LA TECHNOLOGIE À L’ŒUVRE ÊTES-VOUS 2013?PRÊT...

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SMART BUSINESS STRATEGIES LA TECHNOLOGIE À L’ŒUVRE Mensuel sauf juillet Douzième année Numéro 133 Décembre 2012 • 4 EUR www.smartbusiness.be Bureau de dépôt: Anvers X - P 2A9067 ÊTES-VOUS PRÊT POUR 2013? ET AUSSI: 5 flops de 2012 Votre juge est-il nul en informatique? Test: 7 business smartphones Médias sociaux et B2B Sites web pour appareil mobile L’innovation en 10 étapes CINQ TENDANCES À NE PAS MANQUER L’EXPLOSION DU BIG DATA L’ESSOR DU CLOUD LA FONTE DU BUDGET IT LA SÉCURITÉ SOUS PRESSION LA PERCÉE DE L’ASIE

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SMARTBUSINESSSTRATEGIES

LA TECHNOLOGIE À L’ŒUVRE

Mensuel sauf juillet • Douzième année • Numéro 133 • Décembre 2012 • 4 EUR • www.smartbusiness.beBure

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ÊTES-VOUS PRÊT POUR

2013?ET AUSSI: 5 flops de 2012 � Votre juge est-il nul en informatique? Test: 7 business smartphones � Médias sociaux et B2B Sites web pour appareil mobile � L’innovation en 10 étapes

CINQ TENDANCES À NE PAS MANQUER L’EXPLOSION DU BIG DATA ■ L’ESSOR DU CLOUD ■ LA FONTE DU BUDGET IT

LA SÉCURITÉ SOUS PRESSION ■ LA PERCÉE DE L’ASIE

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ÉDITO

3SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

Bienvenue dans notre dernier numéro de l’année. Un numéro dans lequel nous regardons vers l’avenir. Nous le faisons par le biais d’une série de listes, de tendances et de flops, d’experts, de brefs articles et d’articles de fond. En tant que rédacteur en chef, j’apporte volontiers mon grain de sel avec ces quatre tendances pour 2013:

1 Adieu budget ITBeaucoup d’entreprises investissent

bien sûr toujours dans l'IT, mais de moins en moins par la voie de leur département IT. Et ce n’est pas tout: ce rôle est repris par leurs collègues tels que les mercaticiens ou les CEO (voir page 38). Cette tendance s’appuie sur une autre: celle de la numérisation. Les revenus et les services des entreprises sont en effet de plus en plus numérisés, de sorte que chaque budget a tôt fait de devenir un budget IT.

2Collaborer dans le cloudDurant ces trois dernières années,

notre rédaction a été bombardée de communiqués de presse d’entreprises qui sont, même de loin, concernées par le cloud. Mais si les clients hésitaient jusqu’ici à se mouiller, ils font maintenant de plus en plus souvent le grand plongeon. La collaboration dans le cloud devient la norme. Je le constate à la percée de Microsoft Office 365 (voir page 44). Et aux nombreux autres outils de collaboration informels à la Google Drive et Evernote que les managers et les employés de bureau utilisent, en cachette ou non.

3Externaliser dans le cloudC’est l’autre point de vue: l’impact

du cloud sur les services externes (page 48), car il concurrence de plus en plus

l’externalisation classique. Une entreprise fait de moins en moins appel à une armée de consultants ou de développeurs externes, tant pour l’infrastructure IT que pour les logiciels et se tourne tout simplement vers le cloud. La pilule sera dure à avaler pour de nombreux intégrateur.

4Big Data: du chien au présidentUne entreprise de 1000 salariés possède

aujourd’hui en moyenne 200 téraoctets de données stockées, soit deux fois plus que le géant de la distribution Wal-Mart il y a dix ans. Les entreprises qui explorent judicieusement leurs données stockées obtiennent une mine d’informations qui les aident à mieux prévoir. Découvrez dans ce numéro (page 56) comment le Big Data peut prévoir la mort de votre chien ou le triomphe d’un président américain.

P.-S.: Vous trouverez d’autres tendances et visions dans les pages de ce magazine. Mais nous abordons également des thèmes plus spécifiques comme le (piètre) niveau de connaissances en IT des juges, l’adaptation de votre site Web aux appareils mobiles et la dissimulation de vos escapades numériques.

“BEAUCOUP D’ENTREPRISES INVESTISSENT BIEN SÛR TOUJOURS DANS L'IT, MAIS DE MOINS EN MOINS PAR

LA VOIE DE LEUR DÉPARTEMENT IT.”

Quatre tendances pour 2013

WILLIAM VISTERIN,Rédacteur en chef

RÉDACTEUR EN CHEF William Visterin • [email protected] TRADUCTION Tradutec ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO Mic Adam, Marcel Beelen, Bart Bettens, Sandy Hendrickx, Dominique Deckmyn, José Delameilleure, Merijn Gelens, Véronique George, Stef Gyssels, Dominique Kindt, Pieterjan Van Leemputten • [email protected], Michel Mol • [email protected] SALES ASSISTANT Yuang-Men Tang • [email protected] Tél. 014/46.23.70 Fax 014/46.23.66 [email protected] MARKETING MANAGER Johan Vandecasteele • [email protected] Tél. 014/46.23.71 MARKETING ASSISTANT Dana Molenberghs • [email protected] Tél. 014/46.23.72 ABONNEMENTS [email protected] ÉDITEUR RESPONSABLE Diederik Vandewouer CONTACT AVEC LA RÉDACTION Réactions, communiqués de presse et invitations de préférence par e-mail à [email protected].

Minoc Business Press NV Parklaan 22/10 2300 Turnhout Tél: 014/46.23.00 Fax: 014/46.23.66

Minoc Business Press publie également FWD et SHOOT, les mensuels PC MAGAZINE et CLICKX MAGAZINE et les publications en ligne ZDNet (www.zdnet.be), itprofessional.be et itreseller.be. Aucune partie du présent numéro ne peut être reproduite sans l’accord écrit préalable de l’éditeur. Tous droits réservés © Minoc Business Press NV.

VISION ON 2013ADVERTORIALS

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8 CEGEKA8 CAPGEMINI

Certaines tendances se distinguent sans qu’aucune ne soit globale : une

meilleure gestion des flux d’information (big data), une plus grande intégra-

tion des systèmes avec une couche supérieure de “business intelligence”, la

recherche du meilleur rapport qualité/prix dès l’entame des nouveaux projets

informatiques, et le passage aux plateformes mobiles. Inutile de préciser

qu’en la matière le réseau 4G va jouer un rôle important. Enfin, les entreprises

vont assurément davantage recourir aux médias sociaux pour toucher et

convaincre leurs clients.

Pour Capgemini, la base de tout est notre « Collaborative Business Expe-

rience », soit une collaboration avec nos clients et partenaires basée sur le

dialogue. Nous croyons que, pour les projets informatiques complexes, le

travail d’équipe est une nécessité absolue. En matière d’innovation, nous

faisons la différence grâce à une approche clairement définie : la capacité

offshore y joue un rôle crucial, la formation de nos collaborateurs dans le

domaine des nouvelles technologies est le fondement de toute innovation

et notre volonté de réussir anime chacune de nos initiatives.

nom: Kris Potéfonction: Vice-President Marketing & Communication

Votre vision de 2013 : quelles tendances IT domineront l’an prochain

En tant qu’entreprise, comment pensez vous vous distinguer en matière d’innovation dans cette période difficile?

Le nuage continue à nous envahir, mais gagne aussi en maturité. Les

gagnants sont surtout les modèles hybrides où une partie est traitée de

manière traditionnelle, en partie via le nuage privé et en partie via le nuage

public. Dans les modèles collaboratifs entre clients et fournisseurs de ser-

vices TIC, la valeur ajoutée est encore plus déterminante qu’auparavant.

Tout devient « service », les Businesse Level Agreements apparaissent et le

bodyshopping traditionnel perd encore du terrain.

Les clients décideront. En tant qu’intégrateur de nuage hybride, nous pour-

suivons sur la voie tracée par nos longues années d’expériences avec notre

propre nuage privé et nous collaborons avec des partenaires pour franchir

de nouvelles étapes dans le nuage public. Excellence opérationnelle et agilité

restent décisives pour nos clients. Nous cultivons l’innovation dans notre

Software Factory avec des applications mobiles, web et BI. Dans le cadre de

notre modèle de prestation de services compétitif, nos capacités nearshore

en Roumanie jouent un rôle sans cesse plus important.

8 la suite en page 19 8 la suite en page 21

nom: Christoph Neutfonction: Managing Director

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8 HP BELGIUM8 COMBELL

Le besoin d’infrastructure cloud pour des applications critiques continuera à

augmenter. Ce que, selon nous, deviendra plus important, est le besoin d’un

partenaire fiable, qui sera capable de gérer l’infrastructure de A à Z. Certaines

applications sont sensibles aux pannes. Il deviendra donc indispensable

d’avoir un partenaire fiable avec beaucoup d’expérience. En outre, il doit être

capable d’offrir rapidement l’expertise quand il est nécessaire. Voilà pourquoi

le partenaire informatique doit maintenir une concertation étroite avec le

client et rechercher des solutions à plus long terme, comme s’il était une pro-

longation du département informatique interne.Nous devons aller au-delà du

tabou voulant que l’externalisation signifie qu’il y a moins de travail pour son

propre service informatique, vu que le cloud aura plus de fonctionnalités mais

deviendra aussi plus complexe. C’est là que le besoin d’un partenaire informa-

tique possédant ’excellentes connaissances devient impérieux.

Cela fait déjà de nombreuses années que Combell est en première ligne

dans le monde de l’hébergement. Au départ, nous nous concentrions

sur l’hébergement de sites web, mais nous voyons qu’aujourd’hui, il y

a de plus en plus de services connexes qui sont devenus très critiques.

L’hébergement d’applications lourdes, les services d’e-mail professionnels:

avec Combell, nous faisons la différence car nous avons l’expérience de

mener à bien des projets tout en ayant une vision à long terme. Grâce aux

formations continues, tant en interne qu’en externe, nous pouvons aussi

maintenir ce rôle d’entreprise pionnière. On peut donc aussi proposer à

nos clients des Contrats de Niveau de Service uniques sur le marché et qui

sont en prise directe avec nos vastes connaissances et notre grand savoir-

faire. Nous voulons collaborer avec notre client et réfléchir à son futur, en

toute franchise, mais surtout à long terme. C’est là la plus-value unique que

Combell offre.

La percée des technologies cloud dans le monde des entreprises. Après

l’acceptation du Software as a Service à partir du public cloud pour cer-

taines applications (comme la bureautique, le mail, le CRM...), c’est mainte-

nant au tour du «private cloud»: les grandes et les moyennes entreprises

commencent à transformer leur IT existante en grande partie virtualisée en

une IT plus automatisée. Cela inclut la fourniture automatique et transpa-

rente des services aux utilisateurs par le biais d’un catalogue de services géré

de manière centralisée par le département informatique. Les gestionnaires

d’environnements IT seront de plus en plus confrontés à la nécessité de

mettre leurs propres services IT et des services répartis entre différents pres-

tataires à la disposition des utilisateurs de manière contrôlée, de surveiller

tout l’environnement et de facturer les utilisateurs en fonction de leur

consommation.

En aidant les utilisateurs IT des grandes et moyennes entreprises à mettre en

place un environnement hybrid cloud qui fonctionne de manière optimale

et qui répond aux besoins des utilisateurs. Ceci grâce à un cocktail de tech-

nologie maison et de produits de partenaires, mis en œuvre par des experts

ou des spécialistes de notre réseau de partenaires, toujours en concertation

avec le client, et dans un centre de données au choix. Nous pouvons éga-

lement fournir une connexion vers des fournisseurs public cloud externes

et vers nos propres HP Public Cloud Services, dont la capacité peut être

utilisée de façon transparente dans les périodes où l’infrastructure interne

est insuffisante ou pour des projets de courte durée. Les développements

relatifs aux logiciels HP ont pour but de permettre de manipuler un tel

environnement hybride comme un seul ensemble et à le gérer à partir d’un

seul tableau de bord central.

8 la suite en page 53 8 la suite en page 25

nom: Geert Kuijkenfonction: Cloud CTO

nom: Jonas Dhaenensfonction: CEO

Votre vision de 2013 : quelles tendances IT domineront l’an prochain

En tant qu’entreprise, comment pensez vous vous distinguer en matière d’innovation dans cette période difficile?

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ADVERTORIALS

8 MICROSOFT8 INTEROUTE

• Le Cloud dominera à nouveau vu la tendance universelle à remplacer

l’équipment physique par l’équivalent virtuel.

• Pour les managers IT le combat pour la défence du BYOD au sein de la

société est fini et le défi se situe dans la proposition de flexibilité et mobilité

aux consommateurs sans perte de performance. Ceci requiert un change-

ment total de l’IT et la façon dont les managers IT voient l’infrastructure IT.

Le vieux monde de réseaux sur mesure et ordinateurs, différents dans chaque

bureau, est tout simplement intenable. Dans le nouveau monde il s’agit de

soutenir les employés flexibles et mobiles au travers d’une politique BYOD

sécurisée.

• Pour répondre à la demande d’une nouvelle approche IT ainsi qu’une infra-

structure IT agile, vous êtes dépendant du réseau. La récente vague d’acquisi-

tions de haut niveau de sociétés de virtualisation de réseau par EMC et Cisco,

démontre que le jour où les ordinateurs et les réseaux étaient indépendant

l’un de l’autre, est bel et bien passé.

• L’année à venir est une opportunité pour Interoute. Nous acceptons que

cela soit un défi pour ceux qui place de la valeur dans le vieux modèle de

services IT . Ce monde est littéralement amené disparaître dans le « Cloud ».

Pour Interoute ce nouveau monde est plein d’opportunités, nous lançons

de nouveaux services qui sont accessibles en ligne pour découvrir, évaluer,

concevoir et déployer. Nous augmentons nos propres services avec de vastes

technologies « 3e party « permettant à nos clients de construire leur entière

infrastructure informatique avec Interoute.

• Pour Interoute nous migrons des services à notre VDC plate-forme com-

mune qui est maintenant intégré dans le MPLS –core netwerk. 75% de tous

les nouveaux développements qui, auparavant, se sont appuyés sur une

application physique seront livrés comme appareils virtuels via notre « por-

tail commercial d’application » - le CloudStore Interoute.

nom: Jan Dezutterfonction: Sales Director Belux

L’année 2013 sera principalement dominée par les appareils de nouveau

type, les applications hybrides, le Cloud et le Big Data. Windows Server

2012 répond parfaitement à ces défis par les innovations apportées dans la

virtualisation des serveurs, le VDI, le networking, l’identité et l’accès, l’entre-

posage et, last but not least, le web et la plateforme applicative.

Nous sommes convaincus que la vision CloudOS qui inspire Windows Ser-

ver 2012 et Azure constitue l’approche idéale des besoins de demain. Avec

Hyper-V, Windows Server 2012 intègre une plateforme de virtualisation

complète, capable d’apporter une évolutivité et une performance augmen-

tées, avec une solution élastique et flexible pour passer du centre de don-

nées au Cloud. La Virtual Desktop Infrastructure de Windows Server 2012

permet à tous les utilisateurs d’accéder à l’outil IT, pratiquement n’importe

où, à partir d’appareils populaires. Elle leur offre une expérience Windows

optimale, tout en assurant une conformité et une sécurité maximale des

données. Windows Server 2012 intègre de nombreuses nouvelles fonc-

tionnalités conçues pour réduire la complexité des réseaux. Il est ainsi plus

simple d’associer les utilisateurs aux ressources IT, de gérer plus efficacement

votre centre de données et vos Clouds privés, de lier votre infrastructure

aux services Cloud publics.

8 la suite en page 45 8 la suite en page 4C

nom: Kris Vandermeulenfonction: Product Marketing Manager Datacenter

Votre vision de 2013 : quelles tendances IT domineront l’an prochain

En tant qu’entreprise, comment pensez vous vous distinguer en matière d’innovation dans cette période difficile?

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8 UNIT4 C-LOGIC8 SMALS

L’analytique nous apparaît comme une nouvelle technologie à usage général.

En effet, ce domaine encore spécialisé aujourd’hui est de plus en plus à la

portée d’un large groupe d’utilisateurs. Il en résultera une utilisation générali-

sée des statistiques et du management basé sur les faits. Smals devra maîtriser

la technologie, entre autres grâce à des investissements substantiels dans

la recherche au sein de notre cellule Data Quality. Nous devons également

identifier avec nos membres les ‘use cases’ les plus prometteurs. Il demeure

en outre nécessaire d’éliminer les obstacles pratiques à l’innovation. Le but

final de l’e-government est d’aboutir à un traitement entièrement électro-

nique, pour tout le processus et l’ensemble des dossiers. Ce n’est que de cette

manière que nous pourrons obtenir les effets de retour visés. L’élimination

de tels obstacles n’a rien de glamour, mais est bel et bien nécessaire. Dans le

monde de l’innovation, ceci constitue un nouveau domaine de travail.

L’accès à forte granularité aux informations confidentielles par le chiffre-

ment à seuil est une innovation récente, pour laquelle Smals a demandé

un brevet européen. Cette innovation a immédiatement été appliquée

dans le projet Vitalink du gouvernement flamand. Dans quatre projets

pilotes d’envergure, les dispensateurs de soins échangent des informations

médicales personnelles, comme le suivi du schéma de médication. Nous

avons comme défi de trouver des applications supplémentaires pour cette

technologie. Enfin, l’e-governent comporte une longue série de processus

administratifs dont l’automatisation était économiquement irréalisable

jusqu’il y a peu. En concertation avec les institutions publiques membres

de notre absl, nous cherchons une approche appropriée, fondée sur le

principe Software as a Service. En réutilisant des processus génériques et

en partageant l’infrastructure, nous pouvons proposer un modèle qui soit

également abordable pour un petit nombre d’utilisateurs.

nom: Johan Vercruyssefonction: Directeur Gestion des clients & Recherches

Dans le nuage avec votre tablette!

2013 sera-t-elle l’année de la vérité? C’est bien probable, n’importe où,

n’importe quand et n’importe sur quel appareil, cela se concrétise de plus

en plus. Même dans le monde du logiciel administratif, on ne peut plus

échapper à cette pression croissante. Même si le logiciel doit être mis la

tête en bas, on utilisera désormais des ‘mosaïques’. En même temps, tout le

monde attend que les installations classiques sur site continuent à fonction-

ner, qu’elles bénéficient de notre attention et de notre support impeccable.

Un mix de plusieurs solutions où l’intégration et la synchronisation priment,

s’annonce. Quel que soit le nom que vous donniez au phénomène, Nuage

ou SaaS, l’essentiel c’est le service et la continuité qui sont derrière. Ayons les

deux pieds sur terre et ne soyons pas trop dans les ‘Nuages’. Réalisme, ‘back

to basics’, voilà une tendance dans le monde informatique de 2013, peut-

être moins branchée mais certainement défendable.

Windows 8 est arrivé. Quelle que soit la réaction des nos utilisateurs par

rapport aux ‘mosaïques’, nous serons obligés à adapter notre logiciel. On

peut à peine parler d’innovation, sauf si courir après les innovations de

Microsoft est considéré comme comportement innovateur. Mais voilà la

réalité. En tant que maison de logiciel local, nous devons nous adapter aux

normes de l’industrie, aux demandes de nos utilisateurs (potentiels). Bien

évaluer cette question de marchéage est déjà assez innovateur pour une

entreprise orientée technique.

UNIT4 C-logic se définit depuis plusieurs années comme ‘early adopter’

quant à l’échange de données électroniques. Plus que jamais, la facturation

électronique sera centrale en 2013. Reste à voir si cela nous permettra de

nous distancer des autres, car il y a encore beaucoup de travail d’évangélisa-

tion à faire. Actuellement nous avons déjà une bonne avance sur les autres

sur ce plan et en 2013 nous nous engagerons de manière décidée dans cette

voie.

8 la suite en pages 11, 37 8 la suite en page 2C

nom: Rudy Steyaertfonction: Managing director

Votre vision de 2013 : quelles tendances IT domineront l’an prochain

En tant qu’entreprise, comment pensez vous vous distinguer en matière d’innovation dans cette période difficile?

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SOMMAIRE

SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

bNamed .......................................................................................................................................... 29Capgemini................................................................................................................................4, 19Cegeka .........................................................................................................................................4, 21Check P oint ................................................................................................................................. 35Combell Group ...................................................................................................................5, 53Emerson Network Power ................................................................................................ 47HP ....................................................................................................................................................5, 25

I.T. Works........................................................................................................................................ 43IFBD .................................................................................................................................................... 71Interoute Belgium .............................................................................................................6, 45Jobat ................................................................................................................................................... 67KYOCERA Document Solutions ................................................................................ 9LCL Belgium ............................................................................................. spot couvertureMicrosoft .................................................................................................................................6, 4 C

Ricoh B elgium ........................................................................................................................... 17Samsung ......................................................................................................................................... 69SAS Institute ................................................................................................................................ 59SMALS................................................................................................................................7, 11, 37Sungard Availibilty Services........................................................................................... 65Unit4 C-Logic .......................................................................................................................2C, 7

Index des annonceurs

50RADAR12 Pourquoi appelez-vous le help desk?

12 Les femmes saoudiennes surveillées par SMS

13 Cinq flops en 2012

13 Les SMS ne coûtent rien aux opérateurs

14 Votre juge est-il nul en informatique? Une étude néerlandaise indique que les juges n’en

savent pas assez sur les TIC. Mais qu’en est-il en Belgique?

16 Le fournisseur vous a envoyé une invitation Les médias sociaux et le B2B ne forment pas encore

un vrai couple, mais ils s’attirent.

18 Sites Web flexibles Le site Web de demain s’adapte automatiquement à

l’appareil à partir duquel il est consulté.

BUSINESS20 Phrases funestes Vous empressez-vous d’aider vos collègues quand

ils vous le demandent? Erreur. Protégez-vous contre vous-même et évitez trois phrases bien intentionnées.

22 Cinq conseils pour vendre plus en ligne Alors que les magasins en ligne se réjouissent déjà

d’une conversion de 5%, une librairie moyenne atteint facilement 25%. Que manque-t-il à l’e-commerce que le magasin traditionnel a déjà?

24 L’innovation en 10 étapes L’innovation ne coule pas de source, pense le

consultant Bob Eckert. 10 points dont il faut tenir compte.

TECHNOLOGIE26 Wanted: business smartphone Huit business smartphones qui répondent le mieux aux

souhaits des managers et des employés de bureau.

30 Comment reconnaître un bon progiciel de sécurité?

Un bon progiciel de sécurité protège non seulement vos données personnelles mais aussi celles de vos clients et partenaires. Mais en quoi consiste-t-il?

EVENT REPORT62 D’abord la mentalité, puis la technologie La réussite du bureau numérique ne dépend pas

directement de la technologie choisie mais bien des personnes qui l’utilisent.

68 Murphy guette La loi de Murphy s’applique aussi dans le monde

des entreprises. Votre entreprise continue-t-elle à fonctionner en cas d’urgence?

Et aussi3 Édito • 10 Coup de crayon • 22 Views: Villes plus intelligentes • 47 Views: Votre routine médis sociaux en trois étapes • 74 La liste: Six astuces pour les noceurs numériques

DOSSIER BIG DATA50 Le défi Big Data McKinsey parle de ‘Big Data,

the next frontier’ et Forbes a élaboré le ‘Big Data landscape’. Et maintenant que le premier Dilbert sur le sujet est un fait, nous pouvons conclure que le Big Data est vraiment ‘big’.

56 “Le chien est-il mort ou le client parti?”

Le manager qui sait comment explorer le Big Data a de l’or dans les mains. Smart Business est parti à la recherche de quelques cas pratiques qui vous explique la meilleure approche.

60 Êtes-vous prêt? Le Big Data pour les

entreprises, c’est comme le sexe pour les ados de seize ans: tout le monde en parle, mais peu s’y sont déjà mis. Nous avons rassemblé quelques conseils pour le cas où vous passeriez un jour à l’acte.

