L’alimentation et l’eauGéographie Planétaire 12

Résultats d’apprentissage spécifiques

• En douzième année il est attendu que l’élève pourra:

▫ décrire l’aménagement du territoire pour répondre aux besoins alimentaires;

▫ analyser la répartition inégale des denrées alimentaires;

▫ analyser la répartition inégale de l’eau;

▫ donner des exemples de solutions aux problèmes alimentaires et d’accès d’eau.

L’équilibre alimentaire• L’alimentation nous fournit l’énergie nécessaire au bon

fonctionnement du corps humain.▫ Fonctionnement du corps humain : pour la respiration, la

digestion, la circulation, etc.▫ Croissance et remplacement des cellules mortes.▫ Activité physique et intellectuelle normale.

• Cette énergie est mesurée en calories.

• Entre 8 et 12 ans, un enfant doit consommer entre 2 200 et 2 600 calories par jour. En dessous de cette quantité, les enfants risquent la « sous-nutrition ».

• Si l’alimentation apporte régulièrement plus de 2 600 calories par jour, sans activité physique, les enfants risquent l’obésité. C’est la « surnutrition ».

Les besoins alimentaires• Les aliments peuvent être classés en trois groupes :

▫ les aliments protecteurs : ils assurent notre bonne santé. Ce sont les aliments qui nous apportent des vitamines et des sels minéraux. (les fruits, les légumes crus ou peu cuits, le sel).

▫ Les aliments constructeurs : ils aident à construire et entretenir le corps. Ce sont les aliments riches en calcium(produits laitiers) pour les os et les dents, en protéines végétales (le blé, le riz, les lentilles,…) et en protéines animales (la viande, les œufs, le poisson, le lait,…)

▫ Les aliments énergétiques : ils donnent de l’énergie pour le fonctionnement et les activités du corps. Les lipides (l’huile, les corps gras, les graines, les noix) Les glucides (ou sucres) lents (les pâtes, le riz, le pain, les

pommes de terre) Les glucides (ou sucres) rapides (le sucre, le miel, les fruits)

Agriculture de subsistance ou vivrière?

• L’agriculture de subsistance est une agriculture relativement ou totalement à l’écart des flux économiques.

• L’autoconsommation est la règle et la production se repose sur la famille ou un groupe restreint sans qu’il y ait d’échanges monétaires. C’est le système agricole des Africains avant la colonisation.

• Les sociétés qui font appel à ce système sont appelés sociétés autarciques. Leur production est destinée à combler les besoins familiaux.

L’agriculture paysanne• Une production à double finalité : subvenir aux besoins

familiaux et produire des surplus pour la vente.

• Son but est de répondre à ces quatre besoins:

▫ Un besoin alimentaire. Les consommateurs exigent de plus en plus une qualité gustative et sanitaire de leur alimentation. Ils souhaitent être informés des processus de fabrication de leur alimentation.

▫ Un besoin d'animation du milieu rural. Jusqu'aux années 50, la population agricole représentait plus de 50% de la population rurale. Incontestablement, la fonction agricole animait et rythmait la vie rurale.

▫ Un besoin de biens et services rendus par l'agriculture concernant le cadre de vie, le paysage, la gestion du territoire.

▫ Un besoin concernant la qualité et la diversité du milieu naturel. Il s'agit ici de la fonction écologique de l'agriculture.

Moisson de blé aux États-Unis

Culture du blé au Canada

L’agriculture intensive

• C’est un système de production agricole caractérisé par l'usage important d'intrants (les différents produits apportés aux terres et aux cultures), et cherchant à maximiser la production par rapport aux facteurs de production, qu'il s'agisse de la main d'œuvre, du sol ou des autres moyens de production (matériel, intrants divers).

• Elle est parfois également appelée agriculture productiviste. Elle repose sur l'usage maximum de modifications chimiques et de pesticides.

Agriculture extensive

• L'agriculture extensive est un système de production agricole qui ne maximise pas la productivité à court terme du sol, mais selon le cycle naturel.

• C'est une agriculture qui permet souvent une certification "Agriculture biologique" quand elle est accompagnée de la non utilisation d'intrants chimique.

