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LA TECHNOLOGIE À L’ŒUVRE Mensuel sauf juillet Douzième année Numéro 131 Octobre 4 EUR www.smartbusiness.be Bureau de dépôt: Anvers X - P 2A9067 ET AUSSI: Windows 8: Ergonomie: votre santé au bureau : le tendon d’Achille de votre sécurité Innovation: cinq visions Twitter: huit conseils de joueurs de tennis CINQ MYTHES parc d’imprimantes sur votre IMPRESSION MOBILE, GESTION DE DOCUMENTS ET ÉCONOMISER

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LA TECHNOLOGIE À L’ŒUVRE

Mensuel sauf juillet Douzième année Numéro 131 Octobre 4 EUR www.smartbusiness.beBu

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Titel

ÉDITO

3SMART BUSINESS STRATEGIES

OCTOBRE 2012

RÉDACTEUR EN CHEF RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT TRADUCTION ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO

MISE EN PAGES WWW.SMARTBIZ.BE SALES MANAGER SENIOR ACCOUNT MANAGER SALES ASSISTANT

MARKETING MANAGER MARKETING ASSISTANTABONNEMENTS ÉDITEUR RESPONSABLE CONTACT AVEC LA RÉDACTION

Minoc Business Press NV Parklaan 22/10 2300 Turnhout Tél: 014/46.23.00 Fax: 014/46.23.66

La côte Est des Etats-Unis a été ravagée

par une tempête tropicale ces dernières

semaines. Une tempête est aussi passée par

mon habitation, j'ai nommé le magasin de

meubles Gova de Lier, qui devait me livrer

une chambre à coucher et une armoire.

Cinq meubles, six dégâts: il faut le faire!

Pire encore, les monteurs de Gova sont

également parvenus à endommager le

plafond de ma toute nouvelle maison. C'est

évidemment un accident, mais ce n'est

pas moins ennuyeux. Notamment parce

que nous ne nous en sommes aperçus

qu'après leur départ. Gova ne semble pas

avoir l’intention de rembourser les dégâts.

Même une compensation symbolique est

hors de question. “Votre dossier n’est pas

assez solide”, ma expliqué l'antipathique

responsable du service planning.

Je pensais que c'était la sûreté de l'Etat

qui conservait des dossiers sur certaines

personnes, mais apparemment les

magasins de meubles le font aussi. J'ai

toujours eu du mal à comprendre les

entreprises qui se méfi ent de leurs clients

ou � pire encore � qui les considèrent

comme des demi-criminels. Car qui d'autre

aurait donc pu causer ces dommages dans

une pièce neuve et vide?

Cher Gova de Lier, voici une petite

confi dence (ou deux): vous pouvez agir

autrement. Je me souviens d'un membre

de ma famille qui, après l'installation de sa

nouvelle cuisine, a remarqué que le sol était

endommagé. Le fabricant de la cuisine

en question s'est confondu en excuses et

a payé une compensation d'une centaine

d'euros. Le membre de ma famille en

question en parle encore aujourd’hui. C’est

une autre confi dence: les gens parlent.

Tout comme les photos des dégâts de Gova

parlent sur mon blog. Et sur Twitter. C'est

ainsi que les choses se passent à l'ère des

médias sociaux.

Ce genre d'histoire explique également,

à mon sens, le succès de chaînes comme

IKEA. Personne n'aime monter soi-même

ses meubles. Et vous vous êtes sans doute

aussi gratté le crâne face à un plan de

montage incompréhensible. Ce n'est donc

pas ce qui explique le succès d'IKEA. Il

tient peut-être bien à leur soutien client.

J'ai remarqué qu'IKEA ne fait aucun

problème pour remplacer un meuble ou

un élément de meuble. Et au moins, vous

n'êtes pas considéré comme un demi-

criminel.

P.-S.: Bienvenue dans le Smart Business 131.

Nous ne parlerons plus de magasins de

meubles, mais bien de gestion des documents

et des impressions, d'innovation, de Windows 8,

d'ergonomie et de sécurité. Et aussi des joueurs

de tennis et de Twitter, des vainqueurs-nés et du

succès des thrillers nordiqves.

Le client est roi criminel

WILLIAM VISTERIN,Rédacteur en chef

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4

SOMMAIRE

SMART BUSINESS STRATEGIESOCTOBRE 2012

bNamed .........................................................................................................................................11

Check Point ...................................................................................................................................5

Combell Group .......................................................................................................................29

HP ........................................................................................................................................................22

I.T. Works.......................................................................................................................................15

ICMS Group ..............................................................................................................................3C

IFBD ...................................................................................................................................................43

KYOCERA Document Solutions ...........................................................................4C

LCL Belgium ............................................................................................ spot couverture

Microsoft ......................................................................................................................................48

Ricoh Belgium .........................................................................................................................2C

Sitecore ..............................................................................................................................................7

Index des annonceurs

16

24RADAR8 Quand vaut-il mieux publier sur les médias

sociaux?

8 Google est l'employeur le plus populaire

9 Les pays sans Internet

9 Les smartphones représentent la moitié des nouveaux téléphones

10 Windows 8: le grand pari de Microsoft Le 26 octobre, Microsoft lancera Windows 8. Le grand

défi de l'entreprise est de rester pertinente dans un monde où les appareils mobiles font la loi.

12 Nous sommes tous des mystery shopper Pourquoi un détaillant investirait-il encore dans des

mystery shoppers si chaque consommateur peut aussi en être un grâce à son smartphone?

13 Business intelligence: de la perception des impôts aux économies d'énergie

La business intelligence apparaît partout. Où est-elle intelligemment utilisée et quelles sont les entreprises couronnées par les BI Awards 2012?

BUSINESS14 De l'influence de la victoire et du pouvoir Trois CEO américains ont chacun pris un jet privé

pour venir quémander 25 milliards de dollars au président afi n de sauver leurs entreprises automobiles

en diffi culté. Comment le pouvoir fait perdre la tête.

16 9 façons de couler votre projet BPM Le Business Process Management a pour but

d'améliorer vos processus métier. Mais cela ne semble pas toujours évident. Smart Business passe neuf pièges en revue.

18 Les leaders sont des artistes “Faire des bénéfi ces n'est pas un art. Être un vrai

leader en est un.” Michael O’Malley, au sujet des similitudes entre les grands patrons et les grands artistes.

ET AUSSI 3 É 6 28 Chronique: Ben

49 Time Out: Que pouvez-vous

5062 Event Report: Sécurité, un dragon à plusieurs têtes

DOSSIER IMPRESSION

30 Neuf conseils pour optimiser votre parc d'imprimantes

“La page la moins chère est celle que vous n'imprimez pas.” Une entreprise consacre annuellement 1 à 3% de son chiff re d'aff aires à l'impression et à la copie de documents. Cela ne peut donc pas faire de tort de maîtriser ces coûts.

38 Imprimer dans les nuages et en déplacement

Les tendances dans le monde de l'impression et de la gestion de documents sont liées à d'autres tendances du monde de l'IT: le Nouveau Monde du Travail, le cloud computing et l'iPad. Dénominateur com-mun? Mobilité avant tout.

40TECHNOLOGIE20 À votre santé La plupart des employés de bureau

adoptent une mauvaise position. Il existe heureusement des solutions

simples, ou plutôt ergonomiques.

24 Comment vos mots de passe sont craqués

Le journalist Mat Honan a perdu le contrôle de ses comptes Gmail et Twitter, tandis que les données sur son iPhone, iPad et MacBook ont été eff acées à distance. Et si on inventait un mot de passe plus fort?

26 Dans la Champions League du cloud computing

Chaque entreprise IT a aujourd'hui une stratégie dans le cloud. Mais comment les grands acteurs l'abordent-ils? La tactique de Microsoft, Amazon et WMWare.

29 Quoi de neuf chez les robots? L'un se trouve sur le terrain de

foot, l'autre dans votre auto et un troisième est actuellement sur Mars. Un aperçu de quelques robots remarquables.

FOCUS

40 L'innovation en 5 voix Pour l'un c'est un jeu d'enfant,

pour l'autre un océan bleu. Smart Business rassemble plusieurs visions concernant l'innovation.

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6

RADAR

SMART BUSINESS STRATEGIESOCTOBRE 2012

“Personne n’a pu m’expliquer pourquoi Facebook a introduit ses actions à 38 dollars”, Stijn Viaene, professeur à la Vlerick School, en page 19.

“En cinq ans, le prix des impressions couleur a diminué d’un facteur 3 à 4. Le prix du noir et blanc a diminué de moitié sur cette période”, Kim Limbourg de chez Konica Minolta Business Solutions, en page 31.

“De plus en plus, le PC n’est plus qu’un des appareils sur lesquels les gens travaillent”, Michael Silver, analyste chez Gartner, en page10.

“Mieux vaut confi er la business

intelligence au CFO”, Ivan Schotsmans, managing director chez BI Community, en page 13.

COUP DE CRAYON & QUOTES

"La famille Grosjean est déchirée par la guerre Android-iOS."

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Sitecore has been a huge success since its inception

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software in their customer solutions

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Web sites on Sitecore software

CEP CMS is based on Microsoft .Net platform

Belgian customers: NMBS, Bekaert, Delhaize, Luminus,

Thomas Cook, Barco, Vlerick Management School,

Test-Aankoop, Makro, Bridgestone Shurgard Europe,

ESKO artwork

Facts & Figures Sitecore International

INSPIRE & ENGAGE Build Life-Time Customers

This year the Sitecore Symposium was held in Amsterdam

on the 5 and 6 September 2012.

As Leader in Web Content Management Sitecore organizes

this inspiring first class symposium to let partners and

developpers discover the new Sitecore innovations as

well as the product roadmap.

‘Inspire & Engage’ was the overall theme of this year’s

edition, emphasizing on the most important aspect of

today’s emerging trend: online visitors expecting a more

relevant and consistent user experience throughout all

the channels online and offline.

Brandowners and Retailers in B2B and B2C, are eager to

achieve to this ambition, in order to increase customer

loyalty and sales by optimizing their digital channels.

This trend is confirmed in a recent report by Forrester.

Sitecore has evolved from a standard WCM into

an integrated ‘Customer Engagement Platform’ or

CEP. All content can be personalized cross-media

and cross-device to offer an even more relevant

experience. Therefore Sitecore has been confirmed

as a Leader in the 2012 Gartner Magic Quadrant

for WCM with the most comprehensive vision of all

vendors.

During the first keynote speech of the CEO Michael Seifert,

words such as – Relevant, Immediate and Predictive

were launched. He inspired many of the 650 attendees

by his insight on HOW to orchestrate the user experience

in a predictive way.

As a second keynote, Brian Solis, a well-known leader

in Digital Marketing, introduced the ‘Generation-C’ or

tomorrow’s consumer who is ‘always connected’. This

‘new’ segmentation can be reached through the modern

day digital channels, including APP’s. This Generation-C

digital segment will grow tremendously in the coming

years. Sitecore is on top of this evolution and already

introduced ‘Sitecore for APP’s’ during one of the main

business sessions.

During one of the product tracks, Sitecore introduced the

‘Digital Maturity Model’, a new guide that will help one

implementing CEP from a strategic point of view, which

helps achieving a higher ROI.

The tracks and content of the symposium were very much

appreciated by the Sitecore-crowd. The amount of tweets

and facebook posts/ likes were a good indication of

immediate action taken by the Sitecore Social Team.

Advertorial

Take a look at the symposium agenda at www.sitecore.net/Events/SymposiumEU2012 Coming up: International Symposiums 9-10 october - Melbourne | 22-24 october - Las Vegas

Upcoming events - Strategische wegen naar cloud computing in cooperation with Delaware

- SAP Industry Day in cooperation with Delaware - Vlaams Wetenschappelijk Economisch Congres in cooperation with Sidewalk

more info about these events at www.sitecore.net/belgie

Contact www.sitecore.net | [email protected] | +32 2 560 21 42 | Barastraat 175 | 1070 Brussel | Belgium

“ Web experience becomes Immediate - Relevant - Predictive.”

– Michael Seifert, CEO Sitecore

“ Engagement through a personalized Multi-channel UX leads to a higher UX. Quantitative results recently confirmed in Forrester report.”

learn more on www.sitecore.net/MarketerMaturity

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8

RADAR

SMART BUSINESS STRATEGIESOCTOBRE 2012

ITLe géant du matériel

japonais Canon veut

reprendre I.R.I.S., l’éditeur

belge de logiciels OCR.

Canon avait déjà une

participation de 17%

dans l’entreprise belge et

a maintenant lancé une

OPA au prix de 44,50

euros par action.

Bill Gates, le fondateur

de Microsoft, est pour

la 19e année consécutive

l’Américain le plus riche

dans le classement de

Forbes. A 28 ans, Mark

Zuckerberg, le fondateur

de Facebook, occupait

encore la onzième posi-

tion l’an dernier, mais a

dégringolé à la 36e place.

A Gand, Louvain et

Anvers, les étudiants

peuvent imprimer gra-

tuitement durant toute

cette année académique

en échange d’un petit

message publicitaire sur

les documents impri-

més. Cette publicité

est ciblée sur la base de

l’orientation scolaire que

les étudiants ont enregis-

trée sur zerocopy.be.

Selon l’agence de presse

japonaise Kyodo, Sharp,

le géant de l’électronique

japonais va licencier près

de 11 000 emplois dans

le monde, et non 5 000

comme précédemment

annoncé. Sharp souhai-

terait également vendre

de nombreux actifs pour

se relancer.

EN LIGNECertains pays africains

peuvent désormais rece-

voir leurs e-mails sous la

forme de messages SMS.

La fonctionnalité est

actuellement proposée

par Google au Nigeria,

au Ghana et au Kenya.

La réception des e-mails

par SMS est gratuite, la

réponse ne coûte que

le prix d’un SMS. En

Afrique, la pénétration

du GSM est nettement

plus élevée que celle de

l’Internet.

Quand vaut-il mieux publier sur les médias sociaux? William Visterin

Google est l’employeur le plus populaireWilliam Visterin

Dans l'après-midi. Donc de préférence pas le matin et

certainement pas le soir ni la nuit, car il y a de grandes

chances que votre message soit perdu. Cela vaut surtout

pour Facebook et Twitter. Pour un réseau professionnel

comme LinkedIn, les choses sont diff érentes. Le nouveau

Pinterest impose également un rythme tout diff érent.

Le timing est essentiel, même pour les réseaux sociaux. Une

des meilleures manières de maximiser la portée de vos billets

sur les médias sociaux est de savoir quels sont les meilleurs

(et les pires) moments de la journée pour partager votre

contenu. Ces moments diff èrent de site à site, comme vous

pouvez le constater ci-dessous. Cette analyse a été réalisée

par le site Web spécialisé Sociale Cafeïne. Une remarque:

ces périodes ne tiennent pas compte des diff érents fuseaux

horaires.

Que ce soit pour les profi ls ingénieurs

ou commerciaux, Google est

l’employeur le plus populaire. Ce

classement a été établi selon une

enquête menée auprès de 144 000

étudiants dans 12 pays industrialisés.

Les étudiants devaient indiquer

à quel employeur (mondial) ils

donneraient la préférence. Cette

étude est une initiative d'Universum,

une organisation spécialisée dans

la communication sur le marché du

travail, qui eff ectue cette étude chaque

année.

Dans la plupart des cas, il y

a une diff érence certaine

entre les préférences

des profi ls ingénieur et

commerciaux. Outre Google, Microsoft

occupe également une bonne place

pour les deux profi ls. Des entreprises

technologiques comme IBM, Intel et

Siemens attirent surtout les étudiants

de formation technique.

FacebookMeilleur timing: entre 13 et 16 h.

Pire timing: entre 20 heures et 8 h.

Twitter Meilleur timing: entre 13 et 15 h.

Pire timing: entre 20 h et 9 h.

LinkedInMeilleur timing: entre 7 et 9 h et entre 17 et 18 h.

Pire timing: entre 22h et 6h.

PinterestMeilleur timing: entre 14 et 16 h et entre 20 h et 1 h.

Pire timing: entre 5 et 7 h.

Employeurs les plus populaires pour les profi ls techniques et commerciaux

WORLD'S TOP 10

- BUSINESS

WORLD'S TOP 10

- ENGINEERING

1 Google (1) Google (1)

2 KPMG (2) IBM (2)

3 Procter & Gamble (7) Microsoft (3)

4 Microsoft (6) BMW (4)

5 Deloitte (5) Intel (5)

6 Ernst & Young (4) General Electric (8)

7 PwC (3) Siemens (9)

8 J. P. Morgan (9) Apple (7)

9 The Coca-Cola Company (12) Sony (6)

10 Goldman Sachs (10) Procter & Gamble (10)

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9SMART BUSINESS STRATEGIES

OCTOBRE 2012

EN BREF

Les autorités pakistanaises ont bloqué l’ac-

cès à YouTube dans tout le pays parce que

le site Web refuse de supprimer le trailer du

film anti-islam Innocence of Muslims.

Toutes les administrations iraniennes ont

été connectées à un “réseau d’information

national”, tandis que l’accès à Google a été

bloqué.

La librairie en ligne américaine Amazon

distribuera bientôt des livres aux Pays-Bas.

Centraal Boekhuis, le principal distributeur

hollandais, l’a confirmé pour la première

fois le mois dernier, après que des rumeurs

aient circulé pendant plusieurs mois.

Facebook supprime son outil de reconnais-

sance faciale pour les utilisateurs européens.