DOSSIER VISIONS32 2013: un grand retour vers

le futur En fin d’année, nous avons

coutume de parler prévisions, avis et chiffres concernant le business et les TIC en 2013. L’occasion rêvée de revenir aussi sur 2012.

38 Chaque budget devient un budget IT

Gartner prévoit qu’en 2020, 90% de toutes les dépenses en technologie se dérouleront en dehors du département IT. Et les informaticiens à la recherche d’un emploi le trouveront plus rapidement dans une entreprise chinoise ou indienne.

42DOSSIER CLOUD42 Prévisions: partiellement

nuageux Cela fait déjà un bail que nous

connaissons les avantages du cloud computing. Les inconvénients aussi. Certains d’entre eux influenceront fortement l’aspect du nuage dans le futur.

44 Logiciels de bureau dans le cloud

Les logiciels de bureau, avec notamment la messagerie électronique, le traitement de texte et le tableur, sont les logiciels qu’une entreprise moyenne utilise le plus. Les entreprises optent de plus en plus pour une formule cloud.

48 To cloud or not to cloud Tout comme l’univers, le cloud

est soumis à un mouvement de balancier Dans quelle mesure ce phénomène a-t-il un impact sur l’externalisation de vos services IT?

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RADAR

SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

“Les gens ont plus de CPU à la maison qu'au bureau”, Yannis Nakos, président de Document@Work, en page 62.

“Dans le meilleur des cas, le greffier a un PC avec une imprimante des années 80”, Bart Van den Brande, avocat chez Sirius Legal, en page 15.

“Si une personne perd son chien, elle le racontera probablement sur Facebook”, Gino Van Ossel, professeur retail & trade marketing à la Vlerick-Business School, en page 56.

“Les mercaticiens obtiennent de plus gros budgets IT que le CIO lui-même”, Bruno Segers, industry expert, en page 33.

COUP DE CRAYON & QUOTES

"Le système de BI vous montre en un clin d'oeil où nous en sommes. Mieux vaut donc ne pas regarder!"

UNITILS OPEN SOURCE Pour automatiser les tests de système, vous devez tout pouvoir tester : code navigateur, objets back-end, banque de données, connectivité, services externes à la SMTP, etc. « Nous voyions chaque fois apparaître les mêmes problèmes. C’est la raison pour laquelle nous avons opté pour Unitils », nous confi e Jeroen Horemans, développeur Java chez Smals et contributeur à Unitils.« Ce framework de test open source enrichit les outils de test existants. Grâce à divers modules plug-in, Unitils permet d’écrire clairement et rapidement des scripts de test pour l’application entière. Des modules standard existent pour les interfaces graphiques Java, Spring, les services web, SQL, la messagerie électronique, I/O ou encore les processus batch. »

Liens utiles :www.unitils.org - www.cleanjava.org - www.smals.be/jobs

Thomas De Rycke: « Chez Smals,

75 % de tout nouveau code doivent

être couverts par des tests unitaires. »

Jeroen Horemans: « Unitils fait collaborer les

outils de test existants et les complète. »

DEVOXX: SMALS PRÉSENTE L’AUTOMATISATION DES TESTS LOGICIELS AVEC UNITILSLes tests logiciels sont plus que jamais d’actualité. À Devoxx, le rendez-vous annuel incontournable des développeurs Java, le sujet a fait salle comble. Thomas De Rycke et Jeroen Horemans y ont présenté le framework de test open source Unitils et son utilisation chez Smals.

Plus une organisation gère du code et plus complexes deviennent ses applications, plus les tests logiciels et l’automatisation gagnent en intérêt. Néanmoins, la tentation est grande de délivrer au plus vite des logiciels fonctionnels. Initialement, la création de scripts de test peut prendre autant de temps que la rédaction du code. L’investissement s’avère toutefois rentable lorsque de nouvelles fonctionnalités sont ajoutées au code existant ou lorsque de nouveaux développeurs travaillent au projet.

« Chez Smals, 75 % de tout nouveau code doivent être couverts par des tests unitaires. Cette règle devient clairement notre politique », déclare Thomas De Rycke, chef de projet chez Smals, au public de Devoxx. « Cela réduit sensiblement le nombre de bugs dans les fonctionnalités nouvelles et existantes. Cela vous oblige à continuer à réfl échir, cela réduit le time-to-market et cela enlève beaucoup d’incertitude. »

TESTS UNITAIRES, D’INTÉGRATION ET DE SYSTÈMELes tests unitaires, qui consistent à tester chaque fragment de code séparément, sont relativement simples. « Si un test échoue et que vous ne pouvez pas immédiatement localiser le problème sans l’aide d’un debugger, vous ne faites pas du test unitaire mais du test d’intégration », déclare Thomas De Rycke. « En prévoyant des tests unitaires avec cohérence, vous obtenez une assez grande certitude quant au bon fonctionnement d’une composante. »

Les choses se compliquent lorsque vous réunissez des composantes. Pour l’automatisation de ces tests d’intégration, les organisations utilisent divers outils: Selenium, SoapUI, Fest... Les tests de système vont encore plus loin. Ils consistent à reproduire le comportement de l’utilisateur fi nal et donc à vérifi er l’application entière, avec toutes les liaisons.

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RADAR

SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

ITAvec le HP ProLiant SL4500, HP lance le pre-mier serveur destiné au Big Data.

L’organisation Great Place to Work décerne le titre de "Meilleur employeur multinational" à SAS Ins-titute.

Le fournisseur de services RH belge SD Worx est repris comme ‘challenger’ dans le Magic Quadrant de Gartner pour les ser-vices payroll mondiaux. SD Worx a également un nouveau CEO en la personne de Steven Van Hoorebeke.

Le distributeur TIC Copaco Belgium fournit des services cloud aux revendeurs par le biais d’une plateforme centrale unique : 2tCloud.

Une étude de CA Tech-nologies indique que 70% des développeurs logiciels se préoccupent de ce que les autres pensent de "leur” département IT. La raison principale est l’utilisation de méthodes dépassées pour dévelop-per et tester des applica-tions.

L’entreprise technolo-gique belge Zetes conclut un contrat avec le gouver-nement fédéral pour la production de nouveaux permis de conduire belges format carte bancaire.

TÉLÉCOMSLe Windows 8 Store a franchi le cap des 20 000 applis. 300 à 500 viennent s’y ajouter chaque jour.

Belgacom est le premier opérateur à commercia-liser l'Internet mobile 4G dans notre pays.

Mobistar autorise le paie-ment des applications Windows Phone par le biais de la facture GSM, de manière à ce que vous ne deviez plus associer votre numéro de carte de crédit à la Marketplace.

Pourquoi appelez-vous le help desk? William Visterin

Les femmes saoudiennes surveillées par SMSPieterjan Van Leemputten

Les help desks IT belges sont le plus souvent appelés par des utilisateurs IT qui doivent faire face à des pannes d'applications ou d'ordinateurs. Viennent ensuite les pannes réseau. Les pannes d'imprimantes, souvent citées comme raison de donner un petit coup de fil au help desk ne suivent qu'à une certaine distance.Sur les utilisateurs IT belges inter-rogés, 28% déclarent que leur travail stagne au moins une fois par mois pour cause de défaillance de l'infras-tructure IT. Telles sont les résultats d'une enquête de satisfaction IT que l'entreprise IT Fujitsu a réalisée en collaboration avec Citrix auprès des travailleurs dans notre pays.

Même dans un pays ultraconservateur qui applique la Charia, la numérisation est un fait. On peut cependant émettre des réserves quant à la manière dont elle est utilisée. Les femmes saoudiennes ne pouvaient déjà pas quitter le pays sans une lettre d'autorisation de leur mari. Désormais, le conjoint reçoit aussi un message lorsque sa partenaire dépasse la frontière.Manal al-Sherif, une militante des droits de la femme dans le pays, a été informée de cette mesure par un couple qui a pris l'avion ensemble. Elle a relayé la nouvelle sur Twitter, qui a suscité des réactions indignées chez les utilisateurs. La critique principale est que la technologie sert ici le retour en arrière et non le progrès.

En Arabie Saoudite, les femmes sont toujours sévèrement réprimées. Elles doivent notamment toujours être

sous le gardiennat d'un homme,

se promener voilées et ne peuvent de nos jours pas être politiquement actives. Il a récemment été décidé que les femmes pourraient voter et se présenter aux élections locales à partir de 2015.L'attitude des autorités conduit à des situations bizarres. Ainsi, les femmes sont bien autorisées à travailler et le pays a accueilli sa première femme pilote en la personne de Hanadi Zakaria al Hindi, mais elles ne peuvent pas conduire.

Vous appelez le help desk pour: 1. Pannes des applications et des ordinateurs (20%)2. Pannes du réseau (18%)3. Réinitialisations de mot de passe (11%)4. Pannes des imprimantes & problèmes avec la connexion VPN (9%)5. Téléphonie (2%)

Dans le domaine de l'IT, les prin-cipales sources d'irritation sont l'instabilité des systèmes (15%), les connexions Internet lentes ou qui ne fonctionnent pas (15%) et les problèmes liés à l'infrastructure (10%) ou à l'équipement (10%). Indé-pendamment de cela, les enquêteurs estiment que les utilisateurs d'IT belges sont en général satisfaits de leur help desk IT

13SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

EN BREF

Le géant des solutions réseau Cisco met 1,2

milliard de dollars sur la table pour une entre-

prise spécialisée dans les réseaux Wi-Fi et leur

gestion dans le cloud: Meraki Inc.

Alcatel-Lucent veut licencier 280 travailleurs

en Belgique. La décision a été annoncée lors

d’un conseil d’entreprise de la division belge.

RIM (Research In Motion) lancera le nouveau

système d’exploitation BlackBerry le 30 janvier.

Telenet augmente la vitesse d’envoi et le

volume de données de ses abonnements

Internet plus anciens.

EN LIGNELes banques en ligne belges sont la cible d'un

gang néerlandais. Un peu moins de cinq cent

Belges ont déjà été escroqués cette année.

La Commission européenne a révélé sa straté-

gie cloud et se concentre sur l’harmonisation

des normes cloud. Sous le titre Unleashing

the Potential of Cloud Computing, elle cible

trois problèmes liés à l'utilisation du cloud:

les normes, les contrats et les différents cadres

juridiques dans les pays européens.

Les développeurs cloud et les utilisateurs des

services de Google peuvent désormais être

assurés que leurs données sont traitées au sein

des frontières de l'UE.

MicroStrategy annonce la disponibilité de

Cloud Express, une solution Software-as-a-

Service (SaaS) conçue pour les "bricoleurs”

dans le domaine de la business intelligence,

de la mobile intelligence et de la publication

de données.

Le collectif de pirates planche sur une alterna-

tive à Wikileaks, qui devrait entrer en scène

à la fin de l’année.

Google réunit deux de ses principaux pro-

duits: les utilisateurs de Gmail peuvent plus

facilement envoyer des pièces jointes volu-

mineuses via Google Drive.

RECTIFICATIF:

Dans notre supplément Smart Guide Finance

à Smart Business 132, nous avons par erreur

laissé entendre que Finvoice serait l’adaptation

belge d’UBL 2.0, soutenue par des éditeurs

comme Sage et Exact. En fait, les deux édi-

teurs, tout comme quelques autres, se sont

ralliés à UBL 2.0, une norme universelle pour

laquelle quelques suppléments belges ont été

développés par les éditeurs de logiciels locaux.

Pour plus d’infos: www.forumforthefuture.be.

Cinq flops en 2012Pieterjan Van Leemputten & William Visterin

2012 a fait rougir de honte quelques entreprises, pour lesquelles la situation ne peut que s'améliorer en 2013.

1. FacebookLors de son entrée en Bourse en mai, l'action Facebook valait 38 dollars, mais elle s'est ensuite effondrée.Début novembre, elle atteignait son niveau le plus bas avec moins de 18 dollars. Si Mark Zuckerberg développe un bouton ' je n'aime pas' en 2013, le Nasdaq sera le premier à se le voir attribuer.

2. RIM / BlackBerryPour des raisons techniques, Research In Motion n'a pas pu présenter de nouveaux téléphones en 2012. Le nouveau système d'exploitation BB10 est reporté à janvier 2013. Le BlackBerry est loin d'être mort, mais RIM devra se réinventer en 2013.

3. Yahoo! / Scott ThompsonEn janvier, Scott Thompson devait remettre Yahoo! sur les rails après le licenciement de Carol Bartz, mais a reçu son C4 cinq moins plus tard suite à un malentendu concernant son CV. Yahoo! semble voir repris du poil de la bête. En juillet, l’entreprise a nommé Marissa Mayer, ex-Google, au poste de CEO.

4. Apple MapsLe service de cartes géographiques développé par Apple a comptabilisé assez d'erreurs que pour faire fuir les clients. Le tintouin provoqué par les utilisateurs et les médias a suffi pour que Tim Cook rédige une lettre d'excuse. Scott Forstall, le patron d'iOS, a refusé de la signer et a dû se trouver un autre employeur.

5. HP - AutonomyEn octobre 2011, HP a racheté Autonomy pour 10,2 milliards de dollars. Un peu plus d'un an après, HP a annoncé une charge exceptionnelle de 8,8 milliards de dollars en raison de fausses déclarations au sujet de l'entreprise. Mais l'ancien patron affirme à présent que HP évoque des irrégularités comptables pour se défausser le plus possible sur la filiale.

Les SMS ne coûtent rien aux opérateurs PIETERJAN VAN LEEMPUTTEN

Les adeptes du SMS peuvent aujourd’hui envoyer des milliers de messages pour quelques euros. Mais le coût réel est nettement inférieur à ce que nous facturent les opérateurs.

Il y a quelques années, des internautes avaient calculé que l'envoi de 160 caractères équivaut à 140 octets et avaient publié l'info sur leur blog. A 10 cent par message (le prix moyen que les opérateurs belges appliquent aujourd'hui en dehors d'une offre groupée), cela reviendrait à 731,42 euros par mégaoctet. De ce fait, l'envoi d'un mégaoctet par SMS en Belgique coûte plus cher que 1 mégaoctet de surf mobile depuis la Nouvelle-Zélande ou la Chine, par exemple.

Dans le même temps, le coût d'un SMS est margi-nal pour les opérateurs. Le service de message-rie utilise en effet l'espace libre sur un canal de contrôle qui sert en général à la maintenance du

réseau GSM. Cette explication a déjà été fournie à plusieurs reprises et est imprimée noir sur blanc dans le livre Price-less: The Myth of Fair Value (and How to Take Advantage of It) de William Poundstone. Contrairement aux appels, les SMS ne sont pas soumis à un comptage horaire. Cela n’a donc pas grande importance s’ils durent 5 secondes ou 5 minutes.

Anten-nes et licencesQuid des autres coûts? Sur le site Web de Forbes, Tim Worstall confirme que même le supplément de courant consommé par un SMS est marginal. Cependant, les SMS ne sont selon lui pas aussi gratuits que certains le pré-tendent. Les opérateurs ont de nombreux coûts fixes, comme l'installation et la maintenance des antennes qui doivent de toute façon exister quel que soit le nombre d'utilisateurs. Sans oublier l'achat de blocs de fréquence. L'opérateur qui veut jouer la carte mobile doit ache-ter une licence qui lui donne le droit d'utiliser un spectre. Ces coûts sont récupérés en facturant aux clients des services dont le coût net est pratique-ment nul.

14 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

RADAR

Un tour d'horizon auprès de quelques avocats donne rapidement une image très nuancée. La situation n'est pas parfaite, mais on peut déjà aller très loin avec un peu de bonne volonté. “Si vous plaidez devant un magistrat proche de la retraite, vous ne devez pas vous attendre à ce qu'il sache ce que sont des adresses IP, Twitter ou Facebook”, dit Stephane Criel, avocat chez Van Eeghem & Criel. “Il se peut que le juge ne connaisse Internet que pour consulter la législation. Mais vous ne pouvez pas le forcer à devenir expert en TIC tout comme vous ne pouvez pas non plus l'être en construction.”

Une magistrature où chaque juge connait la signification de caching, adresses IP, retweets et SaaS semble donc être une utopie. Mais cela ne paraît pas poser un grand problème pour le moment. “Il peut arriver qu’une personne rate son effet, mais ce n’est pas spécifique aux questions informatiques. Les gens font généralement bien leur travail et font au besoin appel à un expert. Il n’y a pas de problème structurel,” déclare Bart Van den Brande, avocat chez Sirius Legal.

S. Criel n’y voit pas non plus un grand problème. “Cela dépend toujours du juge et ce n’est pas vous qui le

Une étude néerlandaise indique que les juges n’en savent pas assez sur les TIC. Mais qu’en est-il en Belgique? Devez-vous craindre une erreur lorsque vous devez aller au tribunal en cas de litige au sujet d’un logiciel ou de l’Internet? PIETERJAN VAN LEEMPUTTEN

choisissez. Il n’existe pas de tribunaux spécialisés dans les TIC, mais bien des magistrats que ce domaine peut intéresser. Il y a d’ailleurs souvent une chambre qui traite spécifiquement les affaires liées à la propriété intellectuelle.”

Spécialisé si possibleLes procès concernant les nouveaux médias ou les technologies de l’information ne sont pas systématiquement traités par des juges spécialisés. Les tribunaux essaient toutefois que cela soit le cas autant que possible. “La connaissance du sujet peut varier, mais au Tribunal de commerce d’Anvers, nous avons un magistrat qui est spécialisé dans ce domaine. Il s’occupe de tout ce qui touche à la propriété intellectuelle et nous tentons de faire en sorte que toutes les affaires concernant l’IT

Votre juge est-il nul en informatique?

15SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

LES TIC AU TRIBUNAL

lui soient confiées”, confirme André Buysse, magistrat de presse au Tribunal de commerce d’Anvers.

Mais quid si le juge ne sait pas du tout de quoi il retourne? Dans la plupart des cas, on fait alors appel à un expert. “Il peut s’agir d’un différend avec un éditeur de logiciel à propos de bogues ou du contenu du logiciel. Cela débouche sur une expertise dans neuf cas sur dix”, dit B. Van den Brande. “L'expert doit donc souvent examiner le logiciel, compter les erreurs et voir dans quelle mesure cela correspond au contrat.” Sa mission reste cependant bien définie. Ce n’est donc pas lui qui enverra le jugement, mais il pourra décider si une assertion est fondée ou non. Le degré de précision est en général défini en concertation avec les avocats des deux parties.

B. Van den Brande fait remarquer que la méconnaissance des TIC n’est pas une exception. “Lorsqu’il est question d’un mélange de peinture dans une entreprise chimique, le juge ne maîtrise pas non plus ce sujet à fond.” Mais cela peut parfois donner lieu à des situations très étranges. Comme le cas d’un étudiant qui avait été accusé d’avoir mis une vidéo d’un chorégraphe belge sur son site Web. En fin de compte, il s’est avéré qu’il s’agissait d’une vidéo embarquée, comme on peut le faire avec les vidéos de YouTube. “S’est alors posée la question de savoir si une vidéo embarquée est oui ou non une copie et vous voilà davantage plongé dans les considérations techniques que dans l’argumentation juridique, alors que l’accusé avait simplement embarqué une vidéo sur son site”, ajoute B. Van den Brande.

Des jugements erronés ou incompréhensibles se produisent, mais ce n’est pas un problème structurel. “Demander au magistrat de préciser clairement de quoi il s’agit est souvent une tâche intéressante pour l’avocat. Mais on remarque vite au jugement si le juge s’intéresse à cette matière”, dit S. Criel. “Cela dépend aussi beaucoup de votre avocat”, ajoute B. Van den Brande. “S’il est spécialisé en informatique, il va pouvoir mieux en expliquer l’importance au juge. Le magistrat de presse A. Buysse n’a pour sa part pas

souvenance de tels jugements. “C’est plutôt une exception.”

La tendance générale semble que la situation ne soit pas parfaite en Belgique et que cela puisse parfois déboucher sur un jugement étrange, même si cela reste assez rare. Un litige TIC complexe requiert plus d’explications des avocats et parfois l’intervention d’un expert. Mais malgré le fait que la justice en soit toujours au 20e siècle au niveau informatique, on note souvent une grande volonté tant de la part du parquet que de la magistrature, de confier autant que possible ces affaires aux juges qui sont intéressés par la matière ou qui en ont l’expérience.

Imprimantes des années 80

S’il doit y a un problème structurel, c’est surtout au niveau de l’informatisation du tribunal. Ou plutôt à l’absence d’informatisation. “Vous ne pouvez pas vous pointer avec votre ordinateur portable ou votre tablette pour montrer une vidéo. Vous devez demander l’autorisation et vous ne l’obtenez pas tou-jours”, explique B. Van den Brande. “Ne comptez pas du tout que le juge utilise un PC. Dans le meilleur des cas, le greffier a un PC avec une imprimante des années 80.”

On essaye cependant de remédier à cette situation. Il y a ainsi l’Institut de formation judiciaire (IFJ), qui organise des cours pour les 12 000 effectifs que compte la magistrature. Il s’agit d’une part de cours Office et Windows 7, bien que l’objectif soit de dispenser une formation dans différentes directions, et donc aussi pour les litiges portant sur les logiciels ou l’Internet.

En attendant, la numérisation est à la traîne. “L’une des grandes frustrations des avocats est par exemple que vous devez toujours vous rendre au tribunal avec une citation à comparaître et une argumentation écrite et y faire apposer un cachet. Alors que cela pourrait très bien se faire par voie électronique”, déplore B. Van den Brande.“ Au tribunal, un dossier est encore et toujours un dossier papier. J’ai déjà eu le cas où un dossier avait été physique-ment perdu dont il n’existait pas de version électronique que vous pouviez demander rapidement.”

“DANS LE MEILLEUR DES CAS, LE GREFFIER A UN PC AVEC UNE

IMPRIMANTE DES ANNÉES 80.”

16

RADAR

SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

LES MÉDIAS SOCIAUX DANS LE B2B

“Vous devez tenir compte des aspects pratiques et spéci-fiques parce que votre groupe cible utilise l’Internet autre-ment que les consommateurs”, dit Goedele Soetemans, consultante indépendante en médias et RP. “Vous adres-sez-vous par exemple à un public de commerciaux souvent sur la route ou à un public qui est souvent assis devant son ordinateur? Et quelle utilisation professionnelle ces per-sonnes font-elles des médias sociaux?”

En termes de médias sociaux professionnels, LinkedIn est le usual suspect. Ce réseau s’adresse exclusivement aux utili-sateurs professionnels et laisse donc aussi plus de place aux discussions professionnelles et au partage de contenu axé sur les affaires. Mais si vous voulez réellement utiliser les médias sociaux, vous devez voir plus large.

Telenet a un help desk Twitter pour les consommateurs comme pour les professionnels, où il recherche de manière proactive des utilisateurs qui ont des problèmes pour ensuite leur donner une réponse. Il utilise en outre YouTube pour créer des publicités ciblées destinées aux indépen-dants et aux PME. Ne vous attendez pas à des milliers de téléspectateurs, mais avec un mailing bien ciblé ou une autre action de marketing, vous proposez ainsi un spot publicitaire très ciblé à un public restreint, ce qui marche parfois mieux qu’un spot général en radio ou à la TV.

L’entreprise logicielle RealDolmen est elle aussi active sur les médias sociaux. Elle ne met cependant pas l’accent sur la vente, mais bien sur le branding, l’awareness et la sur-veillance de ce qui se dit à son sujet. Muriel Reyserhove, responsable marketing chez Edan Business Solutions, confirme également que les médias sociaux ne sont pas un canal de vente direct. Ils ont notamment des clients dans le secteur de la distribution, de l’alimentation et des sports. “Ces gens ne sont pratiquement pas sur Twitter, à quelques exceptions près. C’est toutefois un canal bien adapté pour

Le fournisseur vous a envoyé une invitationInutile de vous dire que les médias sociaux sont cruciaux pour soigner le contact avec le consommateur. Mais pouvez-vous aussi les utiliser pour le B2B? Echangerons-nous bientôt sur Facebook avec des clients professionnels ou mieux vaut-il s’en tenir à un groupe sur LinkedIn? PIETERJAN VAN LEEMPUTTEN

communiquer avec les partenaires. Nous travaillons en étroite collabora-tion avec Microsoft et il est souvent plus facile de twitter avec quelqu’un que d’empoigner son téléphone.”