• Comparé à l’agriculture intensive, cette forme d’agriculture demande une plus de terre afin de tirer un profit parce qu’elle n’utilise pas les même techniques pour cultiver (fertilisants, récolte mécanique, pesticides, etc.)

• Elle demande une main d’œuvre relativement nombreuse, ceci est une pratique surtout utilisé dans les pays du tiers monde.

L’agriculture commerciale

• Production entièrement destinée à la vente et à la réalisation de profits.

• Son efficacité suppose de fréquents investissements. C'est donc souvent une agriculture à forte intensité capitalistique.

• Elle peut être intensive ou extensive.

• Elle s'oppose à l'agriculture vivrière.

Les produits agricole: le riz

• Le riz comprend plus d'une vingtaine d'espèces, dont deux sont cultivées :▫ Le riz originaire de l'Asie est le plus cultivé,▫ Le riz africain ou riz de Casamance est originaire d'Afrique

centrale• Le premier provient de divers progrès de culture ayant

eu lieu environ 5000 ans avant JC en Inde du nord, et autour de la frontière entre la Chine et la Birmanie.

• Le riz africain semble dater d'avant 500 avant JC. Depuis quelques dizaines d'années, ce riz est de moins en moins cultivé en Afrique ou le riz asiatique lui est de plus en plus préféré. Aujourd'hui, des variétés hybrides (qui mélangent les qualités des deux espèces) sont créées.

La culture du riz

Les produits agricole: l’igname

• L’igname est un nom s’appliquant à plusieurs plantes grimpantes cultivées dans toutes les régions tropicales du globe. Elles sont cultivées dans un but alimentaire, pour leurs tubercules (racines) riches en amidon (un glucide).

• Au Canada, ce qu'on appelle igname est souvent en fait une patate douce (yam, sweet patato).

• On en récolte environ 40 millions de tonnes dans le monde. Cette culture a maintenant tendance à être remplacée par le manioc, plus facile à cultiver.

Les produits agricole: le manioc

• Le manioc est un arbuste originaire d'Amérique du Sud, du Brésil et de Bolivie. Il est aujourd'hui largement cultivé et récolté comme plante annuelle dans les régions tropicales.

• On consomme ses racines riches en amidon (un glucide) ainsi que ses feuilles en Afrique, en Asie et dans le nord du Brésil. Au Brésil, le mot farine désigne avant tout la farine de manioc, et non de blé.

• On en cultive deux variétés principales :▫ le manioc amer, non consommable s’il n’a pas été traité à l'eau,

dont les racines séchées sont transformées en tapioca, en cassave (galette) ou en farine.

▫ le manioc doux dont les racines sont directement consommables sans risque.

Les produits agricole: le maïs

• Le maïs (aussi appelé blé d'Inde au Canada) est une plante tropicale largement cultivée comme céréale pour ses grains riches en amidon (un glucide).

• Cette espèce est originaire d’Amérique centrale et a été introduite en Europe au XVIème siècle. Elle est devenue la première céréale mondiale devant le riz et le blé.

• Chez les Amérindiens (indiens d’Amérique du Nord), le maïs constitue l’une des trois cultures, pratiquées traditionnellement, appelées « les trois sœurs » : la courge, le maïs et le haricot grimpant.

Les produits agricole: le mil ou millet

• Millet est un terme qui désigne plusieurs espèces de plantes qui sont des céréales à très petites graines, cultivées principalement dans les zones sèches, notamment en Afrique et en Asie. Elles sont souvent appelées aussi mil.

• Le millet est un aliment énergétique, nutritif, recommandé pour les enfants et les personnes âgées ou en convalescence.

• Il est consommé surtout sous forme de bouillies et de galettes. La farine de mil ne peut pas être conservée longtemps.

Les produits agricole: le sorgho

• Le sorgho est une plante d'origine africaine, cultivée soit pour ses graines : le sorgho grain ; soit comme fourrage pour les animaux : le sorgho fourrager. Le sorgho est la cinquième céréale mondiale, après le maïs, le riz, le blé et l'orge.

