. . ....... ... 85 Une approche sensitive ...................................... 95 La tlpathie ....................................................... 99 La constante de Schumann .. .... ..... ... . ... .. . . ......... 102

    6. L'eau .................................................................... 109

    7. Contes, lgendes et symboles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. .. 114 L'enseignement oral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . .. 114 Les pierres-fes de Plouhinec . . .. . .... ... . . . . ...... ...... 115 Le triskel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 9

    8. Le fonctionnement du menhir ............. ............ 122 Le menhir de Champ-Dolent ............................. 122 Le souffle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 Les chakras de la terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 Les caractristiques du point chakra, polarits 145 Le fonctionnement du menhir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 Service de nuit ... . ... . .. . .. . . . . .. . ... .... ..... ... . ... . . . . ....... .. 155 L'arrosage du menhir ......................................... 158 En suivant le courant tellurique ............. .. ......... 161 Dolmen et alle couverte .. . ... . .... ..... ... . ... .. . ....... .. 169 Les alignements .. ... . .. . . .. .. . .. . . .. . .... ..... ... . .. . .. . . ..... . .. 182

    9. Un groupe trs particulier . .... .... ..... ... . . . . ... . . ....... 186 L'ensemble mgalithique de l'le de Hodic ..... 186 Le mystre de l'le . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. .. 197

    10. Sur le terrain ........................................ ............. 212 Des exercices pratiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . 212 Interaction des mgalithes .. ..... .... ..... ... .. . . .......... 213 Les courants telluriques du Wiltshire ............... 222 Stonehenge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 224

  • Sommaire 11

    Avebury .................... ....................... .................... 240 Les crop circles ................................... .... ............ 250

    Le mot de la fin ? ..... .... ... . .. . .. . .. . ... ... . ... ... . ... . .. . . .. . ... . ... 259 Annexe ........................................................... ............ 261 Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 265

  • AVANT PROPOS

    Une dizaine d'annes aprs la parution du Souffle du menhir, mon diteur m'en proposa la rdition. la satisfaction d 'avoir intress quelques lecteurs se super-posa le sentiment du chemin parcouru.

    Pendant tout ce temps, je n'ai cess de m'intresser aux mgalithes, ce qui revient travailler sur l'nergie de la Terre.

    La pratique de la radiesthsie des missions de forme permis d'aller bien plus loin dans les investigations et, grce elle, j'ai dcouvert des phnomnes dont per-sonne n'a encore fait tat. Dans mon esprit, ces connais-sances ne viennent pas par hasard. Elles doivent tre mises au service de l'Homme et de la Terre.

    C'est la raison pour laquelle l'approche des mgalithes m'a conduit pratiquer la gobiologie. Les mthodes uti-lises pour harmoniser les habitations ont t apprises en tudiant comment les Anciens s'y prenaient pour mettre les grandes pierres en vibration. Comment, et aussi pourquoi, car rien n'est le fruit du hasard dans cette tude.

    Travailler en parallle sur les maisons, les levages, les entreprises ou les supermarchs, offre l'avantage de conforter les hypothses. Le mieux-tre des habitants, l'accroissement d'un cheptel, l'amlioration de sa qua-lit, l'augmentation du chiffre d'affaires ou une meil-leure ambiance du personnel, valident une faon de faire

  • 14 le souffle de la Terre

    et confortent des intuitions. Des problmes jusque-l insolubles ont pu trouver une solution heureuse en explorant des voies qu'on n'aurait pas imagin sans l'enseignement des mgalithes.

    C'est dans cet tat d'esprit pratique que je vais reprendre et complter le texte initial du Souffle du menhir.

    Cette nouvelle mouture comprend deux parties dis-tinctes. La premire collecte quelques hypothses sur le peuple qui rigea les mgalithes. Prsente sous la forme d'une fiction, elle n'en fait pas moins rfrence des faits et des exemples tirs aussi bien de grandes traditions que de diffrentes civilisations.

    La seconde partie dveloppe le fonctionnement ou la mcanique cosmotellurique des mgalithes. Il y sera beaucoup question d'missions de forme. J'ai dj trait ce sujet dans d'autres ouvrages comme Le Sel de la vie (Dervy) ou Dynamisez la vie (Mdicis) et j'invite le lecteur s'y reporter. Cependant, pour rafrachir notre mmoire, nous verrons en annexe la liste des missions les plus couramment cites.

  • INTRODUCTION

    Reste devant la porte si tu veux qu'on te l'ouvre Ne quitte pas la voie si tu veux qu'on te guide Rien n'est jamais ferm, sinon tes propres yeux

    Farid AL'DIN'ATTAR

    La gobiologie, une nouvelle science vieille comme le monde

    Le mot breton men-hir signifie pierre longue en franais. Il s'agit, premire vue, d'un objet paradoxal: peu discret, lourd, encombrant, et sans utilit apparente. Par le fait qu'il soit aussi reprable, on lui attribue par-fois un rle d'indicateur ou de borne signaltique. Mais que veut-il nous montrer?

    Bien que le paysage ait notablement chang depuis l'poque du nolithique, un observateur scrutant les alentours d'un menhir ne remarque rien d'extraordinaire ou d'anormal. Rien en tout cas qui justifie un intrt particulier.

    Mais alors d'o provient cet engouement pour ces grandes pierres, toujours visites et vnres? Pourquoi figurent-elles sur nos dpliants touristiques, nos pan-neaux routiers, s'il n'y a rien voir? Il existe pourtant dans les mondes invisibles bien des choses familires. Nous utilisons par exemple tous les jours des ondes que

  • 16 le souffle de la Terre

    nous ne voyons pas: lectricit, radios, tls, radars, etc. Les limites de nos connaissances dans ces domaines sont celles de nos instruments de mesure. Il est probable que, avec les progrs rapides de la technique, l'on arrivera bientt des rsultats plus substantiels, condition de bien vouloir affecter des crdits un usage qui n' rien d'vident, ou qui peut dranger.

    Des tudes ont t menes en Angleterre dans le domaine de la radioactivit sur le menhir de King Stone par le Dr Robbins. Il s'est galement pench sur l'activit ultrasonique de l'ensemble du site de Rollright. Ses tra-vaux comme ceux de son quipe, montrent que ces mgalithes possdent certaines activits. Charles Brooker a trouv que deux pierres du cercle de Rollright prsentent une pulsation magntique rgulire.

    Ces travaux ont eu le mrite de montrer qu'il se passe quelque chose dans ces lieux, certaines heures, mais faute d'avoir mis suffisamment de crdits (dans tous les sens du terme) de recherches, nous ne savons pas exac-tement quoi. Du moins avec ces mthodes. Pour dpasser les limites instrumentales, il existe d'autres moyens d'investigation. Certains sont rationnels, d'autres irrationnels. Peut-on imaginer de les sparer, comme on a cru pouvoir le faire du conscient et de l'inconscient? Rien n'est moins sr, tant ils sont inter-dpendants.

    La radiesthsie est l'un de ces moyens d'approche. Le mot vient du latin radius ou rayon , et du grec ais-thesis, qui signifie sensation. La radiesthsie serait donc une rceptivit particulire a des radiations mises par diffrents corps. Elle prsente le grand avantage de se pratiquer avec des instruments physiques bon march: pendules, baguettes, rgles gradues, etc., et les rsultats sont vrifiables par d'autres. Elle permet aussi d'aborder une science trs ancienne: la gobiologie.

  • Introduction 17

    C'est donc avec elle que nous allons avancer sur les che-mins de notre tude. Mais avant tout, essayons d'en pr-ciser une vision: la gobiologie est l'tude de l'influence de la Terre sur tout ce qui vit.

    Notre globe est considr dans son contexte plan-taire, car ses mouvements sont conditionns par ceux des astres qui nous entourent.

    Cette discipline prend donc en compte deux types de forces:

    - celles qui sont propres la Terre, elles sont appe-les : telluriques ;

    - celles qui viennent du Ciel sont les cosmiques .

    La gobiologie va donc faire appel aussi bien la go-logie, la biologie, l'hydrologie qu' l'astrophysique.

    Ce vaste programme doit nous permettre de mieux connatre nos conditions de vie, de savoir quand et comment nous sommes en harmonie, et donc en bonne sant, avec ce qui existe autour de nous. Il n'est pas enseign dans les coles.

    Pourtant, depuis l'aube des temps, l'homme a toujours voulu mieux connatre son environnement. Aprs avoir remarqu qu' certains endroits les plantes poussent mieux, les animaux sont plus vigoureux ou se reprodui-sent plus vite, etc., il en a conclu qu'il existe des lieux favorables la vie, et d'autres qui sont nfastes. Et sans que, a priori, il puisse savoir pourquoi.

    Alors, il a pens, tout comme nous, qu'il ne trouverait pas les rponses dans ce monde visible. Il a donc charg ses prtres, ses sorciers ou ses devins d'tudier le pro-blme, d'observer et d'interprter les signes de la nature. Et ils ont trouv pourquoi, et comment, et ils ont laiss sur place plus que des indications.

    Toutes les traditions de toutes les civilisations nous rapportent des informations qui vont dans le mme sens.

  • 18 le souffle de la Terre

    Puis ces enseignements ont t oublis. L'homme a perdu ce contact intime avec les lments naturels, et cru que la science pourrait nous faire oublier ces proc-cupations en simplifiant les problmes. C'est pourtant elle qui a remis tout en question.

    L'esprit du lieu

    Dj avant la dernire guerre, les radiesthsistes tiraient les sonnettes d'alarme en nous annonant que le dveloppement du progrs avait une consquence imprvue: celle d'engendrer des ondes nocives dans les maisons. Aujourd'hui, avec la prolifration des installa-tions lectriques, les lignes ariennes ou enterres, la tlphonie mobile et leurs antennes, et l'emploi gnra-lis du bton arm, les rseaux telluriques sont de plus en plus actifs, voire dangereux, dans certains cas.

    La mconnaissance des lieux d'implantation des habi-tations et des bureaux, l'emploi de matriaux de construction et de revtements inadapts, etc., ont peu peu coup l'homme de l'quilibre ncessaire entre les nergies du Ciel et de la Terre.

    C'est pourquoi la gobiologie a refait surface il y a une quarantaine d'annes par la force des choses, en s'appuyant la fois sur les techniques modernes, mais galement sur ce que nous avons pu retenir des ensei-gnements de nos anctres. Cet aspect pluridisciplinaire et son approche parfois sensitive peuvent drouter. Pourtant, la gobiologie nous concerne tous et nous avons tous eu des contacts avec les forces en prsence.