Le message que nous enten-dons régulièrement est que vous devez au préalable bien réfléchir à ce que vous voulez faire ou pas. Social signifie

que vous devez aussi être ouvert pour vos clients ou partenaires. “Les médias sociaux fonctionnent dans les deux sens”, dit G. Soetemans. “Soyez prêt à répondre aux questions.” Choisissez aussi votre canal en fonction de votre groupe cible. Une entreprise active dans le secteur de la mode aura sans aucun doute plus à retirer de Pinterest que d’un livre blanc. Pour un déve-loppeur CRM, c’est plutôt l’inverse.

Enfin, G. Soetemans insiste sur une stratégie pour toute l’entreprise. “Inté-grez les médias sociaux dans toute l’entreprise. C’est un effort de diffé-rents départements qui sera bénéfique pour les ventes, mais aussi pour aider les RH à trouver les bons candidats.”

Il ne semble pas encore y avoir de mise en œuvre révolutionnaire des médias sociaux pour le B2B dans notre pays. Bien qu’il y ait certainement matière. On continue à chercher le Saint-Graal, qui finira bien par arriver au fur et à mesure que les entreprises du secteur B2B se lieront d’amitié avec les médias sociaux.

“LES MÉDIAS SOCIAUX FONCTIONNENT DANS LES DEUX SENS. SOYEZ PRÊT À RÉPONDRE AUX QUESTIONS”, GOEDELE SOETEMANS, CONSULTANTE INDÉPENDANTE EN MÉDIAS ET RP.

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18 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

RADAR RESPONSIVE DESIGN

Cela doit se faire ici, maintenant et de manière conviviale. Un internaute ne va pas ouvrir rapidement son ordinateur portable ou attendre d'être de retour à la maison pour pouvoir visiter votre site Web de manière optimale. La chaîne de magasins de chaussures Torfs a récemment remporté un Usability Award parce que son site s'adapte facilement à n'importe quel appareil. Le responsive design est l'avenir du site Web, même si la technologie n'est pas encore très répandue. Sur les petits écrans, cela signifie que vous affichez surtout votre site dans la longueur. Plus besoin de zoomer en avant ou en arrière ni de faire défiler de gauche à droite pour lire une page. Textes et photos s'affichent parfaitement l'un en-dessous de l'autre et vous pouvez naviguer facilement dans le menu tant avec la souris qu'avec vos doigts. Un site Web débordant de vidéos Flash et d'animations n'est par exemple pas une bonne idée. Mais que faire si vous avez déjà un bon site Web mobile? Ou si vous venez juste de le rénover en profondeur? “Si vous

De plus en plus d’internautes arrivent sur votre site avec plus d’un appareil. “Nous étions récemment chez un client qui avait 4% de visiteurs mobiles en mars dernier. Lorsque nous lui avons présenté le site en juillet, il en était déjà à plus de 10%”, explique David De Block de chez Internet Architects. Le site Web de demain n’est pas conçu pour un ordinateur portable ou pour un smartphone, mais prend forme automatiquement. PIETERJAN VAN LEEMPUTTEN

planchez sur votre futur site Web, oubliez cette version mobile et rendez tout votre site réactif. Ce qu'un journal comme De Standaard fait par exemple avec deux plateformes (une mobile et une fixe, ndlr) n'a pas de sens à long terme”, dit Carl Gilis, porte-parole d’AGConsult qui se spécialise en usability. D. De Block estime lui aussi que les entreprises qui n'ont pas encore de site mobile doivent directement prévoir un site Web qui s'adapte à chaque appareil. “Le business case réside dans les entreprises qui doivent encore se lancer dans le volet mobile.”Cela ne se limite du reste pas à “la bonne résolution”. “Cela doit être fait de manière intelligente, en tenant compte des spécifications de l'appareil”, dit-il. “Par exemple le type de connexion, 3G, 2G ou Wi-Fi, ou le contexte dans lequel quelqu’un se rend sur votre site.”

Voir le contenu sous un autre angleLe concept s'inscrit dans la tendance d'une accessibilité au contenu en ligne de plus en plus rapide, simple et agréable, pense Pieter van Helvoirt, channel account manager chez Adobe Benelux. “Conception réactive et conception intelligente peuvent aller de pair, mais elles ne seront plus au pixel près. Cela signifie que le personnel d'un département design devra changer sa manière de voir le contenu et le design, en particulier sur les appareils mobiles.”

Si le responsive design est un concept relativement nouveau, cela ne doit toutefois pas empêcher les développeurs Web de l'utiliser. “La technologie n'est pas encore au point, mais l'objectif est de faire fonctionner le mieux possible le même contenu sur différentes plateformes. Pour beaucoup d'organisation, le grand problème est qu'elles ne réfléchissent pas assez en se mettant dans la peau du client. Pourquoi un internaute vient-il sur mon site? Pourquoi le fait-il avec un appareil mobile?”, poursuit C. Gilis.

Le responsive design s'adresse-t-il à tout le monde? “Je conseillerais à chaque client d'y réfléchir. Le type de site et le secteur détermine jusqu'où vous allez”, répond D. De Block. D'après C. Gilis, la cure d'amaigrissement des sites mobiles peut aussi s'appliquer à un PC de bureau. “Ce n'est pas parce que vous avez un écran de 21 pouces que vous devez cabotiner. Les gens ne viennent pas sur votre site pour ce genre de message. Ils viennent pour un produit ou des informations et c'est ce que vous devez mettre en évidence”, ajoute-t-il. “Un site Web merdique que vous rendez réactif reste un site Web merdique. Cela n'a guère de sens de rendre un site réactif si son contenu est médiocre”, résume-t-il.

Sites Web flexibles

Le site de Rock Werchter, développé par Wijs, est lui aussi conçu de façon à ce que vous puissiez explorer les pages d’un seul doigt.

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20 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

BUSINESS SERVIABILITÉ

Phrases funestesQue faites-vous quand vos collègues vous demandent de leur donner un coup de main? Vous acceptez probablement volontiers si vous en avez le temps et l’occasion. Mauvais choix, estiment certains experts: mieux vaut parfois vous abstenir. Pour ce faire, commencez par éviter les trois phrases que voici. STEF GYSSELS

Elizabeth Grace Saunders, time coach et blogueuse invitée de la Harvard Business Review, pense par exemple que vous avez intérêt à ne pas toujours être à la disposition de vos collègues et collaborateurs: "Certains métiers, comme pompier, exigent une réaction rapide. Mais dans beaucoup d’autres cas, un tel empressement vous empêche d’effectuer votre propre travail. Vous devrez alors le faire pendant le week-end, en rassemblant l’énergie qui vous reste, ou ne pas le faire du tout." Vous devez fixer vos limites à temps, prévient Saunders. Pour ce faire, il y a trois phrases à éviter.

Phrase 1: "Ma porte est toujours ouverte!"Beaucoup de managers enchaînent les réunions et se sentent obligés d’être disponibles pour leurs collaborateurs dans l’intervalle entre celles-ci. Mais cela débouche souvent sur un va-et-vient continu, de sorte que le manager n’arrive plus à faire son propre travail. Pour compenser le retard, il travaille d’arrache-pied le soir et le week-end, et finit par se dire qu’il échoue dans son rôle de mari, de père et d’ami. "Vous vous reconnaissez dans ce portrait? Votre meilleure échappatoire consiste alors à déplacer vos limites", conseille Saunders, "le bon manager est peut-être bien celui qui montre qu’il est important de se consacrer de temps à autres aux tâches prioritaires." Votre porte ne doit pas être ouverte en permanence, tant que vous communiquez clairement à ce sujet avec votre équipe.

Phrase 2: "Bien sûr que je peux le faire!"Vous pouvez être amené à prononcer cette phrase pour de nombreuses raisons: vous débordez d’énergie, vous êtes serviable, vous êtes plein d’ambition et vous voulez donc vous montrer aussi souvent que possible. Mais cela peut se retourner contre vous si cela vous oblige à délaisser votre propre travail et donc à perdre de vue vos principales priorités. "L’unique question que vous devez vous poser chaque fois

qu’une telle occasion se présente est la suivante: 'Ai-je actuellement du temps à consacrer à cette activité?' Si oui, n’hésitez pas à proposer vos services. Dans le cas contraire, mieux vaut faire l’impasse. Cela peut vous sembler être une opportunité unique, mais il en revient toujours d’autres, vous verrez", poursuit E. Saunders.

Phrase 3: "Je vais le faire moi-même"Quiconque évolue d’un rôle d’exécutant à un rôle de dirigeant connait certainement ce sentiment: vous pourriez déléguer une tâche, mais vous iriez bien plus vite et cela serait en outre mieux fait si vous vous en chargiez vous-même. C’est peut-être vrai, mais vous n’avez pas été nommé dans ces nouvelles fonctions pour continuer à faire ce que vous faisiez avant. Dans ce nouveau rôle, vous serez jugé sur d’autres tâches et objectifs et c’est précisément pour cette raison que vous devez déléguer ces anciennes tâches. "Pour chaque tâche, petite ou grande, la première question à vous poser est la suivante: 'Quelqu’un d’autre peut-il le faire à ma place?' Si la réponse est oui, vous devez déléguer", estime E. Saunders, "même si vous pourriez finalement trouver le temps de le faire. Ce temps disponible, vous devez le consacrer à la vision et aux compétences de gestion que vous avez à offrir à votre entreprise."

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22 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

BUSINESS

Cinq conseils pour vendre plus en ligneAlors que les magasins en ligne sont déjà contents lorsque 5% des visiteurs achètent, une librairie moyenne atteint facilement 25%. Que manque-t-il à l’e-commerce que le magasin traditionnel a déjà?

Dans le livre Digitale Verleiding, le scien-tifique Maurits Kaptein résume quelques conseils sur la façon dont un entrepre-neur peut améliorer les résultats de son site Web ou de sa boutique en ligne. “La clé réside dans la réponse apportée aux préférences et aux besoins individuels”, déclare Maurits Kaptein. Nous vérifions ces thèses avec celles d'un commerçant en ligne:

Inspirez confiance Votre offre numérique détermine entière-ment votre professionnalisme. “Elle doit être qualitative, transparente et satisfaire à toutes les exigences légales”, confirme Mike Vandenhooft de la pharmacie en ligne Newpharma.

Pas trop de choixLe vaste choix semble être l’un des grands avantages des achats en ligne, mais

débouche souvent sur moins de ventes. Des catégories claires et bien choisies et une bonne fonction de recherche doivent pouvoir y appor-ter une réponse.

L’avis des autresLes systèmes de recommandation personnalisent les produits affi-chés sur la base du comportement d’autrui, à condition qu’il existe des données à ce sujet. “Il convient par ailleurs également d’écouter le client, par le biais de ses courriels, de ses appels téléphoniques ou des articles qu’il a renvoyé”, ajoute Vandenhooft.

Test, test, testLes tests AB ou les tests à variables multiples fournissent aux mer-caticiens en ligne la possibilité de tester différentes versions de leur magasin. “Testez tout: du courriel à la convivialité. Vous pou-vez apporter de nombreuses améliorations à faible coût”, précise Vandenhooft.

Utilisez les profils d'influenceDans son livre, M. Kaptein réfère à l'utilisation de six tentatives d'influence. Les voici: réciprocité (les gens font souvent quelque chose en retour pour d’autres), autorité (ils font confiance aux experts), force de persuasion sociale (ils font ce que les autres font), consistance (ils font ce qu'ils disent vouloir faire), sympathie (ils font des choses pour les gens qu'ils apprécient) et rareté (ils attachent de la valeur aux choses qui sont rares). “Des principes que l'on rencontre régulière-ment lors de la communication face à face dans les magasins traditi-onnels, mais qui sont encore trop peu utilisés en ligne”, pense-t-il.

STIJN VIAENE est professeur à la KULeuven et partenaire de la Vlerick Management School.

Villes plus intelligentesLes autorités européennes, régionales et autres n’ont aujourd’hui d’yeux que pour quelques grandes villes européennes lorsqu’il est question d’innovation. Cette innovation va de pair avec le concept ‘smart cities’, à savoir des villes qui s’engagent de manière fondamentalement différente pour le bien-être de la population et pour le développement durable. Nous parlons ici de villes telles que Barcelone, Berlin, Amsterdam, Bologne et Londres. Auxquelles vous pouvez aussi ajouter notre bonne ville de Gand.Le congrès Smart City World qui s’est tenu à Barcelone le mois dernier a accueilli pas moins de 7 000 visiteurs de 82 pays. Et oui, vous ne pouviez pas y couper, on attend beaucoup des nouvelles ICT dans ce contexte. Le Big (open) Data, la big analytics, les médias sociaux, la mobilité, le cloud computing: ils figurent tous à l’ordre du jour des villes. Les expériences de mobilité avec une énorme quantité de capteurs de données dans un ‘Internet of things’ sur le Passeig de Gracia à Barcelone. Les projets londoniens visant le déploiement d’un ‘urban operating system’ grâce auquel la ville et des tiers peuvent proposer à leur guise des ‘smart services’ au citoyen. Le projet West Orange à Amsterdam où quelques centaines de foyers sont équipés d’écrans numériques pour la gestion de l’énergie et de la domotique. Ce ne sont là que quelques-unes des initiatives stratégiques des villes européennes qui font battre mon cœur plus vite. De fantastiques reflets des futures possibilités numériques.Ce ne sont pas les opportunités technologiques qui décideront si les expériences actuelles se traduiront vraiment en smart cities. Le sort de nos villes est entre les mains des dirigeants politiques et administratifs. Je m’inquiète donc que si peu d’entre eux disposent d’un Chief Information Officer. Des acteurs comme Cisco et IBM font un travail absolument fantastique en tant que principaux fournisseurs des villes les plus ambitieuses. Mais qui réfléchit avec ces gens? Qui leur donne la réplique nécessaire? A moins que nos dirigeants urbains ne préfèrent laisser les décisions stratégiques et le portefeuille TIC à ces tiers?

STIJN VIAENE

Maurits Kaptein, Digitale verleiding, Hoe beïnvloedingsprofielen de online

marketing op z’n kop zetten, 2012, 255 pages, Business Contact, ISBN:

9789047005452

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24 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

BUSINESS STIMULER L'INNOVATION

L’innovation en 10 étapesTout le monde veut travailler dans une entreprise innovante, ou encore mieux: diriger une entreprise innovante. Mais l’innovation ne coule pas de source. Découvrez ci-après comment stimuler l’innovation en dix points. STEF GYSSELS

La liste des ‘innovation drivers’, pour reprendre sa dénomination anglaise, a été établie par Bob Eckert, un conférencier et consultant très demandé dans le domaine de l’innovation. Eckert est convaincu que le fait de porter suffisamment attention aux dix points qui suivent créera un terreau fertile à l’innovation.

1. L’individuCeux qui communiquent uniquement au niveau du groupe et jamais avec l’individu ne parviendront jamais à motiver suffisamment une équipe. Les employés doivent se sentir concernés personnellement pour se concentrer totalement sur l’innovation.

2. L’équipeUne fois que vous avez motivé l’individu, vous pouvez passer à l’équipe. Dans la plupart des cas, l’innovation exige une combinaison de talents rarement réunis chez une seule personne: inventivité, développement, financement, etc. Si vous parvenez à composer une équipe qui puisse utiliser ces talents dans un processus reproductible, vous aurez de grandes chances d’obtenir une entreprise innovante.

3. L’entrepriseL’équipe innovante d’hier peut devenir l’équipe se reposant sur ses lauriers de demain. Vous devez accorder suffisamment d’attention aux procédures déployées dans toute l’entreprise, aux instruments de mesure, à la reconnaissance et à la responsabilité pour maintenir l’innovation active en toutes circonstances.

4. Les processus Les processus qui stimulent l ’innovation doivent être surveillés en permanence à tous les niveaux que nous venons d’aborder: individuel (processus pour améliorer l ’intelligence émotionnelle, par exemple), équipe (comme un processus de brainstorming structuré) et entreprise (comme des procédures permettant de ne pas étouffer les petits projets d’innovation avec les gros projets rentables).

5. La présentationL’innovation va plus loin que le seul produit. La manière dont le produit est lancé sur le marché fait souvent la différence entre une entreprise classique et une entreprise innovante. La combinaison de l’iPod et d’iTunes en est un bon exemple.

6. Le climat psychologiqueToute entreprise qui laisse suffisamment de liberté personnelle à ses employés et qui les pousse à utiliser leur énergie mentale pour explorer de nouveaux territoires parviendra à créer un terreau durable à l’innovation.

7. L’environnement physiqueY-a-t-il des espaces où le personnel aime se réunir pour communiquer et collaborer? Mais aussi pour réfléchir au calme? Accorder de l’attention à ce genre d’éléments vous aidera à bâtir une entreprise innovante.

8. La culture d’entrepriseLes processus officiels, les procédures et les messages au sujet de l’innovation seront sans effets si la culture de l’entreprise s’y oppose. Assurez-vous que votre message soit consistant avec ce que vous faites et avec ce que le management envisage.

9. Le climat économiqueIl est de notoriété publique que l’innovation ne s’épanouit pas dans une entreprise en restructuration. Mais une croissance trop importante, ou des bonus trop élevés, mène également au statu quo et donc à moins d’innovation. Il s’agira de se ménager des fonds en période faste pour financer l’innovation lorsque les temps sont plus difficiles.

10. Le climat socioculturelChacun est le produit de son environnement: la langue, le pays, le système éducatif… Tous ces éléments déterminent qui vous êtes et la manière dont vous travaillez, quelles sont les valeurs, les visions et les habitudes qui sont importantes pour vous. Tenir compte des avantages et des limites de sa culture permet d’en profiter au mieux ou de les contourner, C’est un grand pas en avant vers une innovation durable.

L’utilisation d’un private cloud semblait jusqu’ici être le terrain de jeu exclusif des grandes

organisations, qui y voient un envi-ronnement idéal pour l’hébergement de nouvelles applications, indépen-damment de l’environnement legacy existant. Avec Matrix Operating Envi-ronment, HP offre désormais aussi aux petites entreprises la possibilité de créer un private cloud. “Nous nous adressons ici aux entreprises qui disposent déjà d’un parc de serveurs

HP MOE : la voie la plus facile vers un private cloud

Le terme private cloud vous donne-t-il la chair de poule? Selon HP, il n’y a à cela aucune raison.

Matrix Operating Environment (MOE) fournit une solution rapide et simple pour créer un private

cloud, sur n’importe quel parc de serveurs et avec n’importe quel hyperviseur.

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et d’un environnement de stockage partagé et qui se sont déjà lancées dans la virtualisation”, déclare Geert Kuijken, Cloud CTO chez HP. “Nous leur offrons la possibilité de passer à la prochaine étape logique menant au private cloud.” MOE convient tout autant aux entreprises disposant d’un département de tests ou de développement dont les besoins en infrastructure évoluent rapidement qu’aux entreprises désireuses de s’ini-tier au concept du private cloud de la manière la plus simple qui soit.

MOE est un logiciel de gestion cloud pour l’Infrastructure as a Service (IaaS). Il s’agit d’une solution qui per-met à une entreprise d’aménager son infrastructure existante à la manière d’un private cloud. HP fait ici preuve d’une grande ouverture. La solution ne se limite pas aux serveurs HP ProLiant, mais convient également à n’importe quel autre parc de serveurs x86 virtualisé. HP a en outre rendu la solution accessible à tous les types d’hyperviseurs, tels que vSphere de VMware, Hyper-V de Microsoft et l’hyperviseur KVM. “N’importe quelle entreprise peut en principe utiliser MOE”, explique Geert Kuijken. “Elle a juste besoin de notre logiciel et d’un peu de temps.” Avec le logiciel, HP fournit un livre blanc qui décrit les étapes que l’entreprise doit effectuer pour évoluer d’un parc de serveurs virtualisé à un private cloud. L’installa-tion peut être finalisée en un seul jour, à condition de bien aborder MOE.

Portail self-serviceMOE repose plus précisément sur le CloudSystem Matrix, l’offre groupée matériel et logiciel, optimisée par les processeurs Intel®Xeon®, que HP propose pour développer un private

cloud dans un environnement com-plètement nouveau. Comme nous l’avons déjà dit, HP a mis un point d’honneur à donner un caractère ouvert au logiciel, de sorte qu'il soit compatible avec tout type de matériel et tous les hyperviseurs. Ce caractère ouvert est également directement per-ceptible dans la manière dont MOE met les applications à disposition de l’utilisateur final. “Cela se déroule par le biais d’un portail, sur lequel figure le catalogue des services. L’utilisateur y choisit un service, et la solution active la fonctionnalité souhaitée pour la durée spécifiée.”

HP offre aux entreprises intéressées l’opportunité de tester le logiciel gra-tuitement. Une version d’essai gratuite est disponible, avec un accès illimité à toutes les fonctionnalités pendant nonante jours.

Vous trouverez de plus amples informations concernant le HP Matrix Operating Environment sur www.hp/com/go/trycloudsystem

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©Copyright 2012 Hewlett-Packard Development Company, L.P.

Intel et le logo Intel sont des marques com-merciales et des marques déposées d’Intel Corporation et de ses filiales aux Etats-Unis et dans d’autres pays.Geert Kuijken, Cloud CTO chez HP

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26 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

TECHNOLOGIE

Wanted:business smartphone

Dans quelle mesure les smartphones sont-ils professionnels? Pour ce sondage, nous nous sommes concentrés sur huit fournisseurs. Par ordre alphabétique, il s’agissait de Acer, Apple, BlackBerry (Reseach in Motion), HTC, LG Electronics, Nokia, Samsung et Sony. Six d’entre eux nous ont fait parvenir leur “ultime” appareil business. Pour Apple, notre choix s’est porté sur l’iPhone 5, qui a déjà fait l’objet de tests au sein de notre maison d’édition. LG a annoncé ne pas participer à notre test. Dans son courriel, le porte-parole nous expliquait que leurs appareils s’adressent pour l’instant plutôt aux “utilisateurs normaux” qu'aux utilisateurs professionnels. Sur la base des participants au test, nous sommes arrivés aux types d’appareils et de fournisseurs que voici.

1. Les acteurs businessNotre sondage était en fait encore plus fondamental: existe-t-il encore aujourd’hui ce que l’on pourrait appeler un business smartphone? Et existe-t-il au fond un fabricant qui cible exclusivement les utilisateurs professionnels? Ce n’est pas le cas. Même le plus professionnel des appareils est conçu pour être en partie utilisé à titre privé. Malgré cela et malgré le slogan ‘balancing work and personal on our device’, nous pouvons compter BlackBerry dans la catégorie des acteurs business. Research in Motion nous a fait parvenir le BlackBerry Bold 9900, un appareil qui supporte la technologie NFC (near field communication). Comme il faut encore attendre quelques mois avant la sortie du nouveau système d’exploitation BlackBerry 10, cet appareil embarque l’ancien BlackBerry 7.

BlackBerry semblait aussi être le seul smartphone reçu à encore disposer d’un clavier physique. Ce clavier se fait de plus en plus rare, même si des fabricants comme Samsung et Nokia disposent encore de modèles qui en sont équipés. Pour les hommes d’affaires qui tapent souvent des courriels, un tel clavier reste cependant très pratique. Par ailleurs, la technologie BlackBerry est la préférée des managers IT pour sa sécurité et sa robustesse. Lorsque les managers IT et les hommes d’affaires ont leur mot à dire, ils choisissent à coup sûr un BlackBerry.

La technologie BlackBerry est surtout mise en avant dans les grandes entreprises. 95% des entreprises Fortune 500 l’utilisent actuellement. RIM contrôle toute la chaîne du matériel, des logiciels et de la technologie réseau, ce qui en fait à n’en point douter la solution la plus sûre et la plus facile à gérer. Mais dans le droit fil de la tendance ‘Bring Your own Device’ (BYOD), beaucoup de collaborateurs choisissent souvent d’utiliser leur propre appareil au travail. Et c’est rarement un BlackBerry.