• Le sorgho peut se consommer en grain comme du riz, ou être réduit en farine. Dans les pays occidentaux, il entre dans la composition de biscuits pour le goûter. Il est aussi utilisé pour produire du sucre ou de l’alcool, comme en Chine ou l’alcool de sorgho est considéré comme le meilleur.

Les modes de production

• Dans les pays du nord et du sud, les grands exploitants (qui ont de grandes surfaces à cultiver) utilisent des engrais pour faire pousser plus vite et des pesticides pour détruire les insectes parasites des cultures.

• Malheureusement, l'abus de ces produits a entraîné une dégradation des sols et de l'eau.

• Aujourd'hui, on essaie de limiter l'utilisation de ces produits dangereux pour l'environnement.

Agriculture biologique

• Une agriculture qui n'emploie ni engrais ni pesticide est appelée agriculture biologique.

• Pour l'instant, les produits de l'agriculture biologique sont plus chers car les récoltes sont moins abondantes et les surfaces cultivées sont plus petites.

• Mais plus on achètera de produits biologiques, plus leurs prix baisseront.

Les Organismes Génétiquement Modifiés

(OGM)• Ce sont des végétaux modifiés pour résister aux

intempéries et aux insectes parasites des cultures.

• Ils sont cultivés sur 20% des terres agricoles dans le monde.

• Environ 2 aliments sur 3 contiennent des OGM. On peut penser que près de 3 milliards de personnes consomment des OGM.

Multimédia

• http://www.dailymotion.com/video/xd6lvv_ogm-les-organismes-genetiquement-mo_news

• http://www.dailymotion.com/video/xrn35_ogm-l-horreur-reveillez-vous-avant_news

Avantages des OGM

• Comme ils sont résistants aux insectes et aux maladies, on n'a pratiquement pas besoin de pesticides pour les cultiver.

• Comme ils résistent aux conditions climatiques difficiles, on peut cultiver des OGM dans des zones où c'était très difficile.

Désavantages des OGM• Comme ce sont des plantes « hyper résistantes », elles

risquent de prendre la place de plantes plus fragiles qui deviendraient plus rares. La Terre perdrait alors une de ses richesses : la diversité de sa végétation.

• Une entreprise qui crée un nouvel OGM devient propriétaire de toutes les graines issues de cet OGM. De ce fait, tous les agriculteurs qui voudront en acheter seront obligés de passer par cette entreprise.

• Certains fruits ou légumes ont été modifiés pour être conservés plus longtemps et ont perdu toutes leurs qualités gustatives (de goût).

• Personne ne peut dire si ces OGM sont dangereux pour nous et, par précaution, certains conseillent de ne pas en manger.

La qualité des aliments

• Les aliments que nous consommons sont surveillés avant d’être mis sur le marché. (Il faut noter que les critères de sécurité sont considérés comme beaucoup moins importants lorsqu’il n’y a pas assez de nourriture…)

Les critères de sécurité

• Les aliments doivent respecter l’équilibre alimentaire et apporter des éléments nutritionnels suffisants (protéines, sucres, vitamines).

• Ils ne doivent pas contenir de résidus (déchets) toxiques (pesticides).

• Ils ne doivent pas contenir de microbes (listéria) qui pourraient provoquer une intoxication alimentaire.

• Ils doivent être préparés et conservés dans le respect des règles d’hygiène.

• Ils doivent avoir une qualité de goût et de couleur ainsi qu’une bonne durée de conservation. Souvent, les produits de meilleure qualité sont plus chers.

Le situation de l’alimentation mondiale

• La situation de l'alimentation dans le monde est caractérisée de nos jours par un déséquilibre entre des zones riches et des zones extrêmement appauvries. Dans les premières, si l'on excepte quelques aberrations historiques comme des famines provoquées par les autorités politiques (par exemple en Ukraine sous Staline), la disette a disparu depuis au moins un siècle.

• Tandis que, dans les secondes, qui regroupent la très grande majorité de la population de la planète, la faim reste, selon les termes de l'Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), «la manifestation la plus extrême de la pauvreté et du dénuement».

Les chiffres

• La première donnée concernant l'alimentation mondiale est la capacité de la planète à produire de la nourriture.

