Le au CNRS · L’urbanisme au Brésil, reflet de la situation socio-économique du pays ? Hélène...

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Le au CNRS Dans le cadre de l’Année du Brésil en France, le CNRS propose une série de manifestations scientifiques (conférences, débats...) auxquelles participent de nombreux chercheurs : - Un après-midi scientifique "spécial Brésil" au siège du CNRS à l'occasion de la fête de la musique, le mardi 21 juin 2005 p.1 à 10 - Un cycle de conférences grand public avec la Maison de l’Amérique Latine, de juin à novembre 2005 p.11 à 14 - Conférence de presse : Les grands chantiers et les nouveaux enjeux du Brésil à l’horizon 2030, le 29 juin 2005 p.15 à 16 - Les “Rencontres jeunes” du CNRS à Poitiers qui accueilleront pour la première fois un public de jeunes brésiliens, du 21 au 23 octobre 2005 p.17 - Le Forum “science et société” consacré au Brésil, fin novembre 2005 p.18 à 19 - Une Journée de coopération scientifique franco-brésilienne, début décembre 2005 p.20

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Le

au CNRS Dans le cadre de l’Année du Brésil en France, le CNRS propose une

série de manifestations scientifiques (conférences, débats...) auxquelles participent de nombreux chercheurs :

- Un après-midi scientifique "spécial Brésil" au siège du CNRS à l'occasion

de la fête de la musique, le mardi 21 juin 2005 p.1 à 10

- Un cycle de conférences grand public avec la Maison de l’Amérique Latine,

de juin à novembre 2005 p.11 à 14 - Conférence de presse : Les grands chantiers et les nouveaux enjeux du

Brésil à l’horizon 2030, le 29 juin 2005 p.15 à 16

- Les “Rencontres jeunes” du CNRS à Poitiers qui accueilleront pour la

première fois un public de jeunes brésiliens, du 21 au 23 octobre 2005 p.17 - Le Forum “science et société” consacré au Brésil, fin novembre 2005 p.18 à 19 - Une Journée de coopération scientifique franco-brésilienne, début

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Le 21 juin 2005 le CNRS fête le

A l’occasion de la fête de la musique, le CNRS organise un après-midi scientifique « spécial Brésil », le mardi 21 juin 2005. Des tables rondes et une conférence sur le Brésil et la culture brésilienne (la fête, la musique, la danse, la ville, le carnaval...) animées par des scientifiques sont organisées. Deux expositions de photos « Gens de l’amont, les Matis d’Amazonie brésilienne » et « Les rites du candomblé au Brésil » seront également présentées et commentées par leurs auteurs. Lieu : CNRS, de 14h00 à 18h30. 3, rue Michel-Ange, Paris 16ème Métro : Michel-Ange Auteuil

Contacts : Conçeicao Silva (DIST) 01 44 96 43 44 [email protected] Laëtitia Louis (SHS) 01 44 96 43 10 [email protected] Nadine Chalem-Gouarin (Délégation Paris Michel-Ange) 01 44 96 40 13 [email protected] Claude Isabelle Chauvel (Direction des relations européennes et internationales – DREI) 01 44 96 46 89 [email protected]

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Programme des tables rondes et conférences 14h00-14h30 Accueil et café de bienvenue Les tables rondes et la conférence sont animées par Mona Huerta, responsable des programmes européens du GIS Amérique latine et ingénieur de recherche au CREDAL. Professionnelle de l'information scientifique et docteur en histoire, Mona Huerta est ingénieur de recherche au Centre de recherche et de documentation de l'Amérique latine (CREDAL) (CNRS-Paris 3 Sorbonne nouvelle). Depuis de nombreuses années elle s'emploie à valoriser la production scientifique française avec l'équipe du Réseau Amérique latine (GIS) (http://www.reseau-amerique-latine.fr), dispositif d'information et de recherche spécialisé. Elle est également présidente du Réseau Européen d'information et de documentation sur l'Amérique latine (REDIAL) (http://www.red-redial.net) qui regroupe quarante et un centres européens dédiés à cette région du monde. 14h30-15h30 Table ronde : La ville brésilienne, miroir des inégalités et des identités L’urbanisme au Brésil, reflet de la situation socio-économique du pays ? Hélène Rivière d’Arc, Directrice de recherche au CNRS, Centre de recherche et de documentation sur l'Amérique latine. Au cours des quinze dernières années, l’histoire de l’architecture et de l’urbanisme au Brésil est étroitement associée aux questions sociales et économiques. Quelles ont été les politiques publiques en matière d’urbanisme et quelles en sont les conséquences ? La réhabilitation des centres villes amorcée depuis une décennie, associée au souci de développement durable esquisse, peut-être ce que seront les villes brésiliennes de demain. Géographe, Hélène Rivière d’Arc est Directrice de recherche au CNRS. Elle travaille au CREDAL (Centre de recherche et de documentation sur l'Amérique latine) sur les transformations des territoires urbains qu’elle aborde selon plusieurs approches : les mots de la ville, l’analyse de l’action réformatrice face aux tendances de temps long, la réhabilitation des centres villes, associée au développement durable. Elle étudie les politiques de réhabilitation urbaine, la ville et le développement durable.