C’est le résultat des protestations des Etats

de l’UE qui qualifient ce service d’illégal.

TÉLÉCOMSL’Internet mobile à l’étranger a fait plus que

doubler cet été par rapport à l’an dernier

a calculé Mobistar. La Commission euro-

péenne avait en effet obligé tous les opéra-

teurs de l’UE à baisser leur prix. De ce fait,

on paie encore un maximum de 0,847 euro

par Mo. D’ici l’été prochain, ce prix maxi-

mum diminuera encore jusqu’à environ 0,54

euro par Mo.

Le fabricant de cartes hollandais TomTom

déclare ne pas être responsable des pro-

blèmes rencontrés par la nouvelle appli-

cation cartographique d’Apple dans iOS6.

Cela s’explique selon lui par l’intégration de

différents fabricants de cartes en une seule

application.

L’actionnaire majoritaire Liberty Global

veut prendre le contrôle total de Telenet.

Le câblo-opérateur américain possède déjà

50,04% de l’entreprise malinoise mais pense

que le moment est venu pour une prise de

contrôle complète. Cela signifierait la fin

immédiate de la cotation de Telenet à la

Bourse de Bruxelles.

Proximus renouvelle son offre mobile avec

trois plans tarifaires, dont deux comportent

aussi des données. A partir de 10 euros par

mois, vous avez déjà droit aux SMS illimités

et à un volume de 10 Mo. Pour 75 euros par

mois, les plus gros utilisateurs bénéficient

des appels et SMS illimités et d’un volume

de données de 1 Go.

Plus de 5 millions d’exemplaires du nouvel

iPhone 5 ont été vendus au cours de la

première semaine de commercialisation a

annoncé l’entreprise technologique amé-

ricaine Apple. Un résultat décevant selon

beaucoup d’analystes. Certains avaient tablé

sur 6 millions comme worst case scenario.

Les pays sans internetPieterjan Van Leemputten & William Visterin

Internet, un réseau mondial? Think

again. Certains pays n'y participent

pas, ou plutôt ont développé leur

propre réseau. L’Iran est l’exemple d’un

pays qui a mis sur pied son propre

Internet national. Les administrations

et les bureaux publics du pays sont

connectés à un “réseau d'information

national”. L'étape suivante est d'y

connecter également les citoyens. Dans

le même temps, la télévision nationale

iranienne a annoncé que le moteur de

recherche et le service mail de Google

seraient bloqués. Dès que “l’Internet

national” sera déployé, l'Internet

“normal” sera bloqué.

Avec cette initiative, l'Iran rejoint la

Corée du nord. Dans ce pays, il n'est pas

possible de se connecter à Internet. Il

est remplacé par un intranet national,

baptisé Kwangmyong, qui est également utilisé par les

services publics pour la communication. Il existe donc bien

des sites Web et un service mail, mais ils sont limités aux

frontières du pays.

D’autres pays autorisent Internet, mais timidement. La

Chine est un exemple connu et limite drastiquement l'accès

aux sites Web. YouTube ou d'autres sites vidéo occidentaux

sont ainsi bloqués en Chine. La censure est d'ailleurs décrite

comme le “grand pare-feu chinois”.

Les smartphones représentent la moitié des nouveaux téléphones William Visterin

Sur les sept premiers mois de cette année, il s'est vendu

chez nous plus d'un million de smartphones. Cela représente

une progression de 73% par rapport à la même période l'an

dernier. Le bureau d'études GfK Retail & Technology estime

qu’il sera vendu chez nous 1,8 million de smartphones cette

année. Les smartphones représenteraient alors la moitié des

ventes de téléphones mobiles sur le marché belge.

Le récent lancement de l'iPhone 5 d'Apple risque également

de doper les ventes de smartphones. Le seul opérateur

Mobistar a déjà enregistré plus de

10 000 clients en un rien de temps pour

l’iPhone 5.

Les tablettes PC réalisent

également de belles

performances en Belgique avec

450 000 tablettes vendues sur

les 7 premiers mois de l'année. Cela

représente une hausse de 255% par

rapport à la même période l'an dernier.

GfK Retail & Technology mise sur des

ventes d’environ 800 000 tablettes cette

année.

+ 73%PROGRESSION DES VENTES

DE SMARTPHONES

+ 255%PROGRESSION DES VENTES DE

TABLETTES

VENTES EN BELGIQUE POUR LES 7 PREMIERS MOIS DE

L'ANNÉE

Source: GfK Retail & Technology

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10SMART BUSINESS STRATEGIESOCTOBRE 2012

RADAR WINDOWS 8

L'éditeur Microsoft fait un pari important avec ses

nouvelles versions de Windows et d'Office, deux ogiciels qui

représentent l'essentiel du chiffre d'affaires de l’entreprise.

“Quand le PC avait le monopole au bureau et à la maison,

Windows était une véritable vache à lait pour Microsoft.

Mais les tablettes et les smartphones ont profondément

changé la manière dont les gens travaillent. De plus en plus,

le PC n’est plus qu’un des appareils sur lesquels les gens

travaillent”, explique Michael Silver, analyste chez Gartner.

Microsoft tente de répondre à l'enthousiasme sur le marché

des tablettes avec une interface tablette. “L'approche de

Microsoft est très différente de celle d'Apple et de Google, où

les téléphones et les tablettes ont bien plus en commun que

les PC et les tablettes", estime M. Silver. “Microsoft tente au

départ de sa position sur le marché des PC non seulement

d'entrer sur le marché des tablettes, mais aussi d'accroître ses

parts de marché smartphone.”

Autre défi, également provoqué par la pression des tablettes,

améliorer la vitesse du système d'exploitation. Nos collègues

de PC Magazine ont comparé le nouveau Windows 8 à

Windows 7 et ont noté que la nouvelle version travaillait

plus vite que son prédécesseur. Le démarrage de l'ordinateur

prend moins de temps, et les benchmarks classiques

montrent également une amélioration de la vitesse. Microsoft

est consciente que de nombreuses entreprises doivent encore

franchir le pas de Windows 7. C'est pourquoi elle permet de

faire la mise à jour vers Windows 8 pour 14,99 euros à l'achat

d'un PC Windows 7.

Windows 8: le grand pari de MicrosoftLe 26 octobre, Microsoft lancera Windows 8. Cette version est la plus novatrice, notamment au niveau de l’interface, depuis Windows 95. Le grand défi pour l'entreprise est de rester pertinente dans un monde où les appareils mobiles font la loi. Mais Windows 8 améliore-t-il aussi sa vitesse? WILLIAM VISTERIN

9,9 SECONDES

144

MILLISECONDES

2 701 POINTS

12,2 SECONDES

180

MILLISECONDES

2 313 POINTS

17 SECONDES 38 SECONDES

TEMPS DE DÉMARRAGE

TEMPS DE FERMETURE

NAVIGATION WEB (SUNSPIDER)

VITESSE DU SYSTÈME (PCMARK 7)

CONCOURS DE VITESSEWINDOWS 8 WINDOWS 7

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12SMART BUSINESS STRATEGIESOCTOBRE 2012

RADAR

L’e-commerce a beau avoir le vent en poupe, le magasin ou

la grande surface demeure toujours LE lieu de rencontre

par excellence entre une marque et son client. C’est le point

de départ de nombreuses campagnes promotionnelles.

Mais l’éternelle question que se pose un brand manager

est évidemment de savoir si sa marque bénéficie bien de

l’attention promise. Pour le vérifier, on envoie généralement

des observateurs sur le terrain. Un simple consommateur

armé d’un iPhone peut désormais aussi jouer ce rôle.

SmartSpotter, l’application hollandaise pour iPhone, a ainsi

été lancée en Belgique voici quelques semaines.

CrowdsourcingIl s’agit d’un exemple de mobile crowdsourcing, qui consiste

à impliquer un grand groupe de personnes (avec un iPhone

dans ce cas) dans les activités des entreprises. Avec l’appli,

les consommateurs prennent des photos ou donnent

leur avis sur les produits et les promotions en magasin,

moyennant rétribution. “Auparavant, les entreprises

envoyaient des mystery shoppers dans les magasins pour

contrôler si leurs produits étaient bien commercialisés”,

déclare Arno Fidder, cofondateur de SmartSpotter.

“Aujourd’hui, les consommateurs peuvent s’en charger à

l’aide de leur iPhone, pour certaines missions spécifiques.

Ce qui est plus avantageux pour le donneur d’ordre, tant en

termes de coût que de temps.”

Les mystery shoppers n’auraient donc pas fait leur temps.

Selon Hamilton Bright Belgique, l’un des initiateurs

de SmartSpotter, 70% des consommateurs effectuent

toujours le choix définitif pour tels produits et telle

marque en magasin. Aux Pays-Bas, il y aurait déjà plus de

Nous sommes tous des mystery shoppersPourquoi encore envoyer des mystery shoppers dans un magasin? Avec un smartphone, en l’occurrence un iPhone, tout le monde peut faire contrôler sa campagne promotionnelle. C’est l’un des nombreux exemples de mobile crowdsurfing. WILLIAM VISTERIN

2 000 personnes qui utilisent l’appli

SmartSpotter, parmi lesquelles

beaucoup d’étudiants qui veulent

gagner un peu d’argent et des

ménagères qui font souvent les

courses. Sur leur appli, des entreprises

leur proposent des missions qu’ils

peuvent effectuer dans un magasin de

leur quartier. S’ils en acceptent une,

les autres spotters ne peuvent plus la

voir. Ils perçoivent de 1 à 4 euro(s) par

mission. Avec leur iPhone, ces spotters

“épient" le marché pour de nombreux

acteurs dans le secteur du commerce

de détail.

DelhaizeOn sait de longue date que le

smartphone est une excellente

arme dans le secteur du commerce

de détail. Il y a quelques années, la

chaîne de magasins en ligne Amazon.

com a par exemple lancé l’appli

gratuite Amazon Remembers, grâce

à laquelle les utilisateurs pouvaient

photographier un produit qu’ils

voyaient quelque part. Amazon tentait

ensuite de le retrouver dans son

propre assortiment.

Les supermarchés ne restent pas non

plus les bras croisés. Delhaize a par

exemple lancé voici quelques mois une

appli qui vous montre les promotions en

cours dans les magasins. Vous pouvez

utiliser l’appli pour faire une liste de

courses que vous pouvez partager avec

des tiers. Mais vous pouvez également

transmettre votre commande en ligne.

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13SMART BUSINESS STRATEGIES

OCTOBRE 2012

BI AWARDS

C’est ce que nous a révélé la dernière édition des BI

Awards, une initiative de BI Community, une association

indépendante des utilisateurs de BI. Les Awards sont

décernés chaque année aux meilleurs projets BI du

pays. Pour le secteur privé, le prix est allé à Escapo, un

distributeur de produits pharmaceutiques et médicaux.

Sur la base d’un logiciel analytique et de la BI, il prévoit la

quantité idéale à livrer aux pharmaciens. “Tout se déroule

maintenant de façon beaucoup plus efficace. La livraison

des produits demandés s’est nettement améliorée”, déclare

Koen Ceulemans, CFO chez Escapo. Auparavant, il

arrivait que certains pharmaciens soient livrés sept fois

par jour.

Le SPF Finances a pour sa part remporté le BI Award pour

le secteur public. Il s’agit d’un projet de BI qui doit aider

le gouvernement à percevoir les impôts de manière plus

efficace et plus appropriée. “Le gouvernement a également

de grands projets concernant l’utilisation de la BI”, précise

Ivan Schotsmans, managing director chez BI Community.

VariationAutre détail frappant: la grande variation dans les projets

de BI. “La BI se trouve en effet dans des endroits où on ne

l’attendrait pas à première vue”, confirme I. Schotsmans.

Les deux derniers BI Awards ont par exemple été décernés à

des projets remarquables. L’Award du marché intermédiaire

est allé à une application de BI qui a contribué à économiser

l’énergie. Tandis que le prix pour la zone EMEA est

allé à l’opérateur MTN pour un projet de BI destiné à

prévoir quels clients (essentiellement prepaid) pourraient

éventuellement renoncer sur la base de leur comportement

sur les réseaux sociaux.

I. Schotmans perçoit encore une autre tendance. “Les

meilleurs projets de BI proviennent de personnes

De la perception des impôts aux économies d’énergie La business intelligence (BI), l’analyse des données d’entreprise permettant de prendre de meilleures décisions, apparaît aujourd’hui dans des lieux les plus disparates. Nous analysons les données pour les plus folles raisons: pour économiser l’énergie, pour mieux fournir les pharmaciens et pour percevoir les impôts. “C’est principalement le secteur public qui a une longueur d’avance en termes de BI.” WILLIAM VISTERIN

qui connaissent très bien leur

organisation et les processus de

l’entreprise. Mieux vaut donc

confier la BI au CFO. L’accent porte

encore trop souvent sur les aspects

techniques.”

Licencié par Cisco?Il est clair que la BI touche non

seulement les activités, mais aussi le

cœur de l’organisation. “Preuve en est

le fait que certains projets de BI n’ont

délibérément pas été nominés pour

nos Awards parce qu’ils étaient trop

stratégiques”, dit I. Schotmans.

C’est notamment le cas de Cisco,

qui a remporté le BI Award pour le

secteur privé en 2011. La personne

qui avait introduit le projet a,

selon confirmation de diverses

sources, ensuite eu maille à partir

avec son employeur parce que

certaines données du dossier était

trop confidentielles. Elle aurait été

licenciée. Cisco confirme que cette

personne ne travaille plus pour

l’entreprise. Bien qu’il n’y ait, selon

Pascale Jacobs porte-parole de Cisco

“aucun lien entre cette personne et les

données rendues disponibles pour cet

Award.” Comme quoi, la BI peut avoir

un sérieux impact.

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14

BUSINESS

SMART BUSINESS STRATEGIESOCTOBRE 2012

Copenhague a mené une étude sur

5 000 entreprises familiales qui avaient changé de mains. Si

elles avaient été reprises par un membre de la famille, non

par un étranger, leur rentabilité baissait de 4%.

Théorème 2: La gagne entraîne la gagneAnecdote: Lorsque le célèbre boxeur Mike Tyson est sorti

de prison en 1995, son manager Don King lui a volontai-

rement organisé quelques combats faciles. Il a attendu

un semestre avant de défier le champion du monde Frank

Bruno. Tyson l’a battu par K.O. au 3e round.

Le manager a peut-être agit intuitivement, mais il a en fait

utilisé ce que la science décrit comme “l’effet gagnant”. Le

cerveau de quelqu’un qui a gagné une bataille deviendrait

plus sensible à certaines hormones et réagirait mieux et plus

vite lorsqu’une situation comparable se présenterait à nou-

veau. Ce n’est pas pour rien si l’on parle de ‘winning mood’ et

si les entraîneurs des équipes de foot disent toujours: ‘never

change a winning team’.

Théorème 3: Le pouvoir corromptAnecdote: Lorsqu’Adolf Hitler a envahi la Russie, 14 000

soldats allemands ont dû être amputés des membres supé-

rieurs et inférieurs à cause du froid. Plus de 20 millions

de personnes sont mortes en Russie. Lors de l’invasion de

la Russie par Napoléon, seul un soldat sur trois a eu la vie

sauve sur une armée qui en comptait 600 000. Bref, ces deux

conquérants étaient des téméraires et des irresponsables

notoires. Ces deux dictateurs semblaient ne pas pouvoir

admettre qu’ils avaient fait une erreur de jugement et n’en-

visageaient pas non plus de se replier.

Le pouvoir rend les gens plus ambitieux et plus agressifs.

Notre cerveau déclenche un processus qui nous aide à

conquérir encore plus de pouvoir. Mais certaines personnes

sont plus sensibles au pouvoir que d’autres. Elles changent

davantage sur le plan physique et psychique. Mais le pouvoir

peut aussi altérer les capacités de jugement du leader et du

manager, pris dans la spirale de la victoire. Selon Ian Robert-

son, c’est ce qui expliquerait en grande partie la crise finan-

cière. Tous les leaders n’y sont cependant pas aussi sensibles.

L’auteur écrit que Tony Blair était par exemple beaucoup plus

It’s all about the brains. Gagner beau-

coup et souvent entraîne des change-

ments permanents dans notre cerveau.

Nous sommes plus concentrés et plus

fanatiques, et généralement davantage

portés sur le sexe. Mais nous devenons

en même temps moins empathiques.

Ce théorème est le fil rouge du livre The

Winner Effect dans lequel Ian Robert-

son, un professeur de neuropsycholo-

gie de Dublin, nous explique les effets

physiques et mentaux que provoquent

la victoire et la prise de pouvoir, à

l’aide de nombreuses anecdotes. Nous

apprenons ainsi qu’il vaut mieux porter

un maillot rouge lors d’un match de

football et quels sont les effets psycho-

logiques d’une rencontre à domicile.

Le livre de Robertson offre avant tout

une vision rafraîchissante des défis et

des dangers inhérents au leadership. Et

pose quelques théorèmes:

Théorème 1: Les vainqueurs n’enfantent pas de plus grands vain-queursAnecdote: Pablo Picasso est l’un des

peintres les plus célèbres au monde.

Mais son fils n’a pas du tout connu le

succès dans sa vie. Il est mort à 54 ans,

deux sans seulement après son père,

après une longue bataille juridique

portant sur l’héritage paternel et une

existence faite d’une succession de

malheurs.