    En poussant la porte d'une maison, par exemple, l'on fait souvent bien plus rapidement connaissance avec 1' esprit du lieu qu'avec ses habitants de chair. Cela se traduit trs simplement par un sentiment de bien-tre,

  • Introduction 19

    de paix, ou de recul. Les urbanits d'usages gomment vite ces perceptions. Pourtant, aprs cette visite, il res-tera pour la plupart d'entre nous un fichier sur ce lieu, souvent assez prcis, et qui se rvlera dans nos souve-nirs comme indpendant de celui de ses habitants.

    Au cours de nos activits journalires, nous identi-fions facilement les endroits o nous nous sentons bien, comme ceux que nous avons envie de quitter rapide-ment. Il n'existe pas d'appareil pour mesurer le bien-tre, pas plus que le mal-tre. Ce ne sont d'ailleurs pas des notions scientifiques ou quantifiables.

    Cette approche de ces ralits sans un outillage conventionnel pour les apprhender est dj dconcer-tante pour beaucoup d'entre nous. Qu'on le veuille ou non, il est impossible d'occulter ces notions, comme on ne peut en dtourner les yeux : nous y sommes confronts en permanence, de jour comme de nuit. Car cela se passe sous nos toits.

    Dans chaque maison, il existe des endroits privilgis o nous aimons nous dtendre, d'autres que nous vi-tons inconsciemment et qui sont souvent frquents par nos chats. S'il ne s'agissait que d'une gne passagre, nous pourrions facilement nous en accommoder, mais il y a plus grave.

    Il y a des nuits d'insomnie sans que l'on sache pour-quoi, des enfants toujours malades, des lieux o l'on se sent fatigus juste en poussant la porte. Il existe des mai-sons iectriques o le moindre incident dgnre en disputes, d'autres o le pourcentage de cancreux est suprieur la moyenne. Il est facile de constater que les choses s'arrangent pendant les vacances. Un sjour la campagne, la montagne ou la mer redonne le tonus et la joie de vivre tous les dprims. Ce changement d'air et de cadre de vie a permis de se ressourcer. Mais

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    de retour la maison, les choses reprennent leur cours de travers.

    Il existe aussi des lieux enchanteurs, des maisons du bonheur, des grottes miraculeuses, et des lieux sacrs o l'on respire la paix.

    Les forces de la Terre peuvent tre nocives, particu-lirement quand elles sont alimentes par celles que nous avons mises en place pour notre dveloppement industriel. Elles sont aussi capables de gurir le corps, et l'esprit.

    Nos anciens connaissaient les proprits et l'utilisa-tion des forces cosmotelluriques. Ils ont laiss derrire eux beaucoup d'exemples de leur savoir afin que nous puissions apprendre utiliser ces nergies. Nous les avons sous les yeux, sans nous douter de leur intrt, sans comprendre leurs messages. Ce sont les mgalithes, les croix, les chapelles et les glises, tous directement branchs dans la Terre et dans le Ciel.

  • 1

    VOIR AUTREMENT

    Les menhirs, pour quoi faire ?

    Ces grands cailloux plants sans raison apparente et l dans le paysage nous intriguent toujours, aussi bien par leur masse imposante que par leur manque d'intrt pratique. Pour bien des gens, ils font partie d'un hri-tage encombrant du pass que l'on encore du mal comprendre.

    Tout comme certaines constructions humaines dont la signification ou la fonction n'apparat pas vidente, l'utilit des mgalithes n'a jamais t clairement dfinie.

    La premire bonne question que l'on va poser est donc: servent-ils quelque chose?

    Si la rponse est ngative, l'on a du mal a imaginer pourquoi les hommes se donnrent tant de peine, pour-quoi des tribus entires comme Monteneuf dans le Morbihan taient organises autour des tailleurs de pierre.

    Des calculs ont montr que l'dification d'un grand dolmen et de son cairn, qui reprsente la manutention de 3 000 tonnes de pierrailles et 1 000 tonnes de dalles de granit sur une distance d'environ 2 km, a demand environ 20 000 journes de travail.

    En considrant les techniques d'extraction de trans-

  • 22 le souffle de la Terre

    port et de levage on comprend sans mal le travail colossal que tout ceci a occasionn, et il faut s'imaginer les champs de menhirs sur des hectares et des hectares dans l'Europe entire, et ailleurs ...

    Mais pour quoi faire ? On a beaucoup cherch, et beaucoup trouv dire sur ces alignements ou ces pierres solitaires dresses au milieu des champs comme en sentinelles la croise des chemins. Ces connais-sances sont la porte de tous, et nous les rappellerons pour clairer l'expos lorsque ce sera ncessaire.

    Notre approche est compltement nouvelle : nous n'allons pas dmontrer mais, pour la premire fois: montrer. Nous avons galement choisi de simplifier notre approche, en vitant de traiter d'emble tout ce qui touche au mgalithisme pour nous centrer sur les fonctions d'un menhir pris isolment. Nous verrons ensuite comment travaille un petit groupe dans un endroit bien particulier.

    De prime abord, il semble curieux de penser qu'une pierre soit apte fournir un travail, au mme titre qu'une machine. On sait pourtant que certains cristaux sont couramment utiliss dans l'industrie pour leurs diverses proprits.

    Le quartz en est un trs bon exemple : il est pizo-lectrique, Il est utilis, par exemple, dans les montres. Or le granit en contient environ 25 %. On peut donc comprendre qu'un bloc de rocher puisse avoir certaines caractristiques que l'on ne connaissait pas encore ou auxquelles on n'avait jamais pens.

    L'exploration dans ce domaine est d'autant plus diffi-cile (et intressante) que les phnomnes que nous allons dcrire n'ont jamais t montrs avant nous, mme si leurs effets furent reconnus par beaucoup depuis long-temps.

  • Voir autrement 23

    Dans la ralit que nous allons dcouvrir, tout se passe dans l'invisible. Nous avons mis au point une technique de photographie nous permettant de les visualiser, donc de mieux les comprendre et aussi de les mesurer. Les chiffres que nous allons produire n'ont pas t obtenus par des appareils traditionnels et nous parlerons des mthodes de travail plus loin, mais tous les travaux ont t recoups et vrifis des dizaines de fois, avec des rsultats parfaitement rptitifs.

    Nous allons beaucoup employer les termes de vibra-tions et de lumire, rafrachissons-nous donc un moment la mmoire avant d'entreprendre ce priple.

    La lumire

    Nous pouvons dfinir la lumire comme tant l'ensemble des radiations dont les ondes visibles s' ten-dent de 400 700 millimicrons, ou nanomtres, ou encore de 4 000 7 000 angstroms.

    La lumire est due la vibration simultane d'un champ lectrique et magntique suivant une forme sinu-sodale du temps. Ces plans sont perpendiculaires entre eux, les deux ondes se composent entre elles a la manire connue des composantes de force.

    C'est galement un phnomne corpusculaire, puisque c'est le photon parcourant cette onde qui transmet son nergie au grain d'argent d'une mulsion photographique.

    La lumire blanche se dcompose naturellement en arc-en-ciel les jours de pluie, ou par l'intermdiaire d'un prisme. Nous connaissons tous les 7 couleurs princi-pales qui sont le rouge, 1' orange, le jaune, le vert, le bleu, le violet et l'indigo.

  • 24 le souffle de la Terre

    Nous avons dfini une vibration par sa longueur d'onde, nous pouvons aussi le faire par sa frquence. Le produit de l'un et de l'autre est une constante qui est la vitesse de la lumire. Ainsi, le rouge devient visible partir de 0, 75 microns et sa frquence est de 400 000 mil-liards la seconde. Le violet va devenir invisible peu aprs 0,40 microns, sa frquence est de 750 000 milliards la seconde. Nous parlerons souvent d' lvation du taux vibratoire , cela signifie pour nous : augmentation de la frquence.

    Ce bref expos nous aura dj permis de dlimiter ce qui peut tre normalement peru par notre sens de la vue, ce que nous appelons: le visible. En fait, si l'on place ce champ dans l'ensemble des vibrations lectromagn-tiques connues, on constate qu'il occupe un espace minuscule. Ces vibrations couvrent une tendue fantas-tique qui va de quelques Hz 3 000 THz pour les fr-quences, soit de prs de 300 000 km moins de 100 nm pour les longueurs d'onde. En partant des basses fr-quences de la matire jusqu'aux rayons cosmiques, nous avons dans notre environnement toute une gamme de rayonnements invisibles: radios, tlvisions, radars, micro-ondes, tlcommunications par satellites, tl-phones portables et j'en passe. Au-del de 1024 Hz, il peut exister des phnomnes variations priodiques, mais on ne sait pas construire des appareils avec des aiguilles et des boutons pour les mesurer, du moins pour le moment.

    Un procd photographique extraordinaire

    Le film photographique est sensible au spectre visible, et lui seul. Il est pourtant possible de raliser des prises de vue dans l'infrarouge ou dans l'ultraviolet, cela se fait

  • Voir autrement 25

    assez simplement dans l'industrie pour les tudes de ten-sion des matriaux ou en photo arienne par exemple pour les observations de structures gologiques prcises.

    Mais tout ceci ne nous loigne gure du spectre connu. En 1939, un jeune lectricien russe, Seymon Kirlian,

    constate avec tonnement que l'interfrence d'un champ lectromagntique de haute frquence avec un corps vivant produit des effets colors. Aid par sa femme Valentina, ils poursuivent ses expriences et dposent un brevet en 1949 qui portera leur nom. L'effet Kirlian est dsormais connu dans le monde entier et de nombreux thrapeutes utilisent ce procd pour tablir leurs dia-gnostics. Bien qu'il soit relativement facile de se pro-curer un de ces appareils, ils ne pouvaient pas me convenir pour deux raisons :

    - les minraux ne prsentent pas les mmes signes de vie que ceux des autres rgnes ;

    - le procd implique le contact d'un sujet sur un sup-port photographique (image ou film). Cela limite son application des sujets de taille rduite. Il fallait donc chercher ailleurs.

    La seconde technique qui a fait parler d'elle s'appelle l'lectrophotographie. C'est un dispositif qui fonctionne par stimulation. Le principe est le suivant : aprs avoir constat que les mesures de micro-tensions releves dans les paumes de la main correspondent certains tats physiques (ce qui semble normal) mais aussi psy-chiques, les concepteurs de cet appareil ont demand des voyants de dcrire le changement des couleurs de l'aura correspondant ces passages de courant. Ces informations sont ensuite rentres dans un ordinateur. La photo en buste du sujet est ralise sur un Polarod classique ou sur un appareil numrique, pendant que

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    l'on mesure les tensions en quelques endroits des paumes.

    Ces stimulations lectriques dclenchent de petits clairs filtrs en couleurs et en intensit suivant le code prvu par le constructeur. Cet clairage secondaire insole le capteur avec celui qui claire la personne. Le rsultat donne des taches de couleurs interprtables, mais qui sont encore une fois trs loin du sujet qui nous proccupe.

