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CPPAP N° 0520 G 79 622 L’abonnement : 35 e – Le numéro : 3,80 e Dossier Le Carême avec le CCFD LE MENSUEL DU DIOCÈSE DE MARSEILLE N° 2 • FéVRIER 2016 LE CHEMIN DE VIE DE ZÉBÉDÉE Jubilé Des tables ouvertes paroissiales Patrimoine Les cathédrales de Provence

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CPPAP N° 0520 G 79 622

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N° 2 • FéVrier 2016

LE CHEMIN DE VIE de ZÉBÉdÉe

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Mardi 2 févrierFête de la Chandeleur à Saint-VictorMesse des notaires à Saint-Cannat

Mercredi 3 févrierRencontre du Conseil d’Églises chrétiennesen France (CECEF), à Paris

Jeudi 4 févrierAssemblée générale de l’Université catholique de Lyon

Vendredi 5 févrierConseil épiscopal

Samedi 6 févrierLancement de la campagne du Denier de l’ÉgliseAccueil de la communauté des Sœurs de La Salette, à Notre-Dame de la Garde

Dimanche 7 févrierFête du nouvel an chinois à Saint-Défendent

Lundi 8 et mardi 9 févrierConseil permanent à Paris

Mercredi 10 février Célébration des Cendres

Jeudi 11 févrierChez les Clarétains

Vendredi 12 févrierConseil épiscopal

Dimanche 14 févrierAppel décisif des catéchumènesà Saint-Joseph (IM)

Du lundi 15 au mercredi 17 févrierSession doctrinale des évêques de France à Ars

Jeudi 18 févrierConseil diocésain des affaires économiques

Vendredi 19 févrierConseil épiscopal

Du dimanche 21au vendredi 26 févrierRetraite des évêques des provinces de Clermont-Ferrand, Lyon et Marseille à Sufferchoix

Samedi 27 févrierMesse à La Servianne

Lundi 29 févrierRencontre fraternelle des prêtres

L’AGENDA de Mgr Pontier

Mardi 2 févrierFête de la Chandeleur à Saint-Victor

Mercredi 3 févrierConseil pour les relations interreligieuses de la Conférence des évêques de France, à Paris

Jeudi 4 févrierAssemblée générale de l’Université catholique de Lyon

Vendredi 5 févrierHôpital Nord :départ du P. André BlotConseil épiscopal

Samedi 6 févrierConférence à Orsay avec le Service national des relations avec les musulmans

Dimanche 7 févrierCélébration pour les vocationsà Saint-Victor

Mercredi 10 févrierConférence à Notre-Dame du Laus sur Frédéric Ozanam

Vendredi 12 févrierConseil épiscopalRencontre avec la communauté du Chemin Neuf au Roucas

Samedi 13 févrierCommission de coordination du Jubilé de la miséricordeRencontre avec Lourdes Cancer Espérance à Saint-Jean-de-Garguier

Dimanche 14 févrierMesse à Notre-Dame-LimiteAppel décisif des catéchumènes à Saint-Joseph (IM)

Du 15 au 17 févrierSession doctrinale des évêques de France à Ars

Jeudi 18 févrierRencontre sur le site de la Légion étrangère à AubagneBureau du Conseil pastoral diocésain

Vendredi 19 févrierConseil épiscopal

Du 22 au 26 févrierRetraite des évêques des provinces de Clermont-Ferrand, Lyon et Marseille à Sufferchoix

Dimanche 28 févrierPrédication de Carême à Notre-Dame-de-la-Garde

Lundi 29 févrierRencontre provinciale des Services diocésains des relations avec les musulmans à La BaumeRencontre fraternelle des prêtres

L’AGENDA de Mgr Aveline

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À compter du 1er janvier 2016 et jusqu’à fi n août, le Père Pierre Gérard est envoyé exercer son ministère dans le diocèse de Digne. Il est nommé par Mgr Jean-Philippe Nault, évêque de Digne, au service des paroisses du secteur de Bas-Verdon (Saint-André-les-Alpes) en remplacement du curé absent pour raison de santé.

À compter du 1er janvier 2016 et jusqu’à fi n août, le Père Bernadin Auguste, Prêtre de Saint Jacques, avec l’accord de son Supérieur, est nommé administrateur des paroisses de La Valentine, Les Accates, Les Camoins, La Treille et Éoures (ensemble pastoral Notre-Dame de la Salette).

NOMINATIONS

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Cette année, le Carême commence tôt ! Le mercredi des Cendres va nous saisirà la sortie de l’Octave de la Chandeleur : à peine le temps de ranger la crèche et de goûter quelques navettes qu’on sera

déjà en route vers Pâques ! Et comme le début de l’hiver fut plus doux qu’à l’ordinaire, la nature elle aussi semble avoir pris les devants : sur le chemin qui monte à la Bonne Mère par le vallon du Bois sacré, on peut voir depuis quelques semaines, tel un veilleur imprudent mais fi dèle, un bel amandier en fl eurs.

C’est que l’amandier, qui reprend vie avant tous les autres, est depuis toujours l’arbre des veilleurs. La même racine, shéqed, désigne en hébreu à la fois le veilleur et l’amandier. Pas étonnant que les fl eurs d’amandier aient été choisies pour veiller sur l’Arche d’alliance ! Sur chacune des branches du candélabre qui devait se trouver dans l’Arche, le Seigneur avait en effet prescrit à Moïse de faire « trois calices en forme de fl eurs d’amandiers » (Ex 25, 33, 34 ; 37, 19, 20). Mais c’est surtout au temps de Jérémie (VIIe-VIe siècle avant Jésus-Christ), en une période troubleet dramatique pour le peuple juif, que la prophétie de l’amandier ouvrira les cœurs à l’espérance.

« Que vois-tu, Jérémie ? » avait demandé le Seigneur (Jr 1, 11). C’était la première question que Dieu posait à son prophète. Et Jérémie avait répondu : « Je vois

une branche d’amandier [littéralement : de l’arbre veilleur]. » Et le Seigneur lui avait dit : « Tu as bien vu, car je veille sur ma Parole pour l’exécuter »(Jr 1, 11-12). Mais pour Jérémie, cette image bucolique n’était pas tout à fait rassurante. Car le Seigneur venait de lui dire le programme de cette « Parole » : « Vois, je t’établis en ce jour sur les nations et sur les royaumes,

pour arracher et pour abattre, pour perdre et pour démolir, pour bâtir et pour planter » (Jr 1, 10).

Et pendant quarante ans, comme en un long Carême, Jérémie s’est dévoué à cette Parole de Dieu qu’il avait reçu mission de prêcher. Quarante ans d’interpellations au nom du Seigneur et de lamentations devant le péché de son peuple. Et rien ne s’arrange : de son vivant et à vues humaines, Jérémie n’a connu que l’échec. Son nom est tellement lié à cette réalité du malheur et de la plainte qu’on appelle encore aujourd’hui « jérémiades » les paroles de ceux qui ne cessent de se plaindre !

Et pourtant, les questions de Jérémie, loin d’être des jérémiades, sont pour nous d’une grande actualité. Qu’avons-nous fait de la Parole de Dieu, de ses exigences et de ses interpellations ? Qu’avons-nous fait de l’appel du Seigneur à la justice et à la vérité, au partage et à la fraternité ? Qu’avons-nous fait de l’espérance qui nous a été confi ée ? Qu’avons-nous fait de la miséricorde par laquelle le Seigneur veut transformer nos cœurs de pierre en cœurs de chair ?

Marcheur en route vers Pâques, n’oublie pas la promesse que Dieu a redite, par la voix de Jérémie, à son peuple perdu et malheureux : « Je sais, moi,le dessein que je forme pour vous – oracle du Seigneur – dessein de paix et non de malheur, qui vous réserve un avenir plein d’espérance » (Jr 29, 11). Regarde les amandiers qui accompagnent ton début de Carême. Comme eux, dans un monde troublé et inquiet, sois veilleur d’espérance et chante, de tout ton cœur et par toute ta vie, la miséricorde du Seigneur !

+ Jean-Marc AvelineÉvêque auxiliaire de Marseille

Le prophète et l’amandier

Église à Marseille N° 2Éditeur : Association diocésaine de Marseille14 place Colonel-Edon – 13284 Marseille Cedex 07. Tél. : 04 91 52 94 27. E-mail : [email protected] Commission paritaire : 0520 G 79 622.ISSN : 2104-9424. Dépôt légal : 1er février 2016 – 135e année.

Directeur de la publication : Pierre Grandvuillemin. Rédactrice en chef : Dominique Paquier-Galliard. Ont collaboré à ce numéro : R. Bertrand, M.-A. Bourgois, CCFD, CDES, J. Chagnaud, J. Conrad, M.-T. Fantasia, B. Goirand, A. Guillem, J. Guyon, Q. Josnin, B. Lorenzato, MEJ, J.-L. Ragonneau et J.-L. Vissière. Photo de couverture :Dominique Paquier-Galliard.

Réalisation : Bayard Service Édition Méditerranée40 avenue de Lascours — Parc d´activités de Napollon — 13400 Aubagne.Tél. : 04 42 98 14 10. Secrétariat de rédaction : Émilien Droniou.Maquette : B. Renault et É. Droniou. Publicité : Bayard Service Régie. Tél. : 05 62 74 78 20. Imprimerie : J.F. Impression – 34000 Montpellier

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Éditorial

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➲ L’accueil par le Secours catholique en région PACAChaque année, le Secours catholique publie des statistiques d’accueil. Il s’agit d’un rapport, extrêmement détaillé, établi à partir des multiples rencontres de personnes ou de familles en diffi culté avec les équipes de bénévoles dans les lieux d’accueil. La présentation faite au niveau régional permet de percevoir les données relatives à la région PACA.Premières données brutes pour l’année 2014 : 3832 bénévoles répartis en 231 équipes ont rencontré 35 807 personnes.Perspective générale : 17 habitants sur 100 vivent sous le seuil de pau-vreté, en raison d’un taux de chômage élevé, d’un faible taux d’activité féminine, d’un grand nombre de familles monoparentales et de la cherté des logements. Notre région se caractérise aussi par d’importantes iné-galités de revenus ; seule l’Île-de-France présente un écart plus grand.L’économie de notre région est très orientée vers le secteur tertiaire qui concentre 8 emplois sur 10, dont 5 dans le secteur marchand.La proportion d’étrangers dans les accueils PACA, bien qu’en légère régression, est sensiblement supérieure à la moyenne nationale (39,5 %), dont un peu moins de la moitié est originaire du Maghreb et un quart de l’Union européenne. Autre caractéristique, la population rencontrée dans les accueils est plus âgée que la moyenne nationale.Au printemps 2015, le Secours catholique a effectué une enquête sur la mobilité et les transports. Concernant les personnes en situation de précarité et en âge de travailler (souvent des femmes ou des mères seules), la faiblesse de leur revenu leur impose de limiter leurs déplacements : il en résulte des conséquences sur l’accès à l’emploi ou le maintien dans l’emploi, mais aussi sur l’ouverture à une vie sociale, sur les relations avec les proches et enfi n sur la santé. En certains endroits du Vaucluse ou des Alpes-de-Haute-Provence, les équipes du Secours catholique mettent leur

temps et leur véhicule à dis-position pour accompagner des personnes ayant des courses ou une démarche administrative à accomplir.

De façon générale, les récentes élections régio-nales ont d’ailleurs mon-tré que les présidents élus avaient bien pris conscience des efforts à accomplir dans le domaine des transports.

➲ Pèlerin nouveau est arrivéL’hebdomadaire chrétien, fondé en 1873, l’un des fl eurons du Groupe Bayard, n’avait pas fait de cure de rajeunissement depuis 2010. Pèlerin, avec sa nouvelle formule

lancée fi n novembre 2015, s’est totalement modernisé pour un double objectif : fi déliser un lectorat habituel

important et chercher un nouveau public, plus jeune, plus proche des valeurs du titre.La couverture a été revisitée avec l’emploi d’un monogramme et le choix d’un seul sujet. Des caractères originaux contribuent à exprimer le dynamisme et le sérieux de la nouvelle formule. Le contenu s’articule autour de deux parties : L’Actu pour décrypter le monde et Le Mag pour vivre mieux et autrement. En complément, un cahier détachable Croire +se présente comme un guide pratique pour approfondir la culture chrétienne.

Anne Ponce, directrice de la rédaction, conçoit sa mission dans trois directions. Une presse de conviction marquée par une volonté d’ouverture et un regard bienveillant sur le monde. Un journalisme de terrain reposant sur des reportages et des rencontres. Un journalisme de propositions, lucide sur la dureté des temps, mais à la recherche de solutions d’avenir.

➲ Fin du pacifi sme au Japon ?

C’est la revue des Missions étrangères de Paris qui met en lumière le débat ouvert récemment au Japon sur le rôle que cet État devait jouer dans le monde : rester un modèle de pacifi sme ou se donner les moyens d’intervenir militairement si des pays amis étaient menacés. En effet, après les horreurs de la guerre, le Japon s’est doté, en novembre 1946, d’une constitution qui, aux termes de son article 9, est la seule au monde ne reconnaissant pas au pays le droit de prendre part à une guerre. Or, le Parti libéral, actuellement au pouvoir, prépare une série de projets de loi qui étendraient le droit de l’autodéfense au-delà des frontières du Japon. Ce débat mobilise un large éventail de la population.En février 2015, la conférence des évêques du Japon a publié un message intitulé Heureux les artisans de paix. Aujourd’hui plus que jamais pour une paix qui ne s’appuie pas sur la force des armes. Parmi les laïcs, nombreux sont ceux qui voient dans cette position la marque d’un idéalisme qui fait confondre le pacifi sme vécuau niveau des individus exprimant leurs convictions personnelles et le pacifi sme présenté comme un bien pour la collectivité au niveau national.

