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L’architecture du paysage pour construire un cadre de vie de qualité Avec le soutien de

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L’architecture du paysage

pour construire un cadre de vie de qualité

Avec le soutien de

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Prendre soin du paysage, c’est prendre soin du cadre de vie

Dans mon quartier, en ville, à la campagne, le paysage est partout. Le comprendre puis s’en inspirer pour aménager et construire, c’est promouvoir la qualité de notre cadre de vie.

n Le paysage est partout

Les saisons, le temps qui passe modifient sans cesse le paysage. Les changements climatiques sont sur le point de le transformer profondé-ment. Mais l’un des acteurs les plus actifs de son évolution est l’activité humaine : le paysage est bien cette succession de mo-numents naturels, montagnes, lacs, rivières et forêts, il est aussi le cadre de vie dans lequel nous vivons chaque jour. Il est le panorama lointain que nous voyons de notre fenêtre et le parc voisin où nous emmenons jouer nos enfants, la montagne que nous arpentons le week-end et la rue où nous faisons nos courses.

nLe paysage est aménagé

Il est équipé, adapté aux besoins de la société. A ce titre, il est à l’origine des processus d’aménagement du territoire. Il est une valeur à protéger, mais surtout un catalyseur de projets, capable d’inspirer la construction d’un nouveau quartier, l’aménagement d’une route ou la préservation d’une réserve naturelle.

n Le paysage est culturel

Comprendre le paysage, c’est d’abord comprendre le vivant. Cela exige des compétences dans les domaines de l’hy-drologie et de la géologie, de la botanique, mais aussi une sensibilité aux comportements des hommes, aux aspirations et valeurs de la société. Com-bien de villes en Suisse se sont développées en tournant le dos à leur lac, vécu comme une me-nace dont il fallait se protéger ? Une perception aujourd’hui complètement inversée : vivre au bord de l’eau est un luxe recherché et les rives et berges publiques sont réaménagées partout à des fins de loisirs et d’agrément. La perception du paysage s’inscrit dans une époque et une culture. Elle est très largement partagée.

n Le paysage est vivant

Le travail avec le vivant induit la notion de temps et d’évolution comme une donnée essentielle du projet paysager. Contrairement aux espaces bâtis, le projet paysager est en constante évolution et n’est jamais totalement « achevé »,

son développement n’a pas d’échéance. Dès lors, les mesures d’accompagnement et leur pilo-tage présentent une importance déterminante. Ce suivi fait partie du projet paysager qui s’inscrit dans des temps longs, dépassant largement le temps de la réalisation.

n Le paysage est durable

Aménager le paysage consiste à planifier et conce-voir des espaces ouverts et durables à tous les niveaux du contexte urbain :

• dans les centres urbains et les périphéries, ce sont les parcs, les places, les rues, les arbres, en tenant compte des adaptations nécessaires au changement climatique ;

• dans les espaces ouverts, ce sont les interstices entre agglo-mérations et paysages agricoles, les sites de loisirs et de détente, les réserves naturelles, les forêts, avec une attention particulière à la biodiversité.

A l’échelle régionale ou natio-nale, aménager avec le paysage c’est veiller à l’intégration des caractéristiques paysagères

dans l’aménagement des grandes infrastructures, routes, transports publics, production d’énergie.

n Le paysage est un patrimoine

La sauvegarde des jardins historiques engage les mêmes compétences et responsabilités que la protection du paysage à grande échelle. En identifiant et conservant des installations d’importance sur le plan cultu-rel, elle contribue à nourrir la mémoire collective et donc au vivre ensemble.

Les rives du Rhône sont toujours plus sollicitées pour la détente. (Ici la plage Au Moulin, à Vernier)

« Il n’y a pas une route et une montagne, mais une route/montagne, une montagne qui se fait route. Il y a des sympathies, des maisons/lierres, des châteaux/paysage, des choses qui filent les unes dans les autres. »

Henri Gaudin

« Un objectif de qualité paysagère désigne la formulation par les autorités publiques compétentes, pour un paysage donné, des aspirations des populations en ce qui concerne les caractéristiques paysagères de leur cadre de vie. »

Extrait de la Convention européenne du paysage, Florence, 2000

Un parc de quartier qui permet aux riverains de jardiner, une berge aménagée pour le délassement et la convivialité. Le paysage et l’espace public tissent des liens serrés avec les habitants, à tous les niveaux du contexte urbain.

Le parc de l’Ancien-Palais évolue avec ses riverains : ici un jardinier amateur cultive des plantes en bacs. (Bureau : Paysagestion)

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L’architecte-paysagiste crée des espaces de vie dans lesquels l’être humain se développe, tout en encourageant la découverte de la nature et la biodiversité. Des paysages planifiés avec soin et des espaces libres bien conçus exercent une influence positive sur la qualité de vie de la population, ainsi que sur l’attractivité des communes et des villes. Cette garantie de qualité est essentielle dans les processus de densification.