    La prouesse technique est intressante, mais il ne peut pas s'agir d'une vritable image de l'aura.

    Aprs avoir fait le tour des procds connus et qui ne me satisfaisaient gure, la question restait entire : pou-vait-on vraiment photographier quelque chose dans l'invisible autrement qu'avec les procds dont je viens de parler?

    Roger, un ami magntiseur aujourd'hui parti vers d'autres mondes, me demanda un jour de photogra-phier : ce qui manait de ses mains, comme si la chose lui semblait naturelle. Sans rflchir une seconde, je rpondis que j'allais m'en occuper. Je ne savais pas encore qu'il me proposait une qute qui allait changer le cours de mon existence.

    Photographe professionnel, je m'appuie longueur d'anne sur des techniques prouves, et j'entendais bien mener mes recherches avec le plus de logique, et de bon sens possible. Ayant travaill dans le reportage, la publi-cit et l'industrie, je disposais de plus de 25 ans de pra-tique, d'un matriel abondant et de qualit, d'un plateau de prise de vue et d'un laboratoire intgr.

    En bref, je me sentais arm et m 'embarquais pour ce que je pensais tre une croisire de sant, avec en prime l'attrait de photographier ce que personne n'avait jamais montr. Le voyage fut bien plus difficile que prvu. Dans

  • Voir autrement 27

    ce monde-l, il n'y a de repres que ceux que vous y mettez, et les seules exigences sont les vtres.

    Il m'a d'abord fallu ouvrir des portes, en voir se fermer beaucoup d'autres, abandonner parfois les vielles habi-tudes rationalistes, et gcher normment de film. cette poque, la photo numrique connaissait ses pre-miers balbutiements. Dix ans plus tard, je reconnais que le systme, bas en partie sur la mmoire de l'eau pr-sente dans la pellicule, ne s'adapte pas aux nouvelles technologies.

    Photographier l'invisible d'accord, mais o, et quand? La question du comment devait mon sens dcouler de la rsolution des deux autres.

    Si l'on en croit les voyants de toutes les civilisations et de tous temps, il existerait un certain nombre de halos colors autour de chaque tre humain. Baptiss du nom grec avria qui signifie : brise, ces halos sont toujours dcrits de la mme manire, avec une similitude de forme et de COULEURS qui laisse penser que ces auras doivent probablement avoir une ralit puisqu'elles ont t observes par des personnes qui n'ont en commun ni le lieu, ni l'poque.

    Les nombreux auteurs qui se sont penchs sur ces auras font tous rfrence aux travaux du mdecin anglais Walter Kilner qui, ds 1908, observait et dcri-vait ces phnomnes travers un filtre de dicyanines. Aprs m'tre demand pourquoi personne d'autre n 'avait essay de rpter une exprience somme toutes assez simple, je me suis rendu compte que ces colorants, ins-tables du reste, permettent d'aller voir de 670 810 nm, avec un maximum 715 nm. Autrement dit dans l'infra-rouge assez proche.

    La particularit probablement trs rare de Kilner tait celle d'tre voyant dans l'infrarouge, et le systme qu'il mit au point ne pouvait convenir qu' lui-mme.

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    Pourtant, le fait qu'un mdecin portt ces phnomnes la connaissance du public contribua beaucoup son intrt pour ces choses tranges. Kilner crivit un ouvrage qui fut traduit sous le titre franais L'Aura humaine. Il y dcrit une procdure complexe la fois par la difficult raliser ses filtres que par les particu-larits de l'clairage. Cela peut expliquer pourquoi ses expriences ne furent pas reprises. Pourtant, mme si ses observations restrent modestes eu gard la complexit du sujet, ses travaux permirent de faire un grand pas dans cette dcouverte. Mais elle n'apporta rien ma dmarche. S'il suffisait de coller un filtre infra-rouge devant ses lunettes, la vision de l'aura serait la porte de tous.

    Les hannoniques invisibles

    La premire observation intressante qui fit avancer mes ides fut l'coute d'une guitare: en faisant sonner la corde mi basse, la chanterelle mi aigu sonnait gale-ment. J'avais jou une harmonique. ( Son musical simple dont la frquence est un multiple entier de celle d'un son de rfrence, ou son fondamental, Diction-naire Le Petit Robert.)

    Puisqu'il existe des harmoniques en son, pourquoi pas en couleur ? La chose est impossible dans le spectre visible o chaque couleur est dfinie par une longueur d'onde prcise, mais pourquoi pas dans l'invisible?

    Nous nous apercevons gnralement assez tt que notre perception du monde est limite par nos sens. Aussi, en faisant le tour de nos relations, nous ne sommes jamais tonn de constater que chacun voit les choses diffremment: untel a plus de nez, unetelle l'oue plus fine ou le got plus dlicat. Il existe donc diffrents

  • Voir autrement 29

    niveaux de sensations selon les individus. Partant de cette constatation, je trouve naturel que mon voisin peroive des choses, formes et vibrations qui me sont caches.

    Mon axiome de base a donc t un acte de confiance ainsi exprim : ces couleurs harmoniques existent bien dans l'invisible. C'est assez vite dit. Aussi, pour avancer un peu dans la dmarche, il fallait d'abord essayer de dfinir leur nature, trouver o elles se cachent, puis tcher de convaincre un honnte film photographique de bien vouloir les enregistrer, et surtout de les restituer.

    Ceci a demand cinq annes de recherches pour obtenir des images o l'on puisse identifier en partie ces phnomnes. Ces harmoniques colores invisibles aux yeux reprsentent un tat vibratoire ou une vibration prcise haute frquence que le film photographique va traduire dans un langage qu'il connat: par une forme, une densit et une couleur.

    Le problme de la concordance de la ralit photogra-phique directement observable avec les perceptions d'un voyant est un domaine qui demandera probablement des concertations, mais je sais qu'il existe plus que de sim-ples similitudes. Cela tant dit, cette confrontation sera d'autant moins simple raliser que les voyants eux-mmes ne sont pas toujours d'accord entre eux. Et comme il n'y a aucune norme dans ce domaine, il faut bien s'aligner sur ceux qui possdent la plus grande audience. Il existe donc quelques ouvrages qui font rf-rence et que chaque candidat l'observation des auras connat par cur. Mais la sensation de la perception n'tant pas la perception, il faudra accorder encore bien des violons avant que l'on en sache davantage sur ces nergies subtiles.

    Et le saura-t-on vraiment? J'en doute, car la vision de l'aura d'une personne pose des problmes que peu d'observateurs ont soulign.

  • 30 le souffle de la Terre

    Dans la plupart des cas, elle s'apparente une sorte de viol, car l'aura rvle des choses caches. On peut vouloir donner de soi une image positive, franche et pour tout dire, idalise. Mais si l'on souhaite photographier son aura, l'on n'aura garde d'oublier la rgle fondamen-tale du Tao : le yin est toujours prsent dans le yang.

    Voici un exemple vcu qui m'a fait comprendre que je ne pouvais pas divulguer ces images. L'une de mes rela-tions de l'poque, directeur d'une cole d'enfants et par-ticulirement vers dans les recherches sotriques vint me solliciter, car il avait trs envie de voir ses dgage-ments auriques. Aprs la prise de vue et les travaux qui s'ensuivirent, j'eus la surprise de voir apparatre sur l'image une aura dcale, de couleurs tristes et borde d'une sinistre bande zbre de noir.

    Je pris le prtexte que j'avais eu un souci au dvelop-pement du film et qu'il faudrait recommencer la prise de vue plus tard. Une rapide enqute dans son environ-nement m'apprit que ce digne matre s'adonnait plus que raison la dive bouteille. Ce qu'il avait russi cacher la bonne socit tait parfaitement visible sur mon clich. Avais-je le droit de le montrer? J'ai dcid que non, et c'est la raison pour laquelle je n'ai plus jamais photographi l'aura de qui que ce soit.

    Il existe une autre perception de l'aura qui peut se faire plus simplement en utilisant son troisime il ou son regard second. Dans ce cas, il n'est pas besoin de dcoder les couleurs ou, plus exactement, leurs impressions. Car la codification expresse du genre je perois telle cou-leur, et donc j'ai affaire tel type de personne m'a tou-jours laiss songeur.

    L'avantage du film photographique sur ces approches combien sensitives est mon sens de manquer d'tats d'me et de pouvoir rpter indfiniment les mmes rsultats quand on emploie toujours la mme technique

  • Voir autrement 31

    dans des conditions analogues. Les couleurs subtiles devenues visibles peuvent tre simplement mesures en taille, en forme, en densit, ainsi qu'en valeurs nerg-tiques avec un matriel simple.

    J'avais baptis le procd piphanie qui vient d'un nom grec signifiant la lumire de l'toile ou encore la lumire derrire la lumire parce que ce champ aurique nat de l'interaction de la force de vie partout dcrite comme une nergie cosmique, et de la matire. l'usage, ce nom s'tant rvl un tantinet pompeux et par trop orient, il fut simplifi en pi .

    Le choix du menhir

    ce niveau de mon rcit, imaginez que je me retrou-vais avec, sur les bras, un procd photographique d'avant-garde, performant, qui avait cot cher mettre au point, et qui n'avait plus d'avenir.

    Une de mes relations, qui suivait mes travaux, vint un jour me faire la dclaration suivante : Je comprends que tu ne veuilles plus utiliser le procd pi sur l'humain, mais tu devrais aller voir ce qui se passe autour des menhirs, avec ton appareil photo.

    Avec cette nouvelle piste, mon horizon se dgageait. Le croirez-vous? Je n'ai plus revu cet homme aprs notre change. Ce n'est que bien plus tard qu'un ami commun m'apprit qu'il tait druide. Quand vous dcouvrirez bientt la relation qui existe entre ces personnes et les mgalithes, vous conviendrez que le hasard n'a pas une grande place dans cette intervention.

    Tout comme l'homme debout se comporte comme une antenne entre la Terre et le Ciel, le menhir est, lui aussi, sensible ces deux influences. Il n'est donc pas tonnant

  • 32 le souffle de la Terre

    que le procd pi soit aussi efficace pour photogra-phier l'un et l'autre.

    Au fur et mesure des essais de prises de vue, je me suis aperu que ces menhirs ne se comportaient absolu-ment pas comme je l'avais imagin et qu'une tude srieuse s'imposait vraiment.

    Parti pour photographier l'aura humaine, je me suis retrouv le nez dans les livres afin d'apprendre le maximum de choses sur les mgalithes, et pendant que j'y tais, suivre des cours de gobiologie. Il fallait bien mettre un nom sur toutes ces choses inconnues, me familiariser avec le travail sur le terrain, apprivoiser les antennes et baguettes diverses, comprendre les courants telluriques, et apprendre comment tous ces lments sont runis autour d 'un menhir. Je suivis donc un cursus complet chez un gobiologue de renom. Quelques annes plus tard, en reprenant contact avec un autre par-ticipant, j'appris incidemment que notre matre de stage est, lui aussi, un druide ... dcidment! Ces deux per-sonnes n'ont aucun lien entre elles, mais elles ont jou des poques diffrentes, un rle de poteaux indica-teurs dterminants dans mes choix d'orientation.