• Sur 130,5 millions de km2 de terres émergées fermes, donc à l'exclusion des lacs et cours d'eau, 49,6 millions sont consacrés à l'agriculture, dont 34,6 millions au pâturage permanent, et 15 millions aux divers types de cultures.

• La moyenne des terres par habitant s'établit donc, si l'on ne prend en compte que les terres arables cultivées, autour de 0,25 ha par habitant et par an, et cette moyenne devrait continuer à baisser et atteindre 0,15 ha par habitant et par an en 2050.

• Selon les chiffres de la FAO <2002>, 815 millions de personnes étaient sous-alimentées dans le monde en 1997-1999, contre 900 millions environ dans les années 1970.

• Sur ces 815 millions, 777 se trouvent dans les pays du tiers-monde, 27 millions dans les pays anciennement socialistes en transition vers l'économie de marché, et 11 millions dans les pays riches.

• En Asie vivent 61 % des personnes sous-alimentées ; c'est en Afrique noire que se trouve la proportion la plus forte de malnutris : 34 %, contre 17 % en moyenne dans l'ensemble des pays du tiers-monde.

Les défis et les remèdes

• Il faut distinguer entre l'aide alimentaire, destinée à faire face aux situations d'urgence, et l'aide extérieure à l'agriculture, qui vise à renforcer l'agriculture des pays du tiers-monde et, notamment, l'infrastructure du monde paysan (pour environ un quart du montant de l'aide totale).

L’aide alimentaire d’urgence

• L'aide alimentaire d'urgence a connu des mouvements brusques dans les années 1990, tout en étant toujours supérieure à 10 millions de tonnes ; elle est de plus en plus contestée car elle coûte cher - le prix du transport de la nourriture représente 30 % du budget global - et elle demande un temps en général trop long pour arriver là où elle est attendue - cinq semaines en moyenne.

L’aide à l’agriculture

• L'aide à l'agriculture, bilatérale ou multilatérale, qui était de 12,6 milliards de dollars en 1998, n'était plus que de 10,7 milliards de dollars en 1999 (dernier chiffre disponible fin 2002), et a poursuivi son déclin en 2000.

L’aide extérieure

• Cependant, les aides extérieures diverses ne constituent pas une solution sur le long terme, selon nombre d'organismes ou de groupes qui s'opposent à la politique de la FAO et qui se sont fait entendre lors du Sommet de Rome en 2002.

• Les déséquilibres qui affectent la situation de l'alimentation dans le monde sont en effet structurels, tandis que les aides diverses, pour leur très grande part, n'ont guère d'effets autres que superficiels.

La faim

• Alors que la production mondiale de nourriture serait suffisante pour nourrir les 6 milliards d’êtres humains, il y a toujours, dans les années 2000, des hommes, des femmes et des enfants qui souffrent de la faim : 1 être humain sur 10.

Les pays en développement

• En Asie du sud-est (la Chine, l’Inde), 2 habitants sur 3 souffrent de sous nutrition.

• En Afrique subsaharienne, 1 habitant sur 4 souffre de sous nutrition.

Les pays industrialisés

• En Russie ou dans les pays de l’ex URSS, les gens sont mal nourris car les changements politiques des années 80 ont entraînés une trop forte et trop brutale augmentation des prix.

• En France, certains enfants sont mal nourris, même s’ils n’ont pas la sensation de faim, car leur alimentation n’est pas variée, ni équilibrée. Ils mangent beaucoup mais leur alimentation est trop riche en sucre ou en graisse et ils sont confrontés au problème de l’obésité.

Les enfants et la faim

• Les principales victimes de la malnutrition sont les enfants. Ils manquent de protéines (qui construisent et entretiennent le corps), de vitamine A (très importante pour les yeux et la peau), de fer (qui fixe l’oxygène transporté par le sang) et d’iode (qui est un oligo-élément essentiel pour le corps humain).

• Ces manques provoquent des retards de croissance : les enfants grandissent moins vite que les autres et ont un poids insuffisant. De plus, ils risquent de perdre la vue, de développer des handicaps ou même de mourir.

• Les enfants peuvent mourir à cause de la malnutrition de leur maman, de maladies infectieuses qui surviennent car ils sont trop faibles ou de diarrhées graves dues à la consommation d’eau polluée.