L’architecte-paysagiste est un « généraliste éclairé », qui déploie des compétences en matière de qualité du sol, de gestion de l’eau, de végétation, des domaines techniques de la construction, comme la connaissance des matériaux et leur mise en oeuvre. Il est sensible aux usages du site de projet, et aux attentes du maître d’ouvrage. Il garantit la maîtrise technique et financière du projet.

L’architecte-paysagiste joue un rôle-clé dans les projets d’espace ouvert, comme pilote ou membre d’une équipe pluridisciplinaire, qu’il s’agisse de l’aménagement d’un espace public, d’un parc, de pieds d’immeubles, de zone indus-trielle.

Il travaille en équipe pluridis-ciplinaire, le plus souvent avec les spécialistes de l’environne-ment, les ingénieurs civils ou en transports, les architectes et les urbanistes.

La profession d’architecte-paysagiste est représentée en Suisse par une constellation de quelque 300 bureaux d’études, répartis sur tout le territoire, avec une prééminence dans les centres urbanisés.

Les collectivités publiques, cantons et communes, em-ploient de plus en plus ces professionnels de l’architecture du paysage, dans les services en charge de l’aménagement du territoire, du patrimoine, de l’environnement, de la nature et du paysage.

Les droits et devoirs de l’architecte-paysagiste sont représentés par la Fédération suisse des architectes-paysa-gistes, la FSAP. Celle-ci est organisée en groupes régionaux et dotée d’un comité central.

Son rôle est de défendre les intérêts de la profession auprès de ses partenaires, profession-nels de disciplines voisines comme la SIA, Société des ingénieurs et architectes, dont elle est une société spécialisée. Elle garantit qualité et profes-sionnalisme de ses membres auprès des maîtres d’ouvrage, publics ou privés.

La FSAP édite régulièrement des prises de position sur des sujets concernant son do-maine d’activité. Elle s’engage et soutient financièrement de nombreuses manifestations, publications ou institutions comme la Distinction romande d’architecture, le Forum Bâtir et Planifier, le Forum Paysage ou les archives suisses de l’architec-ture du paysage.

Elle édite anthos, la seule revue francophone (bilingue) consacrée exclusivement à l’architecture du paysage.

L’architecte-paysagiste qualifié s’engage à :

• mener un mandat/un projet de A à Z, du développement d’idées à sa mise en œuvre et à sa gestion.

• agir en faveur du paysage et de sa profession le plus large-ment possible ;

• jouer pleinement son rôle de concepteur dans les processus de planification et d’aménage-ment du territoire ;

• s’investir auprès des man- dants publics, institutionnels et privés pour que leurs projets de planification et de réalisation intègrent le paysage, dans leur propre intérêt autant que dans celui de la société ;

• respecter les normes et conventions auxquels il adhère, notamment en ce qui concerne le traitement des collaborateurs, le respect des conventions collectives de travail, mais aussi envers ses maîtres d’ouvrage, le respect des normes de construction.

nÉvaluer la capacité du site à recevoir le programme prévu. Proposer une éventuelle adaptation de celui-ci.

nPenser le paysage comme un patrimoine com-mun, l’espace public comme un lieu d’appropriation pour tous.

nComprendre le site, sa topographie, sa végé-tation, ses réseaux, ses usages. Son histoire, ses qualités et potentiels.

nFavoriser des solutions durables dans toutes les dimensions de son projet.

Les 4 règles éthiques de l’architecte-paysagiste Le projet paysager en 4 étapes:

nAssurer le suivi du projet, son entretien. Intégrer les usages nouveaux, anticiper et accepter son évolution dans le temps.

nRechercher la complé-mentarité et l’interdiscipli-narité à chaque étape du projet.source : Portrait de la profession, FSAP, 2018

nComposer un projet d’aménagement dans la logique du site, s’inscrire dans son histoire, pour le transformer sans le trahir.

nFavoriser l’économie de moyens, tant en ressources naturelles, sol, eau, énergie, qu’en moyens de construction.

L’architecte-paysagiste travaille dans un cadre clair et réglementé

Profession : architecte-paysagiste« Qu’est-ce que le métier d’architecte-paysagiste ? Participer à l’inscription des équipements collectifs dans le paysage, en essayant de le blesser le moins possible, de réintroduire du végétal, de relancer une sorte de dialogue entre le bâti et le planté. » Erik Orsenna

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les spécialités

La profession compte aussi bien des spécialistes de l’aménagement de l’espace public urbain que des concepteurs de jardins privés, des professionnels du grand territoire que des artisans du patrimoine.