La question que nous avons posée au marché était claire: sélectionnez dans votre gamme le business smartphone qui répond le mieux aux souhaits des managers et des employés de bureau. Les données fournies par les fabricants nous ont permis de dégager les tendances et les appareils suivants.WILLIAM VISTERIN

27SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

BUSINESS SMARTPHONES

2. Les tout-terrainParmi les tout-terrain, nous incluons les acteurs qui ont proposé un smartphone vraiment professionnel, même s’il peut aussi parfaitement convenir à un usage privé. Exemple: HTC qui a proposé le Windows 8x, qui s’appuie sur le nouveau Windows Phone 8. “Nous trouvons que Windows Phone ne vise par définition pas un groupe cible professionnel. Mais des deux systèmes d’exploitation que nous soutenons, Android et Windows, Windows est néanmoins le plus approprié à une utilisation professionnelle”, juge Mark Moons, executive director Mediterranean & Benelux. “Android dispose de plus de jeux et d’applis. De ce fait, Windows Phone est peut-être un peu plus austère, mais il offre une plus grande standardisation et il s’intègre bien à l’environnement Windows existant.”

Avec Windows Phone 8, vous pouvez ajouter un compte professionnel sur votre téléphone et le département IT peut effectuer des mises à jour à distance, déployer des applis ou gérer votre appareil comme il est déjà possible de le faire aujourd’hui avec les PC Windows. Cela rend l’appareil beaucoup plus attrayant dans un environnement professionnel où Windows Phone 8 doit en découdre avec BlackBerry. Windows Phone 8 se démarque aussi par son ‘kids corner’: un espace fermé où vous pouvez mettre les applis, les jeux, la musique et les vidéos de votre choix et où les boutons tactiles (retour, home et recherche) ne fonctionnent pas. Idéal pour laisser les enfants s’amuser dans cette “plaine de jeu” ou pour écouter de la musique (auto-sélection).

Nous rangeons également dans la catégorie des tout-terrain le Lumia 900, l’appareil proposé par Nokia. Le fabricant le décrit comme “un vrai appareil de divertissement, qui excelle aussi dans un environnement professionnel”. Le smartphone repose sur Windows Phone, plus précisément 7.5. L’appareil fait ce que l’on attend d’un business smartphone: il est clair et convient très bien à un usage professionnel. Cela s’explique par la bonne intégration avec Exchange, mais aussi avec Office 365, Lync et SharePoint, si votre entreprise les utilise. Avec le hub Office, l’utilisateur a immédiatement accès à quelques programmes professionnels les plus utilisés, à savoir les versions mobiles d’Excel, de Word et de PowerPoint au départ de son appareil Nokia Vous pouvez ainsi travailler où et quand bon vous semble, et vos documents restent aussi accessibles sur votre ordinateur.

Quels critères prendre en compte lors du choix de votre business smartphone?

- Avez-vous besoin d’un clavier physique?

- Autonomie de la batterie (surtout pour les personnes qui sont toute la journée sur la route)

- Si vous choisissez votre appareil pour les applis, les iPhone et les appareils Android vous offriront alors plus de choix

- Dans quelle mesure le téléphone est-il compatible avec les applis d’entreprise actuelles? (par ex. support de Microsoft Exchange, Office…)

- Quel est le niveau de sécurité de l’appareil? (BlackBerry a par exemple meilleure réputation qu’Android)

- Y a-t-il possibilité de faire du tethering? (partager votre connexion 3G avec votre ordinateur portable ou votre tablette, pratique si vous ne voulez pas prendre deux abonnements données ou si vous ne faites pas confiance au Wi-Fi dans votre environnement)

- Votre entreprise peut-elle déployer ses propres applis mobiles (indépendamment de l’app store) et les gérer?

- Possibilités de gérer l’appareil à distance (reset, applis, localisation, possibilité de blocage ou de limitation de données pour l’Internet mobile)?

3. Les vedettesRentrent dans cette catégorie deux appareils qui dépassent le niveau du business smartphone et que l’on peut considérer comme des appareils qui attirent toujours la grande foule. Le premier est le Galaxy S III, qui nous été suggéré par Samsung. Samsung est le fabricant qui détient la plus grande part de marché en termes de smartphones, tant au niveau international que dans notre pays.

28 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

TECHNOLOGIE

BUSINESS SMARTPHONES

Le Galaxy S III, un appareil haut de gamme, plait à la fois au grand public et à de très nombreux utilisateurs professionnels, bien qu’il embarque Android, un système d’exploitation à première vue moins professionnel. Android 4.0 forme la base, mais Samsung y a (comme d’habitude) ajouté son propre logiciel TouchWiz. Le Galaxy S III a raflé la mise grâce à ce TouchWiz, son processeur rapide et sa bonne autonomie.

Selon les chiffres du bureau d’études de marché Strategy Analytics, le Galaxy S III de Samsung est l’appareil qui a réalisé les meilleures ventes mondiales le trimestre dernier. C’est la première fois en deux ans que l’iPhone d’Apple s’est fait dépasser par un concurrent. Une petite remarque s’impose toutefois concernant ces résultats. Apple n’a en effet lancé l’iPhone 5 sur le marché que fin septembre et beaucoup d’acheteurs potentiels ont, d’après Strategy Analytics, attendu sa sortie.

L’iPhone est chaque année l’appareil qui fait le plus parler de lui, mais cette fois, il a donc dû partager la scène avec le Samsung Galaxy S III. L’iPhone, dont la version 5 est le modèle le plus récent, est quoi qu’il en soit l’autre vedette dans le monde des smartphones. L’iPhone 5 n’est pas le plus mince, n’est pas l’appareil doté du plus grand écran et n’est pas non plus le smartphone qui offre le plus de possibilités. Il reste pourtant l’un des chouchous du public, au premier rang duquel les utilisateurs professionnels.

4. Les acteurs de nicheDans l’univers des smartphones, quatre noms apparaissent habituellement sur le marché des entreprises dans notre pays: Apple avec l’iPhone, Samsung, RIM avec le BlackBerry et Nokia. Mais il existe assurément plusieurs smartphones moins connus qui en valent la peine. Le CloudMobile d’Acer est l’exemple d’un fabricant que l’on a quelque peu tendance à sous-estimer. Acer a par le passé déjà commercialisé des appareils sur la base de Windows Phone et possède en outre un exemplaire doté de deux cartes

SIM. Pour cet article, le fabricant a néanmoins choisi de nous envoyer le business smartphone sous Android 4.0 Ice Cream Sandwich.

Le CloudMobile doit donc devenir le produit phare de la stratégie mobile d’Acer. Cela prête en soi à discussion, car il s’agit – BlackBerry mis à part – de l’appareil le plus compact reçu pour ce test, avec un design épuré et minimaliste. Avec son écran 4,3 pouces, le CloudMobile est relativement petit, de sorte que l’utilisateur (professionnel) l’a bien en main.

L’envoi de Sony, qui a proposé deux appareils, le Xperia ion et le Xperia S, tous deux sous Android, vient compléter notre aperçu. Tout comme beaucoup d’autres fabricants Android, Sony apporte aussi sa propre patte graphique à l’appareil: l’interface utilisateur Timescape qui permet notamment l’intégration standard de Facebook. On peut aussi y jouer à des jeux PlayStation et il est connecté au Sony Entertainment Network. C’est pourquoi l’appareil nous a tout de même paru moins professionnel que la plupart des autres envois. Nos chiffres indiquent du reste que Sony, malgré son statut de géant de l’électronique, détient environ 1% de parts de marché dans les entreprises. Raison pour laquelle nous le rangeons parmi les acteurs de niche et c’est certainement le cas sur le marché professionnel.

A l’heure actuelle, BlackBerry domine le marché des smartphones en entreprise, mais l’iPhone arrive, indique une enquête de Smart Business Strategies. On note toutefois une différence au niveau de la taille de l’entreprise. BlackBerry est présent dans les (très) grandes entreprises, tandis qu’Apple séduit plutôt les plus petites. Nokia et Samsung viennent compléter ce groupe des ‘big four’. HTC suit à une certaine distance. A noter que pour cette enquête, nous avons interrogé 400 responsables IT concernant la marque de smartphone principale, et non pas les utilisateurs eux-mêmes.

Parts de marché smartphones

Acer 1%

Apple (iPhone) 17%

BlackBerry 18%

HTC 6%

HP 2%

Nokia 12%

Samsung 13%

Sony 1%

Autres 2%

Pas d'application: nous n'utilisons pas de smartphones 28%

Le marché des smartphones dans les entreprises

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30 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

TECHNOLOGIE

Comment reconnaître un bon progiciel de sécurité?

Les temps sont durs pour les spécialistes en sécurité informatique. Les concurrents sont nombreux et les progiciels semblent tous offrir plus ou moins la même chose. Certains sont en outre payants, tandis que d'autres sont proposés gratuitement. Et qui plus est, le nouveau Windows 8 embarque un scanner de logiciels malveillants gratuit.

ScannerOn utilise souvent le terme logiciel antivirus alors que l'on pense en fait à un logiciel de sécurité. Mais aujourd'hui, le logiciel fait bien plus que cela. De quelles fonctionnalités un bon logiciel de sécurité doit-il disposer?

La base d'un bon progiciel de sécurité est un scanner qui peut contrôler l'ordinateur pour le protéger des virus (le scanner antivirus), mais qui vérifie aussi la présence d'autres logiciels indésirables dont les espiogiciels

(spyware), les applications factices (chevaux de Troie) et ainsi de suite. Si un programme inconnu correspond à une signature reprise dans une base de données, le scanner le reconnaît comme application indésirable et lance une tâche de nettoyage.

Lorsque le scanner de logiciels malveillants découvre ce logiciel indésirable, il est en fait déjà trop tard: le PC est infecté. Pour pallier ce problème, chaque scanner fonctionne en temps réel. Chaque fichier que vous exécutez est immédiatement scanné. Mais lorsque de nouveaux logiciels malveillants apparaissent, même le meilleur des scanners échoue. Afin de pouvoir malgré tout contrer cette menace inconnue, chaque progiciel fait appel à l'analyse heuristique afin de détecter des comportements précis dans le code de logiciels indésirables. Si un nouveau

Avec un bon progiciel de sécurité, vous protégez non seulement vos données personnelles mais aussi celles de vos clients et partenaires. Mais en quoi consiste-t-il? MERIJN GELENS & WILLIAM VISTERIN

31SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

PROGICIELS DE SÉCURITÉ

progiciel semble répondre à un tel comportement, le logiciel de sécurité intervient. Les logiciels heuristiques sont difficiles à paramétrer. Si l'éditeur est trop sévère, certaines applications utiles ne tournent plus. S'il est trop permissif, le logiciel de sécurité n'intervient pas alors qu’il devrait pourtant le faire.

Pare-feuComme les analyses heuristiques combinées à un scanner ne peuvent pas contrer toutes les menaces, tout bon progiciel de sécurité comporte aussi un pare-feu bidirectionnel, qui contrôle les entrées et les sorties. Le blocage du trafic entrant implique notamment de retenir les applications autocopiantes (vers). Le blocage du trafic sortant doit par exemple empêcher le ‘banking trojan’ de transmettre des données bancaires à des personnes mal intentionnées.

Et ce n'est pas tout. A l'heure actuelle, quelque 8 000 nouveaux fichiers indésirables apparaissent quotidiennement. Des protections proactives existent pour empêcher les ordinateurs d'être inondés de logiciels malveillants. La principale d'entre elles est le scan en ligne. Lorsque votre collègue ou vous tentez d’ouvrir un fichier, le logiciel de sécurité “décalque” d’abord la signature de ce fichier et l’envoie à ses propres serveurs. S’il s’agit par exemple de Word.exe, le logiciel de sécurité s’aperçoit immédiatement qu’il s’agit d’un programme connu et l’autorise. S’il s’agit d’une application inconnue que pratiquement personne n’utilise (ou qui a moins d'un jour), le logiciel de sécurité se montrera beaucoup plus sévère.

Critères de choixLe premier critère qui intervient dans le choix d’un progiciel de sécurité porte sur les éléments fournis. Un bon progiciel de sécurité possède un pare-feu bidirectionnel, un scanner en temps réel, un module d’analyse heuristique et une protection proactive. S’il manque un ou plusieurs de ces éléments, mieux vaut opter pour une autre solution. Le second critère à prendre en compte est la facilité d’utilisation étant donné que chaque employé doit pouvoir travailler avec le progiciel. Enfin, les extras importent eux aussi. Il peut s’agir d’une sauvegarde en ligne afin d’assurer une restauration rapide après une catastrophe, d’un clavier virtuel pour saisir les codes en toute sécurité ou d’une application qui simplifie l’ordinateur.

Combien ça coûte?Outre les applications payantes, il existe aussi des programmes gratuits comme AVG ou Security Essentials de Microsoft, fourni avec Windows 8. Une petite PME doit dans tous les cas se montrer prudente si elle choisit un progiciel gratuit. La plupart du temps, ces produits ne sont gratuits que pour un usage privé et non pour un usage professionnel. Par ailleurs, un logiciel gratuit ne vous donne droit à aucun support.

Il n’est en outre pas si simple de comparer les prix des produits de sécurité. Quel est le nombre de machines à protéger? Plus elles sont nombreuses, plus vous pouvez

Sept conseils de sécurité

1. Gardez les logiciels de sécurité à jourVeillez à maintenir les logiciels (aussi bien le progiciel de sécurité que les autres logiciels sur votre PC) à jour via Internet. Et si une vidéo, une application ou un site Web refuse obstinément de fonctionner lorsque le logiciel de sécurité est activé, c’est qu’il y a proba-blement une très bonne raison. Désactiver ce logiciel reviendrait alors à chercher les ennuis.

2. Supprimez les logiciels inutilisés Les logiciels inutilisés prennent non seulement de la place, mais sont aussi dangereux. Il est en effet plus fastidieux de les garder à jour et ils peuvent servir de porte d’entrée. Supprimez dès lors les applications que vous n’utilisez pas.

3. CryptezEn cas de vol ou de perte de votre ordinateur portable ou de bureau, le voleur ou la personne mal intention-née ne pourra pas directement accéder aux données. Outre le mot de passe, cryptez aussi les fichiers.

4. Utilisez des mots de passe fortsTout le monde déteste les mots de passe forts, mais ils sont pourtant toujours plus difficiles à deviner que 12345 ou 25846. Evitez aussi les mots de passe faciles. Car qu’est-ce qui est le plus difficile à deviner: une série de chiffres et de signes ou le nom de jeune fille de votre mère?

5. Verrouillez l’écranNe laissez pas un ordinateur sans surveillance, verrouil-lez l’écran (touche Windows + L dans Windows). Ainsi, personne ne pourra travailler sur votre ordinateur en votre absence.

6. Classez vos documentsVeillez à garder une vue d’ensemble de vos documents (et autres fichiers) sur votre ordinateur. Rangez vos dossiers de documents en archivant les fichiers au bon endroit ou en les supprimant s’ils sont inutiles.

7. Faites un back-upAssurez-vous que vos fichiers importants soient auto-matiquement et régulièrement sauvegardés dans un autre endroit, à la maison ou ailleurs. Lorsque toutes les données sont sauvegardées, faites un test pour voir si leur récupération ne pose pas de problème.

souvent obtenir de fortes réductions. Si vous achetez des licences pour plusieurs années, la remise est encore plus élevée. La sécurité vaut-elle par exemple aussi pour les appareils mobiles ou le serveur Exchange? Dans certains cas, la protection des ordinateurs clients est également comprise dans le contrat de maintenance des serveurs.

DOSSIER

32 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

2013: UN GRAND RETOUR VERS LE FUTURVous découvrirez ailleurs dans ce numéro la vision de Gartner concernant les tendances qui détermineront le paysage TIC en 2013. Mais d'autres voix et opinions se font bien sûr entendre au sujet de ce que nous réserve l'an prochain. Nous avons glané une série de faits, d'avis et de chiffres et nous avons aussi procédé à une rétrospective de ce que l'on nous avait promis pour 2012 et qui s’est concrétisé. Bienvenue dans notre boule de cristal kaléidoscopique. STEF GYSSELS

33SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

VISIONS 2013

14 (nanomètres): proportions microscopiques auxquelles sera réduite la prochaine génération de puces Intel lancée en production de masse. À titre de comparaison: un atome de carbone mesure 34 nanomètres, soit 2,5 fois plus. Et la miniaturisation n’est pas près de s’arrêter: on espère arriver à 7 nanomètres en 2020.Source: Futuretimeline.net

19,95 (dollars): le prix de la tablette la moins chère en 2013. Cela permet donc d'envisager une ou plusieurs tablettes pour chaque écolier. Peut-être allons-nous vraiment vers un monde où les tablettes remplaceront les livres cartonnés? Source: Quora

90 (%): le pourcentage de tout le trafic réseau qui sera consacré aux vidéos. Sur les appareils mobiles, ce pourcentage sera encore plus impressionnant, à savoir 64%.Source: Techcrunch

1. Le retour de Microsoft"Alors que tout le monde fait référence à Apple lorsqu’il est question d’innovation, Microsoft a réalisé une œuvre majeure avec Windows 8. L’iPhone et l’iPad vont enfin avoir un concurrent sérieux et Apple va voir sa part de marché diminuer. Tandis que l’utilisateur final continue à regarder le matériel avec étonnement, nombreux sont ceux qui semblent oublier que Microsoft a entre-temps développé une pile logicielle grâce à laquelle tous les dispositifs peuvent collaborer sans problème. Et c’est ce que cherchent les entreprises aujourd’hui. Steve Ballmer a dit un jour: “The ultimate system integrator is a software company without people”. Microsoft en est plus proche que jamais. Donc, vendez vos actions Apple et achetez des actions Microsoft."

2. Les mercaticiens sont les nouveaux CIO"Il a fallu un petit temps pour que les CIO dépassent le rôle de manager EDP et puissent réellement se positionner aux côtés de leur collègues des finances, des RH, des ventes ou du marketing. Mais alors qu’ils n’en sont pas encore là dans de nombreuses entreprises, ils ont à subir la rude concurrence du

50 milliards (de dollars): le montant qui sera perdu en 2013 à cause de la migration à Windows 8. Windows 8 est plus convivial que Vista, mais exigera une courbe d’apprentissage élevée pour des millions de salariés qui ont travaillé avec plus ou moins le même environnement Windows depuis un quart de siècle. Si l’on suppose que 200 millions de salariés passeront à Windows 8, la perte de productivité peut aller jusqu’à 50 milliards de dollars.Source: Nucleus Research

Chief Marketing. Dans la plupart des entreprises, c’est en effet le département marketing qui a découvert les médias sociaux. Alors que le CIO en était encore à déployer l’intranet et l’Extranet, le département marketing a subitement fait souffler un vent nouveau et introduit de nouveaux outils. Et les mercaticiens d’obtenir de plus gros budgets IT que le CIO lui-même. Les CIO qui ont raté le coche des médias sociaux sont plus proches de la fin de carrière qu’ils ne le pensent."

3. Big Data"Le fait a quelque peu retenu l’attention il y a un mois, mais la tendance est désormais installée. Pour la première fois, quelqu’un avait pu prévoir exactement les résultats des élections présidentielles dans tous les Etats américains. Les informaticiens connaissent déjà depuis quelques temps les opportunités qu’offrent la business intelligence et le Big Data et auront maintenant à faire face à de plus en plus de demandes en provenance de la direction. Prévoir les résultats de l’entreprise est en effet un chouette défi. Et le CIO reste ainsi – enfin – le meilleur ami du CEO."

Les chiffres de 2013

2013 selon... Bruno Segers

DOSSIER

34 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

VISIONS 2013

Nucleus est, tout comme Gartner, une organisation spécialisée dans les analyses du marché TIC. Mais ses prévisions varient toutefois sensiblement de celles de l’autre bureau, et nous ne voulions pas vous en priver. Un florilège des prévisions les plus intéressantes.

1. Un poulet BI dans chaque casserole et un traducteur Big Data dans chaque village

"L'adoption de la BI va doubler en 2013, grâce à une plus grande facilité d'utilisation et une plus grande disponibilité via le cloud et le SaaS. L'analytique prédictive connaîtra de ce fait elle aussi une forte croissance, de sorte que ce dossier sera peut-être complètement inutile l'an prochain. En raison de la plus grande disponibilité de l'analytique, les héros des statistiques, les superstars de l'interprétation des données, les Billy Beane du film Le Stratège, apparaîtront comme des champignons. Ces superstars parlent couramment analytique et statistique, mais leur valeur ajoutée réside dans leur capacité à traduire les analyses statistiques en décisions d'affaires."

2. Impression 3D"En 2013, l’impression 3D deviendra abordable, du moins pour les entreprises ayant une limite de carte de crédit raisonnable. Nous verrons donc apparaître beaucoup de nouvelles opportunités d’innovation et de délit. A notre avis, la possibilité de transformer un dessin en un objet sera l’avancée technologique la plus importante des dix prochaines années. L’écurie de Formule 1 Lotus – en partie sponsorisée par les gens de Microsoft Dynamics – utilise déjà l’impression 3D pour des pièces qui sont utilisées pendant la course."

3. Fini le sur mesure"Vu le coût permanent du travail sur mesure, la percée des logiciels qui peuvent être configurés par l’utilisateur final et le zèle dont font preuve les fournisseurs pour réduire le plus possible la complexité et le coût de revient du développement d’application, les budgets pour le développement sur mesure représenteront un pourcentage sensiblement inférieur des budgets totaux qui seront disponibles pour les applications en 2013. On constate aussi que les méga contrats de services pour lesquels intervenaient en son temps EDS et d’autres entreprises se font de plus en plus rares.

4. Une génération d'éternels chômeurs"En raison de l’automatisation croissante des tâches de routine, une grande partie des travailleurs non qualifiés a de plus en plus difficile de trouver du travail aux Etats-Unis et ailleurs. Cela fait déjà des décennies que les personnes hautement qualifiées ont eu plus facile de trouver un emploi que celles non qualifiées. Mais avec les possibilités actuelles de la technologie, le nombre d’opportunités d’emploi pour les personnes qui possèdent uniquement un diplôme de l’enseignement secondaire sera plus faible que jamais."

5. Moins d'argent pour la sécurité"De plus en plus de CIO rapportent au CFO, qui examine souvent scrupuleusement le budget consacré à la sécurité d’une part, et la quantité de failles trouvées d’autre part. Le CFO en arrive alors souvent à la conclusion que si le ciel devait lui tomber sur la tête, ce n’est pas le parapluie en or platine que le CSO (chief security officer) voulait acheter qui va l’en empêcher. L’an prochain, nous verrons chaque investissement en sécurité dûment remis en question et les départements IT devront consolider ce qu’ils ont déjà acheté par le passé."

6. La BYOD fait place à la mobilité d'entreprise"Le battage médiatique autour du BYOD (Bring Your Own Device) donne à penser que c’est moins cher et plus productif que les appareils mobiles habituellement achetés par l’entreprise. Mais en réalité, il est clair que les coûts du support, les risques de conformité et le forfait d’utilisation réunis débouchent en général sur un TCO plus élevé et non sur un ROI tangible ni une productivité accrue. En 2013, les CFO des grandes entreprises vont sous-peser les véritables avantages et inconvénients du BYOD et opter pour la solution fiscalement la plus réfléchie: les appareils d’entreprise."

7. Le bouquet final: les funérailles de HP"En 2011, nous avions déjà signalé que Hewlett Packard était un navire sans gouvernail et qu’il devait de toute urgence se réinventer dans ce nouveau millénium. Trois CEO, quelques mauvais trimestres et au moins un grand write-off plus tard, Meg (Whitman, l’actuelle CEO de HP, ndlr) va au tapis et Wall Street lui a tourné le dos. Quelqu’un sait-il si HP a déjà signé sa carte de donneur?"

2013 selon... Nucleus

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DOSSIER

36 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

VISIONS 2013

1. Nervosité économique"HP est présent dans pratiquement tous les secteurs et nous percevons partout une certaine nervosité et une incertitude concernant la conjoncture économique pour 2013. Nous constatons toujours une tendance à la consolidation qui se poursuivra en 2013, tant dans le B2B que dans le B2C. Nous espérons que 2013 sera aussi l'année de la reprise économique et nous nous y attendons, mais elle est encore très fragile et dépend de nombreux facteurs. Il existe néanmoins des signes encourageants – comme le fait de constater que la Chine arrive à la fin de ses réserves de production et qu'elle devra donc produire – qui nous donnent à penser que 2013 sera une année charnière."

