Le CENTQUATRE : aperçu de saison 2012-2013

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Le CENTQUATRE est un établissement artistique de la Ville de Paris aperçu de saison 2012/2013

description

Le CENTQUATRE (Paris 19e arr.) tous les arts / création / diffusion / résidences / production / "espaces de publics" / lieu de vie / famille / pratiques amateurs / lecture / tout-monde / chiner / danser / flâner / se nourrir / innover

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Le CENTQUATRE est un établissement artistique de la Ville de Paris

aperçu de saison

2012/2013

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LE CENTQUATRE, C’EST…

page de couverture: Moataz Nasr, I Am Free (détail) courtesy: GALLERIA CONTINUA, San Gimignano / Beijing / Le Moulin © Oak Taylor‑Smith

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Vers un lieu du tout-monde

Qu’y a-t-il de commun entre l’Orchestre de Radio France, Albin de la Simone, Christophe Honoré, Olivier Dubois, le festival Futur en Seine, les pratiques amateurs, le qi qong, l’association Les Petits Riens et l’installation du plasticien Leandro Erlich? Tous étaient présents dans une même journée, ordinaire ou presque, au CENTQUATRE, pratiqué et fréquenté chaque mois par plus de 40 000 spectateurs visiteurs qui inventent une cité dans la cité. Un lieu du «tout-monde», écrirait le poète de la multitude Edouard Glissant.Considérer les artistes, c’est leur donner les moyens de travailler, mais aussi leur offrir une visibilité de leur monde, face au monde dans sa variété: le tout-monde.Considérer le public, c’est conjuguer celui-ci au pluriel, au multiple, notamment en proposant une variété des contenus, des temporalités et des espaces.C’est ainsi que nous envisageons le rapport à l’art au CENTQUATRE: non pas en opposition à, mais comme une variation rassemblée de ce qui est déjà magnifiquement vivant ou proposé ailleurs. Ici, une autre cité dans la cité s’esquisse, qui s’attache à inventer inlassablement de nouveaux agencements, autant qu’à proposer de nouveaux contenus artistiques. Et à laisser libre accès, six jours sur sept, aux publics; à leur proposer de fréquenter l’art et les artistes dans des espaces conçus pour les voir exister par eux-mêmes, de laisser libre cours aux pratiques artistiques spontanées dans les espaces mitoyens de ceux des artistes, transformés en véritables places ou plateaux permanents de la cité devenue forum CENTQUATRE et à avoir accès à des commerces choisis comme des services qui contribuent aussi à la vie du lieu. Nous le savons: toutes les pratiques culturelles ne sont pas équivalentes. Pour autant, nous considérons la plupart d’entre elles comme recevables au prétexte que cela nous semble faire sens de créer de la confrontation non par l’isolement mais par la proximité entre l’art et d’autres esthétiques relationnelles: souvent la compréhension de l’acte artistique en sort augmentée. Cette saison est une nouvelle variation autour de la fréquentation de ce lieu. L’abonnement accorde une liberté supplémentaire à ceux qui veulent s’engager plus tôt tout en laissant une programmation possible tous les trimestres pour les publics, pour les artistes. En plus des deux grandes expositions immanquables, Par nature et Keith Haring qui sera présentée au CENTQUATRE et au Musée d’Art moderne, on retiendra trois fils rouges discrets mais qui tissent un parcours possible: la nature avec l’exposition déjà évoquée, mais aussi des spectacles (Lia Rodrigues, Marta Soares…), l’interrogation de notre démocratie au travers de la justice avec une série de spectacles, performances, films en partenariat avec l’Ordre des Avocats de Paris (Pendiente de voto, Brancusi contre États-Unis, L’Avocat du diable…); enfin des «espaces de publics» qui invitent les artistes à créer sous les grandes nefs du CENTQUATRE!La Maison des Petits, partie intégrante du CENTQUATRE qui s’adresse aux familles et à la petite enfance, va s’étendre avec la complicité de matali crasset au-delà de sa surface initiale. La Nouvelle Fabrique et l’incubateur sont de nouveaux espaces et de nouvelles pratiques de rencontres entre le monde économique, la recherche et la création artistique, que nous vous inviterons à découvrir dès septembre. Beaucoup reste à faire; inventer est sans repos, c'est notre devoir et c'est votre présence qui nous oblige autant qu’elle nous stimule. Continuez d’être présents: «Ici, vous êtes… les bienvenus.»

José-Manuel GonçalvèsDirecteur du CENTQUATRE

Grâce à une programmation exigeante, populaire et diverse, imaginée par son directeur José-Manuel Gonçalvès et mise en œuvre par une équipe talentueuse et hyperactive, le CENTQUATRE s’inscrit pleinement comme un équipement culturel du xxie siècle, un phare parisien, francilien, européen et international des cultures à la fois savantes et accessibles.

Ouvert à toutes les expressions artistiques, des arts visuels aux arts de la rue, en passant par les musiques actuelles, le CENTQUATRE a attiré près de 500 000 «spectateurs-visiteurs» au cours de la saison précédente.Avec plus de 300 résidences par an, plus de 2000 artistes en diffusion ou en création annuellement et 31 partenaires artistiques, le CENTQUATRE incarne avec maestria un lieu de création et d’expérimentation unique en son genre.Implanté dans le quartier cosmopolite du 19e arrondissement, le CENTQUATRE a su relever certains défis imposés par son environnement direct et fidéliser des publics trop longtemps abandonnés.

En tant que Président du conseil d’administration, je tiens à féliciter et à remercier toutes les personnes qui animent ce lieu hors du commun, motivées par une passion sans cesse renouvelée et à l'engagement quotidien au service d’une politique culturelle pour tous dans une ville plus généreuse et plus accueillante.

Christophe GirardPrésident du CENTQUATRE

ÉDITOS

À noter dès à présent dans vos agendas: lancement de saison 2012/2013 le 19 septembre.Réservations: [email protected]

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CIRQUE / MAGIE NOUVELLE P.6

Ivan Mosjoukine 7De nos jours [notes on the circus]17 > 24 novembre 2012Cie Yoann Bourgeois 7L’Art de la fugue19 février > 03 mars 2013Chloé Moglia et Olivia Rosenthal 8 Le Vertige25 > 27 avril 2013Sylvain Decure / Cie Les Hommes penchés 8Demain, je ne sais plus rien25 > 27 avril 2013Phia Ménard / Cie Non Nova 9L’Après-midi d’un foehn11 > 15 juin 2013 Phia Ménard / Cie Non Nova 9Vortex11 > 15 juin 2013Soirée C’Magic 1 10Magie à la carte avec Yann Frisch, la Cie 14:20 20 > 22 décembre 2012Soirée C’Magic 2 10Cie 14:20 – Clément Debailleul et Raphaël NavarroVibrations 26 > 29 décembre 2012

THÉÂTRE P.11

Denis Marleau 12Fantasmagories 01|02Dors mon petit enfant, de Jon Fosse Les aveugles, de Maurice Maeterlinck 09 > 16 octobre 2012 Winter Family 12Jerusalem Plomb durci10 > 16 octobre 2012 Roger Bernat 13Pendiente de voto13 > 16 octobre 2012Anagoor 13Tempesta16 > 17 octobre 2012Jacques Gamblin 14La nuit sera calme, de Romain Gary10 > 14 novembre 2012Fausto Paravidino avec la troupe de la Comédie-Française 14La Maladie de la famille M.08 > 13 janvier 2013Bertrand Bossard 15Le Jeu des 1000 euros18 > 27 janvier 2013Yan Duyvendak et Roger Bernat 15 Please, Continue (Hamlet)15 > 17 mars 2013Ninon Brétécher et Arnaud Cathrine 16Le Journal intime de Benjamin Lorca11 > 14 avril 2013 Eric Vigner 16Brancusi contre Etats-Unis25 > 28 avril 2013Marie Rémond 17André05 > 09 juin 2013

DANSE P.18

Marta Soares 19Vestígios 13 > 14 octobre 2012Maguy Marin 20 Cap au Pire13 > 15 novembre 2012Maguy Marin 20 May B 16 > 17 novembre 2012Lia Rodrigues 21Ce dont nous sommes faits11 > 16 décembre 2012Mathias Pilet, Alexandre Fournier et Radhouane El Meddeb 21Nos limites31 janvier > 03 février 2013Olivier Dubois 22Tragédie02 > 03 février 2013 A.I.M.E. / Julie Nioche et Virginie Mira 22Voleuse08 > 09 février 2013 Radhouane El Meddeb et Thomas Lebrun 23Sous leurs pieds, le paradis08 > 10 février 2013 Angelin Preljocaj 23Ce que j’appelle oubli08 > 10 mars 2013Josef Nadj 24ATEM le souffle03 > 28 avril 2013Pierre Rigal / Compagnie dernière minute 24Standards29 mai > 02 juin 2013

ARTS VISUELS P.25

Par nature, exposition collective 26-27 22 septembre 2012 > 17 mars 2013L’Artothèque de Belleville 28 à partir du 26 septembre 2012Michel Groisman 28 Porta das Mãos09 > 17 octobre 2012Glaser / Kunz 29 Speechless09 > 17 octobre 2012Jeune Création 2012 29 Exposition internationale d’art contemporain03 > 11 novembre 2012Le Musée des Cœurs Brisés 30 19 décembre 2012 > 20 janvier 2013Olivier Meyrou 30 L’Avocat du diable 20 mars 2013Keith Haring 31 19 avril > août 2013Les CENTQUATRE soirées MODERNE 32 cycle de performances avec des artistes en résidence au CENTQUATRE au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris Joana Vasconcelos 32A Noiva (The Bride ou La Mariée)28 août > 18 septembre 2012Ilya et Emilia Kabakov 32The Tennis GameJuin 2013Michelangelo Pistoletto 33Le Labyrinthe (1969 – 2010) tout au long de l'annéePascale Marthine Tayou 33 Mur ouvert tout au long de l'année

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MUSIQUE P.34

KLOEB 104 35Iswhat?!27 septembre 2012SALON DE MUSIQUE 35Kouyaté – Neerman28 septembre 2012L’Orchestre de chambre de Paris / Gavin Bryars 36 Jesus’ Blood Never Failed Me Yet Création vidéo d’Olivier Smolders et Jean-François Spricigo 09 octobre 2012The Legendary Tigerman & Rita Redshoes / Rodrigo Areias 36Hay Road 11 octobre 2012The Tiger Lillies et Mark Holthusen 37Rime of the Ancient Mariner12 > 13 octobre 2012Nuit 104 Paris / Zagreb / Berlin 37 13 octobre 2012EZ3kiel Extended 3817 octobre 2012Bumcello 38 08 novembre 2012Ryoji Ikeda 39superposition 07 > 08 décembre 2012Ballaké Sissoko 3911 décembre 2012Radio France et le CENTQUATRE / des week-ends de musique 40 thématiques 14 >16 décembre 2012: «Destination Croatie»13 > 14 avril 2013: «Un week-end en Amérique du Sud»08 > 09 juin 2013: «Un sacré printemps!»Jacques Gamblin et Laurent de Wilde 40Gamblin jazzE, de Wilde sextetE 13 > 14 février 2013 Albin de la Simone 41Concert nouvel album et Films Fantômes 21 février 2013 Abraham Inc. 4111 avril 2013The Bad Plus 4216 mai 2013

FESTIVALS P.43

TEMPS D’IMAGES 44 09 > 21 octobre 201209 > 17 octobre 2012 au CENTQUATRE 13 > 21 octobre 2012 à LA FERME DU BUISSONTélérama Dub Festival 4423 > 24 novembre 2012Festival PRÉSENCES électronique 2013 4505 > 07 avril 2013Festival Urban’Arts du CENTQUATRE 45avril / mai 2013Passages 2013 etc. – prolongations 45d’après Passages à Metzle festival des théâtres à l’est de l’Europe et ailleurs16 > 26 mai 2013Et aussi… 45À voir et à manger – entre (deux), Impatience – festival de jeunes compagnies (juin 2013), ManiFeste 2013 – festival de l’Ircam (juin 2013), Paris Cinéma (juillet 2013)...

DE L’ARTISTIQUE DANS «LES ESPACES DE PUBLICS» P.45

ARTISTES ASSOCIÉS ET RÉSIDENTS P.46

LE CENTQUATRE «ON THE ROAD» P.47

PARTENAIRES PAR PROJET / PRIVILÉGIÉS P.48-49

LE CENTQUATRE AU QUOTIDIEN P.50-51

ACTION TERRITORIALE ET CULTURELLE P.52

INNOVATION ARTISTIQUE ET ÉCONOMIQUE P.53

CALENDRIER ET TARIFS P.60-61

L’ÉQUIPE P.62

INFOS PRATIQUES P.63

ET ÇA N’EST PAS TOUT !À SUIVRE DANS NOS PROGRAMMES TRIMESTRIELS, DE NOUVEAUX SPECTACLES, CONCERTS ET EXPOSITIONS…

R artiste résidentA proposition artistique faisant partie de l’abonnement

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CIRQUEMAGIE

NOUVELLE

Phia Ménard, L’Après-midi d’un foehn © Jean‑Luc Beaujault

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avec le Monfort

Ivan Mosjoukine RADe nos jours [notes on the circus]création 201217 > 24 novembre 201217 novembre et 20 > 24 novembre / 20h18 novembre / 16hdu 25 septembre au 27 octobre 2012 au Monfort

Ivan Mosjoukine présente un spectacle né du désir enflammé de faire parler le cirque. Celui d’écouter enfin ce que le corps agissant a à dire et ce que la tête pensante a à faire.Un spectacle qui ose sa forme.Un spectacle sous forme de notes.Un spectacle presque divertissant, d’environ quatre-vingt notes sur le cirque. Un spectacle sur l’envers des choses, sur la hauteur, sur n’importe quoi, sur le karaoké, sur la chute des choses, sur «il est encore temps de réagir!», sur l’oubli, sur le mariage,…Un spectacle qui va de nouveauté en nouveauté, où il est question du temps qui passe, du temps qui ne passe pas, de réussir à dire ce qu’on pense, ou de réussir à dire ce qu’on ne pense pas, de faire tomber ses cheveux par inadvertance, ou de voir son sexe se lever vers le bas, où il n’est pas question de rideaux noirs ou autres coulisses, mais bien de voir, voir, voir et revoir encore ces choses déjà vues, de la jongleuse et du lanceur de couteau, de l’équilibriste et de la danseuse de corde, qu’on avait l’impression de connaître mais qu’on n’avait jamais vu comme ça. À voir!

Rares sont les spectacles qui vous donnent immédiatement envie d’y repiquer: De nos jours, du collectif Ivan Mosjoukine est de ceux-là […]. Ivan Mosjoukine s’applique à déconstruire ce rêve de chapiteau: tout est à vue. Les accessoires une fois utilisés s’entassent en devant de scène, on vole les sacs à main, on trimballe un juke-box, on invente l’escalier perpétuel. Vous voulez des numéros de funambule, de lanceur de couteaux, de magicien, d’équilibriste, il y a tout cela dans De nos jours, sous-titré [notes on the circus]. Philippe Noisette (Les Inrockuptibles, le 25 avril 2012)

un spectacle de: Ivan Mosjoukine / conçu et réalisé par: Erwan Ha Kyoon Larcher, Vimala Pons, Tsirihaka Harrivel, Maroussia Diaz Verbèke / création lumières: Ivan Mosjoukine, avec les notes d’éclairage de Elise Lahouassa / constructeur: Stephan Duve / costumes et accessoires: Marion Jouffre / chefs monteur: Tim Van Der Steen et Manu Debuck / administration, production: Mathilde Ochs

avec le Théâtre de la Ville

Cie Yoann Bourgeois AL’Art de la fugue 19 février > 03 mars 2013 19 > 23 février et 26 février > 02 mars / 20h3024 février et 03 mars / 16h

Révélation de l’automne 2011, Yoann Bourgeois offre avec L’Art de la fugue, à la croisée du cirque et de la danse, un ravissement qui flirte avec le vertige. Formé au Centre national des arts du cirque et au Centre national de danse contemporaine, puis interprète auprès de Maguy Marin, Yoann Bourgeois s’est mis en Cavale (du titre d’une chorégraphie aérienne pour deux acteurs et un trampoline, en 2010). Avec L’Art de la fugue, au gré des notes de l’œuvre éponyme de Jean-Sébastien Bach, il joue de catastrophes sur le fil, de vacillements et de mouvements continus d’apparition et disparition des corps. Un immense cube en bois, dont les surfaces tombent, s’effondrent ou coulissent, donne naissance à une multiplicité de paysages aux volumes changeants. Et la chute revient comme un leitmotiv, en thème et variations, dont le trampoline fournit l’incessante relance. Cette quête du point de suspension fait atteindre un temps d’éternité délesté de la gravité. Entre construction et déconstruction d’actions, d’états de corps et d’espaces, entre temps métrique et sensible, temps discontinu et cyclique, se tissent là de multiples fils de tension.Jean‑Marc Adolphe

Rien n’est vraiment assuré sinon le goût de l’enfance, des nuages et de la liberté. Il les combine dans une suite de constructions ficelées avec cette science que Bach met au contrepoint. Variation des angles d’attaque, surprises multiples à l’arrivée, jeux d’articulations et de dégringolades. Un bonheur savant, mais fait de perles et de nuées. Ariane Bavelier (Le Figaro, le 4 juin 2012)

conception et mise en scène: Yoann Bourgeois / en collaboration avec: Marie Fonte / regard extérieur: Vincent Weber / interprètes: Marie Fonte et Yoann Bourgeois / pianiste: Célimène Daudet / musique: Die Kunst der Fuge, Jean‑Sébastien Bach / scénographie: Goury, Yoann Bourgeois et Marie Fonte / création lumière: Caty Olive / création son: Antoine Garry / costumes: Ginette / direction technique: Pierre Robelin / construction décor: Techniscène et Ateliers de construction du CDNA

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21. Ivan Mosjoukine, De nos jours [notes on the circus] © Ivan Mosjoukine2. Cie Yoann Bourgeois, L’Art de la fugue © Christophe Manquillet

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Chloé Moglia et Olivia Rosenthal RLe Vertige25 > 27 avril 201321h

Dans cette variation autour de Vertigo, d’Alfred d’Hitchcock, l’écrivain Olivia Rosenthal et l’artiste Chloé Moglia décrivent, l’une en paroles, l’autre en silence, comment le vertige, en tant que film et sensation, est entré dans leur vie. En revenant sur un épisode biographique douloureux et en le confrontant à ce classique du 7e art, leurs deux corps s’emparent d’images cinématographiques, les interprètent et les transforment. «Vertigo m’a toujours fait frissonner sans que je sache vraiment pourquoi. J’ai eu envie d’explorer ce frisson, de le déplier, de l’analyser, de le mettre en relation avec les images du film, l’histoire du film et ma propre histoire», explique Olivia Rosenthal, auteure, notamment, de Que font les rennes après Noël? (prix du Livre Inter 2011) et de pièces sonores (dont Viande froide, fruit d’une résidence au CENTQUATRE). Ses performances l’amènent à collaborer avec des cinéastes, des écrivains, des metteurs en scène, des plasticiens et des chorégraphes. Formée au trapèze et aux arts martiaux, Chloé Moglia, travaille en face à face avec le vide. Cette confrontation occasionne des modifications de densité, de puissance et de sens, qui forment la matière de ses spectacles et performances. Elle obtient, avec Mélissa Von Vépy, le prix SACD des arts du cirque. Elle collabore avec Kitsou Dubois autour du mouvement en apesanteur et participe à plusieurs vols paraboliques. Via Rhizome, elle crée en solo: Nimbus (2007), Rhizikon (2009), Opus corpus (2012).  

à l’invitation et sur un texte d’Olivia Rosenthal Le Vertige tiré de son livre Ils ne sont pour rien dans mes larmes publié aux éditions Verticales.conception et interprétation: Olivia Rosenthal et Chloé Moglia / musique: Bernard Herrmann / arrangements: Kamal Hamadache / production, diffusion: Laurence Edelin

Sylvain Decure / Cie Les Hommes penchésDemain, je ne sais plus rien25 > 27 avril 201320h

Je suis un mec complètement isolé, je me suis baptisé tout seul, heureusement que je savais nager. J’ai des problèmes pour m’entendre moi-même, j’essaie de faire un peu d’espace dans ma tête pour qu’elle résonne, mais j’ai la tête pleine d’isolants. J’isole mon corps aussi, mon corps qu’est tant poreux que je vois à travers moi, à travers tout. J’ai des sparadraps voilà pourquoi je colle…Christophe Huysman

C’est une balade singulière dans la vie d’un «drôle d’homme dans une drôle de boîte», un roadmovie dans un mètre cube, un vrai numéro de clown, tout en finesse et en poésie. Formé au Centre national des arts du cirque, après dix ans de travail sur des projets collectifs (notamment dans le Mâtitube de Christophe Huysman), Sylvain Decure s’est lancé, avec grand bonheur, dans la création de son premier spectacle: Demain, je ne sais plus rien, projet d’«artiste-compagnon» initié par Christophe Huysman et les structures complices de la compagnie Les Hommes penchés.

concepteur du projet et interprète: Sylvain Decure / dirigé par: Christophe Huysman / régie plateau et complicité artistique: Cyrille Musy / Mélinda Mouslim / régie générale: Pierre Staigre / création sonore: Bertrand Landhauser / création costumes: Melinda Mouslim / création lumières: Emma Juliard / construction de la boîte: Victor Fernandes / diffusion: La Magnanerie

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1. Chloé Moglia DR2. Olivia Rosenthal © Alph B. Seny3. Sylvain Decure / Cie Les Hommes penchés, Demain, je ne sais plus rien© Christophe Raynaud de Lage

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avec le Théâtre de la Ville et le Monfort, dans le cadre du parcours Enfance & Jeunesse

Phia Ménard / Cie Non Nova AL’Après-midi d’un foehn 11 > 15 juin 2013 11, 13 et 14 juin / 10h30 et 15h 12 et 15 juin / 11h et 15htout petit public (à partir de 5 ans) et tout publicdu 21 mai au 8 juin 2013 au Monfort

Dans L’Après-midi d’un foehn, création pour le jeune public, féérique, ludique et surprenante, la compagnie Non Nova jongle avec les courants d’air… moment sublime dans une tourmente de vent. Une épopée aussi. Celle d’une marionnettiste-démiurge, qui orchestre sans les mains un ballet de créatures vaporeuses virevoltant dans un vent de liberté. Elle réapprivoise son monde par la grâce d’un parapluie translucide ou de baguettes télescopiques, et laisse les imaginaires valser sur L’Après-midi d’un faune et autres variations autour de Debussy. Un dragon kaléidoscopique sort d’un pan de son manteau, aspiré par d’imperceptibles tourbillons, une danseuse étoile naît sous nos yeux, là un pas de deux, ici les feux d’artifices d’un grand corps de ballet… Avec ce conte chorégraphique visuel, Phia Ménard emmène petits et grands dans une magie de vents et de nymphes colorées et virevoltantes.La compagnie Non Nova a été fondée en 1998 par Phia Ménard pour permettre au public de porter un regard différent sur les dimensions scéniques et dramaturgiques de la jonglerie faisant de Non nova, sed nove (Nous n’inventons rien, nous le voyons différemment) son précepte fondateur. Désormais célébrée dans le monde entier, Non Nova propose des créations transdisciplinaires qui s’articulent autour de l’I.C.E. (l’Injonglabilité complémentaire des éléments). Il s’agit d’une exploration artistique sur nos relations aux matières: glace, eau, vapeur, air. Le premier fruit de ce travail, l’impressionnant P.P.P., était fondé sur l’élément eau sous forme de glace. L’Après-midi d’un foehn et Vortex portent sur l’élément air.

Dans ce tableau étincelant, la sensibilité de l’univers de Debussy, où bruissent les créatures du merveilleux, est intact. Phia Ménard y a introduit des ombres tragiques. De cette composition chorégraphique toute en arabesques se dégage un charme puissant. Naly Gérard (Mouvement.net, le 24 novembre 2011)

interprétation: Cécile Briand / direction artistique, chorégraphie et scénographie: Phia Ménard / composition et diffusion des bandes sonores: Ivan Roussel d’après l’œuvre de Claude Debussy / régie générale, de plateau et régie du vent: Pierre Blanchet / création et régie lumière: Alice Ruest / conception de la scénographie: Phia Ménard / construction de la scénographie: Philippe Ragot assisté de Rodolphe Thibaud et Samuel Danilo / costumes et accessoires: Fabrice Ilia Leroy/ photographies: Jean‑Luc Beaujault / production, administration: Claire Massonnet / chargée de production: Honorine Meunier

avec le Théâtre de la Ville et le Monfort

Phia Ménard / Cie Non Nova AVortex11 > 15 juin 201320h30du 21 mai au 08 juin 2013 au Monfort

Dans Vortex, l’espace scénique est le même qu’utilisé sur L’Après-midi d’un foehn, mais c’est l’artiste qui se trouve au centre du phénomène et qui nous transporte jusqu’à des zones beaucoup plus dangereuses. Sous combien de couches nous recouvrons- nous pour paraître au monde? Qui peut revendiquer son «a-normalité»? Comment échapper à l’emprise des artifices pour laisser paraître ce que nous sommes? Dans Vortex, Phia Ménard mène en effet un combat ubuesque pour ne pas être domptée par le cyclone. Assiégée par des objets dont elle a perdu le contrôle, l’artiste se confronte aux frontières de la résistance et de l’abandon. Vortex est une performance. Une épreuve du corps en transformation dans un univers en érosion et indomptable. Phia Ménard se forme en 1991 à la jonglerie et au mouvement de l’acteur. Elle intègre la compagnie de Jérôme Thomas. Interprète et improvisatrice, elle y crée plusieurs spectacles jusqu’en 2003. Parallèlement, elle rencontre Hervé Diasnas et Valérie Lamielle et suit les enseignements de danse. Elle fonde la compagnie Non Nova en 1998 et commence à écrire ses propres pièces et développe un travail sur la visibilité de la démarche de l’artiste et des expérimentations diverses.