    Une fois les bases assimiles, je me dcidais mettre en pratique ces connaissances afin de les comparer ce que pouvait apprendre le procd pi. Il me fallait donc trouver un mgalithe possible c'est--dire frquentable dans tous les sens du terme, et travailler paralllement sur une petite famille, afin d'tudier leur interaction.

    Les chemins de la destine me mirent tout d'abord en prsence d'un gant, et dans des conditions idales, je l'apprendrais plus tard, pour les prises de vue. Il s'agit du menhir de Champ-Dolent prs de Dol-de-Bretagne, non loin du mont Saint-Michel.

    C'est l'un des deux plus grands mgalithes de Bre-

  • Voir autrement 33

    tagne, il mesure 9,50 mtres au-dessus du sol, et son tour de taille est de 8, 70 mtres.

    Je pris juste deux clichs avec des cadrages diffrents comme je le fais souvent pour traquer l'artefact. Une fois dveloppes, les images firent tat d'une activit fabu-leuse autour de la pierre (photos 13, 14, 16 bis). Impres-sionn par ces bonnes dispositions, je dcidai que le menhir de Champ-Dolent serait dsormais mon unit de rfrence.

    Un jour que je me trouvais sur l'le de Hodic, au large du golfe du Morbihan, je me rendis compte que son qui-pement mgalithique correspondait ce que je cher-chais.

    L encore, les conditions taient excellentes, je fis donc une srie de clichs de chacun de ces menhirs ou supposs. Toutes les photos montraient une activit rgulire qui se manifestait par des halos concentriques diversement colors (photos 4 7, 9 11 et 16). L'impres-sion qui se dgageait de ces images tait celle d'une res-piration parfois interrompue par un souffle puissant entre le Ciel et la Terre.

    Ainsi, et sans intervention volontaire de ma part pour crer un effet quelconque, en photographiant des men-hirs loigns de plus de 200 km, j'avais obtenu des effets similaires, rptitifs, et normalement invisibles.

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    L'HISTOIRE DU MGALITHISME

    Aujourd'hui dans l'le de Hodic Hodic, qui se traduit par caneton en franais, est

    une charmante petite le de 210 hectares situe au sud de Quiberon, une trentaine de kilomtres de la ville de Carnac (figure 1), pleine page. Elle mesure 2,5 km de long sur 1 km de large. Ses deux ports, ses belles plages et ses maisons charmantes en font un endroit trs fr-quent par les amateurs de croisires estivales. Les liens sont courtois, et il rgne dans cet endroit une paix et une douceur de vivre que j'ai rarement rencontr ailleurs.

    C'est une le prserve : l'urbanisme y est trs surveill, et le parc automobile est rduit au minimum. Il n'existe pas d'usine, de gros gnrateurs ou de poteaux lectri-ques, pas de ligne haute tension, de relais hertzien, etc. Et l'endroit est suffisamment loign du continent pour que l'on puisse considrer que cette le ne comporte ni pollution lectromagntique, ni chimique. C'est dire que les phnomnes que nous allons tudier ne seront pas perturbs par l'environnement.

    Ce n'est pas tout, le systme mgalithique est plac au cur mme des forces vives de la nature. Il est plant dans le sable, un matriau qui ne fait pas d'obstacle aux

  • L'histoire du mgalithisme

    Figure 1 : Situation de l'le d'Hodic par rapport Carnac et au golfe du Morbihan- D.R.

    35

  • 36 le souffle de la Terre

    rayonnements cosmotelluriques. Expos sur la cte sud-ouest il reoit les vents dominants et les temptes car la mer, toute proche, est galement un agent dynamisant de premier ordre.

    Enfin, n'oublions pas la proximit des champs mga-lithiques de Carnac, Locmariaquer, etc. Quand on sait qu'il existe des pierres immerges dans le prolongement des alignements existants, il est naturel de penser que Hodic devait se rattacher au continent.

    Sur le plan tellurique, l'le est l'aboutissement la mer d'un grand courant passant par Paris, Chartres, Rennes, que nous verrons en dtail plus loin.

    Le systme mgalithique de Hodic a de quoi sur-prendre. Il n'est pas spectaculaire, il n'a pas d'aligne-ments et, en comptant bien, on trouve en tout et pour tout trois menhirs debout. Et encore, celui qui est plac la sortie du port d'Argol l'entre du village semble avoir t mis l pour saluer le touriste. Prenons pourtant le temps d'observer les choses (figure 2). Ouvert sur le sud-ouest et donc sur les vents forts et la mer du large, l'ancien port fut dlaiss au profit d'Argol, plac de l'autre ct et donc l'abri des grands coups de vent.

    Appel port La Croix, il est domin, ainsi que le mouil-lage environnant, par un calvaire (photo 3) qui sera notre premier point d'tude.

    Le second se trouve une centaine de mtres de l. En grimpant sur un monticule situ dans le sud de la croix, nous trouvons des blocs de rochers crouls (photo 15).

    Le troisime est bien visible: il s'agit d'un menhir dress face la mer (photo 8). En partant de l, il suffit de remonter vers le nord pour apercevoir le quatrime point qui est, lui aussi, un menhir dress. Non loin de cet endroit nous voyons un second calvaire, c'est notre

  • L'histoire du mgalithisme 37

    cinquime point. Le sixime se trouve, comme je l'ai dit, entre le nouveau port et le village.

    Quand on vient de Carnac, ce systme a l'air bien pauvre: juste trois menhirs en place dont un pour tou-ristes, deux calvaires et un tas de cailloux, tout cela semble banal, voire anodin.

    Cette situation hoedicaise rsume bien le paradoxe des mgalithes. On s'intresse surtout aux grands menhirs ou aux alignements parce qu'ils sont impressionnants, et on nglige les pierres plus petites sans prendre le temps de regarder leur environnement.

    Hodic est un cas tout fait typique d'un systme mgalithique anonyme, et parfaitement fonctionnel. Il est d'ailleurs permis de croire que sa discrtion et son isolement ont fait beaucoup pour sa survie.

    Figure 2 : Ile d'Hodic, emplacement du champ mgalithique- D.R.

  • 38 le souffle de la Terre

    Voyage dans le pass

    Ce qui reste du systme mgalithique en place ne res-semble plus ce qui fut initialement rig. Des pierres ont t enleves et d'autres remplaces par des croix, des chapelles ou des glises. Pourquoi, et comment ? Pour rpondre ces questions, il nous faut aborder mainte-nant l'histoire des mgalithes par un grand voyage dans le pass.

    On fait dbuter l'poque nolithique environ 5 000 ans avant notre re. Les habitants de nos rgions sont des nomades prdateurs qui chassent et consomment les plantes et les fruits qu'ils trouvent sur place. Quand il ne reste plus rien aux alentours, ils dmnagent. Ces tribus errantes se sdentarisent peu peu, les chasseurs vont devenir des agriculteurs et des leveurs. La naissance de cette conomie de production bouleverse les structures sociales et religieuses.

    De nouveaux instruments sont cres pour modifier le milieu naturel: haches en pierres polies, premires char-rues, etc. L'outillage se diversifie avec les faucilles en silex pour les cueillettes ou les moissons, ou les meules pour broyer le grain.

    L'on assiste la naissance d'une forme architecturale qui ncessite des moyens techniques et humains consi-drables, une socit hirarchise et une dynamique reli-gieuse.

    L'ide de la hirogamie Ciel-Pre et de la Terre-Mre est alors une notion sacre. Nous verrons comment, avec les menhirs, s'imposait cette vidence. Ces btisseurs de monuments mgalithiques possdent des notions de gomtrie et d'architecture puisqu'ils savent mesurer les terrains, aligner leurs travaux, tracer des cercles, riger des blocs, etc.

  • L'histoire du mgalithisme 39

    Ils ont acquis des connaissances en astronomie puisqu'ils savent orienter les monuments. Ils s'en servent de viseurs, d'observatoires et de calendriers. Ils figurent les constellations sur notre sol pour observer les modi-fications de leurs configurations au cours des ges.

    On sait aussi que ces constructions sont toujours en rapport avec l'eau : ils creusent des puits non seulement pour des besoins pratiques mais aussi pour des raisons magiques. L'homme du palolithique utilise les nergies telluriques.

    Il semblerait qu'il rige tout d'abord de trs grands monuments, comme en tmoigne la prsence du grand menhir de Locmariaquer, un gant qui dpassait les 250 tonnes, 35 mtres au-dessus du sol. Il est maintenant terre bris en quatre morceaux, terrass par un coup d'orage.

    Puis ces normes blocs sont dbits et remploys d'autres usages: pierres funraires et construction de menhirs plus petits. Voila une thse officielle. Elle est somme toutes logique compte tenu de nos connaissances actuelles, mais elle supporte d'tre discute.

    Tout d'abord parce que certains menhirs ont au moins 8 000 ans, cela signifie que l'rection des mgalithes s'est faite sur une trs longue priode. Il ne sera donc pas toujours facile de faire concider le phnomne mgali-thique avec l'poque du nolithique. Et, surtout, on ne voit pas comment ces chasseurs cultivateurs qui fendent la pierre pour fabriquer leurs outils peuvent avoir des connaissances aussi tendues que celles que nous venons d'voquer.

    Le fonctionnement lectromagntique du systme mgalithique tel que nous allons l'approcher est d'une grande complexit et nous ne disposons pas encore aujourd'hui d'appareils de mesure qui nous permettent de comprendre l'intgralit des mcanismes.

  • 40 le souffle de la Terre

    Ce n'est pas tout : nous verrons bientt comment on extrayait et rigeait sur place des menhirs d'une quin-zaine de tonnes par des techniques simples. Mais le transport de grosses pices dont les plus lourdes que nous connaissons dpassent les 300 tonnes, au travers de continents, n'a pas encore t raisonnablement expliqu par des moyens connus.

    Nous nous bornons constater les faits. Mais nous pensons que ceux qui savaient faire fonctionner un menhir savaient aussi comment le transporter, ce qui est la moindre des choses. Si l'on ajoute cela les connais-sances des courants telluriques, des rseaux gomagn-tiques et celles des forces cosmiques, on est bien oblig de penser que ces hommes taient extraordinairement savants. Qu'ils aient guid les tailleurs de pierre est plus que probable, mais qui taient-ils, ou plutt d'o venaient-ils ?