2. Le cloud continue à croître"En raison de cette nervosité économique, nous voyons l'intérêt dans le cloud computing continuer à croître, en tant qu'opportunité d'investir sans trop de risques. Le cloud computing n'est pas tant une révolution technologique, mais bien une révolution commerciale: évoluer vers un modèle où vous ne tenez plus les rênes. Non pas que le fournisseur fasse

La plus grande déception de 2012; Apple iOS6 MapsCertains y voient les premiers signes du déclin d’Apple, d'autres le flop obligatoire entre chaque énième succès de l'écurie Apple. Mais pour une fois, partisans et détracteurs étaient d'accord: Maps était de loin ce qui est sorti de pire des laboratoires Apple ces dernières années. Ce logiciel qui était censé remplacer Google Maps était cependant très attendu, avec la promesse du rendu 3D des paysages urbains. Mais ce rendu 3D ressemblait plus à une scène du film de science-fiction Inception qu’à des paysages urbains reconnaissables. De plus, bon nombre d'itinéraires étaient imprécis ou carrément erronés. Tout aussi décevantes, mais on les avaient vues venir de loin: l’entrées en Bourse de Facebook tout sauf réussie et la poursuite de la chute libre de Research in Motion, le fabricant du BlackBerry.

La percée et qui se fait attendre: NFCFin 2011 – en particulier aux USA – on fondait beaucoup d’espoirs sur le NFC (near field communication), la technologie semblable à Bluetooth qui autorise le contact sans fil entre des objets proches l’un de l’autre. Cette technologie aurait, prévoyait-on,

la loi, mais l'équilibre entre le client et le fournisseur se stabilise à nouveau. Le client n’est plus le seul à dicter la loi."

3. L'énergie devient un thème industriel"Pour les entreprises qui ont leur propre centre de données, l'électricité et le refroidissement sont devenus un thème industriel dans la quête du TCO le plus bas possible. Ici, c’est le manager HP qui parle, mais c'est un sujet qui nous préoccupe depuis longtemps. Nous arrivons en tête du classement Greenpeace des fournisseurs de technologie les plus verts, grâce à notre politique de recyclage mais aussi à notre efficacité énergétique, et c'est vraiment cela qui fait la différence pour certains clients."

permis de payer avec le smartphone, ce qui aurait rendu superflue l’utilisation d’une carte de crédit. Mais fin 2012, rares sont encore les appareils dotés de cette technologie et encore plus les propriétaires qui l’ont déjà utilisée pour effectuer un paiement.

La prévision qui s’est (malheureusement) vérifiée: la stagnationL’an dernier, lors d’un tour d’horizon auprès de plusieurs fournisseurs à propos de ce qu’ils voyaient dans leur boule de cristal pour 2012, les mots “stagnation économique” ont un peu trop souvent résonné à nos oreilles à notre goût. Nous espérions tous que cela était dû à la prudence et à l’aveuglement causés par les années précédentes, mais il semble qu’ils avaient vu juste. Les croissances nulles ont fait place à la récession et la vague de licenciements a surtout été plus forte que prévu. HP a beau argumenter que ce n’est qu’une préparation à une entreprise à l’avenir encore plus puissante et plus innovante, son annonce a tout de même donné le ton cet automne. La bonne nouvelle, c’est que la plupart des boules de cristal montrent bien une timide croissance pour 2013.

2013 selon.... Eric Van Bael, managing director de HP Belgique

Et que s'est-il passé en 2012?

Retrouvez toutes nos off res d’emploi sur : www.smals.be/jobs !

Travailler chez Smals

Chez Smals, vous travaillez dans un environnement riche en défi s. Au service d’une organisation aux exigences draconiennes en matière de fi abilité, de sécurité et de confi dentialité, vous manipulez les technologies les plus modernes. Nos projets repoussent les limites dans l’utilisation de l’informatique au profi t du patient et du secteur médical. Nos donneurs d’ordre se composent de quelques dizaines d’institutions de la sécurité sociale et des soins de santé belges.

Pour nos projets eHealth et les services informatiques connexes, nous recherchons entre autres les profi ls suivants :

• eHealth Project Leader• Senior Functional Analyst• Senior Project Manager• Oracle DBA• Java Architect• .Net Architect

En vue de la sécurité du patient, de la continuité des soins médicaux et du contrôle des coûts, l’INAMI a décidé de faire enregistrer certaines interventions médicales sous forme électronique. Smals veille dans ce cadre au développement et au support informatiques. Il s’agit aujourd’hui d’implants tels que les pacemakers, les prothèses de la hanche et du genou, ainsi que les médicaments lourds pour des maladies chroniques comme l’arthrite.

Après plusieurs années, une prothèse de la hanche ou du genou peut engendrer des problèmes médicaux. Lorsque le fabricant et les caractéristiques de l’implant sont inconnus, l’arthroscopie représente alors bien souvent une première étape onéreuse et hasardeuse vers une solution. Grâce aux registres eCare toutefois, une telle intervention sera bientôt superfl ue.

Lorsqu’une erreur de production est découverte pour un certain type de valvule ou de stimulateur cardiaque, la vie des patients est en danger. Avec l’inscription obligatoire des implants cardiaques dans les registres eCare, il sera dorénavant possible de rapidement détecter les patients concernés et de remplacer leur implant.

STATISTIQUES ANONYMES Toutes les informations de base contenues dans les registres eCare sont à la disposition de tous les spécialistes sous forme parfaitement anonyme. Sur une plus longue période, les statistiques peuvent clairement indiquer quels implants off rent un meilleur résultat. Cette approche existe déjà pour le traitement de maladies chroniques telles que l’arthrite. Seul le médecin traitant peut accéder aux informations de son patient.

« L’INAMI rassemble toujours plus d’informations. Aujourd’hui, notre mission va bien au-delà du remboursement. À terme, nous souhaitons un contrôle qualité pour tous les implants », explique Dr Marc Bangels (INAMI). « Il s’agit de matières très sensibles, de sorte que toutes les informations sont sauvegardées dans les registres sous forme anonyme. »

« Ce sont des choses qui peuvent aussi nous arriver tôt ou tard », nous confi e Noëlle Bauwin, chain project leader chez Smals, responsable des projets eCare. « En collaboration étroite avec l’INAMI, nous apprenons beaucoup sur le terrain. C’est bien de voir que nous sommes en de bonnes mains en cas de besoin. »

DES SPÉCIALISTES DE L’INFORMATIQUEARMÉS DE CONNAISSANCES MÉDICALESDes projets tels que les registres eCare requièrent une solide connaissance de l’informatique et de la médecine. « Les employés de Smals sont souvent en relation directe avec le monde professionnel », témoigne Marc Bangels. « Je suis impressionné par la vitesse à laquelle ils se spécialisent dans le domaine médical. »

« Grâce aux services génériques d’eHealth et à une réutilisation maximale des composantes, nous pouvons effi cacement créer de nouveaux registres. Nous pouvons pleinement innover sans chaque fois devoir réinventer la roue », conclut Noëlle Bauwin.

Smals et l’INAMI œuvrent à l’efficacité des soins de santé avec les registres eCare

Dr Marc Bangels, INAMI : « Je suis impressionné par la vitesse à laquelle les informaticiens de Smals se spécialisent dans le domaine médical. »

Noëlle Bauwin, Smals :« Ce sont des choses qui peuvent aussi nous arriver tôt ou tard.»

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DOSSIER

38 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

CHAQUE BUDGET DEVIENT UN BUDGET ITÀ l’horizon 2020, 90% de toutes les dépenses consacrées aux technologies se dérouleront en dehors du département IT. Et les informaticiens à la recherche d’un emploi le trouveront de plus en plus dans une entreprise chinoise ou indienne. JOSÉ DELAMEILLEURE

Il y aurait beaucoup à dire sur un bureau d’analyses de marché comme Gartner et toutes ses prévisions (qui ne se vérifient du reste pas toujours), mais il les emballe et les exprime toujours tellement bien. Il reformule aisément ses prévisions et nous les ressert. Années après années.

Lors du récent Gartner Symposium/IT Expo qui s’est tenu en novembre, les tendances se comptaient sur les doigts d’une main. Nous en épinglons quelques-unes parmi les principales. Pour les personnes habituées à suivre Gartner, les nouvelles tendances n’étaient pas si nombreuses. Chaque semaine, Gartner organise en effet un symposium barnumesque dans un endroit différent. C’est ainsi que de précédentes éditions se sont déjà déroulées à Sao Paulo et à Orlando.

Le budget IT disparaîtIl y a deux ans d’ici, Gartner parlait en long et en large du ‘money-making CIO ’: le Chief Information Officer qui ne se limite plus uniquement à élaborer le budget, mais qui veille lui-même à ce que l’argent rentre dans les caisses. L’an dernier, nous avons eu droit à une variante: les autres départements seraient de plus en plus impliqués dans la gestion du budget IT, et le Chief Marketing Officer (CMO) rattraperait bientôt le CIO en termes de dépenses IT. Cette année, Gartner est encore allé plus loin: en 2020, 90% de toutes les dépenses consacrées aux technologies se dérouleront en dehors du département IT. Ou, comme le formule si bien Gartner: “Chaque budget devient un budget IT.” Une évolution qui s’explique par la numérisation croissante des revenus et des services. Un exemple: le budget marketing est de plus en plus souvent dépensé de manière numérique, plus analogique. Et les entreprises numérisent leur prestation de services à la clientèle, de manière à faciliter la fidélisation des clients. Les analystes de Gartner décrivent cette évolution comme ‘The Nexus of Forces’: la convergence et le renforcement mutuel de modèles sociaux, mobiles, cloud et informationnels qui créent de nouveaux scénarios économiques.

Le Big Data de plus en plus stratégiqueBien que le Big Data soit encore un marché de niche, Gartner affirme qu’un glissement est déjà perceptible: Le Big Data n’est plus un projet technique, mais stratégique. Le Big Data influence l’architecture stratégique de l’information des entreprises et représente plus qu’un petit projet isolé. Cela incite les entreprises à abandonner un

39SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

TRENDS IN IT

‘enterprise data warehouse’ unique. Tant le volume, la vitesse que la complexité des données poussent les organisations à créer un enterprise data warehouse “virtuel” qui, sur la base des métadonnées et des services données, fédère toutes les informations conservées dans les différents systèmes: gestion de contenu, entrepôts de données, data marts, systèmes de fichiers spécialisés.

Il ne fait aucun doute que le Big Data ne fera que croître: Gartner prévoit qu’en 2015, la demande mondiale en spécialistes Big Data s’élèvera à 4,4 millions. Dans la zone EMEA, le Big Data générera 1,3 million d’emplois. Malheureusement, à peine un tiers de ces postes pourront être pourvus. Le rassemblement de toutes les données en provenance de différents systèmes nécessite en effet toute une série de nouveaux spécialistes, y compris les artistes et les designers permettant de visualiser les données.

La percée de l’Asie Plusieurs tendances présentées par Gartner réfèrent au rôle de plus en plus important que joue l’Asie et notamment la Chine. Les informaticiens à la recherche d’un emploi le trouveront de plus en plus dans une entreprise chinoise ou indienne. Dans les prochaines années, les entreprises asiatiques progresseront beaucoup plus rapidement que le marché, on parle d’au moins 10% de pourcentage de croissance, étendront géographiquement leurs activités et recruteront donc aussi sur les marchés occidentaux. La majorité des emplois créés en Europe occidentale, le seront par des entreprises asiatiques.

Et si l’idée que beaucoup de nos données sont envoyées par des appareils chinois vous met déjà mal à l’aise, vous pouvez alimenter votre paranoïa avec la prévision de Gartner qui avance que d’ici fin 2014, le top 5 des fournisseurs de téléphones mobiles comportera trois entreprises chinoises. Le caractère ouvert d’Android crée de nouveaux marchés pour les OEM qui ne disposaient auparavant pas de l’expertise technologique nécessaire. S’il ne devait bientôt plus y avoir d’autres plateformes mobiles qu’iOS

et Android, les fabricants de téléphones mobiles auraient de plus en plus de mal à se distinguer. Le tapis rouge serait alors déroulé pour des entreprises comme Samsung, ZTE et Huawei. Ces deux dernières peuvent en effet profiter de leur ancrage solide sur le marché des consommateurs pour conquérir le reste du monde à bas prix.

La sécurité de plus en plus sous pressionLes spécialistes en sécurité peuvent s’attendre au pire. La poursuite de la percée du ‘Bring Your Own Device’ ne fera qu’aggraver les problèmes de sécurité. D’ici fin 2014, les appareils que les membres du personnel apportent au bureau comporteront deux fois plus de logiciels malveillants que les appareils mis à disposition par les entreprises elles-mêmes. Gartner exhorte une nouvelle fois les entreprises qui lancent des initiatives BYOD à prévoir de solides règles.

Et impossible de renverser la vapeur: en 2017, 40% des informations de contact des entreprises se trouveront sur des réseaux sociaux comme Facebook. Au grand dam des entreprises, Facebook est l’une des applications les plus installées sur les smartphones et les tablettes, et il ne sert à rien d’empêcher toutes les interactions entre les applications d’entreprise et les applications grand public. Non seulement le monde se transforme en aquarium, mais le monde des entreprises deviendra lui aussi de plus en plus visible pour tous.

Tout et tous dans le cloudLes employés ont l’habitude d’accéder aux services dans le cloud et exigent de plus en plus que le département IT en fasse de même dans l’entreprise. L’IT-as-a-Service devient la chose la plus naturelle du monde et le CIO se verra dès lors obligé d’offrir ses propres applications IT sous la forme de services cloud et d’accorder l’accès aux services cloud externes.

Selon Gartner, le personal cloud remplacera peu à peu le PC comme emplacement où les individus sauvegardent leur contenu personnel. Ce personal cloud devient le centre de la vie numérique des gens. L’accent se déplace ainsi d’un appareil que le consommateur emporte avec lui à une manière de fournir des services auxquels on peut accéder depuis n’importe quel appareil.

Le rôle du responsable IT

Beaucoup de tendances, mais lesquelles devez-vous suivre? Quelles sont celles pour lesquelles vous pouvez vous permettre de voir venir? Il est certain que le CIO doit constamment évaluer son propre rôle. Gartner a établi un quadrant (voir ci-dessous) sur la base duquel le CIO peut choisir quel type de CIO il veut être. Veut-il être opérationnel? Veut-il effectuer des transforma-tions? Se concentre-t-il plutôt sur l’organisation interne ou est-il tourné vers l’extérieur. Voici déjà un exercice intéressant: dans quel quadrant vous situez-vous aujourd’hui? Et où voulez-vous être en 2020?

Integrator and OptimiserIT as a Global Service Provider

Externally Focused

Internally Focused

Source: Gartner, Novembre 2012

Operational Transformational

Broker and EngineerIT as the Engine Room

Explorer and PioneerIT 'is' the Business

Enabler and ConductorEveryone's IT

CENTRES DE DONNÉESPlus votre centre de données est effi cace, mieux se porte votre business

14 FÉVRIER 2013

Chaque entreprise est équipée d’un centre de données ou utilise celui d’un fournisseur spécia-lisé. Il s’agit également souvent d’une combinaison de ces deux solutions. Quoi qu’il en soit, chaque entreprise a intérêt à ce que son centre de données fonctionne de manière optimale.Les entreprises doivent maintenir leur centre de données dans une forme optimale, que ce

soit au niveau de l’infrastructure, de la consommation d’énergie ou des applications. C’est également valable si vous faites appel à un tiers. Comme vous n’êtes pas directement impliqué au niveau opéra-tionnel, vous devez mettre en place les conditions nécessaires.

Les participants à ce séminaire BMIT apprendront tout ce qu’il faut savoir sur l’optimisation de leur centre de données, qui constitue souvent le cœur de leur organisation.

Durant ce séminaire, nous nous pencherons sur les différentes tendances du sec-teur et nous examinerons les projets et les réalisations d’entreprises en matière de centre de données. Comme toujours, nous ouvrirons le séminaire par une étude exclusive auprès des entreprises belges réalisée en collaboration avec Smart Business Strategies. Nous compléterons ce programme passion-nant avec l’intervention d’un orateur keynote renommé et trois cas concerts d’organisations belges.

1 MATINÉE1 ÉTUDE DE MARCHÉ

1 KEYNOTE+3 CUSTOMER CASES

LES AUTRES SÉMINAIRES EN 2013

• 20/06: Business Process Management/Business Intelligence• 20/06: Security• 01/10: Cloud Infrastructure• 01/10: Sales & Marketing Automation

• 19/11: Le Nouveau Travail• 19/11: Le Bureau Numérique• 17/12: Business Continuity/Disaster Recovery• 17/12: E-commerce

SÉMINAIRES BUSINESS MEETS IT

Un organisation de ITProfessional.be et Smart Business Strategies

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INSCRIPTIONS www.businessmeetsit.be

19 MARS 2013

SÉMINAIRE CLOUDLe cloud, pas à pas

Vous êtes prêt à délocaliser vos applications? Vous êtes donc prêt pour le cloud computing, et vous n’êtes pas le seul. La part des entreprises qui passent partiellement au cloud a doublé par rapport à l’an dernier.

Dans ce séminaire, nous nous concentrons sur les applications qui aboutissent dans le cloud au niveau belge. Pourquoi les entreprises devraient-elles passer (encore davantage) au cloud et comment allez-vous faire? Nous vous proposons en une matinée un plan en étapes pour passer au cloud.

Comme toujours, nous ouvrons ce séminaire Business Meets IT avec une étude exclusive sur le �cloud computing� dans les entreprises belges, réalisé en collaboration avec Smart Business Strategies. Dans quelle mesure est-il déjà appliqué? Quelles sont les attentes? Nous complétons un programme passionnant avec un orateur keynote et trois cas concrets d’organisations belges.

19 MARS 2013

SÉMINAIRE BIG DATAQue signifient-elles pour votre bénéfice?

Les Big Data sont la grande tendance 2012. Tous les médias professionnels s’accordent sur ce point. Mais que signifient-elles pour votre entreprise et ses bénéfices?

Une entreprise typique de moins de 1.000 employés dispose aujourd’hui en moyenne de 200 téraoctets de données numériques enregistrées, soit le double de ce que possédait il y a 10 ans un géant de la distribution comme Wal-Mart.

Les entreprises disposent d’une masse de données et il s’agit désormais de les exploiter convenablement. Ceux qui sont capables d’utiliser les big data ont le monde à leurs pieds. Ce que l’on dit rarement explicitement, c’est ce que sont ces données et comment elles font la différence.

Ce séminaire explique à ses participants comment ils peuvent conserver, protéger, traiter et utiliser dans les meilleures conditions leurs données pour prendre de meilleures décisions. Les données sont le pétrole du 21ème siècle.

Comme toujours, nous ouvrons ce séminaire Business Meets IT avec une étude exclusive sur les ‘Big Data’ dans les entreprises belges, réalisé en collaboration avec Smart Business Strategies. Dans quelle mesure sont-elles déjà appliquées? Quelles sont les attentes? Nous complétons un programme passionnant avec un orateur keynote et trois cas concrets d’organisations belges.

Vous pouvez également participer à ce séminaire en tant que sponsor. Les participants aux séminaires Business Meets IT ont un profil business et sont les décideurs de leur organisation.Contacter Michel Mol sur 014/ 46 23 63 pour plus d’informations

SÉMINAIRES GRATUIT*NOMBRE DE PLACES LIMITÉ

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DOSSIER

42 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

LES PRÉVISIONS: PARTIELLEMENT NUAGEUXCela fait déjà un bail que l’on connaît les avantages du cloud computing. Mais ses inconvénients occupent toujours le devant de la scène. Et certains d’entre eux influenceront fortement l’aspect du nuage dans le futur. Etat des lieux. STEF GYSSELS

Nous l’avons suffisamment martelé ces dernières années: choisir le cloud offre de nombreux avantages. Vous ne prenez que ce dont vous avez besoin, vous payez par utilisation ou par période, vous ne devez pas investir dans une infrastructure rapidement désuète, vos données sont accessibles et éditables où que vous soyez, et vous élargissez les services au fur et à mesure de la croissance de votre entreprise. Et ce ne sont là que quelques-uns des avantages les plus fréquemment cités.Mais les inconvénients sont eux aussi connus depuis longtemps. Les entreprises craignent notamment l’impression de perte le contrôle sur leur données, mais aussi les conséquences d’une panne sur la continuité des affaires. Une crainte justifiée selon certains, car même Google ne garantit pas un uptime de 100%. Et les connexions réseau peuvent parfois tomber en panne, comme cela s’est déjà régulièrement produit par le passé.Mais ce qui effraye peut-être encore plus les entreprises, c’est le cadre juridique (ou son absence) concernant la protection des données. Dans sa forme la plus absolue, le cloud computing peut impliquer que vos données soient stockées n'importent où. Cela signifie donc que les entreprises qui sont légalement tenues de conserver leurs données au sein des frontières nationales ne peuvent pas collaborer avec des fournisseurs cloud qui ne peuvent pas garantir l'emplacement des données. "Vous ne pouvez pas mettre vos données au dodo en Allemagne et les voir se réveiller en France", déclare Chris Drumgoole, SVP global operations chez Terremark pour expliquer la situation.

Le fameux Patriot Act voté par les États-Unis vient encore compliquer les choses. Il accorde au gouvernement américain un droit de regard sur toutes les données qui sont hébergées par des entreprises américaines afin d'y déceler tout contenu pouvant représenter une menace potentielle pour la sécurité du pays. Cette mesure s'applique non seulement aux données qui se trouvent sur le sol américain, mais aussi à celles présentes dans des centres de données d'entreprises américaines à l'étranger. Raison pour laquelle beaucoup d'entreprises ne peuvent accepter de collaborer avec des fournisseurs cloud américains.

Brouillard sur l’UE Et la complexité ne s'arrête pas là. La situation est encore loin d'être clarifiée au sein de l'Europe. Le cloud y prend plutôt la forme d'un brouillard persistant parce que les recommandations émises par l'Union européenne concernant la protection des données sont appliquées différemment dans chaque pays. Le résultat est que beaucoup d'organisations doivent fuir les entreprises américaines, mais qu'elles ne peuvent même pas non plus s'adresser aux pays voisins si elles ne veulent pas voir leurs données atterrir

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CLOUD COMPUTING

sur un territoire où l'on aborde la protection des données de manière moins rigoureuse que ce que la loi exige.

Nous verrons donc très probablement apparaître de plus en plus de nuages nationaux dans les prochaines années, au détriment des acteurs internationaux. Une belle opportunité pour les prestataires de services et les hébergeurs qui ont un ancrage local, mais aussi pour un acteur comme Belgacom, qui a fait des centres de données sur le sol national le message clé de sa récente offensive cloud.

Voilà qui a non seulement renforcé la préférence pour les clouds nationaux au sein de l'Europe, mais aussi la prédilection pour les private clouds, constate l’analyste IDC Mette Ohorlu: "L'Europe est actuellement friande de clouds privés: sur les 73% des entreprises européennes qui envisagent de passer au cloud, 55% optent pour le private cloud alors qu'elles n’étaient encore que 36% l'an dernier." Cela ne fait qu'ajouter de l'eau au moulin des grands prestataires de services tels que Cegeka, RealDolmen et NRB. Ils se présentent comme des fournisseurs de clouds privés à part entière, avec des centres de données au sein des frontières nationales et des SLA. Les clients ne voient apparemment pas d'inconvénient à ce que cela tire les prix vers le haut, annulant ainsi l'un des premiers avantages du cloud.

Mais il y a encore un domaine dans lequel ces prestataires de services se spécialisent: le cloud hybride. "Nous allons probablement évoluer vers un modèle de cloud brokers qui intègrent des services cloud à la tête du client avec l’environnement de travail existant", déclare Peter Hellemans, managed operations director chez NRB. "Le cloud broker achètera des services cloud rendus accessibles ici ou là-bas. Le meilleur fournisseur cloud sera celui qui pourra acheter les services cloud n’importe où et les intégrer correctement au sein de l’environnement de travail spécifique et souvent complexe d’un client."