La réussite des parents n’est certaine-

ment pas un gage de réussite pour leur

enfant. Au contraire. Au même titre que

le succès de Pablo Picasso a été très

paralysant pour son fils. L’Université de

Ian Robertson,

The Winner Effect,

Maven Publising,

326 pages,

ISBN: 9879490574383

De l’influence de la victoire et du pouvoirUn boxeur qui remporte un combat a plus de chances de gagner aussi le combat suivant. Mais la victoire et le pouvoir ont aussi des effets pervers. Il suffit de penser aux trois CEO américains d’entreprises automobiles en difficulté qui ont sauté dans leur coûteux jet privé pour venir quémander de l’argent au président Barack Obama. La victoire fait perdre la tête. Mieux vaut en être conscient en tant que manager. ISABELLE VANDERVOORT

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15SMART BUSINESS STRATEGIES

OKTOBER 2012

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MARKETING EN DE DIGITALEREVOLUTIE

24-25 Oktober 2012

KENNISMANAGEMENT IN EENMICROSOFT OMGEVING

25 October 2012

BUSINESS ANALYSE TECHNIEKEN6-7 November 2012

Presented by Christian Gijsels and Mark Willems

NIEUWE TECHNOLOGIE & ARCHITECTUREN VOOR

BUSINESS INTELLIGENCE 14-15 November 2012

ADVANCED ENTERPRISE ARCHITECTURE CONCEPTS

19-21 November 2012

INTEGRATIEOPLOSSINGEN VOOR ENTERPRISE APPLICATIES, DATA

EN PROCESSEN 27 November 2012

BUSINESS MODELINNOVATIE

29 November 2012Presented by Remco Blom

MASTERING THE REQUIREMENTSPROCESS PART 120-22 February 2013

15SMART BUSINESS STRATEGIES

OCTOBRE 2012

assoiffé de pouvoir que son collègue Bill Clinton.

Théorème 4: Les vrais vainqueurs vivent plus longtemps Anecdote: Les détenteurs d’un Oscar vivent en moyenne

quatre ans de plus que leurs collègues hollywoodiens qui n’ont

été que nominés. D’après l’étude, la récompense leur offre un

bonus d’une ou deux année(s) de vie. Un impact non négligeable

car leurs collègues nominés vivent eux aussi comme des rois.

Remporter un Oscar déclenche un “signal de sécurité pour l’égo”

puissant et pratiquement éternel chez les candidats, une sorte

d’assurance vie perpétuelle qui protège le “moi” du stress horrible

provoqué par le jugement négatif d’autrui. Protéger son égo

revient donc à protéger tout son organisme.

Théorème 5: Gagner rend aveugle Anecdote: Le 18 novembre 2008, deux mois après la chute de

Lehman Brothers et Merrill Lynch, trois CEO se sont rendus à

Washington pour mendier de l’argent. Il s’agissait des patrons

de General Motors, Ford et Chrysler qui demandaient 25 mil-

liards pour sauver leurs entreprises moribondes. Mais au grand

étonnement de tous, ils ont chacun fait le voyage dans le coû-

teux avion de leur entreprise. Même l’indignation de tout un

pays n’a pas percé la bulle dans laquelle ces CEO vivaient.

Peu de choses sont aussi déterminantes que la pensée de groupe.

En tant que manager, rien n’est plus difficile que de devoir sup-

porter la comparaison avec un de ses semblables et de s’aperce-

voir qu’il fait beaucoup mieux que vous. Y compris pour le moyen

de transport. Mais ce n’est pas tout. Les intérêts personnels de

ces trois patrons ont non seulement été dopés par les primes

de rendement élevées et les indissolubles privilèges qui en

découlent. Les effets neurologiques de cette puissance suprême

ont également fait que ces trois messieurs ont difficilement pu

épouser le point de vue du reste de la planète. Le pouvoir avait

émoussé certaines zones de leur cerveau. Voilà pourquoi il est

toujours bon pour un manager d’avoir une caisse de résonnance

qui peut combler ces lacunes. Ou qui vous aide à garder les deux

pieds sur terre.

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16SMART BUSINESS STRATEGIESOCTOBRE 2012

BUSINESS

4. Un projet unique Le BPM implique des améliorations continues et progres-

sives. Un processus d’amélioration doit être suivi, à nouveau

mesuré et à nouveau amélioré. L’équipe BPM fait partie

intégrante de l’organisation, et n’est donc pas un one shot.

5. Pas organisé comme un projet Une initiative BPM doit être organisée comme un projet,

avec un périmètre défi ni, un délai, des objectifs, du person-

nel dédié et des moyens techniques. Et une évaluation après

chaque phase.

6. Manque d’implicationLes personnes impliquées (stakeholders dans le jargon)

veulent être informées, elles veulent que l’équipe BPM

écoute leurs idées et prennent leurs préoccupations au

sérieux. Si elles ne sont pas suffi samment impliquées, le

projet risque de s’enliser.

7. Accent sur l’informatiqueUn projet BPM est plus vaste qu’un projet IT. Beaucoup plus

vaste. Un nouveau logiciel ne peut pas à lui seul résoudre

les problèmes. Si votre objectif est d'améliorer le proces-

sus métier, vous voudrez par exemple qu’il y ait moins de

transferts de dossier, moins de pertes de missions, que l’on

convienne de bonnes pratiques de travail et que l’on aborde

les problèmes à la source.

8. Mauvais participantsPour cartographier correctement les processus métier

existants, il faut inviter les bonnes personnes à prendre

part aux réunions. Vous devez obtenir des informations

au bon niveau: juste assez de détails que pour prendre des

décisions. Les participants doivent engager la discussion

entre eux, s’écouter les uns les autres et apprendre les uns

des autres. Ils doivent parvenir à un consensus et se sentir

responsables.

9. Manque de méthodologieIl est préférable de suivre une méthodologie. Vous pourrez

alors mieux mettre en perspective toutes les initiatives, les

réunions, les documents et les workshops, voir comment

une étape suit l’autre pour atteindre l’objectif fi nal.

CHRISTIANE VANDEPITTE ([email protected]) est consultante indépendante.

Le BPM se concentre sur les processus métier et sur la

manière de mieux rationaliser votre organisation. Et cela

n’est donc pas toujours facile. La Vlerick Business School a

ainsi eff ectué une étude scientifi que sur ce sujet. Nous nous

sommes cette fois-ci renseignés auprès du professeur Peter

Rittgen qui, dans le cadre de son étude, s’est concentré sur

la collaboration nécessaire pour parvenir à améliorer ces

processus. En collaboration avec l’entreprise de consul-

tance Ideas@Work, il a mis au point une approche qui s’inti-

tule ‘Collaborative Process Improvement and Innovation’.

P. Rittgen énumère quelques raisons pour lesquelles les

initiatives BPM échouent.

1. Le projet est trop grand Les chances de réussite augmentent lorsqu’un grand projet

est scindé en plus petits sous-projets et quand on com-

mence par le sous-projet qui a le plus de chances de réussir.

L’équipe BPM peut ainsi asseoir progressivement sa crédi-

bilité au sein de l’organisation. Si les premiers sous-projets

réussissent, on obtient plus facilement un budget et le sou-

tien de la direction pour les sous-projets suivants.

2. Les employés externes occupent les plus haut postesConfi er les aspects importants du travail aux employés

externes n’est pas une bonne idée. Le taux de réussite est

plus élevé lorsque ce sont les employés internes qui déter-

minent les objectifs et le budget et qui suivent le projet.

3. Le mauvais processus métier Lorsque vous commencez par un processus métier pour

lequel les possibilités d’amélioration sont assez minces,

vous ne retirez pas grand-chose de votre travail. Personne

ne voit la diff érence. Pas de compliments, pas d’encourage-

ment à poursuivre le BPM.

Le Business Process Management ou BPM n’est plus une nouveauté. Beaucoup d’entreprises ont déjà tenté cette approche. Avec plus ou moins de réussite. Il n’est en eff et pas si facile d’améliorer les processus métier. CHRISTIANE VANDEPITTE

Neuf façons de couler vos processus métier

BPM

Business Process Management?

Le BPM réfère à l’amélioration du fonctionnement de votre entreprise en cartographiant,

mesurant et améliorant sans relâche les processus métier.

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BUSINESS CONTINUITYIl vaut en effet toujours mieux prévenir que guérir

20 NOVEMBRE 2012

DATE:20 novembre 2012de 9h30 à13h00

LOCALISATION:ALM AntwerpenBerchem

PRIX:Gratuit*

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Eruptions volcaniques, inondations, attentats et épidémies. Les risques pour votre entreprise sont chaque jour un petit peu plus grands. Sans parler de votre dépendance aux TIC. Un plan de business continuity vous permettra de faire face. Non seulement votre entreprise récupérera facilement d’une

catastrophe, mais vous les éviterez également dans la mesure du possible. Il vaut en effet toujours mieux prévenir que guérir.

Dans ce séminaire, nous examinerons les parties d’un plan de business continuity, nous passerons en revue les tendances du marché et nous vous offrirons un aperçu des plans et des réalisations d’autres entreprises en matière de business continuity et de disaster recovery. Où que vous vous trouviez, vous devez être bien préparé à une catastrophe.

Comme toujours, nous ouvrons ce séminaire Business Meets IT avec une étude exclusive sur la ‘business continuity’ réalisée en collaboration avec Smart Business Strategies auprès d’entreprises belges. Quel est la situation? Quelles sont les attentes? Nous y ajoutons un programme passionnant avec un orateur keynote et trois cas concrets d’organisations belges.

1 MATINÉE1 ÉTUDE DE MARCHÉ1 KEYNOTE+3 CUSTOMER CASES

“LES PARTICIPANTS DE NOS PRÉCÉDENTS SÉMINAIRES

“Nous avons entendu et noté des éléments importants““Approche: implémentation stratégique & pratique “

SÉMINAIRE GRATUIT*NOMBRE DE PLACES LIMITÉ

* Les fournisseurs, consultants, consultants engagement et sélection ou collaborateurs de bureaux publicitaires/de relation publique en matière du Business continuity et/ou de domaines similaires peuvent participer à ce séminaire pour le prix de e 695,- (hors TVA) par personne. Ce prix inclut la documentation, les rafraîchissements et le lunch.

Un organisation de ITProfessional.be et Smart Business Strategies

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18SMART BUSINESS STRATEGIESOCTOBRE 2012

BUSINESS

ce qui est culturellement précieux et

sur ce qui est possible?

Contexte. Les actes du leader sont-

ils conformes aux pratiques, aux

attentes et aux normes en vigueur,

et communique-t-il dans un style

compréhensible et approprié?

Critique. Le leader est-il ouvert à

la discussion est prêt à recevoir les

commentaires d'autrui au sujet de

la valeur de ses prestations et de la

reconnaissance qu'il mérite?

Comme vous le constatez, les critères

habituels sur lesquels on évalue les

performances d’un manager brillent

ici par leur absence: contrôle des

coûts, productivité, priorité aux

résultats. Un choix conscient, affirme

O’Malley: “Nous pouvons ainsi

distinguer les leaders des impitoyables

radins qui permettent à l’entreprise

d’engranger des gains immenses en

trois ans, tout en laissant derrière

eux un désert dont toute l’énergie

et l’enthousiasme se sont taris”. La

conclusion est claire, ajoute O’Malley:

faire des bénéfices n’est pas un art,

être un vrai leader en est un.

Michael O’Malley, journaliste du magazine professionnel

Harvard Business Review s’est risqué à cet exercice. Il

part du constat que la plupart des caractéristiques qui

distinguent les grands artistes des artistes médiocres font

aussi la différence entre un grand leader et un moyen. “Les

meilleurs leaders et artistes nous offrent une perspective de

notre position sociale (bonne ou mauvaise) et une meilleure

compréhension du monde, de nous-mêmes et de nos choix”,

écrit Michael O’Malley, “Leadership et art favorisent

les rencontres sociales. Et ils peuvent changer notre vie à

la manière d’une grosse vague qui vient nous fouetter le

visage: aussi spectaculaire et aussi vivifiante.”

L’explication ci-dessus est elle-même très artistiquement

inspirée, mais O’Malley propose heureusement quelques

autres critères concrets grâce auxquels évaluer les

capacités artistiques de votre leader(ship).

Ciblage. Un vrai leader sait où il veut aller, généralement

beaucoup plus loin que le cadre moyen, et accepte d’être

jugé sur la base de cet objectif.

Focalisation. En insistant davantage sur certains

éléments du business et moins sur d'autres, il indique à tout

le monde ce qui est important et ce qui n'est que secondaire.

Talent. Le leader fait-il preuve de virtuosité dans la

compréhension des gens, de l'organisation et de la manière

dont vous pouvez mener à bien votre travail?

Forme. Toutes les communications, les structures et les

réglementations dans et en dehors de l'entreprise sont-elles

intégrées en un ensemble cohérent?

Transcendance. Le leader est-il capable de donner du

sens à l'ensemble par des messages moins évidents mais

d'autant plus captivants, plutôt que de se limiter à de

simples lignes directrices et à des faits rigoureux?

Imagination. Le leader sort-il des sentiers battus pour

atteindre un nouveau niveau de compréhension ou de

sensibilisation?

Authenticité. Le leader a-t-il un style unique, qui est – et

ce n'est pas anodin – le reflet honnête de sa personnalité et

de ses convictions?

Stimulant. Le leader fournit-il des informations

complexes et difficiles qui demandent un effort intellectuel

et stimulent l'imagination?

Plaisir. Le leader prévoit-il des expériences

émotionnellement enrichissantes qui sont partagées par les

membres d’un groupe, ce qui crée des liens plus étroits et

permet aux gens de mieux s'épanouir?

Pertinence. Le leader propose-t-il une réflexion

personnelle sur la nature humaine, sur ce qui compte, sur

Les comparaisons entre le leadership et l’art ne datent pas d’hier. Mais que se passe-t-il si nous allons encore plus loin et que nous élevons le leadership au rang d’art? Quelles sont les qualités artistiques qui doivent prévaloir? STEF GYSSELS

Les leaders sont des artistes

LEADERSHIP

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19SMART BUSINESS STRATEGIES

OCTOBRE 2012

La technologie belge dans les mains du Japon et des USA WILLIAM VISTERIN

Ces dernières semaines, deux entreprises

technologiques de premier plan et cotées

en Bourse sont passées entre des mains

étrangères. Le groupe japonais Canon veut

ainsi reprendre entièrement la société I.R.I.S.

de Louvain-la-Neuve, spécialisée dans la

gestion électronique de documents et l’OCR.

Canon avait déjà acquis une participation

de 17% dans I.R.I.S. il y a un peu plus de trois

ans, mais souhaite maintenant racheter

complètement l’entreprise. Telenet, une

autre société belge cotée en Bourse, semble

elle tomber entièrement aux mains des

Américains. L’actionnaire majoritaire

Liberty Global détient déjà 50,04% du

câblodistributeur malinois et a fait offre

pour le reste des actions.

Le mariage entre Oracle et Sun Microsystems est loin d’être

réussi. C’est précisément en raison des ventes de matériel

toujours en baisse que le chiffre d’affaires de l’entreprise

technologique Oracle est resté en-deçà des prévisions

au trimestre dernier. Les ventes de logiciels se sont

relativement bien comportées avec une hausse de 6%.

Le matériel reste un enfant à problèmes pour Oracle WILLIAM VISTERIN

Mais la principale épine dans le pied

d’Oracle est sa division matérielle,

dont le chiffre d’affaires a baissé de

25%, soit plus que la baisse prévue.

Oracle n’a pas encore vraiment récolté

de fruits du rachat de la division

matérielle de Sun Microsystems. C’est

un secret de polichinelle qu’Oracle

était à l’origine réticente à rependre

aussi la division hardware de Sun et

ces chiffres nous disent pourquoi.

Selon un récent rapport du bureau

d’analyses de marché Gartner, Oracle

perd des parts sur le marché du

matériel au profit de Dell, HP et IBM.

Oracle était aussi l’un des grands

perdants sur le marché des serveurs.

FOCUS

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20SMART BUSINESS STRATEGIESOCTOBRE 2012

TECHNOLOGIE

À votre santéLa plupart des employés de bureau adoptent une mauvaise position. Quelques mesures simples peuvent toutefois les aider à améliorer leur ergonomie au travail. RONALD MEEUS

Quiconque passe de nombreuses heures assis sur la même

chaise et dans la même position doit au moins veiller à ce que

cette dernière ne surcharge pas trop son corps. L’ergonomie,

pour employer le terme correct, va du reste bien au-delà de

l’adoption d'une position correcte.

Vous pouvez en effet appliquer directement certaines mesures

qui ne nécessitent qu’un minimum d'efforts. Cela n'a vraiment

rien de sorcier. La difficulté majeure est d'abandonner votre

ancienne position, car elle vous donne une fausse impression

de confort. Positionner votre ordinateur portable légèrement

plus haut peut déjà éliminer toute une série de symptômes

physiques. Mais ce n'est pas tout:

Votre écran doit être à hauteur du regardLa distance entre (le bord supérieur de) votre écran et vos yeux

doit correspondre à une ligne droite. C'est devenu beaucoup

plus difficile maintenant que nous travaillons pratiquement

tous avec un ordinateur portable, mais il existe néanmoins des

solutions: un support approprié et un clavier USB externe vous

seront déjà d'une aide précieuse. Le réglage en hauteur de votre

chaise de bureau et de votre plan de travail peut peut-être

aussi vous soulager.

Bougez et faites des pausesLe nœud du problème réside dans le fait que vous êtes

littéralement “figé(e)” tous les jours devant votre ordinateur,

ce qui sollicite toujours les mêmes muscles et articulations.