    Ces tranges druides

    Nous verrons plus loin d'autres particularits des mgalithes, comme les alignements parfait dans toute une rgion (voir les cartes, figures 12 et 14), qui induisent que l'homme du nolithique tel que nous le connaissons n'avait ni les moyens techniques ni les connaissances gographiques pour riger de tels monuments.

    L'hypothse d'une civilisation antrieure la ntre peut tre d'autant plus sereinement envisage qu'il n'existe ce jour, aucune autre explication satisfaisante pour justifier la prodigieuse amplitude du mouvement mgalithique.

    Comme nous n'avons aucune certitude dans ce domaine, je propose un scnario. Compte tenu des infor-mations que l'on voit merger a et l depuis un certain

  • L'histoire du mgalithisme 41

    temps, j'ai essay de le rendre plausible et surtout, de garder une certaine rsonance, pour ne pas employer le mot cohrence , avec les grandes traditions.

    Mais avant de l'exposer, il faut vaincre une premire difficult : celle de conceptualiser des personnages qui peuvent exister dans d'autres dimensions spatio-tempo-relles que la ntre. Il n'est pas ncessaire d'tre un adepte de science-fiction pour cela : il suffit de lire la Bible. La tradition judo-chrtienne, pour ne citer qu'elle, est lar-gement pourvue en personnages archtypaux voluant dans des sphres proches de la ntre. Ainsi les mondes de l'angologie et de la dmonologie, celui des saints, etc., sont connus. D'autres civilisations sont plus fami-lires du monde des trpasss, des entits fantmes, qui frquentent les univers proches comme celui de l'astral, etc. Ces environnements parallles ainsi que leurs habi-tants possdent des caractristiques reconnues, admises ou comprises puisqu'elles font partie de conditionne-ments socioreligieux propres bien des civilisations. Je parlais des anges et des dmons, qui possdent tous un nom et une hirarchie prcise mais, ailleurs, on va trouver des gnies, des gnomes, des fes, des dragons, sans oublier l'Ankou, cher aux Bretons.

    Ceci tant prcis, mettons notre cinmascope en marche, en nous reliant chaque fois que ce sera possible, des informations connues ou, si l'on prfre, des repres identifiables.

    Explorant le vaste univers dans diffrentes dimen-sions, des personnages venus d'ailleurs dbarqurent il y a fort longtemps sur notre plante. Cette civilisation, bien plus avance que la ntre, matrisait les voyages dans l'espace. Elle diligenta comme il se doit quelques claireurs dans le but de prparer la venue ou plus jus-tement : l'invasion, de ses colons. Notre Terre les int-ressa beaucoup. On imagine facilement que les premiers

  • 42 le souffle de la Terre

    humains rencontrant ces entits furent impressionns aussi bien par leurs statures imposantes que par leurs formidables engins volants. Dots de pouvoirs jugs extraordinaires, ces tres furent spontanment diviniss.

    Il n'est pas difficile d'imaginer qu'il se trouva parmi ces visiteurs des pillards et d'autres plus sages, ces der-niers souhaitant aider les populations endmiques sortir de leur condition nandertalienne.

    Il existe une statuette en bois chez les Dogons du Mali appele Nommo. Il s'agit d'un tre mi-homme mi-poisson. Elle reprsente un dieu amphibien venu de Sirius. Nous retrouvons cette entit sous le nom d'Ore-jona prs du lac Titicaca, d'Oannes en Msopotamie. La mythologie des tribus Pornos de Californie men-tionne la venue d'un tre fondateur venu de l'ocan. En Chine, ces tres apparaissent sous le nom de Lingyus. Le terme Christ vient officiellement du grec kristos, qui signifie oint, mais aussi de ichthys que l'on tra-duit par poisson. Avant de devenir une croix, le sym-bole des chrtiens fut un poisson. Si vous observez attentivement la photo 23 dont nous reparlerons plus loin, vous constatez que la Vierge attribue au matre de Cabestany repose sur des vaguelettes, et que ses pieds voquent l'extrmit d'une queue de poisson.

    Selon la tradition dogon, le septime Nommo aurait apport le premier langage l'humanit. Chez les Celtes, c'est le dieu Ogme qui s'en est charg. L'Oanns babylo-nien ne s'est pas content de nous communiquer les l-ments de la comprhension, il aurait donn aux hommes le grain ou l'agriculture, des lments de science, des notions de mtallurgie, d'art, d'architecture, de lgisla-tion, de gomtrie. La tradition celtique mentionne ga-lement une dit aussi comptente dans des domaines aussi varis: c'est Lug Salmidanac'h (le polytechnicien).

    Certaines reprsentations du Christ aurol de sa

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    mandorle furent sculptes sur le tympan d'glises par des compagnons initis. D'autres reprsentations de la Vierge prsentent une caractristique anatomique remarquable: des mains dmesures (photo 23) Des battoirs qui nous font dire que le personnage ici reprsent correspond en ralit au mme Lug, aussi appel: aux grandes mains (photo 23 bis).

    Cette image ne fut pas rserve l'art religieux euro-pen. Le muse archologique d'Alger abrite des stles funraires carthaginoises, dont l'une d'entre elles montre un personnage aux mains disproportionnes.

    Alors quoi servent ces grands appendices ? bnir les fidles ? Mais certainement ! btir le monde venir ? Sans aucun doute. Mais pourquoi ne pas ima-giner simplement que ce dieu sorti des eaux possdait des particularits physiques adaptes son biotope naturel? Intressez-vous au matre de Cabestany, et vous verrez qu'en plein Moyen ge, ce sculpteur occitan et toute son cole s'obstinrent produire, sans que l'on sache officiellement pourquoi, des personnages religieux qui ne ressemblent rien de connu : avec des mains normes et des ttes de sauriens (photos 23 et 23 bis). Un bestiaire aussi trange que surprenant pourtant bien connu des Celtes si l'on en juge par leur art dcoratif. Et puisque nous parlons ferronnerie, saviez-vous qu'il exis-tait, l'instar du dieu forgeron celte Goibniu, un for-geron divin nomm Dubo en dogon et Dubu en sum-rien?

    Revenons un moment sur l'entit divine et lumineuse qui nous apporta le savoir puisqu'elle se manifesta en diffrentes parties du globe. Voici un autre exemple venu d'Amrique du Sud, chez les Aztques. Parmi leurs nom-breuses divinits, ce peuple honorait particulirement Quetzalcoatl : le serpent plumes. Cette divinit aurait apport la religion, l'agriculture et la loi. Elle leur aurait

  • 44 le souffle de la Terre

    appris les mathmatiques et l'criture, la musique et le chant, les arts et les mtiers. Un dieu polytechnicien de plus, somme toutes. Mais les similitudes avec d'autres traditions ne s'arrtent pas l: Quetzalcoatl fut le sym-bole des forces de lumire (toujours Lug le lumineux?) et combattit donc les forces des tnbres. Quetzalcoatl prit cong de ses fidles en s'embarquant en direction de l'est sur un radeau en peau de serpent.

    Voil qui permet d'observer que ce dieu industrieux a laiss de son passage sur terre quelques indices rcur-rents comme la connaissance, la lumire, mais aussi l'lment aquatique et les sauriens.

    Vous pensez que j'ai imagin ces personnages fantas-tiques? Que nenni: il s'en trouve d'abondantes descrip-tions sur les tablettes de terre cuite et diffrents objets usuels ou dcoratifs comme des objets mnagers o des poteries... sumriens, assyriens, msopotamiens et babyloniens, dans les sculptures aztques et mayas sur les planches du codex mixtque Borgia, dans les tom-beaux gyptiens, les dessins des Indiens Hopi et Iroquois d'Amrique du Nord, sur certaines reprsentations grec-ques des Titans, de poteries iraquiennes datant du 6e millnaire avant J.-C., sur la dalle de Palenque ou l'une des peintures murales de Teotihuacan prs de Mexico, sans oublier les statues des Dogons figurant les premiers hommes et en particulier le fameux Nommo que l'on retrouve reprsent de manire identique sur un sceau akkadien.

    Ces cratures anguipdes trs en avance sur les races terriennes ne se contentrent pas de nous piller ou de nous aider. Elles s'unirent aussi aux humaines et vint au monde une race hybride, gante et dote de pouvoirs particuliers qui laissa des traces dans les mmoires : Gil-gamesh, Cuchulain, Gargantua, Goliath, Gulliver, les Cyclopes, Mimir des sagas nordiques, et ceux des tribus

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    palestiniennes des Anakims et Rphams, furent consi-drs comme des super hros en leur temps, avant que le vent ne tourne pour eux et qu'ils deviennent indsira-bles.

    La Bible elle-mme prsente les protagonistes origi-naux : l'homme, la femme et le serpent, lequel peut prendre bien des visages et changer facilement de peau, comme on le sait. Les gants y sont mentionns. Voici ce que je relve dans ma vulgate, Gense 5, 6: Les gants taient sur la terre en ces jours-l, et aussi aprs que les fils de Dieu furent venus vers les filles des hommes et qu'elles leur eurent donn des enfants : ceux-ci furent les vaillants hommes de jadis, des hommes de renom.

    Voici une autre version: ... les fils de Dieu trouv-rent que les filles des hommes leur convenaient et ils prirent pour femmes toutes celles qui leur plut. [ ... ]Les Nephelims taient sur la terre en ces jours quand les fils de Dieu s'unissaient aux filles des hommes et qu'elles leur donnaient des enfants ; ce sont les hros du temps jadis, ces hommes fameux.

    Par la suite, ces gants drangrent les Pres de l'glise, car ils n'taient pas dans la norme humaine. Dieu ayant cre l'Homme son image, qui avait fait les gants ? Ils ne pouvaient pas expliquer leurs origines sans faire intervenir leurs mystrieux gniteurs. Et de surcrot, ces grands gaillards jouissaient des faveurs divines : un comble !

    C'est alors qu'apparat dans la Bible l'difiant pisode de David et de Goliath. On y raconte comment un nabot, berger de son tat et vraiment pas vers dans le domaine des armes, vient bout d'un combattant de trois mtres de haut, arm jusqu'aux dents et super entran. Un simple jet de fronde du gamin frappe le titan au front, et la puissante machine de guerre s'croule. Son adver-

  • 46 le souffle de la Terre

    saire en profite pour lui trancher la tte, assurant par ce fait, la destruction de l'entit sur d'autres plans.

    La demi-portion se nomme David, cela signifie aim de Dieu. L'glise chrtienne choisi son camp. Les gants, comme toute cette faune trange n'existeront officiellement plus aux regards des humains. Par ail-leurs, la parabole est riche de sous-entendus: avec le dieu des Juifs ses cts, on ne craint rien. Mais puisqu'il est explicitement crit dans la Bible que des fils de Dieu vinrent interfrer dans les affaires des hommes et s'unir leurs femmes, c'est qu'il doit bien rester les traces des rejetons quelque part.