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➲ Prix 2016 de la BD chrétienne pour Mère Teresa

Fin janvier s’est tenu le 41e Salon de la BD d’Angoulême. Parmi les nombreux stands se trouvait celui de la BD chrétienne qui a remis cette année son 30e prix international.Sur les 15 albums sélectionnés, le jury œcuménique de la bande dessinée chrétienne d’Angoulême, réuni à la Conférence des évêques de France à Paris le 16 décembre dernier, a choisi de primer l’album Mère Teresa de Calcutta – Au nom des pauvres parmi les pauvres.Le scénariste, Lewis Helfand, est un Américain de 38 ans, diplômé de sciences politiques et passionné

de comics. Il était correcteur d’annuaires (!) avant de se consacrer à la BD. Il est aussi l’auteur d’un album sur Martin Luther King.Sachin Nagar est le dessinateur. Originaire de New Delhi, formé en ani-mation et en informatique, il a déjà réalisé une dizaine d’albums, dont un sur Gandhi.Le jury a été littéralement « renversé » par cette BD, récit biographique, tout en nuances, qui reprend logiquement les moments forts de la vie de Mère Teresa, offrant un bon équilibre entre foi et œuvres, entre message laïque et esprit évangélique. Le dessin, tout à l’aquarelle, magnifi e le propos sous de belles lumières artistiques.Le Prix a été remis aux lauréats, le 28 janvier, en l’église Saint-Martial d’Angoulême.Selon le P. Roland Francart, s.j., bon connaisseur du sujet, la première BD chrétienne remonte à 1941 dans Spirou, avec une vie de saint Jean Bosco, par le dessinateur belge Jijé (Joseph Gillain, né en 1914). Dans le monde catholique, la BD a été longtemps jugée peu convenable — sans doute en référence aux facéties du sapeur Camember à la fi n du XIXe siècle. Il a fallu attendre Fleurus et Bayard, en France, pour voir les premières BD s’adressant à un public catholique. Aujourd’hui encore, leur diffusion est très restreinte : sur 5 000 titres de BD francophones publiés chaque année, seuls 20 sont chrétiens. L’explication tient au circuit commer-cial : ces BD, rarement présentes dans les rayons des librairies ou des centres commerciaux, sont vendues à un public limité dans les librairies religieuses. Une BD sur le pape François pourrait, peut-être, amorcer un heureux décollage !

➲ Une présidente pour le CCFD En juin 2014, le Secours catholique avait porté, pour la première fois, une présidente à sa tête. En décembre dernier, par une même démarche, l’assemblée générale du CCFD – Terre Solidaire a élu, pour la première fois également,une présidente. Sylvie Bukhari-de-Pontual, 54 ans, avocate au barreau de Paris, professeur à la Faculté des sciences sociales et économiques de l’Institut catholique de Paris, prendra ses fonctions en juillet prochain à la fi n de son mandat de présidente de la Fédération internationale de l’ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture).Fille d’une Française catholique et d’un diplomate pakistanais musulman, elle a une approche multiculturelle plus que franco-française des problèmes. Membre de Justice et Paix, elle est une personnalité très engagée, depuis longtemps, dans la défense des droits humains. « Aujourd’hui, avec le CCFD – Terre Solidaire, je suis convaincue qu’un monde meilleur est possible et que cette transformation repose en grande partie sur l’imagination, la volonté et le courage de la société civile », a déclaré Sylvie Bukhari-de-Pontual après son élection.

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Actualité

Zébédée.Libre, avec l’AutreDe retour d’un pèlerinage à Rome, pour le Jubilé de l’an 2000, avec le Sara, organisme de réinsertion sociale, un groupe de vingt-cinq Marseillais en situation de précarité a créé « Zébédée » avec le projet de « continuer la route ensemble » et de partir en pèlerinage à Compostelle.L’objectif de l’association est de « s’inscrire en solidarité avec les précaires, de promouvoir leur épanouissement. Zébédée est un espace de liberté où chacun peut créer des relations humaines qui aident à se construire et agir en faveur d’une société plus solidaire. C’est pourquoiil se dit libre, avec l’Autre ».L’association est installée dans un local prêté par les OMI, au rez-de-chausséede leur maison-mère. « Un lieu hautement symbolique, car les Oblats y faisaient leurs malles avant de partir évangéliser aux quatre coins du monde. Comme eux, nous ne sommes pas là pour rester enfermés, mais pour aller donner aux autres l’amitié que nous y trouvons. »Zébédée propose à ses membres des activités variées, comme la bibliothèque et l’atelier d’écriture, tous les quinze jours, en partenariat avec l’association C’est la Faute à Voltaire.Le jeudi, pour la table ouverte, Suzanne accueille les personnes qui viennent s’inscrire, on prépare ensemble le menu,puis Jean-Pierre va faire les courses. Tout le monde met la main à la pâte pour dresser la table, préparer le repas, faire la vaisselle.Le vendredi après-midi, c’est l’atelier d’arts plastiques et le premier jeudi du mois, Annie anime le ciné-club. Il y a aussi les soirées à thème, les temps forts spirituels, les conférences, les sorties, les randonnées, les voyages…Zébédée entretient des liens étroits avec d’autres associations engagées dans la lutte contre l’exclusion et la précarité, comme le Secours catholique, l’Accueil Saint-Jean de Dieu et la Fraternité Bernadette.Zébédée est membre fondateur du Réseau Saint-Laurent qui « met en relation des groupes chrétiens partageant en Église un chemin de fraternité et de foi avec des personnes vivant des situations de grande pauvreté et d’exclusion sociale ».Cet été, les Zébédéens ont participé, à Lourdes, aux dix ans du Réseau. Une expérience qu’ils ont racontée dansleur journal, Les Nouvelles de Zébédée.

Contact : Zébédée15 imp. Ricard-Digne (4e) — 04 91 50 06 18 [email protected] http://zebedee.over-blog.com

«Z ébédée, c’est une famille très explosive ! On y retrouve des amis, on s’entend bien, quelquefois, ça pète ! Mais

on se respecte toujours. » Louise résume bien l’ambiance qui règne dans le local. On s’inter-pelle, on rit, on discute, on se dispute un peu. Bref, il y a de la vie ! Ce vendredi, l’atelier peinture prépare l’exposition de son œuvre.

Rencontre à Diaconia 2013L’aventure du Chemin de croix a commencé… à Bouvines, dans le Nord. La Communauté du Chemin Neuf, à qui a été confi é l’an-cien monastère des Dominicaines contemplatives, a demandé au P. Mickaël Frontini, artiste-peintre, de réaliser un Chemin de croix pour la chapelle. Il commence à travailler, seul, sur les textes de la Passion dans l’évangile de Marc. Arrive Diaconia 2013, à Lourdes. Le P. Mickaël, qui est en lien avec le Réseau Saint-Laurent, rencontre le groupe de Zébédée et son fondateur, le P. Marcel Baldacchino. Prêtre du diocèse de Lyon, mais résident alors à Marseille, Mickaël est invité à l’atelier d’arts plastiques du vendredi. Il propose

aux participants de réaliser le Chemin de croix avec lui. « Mickaël hésitait à faire cette proposition, se souvient Marcel Baldacchino. Il attendait de voir la réaction du groupe. » Certains ont été tout de suite partants, d’autres ont préféré continuer leurs projets personnels. « Doucement, les autres

ont fi ni par s’y mettre… » Finalement, tous les membres de l’atelier ont été partie prenante.

Une œuvre collectiveIl a fallu trois mois d’ap-privoisement. « Nous ne savions pas dessiner, raconte Suzanne. Mickaël nous a fait essayer des tech-niques simples pour que nous soyons à l’aise. Dans

nos gribouillis, il nous a montré les choses qu’on ne voyait pas. » « Ma première colombe ne ressemblait à rien, et il l’a prise pour modèle ! » ajoute Jeannot. Jean-Marie, qui pratiquait déjà l’aquarelle et la mosaïque, a apporté beaucoup de son expérience, estiment ses compagnons.Les participants sont d’accord pour travailler sur l’évangile de Marc et pour réaliser ensemble chaque station, et non chacun une station : « Il n’y avait pas de modèle choisi à l’avance. Nous commencions par un temps de lecture d’évangile,

Au fond de l’impasse Ricard-Digne (4e), le vendredi après-midi, un groupe de passionnés se réunit, depuis septembre 2013, pour réaliser « un Chemin de croix nouveau », d’après la Passion selon saint Marc. Les Marseillais vont pouvoir découvrir le fruit de la collaboration entre Zébédée et le P. Mickaël Frontini.

Exposition du Chemin de vieDu 25 janvier au 21 février à l'église Sainte-Rose de Lima 105, av. de la Rose (13e)Le matin du mardi au samedi, le mercredi de 15 h à 17 h et le samedi de 15 h à 18 h.Rencontre avec les artistes le samedi après-midi et le vendredi 12 février de 17 h 30 à 19 h 30.

Mercredi des Cendres 10 février à la basilique du Sacré-Cœur (8e)Participation à la messe des artistes.

Du 23 février au 10 mars au Centre Le Mistral (1er)Du lundi au samedi de 8 h à 18 hRencontre avec les artistes le samedi de 15 h à 18 h et le mardi 23 février à 17 h 30.

Du 12 mars au 3 avril à l'abbaye Saint-Victor (7e)Tous les jours de 9 h à 19 h.Rencontre avec les artistes le samedi de 15 h à 18 h et le mardi 15 mars à 19 h.

Vous pouvez suivre la réalisation du Chemin de vie sur le blog de Mickaël Frontinihttp://www.lavie.fr/blog/mickael-frontini/tombee-du-ciel,4568

Le Chemin de viede Zébédée

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pour nous imprégner du texte et nous mettre à son service. Ensuite, chacun faisait son esquisse avec des papiers découpés et collés. On les mettait au mur et on votait. Parfois, il y avait unanimité. Sinon, on faisait une synthèse de ceux qui avaient le plus de voix. »

Un langage de matières« Chacun a bénéfi cié du travail des autres, sous l’œil vigilant de Mickaël, note le P. Marcel. Il nous a guidés pour réaliser ce que nous voulions. » « Je suis un peintre abstrait, explique le P. Frontini. Je n’avais pas d’idées préconçues, j’étais assez ouvert à ce qui pouvait se faire. J’aime chercher des tech-niques différentes. Nous avons inventé un langage de matières. Soumis à des défi s techniques, il a fallu s’adapter ! Tous les portraits sont en fi celle. Réaliser le portrait de Jésus en fi celle, seul, je n’aurais jamais osé ! Le carton recouvert de tissu reproduit le gra-nulé de la peau. Les empreintes de fi celles sur du papier de soie fi gurent le parfum qui coule à Béthanie. Nous avons utilisé du carton, des tissus brodés, des perles pour les yeux, des écorces pour la croix, des clous, du plexiglas… »

La Bible avec les yeux et les mainsLe résultat ? « Il est magnifi que, estime Suzanne. Grâce à Mickaël, qui venait d’une autre planète,

on a appris à mieux connaître la Bible avec les yeux et avec les mains ! » « C’est vraiment de l’art, renchérit Jeannot. Je suis le dernier arrivé, je suis resté bouche bée ! J’ai appris le dessin… et la patience : il en faut pour faire des cheveux avec des bouts de fi celle ! » « Du temps et de la patience », c’est aussi ce que retient Jean-Pierre, qui s’est peu à peu investi dans ce travail minutieux. Louise a apprécié le travail d’équipe : « On a passé de bons moments. On se demandait à quoi ça allait aboutir… Mickaël a aplani toutes les diffi cultés. »Jean-Michel s’est investi dans la réalisation des cadres, qu’il a découpés, vernis et mis en place. Quant à Jean-Marie, il est encore étonné, car il ne pensait pas que ce projet un peu fou arriverait à son terme ! « L’autre Jean-Pierre » a été surtout intéressé par la halte spirituelle au cours de laquelle le groupe a médité pour réaliser le livret qui accompagne l’exposition, avec des phrases d’Évangile et des textes, car le Chemin de croix est fait pour aider à prier.

Un projet fédérateurAnnie, présidente de Zébédée, se dit enchantée : « J’ai admiré leur travail, senti la patte d’un maître

de l’art. C’est un projet qui fédère ce petit groupe. Pour tout projet, il

faut un élément moteur et compé-tent. Dans cette démarche artistique

et spirituelle, il y a tout ce qui fait l’esprit de Zébédée : l’accueil de toutes les expressions,

de toutes les confessions. »« Les rencontres du vendredi après-midi nous ont fait redécouvrir le sens de la prière, constate le P. Baldacchino. En réalisant cette œuvre spi-rituelle, nous avons pris conscience qu’on ne prie pas seulement dans le silence, mais aussi en vivant quelque chose d’important entre nous. »En deux ans, le groupe a réalisé non pas un, mais deux Chemins de croix, un pour Bouvines et un pour Marseille. Début juillet, les artistes de Zébédée se rendront au monastère où leurs panneaux ont été accrochés.Après les expositions à La Rose, au Mistral et à Saint-Victor, le Chemin de vie deviendra la propriété du diocèse. De cette expérience extraordinaire, Zébédée gardera un tableau en papier collé dans son oratoire. Les Zébédéens auraient bien voulu retenir Mickaël, mais il va bientôt repartir dans son diocèse d’origine… Quant à l’avenir de l’atelier, « il est à Dieu ! »

Dominique Paquier-Galliard

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Le P. Nicolas Lhernould, au côté de Rémi Caucanas,

directeur de l’ICM, lors de la conférence

du 3 octobre.Retrouvez nous sur : www.accoplas.fr

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Dossier

«T out est lié et la protection authen-tique de notre propre vie comme de nos relations avec la nature

est inséparable de la fraternité, de la justice ainsi que de la fidélité aux autres. » « Tout est lié » : cette expression revient neuf fois dans l’ency-clique Laudato si ' du pape François. C’est dire son insistance ! Nous pouvons l’interpréter en deux directions.