Marchez donc au moins une fois toutes les heures ou changez

d'activité. Effectuez aussi quelques simples exercices de

relaxation: tenez-vous par exemple les bras ballants le long de

votre chaise et étirez-vous. Une bonne façon de relâcher un

peu vos muscles consiste par exemple à croiser les doigts dans

votre nuque et à étirer les coudes vers l’arrière. Ou levez vos

épaules et laissez-les retomber d’un coup. Mais ne le faites que

si vous ne ressentez aucune douleur.

Prévoyez de l'espace pour votre sourisQue vous passiez de votre navigateur

à votre feuille de calcul dans Excel

ou que vous parcouriez vos mails: la

souris reste l’outil qui “connecte” votre

corps à l’ordinateur. Veillez à avoir

suffisamment de place sur le côté droit

de la souris. Pas de piles de papier ni

d’autres obstacles: votre bras doit avoir

le champ libre, de manière à ce que

vous puissiez utiliser la souris avec une

amplitude de mouvement suffisante.

Créez un environnement apaisantAlbert Einstein a dit un jour: "Si un

bureau en désordre dénote un esprit

brouillon, que dire d’un bureau vide?"

Il y a certainement une part de vérité,

mais essayez malgré tout de maintenir

votre espace de bureau le plus ordonné

possible. Et limitez de préférence les

sources de distraction.

Pensez à vos yeuxVotre dos, vos épaules et vos poignets

ne sont pas les seuls à souffrir si vous

restez longtemps devant un écran

d’ordinateur. Les personnes qui utilisent

beaucoup l’ordinateur se plaignent

souvent de troubles oculaires. La

distance entre vos yeux et l’écran

doit être d’au moins 50 centimètres;

la résolution de l’écran et la taille des

caractères doivent être paramétrées de

manière à ce que vous puissiez tout voir

correctement à cette distance.

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21SMART BUSINESS STRATEGIES

OCTOBRE 2012

ERGONOMIE

L'éclairage joue aussi un rôle important: lorsque vous

fi xez un écran dans une pièce trop sombre, vous avez

automatiquement tendance à vous en rapprocher et à courber

le dos pour mieux distinguer les touches sur le clavier. Veillez à

ce que la lumière ne se refl ète pas sur l'écran. Un bon moyen de

le vérifi er est de regarder l'écran lorsque l'ordinateur est éteint:

si la lumière se refl ète sur l'écran noir, vous devez déplacer la

source de lumière (ou l’écran).

Meubles et accessoiresIl est tout aussi important d'avoir un bureau ergonomique

qu'une chaise convenable. Les entreprises ont intérêt à

s'adresser à un magasin spécialisé dans le mobilier de bureau

et pas un magasin de meubles. Optez toujours pour des tables

et des chaises de bureau réglables en hauteur. Assurez-vous

que la chaise compte cinq pieds (roulettes), pour une stabilité

optimale. Privilégiez un modèle pivotant, avec un soutien

lombaire.

Veillez aussi à ce que votre clavier puisse être posé à plat sur

le bureau et soutenez dans la mesure du possible le creux de

votre poignet afi n d'éviter le syndrome du canal carpien. Il

existe toutes sortes de souris ergonomiques. Elles permettent

à votre main de s'y déposer de la manière la plus naturelle

possible. Comme pour les claviers, les marques connues

sont Logitech et Microsoft, mais il existe aussi des produits

ergonomiques spécifi ques dont ceux d'Evoluent. Les prix

indicatifs se situent entre 50 et 100 euros.

En ce qui concerne l’écran, mieux vaut opter pour la résolution

la plus élevée possible, afi n de soulager vos yeux et de pouvoir

vous tenir le plus loin possible. On voit de nos jours de plus en

plus apparaître des écrans spécifi quement conçus dans le but

de garantir une ergonomie optimale, comme le Brillance à

ErgoSensor de Philips, doté d’un scanner corporel qui corrige

votre positon en fonction de ce qu’il “voit”.

Si vous travaillez essentiellement sur un ordinateur portable,

vous devez rechercher une solution qui vous permet de

l’utiliser confortablement à la maison aussi. Un clavier

USB séparé et un support pour ordinateur portable sont

indispensables pour placer l’écran à hauteur des yeux. Les

normes de Griffi n Technology ou de Fellowes en sont de bons

exemples.

Un dernier conseil: apprenez les raccourcis clavier de votre

système d'exploitation. Vous travaillerez beaucoup plus

vite et vous solliciterez moins votre poignet que si vous

deviez naviguer à la souris dans les

diff érentes options de menu. Enfi n,

vous trouverez sur Internet une foule

d'outils qui vous obligent, entre autres,

à faire régulièrement des pauses.

C'est notamment le cas de Workrave

(www.workrave.org), qui vous impose

des “micropauses” et de plus longs

'breaks' afi n de réduire au minimum la

surcharge corporelle.

Cinq points d’appui

La base d'une bonne position devant l'ordinateur consiste à prendre

de bons points d'appui, afin de répartir uniformément la pression sur

votre corps entre vos muscles et vos articulations:

1. PiedsVos pieds doivent être posés à plat sur le sol. Il s'agit de votre tout

premier point d'appui, qui doit servir de position de départ pour

déterminer la hauteur de votre chaise de bureau. Vous pourrez ensuite

régler la hauteur d'assise.

2. BassinRéglez votre chaise de manière à ce que votre bassin surplombe légè-

rement vos genoux. L’angle entre votre tronc et vos cuisses sera ainsi

supérieur à 90° et votre bassin sera moins incliné vers l'arrière, ce qui

vous aide à maintenir votre dos dans une position droite et naturelle.

3. Creux des genouxSi vous appuyez votre dos contre le dossier de la chaise, vous devriez

encore pouvoir passer un poing entre le bord avant de celle-ci et le

creux de vos genoux. Si ce n'est pas le cas, il peut y avoir une surcharge

qui comprime les vaisseaux sanguins et les nerfs. C'est l'une des princi-

pales causes de fourmillements dans les jambes.

4. Bas du dosLes meilleures chaises de bureau offrent un appui supplémentaire dans

la partie inférieure du dossier, afin de combler la courbe naturelle du

bas du dos. Si vous êtes assis sur une chaise qui n'offre pas cet appui,

pensez à utiliser un coussin.

5. BrasVos bras supportent 10% de votre poids corporel et il est donc très

important qu'ils puissent eux aussi bénéficier d'un bon support. C'est

à cela que servent les tables réglables en hauteur: lorsque vous êtes

assis à votre bureau, la table doit arriver à la hauteur de vos coudes, de

manière à ce qu'ils puissent reposer naturellement sur le plan de travail.

Un support pour ordinateur portable veille à ce que l'écran de votre ordi-

nateur soit à la bonne hauteur.

Les souris ergonomiques permettent à votre main de

s'y déposer de la manière la plus naturelle possible.

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24SMART BUSINESS STRATEGIESOCTOBRE 2012

TECHNOLOGIE

Comment vos mots de passe sont craqués

En 2012, LES mots de passe restent très populaires, ce qui

n’est pas sans conséquences. Quiconque s’empare de votre

mot de passe peut rapidement faire de sérieux dégâts. Il est

donc primordial d’inventer une combinaison suffisamment

compliquée que pour être difficile à découvrir.

Le journaliste américain Mat Honan, qui a été victime de

pirates informatiques début août, peut en témoigner. Il a

perdu son compte Gmail et son profil Twitter, mais le pire

est que les pirates en question ont également pris la main sur

son iPhone, son iPad et son MacBook. Ils se sont pour ce faire

montrer très inventifs. Ils ont trouvé un lien vers son adresse

Gmail sur son compte Twitter. Ils ont découvert l’adresse

e-mail Apple de Honan grâce à la fonctionnalité Recovery de

Google, et ils ont alors pu s’en donner à cœur joie.

Tout ce dont vous avez besoin pour entrer dans iCloud, c’est

une adresse de facturation et les quatre derniers chiffres de

votre carte de crédit. Cela paraît assez sûr, mais les pirates

n’avaient clairement pas froid aux yeux. Ils ont d’abord

contacté Amazon par téléphone et ont

accédé au compte Amazon de Honan

grâce à une ingénieuse astuce. Seuls

les quatre derniers chiffres de sa carte

de crédit y étaient visibles. Mais il leur

a ensuite suffit de téléphoner à Apple

et de réinitialiser le mot de passe sur

iCloud à l’aide des données obtenues.

La principale leçon à retenir de

ce récit est qu’un simple mot de

passe ne suffit plus à protéger

votre compte. Heureusement, les

entreprises proposent de plus en plus

une vérification en plusieurs étapes.

Google a ainsi récemment lancé son

Authenticator, pour lequel il vous faut

aussi un code via SMS. Lorsque le

service est activé, vous avez désormais

besoin d’un code de vérification en

plus du mot de passe de votre compte

pour vous identifier. Vous recevez ce

code par SMS et l’envoi ne peut se faire

qu’une fois tous les 30 jours. Au lieu de

recevoir des SMS, vous pouvez aussi

utiliser une appli pour générer le code

de vérification.

Un mot de passe a beau fournir une certaine protection contre les personnes mal intentionnées, il n’en n’est pas moins souvent craqué. Outre de bons mots de passe, un gestionnaire de mots de passe peut aussi s’avérer utile. WILLIAM VISTERIN & BRAM VANDEPERRE

308 MILLIONS NOMBRE DE COMBINAISONS DE

LETTRES ENTRE AAAAAA ET ZZZZZZ.

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25SMART BUSINESS STRATEGIES

OCTOBRE 2012

MOTS DE PASSE

Les hackers à l’œuvreLes mots de passe demeurent cependant le premier

rempart et doivent donc être aussi forts et uniques que

possible. Un bon mot de passe comporte des majuscules,

des minuscules, des chiff res et des caractères spéciaux.

Il est impossible à mémoriser, ne peut jamais être noté et

doit être changé tous les deux mois. Or, nous choisissons

tous de “mauvais” mots de passe tels que “motdepasse”,

“RSCAnderlecht”, “laissemoientrer” ou “123456”. Pour la

simple raison qu’ils sont plus faciles à retenir. Seulement,

les mots de passe simples sont aussi faciles à deviner. Des

mots de passe comme “Motdepasse1” ont beau respecter

les règles classiques qui stipulent de toujours utiliser une

combinaison de chiff res, de majuscules et de minuscules,

ils sont toutefois rapidement craqués.

Pour s'emparer de votre mot de passe, les pirates s'y

prennent de deux manières: soit ils mobilisent la puissance

de calcul brute, soit ils travaillent de façon plus ciblée.

Attaquer avec la puissance de calcul brute est beaucoup

plus précis que d'essayer au hasard des combinaisons

de chiff res et de lettres, parce qu'essayer les 308 millions

de combinaisons de lettres entre aaaaaa et zzzzzz

prendrait déjà énormément de temps. Pour un pirate,

il est plus logique de procéder de manière plus ciblée.

Dans de nombreux cas, un mot de passe consiste en une

racine avec un préfi xe ou un suffi xe. La racine ne doit pas

nécessairement fi gurer au dictionnaire, mais elle doit être

une séquence de lettres prononçable. Elle est fl anquée d’un

préfi xe dans 90% des cas ou d'un suffi xe dans 10%.

Sachant cela, il est déjà beaucoup plus facile de se lancer

dans la devinette. Le pirate commence par une liste des

mille mots de passe les plus utilisés. Puis il fait de même

avec les cent suffi xes les plus fréquents. En procédant de

la sorte, il a déjà deviné 24% des mots de passe. Il essaye

ensuite des combinaisons plus diffi ciles: des racines avec

des préfi xes et des suffi xes tels que des combinaisons à

deux chiff res ou les millésimes depuis 1900. Cette méthode

lui permet de deviner jusqu'à 65% des mots de passe en

quelques semaines à un mois.

Certains pirates procèdent toutefois diff éremment, par

le biais de ce que l'on appelle le ‘social engineering’. Cela

représente surtout une menace si vous avez choisi votre

mot de passe en vous inspirant de votre environnement

quotidien: votre partenaire, les prénoms de vos enfants ou

le nom de votre animal domestique,

par exemple. Vu la popularité des

réseaux sociaux, de tels mots de

passe sont devenus plus faciles à

trouver. Et si cela échoue, les pirates

tentent de se faire passer pour vous

grâce aux informations glanées sur

vos diff érents profi ls et prennent

contact avec le help desk.

Mots de passe au coff re

Vous vous êtes enregistré sur des centaines de services avec un mot

de passe différent à chaque fois. À moins de posséder une mémoire

phénoménale, un gestionnaire de mots de passe peut vous être utile.

Des spécialistes en sécurité connus comme Kaspersky et Symantec

en proposent, mais aussi des noms moins connus comme LastPass et

MyLOK.

La robustesse de votre gestionnaire de mots de passe dépend de celle

du mot de passe maître, qui a la lourde tâche de protéger tous les autres.

Saisissez-le lors de l'installation et la plupart des gestionnaires de mots

de passe vous diront à quel point il est fort. Avec LastPass, toutes vos

données sont cryptées dans le cloud. Il vous faudra dès lors rechercher

une autre solution si vous n'avez pas confiance dans le stockage en

ligne. Certains, comme mSecure, stockent non seulement vos données

d'identification, mais conservent aussi d'autres informations telles que

les numéros de compte et de cartes de crédit, les mots de passe pour

le courriel électronique, le code PIN de votre carte SIM, votre taille de

vêtement et les données d’immatriculation de votre voiture.

Un tel gestionnaire de mots de passe fournit parfois d’office aussi une

solution matérielle. Toutes vos données sont alors stockées sous forme

cryptée sur une petite carte à puce. Vous y disposez en outre d’un

espace de stockage de 4 Go, par exemple. Vous saisissez votre code PIN

et vous répondez aux deux questions de sécurité. Lorsque vous entrez

un code PIN erroné, ces questions servent de barrage. Elles doivent

donc être assez compliquées, mais pas au point d’en oublier la réponse.

Si les erreurs sont trop nombreuses, la clé est effacée.

Le gestionnaire de mots de passe est souvent un programme séparé.

Symantec a par exemple proposé pendant des années la gestion des mots

de passe dans sa suite de sécurité. Norton Identity Safe est à présent éga-

lement disponible séparément et il n’a rien à envier à la concurrence dans

ce nouveau rôle. Comme il est gratuit, vous pouvez l’installer sur autant

d’ordinateurs que vous le souhaitez et synchroniser vos données sur tous

vos périphériques.

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26SMART BUSINESS STRATEGIESOCTOBRE 2012

TECHNOLOGIE

Dans la Champions League du cloud computing

La raison de ce tour d’horizon est la

toute nouvelle version de Windows

Server de Microsoft, qui est conçue

de manière à pouvoir servir de

locomotive pour Azure, la plateforme

cloud maison de Microsoft. C’est

logique, car les principaux acteurs en

termes d’infrastructure dans le cloud,

Microsoft, VMware et Amazon tentent

de renforcer leur position en adoptant

chacun une stratégie différente. Ce

sont des stratégies qui obligent les

clients à prendre de grandes décisions,

souvent irréversibles, concernant

l’IT. Même s’ils hésitent souvent à se

lier complètement à l’un ou l’autre

fournisseur, ce que l’on appelle le

vendor lock-in scenario.

Microsoft: souverain dans l’entrepriseLa situation de Microsoft est simple. Les entreprises

utilisent les logiciels de Microsoft sur leurs ordinateurs

fixes et pour gérer leurs serveurs. Beaucoup de ces

workloads peuvent déménager dans le private cloud, où

Microsoft entre en concurrence avec un acteur comme

VMware. Ou aller dans le public cloud, où Microsoft doit en

découdre avec Amazon et ses Web Services.

L’approche de Microsoft vise notamment à reprendre

davantage de caractéristiques du cloud d’Amazon et à

mettre à jour Windows Server pour en faire un système

d’exploitation pour le cloud. L’éditeur a tenté de le faire

en améliorant les fonctions de son hyperviseur Hyper-V

(qui exécute différentes "machines virtuelles" sur une

plateforme matérielle commune) et en prévoyant de

meilleures fonctions réseau. Il va aussi de l’avant en termes

Le cloud computing intervient dans pratiquement chaque technologie lancée sur le marché. Chaque entreprise IT a une stratégie dans le cloud. Mais pour les systèmes et l’infrastructure IT, ce sont surtout quelques grands noms, tels que Microsoft, Amazon et VMWare, qui mènent la danse. Voyons quelle est la stratégie de la Champions League du cloud et ce qu’elle peut vous apporter. JIBBE VAN OOST & WILLIAM VISTERIN

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27SMART BUSINESS STRATEGIES

OCTOBRE 2012

CLOUD

d’interface utilisateur. Microsoft a par

ailleurs rapproché Azure et Windows

Server. Il est par exemple devenu plus

simple de relier des données sur les

deux systèmes.

Avec son cloud, Microsoft veut rallier

un certain type de clients à sa cause:

les entreprises qui veulent effectuer

la transition d’une interface familière

(Windows 7 et, d’ici plusieurs années,

Windows 8) à une autre (Windows

Server) et qui veulent utiliser les

possibilités du cloud. Un cloud qui

ressemble à l’environnement qu’elles

possédaient en leurs murs (on-premise,

dans le jargon).