    Le lecteur intress ne manquera pas d'effectuer ses propres recherches sur un sujet qui a t abondamment couvert par la littrature sotrique. Et ses investiga-tions le mneront probablement vers le jardin d'den, l'Atlantide ou M.

    Une fois installs aux endroits choisis, les trangers se comportrent la faon habituelle des colonisateurs, c'est--dire en utilisant les humains pour exploiter les richesses de la plante Terre. Elle se rvla la fois comme un bon garde-manger: cultures diverses, le-vage ... et aussi comme une rserve abondante de mtaux prcieux, or, uranium, etc.

    L'affaire aura dur un certain temps dans le strict res-pect de la hirarchie en place, ou, si l'on prfre, du rap-port des forces. Les humains craignaient ces dieux for-midables et les servaient le mieux possible. On imagine qu'ils devaient marcher la carotte et au bton ou, plus simplement, parce qu'ils avaient t modifis gntique-ment dans ce but. Et l'Homo sapiens sapiens supplanta l'homme de Nandertal sans que l'on sache exactement ou officiellement comment.

    Certains dieux s'intressrent beaucoup aux dvotions que les humains vouaient la Terre-Mre et au Soleil-

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    Pre. Les soi-disant primitifs vnraient les grandes forces de la nature. Ils pouvaient entrer en contact avec ces grandes nergies, et mme, pour certains d'entre eux, se faire entendre d'elles. Aprs cette rvlation, les grands tres durent considrer la Terre et ses habitants d'une faon plus ... respectueuse, puisque les primitifs l'taient moins que prvu.

    On le sait depuis toujours: l'volution technologique n'entrane pas la sagesse. Comme bien d'autres peuples le firent aprs eux, les dieux finirent par se disputer. Si la partie pondre souhaitait vivre en paix avec l'huma-nit prsente, la partie folle ne l'entendait pas ainsi, pr-frant la traiter comme des btes de somme.

    Mais si les diffrends cro-magnonnesques se rglent coup d'os de mammouth et font peu de dgts collat-raux, les conflits de nos dieux faillirent faire pter la pla-nte en chamboulant le systme solaire coup de mis-siles du mme nom.

    Il existe d'innombrables lgendes dans toutes lestra-ditions annonant l'apparition d'un astre perturbateur qui aurait boulevers la Terre, crant le grand dluge. Ce grand chambardement tant prvisible, les dieux dcidrent l'avance de mettre l'abri quelques person-nages particuliers, capables de remettre la machine Terre en marche aprs la grande catastrophe.

    On peut se demander pourquoi, et comment. Le pourquoi tombe sous le sens : la plante bleue tant

    particulirement riche en ressources, il parat logique de penser qu'ils espraient continuer la ponctionner une fois les choses calmes. Si, comme certains le pensent, ces trangers utilisent les courants telluriques de la Terre pour se dplacer et pour merger dans notre dimension selon leurs besoins, il fallait qu'ils puissent les reprer et choisir les points de plus forte concentration d'nergie pour effectuer ces mouvements.

  • 48 le souffle de la Terre

    Cette relation constante entre les courants telluriques et les lieux sacrs de la plante est tablie depuis long-temps. Mais je ne voyais pas en quoi elle concernait les envahisseurs. Une suite d'vnements apparemment for-tuits vint apporter quelques lueurs dans ma chambre obscure. Dans un premier temps, un ami me fit parvenir un article concernant les supraconducteurs. Illustr par deux aimants en lvitation, il expliquait comment le Japon, l'Allemagne et la Chine dveloppent des trains grande vitesse sustentation magntique. Un peu plus tard, d'autres personnes chres me firent parvenir quel-ques pierres ramasses sur des hauts lieux. Venue de l'gypte, du Sina, de Colombie ou du Prou, cette col-lection de minraux ne paye pas de mine, mais la plupart d'entre eux dgagent la mme haute vibration.

    Un soir, j'eus le sentiment que ces pierres, toutes ramasses au-dessus de courants telluriques majeurs, devaient en tre satures. Pour m'en assurer, il suffisait d'approcher une antenne de Lcher rgle sur 8 (repre du courant tellurique), en mditant sur l'omniprsence d'un chiffre que nous retrouverons plus loin. Alors que je m'attendais voir se coller l'antenne sur les pierres, c'est le contraire qui se produisit. Parvenue quelques centimtres du caillou, l'antenne s'en dtournait fran-chement comme s'il la repoussait. Voici l'explication que j'envisage cette bizarrerie : ces pierres ont reu une information particulire en relation directe avec le cou-rant tellurique, mais de polarit inverse. manant de ces tranges vaisseaux, cette nergie leur permet de lviter au-dessus des courants comme les supraconducteurs. Dans les endroits trs frquents, les pierres en ont conserv la mmoire.

    Cette simple observation nous laisse penser que ces visiteurs matrisaient parfaitement l'nergie de la Terre, du moins si cette hypothse est correcte.

  • L'histoire du mgalithisme 49

    On peut lgitimement penser que, parmi ces grands tres, certains sages durent estimer que les vibrations particulires de la plante bleue ou, si l'on prfre, la prsence des grandes Forces servies par ces drles d'humains pouvait jouer un rle certain dans l'volution spirituelle de notre monde.

    L encore, il fallait que notre espce puisse utiliser bon escient les nergies de la Terre et du Ciel, lesquelles sont particulirement concentres sur les grands nuds telluriques.

    Le salut des hommes ne pouvant venir que d'eux et non plus des dieux, ils slectionnrent quelques humains aux capacits particulires pour les former dans quatre les situes dans ce qu'on appellera plus tard: l'Hyper-bore. La tradition celtique prcise ce point : les dieux aussi appels Tuatha de Danann (les gens de la tribu de Dana) auraient appris dans ces les lointaines le drui-disme d'tres encore plus volus qu'eux. Ce qui fait du druidisme une philosophie intemporelle.

    Aprs le grand accident qui fit basculer l'axe de la Terre, ce lieu de vie verdoyant et ensoleill devint une zone glaciaire.

    Il se prsenta alors pour les camps protagonistes des opportunits diffrentes:

    - soit de continuer l'asservissement des habitants de la plante Terre et le pillage de ses ressources, ces deux objectifs allant de pair ;

    - soit, pour les sages, de participer l'volution des humains en les aidant dvelopper leur nergie et leur spiritualit. Et, pourquoi pas, rvons un peu, de faire en sorte qu'ils vitent les mmes erreurs que leurs initiateurs commirent avant eux.

    Il n'est nul besoin d'un long expos pour expliquer comment l'on gouverne les hommes en flattant leur ego

  • 50 le souffle de la Terre

    et leurs instincts. Il sera plus difficile de comprendre comment on peut s'y prendre pour faire grandir sa part la plus noble.

    L'nergie de la plante tant sens dessus dessous pour cause de cataclysme, il fallait trouver un moyen efficace et durable pour la remettre en tat de marche. Ils se sont souvenu que le genre humain considrait que la Terre tait doue d'une forme de vie certaine.

    Nous venons d'voquer l'utilit des courants telluri-ques pour le dplacement de ces visiteurs. Cette ide pourrait tre conteste par un non-radiesthsiste, mais il lui sera plus difficile de rfuter la ralit des agrogly-phes ou crop circles. Ces figures tonnantes ne peuvent pas tre attribues des tres normalement humains. De par leur complexit, leur perfection graphique et la rapidit stupfiante avec laquelle ils sont excuts. Ils apparaissent principalement prs des grands centres mgalithiques comme Stonehenge. Lesquels centres sont particulirement irrigus par ces courants que nous tudierons bientt.

    Si nous sommes loin d'avoir perc tous leurs secrets (voir l'tude en fin d'ouvrage) nous en savons davantage sur le rle qu'ils jouent pour favoriser l'quilibre ner-gtique d'un lieu. Ces informations nous sont venues d'une pratique assidue de la gobiologie : nous savons, ab effectu, qu'ils agissent en tudiant leurs implanta-tions.

    Considrant que ces courants jouent le mme rle que l'influx nerveux dans le corps humain, les visiteurs pro-cdrent comme le font les acupuncteurs : en plantant des grandes pierres verticalement dans le sol sur des points sensibles de la Terre. Puis ils formrent et laiss-rent sur place des spcialistes pour la maintenance du systme et l'ducation du peuple.

  • L'histoire du mgalithisme 51

    Comment s'y prirent-ils pour soulever ces normes masses? Je pencherais pour une technique conjuguant la matrise des forces gravitationnelles qu'ils utilisent pour se dplacer afin de lever les pierres, d'une part, et celle du son, d'autre part. Ceci produit une rsonance avec la note fondamentale de la Terre, et pour les faire s'accorder entre elles, puis les orienter efficacement pour obtenir le travail souhait. Un systme dlicat rgler malgr son apparente rusticit et que l'on arrta de mettre en uvre une fois les premiers rsultats jugs satisfaisants.

    Le systme rsista vaille que vaille l'usure du temps, mais relativement mal aux hommes que ces grandes pierres gnaient dans les travaux des champs. Il existe galement des raisons cultuelles que nous tudierons bientt. Cette norme installation se dgrada beaucoup. Il est donc difficile aujourd'hui d'apprcier l'ampleur de la tche de ceux qui l'implantrent. Mais ce qui en reste pose un premier problme sans rponse : comment s'y prirent-ils pour raliser ces alignements parfaits sur des centaines de kilomtres? (voir figures 12 et 14).

    moins de disposer de moyens ariens et de cartes prcises, on n'imagine pas comment ils firent. Les des-criptions des machines volantes susceptibles de raliser ces travaux comme celles de leurs pilotes se trouvent dans la plupart des traditions dj cites. Quant aux cartes, elles ont rsist au fil du temps. La plus clbre tant le portulan de l'amiral ottoman Piri Reiss, lequel, c'est un fait tabli, les aurait recopis en 1513 sur des cartes plus anciennes. Or, ces documents apportent des prcisions sur le Gronland, l'Amrique du Sud et l'Antarctique qui ne seront reconnus que bien des sicles plus tard par nos explorateurs et cartographes.

    Les dieux sages finirent par se retirer dans des mondes dont les vibrations plus leves leur convenaient davan-

  • 52 le souffle de la Terre

    tage. Mais, comme ils avaient souhait aider les humains, il fallait trouver un moyen de garder le contact. Ils utilisrent pour cela les spcialistes forms en Hyper-bore. Ceux qui nous concernent se sont appels druides, mais ils portent d'autres noms ailleurs.

    Ce furent donc ces hommes qui initirent les lieux dont les caractristiques telluriques les prdisposaient tre sacrs ou, si l'on prfre, frquents par les dieux pour des raisons que nous commenons souponner. Les rituels de sacralisation sont rapides et simples et, une fois la connexion tablie dans ce plan-l, la liaison, ou canal avec les dieux, est dfinitive.