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Entre oppression sociale et ville imaginaire, l’exemple de Salvador de Bahia. Michel Agier, Directeur de recherche à l'IRD et directeur d'études à l'EHESS, Centre d'études africaines. La présence de l’imaginaire (croyances, spiritisme) est très forte dans les villes brésiliennes. Comment expliquer ce phénomène si prégnant au sein de la cité brésilienne ? L’univers très ségrégué des villes, renforcé par de fortes inégalités sociales et raciales explique en partie ce phénomène. Les brésiliens se créent alors des moments où une vie en double, imaginaire, se développe autour des rituels, des espaces sacrés. Celles et ceux qui mènent ces "doubles vies” recréent, dans les villes où ils vivent, des communautés de l’instant, partagent des moments communs dans les rues, tout en oubliant un peu la misère qui les entoure. Si la ville est aimée, c’est parce que ses habitants ont pris l’habitude depuis longtemps de vivre dans « la compagnie de l’imaginaire ». Rudesse de l’oppression dans la vie réelle et envolées baroques de la culture populaire marquent l’histoire de la ville de Bahia. Michel Agier a passé plusieurs années en Afrique noire et en Amérique latine. Anthropologue à l’Institut de recherche pour le développement (IRD), il est également directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) où il dirige actuellement le Centre d’études africaines. Il a vécu de 1986 à 1993 à Salvador de Bahia au Brésil, où il a mené des recherches sur les familles urbaines dans les milieux précaires, la mobilité sociale (voir L'Invention de la ville. Banlieues, townships, invasions et favelas, Éditions des Archives contemporaines, 1999), et sur l’émergence du mouvement culturel noir dans le cadre du carnaval (cf. Anthropologie du carnaval. La ville, la fête et l'Afrique à Bahia, Editions Parenthèses/IRD, 2000). Publication de Michel Agier : Michel Agier vient de publier un ouvrage sur la ville de Salvador de Bahia (en collaboration avec Christian Cravo, photographe brésilien) : Salvador de Bahia – Rome noire, ville métisse (Éditions Autrement, 2005). Résultat de plusieurs retours à Salvador au cours de ces dix dernières années, cet ouvrage porte sur la ville un regard ethnologique placé sous le signe de l’empathie et d’une familiarité personnelle déjà ancienne, tout en recherchant d’autres clés de compréhension dans l’histoire.

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Inscription spatiale et conséquences des inégalités sociales dans les grandes métropoles brésiliennes Edmond Préteceille, Directeur de recherche au CNRS, Observatoire sociologique du changement. Les villes brésiliennes reflètent la forte ségrégation et les inégalités sociales qui existent au Brésil. Les villes de Rio et Sao Paulo en sont un exemple frappant. Edmond Préteceille revient sur l'inscription dans l'espace urbain de ces inégalités sociales si apparentes dans les grandes métropoles brésiliennes, liées à l’évolution économique du Brésil de ces trente dernières années. Edmond Préteceille est Directeur de recherche au CNRS, membre de l’Observatoire Sociologique du Changement et enseignant à Sciences Po. Il est directeur de la revue Sociétés Contemporaines. Ses recherches récentes portent sur les transformations sociales et la ségrégation dans les grandes métropoles dans le contexte de la mondialisation économique. Il a participé depuis une dizaine d’années à des recherches comparatives entre Paris, Rio de Janeiro et São Paulo, avec une attention particulière pour la structure sociale des villes, la ségrégation sociale et les inégalités urbaines. Publications d’ Edmond Préteceille : Edmond Préteceille est notamment l’auteur de : Préteceille, Edmond, de Queiroz Ribeiro, Luiz Cesar. 1999. "Tendências da Segregação Social em Metrópoles Globais e Desiguais: Paris e Rio de Janeiro nos anos 80." Revista Brasileira de Ciencias sociais:143-162. Préteceille, Edmond, Valladares, Licia. 2000. "Favela, favelas: unidade ou diversidade da favela carioca." Pp. 375-403 in de Queiroz Ribeiro, Luiz Cesar, org. O Futuro das Metrópoles: desigualdades e governabilidade. Rio de Janeiro: Revan-FASE. Préteceille, Edmond, Valladares, Licia. 2000a. "A desigualdade entre os pobres - favela, favelas." Pp. 459-485 in Henriques, Ricardo, org. Desigualdade e Pobreza no Brasil. Rio de Janeiro: IPEA. Les paraboles de Brasilia : d’Aéropolis à Acropolis. Laurent Vidal, Maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de La Rochelle. Brasilia est la capitale fédérale du Brésil depuis 1960. Construite à mille kilomètres du littoral, la ville fut planifiée et construite ex nihilo par l'urbaniste Lúcio Costa. Le Plan Pilote de Brasília se présente sous la forme d’un axe élancé (l’axe monumental) qui pourrait être comparé au fuselage d’un avion, coupé en son dernier tiers par un axe large et incurvé (l’axe résidentiel) pouvant être comparé aux ailes de l’avion. Brasília serait alors la