Ses deux nouvelles pièces, Vortex et L’Après-midi d’un foehn, sont d’une inventivité et d’une simplicité désarmantes, d’une force visuelle et d’une émotion incomparables. Thierry Voisin (Télérama, le 11 avril 2012)

interprétation: Phia Ménard / dramaturgie: Jean‑Luc Beaujault / direction artistique, chorégraphie et scénographie: Phia Ménard / composition et diffusion des bandes sonores: Ivan Roussel d’après l’œuvre de Claude Debussy / régie générale, de plateau et régie du vent: Pierre Blanchet / création et régie lumière: Alice Ruest / conception de la scénographie: Phia Ménard / construction de la scénographie: Philippe Ragot assisté de Rodolphe Thibaud et Samuel Danilo / costumes et accessoires: Fabrice Ilia Leroy / photographies: Jean‑Luc Beaujault / production, administration: Claire Massonnet / chargée de production: Honorine Meunier

retrouvez également autour de la thématique «Nature», l’exposition Par nature (voir p.26), les spectacles Ce dont nous sommes faits, de Lia Rodrigues (voir p.21), Tragédie, d’Olivier Dubois (voir p.22) et Vestígios de Marta Soares (voir p.19)

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1. Phia Ménard, L’Après-midi d’un foehn © Jean‑Luc Beaujault2. Phia Ménard, Vortex © Jean‑Luc Beaujault

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C’MAGIC – entre (deux)Voyage irréel, personnage étrange qui lit dans les pensées, objets «monstrueux»… ou comment, à travers spectacles, installations et performances regroupés sous l’intitulé C’Magic, la magie se revendique mouvement artistique à part entière dans un lieu lui-même toujours riche en surprises.Gilles Renault (Libération, le 22 décembre 2011)

Soirée C’Magic 1 Magie à la carte avec Yann Frisch, la Cie 14:20 RA20 > 22 décembre 201220h30à partir de 6 ans

Affranchie de l’image d’Epinal du prestidigitateur à chapeau haut de forme, la magie nouvelle déploie ses effets pour servir un récit élaboré, poétique et perméable aux autres courants artistiques. Trois soirées proposent de partir à la rencontre de ce mystérieux phénomène, qui trompe les sens, ébranle les certitudes et touche du doigt l’irréel, à travers des formes courtes et des performances d’artistes emblématiques de ce mouvement.

Soirée C’Magic 2Cie 14:20 – Clément Debailleul et Raphaël Navarro RAVibrations26 > 29 décembre 201220h30à partir de 8 ans

La Cie 14:20 est l’initiatrice d’un nouveau mouvement artistique: la Magie nouvelle. Vibrations propose de découvrir ce langage singulier où le détournement du réel est pensé comme un enjeu artistique, où le corps n’est plus contraint par la réalité. À la recherche du «sentiment magique», le spectacle est un moment suspendu, volé à l’agitation du monde, un parcours magique et onirique qui convoque la danse, le théâtre d’objets, ainsi que les arts du cirque. Les corps se meuvent, souples, affranchis des lois de la gravité. Le mouvement, la réalité physique sont bouleversés par la magie. Les acteurs entrent en état d’apesanteur, se dédoublent, le mouvement imprime sa trace immatérielle dans l’espace. Des balles blanches dansent à un rythme anormalement lent et ne connaissent pas le sol. Des ombres susceptibles de jouer les ectoplasmes, entre contre-jours et silhouettes, deviennent l’écho des gestes, la trace du temps… La gravité changeante donne une nouvelle nature aux objets, déplace leur manipulation dans un temps plastique. Un monde en apesanteur où la musique vous accompagne dans ces espaces indéfinis entre veille et sommeil. Vibrations modifie la gravité des corps et tandis que le temps se suspend, l’absence devient présence, l’invisible se manifeste.

Ce n’est plus la course à la performance, mais à la beauté, à l’émotion, à l’expression, la création d’un univers. L’art prime, le truc devient secondaire. […] Une poésie étrange où le réel vacille. Samuel Forey (Télérama Sortir, le 30 juin 2010)

écriture et mise en scène, conception magique et numérique: Raphaël Navarro et Clément Debailleul / artistes‑collaborateurs: Aude Arago (danseuse), François Chat (jongleur‑danseur), Etienne Saglio (jongleur) en alternance avec Kim Huynh (jongleuse) / chorégraphie: Fatou Traoré / conseillers dramaturgiques et voix: Louise Lévêque et Philippe Awat / avec la participation de Valentine Losseau / costumes: Jean Paul Gaultier / musique pour violoncelle seul: Antoine Berland interprétée par Camille Giuglaris / création lumière: Laurent Beucher / accessoires: Charles Goyard / construction magique: Bernard Painchault / direction technique: Robin Milly / régie générale: Eric Bouche‑Pillon / régie vidéo: Marco Bataille‑Testu / régie lumière: Yannick Briand / costume lévitation: Cathy Peraux / production et administration: Manuel Chesneau assisté d'Audrey Beauvais

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1, 2, 3, 4. Cie 14:20, Vibrations © Clément Debailleul

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THÉÂTRE

Denis Marleau, Dors mon petit enfant © Richard‑Max Tremblay

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avec ARTE dans le cadre du Festival TEMPS D’IMAGES

Denis Marleau AFantasmagories 01|02 Dors mon petit enfant, de Jon Fosse Les aveugles, de Maurice Maeterlinck09 > 16 octobre 2012 Les 9, 11, 12 et 16 octobre / 19h et 21hLe 10 octobre / 17h, 19h et 21hLes 13 et 14 octobre / 15h, 17h, 19h et 21h

Les fantasmagories technologiques du Québécois Denis Marleau, entre installation et théâtre de masques, émerveillent par leur capacité à révéler l’humain dans ses absences. Sous l’effet de dispositifs multimédia, pantins androïdes figés et masques lumineux, les textes de Jon Fosse et de Maurice Maeterlinck prennent vie sur scène, dans un théâtre existentiel saisissant et universel.Dans Dors mon petit enfant, de Jon Fosse, trois petits êtres parlent doucement. Dans la blancheur des limbes, ils se demandent où ils sont. Et s’ils ne se trouvaient nulle part, mais que «nulle part» n’existe pas… D’ailleurs, eux-mêmes existent-ils? Petite pièce cristalline écrite en 2000, Dors mon petit enfant nous entraîne dans les circonvolutions métaphysiques de l’écrivain norvégien Jon Fosse. Denis Marleau s’est intéressé à cet état de plénitude flottant entre l’existence et son contraire qui ne serait pas la mort mais le début de tout.Les aveugles (1890) est une pièce en un acte de l’auteur symboliste belge Maurice Maeterlinck (prix Nobel de littérature en 1911) dont le premier théâtre met en jeu la difficulté de dire et de comprendre les mouvements de l’âme devant les mystères de la vie. Une difficulté qui passe par la métaphore du regard, absent, troublé ou transcendant. Douze visages émergent de l’obscurité face aux spectateurs. Six femmes et six hommes aveugles dialoguent entre eux: immobilisés, en attente de leur guide qui ne répond plus. Désespérés et perdus dans une nature invisible bruissant de sons étranges, les murmures et les clameurs de ces âmes en perte de sens, d’un père ou d’un dieu, deviennent plus largement ceux d’une humanité aux prises avec l’angoisse de la mort.

On est, littéralement, suspendu à ces lèvres, à ce texte, paroles des douze aveugles égarés dans la forêt, loin de l’hospice où ils sont depuis des années reclus, attendant leur guide. […] Interprétation d’une finesse extrême. Armelle Héliot, (Le Figaro, le 23 juillet 2002)

Dors mon petit enfanttexte: Jon Fosse / traduction: Terje Sinding / conception et réalisation: Denis Marleau / avec: Céline Bonnier, Ginette Morin et Paul Savoie / équipe de création / collaboration artistique: Stéphanie Jasmin / réalisation vidéo: Pierre Laniel / design sonore: Nancy Tobin / Montage vidéo: Yves Labelle / réalisation des poupées: Claude Rodrigue / répétitrice: Guillermina Kerwin /maquillage: Angelo Barsetti / l’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté

Les aveuglestexte: Maurice Maeterlinck / conception et réalisation: Denis Marleau / avec: Céline Bonnier et Paul Savoie / collaboration artistique: Stéphanie Jasmin / réalisation vidéo: Pierre Laniel / design sonore: Nancy Tobin / consultant à la réalisation et au montage: Yves Labelle / montage vidéo: Michel Pétrin / réalisation des masques: Pierre Laniel et Claude Rodrigue / répétitrice: Guillermina Kerwin / maquillage: Angelo Barsetti et Élaine Hamel

avec ARTE dans le cadre du Festival TEMPS D’IMAGES

Winter Family RAJerusalem Plomb durci Voyage halluciné dans une dictature émotionnelle10 > 16 octobre 201210, 12, 16 octobre / 19h30 14 octobre / 16h

Le CENTQUATRE offre une nouvelle occasion de découvrir ou redécouvrir ce spectacle «hallucinant», prix du jury 2011 du festival Impatience de l’Odéon-CENTQUATRE-Télérama. En 2009-2010, à Jérusalem, Ruth Rosenthal et Xavier Klaine ont récolté des images et des sons en parcourant célébrations mémorielles et nationales, afin de donner leur vision de la société israélienne et témoigner de «sa fuite en avant vaine et nationale». Une «dictature émotionnelle» dont Jerusalem Plomb durci, performance de théâtre documentaire, démonte les mécanismes. Seule sur une scène où se déverse un flot ininterrompu de sons et d’images, l’artiste israélienne Ruth Rosenthal, tour à tour porte-parole, traductrice ou témoin, devient notre fil rouge, la présence éclairante d’une histoire complexe, celle de son pays. Au-delà de la situation géopolitique et du conflit israélo-palestinien, c’est la question de la «manipulation des individus, pouvant conduire jusqu’à leur aveuglement», qui est ici posée.De Jérusalem à Paris en passant par New York, les clubs, théâtres, cryptes et églises les plus divers ont accueilli l’univers mystique de Winter Family, duo franco-israélien dont la musique est empreinte de tristesse politique et de romantisme noir sans concession. Jerusalem Plomb durci est leur première performance de théâtre.

La pièce, bouleversante, à la forme sèche et radicale, est portée à bout de bras chétifs par Ruth Rosenthal. Rejouant tel un automate ces danses apprises dès son plus jeune âge, agitant ses drapeaux bleus et blancs en bon petit soldat, l’artiste révèle le conditionnement permanent auxquels est soumise la population.Marie Lechner (Libération, le 3 avril 2012)

conception, enregistrements, mise en scène et scénographie: Winter Family / diffusion sons et vidéos Xavier Klaine / lumières: Julienne Rochereau; ingénieur du son: Sébastien Tondo / collaboration artistique: Yaël Perlman / voix additionnelles (version française): Yael Karavan, Jean‑Baptiste Duchenne, avec Ruth Rosenthal

la première de ce spectacle a eu lieu au CENTQUATRE dans le cadre du Festival Impatience, les 16 et 17 juin 2011. Il a reçu le prix du jury Impatience 2011.

Winter Family est artiste associé au CENTQUATRE

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1. Denis Marleau, Dors mon petit enfant © Richard‑Max Tremblay2. Winter Family, Jerusalem Plomb durci © Matthieu Virot

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avec ARTE dans le cadre du Festival TEMPS D’IMAGES

Roger Bernat APendiente de votocréation 201213 > 16 octobre 201213 et 14 octobre / 18h16 octobre / 21h spectacle en français / à partir de 16 ansles 19 et 20 octobre 2012 à LA FERME DU BUISSON

À vos marques, prêts… Votez! Munis d’une télécommande, vous êtes invités à donner votre avis, dans une salle aux allures d’hémicycle. Dans ce spectacle (dont le titre, espagnol, veut dire littéralement Vote en cours), le théâtre devient une assemblée parlementaire élue grâce au vote de chacun des spectateurs… Un grand écran appelle régulièrement ces derniers à voter et livre les résultats au fur et à mesure. Avec cette forme de théâtre immersif, hors des cadres traditionnels, le metteur en scène catalan Roger Bernat interroge la parole politique et son lien avec le pouvoir exécutif. Il ne s’agit pas ici de créer la copie d’une vraie assemblée parlementaire, mais, en recréant la démocratie de façade qu’offre le spectacle parlementaire de dénoncer l’absence de débats politiques véritables dans les instances représentatives; ce faisant, la salle de théâtre devient l’espace d’une véritable réflexion politique collective.

texte de Roger Bernat / dramaturgie: Roberto Fratini / visualisation des données: Mar Canet / dispositifs et logiciels: Jaume Nualart / musique: The Sinking of the Titanic, de Gavin Bryars PatchWorks et autres / création sonore: Juan Cristobal Saavedra / lumières: Ana Rovira / assistant à la mise en scène et direction technique: Txalo Toloza / graphisme de scène: Marie‑Klara González / effets spéciaux: Cube.bz / collaborateurs à la programmation technique: Pablo Argüello, David Galligani et Chris Hager / conseillers: Oscar Abril Ascaso et Sonia Andolz / coordination: Helena Febrés Fraylich

en partenariat avec l’Ordre des Avocats de Paris

avec ARTE dans le cadre du Festival TEMPS D’IMAGES

Anagoor RTempesta16 et 17 octobre 201220h30

Touchée depuis longtemps par la sensibilité artistique et spirituelle du peintre vénitien Giorgione (1477-1510), la compagnie Anagoor a choisi de lui dédier Tempesta, en hommage à sa Tempête (v. 1507). Performance artistique sans dialogue autant que spectacle théâtral, l’œuvre de la compagnie a été réalisée dans le cadre d’une installation multimédia, mêlant différents langages (audio, vidéo, geste théâtral). «Initialement, précise Anagoor, tempèstas évoquait un moment de la journée. Puis elle a désigné une condition, un état atmosphérique, une tourmente, des turbulences accompagnées d’orages. Comme dans la Fregio (la frise) et autres tableaux de Giorgione, l’instant foudroyant est immortalisé dans la représentation naturelle de l’éclair, de l’atmosphère et de la lumière d’une Vénétie qui ne reviendra pas. Agité par le vent, saturé de lourds nuages menaçants, il est capturé par ce regard qui fige les saisons et les phases du cycle de la nature. Une nature qui offre un code – dont la clé est à chercher dans la sage tradition de l’Ancien Testament et dans les textes de l’Apocalypse – pour annoncer la fin des jours. C’est aussi bien l’Apocalypse (dans le sens de bataille finale et de la révélation) universelle que celle qui frappe chaque individu, qui sent: le bref instant de la jeunesse, l’irréparable finitude.»

avec: Anna Bragagnolo, Pierantonio Bragagnolo / étude des mouvements Simone Derai, Anna Bragagnolo / vidéo: Marco Menegoni, Moreno Callegari, Simone Derai / montage vidéo et mise en scène: Simone Derai, Marco Menegoni /son: Marco Menegoni / assistance: Marco Menegoni, Moreno Callegari / conseils historiques et iconographiques: professeur Silvio D’Amicone / texte: Simone Derai, Eloisa Bressan / mise en scène: Simone Derai

Prix du scénario mention spéciale / Generazione Scenario 2009

retrouvez également autour de la thématique du «Procès»: les spectacles Please, Continue (Hamlet), de Yan Duyvendak et Roger Bernat (voir p.15), Brancusi contre Etats-Unis, performance d’Eric Vigner (voir p.16), Ce que j’appelle oubli, d’Angelin Preljocaj (voir p.23) et la projection de L’Avocat du diable d’Olivier Meyrou (voir p.30)

1. Roger Bernat, Pendiente de voto © Marc Costa2. Anagoor, Tempesta © Alessandro Sala3. Anagoor, Tempesta © Marco Caselli Nirmal

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avec la Comédie‑Française

Fausto Paravidino Aavec la troupe de la Comédie-Française La Maladie de la famille M. 08 > 13 janvier 201308 > 12 janvier / 20h30 12 et 13 janvier / 16h

La famille M., composée de Luigi (le père), Marta et Maria (les deux filles) et Gianni (le fils cadet), vit au bord d’une route nationale, à la périphérie d’une petite ville. Luigi a perdu sa femme et sa mémoire se dégrade. Gianni ne sait pas quoi faire de ses dix doigts et Maria, elle, se demande si son Fulvio l’aime vraiment ou s’il ne lui préfère pas son meilleur copain Fabrizio. De quiproquos amoureux en mésaventures tragicomiques, ce petit monde en pleine perte de repères et de valeurs évolue sous le regard d’un médecin qui veille à la santé physique et psychique de chacun. Très attaché à la famille M. depuis la mort de la mère, ce dernier dresse un tableau général, plein de tendresse, de désabusement et d’humour de ce qu’il nomme la «Maladie de la famille M.». Avec cette œuvre, Fausto Paravidino, auteur mais aussi dramaturge, comédien, metteur en scène, cinéaste et traducteur italien (né à Gênes 15 juin 1976), était ainsi, en 2011, joué pour la première fois à la Comédie-Française. 

Admirablement interprétée par les jeunes acteurs de la Comédie-Française, frémissants de vérité jusqu’à l’étrange, […] l’auteur capte entre les silences et courtes répliques banales, les désarrois d’une société occidentale orpheline où règne le désamour. Fabienne Pascaud (Télérama, 19‑25 février 2011) spectacle créé au Théâtre du Vieux‑Colombier du 19 janvier au 20 février 2011

La Maladie de la famille M. de Fausto Paravidino / traduction de l’italien: Caroline Michel / mise en scène: Fausto Paravidino / décor: Laura Benzi / costumes: Anne Autran / lumières: Pascal Noël / musique originale: Denis Chouillet / maquillages et coiffures: Sophie Niesseron / assistante mise en scène: Caroline Michel / avec la troupe de la Comédie‑Française*: Christian Blanc, Luigi; Pierre Louis‑Calixte, le médecin; Marie‑Sophie Ferdane, Marta; Benjamin Jungers, Gianni; Suliane Brahim, Maria; Nâzim Boudjenah, Fulvio; Pierre Hancisse, Fabrizio, et Denis Chouillet, pianiste * distribution sous réserve de modifications

à l’occasion des représentations de La Maladie de la famille M., de Fausto Paravidino, mise en scène par l’auteur:

Projection de Texas, de Fausto Paravidino 12 janvier 2013 / 18h gratuit sur réservation (réservation prioritaire pour les détenteurs d’un billet du spectacle La Maladie de la famille M.)Texas est structuré autour de trois samedi soirs dans la vie d’un groupe d’adolescents piémontais. Ils auraient déjà dû grandir mais presque tous sont restés à l’état d’enfants meurtris, appesantis par un environnement inintelligible.

Lecture de Gênes 01, de Fausto Paravidino par la troupe de la Comédie-Française et l’auteur 13 janvier 2013 / 19h 7€ TP / 5€TR / 3€TA / gratuit pour les détenteurs d’un billet du spectacle La Maladie de la famille M.

Siège de très violents affrontements entre forces de l’ordre et manifestants altermondialistes, le sommet du G8 de Gênes est resté dans les mémoires après la mort d’un jeune étudiant, Carlo Giuliani, tombé sous les balles de la police. Gênes 01 est le récit brusque et sans concession de ces quatre journées. Fausto Paravidino y décortique le cynisme et la disproportion d’une logique de guerre qui conduit la ville au chaos – celle du pouvoir en pleine démonstration de sa force.

avec (distribution sous réserve de modifications): Christian Blanc, Pierre Louis‑Calixte, Marie‑Sophie Ferdane, Benjamin Jungers, Suliane Brahim, Nâzim Boudjenah, Pierre Hancisse et Fausto Paravidino

retrouvez Jacques Gamblin au Théâtre du Rond‑Point avec Tout est normal mon cœur scintille du 6 février au 3 mars 2013

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Jacques Gamblin RALa nuit sera calme, de Romain Garylecture – spectacle 10 > 14 novembre 201210, 13 et 14 novembre / 21h11 novembre / 17h

Présenté à guichet fermé au CENTQUATRE en 2011, cette lecture de Romain Gary par Jacques Gamblin revient pour une nouvelle leçon d’intelligence. Romain Gary, personnage à la trajectoire incroyable (aviateur et résistant, diplomate iconoclaste et romancier de génie, multiple et mystificateur – seul écrivain ayant reçu deux fois le prix Goncourt), publie, en 1974, aux éditions Gallimard un livre qui prend la forme d’un entretien fictif avec son ami d’enfance, le journaliste et auteur suisse François Bondy. Celui-ci donne son accord pour servir de prête-nom à cette œuvre littéraire dont Gary est le véritable auteur et des réponses et des questions. Jacques Gamblin, comédien talentueux et inclassable, propose ici sa lecture du texte de Gary, après l’avoir créée en 2007 au Festival des Correspondances de Manosque. Drôle et touchant, ce texte nous révèle son créateur. Celui qui construit à la fois sa légende et son œuvre tout autant qu’il cherche à exprimer son exacte vérité… Tout au long de ce faux dialogue, on est captivé par son humanisme puissant, sa sensibilité jamais mièvre qui côtoie une «saine» colère, profondément engagée, mais qui se rit de toutes les postures idéologiques. On sort du texte bouleversé, amusé, presque grandi par ce contact avec une telle force de vie. Et l’on se prend à regretter de n’avoir pas pu rencontrer cet homme-là. Restent ses mots, que Jacques Gamblin confie à chacun.

Ces deux-là vivent plusieurs vies comme s’ils devaient mourir demain ou comme si la «vraie» vie ne leur suffisait pas. Ce sont nos poètes de l’époque, nos dieux de la scène, nos sauveurs, indispensables dans le monde d’aujourd’hui. Nathalie Simon (Figaroscope, le 14 décembre 2011)

administration de tournée : Valérie Saliou / production‑diffusion : Francoise Lebeau

création au Festival des Correspondances de Manosque 2007

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1, 2. Jacques Gamblin, La nuit sera calme, de Romain Gary © Sophie Robichon3. Fausto Paravidino, La Maladie de la famille M. © Christophe Raynaud de Lage coll. Comédie‑Française

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avec le TAP, Scène nationale de Poitiers

Bertrand Bossard RALe Jeu des 1000 euroscréation 201218 > 27 janvier 2013 18, 19, 22, 23, 24, 25 et 26 janvier / 20h3020 et 27 janvier / 17h Après Incredibly incroyable, spectacle présenté tout au long de l’année passée au CENTQUATRE, le metteur en scène et comédien Bertrand Bossard développe ici son nouveau projet protéiforme entouré d’un collectif d’artistes: L’Anatomie du chaos. Spectacles, «visites déguidées», performances comme «Ego imposteur» et autres laboratoires s’y égrènent comme autant de rendez-vous insolites avec le public. Le spectacle Le Jeu des 1000 euros constitue la principale pièce de ce puzzle. Inspiré de la célèbre émission de radio de France Inter, Le Jeu des 1000 euros ne sera pas une parodie, mais l’enregistrement de l’émission, (déjà en soi une forme théâtrale à la mécanique bien huilée), qui va dérailler au point d’arrêter l’équilibre du monde. En interrompant cette cérémonie populaire (qui fait encore appel à la connaissance!), Bertrand Bossard et son équipe vont interroger la notion de jeu (souvent corrompue ou dévoyée), les symboles d’une pensée trop dispersée ou déliquescente, la notion de savoir universel. Derrière l’apparence ludique du projet, les acteurs veulent nous faire (ré)entendre les voix de grands auteurs, celles d’hommes et de femmes qui constituent notre humanité, les paroles essentielles et universelles qui sont régulièrement déformées par la société de communication. Il s’agit de recourir au jeu de culture et d’argent, d’utiliser le jeu théâtral pour servir les enjeux réels de l’histoire et de la pensée. Dès son origine, le projet Le Jeu des 1000 euros a été construit en complicité avec un groupe de col/ lecteurs volontaires, qui se sont prêtés à un jeu: celui de «collecter et lire avec» l’équipe artistique certains des textes qui seront cités ou donnés à entendre.Sylvie Martin‑Lahmani

Touche-à-tout de talent, Bertrand Bossard a joué avec les plus grands metteurs en scène actuels: Frédéric Fisbach, Stanislas Nordey, Jean-Yves Ruf ou Jean-Pierre Vincent. Ce comédien sérieux a franchi la Manche pour se révéler sous son vrai jour: auteur et comique.Marie‑Christine Harant (Les Trois Coups, le 13 octobre 2009)

texte et mise en scène: Bertrand Bossard / avec: Louise Belmas, Bertrand Bossard, Pierre Hiessler et Benjamin Farfallini / collaboration artistique et dramaturgie: Marion Richez / assistante à la mise en scène: Fanny Gayard/ régie générale et lumières: Claire Gondrexon / son: Laurent Sellier et Christophe Hauser (en alternance) / scénographie: Damien Villière

Bertrand Bossard est artiste associé au CENTQUATRE

Yan Duyvendak et Roger Bernat APlease, Continue (Hamlet)15 > 17 mars 2013 15 et 16 mars / 20h3017 mars / 17h

Le barreau s’apprête à juger une affaire et le public est invité à assister au procès. Dans une banlieue défavorisée, pendant une fête de mariage, un jeune homme tue le père de sa petite amie. Elle l’accuse de meurtre. Il déclare que c’est un accident… Presque trois ans plus tard, le procès s’ouvre. Pour préserver l’anonymat des personnes mises en cause, leurs noms ont été remplacés par des noms de fiction: le prévenu s’appelle Hamlet, la victime, Polonius et la plaignante, Ophélie. Un cas d’école quasi-universel qui se fond dans une histoire vraie. Une dramaturgie du réel, une histoire proche des grands canevas tragiques transposée dans l’ère contemporaine. Dans l’Antiquité, le théâtre était un des hauts lieux de la cité (polis) – et du politique. Roger Bernat et Yan Duyvendak conçoivent le plus souvent des dispositifs qu’ils abandonnent aux spectateurs. Avec Please, Continue (Hamlet), c’est à une authentique cour de justice qu’ils confient la destinée du spectacle. Soumis aux codes et à la dramaturgie bien réelle d’un procès, celui-ci projette public et accusé dans un réel brouillé, disséqué, retranscrit, évalué. Dans ce spectacle, le mouvement qui s’opère entre l’accusé, la cour et l’audience dessine l’espace ambivalent d’un théâtre qui devient agora, renouvelle ainsi la question du comment-vivre-ensemble-dans-la-cité. Charles Mesnier

Tout est faux mais tout semble vrai. Les avocats plaident vraiment, l’huissier est aussi désespérant qu’une horloge arrêtée, le président tourne les pages du dossier en les faisant bruire dans le micro, les doigts imbibés de fatum. Jean‑Pierre Thibaudat (Rue 89, le 4 février 2012)

conception: Roger Bernat et Yan Duyvendak / avec: Véronique Alain, Hélène Hudovernik, Manuel Vallade et la participation de l’Ordre des Avocats de Paris / mise en espace: en collaboration avec Sylvie Kleiber / production et diffusion: Nataly Sugnaux Hernandez, Helena Febrés Fraylich / assistants: Nicolas Cillins, Thomas Köppel / administration: Eveline Murenbeeld, Julie Semoroz / régie générale: Gaël Grivet

en partenariat avec l’Ordre des Avocats de Paris

retrouvez également Bertrand Bossard avec «les visites déguidées» (voir p.50) et les CENTQUATRE soirées MODERNE (voir p.32)

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retrouvez également autour de la thématique du «Procès»: les spectacles Pendiente de voto, de Roger Bernat (voir p.13), Brancusi contre Etats-Unis, d’Eric Vigner (voir p.16), Ce que j’appelle oubli, d’Angelin Preljocaj (voir p.23) et la projection de L’Avocat du diable d’Olivier Meyrou (voir p.30)

1. Bertrand Bossard, Le Jeu des 1000 euros DR2,3. Yan Duyvendak et Roger Bernat, Please, Continue (Hamlet), Grü / Transthéâtre, Genève, 2011© Pierre Abensur, Genève

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avec le Monfort

Ninon Brétécher et Arnaud Cathrine RALe Journal intime de Benjamin Lorca d’après le roman d’Arnaud Cathrine11 > 14 avril 201320h30du 16 au 19 mai et du 22 au 26 mai 2013 au Monfort

Avec ce spectacle, adapté du roman du jeune et prolifique auteur Arnaud Cathrine, Le Journal intime de Benjamin Lorca (paru chez Verticales), Ninon Brétécher nous invite à un mystérieux voyage à l’intérieur de deux êtres agités après la disparition de l’écrivain Benjamin Lorca: Ninon, son ex-compagne et icône du rock, et Martin, le cadet de Benjamin, qui n’a jamais vraiment réussi à trouver sa place et s’est toujours senti mal aimé par son frère. Bouleversés et perdus, âmes et corps éclatés, tous deux cherchent à se reconstituer au travers des pages du journal intime découvert dans la chambre du défunt. Rock, émouvant, hypnotique, ce spectacle est autant théâtral que musical. La musique parfois surgit et fracasse avec des morceaux qui trouvent leur source dans le rock des années 1980; parfois encore elle se laisse deviner entre des plages de solitude ou en plein cœur de la parole. Cette histoire de deuil vue par ceux qui restent signe la première mise en scène pour le théâtre de Ninon Brétécher, formée d’abord auprès d’Ariane Mnouchkine, puis de Jean-Louis Martin-Barbaz. Au théâtre, la comédienne a collaboré avec Jean-Louis Benoit, Alfredo Arias et Paul Desveaux, tout en jouant, au cinéma, dans Le Dernier pour la route, de Philippe Godeau, et Lady Chatterley, de Pascale Ferran.