Le repli sur soi et ses conséquences • Accaparement des terres et des richesses natu-

relles par des minorités et des miettes pour les autres.

• Dérèglement climatique auquel les plus pauvres sont les plus exposés.

• Gaspillage alimentaire pour les uns et la faim pour 800 millions d’êtres humains !

• Des guerres sans fin avec leurs cortèges de réfugiés économiques, politiques et climatiques.

• Radicalisations politiques et religieuses, menaces terroristes et attentats, chez nous et en de nombreux pays, qui entraînent la souf-france et la mort.

La liste, hélas, n’est pas close ! Cette actualité et tous les drames humains qui en découlent nous interrogent.

La solidarité : elle est bien réelle mais toujours à construire et reconstruire • Quelle communauté humaine voulons-nous

bâtir : repli ou ouverture ?• Quelle place pour le pauvre, le laissé pour

compte, l’étranger dans nos communautés ? • Quel monde laisserons-nous aux générations

à venir ? • Comment vivre en même temps une solidarité

dans toutes ses dimensions : locale, nationale et universelle ?

Il y a un peu plus de cinquante ans, Martin Luther King s’exprimait ainsi : « Toutes nos vies se tiennent et tous les êtres humains dépendent les uns des autres. Aucun pays, ni aucun être humain ne peut se prétendre “grand” s’il ne se sou-cie pas du “plus petit d’entre ses frères” » (extrait du discours qu’il prononça à Oslo, le 11 décembre 1964, en recevant le Prix Nobel de la paix).

Au cours du Carême, d’une manière plus intense, nous marchons dans les pas du Christ qui s’est fait le plus petit d’entre ses frères. Sur ce chemin, nous sommes invités à nous tourner vers Dieu et vers

les autres, c’est tout un. « Tout est lié. » Nous souhaitons à tous un beau Carême 2016 de paix et de partage.

Pierre Richaud, aumônier diocésain de Marseille

Patrick de Fleurian, aumônier diocésain d’Aix-en-Provence

La communauté : une mémoire, un espoir, un chemin. Le Carême : un temps pour tisser des liens. Le partenariat pour construire une communauté universelle.

LE CARÊME AVEC LE CCFD – TERRE SOLIDAIRE

Faire communauté dans un monde pluriel

CCFD — Terre Solidaire : délégation de MarseilleCentre Le Mistral, 11, impasse Flammarion (1er)

Permanences : lundi, mardi et jeudi de 14 h 30 à 17 h, hors vacances scolaires.04 91 08 86 75 — [email protected]//blog.ccfd-terresolidaire.org/pacalc/

Carême, chemin de vie, chemin de foi.Partir, s’ouvrir à l’étranger, partager ses doutes, repartir changé, se reconnaître aimé

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L e CCFD – Terre Solidaire affirme avec force que les valeurs de solidarité et

d’accueil sont aux fondements de notre pays. Solidarité avec l’autre, accueil de l’autre. Solidarité avec notre voisin comme avec l’étranger, accueil de sa diversité, de ses idées, de ses richesses, de son humanité.La solidarité et l’accueil sont le berceau d’un monde que nous construisons au quotidien avec nos partenaires dans 56 pays. L’échange de savoirs, la coopé-ration, la mise en commun, l’at-tention que chacun se porte, la foi que chacun exprime, à sa façon et dans le respect des autres, la volonté de faire vivre la Terre

dont nous ne sommes qu’une partie. Dans notre marche vers Pâques, chacun pourra, par un don, soutenir les projets mis en œuvre par les partenaires du CCFD avec la remise de son enveloppe le 5e dimanche de Carême.

Retour sur les expériences vécues en 2015

• À la paroisse Saint-François-Xavier, nous avons vécu une rencontre très riche avec Sebastián Prevotel du Centre « Nueva Tierra » en Argentine, association partenaire du CFFD — Terre Solidaire.

Sebastián a découvert différents visages de Marseille : les mouvements de l’Action catholique spécialisée, Voisins et Citoyens en Méditerranée, Emmaüs Pointe-Rouge, Ingénieurs Sans Frontières, Filière Paysanne, Unis-Cité, Zafar, Coexister, les Francas et d’autres…

• Une visite de Notre-Dame de la Garde a été suivie d’une soirée grand public au Mistral. Elle a rassemblé des personnes issues des communautés chrétiennes et de la société civile.

• De nombreuses paroisses ont utilisé les outils (tenture, cartes) proposés par le CFFD — Terre Solidaire pour aider les chrétiens à cheminer tout au long du Carême.

Mardi 15 mars, au Centre Le Mistral de 18 h à 21 h. Le CCFD – Terre Solidaire accueille le SERPAJ, « Fundacion Servicio Paz y Justicia » (Service Paix et Justice) du Paraguay. Présent en Amérique latine depuis 1974, le SERPAJ a vu le jour au Paraguay en 1988. Partenaire du CCFD – Terre Solidaire et ayant le statut de consultant auprès des Nations Unies, il soutient dans ce pays l’avènement d’une transformation sociale par la non-violence active en réponse à la violence exercée sous les diverses dictatures. Le SERPAJ a pour objectifs principaux le respect des droits humains et l’option préférentielle pour les pauvres afin de contribuer à la libération du peuple paraguayen. Le SERPAJ se définit comme une entité pacifiste, d’inspiration chrétienne, œcuménique et humaniste, pour la construction d’une société plus juste et plus solidaire car « la paix est le fruit de la justice ».

Dimanche 13 mars à l’église Camp-Major d’Aubagne à 10 h 30. Cristina Coronel sera le dimanche 13 mars à Aubagne : messe à 10 h 30 à l’église de Camp-Major, suivie d’un repas solidaire dans la salle paroissiale, et témoignage

en début d’après-midi. Pour le repas, s’inscrire au 06 70 56 56 43.

Samedi 19 mars au Domaine de Petite à Grans. Dans le cadre du CCFD – Terre Solidaire régional, la partenaire du SERPAJ au Paraguay sera également présente le samedi 19 mars au Domaine de Petite (commune de Grans) avec un autre partenaire du diocèse de Maroua-Mokolo, au Nord Cameroun, le Centre diocésain de développement. La mission de cette association camerounaise est d’assurer auprès des populations locales, particulièrement les plus pauvres, un service de développement de tout l’homme et de tous les hommes, sans distinction d’ethnie, de religion ou de sexe. Pour cette rencontre, renseignements au 04 91 08 86 75.

Rencontre avec Cristina Coronel,partenaire paraguayenne

Soutenez le CCFD – Terre Solidaire

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Différentes actions possibles toute l’année• Rejoindre une équipe CCFD locale.• Vous abonner à Faim Développement Magazine.• Devenir bénévole au CCFD — Terre Solidaire.• Aimer le « CCFD-Terre Solidaire Marseille » sur Facebook.• Participer aux formations du CCFD — Terre Solidaire.• Donner un sens à votre épargne en devenant actionnaire

de la SIDI (filiale Investissement du CCFD).• Rencontrer des partenaires étrangers du CCFD. • Et bien d’autres…

Voir le PDF « DocCcfd13m » sur le site du diocèse rubrique Apostolat des laïcs » CCFD — Terre Solidaire.

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UNE PROPOSITION POUR L’ANNÉE DE LA MISÉRICORDE

Des tables ouvertes dans les paroisses

Dans la Bulle d’indiction de l’Année sainte, le pape François parle des œuvres de miséricorde en nous invi-tant à l’attention envers nos frères et

sœurs les plus démunis : « Que nos mains serrent leurs mains et les attirent vers nous afin qu’ils sentent la chaleur de notre présence, de l’amitié et de la fraternité. Que leur cri devienne le nôtre et qu’ensemble, nous puissions briser la barrière d’indifférence qui règne souvent en souveraine pour cacher l’hypocrisie et l’égoïsme. »

Qu’est-ce qu’une table ouverte ?Pour répondre à cet appel, les paroisses et les dif-férents groupes d’Église sont invités à se risquer dans la rencontre fraternelle des frères et sœurs plus démunis en organisant des tables ouvertes partagées. Cette démarche avait déjà été proposée

à l’occasion de Diaconia 2013. Des paroisses avaient répondu à cette invitation, et continuent aujourd’hui, tant les fruits en sont savoureux !Une table ouverte parois-siale est : Un repas fraternel orga-nisé par la paroisse où sont invitées des personnes de différents horizons : paroissiens, voisins, amis, personnes isolées du quartier, personnes à la rue, avec un point d’attention particulier pour celles et ceux qui vivent des situations de précarité. Un repas qui tisse du lien social : il se concré-tise par la régularité des rencontres, la place centrale qu’occupent les personnes en difficulté,

les animations de table, la participation libre aux frais, la possibilité de s’impliquer dans la préparation et le rangement. Un repas préparé par toute une équipe, composée au début de paroissiens, mais qui est amenée à évoluer, puisqu’un des objectifs est que les « invités » deviennent non seulement « invitants » mais aussi participants.

En août 2013, le pape François affirmait dans un entretien qu’il voyait « avec clarté que la chose dont a le plus besoin l’Église aujourd’hui, c’est la capacité de soigner les blessures et de réchauffer le cœur des fidèles, la proximité, la convivialité ».

Jubilé

L’amitié partagée

Il y a plus de vingt ans, André Martin a commencé à organiser des repas dans une salle de la paroisse Saint-François-Xavier

pour des gens qui travaillaient dans le quartier. « Henriette Lejeune a pris la relève, se sou-viennent Kinou et Madeleine, des “fidèles du mardi”. Elle accueillait les personnes seules. Chacune venait avec son repas. » Aujourd’hui, c’est Hélène Reymond qui est respon-sable de la table ouverte.Depuis neuf ans, tous les mardis, elle arrive de bonne heure. Avec une petite équipe, elle prépare la salle. On met le couvert, on lave la salade. Le menu est traditionnel : pâtes en sauce, salade, fromage,

gâteau et café. Les convives — de quinze à trente — arrivent à midi pour l’apéritif. « On y tient, déclare Hélène, car c’est là qu’on souhaite les anniversaires ! » C’est aussi le moment où on se donne des nou-velles, où on s’inquiète des absents, où on fait connaissance avec les nouveaux. Ici, on s’appelle par son

prénom et on se tutoie : « On se voit tous comme des frères et sœurs. Il y a une ambiance familiale, mais on intègre très facilement ceux qui arri-vent ! » Les participants viennent du quartier, mais aussi de plus loin. Le bouche-à-oreille fonctionne bien.Quand tout le monde est là, on passe à table après avoir dit le bénédicité. La discussion est animée. « Mais on ne parle pas de politique, ni de reli-gion », précise Hélène. Après le café, on fait ensemble la vaisselle.Ce jour-là, Mireille vient pour la deuxième fois. Invitée par une amie, elle apprécie l’accueil cha-leureux. Henri, touché récemment par un deuil familial, est récon-forté par l’amitié qui règne ici :

« Heureusement qu’il y a le groupe ! Hélène met de l’ambiance. C’est elle qui fait le lien entre nous. » Des liens qui perdurent au-delà du temps du repas. « Beaucoup se rendent visite pendant la semaine, vont voir ceux qui sont seuls ou malades. »Pour Hélène, « c’est gratifiant de voir des gens heureux ». Comme l’assure une habituée : « Le meilleur jour de la semaine, c’est le mardi ! »

Le rendez-vous du lundiC’est en découvrant la table ouverte de Saint-François-Xavier que Marie-Dominique Ohresser a eu l’idée de proposer le projet à sa paroisse. Avec Jo et Suzanne, elle a lancé, en septembre 2014, la table ouverte de Sainte-Marguerite qui fonctionne tous les lundis, sans interruption. L’idée, au départ, était d’accueillir

À Saint-François-Xavier et à Sainte-Marguerite, des tables ouvertes paroissiales existent déjà. Des lieux conviviaux qui créent des liens entre les personnes.

La table ouverte, un repas fraternel organisé par des paroissiens pour oser aller à la rencontre du Christ présent dans les « petits et les humbles ». Ici à Sainte-Marguerite.

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Discussion conviviale à Saint-François-Xavier.

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UNE PROPOSITION POUR L’ANNÉE DE LA MISÉRICORDE

Des tables ouvertes dans les paroisses Un repas animé, dans un cadre accueillant, pour permettre la rencontre, l’échange, la convi-vialité entre personnes de tous horizons et de tous âges.

Le service du frèreIl s’agit pour les paroissiens d’oser aller à la ren-contre du Christ présent dans les « petits et les humbles » en acceptant de partager la table avec eux, mais aussi d’être servis par eux, et en leur reconnaissant leur dignité de frères et sœurs sous le regard de Dieu.Cette rencontre n’est pas simple. Comme toute rencontre avec le Christ, elle peut bousculer, remettre en cause, ou ne pas être comprise. C’est donc bien un chemin de conversion, d’appro-fondissement de sa foi pour celui qui cherche à suivre le Christ.Concrètement, les paroissiens sont appelés à : inviter ceux qu’ils savent loin de la com-munauté paroissiale à venir avec eux se faire accueillir à la table ouverte ; venir régulièrement se mettre à table avec les autres : quels hôtes recevraient des amis chez eux et resteraient debout à les regarder manger ?

se mettre à l’écoute, mais aussi à échanger : quels hôtes recevraient des amis chez eux sans prendre de leurs nouvelles et sans en donner aussi ? contribuer au bon fonctionnement des tables ouvertes en s’y impliquant, en restant toujours attentifs à laisser de la place aux autres ; participer à la relecture de ce chemin de foi à la dimension diaconale pour en faire un échelon qui rapproche de Dieu.