VMware: souverain dans le centre de donnéesVMware, dont l ’entreprise IT EMC

est majoritaire, règne en maître sur

les applications de virtualisation,

une technologie qui vous permet

de rompre les liens directs entre

l ’infrastructure physique et les

applications qui s’y exécutent. Cet

été, VMware a pris à son compte

52% des tâches informatiques

virtualisées, tandis que Microsoft

se chargeait, selon IDC, de 27%.

Si Microsoft possède de solides

outils pour gérer Windows et

les environnements Windows

virtualisés, VMware le dépasse

haut la main lorsqu’il s’agit des

applications virtualisées tout court.

Dans l’univers de VMware, les

administrateurs ne gèrent pas une

flotte de systèmes d’exploitation,

mais des applications. L’avantage

de cette approche est la flexibilité.

L’approche détaillée de la technologie

de VMware facilite le contrôle d’accès

et la migration des données. Mais il

y a aussi des inconvénients. Si vous

souhaitez gérer toutes les machines

virtuelles, vous devez en effet utiliser

la technologie de VMware. Si vous

voulez passer au cloud, vous devez

donc en trouver un dont les outils de

gestion fonctionnent avec VMware. Il

n’y a malheureusement pas beaucoup

de clouds dont la conception repose

sur le logiciel vCloud Director.

VMware réfère volontiers à des

exemples de clouds publics et privés

qui sont basés sur son vCloud

Director. Mais aucun d’entre eux ne

soutient la comparaison avec Amazon, par exemple.

Le problème de VMware est que la technologie a connu

un succès phénoménal dans le centre de données, mais

que les entreprises veulent malgré tout avoir plus de

contrôle sur les technologies lorsqu’il s’agit du cloud. C’est

la raison pour laquelle les grands clouds utilisent soit une

technologie propriétaire (Microsoft via Hyper-V pour

Azure), libre ou plutôt nimbée de secrets (comme chez

Amazon Web Services via un hyperviseur Xen adapté).

Donc, si les clouds ne veulent pas directement soutenir

VMware, cela représente un seuil supplémentaire pour les

administrateurs qui veulent migrer leurs données dans les

clouds publics. VMware connaît donc un grand succès dans

le centre de données, mais a à peine un pied dans les grands

clouds. Raison pour laquelle l’éditeur ajoute des fonctions

et des possibilités à son logiciel.

Amazon: souverain dans le (public) cloudReste encore Amazon qui fait souffler sur le cloud une

tempête dans une toute autre direction que Microsoft

et VMware. Ces deux derniers tentent de déménager

les données de leurs clients dans le cloud. Amazon s’est

employée à faire le contraire: attirer les données du cloud

vers le centre de données local.

Le raisonnement sous-jacent est que les entreprises

vont considérer le cloud d’Amazon comme leur cloud

principal. Et elles construisent pour ce faire un ensemble de

technologies de manière à ce qu’il soit plus facile d’établir

également des liens avec des private clouds. La stratégie

d’Amazon est du style diviser pour mieux régner et cible le

centre de données local sur différents fronts. L’entreprise a

ses propres initiatives telles que l’Amazon Storage Gateway,

pour s’installer elle-même dans le centre de données privé.

Mais il y a aussi des partenariats avec d’autres éditeurs

de logiciels cloud. Enfin, vu sa taille et son importance

croissante, Amazon est également soutenue par de grandes

entreprises qui conçoivent des technologies permettant de

déplacer des données vers des applications dans le cloud.

La stratégie d’Amazon consiste essentiellement à regarder

tranquillement le nombre de connexions logicielles

augmenter. Cette stratégie peut être un véritable casse-tête

pour les administrateurs. Le succès d’Amazon provient

en effet de la prolifération organique d’un écosystème de

partenaires logiciels et d’adeptes. Il y a donc beaucoup

d’options, mais peu de possibilités de gestion. Sans parler

d’une expérience utilisateur unique.

Tout bien considéré, l’attitude de Microsoft, de VMware

et d’Amazon vis-à-vis du cloud vous offre trois choix.

Microsoft est pour beaucoup une simplification. Vous

pouvez aussi tolérer un peu plus de complexité et opter

pour l’environnement fragmenté de VMware qui est bien

soutenu. Ou vous pouvez complètement abandonner tout

concept de convivialité et choisir une solution d’Amazon

qui vous laisse la plus grande liberté possible. Chaque choix

a ses avantages et ses inconvénients. Enfin, soulignons

aussi les nombreuses entreprises belges qui n’opteront

jamais pour l’un des trois, mais qui s’adresseront à un cloud

provider local. Considérez cela comme la quatrième option

(et d’ailleurs très fréquente).

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28

VIEWS

SMART BUSINESS STRATEGIESOCTOBRE 2012

Y-a-t-il des vainqueurs dans la guerre des brevets?La tempête qui a fait la une de tous les médias d’actualité

qui se respectent s’est calmée. Elle avait été causée par le

jugement d’un tribunal américain condamnant Samsung

à verser un milliard de dollars à Apple. La cause? La

tricherie. C’est interdit. Avec ce jugement, la guerre

des brevets que se mènent les deux leaders du marché

des appareils portables intelligents atteint un nouveau

sommet. Il était temps de voir à l’avantage de qui tourne

l’aff rontement.

Les brevets sont une manière d’assurer une rémunération

minimale aux inventeurs de nouvelles choses. Ils

garantissent un dédommagement des inventeurs

lorsque des tiers utilisent leurs inventions. A première

vue, le principe est juste, mais il s’érode lentement mais

sûrement. Ceux qui disposent de fonds important – un

brevet n’est pas gratuit – peuvent aujourd’hui déposer

tout ce qui peut se décrire par des mots ou des schémas.

Il ne s’agit plus nécessairement de protéger quelque chose

de nouveau ou d’original, mais bien de générer un fl ux

fi nancier supplémentaire. Vous pouvez ainsi protéger la

forme de goutte de votre téléphone et réclamer de l’argent

à tous ceux qui s’en approcheront.

Apple s’est retrouvée face à un concurrent sérieux

pour ses iPhone et iPad avec Samsung. A l’époque où

les premiers iPhone ont envahi la planète, Apple était

seule sur le marché. Mais d’autres entreprises se sont

attaquées à cette hégémonie. Samsung s’est montrée

particulièrement effi cace à ce niveau, trop pour Apple. Et

comme apparemment, il était vain de tenter de limiter le

consommateur aux seuls produits à la pomme, Apple a

décidé d’utiliser ses brevets pour limiter la concurrence.

Qui en a tiré profi t, mis à part Apple? Certainement

pas le consommateur. Il verra son choix limité si des

modèles d’autres marques doivent être retirés du marché

ou vendus plus chers. L’innovation n’est pas non plus

immédiatement favorisée par le rôle que jouent de

plus en plus souvent les brevets. Alors qu’à l’origine ils

étaient destinés à off rir une bulle d’air à l’innovation,

la multiplication des brevets – complètement

incompréhensible ou non – a exactement l’eff et inverse.

Ils sont devenus un étau, et c’est la dernière chose dont

a besoin le secteur technologique. Dans ce secteur, rien

n’est inventé qui n’utilise des composants qui existent

déjà. Si ces derniers sont totalement fermés, il pourrait

devenir bien trop risqué d’innover.

BEN COUDRON

STIJN VIAENE Deloitte Chair ‘Bringing IT to Board Level’, Vlerick Business School

Prix de fou!Personne n’a pu m’expliquer pourquoi Facebook a introduit

ses actions à 38 dollars. Je n’achèterai d’ailleurs pas

d’actions. Et je ne les recommanderai à personne, si ce n’est

pour jouer au lotto.

Mais qu’est-ce que j’en sais? Je ne suis qu’un universitaire,

pas un “véritable homme d’aff aires”. Une remarque que je

laisse glisser sur la carapace de mon indiff érence. Chacun

son métier, je dirais. Je l’admets, j’ai un jour eu droit à ce

commentaire. Et pas de n’importe qui. Au banc des accusés,

mon propre frère Pieter. Il faut se méfi er de la famille.

Jeroen Meeus a un entraîneur privé pour garder la forme.

J’ai Pieter. Mais quelle mouche l’a piqué ce dimanche matin

de mai, alors que nous roulions en mountain bike à travers

la campagne du Brabant fl amand. Allais-je oui ou non

acheter des actions Facebook? Posée au milieu des champs,

la question avait vraiment quelque chose d’hallucinant. Je

venais en outre juste d’arriver au sommet d’une côte.

En répondant “Et toi, tu vas en acheter ou pas?“, je lui

ai intelligemment renvoyé la balle. Astuce didactique.

Encourage l’introspection. Je ne suis en outre pas très fort

en conseils de placements. Cela tient un peu trop de la

formule magique à mon goût. Après le crash, mon bilan en

Bourse ne casse pas vraiment trois pattes à un canard.

Pieter n’a fi nalement pas acheté. Vu la valorisation actuelle

de l’action Facebook, on peut diffi cilement parler d’une

mauvaise décision. A moins que les attentes élevées ne

fi nissent par se concrétiser, bien sûr. Sur quoi ces attentes,

comprenez ce prix d’introduction, se fondent-elles? Il y a

tout d’abord eu une solide rétention d’informations lors

de l’IPO. Mais même indépendamment de cela, quelqu’un

peut-il m’expliquer avec quel business model Facebook va

gagner ce tas d’argent? Des revenus publicitaires?

Oui, c’et ça!

D’après Mark Zuckerberg, nous n’avons rien compris. Mais

apparemment, Peter Th iel, l’initié de la première heure,

ne comprend plus non plus. Il a récemment profi té de la

première occasion pour vendre 20 millions d’actions. Il

est grand temps que Mark nous prenne par la main. Qu’il

nous explique pas à pas. Il est hautement improbable

que la Bourse lui accorde à nouveau sa confi ance. Je peux

évidemment me tromper lourdement. Après tout, ‘value is

what a damn fool will pay for it.’ Vive les prix de fou!

STIJN VIAENE

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29SMART BUSINESS STRATEGIES

OCTOBRE 2012

TECHNOLOGIE

Celui sur MarsCuriosity est le dernier robot en date de chez Rover. Il a

atterri sur Mars il y a quelques semaines. Il doit y rester

deux ans pour prendre des photos. Le robot embarque un

logiciel lui permettant de se déplacer à travers les rochers et

les montagnes de Mars, mais la NASA envoie aussi de temps

en temps de nouveaux scripts à l'appareil. Vous trouverez les

dernières photos prises par Curiosity sur www.nasa.gov.

Celui qui pense que vous êtes toujours un vrai gaminAsimo est le nom donné à ce petit robot conçu par Honda.

Le modèle a déjà dix ans mais on travaille toujours dessus.

Asimo est un robot humanoïde et ressemble à un petit

astronaute. Il peut danser, monter les escaliers, se balancer,

parler et faire encore d'autres choses amusantes. Il semble

surtout bien gagner sa vie en tant qu’invité aux conventions

technologiques.

Celui qui joue au football Le Nao d’Aldebaran Robotics est surtout connu comme

le robot qui sait jouer au football. Nao est lui aussi un

humanoïde et il est lui aussi mignon comme un cœur. Il est

assez petit, et vous pouvez l'accueillir chez vous pour le prix

d'une nouvelle petite voiture: 16 000 dollars. Nao se promène

et reconnaît les visages. Il embarque un logiciel qui lui permet

”d'apprendre” ce que vous lui montrez.

QUE FAIT VOTRE ENTREPRISE

ENCORE AUJOURD’HUI AVEC

UN SERVEUR EN INTERNE ?

Passez sans plus attendre au Cloud. Celui-ci est plus sûr, plus fiable et vraiment toujours disponible. Ainsi, vous investissez à nouveau dans votre cœur de métier - et non pas dans des serveurs en interne, qui font bien trop de bruit et qui dégagent bien trop de chaleur.

www.combell.com/cloud

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Quoi de neuf chez les robots?Les robots frappent toujours un peu l'imagination. Y compris dans le monde

des aff aires. Le robot Curiosity explore la planète Mars, mais d'autres robots remarquables ont également vu le jour ces dernières années. ELS BELLENS

Celui qui nettoie Le Roomba, un aspirateur futuriste

conçu par iRobot, fonctionne de

manière autonome et se déplace dans

votre maison sur ses petites roulettes

tandis que ses capteurs veillent à ce

qu’il évite les murs et ne tombe pas dans

l'escalier. Le produit semble devenu si

populaire en quelques années qu’iRobot

et d'autres marques commercialisent

également des robots tondeuse à gazon,

des robots à poussière et des robots qui

lavent les sols.

Celui qui conduitVous ne la rencontrerez pas de sitôt en

Europe, mais le géant de l'informatique

Google a réussi à obtenir un permis de

conduire pour sa voiture sans chauff eur

dans l'État américain du Nevada.

La voiture sans pilote est basée sur

une Toyota Prius, équipée du pilote

automatique de Google. Les voitures

servent pour le moment à compléter

Google Street View. Elles sont toutefois

souvent accompagnées d'un conducteur

en chair et en os parce qu'il y a encore

peu d'endroits où une voiture peut

rouler sans chauff eur.

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DOSSIER

30SMART BUSINESS STRATEGIESOCTOBRE 2012

OPTIMISEZ VOTRE PARC D’IMPRIMANTESDe 1 à 3% du chiffre d’affaires. C’est ce que votre entreprise consacre annuellement à la production de documents. Autrement dit, à l’impression et la copie. Contrôler ces coûts ne peut donc pas faire de tort, surtout en période de crise économique. C’est déjà possible grâce à la véritable guerre des prix que se livrent les fabricants d'imprimantes. Mais il s'agit avant tout d'optimiser vos impressions et l'utilisation des documents. Car économiser aveuglément est rarement une bonne idée. WILLIAM VISTERIN

1. Mettez l'impression et les documents à l'ordre du jour

Au bureau, les imprimantes et les multifonctions sont

souvent un poste de coûts aveugle. C’est notamment dû au

fait que tout le parc d’imprimantes, dont le matériel et les

consommables (toners…), est souvent réparti entre différents

budgets et responsables. En gros, le département IT, le CFO, le

département facilities et le directeur des achats sont chacun

responsables d’un élément précis. La première étape consiste

à rendre tout cela transparent, parfois même au niveau

organisationnel. “La gestion des impressions et des documents

fait partie de la stratégie générale visant tout simplement

à augmenter l'efficacité au bureau et en déplacement”,

La gestion du parc d'imprimantes

reste toujours le parent pauvre dans

beaucoup d'entreprises. Alors que

l'impression, et les documents en

général, demeure un élément crucial de

votre activité. “Les organisations qui

gèrent activement leurs imprimantes,

photocopieurs, télécopieurs - ou

appareils qui combinent toutes ces

tâches – peuvent économiser de 10

à 30% sur leurs frais d'impression”,

affirme Sharon McNee, principal

research analyst, image & printing

chez Gartner. Mais vous irez déjà loin

avec les conseils qui suivent.

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31SMART BUSINESS STRATEGIES

OCTOBRE 2012

IMPRESSION

déclare Gerry Appeltants, business

application services manager chez

Fujitsu.

Bref, pour de nombreuses entreprises,

la première étape consiste encore

et toujours à faire jaillir la lumière

dans les ténèbres de l'impression. Les

fabricants proposent des analyses

et des logiciels, qui vous aident à

cartographier le fl ux d'impression.

Certains conseillent de confi er

l'analyse à un prestataire de services

IT plus ou moins indépendant, parce

qu'un spécialiste en imprimantes

ou en documents voudra proposer

ses propres produits. Les fabricants

d'imprimantes se considèrent comme

les spécialistes absolus en la matière.

Ils disposent, disent-ils, d'une gamme

tellement vaste qu'ils peuvent en

général satisfaire tous les besoins.

2. Standardisez er optimisez

Moins il y a de technologies et de

modèles diff érents, moins il faut

de connaissances techniques pour

la maintenance. De nombreuses

entreprises en sont encore à

standardiser sur un nombre limité

de modèles et si possible également

sur un seul fabricant. Beaucoup

d'entreprises commettent encore

des erreurs à ce niveau, parce

que personne n'arrive vraiment à

garder une vue d'ensemble du parc

d'imprimantes.

3. Optimisez, mais pas trop

De nos jours, beaucoup d'entreprises

possèdent encore trop d'imprimantes.

Et bien souvent, plus l'imprimante

est grosse, plus le prix par page est

faible, dans le cadre d'une utilisation

optimale. Mais la centralisation n'est

pas non plus la panacée. Tous les

membres du personnel ne sont pas

disposés à parcourir des dizaines

de mètres pour aller chercher leurs

documents imprimés. “Dans un

bureau paysager, cinq employés par imprimante ou dix par

multifonction est un minimum absolu”, estime Hendrik

De Hertogh, sales director chez Kyocera Document

Solutions Belgium. D'autres fabricants confi rment ces

chiff res, mais prévoient parfois un peu plus d'espace.

Dans les grands bureaux paysagers, comme le siège

principal d'une banque, une distance de 20 m n'est pas

une exception. Un autre critère important est ce que l'on

Cinq mythes au sujet de votre parc d'imprimantes

1. Nous imprimons toujours plusLes chiffres concernant le volume d’impression varient fortement. D’après le bureau de consul-

tance américain Convergence Consulting, un employé de bureau moyen imprime 10 000 pages

par an. D’autres sources parlent plutôt d’une moyenne de 2 500 pages par an. Mais un point fait

l’unanimité: on imprime moins. Cela s’explique en partie par la crise économique et en partie

parce que de plus en plus de documents sont consultés et créés au format numérique.