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parabole d’un Brésil prenant son envol, sortant de l’âge colonial pour entrer résolument dans l’ère moderne, passant sans transition du chariot de bœufs à l’avion. Brasília ou Aeropolis ! 1987 : le Plan Pilote de Brasília est classé au « patrimoine de l’humanité » par l’Unesco. Moins de trente ans après son inauguration, voici la capitale du futur promue au rang de ville du passé, comme Salvador, Ouro Preto, São Luis do Maranhão… Les contraintes urbanistiques de ce classement mettent un coup d’arrêt à la croissance du Plan Pilote : passant de 68 000 habitants en 1960 à 412 000 en 1985, il retombe ensuite à un peu moins de 200 000 en l’an 2000. Alors que le District Fédéral atteint les deux millions d’habitants et connaît un réel dynamisme économique, la vie paraît s’être retirée du Plan Pilote qui se trouve, telle l’Acropole à Athènes, relégué au rang de « sanctuaire de la vie politique ». Laurent Vidal est Maître de conférences en histoire contemporaine à l’université de La Rochelle. Ses travaux portent sur l’histoire du Brésil urbain et des échanges culturels entre l’Europe et le Nouveau Monde. Il est responsable du groupe de recherche « Espace Nouveaux Mondes ». Publications de Laurent Vidal : Laurent Vidal a publié, entre autres : De Nova Lisboa à Brasília, l’invention d’une capitale (Brésil – XIXe – XXe siècles), Paris éd. de l’IHEAL, 2002 ; Mazagão ou l’odyssée d’une ville. Du pays des Maures au pays des Amazones, Paris, Aubier (à paraître – septembre 2005). Débat - Conclusion 15h30–16h00 Conférence « Le Brésil : de pays du métissage aux revendications ethniques” Stéfania Capone, Chargée de recherche au CNRS, Laboratoire d'ethnologie et de sociologie comparative. Le Brésil est historiquement associé à l’idée d’un métissage – culturel et « racial » – qui aurait donné naissance à une société dépourvue de tensions raciales. La « démocratie raciale » brésilienne est ainsi devenue, dans les années 1950, un modèle à suivre pour le reste du monde. Depuis la fin des années 1970, les leaders du mouvement noir brésilien et certains représentants des maisons de culte de candomblé ont commencé à miner en profondeur ce modèle, en mettant en avant un discours « ethnique » qui remet en cause les bases mêmes de la spécificité brésilienne. Ce changement de perspective, très clair dans le domaine politique et social (loi sur les « communautés rémanentes de quilombos » et implantation de quotas raciaux dans les universités et l’administration publique) a aussi laissé sa marque dans le domaine religieux. Nous verrons comment, de nos

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jours, les maisons de culte de candomblé oscillent entre la défense du métissage culturel et la remise en question du syncrétisme religieux qui trouve son expression la plus aboutie dans le mouvement de réafricanisation. Stéfania Capone est Chargée de recherche au CNRS, spécialiste des « Amériques noires » et des religions afro-américaines au Laboratoire d'ethnologie et de sociologie comparative. Elle a vécu douze ans au Brésil, où elle mène ses recherches sur le candomblé depuis 1983. Dans une approche comparative, elle se consacre, à présent, à l’étude des processus de transnationalisation des religions afro-américaines, aux Etats-Unis et en Europe. Publications de Stéfania Capone : Elle est l’auteur de La quête de l’Afrique dans le candomblé. Tradition et pouvoir au Brésil (Karthala, 1999 ; édition brésilienne, Pallas/Contracapa, 2005) et de Les Yoruba du Nouveau Monde : religion, ethnicité et nationalisme noir aux Etats-Unis (Karthala, sous presse, septembre 2005). Débat - Conclusion 16h00-17h00 Table ronde : La fête, reflet et moteur du Brésil Le carnaval : La fête comme espace politique Michel Agier, Directeur de recherche à l'IRD et directeur d'études à l'EHESS, Centre d'études africaines. Musique, fanfares, danseuses, rythmes endiablés, ambiance vibrante, le carnaval au Brésil est une vraie tradition. Mais au-delà de la mascarade, quelle est la signification du carnaval, quelles valeurs sont représentées ? Michel Agier apporte l’éclairage de l’anthropologue qui décrypte ce phénomène social. Le carnaval est une vraie forme de mobilisation sociale, politique où l’affirmation de l’identité, brésilienne ou afro-brésilienne selon les cas, passe par la fête. Au Brésil, culture et citoyenneté sont intimement liées. La fête est liée à l’action politique, à la mobilisation sociale et est bien souvent la réponse aux discriminations vécues au quotidien. Euphorie et résistance, une fête amérindienne Jean-Michel Beaudet, Maître de conférences à l'université de Paris X- Nanterre et membre du Laboratoire d'ethnomusicologie du CNRS. Plus de deux cents peuples autochtones différents vivent au Brésil. Leurs cultures sont très diversifiées : musique, danse, coupe de cheveux, parures corporelles, etc. peuvent être considérées comme autant de langages avec lesquels ces amérindiens se différencient, et aussi communiquent. Ainsi les