Son livre non seulement le plus autobiographique, mais aussi le plus singulier dans sa mise en scène du je. Christine Rousseau (Le Monde des Livres, le 12 février 2012)

mise en scène: Ninon Brétécher d’après le roman d'Arnaud Cathrine (Editions Verticales/Gallimard – Folio) / comédiens: Nathalie Richard, Arnaud Cathrine / musiciens: Vincent Artaud (basse, clavier) & David Grebil (batterie) / cinématographie: Jean‑Charles Fitoussi / création musicale: Vincent Artaud / scénographie: Jean‑Louis Benoit / création lumière: David Debrinay / création sonore: en cours

Eric Vigner ABrancusi contre États-Unisperformance25 > 28 avril 201320h30

En octobre 1926, Constantin Brancusi expédie à New York une vingtaine de sculptures en vue de préparer une exposition personnelle à la galerie Brummer. En arrivant à la douane, les œuvres sont saisies et taxées comme des marchandises, le statut d’œuvre d’art ne leur étant pas reconnu. Marcel Duchamp, ami de Constantin Brancusi, décide de réagir et mobilise alors un grand nombre de personnalités du monde de l’art. Ainsi s’ouvre en octobre 1927 le célèbre procès autour de la définition de l’œuvre d’art. Qu’est-ce qu’une œuvre d’art? Qu’est-ce qu’un artiste? À quoi le reconnait-on? Qui est juge en la matière? Qu’est-ce qui est beau?… S’inspirant des minutes du procès, Eric Vigner crée Brancusi contre États-Unis en 1996 pour le 50e festival d’Avignon dans un lieu inédit, la salle du conclave du Palais des papes, puis au Centre Georges-Pompidou, à Paris. Dans le cadre de la thématique du procès initiée par le CENTQUATRE, Eric Vigner reprend aujourd’hui cette question sous la forme d’une performance: celle-ci met en évidence la construction des idées et les oppositions de langage entre critiques, artistes et historiens, avocats et marchands d’art, autour de la pièce à conviction L’Oiseau dans l’espace, de Brancusi.

Les débats, rôdés par l’indifférence d’un public souvent blasé, ne font plus débat. Sauf dans quelques endroits où, question art, le bât blesse encore […] quand il est question de savoir ce que c’est qu’une œuvre d’art, et ce qu’elle n’est pas. Tel est le sujet de Brancusi contre États-Unis. Hervé Gauville (Libération, le 24 octobre 1996)

distribution en cours

en partenariat avec l’Ordre des Avocats de Paris

retrouvez également autour de la thématique du «Procès»: les spectacles Pendiente de voto, de Roger Bernat (voir p.13), Please, Continue (Hamlet), de Yan Duyvendak et Roger Bernat (voir p.15), Ce que j’appelle oubli, d’Angelin Preljocaj (voir p.23) et la projection de L’Avocat du diable, d’Olivier Meyrou (voir p.30)

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1. Ninon Brétécher / Arnaud Cathrine, Le Journal intime de Benjamin Lorca © Julie Recoing2.Edward Steichen, Brancusi © DR

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avec le Théâtre du Rond‑Point, dans le cadre du programme «Prolongations»

Marie Rémond AAndré05 > 09 juin 201305 > 08 juin / 20h30 09 juin / 16hdu 5 septembre au 3 octobre 2012 au Théâtre du Rond‑Point

«Je suis connu pour mon sens du placement, mon retour, ma hargne. Je m’appelle André, je suis né le 29 avril 1970 à Las Vegas.» Au départ, un enfant que l’on désigne comme un futur champion, et un ado que l’on pousse. A l’arrivée, un sportif de haut niveau. Mais à l’issue de son dernier match, après trente ans de tennis, de terres et de records battus, l’homme révèle qu’il abhorre le sport dont il est devenu le héros. André déteste le tennis. Il avoue nourrir pour sa discipline une haine obscure et secrète. André, c’est le parcours initiatique d’un homme dépossédé de ses choix et de ses désirs, une figure mondialement connue qui pratique un sport qu’elle n’a pas choisi et qui devient sa vie. Marie Rémond s’empare de cette matière et entraîne avec elle deux camarades, issus de la même promotion du TNS. «Nous avons créé ensemble notre propre André, explique-t-elle, empreint de nos sensibilités, de notre humour, de nos interrogations.» A trois sur le plateau, acteurs et auteurs, ils parcourent un destin exceptionnel pour décortiquer les mécanismes de la pression, les troubles de la création, et la maîtrise du libre-arbitre. «Nous travaillons également sur l’écart entre ce qu’on projette sur une personne et le monologue intérieur de celle-ci.» André, exemple singulier, devient une fenêtre vers les absurdités de l’existence. Mais les personnages ici sont des gens comme tout le monde, et pourquoi pas des acteurs en proie aux mêmes questionnements; tragédies de la vie ordinaire. Mêmes craintes, mêmes failles. A quel point est-on bien l’auteur de ses choix? Drôle et poignant, André pose les questions du doute et des contradictions dans un portrait inattendu et savoureux.Pierre Notte

Agassi pour un premier spectacle? Le coup était audacieux. ll est gagnant. Marie‑Pierre Genecand (Le Temps, Genève, le 11 novembre 2011)

écriture collective: Clément Bresson, Sébastien Pouderoux, Marie Rémond / collaboration artistique: Pierre‑Marie Poirier / lumière: David Perez / Avec: Sébastien Pouderoux, Marie Rémond, Clément Bresson en alternance avec: Christophe Garcia

création au Théatre Vidy‑Lausanne le 31 octobre 2011

et aussi…

Passages 2013 etc. – prolongationsd’après Passages à Metz16 > 26 mai 2013

Impatience – festival de jeunes compagniesjuin 2013(voir p.45)

en parallèle de ce spectacle, retrouvez l’installation d’Ilya et Emilia Kabakov, The Tennis Game (voir p.32)

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1, 2. Marie Rémond, André © Mario Del Curto

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DANSE

Lia Rodrigues, Ce dont nous sommes faits © Tatiana Altberg

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avec ARTE dans le cadre du Festival TEMPS D’IMAGES

Marta SoaresVestígios13 et 14 octobre 201220h

Cette œuvre de la danseuse et chorégraphe brésilienne Marta Soares se situe à l’intersection du langage de la danse, de l’installation vidéo et de la performance. Avec une dune de sable, un ventilateur et deux écrans projetant des images des sambaquis, elle recrée un univers proche de ces lieux sacrés: ces sites indigènes précolombiens, découverts sur le littoral brésilien, conservent les traces, sur plusieurs strates de restes animaliers et de vestiges culturels, de l’accumulation de cérémonies funéraires pendant plus de mille ans. L’installation chorégraphique Vestígios, durant laquelle le public observe les grains de sable se déplacer au gré du vent et révéler progressivement le corps enseveli de l’interprète, s’inspire de cette mémoire ancestrale précoloniale et propose une réflexion sur la nécessité d’interpréter dans le domaine des arts et de la vie les forces de création et de résistance présentes dans le «corps vibratoire» (selon les termes de la psychanalyste brésilienne Suely Rolnik), sous la forme d’un exercice intense du sensible, en relation avec le monde dans un champ de forces. Il s’agit donc d’une tentative poétique de rendre l’invisible sensible, ou du moins de rendre sensibles les messages émis par les sambaquis, et qui se sont perdus dans le temps, en les reliant à leurs aspects monumentaux et sacrés. Vestígios propose un trajet, une fiction, entre le non-lieu, le lieu de l’installation chorégraphique, et le lieu, l’espace de dehors, où se trouvent les sambaquis étudiés.

conception – direction générale: Marta Soares / performance: Marta Soares / son: Lívio Tragtenberg/ lumière: Andre Boll / espace scénographique: Renato Bolelli Rebouças / vidéo: Leandro Lima / photographie: Ding Musa / éclairagiste: Silviane Ticher / assistant: Manuel Fabrício

Prix APCA 2010 pour la catégorie Recherche en danse, et nomination pour le Prix Bravo! 2010.

retrouvez également autour de la thématique «Nature», l’exposition Par nature (voir p.26), les spectacles Ce dont nous sommes faits, de Lia Rodrigues (voir p.21), Tragédie, d’Olivier Dubois (voir p.22), L’Après-midi d’un foehn et Vortex, de Phia Ménard (voir p.9)

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1, 2. Marta Soares, Vestígios © Joao Caldas

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avec le Festival d’Automne à Paris

Maguy Marin RACap au Pireinterprété par Françoise Leick13 > 15 novembre 201220h30

Cap au Pire est la traduction d’un texte de Samuel Beckett écrit en 1982 et publié en anglais sous le titre de Worstward Ho, et qui commence par le mot «Encore»: «Encore. Dire encore… Tant mal que pis encore». Essayer jusqu’au bord de l’épuisement. À la manière d’une plainte lancinante, d’un ressassement, les mots de Beckett peinent à dire ce qu’ils cherchent. Butent. Empirent. Se font et se défont en vagues successives. À mille lieues des récits qui s’appuient sur une histoire, des personnages et des situations, ceux de l’auteur irlandais proviennent d’une autre région: littérature à l’état d’épuisement, mise en mots de l’exténuation, mise en crise des personnages… pensée du désespoir? Cap au Pire est un vaste monologue, un texte à une voix nue qui chemine dans l’obscurité, entre balbutiements et halètements, au rythme d’un chant très pur. «Rester là. Là encore. Sans bouger. Essayer encore. Rater encore. Rater mieux. D’abord le corps. Non. D’abord le lieu…» Maguy Marin dialogue avec Beckett depuis longtemps déjà. Dans May B, elle met en scène les étranges corps disloqués imaginés par l’écrivain. Ses êtres contraints à l’immobilité, si éloignés de la vitalité des danseurs. Dans Cap au Pire, elle se fie au rythme des mots et aux indications de gestes que le texte semble intégrer. Ce solo est une expérience (aux limites de la danse-théâtre) où le verbe se fait chair. Dans la pénombre, à la lisière de l’apparition et de la disparition, Françoise Leick donne ici corps aux images intermittentes d’une pensée en pleine activité. Sylvie Martin‑Lahmani

[…] le solo met en scène ce qui fait peut-être l’essence et le vertige du métier d’interprète: Françoise Leick s’y tient à la lisière de la disparition, et de l’apparition, à l’orée de toutes les métamorphoses, telle une présence en creux qui ouvrirait tous les possibles. Annie Suquet (extrait de l’article À Titre Provisoire, 2006 – Centre National de la Danse)

chorégraphie: Maguy Marin / avec: Françoise Leick / costumes: Montserrat Casanova / régie technique: Alexandre Béneteaud / voix off: David Mambouch en partenariat avec France Inter et Télérama

spectacle créé le 8 novembre 2006 au Centre national de la danse (Pantin)

reprise exceptionnelle au CENTQUATRE dans le cadre du parcours Maguy Marininitié par le Festival d’Automne à Paris

avec le Festival d’Automne à Paris et le Théâtre du Rond‑Point

Maguy Marin RAMay B16 et 17 novembre 201221hdu 20 novembre au 01 décembre 2012 au Théâtre du Rond‑Point

Clodos célestes ou fées embourbées, dix corps aux visages blafards dansent. Ils racontent la drôlerie de l’impossibilité d’être ensemble. Ils se meuvent dans l’incapacité tragique à rester seul. Le quotidien, sublimé, fait se heurter des corps abîmés dans le clair-obscur étrange d’une vie qui tient et persiste avant la fin. Dix humains en bande, en meute, se heurtent, circulent, se cognent. Quelques mots seulement, gueulés, chantés: «Fini, c’est fini. Ça va finir, ça va peut-être finir.» Les fantoches plâtreux plongent dans l’absurdité abyssale de la comédie de la vie. Les dix clowns enfarinés forment une masse mouvante, assemblée grimaçante et loqueteuse. Ils errent, en rythme, ils tanguent, avancent par chocs ou ralentis. Sous les conseils et le regard de Beckett qu’elle rencontrait en 1980, la chorégraphe a dirigé un magma de figures d’humanité absolue. Ils n’ont fait vœu que d’«être là, sans l’avoir décidé, entre ce moment où l’on naît, où l’on meurt».Début des années 1980, Maguy Marin lit Fin de Partie, Molloy, En attendant Godot. Bouleversée, elle reconnaît dans les œuvres complètes de Beckett l’exploration des mouvements empêchés mais nécessaires. Toutes aspirations humaines, rien qu’humaines: tenir encore. Elle guette et veut mettre en scène «ce moment qui nous met dans l’obligation de trouver une entente quelconque avec plusieurs autres, en attendant de mourir». Création en 1981. Réactions hostiles d’abord. Et peu à peu, l’ascension. Reconnaissance mondiale de l’atemporel May B, chef-d’œuvre de la danse contemporaine. En trente ans, les reprises incessantes sur les cinq continents ont inscrit l’œuvre comme un joyau du répertoire. May B, «peut-être», bouleverse encore les codes en vigueur, réconcilie théâtre et danse, marque l’histoire des arts vivants par la grâce d’un spectacle essentiel, mythique.Pierre Notte

Il faut dire que ce ballet qui a tant marqué la danse française fut donné plus de 500 fois ici et ailleurs. […] Intemporel, May B ne vieillira jamais.Philippe Noisette (Les Echos, le 10 novembre 2006)

chorégraphie: Maguy Marin / danseurs: Ulises Alvarez, Romain Bertet, Kaïs Chouibi, Laura Frigato, Françoise Leick, Mayalen Otondo, Lia Rodrigues, Ennio Sammarco, Jeanne Vallauri, Adolfo Vargas/ musiques originales: Franz Schubert, Gilles de Binche, Gavin Bryars / costumes: Louise Marin

en partenariat avec France Inter et Télérama

reprise exceptionnelle au CENTQUATRE et au Théâtre du Rond‑Pointdans le cadre du parcours Maguy Marin initié par le Festival d’Automne à Paris

rencontre et projection autour de Maguy Marin 17 novembre 2012 / gratuit sur réservation (réservation prioritaire pour les détenteurs d’un billet du spectacle) À l’occasion de la parution du livre de Sabine Prokhoris Le Fil d’Ulysse – Retour sur Maguy Marin incluant le DVD Quand le travail prend la parole, rencontre avec l’auteure, Maguy Marin et Denis Mariotte à partir de questions au travail dans l’ouvrage. — 15h: rencontre/discussion  — 16h30: projection du film (3h avec 10 mn d’entracte)

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21. Maguy Marin, Cap au Pire © Laurent Philippe2. Maguy Marin, May B © C. Bricage

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Lia Rodrigues ACe dont nous sommes faits11 > 16 décembre 201211 > 15 décembre / 20h30 16 décembre / 16h

En 2011, Lia Rodrigues présentait Piracema au CENTQUATRE. La chorégraphe brésilienne revient avec Ce dont nous sommes faits, une pièce pour onze danseurs qui traduit son constant souci du monde. Créé en l’an 2000 à l’occasion du cinq-centième anniversaire de la découverte du Brésil, le spectacle cherche moins à fêter l’événement qu’à faire acte de mémoire. L’histoire du pays est aussi marquée par celle des populations indigènes décimées… Pour répondre à cette commande, Lia Rodrigues choisit d’interroger le pays et ses habitants: de quoi sont-ils faits? Quelle est la nature de cette citoyenneté?Ancré dans la réalité, le spectacle balaye différentes époques. Les corps sont souvent présentés dans leur nudité. Rendus visibles sans tabou ni outrance, dévoilés sans leurs couches de vêtement et révélés par le regard d’autrui… Les spectateurs y occupent une place particulière et sont parfois interpellés par les danseurs. S’instaure un dialogue permanent entre ceux qui font et ceux qui voient, entre les corps exposés des premiers et les présences actives des seconds. Lia Rodrigues revendique son attachement pour le travail de l’artiste Lygia Clark, une pionnière du body art dans les années 1970, et son intérêt pour la performance qui bouscule les codes de la représentation et le traditionnel rapport scène-salle.Sylvie Martin‑Lahmani

[…] la nudité chez Lia Rodrigues ouvre une autre perspective. Elle n’est pas abordée sous un angle esthétique, ni anatomique, ni chirurgical, ni sexuel. La danse travaille ici le corps en direct, comme une fin en soi. Marie‑Christine Vernay (Libération, le 25 septembre 2001)

création, conception et direction chorégraphique: Lia Rodrigues / création chorégraphique: Marcela Levi, Micheline Torres, Marcele Sampaio, Amália Lima / musique: Zeca Assumpção / lumières: Milton Giglio / programmation visuelle: Monica Soffiatti / photos: Tatiana Altberg / video: Lucia Helena Zaremba / danseurs: Amália Lima, Ana Paula Kamozaki, Lidia Larangeira, Calixto Neto, Leonardo Nunes, Thais Galliac, Jamil Cardoso, Gabriele Nascimento, Paula de Paula, Bruna Thimotheo, Francisco Cavalcanti / diffusion, production internationale: Thérèse Barbanel, les Artscéniques / chargée de production: Colette de Turville

Mathias Pilet, Alexandre Fournier RA et Radhouane El Meddeb Nos limites d’après une idée originale de Fabrice Champion création 201331 janvier > 03 février 201331 janvier > 01 février / 20h02 et 03 février / 18h30

Nos limites est une histoire de pulsions de vie malgré les handicaps et les disparitions; l’histoire aussi d’une jeunesse confrontée à l’absence, mais surtout de sa capacité à rebondir, à empoigner sa technique et son art pour retrouver de l’énergie et continuer son processus de création.C’est lors d’une mise en scène de fin d’études à l’école nationale des arts du cirque de Rosny que Mathias Pilet et Alexandre Fournier, encore élèves, rencontrent Fabrice Champion. Ancien trapéziste voltigeur des Arts Sauts, paralysé suite à un accident lors d’une répétition en 2004, il décide, suite à cette rencontre, de retrouver la scène et de créer avec les deux étudiants un spectacle de portés acrobatiques.Après la disparition de Fabrice Champion en décembre 2011, Mathias Pilet et Alexandre Fournier font le choix de continuer les répétitions. Radhouane El Meddeb, comédien de formation, puis danseur et chorégraphe – artiste associé au CENTQUATRE – assiste à l’une d’elles et tous les trois décident de poursuivre le projet. C’est cette forme, entre le cirque et la danse, dans laquelle l’écriture chorégraphique contemporaine de Radhouane El Meddeb vient alimenter les portés des circassiens, entièrement au sol, que les artistes ont choisi de présenter. Une installation filmique par le réalisateur Olivier Meyrou accompagnera le public pour ces représentations.

un projet de: Radhouane El Meddeb, Mathias Pilet et Alexandre Fournier, d’après une idée originale de Fabrice Champion / chorégraphie et dramaturgie: Radhouane El Meddeb / interprétation: Alexandre Fournier et Mathias Pilet / lumières: Xavier Lazarini / son: Stéphane Gombert

Radhouane El Meddeb est artiste associé au CENTQUATRE

retrouvez également autour de la thématique «Nature», l’exposition Par nature (voir p.26), les spectacles Tragédie, d’Olivier Dubois (voir p.22), L’Après-midi d’un foehn et Vortex, de Phia Ménard (voir p.9) et Vestígios de Marta Soares (voir p.19)

1. Lia Rodrigues, Ce dont nous sommes faits © Tatiana Altberg2. M. Pilet, A. Fournier et R. El Meddeb, Nos limites © Ronan Le Guern

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Olivier Dubois RATragédie Un poème chorégraphique pour 18 danseurscréation 201202 > 03 février 201302 février / 20h3003 février / 16h

Faire l’expérience d’une humanité aveuglante, éblouissante…assourdissante. Ne plus distinguer les corps pour qu’affleurent de ces masses en mouvement, des élans archaïques. Avec Tragédie, Olivier Dubois, nous propulse dans une «sensation du monde» plus qu’une pièce chorégraphique. Le simple fait d’être homme ne fait pas Humanité, voilà la tragédie de notre existence. Car ce n’est que d’entre les corps, d’entre les pressions telluriques nées du pas de chacun et de par nos engagements conscients et volontaires que surgira cette humanité. Surexposés dans leur nudité, pour mieux incarner cette évidente variation anatomique, neuf femmes et neuf hommes proposent un état de corps originel, une sollicitation de leur genre humain débarrassé des troubles historiques, sociologiques, psychologiques… et permettre in fine un chœur tel un chant/corps glorieux. Marcher, être redressé, faire face, tout d’abord par des allers et retours incessants péripéties d’un mouvement – puis par un martèlement du sol et ainsi refaire du pas le geste fondamental de leur volonté. Tout comme Révolution, Olivier Dubois signe là une pièce manifeste, obsessionnelle, voire hypnotique où dans un mouvement de sac et de ressac, ces femmes et ces hommes se fondent, disparaissent; le frottement de leurs engagements crée le fracas. Une faille s’ouvre et laisse entrevoir dans ce tumulte tellurique, la précieuse transcendance d’une communauté humaine.

Le chorégraphe Olivier Dubois a du souffle. […] Neuf hommes et neuf femmes nus en scène, sans contact les uns avec les autres, se cognent à  une seule question: «Qu’est-ce que l’humanité?»Rosita Boisseau (supplément Télérama, 7 juillet 2012) création et scénographie: Olivier Dubois / assistant à la création: Cyril Accorsi / musique: François Caffenne / création lumière: Patrick Riou / scénographie: Olivier Dubois / régie générale: François Michaudel / régie lumières: Emmanuel Gary/ interprètes: Benjamin Bertrand, Arnaud Boursain, Marie‑Laure Caradec, Sylvain Decloitre, Marianne Descamps, Virginie Garcia, Karine Girard, Carole Gomes, Inés Hernández, Isabelle Kürzi, Sébastien Ledig, Filipe Lourenço, Thierry Micouin, Jorge More Calderon, Loren Palmer, Rafael Pardillo, Sébastien Perrault, Sandra Savin / production‑administration: Béatrice Horn

Olivier Dubois est artiste associé au CENTQUATRE

avec le Forum de Blanc‑Mesnil et le Manège de Reims

A.I.M.E. / Julie Nioche et Virginie Mira RAVoleuse création 201208 > 09 février 201321hles 22 et 23 février 2013 à 20h30 au Forum de Blanc‑Mesnil

Voleuse est une pièce cosignée par la chorégraphe Julie Nioche et la scénographe Virginie Mira. Créée au Manège de Reims en mai 2012, cette nouvelle pièce est une œuvre pour quatre danseuses et une hélice… Les interprètes doivent affronter une bien étrange « machine » scénographique, jouer avec ses pales, résister ou se cabrer… La danse qui naît de cette lutte, s’adoucit pour évoluer vers un état contemplatif. L’hélice et les corps forment un troublant organisme vivant. Danseuse et ostéopathe de formation, Julie Nioche est artiste associée au CENTQUATRE. Elle y développe des projets artistiques qui ont permis aux publics de découvrir une écriture chorégraphique originale et caractéristique. Où, à l’instar de créateurs avant-gardistes comme Oskar Schlemmer, dans le droit fil du Bauhaus, les interprètes se confrontent à l’objet et dialoguent avec la matière. Dans la plupart de ses créations en effet, Julie Nioche propose un environnement contraignant aux danseurs: costumes-prothèses, univers aquatique et autres matériaux engagent les corps à réagir ou s’adapter. L’empêchement comme un point de départ au mouvement. Insolite système de contre-poids dans Nos solitudes, où la danseuse apparaissait suspendue à ensemble de fils et de poids … Parois, jeu de rails et de balles glissantes pour Contes tordus, pièce écrite et interprétée avec Christophe Huysman… Sylvie Martin‑Lahmani

Julie Nioche manifeste une connaissance intime du corps, de ses limites physiques comme de son poids culturel et politique. Ses spectacles toujours singuliers cultivent l’art du vertige sensationnel.Gwénola David (Mouvement, octobre / décembre 2010)

conception: Julie Nioche et Virginie Mira / chorégraphie: Julie Nioche / scénographie: Virginie Mira / crée et dansé par: Margot Dorléans, Ariane Guitton, Bérénice Legrand, Julie Nioche / création lumière: Gilles Gentner / création musique: Alexandre Meyer / régie générale: Olivier Mendili / costumes: Anna Rizza / remerciements: Atelier Devineau, Christian Le Moulinier

Julie Nioche est artiste associée au CENTQUATRE

retrouvez également autour de la thématique «Nature», l’exposition Par nature (voir p.26), les spectacles L’Après-midi d’un foehn et Vortex, de Phia Ménard (voir p.9), Vestígios de Marta Soares (voir p.19) et Ce dont nous sommes faits de Lia Rodrigues (voir p.21)

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31. Olivier Dubois, Tragédie © François Stemmer2, 3. A.I.M.E./Julie Nioche & Virginie Mira, Voleuse © Anna Rizza

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Radhouane El Meddeb et Thomas Lebrun RASous leurs pieds, le paradis création 201208 > 10 février 201308 et 09 février / 20h10 février / 16h