Les enfants et la faim

Les principales causes de la faim:

La guerre• En Somalie, en Éthiopie, en Afghanistan ou dans

d’autres pays en conflit, les populations fuient les combats et se réfugient dans des camps surpeuplés et mal approvisionnés en nourriture. L’économie et la production alimentaire des pays sont stoppées par les conflits. Les routes qui permettent la circulation des marchandises alimentaires sont coupées ou contrôlées par les combattants.

Les principales causes de la faim:

la pauvreté• Dans le monde, les richesses ne sont pas

réparties de manière égale entre les habitants des pays. 80% de la richesse appartient à 20% de la population. Le plus grand nombre d’humains se partage la plus petite quantité de richesses.

Les principales causes de la faim:

Le climat• Les sécheresses, les ouragans ou les inondations ont des

conséquences moins étendues et moins durables que la guerre ou la pauvreté car les régions touchées peuvent souvent compter sur la solidarité des régions ou des pays voisins.

• Cette solidarité s’exprime alors par des dons de nourriture.

• En revanche, l’avancée du désert dans certaines parties d’Afrique (la désertification) provoque des changements graves dans les productions agricoles des régions touchées. Le Sahel, au sud du Sahara, est devenu, au cours des dernières décennies, une zone de moins en moins fertile et touchée par de nombreuses famines dévastatrices. Cette zone comprend le Sénégal, la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Nigéria, le Tchad, le Soudan. On peut y ajouter l’Ethiopie et la Somalie.

L’or bleu

L’or bleu

• Vue de l’espace, notre terre semble bien petite et ressemble à une sphère recouverte du liquide eau, aussi l’appelle-t-on « la planète bleue ». On évoque le terme de planète bleue car l’eau recouvre 70% de la surface du globe. 97% de cette eau se situe dans les océans. L’eau douce, représente 3% de l’eau totale de notre planète, on la trouve dans les rivières, les lacs, les glaciers. L’eau est donc présente partout (nuage, source) sur notre planète et peut se transformer en trois états, liquide (mer), solide(glace), gaz (vapeur).

Le cycle d’eau

• L’eau est un bien naturel renouvelable, disponible en permanence grâce au phénomène de l’énergie solaire.

• Sous l’effet du soleil, l’eau s’évapore des océans et de la terre et se retrouve dispersée à nouveau tout autour de la Terre.

• Cette eau s’écoule dans les rivières, s’infiltre dans la terre et alimente les nappes souterraines ou phréatiques. Sur les continents, les précipitations sont annuellement supérieures de 44 000 km3 à l’évaporation.

• Les continents vont donc renvoyer ce volume d’eau aux océans, à mesure que l’eau des rivières et des nappes souterraines s’écoule. C’est ainsi que se forme de façon perpétuelle le cycle de l’eau.

L’eau- source de la vie

• L’eau permet la vie sous toutes les formes et de nombreux organismes vivants contiennent de l’eau d’eau.

• Pour l’être humain, les organes qui le composent contiennent un pourcentage d’eau de 65% d’eau. Par exemple notre peau contient 70 % d’eau, nos reins 83 %, notre cerveau 75 %, nos os 22%.

• Certaines espèces animales sont presque exclusivement composées d’eau (le poisson 80%, la méduse 98%).

5 usages principaux de l’eau

• L’usage domestique : il s’agit de l’eau utilisée chez soi comme la lessive, la cuisine, l’action de se laver.

• L’usage agricole, il s’agit d l’eau que l’on utilise pour faire pousser des légumes, des céréales, ou pour faire boire les troupeaux. L’agriculture permet de nourrir les hommes et sans eau pas d’agriculture.

• L’usage industriel, il s’agit de l’eau utilisée pour la fabrication d’objet ou de biens dont l’homme a besoin d’eau.

• L’usage des loisirs, il s’agit souvent de piscine ou l’on eut peut se détendre entre amis.

• L’usage des transports, il s’agit de faire circuler sur l’eau, des péniches, bateaux qui vont transporter des voyageurs ou des marchandises.

L’Eau dans les pays du Sud

• L'eau est devenue un problème majeur en raison de l’augmentation de la population mondiale et des évolutions du climat.