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fêtes sont souvent une rencontre jouée et magnifiée avec les êtres invisibles de la forêt et des cours d'eau. Jean-Michel Beaudet présentera un exemple de ces cérémonies, en montrant que souvent, elles sont aussi des rituels de résistance à la colonisation. Jean-Michel Beaudet est Maître de conférences à l'université de Paris X - Nanterre et membre du Laboratoire d'ethnomusicologie du CNRS. Ethnomusicologue, il a travaillé dans plusieurs régions des basses terres d'Amérique du Sud (Bolivie, Brésil, Guyane), ainsi qu'en Océanie (musiques kanaks). Il prépare actuellement un ouvrage sur les danses d'Amazonie. Publications de Jean-Michel Beaudet : Jean-Michel Beaudet est l’auteur notamment de : Souffles d'Amazonie. Les orchestres tule des Wayãpi. Nanterre, Société d'Ethnologie, 212 p. 1997 et de Wayãpi de Guyane, un visage sonore d'Amazonie. CD avec notice en trois langues. Paris, collection CNRS-Musée de l'Homme, Le Chant du Monde 2741102. 1998. Les musiques du candomblé : du rite africain au carnaval bahianais Xavier Vatin, membre associé du laboratoire Langues-Musiques-Sociétés (CNRS) et du Centre d´Études Interdisciplinaires des Faits Religieux (EHESS). Né de la rencontre de diverses cultures africaines, amérindiennes et européennes, le candomblé est aujourd´hui une image emblématique de Bahia. Les cérémonies rituelles, mêlant musique, danse et possession, en constituent la face visible et ostensible. Rythmes et chants rituels permettent de distinguer les différents groupes ethno-linguistiques d´origine : les musiques du candomblé font ainsi le lien entre l´Afrique originelle et un Brésil profondément métis. Précieusement préservées par les initiés, elles servent aussi de source d´inspiration à de nombreux artistes et groupes carnavalesques, qui n´hésitent pas à puiser dans ce riche patrimoine et à en extraire des chants, parfois dans leur intégralité mélodique et rythmique, parfois sous forme d´extraits réélaborés, fournissant ainsi au carnaval de Bahia quelques-uns de ses plus grands succès. Cette réappropriation suscite les commentaires mitigés des initiés, tiraillés entre traditionalisme religieux et frénésie carnavalesque, entre africanité mythique et bahianité contemporaine. Quoi qu´il en soit, l´univers sonore du candomblé atteste la vigueur de pratiques musicales qui constituent, au Brésil, le principal vecteur de la culture populaire. Xavier Vatin, spécialiste des musiques rituelles de la diaspora africaine au Brésil, est docteur en Anthropologie Sociale et Ethnologie (EHESS). Il dirige actuellement, à l´Université Fédérale de Bahia, un projet de recherche consacré aux traditions religieuses d´origine bantu. Membre associé du laboratoire Langues-Musiques-Sociétés (CNRS) et du Centre d´Études

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Interdisciplinaires des Faits Religieux (EHESS), Xavier Vatin tente de faire converger anthropologie et ethnomusicologie pour étudier certains phénomènes de métissage, religieux, linguistique et musical. Publication de Xavier Vatin : Xavier Vatin publie en juin l’ouvrage Rites et musiques de possession à Bahia, L´Harmattan, Collection Recherches Amériques Latines, Paris, 2005. Discographie : Xavier Vatin Candomblé de Angola. Musique rituelle afro- brésilienne CD Inédit, Maison des Cultures du Monde, 1999 (Diapason d´Or) Débat - Conclusion 17h00-17h30 “Rythmes africains dans la musique brésilienne” Avec Mario Rui et Julien Mallet, ethnomusicologues et musiciens : démonstration musicale des rythmes africains dans la musique brésilienne. Mário Rui est musicien et ethnomusicologue. Né en Angola, il est autodidacte et se consacre, depuis son adolescence, à l’étude des rythmes africains traditionnels et à leur transposition à la guitare. Les cultures et civilisations bantu en général et la musique angolaise traditionnelle en particulier constituent son terrain d’étude privilégié. Les maîtres de la guitare brésilienne et les grands compositeurs brésiliens ont nourri son apprentissage dès l’adolescence. Aujourd’hui, c’est un peu comme si la musique africaine, partie avec les esclaves africains au Brésil, rentrait à la maison, enrichie de beaucoup d’autres cultures appartenant aux nombreux peuples qui se sont croisés tout au long de l’Histoire du Brésil. Publications de Mário Rui : “O ensino da música”, manuel de guitare pour débutants, des scolaires notamment, Luanda, Angola “O meu método de violão”, Luanda, Angola “Estórias para a História da música em Angola”, Luanda, Angola “Gramática comparativa de Português-Kimbundu”, Luanda, Angola Discographie 4 33 tours avec chant et compositions à la guitare 4 CD sur l’histoire de la musique angolaise 2 CD, dont 1 CD instrumental, à la guitare, en préparation. Julien Mallet est ethnomusicologue, Chargé de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) au sein de l’unité «Constructions Identitaires et Mondialisation». C’est à Paris, à l’âge de douze ans que Julien Mallet rencontre Mário Rui, devenu son professeur de guitare. Celui-ci l’initie alors aux rythmes africains. Parallèlement à ses études d’ethnomusicologie à l’Université Paris X Nanterre (Laboratoire d’ethnomusicologie du Musée de