Après des solos (Je danse et je vous en donne à bouffer, 2009 donné au CENTQUATRE), des pièces de groupe (Ce que nous sommes, 2010, Au temps où les Arabes dansaient, projet de création 2013)…, l’artiste associé au CENTQUATRE y présente en février 2013 une nouvelle œuvre au titre charnel et mystique, Sous leurs pieds, le paradis.De la Tunisie à la France, du théâtre à la danse, Radhouane El Meddeb poursuit son chemin d’interprète-chorégraphe. Avec sensibilité et l’amour du corps comme expression de la liberté. Créé au Festival Montpellier Danse en juillet 2012, ce solo est dansé sur Al Atlal (les ruines). Un texte sublime chanté par Oum Kalthoum en 1966, une des plus grandes chansons d’amour de la poésie arabe, une ode aux ruines et aux traces laissées par l’amante après son départ… Fort de ce poème et d’une tradition prophétique qui dit que «Le Paradis est sous les pieds des mères», Radhouane El Meddeb explore sur scène la figure maternelle et celle des femmes au pluriel. Pour cet hommage aux héroïnes, aux sœurs, aux mères, l’interprète se glisse dans la peau d’une femme sans travestissement. Puise en lui-même sa part de féminité, dévoile le courage et la fragilité, la générosité et la sensualité… sous l’œil complice du chorégraphe Thomas Lebrun qui signe avec lui ce solo. Deux hommes pour danser la femme.Sylvie Martin‑Lahmani

Les mains en constante activité sont à elles seules un langage complexe qui disent douleur, révolte, pouvoir, solitude. […] le subtil Sous leur pieds, le paradis vibre comme un écho chorégraphique au printemps arabe.Marie‑Christine Vernay (Libération, le 3 juillet 2012)

chorégraphie: Thomas Lebrun et Radhouane El Meddeb / interprète: Radhouane El Meddeb

Radhouane El Meddeb est artiste associé au CENTQUATRE

avec le Théâtre de la Ville, dans le cadre du programme «Prolongations»

Angelin Preljocaj ACe que j’appelle oublid’après le texte de Laurent Mauvignier création 201208 > 10 mars 201308 et 09 mars / 20h3010 mars / 16hdu 23 février au 5 mars 2013 au Théâtre de la Ville

Le point de départ de la nouvelle pièce pour six danseurs et un comédien du chorégraphe Angelin Preljocaj est un texte de Laurent Mauvignier intitulé Ce que j’appelle oubli. À l’origine de cet écrit pris dans l’étau d’une seule phrase d’une soixantaine de pages, un fait divers atroce: le meurtre, en 2009, d’un jeune homme de 25 ans par quatre vigiles dans un supermarché lyonnais. Son crime: avoir bu une cannette de bière sans l’avoir payée. Déchaînement de violence pour une action ridiculement dérisoire. L’horreur de cette mort est retranscrite dans un long souffle hérissé de spasmes par Mauvignier. Emu par l’ouvrage, Preljocaj, qui s’est déjà cogné à deux reprises à des œuvres littéraires – celle de Pascal Quignard pour L’Anoure (1996) et de Jean Genet pour son solo Le Funambule (2009) –, a décidé d’en faire une pièce. Un pari risqué qui croise la brutalité des faits, la sophistication de l’écriture et les corps savants des danseurs et de l’acteur. Etau de l’art pour un fait divers. Jeanne Liger chorégraphie‑mise en scène: Angelin Preljocaj / texte: Laurent Mauvignier, Ce que j’appelle oubli (Éditions de Minuit) / musique: 79D / scénographie et costumes: Angelin Preljocaj / création lumières: Cécile Giovansili‑Vissière / narrateur: Laurent Cazanave / danseurs: Aurélien Charrier, Fabrizio Clemente, Baptiste Coissieu, Carlos Ferreira Da Silva, Liam Warren, Nicolas Zemmour / assistant, adjoint à la direction artistique: Youri Van den Bosch / choréologue: Dany Lévêque

en partenariat avec l’Ordre des Avocats de Paris

retrouvez également autour de la thématique du «Procès»: les spectacles Pendiente de voto, de Roger Bernat (voir p.13), Please, Continue (Hamlet) de Roger Bernat et Yan Duyvendak, (voir p.15), Brancusi contre Etats-Unis, performance d’Eric Vigner (voir p.16) et la projection de L’Avocat du diable d’Olivier Meyrou (voir p.30)

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21. Radhouane El Meddeb et Thomas Lebrun, Sous leurs pieds, le paradis© Agathe Poupeney / PhotoScene2. Angelin Preljocaj, Ce que j’appelle oubli © J.C. Carbonne

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avec le Théâtre de la Ville

Josef Nadj AATEM le soufflecréation 201203 > 28 avril 201303, 04, 05, 09, 10, 11, 12, 17, 18, 19, 24, 25 et 26 avril > 18h30 et 21h30 06, 07 avril, 20, 21, 27 et 28 avril > 15h et 20h30 13 et 14 avril > 15h

C’est au revers du réel, dans le tremblé singulier des songes, que Josef Nadj crayonne la vision furtive de ses mondes intérieurs. Maraudeur à la croisée des genres, le chorégraphe fouille les plis de la mémoire et les brèches de l’imaginaire, descelle les mystères fichés au cœur de l’existence… autant d’indices et de signes qu’il noue selon d’intimes correspondances et résonances pour inscrire à mêmes les sens le trouble de l’expérience de vivre. Dans ATEM le souffle, il tire ses motifs de Melencolia I, gravure sur cuivre de Dürer, maître de l’art du détail réaliste, qu’il mêle à la poésie de Paul Celan, compagnon d’insomnie depuis son adolescence. Poursuivant sa collaboration avec la danseuse Anne-Sophie Lancelin et le créateur sonore Alain Mahé, il compose un tableau vivant dans l’écrin d’une petite boîte noire éclairée aux bougies et révèle, par-delà l’invisible, les vibrations de l’image-mouvement, invitant le public à voir autrement, à partager ces instants dérobés à la fuite du temps.Gwénola David

Transformer l'exiguïté d'une boîte de quatre mètres sur trois en un espace infini, abolir le temps autour d'un simple bâton, qui contraint autant qu'il rend possible la relation de deux êtres: voilà l'expérience théâtrale et alchimique à laquelle se livrent Josef Nadj et Anne-Sophie Lancelin.R. B. (franceculture.fr, juillet 2012)

mise en scène, chorégraphie et scénographie: Josef Nadj / musique originale: Alain Mahé assisté de Pascal Seixas/ interprétation: Anne‑Sophie Lancelin, Josef Nadj / musiciens: Alain Mahé ou Pascal Seixas /costumes: Aleksandra Pešić / accessoires: László Dobó / régie générale: Alexandre de Monte / construction du décor: Clément Dirat, Julien Fleureau / directeur de production: Michel Chialvo

Pierre Rigal / RACompagnie dernière minute Standardscréation 201229 mai > 02 juin 201329 mai > 01 juin / 20h 02 juin / 17hen avril 2013 au Parc de la Villette (www.villette.com)

La pièce Standards met en scène huit danseurs de hip-hop qui vont former à eux seuls une population. Celle-ci s’empare d’un symbole collectif du vivre ensemble, le drapeau ou plus exactement l’étendard. De manière littérale et géométrique, les danseurs vont étudier avec leur énergie et leur grâce les proportions et les espaces de l’emblème. Ils agrandissent et tordent les limites de ces territoires imaginaires dans lesquels le poétique absorbe le politique. La danse hip-hop, elle-même structurée par des modèles et des codes, devient l’outil ludique et dynamique de l’étude. Elle met en avant la subtilité, la complexité, voire l’impossibilité de l’élaboration des définitions. Le drapeau est-il un repli sur soi-même? Au sens propre comme au sens figuré, la pièce Standards pose sur scène cette question évolutive et parfois fuyante. Et de cette manière, elle cherche l’individu dans l’universel et l’universel dans l’individu… Liberté, Égalité, Fraternité.Pierre Rigal

Une guérilla urbaine qui marche, court et danse sur les symboles du patriotisme d’antan […]. Une pièce coup de poing. Thomas Hahn (Danser, mars/avril 2012)

une pièce de: Pierre Rigal / avec: Julia Flot, Adrien Goulinet, Steve Kamseu, Sandrine Lescourant, Camille Regneault, Julien Saint‑Maximin, Marie‑Kaae Schmidt, Joël Tshiamala / conception, chorégraphie: Pierre Rigal / musique originale en direct: Nihil Bordures / lumières: Frédéric Stoll / assistante artistique, costumes, maquillage: Mélanie Chartreux

Standards a été créé le 12 juin 2012 au Festival de Marseillespectacle présenté dans le cadre du Festival Urban’Arts du CENTQUATRE (voir p.45)

retrouvez Pierre Rigal au Théâtre du Rond‑Point avec Micro, du 13 novembre au 1er décembre 2012, Press du 15 au 18 novembre 2012, Arrêts de jeu du 20 au 24 novembre 2012, et Théâtre des opérations du 22 au 25 novembre 2012

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31. Josef Nadj, ATEM le souffle © Marcel van Dinther2, 3. Pierre Rigal, Standards © Pierre Grosbois

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ARTSVISUELS

Michel Groisman, Porta das Mãos © Sung Pyo Hong

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Par natureexposition collective Joana Vasconcelos, Moataz Nasr,Céleste Boursier-Mougenot, Zimoun, Christophe Beauregard, Hema Upadhyay, Gu Dexin22 septembre 2012 > 17 mars 2013vernissage le 19 septembre / à partir de 19h mardi, mercredi, samedi, dimanche de 15h à 19h pendant les vacances scolaires et jours fériés: du mardi au dimanche de 15h à 19h pour les groupes sur réservations: mardi, mercredi, vendredi de 12h à 15h et le jeudi de 12h à 19h

C’est un parcours ou plutôt un sentier parsemé d’œuvres souvent monumentales dans les espaces du CENTQUATRE que proposent des artistes confirmés ou à découvrir provenant de la scène artistique internationale. Venus de Suisse, du Portugal mais aussi d’Egypte, d’Inde et de Chine, et bien sûr de France, ceux-ci interprètent à leur manière notre rapport à ce nouveau paradigme du mieux vivre: le retour à la nature. Chacune de ces installations l’aborde sous l’angle mythologique, poétique, politique, social ou conceptuel; toutes invitent les visiteurs à faire l’expérience physique et intellectuelle de cette hypothétique quête. Le parcours commence avec une surprenante installation de Moataz Nasr dont il faut gravir les marches pour approcher de manière ludique une expérience née de la mythologie – le rêve d’Icare –, et se transformer, dans un temps suspendu, en une chimère et atteindre le but ultime de l’homme: la liberté. Hema Upadhyay nous ramène sur une terre à la fois nourricière et dévoreuse de rêves en semant les graines-paroles de nos utopies. Gu Dexin attire l’attention avec sa pièce organique et absurde, critique d’une société de consommation qui détruit le trop-plein ce qu’elle produit. Les portraits du photographe Christophe Beauregard interrogent le regard que nous portons sur les personnes qui décident de changer de nature ou qui luttent contre son legs injuste, la maladie. Joana Vasconcelos développe, détourne et sublime l’imagerie du jardin paradisiaque par l’artifice de ses installations artisanales en un lieu mystérieux du CENTQUATRE. Le jeune artiste suisse Zimoun rassemble dans une alliance rudimentaire technologie et matériaux pauvres pour aboutir à une installation qui recrée un déluge plus vrai que nature. Enfin, Céleste Boursier-Mougenot convie dans sa volière le visiteur pour qu’il y côtoie des dizaines d’oiseaux mandarins perchés sur… des guitares Gibson! Le tout compose un ensemble organique qui réagit instantanément aux battements d’ailes des oiseaux, aux mouvements des visiteurs et autres aléas du réel.

Joana Vasconcelos Jardim do Éden [Jardin d’Éden] (2012)Joana Vasconcelos est représentée par la galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles; Haunch of Venison, Londres/New York; la Galería Horrach Moyà, Palma de Majorque et Casa Triângulo, São Paulo Céleste Boursier-Mougenot From Here to Ear (1995-2012)Céleste Boursier‑Mougenot est représenté par la galerie Xippas, Paris, France et par Paula Cooper Gallery, NYC, USA Moataz Nasr I am Free (2012)Moataz Nasr est représenté par GALLERIA CONTINUA, San Gimignano  / Beijing / Le Moulin Hema Upadhyay This Space in Between You and Me (2002)Hema Upadhyay est représentée par Chemould Prescott Road – Contemporary Art Gallery, Mumbai / Bombay, Inde Zimoun Woodworms, Microphone, Sound System (2009-2012)/Tower (2012)Zimoun est représenté par Bitforms Gallery NYC, USA et la galerie Denise René, Paris, France Gu Dexin September 2nd, 2006 (2006)Gu Dexin est représenté par GALLERIA CONTINUA, San Gimignano  / Beijing / Le Moulin Christophe Beauregard Le Meilleur des mondes? (2012)Christophe Beauregard est représenté par la galerie Briobox, Paris, FranceIl a été en résidence au CENTQUATRE

direction artistique: José‑Manuel Gonçalvès

en partenariat avec Beaux Arts magazine

retrouvez également autour de la thématique «Nature», les spectacles Tragédie, d’Olivier Dubois (voir p.21), L’Après-midi d’un foehn et Vortex, de Phia Ménard (voir p.9), Vestígios de Marta Soares (voir p.19) et Ce dont nous sommes faits de Lia Rodrigues (voir p.21)

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1. Hema Upadhyay, This Space in Between You and Me (2012) courtesy: Chemould Prescott road, Contemporary Art Gallery, Mumbai/Bombay, Inde2. Joana Vasconcelos, Jardim do Éden #2 [Jardin d’Éden #2] (2009)© Augustí Torres3. Gu Dexin, September 2nd 2006 [2 septembre 2006] (2006) courtesy: GALLERIA CONTINUA, San Gimignano / Beijing / Le Moulin © Zhao Zhao

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1. Moataz Nasr, I am Free (2012) courtesy GALLERIA CONTINUA,San Gimignano / Beijing / Le Moulin © Oak Taylor‑Smith2. Céleste Boursier‑Mougenot, From Here to Ear [v.15] (2011)courtesy galerie Xippas, prise de vue © Agostino Osio3. Le Meilleur des mondes? Photographie © Christophe Beauregard (2012)

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avec la Biennale de Belleville

L’Artothèque de Belleville à partir du 26 septembre 2012horaires sur www.104.fr

Pour sa deuxième édition, cet automne, la Biennale de Belleville déploie dans l’est parisien un programme d’expositions, d’interventions dans l’espace public et de projets inédits. Au CENTQUATRE, son esprit effervescent se propage sous la forme d’une artothèque éphémère. Un dispositif de prêt d’œuvres d’art contemporain est ouvert à tous, individuels (amateurs d’art ou néophytes, curieux, voisins…) ou collectivités (écoles, associations, bibliothèques, entreprises…). L’artothèque favorise une relation privilégiée et décomplexée à la création actuelle en offrant la possibilité à tout un chacun d’emporter et d’accrocher une œuvre chez soi, dessin, lithographie, estampe, photographie, peinture mais aussi œuvre en volume, vidéo ou encore livre d’artiste. Conçu spécifiquement par un architecte/designer, un display original et modulable constitue la réserve des œuvres disponibles et l’espace d’exposition. Rassemblées à l’occasion, les œuvres valorisent les artistes programmés dans le cadre de la Biennale et du réseau du Grand Belleville.

la Biennale de Belleville / commissaire général: Patrice Joly / commissaire de l’exposition au CENTQUATRE: Gilles Baume

avec ARTE dans le cadre du Festival TEMPS D’IMAGES

Michel GroismanPorta das Mãos09 > 17 octobre 2012de 19h à 21h

L’artiste-performeur brésilien Michel Groisman mène un travail de lenteur à mi-chemin entre la danse et les arts visuels dans lequel il met en scène son propre corps tout en intégrant aussi le visiteur dans des jeux et interactions. Construisant des machines qu’il revêt, il interroge la notion de normalité dans ses performances effectuées dans des galeries d’art et des musées du monde entier. Michel Groisman explique ainsi sa démarche dans Porta das Mãos (2007): «Essayez donc de toucher avec l’index de la main gauche le bout du pouce de la main droite, et avec le bout de l’index de la main droite le bout du pouce de la main gauche. Et essayez de le faire avec la paume gauche tournée vers vous et la paume droite tournée vers l’extérieur, vous verrez (sans doute) ainsi apparaître dans vos mains la forme d’un rectangle. C’est ce que j’ai fait il y a quelques années. Mais peu après, il s’est produit quelque chose qui a tout changé, j’ai bougé mes mains, et sans détacher les index des pouces, j’ai vu la forme du rectangle changer et se transformer en autre chose. Très impressionné, j’ai pensé: «Pourrais-je continuer à transformer ce rectangle en autre chose sans défaire les doigts?» Cette question, je me la suis posée pendant des années, comme une invitation irrésistible à rechercher les différents chemins en moi. Des chemins pour mes pensées et pour mon corps. Je reviens toujours à ce rectangle, dans mes mains, au départ de ce jeu, en cherchant à découvrir comment je pourrais ouvrir cette Porte.»

création: Michel Groisman / formation du corps en utilisant la technique Alexander: Gabriela Duvivier/ photographe: Sung Pyo Hong

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1, 2, 3, 4. Michel Groisman, Door of Hands, Porta das Mãos © Sung Pyo Hong

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avec ARTE dans le cadre du Festival TEMPS D’IMAGES

Glaser / Kunz RSpeechless première mondiale09 > 17 octobre 2012aux horaires d’ouverture du CENTQUATRE

Speechless confronte sept voyageurs matérialisés par des sculptures vidéo. Assis dos-à-dos, ceux-ci regardent dans le vide tout en n’émettant que des bruits, des sons inquiétants et des mélodies, comme si on leur avait ôté la faculté de parler. De cette étrange cacophonie naît parfois une harmonie musicale. En regardant le visage des voyageurs, complètement perdus dans leurs pensées, on devine qu’ils assistent à un événement incompréhensible. Le réalisme cru de la représentation lui confère une réalité irréelle. Le duo formé par les artistes suisses Daniel Glaser et Magdalena Kunz élabore des installations au croisement de la performance, de l’objet et de l’image. Apparences, jeux et réalités s’y mêlent et interrogent la notion de présence, de quotidien et d’urbanité. Leurs premières œuvres relèvent de l’installation et de l’image statique (les séries Drawings et Trilogy High and Low, réalisées entre 2000 et 2006). Drehbuch constitue en 2007 la première sculpture cinématographique, à l’interaction de l’image filmée et de l’objet. Cette forme d’expression reste par la suite au cœur de leurs créations, dont la trilogie Voices I, II puis III. Des figures à taille humaine sont mises en scène, sur lesquelles sont projetées les captations vidéo de visages humains. Réalité et apparences se confondent et s’insèrent dans des scènes quotidiennes.

Jeune Création 2012 exposition internationale d’art contemporain03 > 11 novembre 2012vernissage le samedi 03 novembre à 18hde 12h à 19h (ouverture à 11h les samedis et dimanches) /nocturnes les 09 et 10 novembre jusqu’à 23h / fermé le lundi 05 novembre

Peintures, sculptures, photos, dessins, vidéos, installations et performances investiront les 2100 mètres carrés des Écuries. Ce rendez-vous annuel établit une cartographie de la jeune création contemporaine émergente, mettant en lumière la diversité de ses vocabulaires esthétiques. Par une programmation pointue d’une soixantaine d’artistes internationaux, Jeune Création réaffirme son rôle de dénicheur de talents. Les neuf jours d’exposition seront ponctués de nombreux événements: performances, expérimentations sonores, conférences et programmation vidéo. Des parcours originaux de médiation permettront également au public de découvrir les œuvres de manière vivante et ludique.

le CENTQUATRE est grand partenaire de Jeune Création 2012

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1. Glaser / Kunz, Speechless © Glaser/Kunz2. Jeune Création, Horstman Fritz, 1997 (2010) © Horstman Fritz3. Jeune Création, Marcasiano Colombe,Le Nuancier du Peintre (2009) © Marcasiano Colombe4. Jeune Création, José Olano, Événement trouvé,Bazurto Beach Ressort (2012) © José Olano

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dans le cadre de «Croatie, la voici», Festival de la Croatie en France (sept.‑déc. 2012)

Le Musée des Cœurs Brisés 19 décembre 2012 > 20 janvier 2013 mardi, mercredi, samedi, dimanche de 15h à 19h.pendant les vacances scolaires et jours fériés:du mardi au dimanche de 15h à 19h pour les groupes sur réservations: mardi, mercredi, vendredi de 12h à 15h et le jeudi de 12h à 19h

Le CENTQUATRE s’associe au Musée des Cœurs Brisés de Zagreb pour présenter pour la première fois en France cette exposition de fragments de vies, ludique, universelle et innovante et propose plusieurs temps de collecte tout au long de sa programmation. Ce «Musée» a été créé à partir d’une exposition itinérante gravitant autour du concept de l’échec des relations et de leurs ruines. Loin d’appuyer le sentiment d’abandon et d’autodestruction, le Musée donne l’opportunité de surmonter ainsi l’effondrement émotionnel par un acte créatif: en venant enrichir sa collection. Conceptualisée en Croatie par Olinka Vištica et Dražen Grubišić, l’exposition a voyagé à travers le monde. Elle a recueilli une collection extraordinaire d’histoires et d’objets de gens au cœur brisé, souhaitant laisser une trace de leur histoire amoureuse passée, se libérer ou cristalliser la dure étape de la rupture. Cette collection est aujourd’hui une proposition originale à la croisée de la muséologie, de l’art contemporain, de l’expérience cathartique et de l’anthropologie culturelle. L’exposition propose ainsi une expérience inédite à la fois intime et universelle, la présentation d’un patrimoine émotionnel, bousculant les frontières de l’identité, de la culture et des disciplines artistiques.

Olivier MeyrouL’Avocat du diableprojection et rencontre 20 mars 201320h 

En 2008, le tribunal de Charleville-Mézières est devenu la scène d’un procès ultra médiatique. Dix semaines d’audience pour instruire le procès de Michel Fourniret poursuivi pour le meurtre de sept jeunes femmes et de sa femme, Monique Olivier, poursuivie pour complicité et de co-action sur un des meurtres. L’accusé reconnaît les faits, ne veut pas être défendu et demande le rétablissement de la peine de mort pour ses crimes. Il est qualifié de «criminel du siècle» par une partie de la presse. Ce procès marathon arrive à un moment décisif dans l’évolution de la politique pénale. Il rend les gens un peu fous. C’est un procès écrasant qui est le concentré d’une époque. C’est à travers ces journées difficiles et pénibles que transparaît l’importance de la défense dans notre système judiciaire: quelle que soit l’horreur des crimes commis, quel que soit le comportement des condamnés et quelle que soit l’issue d’un procès.Deux mois durant, Olivier Meyrou a suivi ce procès. Sa caméra s’est attachée à filmer Richard Delgenes, avocat de Monique Olivier, et Pierre Blocquaux, celui de Michel Fourniret. Quel est l’espace de la défense dans un procès de cette nature? Quel est le rôle de l’avocat quand tout le monde considère les condamnations acquises? Autant d’axes de réflexion que le réalisateur et ses témoignages mettent en perspective.

en partenariat avec l’Ordre des Avocats de Paris

retrouvez également autour de la thématique du «Procès»: les spectacles Please, Continue (Hamlet), de Yan Duyvendak et Roger Bernat (voir p.15), Pendiente de voto de Roger Bernat (voir p.13), Brancusi contre Etats-Unis, performance d’Eric Vigner (voir p.16), et Ce que j’appelle oubli, d’Angelin Preljocaj (voir p.23)

Participez à l’exposition! Le CENTQUATRE organise des collectes de fin septembreà fin novembre 2012, lors de temps forts de sa programmationet dans les espaces d’accueil du CENTQUATRE:> fin septembre: première collecte> samedi 6 octobre: collecte lors de la Nuit Blanche> samedi 13 octobre: collecte lors de la Nuit 104 Paris / Zagreb / Berlin du Festival TEMPS D’IMAGES> fin novembre: dernière collecteParallèlement à ces temps de collecte, le public est invité à déposer ou envoyer par courrier ses objets et textes au CENTQUATRE.plus d’infos sur www.104.fr / www.brokenships.com /www.croatielavoici.com

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31. Le Musée des Cœurs Brisés © Olinka Vištica, Dražen Grubišić2, 3. Olivier Meyrou, L’Avocat du diable, Hold‑up Films & Productions DR4. Keith Haring (Sans titre), 1984, Collection du MAM

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avec le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris

Keith Haring 19 avril > août 2013du mardi au dimanche de 15h à 19h19 avril > 18 août 2013 au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris

Le CENTQUATRE prolonge la rétrospective consacrée à Keith Haring (1958–1990)du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris en présentant les œuvres grand format de l’artiste, notamment l’une de ses plus importantes, Les Dix Commandements, créée en 1985. Cette pièce monumentale composée de dix panneaux de sept mètres de haut, inspirée de la Bible et réinterprétée par le créateur: dix commandements revisités à coup d’aplats rouges, de signes du diable et de l’enfer, de dollars et de têtes de serpent…Si le public connaît le style incomparable de Keith Haring et ses signes

emblématiques, rares sont ceux qui ont pu apprécier l’étendue de son œuvre: dessins réalisés dans le métro new-yorkais, peintures, sculptures… Cette exposition présentée dans les deux lieux parisiens permet d’appréhender son art sur les plans historique et politique. Icône du pop art, artiste subversif, Keith Haring a multiplié les combats tout au long de sa vie. En utilisant la rue et les espaces publics pour s’adresser au plus grand nombre, il n’a cessé de lutter contre le racisme, le capitalisme et toutes sortes d’injustices, notamment l’Apartheid en Afrique du Sud, la guerre atomique, la destruction de l’environnement… et l’épidémie du sida.

en parallèle de l’exposition, le CENTQUATRE propose le Festival Urban’ Arts: un temps fort est consacré aux artistes issus du «street art», aux jeunes représentants des cultures urbaines, à la découverte des nouveaux Keith Haring! (voir p.45)

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En écho à cette installation, retrouvez le spectacle André de Marie Rémond (voir p.17)

retrouvez Joana Vasconcelos dans l’exposition Par nature (voir p.26)

et aussi…avec le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris

Les CENTQUATRE soirées MODERNE cycle de performances avec des artistes en résidence au CENTQUATRE au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris20h–21h

À l’invitation du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, les «CENTQUATRE soirées MODERNE» sont l’occasion pour un artiste associé au CENTQUATRE d’intervenir dans les collections du musée et de proposer au public une expérience inédite. Ces soirées permettent des rencontres entre les œuvres du musée et l’interprétation des artistes, hors du temps muséal et hors des espaces de représentation habituels. Après les succès des propositions des artistes Séverine Chavrier, Jonathan Morali (Syd Matters) et Olivier Dubois lors de la saison précédente, les soirées reprennent à partir de décembre 2012.

06 décembre 2012 / Albin de la Simone 10 janvier 2013 / Bertrand Bossard La suite de la programmation sur www.104.fr et sur www.mam.paris.fr

des œuvres en accès libre…Joana VasconcelosA Noiva (The Bride ou La Mariée) 28 août > 18 septembre 2012Joana Vasconcelos s’est fait connaître avec A Noiva (The Bride ou La Mariée) en 2005 à la Biennale de Venise. À première vue, c’est un lustre blanc de cinq mètres de haut. En réalité, la sculpture se compose d’un assemblage de 25 000 tampons hygiéniques.L’artiste joue avec la grande taille de ses sculptures et la minutie des détails. Elle associe le chandelier, signe de richesse ostentatoire, et les tampons le plus souvent cachés, signe de féminité. Le blanc virginal parle de sang. L’artiste portugaise dénonce ainsi les tabous liés au corps féminin en répétant une formule qui lui est familière: matériau pauvre et objet de luxe.Comme les Nouveaux Réalistes, Joana Vasconcelos s’approprie des objets du quotidien qu’elle agglutine et transforme avec un certain sens de l’humour.