Comment s’y prendre ?Toutes les paroisses vont recevoir courant février une fi che d’information et une fi che

pédagogique. Elles sont aussi en ligne sur le site avec quelques reportages du SDAV retraçant des expériences de tables ouvertes partagées dans notre diocèse. N’hésitez pas à interpeller votre curé et à vous regrouper pour commencer modestement en organisant, au moins une fois en cette Année de la Miséricorde, un repas partagé. Pas besoin de moyens techniques importants. Avec l’aide de l’Esprit Saint, osons la fraternité !

Marie-Anne Bourgois

Plus d’informations sur le site du diocèse

et le site tables-ouvertes-paroissiales.org

les personnes démunies. « Nous nous sommes aperçues que la grande souffrance, autour de nous, c’était la solitude. Certaines personnes ne sor-tent pas de chez elles, ne parlent pas aux voisins. Quelqu’un m’a dit : “Je ne m’ennuie plus le dimanche, car je sais que le lendemain, je serai ici.” »« Au début, nous étions six ou sept, maintenant quelquefois une tren-taine », précise Suzanne. Francis, cui-sinier à la retraite, a été recruté pour ses compétences ! Il arrive le lundi à

9 h 30, aide à préparer la salle, puis « entre en cuisine » pour préparer la salade, la sauce des pâtes, pendant que d’autres mettent le couvert. Il se chamaille – pour rire – avec Simone, « la spécialiste du fromage ». Chacun trouve sa place dans cette organisation.Françoise, fi dèle au « rendez-vous du lundi », fait profi ter les convives de ses talents culinaires : une bûche « sublime », de l’avis général, pour Noël, un gâteau des rois aujourd’hui.

Jacqueline vient de Saint-Giniez : « L’équipe est formidable ! On vient ici pour trouver un peu de réconfort. On ne parle pas forcément de nos pro-blèmes, mais on sait qu’on peut trou-ver une oreille attentive. » « Ces repas permettent de relier les gens. C’est une ambiance qui fait du bien », ajoutent Béatrice et Élisabeth. Sandra, en recherche d’emploi, confi e que le groupe l’a aidée à sortir de son quo-tidien : « Le P. Martin m’a conseillé de venir ici pour rompre ma solitude. L’ambiance est chaleureuse, les per-sonnes sont à l’écoute. » Simone note que « chacun peut apporter quelque chose pour contribuer à rendre l’ambiance festive et amicale, pour préparer une jolie table ». Hélène, qui trouve « beaucoup de joie et de chaleur dans ces repas du lundi », confectionne des petits cadeaux,

comme des cartes pour Noël ou des calendriers disposés à chaque place en début d’année.L’après-repas est important. « Quelques-uns souhaitent prolon-ger ce moment de partage. Certains ont besoin de parler », constate Jo, qui participe aussi, avec quelques passionnés, à la partie de cartes désormais traditionnelle.« Des liens se sont créés entre les par-ticipants, qui se rencontrent à l’ex-térieur, mais aussi avec la paroisse, remarque Marie-Dominique. Des personnes qui n’allaient jamais au cinéma viennent maintenant au ciné-club ou participent à d’autres activités. »À Saint-François-Xavier et à Sainte-Marguerite, on ose la fraternité, tout simplement !

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Les participants de la table ouverte de la paroisse Saint-François-Xavier.

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Joie partagée au cours d’une partiede cartes à Sainte-Marguerite.

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Mercredi des Cendres◗ 10 février• 7 h : messe à la basilique • 9 h : messe à la crypte • 16 h 30 : messe à la crypte, avec imposition des cendres.

Prédications de CarêmeChaque dimanche à 15 h 30, suivies de la messe à 16 h 30

◗ Dimanche 14 février, 1er dimanche de Carême

• « Choisir de vivre, de servir et d’aimer : le combat de Jésus au désert, notre combat spirituel aujourd’hui », par le Frère Jean-Paul Arragon, Franciscain

◗ Dimanche 21 février, 2e dimanche de Carême

• « Reconnaître en tout homme le visage du Christ transfiguré/défiguré », par le P. Jacques Lacour, Père blanc

◗ Dimanche 28 février, 3e dimanche de Carême

• « Le figuier, le rocher et le buisson,symboles de la miséricorde », par Mgr Jean-Marc Aveline, évêque auxiliaire de Marseille

◗ Dimanche 6 mars, 4e dimanche de Carême

• « La miséricorde redonne vie », par Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille

◗ Dimanche 13 mars, 5e dimanche de Carême

• « Je ne te condamne pas, va », par le P. Ludovic Frère, vicaire général de Gap et recteur de N.-D. du Laus

Café spiritualité◗ Vendredi 4 mars• 17 h 15 : « La miséricorde chez les premiers

chrétiens », par le P. Bernard Lorenzato.

24 heures pour Dieu◗ Vendredi 4 mars• 19 h à la basilique : Alain et Marion Combes

présenteront « Marc : l’évangile », une mise en scène du texte de l’évangile selon saint Marc, centrée sur les rencontres de Jésus, la Passion et la Résurrection (durée une heure).

Pour les pèlerinages des groupes et paroisses et le passage de la Porte sainte, s’inscrire sur le site notredamedelagarde.com ou au 04 91 13 40 80.

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Le Jubilé dans les sanctuaires

Les mardis du Sacré-CœurAvec la paroisse et la communauté du Cœur de Jésus

◗ Mardis 9 février et 1er mars• 19 h 30 : prière, adoration eucharistique, enseignement

sur la miséricorde, prière de guérison.

Les vendredis de la miséricorde◗ Vendredis 5 février et 4 mars• 8 h 30 : messe du matin• 16 h : messe suivie d’un temps d’enseignement sur la miséricorde,• 19 h : adoration eucharistique, consécration

au Cœur de Jésus, chapelet et messe.

Mercredi des Cendres◗ 10 février• Messes à 8 h 30, à 16 h et à 19 h, avec imposition des cendres.• Messe des artistes à 12 h 15. Tous les artistes marseillais sont invités.• Exposition du Chemin de vie de Zébédée, en présence des artistes.• Exposition des œuvres de Valérie Duron, Chantal Léandri, Christiane

Wiet-Laplane et Mickaël Frontini. À l’orgue, Christophe Guida.• Prière pour les artistes lue par Hugues de Jubécourt, poète.

Pour les pèlerinages des paroisses et le passage de la Porte sainte, de 8 h à 20 h, contacter Mgr Jean-Pierre Ellul au 06 07 08 59 28.

Le Carême à Notre-Dame de la Garde

À la basilique du Sacré-Cœur

Saint-Jean-de-Garguier à l’heure de la miséricorde

L e 16 janvier a eu lieu le premier « samedi de la miséricorde » organisé au prieuré Saint-Jean-de-Garguier, lieu jubilaire pour l’Année de la Miséricorde.À cette occasion, le P. Henri-Marie Mottin, prêtre du diocèse actuellement

responsable de la maison Notre-Dame de la Providence à Bruxelles, est revenu sur ses terres natales pour proposer un enseignement sur le message de Jésus miséri-cordieux à sainte Faustine. Le P. Mottin a souligné que c’est vraiment l’Esprit Saint qui a inspiré au pape François ce jubilé, tant la miséricorde est LE message qu’il faut pour le monde d’aujourd’hui.La journée, à laquelle ont pris part une centaine de participants, s'est poursuivie avec le témoignage des Petites Sœurs de l’Agneau sur leur mission dans les quartiers nord de Marseille. Une mission qui fait d’elles des témoins privilégiés de la miséricorde de Dieu : elles mendient leur nourriture et construisent aujourd’hui un monastère, alors qu’elles n’ont pas un centime !Les enfants n’étaient pas en reste, l’objectif étant que les plus jeunes goûtent aussi la misé-ricorde. Occupés par un groupe de Routiers, 46 enfants ont ainsi pu vivre ce temps fort qui s’est terminé tout près de Jésus, exposé dans le Saint Sacrement, auprès de qui tous ont prié le chapelet de la miséricorde.

Prochains rendez-vous : le 27 février de 14 h à 18 h pour un enseignement sur « Miséricorde et adoration », par le frère Jérôme, diacre des Missionnaires de la Sainte-Eucharistie ; les 4 et 5 mars pour les « 24 heures pour Dieu » ; et dimanche 3 avril, dimanche de la miséricorde, en présence de Jean-Marie Twambazemungu, auteur de Rescapés de Kigali, qui donnera son témoignage.

Informations et inscriptions auprès de Marie-Alix et Amaury Guillem 06 59 47 22 33 – 06 58 24 00 97 – [email protected]

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Antisémitisme : déclaration de Marseille Espérance

Nous, représentants des différentes c o m m u n a u t é s

qui composent Marseille Espérance, avons souhaité nous réunir ici ce soir à l’ICM, après cette nouvelle agression antisémite d’une rare barbarie. Nous apportons tout d’abord notre soutien moral et spirituel à ce pro-fesseur du lycée La Source lâchement et violemment agressé par un lycéen radicalisé, nous apportons notre soutien à ses proches et à la communauté juive à laquelle il appartient, communauté qui se sent, à travers lui, légitimement mise en danger.Nous condamnons avec

la plus grande fermeté cet acte aussi incompréhen-sible qu’injustifiable. Nous déplorons tout aussi forte-ment que ce jeune criminel ose, avec la même lâcheté, associer, à des fins de nuire, une des communautés reli-gieuses de Marseille à son crime.Marseille Espérance est un symbole fort du dialogue exigeant et de l’amitié entre les communautés, mais

aussi l’espoir de ce qu’il est possible de construire ensemble dans une ville qui prouvera encore qu’elle est fraternelle et vivante.Nous nous sentons enri-chis de nos différences et toujours prêts à les par-tager. Mais nous sommes aussi conscients de nos limites, d’autant plus que ces actes antisémites sont en apparence isolés, mais leurs motivations et la

détermination à nier l’autre sont tragiquement simi-laires. Ces drames violents que nous vivons à Marseille, comme ailleurs en France, forment une situation iné-dite et insoutenable dont il faudra au plus vite prendre toute la mesure.Cette situation nouvelle nous oblige tous. Nous devons individuellement et collectivement prendre nos responsabilités. Nous saluons d’ailleurs l’initia-tive de ceux qui ont eu le courage de porter assis-tance à ce professeur juif. Nous ne céderons pas à ce chantage meurtrier contre un individu ni contre une communauté.Nous rappellerons

inlassablement, à Marseille Espérance, qu’aucune société ne peut vivre ni s’épanouir sans le partage de valeurs humaines com-munes. Ces valeurs sont universelles. Elles ne s’héri-tent pas seulement, elles se construisent au quotidien.Enfin, nous, membres de Marseille Espérance, nous nous tenons à la disposi-tion de la communauté édu-cative de Marseille, sous toutes ses formes, pour mener avec elle les actions de sensibilisation et de prévention qu’elle jugera utiles de mener contre de telles dérives violentes.

Lire aussi la déclaration de Mgr Georges Pontier sur le site du diocèse.

Après l’agression dont a été victime M. Benjamin Amsellem, professeur à l’école juive La Source (9e), le 11 janvier dernier, les membres de Marseille Espérance se sont réunis, le 14 janvier, à l’Institut catholique de la Méditerranée, au Centre Le Mistral, avant la conférence sur « Gandhi ou la paix des religions ». En leur nom, le pasteur Christophe Lomon a lu cette déclaration.

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Vie du diocèse

Pendant longtemps, dans l’après-guerre, quand les pays développés croyaient avoir maîtrisé le déve-

loppement économique et la redistribu-tion sociale, les références spirituelles sont restées marginales et réservées aux hommes de foi et à quelques intel-lectuels. Notre Église a dû faire face à la chute des vocations, à de moins en moins de demandes sacramentelles et à la désertion des offices dominicaux. Il a fallu recomposer les paroisses, mettre en place des équipes de prêtres intervenant sur des territoires de plus en plus vastes, revoir la façon d’enseigner la doctrine et de vivre son catholicisme.Les choses sont en train de changer. Sans doute pas du fait du christianisme, mais bien davantage avec la montée de l’islam, de l’antisémitisme et du comportement peu compréhensible

de musulmans radicaux prêts à tuer au nom de Dieu. Le discours sur la laïcité reprend de la vigueur et risque d’écarter de la vie sociale toutes les religions et les mouvements de pensée qui s’appuient sur la spiritualité pour donner un sens à la vie humaine.Pourtant, dans les mutations de notre temps, de plus en plus de personnes, qui ne sont pas toutes des fidèles, sont en quête de références pour comprendre les situations les plus inimaginables que notre monde génère dans la plupart des pays. Mgr Pontier prône le dialogue interreligieux pour résister à toute forme de violence. Marseille Espérance n’est pas seulement un lieu d’échange entre des représentants de tous les cultes à Marseille. C’est aussi et surtout une formidable expérience spirituelle pour comprendre non seulement Marseille

mais aussi un monde incertain en quête de repères. Car les religions, toutes les religions non déformées par des extrémistes sans culture, sont basées sur la fraternité.Mgr Pontier nous le dit : « On ne s’en sortira pas sans les religions. » Car ce sont elles qui donnent un sens à la vie et permettent de sortir de problématiques purement quantitatives ou technocratiques pour placer l’homme au centre du débat. Nos sociétés ne peuvent plus avoir comme seule ambition de créer davantage de richesses dans une conception uniquement matérialiste de la croissance. On voit bien que ça ne marche plus. Elles ont besoin de croire en autre chose qu’en la quête infinie du bien-être matériel.

le billet du COMité diOCéSAiN éCONOMiQue et SOCiAl

Un monde en quête de spiritualitéD

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A ux JMJ, tout est pos-sible ! On peut, prier, rire, adorer, chanter, s’amuser, se confesser…

Le thème de cette année, « Heureux les miséricordieux, ils obtiendront miséricorde », invitera les jeunes à accueillir avec joie la miséricorde de Dieu et aussi à la mettre en pra-tique sur leurs lieux d’études, de travail, de mission.