Les plus petits prestataires de services réagissent différemment vis-à-vis du cloud hybride: ils le proposent aussi, mais en partenariat avec un fournisseur d'infrastructure cloud comme Telenet, Belgacom ou Combell. "La maintenance du matériel utilisé incombe ainsi toujours à Belgacom (avec qui le partenaire IT a des accords) par exemple, afin que le partenaire IT puisse se concentrer sur les services qu'il propose lui-même au client", explique Chris Debyser, manager du prestataire de services TIC PerfICTion. "S'il y a un problème avec le matériel, le client peut aussi s'adresser à son trusted advisor au lieu de devoir téléphoner directement à une grande entreprise difficile à joindre pour obtenir une solution. Outre les connaissances, le service et la confiance jouent donc aussi un rôle important dans cette histoire."

Cela signifie-t-il que l'âge d'or des fournisseurs de public cloud est passé? Loin de là. Le cloud hybride ouvrira un monde de possibilités au public cloud. C'est également ce que pense IDC: malgré la popularité du cloud privé, il voit le marché des public clouds progresser en moyenne de 30% en Europe occidentale au cours des quatre prochaines années. La décision de Microsoft de renforcer encore la position d’Office dans un modèle SaaS, sous la forme d’Office 365, n'y est certainement pas étrangère. Il n’est donc pas question d'un affrontement entre les différents clouds, mais bien d'une cohabitation de plus en plus poussée.

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43SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

DOSSIER

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LOGICIELS DE BUREAU DANS LE CLOUDLes logiciels de bureau, avec notamment la messagerie électronique, le traitement de texte et le tableur, sont les logiciels qu’une entreprise moyenne utilise le plus. De plus en plus d’entreprises optent ici pour une formule cloud. Avec de potentielles économies à la clé. WILLIAM VISTERIN

Il a fallu attendre un certain temps, mais les logiciels de bureau typiques semblent aujourd’hui avoir trouvé leur place dans le cloud. L’exemple typique de cette percée est Microsoft 365 de Microsoft qui regroupe différentes applications de bureau.

Office 365 propose une suite entièrement intégrée avec les variantes en ligne d’Exchange, de SharePoint et de Lync. Office Web Apps, qui vous permet de travailler avec des applications telles qu’Outlook et Excel au départ d’un navigateur, en fait également partie. Office 365 n’est pourtant pas une solution purement cloud. Vous pouvez ainsi également utiliser la version PC de bureau d’Office et en fonction de l’abonnement, les licences pour Office Professional Plus font également partie d’Office 365.

Office 365 existe en différentes variantes, dont le prix va de € 3,57 à € 20,75 par utilisateur par mois. L’abonnement le plus simple, qui est proposé par de nombreux hébergeurs, ne comporte que l’e-mail. Tous les utilisateurs bénéficient d’une boîte aux lettres de 25 Go, ce qui représente déjà une amélioration pour bon nombre d’entre eux. La plupart des entreprises limitent les boîtes aux lettres de leurs utilisateurs entre 100 Mo et 1 Go, qui doivent donc archiver régulièrement leur mail sur le disque local.

Pour beaucoup d’entreprises, l’utilisation d’une solution cloud pour l’e-mail représente le premier pas dans le cloud. “D’un point de vue technique, la transition est assez facile”, déclare Wim Verbeeck, ICT manager de la compagnie d’assurances Generali Employee Benefit, qui a récemment choisi la formule cloud de Microsoft pour sa plateforme de messagerie électronique. “Le projet est relativement simple et se déroule par étapes. Tout s’est déroulé sans que l’utilisateur final remarque quoique ce soit. Et heureusement, parce que notre organisation est très axée sur l’e-mail.”

PC de bureaules logiciels de bureau cloud sont souvent associés aux (petites) PME, mais ils conviennent en principe pour les très grandes organisations. Les 200 000 employés de chez Toyota sont par exemple récemment passés à Office 365.

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DOSSIER

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CLOUD

Dans cette logique, il existe deux types d’abonnements principaux à Office 365 qui proposent aussi SharePoint Online, pour le partage de documents et d’informations, et Lync Online, pour la communication. L’un d’entre eux est destiné aux petites entreprises (jusqu’à 50 salariés) et l’autre aux moyennes et aux grandes entreprises. Ce dernier, la variante Enterprise, est décliné en de nombreuses versions, à savoir E1 à E4 inclus pour les utilisateurs réguliers et K1 et K2 pour les collaborateurs kiosques, qui n’ont pas de poste de travail fixe ni de fonctions de bureau, comme les vendeurs et les hôtesses. Ces profils n’ont pas besoin de toutes les possibilités offertes par la suite, l’essentiel étant pour eux de pouvoir envoyer des e-mails et lire des documents sur une plate-forme partagée.

Office Web Apps, un autre élément, propose des variantes d’Outlook, Word, Excel et PowerPoint au départ d’un navigateur. Elles n’ont pas les mêmes possibilités que les versions desktop, mais offre assez de fonctionnalités pour le traitement et l’édition de documents simples. Ces Web Apps sont particulièrement adaptés à la visualisation et à la modification de documents, mais ne sont pas toujours en mesure de montrer toute la richesse de documents complexes créés avec la variante desktop.

Lync Online rassemble les fonctionnalités liées à la communication. Il se base sur une application de messagerie instantanée qui peut être utilisée au sein de l’entreprise et avec des partenaires. Vous pouvez également mener des discussions voice et par webcam via VoIP et participer à des réunions de groupe en ligne. Vous pouvez également partager votre bureau avec d’autres, ce qui vous permet par exemple d’effectuer des présentations. Les abonnements les plus chers vous permettre d’utiliser Lync-to-Phone, pour une intégration au trafic téléphonique classique.

GoogleAvec Office 365, Microsoft appuie clairement sur l’accélérateur, mais il n’est pas le seul à proposer ce service. L’opérateur Telenet offre ainsi une solution (relativement) nouvelle dont l’appellation est similaire: CloudOffice. Elle comporte notamment un nom de domaine, une boîte de messagerie, un serveur de fichiers et un concepteur de site Web. Une offre que l’on peut donc plutôt considérer comme complémentaire à celle de Microsoft. Telenet travaille du reste pour ce faire en collaboration avec des partenaires (locaux), qui peuvent proposer différentes applications spécifiques au sein de CloudOffice, comme la comptabilité ou la facturation. Telenet collabore en outre avec Microsoft pour proposer des éléments du portefeuille Office 365. Le concurrent Belgacom propose lui aussi Office 365.Là où Telenet et Belgacom sont plutôt complémentaires, une application comme Google Apps représente plutôt une alternative à Office 365. Des exemples de mises en œuvre existent déjà dans notre pays. Au VDAB, le service flamand

de l’emploi et de la formation, 7 000 utilisateurs sont ainsi récemment passés à Google Apps, l’application de bureau de Google.

Google Apps fonctionne cependant complètement dans le navigateur. Google Apps for Business, pour reprendre le nom complet du service, comporte notamment Google Docs, Spreadsheets, Presentations, Gmail, Calendar, Drive (pour collaborer) et Sites pour les intranets. Vous ne devez rien installer en plus pour l’utiliser, tandis qu’avec Office 365, le but est bien que vous utilisiez Microsoft Office sur votre PC. C’est ce qui fait sa force, mais qui est aussi un sujet de préoccupation. Il est moins évident d’utiliser Office 365 sans avoir une version d’Office sur votre ordinateur. Par ailleurs, si vous travaillez régulièrement dans un endroit sans connexion Internet, Office 365 semble être le meilleur choix.

ÉconomiesTerminons par les bonnes nouvelles: les logiciels de bureau dans le cloud paraissent d’emblée source d’économies. Même si réduire les coûts n’est pas le facteur principal, mais plutôt le fait que les clients n’ont plus à se soucier des applications et de l’infrastructure. “Nous avons calculé que ce projet nous a permis d’économiser un demi-million d’euros. Un montant qui peut même encore doubler”, affirme Paul Danneels, CIO au VDAB. “Google Apps était trois fois moins cher que le shared service center du gouvernement. Même si ce n’est pas vrai pour tout”, ajoute-t-il.

Même son de cloche chez W. Verbeeck: “Chez nous, le cloud n’est pas plus cher que notre ancienne solution basée sur un logiciel traditionnelle, même à long terme”, confirme-t-il. Il sait cependant que le concept des logiciels de bureau dans le cloud est encore relativement récent. “Je nous compte plutôt parmi les early adopters avec notre approche cloud. Le grand raz-de-marée doit encore arriver.”

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VIEWS

MIC ADAM est ‘social media policy creator’ et directeur de Vanguard Leadership.

Votre routine médias sociaux en trois étapesVous avez plusieurs comptes sur différentes plateformes de médias sociaux. Se pose alors rapidement la question: “Combien de temps dois-je y consacrer?”. Une question difficile car chacun a une manière différente d’aborder ces médias sociaux. Le temps que vous y consacrer doit contribuer à atteindre vos objectifs (personnels ou professionnels).J’ai encore une autre question: combien de temps consacrez-vous par jour à votre courrier électronique? La comparaison est pertinente. Personne ne remet en question le temps consacré aux e-mails, alors pourquoi en irait-il autrement avec les médias sociaux? Vous devez ici aussi élaborer une bonne routine quotidienne. Je vous suggère ces trois étapes:

Étape 1: Consultez votre sociale media monitoringLe lancement d’une activité “d’écoute” est une étape importante. Vous pouvez le faire gratuitement via Google Alerts, SocialMention et quelques autres programmes. Toutefois, si les médias sociaux vous tiennent vraiment à cœur, utilisez un programme ‘social media monitoring’, comme Tracebuzz, Engagor, Attentio ou Radian6. Votre routine quotidienne consiste à surveiller ce qui se dit de vous ou de votre entreprise. Vous prenez ensuite les mesures nécessaires, tant pour les messages négatifs que positifs.

Étape 2: Consultez votre propre compteTout comme les gens s’adressent à vous dans la vraie vie, ils vont également vous poser des questions ou publier des commentaires sur vos comptes. Parcourez les commentaires et les questions et répondez-y. Ils forment une base idéale pour démarrer une conversation. Vous pouvez en outre aussi publier de nouvelles informations destinées à votre groupe cible. En fonction de la plateforme, vous devez publier des informations tous les jours (Twitter et Facebook), une fois par semaine (LinkedIn) ou une fois par mois (blog). Vous pouvez bien sûr aussi partager des enquêtes et des événements sur ces profils.

Étape 3: Lisez et redistribuezLes médias sociaux débordent de bonnes informations intéressantes. Redistribuer ces informations au sein de votre réseau est une troisième étape, cruciale, dans votre routine quotidienne. C’est sur une solide réputation que vous créez un réseau de suiveurs. Par ailleurs, ces trois étapes s’appliquent non seulement aux profils d’entreprise, mais aussi aux profils personnels. Alors, allez-y. Planifiez si nécessaire une fenêtre de 30 minutes dans votre emploi du temps quotidien.

MIC ADAM

47SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

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DOSSIER

48 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

TO CLOUD OR NOT TO CLOUD

Chaque article consacré au cloud propose un angle de vue spécifique, qui élargit encore la place qu'il occupe dans les TIC. Dans cet article, nous nous penchons sur la notion d'externalisation ou sous-traitance, qui est monnaie courante dans les organisations. Beaucoup d'entreprises ont sous-traité à un tiers des tâches, des processus ou des services tels que l'infrastructure TIC, le recrutement RH ou la comptabilité. Dans la majorité des cas, un contrat s'avère pour ce faire nécessaire. La gestion de tels contrats s'effectue par le biais du risk management, du contract & change management, du resource management et d'autres méthodologies de gouvernance. Ces méthodologies sont désormais bien ancrées dans le monde des entreprises actuel.

CloudOutre l'externalisation, nous nous concentrons ici également sur un aspect du cloud, à savoir le public cloud. D'un point de vue technique, il s'agit de tout ce qui ne se trouve pas dans le périmètre de votre entreprise et qui est généralement proposé par un tiers sous la forme d'une prestation de services en ligne.

Dans quelle mesure les services habituellement externalisés sont-ils différents des services du public cloud? La réponse est malheureusement “pas du tout” et “très”. “Pas du tout” parce que les public cloud services ne sont qu'une forme de sous-traitance. “Très” parce qu’ils fonctionnent différemment sur le plan stratégique, tactique et opérationnel.

La différence la plus fondamentale entre les services traditionnels de sous-traitance et les solutions public cloud est que les premiers concernent en général une tâche “horizontale”. Ainsi, l'externalisation consiste par exemple à louer de la capacité informatique dans un centre de données. Ou à louer sur site les services de recruteurs RH ou de spécialistes financiers. Cela diffère de tout ce qui provient habituellement du cloud. Le public cloud concerne souvent les solutions technologiques end-to-end (niche). Exemple typique: les solutions CRM (customer relationship management ou la gestion des relations clients) incluant d'office toute la capacité données et la puissance de calcul sous-jacentes, l'hébergement du centre de données, les processus standard, l'assistance aux utilisateurs et les rapports standard (outre éventuellement un tas d'autres services). Autrement dit, plus une entreprise fait appel à la sous-traitance verticale, moins elle a encore besoin de sous-

Cloud is everywhere. Ce sujet connaît aujourd’hui exactement le même mouvement de balancier que l’univers. Mais dans quelle mesure le cloud, et en particulier le public cloud, a-t-il un impact sur la sous-traitance des services IT dans votre entreprise? A la fois peu et beaucoup, semble-t-il. DOMINIQUE KINDT

49SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

PUBLIC CLOUD

traitance horizontale. Comme le montre le graphique ci-dessus, les solutions public cloud grignotent donc une partie du gâteau qu'une entreprise avait l'habitude de sous-traiter.

Cette évolution de la sous-traitance horizontale à la sous-traitance verticale (de l'externalisation au public cloud) pose évidemment plusieurs défis:

1. Chaque business unit manager est désormais un stratège TIC

Comme le fonctionnement des solutions public cloud verticales est généralement end-to-end (= de la couche application front-end à la couche infrastructure back-end et toutes les couches intermédiaires), les différents chefs de département peuvent chacun décider de la pertinence de la solution, y compris de l'environnement TIC proposé par défaut. Le CIO et son équipe ne sont en principe plus nécessaires dès le début et ne sont plus sollicités qu’en fin de parcours, lors de la migration et de l'intégration de données dans le milieu de travail.

2. Une carte de crédit suffitLes solutions public cloud sont très souvent de petites applications de niche. Il est donc parfaitement possible d’activer en ligne une (petite) application de ce genre à l’aide d’une carte de crédit sur laquelle peut se rabattre un département. Cependant, plus le nombre de petites (et de grandes) solutions verticales augmente, plus l’intégration des données devient complexe et risquée. Une tâche ingrate que l’on refile au CIO.

3. Flux de données parallèles = dangerRésultat d’une prolifération incontrôlée (et invisible) de petites solutions public cloud dans les différents: les flux de données parallèles. Des données sont “aspirées” du système ERP ou CRM central à intervalles réguliers pour ensuite être enrichies dans l’application de niche du système public cloud après upload. Une brèche de sécurité difficile à contrôler pour le CIO.

4. Le contrat n’est que l’acceptation des conditions standard

“Next, next, next …, agree”. Il n'en faut malheureusement pas plus pour activer en ligne l'application de niche avec un “contrat signé”. Et les contrats des solutions public cloud sont orientés multi-tenant: ils recherchent le plus granddénominateur commun à tous les utilisateurs. Plusieurs

contrats public cloud offrent malheureusement peu de protection à l'utilisateur final et tentent de dégager la responsabilité du fournisseur de la solution en cas de calamités ou d'autres événements liés à la solution standard fournie.

Cela revient-il à dire qu'une entreprise a intérêt à ne pas utiliser de solutions cloud? Absolument pas. Les solutions de niche et les grandes plateformes public cloud peuvent réellement offrir des avantages aux entreprises dans la manière dont elles font appel au cloud. Accès plus rapide aux applications appropriées, mise en œuvre plus facile du partage de données ou de la collaboration avec des partenaires et fournisseurs; ce ne sont là que quelques-unes des nombreuses solutions public cloud disponibles qui peuvent être pertinentes en raison de leur déploiement rapide et flexible.

Mais arriver à contrôler l'explosion potentiellement invisible des solutions public cloud de niche sera un défi difficile, notamment pour le CIO ou responsable IT. Reste à savoir si ce changement, dans lequel il jouera davantage un rôle de surveillant que de concepteur, le passionnera vraiment. Plus une entreprise fait appel à des solutions public cloud, plus cela génère de travail pour le CIO en tant que fournisseur d'une plateforme TIC homogène et fiable et de l'assistance aux utilisateurs.

DOMINIQUE KINDT managing director chez With (with-services.com).

“LES SOLUTIONS PUBLIC CLOUD GRIGNOTENT UNE PARTIE DU

GÂTEAU QU’UNE ENTREPRISE AVAIT L’HABITUDE DE SOUS-TRAITER.”

Centre de données

Externalisation horizontale traditionnelle

Applications RH

Solution RH public cloudService desk

Centre de données

Applications financières

Applications financières

Service desk

...

...

Externalisation public cloud verticale

DOSSIER

50 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

LE DÉFI BIG DATALe Big Data est la tendance de 2012. McKinsey parle de “Big Data: the next frontier” et Forbes a esquissé le Big Data Landscape. Gartner a ajouté le thème Big Data au Hype Cycle Report 2012 concernant les technologies émergentes. Et maintenant que le premier Dilbert sur le Big Data est un fait, force nous est de conclure que le Big Data est un sujet brûlant. MARCEL BEELEN

Il y a dix ans d’ici, personne ne parlait du Big Data, le terme n’existait pas et les problèmes connexes non plus. Ce terme est apparu quelque part entre 2005 et 2008, selon les sources. Il est cependant certain que les premiers moteurs de recherche (Google, Yahoo!, AltaVista) ont aussi été les premiers à être confrontés au Big Data. Les internautes que nous sommes ont en effet collectés et édités sans relâche d’énormes quantités de données afin d’afficher les résultats de recherche le mieux et le plus vite possible.

Définition du Big Data A l’heure actuelle, le Big Data n’est plus une mode, mais une vraie tendance: il s’agit du nouveau défi auquel sont confrontées de nombreuses organisations. C’est ainsi qu’en 2012, on parle subitement de

défi Big Data, de stratégie Big Data, de spécialiste Big Data, de solution Big Data, de produits Big Data et de marché Big Data. Certaines entreprises possèdent même déjà un centre de compétences Big Data.

Mais qu’est-ce que le Big Data, si ce n’est un terme marketing qui sonne bien? Malheureusement, à l’instar du cloud computing, tout fabricant qui veut participer à ce marché porteur y va de sa propre définition adaptée à son portefeuille de produits. Le Big Data est donc un concept fourre-tout. Mais on peut en fait en donner une explication simple: on parle de Big Data lorsque vous ne pouvez plus traiter vos collections de données avec du matériel et des logiciels conventionnels. Il est impossible de donner une définition plus simple. Le traitement de données englobe l’envoi et la réception, le stockage, la consultation et l’utilisation ainsi que l’édition, l’analyse et l’affichage (graphique) de données.

L’ère numérique Le nombre croissant d’appareils mobiles (smartphones, tablettes), les connexions en ligne rapides (mobiles et fixes) et les médias sociaux sont les principaux

51SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

BIG DATA

responsables du Big Data. Au cours de ces dix dernières années, nous sommes massivement passés au monde numérique et virtuel, et nous sommes entrés dans l’ère numérique. Messagerie, téléphonie sur IP, téléchargement de tout ce que vous pouvez imaginer, jeux en ligne, achats en ligne, films et musiques numériques (ces dernières surtout grâce à iTunes d’Apple), photos numériques, sans oublier les médias sociaux comme LinkedIn, Twitter, Facebook et Hyves: nous vivons à une époque où nous produisons et déplaçons énormément de données.

De 2 à 3 zettaoctets de données sont stockés au niveau mondial. Chaque jour, nous y ajoutons entre 2.5 * 10^18 octets (2,5 millions de pétaoctets). Cela équivaut à 90% de toutes les données générées au cours de ces deux dernières années! Nous créons tous les deux jours autant de données que ce que nous l'avons fait entre le début de l’humanité et 2003. Ces chiffres sont assez effrayants.

A l’heure actuelle, la taille des données manipulées par les entreprises est de l’ordre du pétaoctet. Facebook a récemment annoncé avoir stocké plus de 100 pétaoctets de données utilisateurs, dont un pétaoctet de photos (10 milliards de photos). Toutes les demi-heures, Facebook scanne 105 téraoctets de données. L’Internet Archive Wayback Machine contient 2 pétaoctets de données et augmente chaque mois de 20 téraoctets. L’an dernier, IBM a commencé à fabriquer un serveur capable de stocker 120 pétaoctets de données (doté de 200 000 disques durs). En 2011, Apple a acheté un système de stockage supplémentaire de 12 pétaoctets pour iTunes. Cette année, les expériences effectuées avec l’accélérateur de particules du CERN vont à elles seules déjà générer 22 pétaoctets de données (et ce après suppression préalable de 99% des données de mesure).

Internet of ThingsL’ère du pétaoctet sera brève et sera suivie par l’ère de l’exaoctet. Le phénomène Big Data est donc permanent. Et notre défi Big Data d’augmenter et l’explosion de

données de prendre de l’ampleur. Des milliers de milliards de données concernant les clients, les fournisseurs, les produits, les transactions et les flux de clics. Des milliers de milliards d’octets de profils, de messages, de données de localisation, de j’aime et je n’aime pas, de contenu généré par l’utilisateur, de vidéos HD (streaming), de fichiers audio et de photos. Des milliers de milliards d’octets provenant de capteurs, de puces RFID, de communication NFC dans les smartphones, les voitures ou les magasins. Dans peu de temps, tout appareil qui consomme du courant sera relié à Internet et produira d’énormes quantités de données supplémentaires. On appelle cela 'The Internet of Things'.

Ko kilooctet 103

Mo mégaoctet 106

Go gigaoctet 109

To téraoctet 1012

Po pétaoctet 1015

Eo exaoctet 1018

Zo zettaoctet 1021

Yo yottaoctet 1024

Différent pour tout le mondeComme le Big Data revient à ne plus pouvoir “manier” les montagnes de données, vous pourriez tôt ou tard rencontrer un défi Big Data. Le problème du Big Data se pose parce que les (base de données de) fichiers deviennent beaucoup trop volumineux(ses) ou beaucoup trop nombreux(ses). Mais il se peut aussi que vous stockiez tellement de données dans les bases de données au point de ne plus pouvoir les traiter ou d’en empêcher l’analyse. Si vous devez traiter des données rapidement (peut-être bien en temps réel) et que vous n’y arrivez plus, vous avez aussi un problème Big Data. Le Big Data concerne aussi bien les données structurées (par exemple dans les environnements de base de données) que les données non structurées (par exemple les dossiers de fichiers ou le contenu des médias sociaux).

Lorsque le problème Big Data survient, il diffère de ce fait d’une organisation à l’autre. La limite (en quantité d’espace de stockage, de données ou de vitesse de traitement) dépend de votre infrastructure et de la manière dont vous avez choisi de stocker les données et de les traiter. Ainsi, une organisation décrochera à 1 To de données et une autre à un 1 Po. Telle organisation perd le contrôle à 10 000 records dans une base de données structurées, alors que telle autre en manipulera sans problème un milliard. Même in petit indépendant peut être confronté à un problème Big Data.

DataminingIl y a longtemps, on enseignait déjà aux futurs informaticiens et analystes business que les données sont différentes des informations. Les données pures ne nous

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52 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

sont en fait d’aucun intérêt. Ce n’est que lorsque vous traitez, analysez, classifiez et reliez les données entre elles que vous en retirez des informations. Un modèle CAD n’est donc pas des données, mais des informations, un document Word ne contient pas des données mais des informations. Les informations sont précieuses, tandis que les données qui sont générées automatiquement ou arbitrairement ont peu de valeur spécifique.