Joana Vasconcelos est représentée par la galerie Nathalie Obadia, Paris / Bruxelles; Haunch of Venison, Londres / New York; la Galería Horrach Moyà, Palma de Majorque et Casa Triângulo, São Paulo.

Ilya et Emilia KabakovThe Tennis GameJuin 2013The Tennis Game. Une conversation entre Ilya Kabakov et Boris Groys, remet en scène l’habitude médiévale de la dispute philosophique, une sorte de tournoi intellectuel entre deux rivaux. Dans une telle discussion, un sujet préliminaire était posé et discuté par les deux partenaires. Les deux concurrents appartenaient à des camps de différentes traditions et la joute était riche de mouvements brusques. Ici, un court de tennis est entouré de quatorze tableaux noirs déroulant le fil d’une conversation entre l’artiste et Boris Groys: la rencontre sportive cède le pas à la dialectique, le terrain de sport devenant la scène d’une joute verbale retranscrite. La partie a été jouée par Ilya Kabakov et Boris Groys. Les spectateurs peuvent observer l’action passée sur des moniteurs télé. Certes, les joueurs n’ont pas le niveau de Boris Becker ou de Marat Safin, mais le principal, après tout, est d’aimer le jeu. En même temps, les spectateurs peuvent contempler le résultat d’un autre jeu, écrit sur les tableaux noirs. Les dialogues entre le philosophe Boris Groys et l’artiste Ilya Kabakov sont présentés comme cinq rounds d’un match de tennis dans lequel une question est servie puis suivie par un coup réciproque. Les œuvres des époux Kabakov sont, comme le définie Kabakov lui-même, part de l’«Installation Totale», qui signifie mettre en contact art et vie. Leurs travaux sont autant progressistes que romantiques et invitent le visiteur à se concentrer sur sa propre vie, sur les possibilités, les problèmes et les solutions de sa réalité personnelle.

Ilya et Emilia Kabakov sont représentés par GALLERIA CONTINUA, San Gimignano / Beijing / Le Moulin

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1. CENTQUATRE soirée MODERNE, Olivier Dubois au MAM © Boris Munger2. Joana Vasconcelos, A Noiva [The Bride ou La Mariée], 2001‑2005 © Ronan Le Guern3. Ilya et Emilia Kabakov, The Tennis Game, courtesy GALLERIA CONTINUA,San Gimignano / Beijing / Le Moulin © Daniel Moulinet

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Michelangelo PistolettoLe Labyrinthe (1969–2010)tout au long de l'annéeL’artiste italien Michelangelo Pistoletto – notamment connu pour son appartenance, dans les années 1960, au mouvement Arte Povera – conçoit Le Labyrinthe (1969–2010) comme «une route sinueuse et imprévisible qui nous amène jusqu’à un espace derévélation, de connaissance». Composé de carton ondulé de différentes longueurs, le Labyrinthe est un espace fait de déplacement, de confusion et de peur. Le miroir, situé à son extrémité, devient «la réflexion de la méditation, qui oscille entre la peur et la sécurité, l’égarement et l’adéquation avec soi-même, le doute et la certitude, une ruelle sombre et une route éclairée». Un filtre contre la banalité de l’existence dans lequel on voit notre image «purifiée de toute difformité qui aurait pu se loger en notre âme». Lui seul permet de trouver la sortie du Labyrinthe…

Pascale Marthine Tayou Mur ouverttout au long de l'annéeLe Mur ouvert est constitué d’enseignes lumineuses au néon et électroluminescentes (glanées sur Internet, dans différents pays), de câbles aux dimensions variables: «C’est un mur, mais avec des ouvertures» précise Pascale Marthine Tayou. Sur le mur de verre du CENTQUATRE, l’œuvre apparaît comme une invitation… ouverte à tous! Autodidacte, ce plasticien camerounais s’intéresse au thème du voyage, pas seulement physique mais surtout mental, vers l’autre, à la rencontre des différences qui sont une source de richesse fondamentale de la croissance de l’humanité.

Michelangelo Pistoletto et Pascale Marthine Tayou sont représentés par GALLERIA CONTINUA,San Gimignano / Beijing / Le Moulin

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4. Michelangelo Pistoletto, Le Labyrinthe (1969-2010) © Bertrand Huet5. Pascale Marthine Tayou, Mur ouvert © Maria Spera

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MUSIQUE

The Tiger Lillies @ Mark Holthusen

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KLOEB 104 Iswhat?! A27 septembre 201220h30

Plébiscité autant par les rappeurs légendaires Chuck D (Public Enemy) ou KRS One que par le dernier géant du jazz Archie Shepp, le groupe Iswhat?! est en effet l’un des groupes les plus percutants que le hip hop jazzy ait enfantés. Ce crew de Cincinnati peut être considéré comme une mise au goût du jour du free jazz militant des sixties (Mingus, Coltrane…). Formé en 1999 par le bouillonnant rappeur et beatboxer Napoleon Maddox et le saxophoniste de l’âge d’or du funk Jack Walker – deux générations différentes! –, Iswhat?! livre comme The Roots de prodigieuses performances live, s’attirant à chacun de ses concerts un public toujours plus élargi; mais au lieu de saluer les ancêtres du rap, le groupe cherche une connexion avec les sources de jazz. Sur scène, Napoleon Maddox s’entoure régulièrement de musiciens de renom à l’instar d’Hamid Drake à la batterie, Joe Fonda à la contrebasse, Cocheme’a Gastelum au sax (connu pour ses collaborations avec Amy Winehouse et Antibalas). Jazz et hip-hop mêlés dans une fusion torride…

Napoleon Maddox: rap, beat box, samples / Hamid Drake: batterie / Dave Kane: basse / Ricardo Izquierdo: sax ténor

SALON DE MUSIQUEKouyaté – Neerman A28 septembre 201220h30

Kouyaté-Neerman, c’est plus que la juxtaposition de deux hommes, deux cultures, deux pratiques musicales. Quand ils commencent à jouer ensemble il y a huit ans, David Neerman et Lansiné Kouyaté savent que leurs instruments sont de lointains cousins. Au fond du vibraphone sonne un balafon. Kouyaté sans Neerman, c’est Lansiné Kouyaté. Griot de Paris, virtuose du balafon originaire de la région de Kangaba au Mali, enfant de la balle (fils de l’immense chanteuse Siramory Diabaté, que son mari accompagnait au balafon), musicien précoce et prodige, qui a fait ses classes dans l’Orchestre national du Mali avant d’accompagner des stars des musiques du monde (Salif Keita, Mory Kanté, Omar Sosa, Cheick Tidiane Seck…).Neerman sans Kouyaté, c’est David Neerman. Musicien français qui a fait fructifier son cursus (études de percussions classiques et de piano) en choisissant cet instrument à la fois clavier et percussions, le vibraphone, trimballé dans les projets les plus divers (jazz, world, electro, noise, aux côtés de Youn Sun Nah, Anthony Joseph, Alice Lewis, Krystle Warren…), pourvu qu’ils aient un parfum d’aventure.

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21. Iswhat?! © Joëlle Gueguen2. Kouyaté‑Neerman © Denis Rouvre

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avec ARTE dans le cadre du Festival TEMPS D’IMAGES

L’Orchestre de chambre de Paris RAPascal Rophé, direction / Gavin Bryars Jesus’ Blood Never Failed Me Yetcréation vidéo d’Olivier Smolders et Jean-François Spricigocréation 201209 octobre 201220h

En 1971, le compositeur de musique post-minimaliste et contrebassiste britannique Gavin Bryars travaille sur un documentaire d’Alan Power sur des sans-abri du quartier londonien de Waterloo. À cette occasion, il rencontre un vieil homme qu’il enregistre en train de fredonner un chant religieux, Jesus’ Blood Never Failed Me Yet. Le pouvoir émotionnel de cette chanson conduit Bryars à utiliser en boucle la mélodie de treize mesures à partir de laquelle il crée une partition orchestrale originale qu’il publiera en 1975 pour le label Obscure de Brian Eno. Dans les années 1990, touché par cette musique, le grand Tom Waits prêtera sa voix de rogomme à l’un des réenregistrements de cette œuvre devenue culte! Une nouvelle occasion de redécouvrir ou de découvrir cette œuvre monumentale interprétée par l’Orchestre de chambre de Paris, sur une création vidéo du réalisateur Olivier Smolders et du photographe Jean-François Spricigo.

avec ARTE dans le cadre du Festival TEMPS D’IMAGES

The Legendary Tigerman & Rita Redshoes / Rodrigo AreiasHay Roadciné-concert création 201211 octobre 201220h30

«Hay Road (la route du foin, en français) désigne la partie la plus dangereuse du périple que les bergers nomades portugais de la fin du XIXe et du début du XXe siècles entreprenaient chaque année en quête de pâturages pour leurs troupeaux. C’est également le nom d’un magnifique film de Rodrigo Areias, au rythme et à l’atmosphère si particuliers, dont l’action semble située quelque part entre Guimarães, sa ville d’origine, et El Paso», explique le musicien portugais Paulo Furtado, aka The Legendary Tigerman. Ce bluesman et «homme-orchestre» a cherché avec passion des instruments aussi étranges que formidables, comme le Marxophone, le Celestaphone, le violon-ukulélé et le violon-harpe, et les a associés à des instruments plus conventionnels comme la guitare électrique et l’ukulélé. «La quête de ces sons (in)corrects nous a amenés, non sans appréhension, à utiliser des instruments complètement fous, par exemple une perceuse pour accompagner le son d’une guitare Dobro», se réjouit le musicien qui a publié cinq disques sur la dernière décennie, dont un de collaborations féminines (avec Asia Argento, Cibelle, Peaches et Maria de Medeiros). Les morceaux de cette bande-son ont été enregistrés en direct au rythme de chaque scène du film, pour préserver la tension et l’intensité nécessaires.

Hay Road est présenté en avant‑première française à l’occasion de TEMPS D’IMAGES. Habitué du festival, Paulo Furtado y a présenté un chantier en 2007 et une création originale avec Maria de Medeiros en 2010.

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1.Gavin Bryars © Doug Marke2, 3. The Legendary Tigerman, Paolo Furtado, Estrada de Palha DR

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avec ARTE dans le cadre du Festival TEMPS D’IMAGES

The Tiger Lillies et Mark Holthusen ARime of the Ancient Marinerspectacle-concertcréation 201212 et 13 octobre 201221h

Avec Rime of the Ancient Mariner, c’est dans les eaux glaciales de l’Antarctique que The Tiger Lillies nous emmènent. Dans un univers pictural fantastique et surréaliste à la Tim Burton, le trio britannique globe-trotter offre une relecture très personnelle du poème marin de Samuel Taylor Coleridge, chef d’œuvre de la littérature romantique (et fantastique) sur un film d’animation réalisé par le photographe et vidéaste californien Mark Holthusen. Faisant l’objet d’un véritable culte à Londres depuis sa création en 1989, la bande des trois cultive l’élégance décalée, l’humour des bas-fonds de Soho, la charge émotive de son exceptionnel chanteur Martyn Jacques: des personnages sortis tout droit d’un music-hall déglingué dans un monde qui n’appartient qu’à eux. Inspiré des célèbres gravures de Gustave Doré, les vidéos de Mark Holthusen viennent en résonance des trois artistes. Un monde imaginaire hors du commun autour des chansons surréalistes interprétées par Martyn Jacques, voix de haute-contre exceptionnelle, du percussionniste Mike Pickering et du très sérieux contrebassiste Adrian Stout.Une expérience visuelle et musicale unique, entre film baroque et concert.

voix, accordéon, basse: Martyn Jacques / batterie, percussions, jouets: Mike Pickering / contrebasse, scie musicale, theremin, chœur: Adrian Stout / film d’animation et photographie: Mark Holthusen / création lumières: Begoña Garcia‑Navas / régie générale: Chloé Bouju / vidéo: Marion Puccio / son: Claus Buehler

première mondiale à La Maison de la musique de Nanterre le 16 mars 2012

avec ARTE dans le cadre du Festival TEMPS D’IMAGES, du Tandem Paris‑Berlin et de «Croatie, la voici», Festival de la Croatie en France (sept.‑déc. 2012)

Nuit 104 Paris / Zagreb / Berlin Acréation 201213 octobre 2012à partir de 21h

C’est une invitation lancée à la rencontre entre la scène emblématique DJ de Berlin et la scène créative VJ de Zagreb, traduction artistique d’un tandem (Paris-Berlin) et d’une saison culturelle qui signe l’arrivée de la Croatie dans l'Union européenne. Quoi de plus naturel ainsi que de consacrer cette Nuit 104 – TEMPS D’IMAGES à cette communauté d’artistes!Le CENTQUATRE s’associe ainsi dans le cadre du Festival TEMPS D’IMAGES avec ARTE à ces deux temps forts, en amenant les capitales allemande et croate dans sa fameuse Nuit 104. Arty et insolites, ces soirées musicales cultivent leur différence entre concert intimiste, dancefloor, espace de massage, bains chauds ou encore salon de coiffure «art hair»…  

retrouvez également le 13 octobre la Nuit TEMPS D'IMAGES à LA FERME DU BUISSON et sur les écrans d'ARTE (sur l'antenne à partir de 23h30 et en direct sur ARTE Live Web)

www.tempsdimages.eu / www.tandemparisberlin.com / www.croatielavoici.com

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1. The Tiger Lillies, In the Surf © Mark Holthusen2. Nuit OUF #3, Le CENTQUATRE © TrinitaDerMaus3. Nuit OUF #2, Le CENTQUATRE © Boris Munger

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avec ARTE dans le cadre du Festival TEMPS D’IMAGES

EZ3kiel Extended Acréation 201217 octobre 201220h30

Fort de ses différentes collaborations sur disque et sur scène depuis plusieurs années, le groupe EZ3kiel décide de remonter sur les planches à partir de septembre 2012. L’univers onirique et hypnotique du groupe se trouve désormais démultiplié par la présence scénique de quinze musiciens d’univers contrastés et complémentaires. Le theremin rivalisera avec les guitares, la basse et la batterie épouseront les machines, les images dépoussiéreront le séraphin, le piano martyrisera les cuivres, le quatuor à cordes s’entremêlera au vibraphone. La plupart des musiciens ont participé au Naphtaline Orchestra, projet symphonique du groupe (dont un concert est toujours visible en ligne sur ARTE Live Web et disponible en CD / DVD le 8 octobre 2012). C’est dans cette dynamique que le groupe a choisi de revisiter le répertoire d’EZ3kiel et de partager de nouvelles expériences sonores et visuelles.

Bumcello A08 novembre 201220h30

Duo singulier pour musique plurielle. Bum, c’est le batteur Cyril Atef, qui joue aussi de la voix et des mots. Cello, c’est le violoncelliste Vincent Segal. Une histoire de peaux et de cordes, de voiles et de cordages pour voyager loin, explorer des ailleurs, dessiner des inédits sonores et rythmiques. Improvisateurs sorciers sur scène, savamment cinglés en studio, les Bumcello brothers marient pop et rock, punk et funk, soul et metal, boléro et raga, électro et steel drums, world et rap… À eux deux, ils font naître une musique organique, onirique, orgiaque.

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1. EZ3kiel Extended © Yann Nguema2. Bumcello © Claude Gassian

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avec Arcadi, dans le cadre du Festival Némo 2012

Ryoji Ikeda Asuperposition 07 et 08 décembre 201220h30

Le compositeur de musique électronique et artiste visuel japonais Ryoji Ikeda explore dans sa nouvelle performance la façon dont nous comprenons la nature à l’échelle de l’atome.Inspiré par les notions mathématiques de la mécanique quantique, Ryoji Ikeda applique ici le «principe de superposition». Ce principe démontre qu’une particule atomique peut exister simultanément dans une multitude d’états probables et incertains, et que différentes configurations du monde peuvent ainsi se superposer. Ryoji Ikeda profite de cette singularité pour créer une expérience sensorielle unique où sons, images visuelles, phénomènes physiques, concepts mathématiques, comportements humains et caractères aléatoires se combinent. Pour la première fois, Ryoji Ikeda investit la scène et y fait évoluer deux performeurs, munis d’une partition pour instruments non-conventionnels qui se révèle être à la fois musicale, sémiotique et chorégraphique. Cette partition qui se traduira en actions et sons génère une série d’images vidéo retranscrites en temps réel sur un total de 21 écrans à l’aide de technologies innovantes installés sur scène. superposition questionne les frontières entre musique, arts visuels et arts vivants et explore ainsi en profondeur les synergies existantes entre arts et sciences.

concept, composition et direction artistique: Ryoji Ikeda / performeurs: Stéphane Garin, Amélie Grould / réalisation graphique, programmation: Tomonaga Tokuyama, Norimichi Hirakawa, Yoshito Onishi / assistance réalisation architecturale: Daisuke Sekine / direction technique: Simon MacColl / coordination technique: Tomonaga Tokuyama

première mondiale en novembre 2012 au Centre Pompidou dans le cadre du Festival d’Automne à Paris avant‑première en août 2012 au ZKM (Karlsruhe, DE)créé en résidence à l'EPPGH La Villette (Paris, FR), YCAM Yamaguchi Center for Arts and Media (JP) et ZKM (Karlsruhe, DE)commande pour la création de la partie musicale du Festival d’Automne à Paris (Paris, FR)

retrouvez toute la programmation du Festival Némo sur www.festivalnemo.fr

dans le cadre du Festival Africolor

Ballaké Sissoko Acréation 201211 décembre 201220h30

Maître de la kora, improvisateur et compositeur surdoué et passionné, Ballaké Sissoko est aujourd’hui l’un des grands musiciens du monde. Issu d’une prestigieuse lignée de musiciens, Ballaké a d’abord intégré l’Ensemble instrumental national du Mali à l’âge de 13 ans. En 1991, à 23 ans, il accompagne la griotte malienne Kandia Kouyaté, avant d’être sollicité par d’autres chanteuses comme Amy Koïta ou Tata Bambo Kouyaté. Sous son nom, il enregistre en 1997 son premier album intitulé Kora Music from Mali. Dès lors s’enchaînent les rencontres musicales avec des instrumentistes et compositeurs internationaux tels que son confrère Toumani Diabaté (Nouvelles cordes anciennes, en hommage à leurs pères), le bluesman Taj Mahal, Ross Daly, Keyvan Chemirani, Dariush Talaï ou Ludovico Einaudi. Ballaké poursuit son travail d’expérimentation musicale avec des artistes comme Liu Fang avec qui il a enregistré en 2006 l’album Le Son de soie ou plus récemment Andy Emler, Médéric Colignon ou Guillaume Orti. Il a publié en 2008 un album avec Rajery et Driss El Maloumi dans le cadre d’un projet intitulé 3MA. Son dernier album Chamber Music enregistré avec Vincent Ségal, paru en 2009 (label Nø Førmat), a reçu la Victoire du jazz du meilleur album étranger. Au CENTQUATRE, il vient jouer les compositions de son nouvel opus, produit par Vincent Ségal (Bumcello) qui sera également sur scène avec lui…

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1. Ryoji Ikeda, superposition © Ryoji Ikeda Studio2. Ballaké Sissoko © B.Peverelli

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Radio France et le CENTQUATRE / des week-ends de musique thématiques R14 >16 décembre 2012: «Destination Croatie»13 > 14 avril 2013: «Un week-end en Amérique du Sud»08 > 09 juin 2013: «Un sacré printemps!» 14h30 / 16h / 18h

Pour offrir une vision nouvelle du concert qu’on appelle classique au plus large public, le CENTQUATRE et Radio France s’unissent depuis trois saisons à l’occasion de week-ends thématiques. Deux jours durant, cinq concerts convient le public à explorer le répertoire de la musique de chambre, à travers une programmation mêlant chefs-d’œuvre du genre et pièces nouvelles à découvrir. Parmi ces rendez-vous, et en parallèle aux concerts d’artistes et ensembles invités, le concert «Jeune public» s’adresse plus particulièrement aux enfants tandis que le programme «Jeunes solistes» met en avant de nouveaux interprètes. Tous les concerts sont enregistrés pour diffusion sur France Musique.

dans le cadre de «Croatie, la voici», Festival de la Croatie en France (sept.‑déc. 2012) 14-15-16 décembre: «Destination Croatie» Pour célébrer l’entrée de la Croatie dans l’Union européenne, Radio France propose un voyage musical le long des rives orientales de l’Adriatique, avant de pénétrer dans les territoires à la découverte de paysages: chants sacrés du Moyen Âge, musique post-romantique aux influences franco-germaniques, création contemporaine, répertoires savants et populaires… www.croatielavoici.com

13-14 avril: «Un week-end en Amérique du Sud» Envolons-nous outre-Atlantique, le temps d’un week-end, pour évoquer les contrastes des grands espaces sud-américains à travers un choix de fondamentaux: le règne de Moctezuma, et son trésor, à l’occasion d’un conte populaire et musical, la modinha comme point de départ d’un programme de musique sacrée, la ville de Buenos Aires et son répertoire de tango sous l’éclairage sépia des années 1930-1950… 8-9 juin 1913: «Un sacré printemps!» Pour célébrer le centenaire de la création du Sacre du Printemps, Radio France brosse un panorama de l’année 1913. Année charnière, 1913 comme une éclosion de talents, un foisonnement d’œuvres nouvelles, et témoigne d’un bouillonnement artistique sans précédent. Tournant artistique exceptionnel, l’année 1913 aurait-elle joué le rôle de printemps musical du XXe siècle?…

Jacques Gamblin et Laurent de Wilde RAGamblin jazzE, de Wilde sextetE concert – spectacle13 > 14 février 201320h30

Le Festival Jazz sous les pommiers à Coutances (Manche) fêtait son 30e anniversaire en mai 2011 et proposait à Jacques Gamblin une carte blanche. L’acteur a accepté et s’est plongé dans cet univers qui parle jazz et parle de jazz et s’est mis à écrire frénétiquement des mots, des phrases courtes, rimées, rythmées ainsi que des textes plus narratifs, qui parlent de désir, d’amour, d’improvisation…Sous sa plume, mais pas seulement, une histoire s’est construite, organique et pulsionnelle, toujours jubilatoire. Une rencontre entre un homme qui écrit des mots, qui cherche la musique pour les faire sonner, et une femme qui ne cherche rien, qui a de l’allure, l’allure de la musique, qui est la musique et qu’il appelle Lady Jazz. Jacques Gamblin a fait appel à Laurent de Wilde (aux manettes ou aux mains-notes), un compagnon devenu indispensable, et à son sextet (piano, basse, batterie, trompette, saxo, platines et voix).

Son parlé-chanté rappelle, par le seul balancement, le Nougaro premier, swingueur en diable blanc. Ou par les vociférations, le Ferré dernière époque. La foule a montré une attention éblouie, concentrée, aspirée par les mouvements du groupe. Une création qui fédère aussi large, ça ne court pas les planches. Bruno Pfeiffer (Libération.fr, juin 2011)

textes de Jacques Gamblin et extraits de Entretiens avec Herbie Hancock, de Laurent de Wilde, Really the blues, de Mezz Mezzrow, Bop, de Langston Hughes / compositions, arrangements et direction musicale: Laurent de Wilde / interprète: Jacques Gamblin / piano: Laurent de Wilde / contrebasse: Jérôme Regard ou Bruno Shorp / batterie: Donald Kontomanou / trompette: Alex Tassel / saxophone: Guillaume Naturel / platines: DJ alea / lumières: Laurent Béal / costumes: Marie Jagou / collaboration artistique: Françoise Lebeau / régisseur général et régisseur lumières: Pierre Marteau / régisseurs son: Jean‑Marie Roussel et Tonio Serrano / administratrice de tournée: Valérie Saliou

concert‑spectacle créé le 28 mai 2011 dans le cadre du 30e Festival Jazz sous les pommiers (Coutances, Manche)

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1. Radio France © Radio France, Christophe Abramowitz2. Jacques Gamblin et Laurent de Wilde, Gamblin JazzE, de Wilde sextetE© Christian Ducasse

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Albin de la Simone RAconcert nouvel album et Films Fantômes21 février 201320h30

À l’occasion de la sortie de son quatrième album, dont l’intégralité des chansons ont été écrites dans un studio qu’il a aménagé sous les toits du CENTQUATRE, Albin de la Simone, musicien et auteur délicat et généreux, révèle ses dernières perles sur scène et son univers fantasque dans une soirée plurielle. Depuis 2003, il a publié trois albums aux chansons à la fois pop et singulières, inspirées par les choses de la vie de l’homme, les thèmes éternels de l’amour, de l’amitié, du temps qui passe mais aussi parfois des piranhas. Ses concerts, en solo, en orchestre à cordes, clavecin, combo pop ou même en duo avec le pianiste classique Alexandre Tharaud sont toujours l’occasion de revisiter son répertoire et d’expérimenter de nouvelles trouvailles. Albin de la Simone est aussi musicien, producteur ou arrangeur pour d’autres chanteurs: Vanessa Paradis, Alain Souchon, Keren Ann, Arthur H, Mathieu Boogaerts, JP Nataf, Iggy Pop, Alain Chamfort, Salif Keita… Si la chanson occupe clairement la plus grande place dans sa vie de musicien, il n’en est pas moins intéressé par d’autres formes musicales et artistiques: un réarrangement du Carnaval des Animaux joué au théâtre des Champs-Elysées, des collaborations avec des photographes et des architectes… mais surtout, à l’occasion de cette soirée spéciale, la naissance de son grand projet pluridisciplinaire Films Fantômes: une passionnante exposition-conférence-concert-rétrospective de films qui n’existent pas!

comédienne: Marie Payen / comédien: Gilles Kneusé / violon: Anne Gouverneur / violoncelle: Maëva Le Berre / batterie: Raphaël Chassin / guitare: Thomas Naïm / basse: Pascal Parisot

Albin de la Simone est artiste associé au CENTQUATRE

dans le cadre de la 30e édition du Festival Banlieues Bleues

Abraham Inc.11 avril 201320h30

Au sein de sa nouvelle formation Abraham Inc., le clarinettiste et ambassadeur virtuose de la musique klezmer, David Krakauer collabore avec l’architecte du rythme Socalled et le tromboniste Fred Wesley, l’un des grands noms du funk (connu pour avoir été le compagnon de route de James Brown, Bootsy Collins et Parliament-Funkadelic). Ajoutez une section de trois cuivres emmenée par Wesley au jazz band de Krakauer, Klezmer Madness!, vous obtiendrez un funk klezmer festif à souhait. Un concert, à guichets fermés au Carnegie Hall en décembre 2006, a posé le premier jalon d’une aventure également remarquée aux Transmusicales de Rennes, prestation acclamée par le public et saluée par la critique.