2. On imprime moins grâce à l'iPadLa percée des tablettes et des iPad au bureau a un impact sur la consommation de papier à

grande échelle. C’est ce qu’a récemment indiqué une étude de Morgan Stanley Research. Elle

a vu la consommation de papier dans les entreprises baissé d’environ 9% depuis le lancement

de l’appareil d’Apple et se base ici sur des chiffres de l’American Forest & Paper Association

portant sur les livraisons de papier. Il convient toutefois de relativiser certains chiffres et plusieurs

fabricants d’imprimantes comme HP et Canon notent même un impact légèrement négatif. Au

niveau belge, les fabricants confirment aussi qu’ils ne constatent pas encore une forte différence

à grande échelle. Il faut pour ce faire encore attendre quelques années.

3. La couleur est bon marchéQuoi que veuille vous faire croire votre fabricant, le prix d’une impression couleur est toujours

un multiple de celui d’une impression noir et blanc. Mais il vrai que le prix de la couleur a

davantage baissé au cours de ces derniers mois que celui du noir et blanc.

4. Imprimer nuit à l’environnementLa célèbre étude de la Queensland University of Technology a encore récemment fait la une.

Il semblerait que les imprimantes laser émettent des particules de poussière ultrafines qui

sont aussi nocives que la fumée de cigarette et les gaz d’échappement des véhicules diesel. La

concentration de particules à proximité d’une imprimante serait cinq fois supérieure à celle

d’une rue animée.

La réponse des fabricants d’imprimantes ne s’est pas fait attendre. Selon HP, rien ne per-

met d’affirmer que les fines particules de poussière représentent un risque pour la santé et

des recherches supplémentaires s’avèrent nécessaires. Force est toutefois de constater que

l’environnement et l’énergie figurent en bonne place à l’agenda des fabricants d’imprimantes.

Avec des imprimantes plus économiques ou des cartouches recyclables. Et des minuteurs

dynamiques qui adaptent la consommation d’énergie sur mesure. Les entreprises s’en préoccu-

pent beaucoup plus qu’auparavant.

5. Le monde de l’impression et des documents sont étroitement liésll y a d’une part le monde de l’impression, et celui de la numérisation, pour ainsi dire la fin et

le début d’un processus métier. Et il y a d’autre par le volet gestion des documents qui se situe

entre les deux. Ce dernier concerne le processus de traitement des documents numériques.

“Même s’il est question de documents dans les deux cas, il subsiste encore un monde de dif-

férences. Il existe effectivement des tentatives de rapprochement entre ces deux mondes, mais

elles sont jusqu’à présent encore assez limitées”, déclare Filip Evenepoel, VP business solu-

tions chez le prestataire de services IT Trasys.

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DOSSIER

32SMART BUSINESS STRATEGIESOCTOBRE 2012

appelle la ‘line of sight ’, c'est-à-dire que

les gens peuvent voir l'appareil. “Pour

une imprimante monochrome, la ligne

de mire est en règle générale de 15 m,

contre 30 m pour une imprimante

couleur.” La notion de centralisation

fait immédiatement apparaître

la notion de multifonction (MFP),

qui a poursuivi sa progression ces

dernières années. Le large choix, les

prix intéressants des appareils et

le coût total en particulier n'y sont

certainement pas étrangers. Il existe

de petites imprimantes multifonctions

d'entrée de gamme pour les

environnements de bureau à domicile.

À l'autre extrémité de la gamme, on

trouve de gros appareils servant de

système d'impression central pour

une entreprise ou un département.

Vous atteignez ainsi un volume

d'impression plus élevé par machine et

donc un prix plus bas par impression.

Mais en matière de centralisation, il

convient donc également de trouver

le bon équilibre. “Si l'on optait

jusqu'il y a peu résolument pour

une centralisation de l'impression

sur plusieurs MFP au sein d'une

entreprise, on constate maintenant

à nouveau une tendance à la

décentralisation”, déclare Ivo Muller,

printing & document division leader

chez Computacenter. “Mieux vaut

déterminer les besoins de chaque

département séparément et la manière

d'y répondre le mieux. Certains

départements ou services n'ont peut-

être pas besoin d'un MFP central

et peuvent se contenter d'une autre

imprimante plus simple. Tandis que

d'autres services auront besoin d'un

appareil très spécifique”, dit-il.

4. Pensez au prix, mais pas trop

Pour beaucoup d'entreprises, le parc d'imprimantes

est d'abord un poste de coût et elles n'aspirent qu'à une

seule chose: tirer le prix vers le bas. Il existe en effet de

nombreuses formules selon lesquelles le fournisseur facture

sur la base du nombre de pages imprimées par an, par

exemple quelques cents par page. “Le prix est toutefois

sous pression. En cinq ans, le prix des impressions couleur

a diminué d'un facteur 3 à 4. Le prix du noir et blanc à

diminuer de moitié sur cette période”, explique Kim

Limbourg, manager marketing & sales support chez

Konica Minolta Business Solutions.

Bien qu'il s'agisse encore souvent ici d'un prix “sur mesure

pour le client”, ce qui rend les comparaisons difficiles.

Une véritable guerre des prix sévit sur le marché des

fabricants d’imprimantes. “Un bureau classique paie en

moyenne 150 à 200 euros par mois pour une imprimante.

En supposant que l'on effectue 2 000 à 5 000 impressions

sur cet appareil”, estime K. Limbourg.

Cette concurrence acharnée au niveau des prix sert le

client, mais elle est aussi souvent trompeuse. Mieux

HENDRIK DE HERTOGH,

sales director chez Kyocera Document Solutions Belgium:

“La page la moins chère es celle que vous n'imprimez pas.”

“UNE VÉRITABLE GUERRE DES PRIX SÉVIT SUR LE MARCHÉ DES FABRICANTS D’IMPRIMANTES.”

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DOSSIER

34SMART BUSINESS STRATEGIESOCTOBRE 2012

IMPRESSION

vaut regarder au-delà de l'étiquette.

“La pression sur les prix est forte.

Même pour les petits contrats de

dix machines”, ajoute H. De Hertogh

(Kyocera). “L'accent porte trop souvent

sur le prix par page. C'est souvent

parce que l'on négocie trop le prix, par

exemple pour la couleur, que l'on va

justement imprimer plus. Ce qui fait

donc encore grimper les coûts.”

5. Louer au lieu d'acheter

Un modèle courant dans le monde de

l’impression est ce que l’on appelle les

‘MPS ’ ou ‘Managed Printing Services’.

Un fournisseur d’imprimantes ou un

prestataire de services IT reprend le

parc d’imprimantes. Cette approche

off re l’avantage que votre prestataire

de services, qui est spécialisé en

la matière, se charge de toutes les

mesures possibles que vous auriez

sinon dû découvrir et mettre en

œuvre vous-même. La conséquence

pour le client est qu’il doit toutefois

externaliser son infrastructure.

On dit souvent que sont surtout les

grandes entreprises qui profi tent

des MPS, parce que c’est là que les

économies sont les plus substantielles.

De nombreux fournisseurs affi rment

toutefois que les petites entreprises

ont aussi à y gagner. Dans le monde des entreprises,

la tendance va de plus en plus aux MPS ou du moins

à un modèle de location. “Une petite PME achètera

probablement ses imprimantes, mais la grande majorité

des grandes entreprises optent pour la location”, dit K.

Limbourg (Konica Minolta Business Solutions).

Les MPS restent donc une tendance lourde. “Mais on note

une diff érence d’approche entre les grandes entreprises

et les PME”, souligne K. Limbourg. “Dans les PME, il s’agit

d’une sorte de MPS light: la gestion des appareils et le relevé

des compteurs s’eff ectuent à distance. Dans les grandes

entreprises, on va plus loin dans le rapportage et dans la

prestation de service proprement dite. Ainsi, le fournisseur

se charge aussi du help desk et du déménagement.”

6. Pensez numériqueUn autre facteur important est l’intégration des

multifonctions à l’infrastructure TIC et aux processus

métier. Le périphérique est en eff et souvent la première

et la dernière halte d’un processus métier. Un exemple

évident est la numérisation d'une facture, qui donne

Quatre défi s

1. Coûts d’impression: les organisations qui gèrent activement leurs imprimantes, leurs photocopieurs, leurs

télécopieurs ou leurs appareils qui combinent ces tâches peuvent économiser de 10 à 30% sur leurs coûts d’impression.

2. Volume: des initiatives telles que le ‘pull printing’ ou le ‘follow me printing’, qui permettent aux utilisateurs de

s’identifier sur n’importe quelle imprimante, peuvent faire baisser le volume de 10 à 20%.

3. Encre et cartouches: adapter la densité d’impression peut représenter une économie de 25 euros par

utilisateur, sans affecter la lisibilité.

4. Papier: une nouvelle mise en pages des pages formatées peut générer de 15 à 30% d’économies sur le papier et les

consommables.

Chiff res

150 à 200 euros par moisPrix moyen par imprimante, en supposant que l'on imprime de

2 000 à 5 000 pages

Au moins 5 par imprimante ou 10 par multifonctionNombre d’employés par imprimante

D'un facteur de 3 à 4Baisse des prix des impressions couleur en cinq ans.

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35SMART BUSINESS STRATEGIES

OCTOBRE 2012

IMPRESSION

immédiatement le coup d'envoi de son

traitement: évaluation des données

reprises sur la facture, défi nition de la

personne qui doit approuver la facture,

envoi électronique du document à

cette personne, approbation et envoi à

la comptabilité, etc.

Il n'est donc pas surprenant que

les fabricants confi rment que les

multifonctions servent davantage

à numériser qu'à copier et à

télécopier. “On rencontre de moins

en moins de photocopieurs dans les

environnements professionnels. Ils

meurent à petit feu”, déclare H. De

Hertogh (Kyocera). “La numérisation

est eff ectivement en forte progression.

Les sources sont de plus en plus

souvent numériques. Mais le client

n'est cependant pas toujours

conscient de la valeur du processus

documentaire.”

7. Pensez en fonction des documents

Encore un autre acronyme, ‘MDS ’ ou

‘management document services’. Il se

situe dans le prolongement des MPS.

Dans le cadre des MPS, l'accent porte

toujours sur le parc d'imprimantes,

tandis que dans le cadre des MDS,

il porte sur le document. Et par

conséquent aussi sur les processus

métier. “Le matériel représente 5 à

15% du TCO total, en fonction de son

utilisation”, déclare De Hertogh. Le rôle

de plus en plus prépondérant que joue

le multifonction dans tout le traitement

d'un document en est une bonne

illustration. “Le multifonction est plus

que jamais intégré à tout le système de

gestion de documents. Auparavant, on

pouvait uniquement numériser vers

un dossier spécifi que sur le serveur de

fi chiers. Aujourd'hui, la numérisation

de plus en plus fréquente et il y a

davantage de possibilités d'accès, par

exemple via le panneau de contrôle

d'un périphérique MFP.”

8. Utilisez la couleur à bon escient

La couleur est un classique dans le monde de l'impression.

Il est souvent conseillé de limiter si possible le nombre

d'impressions couleur. Dans certaines entreprises, les

impressions au départ du programme de messagerie

électronique sont par exemple en noir et blanc par défaut.

Mais pour certains départements, comme le marketing,

l'impression couleur est bien sûre une valeur ajoutée. “La

couleur reste encore en moyenne 6 à 10 fois plus chère”,

confi rme K. Limbourg (Konica Minolta). Mais les fabricants

tentent d'y remédier. Certains peuvent faire varier le degré

d'intensité de la couleur dans l'impression en fonction du

besoin. D'autres forceront par exemple l'impression en noir

et blanc si les couleurs sont trop peu présentes sur la page.

9. Le second écranIl existe encore d'autres mesures pour limiter les

impressions. La sensibilisation du personnel en est une.

“La page la moins chère est celle que vous n'imprimez

pas” déclare H. De Hertogh (Kyocera). Mais d'autres

interventions sont également possibles. Le “second écran”

est ainsi en train de percer lentement dans le monde des

aff aires. “De plus en plus de gens ont des ordinateurs

portables avec un écran plus petit. Comme il y a moins

d'information qui s'affi chent à l'écran, les gens vont

imprimer davantage”, dit H. De Hertogh. “Mais il est

souvent plus intéressant d'avoir un second écran pour

examiner les documents. On aura tôt fait d'imprimer un

e-mail qui est plus long que deux écrans.”

Chiff res multifonction versus printing

De quels périphériques disposez-vous?

Le multifonction avale tout sur son passage. Le pourcentage de

photocopieurs est en nette régression dans les entreprises belges.

PÉRIPHÉRIQUE 2012 2007

Imprimantes (uniquement depuis le PC) 68% 88%

Multifonctions (appareils qui impriment et

ont au moins une des fonctions suivantes:

faxer, copier, scanner)

88% 79%

Scanners

(appareils qui ne font que scanner)46% 60%

Photocopieurs

(appareils qui ne font que copier)29% 52%

Source: Smart Business Strategies, InSites Consulting, 2012, enquête auprès de

400 entreprises.

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23 OCTOBRE 2012

DATE:23 octobre 2012de 9h30 à13h00

LOCALISATION:ALM AnversBerchem

PRIX:Gratuit*

INSCRIPTIONS www.businessmeetsit.be

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documents recouvre de nombreux domaines. Il implique du matériel, des logiciels, mais aussi de la gestion, de la législation, du scannage et des processus.

Comme toujours, nous ouvrons ce séminaire Business Meets IT avec une étude exclusive sur le Bureau Numérique et la gestion de documents réalisée en collaboration avec Smart Business Strategies auprès d’entreprises belges. Quel est la situation? Quelles sont les attentes? Nous y ajoutons un programme passionnant avec un orateur keynote et trois cas concrets d’organisations belges.

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LE BUREAU Une bonne gestion de documents peut leur épargner de nombreux frais

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SÉMINAIRE GRATUIT*NOMBRE DE PLACES LIMITÉ

NOTRE SÉMINAIRE SUIVANT

8.45 Accueil

9.30 Introduction et résultats d’étude exclusive: William Visterin, Smart Business Strategies

William Visterin est journaliste IT et rédacteur en chef du magazine management et technologie Smart Business. Il présentera également une étude exclusive. William étoffera sa présentation avec des chiffres, des faits et des anecdotes.

10.00 Keynote

10.30 Pause

11.00 Werner De Bie, Taminco L’entreprise chimique Taminco est passée à la facturation

électronique tant entrante que sortante couplée à l’archivage électronique. Durant sa présentation, Taminco va notamment se pencher sur les défi s de compliance.

11.30 Boudewijn Laloo, ville de Brugge La ville de Bruges est la première autorité locale à utiliser

un système de traitement des factures entrantes totalement électronique et automatisé. Les informations comptables entrent sas interventions manuelles dans le logiciel comptable et le fl ux d’approbation.

12.00 Marc Dewaelheyns, Groupe IDEWE Le service externe pour la prévention et la protection au travail

IDEWE numérise les dossiers médicaux des patients. Le projet a mené à une optimisation des processus et à une réduction des coûts.

12.30 Walking Lunch

Samsung Electronics est un leader mondial dans de nombreux domaines, comme les moniteurs et les téléviseurs, les téléphones portables ou les puces mémoire. Au sein de Samsung Group et de Samsung Electronics, nos produits, nos employés et notre approche des affaires s’inspirent uniquement des normes les plus rigoureuses afi n de contribuer au mieux à un monde meilleur.

AGENDA

“LES PARTICIPANTS DE NOS PRÉCÉDENTS SÉMINAIRES

“Nous avons entendu et noté des éléments importants““Approche: implémentation stratégique & pratique “

NUMÉRIQUE

CINTAS est un expert mondial dans la gestion de documents. L’approche globale d’archivage, de la numérisation et de destruction de données est essentielle dans notre société. CINTAS est unique avec ces trois services en interne. Avec plus de 30.000 employés et plus de 430 branches Cintas garantit la sécurité des informations confi dentielles de ses clients.

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DOSSIER

38SMART BUSINESS STRATEGIESOCTOBRE 2012

IMPRIMER DANS LES NUAGES ET EN DÉPLACEMENT

Les tendances dans le monde de l'impression sont très souvent le reflet ou la conséquence d'autre tendances perceptibles dans l'IT: le Nouveau Monde du Travail, le cloud computing et l’iPad. Avec une tendance lourde: la mobilité. WILLIAM VISTERIN

collègue concernés, qu’il se trouve au quatrième étage ou

dans l'autre hémisphère”, déclare Wim Vanhove, director

managed document services chez Ricoh Belgique. Il constate

lui aussi une forte tendance à davantage de mobilité dans

l'utilisation des imprimantes, en partie à cause du succès des

appareils mobiles, tels que les tablettes et les smartphones,

et de la flexibilité croissante que les organisations attendent

de leur personnel. “Cela incite ces mêmes organisations

à mettre en œuvre des moyens flexibles y compris

pour les services TIC. Et ce dans des domaines comme

l’impression, la gestion de documents et la gestion de

contenu, entre autres. Les dossiers et les documents doivent

être rapidement disponibles et de manière flexible. Il doit

également être possible de les imprimer là où l'on se trouve.”