Prière et fraternitéNous prendrons la route le 20 juillet pour arriver 26 heures plus tard à Tarnow où nous serons accueillis pour les « Journées en diocèse ». Nous rencontrerons des jeunes Polonais et nous irons

visiter le camp d’Auschwitz-Birke-nau. Ce sera un moment très fort pour les participants. Le 25 juillet, nous rejoindrons Cracovie pour participer à toutes les festivités : rencontres avec le pape, messe d’ouverture, chemin de croix, veillées, festival de la jeunesse, confessions… Les deux derniers jours (30 et 31 juillet), point d’or-gue du pèlerinage, tous les jeunes

se retrouveront dans un immense champ qui se nomme Campus Misericordiae, à l’extérieur de la ville, pour y vivre la veillée finale avec le pape, dormir sur place à la

belle étoile, et, le lendemain, vivre la messe dominicale. Pour ceux qui viendront pour la première fois, ce sera extraordinaire : ima-ginez deux millions de jeunes qui vivent ensemble des moments forts de prière et de fraternité pendant plus de 24 heures !

Une expérience humaine et communautaireLes jeunes qui ont déjà parti-cipé à des JMJ témoignent que

Le pape François appelle les jeunes du monde entier à se retrouver du 20 juillet au 1er août à Cracovie, en Pologne, pour fêter les 31e Journées Mondiales de la Jeunesse. De toutes les nations, ils vont converger pour approfondir leur foi, prier ensemble et avec le pape, se mettre à l’écoute de la Parole de Dieu enseignée par leurs évêques, faire connaissance avec des jeunes du monde entier…

Apprentis d’Auteuil et Le Rocher inaugurent la Maison des familles à Saint-Louis

À première vue, c’est une maison comme les autres, avec un petit jardin, située

60 rue René Mariani, dans le 15e arrondissement de Marseille. Sauf qu’il y régnait, jeudi 26 novembre, une joyeuse animation à l’occasion de l’inauguration de ce lieu dédié aux familles, où une centaine d’adultes et d’enfants du quar-tier Saint-Louis s’étaient donné rendez-vous.

Un espace de dialogue pour les parentsFruit d’un partenariat entre Apprentis d’Auteuil et Le Rocher – Oasis des cités, deux associations

œuvrant au service des jeunes et de la parentalité, la Maison des familles est un espace où les parents peuvent échanger entre

eux et trouver ensemble des solu-tions à leurs difficultés. « Inspiré d’un modèle québécois, ce projet est né d’une conviction, explique Jeane

Dufour, responsable de la maison. Certains parents sont submergés par les préoccupations matérielles et trop isolés pour faire face seuls à l’éducation de leurs enfants. La vocation de ce lieu ouvert est de lever ces obstacles par la rencontre, créatrice d’intelligence collective. » Samia, maman fidèle de la Maison des familles depuis son ouverture en septembre, confirme : « Ici, c’est un lieu de paix. Chacun vient avec ce qu’il est, quelles que soient son histoire et ses croyances. On se res-pecte et on s’aide mutuellement. »Alain Froment, président de la Maison des familles, précise : « À travers ce projet, nous nous

église à marseille

Vie du diocèse14

Aux JMJ, tout est possible !

Parrainez un jeuneInscriptions sur le site : www.jeunes-catholiques-marseille.comPour parrainer un jeune, vous pouvez faire un don à l’Association diocésaine, en précisant au dos du chèque à quel groupe JMJ ou paroisse le don est affecté et l’adresser à :Pastorale des étudiants et jeunes pros — Centre Le Mistral11 impasse Flammarion — 13001 Marseille

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ces journées leur permettent de grandir dans la foi, de réaliser qu’ils sont nombreux à croire en Jésus-Christ. Ils font une belle expérience communautaire et ecclésiale. C’est aussi pour eux une expérience humaine. Nos jeunes reviendront tout illuminés de la miséricorde du Christ le 1er août à Marseille.Prions pour eux, prions pour qu’ils reçoivent de nombreuses grâces ! C’est une aventure exception-nelle à laquelle le Christ appelle les jeunes du monde entier, et en particulier ceux de notre diocèse. Nous aurons à cœur de les sou-tenir spirituellement, mais aussi financièrement. 490 euros, c’est le coût de ces JMJ, de cette nouvelle aventure avec le Christ et avec ses jeunes disciples. Soyons généreux !

P. Benjamin Goirand

Coordinateur de la pastorale des étudiants et jeunes professionnels

du diocèse de Marseille

Contact :

[email protected]

Apprentis d’Auteuil et Le Rocher inaugurent la Maison des familles à Saint-Louis

positionnons en complémentarité des autres acteurs sociaux de ter-rain, sans jamais prétendre nous substituer à eux. La Maison des familles agit dans les interstices. »Cette initiative est la deuxième du genre à Marseille après « La Halte des parents », située à la Blancarde.

Quentin Josnin

Maison des familles

Les Buissonnets

Contact : Jeane Dufour

07 60 50 58 31

jeane.dufour@

maisondesfamilles.fr

Accueil du mardi au vendredi

à partir de 10 h

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Le MEJ rencontre L’ArcheLe 12 décembre, les équipes marseillaises du MEJ (Mouvement eucharistique des jeunes) avaient rendez-vous au Foyer de L’Arche à Saint-Just. L’idée était de se rencontrer, de passer un bon moment ensemble et de fraterniser.

Cette année, avec le MEJ, nous avons décidé de vivre une action de solidarité. Nos animateurs nous ont proposé d’aller à L’Arche à Marseille. C’est un centre qui accueille des personnes en situation de handicap mental. Pour préparer cette rencontre, nous avons dû réfléchir à quelque chose de concret que nous pour-rions réaliser avec les personnes de L’Arche. Il fallait s’adapter à leur handicap. Nous avons donc eu l’idée de créer des grands panneaux en carton, avec des trous pour mettre notre tête, que nous pourrions peindre avec eux pour ensuite se prendre en photo.

Un nouveau regardDurant notre rencontre d’« équipes espérance » des 15-18 ans au mois d’octobre, nous avons préparé les grands cartons : des Minions à Ali Baba en passant par l’avion de chasse et le podium, nous avons dessiné de nombreux univers afin que tout le monde s’y retrouve !Et puis, le jour venu, nous sommes allés à L’Arche à la rencontre des personnes handicapées. Il y avait tous les MEJistes du diocèse, des plus grands aux plus petits.Pour commencer, nous avons formé des petits groupes de 6 ou 7, en veillant à mélanger MEJistes et personnes handicapées. Pendant une vingtaine de minutes, nous avons eu la chance de pouvoir échanger avec elles pour mieux les connaître. C’était un moment très fort où j’ai pu réaliser que ces personnes étaient vraiment très gentilles et attentionnées.Ensuite, nous avons pris nos pinceaux et nous avons peint les grands cartons. C’était très convivial et apprécié par les résidents de L’Arche. Dans mon groupe, l’une des personnes était très heureuse de faire de la peinture, elle mettait vraiment tout son cœur à l’ouvrage et avait le souci du détail.Après ce temps de peinture, nous sommes sortis pour

nous prendre en photo dans les grands cartons que nous venions de peindre. C’était chouette de pouvoir être ensemble. Cela nous a pas mal rapprochés. Ensuite, nous avons pris le goûter, puis nous avons fait quelques jeux physiques. Ils nous ont permis de vaincre notre peur de la différence. J’ai pu voir avec plaisir que certains membres de L’Arche étaient de très bons sportifs ! Pour terminer la journée, nous avons eu une messe dans la chapelle du Foyer Saint-Joseph.Ce fut une très chouette après-midi, pimentée par de nombreuses rencontres mais aussi un nouveau regard envers les personnes atteintes de handicap.

Marie Brouty

Durant cette journée de solidarité, j’ai pu m’ouvrir à des personnes qui peuvent paraître différentes et j’ai appris à les connaître. Les moments de partage ont été marquants et très enrichissants pour moi. Lorsqu’on s’est regroupés afin de mieux se connaître, l’enthou-siasme que montraient les habitants de l’Arche fut très touchant et je compris que malgré un handicap mental, la plupart des activités que l’on fait sont possibles pour ces personnes. Le reste de l’après-midi ne fut que joie et découvertes super belles !Lorsque je rencontrais des personnes qui avaient un handicap, je ne savais pas comment me comporter, pour les aider ou simplement discuter avec elle. Cette action de solidarité m’a permis de comprendre qu’il suffit d’être soi-même et de se comporter comme on le ferait avec une personne sans handicap.

Marie Aubert, ES

Contacts MEJ MarseilleAumônier diocésain : P. Simon Henrot, s.j. Responsables diocésains : François et Sylvie Debelle – 06 62 63 26 22

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16 église à marseille

Histoire de l’Église

Son amour pour JésusOrigène aime passionnément Jésus. Cet amour ardent le porte à le chercher dans toute la Bible. Il l’appelle souvent « Mon Jésus » et célèbre la puissance et la douceur de son nom. Nom qui, en ce monde, a d’abord été prononcé par l’ange à la Vierge Marie.« Jésus, ce nom glorieux et éminemment digne de recevoir tous les hommages de l’adoration et du culte. “Ce nom au-dessus de tout nom”, il n’aurait pas convenu qu’il fût mentionné en premier lieu par des hommes, ni qu’il fût introduit par eux dans le monde, mais ce devait être par une nature plus élevée et plus parfaite. L’évangéliste a donc ajouté expressément : “Et on lui donna son nom de Jésus, nom indiqué par l’ange, avant sa conception dans le sein de la Vierge.” »Le nom de Jésus-Christ est un parfum qui ense-mence le monde, écrit encore Origène : « Comme un parfum qui, par son effusion, répand tout à l’entour son odeur, le nom du Christ s’est répandu. Sur la terre entière on nomme le Christ, dans le monde entier on publie mon Seigneur. Son nom est un parfum répandu. »

L’Amour de Dieu pour les hommesDieu a créé les hommes pour les aimer et leur communiquer ses dons : « Dieu, qui est bon par nature, voulait avoir des êtres auxquels il puisse faire du bien, des êtres qui puissent se réjouir de ses bienfaits. Il a fait des créatures dignes de lui, c’est-à-dire capables de le recevoir dignement. Ce sont les fi ls que, dit-il, il a engendrés. »Dans son grand amour, Dieu a envoyé son Fils sur la terre par compassion pour le genre humain. Oui, Dieu a une passion pour les hommes, une

passion d’amour. Cette passion d’amour se mani-feste en plénitude sur la croix de son Fils.Jean rapporte ce beau passage : « L’un des soldats, de sa lance, lui perça le côté, et il sortit aussitôt du sang et de l’eau. » Depuis Origène, c’est du cœur de Jésus ouvert que l’amour infi ni de Dieu se donne à l’humanité. Le sang dit la vie donnée jusqu’au bout et l’eau qui coule rend sain et fort tout ce qu’elle touche.« Le coup de lance du Golgotha blessa le Verbe de Dieu et le fi t se répandre. » L’univers entier en fut embaumé, il l’est encore : « Si le cœur de Jésus n’avait pas été transpercé, et s’il n’était sorti du sang et de l’eau de son côté, nous endurerions encore la soif de la Parole de Dieu. Le Christ a submergé l’uni-vers de fl ots divins et sanctifi ants ; il fait jaillir pour les assoiffés une source vive dont l’eau s’épanche, par les lèvres de sa blessure ouverte par la lance. C’est l’Église qui est sortie de la blessure, il a fait d’elle son épouse. »

La passion de l’amour divinDans une des pages des plus humaines et des plus chrétiennes, selon l’expression du P. de Lubac, Origène médite sur la passion de l’amour divin : « Il descendit sur terre par pitié du genre humain, il a patiemment éprouvé nos passions avant de souffrir la croix et de daigner prendre notre chair ; car s’il n’avait pas souffert, il ne serait pas venu partager la vie humaine. D’abord il a souffert, puis il est descendu et s’est manifesté. Quelle est donc cette passion qu’il a soufferte pour nous ? La passion de la charité. »Origène commente le merveilleux chapitre 16 du prophète Ézéchiel sur les amours coupables de Jérusalem. Ce passage décrit une histoire

symbolique d’alliances et de mésalliances, de ruptures avec Dieu, de pactes passés avec les divinités des nations païennes, d’évocation de péchés et de prostitution sacrée, mais aussi et surtout de manifestations de gestes de pardon, de tendresse et de miséricorde de la part du Seigneur.« “ Le Dieu clément et bon” a eu pitié de son peuple, il est venu vers lui, il l’a visité pour son bien. Vois la miséricorde de Dieu, vois son extraordinaire clé-mence. Bien que Jérusalem fût jetée en plein champ, il ne la méprise pas au point qu’elle soit jetée pour toujours, il ne la laisse pas dans sa perversion au point de l’oublier entièrement, de ne plus relever celle qui était gisante. »

Soyons miséricordieuxPuisque Dieu est bon et bienveillant, qu’il mani-feste une si grande bonté, montre sa surabon-dante miséricorde, donne sa tendresse extra-ordinaire, nous devons à notre tour déborder d’amour, de charité pour les hommes, nos frères. « Nous savons que, dans les prières, il faut dire en le pensant : “ La terre est remplie de la miséricorde du Seigneur. La miséricorde du Seigneur s’étend à toute chair. Dieu est bon, il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons.” Pour que nous soyons ses fi ls, il nous exhorte à la même attitude et nous enseigne à étendre autant que possible nos bienfaits à tous les hommes. »

Bernard Lorenzato

Origène et la clémence divine

LES PÈRES DE L’ÉGLISE ET LA MISÉRICORDE (6)

« Dieu est médecin, Dieu est père, il est maître, et il est un maître non pas dur mais doux. » Avec Origène, nous sommes au IIIe siècle. Plusque le bibliste et le théologien, c’est le spirituel que nous laissons parler sur la clémence divine.