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1. Albin de la Simone © Christophe Meireis2. Abraham Inc. DR

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The Bad Plus16 mai 201320h30

Salué par la critique aux Etats Unis, le célèbre groupe The Bad Plus vient pour la première fois présenter son nouveau projet en France, pour une rencontre entre primitivisme et modernisme, classique, rock et jazz. Connu entre autre pour ses reprises de Nirvana, Queen ou encore des Rolling Stones, le groupe a décidé de s’attaquer à une œuvre majeure: le Sacre du Printemps de Stravinsky. Cent ans après la création du ballet, le trio s’est interrogé sur les corrélations entre la musique classique de Stravinsky et le rock et jazz actuels. Comment la musique d’aujourd’hui tire-t-elle ses enseignements des grandes œuvres du passé? Que peut-on encore découvrir de ces œuvres? Ils se sont immédiatement rendu compte que l’importance de la rythmique ainsi que les harmonies sophistiquées de Stravinsky n’étaient finalement pas si éloignées de celles du rock et du jazz. Le groupe insiste cependant sur le fait qu’il ne s’agit pas là d’une reprise du Sacre du Printemps mais bel et bien d’une réadaptation dans le style avant-gardiste des Bad Plus.

batterie: Dave King / piano: Ethan Iverson / contrebasse: Reid Anderson

et retrouvez aussi la musique dans les festivals présents au CENTQUATRE…

Télérama Dub Festival 23 et 24 novembre 2012

PRÉSENCES électronique 20139e édition05 > 07 avril 2013

ManiFeste 2013 – Festival de l'Ircamjuin 2013(Voir p.44-45)

… et tous les mois avec le Bal Pop’(Voir p.51)

1, 2. The Bad Plus DR3, 4. Bal Pop’, Le CENTQUATRE © Henriette Desjonquères & Paul Fargues

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FESTIVALS

Winter Family, Jerusalem Plomb durci © Matthieu Virot

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avec ARTE et LA FERME DU BUISSON

TEMPS D’IMAGES 09 > 21 octobre 2012 09 > 17 octobre 2012 au CENTQUATRE 13 > 21 octobre 2012 à LA FERME DU BUISSON

Depuis dix ans, date de sa création, TEMPS D’IMAGES a provoqué de nombreuses confrontations inédites intégrant sans frontière les arts de la scène et de l’image, servant ainsi d’appel et d’appuis à une génération d’artistes libérés des genres. L’édition 2012 de TEMPS D’IMAGES explore de nouveaux territoires et se donne à voir, dans toute sa diversité, sur les écrans d’ARTE, au CENTQUATRE et à LA FERME DU BUISSON. Une édition anniversaire, très spéciale, dont la programmation mêle fidélité et découverte en proposant des œuvres présentées lors des premières années du festival ainsi que des créations originales. programme détaillé disponible début septembre

www.tempsdimages.eu / www.104.fr / www.lafermedubuisson.com

avec Bi‑Pole

Télérama Dub Festival 23 et 24 novembre 2012 Après une édition 2011 couronnée de succès, le Télérama Dub Festival revient au CENTQUATRE pour fêter ses 10 ans les 23 et 24 novembre 2012. À date anniversaire spéciale, programmation exceptionnelle pour célébrer la scène dub internationale dans toute sa diversité (électro, rock, groove, reggae…) à travers un florilège d’artistes ayant fait les grandes heures du festival, des têtes d’affiche prestigieuses, des découvertes, une nuit sound-system, une création inédite, des animations autour du dub et un hommage à Joe Strummer, chanteur de Clash disparu il y a dix ans et qui fut l’un des premiers à populariser le dub en le mariant au rock. Les 10 ans de Télérama Dub Festival, ce sont deux jours de fête et de basses gargantuesques au CENTQUATRE.

Gorillaz Sound System, Adrian Sherwood, Filewile (in dub) A23 novembre 201219h-23h30

Iration Steppas Full System, Kanka, Stand High Patrol, Bass Crafters (Kaly live dub Side Project), Hollie Cook live mixed by Prince Fatty, Zenzile, Dubmatix vs Dub in vo feat. Don Letts, Örfaz, T.i.T, Yosh plays the Clash, Sly & Reggie A24 novembre 201219h-06h

1. Anagoor, Tempesta DR2. The Tiger Lillies © Mark Holthusen3. Roger Bernat, Pendiente de voto © Blenda Baixa BD4. logo Télérama Dub Festival5. Chinese Man / Télérama Dub Festival # 09 – Le CENTQUATRE Paris © Chinese Man

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avec l’Ina GRM et Radio France

PRÉSENCES électronique 20139e édition05 > 07 avril 2013La musique actuelle a validé l’idée initiée par Pierre Schaeffer dans les années 1950 – que le son était une matière expressive en soi. Et, de la même manière que l’on reconnaît tout de suite le son d’un groupe rock inventif, chaque musicien qui œuvre avec les moyens électroniques a en quelque sorte lui aussi une signature sonore. Le festival PRÉSENCES électronique 2013 proposé par l’Ina Grm, le CENTQUATRE et Radio France présente au public en trois jours de concerts ces musiciens / compositeurs / expérimentateurs, d’hier et d’aujourd’hui, qui ont prolongé et enrichi cette étonnante aventure.

Festival Urban’Arts du CENTQUATREavril / mai 2013Parallèlement à l’exposition sur Keith Haring, un temps fort est consacré aux artistes issus du «street art» (terme qui englobe la pratique du graffiti, les projections vidéo hors les murs, la création d’affiches, le pastel sur rue et trottoir…) – en complicité avec entre autres R.Style –, aux jeunes représentants des cultures urbaines, à la découverte des nouveaux Keith Haring! Avec: Pierre Rigal, des films de Banksy…

Passages 2013 etc. – prolongationsd’après Passages à Metzle festival des théâtres à l’est de l’Europe et ailleurs

16 > 26 mai 2013Depuis sa création en 1996, Passages a toujours été chercher du nouveau à l’est. Ce fut d’abord, aux lendemains de la chute du Mur de Berlin et de l’éclatement du bloc soviétique, l’ex-Europe de l’Est et la Russie; il s’agit aujourd’hui d’un Est élargi, depuis l’Europe du Nord jusqu’en Chine et au Japon en passant par le Moyen-Orient. Partout la même curiosité: dénicher, le plus souvent dans les marges ou les coins perdus, des démarches originales loin de tout art officiel, des aventures fortes et obstinées, puis inviter ces artistes à Passages, dont la vocation est de créer du lien, relier des mondes, favoriser la rencontre…Pour l’édition 2013 (du 4 au 18 mai à Metz et ailleurs) dont le CENTQUATRE est partenaire, le festival ira plus loin encore pour rapporter des aventures théâtrales inconnues en France: découverte de nouveaux projets à l’est de l’Europe bien sûr, mais aussi du côté de l’Inde, des Balkans, des pays nordiques…programme complet en janvier 2013 (www.festival‑passages.fr).

et aussi en 2013… À voir et à manger – entre (deux)/Impatience – festival de jeunes compagnies (juin 2013)/ManiFeste 2013 –festival de l’Ircam (juin 2013)/Paris Cinéma (juillet 2013)…

DE L’ARTISTIQUE DANS «LES ESPACES DE PUBLICS» Tout au long de l’année de nombreuses représentations sont programmées à l’extérieur des salles ou ateliers et investissent les espaces publics du CENTQUATRE. Ainsi cette saison les artistes suivants se prêtent au jeu en proposant leurs créations dans ces espaces publics ouverts et atypiques: Michel Groisman (vidéo), Olivia Rosenthal et Chloé Moglia (littérature-cirque), Sylvain Decure (cirque), Yan Duyvendak et Roger Bernat (théâtre), Lia Rodrigues (danse). L’ensemble des grands concerts de musiques qui ont lieu dans la nef Curial (Gavin Bryars / Orchestre de chambre de Paris, EZ3kiel, Télérama Dub Festival…) ainsi que les spectacles et répétitions de l’Ecole nationale de cirque de Rosny (ENACR) et du Centre national des arts du cirque (CNAC) permettent aussi au public de vivre toutes les journées précédentes, les montages, les répétitions, etc.Du côté des arts visuels, ce sont des œuvres monumentales de Michelangelo Pistoletto, Joana Vasconcelos, Pascale Marthine Tayou ou encore Keith Haring qui prennent place dans les espaces publics ouverts à la vue de tous.

Open PlacesAu-delà des résidences et autres propositions artistiques, le CENTQUATRE se comprend, se vit et se pratique en permanence, dans un rapport original parce qu’inventé par chacun de ceux qui le pratique. Les espaces sous les nefs sont autant de territoires de partage réinventés, qui se transforment aussi bien en square, qu’en plateaux, au gré des pratiques artistiques spontanées. Mêlant gaiement pratiquants amateurs et professionnels dans la liberté et l’anonymat d’une ruche organique et créative .

1. Festival PRÉSENCES électronique © Aude Paget /Ina2. Cirque Mandingue © Maria Spera3. Battle Hip Hop © Manon Bourduge

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ARTISTES ASSOCIÉS ET RÉSIDENTS

Cyril Hernandez (Musique / Arts visuels)Delgado Fuchs (Danse)

Cie Pertendo (Danse / Arts visuels)Glaser / Kunz (Arts visuels)

Chloé Moglia et Olivia Rosenthal (Cirque / Littérature)Les orchestres de Radio France (Musique)

Pierre Maillet (Théâtre)

Winter Family (Musique / Théâtre)

Christophe Huysman (Théâtre / Nouveau cirque)Jean-Michel Ribes (Théâtre)

Philippe Eustachon / Yvett Rotscheid/ Ronan Chéneau (Théâtre / Littérature)Vanessa Larré (Théâtre)

Stéphanie Cléau / Eric Reinhardt (Théâtre / Littérature)Benoît Dervaux (Cinéma)

Cie Légendes Urbaines (Théâtre / Arts de la rue)…

Mélanie Mary (Théâtre)

A.I.M.E / Julie Nioche (Danse)Amicale de Production (Arts visuels / Théâtre)

Bertrand Bossard (Théâtre / Arts visuels)Berlin (Théâtre / Arts visuels)

Séverine Chavrier (Théâtre / Musique)Albin de la Simone (Musique)

Radhouane El Meddeb (Danse)Jaïs Elalouf (VJing)

PHP (Théâtre / Arts visuels)Cyril Teste / Collectif MxM (Théâtre)

Orchestre de chambre de Paris (Musique)Olivier Dubois (Danse)

Ninon Brétécher (Théâtre / Musique)Ivan Mosjoukine (Nouveau cirque)

Pierre Rigal (Danse)Jacques Gamblin (Théâtre / Musique)

Maguy Marin (Danse)Hayoun Kwon (Arts visuels)

Cie 14:20-Clément Debailleul et Raphaël Navarro (Magie nouvelle)Yann Frisch (Magie nouvelle)

et d’autres à venir (liste non exhaustive complétée tout au long de la saison sur www.104.fr)

Ils sont ou seront en résidence au CENTQUATRE en 2012 / 2013 …

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LE CENTQUATRE «ON THE ROAD»Le CENTQUATRE soutient les créateurs à travers ses 300 résidences par an. D’artistes associés à résidences d’essai en passant par des résidences de diffusion, ce sont des modes de collaborations qui sont réinventés à chaque nouvelle aventure.Afin de suivre au plus près ses artistes associés, le CENTQUATRE est coproducteur de leurs projets mais peut également être producteur délégué de certains. Cette saison, ce sont 12 projets et plus de 90 artistes que le CENTQUATRE accompagnera sur la route, auprès de son réseau.

Nos limites, de Mathias Pilet, Alexandre Fournieret Radhouane El Meddeb – Danse/CirqueSous l’œil complice du chorégraphe Radhouane El Meddeb, deux jeunes danseurs issus du cirque évoquent l’absence, avec une délicatesse mêlée d’énergie. Entre portés acrobatiques et danse au sol, Nos limites raconte les pulsions de vie, la capacité à rebondir pour sublimer le souvenir…Recherche de coproductions et disponible en tournée

Changing Rooms, de Leandro Erlich – Arts visuelsBâtiment de Leandro Erlich – Arts visuels Les créations du génial plasticien jouent avec les miroirs, les effets de trompe-l’œil pour modifier les perceptions de la réalité et créer des espaces insolites. L’artiste argentin détourne ainsi les éléments banals du cadre urbain pour happer les passants et agir sur l’inconscient du public… Après le CENTQUATRE, ces recréations 2011 feront le «voyage à Nantes».Disponible en tournée

Les visites déguidées, de Bertrand Bossard – Performance Créé in situ, ce spectacle permet de découvrir les dessous cachés d’un lieu à travers son imaginaire, son histoire, ses personnes. Du nouveau Théâtre Auditorium de Poitiers au nouveau site francilien du Crédit agricole en passant par la ville historique de Soissons, ces spectacles sont de réelles créations uniques et étonnantes. Création in situ, disponible en tournée

Le Jeu des 1000 euros, de Bertrand Bossard – ThéâtreAdaptation scénique du jeu radiophonique éponyme de France Inter, le spectacle part du postulat que si le Jeu des 1000 euros a autant de succès c’est qu’il est garant du savoir universel, et que s’il s’arrête, l’humanité et toute sa culture péricliteront. Une farce donc, mais qui laisse un goût amer, qui nous taquine sur la place de l’érudition, l’éducation et la connaissance… Alors faut-il continuer à jouer? Recherche de coproductions et disponible en tournée

Jerusalem Plomb durci, de Winter Family – Théâtre documentaire Une jeune femme nous guide dans un voyage sonore, textuel et visuel à travers Jérusalem. Douleur, mémoire et courage y sont célébrés de toutes parts, jusqu’à l’épuisement. Israël accélère sa fuite en avant, désespérée et vaine: la dictature émotionnelle… Winter Family a reçu pour cette pièce le prix du jury du festival Impatience 2011. Disponible en tournée en collaboration avec EPOC-productions

Nine poems for an End, de Winter Family Nouvelle création de Winter Family mêlant musique, théâtre documentaire et danse. Création en 2014. Recherche de coproductions en collaboration avec EPOC-productions

Jesus’ Blood Never Failed Me Yet, Gavin Bryars/Orchestre de chambre de Paris/Jean-François Spricigo/Olivier Smolders – Musique/Arts visuels Une partition orchestrale originale, créée à partir de l’enregistrement d’une litanie fredonnée par un sans-abri londonien. Aujourd’hui les 40 musiciens de l’Orchestre de chambre de Paris et les réalisateurs Jean-François Spricigo et Olivier Smolders se rencontrent autour de cet objet unique qui sera créé le 9 octobre 2012 dans le cadre du Festival TEMPS D’IMAGES. Disponible en tournée

Incredibly Incroyable, de et avec Bertrand Bossard – Théâtre Une stand-up comedy en anglais pour les français. De l’assassinat du tsar Nicolas II au mime Marceau, des frasques nautiques de la reine d’Angleterre aux supplications d’une grenouille angoissée, l’artiste crée un langage universel plein de cynisme et d’humour grinçant. Disponible en tournée

Prêt à baiser, une performance d’Olivier Dubois – Danse avec Sylvain Decloitre et Olivier Dubois et des arrangements musicaux de François Caffenne La première note, ce basson… Cette complainte chasseresse. La traque sulfureuse et complice de la muse. «Où es-tu? Je suis là. Où es- tu? Je suis là derrière le bois.» Cette performance a été créée en mai 2012 à l’occasion des CENTQUATRE soirées MODERNE au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris.Disponible en tournée

Dr Jekyll and Mr Mouse, de Berger & Berger – Arts visuels Une œuvre éblouissante, une architecture lumineuse. Un espace d’anonymat au cœur de la lumière. Cette œuvre créée à l’ouverture du CENTQUATRE sera présentée par Métamorphose Fantastic / Lille 3000 dans la Rotonde de l’Opéra.Disponible en tournée

Ego Imposteur, de Bertrand Bossard – Installation/Performance avec Elodie Varlet et Marco Castro Lorsqu’on achète le journal Libération, notre premier réflexe est souvent de regarder qui est le «héros du jour» en quatrième de couv’, est-ce qu’on le connaît? Cette installation joue avec ce protocole très codifié, en l’ouvrant aux anonymes. Il offre le plaisir trouble de devenir la vedette d’un jour. Disponible en tournée

Les musiques actuelles Dans le domaine spécifique des musiques actuelles, le CENTQUATRE monte des projets sur mesure: des salles reconfigurées, des résidences musiques, des appartements pour les étrangers, des démarrages de tournées. Les collaborations avec les professionnels de la musique (tourneurs, labels, agences événementielles…) s’imaginent suivant les projets via des coréalisations, coproductions, etc.

Si vous êtes programmateur ou producteur et que vous souhaitez croiser ces projets sur votre chemin ou si vous voulez recevoir des précisions complémentaires (dossiers de diffusion, dossiers de presse, fiches technique, photos ou dates de tournées), n’hésitez pas à contacter: Julie Sanerot, directrice de production / [email protected]  l’équipe de production / [email protected] / 01 53 35 50 35

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CIRQUE / MAGIE NOUVELLE P.6De nos jours [notes on the circus] - Ivan Mosjoukinecoproductions: La Brèche – Centre régional des arts du cirque de Basse‑Normandie – Cherbourg‑Octeville; l’Hippodrome, Scène nationale de Douai; Parc de La Villette (EPPGHV); Les Subsistances, Lyon; La Verrerie d’Alès, Pôle national des arts du cirque Languedoc‑Roussillon (PNC‑LR); Cirque‑Théâtre d’Elbeuf, Centre des arts du cirque de Haute‑Normandie / soutiens, pour les résidences: La Brèche – Centre régional des arts du cirque de Basse‑Normandie – Cherbourg‑Octeville; La Cascade‑Maison des arts du clown et du cirque, Bourg‑Saint‑Andéol; Le Monfort, Paris; L’Espace périphérique‑Parc de la Villette‑Ville de Paris; Association de regards et mouvements, Hostellerie de Pontempeyrat; l’Hippodrome, Scène nationale de Douai; Parc de La Villette (EPPGHV); Les Subsistances, Lyon; L’Agora, PNAC de Boulazac; La Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne‑la‑Vallée; le CENTQUATRE, Paris / aides: Jeunes Talents Cirque Europe 2009‑2010, opération financée avec le soutien de la Commission européenne; ministère de la Culture et de la Communication: DGCA et DRAC Ile‑de‑France; Ville de Paris / sous les couleurs de TSILO.COML’Art de la fugue – Cie Yoann Bourgeoisproduction déléguée: MC2: Grenoble / avec la complicité de: Cie Yoann Bourgeois / coproduction: MC2: Grenoble; Centre culturel Agora – Pôle national des arts du cirque de Boulazac; EPCC Cirque théâtre d’Elbeuf, centre des arts du cirque de Haute‑Normandie; Cie Yoann Bourgeois; Centre Dramatique National des Alpes / résidence de création: Les Subsistances – Lyon; Théâtre de la Croix Rousse – Lyon; CDC | Pacifique – Grenoble / aides à la création: DGCA, DRAC Rhône‑Alpes, Conseil général de l’Isère, SPEDIDAM / avec le soutien de: La Ville de Grenoble.La Cie Yoann Bourgeois bénéficie du soutien de la Fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets.Le Vertige – Chloé Moglia et Olivia Rosenthalproduction RHIZOME, avec le soutien du CENTQUATRE‑Paris et de L’Espace Peripherique (Mairie de Paris – Parc de la Villette).Demain, je ne sais plus rien – Sylvain Decure / Cie Les Hommes penchésproduction déléguée Compagnie Les Hommes penchés / coproduction La Ménagerie de Verre, Paris et Les Subsistances, Lyon / co‑réalisation L’Atelier du Plateau, Paris / Avec l’aide au Compagnonnage du Ministère de la Culture et de la Communicationla compagnie Les Hommes penchés est conventionnée par la DRAC Ile‑de‑France Ministère de la Culture et de la Communication et par la Région Ile‑de‑France.Christophe Huysman est artiste associé au Phénix, Scène nationale de Valencienne.L’Après-midi d’un foehn / Vortex – Phia Ménard / Cie Non Novacoproduction et résidence: Centre Dramatique National de Normandie / coproduction et résidence: La brèche – Centre des arts du cirque de Basse‑Normandie – Cherbourg, Festival Polo Circo – Buenos Aires (avec le soutien de l’Institut Français), coproduction EPCC‑Le Quai, Angers et le réseau européen IMAGINE 2020 – Art et Changement Climatique, Scènes du Jura, scène conventionnée «multi‑sites», La Halle aux Grains, Scène nationale de Blois, Cirque Jules Verne – Pôle Régional des Arts du Cirque – Amiens, le Grand T – scène conventionnée Loire‑Atlantique – Nantes, Théâtre Universitaire – Nantes, l’arc, scène conventionnée de Rezé, Parc de la Villette – Paris et La Verrerie d’Alès en Cévennes/Pôle national des arts du Cirque Languedoc‑Roussillon. Résidence Les Subsistances 2010/2011, Lyon, France / avec le soutien du Théâtre de Thouars, scène conventionnée en collaboration avec le service culturel de Montreuil‑Bellay, le Grand R – Scène nationale de La Roche‑sur‑Yon et Le Fanal, Scène nationale de Saint‑Nazaire.la Compagnie Non Nova est conventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication – DRAC des Pays de la Loire, le conseil régional des Pays de la Loire, le conseil général de Loire‑Atlantique et la Ville de Nantes. Elle reçoit le soutien de l’Institut français.Vibrations – Cie 14:20 – Raphaël Navarro et Clément Debailleulproduction: Cie 14:20 / coproduction: Version scène: Théâtre national de Chaillot, Théâtre Romain Rolland – Villejuif, l’Odyssée – Scène conventionnée de Périgueux / aide à la création: Le Channel, Scène nationale de Calais, Le Groupe Geste(s) / avec l’aide: ministère de la Culture et de la Communication – Direction régionale des Affaires culturelles Haute‑Normandie, région Haute‑Normandie, département de Seine‑Maritime, Ville de Rouen / partenaires: régie technique.coproduction et aide à la création version Eclats et Monolithe: Cirque‑Théâtre d’Elbeuf – Centre des arts du cirque de Haute‑Normandie, Dieppe Scène nationale, Arts 276 – Festival Automne en Normandie, L’Hippodrome – Scène nationale de Douai, Opéra de Rouen Haute‑Normandie, Archipel – Scène conventionnée de Granville, Théâtre de la Chapelle Saint Louis, Académie Fratellini, Pronomade(s) en Haute‑Garonne – Centre national des arts de la rue, Atelier 231 – Centre national des arts de la Rue à Sotteville‑lès‑Rouen / remerciements: La Chaufferie à Saint Denis (Cie DCA – Philippe Decouflé), La Maison Jean Paul Gaultier (Jean Paul Gaultier et Jelka Music), Espace culturel François Mitterrand – Ville de Canteleu.

THÉÂTRE P.11Dors mon petit enfant – Denis Marleaucoproduction: UBU compagnie de création, Théâtre français du Centre national des Arts du Canada et Manège, scène nationale de Maubeuge.Les aveugles – Denis Marleaucoproduction: UBU, Musée d’art contemporain de Montréal / Festival d’AvignonJerusalem Plomb durci – Winter Familyproduction, diffusion: EPOC productions / coproduction Winter Family, l’Espal du Mans / accueil en résidence à la Ferme du Buisson, Scène nationale de Marne‑la‑Vallée et à la Fonderie du Mans avec le soutien de la Charte de diffusion signée par l’Onda, l’Arcadi, l’OARA, l’ODIA Normandie et Réseau en scène Languedoc‑Roussillon. Winter Family est artiste associé au CENTQUATREPendiente de voto – Roger Bernatcoproduction: Centro dramático nacional, Fundació Teatre Lliure/Festival NEO (Noves Escenes Obertes), Le Manège de Reims‑Scène nationale/Reims Scènes d’Europe, Le Manège de Mons/CECN, TechnocITé, dans le cadre du projet Transdigital soutenu par le programme européen Interreg IV et Elèctrica Produccions / avec le soutien de: Ministerio de Cultura/INAEM et le Departament de Cultura de la Generalitat de Catalunya Tempesta – Anagoorproduction: Anagoor / coproduction: Centrale Fies, Operaestate Festival avec le soutien de la région de VénétieLa Maladie de la famille M. – Fausto Paravidino avec la troupe de la Comédie-Françaiseproduction: Comédie‑Française /Théâtre du Vieux‑Colombier / L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté

Le Jeu des 1000 euros – Bertrand Bossardproduction: le CENTQUATRE – Paris / Cie B. Initials / coproduction: le TAP, Théâtre Auditorium de Poitiers, scène nationale, le Mail, scène culturelle de Soissons / avec le soutien du Fonds d’Insertion pour Jeunes Artistes Dramatiques, D.R.A.C. et Région Provence‑Alpes‑Côte d’Azur / avec le soutien de la SPEDIDAM – la SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées Bertrand Bossard est artiste associé au CENTQUATREPlease, Continue (Hamlet) – Yan Duyvendak et Roger Bernatcoproduction: Le Phénix scène nationale de Valenciennes; Huis a/d Werf, Utrecht; Théâtre du GRÜ, Genève / coréalisation: Montévidéo, Marseille; Le Carré/Les Colonnes, Scène conventionnée, Saint‑Médard‑en‑Jalles/Blanquefort / avec le soutien de: Ville de Genève; République et canton de Genève; Pro Helvetia Fondation suisse pour la culture; Migros pour‑cent culturel; Loterie Romande; Ministerio de Cultura‑INAEM, Mécènes du Sud, Marseille, CORODISLe Journal intime de Benjamin Lorca – Ninon Brétécher et Arnaud Cathrinecoproduction: le CENTQUATRE – Paris, le Monfort, la Compagnie Jean‑Louis Benoit, Le Préau (Vire) (en cours)Brancusi contre Etats-Unis – Eric Vignerproduction: le CENTQUATRE‑Paris, CDDB‑Théâtre de Lorient, Centre Dramatique NationalAndré – Marie Rémondproduction: Théâtre Vidy‑Lausanne / spectacle réalisé à partir d'une maquette du Jeune Théâtre National