2.) iPadL’iPad est une tendance qui est étroitement liée à tout ce

qui concerne la mobilité. Les chiffres de Computer Profile

indiquent que l’iPad représente 80% des tablettes sur le

marché professionnel. Les tablettes renforcent d’une part

la tendance à l’impression mobile: pouvoir aussi imprimer

lorsque l’on est en déplacement. Par ailleurs, on consulte de

plus en plus les documents sur l’iPad ou sur un ordinateur

portable au lieu de les imprimer. L’iPad implique que les

gens numérisent davantage en fonction de leur tablette. Ils

peuvent également lire leurs documents de cette manière

en déplacement. A l’heure actuelle, on ne note pourtant pas

Malgré une image de marque quelque

peu traditionnelle, le marché des

imprimantes est en pleine mutation.

Et ce dans tous les domaines. Même

les imprimantes semblent quelque

peu reléguées à l'arrière. Le fabricant

Lexmark a ainsi annoncé qu'il arrêtait

le développement de produits jet

d'encre pour le marché professionnel.

L'entreprise s'était auparavant déjà

fortement retirée du marché des

imprimantes jet d'encre pour le grand

public. D'autres acteurs ont également

indiqué qu'ils se concentraient

davantage sur les solutions pour les

documents et moins sur le matériel.

Mais des tendances sont également

perceptibles dans d'autres domaines.

1.) MobilitéUne foule de technologies et d'appareils

sont devenus caractéristiques du lieu

de travail ces dernières années. “Les

employés attendent des solutions TIC

qui soutiennent leur travail quotidien.

Ils veulent que les informations soient

automatiquement transmises au

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39SMART BUSINESS STRATEGIES

OCTOBRE 2012

IMPRESSION MOBILE

encore d'impact à grande échelle de

l'iPad sur l'utilisation (en baisse) des

imprimantes.

3.) CloudLe cloud joue partout un rôle

important et donc aussi dans le

monde de l'impression et de la

gestion de documents. Le cloud est

un prolongement de la tendance au

bureau mobile: pouvoir travailler

partout et n’importe quand. “Vos

collaborateurs peuvent par exemple

accéder à toute la documentation

au moment et à l'endroit voulus

grâce à des systèmes dans le cloud”,

explique Wilbert Hendriks, product

manager document solutions chez

Sharp Benelux. Utiliser le cloud

pour imprimer et numériser est une

tendance connexe. “De plus en plus

d'entreprises optent pour des solutions

basées sur la technologie cloud, mais il

importe alors que tous les systèmes au

sein de l'organisation y soient reliés",

dit W. Hendriks.

4.) Gestion de documentsMême s'il s'agit toujours de deux

mondes séparés, l'impression classique

ou la numérisation et la gestion de

documents numériques convergent

de plus en plus. Il suffi t de penser au

rachat de l’entreprise belge I.R.I.S.,

qui se spécialise dans la gestion de

documents et l'OCR (optical character

recognition), par Canon.

Le besoin sans cesse croissant de

pouvoir collaborer facilement sur

des documents est non seulement

perceptible sur le marché mais aussi

dans les organisations. “L’échange

de documents et la communication

se déroulent de facto de manière

numérique”, déclare Koen Meganck,

fondateur de Smartdoc. Mais il perçoit

en même temps une dualité, qu'il

illustre par un exemple. “Un processus

simple comme demander et recevoir

des off res de prix résulte en un bon de

commande, qui est également envoyé

par mail, après quoi les marchandises

sont livrées avec un bon de livraison

qui est la plupart du temps encore

imprimé sur papier”, dit-il. “Les

grandes entreprises abordent cette

dualité de manière beaucoup plus

effi cace que les petites”, estime-t-il.

Les archives papier sont également

de plus en plus souvent numérisées

afi n de les rendre plus facilement

accessibles aux collaborateurs. Par

ailleurs, Microsoft domine de plus

en plus le marché avec sa plateforme

SharePoint, notamment parce qu’elle

est très proche de l’environnement Microsoft, que les

envoyés de bureau utilisent quotidiennement. Nombreux

sont également les fabricants d’imprimantes qui prévoient

aujourd’hui un lien avec Microsoft SharePoint afi n de rendre

leurs applications compatibles. Il faut toutefois faire preuve

d’une certaine prudence. “La simplicité d’applications

comme SharePoint entraîne une prolifération, et oblige de

plus en plus une organisation à appliquer des directives”,

pense Filip Evenepoel, vice president business solutions

chez Trasys.

5.) Processus métierUne étude d'IDC réalisée pour le compte de Ricoh,

indique que plus de 83% des répondants estiment que

l’optimisation des processus métier liés aux documents peut

faire augmenter le chiff re d’aff aires de 10% en moyenne et

accélérer le ‘time to market’ de 13%.

D’autres entreprises éprouvent également le besoin

d’améliorer les processus métier. “La grande majorité des

entreprises ont optimisé leurs processus de production

au cours de ces dernières années, mais quelques-unes

seulement l’ont déjà fait pour leurs processus métier”, juge

Ivo Muller, printing & document division leader chez

Computacenter. Autrement dit, on a par le passé fortement

économisé sur le ‘hard cost’ du parc d’imprimantes, sans

accorder suffi samment d’attention à la rationalisation de

tout le processus de gestion et d’impression des documents.

“Travailler plus effi cacement est du reste aussi un moyen de

réduire les coûts et d’augmenter éventuellement le chiff re

d’aff aires”, conclut Muller.

La percée de l'impression mobileSi les imprimantes ont acquis un emplacement fi xe dans les entreprises, elles ont aussi

l’habitude de s’y “cramponner”. Vous pouvez eff ectuer les travaux d’impression dans

l’environnement de l’entreprise, mais dès que vous sortez du réseau, votre imprimante

devient inaccessible. Mais le changement va venir de certaines initiatives et technologies.

Pull printing ou ‘Follow me’ printing Les solutions d’impression ‘Follow Me’ ou ‘Pull Printing’ rompent le lien entre un PC et

une imprimante. Les travaux d’impression peuvent ainsi être eff ectués sur n’importe quel

multifonction connecté. Il s’agit d’une forme de Printing On demand ou d’impression

sécurisée qui gagne en intérêt, mais qui n’est pas nouvelle. Les documents ne sont

imprimés que lorsque l’utilisateur se trouve près de l’imprimante et s’identifi e à l’aide d’une

carte à puce ou d’un code PIN. Tous les travaux d’impression se retrouvent dans un dossier

temporaire ou fi le d’attente jusqu’à ce qu’ils soient activés. Les utilisateurs peuvent ainsi

imprimer en toute sécurité sur la machine de leur choix, ce qui limite le volume et les

coûts d’impression, tout en augmentant la fl exibilité et la sécurité des documents.

Impression mobile ou ePrintingL’impression mobile ou ePrinting veille à ce que votre imprimante soit disponible partout.

Vous pouvez ainsi faire imprimer directement un rapport au bureau afi n qu’un autre

département puisse poursuivre son travail sur la base de vos données. Des imprimantes

dotées de fonctions ePrint spécifi ques sont déjà disponibles sur le marché et off rent

pas mal de possibilités. Chez HP, vous recevez par exemple une adresse courriel unique

associée à votre imprimante lors de la première mise en service. Si vous envoyez les

documents à cette adresse, ils sont imprimés dans leur intégralité. Vous pouvez utiliser

votre imprimante actuelle pour l’ePrinting, mais dans certaines limites. Google Cloud Print

vous permet par exemple de relier une imprimante à votre compte Gmail en quelques

secondes, si vous êtes enregistré auprès du service Google. En outre, l’ordinateur sur

lequel l’imprimante est connectée doit toujours être en activité pour traiter les travaux

d’impressions entrants. Autre protagoniste de l’impression mobile: le smartphone.

Beaucoup de fabricants proposent déjà des applis spécifi ques pour diff érents systèmes

d’exploitation mobiles, grâce auxquelles vous pouvez imprimer ou que vous soyez à l’aide

de votre smartphone. Ajoutez-y un service de stockage cloud que vous pouvez consulter

sur votre smartphone et vous disposez d’un puissant tandem qui vous permet d’adapter

vos documents où et quand vous voulez et de les imprimer directement à distance.

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FOCUS

40SMART BUSINESS STRATEGIESOCTOBRE 2012

L’INNOVATION EN 5 VOIXDes milliers, pour ne pas dire des millions de livres ont été écrits sur l’innovation. Sans compter les chroniques, les blogs, les articles d’opinion et les avis d’experts en la matière. Nous avons rassemblé quelques points de vue marquants. STEF GYSSELS

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41SMART BUSINESS STRATEGIES

OCTOBRE 2012

INNOVATION

1L’innovation est un océan bleu

Blue Ocean Strategy, un succès de vente

qui remonte à quelques années, décrit

l’innovation comme la recherche d’un

océan bleu. Au lieu de tenter d’être le

meilleur dans un marché existant, avec

les combats et le sang que cela suppose

(une stratégie que les auteurs W. Chan

Kim et Renée Maubogne baptisent

la ‘red ocean strategy’ en référence au

sang qui colore les eaux où s’affrontent

les requins), il vaut mieux chercher un

marché qui n’a pas encore été abordé –

ou mieux encore, le créer – et en deve-

nir ainsi le leader pour la simple raison

que l’on y est seul.

Les exemples sont évidents: Apple n’a

pas fait fureur avec son iPod, mais bien

avec son écosystème de chansons bon

marché et faciles à télécharger iTunes.

C’est toute la différence entre un pro-

duit à succès et un concept révolution-

naire. Henry Ford, de son côté, a créé à

lui seul l’industrie automobile. Il aurait

un jour affirmé: “Si j’avais demandé aux

clients ce qu’ils voulaient, ils auraient

répondu: un cheval plus rapide”. Il

illustrait ainsi parfaitement les possi-

bilités et les défis du ‘blue ocean’: il ne

s’agit pas seulement de savoir ce dont

le client de demain aura besoin, mais

aussi d’avoir les produits qui pourront

répondre à ces besoins.

2L’innovation est un jeu d’enfant

Soumitra Dutta est professeur entre

autres à la célèbre école commerciale

française Insead et a signé plusieurs

ouvrages sur l’innovation. Il a notam-

ment publié une comparaison entre les

médias sociaux et les formes de gestion

traditionnelles dans un livre intitulé

avec humour Throwing Sheep in the

Boardroom.

D’après lui, l’innovation est inscrite

dans les gènes humains, mais cette

tendance à l’innovation est inhibée par

la vie en société. “Prenez un enfant de

4 ans: il expérimente, ne se décourage

pas au premier échec, pose sans cesse

des questions, parfois au grand déses-

poir de ses parents. D’après les scienti-

fiques, ce sont précisément les caracté-

ristiques d’un manager innovant.”

La tendance à l’innovation est donc

présente en chacun de nous, mais nous

sommes peu nombreux à l’afficher à

l’âge adulte. D’après S. Dutta, il y a deux

grandes causes à ce phénomène: “Tout d’abord, le système

d’éducation est essentiellement concentré sur ce qui est per-

mis et ce qui est interdit. Un adolescent moyen est confronté

plus de 120 fois par jour à un “non” ou à une interdiction.

Ensuite, il y a la routine. C’est un élément nécessaire à notre

vie quotidienne. Si nous devions tester chaque matin toutes

les combinaisons de couleurs avant de nous habiller, nous

ne pourrions plus fonctionner. C’est la même chose pour les

entreprises: la routine et les procédures les aident à tourner.

Mais il faudrait également ménager des moments où tout

remettre en question. Aujourd’hui, l’innovation se résume

dans la plupart des entreprises à optimiser ce que l’on pos-

sède déjà.”

3L’innovation est une couche de donnéesLorsque les gens ou les entreprises affirment être en

train d’innover, c’est souvent à raison. Il y a cependant diffé-

rents niveaux d’innovation, et les premiers échelons sont à

la portée de tous. Plus les échelons sont élevés, moins il y a

d’exemples. Gary Hamel, professeur à la London Business

School, distingue les 5 niveaux d’innovation suivants:

1. Innovation opérationnelle: il s’agit de l’innovation des

processus qui fluidifie ou revoit les processus métier pour

limiter les coûts. Exemple: Dell qui a pu fabriquer durant des

années des PC à moindre coût grâce à sa chaîne logistique

optimisée.

2. Innovation produits (et services): l’innovation du

produit ou du service lui-même. Exemples: la Wii, les proces-

seurs multicœurs, les processeurs 64 bits…

3. Innovation du modèle d’affaires: l’innovation dans la

manière de gérer l’entreprise. Exemple: Salesforce.com qui

propose des applications d’entreprise sous forme d’abonne-

ment plutôt que de licences.

4. Innovation industrielle: l’innovation qui change le mode

de fonctionnement d’un secteur entier. Exemple: l’iPod qui a

rendu plus important iTunes que le produit lui-même.

5. L’innovation managériale: l’innovation dans la manière

de diriger l’entreprise. Cela rend possible la progression per-

manente de l’entreprise. Exemple: Google qui permet à ses

employés d’expérimenter un jour par semaine de nouvelles

technologies même si elles n’ont rien à voir avec leur fonc-

tion ou leurs responsabilités.

“L’innovation doit faire partie de l’ADN de l’entreprise”, es-

time G. Hamel. “L’ensemble de l’entreprise, de sa base à son

sommet, doit être ouverte au changement et chercher l’inno-

vation. Dans le monde changeant dans lequel nous vivons,

c’est la seule garantie de succès à long terme.” L’espace

pour l’innovation n’est pas seulement important parce qu’il

génère de nombreuses nouvelles idées, ajoute-t-il, mais aussi

pour ses conséquences au niveau purement humain: “Si les

managers parviennent à fournir aux employés les outils pour

l’innovation et à rester ouverts à leur apport, ils profitent

également d’employés plus motivés. La connaissance est

une ‘commodity’, mais c’est avec la passion que vous ferez la

différence.”

“UN ADOLESCEN MOYEN EST CONFRONTÉ PLUS DE 120 FOIS PAR

JOUR À UN "NON".

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FOCUS

42SMART BUSINESS STRATEGIESOCTOBRE 2012

L'INNOVATION

4L’innovation, c’est penser autrement

Le ‘think different’ de l’inévitable Steve

Jobs, devenu le slogan d’Apple ne

signifie pas seulement penser autre-

ment (le slogan aurait alors été ‘think

differently’). Ce slogan signifie surtout

que quoique vous fassiez, imaginiez ou

planifiez, vous devez toujours répondre

à la question: comment pourrai-je faire

autrement?

S. Jobs lui-même s’est posé cette ques-

tion toute sa vie, dans tout ce qu’il a

fait ou fait faire. Il a donné des cheveux

blancs à nombre de ses collaborateurs,

mais tout le monde s’accorde sur le

fait que son interrogation permanente

sur chaque sujet, chaque produit a

généré un nombre presqu’incroyable de

produits à succès, du Lisa et du Mac II

dans les années 80’ au tout récent iPad.

Le risque est d’interpréter ce slogan

comme “faire des affaires comme

Steve Jobs”. S. Jobs était un mélange

unique d’opiniâtreté, de prise de

risque, de sens du design, d’inventivité,

de contrôle strict, de perfectionnisme

mais aussi d’intolérance pour les

erreurs des autres qui a rendu possible

ses innovations. Cette combinaison

était unique et peu nombreux sont ceux qui pourront la

reproduire ou l’égaler. Il ne faut pas oublier non plus que

même Steve Jobs a été mis à la porte de sa propre entreprise.

Remettre sans cesse tout en question peut mener à l’innova-

tion, mais aussi raccourcir singulièrement votre carrière.

5L’innovation, c’est Ice 2.0Guy Kawasaki est persuadé que l’innovation est diffi-

cile à imaginer dans des structures préexistantes. G.

Kawasaki n’est pas le créateur d’une célèbre marque de moto,

mais un entrepreneur/blogueur/évangéliste qui a notam-

ment participé à la naissance du Macintosh d’Apple.

En tant que ‘serial entrepreneur’, il est convaincu que l’inno-

vation naît essentiellement dans les startups et rarement

dans les plus grandes entreprises. Comme illustration de

cette conviction, il reprend l’histoire d’Ice 2.0. L’Ice 1.0 était

l’époque où les entreprises se rendaient sur un lac gelé, y

découpaient d’énormes blocs de glace qu’elles transportaient

avec des éléphants jusque dans les villages où la glace était

répartie entre les gens qui en avaient besoin. Avec l’ère Ice 2.0

apparurent les“usines à glace” , où de grands frigos pouvaient

produire des blocs de glace rendant superflu le transport de

gros blocs de glace jusque dans les villages. A l’ère Ice 3.0, ce

sont les réfrigérateurs qui font leur apparition sur le marché,

et chacun peut désormais fabriquer ses propres blocs de

glace. Les usines à glace sont désormais superflues. “Il est

remarquable de constater qu’aucune entreprise n’est par-

venue à survivre à la transition d’une ère à l’autre”, explique

Guy Kawasaki. “Ceux qui transportaient la glace des lacs

aux villages n’ont pas fabriqués d’usine à glace, et les proprié-

taires d’usines à glace ne se sont pas lancés sur le marché des

réfrigérateurs.”

Conclusion: il est très compliqué pour les valeurs sûres d’un

marché de migrer vers un autre marché, même si ce nouveau

marché menace leur marché d’origine. Il suffit de se pencher

sur des valeurs sûres du marché de la photographie comme

Polaroid ou Kodak. Cers deux entreprises ont dominé durant

des années le marché de la photographie analogique et ne

sont plus aujourd’hui que des acteurs de seconde zone. “Pour

innover, il faut parfois oser détruire”, expliquait récemment

Peter Hinssen dans la chronique qu’il tenait dans ce maga-

zine. P. Hinssen est lui-même un entrepreneur pur jus et

renvoyait avec cette déclaration au concept de “destruction

créative” que l’économiste autrichien Joseph Schumpeter

avait imaginé en 1942. Il y ajoutait une dimension supplé-

mentaire: souvent l’innovation d’une startup est avalée par

une entreprise établie qui stoppe ainsi son élan créatif. Mais

ce dernier renaîtra certainement dans une autre startup.