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l’Homme), il se consacre à l’apprentissage d’une musique angolaise (guitare) et au jazz. Il a poursuivi des recherches sur une musique urbaine de résistance à la colonisation à Luanda, capitale de l’Angola, visant à établir la place tenue par cette musique dans la construction politique de l'identité nationale. Julien Mallet travaille actuellement sur le «tsapiky», une pratique musicale de la région de Tuléar (sud-ouest de Madagascar). 17h30-18h00 Visite guidée de l’exposition de photos « Gens de l’amont, les Matis d’Amazonie brésilienne » par Philippe Erikson, ethnologue, anthropologue et photographe (Galerie du siège du CNRS) Les Matis, qui s’auto-désignent deshanmikitbo, « gens de l’amont », sont une poignée d’amérindiens de langue pano qui vivent isolés en forêt amazonienne, au Brésil, dans le bassin du Javari. Moins d’une centaine à la fin des années 1970, à l’époque de leurs premiers contacts durables avec des représentants de la FUNAI ("fundação nacional do indio" agence gouvernementale qui s'occupe au Brésil des affaires indiennes), leur nombre dépasse aujourd’hui les deux cent cinquante. L’essentiel de leur subsistance provient de la chasse et de l’agriculture, aujourd’hui complétée par les revenus tirés de la vente d’artisanat (sarbacanes, colliers, masques d’argile) et de prestations médiatiques (documentaires). Cet argent permet l’achat de vêtements, de casseroles, de machettes, de moteurs, d’essence, de fusils et de cartouches désormais indispensables au mode de vie des Matis contemporains. Toutes les photographies, textes et légendes, sont de l’ethnologue Philippe Erikson, ou de son épouse Hélène, qui l’a accompagné sur le terrain entre 1984 et 1986, époque à laquelle ces photos ont été prises. Les tirages numériques ont été réalisés par Martine Esline dans le service photographique de la Maison René Ginouvès, à Nanterre, où cette exposition a été inaugurée à l’automne 2003. Philippe Erikson, membre du laboratoire d'ethnologie et de sociologie comparative (UMR 7535) depuis 1984, est Maître de conférences au département d'ethnologie de l'Université de Paris X-Nanterre depuis 1996. Il a mené l’essentiel de ses recherches en Amazonie (près de trois ans sur le terrain), d’abord chez les Matis au Brésil puis, depuis 1991, chez les Chacobo en Bolivie. (Photo de Philippe Erikson prise par Jean-Yves Münch, rio Itui, décembre 2004) Publications de Philippe Erikson Philippe Erikson a publié La griffe des Aïeux. Marquage du corps et démarquages ethniques chez les Matis d'Amazonie (éditions Peeters 1996 ; Abya yala 1999), dirigé ou co-dirigé cinq ouvrages collectifs et publié environ

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soixante-dix articles, dont près de la moitié sur l’ornementation corporelle, le rituel et l’organisation sociale des Matis. 18h00-18h30 Visite guidée de l’exposition de photos “Les rites du candomblé au Brésil” ou “Nzila Kuna Zambi. Les traditions religieuses d´origine bantu à Bahia” par Xavier Vatin, ethnomusicologue et photographe Les premiers esclaves africains envoyés massivement vers Bahia, dès le XVIème siècle, étaient issus de divers groupes ethno-linguistiques du Congo et de l’Angola. Ceux-ci y préservèrent, tout en les réélaborant au contact du catholicisme et des croyances amérindiennes, un ensemble culturel et religieux au sein duquel le candomblé de nation Angola trouve son origine. L’exposition “Nzila Kuna Zambi” dont une sélection de quarante-trois photographies est ici présentée, est le fruit du projet Nzila : les traditions religieuses et musicales d’origine bantu à Bahia. Mené par une équipe de chercheurs, pluridisciplinaire, ce projet a pour objectif de recenser les communautés religieuses d’origine bantu à Bahia et de réaliser l’étude de leurs pratiques rituelles sous un angle anthropologique, ethnomusicologique et linguistique, contribuant ainsi à la connaissance de traditions encore méconnues et à une meilleure compréhension du continuum religieux afro-brésilien. 18h30-19h30 Cocktail

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Rencontres scientifiques sur le

Le CNRS en partenariat avec la Maison de l'Amérique latine propose cinq conférences scientifiques exceptionnelles grand public. Animées par des chercheurs du CNRS ou d’autres organismes scientifiques, ces rencontres permettront de mieux comprendre "l'évolution du Brésil actuel et les enjeux des grandes mutations à venir" et de poser des questions aux plus grands scientifiques du moment… Lieu La Maison de l’Amérique latine 217, Bd. Saint Germain – 75007 Paris Métro : Solferino ou Rue du Bac Tél : 01 49 54 75 35 Services et départements concernés : Département SHS, Armelle Toulemonde Tél. : 01 44 96 43 10 [email protected] DIST, Conceiçao Silva Tél. 01 44 96 43 44 [email protected] DREI, Claude Isabelle Chauvel Tél. : 01 44 96 46 89 [email protected] DREI, Claire Giraud Tél. : 01 44 96 47 05 [email protected]

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Programme : Vendredi 24 juin 2005 15h30-17h30 La nouvelle carte du Brésil. En 1940, la France et le Brésil recensaient le même nombre d'habitants : 40 millions. En 2005, la France en compte 62 millions et le Brésil 180 millions … Population jeune, dynamique et très mobile, les Brésiliens se sont considérablement déplacés en un demi siècle entraînant des évolutions territoriales importantes. Ces dynamiques aussi bien urbaines qu’agricoles sont suffisamment considérables pour que les géographes parlent de « Nouvelle Cartographie du Brésil ». Des études statistiques à l’analyse des images satellites, Martine Droulers, géographe, directrice de recherche CNRS au CREDAL (Centre de recherche et de documentation sur l’Amérique latine) et également auteur de l'ouvrage « L'Amazonie vers un développement durable », nous révèlera l'histoire, l’évolution et les conséquences de ces dynamiques territoriales récentes... Mardi 05 juillet 2005 18h30-20h30 Travail, famille, vie sociale... les femmes brésiliennes sont-elles si différentes des françaises ? Deux chercheuses du laboratoire Genre, Travail, Mobilités (GTM) du CNRS nous livreront leurs réflexions sur la condition des femmes d'aujourd'hui dans leur environnement professionnel, familial et social à travers une approche comparative entre la France, le Brésil et même le Japon. Vie familiale et professionnelle, conciliation ou conflit ? Chômage, salaires, garde d'enfants ? Quelles sont les spécificités et les traits communs du cas brésilien et du cas français ? Que penser de l’évolution du temps et des conditions de travail qui ont vu le développement de nouvelles formes d’emplois ? Précarité ou adaptabilité ? ... Autant de questions auxquelles répondront, Helena Hirata et Vivian Saboia du laboratoire GTM. Helena Hirata, directrice de recherche CNRS, adjointe du laboratoire GTM est spécialiste des questions liées au Genre et au Travail ; elle étudie actuellement les comparaisons internationales du travail et du chômage. Vivian Saboia est doctorante brésilienne, spécialiste des politiques de l’emploi. Mardi 20 septembre 2005 18h30-20h30 Sida, sexualité et santé publique : l'exemple brésilien. Le Brésil s'est battu contre les grandes multinationales du médicament pour installer l'industrie du générique pour les traitements anti-viraux. L'accès aux traitements génériques contre le virus du sida en est une parfaite illustration. Mais pourquoi le Brésil s'est-il orienté vers une telle politique de santé publique ? Peut-on parler de modèle brésilien ? L'expérience de la maladie vécue par les individus