DANSE P.18Vestígios – Marta Soaresproduction: Cristiane Klein (Dionísio Produções)Cap au Pire – Maguy Marinproduction: extrapole / coproduction: Centre National de la Danse (Paris); CCN de Rillieux‑la‑Pape (Lyon); Association K (Paris)May B – Maguy Marincoproduction: Compagnie Maguy Marin, Maison des Arts et de la Culture de Créteil, reprise pour le Festival d’Automne à Paris / spectacle en coréalisation avec le CENTQUATRE et le Théâtre du Rond‑Pointla Compagnie Maguy Marin est subventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication, la Ville de Toulouse, la Région Midi‑Pyrénées et reçoit l’aide de l’Institut français pour ses projets à l’étrangerCe dont nous sommes faits – Lia Rodriguescoproduction: Compagnie Maguy Marin et Centre Chorégraphique National de Rillieux‑la‑Pape / réalisation: Rodrigues & Assumpção Produções Artisticas.avec le soutien de l’OndaNos limites – Mathias Pilet, Alexandre Fournier et Radhouane El Meddebproduction: le CENTQUATRE‑Paris/ avec le soutien de l’Académie Fratellini / Résidence d’aide à la création à La brèche / Pôle Nationale des Arts du Cirque / Cherbourg‑OctevilleTragédie – Olivier Duboisproduction: COD / coproduction: Festival d’Avignon, L’apostrophe scène nationale de Cergy‑Pontoise et du Val d’Oise, le CENTQUATRE – Paris, La Rose des vents Scène nationale Lille Métropole à Villeneuve d’Ascq, Ballets de Monte‑Carlo/Monaco Dance Forum, Mâcon Scène nationale, Malandain Ballet Biarritz dans le cadre de l’accueil studio, la Communauté d’agglomération de Saint‑Quentin‑en‑Yvelines – Le Prisme / COD est soutenue par la Direction régionale des affaires culturelles d’Ile de France – Ministère de la Culture, au titre de l’aide à la compagnie chorégraphique, le Conseil Régional d'Ile‑de‑France, le Conseil Général du Val d’Oise, la SPEDIDAM. la compagnie COD est en résidence d’implantation à L’apostrophe, Scène nationale de Cergy‑Pontoise et du Val d’OiseOlivier Dubois est artiste associé au CENTQUATREVoleuse – A.I.M.E. / Julie Nioche et Virginie Miraproduction: A.I.M.E. / avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme «New Settings» / coproduction: Le Bateau Feu /Scène nationale Dunkerque, Le CENTQUATRE – Paris, Le Forum / scène conventionnée du Blanc‑Mesnil (avec le soutien du département de la Seine‑Saint‑Denis), Le Hangar 23 – Rouen, et – La Coopération Interrégionale Stimulante et Solidaire qui réunit Le Vivat, scène conventionnée danse et théâtre d’Armentières, l’échangeur – CDC Picardie et Le Manège de Reims, scène nationale / avec le soutien de L’Abattoir / Centre National des Arts de la Rue – Ville de Chalon‑sur‑Saône.A.I.M.E. est soutenue par la D.R.A.C. Île‑de‑France – Ministère de la Culture et de la Communication, au titre de l’aide à la compagnie chorégraphique conventionnée. Julie Nioche est artiste associée au CENTQUATRE / et à – La Coopération Interrégionale Stimulante et Solidaire qui réunit Le Vivat, scène conventionnée danse et théâtre d’Armentières, l’échangeur – CDC Picardie et Le Manège de Reims, scène nationale. Elle est en résidence avec A.I.M.E. au Forum, scène conventionnée du Blanc‑Mesnil (avec le soutien du Département de la Seine‑Saint‑Denis), au Bateau Feu / Scène nationale Dunkerque et au Hangar 23 à RouenSous leurs pieds, le paradis – Radhouane El Meddeb et Thomas Lebrunproduction: la Compagnie de Soi / coproduction: Le CENTQUATRE‑Paris, Montpellier Danse 2012, le Centre Chorégraphique National de Tours‑Direction Thomas Lebrun avec l’aide à la création de la DRAC Ile‑de‑France / accueil studio: Centre dramatique National Remerciements à l’équipe du CENTQUATRE‑Paris, du CCN et Leyla Dakhli.Radhouane El Meddeb est artiste associé au CENTQUATRECe que j’appelle oubli – Angelin Preljocajproduction: Ballet Preljocaj / coproduction: Biennale de la danse de Lyon, Théâtre de la Ville (Paris), Théâtre de Saint‑Quentin‑en‑Yvelines.le Ballet Preljocaj, Centre Chorégraphique National, est subventionné par le Ministère de la culture et de la communication – DRAC PACA, la Région Provence‑Alpes‑Côte d’Azur, le Département des Bouches‑du‑Rhône, la Communauté du Pays d’Aix et la Ville d’Aix‑en‑Provence. Il bénéficie du soutien du Groupe Partouche – Casino Municipal d’Aix‑Thermal et de la Fondation d’entreprise Total pour le développement de ses projets et de l’Institut français – Ministère des Affaires étrangères pour certaines de ses tournées à l’étrangerATEM le souffle – Josef Nadjproduction: Centre chorégraphique national d’Orléans – Jel – Szinhàz  / coproduction: Festival d’Avignon, Théâtre de la Ville – Paris, le CENTQUATRE – Paris, Governo do Portugal / secrétariat

LES PARTENAIRES PAR PROJET

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LES PARTENAIRES PAR PROJET NOS PARTENAIRES PRIVILÉGIÉSd’Etat à la culture, Teatro Nacional de São João – Porto / aides à la création: DRAC Centre, la Région Centre, la Ville d’Orléans / remerciements: Milena STOICEVIC – Quadriennale de Prague – République Tchèque, Regional Creative Atelier – Kanjiza – Serbie, Kiosk – Belgrade – Serbie. Le Centre chorégraphique national d’Orléans est subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication – DGCA – DRAC Centre, la Région Centre, la Ville d’Orléans, le Département du Loiret. Le Centre chorégraphique national d’Orléans – direction Josef Nadj est membre de l’Association des Centres Chorégraphiques Nationaux (ACCN)Standards – Pierre Rigal / Compagnie dernière minutecoproduction: compagnie dernière minute, Suresnes Cités danse 2012, Festival de Marseille – F/D/Am/M / avec le soutien de l’Adami et du CENTQUATRE, Paris – Remerciement KLAP Maison pour la danse – Marseille / La compagnie dernière minute est subventionnée au titre de l’aide au conventionnement par le Ministère de la Culture et de la Communication / Préfecture de la région Midi‑Pyrénées, la Région Midi‑Pyrénées et la Ville de Toulouse. La compagnie dernière minute reçoit le soutien de la Fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets

ARTS VISUELS P.25Le Musée des Cœurs Brisésavec le soutien de l’Institut Français / Ville de Parismanifestation organisée dans le cadre de «Croatie, la voici», festival croate en France (septembre– décembre 2012) www.croatielavoici.com. Le festival croate en France est organisé et mis en oeuvre:pour la Croatie: par le ministère de la Culture, le ministère des Aff aires étrangères et européennes, le ministère des Sciences, de l’Education et des Sports, le ministère du Tourisme, la Chambre de commerce, l’Offi ce national croate du tourisme, l’Ambassade de Croatie en France.commissaire générale: Mme Seadeta Midzic / pour la France: par l’Institut français avec le soutien du ministère des Aff aires étrangères, du ministère de la Culture et de la Communication, du ministère de l’Éducation nationale, du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, du ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative, du ministère du Redressement productif et de l’Ambassade de France en Croatiecommissaire générale: Mme Isabelle DelageL’Avocat du diable - Olivier MeyrouHold‑up Films & Productions

MUSIQUE P.34Jesus’ Blood Never Failed Me Yet – Orchestre de chambre de Paris / Gavin Bryarscoproduction: Orchestre de chambre de Paris / Le CENTQUATRE‑Paris / Festival TEMPS D’IMAGES Rime of the Ancient Mariner – The Tiger Lillies et Mark Holthusenproduction: Maison de la musique de Nanterre, The Tiger Lillies, Quaternaire / coproduction: Théâtre de Nîmes, Scène Nationale de Sète et du Bassin de ThauNuit 104 Paris / Zagreb / Berlinavec le soutien de l’Institut français / Ville de Parisce projet s’inscrit dans le cadre du Tandem Paris‑Berlin organisé à l’occasion des 25 ans d’amitié entre les villes de Paris et le Land Berlin. Le tandem Paris‑Berlin est mis en œuvre par la Ville de Paris et l’Institut français avec le soutien du ministère des Aff aires étrangères, et en partenariat avec le Goethe‑Institut, le Centre Français de Berlin, le Land de Berlin et l‘Institut français d‘Allemagnece projet est également organisé dans le cadre de «Croatie, la voici», Festival croate en France (septembre – décembre 2012) www.croatielavoici.com. Le festival croate en France est organisé et mis en oeuvre:pour la Croatie: par le ministère de la Culture, le ministère des Aff aires étrangères et européennes, le ministère des Sciences, de l’Education et des Sports, le ministère du Tourisme, la Chambre de commerce, l’Offi ce national croate du tourisme, l‘Ambassade de Croatie en France.commissaire générale: Mme Seadeta Midzicpour la France: par l’Institut français avec le soutien du ministère des Aff aires étrangères, du ministère de la Culture et de la Communication, du ministère de l‘Éducation nationale, du ministère de l‘Enseignement supérieur et de la Recherche, du ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative, du ministère du Redressement productif et de l‘Ambassade de France en Croatiecommissaire générale: Mme Isabelle Delagesuperposition – Ryoji Ikedaproduction: Ryoji Ikeda Studio, Quaternaire, Forma / coproduction: Festival d’Automne à Paris (Paris, FR), Les Spectacles vivants‑Centre Pompidou (Paris, FR), Concertgebouw (Bruges, BE), Festival de Marseille (Marseille, FR), EPPGH La Villette (Paris, FR), Kyoto Experiment (Kyoto, JP), ZKM (Karlsruhe, DE)…avec la participation du DICRéAM‑CNCprésenté au CENTQUATRE‑Paris avec l’aide à la diff usion d’Arcadi, agence culturelle et artistique d’Île‑de‑France Week-end Radio France «Destination Croatie»manifestation organisée dans le cadre de «Croatie, la voici, Festival croate en France (septembre – décembre 2012) www.croatielavoici.com. Le festival croate en France est organisé et mis en oeuvre:pour la Croatie: par le ministère de la Culture, le ministère des Aff aires étrangères et européennes, le ministère des Sciences, de l’Education et des Sports, le ministère du Tourisme, la Chambre de commerce, l’Offi ce national croate du tourisme, l‘Ambassade de Croatie en France.commissaire générale: Mme Seadeta Midzicpour la France: par l’Institut français avec le soutien du ministère des Aff aires étrangères, du ministère de la Culture et de la Communication, du ministère de l’Éducation nationale, du ministère de l‘Enseignement supérieur et de la Recherche, du ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’Éducation populaire et de la Vie associative, du ministère du Redressement productif et de l’Ambassade de France en Croatiecommissaire générale: Mme Isabelle DelageGamblin jazzE, de Wilde sextetE – Jacques Gamblin et Laurent de Wildeproduction: Jazz sous les pommiers – CCAC / coproduction: Maison de la culture de Bourges, Scène nationale / avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication, la région Centre, le conseil général du Cher, la ville de Bourges / avec le soutien du C.N.V. et de l’ADAMI

Le CENTQUATRE est un établissement artistique de la Ville de Paris

PARTENAIRES ARTISTIQUES SAISON 2012 / 2013

GRANDS MÉCÈNES ET PARTENAIRES

PARTENAIRES ASSOCIÉS

PARTENAIRES MÉDIA SAISON 2012 / 2013

France Inter et Télérama sont partenaires des spectaclesCap au Pire et May B de Maguy Marin

Beaux Arts magazineest partenaire de l’exposition Par nature

GRANDS MÉCÈNES ET PARTENAIRES

PARTENAIRES ASSOCIÉS

PARTENAIRES MÉDIA SAISON 2012 / 2013

France Inter et Télérama sont partenaires des spectaclesCap au Pire et May B de Maguy Marin

Beaux Arts magazineest partenaire de l’exposition Par nature

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Avec notre programmation artistique, nous vous proposons de prolonger vos expériences artistiques et de découvrir le CENTQUATRE à travers la diversité des possibles: rencontres, expressions en amateur, temps familiaux, échanges, visites, ateliers de pratiques… Exprimez-vous!

le CENTQUATRE vous accueille en famille De la Maison des Petits aux expositions temporaires, le CENTQUATRE vous permet une découverte ludique des œuvres et des espaces, pour le plaisir des petits et des grands.

la Maison des PetitsLieu d’accueil artistique pour les enfants de la naissance à 5 ans et les adultes qui les accompagnent.Au cœur du CENTQUATRE, la Maison des Petits offre aux bébés, aux jeunes enfants et à leur famille un espace de rencontre et de création. Dans ce lieu dont le design original à été confié à la designer française matali crasset, les enfants viennent jouer librement, lire, peindre, dessiner, rêver. C’est également un lieu où des professionnels formés à l’écoute peuvent accueillir la parole des enfants et celle des adultes. Les accueillants de la Maison des Petits informent et orientent les familles vers les propositions artistiques du CENTQUATRE.accueil gratuit et confidentiel, dans la limite de 30 places disponibles, sans réservation.mardi > vendredi / 15h-18hles week-ends / 14h-19hinfos 01 53 35 51 21 ou [email protected] l’actualité de la Maison des Petits sur www.104.fr

les Toutes Petites VisitesDans les bras ou à petits pas, les Toutes Petites Visites proposent la découverte d’une œuvre au CENTQUATRE pour les enfants âgés de 1 à 4 ans et accompagnés d’un adulte. Sur un temps privilégié, au calme et au rythme des tout-petits, une visite de quarante cinq minutes maximum.le quatrième vendredi de chaque moisgratuit pour les enfants5€ TP/ 3€ TR / 2€ TA (sur réservation à la billetterie) pour le(s) accompagnant(s)rendez-vous sur l’espace d’attente de la Maison des Petits

construire dans l’espace d’attenteLa Maison des Petits du CENTQUATRE a le plaisir d’accueillir un «petit chantier de construction» à l’intention des enfants de 1 à 10 ans. Une intervenante joue avec un groupe d’enfants, pendant que d’autres s’emparent spontanément des briques et des personnages, d’autres viennent, d’autres commencent très vite un assemblage, l’abandonnent… pour le reprendre quelques instants plus tard.tous les mercredis15h30 > 17h30 / en accès libre rendez-vous dans l’espace d’attente de la Maison des Petits.avec le soutien de la Fondation Martine Lyon

Lire au CENTQUATRELes mercredis des mois d’automne et d’hiver, la Maison des Petits du CENTQUATRE a le plaisir d’accueillir, dans la nef Curial, les lectrices de l’association LIRE à Paris. A l’abri, confortablement installées sur des tapis, elles vous invitent au voyage par la lecture d’albums, de comptines et de chants. 30 octobre, 6, 8, 14, 21 et 28 novembre / 15h30-17hgratuit sans réservationprogrammation à suivre sur www.104.fr

le CENTQUATRE en amateurle CinqLe Cinq est l’espace du CENTQUATRE destiné aux habitants et aux associations des 18ème et 19ème arrondissements qui développent des activités artistiques amateurs.C’est un espace qui œuvre à l’accompagnement et à la mise en réseau des initiatives locales autour de toutes les pratiques créatives. Cet accompagnement s’appuie, en collaboration avec l’équipe des relations avec les publics, sur la découverte et la pratique de la programmation du CENTQUATRE et sur les ressources et dynamiques du territoire. Toute personne, seule ou en association, développant une activité artistique en amateur sur les 18ème et 19ème arrondissements peut utiliser, sur réservation, un des quatre ateliers de 50 à 90 mètres carrés au Cinq.conditions d’accès: participation forfaitaire de 2€ l’heure accessible par l’acquisition d’une carte Cinqtarif: 10h = 20€ / 15h = 27€ / 20h = 35€. adhésion via le PASS 104 «groupe» à la première inscription incluant 10 heures d’accès au Cinq: 28€ mercredi > vendredi / 12h-22h le week-end / 12h-20hinfos 01 53 35 51 20 ou [email protected] l’actualité du Cinq sur www.104.fr et www.104.fr/blogcinq

les pratiques spontanées sont accueillies au CENTQUATRE dans les espaces ouverts aux publics sur les horaires d’ouverture du lieu. L’équipe du CENTQUATRE se réserve le droit d’intervenir afin de veiller à la bonne gestion du vivre ensemble dans le lieu, et notamment afin de toujours garantir un accès de qualité aux propositions artistiques programmées.

le CENTQUATRE en curieuxles visites guidées «Groupes»Visites guidées «Groupes», accompagnées par des médiateurs, pour découvrir le CENTQUATRE, son projet artistique, les expositions temporaires. durée: 1h ou 1h30visites organisées à la demande auprès de la billetterie:01 53 35 50 00 / [email protected]

les «visites déguidées»mises en scène par Bertrand BossardVous aimeriez faire plus intime connaissance avec le CENTQUATRE? Venez découvrir les dessous cachés du lieu, vous infiltrer dans son imaginaire, réinventer ses usages et ses fonctions! En exclusivité, Bertrand Bossard invente un nouveau concept de visites qui saura vous surprendre. Ni historiques, ni diplomatiques, celles-ci vous «déguideront» pour que vous ne viviez plus jamais le CENTQUATRE de la même façon… durée: 1h— individuels 8€ TP / 5€ TR / 3€ TA— groupes(à la demande, sur réservation)informations et réservations 01 53 35 50 00 / [email protected] mardi > vendredi 12h-19h / week-end 11h-19h

le CENTQUATRE en activités culturellesQi gongSéances d’arts énergétiques avec l’association Les Temps du corps.tous les samedis et dimanches /11h et 12h15 /gratuit / dans les différents espaces du CENTQUATRE

Do In Nouvelles séances de pratique corporelle issue de la tradition orientale associant des techniques d’automassage à des exercices d’assouplissement et d’étirement des méridiens d’acupuncture, rythmés sur la respiration. avec Catherine Noyelle (Cabinet A.I.M.E. – Association EtMouvance)5€ TP / 3€ TR / 2€ TAdétail des séances sur www.104.fr

LE CENTQUATRE, UN LIEU À VIVRE AU QUOTIDIEN

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le Bal Pop’Lampions, guirlandes, buvette: tous les mois, le CENTQUATRE se pare des atours festifs de la guinguette pour faire guincher petits et grands. Mais ne vous y trompez pas: si le Bal Pop’ apprécie la java, le tango et la valse musette, il est aussi perméable aux courants musicaux actuels, dépoussiérant l’image du Bal «à la papa». en accès libre

R.Style R.Style est une association locale de réputation internationale dans le domaine des danses urbaines. Elle propose régulièrement différents types de rencontres autour des cultures urbaines (Battle Starter, conférences Hip Hop Theory, atelier de danse, etc.)places publiques du CENTQUATRE / accès libre

Faire une pause? Les commerces à votre dispositionle Café cachéEntre café du coin et rendez-vous des artistes, le Café caché vous propose une sélection de boissons originales et de créations culinaires dans un décor contemporain aux inspirations 1950’s.mardi / 9h-20h;mercredi / > samedi / 9h-22h30dimanche / 11h-20hcontact / 01 42 05 38 40

le camion à pizzasNapolitaine, orientale, végétarienne… Le camion stationné dans la halle Aubervilliers cuit dans son four à bois un large choix de pizzas, et vend des gaufres, du vin chaud et des confiseries.du mardi au vendredi: 12h-15h.service continu les week-ends, pendant les nocturnes et les vacances scolaires

le Merle moqueur, librairie du 104Imaginé comme un lieu ouvert, la librairie accueille les flâneurs, les spécialistes comme les amateurs d’art et les enfants.mardi > vendredi / 12h-20hsamedi et dimanche / 11h-20hcontact / 01 40 38 85 65

les Grandes Tables du 104Le chef étoilé Fabrice Biasiolo et l’équipe des grandes Tables renouvellent l’expérience d’une cuisine «du quotidien et de l’extraordinaire», en puisant son inspiration dans les cuisines de rue du monde entier et les produits de saison. Chaque mois, le restaurant du CENTQUATRE propose également les soirées «100% Omnivore»: des soirées insolites qui réunissent chefs et convives autour de thématiques culinaires (réservations et informations sur www.omnivore.fr (deux semaines à l’avance) / 39 € par personne). Tout au long de l’année suivez sur www.104.fr et sur www.lesgrandestables.com l’actualité du restaurantmardi > vendredi / 12h-23hsamedi / 11h-23h dimanche / 11h-19hcontact / 01 40 37 10 07

l’appartement d’EmmaüsPour chiner toutes sortes d’objets et de vêtements à des prix imbattables et pour y déposer aussi vos dons! dons: mardi, 15h-18h / mercredi > samedi, 11h-18hvente: mercredi > vendredi, 15h-18h / samedi, 12h-18h

le marché bio du CENTQUATREAvec Loïc Boulanger (la Ferme de Marconville), Jean-Marie Beaudoin (la Ferme des bio pâturages) et la Ferme de Mesenguy et le Planteur des Villes.tous les samedis / 11h

les boutiques éphémèresl’Arnaqueur L’Arnaqueur vous propose livres anciens et de collection dans les domaines du cinéma, spectacle, beaux arts, photographie, graphisme, livres d’enfants, littérature, policier. En complément, une sélection d’affiches de cinéma, des photos originales et des disques vinyles. Plus de 20 000 volumes en réserve, chinés au cours de vingt-et-un ans d’exercice du métier de bouquiniste, si vous recherchez des titres épuisés ou un thème particulier.mardi > vendredi / 14h-19hsamedi > dimanche / 12h30-19hcontact: [email protected]

la Nouvelle FabriqueÀ l’invitation du CENTQUATRE, la Nouvelle Fabrique s’installera à partir de septembre 2012 dans une des boutiques éphémères. Lieu de production, laboratoire sur les nouveaux modes de fabrication numérique, la Nouvelle Fabrique produira localement grâce à un parc de machines industrielles (prototypage, service et édition d’objets). Elle permettra à tous (artistes, designers, chercheurs, entrepreneurs, étudiants, familles, scolaires, etc.) d’expérimenter la micro-industrie et de partager avec l’équipe de la Nouvelle Fabrique une nouvelle expérience de fabrique sociale à l’échelle du quartier, au travers d’ateliers, de résidences et de services.ateliers les mercredis, samedis et dimanches de 14h à 16hen partenariat avec le CENTQUATRE

l’incubateur du CENTQUATREL’incubateur du CENTQUATRE accompagne le développement de start-up innovantes qui s’appuient sur la création artistique pour en faire de nouveaux territoires d’expérimentation, de recherche et de développement d’applications. Le CENTQUATRE leur met à disposition un environnement de travail adapté et, en partenariat avec l’incubateur Agoranov, un accompagnement sur-mesure. Plus d’informations sur les porteurs de projets incubés au CENTQUATRE sur www.104.fr rubrique incubateurpartenaire de l’incubateur: Agoranov / soutiens: Ville de Paris, OSEO, Région Ile‑de‑France.partenaire de l’aménagement de l’incubateur: Steelcase.

GALLERIA CONTINUAGalerie d'art contemporain de premier plan installée en Italie, Chine, France et partenaire artistique majeur du CENTQUATRE, elle développe son activité de diffusion et production artistique par la création d'une nouvelle entité juridique. Dans le cadre de son incubateur, le CENTQUATRE a invité la société française issue des activités de GALLERIA CONTINUA à s'installer sur le site, à proximité des autres porteurs de projets incubés et dans un environnement propice à l'effervescence artistique et économique.

LE CENTQUATRE, UN LIEU À VIVRE AU QUOTIDIEN

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Le CENTQUATRE, avec son équipe des relations avec les publics, en appui sur la programmation et les équipes artistiques en résidence et en coordination avec le Cinq et la Maison des Petits, développe une action large et durable en direction des partenaires du territoire (associations, centres sociaux et établissements scolaires notamment). Ces actions visent à favoriser la découverte culturelle par le contact avec les œuvres (spectacles, expositions, visites, pratiques artistiques).L’action du CENTQUATRE se développe en priorité en direction des acteurs et habitants du Nord-Est parisien, incluant la banlieue proche, et selon les enjeux prioritaires de ce territoire. Au-delà, il est disponible pour toute collaboration inscrite dans une démarche de curiosité active.Au cœur de son action, le CENTQUATRE mène un travail spécifique autour de pratique artistique amateur et de l’accompagnement de la parentalité, avec notamment le Cinq et la Maison des Petits.

«Forum» des dynamiques culturelles du territoire Les collaborations engagées dans le contexte de l’action territoriale prennent place et s’expriment, dès le début de la saison, dans le cadre du «Forum» des dynamiques culturelles du territoire. Le CENTQUATRE et les partenaires associés s’engagent pleinement dans un projet commun qui favorise la découverte de la programmation, encourage les pratiques artistiques, les accompagne et les valorise. Il est porté conjointement par le CENTQUATRE et les partenaires associés, dans un souci d’accès de tous aux œuvres et aux pratiques, avec un souci de démocratisation et dans le respect de la diversité culturelle.En associant ses propres pratiques à celles qui sont extérieures à sa programmation, le CENTQUATRE ouvre donc un «Forum» des dynamiques culturelles du territoire dont la première édition s’est déroulée en mai et juin 2012.

Rencontre avec les équipes artistiquesavant ou après le spectacleDe nombreuses équipes artistiques sont présentes durant cette saison. Nous vous proposerons régulièrement de les rencontrer, avant ou à l’issue des spectacles afin d’aller plus loin dans la découverte de leur univers et de leurs démarches.

Les partenaires de l’action territoriale et culturelle du CENTQUATRE

Le CENTQUATRE est engagé dans «TRANSVERS’ARTS», projet initié par l’Association nationale de recherche et d’action théâtrale (ANRAT) qui vise à démocratiser l’accès à l’art et la culture à l’école.

Le CENTQUATRE participe au projet initié par le PRES Sorbonne Paris Cité visant à sensibiliser à l’action culturelle les étudiants, enseignants et personnels des universités et grandes écoles rassemblés au sein du PRES (la Sorbonne nouvelle, l’université Paris-Descartes, l’université Paris-Diderot, l’université Paris XIII, Sciences po, École des hautes études en santé publique l'EHESP, Inalco, Institut de physique du globe de Paris l'IPGP).

Le CENTQUATRE reçoit le soutien de la Ville de Paris dans le cadre du projet «Art pour grandir» mettant en place notamment des résidences d’artistes dans les collèges. Dans ce cadre, des artistes associés du CENTQUATRE s’engagent dans des projets avec des collégiens et leurs enseignants afin de favoriser la rencontre avec la création et les œuvres.

Le CENTQUATRE coréalise le projet POM (petits objets multimédias) «Trois à quatre minutes d’utopie» avec la Maison du Geste et de l’Image (MGI), la Gaîté lyrique et Futur en Seine, visant à favoriser les pratiques créatives autour de l’image et de la curiosité culturelle.