Un simple exemple: 250 000 tweets sur Twitter non pas de valeur (données) réelle. Si vous les numérisez et les analysez, vous êtes par exemple en mesure de déterminer la popularité des politiciens et de prévoir le résultat des élections. Ce processus de défrichement des données pour en obtenir des informations est appelé datamining. Les organisations qui le pratiquent – comme les banques et les autorités publiques – ont souvent un data warehouse. Il s'agit d'une base de données structurée et contrôlée dans laquelle sont regroupées les données provenant de toutes sortes de processus, procédures et autres bases de données d'une organisation et même de l'extérieur. Le data warehouse est soumis au datamining, ce qui fournit beaucoup d'informations. Le datamining est souvent un élément de la business intelligence (BI). La BI permet aux organisations de filtrer des informations du data warehouse à l'aide du datamining dans le but de corriger la trajectoire de leur entreprise et de prendre des décisions importantes. On pourrait dire que la BI est capable de transformer les informations en connaissances.

Le datamining et la BI existent déjà depuis de nombreuses années. Certaines entreprises les utilisent beaucoup et en retirent même des avantages concurrentiels tangibles. D'autres entreprises (et en particulier les PME) ne font pas de BI mais bien un peu de datamining (sans s'en apercevoir vraiment). Le datamining et les autres processus de la BI commencent toutefois à pâtir du fait qu'il devient de plus en

plus difficile de manier les données: le Big Data est né et les data warehouses traditionnels ne suffisent plus. Et si vous analysez les données en temps réel, il n'est même plus question de BI, car la BI analyse les données en regardant dans le rétroviseur. L'analytique regarde à travers le pare-brise et peut calculer des scénarios prédictifs.

Pour votre entreprise, le fait de ne pas (plus) pouvoir manier ses données signifie une diminution du bénéfice et une perte de terrain par rapport à la concurrence qui les maîtrise mieux. Vos données sont une mine d'or: en recherchant intelligemment dans toutes les sources de données, en reliant les données en temps réel, en les combinant mais aussi en les nettoyant, vous mettez la main sur de précieuses informations.

Les trois VPour résumer les différents aspects du Big Data, on parle souvent des 3 V: volume, velocity et variety. Ce sont trois aspects qui concernent principalement le business et le datamining, sur la manière dont vous transformez des données en informations concrètes: à l'aide de l'analytique Big Data.

Volume (quantité). Plus il y a de données, plus on peut effectuer de prévisions précises et définir des tendances. Il est préférable d'analyser réellement beaucoup de données que d'établir une prévision à l'aide d'un modèle statistique et d'une petite quantité de données. Le volume concerne donc des millions, voire des milliards de données compactes et étendues.

Velocity (vitesse). La vitesse à laquelle les données sont générées est très élevée et suit exactement la même courbe ascendante que la quantité de données. Les données s'avèrent souvent particulièrement précieuses lorsqu'elles peuvent être analysées et utilisées pratiquement en temps réel. Quand le client effectue une commande dans une boutique en ligne, il est utile de consulter directement le profil et les commandes précédentes afin de proposer une offre qui correspond précisément à la commande en cours ou à un achat précédent. Les données affluent presque

Visualisation de toutes l'activité du robot Pearle de Wikipedia.

Selligent est un spécialiste en marketing de conversion et en logiciels de crm interactifs qui connaît une forte croissance. En d’autres termes, les clients de selligent voient leurs résultats en ligne grimper en flèche grâce à des logiciels innovants, des campagnes électroniques ciblées et des actions de marketing extrêmement efficaces. dans un tel marché, les connexions et les serveurs fiables et extensibles sont essentiels. et c’est combell qui s’en charge.

Le besoin d’un expert stratégique“Nos clients vont de l’avant et Selligent connaît une croissance rapide. Un nombre croissant de nos clients utilisent notre logiciel en tant que service. Voilà pourquoi nous avons continuellement besoin de capacité de serveurs supplémentaire. Et nous devons donc faire en sorte que notre application soit toujours disponible, à n’importe endroit. La disponibilité est la clé!”, raconte Ben Vloemans, directeur de la

Cela fait déjà plusieurs années que Q8 et Combell collaborent au niveau de l’hébergement de sites web et d’applications en ligne complexes. D’abord via des serveurs mutualisés ou dédiés. Mais depuis 2011, Q8 a transféré toute son infrastructure informatique vers le Cloud. “Le Cloud nous offre la flexibilité dont nous avons besoin pour pouvoir faire face aux fluctuations du nombre de visiteurs que nous accueillons“, raconte Robert Costerus, IT Business Consultant et Network Manager.

Le marketing requiert une marge de manœuvre Robert Costerus : « Nos équipes de marketing et partenaires publicitaires sont de jeunes gens très créatifs. Ils développent à chaque fois d’excellentes campagnes et idées. Et la dernière chose que l’on souhaite est bien évidemment que ces actions soient freinées en raison de problèmes d’ordre informatique. Pourtant, avant, cela arrivait parfois. Nos propres serveurs n’arrivaient en effet pas toujours à faire face à l’augmentation de capacité. Et nous ne

SELLIGENT TROUVE EN COMBELL UN PARTENAIRE D’HÉBERGEMENT STRATÉGIQUE

Q8 TROQUE SES SERVEURS PHYSIQUES CONTRE UN CLOUD PRIVÉ CHEZ COMBELL

technologie. “En raison des exigences croissantes et strictes de nos clients, nous sommes partis à la recherche d’un partenaire pour compléter notre propre infrastructure informatique et nos propres connaissances. Nous avions besoin d’un expert stratégique capable de développer avec nous des solutions pour nos client d’aujourd’hui et de demain. Et Combell correspondait parfaitement au profil recherché”.

Tout migrer vers le cloudCombell a analysé l’infrastructure existante et les besoins des clients de Selligent et a conclu qu’il fallait tout migrer vers le cloud. Car dans un cloud privé, Selligent peut plus facilement répondre à la demande de ses clients qui ont besoin de capacité supplémentaire. Ben Vloemans: “C’était agréable de voir la manière dont notre équipe technique a collaboré avec les spécialistes de Combell durant la phase de transition. Nous avons également pu compter sur les collaborateurs de Combell comme

pouvions donc jamais grandir plus vite en ligne que notre matériel – ce qui n’est naturellement pas acceptable!”Grâce au Cloud Privé de Q8, de nouvelles actions de marketing peuvent être lancées en l’espace d’une seule journée de travail – exactement ce que les équipes de marketing de Q8 ont besoin.

Combell a assuré l’accompagnement dans le cadre de la transitionLors du transfert, Combell s’est comportée comme un véritable partenaire de Q8. Robert Costerus: “C’est Combell même qui a émis l’idée d’une migration vers le Cloud. Ses collaborateurs se sont aussi chargés de tous les préparatifs nécessaires et ont constamment participé aux processus de réflexion. Et aujourd’hui, ils sont toujours joignables lorsque nous avons une question ou un problème à leur soumettre – via un seul et unique interlocuteur qui connaît notre dossier sur le bout des doigts. On ne peut vraiment pas faire plus simple que cela…”

s’ils faisaient partie de Selligent. Ils ont en effet souvent travaillé durant la nuit afin que la migration ne dérange pas nos clients. Et nous avons aussi rapidement obtenu des réponses à nos autres questions stratégiques. Actuellement, nos deux équipes collaborent notamment dans le cadre de l’élaboration d’un plan de reprise d’activité complet. Juste au cas où...“.

Des chiffres à donner le vertige“Depuis la transition vers le Cloud Privé chez Combell, notre machine de marketing tourne à nouveau à plein régime”, raconte Costerus. “Récemment, un mailing sensationnel a attiré plus de 10.000 visiteurs supplémentaires sur notre site web durant quelques heures. Autrefois, cela aurait posé un réel problème. Mais aujourd’hui, tout marche comme sur des roulettes.”Pour Q8, ces nombres de visiteurs ne sont cependant pas les chiffres les plus importants dans cette collaboration. “Ceux qui comptent sont 24 et 7 – notre disponibilité. Car depuis que nous avons effectué la transition, nos services en ligne sont disponibles jour et nuit, même durant le week-end. Et nos clients remarquent vraiment la différence.”

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54 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

BIG DATA

en continu, doivent être analysées, sauvegardées puis à nouveau traitées. L'énorme quantité de données doit être traitée en quelques minutes, voire en quelques secondes.

Variety (diversité). Le Big Data ne porte pas sur des données d'un seul type, comme les données des cartes de crédit ou les adresses e-mail. Il s'agit d'une grande variété de données relativement isolées qui doivent être combinées. Sur Facebook, on trouve des données telles que des photos, des messages, des like, des favoris, des lieux, des informations de profil, des amis et tous les clics que l'on effectue sur le site. Combinées aux autres sites auxquels vous vous connectez avec le compte Facebook (par exemple TripAdvisor), cela forme un ensemble de données hétéroclites qui ne représentent en soi pas grand-chose mais qui, combinées, deviennent une mine d'or qui demande à être exploitée.

Infrastructure Big DataPour répondre aux exigences que les 3 V imposent au Big Data, il faut une infrastructure TIC lourde mais dynamique et élastique. C’est ici qu’entrent en scène les systèmes de stockage (Big Data storage), la capacité du processeur (Big Data servers) et la capacité réseau (Big Data networks). On rencontre du reste parfois aussi les catégories Big Data storage, Big Data analysis et Big Data speed.

Big Data storage. Toutes ces données doivent bien sûr être stockées et cela demande beaucoup de place. Les données en elles-mêmes sont probablement de petits paquets, mais toutes les données ensemble nécessitent un centre de données énorme avec de la capacité de stockage. À cela s'ajoute le problème que les analyses de données génèrent à leur tour des données qui doivent être sauvegardées. Comme les données pertinentes ne sont jamais supprimées mais archivées, il faut encore plus de capacité de stockage. Vu la croissance annuelle des données, il est pratiquement

impossible de mettre en place un environnement évolutif. L'énorme quantité de données originales et traitées doit être stockée de manière distribuée. Les systèmes de stockage de même que les bases de données relationnelles traditionnelles sont optimalisées et adaptées de manière à pouvoir répondre aux évolutions du Big Data.

Big Data servers. Le stockage pur du Big Data ne nous mène pas loin. Avec l'analytique Big Data, les données sont analysées et associées pour en générer de nouvelles. Cela requiert de la puissance de calcul sous la forme de serveurs. La puissance de calcul est non seulement nécessaire pour les calculs purs qui peuvent se dérouler en batch, mais les organisations veulent aujourd’hui pouvoir analyser en temps réel les données entrantes. En Australie, il existe par exemple un webshop qui a accès à près de 2 millions de données de cartes de crédit de clients et l’entreprise tente de prévoir en temps réel comment les clients se comporteront et réagiront face à de nouveaux produits et services. Cela demande des machines très lourdes, capables de traiter toutes ces données: high performance computing (HPC). Il est possible d'acquérir un super ordinateur pour effectuer ces calculs. Une alternative plus intéressante et qui offre une disponibilité potentiellement plus élevée consiste à utiliser un réseau de serveurs qui traitent les données de manière distribuée (et donc parallèle). C'est la façon typiquement cloud d'aborder le problème.

Big Data network. De grandes quantités de Big Data sont transportées des serveurs Web au back office ou restent à l'intérieur d'une organisation. Dans ce cas, les réseaux rapides ne posent pas vraiment un problème. Par contre, si le Big Data doit transiter par l'Internet, les réseaux fixes et mobiles sont fortement sollicités. Pour transporter de gigantesques quantités de données, il faut non seulement des réseaux rapides mais aussi des dispositifs intelligents qui réduisent la quantité de données réellement transportées, ce qui assure la vitesse. C'est surtout le transfert de données vers les smartphones et les autres appareils mobiles qui peut s'avérer très problématique, parce que ces réseaux sont toujours beaucoup moins rapides que le réseau fixe.

Encore une dernière remarque: Big Data nous fait directement penser à ‘Big Brother’. Si l’on pouvait explorer toutes sortes de sources de données en tant qu’ensemble unique et établir des relations qui ne sont pas encore possibles à l’heure actuelle, le Big Brother que nous connaissons tous n’est plus très loin. Des questions telles que la sécurité et surtout le respect de la vie privée retiennent encore trop peu l’attention dans les études portant sur le Big Data, au sein du Big Data et des entreprises spécialisées dans la sécurité informatique. Les autres grands absents sur le marché sont les fabricants spécialisés dans les réseaux et en particulier dans l’optimisation de réseaux (F5, Juniper, Citrix, Cisco), mais ce n’est qu’une question de temps. Le Big Data s’avère prometteur pour de nombreux fabricants, développeurs, prestataires de services et organisations dans le cloud. Big money et… big opportunities.

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DOSSIER

56 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

"LE CHIEN EST-IL MORT OU LE CLIENT PARTI AILLEURS?"On entend souvent dire que celui qui peut utiliser le Big Data a le monde à ses pieds. Mais l’on se montre souvent moins explicite lorsqu’il s’agit de préciser de quelles données il s’agit et de la manière dont elles peuvent faire la différence. Smart Business est parti à la recherche d’applications concrètes. STEF GYSSELS

Si le Big Data a souvent été acclamé en tant que solution à beaucoup de problèmes ces dernières années, les exemples pratiques restent toutefois difficiles à trouver. En effet, rares sont encore les entreprises qui se sont lancées et celles qui ‘font déjà du Big Data’ préfèrent se taire par crainte de perdre l’un ou l’autre avantage concurrentiel. La seule chose qui revient sans cesse, c’est que le Big Data porte sur de grandes quantités de données en provenance de différentes sources, que l’on peut de préférence explorer rapidement. Armés de ce savoir, nous sommes partis à la recherche d’exemples pratiques et nous sommes revenus avec certaines applications remarquables.

Retail"Le chien est-il vraiment mort?"Lorsqu’il est question de la vente au détail belge, de nombreux regards se tournent spontanément vers Gino Van Ossel. Il est professeur de retail & trade marketing à la Vlerick-Business School et il suit de près les évolutions technologiques dans ce secteur. "Nous venons de très loin", constate G. Van Ossel, "il n’y a pas encore si longtemps, les détaillants diffusaient leurs messages à tous les clients. L’arrivée de la carte de fidélité a permis d’augmenter l’interaction. Surtout si elle s’accompagne d’un formulaire à compléter. Si vous répondez ‘oui’ à la question 'avez-vous un chien?', on vous envoie directement une brochure de 32 pages sur le soin des animaux. 28 d’entre elles concernent les hamsters, les poissons et d’autres animaux que vous n’avez pas, mais c’est déjà un pas en avant."Mais que se passe-t-il si vous arrêtez subitement d’acheter de la nourriture pour chien chez votre détaillant? Cela

57SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

BIG DATA

signifie-t-il que votre chien est mort ou que vous allez désormais acheter vos croquettes ailleurs? "C’est ici qu’intervient le Big Data", répond G. Van Ossel: "Si une personne perd son chien, elle le racontera probablement sur Facebook. Si vous pouvez créer un lien entre l’ID Facebook et l’ID client, vous pouvez faire le lien entre le changement du comportement d’achat et la mort du chien." Cela ressemble assez à Big Brother mais c'est peut-être pour bientôt, pense G. Van Ossel: " WalMart demande déjà votre autorisation pour analyser vos amis sur Facebook et vous suggérer des cadeaux sur la base de cette analyse. Une aide appréciable, mais combien d’informations personnelles WalMart ne récolte-t-il pas de cette manière? Et IKEA est en train d’apparier vos recherches en ligne à votre comportement dans ses magasins. Il espère ainsi prévoir ce que vous achèterez lors de votre prochaine visite et prévoir le stock en conséquence."

Le simple fait de personnaliser une lettre d’information sur la base de ce que l’on sait peut déjà apporter beaucoup, poursuit Van Ossel: "Chez bol.com, on a déjà fait beaucoup d’enquêtes à ce sujet et cela a donné quelques conclusions remarquables. Ainsi, une lettre d’information avec une sélection personnelle génère par exemple un taux de clic 12 fois plus élevé qu’une lettre d’information standard. Cela a permis d’élaborer une lettre d’information qui coûte deux fois moins et qui génère plus de 60% du chiffre d’affaires." Et il ne s’agit encore que de ce qu’ils savent de vous grâce à vos données personnelles. S’ils peuvent combiner ces renseignements à des données provenant d’autres sources, cela devient vraiment intéressant.

Secteur des soins de santéWatson à la rescousseLorsqu’IBM a fait venir Watson pour se payer la tête de tous les meilleurs candidats de Jeopardy, ce n’était pas uniquement pour prouver que l’entreprise était toujours en train d’innover. Watson apportait aussi une preuve excellente de la puissance du Big Data: de grandes quantités de données provenant de différentes sources étaient parcourues en un

rien de temps afin de poser la question correspondant parfaitement à la réponse donnée par le meneur de jeu. (Pour ceux qui ne connaissent pas Jeopardy: il s’agit d’un quiz fait de questions sur toutes les catégories imaginables, avec une caractéristique distinctive: toutes les questions sont posées sous la forme de réponses et les candidats doivent formuler la réponse sous forme de question). Il ne s’agissait pas seulement de rechercher la bonne information dans une montagne de données, mais aussi d’interpréter correctement l’ambiguïté qui caractérise parfois la langue parlée et d’établir un lien entre des concepts très différents, pour enfin encore arriver à formuler une question correcte. Absolument rien à voir avec Deep Blue, l’ordinateur spécialisé dans le jeu d’échecs qui a battu Gary Kasparov, le champion du monde de l’époque.

"Avec Watson, nous voulions montrer ce qui serait disponible dans quelques années", déclare à ce sujet Marc Teirlinck, IBM strategist, "l’actuel Watson sera en effet déjà disponible sur smartphone d’ici cinq ans." Quiconque a vu la démonstration de Watson se souvient probablement de quelques erreurs incompréhensibles, mais cela ouvre aussi des perspectives, pense M. Teirlinck: "Watson établit une quantité de liens inouïe, que nous n’aurions jamais pu établir nous-mêmes par manque de connaissance contextuelle. Cela donne des réponses absurdes mais permet aussi de découvrir des liens auxquels nous n’aurions jamais pensé en raison de notre cadre de référence." Un point de vue novateur, donc, précisément ce que recherchent la plupart des entrepreneurs. Pour ceux qui se demandent quelles applications sont possibles avec Watson, nous pouvons déjà soulever un coin du voile: Watson est maintenant prêt à passer l’examen de médecine. "Pas pour être lui-même médecin", précise d’emblée M. Teirlinck, "mais bien pour démontrer à quel point les algorithmes fonctionnent."

L’objectif à long terme est de pouvoir faire intervenir Watson comme aide à la décision. "81% des médecins consacrent maximum 5 h par mois à l’une ou l’autre forme de littérature spécialisée. En un an, ils accumulent ainsi un retard de connaissance qui peut être fatal dans certains cas", déclare M. Teirlinck pour expliquer la problématique. Et d’enchaîner directement avec la manière dont Watson peut offrir une solution: "Watson peut aider à poser le bon diagnostic parce qu’il peut très rapidement parcourir toutes les bases de données à la recherche de cas semblables et des solutions préconisées pendant que le médecin pose les questions. Il peut ainsi aider le médecin à poser les bonnes questions, ce qui peut faire un monde de différence, en particulier dans les situations où le patient, stressé, ne fournira pas spontanément beaucoup d’informations."

DOSSIER

58 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

Il est entre-temps déjà utilisé au Cedars Sinai Hospital, un hôpital de Los Angeles spécialisé dans le traitement du cancer, sur ordre de Wellpoint, l’un des principaux assureurs-santé aux Etats-Unis. Il a en effet intérêt à ce que l’on pose un diagnostic le plus juste possible, afin d’éviter des interventions inutiles. "Même si c’est l’un des hôpitaux les plus spécialisés au monde, les spécialistes ne peuvent pas tout savoir. Il est scientifiquement prouvé que les Asiatiques réagissent différemment à certains enzymes que les Caucasiens, mais tous les spécialistes sont loin de le savoir." Watson peut également faire la différence au niveau du bien-être du patient, ajoute encore M. Teirlinck: "Si un patient dit: ‹plutôt mourir que perdre mes cheveux›, un médecin n’en tiendra pas toujours compte dans le diagnostic et le traitement proposé, mais Watson a lui enregistré cette information et pourra y faire référence lorsque l’on décidera du traitement."

Et aussiA Memphis, on utilise déjà depuis un certain temps le Big Data pour prévoir les crimes et les empêcher. Sur la base de données du passé provenant de différentes bases de données, on parvient à découvrir des schémas qui aident la police à prévoir les crimes suivants. Les données qui sont analysées peuvent être de natures différentes: les données concernant le crime lui-même bien sûr, comme le lieu et l’heure ou le jour de la semaine. Mais le lien entre les crimes et les conditions météorologiques au moment où ils ont été commis a aussi permis d’en prévoir d’autres. En tenant compte de ces schémas,

la ville de Memphis a réussi à réduire de 30% le nombre de crimes graves, et de 15% le nombre de crimes avec violence. En termes financiers, le ROI de ce projet Big Data était de 2,7 mois.

Les compteurs électriques 'intelligents” sont aussi un exemple Big Data par excellence. L’idée qui sous-tend ces projets Big Data est que ces compteurs peuvent donner une idée de la consommation d’électricité par ménage, sur la base de quoi le fournisseur d’énergie peut offrir des conseils pour la réduire, mais peut aussi cartographier le schéma général d’utilisation de l’énergie. Après quoi on peut élaborer des mesures visant à utiliser l’électricité le plus efficacement possible. Cela nécessite bien sûr un traitement continu d›énormes quantités de données. Selon les directives de l’UE, 80% des ménages doivent être équipés d›un compteur électrique intelligent d›ici 2020. En supposant que l›on enregistre ses compteurs par quartier, on arrive déjà à un flux de données d›un peu plus de 10 millions d›enregistrements par erreur rien que pour la Belgique. D›après IBM, 250 milliards d›enregistrements de compteur ont même déjà été envoyés l›an dernier. Mais l›objectif de l’UE – une réduction de la consommation nationale d›énergie de 1,5% – compense largement les efforts et les investissements à faire pour traiter pareilles données.

Même les élections présidentielles américaines ont elle aussi été un gigantesque projet Big Data, à en juger par les chiffres de l›infographique. Mais pouvait-on aussi

prédire l›issue du scrutin sur cette base? Apparemment oui, et le Big Data n›était même pas nécessaire. Le World Series de base-ball se déroule chaque fois juste avant les élections présidentielles. Le vainqueur de l’American League rencontre celui de la National League. La sagesse populaire veut que lorsque c›est le vainqueur de la National League qui gagne le World Series, c›est un démocrate qui remportera les élections. Dans le cas contraire, c›est le candidat républicain qui est élu. En 2012, le World Series a été gagné par les San Francisco Giants, vainqueur, en effet, de la National League. Faut-il jeter tout le Big Data par-dessus bord au bénéfice de la sagesse populaire? Pas tout de suite: par le passé, les prévisions se sont avérées correctes pour 17 élections et fausses à sept reprises. Nous aurions par ailleurs malgré tout davantage confiance dans le nombre de tasses de café ou de masque Halloween vendus repris sur ce même infographique: Obama sortait là aussi chaque fois vainqueur.

"Chaque secteur d’activité a sa définition du Big Data", conclut Herman Roelandts, directeur général d’InterSystems Benelux, "pour une société pétrolière, le Big Data et la masse de données sismiques recueillies lors de la recherche de nouvelles sources de pétrole. Pour un studio de cinéma, il s›agit des données recueillies lors de la projection d›un film en 3D. Et pour un hôpital, il s›agit de l›impressionnante masse de données provenant de nombreux scanner et instruments d›imagerie médicale à résonance magnétique." Le Big Data génère donc de big opportunities. Mais aussi de grands investissements pour les concrétiser.