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est-elle si différente qu'ils soient brésiliens, français ou autres ? Quelles sont les conséquences de cette maladie sur les comportements sexuels ou sur les politiques de prévention? Autant de questions auxquelles répondront Janine Pierret et Maurice Cassier, chercheurs CNRS au CERMES (Centre de recherche médecine, sciences, santé et société). Janine Pierret, directrice de recherche CNRS, spécialiste des malades du VIH, participe aux programmes d’échanges sur le sida avec le Brésil. Maurice Cassier, spécialiste des sujets liés à la propriété intellectuelle, à l’innovation, à la santé publique, travaille actuellement sur la copie des antirétroviraux contre le sida au Brésil. Mardi 25 octobre 2005 18h30-20h30 La politique de l’eau au Brésil : un goût prononcé pour l’expérimentation. Terrain d'expérimentations des nouvelles approches de la question de l'eau, le Brésil depuis les années 90 est un laboratoire géant où scientifiques, société civile et gouvernement collaborent pour proposer des solutions économiques et sociales durables. En effet, le pays est à la fois gorgé d’eau mais paradoxalement n’arrive pas à couvrir ses besoins croissants nécessaires pour son exploitation (agriculture) ou sa distribution (service urbain). Avec la mise en place de la loi fédérale sur l’eau 1997, un nouveau modèle de gestion démocratique de l'eau, basé sur la participation des usagers et un système de gestion de la ressource au service, est né. Mais comment fonctionne-t-il ? L’expérience répond-elle aux attentes escomptées? Trois chercheurs associés au CNRS viendront nous aider à mieux comprendre les enjeux de cette politique de l’eau au Brésil. Graciela Schneier-Madanes, directrice de recherche au CREDAL (Centre de recherche et de documentation sur l’Amérique latine), responsable du groupement de recherche rés-EAU-ville du CNRS, et spécialiste des questions urbaines en Amérique latine. Jean-Philippe Tonneau, chercheur au CIRAD, de retour en France après une mission de trois ans dans le Nord-Est du Brésil où il a travaillé sur les conditions de prise en compte des expérimentations de la société civile, en particulier en terme de gestion d'eau, par les politiques publiques de développement territorial. Matheus Valle, avocat brésilien spécialiste des questions de l’eau, actuellement doctorant à l’Université Paris III 24 novembre 2005 18h30-20h30 Construire un approvisionnement énergétique suffisant pour les 220 millions d'habitants prévus en 2025 Pionnier des biocarburants (grâce au plan alcool des années 70) et actuellement engagé dans une politique de développement durable, le Brésil est présenté comme le territoire des énergies renouvelables... Pourtant la réalité socio-économique domestique est autre. Avec son explosion démographique et son hétérogénéité

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sociale, le Brésil doit d'abord mettre en place des infrastructures suffisantes pour moderniser la consommation énergétique rurale et maîtriser la consommation urbaine. Son entrée dans l'ère du gaz naturel par importation de Bolivie ou extraction au large de Santos, l'arbitrage entre l'hydraulique ou le thermique sans exclure le nucléaire tout en donnant leur chance aux sources renouvelables dont la production d'éthanol … autant de défis à relever que Jean-Marie Martin-Amouroux, économiste, ancien directeur de recherche au CNRS et fondateur de l'Institut d'Economie et de Politique de l'Energie (Grenoble) viendra nous présenter. Cette conférence sera également l'occasion d’élargir les débats autour des énergies renouvelables avec des chercheurs du Centre de Recherche sur l'Environnement et le Développement (CIRED - CNRS - EHESS), André Pereira et Pierre Matarasso (qui participe aussi au Programme Énergie du CNRS).