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Rubriqueéglise à marseille Fiche Commentaires 24

Cet appel du pape François, dans un message au Congrès de Notre-Dame de Guadalupe sur l’évangélisation (16 novembre 2013), nous rejoint, alors que

se termine l’Année de la vie consacrée, pour nous inviter à nous interroger sur le cha-risme qui ne concerne pas simplement les personnes engagées dans les communautés religieuses ou des instituts de vie consacrée.

Qu’est-ce qu’un charisme ?Dans le langage courant, le mot sert à dési-gner un talent, une capacité naturelle. On dira d’un enseignant : « Cette personne a un charisme spécial pour enseigner ; elle a un réel talent. »Dans le langage chrétien, en s’inspirant de la théologie paulinienne, on affi rme : le charisme est un don de l’Esprit Saint, mais Paul précise immédiatement : « À chacun est donné de manifester l’Esprit en vue du bien de tous » (1 Corinthiens 12, 7). Cela signifi e qu’un charisme n’est jamais donné pour soi mais pour tous ; il est donné à quelqu’un pour le service de tous. François, dans une catéchèse (1er octobre 2014), fait une remarque d’importance : « On ne peut

« La vie consacrée est un ferment dans l’Église.Un ferment de ce que le Seigneur veut, un ferment qui fait grandir l’Église jusqu’à la dernière manifestation de Jésus-Christ. Je demande aux consacré(e)s d’être fi dèles au charisme reçu, que dans leur service à la Sainte Mère l’Église hiérarchique ils n’affadissent pas cette grâce que l’Esprit Saint a donnée à leurs fondateurs et qu’ils doivent transmettre dans son intégralité. Et c’est la grande prophétie des consacrés, ce charisme donné pour le bien de l’Église. Continuez dans cette fi délité créative au charisme reçu pour servir l’Église ».

Pape François

pas comprendre tout seul si l’on a un charisme et lequel. Nous avons bien souvent entendu des personnes dire : “J’ai telle qua-lité, je chante très bien !” Et personne n’a le courage de dire : “Tu ferais mieux de te taire parce que tu nous agaces tous quand tu chantes !” Personne ne peut dire : “J’ai tel charisme.” C’est à l’intérieur de la communauté que peuvent éclore et fl eurir les dons dont le Père nous comble, et c’est au sein de la communauté que l’on apprend à les reconnaître comme un signe de son amour pour tous ses enfants. » Aussi, dans toute communauté (diocèse, paroisse, famille), il peut être bon de savoir accueillir les dons divers dont l’Esprit gratifi e chacun des membres pour la richesse de l’ensemble de la communauté.

Un cadeau de l’Esprit SaintL’Église, comme le monde, recèle nombre de charismes. Ils ne sont pas donnés pour la division mais pour l’unité et la crois-sance de tous. Il n’y a pas un « meilleur » qui l’emporterait, empêchant les autres d’être… Il y a une diversité. Le drame serait de vouloir uniformiser, ce qui reviendrait à vouloir « sté-riliser » l’Esprit. Si l’on veut retenir une défi nition, on peut reprendre celle de François, lors d’une autre audience générale (6 novembre 2013) : « Les charismes — c’est un terme un peu diffi cile — sont les cadeaux que nous donne l’Esprit Saint, des aptitudes, des possibilités… Des cadeaux faits non pas pour être cachés mais pour servir aux autres. Ils ne sont pas donnés pour le profi t de celui qui les reçoit, mais pour être utiles au peuple de Dieu. En revanche, si un charisme sert à s’affi rmer soi-même, on peut douter qu’il s’agisse d’un charisme authentique ou qu’il soit

Le charisme, un chemin

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vécu fi dèlement. Les charismes sont des grâces particulières, données à certains pour faire du bien à beaucoup d’autres. Ce sont des attitudes, des inspirations et des motions intérieures qui naissent de la conscience et de l’expérience de per-sonnes précises, appelées à les mettre au service de la communauté. En particulier, ces dons spirituels sont au profi t de la sainteté de l’Église et de sa mis-sion. Nous sommes tous appelés à les respecter en nous et dans les autres, à les accueillir comme des stimulants utiles pour que la présence et l’œuvre de l’Église soient fécondes. Saint Paul donnait cet avertissement : “N’éteignez pas l’Esprit” (1 Thessaloniciens 5, 19). N’éteignons pas l’Esprit qui nous offre ces cadeaux, ces aptitudes, ces ver-tus qui sont si belles et qui font grandir l’Église. »

Dans la vie consacréeUn homme ou une femme rencontre Jésus-Christ. Ils font l’expérience de la vie nouvelle dans le Christ, à un moment précis de leur existence, dans un contexte historique, géo-graphique, sociologique ou économique. Ils veu-lent suivre le Christ, pauvre, humble, moqué, médecin, écoutant, soignant, enseignant, libé-rant. L’Esprit leur inspire cela. Leur charisme, en premier lieu, est une manière de suivre le Christ, mais comme leur Initiateur, ils vont — parfois avec des tâtonnements — chercher et accueillir une manière d’être au service des hommes, de la société, du monde. C’est dire que le charisme est la réponse, souffl ée par l’Esprit, à une attente, un besoin. Le fondateur ou la fondatrice est un « relayeur » de l’Esprit.Celui-ci ou celle-ci, de cette façon, ouvre, à tra-vers sa vie (qui est la première manifestation du charisme et sa première authentifi cation reconnue par les autres), un chemin d’Évangile

qu’il va, avec ceux qui le rejoignent, touchés par ce qui est proposé, dessiner, creuser… Les poursuivants continueront de l’approfondir et de le déployer du fait des circonstances changeantes de la société et des mouvements affectant la réalité, quitte à le faire évoluer, obéissant de la sorte à l’Esprit qui traverse le monde et travaille les hommes dans ce monde.Jean-Paul II, dans Vita Consecrata, au n° 37, parlait de « fi délité créatrice » répondant « aux exigences de l’époque sans s’éloigner de l’inspi-ration initiale ». Ce sera la façon de suivre le chemin d’Évangile ouvert, dans une écoute de la société et de ses questions, qui témoignera du charisme. Le charisme du fondateur s’incarne/s’incarnera dans ceux qui en vivront après lui. Ce sont eux aussi, en quelque sorte, qui diront que c’est un charisme, un don de l’Esprit.

La multiplicité des charismesLe charisme, accueilli, vécu, médité, renouvelé, favorisera l’unité. L’unité se dit dans la fi délité, la fi délité construit l’unité. La vie consacrée

vécue en communauté, autour du charisme reçu, se révélera manifestation de l’amour prévenant de Dieu pour les hommes. « Un ordre religieux est un don de l’Esprit, un charisme offert à l’Église, la mise en lumière d’une grâce faite d’abord à un homme ou à un groupe d’hommes ou de femmes. Ce n’est pas un projet humain qui lui a donné naissance, ce ne sont pas ses membres qui aujourd’hui lui donnent ses propres racines ; il est fondamentalement une participation déterminée, grâce à la force de l’Esprit qui lui est communiquée, au mystère caché en Dieu depuis les origines et communiqué au temps prescrit » (Simon Decloux, La voie ignatienne, p. 147). De ce fait, si le cha-risme donne une identité à une congrégation, la manière de le vivre dans la congrégation, et avec elle, donne une identité au religieux ou à la reli-gieuse : suivre le Christ, être avec Lui dans cette manière de vivre son incarnation. La multiplicité des charismes des congrégations témoigne de la richesse de l’amour infi ni de Dieu.

Jean-Luc Ragonneau, s.j.

• En ce qui concerne les Instituts monastiqueset contemplatifs, les relations avec les laïcs se situentessentiellement sur le plan spirituel, alors que, pour les Instituts engagés dans l’apostolat, ils se traduisent aussi par une collaboration pastorale. Les membres des Instituts séculiers, laïcs ou clercs, entretiennent des relations avec les autres fidèlesdans les formes ordinaires de la vie quotidienne. Aujourd’hui, beaucoup d’Instituts, souvent en raison de situations nouvelles, sont parvenus à la conviction que leur charisme peut être

partagé avec les laïcs, qui, par conséquent, sont invités à participer de façon plus intense à la spiritualité et à la mission de l’Institutlui-même. On peut dire que, dans le sillage des expériences historiques comme celles des divers Ordres séculiers ou Tiers-Ordres, un nouveau chapitre, riche d’espérance, s’ouvre dans l’histoire des relations entre les personnes consacrées et le laïcat.

Jean-Paul II, Vita consecrata, n° 54

• Vous savez tous qu’un charisme n’est pas un objet de musée, immobile dans une vitrine, à seulement admirer. Maintenir la pureté d’un charisme ne veut pas dire le conserver clos dans une bouteille comme de l’eau distillée qu’il ne faudrait pas soumettre aux pollutions extérieures. […] Ce sont là des piliers (agir avec les yeux et le cœur de Dieu, la mainet la pulsation du temps) pour une vraie vie spirituelle. Le rapport à Dieu ne peutêtre un prétexte à négliger la prière au profit d’un ministère suractif.Ce serait une grave erreur de penser qu’un charisme

se conserve vivant en se concentrant sur des structures extérieures ou en s’en tenant à la forme. Dieu nous libère du fonctionnalisme. La vitalité de tout charisme réside dans l’amour premier, alimenté jour après jour, dans la disponibilité à écouter et à répondre avec générosité. Le Christ doit en cela occuper le centre de notre vie.

François, au chapitre général de l’Institut séculier

des prêtres de Schönstatt, 3 septembre 2015

Des commentairesD

.P.-

G.

« Un ordre religieux est un don de l’Esprit, un charisme offert à l’Église. »

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19église à marseille

Patrimoine

Vingt-sept cathédrales sous le ciel de Provence

Jusqu’ici, les volumes de cette collection étaient consacrés à une seule cathédrale. Celui-ci prend en compte toutes les cathédrales de notre région. Pourquoi ?Certaines cathédrales de Provence auraient mérité à elles seules un volume : celle d’Arles, inscrite au Patrimoine de l’humanité, par exemple, ou celle d’Embrun, cet édi-fice majeur de l’art médiéval dans les Alpes. Mais bien d’autres ne sou-tiennent guère la comparaison avec les vastes vaisseaux de la France du Nord, ne serait-ce que parce que la plupart d’entre elles sont de style roman et qu’elles relèvent d’évê-chés qui étaient petits et souvent pauvres, dont la majorité en outre a disparu à la Révolution ou même avant. L’ouvrage propose donc une synthèse historique suivie de la pré-sentation de toutes nos cathédrales ou anciennes cathédrales, et même des églises héritières d’un siège cathédral, comme Sospel.

Pourquoi autant de diocèses en Provence ?Parce que l’Église primitive a choisi de calquer la carte de ses diocèses

sur celle des cités antiques, et qu’en Provence ces cités étaient d’exten-sion très réduite : le seul département de Vaucluse, par exemple, en comp-tait cinq : Apt, Avignon, Cavaillon, Carpentras et Orange. Et les époques ultérieures ont conservé cette carte aussi longtemps que possible.

Et comment un diocèse a-t-il pu avoir plusieurs cathédrales ?Le phénomène a commencé dès l’Antiquité quand, par exemple, pour des raisons de sécurité peut-être, l’évêque de Carpentras s’est établi à Venasque. Mais il tient surtout aux modifications que l’habitat a connues dans certaines villes. Ainsi, Vaison et Digne ont une cathédrale de la ville basse, sur le site antique, et une de la ville haute, sur le site perché médiéval, tandis qu’à Nice, inversement, Sainte-Réparate a remplacé dans la ville basse la cathédrale primitive installée sur la hauteur. Sans par-ler des trois cathédrales de Riez : la paléochrétienne retrouvée grâce aux fouilles, près du baptistère, la médiévale, sur la colline de Saint-Maxime, et la moderne, dans l’ag-glomération actuelle.

Quelle est la place de ces cathédrales dans leur ville ?Elles sont depuis l’origine jusqu’à nos jours les églises-mères de leur diocèse. Elles ont retenti jusqu’à la Révolution de la louange divine des chapitres de chanoines. Elles étaient et restent le siège des grandes cérémonies de la cité. Elles avaient aussi, pour la plupart, d’importantes fonctions paroissiales. Dans les petits sièges diocésains, tels Vaison, Riez, Sisteron, Forcalquier, Vence, Grasse, Antibes ou Digne, la cathédrale était et est parfois encore la seule paroisse de la ville : depuis des siècles, la totalité des croyants y ont été et sont toujours baptisés, mariés, enterrés. Car ces cathédrales sont aujourd’hui vivantes. Toutes sont des foyers de foi, de ferveur, de spiritua-lité. Pour le marquer, l’ouvrage est préfacé par Mgr Georges Pontier et l’évêque de chaque diocèse y présente ses cathédrales.

L’illustration de l’ouvrage révèle l’intérêt et la beauté de ces édifices, du mobilier et des œuvres d’art qu’ils renferment. Quels sont les moments de grâce de l’art cathédral en Provence que vous retiendriez ?