“KENNIS IS SLECHTS EEN MIDDEL, MET PASSIE MAAK JE HET VERSCHIL.”

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44SMART BUSINESS STRATEGIESOCTOBRE 2012

EVENTREPORT

Nos données proviennent du séminaire très prisé Business

Meets IT consacré à la sécurité, organisé par ce magazine

et l’éditeur Minoc Business Press. Comme d’habitude,

le séminaire a démarré par un aperçu des chiffres du

marché (voir encadré). Après quoi, un spécialiste et trois

utilisateurs nous ont fait part de leur expérience. Le

séminaire a de nouveau confirmé le caractère général qui

prévaut pour les entreprises et leur approche de la sécurité.

Les défisLa sécurité représente d’énormes défis pour les entreprises.

“Ce n’est qu’en 1986 que le premier virus pour PC a été

mis en circulation et qu’il s’est répandu par le biais d’une

disquette”, rappelle Eddy Willems, security evangelist

chez G-Data. Il y a quelques années d’ici, on ne parlait

que de virus, de pourriels et de vers. Mais aujourd’hui,

bien d’autres menaces existent. “Les menaces d’hier sont

toujours là. Mais plusieurs autres sont venues s’y ajouter,

comme le phishing, les keystroke loggers, les zombies, les

adware, le pharming et ainsi de suite”, dit Willems. Il cite

quelques problèmes concrets auxquels les entreprises

doivent faire face. Parmi eux, les botnets, un groupe de

PC infectés que des personnes mal intentionnées peuvent

utiliser pour envoyer du pourriel et des maliciels. Les PME,

qui sont souvent moins bien protégées, ont elles aussi à faire

aux botnets.

Un autre défi auquel les entreprises sont confrontées est la

percée des médias sociaux. “C’est surtout la combinaison

d’un facteur humain et d’un problème

technologique qui entraîne des

problèmes dans les entreprises” dit

Willems. Il s’agit souvent d’un logiciel

qui n’a pas eu de rustine ou qui n’a

pas été mis à jour. “Le maliciel nous

induit parfois aussi à cliquer là où

il aurait été préférable de ne pas le

faire.” Les autres risques évoqués par

Willems concernent la percée des

appareils mobiles. Il suffit de penser

aux malware threats sur les appareils

Android. En 2011, on en avait signalé

1 800. Nous en sommes déjà à 24 00

pour le premier semestre 2012. On ne

peut donc pas nier le problème.”

Sécurité dans le cloudLes chiffres indiquent que la sécurité

dans le cloud a le vent en poupe. Environ

13% des entreprises belges y font déjà

appel, et ce pourcentage augmente

encore dans les grandes entreprises.

Nous interprétons toutefois le cloud

dans un sens assez large. Il s’agit aussi

bien de la security as a service, comme

le filtrage de l’e-mail, que de la managed

Sécurité: un dragon à plusieurs têtesNon seulement les produits, mais aussi les processus, la politique et les gens. Il ne faut en effet pas sous-estimer le facteur humain en matière de sécurité. Nous donnons la parole à quatre entreprises, qui insistent chacune sur un point. WILLIAM VISTERIN

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45SMART BUSINESS STRATEGIES

OCTOBRE 2012

SÉCURITÉ

Eddy Willems: "24 000 malware threats on déjà été signalé durant le premier semestre de cette année. C'est un gros problème."

security. L’entreprise Tenneco du secteur automobile a choisi

cette approche. “A l’instar d’une entreprise comme Toyota,

nous optons pour une approche ‘ lean’. Au sein de l’équipe

mondiale réseau et sécurité, Dirk De Craemere, technical

leader network & security, est en fait le seul responsable du

volet sécurité. “Dans un tel environnement, il est impossible de

s'occuper de la sécurité. C'est pourquoi nous avons fait appel

à un partenaire qui a pu reprendre certaines tâches, comme

le soutien et la surveillance”, explique-t-il. “De cette manière,

vous avez toujours un spécialiste à votre disposition et vous

pouvez aussi réduire les coûts.”

Il n'est cependant pas évident d'externaliser la sécurité, admet

De Craemere. “La relation avec le fournisseur est beaucoup

plus intime. Il ne s'agit pas non plus

d'une collaboration que vous annulez

après un an. Vous devez par conséquent

vous y investir en tant que client. Et

exporter un peu de votre propre culture

d'entreprise chez le prestataire de

services concerné.”

Pare-feuLe pare-feu est présent dans la

politique de sécurité actuelle et l’est au

fond depuis des années. On évolue ces

derniers temps vers ce que l'on appelle

un ‘next generation firewall’. Ce next

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46SMART BUSINESS STRATEGIESOCTOBRE 2012

EVENTREPORT

SÉCURITÉ

Lors du séminaire Business Meets IT, nous

avons également proposé quelques chif-

fres concernant l’utilisation des produits

et d’une charte de sécurité. Pendant des

années, la sécurité dans les entreprises

a en effet été marquée par des produits

installés en interne. On parlait souvent à ce

sujet de la sainte trinité: antimaliciel (l’ex-

antivirus), antipourriel et pare-feu. Ce top

3 reste d’actualité pour chaque entreprise

– petite ou grande – mais l’évolution

réside dans le fait qu’au niveau du PC fixe,

l’antimaliciel et l’antipourriel sont réunis

dans une suite logicielle.

Par rapport à un certain nombre d’années,

ces produits doivent toutefois concéder

un peu de terrain en matière de pénétra-

tion. Cela s’explique en partie par la percée

de la sécurité dans le cloud, en particulier

dans les grandes entreprises.

Les priorités et les investissements dans

le domaine de la sécurité pour les douze

prochains mois sont également fon-

damentalement différents. Les grandes

entreprises s’intéressent de plus en plus à

la sécurité dans le cloud. Au cours de cette

période, les petites entreprises se con-

centreront sur les produits de sécurité clas-

siques: antimaliciel, antipourriel et pare-feu.

Cela confirme la grande fracture existant

entre les grandes et les petites entreprises

dans la manière d’appréhender la sécurité.

generation fi rewall, encore appelé ‘application fi rewall’, est

la tendance la plus récente dans le domaine de la sécurité

réseau. Ce type d’appareil se spécialise dans le trafi c d’une

application et eff ectue notamment une inspection encore

plus poussée des applications Web. On parle parfois aussi

de pare-feu Facebook, car cet appareil doit par exemple

surveiller, fi ltrer, refuser ou doser l’utilisation des sites de

réseaux sociaux dans les sociétés pour chaque utilisateur.

Pour sécuriser l'application en ligne de l'Offi ce national des

Pensions, on a opté pour un autre type de pare-feu: le Web

Application Firewall ou WAF. Il est spécifi quement conçu

pour les applications Web. “Environ 1 million de personnes

visite chaque année notre site Web ‘MyPension’, parmi

lesquels un grand nombre de pirates”, déclare Ivo Tuytens,

IT security manager à l’Offi ce national des Pensions. Ces

pare-feu doivent empêcher des actions potentiellement

nuisibles sur les serveurs Web, telles que les tentatives

d'injection SQL. “Au niveau de l’application, ils sont

nettement plus performants que les pare-feu traditionnels.

Et encore plus sophistiqués que le next generation fi rewall.

Ils sont en outre auto-apprenants.”

BYODUn aspect de la sécurité qui apparaît de plus en plus est

tout ce qui concerne la BYOD (Bring Your Own Device). Les

employés qui choisissent eux-mêmes leur appareil mobile

ou qui l’emporte de chez eux. Rares

sont les entreprises belges qui ont déjà

une charte de sécurité en la matière.

C’est toutefois le cas chez Cisco, qui est

justement une entreprise IT et qui est

donc concernée dans un certain sens.

Sa politique BYOD repose sur deux

sortes d’appareils. “Il y a d’une part ce

que l’on appelle les ‘trusted devices’ et

d’autres part les appareils alternatifs”,

explique Raphael Maes, IT theater

lead north chez Cisco Systems. Pour

les appareils privés alternatifs, les

employés doivent respecter plusieurs

critères. Ces appareils alternatifs

requièrent un code PIN de 4 chiff res,

doivent être éteints après 10 minutes et

pouvoir être eff acés en cas d’urgence.

Sur ces appareils, Cisco propose des

services de base, comme l’e-mail.

Mais les applications d’entreprise

comme l’ERP et le CRM fonctionnent

uniquement par l’intermédiaire des

trusted devices sur la base de données

chiff rées. Soit une approche BYOD à

deux vitesses.

La sainte trinité

74% 72% 71%

38%

31% 30%25%

13% 13%

Logiciel antipourriel

Pare-feu ou UTM

Antimaliciel ou antivirus sur le PC fixe

Antimaliciel ou antivirus

sur le serveurFiltrage Web

ou URL

Certificats numériques pour l’accès au réseau de l’entreprise

Charte de sécurité élaborée

Antimaliciel sur les smart-phones ou les

tablettesSécurité dans

le cloud

< 50 salariés 50-500 salariés > 500 salariés Total

Sécurité dans le cloud

Charte de sécurité

5%8%

19%

34%

27%

13%

54%

25%

Sécurité dans le cloud

Sécurité dans le cloud

Sécurité dans le cloud

Charte de sécurité

Charte de sécurité

Charte de sécurité

Votre entreprise possède-t-elle les éléments suivants?

En disposez-vous?

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47SMART BUSINESS STRATEGIES

OCTOBRE 2012

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documents et des identités électroniques. Grâce à une gamme

étendue de services, Certipost maîtrise la complexité, les coûts

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Koning & Hartman conseille, conçoit, fournit, met en œuvre,

entretient et gère. Chaque jour, nos collaborateurs contribuent

à trouver des solutions fi ables et sûres sur le plan des

télécommunications, de l’industrie et des infrastructures au

Benelux. Nous avons la technique dans le sang et sommes fi ers

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du marché. Grâce à des partenariats étroits conclus avec les plus

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49SMART BUSINESS STRATEGIES

OCTOBRE 2012

Que pouvez-vous apprendre des auteurs de thrillers nordiques

les plus parlées au monde. Et, détail

ironique, la criminalité dans ces

pays-là est assez faible.

Une raison essentielle est que bon

nombre de ces auteurs ont donné un

nouveau souffle au concept du thriller.

Ils font la part belle à l’innovation. La

trilogie Millenium parle non seulement

de la rédaction du magazine éponyme,

mais notamment aussi de l’empire des

affaires, de trafic et d’abus sexuels, de

protection de la jeunesse particulière,

de criminalité informatique, d’évasion

fiscale et de politique. A l’instar de

nombreux autres thrillers nordiques,

Headhunters est aussi un récit avec

de nombreux rebondissements et

variations qui transcendent le genre

policier traditionnel du “détective qui

résout le meurtre”.

L’environnement confère également

à la Scandinavie son caractère si

particulier. Car le lieu est primordial,

même dans un ‘flat world ’. Il s’agit,

comme le décrit The Economist, de la

puissance de ’think global, act local’.

Même si un thriller comme Headhunters

décrit parfaitement le paysage local, la

distribution est très internationale, avec

des candidats hollandais, des clubs de

foot anglais, des acheteurs américains et

des peintres belges.

Si la Belgique a son chocolat, la Russie son gaz et la France son vin, la Scandinavie à un autre produit d’exportation: ses thrillers. Un succès planétaire dont chaque manager peut tirer des enseignements. La récente adaptation cinématographique du thriller Headhunters, de l’écrivain norvégien Jo Nesboen, en est un bon exemple. WILLLIAM VISTERIN

Les thrillers nordiques ont la cote. La trilogie Millenium

de l’écrivain suédois Stieg Larsson, aujourd’hui décédé,

est l’exemple typique d’un thriller à succès. Mais la série

Wallander de Henning Mankell représente également des

dizaines de millions d’exemplaires vendus dans le monde.

Parmi les autres réussites, citons notamment l’Islandais

Arnaldur Indridason et donc Jo Nesbo.

HeadhuntersIl est frappant de constater que le succès planétaire

s’étend aussi à la télévision et au grand écran. La trilogie

Millenium a par exemple eu son remake hollywoodien. La

série télévisée danoise The Killing a été diffusée en danois

avec sous-titres anglais par la BBC, la chaîne publique

britannique. Un remarquable privilège pour une série

étrangère.

Un livre comme Headhunters vient lui aussi d’être adapté

au cinéma. Il raconte l’histoire de Roger Brown, un

chasseur de têtes accompli au train de vie dispendieux.

Jusqu’à ce qu'il rencontre un candidat, pour un poste qu’il

cherche à pourvoir pour l’un de ses clients, propriétaire

d’une peinture originale de Pieter Paul Rubens. Roger

planifie alors un détournement d’œuvre d’art et c’est là que

la situation lui échappe.

LieuComment se fait-il que les thrillers nordiques soient des

succès planétaires alors que les entreprises scandinaves,

pensez à Nokia, doivent pour l’instant se contenter des

miettes? D’autres, comme toutes ces banques islandaises,

ont même été rayées de la carte. Des langues comme le

suédois, le norvégien et l’islandais ne sont pas non plus

Jo Nesbo,

Headhunters,

Cargo, 2010,

269 pages,

ISBN: 9789023467281

TIME OUT

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50SMART BUSINESS STRATEGIESOCTOBRE 2012

TWITTER

Huit leçons à retenir des joueurs de tennis sur Twitter

1. Twitter n’est pas une îleNovak Djokovic possède sa page personnelle sur Whosay,

le réseau social pour les célébrités, d’où il envoie des

photos sur Twitter avec une appli mobile. Cela génère

un supplément de trafic de Twitter vers sa page Whosay.

Vous n’êtes peut-être pas (encore) célèbre, mais vous

pouvez néanmoins faire de même à partir de Foursquare,

Pinterest ou Instagram. Petra Kvitova utilise pour sa part

Twitter pour faire un lien vers les œuvres de charité et les

événements qu’elle soutient.

2. Offrez des scoops Quelle qu’ait été la tristesse des fans de Nadal en raison de

son forfait à l’US Open, la pilule a été un peu moins amère

à avaler parce qu’ils en ont été les premiers informés étant

donné que Rafa l’a annoncé en premier lieu sur Twitter. De

tels scoops font merveille pour la loyauté de vos suiveurs.

3. Pas de discours vendeurLes suiveurs n’attendent pas de leur idoles du tennis qu’elles

leur servent un discours de vente ni qu’elles embellissent la

réalité. Le ton peut être moins lisse et une dose d’humour,

voire de sarcasme passe mieux ici que dans les canaux

de communication “officiels”. Janko Tipsarevic en est un

excellent exemple : son humour pince sans-rire sur Twitter

lui a rapporté de nombreux fans supplémentaires.

4. Pensez à retweeterQuand les idoles retweetent, les fans sont aux anges.

Retweeter occasionnellement les meilleurs tweets de vos

suiveurs est bon pour votre marque, mais aussi pour le lien

avec vos suiveurs: ils sentent qu’il ne s’agit pas uniquement

d’une communication à sens unique. Le jeune talent

Milos Raonic est particulièrement bien rompu à ce genre

d’exercice.

5. Réponses courtesLorsque Juan Monaco a récemment demandé ce qu’il

allait manger dans le magasin de donuts, il a suscité une

avalanche de réactions. D’une part parce qu’il a posté une

photo le montrant en train de faire la file, et d’autre part

parce qu’il ne fallait que quelques secondes aux suiveurs

pour réagir. Succès garanti.

6. Accès aiséUn exemple à ne pas suivre, que nous donne une grande

star du tennis: Serena Williams a refusé l’accès à ses

photos sur Twitter à ses fans, à moins qu’ils ne téléchargent

d’abord une appli… via Facebook. De nombreux suiveurs

ont jeté l’éponge. Le fait que des gens vous suivent doit être

une condition suffisante pour qu’ils bénéficient de tout ce

que vous voulez partager.

7. Twitter parle du présentSi vous postez des photos d’un événement, mieux vaut le

faire le jour même. Le lendemain, elles seront disponibles

dans tous les autres médias. Les fans et les suiveurs veulent

vivre, entendre et sentir la tension et les impressions du

moment, pas de la veille. Brad Gilbert l’a bien compris: des

photos de son match apparaissent régulièrement sur son

compte avant la fin de la partie.

8. Soyez un modèleIl n’existe ici qu’un seul exemple notoire: André Agassi. Bon

nombre de ses tweets, hashtags, et même son profil sont

dédiés à l'unique cause qu’il soutient à fond: l’éducation

des enfants (défavorisés). Son engagement ne se limite pas

à être présent lors de manifestations et n’en paraît que plus

sincère. Twitter peut donner un solide coup de pouce à

votre marque et à votre notoriété. Mais peut aussi vous faire

sombrer. Car sur Twitter, il suffit aussi de 10 secondes pour

détruire ce que vous avez mis dix ans à construire.

Source: socialmediaexaminer.com

Certains footballeurs de haut niveau doivent être protégés contre eux-mêmes et se voient même interdire de tweeter par leurs managers ou leur club. Les joueurs de tennis ont par contre souvent bien compris et peuvent même vous donner des leçons. STEF GYSSELS

LA LISTE

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