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Conférence de presse : Les grands chantiers et les

nouveaux enjeux du Brésil à l’horizon 2030 ! 29 juin 2005 à 9h30 au siège du CNRS

A l’occasion de la participation d’Ignacio Lula Da Silva, président de la république du Brésil, à la fête nationale française du 14 juillet, le CNRS vous invite à une rencontre presse pour faire le point sur des grands chantiers d’avenir du Brésil. Géopolitique, économie, biodiversité, et santé publique, quelles sont les grandes directions qui se dessinent à l’horizon de 2030…

Découvrez notamment :

« Défi du développement, horizon 2030 : quelles sont les conséquences économiques, sociales et spatiales d’un pays en plein explosion démographique ? » Avec Martine Droulers, géographe, directrice de recherche au CNRS, responsable de l’équipe Brésil au CREDAL et auteur de l’ouvrage « l’Amazonie vers un développement durable » En 1940, le Brésil comptait 40 millions d’habitants. En 2005, 180 millions et près de 230 millions seraient attendus en 2030… Quelles sont les conséquences économiques, sociales et spatiales d’une telle démographie ? Comment se combinent croissance économique, progrès social et protection environnementale dans ce pays continent ? Martine Droulers, analyse l’originalité du modèle de développement brésilien, de son expérience de démocratisation, de ses grands chantiers, de la mobilité de sa population. Le programme « Brésil 3 temps 2007 – 2015 - 2022 ». Avec Hervé Thery, géo-économiste français basé au Brésil, directeur de recherche CNRS, professeur au Centre du développement durable de l’Université de Brasilia et auteur du dernier « Atlas du Brésil ».

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Ce nouveau programme a été lancé par le Centre d'Etudes Stratégiques de Brasilia, sous l'égide du Secrétariat à l'Information de la Présidence de la République (Luis Gushiken, le « gourou » de la communication de Lula). Il s'agit de penser l'avenir du Bresil en 2007 (après la réélection de Lula...), 2015 (programme du Millénaire de l'ONU) et 2022 (Bicentenaire de l'Indépendance. Six axes de réflexion ont été confiés aux meilleures universités et centre de recherche du pays, et une enquête delphi faite auprès de milliers de décideurs. Hervé Théry, nous présentera cartes à l’appui, les travaux de l’axe environnement - aménagement du territoire qu’il vient de proposer dans le cadre du « B3T ».

« Le Brésil choisira-t-il une déforestation raisonnée pour la sauvegarde de la biodiversité ?» Avec Alain Pavé, bio-mathématicien, directeur de recherche au CNRS, basé à Kourou en Guyane française et responsable du programme Interdisciplinaire de recherche du CNRS AMAZONIE.

Malgré toutes les lois de protection de la forêt amazonienne (« paradis » de la biodiversité incontesté), la déforestation continue voire progresse. Ne serait-ce que pour répondre aux besoins de nouvelles terres agricoles pour nourrir sa population en pleine explosion démographique. Inutile de vouloir conserver tout et à tout prix ! De toute façon, les territoires évolueront soit de façon raisonnée soit de façon erratique, sauvage et dommageable. Il semble donc nécessaire de bâtir des scénarios où aménagement et gestion des territoires amazoniens préserve l’essentiel et autorise une valorisation vitale. Les choix sont encore possibles…

"Innovation et Santé publique, le modèle brésilien et ses enjeux". Avec Maurice Cassier, sociologue, chercheur au Centre de Recherche Médecine, Sciences, Santé et Société à Villejuif. Il nous livrera les résultats de l’enquête qu'il vient de mener sur le terrain, en collaboration avec Marilena Correa, sociologue brésilienne, sur les réseaux d’innovation et de collaboration entre science, industrie et pouvoir public dans le domaine de la pharmacie au Brésil.

Le Brésil s'est battu contre les grandes multinationales du médicament pour imposer l'industrie du générique pour les traitements anti-viraux. L'accès aux génériques contre le Virus du sida est une parfaite illustration et surtout représente le résultat d'une politique innovante de santé publique couplée à une politique industrielle de la pharmacie. Sur la base de cette expérience, certains laboratoires génériqueurs ont lancé des projets d'innovation pour identifier de nouvelles molécules, en coopération avec les universités. Le développement des réseaux d'innovation pharmaceutique au Brésil est un enjeu majeur pour les prochaines années. Maurice Cassier et Marilena Correa, sociologue brésilienne, viennent de mener une enquête auprès du laboratoire public de FarManguinhos à Rio de Janeiro et de plusieurs laboratoires privés brésiliens, pour étudier les possibilités de développer une politique industrielle de la pharmacie qui conjugue science, innovation et santé publique.

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15e Rencontres CNRS Jeunes "Sciences &

Citoyens"

Comme chaque année, le CNRS organise les Rencontres CNRS Jeunes « Sciences & Citoyens » où se retrouvent des jeunes et de grands scientifiques. 500 jeunes européens de 18 à 25 ans, étudiants ou engagés dans la vie active, et une centaine de chercheurs de toutes disciplines se réunissent autour de thèmes touchant aux grandes problématiques de notre temps. Cette année et dans le cadre de l’année du Brésil en France, le CNRS accueillera une délégation de 10 jeunes et de 4 scientifiques brésiliens qui viendront enrichir les débats. Date et lieu 21, 22 et 23 octobre 2005 au Palais des Congrès du Futuroscope de Poitiers Thèmes L'exploration spatiale est-elle nécessaire ? - Les humains font-ils partie de la Nature ? - La mécanique quantique aujourd'hui - Naturelles, mathématiques et symboliques, les formes gouvernent-elles le monde ? - Communautarisme et citoyenneté - Religions, cultures et conflits - Environnement et santé - Qu'est-ce qu'être chercheur aujourd'hui ? - Des animaux et des hommes - Quels savoirs pour construire l'avenir ? Contacts : DIST – Bureau des jeunes et des manifestations Jean-Louis Buscaylet [email protected] Martine Roche : [email protected]