    Une fois les choses en place ou en cours de l'tre, les druides utilisrent l'nergie cosmotellurique afin de dynamiser les rgions dans lesquelles les dieux les appe-laient. Ce travail fut effectu sur les principaux points d'nergie du globe. On peut en conclure que tous les hauts lieux possdent le mme taux vibratoire. Il est intressant de comparer, parmi le peu de traces que les druides nous ont laisses, une similitude rvlatrice entre une unit de mesure employe par les mgalitheurs et celle des druides. En effet, la coude de ces derniers mesure 0,5236 mtre, et la coude mgalithique 0,5238 mtre. Je vous laisse mditer sur cette approximation.

    Observons qu'en utilisant les forces intimes de la Terre sur les points d'mergence de son systme nerveux, les hommes pouvaient la fois invoquer les grandes ner-gies, comme le Soleil ou l'Eau, et la prsence ou l'aide des diffrents dieux.

    Les druides disposaient alors d'un panthon extrme-ment riche qui sduisit les peuples celtes lorsqu'ils dcouvrirent, lors de leurs vagues d'invasions succes-sives, les grands mgalithes et leurs servants.

    Notre scnario touche sa fin. Nous n'avons pas encore rejoint l'histoire officielle, mais nous commen-

  • L'histoire du mgalithisme 53

    ons la tangenter. Il est d'ailleurs difficile de simplifier en quelques lignes ce qui mit des centaines d'annes se produire. Il n'y eut pas une seule invasion massive des tribus celtes un moment donn. Cela commena par des contacts plus ou moins rugueux des populations locales avec des peuplades diffrentes, assimiles la grande ethnie celtique ou, plus exactement, un agrgat de type anthropologique. Mais si les druides se trou-vaient dj sur place, n'auraient-ils pas laiss quelques traces?

    On dcouvrit au XVIIIe sicle un reste de colonne grave sous l'autel de Notre-Dame de Paris. Nomm le pilier des Na utes , il se trouve maintenant au muse de Cluny. Sur l'une des faces, on voit un taureau sur lequel sont perches trois grues. Au-dessus d'elles, un arbre tend ses branches. Les trois grues sont l'image de la triple desse primordiale, figuration symbolique des Pliades.

    Le taureau reprsente l'animal cleste. Cette indica-tion nous est donne par la prsence de l'arbre sacr de la mythologie antique dont les feuilles sont des nuages. Il s'agit donc bien du Ciel lui-mme. Or, l'asso-ciation de ces animaux fut effective au moment o le soleil se levait l'quinoxe de printemps dans la constel-lation du Taureau et plus prcisment dans l'amas des Pliades, en 2400 avant notre re. Dj prsents et excel-lents astronomes, les druides avaient relev cette conjonction, laquelle fut largement utilise symbolique-ment par les Gallo-Romains. Mais au moment des faits, l'Europe n'tait pas, officiellement du moins, dj cel-tise.

    Les historiens ne sont pas toujours d'accord entre eux pour dfinir prcisment cette date. Il fallut d'ailleurs attendre beaucoup plus tard pour que l'ide d'une iden-tit commune se fasse jour. Une partie des tribus celtes tait prsente ds la premire priode de la Tne et pro-

  • 54 le souffle de la Terre

    bablement avant. Il est difficile de parler d'installation proprement dite, car pendant longtemps les mouve-ments de ces tribus furent de grands allers-retours.

    Nous pouvons considrer pourtant qu'entre - 600 et - 500 ans avant J.-C., les Celtes occupaient la Gaule. C'est d'ailleurs vers cette poque que l'on commence parler des druides, lesquels furent dfinitivement assimils aux peuples celtes.

    Si ces derniers adoptrent la philosophie, la religion, la morale, l'organisation sociale ainsi que les connais-sances en astronomie des druides, personne n'a vrai-ment cherch savoir si ces derniers ont eu une exis-tence en dehors des Celtes, tant l'histoire souda leurs destins.

    J'imagine trs bien pourtant l'existence de petites communauts savantes et discrtes, mobiles, trs occu-pes des tches consistant pratiquer leurs rituels autour des grands centres d'nergie, ainsi qu' former de rares mabinogs (apprentis) tris sur le volet. L'arrive des peuples celtiques dut tre une aubaine pour eux. Brillants, volus, imaginatifs, curieux et naturellement ports la spiritualit, les Celtes adoptrent ces person-nages savants avec lesquels ils taient compltement en phase. Ils leur rservrent d'ailleurs une place de choix dans leur socit.

    Les druides pouvaient leur inculquer le respect des grandes pierres, mais aussi de tout ce qui vit dans la nature, et ils avaient, avec cet apport de population, un vivier suffisant de jeunes pour envisager une relve de qualit.

    Aujourd'hui encore, l'tude des peuples celtes ne cesse de constituer un paradoxe pour les spcialistes. Alors qu'ils possdent une rputation de sauvages sans peur et de pillards, on dcouvre l'une des civilisations les plus riches, les plus fcondes et, finalement, l'une des plus

  • L'histoire du mgalithisme 55

    avances de cette nouvelle re. L'intgration des druides au sein de leur socit fut galement une aubaine pour les historiens. Car leur assimilation leur a permis d'expli-quer leurs origines ou, plus prcisment, de les esca-moter ainsi que leur fin souhaite, et programme.

    Il est d'ailleurs difficile de parler de fin puisque l'his-toire continue. Rsumons-la brivement. Les premires traces officielles de la ligne druidique de tradition hyperborenne date d'avant 1066 avant notre re. On connat le nom du bosquet (assemble): il s'agit de Cor Emrys dont la runion se tint Oxford. Vers 1245 aprs J.-C., et toujours Oxford, nous trouvons mention du bosquet Mont-Haemus . Le grand voile de la rpres-sion occulte le mouvement en le diabolisant. Faute de documents crits, nul n'en connat la traabilit, hormis le fait que la transmission clanique fut une tradition en vigueur dans cette ligne originale. Le pre, le grand-pre ou l'oncle passait le flambeau celui qui, de sa des-cendance, avait le don.

    Le renouveau s'annonce en 1716 quand John Toland relance officiellement le mouvement une premire fois Primrose Hill, puis en 1717 la taverne du Pommier, Londres. Depuis, les mouvements druidiques n'ont cess de se dvelopper. Ils sont mme la mode dans certains milieux et il n'est pas difficile de leur prdire un certain succs dans une socit en perte de repres. Les dtracteurs des no-druides ont beau jeu d'avancer le fait que ceux-ci n'ont plus rien voir avec leurs Anciens par le simple fait que, faute d'archives, rien ne le prouve.

    On pourrait leur objecter que l'absence de preuve n'en constitue pas une. Que la transmission clanique n'a pas t comptabilise, et que les grands druides avaient d'autres moyens d'inscrire leurs connaissances dans la mmoire des hommes.

  • 56 le souffle de la Terre

    Ils construisirent pour cela un grgore ou, si l'on pr-fre, une banque de donnes consciente dans le plan astral, accessible aux chercheurs sincres et initis. Ils n'avaient donc pas besoin d'criture.

    Il est facile de rfuter l'existence d'un grgore par le simple fait qu'il ne possde pas d'existence matrielle. Il est difficile d'expliquer le fonctionnement de la pense, et pourquoi notre cerveau ne fonctionne qu' 10 % de ses possibilits.

    Ceux qui ont vu le film Rain Man se souviendront des possibilits mentales fantastiques de l'autiste savant. Cette affaire est d'autant plus incroyable qu'elle est base sur une histoire vraie.

    notre modeste niveau, nous ralisons dans diff-rents sminaires des exercices de transmission de pense avec des participants de toute provenance. Ce travail est bas sur une charge nergtique au pendule sur la photo d'un verre d'eau qui peut tre dispos au bout du jardin ou 600 km de l. Chaque stagiaire russit l'exercice tous les coups, souvent trs tonn que cela soit si rapide, et si facile.

    Je ne viens pas dire ici que tous les groupes no-druides sont les dignes hritiers de leurs Ans, mais qu'ils s'en trouvent parmi eux quelques-uns capables de canaliser une nergie incroyable lors de leurs grandes ritulies des solstices ou des quinoxes. Rencontrer ces personnes est une autre affaire, car ce ne sont pas tou-jours ceux qui font le plus de bruit qui sont les plus effi-caces.

    Mais quand on cherche ... Les choses ne se prsentrent pas de la mme faon

    en Amrique latine, et encore moins en gypte o la prsence des dieux fut plus persistante. Ils avaient am-nag dans ces lieux d'autres dispositifs de communica-tion comme les pyramides. Ces difices magiques ont

  • L'histoire du mgalithisme 57

    t longuement tudis par ailleurs, et je dois recon-natre qu'on leur a trouv bien des usages. Dans mon livre Dynamisez la vie, je prsente quelques particularits d'une maquette de pyramide qui fut ralise en obser-vant les proportions de celle de Kheops. J'invite gale-ment le lecteur dsireux de se rafrachir la mmoire en relisant le chapitre consacr aux missions de forme car j'y ferai rgulirement rfrence.

    L'exprience est la suivante: de part sa forme, une pyramide met naturellement du Vert ngatif lectrique (V- E) au tiers de sa hauteur soit dans la chambre du rm.

    Cette mission ptrifiante ou momifiante en l' occur-rence, avait permis de conclure bon nombre de cher-cheurs que la finalit de la construction d'un tel monument se trouvait dans cette fonction particulire. Pour s'en convaincre, il suffit de laisser un verre d'eau quelques minutes sur un support plac cet endroit-l dans la maquette de pyramide. En utilisant un pendule quatorial rgl sur le Vert ngatif lectrique et une chelle de pourcentage, on relve le chiffre de 100 % en travaillant sur cette eau. D'autres y ont fait ptrifier des ctelettes en criant au prodige.

    Si vous y appliquez maintenant une pense positive, d'amour, au niveau du pyramidion, vous vous aperce-vrez que, non seulement le Vert ngatif lectrique n'est plus peru, mais qu'il s'est invers en Vert positif Magn-tique (V+ M), et que la porte de cette mission peut tre perue sur une trs longue distance suivant la qua-lit de la personne mettrice.

    Cette exprience, maintes fois rpte pendant mes stages, laisse supposer que la pyramide, judicieusement utilise est l'un des metteurs les plus monumentaux et parmi les plus puissants de la plante. Une exprience

  • 58 le souffle de la Terre

    qui mriterait d'tre tente in situ. Mais revenons ce qui fait l'objet de notre tude: les mgalithes.

    La destruction des sites

    Dans sa grande tentative d'intgration, la conqute romaine se heurte des croyances et des pratiques ancestrales qu'elle tentera d'assimiler. Malgr quelques tentatives de rapprochement, le culte populaire est aboli. La religion romaine entreprend donc de discrditer les druides, sans savoir que, un peu plus tard, le christia-nisme de saint Augustin mnerait une violente cam-pagne contre le panthon romain. Mais ceci est une autre affaire.