Le caractère transversal et fédérateur du paysage mène de plus en plus souvent les architectes-paysagistes vers des missions de coordination entre mandataires, lors de l’aménagement de nou-veaux quartiers par exemple.

le marché

L’accès au mandat pour les bureaux privés a lieu par le biais d’appel d’offres avec mise en concurrence, le concours, ouvert ou sur invitation, le mandat d’études parallèles ou le mandat direct, conformément aux règles des marchés publics.

L’architecte-paysagiste est compétent pour piloter des équipes pluridisciplinaires lorsque l’enjeu du paysage, de l’espace public ou du jardin est majeur. Il joue parfois un rôle d’expert-conseil sur certaines questions précises.

la plus-value

L’une des plus-values pour la maîtrise d’ouvrage à travailler avec un bureau d’étude indépendant d’une entreprise est la garantie des coûts.

L’architecte-paysagiste évalue le coût de la réalisation projetée, élabore un descriptif détaillé des prestations nécessaires dans le cadre de l’appel d’offres et conseille le maître de l’ouvrage pour l’attribution des travaux. Il assure ensuite le suivi des coûts et la conformité des travaux jusqu’au terme de la réalisation.

la norme

Les prestations et les honoraires des architectes-paysagistes sont réglés par la norme SIA 105.

Dans le cadre de mandats publics d’une certaine importance, la relation de travail entre l’architecte-paysagiste et le maître d’ouvrage est placée sous les règles de la norme SIA 112 Modèle – Étude et conduite de projet.

L’architecte-paysagiste décrit les prestations des entreprises de réalisation selon le Code des frais de constructions (CFC) 400.

La plaine de Plainpalais, espace public à grand paysage. (Bureau ADR)

Les cinq premiers prix du concours pour l’aménagement de Rive ont été décernés à des architectes-paysagistes. (lauréat : Bureau Pascal Heyraud)

Les enjeux paysagers de la Rade sont majeurs. Plusieurs projets y ont cours simultanément. (Ici la jetée du jet, MIDarchitecture et Ingeni)

Sait faire Doit faire

Les architectes-paysagistes maîtrisent les différentes échelles du paysage : les espaces naturels, agricoles, publics, places, parcs historiques et rues qui composent le grand paysage et le paysage urbain relèvent de leurs compétences.

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L’architecte-paysagiste peut être pilote de l’équipe pluridisci-plinaire dans le cadre de procé-dures, publiques ou privées, où l’enjeu de l’espace non-bâti est majeur, par exemple lors de :

• concours d’aménagement de l’espace public ou du paysage ;

• mandat d’études parallèles (MEP) pour l’espace public ou le paysage ;

• appel d’offres public.

Ces procédures concernent par exemple la conception et la réalisation des aménagements extérieurs, l’esquisse du projet et son intégration dans le paysage, par exemple :

• requalification ou plan de gestion pour espaces verts à toutes les échelles : parc d’agglomération ou de quartier, jardin historique ;

• interfaces de transports : place de gare, espaces publics accompagnant une nouvelle infrastructure de transports ;

• voies de mobilité douces : voies vertes d’agglomération, promenade riveraine ou en milieu naturel ;

• renaturation de rivière.

L’architecte-paysagiste est obligatoire au sein de l’équipe pluridisciplinaire dans le cadre de procédures, publiques ou privées, où l’enjeu de l’espace non-bâti est important, par exemple lors de :

• concours de projets d’architecture et d’aménage-ment paysager ;

• mandat d’études parallèles ou MEP ;

• élaboration d’instruments de planification comme les plan localisé de quartier (PLQ), plan directeur communal (Pdcom), ou plan directeur de quartier (PDQ), plan de site, image directrice, etc ;

• appel d’offres public pour ces mêmes enjeux.

Ces procédures concernent par exemple la conception et la réalisation des aménage-ments extérieurs, l’esquisse du projet et son intégration dans le paysage, par exemple :

• un équipement public, école, hôpital, musée, centre sportif, etc ;

• un nouveau quartier, comprenant rues, places, cours, espaces publics et collectifs, pieds d’immeubles, etc.

Concours et appels d’offresComment donner plus de place au paysage ? Marche à suivre pratique à l’attention des maîtres d’ouvrage publics et privés.