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Forum science et société Le premier Forum Science et Société a été réalisé à Rio et à São Paulo, en 2002, par le CNRS, à l’origine de ce projet. Il a été organisé par le “Museu da Vida”, la “Casa Oswaldo Cruz”, la direction régionale de Brasilia de la Fiocruz et la Fondation pour la formation continue des professeurs des sciences sous tutelle du secrétariat de la science et des technologies de l‘Etat de Rio de Janeiro (CECIERJ), en partenariat avec le CNRS et le Consulat général de France à Rio. A ce jour, 3 forums Science et Société ont été réalisés à Rio et à Brasilia. Ont été impliqués dans ces forums : 8 lycées à Rio, 8 lycées à Brasilia, au total, environ 300 jeunes, 40 professeurs et quelques dizaines de chercheurs. Dans le cadre de l’année du Brésil en France, la direction de la “Casa Oswaldo Cruz”, au Brésil, a été chargée par son Président, Paulo Buss, d’organiser un évènement en France, le Forum Science et Société. Ce forum réunira des jeunes lycéens, des chercheurs, des professeurs, français et brésiliens, qui débatteront des questions de science et de société. Les thématiques - L’eau et la qualité de vie - Les biotechnologies, les OGM – alimentation et santé - Les énergies renouvelables - La biodiversité - santé et environnement Objectifs - Rapprocher la science des jeunes et des citoyens en général - Engager les scientifiques, les jeunes et le grand public dans un débat sur des questions de science et de société, promouvoir des échanges d’expériences - Inciter la mise en place d’un un réseau entre les lycées participants au forum - Créer un “réseau jeunes” France - Brésil / Europe - Amérique Latine - Présenter la recherche faite au Brésil et sur le Brésil dans les domaines cités ci- dessus Date et lieu Du 8 au 10 novembre 2005 au Muséum national d’Histoire naturelle

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Public Public scolaire, collège et lycée. Public au Brésil : 4 à 5 lycées, 100 élèves (20 élèves par lycée), 20 professeurs (5 professeurs par lycée) et 10 chercheurs brésiliens. Partenaires Partenaires brésiliens : Museu da vida, Fundaçao Oswaldo Cruz, Université Fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ), Université Nationale de Brasilia (UNB), Entreprise brésilienne sur la recherche agro-alimentaire (EMBRAPA) Partenaires français : organismes de recherche : CNRS, IRD, CIRAD... Musées scientifiques : Cité des sciences et de l’industrie - CSI, Muséum national d’histoire naturelle - MNHN Associations : Petits débrouillards, Maths pour tous, Hyppocamp, Fondation 93, ADEPBA

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Atelier de coopération scientifique

franco-brésilienne

L'Institut de mathématiques pures et appliquées (IMPA) de Rio de Janeiro. DR.

La Direction des relations européennes et internationales du CNRS (DREI) et le Centre national de la Recherche Scientifique Brésilien (CNPq) proposent une journée consacrée aux recherches et aux collaborations scientifiques entre la France et le Brésil. Lieu : Cette manifestation a lieu au siège du CNRS dans l’Auditorium Marie Curie 3, rue Michel-Ange, Paris 16ème Métro : Michel-Ange Auteuil Date ( à confirmer) Fin novembre – début décembre 2005 Contacts Direction des Relations européennes et Internationales du CNRS - DREI Claude Isabelle Chauvel : [email protected] Claire Giraud : [email protected] Roger Frety : [email protected] Délégation Paris Michel-Ange (PMA) : Nadine Chalem-Gouarin : [email protected]

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Événements marquants Signature de la création de l’Unité Mixte Internationale (UMI) CNRS/IMPA (Institut de Mathématiques Pures et Appliquées) à Rio Novembre 2005 en présence de Bernard Larrouturou. Signature de la création du Groupe de Recherche International (GDRI) LEO (Lan For Extreme Energy Obervations) Centre Brésilien de Physique (CBPF) de Rio , Université Paris 6 et Paris 7 sur le site de l’Observatoire Auger à Malargüey à côté de Mendoza (Argentine) novembre 2005. Signature de l’Accord CNRS-FAPESB (Fondation de recherche de l’Etat de Bahia) Paris octobre 2005 à confirmer (projet d’un laboratoire franco-brésilien d’analyse à Ilheus, Etat de Bahia (Marie-Florence Grenier-Loustalot). Participation du CNRS à l’exposition sur la recherche franco-brésilienne qui s’inscrit dans un atelier sur la recherche franco-brésilienne organisé par l’Académie Brésilienne des Sciences de Rio (Jacob Palis et Paulo de Goes Filho) et l’Académie des Sciences (Edouard Brézin) Institut de France 10 et 11 octobre 2005 (projet d’exposition au CNRS).

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Vos interlocuteurs pendant l’année du Brésil

en France

Au CNRS : Direction des relations européennes et internationales - DREI Claude Isabelle Chauvel 01 44 96 46 89 [email protected] Claire Giraud 01 44 96 47 05 [email protected] Département sciences de l’Homme et de la Société Armelle Toulemonde 01 44 96 40 21 [email protected] Laetitia Louis 01 44 96 43 10 [email protected] Délégation à l’information scientifique et technique – DIST Bureau des actions jeunes et des manifestations Jean-Louis Buscaylet 01 44 96 46 31 [email protected] Conceicao Silva 01 44 96 43 44 [email protected] Au Brésil : Museu da vida, Casa Oswaldo Cruz, Mme Luciana Sepulveda, [email protected] Réalisation graphique et des supports de communication : Délégation Paris Michel-Ange (PMA) : Cécile Duflot Département sciences de l’Homme et de la Société (SHS) : Valérie Pierre