L’ampleur et l’importance des ves-tiges paléochrétiens, majeurs dans le cas des baptistères d’Aix, Cimiez, Fréjus et Riez, ou de la première cathédrale d’Arles dont les restes, récemment découverts, sont à la mesure de cette ville qui était une capitale dans l’Antiquité.Les portails d’Arles, d’Avignon et d’Embrun, l’austère beauté des pro-portions, des volumes et de la taille de la pierre des édifices médiévaux et l’intelligence et le respect avec lesquels ils ont été complétés ou remaniés aux siècles suivants.Les réalisations de l’âge baroque : la tribune de Notre-Dame des Doms d’Avignon, la nef de Notre-Dame d’Espérance à Aix, la cha-pelle royale d’Apt, les retables de Carpentras ou Toulon, les buffets d’orgues, la statuaire.La qualité de l’artisanat d’art du XIXe siècle, tels les pavements en mosaïques de Marseille et Gap. S’il est un héritage de ce siècle que le photographe de l’ouvrage, Jean-Pierre Gobillot, nous a permis de découvrir, c’est l’ensemble des vitraux de Digne, Gap et aussi Aix.

La rédaction de l’ouvrage a été

l’occasion d’évaluer l’importance

et la valeur de nombre d’édifices.

C’est le cas à Marseille, depuis

les traces de la cathédrale antique

et de son monumental baptistère

jusqu’à la cathédrale actuelle, sans

équivalent dans la France du XIXe

siècle. Église à Marseille y reviendra

dans ses prochaines parutions.

Yann Codou et Thierry Pécout

dir., La grâce d’une cathédrale –

Cathédrales de Provence,

Strasbourg, La Nuée bleue, 2015,

612 p., 85 euros.

4,5 kg, 612 pages grand format avec plus de 700 illustrations, une trentaine d’auteurs et… vingt-sept cathédrales. L’ouvrage qui vient de paraître dans la collection La Grâce d’une cathédrale, dirigée par Mgr Doré, mérite bien des superlatifs. Entretien avec deux de ses auteurs, Régis Bertrand et Jean Guyon.

De gauche à droite : entourant M. Michel Vauzelle, ancien président de la Région, Mgr Aveline, Mgr Doré, archevêque émérite de Strasbourg, Mgr Pontier, Mgr Dufour, et Mgr di Falco Léandri.

D.P

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Rien où poser sa têteFrançoise Frenkel, préface de Patrick Modiano, L’arbalète Gallimard, 2015, 304 p., 16,90 euros.

Polonaise d’origine juive et de culture française, Françoise Frenkel a tenu entre les deux guerres

l’unique librairie française de Berlin, fréquentée par l’élite intellectuelle friande de journaux et de livres français. Elle y accueillait des écrivains renom-més comme Colette, Gide, Martin du Gard, et des personnalités politiques comme Aristide Briand. L’accession des nazis au pouvoir lui valut des tra-

casseries insupportables. Rentrée à Paris, elle assiste à la drôle de guerre et à l’exode. Elle se retrouve coupée de sa famille et obligée en tant qu’étran-gère – et juive – de chercher asile dans différentes villes (Avignon, Vichy, Nice, Annecy) pour échapper aux contrôles policiers. Comme beaucoup d’exilés européens menacés de déportation (son mari, arrêté à Paris, meurt à Auschwitz en août 1942), elle cherche désespérément à gagner la Suisse, ce qui implique le recours à un passeur plus ou moins louche capable de feinter les gendarmes français et les soldats italiens ou allemands. Ce récit haletant met en scène non seulement les fonctionnaires racistes et bornés du régime de Vichy, mais des Français honnêtes, courageux (un coiffeur niçois, un prêtre savoyard) qui hébergent et nourrissent la fugitive au péril de leur vie et lui permettent d’échapper aux bourreaux nazis. Ce livre, publié juste après la guerre en Suisse, vient d’être redécouvert. C’est un témoignage de première main sur une époque de confusion et de souffrances absurdes.

La nuit du bûchersandor Marai, albin Michel, 2015, 269 p., 19 euros.

Ce récit est censément rédigé par un petit moine d’Avila, apprenti inquisi-teur envoyé à Rome pour se documenter directement sur les méthodes

de l’Inquisition. L’auteur, qui semble avoir des connaissances historiques précises, compose un reportage sur la redoutable institution qui traque l’hérésie. Il met en scène le cardinal Bellarmin qui la dirige, ainsi que ses collaborateurs et sous-fi fres bénévoles, qui paradoxalement, par amour du prochain et de la vérité, torturent et exécutent les hérétiques ou prétendus tels, dans l’espoir de leur ouvrir les portes du paradis. Il insiste sur le fait que ces fanatiques obscurantistes détestent, en dehors de la Bible, l’écrit et l’imprimé et rêvent de fonder des camps de concentration et d’extermi-

nation – le lecteur pourra faire des rapprochements avec les séides d’Hitler et de Staline. Pour le jeune moine, ce séjour à Rome revêt un caractère initiatique. En 1600, il assiste à la dernière nuit de Giordano Bruno qui, pour avoir notamment prôné le système de Copernic, va être brûlé sur une place de Rome – où se dresse aujourd’hui sa statue encapuchonnée. Et cette exécution barbare suscite chez lui un sursaut de révolte qui bouleversera

sa vie. L’écrivain hongrois ne nous apprend pas que l’Inquisition était inhu-maine, mais pour en dénoncer la malfaisance, au lieu de déclamer, il nous fait frissonner en la montrant du dedans.

Jean-Louis Vissière

Culture et médias

Les livres du mois

Chemins de Dialogue n° 46 – Le fait religieux au fémininLa dernière livraison de la revue de l’ISTR se penche sur « le fait reli-gieux au féminin », osant aller à contre-courant d’une culture où les repré-sentations de la femme la situent dans un rapport très convenu à l’homme : soumission, séduction, gestation. Il rassemble les interventions prononcées dans le cadre d’une formation des chefs d’établissement de l’Enseignement

catholique, rappelant l’importance de l’éducation dans la construction

des représentations, qui ont de profondes racines mythologiques (grecques) et religieuses (bibliques). Leur analyse est éclairante quant aux sens assignés à la différence des sexes, au partage des tâches, et à

la question de l’altérité. L’examen des faits religieux manifeste ainsi la vie très engagée des femmes

missionnaires. Loin du sillage de personnalités masculines dont elles tiendraient leur légitimité, elles sont elles-mêmes créatrices d’un art de vivre et d’un engagement qui sont autant d’appels à la prière, à l’exercice de la charité et à l’évan-gélisation. L’analyse de la fi gure de Marie-Madeleine, une étude sur les femmes et les fondamentalismes, une autre sur la femme orientale et ses occurrences dans l’imaginaire occidental enrichissent ce dossier.

Cinq articles sur l’« appel mission-naire », de Jean-Paul II puis Benoît XVI, aux relations avec Israël et avec l’is-lam, invitent à revisiter le dialogue interreligieux pour le distinguer explicitement de l’annonce et à nous interroger sur ce qu’est en vérité la vocation missionnaire. Vocation personnelle, mais aussi vocation des peuples au sein de la catholicité de l’Église : redonner sans mesure ce que l’on a reçu sans mesure.

Jean Conrad

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Manuel de survie pour les paroissesJames Mallon, Éd. artège, 314 p., 19,90 euros.

Reconnaissons que le titre ne favorise pas le livre… Il peut en arrêter plus d’un. Le sous-titre, au contraire interroge : « Pour

une conversion pastorale ».L’auteur, Canadien d’origine écossaise, est actuellement curé dans

le diocèse de Halifax-Yarmouth au Canada. C’est fort de diverses expériences pasto-rales, vécues parfois diffi cilement, qu’il propose son « manuel ». Ce qu’il décrit et écrit concerne une culture précise qui n’est pas la nôtre. De plus, toute « paroisse » est originale, du fait de son histoire, de son implantation locale, de ses heures heu-reuses et de celles qui l’ont marquée. Aussi, le « manuel » ne peut pas être un « livre de recettes » à appliquer. Mais la démarche, mêlant réfl exions théologique, liturgique, anthropologique, peut aider les pasteurs et les communautés à « lire » leur propre paroisse et à trouver ce qui pourrait favoriser la « conversion pastorale » nécessaire pour un renouvellement.Le livre est mis sous le patronage d’une conviction du pape François, exprimée dans Evangelii gaudium : « La mission au cœur du peuple n’est ni une partie de ma vie, ni un ornement que je peux quitter, ni un appendice, ni un moment de l’existence. Elle est quelque chose que je ne peux pas arracher de mon être si je ne veux pas me détruire. Je suis une mission sur cette terre, et pour cela, je suis dans ce monde » (n°273). C’est bien cette « identité » qui est questionnée dans le « manuel ». Comment l’assumer ? Comment les paroisses peuvent-elles la vivre, sans rester uniquement lieux d’administration des sacrements, lieux de « survie » des « après nous ? », clubs de plus en plus limités ?Il y a donc un riche intérêt pour les pasteurs comme pour les communautés à découvrir l’ouvrage du Père Mallon, pour ensemble chercher et trouver le chemin du Christ qui nous convie à faire Église, chemin particulier à chaque paroisse. Cela passera par une conversion des uns et des autres.

Jean-Luc Ragonneau, s.j.

Le nom de Dieu est MiséricordePape François, Éd. robert Laffont/Presses de la renaissance, 170 p., 15 euros.

Nul ne peut ignorer que, depuis le début de son pontifi cat, François a fait de la miséri-

corde le message central dont l’Église est por-teuse. « Le message de Jésus est la miséricorde. Pour moi, je le dis humblement, c’est le mes-sage le plus fort du Seigneur », disait-il dans l’homélie dominicale qui a suivi son élection. Depuis, il y est revenu fréquemment dans ses

discours et dans ses actes, et il a voulu une Année sainte extraor-dinaire consacrée à la miséricorde.Le nom de Dieu est Miséricorde, c’est le titre du livre-entretien du pape François avec le journaliste italien Andrea Tornielli. Neuf chapitres – courts – le composent. Le pape répond à une quaran-taine de questions autour de la miséricorde, son fondement, les manières possibles d’en vivre, son expression dans le sacrement de la réconciliation, sa mise en pratique dans les œuvres de misé-ricorde corporelle et celles de miséricorde spirituelle. Comme à l’ordinaire, le propos est profond mais exprimé en des termes simples, accessibles à tous, et illustré par des souvenirs de jeu-nesse ou par des événements liés à son expérience de pasteur. Si on veut résumer en une phrase le message offert, ce pourrait être : pour parler du cœur de Dieu, un homme, François, laisse parler son cœur.Ce petit traité spirituel sur la miséricorde est le bienvenu pour accompagner la démarche ecclésiale initiée : le lire dans son ensemble en se laissant porter par ce témoignage sur l’amour de Dieu qui rejoint tout homme qui veut bien se laisser approcher, et, au fi l de l’année, méditer chapitre après chapitre, en se laissant interpeller, convertir, car, comme l’écrit François : « On peut donc dire que la miséricorde est la carte d’identité de notre Dieu. Dieu de miséricorde, Dieu miséricordieux » (p. 29). Cette identité parle aussi de la nôtre, à redécouvrir.En annexe est proposée la bulle d’indiction pour le Jubilé extraordi-naire de la Miséricorde, Misericordiae vultus, heureux complément.

Librairie Saint-PaulLa Librairie Saint-Paul est ouverte

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Église en mouvement

Rencontres �Lundi 1er février

« L’homme dans la création, de la créature au Créateur », avec Xavier Manzano, directeur de l’ISTR. À 20 h 30 au Centre de l’Église réformée,8 boulevard Magnan (9e). Contact : 04 91 41 13 76.

� Jeudi 4 et/ou 25 févrierInitiation à la prière. Prier avec la Parole de Dieu au cœur de la vie quotidienne selon la pédagogie ignatienne. De 20 h à 21 h 30 à la paroisse Saint-François-Xavier, 26 rue Raphaël Ponson (8e).Contact : 04 91 81 78 00.

�Vendredi 5 février« In and out », l’Atelier théâtre de L’Arche à Marseille vous convie à un moment intense de convivialité et de solidarité. Représentation suivie d’un apéro. De 19 h à 21 h 30 au Théâtre du Lacydon, 3 montée Saint-Esprit (2e).Contact : [email protected] 04 91 42 07 71.

�Vendredi 12, dimanche 21 et samedi 27 février« Goûter la Parole avec le corps », récitatifs bibliques avec l’Association« Parole et Gestes ».Le 12 février à Saint-François-Xavier (18 h-19 h 30), le 21 février à la Maison Cabot-Rouvière (19 h 30-21 h) et le 27 février à la salle paroissiale de Mazargues(10 h 30-12 h). Contact : 06 12 97 84 13.

�Samedi 13 février« Repas des amoureux à la paroisse Saint-Valentin », un dîner en tête à tête, dans un cadre romantique et chaleureux pour la fête de la Saint-Valentin. De 19 h 30 à 22 h au Centre paroissial Saint-Jean-Paul-II, 18 rue de la Concorde (11e). Informations et réservations : 06 31 33 56 06.

� Jeudi 25 févrierGroupe de prière Notre-Dame de Vie. À 20 h 30 au Cours N.-D. de France,35 rue Théophile Décanis (6e). Contact : 06 87 34 89 70.

�Dimanche 28 février« Se ressourcer dans les calanques : silence et méditation biblique » suivi d’un pique-nique tiré du sac pour ceux qui le souhaitent. De 10 h à 12 h 30. RV parking départ de la route de Morgiou, (Baumettes), bus 22. Contact 06 12 97 84 13.

� Célébrations �Samedi 6 février

Accueil des nouveau-nés et de leurs familles à 11 h à N.-D. de la Garde. Contact : 04 91 13 40 80.