• L'essentiel des ressources en eau douce est constitué des précipitations (pluie, neige), des eaux de surface (rivières, lacs, barrages) et des eaux souterraines.

• Cette ressource est extrêmement dépendante du climat, de la nature des sols et des modes de gestion et transporte de nombreuses maladies parasitaires liées à l'eau.

Les pluies dans les pays du Sud

• En Afrique, les averses sont généralement courtes (une heure ou deux, le plus souvent) et parfois violentes (les plus intenses dépassent 100mm/heure). Pour les mesurer, on utilise des pluviographes.

Les mares dans les pays du Sud

• Les mares temporaires se remplissent au début de la saison des pluies.

• Leur niveau varie au rythme des averses et des périodes sans pluie. La plupart d'entre elles restent en eau pendant toute la saison des pluies et même au-delà. Cependant, certaines, très rares, se vident plus rapidement.

• La montée du niveau de la mare se fait en quelques heures, pendant et juste après une averse. Cette rapidité s'explique par la faible durée des averses (en général une heure ou deux).

• En général, le ruissellement de l'eau à la surface du sol n'a pas le temps de former de véritables rivières. Ce ne sont que des petits ruisseaux qui arrivent à la mare temporaire qui occupe la zone la plus basse.

Les fleuves tropicaux

• Les grands fleuves "tropicaux" présentent plusieurs particularités : ▫ Des événements climatiques très marqués (crues,

sécheresses, érosion et transport solide...), ▫ Des écosystèmes naturels souvent peu connus et

longtemps restés intacts,▫ Des systèmes d'exploitation humains traditionnels peu

intensifs adaptés à ces écosystèmes naturels, ▫ Une accélération récente de l’action des habitants sur

ce milieu (barrages, irrigation, déforestation, pollutions...).

Les maladies liées à l’eau

• En zone tropicale, de nombreux parasites se développent dans l'eau courante, stagnante ou stockée.

• A cause de l’agriculture intensive et de l’exploitation des forêts, le milieu naturel recule et les eaux de surface se déplacent.

• Les maladies liées à l'environnement réapparaissent dans un milieu nouveau : des espèces de parasites sont introduites dans les régions où elles n'existaient pas ou prolifèrent (se multiplient) dans des eaux qu'elles occupaient déjà.

L’offre et la demande d’eau

• De nos jours, plus d'un tiers de l'humanité soit plus de 2 milliards d'habitants survivent avec moins de 5 litres d'eau par jour, moins de 1700 m3 par an, c'est ce qu'on appelle le " stress hydrique ".

• Dans la zone qui s'étend de la Tunisie au Soudan et au Pakistan, c'est-à-dire dans plus de 20 pays d'Afrique du Nord et du Proche-Orient, chaque habitant doit se contenter en moyenne de moins de 3 litres d'eau par jour, soit moins de 1000 m3 d'eau douce par an, une situation dite de "pénurie chronique".

• Impossible dans ces conditions d'avoir une bonne hygiène et de vivre dans l'opulence. L'eau douce est donc une denrée rare pour des milliards d'habitants.

• Dans ces pays pauvres, 4 millions de personnes meurent chaque année de maladies liées au manque d'eau. 6000 enfants meurent chaque jour dans le monde pour avoir consommé une eau non potable alors que leur maladies sont faciles à soigner.

• En Occident c'est tout le contraire; nous gaspillons généralement cette eau pourtant si précieuse. Nous consommons chacun au moins 15 à 20 fois plus d'eau que les habitants des pays sous-développés et beaucoup plus encore dans l'industrie et l'agriculture.

volumes d'eau utilisés dans le monde par les différents secteurs du marché.

Les réserves d’eau douce

• A l'échelle de la planète, on estime qu'environ 40000 km3 d'eau douce s'écoulent chaque année sur les terres émergées, lesquels, partagés entre les 6 milliards d'individus, devraient fournir 6600 m3

d'eau douce à chacun soit plus de 18000 litres d'eau par jour !

• Nous sommes largement en-dessous de ce quota et les réserves d'eau douce sont donc globalement suffisantes pour répondre à l'ensemble des besoins.