    Les druides sont alors poursuivis, perscuts et tus. La rpression la plus terrible a lieu en Grande-Bretagne, au ne sicle de notre re. L'glise de Rome s'implante progressivement, et la christianisation de l'Armorique se fait au cours des v e et VIe sicles, non sans mal.

    Officiellement, le mouvement druidique est radiqu. Pourtant, tous les grands druides ne se sont pas fait mas-sacrer. Certains, et non des moindres, ont feint l'all-geance et se retrouvent, incognito, placs des rles importants. La construction des difices religieux leur donne le moyen de prserver, et d'utiliser leurs connais-sances. Aprs de multiples tudes d'glises anciennes, je peux affirmer qu'elles furent construites de manire utiliser les lignes de force alimentant les centres spiri-tuels druidiques. En priant dans leurs glises, les chr-tiens activaient sans le savoir les centres anciens. Il suffit de possder des rudiments de radiesthsie pour trouver facilement, dans les vieux btiments, un centre d'nergie druidique non loin de l'autel. Du moins avant que ceux-ci ne furent dplacs. partir du moment o les premires

  • L'histoire du mgalithisme 59

    glises furent construites, les dieux celto-druidiques n'ont jamais cess, directement ou non, d'tre honors.

    De l'an 452 800, l'glise et le pouvoir vont agir pour interdire les cultes des pierres, des eaux et des arbres. En 658, le concile de Nantes prescrira de renverser les pierres vnres.

    Charlemagne s'lvera, lui aussi, contre ces pratiques d'un autre ge et, entre 789 et 800, il ordonnera la des-truction de toutes ces pierres. La plupart des lieux de culte anciens seront dmolis et les pierres croules pour tenter de faire disparatre les cultes paens lis aux mga-lithes. Cette radication systmatique et trs organise reprsenta un norme travail qui se doubla souvent d'une rcupration du site qui, qu'on le veuille ou non, restait toujours sacr.

    C'est ainsi que l'on christianisa un certain nombre de menhirs, en y sculptant des croix, par exemple. En cer-tains endroits, les pierres furent dbites pour tre assembles en calvaires, des chapelles furent riges sur des lieux de culte, etc.

    D'autres lieux vnrs comme les sources gurisseuses furent galement vangliss.

    On donna des noms de saints aux fontaines en fonc-tion de leurs vertus. Ainsi saint Clair gurit les maux d'yeux, saint Gnitour ou saint Vit (vous en connaissez beaucoup ?) sont invoqus pour avoir des enfants et saint Sourdeaux gurit de la surdit. 1

    Les pierres seront rcupres plus tard pour rpondre des besoins domestiques, construire des maisons ou dresser des cltures. Les mgalithes isols dans les champs furent souvent dplacs ou dtruits parce qu'ils gnaient les cultures, et la perspective de dcouvrir le

    1. Lire ce sujet Pierres et Eaux d'Arzh Bro Naoned, d. Guy Trdaniel.

  • 60 le souffle de la Terre

    fameux trsor de la lgende (qui se trouvait, croyait-on, sous le menhir) poussa plus d'un ignorant dmanteler le monument qui faisait la fiert et la bonne sant de son jardin et de sa maisonne. Il est a posteriori difficile de juger et de condamner l'intolrance ou l'ignorance. Ainsi va le monde, les menhirs ont disparu. On en connat encore 1 200, et on estime qu'il en reste encore peu prs 3 000, et les temps ont chang.

    Aprs avoir recouvert la surface de pays entiers, mono-polis des populations leur fabrication, symbolis le sacr pour des peuples entiers, servi de bornes, de repres astronomiques, pendant des millnaires, les menhirs ont apparemment presque tous disparus.

    Tous? Non, pas tout fait. Il existe encore une poi-gne d'irrductibles menhirs qui sont encore debout en Armorique.

    Le dpartement du Finistre compte 314 menhirs et 353 dolmens. Celui des Ctes-d'Armor: 343 menhirs et 133 dolmens. Le Morbihan possde le record : 3 450 menhirs et 312 dolmens. La Loire-Atlantique: 200 menhirs et 125 dolmens. L'Ille-et-Vilaine: 438 men-hirs et 37 dolmens. La Vende: 100 menhirs et 113 dol-mens. On trouve encore 32 menhirs et 35 dolmens en Mayenne, et 46 menhirs et 64 dolmens dans le Maine-et-Loire.

    Il en reste beaucoup dans la France entire, et un peu partout dans le monde.

    Si l'on veut bien considrer que la plupart des croix de nos campagnes se comportent toujours comme des menhirs, comme nous allons bientt le voir, c'est un nombre trs important de mgalithes qui reste, vaille que vaille, toujours en activit.

    Pour certains d'entre nous, leur rencontre sera l'occa-sion d'une prise de contact avec les ralits subtiles. ceux qui veulent bien se donner la peine de les approcher

  • L'histoire du mgalithisme 61

    avec un minimum de formalisme et d'ouverture de cur et d'esprit, ils se comportent comme les vieux sages de la plante. Ils dispensent inlassablement leur enseigne-ment celui qui vient humblement les couter. Il n'est plus rare d'apprendre que certaines pierres ont t rele-ves sans que l'on sache trop pourquoi. Parfois, sacri-lge, nous apprenons qu'un menhir a t dplac pour des raisons de circulation ou de coup d'il.

    Nulle concertation ne prvaut ces manipulations. Pourtant, nous avons dj pu nous rendre compte que les systmes s'ordonnent ou se rorganisent suivant une faon que nous n'aurions pas imagine. Des construc-tions humaines places l par hasard deviennent des relais nergtiques la place de mgalithes disparus sans que personne ne s'en doute. En d'autres endroits, quand des croix tombes ne sont pas releves, ce qui est rare, tous les habitants des villages des alentours connaissent leur emplacement prcis. J'ai aussi vu, il y a peu de temps, le propritaire d'un champ dans la rgion du Pouliguen (Loire-Atlantique) abattre la vn-rable croix de pierre sculpte (et rpertorie) qui s'y trou-vait depuis des sicles pour y construire sa maison de vacances. Curieusement, le btiment n'avance pas bien vite, mais le pire reste venir pour l'habitant car il est dangereux de vivre au-dessus d'un tel endroit sans l'avoir neutralis.

    Pour toutes ces raisons nous avons choisi d'tudier un site tel qu'il se prsente aujourd'hui.

  • 3

    LE MENHIR ET LE TELLURISME

    Quelques lieux communs

    Outre le travail d'change des nergies cosmotelluri-ques que nous allons approfondir, on prte habituelle-ment quelques usages courants ou pratiques au menhir. On pense qu'il sert surtout de repre, de borne ou de jalon, ce qui signifie la mme chose. De haute taille, sou-vent juch sur un monticule, il se voit de loin. Cette fonc-tion semble logique ou normale, mais sans originalit. On a dit qu'il dlimite deux territoires: pourquoi pas, mais quand les proprits changent, il faut fournir un gros travail pour dplanter et replanter une range de menhirs afin de refaire la frontire. Est-ce bien raison-nable?

    On pense aussi qu'il peut avoir t rig pour comm-morer ou clbrer un vnement : une naissance par exemple, un mariage, un sacre, etc. Il y a srement du vrai dans cette supposition, et il ne faudrait pas ngliger cette hypothse, d'ailleurs cumulable avec les prc-dentes, comme avec les suivantes.

    Il peut servir de monument funraire : l'on a retrouv des ossements sous certains dolmens, ce qui ne prouve pas qu'ils soient des spultures. On prte aussi aux mga-lithes le rle de viseurs astronomiques. Certes, mais pour

  • Le menhir et le tellurisme 63

    viser, il suffit de deux points et l'on comprend mal alors le rle des alignements pour cet usage spcifique.

    La fonction de calendrier suppose un agencement trs prcis des pierres et le site de Stonehenge en Angleterre que nous verrons plus loin est un modle du genre. On pense que les alignements de Carnac ont d galement jouer ce rle (entre autres). Mais, du fait de la prcession des quinoxes, tous les viseurs astronomiques se sont dcals au cours des ges.

    Les traditions populaires prtent des vertus thrapeu-tiques aux pierres et comme il n'y a pas de fume sans feu, il faut bien admettre qu'il devait bien se passer quelque chose d'important autour de ces menhirs. Car ils ont t assidment frquents pendant des sicles malgr toutes les interdictions, et ils le sont encore de nos jours.

    En fait, toutes ces suppositions sont certainement justes, ce qui fait quand mme beaucoup pour de sim-ples pierres. Aussi, avant de donner notre propre ver-sion, nous avons voulu essayer de savoir ce qu'est vrai-ment un menhir. Pour cela nous nous sommes rendu sur un lieu de production.

    L'extraction des pierres

    Le site mgalithique de Monteneuf, dans le Morbihan est remarquable plus d'un titre. On y voit un chantier complet montrant comment les pierres taient extraites, transportes et leves. La carrire est installe sur une veine caillouteuse: du schiste, en l'occurrence. Une sape profonde l'outil de pierre dtermine la taille dsire, ce dtail peut paratre anodin, mais il est important mes yeux. Des fentes pratiques l'arrire du rocher per-

  • 64 le souffle de la Terre

    mettent de glisser des coins de bois qui gonfleront une fois arross d'eau.

    Aprs clivage, et son dtachement du filon, la pierre est bascule sur un chariot que l'on fera glisser l'aide de rondins sur des rails de bois. Pour viter l'enfonce-ment d la charge, il aura fallu prparer un chemin de roulement capable de la supporter, avec des plaquettes de schiste et de l'argile compacte.

    Le menhir sera prsent dans une fosse de calage dont la profondeur est de l'ordre du 1110e de sa taille, mais il peut aussi tre enterr d'un tiers. Puis il sera dress au moyen d'un chevalet l'aide de cordages en utilisant les forces humaines et animales. Ces techniques de dmul-tiplications des forces permettent de relever une pierre de 15 tonnes en fournissant un effort de 7 tonnes, ce qui n'a rien d'extraordinaire avec ces quelques moyens.

    Des pierres places sur le bord de la fosse l'empche-ront de basculer. Une fois qu'il sera dress, d'autres pierres le caleront sur son pourtour. Un menhir normal de 5 mtres de long, pais de 1 mtre et large de 1,30 mtre atteint le poids de 15 tonnes.

    La dcouverte de ce site nous fournit des explications simples et logiques de la production et du dplacement local de mgalithes de moyenne ou de petite taille qu'on appelle aussi peulvan. Rien que la prparation du chemin de roulement reprsente un travail norme pour dplacer des menhirs d'une quinzaine de tonnes