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« Une culture du bâti de qualité soutient des transports durables et une utilisation responsable du sol, augmente les espaces verts urbains et favorise la santé et la biodiversité. »*

Le parc Beaulieu à Genève a fait l’objet d’un plan de gestion, qui permet son entretien au quotidien dans le respect de sa substance historique et des usages contemporains. (Bureau Paysagestion)

Ancien parking, la place du Vélodrome est devenue une place de quartier. (Bureau Pascal Heyraud)

Construire une place de jeux dans un parc : le travail de composition de l’architecte-paysagiste s’exerce à différentes échelles. (Bureau Paysage n’co)

projet avec enjeu d’espace public ou de paysage majeur :

projet avec enjeu d’espace public ou de paysage important :

« La valeur et le caractère irremplaçable des paysages et du patrimoine culturel européens doivent être renforcés, en mettant l’accent non seulement sur les villes et l’espace urbain, mais aussi sur les espaces périphériques et ruraux et leur interconnexion. » *

* Les deux citations sont tirées du texte de la Déclaration de Davos, conférence des Ministres de la culture, 2018

Les professions du paysage en Suisse sont enseignées dans deux écoles : hepia, la Haute école de paysage, d’ingéniérie et d’architec-ture de Genève, et la HSR, Hochschule für Technik, Rapperswil. Le niveau de diplôme obtenu est le bachelor, en six semestres. Chaque année, ce sont une trentaine de diplômés qui sortent de la filière architecture du paysage de hepia, et une trentaine de Rapperswil.

L’architecture paysagère est ensuite diffusée dans des cursus de master complémentaires, centrés sur le développement spatial et paysager, que ce soit dans le cadre du « Master of Science in Engineering » à la HSR ou du « Master en Développement Territorial » de l’hepia, en collaboration avec l’université de Genève.

Au niveau universitaire, l’EPF Zurich et l’Università della Svizzera Italiana offrent des cursus focalisés sur l’architecture paysagère dans le cursus d’études de base de leurs départements d’archi-tecture. L’EPF Zurich permet de soutenir des thèses de doctorat consacrées à des thèmes relevant du domaine de l’architecture paysagère. A partir de 2020, l’EPFZ offrira un Master en architecture du paysage (Msc LArch).

Une formation pluridisciplinaire

Ecoles du paysage en Suisse

hepia - haute école de paysage, d’ingéniérie et d’architecture de Genève

HSR - Hochschule für Technik de Rapperswil

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Quelques outils pour mieux intégrer les enjeux du paysage et la qualité du cadre de vie

Rôle de la FSAP

Professionnels

Jury

www.fsap.ch

Programme

FSAP | Rue du Doubs 32 | 2300 La Chaux-de-FondsTél. +41 32 968 88 89 | Courriel : [email protected]

Impressum • Conception : Hoffmeyer paysage & communication sàrl • Graphisme : Jonas Lovy, www.jonaslovy.ch • Images : Stéphane Dondicol | archigraphie.ch, Philippe Cointault | Reto Duriet photography | DR • Impression : Moléson impressions | Route du Nant-d’Avril 107 | 1217 Meyrin

Exemple de texte pour la rubrique Type de procédure (MEP, SIA 143) :

« Marché destiné à une équipe interdisciplinaire com-prenant les domaines de l’architecture du paysage, de l’ingénierie. Le pilotage de l’équipe doit avoir les compétences soit d’un architecte-paysagiste, soit d’un architecte ou d’un ingénieur en environnement expé-rimentés en paysage. »

Exemple de texte pour les Conditions de participation (concours SIA 142) :

« Le concours s’adresse aux bureaux d’architectes, d’ingénieurs civils et d’architectes-paysagistes.

La constitution d’une équipe pluridisciplinaire de mandataires est obligatoire.

Pour la phase de sélection des équipes pluridiscipli-naires, les candidatures comprendront au minimum les compétences suivantes :

• Architecte (pilote)• Architecte-paysagiste• Ingénieur civil »

Textes pour appels d’offres et concoursGouvernance des projets

Dès le début du processus de concours, de MEP ou d’appel d’offres, le maître d’ou-vrage ou son bureau assistant s’adjoint les compétences d’un ou de plusieurs architectes- paysagistes pour l’élaboration du cahier des charges et la participation active au jury ou à la sélection des équipes candidates.

Le cahier des charges du concours ou de l’appel d’offres précise les attentes en matière d’espace public et de paysage, de manière aussi détaillée que pour les bâtiments. Il fixe les exigences du maître d’ou-vrage en matière de type et de qualité d’usages, d’ambiances et de végétation, définit des principes pour la gestion des eaux et l’utilisation du sol (part de pleine terre), etc.

La FSAP peut orienter les maîtres d’ouvrage vers ses membres les plus appropriés, par exemple lors de l’élabo-ration de cahier des charges ou de la sélection de jury. Les membres FSAP se portent garants de la conformité du programme aux règles de la profession, puis au respect de son contenu tout au long de la procédure.

La FSAP tient à la disposition des maîtres d’ouvrage et des autres professionnels de l’amé-nagement, architectes, ingé-nieurs, urbanistes, spécialistes de l’environnement, la liste des bureaux professionnels com-pétents pour participer à des équipes pluridisciplinaires.