La répartition inégale d’eau

• Les réservoirs d'eau douce sont très inégalement répartis à la surface du globe. Alors que les pays occidentaux par exemple ont pour la plupart la chance de posséder d'énormes réserves qui se renouvellent chaque année pour alimenter une population qui accuse une faible croissance démographique,

• Beaucoup de pays tropicaux et insulaires n'ont pas d'eau en suffisance, subissent une croissance démographique galopante et connaissent des difficultés d'approvisionnement extrêmement pénalisantes.

• Ceux des régions arides notamment sont dans une situation de stress hydrique sévère et il suffit d'une sécheresse pour décimer les populations les plus faibles et le bétail.

Pénurie d’eau douce en 2025?

• Près d'un demi-milliard d'habitants de 31 pays, la plupart du Moyen-Orient et d'Afrique souffrent aujourd'hui du manque d'eau.

• Selon l'ONU, au taux actuel de croissance de la population et de ses besoins en eau douce, en 2025 la quantité moyenne d'eau douce disponible devrait chuter de 6600 à 4800 m3 par habitant et par an, soit une réduction de près d'un tiers.

• A cette date, les experts estiment que 5 fois plus d'habitants qu'aujourd'hui seront touchés par la pénurie d'eau, ce qui représentera 2.8 milliards d'habitants soit 35% de la population estimée de la Terre à cette époque !

La réduction de consommation

• Tous les efforts se concentrent aujourd'hui dans la sensibilisation du public et du monde agricole.

• Si les citoyens peuvent facilement réduire leur consommation d'eau, un changement de mentalité dans le secteur agricole ne s'opère pas du jour au lendemain et requiert des investissements que tous les fermiers ne sont pas en mesure de réaliser sans l'aide de l‘État.

L’irrigation

• Le problème de l'irrigation est important car c'est l'agriculture qui nourrit toute la population de notre planète. Sa productivité ne peut qu'augmenter et avec elle la surconsommation d'eau douce. Déjà excessive, celle-ci devrait encore augmenter de 17% jusqu'en 2025.

• Pour maîtriser la consommation d'eau du secteur agricole, il est donc urgent d'amélioration la gestion globale de l'irrigation en incitant les fermiers à utiliser les nouvelles méthodes

L’irrigation en Jordanie

Les solutions aux problèmes d’eau:

Une irrigation plus efficace• De nouvelles techniques pour amener l’eau aux

plantes comme la micro-aspersion qui, goutte-à-goutte, réduit de 50% la consommation d’eau;.

• Choisir des plantes qui demandent moins d’eau.• Pratiquer la culture hydroponique (sans le

support du sol, qui réduit les pertes d’eau et qui nourrit des cultures sous serre),

• Faire deux cultures sur le même espace Ŕ arbre et légume - pour n’arroser qu’une fois au lieu de deux; la culture en terrasses).

La micro aspersion

• La Micro Aspersion est un système d'arrosage particulièrement adapté aux grands massifs fleuris et aux rocailles.

• C'est une pluie très fine qui arrose à basse pression (cela n'abîme pas les fleurs, même fragiles) et sur différentes distances assez larges ( 1 à 3 mètres de rayon suivant les marques).

Autres solutions…

• Œuvrer, avec les collectivités rurales, au développement de nouvelles techniques agricoles requérant peu de main d'oeuvre et de techniques de gestion des ressources naturelles, adaptées à une main-d'œuvre réduite.

• Enrayer le déclin considérable de la recherche agricole financée par des fonds publics et renforcer les institutions scientifiques africaines, afin de progresser dans des domaines tels que la nutrition du sol, la gestion de l'eau, et des cultures novatrices, au rendement plus élevé, adaptées aux conditions africaines

L’eau

• http://www.youtube.com/watch?v=dx7C3CTIsa8

• http://www.youtube.com/watch?v=Vh_N9gylhu0&feature=related

• http://www2.tfo.org/education/video/GP008273?f=0

• http://www2.tfo.org/education/video/GP008275?f=0

• http://www2.tfo.org/education/video/GP008271?f=0

• http://www2.tfo.org/education/video/GP008279?f=0