Le CENTQUATRE, dans le cadre de son action territoriale, entretient des relations avec:> la mission territoires de la direction des Affaires culturelles de la Ville de Paris, > la délégation à la Politique de la ville et à l’Intégration de la Ville de Paris,> la délégation académique aux arts et à la culture du rectorat de Paris,> les mairies du 19e et 18e arrondissements,> la délégation académique à l’éducation artistique et à l’action culturelle du rectorat de Créteil,> la délégation académique à l’action culturelle du rectorat de Versailles,> la direction des affaires scolaires de la mairie de Paris (DASCO),> le conseil général de la Seine-Saint-Denis, mission «La culture et l’art au collège»,> l’association citoyenneté Jeunesse, association d’action artistique, culturelle et éducative (Seine-Saint-Denis)> kiosques jeunes Agir avec le CENTQUATRESi vous souhaitez entamer une collaboration avec le CENTQUATRE, participer au «Forum» ou pour plus d’informations, vous pouvez contacter l’équipe des relations avec les publics 01 53 35 51 11 ou [email protected] savoir plus: www.104.fr/action-territoriale.html

ACTION TERRITORIALE ET CULTURELLE

1, 2. Forum des dynamiques culturelles du territoire © Manon Bourduge

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Établissement public de coopération culturelle, le CENTQUATRE entretient des relations étroites avec le monde économique. Soucieux de faire dialoguer les sphères de l’art et de l’entreprise, le CENTQUATRE veille à ce que cet échange s’inscrive en harmonie avec l’esprit du lieu: certaines activités sont génératrices de recettes, d’autres contribuent à l’insérer dans le territoire économique de la capitale et de la région. Toutes ont un impact sur la fréquentation et la vie du lieu. La plupart des espaces du CENTQUATRE sont ainsi accessibles à la location. L’usage de ces lieux est bien sûr déterminé par la cohérence du projet artistique et la fréquentation des publics. La commercialisation de ces espaces, qui constitue une part non négligeable des recettes de l’EPPC, permet également à de nouveaux interlocuteurs (tels les forums pour l’emploi ou le festival du Yoga) de le découvrir autrement et d’être amenés à le fréquenter. Le CENTQUATRE accueille également de nombreux commerces qui prennent part à la vie du lieu. Certains sont pérennes comme la librairie Le Merle moqueur, le restaurant Les Grandes Tables ou le Café caché. D’autres sont éphémères comme l’association Emmaüs, ou le bouquiniste L’Arnaqueur… Au-delà des moyens engendrés par ces diff érentes concessions, l’existence de ces multiples activités favorise la circulation des individus, et plus largement l’insertion du CENTQUATRE dans le quartier. Le mécénat qui s’inscrit dans cette même logique, élargit le cercle de ses partenaires et publics potentiels, tout en contribuant au budget de l’établissement. Toutes ces activités ont un impact sur les moyens disponibles pour l’activité artistique et culturelle du CENTQUATRE. Parallèlement, le CENTQUATRE est désireux de favoriser les interactions entre les mondes de l’entreprise, de la recherche et de la création artistique, afi n de faire émerger de nouvelles formes d’innovation. Le nouvel incubateur du CENTQUATRE héberge et accompagne dans leur développement des start-up qui s’appuient sur la création artistique pour en faire de nouveaux territoires d’expérimentation, de recherche et de développement de produits et de services. A l’invitation du CENTQUATRE, la Nouvelle Fabrique s’installera sur le site à partir de l’automne 2012. Lieu de production, laboratoire sur les nouveaux modes de fabrication numérique, la Nouvelle Fabrique disposera d’un parc machines de prototypage rapide. Elle permettra à tous (artistes, designers, chercheurs, entrepreneurs, étudiants, grand public, etc.) de fabriquer et d’expérimenter les enjeux conjugués de la micro industrie créative et de la fabrique sociale à l’échelle du quartier, au travers d’ateliers, de résidences ou de services. Le CENTQUATRE est membre du groupement d’intérêt scientifi que H2H-LAB qui fédère une quinzaine d’acteurs de la recherche (écoles d’art et d’ingénieurs, pôle de compétitivité, direction de la recherche d’entreprises, laboratoires d’université, etc.). Le CENTQUATRE accueille régulièrement dans ses espaces publics des dispositifs innovants en lien avec des problématiques urbaines ou artistiques, pour les placer dans des conditions réelles d’expérimentation in-situ, au contact des visiteurs. Par ailleurs, par l’intermédiaire des liens noués avec la Maison du développement économique et la mairie du 19e arrondissement de Paris, l’établissement s’engage encore d’avantage pour la création d’activités et le dynamisme économique de son territoire.

Rejoignez le club d’entreprises du CENTQUATRE pour soutenir une création artistique ouverte à tousLes entreprises sont des acteurs engagés du CENTQUATRE, institution qui fédère les publics les plus divers autour d’une programmation exigeante, éclectique et populaire. À travers le cercle d’entreprises, nouvellement créé, elles participent activement à la vie de l’établissement en impulsant, stimulant et soutenant les projets artistiques ainsi que l’accès à la création contemporaine pour le plus grand nombre. S’engager aux côtés du CENTQUATRE, c’est la possibilité pour votre entreprise de: > promouvoir l’accès à la création artistique au profi t des habitants des quartiers populaires du nord-est parisien;> rencontrer les artistes en résidence et avoir un accès privilégié à la programmation; > défi nir des projets de coopération spécifi ques entre votre entreprise et les artistes résidents; > bénéfi cier d’une forte visibilité sur les supports de communication ainsi que des espaces exceptionnels du CENTQUATRE pour l’organisation de vos événements privés.

Pour plus d’informations, veuillez contacter le service mécénat:Nicolas Zurmeyer, [email protected]; téléphone: 01 53 35 50 72

Le CENTQUATRE remercie ses mécènes et partenaires de la saison 2012/2013

GRANDS MÉCÈNES ET PARTENAIRES

PARTENAIRES ASSOCIÉS

INNOVATION ARTISTIQUE ET ÉCONOMIQUE

GRANDS MÉCÈNES ET PARTENAIRES

PARTENAIRES ASSOCIÉS

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La culture déborde,Télérama aussi.Le monde bouge. Pour vous, Télérama explose chaque semaine, de curiosités et d’envies nouvelles.Chaque mercredi chez votre marchand de journauxPlus de débordements sur telerama.fr

Le ParisienPartenaire des grands événements culturels.www.leparisien.fr

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A Nous ParisLe magazine urbain pour prendre la ville du bon côté. www.anous.fr facebook.com/anousparis

«La seule manière de faire ce mouvement, c’est de le faire.» (Merce Cunningham)Arts et politiques, 148 pages + journal clandestin, en kiosque, tous les 2 mois, 8,50 €. La création contemporaine dans tous ses éclats. www.mouvement.net

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parisARTDepuis dix ans sur Internet, (presque) tout et partout en France sur l’art, la photo, le design, la danse, les livres.

La RATP aime la ville et participe tout naturellement à son rayonnement artistique et culturel en soutenant le CENTQUATRE.www.ratp.fr/aimerlaville

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Nicolas, précurseur depuis 190 answww.nicolas.com

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, CONSOMMEZ AVEC MODÉRATION

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DARTY36000Solutions

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Notre passion, la mode

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Mur ouvert — Pascale Marthine Tayou tout au long de l'année en accès libre Le Labyrinthe — Michelangelo Pistoletto tout au long de l'année en accès libreseptembre A Noiva (The Bride ou La Mariée) — Joana Vasconcelos 28 août > 18 septembre 2012 en accès libre Par nature, exposition collective 22 septembre 2012 > 17 mars 2013 7€ 4€ 2€ L’Artothèque de Belleville > 26 septembre 2012 en accès libre KLOEB 104 / Iswhat?! A 27 septembre 2012 15€ 15€ 12€ SALON DE MUSIQUE / Kouyate — Neerman A 28 septembre 2012 15€ 15€ 12€octobre Jesus’ Blood Never Failed Me Yet — Orchestre de chambre de Paris / G. Bryars A* 09 octobre 2012 22€ 15€ 11€ Fantasmagories 01/02 — Denis Marleau A 09 > 16 octobre 2012 15€ 12€ 10€ Porta das Mãos — Michel Groisman 09 > 17 octobre 2012 en accès libre Speechless — Glaser / Kunz 09 > 17 octobre 2012 en accès libre Jerusalem Plomb Durci — Winter Family A* 10 > 16 octobre 2012 15€ 12€ 10€ Hay Road — The Legendary Tigerman & Rita Redshoes / Rodrigo Areias 11 octobre 2012 20€ 15€ 12€ Rime of the Ancient Mariner — The Tiger Lillies et Mark Holthusen A 12 > 13 octobre 2012 20€ 15€ 12€ Nuit 104 Paris / Zagreb / Berlin A 13 octobre 2012 20€ 15€ 15€ Pendiente de voto — Roger Bernat A 13 > 16 octobre 2012 20€ 15€ 12€ Vestígios — Marta Soares 13 > 14 octobre 2012 15€ 12€ 10€ Tempesta — Anagoor 16 > 17 octobre 2012 15€ 12€ 10€ EZ3kiel Extended A 17 octobre 2012 25€ 20€ 15€novembre Jeune Création 2012 03 > 11 novembre 2012 5€ 3€ 0€ Bumcello A 08 novembre 2012 25€ 20€ 15€ La nuit sera calme, de Romain de Gary — Jacques Gamblin A 10 > 14 novembre 2012 20€ 15€ 12€ Cap au Pire — Maguy Marin A 13 > 15 novembre 2012 20€ 15€ 12€ May B — Maguy Marin A 16 > 17 novembre 2012 25€ 20€ 15€ Film autour de Maguy Marin et rencontre 17 novembre 2012 gratuit sur réservation De nos jours [notes on the circus] — Ivan Mosjouskine A* 17 > 24 novembre 2012 25€ 16€ 10€ Télérama Dub Festival / Gorillaz Sound System, Adrian Sherwood… A 23 novembre 2012 31€ 31€ 24€ Télérama Dub Festival /Iration Steppas Full System, Kanka… A 24 novembre 2012 27€ 27€ 21€décembre CENTQUATRE soirée MODERNE: Albin de la Simone 06 décembre 2012 gratuit sur réservation superposition — Ryoji Ikeda A 07 > 08 décembre 2012 20€ 15€ 12€ Ballaké Sissoko A 11 décembre 2012 25€ 20€ 15€ Ce dont nous sommes faits — Lia Rodrigues A 11 > 16 décembre 2012 20€ 15€ 12€ Week-end Radio France / «Destination Croatie» 14 > 16 décembre 2012 5€ 3€ 2€ Le Musée des Cœurs Brisés, exposition 19 > 20 décembre 2012 7€ 4€ 2€ Soirée C’magic 1: Magie à la carte avec Yann Frisch, la Cie 14:20 A 20 > 22 décembre 2012 20€ 15€ 12€ Soirée C’magic 2: Vibrations — Cie 14:20 A 26 décembre 2012 > 29 janvier 2013 20€ 15€ 12€janvier La Maladie de la famille M. — F. Paravidino / la troupe de la Comédie-Française A 08 > 13 janvier 2013 27€ 22€ 14€ CENTQUATRE soirée MODERNE: Bertrand Bossard 10 janvier 2013 gratuit sur réservation Projection du film Texas — F. Paravidino 12 janvier 2013 gratuit sur réservation Lecture du texte Gênes 01 — F. Paravidino / la troupe de la Comédie-Française 13 janvier 2013 7€ 5€ 3€ Le Jeu des 1000 euros — Bertrand Bossard A* 18 > 27 janvier 2013 20€ 15€ 12€ Nos limites — R. El Meddeb, M. Pilet et A. Fournier A* 31 janvier 2013 > 03 février 2013 15€ 12€ 10€février Tragédie — Olivier Dubois A* 02 > 03 février 2013 20€ 15€ 12€ Voleuse — A.I.M.E / Julie Nioche et Virginie Mira A* 08 > 09 février 2013 20€ 15€ 12€ Sous leurs pieds, le paradis — Radhouane El Meddeb et Thomas Lebrun A* 08 > 10 février 2013 20€ 15€ 12€ Gamblin jazzE, de Wilde sextetE — Jacques Gamblin et Laurent de Wilde A 13 > 14 février 2013 25€ 20€ 15€ L’Art de la fugue — Cie Yoann Bourgeois A 19 février > 03 mars 2013 25€ 20€ 15€ Concert nouvel album et Films Fantômes — Albin de la Simone A* 21 février 2013 25€ 20€ 15€mars Ce que j’appelle oubli — Angelin Preljocaj A 08 > 10 mars 2013 28€ 20€ 15€ Please, Continue (Hamlet)— Roger Bernat et Yan Duyvendak A 15 > 17 mars 2013 20€ 15€ 12€ Projection du film L’Avocat du diable — Olivier Meyrou 20 mars 2013 5€ 3€ 0€avril Festival Urban’Arts du CENTQUATRE avril / mai 2013 infos sur www.104.fr ATEM le souffle — Josef Nadj A 03 > 28 avril 2013 25€ 20€ 15€ PRÉSENCES électronique 2013 05 > 07 avril 2013 en accès libre Abraham Inc. 11 avril 2013 25€ 20€ 14€ Le Journal intime de Benjamin Lorca — Ninon Brétécher et Arnaud Cathrine A* 11 > 14 avril 2013 25€ 16€ 12€ Week-end Radio France / «Un week-end en Amérique du Sud» 13 > 14 avril 2013 5€ 3€ 2€ Keith Haring, exposition 19 avril > août 2013 7€ 4€ 2€ Le Vertige — Olivia Rosenthal et Chloé Moglia 25 > 27 avril 2013 15€ 12€ 10€ Demain, je ne sais plus rien — Sylvain Decure/Cie Les Hommes penchés 25 > 27 avril 2013 15€ 12€ 10€ Brancusi contre Etats-Unis — Eric Vigner A 25 > 28 avril 2013 15€ 12€ 10€mai The Bad Plus 16 mai 2013 25€ 20€ 14€ Passages 2013 etc. — prolongations 16 > 26 mai 2013 infos sur www.104.fr Standards — Pierre Rigal / Compagnie dernière minute A 29 mai > 02 juin 2013 20€ 15€ 12€juin André — Marie Rémond A du 05 > 09 juin 2013 20€ 15€ 12€ Week-end Radio France/«Un sacré printemps!» 08 > 09 juin 2013 5€ 3€ 2€ L’Après-midi d’un foehn — Phia Ménard / Cie Non Nova A 11 > 15 juin 2013 15€ 12€ 10€ Vortex — Phia Ménard /Cie Non Nova A 11 > 15 juin 2013 25€ 20€ 15€ The Tennis Game — Ilya et Emilia Kabakov juin 2013 en accès libre Impatience — festival de jeunes compagnies juin 2013 infos sur www.104.fr ManiFeste 2013 — festival de l’IRCAM juin 2013 infos sur www.104.frjuillet Festival Paris Cinéma juillet 2013 infos sur www.104.fr

CALENDRIER ET TARIFS mois événements dates

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Mur ouvert — Pascale Marthine Tayou tout au long de l'année en accès libre Le Labyrinthe — Michelangelo Pistoletto tout au long de l'année en accès libreseptembre A Noiva (The Bride ou La Mariée) — Joana Vasconcelos 28 août > 18 septembre 2012 en accès libre Par nature, exposition collective 22 septembre 2012 > 17 mars 2013 7€ 4€ 2€ L’Artothèque de Belleville > 26 septembre 2012 en accès libre KLOEB 104 / Iswhat?! A 27 septembre 2012 15€ 15€ 12€ SALON DE MUSIQUE / Kouyate — Neerman A 28 septembre 2012 15€ 15€ 12€octobre Jesus’ Blood Never Failed Me Yet — Orchestre de chambre de Paris / G. Bryars A* 09 octobre 2012 22€ 15€ 11€ Fantasmagories 01/02 — Denis Marleau A 09 > 16 octobre 2012 15€ 12€ 10€ Porta das Mãos — Michel Groisman 09 > 17 octobre 2012 en accès libre Speechless — Glaser / Kunz 09 > 17 octobre 2012 en accès libre Jerusalem Plomb Durci — Winter Family A* 10 > 16 octobre 2012 15€ 12€ 10€ Hay Road — The Legendary Tigerman & Rita Redshoes / Rodrigo Areias 11 octobre 2012 20€ 15€ 12€ Rime of the Ancient Mariner — The Tiger Lillies et Mark Holthusen A 12 > 13 octobre 2012 20€ 15€ 12€ Nuit 104 Paris / Zagreb / Berlin A 13 octobre 2012 20€ 15€ 15€ Pendiente de voto — Roger Bernat A 13 > 16 octobre 2012 20€ 15€ 12€ Vestígios — Marta Soares 13 > 14 octobre 2012 15€ 12€ 10€ Tempesta — Anagoor 16 > 17 octobre 2012 15€ 12€ 10€ EZ3kiel Extended A 17 octobre 2012 25€ 20€ 15€novembre Jeune Création 2012 03 > 11 novembre 2012 5€ 3€ 0€ Bumcello A 08 novembre 2012 25€ 20€ 15€ La nuit sera calme, de Romain de Gary — Jacques Gamblin A 10 > 14 novembre 2012 20€ 15€ 12€ Cap au Pire — Maguy Marin A 13 > 15 novembre 2012 20€ 15€ 12€ May B — Maguy Marin A 16 > 17 novembre 2012 25€ 20€ 15€ Film autour de Maguy Marin et rencontre 17 novembre 2012 gratuit sur réservation De nos jours [notes on the circus] — Ivan Mosjouskine A* 17 > 24 novembre 2012 25€ 16€ 10€ Télérama Dub Festival / Gorillaz Sound System, Adrian Sherwood… A 23 novembre 2012 31€ 31€ 24€ Télérama Dub Festival /Iration Steppas Full System, Kanka… A 24 novembre 2012 27€ 27€ 21€décembre CENTQUATRE soirée MODERNE: Albin de la Simone 06 décembre 2012 gratuit sur réservation superposition — Ryoji Ikeda A 07 > 08 décembre 2012 20€ 15€ 12€ Ballaké Sissoko A 11 décembre 2012 25€ 20€ 15€ Ce dont nous sommes faits — Lia Rodrigues A 11 > 16 décembre 2012 20€ 15€ 12€ Week-end Radio France / «Destination Croatie» 14 > 16 décembre 2012 5€ 3€ 2€ Le Musée des Cœurs Brisés, exposition 19 > 20 décembre 2012 7€ 4€ 2€ Soirée C’magic 1: Magie à la carte avec Yann Frisch, la Cie 14:20 A 20 > 22 décembre 2012 20€ 15€ 12€ Soirée C’magic 2: Vibrations — Cie 14:20 A 26 décembre 2012 > 29 janvier 2013 20€ 15€ 12€janvier La Maladie de la famille M. — F. Paravidino / la troupe de la Comédie-Française A 08 > 13 janvier 2013 27€ 22€ 14€ CENTQUATRE soirée MODERNE: Bertrand Bossard 10 janvier 2013 gratuit sur réservation Projection du film Texas — F. Paravidino 12 janvier 2013 gratuit sur réservation Lecture du texte Gênes 01 — F. Paravidino / la troupe de la Comédie-Française 13 janvier 2013 7€ 5€ 3€ Le Jeu des 1000 euros — Bertrand Bossard A* 18 > 27 janvier 2013 20€ 15€ 12€ Nos limites — R. El Meddeb, M. Pilet et A. Fournier A* 31 janvier 2013 > 03 février 2013 15€ 12€ 10€février Tragédie — Olivier Dubois A* 02 > 03 février 2013 20€ 15€ 12€ Voleuse — A.I.M.E / Julie Nioche et Virginie Mira A* 08 > 09 février 2013 20€ 15€ 12€ Sous leurs pieds, le paradis — Radhouane El Meddeb et Thomas Lebrun A* 08 > 10 février 2013 20€ 15€ 12€ Gamblin jazzE, de Wilde sextetE — Jacques Gamblin et Laurent de Wilde A 13 > 14 février 2013 25€ 20€ 15€ L’Art de la fugue — Cie Yoann Bourgeois A 19 février > 03 mars 2013 25€ 20€ 15€ Concert nouvel album et Films Fantômes — Albin de la Simone A* 21 février 2013 25€ 20€ 15€mars Ce que j’appelle oubli — Angelin Preljocaj A 08 > 10 mars 2013 28€ 20€ 15€ Please, Continue (Hamlet)— Roger Bernat et Yan Duyvendak A 15 > 17 mars 2013 20€ 15€ 12€ Projection du film L’Avocat du diable — Olivier Meyrou 20 mars 2013 5€ 3€ 0€avril Festival Urban’Arts du CENTQUATRE avril / mai 2013 infos sur www.104.fr ATEM le souffle — Josef Nadj A 03 > 28 avril 2013 25€ 20€ 15€ PRÉSENCES électronique 2013 05 > 07 avril 2013 en accès libre Abraham Inc. 11 avril 2013 25€ 20€ 14€ Le Journal intime de Benjamin Lorca — Ninon Brétécher et Arnaud Cathrine A* 11 > 14 avril 2013 25€ 16€ 12€ Week-end Radio France / «Un week-end en Amérique du Sud» 13 > 14 avril 2013 5€ 3€ 2€ Keith Haring, exposition 19 avril > août 2013 7€ 4€ 2€ Le Vertige — Olivia Rosenthal et Chloé Moglia 25 > 27 avril 2013 15€ 12€ 10€ Demain, je ne sais plus rien — Sylvain Decure/Cie Les Hommes penchés 25 > 27 avril 2013 15€ 12€ 10€ Brancusi contre Etats-Unis — Eric Vigner A 25 > 28 avril 2013 15€ 12€ 10€mai The Bad Plus 16 mai 2013 25€ 20€ 14€ Passages 2013 etc. — prolongations 16 > 26 mai 2013 infos sur www.104.fr Standards — Pierre Rigal / Compagnie dernière minute A 29 mai > 02 juin 2013 20€ 15€ 12€juin André — Marie Rémond A du 05 > 09 juin 2013 20€ 15€ 12€ Week-end Radio France/«Un sacré printemps!» 08 > 09 juin 2013 5€ 3€ 2€ L’Après-midi d’un foehn — Phia Ménard / Cie Non Nova A 11 > 15 juin 2013 15€ 12€ 10€ Vortex — Phia Ménard /Cie Non Nova A 11 > 15 juin 2013 25€ 20€ 15€ The Tennis Game — Ilya et Emilia Kabakov juin 2013 en accès libre Impatience — festival de jeunes compagnies juin 2013 infos sur www.104.fr ManiFeste 2013 — festival de l’IRCAM juin 2013 infos sur www.104.frjuillet Festival Paris Cinéma juillet 2013 infos sur www.104.fr

CALENDRIER ET TARIFStarifsde 0 € à 35€ Accès gratuit aux expositions pour les enfants âgés de moins de 6 ans accompagnés (hors visites groupes).TP = tarif pleinTR = tarif réduit‑30 ans, +65 ans, demandeurs d’emploi, personnes bénéficiant de minima sociaux, artistes (Maison des artistes, AGESSA), familles nombreuses, groupes (+10 personnes), adhérents des lieux et institutions partenaires.TA = tarif abonné, adhérent (et Pass Voisins en cours de validité)

Les tarifs sont mentionnés hors frais de location.

abonnement CENTQUATREmaintenant, vous pouvez vous abonner (jusqu’au 30 septembre 2012)L’abonnement est individuel, il est constitué de 3 spectacles minimum sans maximum parmi les 39 propositions signalées d’un A.Seule obligation: au moins l’un des spectacles doit être choisi parmi les 10 propositions signalées d’un A*. À votre prise d’abonnement:> l’adhésion PASS 104 ainsi qu’une entrée à la première exposition de la saison Par nature vous sont offertes;> vous bénéficiez d'une priorité de réservation pour toutes les autres propositions artistiques de la saison (jusqu’à 15 jours au plus tard avant la date choisie), dans la limite des places disponibles.

adhésion PASS 104à la fin de la période d’abonnement, vous pouvez adhérer en achetant votre PASS 104 aux tarifs suivants: TP 25€ / TR 15€Vous réservez vos places à votre rythme et bénéficiez des avantages suivants: > accès aux tarifs les plus bas pour toutes les autres propositions artistiques de la saison;> tarif réduit pour votre accompagnateur;> envoi du programme trimestriel à votre domicile;> des invitations à des événements spécifiques et rencontres privilégiées;> une réduction de 5 à 10% au Merle moqueur, librairie du CENTQUATRE;> des tarifs préférentiels pour des spectacles proposés par des lieux partenaires.

TP TR TA

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L’ÉQUIPE DU CENTQUATRE

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Le CENTQUATRE 5 rue Curial 75019 Pariswww.104.fr

billetterie / réservations 01 53 35 50 00 (mardi > vendredi 12h-19h, samedi, dimanche et jours fériés 11h-19h, fermé le lundi)standard 01 53 35 51 00(lundi > vendredi / 9h-13h / 14h-18h)accueil administratif 01 53 35 50 01 (lundi > vendredi / 9h-13h / 14h-18h)

horaires d’ouverture du CENTQUATREmardi > vendredi / 12h-19h le week-end 11h-19hfermeture le lundiaccès spécifique les soirs de programmation (soirées, spectacles)

venir nous voirmétroRiquet et Crimée (ligne 7),Stalingrad (lignes 2, 5 et 7)busarrêts Crimée et Crimée / Curial (lignes 54 et 60) et Riquet (54) navettearrêts Riquet ou Curial / Archereau (la Traverse)Vélib’bornes rue Curial, rue d’Aubervilliers, rue de Tanger,avenue de Flandre, quai de la SeineAutolib’ – stations sans borne d’abonnement:35, rue Mathis 61, avenue de Flandre126, rue d’Aubervilliers38, rue d’AubervilliersAutolib’ – station avec borne d’abonnement:169 avenue de Flandre

tarifs (voir détails p.60-61)

acheter des placesà l’accueil/billetterie situé côté 5, rue Curialmardi > vendredi / 12h-19h le week-end et jours fériés/ 11h-19h par téléphoneau 01 53 35 50 00devant les salles 200 et 400 45 minutes avant chaque événementsur notre site www.104.fr/billetteriesur le site digitick.comà la Fnacwww.fnac.com et 0 892 68 36 22 (0,34€/mn)sur le site theatreonline.comsur le site ticketac.com 

accessibilité Le CENTQUATRE s’engage pour l’accès de tous à la culture.

Pour les personnes à mobilité réduiteL’ensemble du site est accessible. Les salles de spectacle sont dotées de places réservées. Le service billetterie remercie les personnes intéressées de bien vouloir se signaler dès leur arrivée.

Pour les personnes déficientes visuellesUn système d’audioguidage est disposé dans l’ensemble du CENTQUATRE.

Pour les personnes déficientes auditivesLes salles de diffusion 400 et 200 sont équipées de boucles magnétiques.

Renseignements 01 53 35 51 11 ou [email protected]

Le CENTQUATRE est partenaire du Comité régional du tourisme Paris-Ile-de-France et adhérent à l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris.

directeur de la publicationJosé‑Manuel Gonçalvès, directeur du CENTQUATREcoordination Naïa Sore, responsable du département communicationcréation graphiqueChange is goodimpressionImprimerie du MaraisCe document est imprimé sur un papier fabriqué par Arjowiggins creative papersOlin Rough, High Wight, 80gRemerciements à Christophe Balaresque

licences 1045966/1045967/1045968

INFOS PRATIQUES

L’équipe du CENTQUATRE sur l’œuvre Bâtiment de Leandro Erlich courtesy GALLERIA CONTINUA,San Gimignano / Beijing / Le Moulin © Henriette Desjonquères & Paul Fargues

4e de couverture:Zimoun, Woodworms, microphone, sound system (2009‑2012) © Zimoun www.104.fr

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