�Vendredi 12 février« Servons la Fraternité », messe pour la Diaconie, pour tous les acteurs de la solidarité à Marseille. À 12 h 15 (11 h 30 pour la préparation)à l’église de La Trinité, 35 rue de la Palud (1er).

Jeunes �Lundi 1er février

Les jeunes (15-35 ans) prient à Marseille, en lien avec la communauté de Taizé. À 20 h à l’église Saint-Ferréol, 1 quai des Belges (1er). Contact : [email protected]

�Samedi 27 févrierRencontre du MEJ de 14 h 30 à 18 h 30 à la Maison Vitagliano, 5 rue Antoine Pons (4e). Contact : 04 86 77 14 65 [email protected]

Cercle de silence � Jeudi 18 février

De 17 h 30 à 18 h 30, angle de la Canebière et du cours Saint-Louis.

Concerts �Mardi 9 février

« Les auditions du marché », mini-concert par Nicolas Loth, professeur au conservatoire national à rayonnement régional (CRR)de Toulon. De 12 h 30 à 13 h à l’église N.-D. du Mont (6e).

�Vendredi 12 février« Florilège musical du Moyen-Âge », concert de chant sacré médiéval par Klara vom Queremberg, docteur en musicologie médiévale et licenciée en théologie, la plus grande spécialiste des chants de sainte Hildegarde de Bingen. Concert dans le cadre de la retraite d’entrée en Carême prêchée par le P. Pierre Dumoulin du 8 au 13 février. À 20 h 30 à Roc-Estello, Plan-d’Aups-La Sainte-Baume (83). Entrée libre, corbeille.

Retraites �Du vendredi 26

au dimanche 28 février« Contempler le mystère de la Miséricorde », avec Sœur Bénédicte de la Croix et Ahmed Bouyerdene. Du vendredi 16 h 30 au dimanche 16 h à l’Abbaye de Sénanque, 84220 Gordes. Contact : 04 91 50 35 02 — [email protected]

�Mardi 8 et mercredi 9 mars« Réfl exion sur le thème de la Miséricorde », avec le P. Xavier Autonès et le groupe Inter-Institutsséculiers. Du mardi 14 h au mercredi 16 h à la Maison diocésaine de Saint-Jean-de-Garguier, à Gémenos. Inscriptions avant le 12 février. Contact : 04 13 59 27 96.

� Jeudi 4 février« Le chrétien et l’étranger. Comment accueillir et vivre avec l’étranger ? », débat animé par Étienne Loraillère, directeur de la rédaction de KTO, en présence de Xavier Méry, adjoint au Maire de Marseille, délégué à l’intégration et à la lutte contre l’exclusion, Guillaume de Prémare, délégué général d’Ichtus, Jérôme Vignon, président des Semaines sociales de France. À 20 h 15 au Centre Cormier, 35 rue Edmond Rostand (6e). Contact : 04 96 10 07 19.

� Jeudi 4 février« Le Talmud cite-t-il les évangiles ? », une exploration au sein de textes cryptés, par Dan Jaffé, maître de conférences à l’université Bar Ilan (Israël). À 19 h 30 à Judaïca, 71 avenue de Hambourg (8e).

�Mercredi 24 février« L’Antiquité tardive, basiliques chrétiennes de Syrie », par Anna Chok, architecte et docteur en théologie. À 19 h à la Cave aux Huiles, place des martyrs de la Résistance, Aix-en-Provence.

�Samedi 27 février« Saint Boniface et la Germanie chrétienne », par Henri Prabis, professeur agrégé d’histoire. De 10 h 30 à 12 h au lycée Saint-Joseph Les Maristes, 22-24 rue Sainte-Victoire (6e).

Conférences

Convocation Les membres du syndicat ecclésiastique des prêtres de Marseille sont invitésà participer à :

l’Assemblée générale extraordinaire

le 12 février 2016 à 11 h

à l’archevêché, 14 place Colonel Edon (7e)

Ordre du jour : modifi cation des statuts du syndicat

OFFICIEL

91e Assemblée générale de l’Hospitalité diocésaineNotre-Dame de Lourdes

Dimanche 28 févrierÀ Notre-Dame de la Garde

10 h : célébration eucharistique et consécration des nouveaux engagés, verre de l’amitié.

À l’École de Provence, 42 boulevard Émile Sicard (8e)Vers 12 h : repas (sur réservation).

14 h : assemblée générale. Covoiturage possible.

L’association est composée de bénévoles qui accompagnent les personnes malades ou handicapées désirant participer au pèlerinage diocésain du 4 au 8 mai 2016.

Secrétariat : mardi et jeudi de 14 h à 16 h 30. Tél./Fax : 04 91 42 64 28.

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23

� Le Père Georges Herrmann est décédé le 15 décembre à l’hôpital Laveran. Présidées par Mgr Pontier, entouré de Mgr Aveline, de son frère Henri et de nombreux prêtres du diocèse, ses obsèques ont été célébrées le 19 décembre en la chapelle de la Maison Saint-Maur.Né le 9 mars 1924 à Marseille, Georges Herrmann fait ses études à l’école Saint-Jean-Baptiste de la Salle, puis au Petit Séminaire. En 1943, il entre au Grand Séminaire et est ordonné prêtre le 29 juin 1949. Le Père Georges Herrmann est successivement professeur au Petit Séminaire (1949-1958), vicaire à la paroisse Saint-Joseph (1958-1967) et aumônier du Collège du Sacré-Cœur (1967-1974). Nommé à l’équipe de la paroisse Saint-Michel en 1974, il devient responsable de la paroisse du Bon-Pasteur en 1977 et d’Allauch en 1982. Démissionnaire pour raison de santé en 1997, le Père Georges est alors aumônier du Monastère de la Visitation, puis de la Maison Saint-Maur qu’il rejoint en 2001.Lors de la messe des funérailles, le Père René Giffon a évoqué la vie et le ministère de ce prêtre d’un accueil cordial et d’une bonté naturelle, refl étant la joie et la sérénité dans son annonce de l’Évangile pour tous : « Il demeurait très préoccupé de tous ses paroissiens, les plus fi dèles comme ceux qui s’éloignaient ou restaient sur les marges. […] Georges Herrmann n’a cessé de voir le Christ à travers les personnes et les événements. Il a expérimenté dans la foi cette vie éternelle qui est connaissance et abandon à l’amour de Dieu. »

FAMILLE DIOCÉSAINEDÉCÈS

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OFFICIEL

Ordonnés en 1956

• P. Marcello Bertinato, missionnaire de Saint-Charles,le 17 mars.

• P. Henri Jourdan, le 23 décembre. • S. Em. le cardinal Bernard Panafi eu,

le 22 avril.• P. Jean-Baptiste Rinaudo, t.d., le 17 mars.• P. Jean Sardou, t.d., le 17 mars.

Ordonné en 1966

• P. Pierre Bonesso, le 29 juin.• P. Jacques Bouchet, le 9 octobre.• P. Jean-Marie Maestraggi, le 29 juin.• Mgr Michel Mouïsse, le 18 décembre. • Mgr Georges Pontier, le 3 juillet.• P. Michel Valerio, le 27 mars.

Ordonnés en 1991

• P. Denis Honnorat, le 23 juin.• P. Andrzej Ignarski, le 25 mai.• P. Jean-Bosco Randriamalala, le 24 août.

Prêtres jubilaires

Que veut et peut le pape François ?Une session retraite à La Baume-lès-Aix du 2 au 5 juillet 2016

avec le P. Henri Madelin, s.j.Dans un monde en profond bouleversement, l’Église catholique est affrontée à la nécessité de profondes réformes.

Pour analyser cette situation nouvelle, le P. Henri Madelin, ancien rédacteur en chef de la revue Études, présentera les réfl exions auda-cieuses du pape François et proposera d’étudier, textes à l’appui, ses propositions. L’encyclique Laudato si' sera au centre des débats.

Alterneront lectures commentées de ses discours, moments d’échanges en petits groupes et temps de prière personnelle.

Le séminaire se déroulera du samedi 2 juillet à 10 h au mardi 5 juillet à 16 h.

Renseignements et inscriptions : Jean-Michel Glasman — [email protected] — 06 11 11 45 07

Écoute aux personnes en deuilL’association JALMALV – Jusqu’à la mort accompagner la vie propose une écoute aux personnes en deuil assurée par des bénévoles spécialement formés, et cela gratuitement, sous deux formes : accompagnement individuel ou groupe d’entraide mis en place en fonction des demandes.

Le groupe d’entraide se réunit le premier lundi de chaque mois, de 18 h à 19 h 30, au siège de l’association, à la Clinique Sainte-Elisabeth, 72 rue Chape (4e). Pour rejoindre ce groupe,un entretien préalable est indispensable. Contact : 07 71 66 74 89 – [email protected]

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église à marseille 24

Sur le Site du diocèSe

● Pour suivre l’actualité du diocèse, consultez l’agenda et inscrivez-vous à la newsletter en page d’accueil.

● Dossiers spéciaux : Denier de l’Église, Parcours biblique 2015-2016, Synode sur la famille, Jubilé de la Miséricorde.

● Découvrez les vidéos du SDAV.

● Écoutez l’interview mensuel de Mgr Pontier.

● Écoutez la Parole du jour avec, ce mois-ci, Odette Amigon et les PP. Pierre Dumoulin, Jean-Pol Lejeune, Philippe Guérin et Christian Salenson.

S o m m a i r e2 Agendas3 ÉditoLe prophète et l’amandier

4-5 Brèves6-7 ActualitéLe Chemin de vie de Zébédée

8-9 DossierLe Carême avec le CCFD – Terre Solidaire

10-11-12 JubiléLes tables ouvertes paroissialesLe Jubilé dans les sanctuaires

13-14-15 Vie du diocèseBillet du CDESDéclaration de Marseille EspéranceAux JMJ, tout est possibleLa Maison des familles à Saint-LouisLe MEJ rencontre L’Arche

16 Histoire de l’ÉgliseOrigène et la clémence divine

17-18 CommentairesLe charisme, un chemin d’Évangile

19 PatrimoineCathédrales de Provence

20-21 Culture et médias22 Église en mouvement23 Famille diocésaine24 Temps fortFête de la Chandeleur

Pour nous contacter ◗ service de la communication et Église à Marseille : [email protected]

◗ site Internet diocésain :• Webmaster : [email protected]• relations paroisses :

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�Mardi 2 février• 5 h : arrivée de l’Évangile par la mer.• 5 h 15 : procession de Notre-Dame de Confession

du quai des Belges à Saint-Victor.• 6 h : sur le parvis, bénédiction des cierges verts

et de la ville.• 6 h 15 : messe solennelle de la Présentation de Jésus

au Temple, présidée par Mgr Pontier.• 8 h : bénédiction au Four des navettes.• 9 h, 11 h, 15 h, 17 h: messes.• 10 h : divine liturgie orthodoxe grecque dans les cryptes.• 18 h 30 : messe de renouvellement des vœux religieux

présidée par Mgr Pontier.

�Mercredi 3 février• 9 h : messe dans les cryptes.• 11 h : messe animée par les Petites Sœurs de l’Agneau.• 15 h : messe avec les Sœurs de Marie-Immaculée,

les Frères de Saint-Gabriel et les jeunes de l’Arc-en-ciel.• 16 h 30 : chapelet avec Mère de Miséricorde.• 18 h 30 : messe des membres de la Famille vincentienne.Bénédiction de la Saint-Blaise après chaque messe.

� Jeudi 4 février• 9 h : messe dans les cryptes.• 11 h, 13 h 45, 15 h 15 : célébration de la lumière

avec les CM de l’Enseignement catholique.• 17 h : messe pour les vocations.• 18 h 30 : messe du monde de la santé.

�Vendredi 5 février• 9 h : messe dans les cryptes.• 11 h, 15 h (Mouvement chrétien des retraités),

17 h (groupe de chant grégorien) : messes.• 18 h 30 : messe avec le Secours catholique.

�Samedi 6 février• 9 h : messe dans les cryptes avec les diacres du diocèse.• 11 h : messe pour les enfants de la catéchèse

des classes primaires.• 15 h : messe animée par le groupe Foi et Lumière,

présidée par Mgr Pontier.• 17 h : messe avec bénédiction des malades.• 18 h 30 : messe avec les Missionnaires de la Charité.

�Dimanche 7 février• 9 h: messe dans la basilique.• 11 h: messe de renouvellement du sacrement

de mariage.• 15 h : messe animée par le groupe « Antilles et Guyane ».• 17 h : messe pour les vocations, présidée

par Mgr Aveline et animée par les séminaristes.Procession aux flambeaux autour de la basilique.

�Lundi 8 février• 9 h : messe dans les cryptes.• 11 h : messe avec le Chapitre cathédral.• 15 h : messe avec les Petites Sœurs des Pauvres.• 17 h : messe avec l’Accueil Saint-Pierre,

à l’intention des défunts de l’année.• 18 h 30 : messe de l’archiconfrérie de Notre-Dame

de Confession.

�Mardi 9 février (journée de clôture)• 9 h : messe dans les cryptes.• 11 h (prêtres du secteur Vieux-Port),

15 h, 17 h (aumôneries de prison) : messes.• 19 h : messe de clôture animée par les Frères

de Saint-Jean de Dieu.Procession aux flambeaux et envoi en mission.

Fête de la ChandeleurCélébrations diocésaines en la basilique Saint-Victor

Prédications assurées par le P. Charles Neveu, prêtre de l’équipe des Aygalades, Saint-Joseph, Sainte-Marthe et aumônier de l’hôpital Nord. La basilique reste ouverte de 9 h à 20 h.

Sacrement de réconciliation tout le jour.Les intentions de messes reçues dans la basilique seront célébrées pendant l’année.

Tél. : 04 96 11 22 60 — Courriel : [email protected] — Site : www.saintvictor.net

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