SOURCES:

6 http://abcnews.go.com/Politics/OTUS/wacky-ways-predict-presidential-election/story?id=17293644#9

3 http://insights.chitika.com/2012/election-tracker-analysis/1 http://news.yahoo.com/1-terabyte-data-sent-daily-during-conventions-160241397.html 2 http://mashable.com/2012/08/28/one-terabyte-republican-convention/

7 http://www.huffingtonpost.com/2012/08/22/university-of-colorado-pr_n_1822933.html4 http://news.cnet.com/8301-1023_3-57525741-93/obama-romney-debate-and-big-bird-generate-10-million-tweets/ 5 http://news.cnet.com/8301-17938_105-57525995-1/presidential-debate-spawns-campaign- to-save-big-bird/

The winner of the World Series determines the winnerof the presidential election. If the American League wins

a Republican wins the White House, if the National League winsa Democrat wins the White House. The myth has an imperfect record,

correctly predicting 16 elections since 1920 and getting it wrong seven times.

Folk legend?

6

Buycostumes.com and spirit Halloween stores claimthe number of Mitt Romney and Barack Obama masks sold

will predict the winner.  So far, President Obama has a 38% margin outselling Romney 69% to 31%.

Mid-September sales ofObama coffee cups outpaced

sales of Romney cups.

58 42

A University of Colorado political science model,based on state and national unemployment

rates and changes per capita income, predicts that Romney will win the presidency. President

Obama will only win 213 of 270 electoralcollege votes needed to win.7

Since 1940 Scholastic magazine has had school-children vote for president. They have picked

correctly 16 out of the past 18 elections.

At Intrade, an online political betting site, gamblershave predicted the president the past two elections. As of September 21st, online bettors predict the likelihood

of Obama winning to 70%; Romney’s odds plunged from 42% to 30% the week of September 24th, 2012.

4,5

were generated by the presidential debateand a campaign to Save Big Bird. Since

the debate's close, avian accounts @BIGBIRD and @FiredBigBird have jumped to more

than 25,000 followers each on Twitter.

million tweets

But can big data predict the winner?

miles of copper forLAN customers

Each project required

miles of fiber forthe infrastructureover

over

of U.S. households with a computer have broadband Internet access, according to a recent

analyst report, compared to just 57% in 2008.In all 50 states the elections will generate a

staggering amount of internet traffic beginningthe weekend before election day and through it.3

The Democratic and Republic conventionseach generated an estimated one terabyte ofdata from e-mails, tweets, streaming video

and mobile Internet usage.

How is big data being used in the election?

1,2

BIG DATA and the ELECTION

Les élections présidentielles vues sous l’angle du Big DataSource: Netlog

High-Performance AnalyticsBIG DATA et SAS®

Il s’agit essentiellement de disposer plus rapidement des données pertinentes et de mettre en lumière des modèles, nuances et relations auparavant invisibles, dans une architecture en temps réel...

C’est plus que les volumes

L’essence du Big Data ne réside pas uniquement dans les volumes crois-sants mais aussi surtout dans la rapidité et la complexité des données. L’enjeu consiste à traiter rapidement et rigoureusement des données struc-turées mais aussi des données non structurées et semi-structurées.

McKinsey caractérise les Big Data comme des ensembles de données qui ont une ampleur telle que les outils de bases de données standard ne peuvent les ouvrir, les enregistrer, les gérer et les analyser. Le bureau de recherche Gartner déclare que ce n’est pas uniquement une question de volume mais aussi de diversité, de vitesse et de complexité. IDC décrit Big Data comme « une nouvelle génération de technologie et d’architecture, conçue pour tirer une valeur économique de grandes quantités variées de données au moyen d’un traitement à vitesse élevée. Si une analyse inter-vient, on parle alors de Big Data Analytics.

Ceci se rapproche sensiblement de la conception de SAS. Nous par-lons de Big Data si l’on se trouve dans une situation où la quantité, la rapidité et la variété de données dépassent la capacité de stockage et de traitement standard d’une organisation.

Quatre Technologies clés pour tirer de la valeur des Big Data

Il existe différentes technologies qui peuvent vous aider à maîtriser d’impor-tants volumes de données et, plus important encore, à en tirer une valeur pertinente. • InformationmanagementforBigData. Big Data, c’est plus qu’une discussion à propos de technologie

comme Hadoop, NoSQL, etc. SAS préconise une approche plus large en matière de data management/datagovernance et offre une straté-gie et des solutions qui permettent de gérer et d’utiliser des Big Data beaucoup plus efficacement.

• High-PerformanceAnalytics. Grâce à la force de processing parallèle la plus récente, SAS® High-

Performance Analytics vous permet de faire des choses que vous au-riez crues impossibles auparavant car les volumes étaient simplement trop grands.

• High-PerformanceVisualAnalytics. High-performance Visual Analytics permet d’explorer de grandes

quantités de données en quelques secondes pour vous permettre d’identifier très rapidement les opportunités d’une analyse future.

• OptionsdedéploiementflexiblespourBigData. Des modèles de déploiement flexibles offrent du choix. High-Perfor-

mance Analytics de SAS peut analyser des milliards de variables et ces solutions peuvent être mises en œuvre dans le cloud (avec SAS ou un autre provider), sur un dedicated high-performance analytics appliance ou dans votre infrastructure IT actuelle, de manière à répondre au mieux aux exigences de votre organisation.

Qu’est-ce que la High-Performance Analytics ? Comment cela fonctionne-t-il ?

Grâce à la High-Performance Analytics, vous acquérez plus rapidement la vision souhaitée des quantités de données toujours grandissantes, avec une variation et une complexité croissantes (Big Data).

Il s’agit essentiellement de disposer plus rapidement des données perti-nentes et de mettre en lumière des modèles, nuances et relations aupara-vant invisibles, dans une architecture en temps réel.

SAS® High-Performance Analytics repose sur la Grid, In-Database & In-Memory computing technologie propre à SAS et apporte les réponses nécessaires en minutes et en secondes plutôt qu’en jours ou en heures.

1. Le Grid computing permet l’utilisation optimale d’ordinateurs exis-tants.

2. L’In-Database analytics apporte l’analyse aux données, de sorte qu’elles ne doivent pas être réunies dans un datawarehouse dans un premier temps.

3. L’In-Memoryanalytics effectue des analyses descriptives et prédic-tives dans la mémoire RAM de manière à ce que davantage de scéna-rios puissent être imaginés en un laps de temps plus court.

Ensemble, ces technologies forment une plateforme intégrée et puissante qui permet de résoudre des problématiques qui semblaient jusqu’il y a peu insolubles.

En quoi cela peut-il être utile à mon organisation ?

Que faire des gains de performance apportés par les nouvelles architec-tures?

SAS vous offre 36 ans d’expérience en Analytics, maintenant appliqués dans le contexte du Big Data pour e. a.

• L’ajustementdesprixdanslecadredumarketingindividualiséauseindes banques

• Laprévisiondebandepassanteenquasitempsréeldanslesecteurdes télécommunications

• L’évaluationmacro-économiquedesimpactsdelahaussedesimpôtspour les finances d’un état

• L’optimisationdelalogistiquepourlagrandedistribution

• Laréévaluationdesportefeuillesderisquesenquelquesminutes

• L’analysedesmillionsdeSKUafindedéterminerlesprixoptimauxquimaximisent les bénéfices.

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DOSSIER

60 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

"ÊTES-VOUS PRÊT?"Le Big Data pour les entreprises, c’est comme le sexe pour les ados de seize ans: tout le monde en parle, mais peu s’y sont déjà mis. Les bons conseils sont donc ici aussi plus que bienvenus. Nous avons rassemblé quelques conseils en or pour le cas où vous passeriez un jour à l’acte. STEF GYSSELS

1. Recherchez la bonne question

La quantité de données que votre entreprise et vous recevez augmente bien sûr constamment. Mais ce n’est pas une raison pour lancer un projet Big Data. Dans l’article précédent (à partir de la page 50), nous vous avons déjà expliqué ce que l’on entend en général par 'Big Data', mais nous le résumons encore une fois avec les trois V: volume (grande quantité de données), variety (en provenance de différentes sources, structurées ET non structurées), velocity (qui peuvent être analysées à toute vitesse). On y ajoute parfois aussi veracity, pour indiquer que l’on peut raisonnablement avoir confiance dans la probabilité que la prévision issue du Big Data soit correcte.

Mais vous ne devez pas vous lancer dans un projet Big Data dans le but de rester maître de l’énorme quantité de données entrantes et de les analyser rapidement dans l’espoir de pouvoir faire une prévision correcte. L’unique bonne raison d’initier un projet Big Data est d’espérer en obtenir de nouvelles idées.

"Essayez de commencer par formuler des questions qui peuvent faire la différence pour votre entreprise", conseille dès lors Doug Miles, analyste AIIM, "des questions comme 'si seulement nous savions combien' ou 'si nous pouvions prévoir...'. Examinez ensuite dans quelle mesure la réponse à cette question serait utile à votre entreprise avant d'évaluer la difficulté ou le coût de la réalisation d'un tel projet."

Selon Marc Teirlinck, spécialiste en stratégie chez IBM, on connaît déjà la question-clé à laquelle réfèrent toutes les autres: "Quiconque lance des projets Big Data veut en fait toujours savoir la même chose: 'Pourquoi mon client achète-t-il chez moi?'. D'autres questions telles que 'qu'est-ce qui dicte le comportement de mon client?' , 'D'où vient mon client?' etc., reviennent toujours aussi mais peuvent se résumer à cette question-clé. Lorsque vous connaissez la réponse, vous pouvez commencer à concevoir des applications en aval, comme par exemple identifier

61SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

BIG DATA IN DE PRAKTIJK

le 'cherry-picker' opportuniste et cartographier de manière plus générale quel client vous coûte de l'argent et quel client vous en rapporte."

2. Think big, start small

Ce conseil n'a jamais été aussi judicieux que pour le Big Data. Lorsque l'on se lance dans le Big Data, on a tendance à penser directement à de grands projets. Ce n'est absolument pas nécessaire, au contraire.

"Le Big Data a fait un gros buzz au cours de ces dernières années, c'est certain", ajoute à ce sujet Robin Verlangen, expert en Big Data, "et à juste titre. Là où le bât blesse, c'est que tout le monde pense qu'il suffit de réunir une montagne de données et de pouvoir immédiatement s’en servir pour tout. Mon conseil en tant qu'ingénieur Big Data est de commencer petit. Élaborez un seul usecase et mettez-vous au travail. Si vous ne gardez pas cela à l'esprit, votre projet est voué à l'échec, parce que vous voudrez toujours y ajouter plus de choses. Les possibilités sont en effet tellement nombreuses que vous pourriez ne jamais vous arrêter d'ajouter de nouvelles idées intéressantes." Une tentation à laquelle il vaut donc mieux résister.

Vous ne devez cependant pas pour autant commencer avec peu de données: le mieux est d'essayer de traiter en temps réel de grandes quantités en provenance de différentes sources. Mais limitez le projet pilote à une seule application, sinon vous risquez vite de perdre le Nord.

3. Évitez l’île Big Data

Nous ne nous prononcerons pas sur le fait que le Big Data soit oui ou non un phénomène de mode. Mais nous pouvons cependant affirmer qu'il s'agit d'une pratique relativement nouvelle qui suscite beaucoup d'intérêt et pour laquelle on développe des outils spécifiques. Hadoop est

pour ce faire le logiciel le plus utilisé et certainement aussi celui dont on parle le plus.

Mais comme c'est le cas de tout logiciel qui se trouve encore en phase expérimentale, le logiciel de gestion et d'analyse du Big Data risque aussi de se retrouver dans un silo séparé, pense Ritchie Houtmeyers, application platform lead pour Microsoft Belux: "Il est important que vous choisissiez dès le départ des technologies qui s'intègrent à l'infrastructure existante. Beaucoup d'entreprises ont déjà fortement investi dans les logiciels de BI et il serait dommage que le Big Data finisse dans un silo séparé sans aucun lien avec ce que vous avez déjà."

4. Pensez aussi à cette autre mode

Outre le Big Data, le cloud computing est sans nul doute l'un des concepts les plus hype dans le monde des TIC. Heureusement, ils semblent assez proches l'un de l'autre. "Pourquoi n'envisageriez-vous pas le cloud pour un projet Big Data?", demande D. Miles, "c'est un moyen rapide d'acquérir de l'expérience dans le Big Data, sans devoir investir lourdement dans l'infrastructure." Mais vous avez alors intérêt à tenir compte du conseil 3: si vous vous limitez trop longtemps au seul cloud pour vos projets Big Data, ils risquent de facto de devenir une île ou un silo qu'il est difficile d'intégrer au reste de l'infrastructure. Il s'agit donc d'un aspect que vous avez intérêt à discuter avec un fournisseur cloud potentiel avant de mettre ce conseil en pratique.

5. Soyez prêt pour la vérité"L'organisation devrait se rendre compte que l'énorme quantité de données recueillies cache une valeur économique dont l'importance ne cesse d'augmenter", déclare Theo Van Teylin, area director Benelux chez NetApp, "si l'on est en mesure de déceler ces informations de manière rapide et efficace, on pourra améliorer sa propre position par rapport à la concurrence."

Mais la vérité à laquelle on accède n'est pas toujours celle que l'organisation aurait souhaité entendre, parce que la réaction adéquate aura un énorme impact sur l'entreprise. "Une entreprise doit donc toujours se demander si elle peut changer en fonction de ce que lui a enseigné le Big Data", prévient M. Teirlinck: "A l'heure actuelle, rares sont les entreprises qui développent des compétences nécessaires pour appliquer de manière stratégique les informations distillées du Big Data, même si les nouvelles sont déplaisantes. Mais ce sont précisément les entreprises qui sont prêtes à chaque fois se réinventer qui réussissent mieux que les autres. N'importe quelle entreprise de n'importe quel secteur prouve sa maturité lorsqu’elle sait traiter correctement les informations et les utiliser pour améliorer sa gestion. Les informations sont aussi importantes que toutes les autres ressources pour la réussite de votre entreprise."

62 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

EVENTREPORT

L’utilisateur est au centre du processus de changement inhérent au bureau numérique. Tel était le message principal de pratiquement toutes les présentations du séminaire très couru Business Meets IT sur ce thème, organisé par Smart Business Strategies et Minoc Business Press. Le séminaire a démarré par un bref aperçu de quelques chiffres et tendances (voir encadré). Au cours de ces quinze, vingt dernières années, le monde a apparemment subi une profonde transformation. Le consommateur est désormais familiarisé à l’ère numérique, comme en témoigne la réussite d’eBay, la banque à domicile et la télévision numérique, ou plus récemment l’utilisation de la tablette, du smartphone et des médias sociaux.

Curieusement, c’est souvent l’environnement professionnel qui est à la traîne, alors que c’est précisément lui qui a donné le ton en termes d’informatisation pendant des décennies. “Les gens ont plus de CPU à la maison qu’au bureau”, a déclaré Yannis Nakos, président de Document@Work, l’association belge de utilisateur d’Enterprise Content Management. “Cela représente un grand défi pour le monde des entreprises.” En 2020, pas moins de cinq générations se côtoieront sur le lieu de travail. La plus jeune génération grandit dans un monde où la technologie n’est plus un privilège, mais une évidence. Cette génération

n’acceptera pas que l’IT grand public soit plus performante que les solutions IT au travail.

Non structurées et sans surveillanceLa quantité de données, dont la croissance ne cesse de s’accélérer, à laquelle les entreprises doivent faire face constitue ici le plus grand défi. Conserver les bonnes informations et les rendre disponibles est un problème de plus en plus épineux. “À peine 5 à 20% de toutes les informations sont structurées”, affirme Y. Nakos. “Tout le reste n’est que des informations non structurées, dont de plus en plus de contenu audiovisuel.” Selon Gartner, la croissance est en outre sans fin. La quantité d’informations continue de croître de 50% par an. 80 à 90% d’entre elles sont non structurées. De plus, 90% de ces informations non structurées sont sans surveillance.

D'abord la mentalité puis la technologieLa réussite du bureau numérique ne dépend pas directement de la technologie choisie mais bien des personnes qui l’utilisent. Le facteur humain détermine la réussite ou l’échec des flux de documents électroniques, tels que la facturation et l’archivage électroniques.WILLIAM VISTERIN

63SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

LE BUREAU NUMÉRIQUE

64 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

EVENTREPORT

Par ailleurs, les entreprises utilisent au minimum deux repositories dans lesquels elles rassemblent les informations. Le résultat de cette approche fragmentée tombe sous le sens. Les employés perdent beaucoup de temps à chercher des informations, pour souvent ne pas les trouver. Y. Nakos a cité dans ce contexte un chiffre hallucinant de l'AIIM, l’Association mondiale des professionnels de l’information. Pas moins de 72% des employés considèrent qu’il est plus facile de trouver des informations concernant d’autres entreprises – notamment au sujet des RH – sur l’Internet que dans les systèmes de leur propre entreprise.

Le moins de papier possibleIl reste donc encore beaucoup de pain sur la planche dans le domaine de l’Enterprise Content Management. “Il s’agit d’une transformation radicale”, poursuit Y. Nakos. “La gestion du changement auprès des employés pèse ici plus lourd que la composante technologique.” Ce qu’ont à nouveau confirmé les trois études de cas qui ont été présentées lors du séminaire Business Meets IT. Taminco, une entreprise chimique possédant un grand site de production au port de Gand, est venue y présenter un projet portant sur la facturation et l’archivage électroniques. La forte croissance de l’entreprise, qui a rendu le flux de documents papier existant moins efficace, a été le moteur de ce projet. “Nous voulions réduire les coûts en supprimant le papier, l’encre, les timbres et l’intervention manuelle”, explique Werner De Bie, business analyst SAP chez Taminco. Les départements business et le département IT ont réécrit ensemble les processus. Ernst & Young et Delaware ont finalisé le projet. Le résultat consiste en un environnement dans lequel Taminco travaille autant que possible sans papier. Le client reste libre de décider s’il reçoit ses factures sur papier, par courriel au format PDF ou par le biais de la plateforme de facturation électronique.

Marc Dewaelheyns du service de prévention externe IDEWE a expliqué comment les médecins du travail et les infirmiers de l’organisation effectuent 380 000 examens médicaux par an. Cela génère une énorme quantité de dossiers papier. Le passage à un environnement de travail électronique – sur la base d’Alfresco et finalisé par ACA IT-Solutions – comportait bien sûr un volet technique important. On s’est cependant davantage focalisé sur le processus de changement auprès des utilisateurs. “Notre mission consistait à rendre les documents électroniques accessibles à un public qui n’est pas vraiment versé dans

l’informatique. Nous voulions avant tout parvenir à une solution dont les employés seraient convaincus de l’utilité. Nous devions surtout éviter qu’ils la voient comme un nième nouvel outil”, précise M. Dewaelheyns. Pour l’IDEWE, l’un des aspects positifs du projet est notamment le fait de pouvoir consulter les dossiers à distance. Cela permet de gagner du temps, de se focaliser davantage sur le business et de faire des économies.

Nouvelle manière de travaillerA partir de 2014, les villes et les communes flamandes travailleront davantage en fonction d’objectifs concrets, comme stipulé par le décret communal. En prévision de cette nouvelle manière de travailler, la ville de Bruges a décidé de déjà numériser les flux des factures entrantes et sortantes. “Les fournisseurs n’envoient plus les factures à notre adresse postale, mais bien à notre adresse de numérisation chez Certipost”, déclare Monique Rammelaere, responsable des finances de la ville de Bruges. Les factures parviennent donc à l’administration au format numérique, après quoi elles sont soumises à un processus d’approbation numérique développé par Arco Information. Il s’agit d’une approche qui accélère tout le processus de traitement, notamment parce que les factures sont automatiquement enregistrées dans le système comptable de la ville. Les archives numériques – les institutions publiques doivent conserver les factures entrantes pendant 30 ans – nécessitaient dans le même temps un espace de stockage supplémentaire sous contrôle. Lors d’une prochaine phase du projet, la ville de Bruges s’occupera également du flux de factures sortantes.

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66 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

EVENTREPORT

Une entreprise belge sur quatre utilise un logiciel de gestion de con-tenu et de documents. Ce sont cependant surtout les grandes entre-prises qui y font appel: 50% des entreprises de plus de 500 salariés utilisent de telles applications. Par rapport aux autres catégories de logiciels d’entreprise telles que l’ERP, le CRM ou la Business Intelligence, la gestion de contenu et de documents est moins représentée dans le monde belge des entreprises, mais la fidélité clientèle des entreprises qui y ont recours semble assez élevée. A noter aussi la progression des multifonctions dans les entreprises. En cinq ans, la pénétration de ces appareils est passée de 79% à 88%. Comme ils servent non seulement à imprimer, mais aussi à scanner – une activité en nette progression dans les entreprises – les multifonctions sont souvent le point de

Logiciel et matériel pour bureau numérique

< 50 salariés

13%

50-500 salariés

47%

> 500 salariés

49%Moyenne

27%

Utilisation de la gestion de contenu selon la taille de l’entreprise

Utilisation de Microsoft SharePoint en Belgique2010 2011 2012

11,2%

15,1%

22,2% 22,9% 23,2%

15,8%17,5%

24,3%

33,1%

36,9%

46,6%

25,0%

19,8%

28,9%

37,2%

45,3%

53,5%

28,9%

50-100 empl. 100-200 empl. 200-500 empl. 500-1000 empl. ≥ 1000 empl. Total

Source: Computer Profile - Octobre 2012

départ du bureau numérique.Tels sont les résultats d’une enquête effec-tuée par Smart Business et Computer Profile dans le cadre du séminaire Business Meets IT. Le logiciel SharePoint de Microsoft, une plateforme conçue pour le stockage et le partage des informations et des documents au sein des organisations, joue un rôle important dans le bureau numérique. Selon Computer Profile, l’utilisation de SharePoint est passée de 15 à 28% dans les entreprises de plus de 50 salariés.

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68 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

EVENTREPORT

BUSINESS CONTINUITY

Murphy guetteLa loi de Murphy s’applique aussi dans le monde des entreprises. Vous avez donc tout intérêt à ce que votre entreprise continue à fonctionner en cas d’urgence. “Les catastrophes arrivent toujours au plus mauvais moment. Pas le lundi matin à 11 h quand tout le monde est au bureau.” PIETERJAN VAN LEEMPUTTEN & WILLIAM VISTERIN

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70 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

EVENTREPORT

BUSINESS CONTINUITY

PWC, AG Insurance, Atos Worldline et KPN ont partagé leurs expériences lors du séminaire Business Meets IT sur le thème de la business continuity organisé par ce magazine en collaboration avec notre éditeur. Au vu du grand nombre de participants, nous pouvons conclure que le thème intéresse le monde des entreprises. Même s’il subsiste encore assez bien de malentendus à ce sujet.

Les 6 PChris De Blende de chez PwC établit une distinction entre le business continuity management (BCM) et

le disaster recovery management. La reprise sur sinistre, la reprise des activités après une éventuelle catastrophe, n’est qu’un (petit) élément de la continuité des affaires. “En général, on charge quelqu’un d’établir un plan. Or, il ne s’agit pas tellement de rédiger un plan, mais un processus”, déclare Ch. De Blende. D’après lui, avant de vous lancer dans un plan de continuité des affaires, vous avez l’impression d’avoir affaire à un “éléphant abstrait”. Il scinde dès lors le BCM en plusieurs domaines, les 6 P:

1. People: établissez un registre de compétences. “Sachez de quelles compétences vous avez besoin au sein de votre entreprise. Examinez ensuite celles dont vous avez au minimum besoin en cas de crise.” Veillez à ce que votre personnel soit formé pour accomplir éventuellement d’autres tâches et précisez les rôles et les responsabilités.

72 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

EVENTREPORT

2. Processus & IT:“C’est en décrivant bien vos processus que vous en accélérerez la reprise. Si vous pouvez compter sur un ouvrage de référence, un tiers pourra alors plus facilement se mettre au travail dans votre entreprise.” Pensez aussi à vérifier si vous êtes correctement assuré.3. Priorités: Quand une catastrophe survient, vous devez vous concentrer sur vos principaux produits et services. “Vous ne pouvez pas tout faire. Convenez des clients que vous allez servir avec votre département ventes.” Par ailleurs, De Blende pense qu’il est aussi important que vos fournisseurs comprennent qu’ils doivent mettre en œuvre le BCM. 4. Publicité: Dressez la liste de toutes les parties prenantes, impliquez les autorités, votre environnement direct et la communauté.5 & 6. Public infrastructure & Premises: les bâtiments et l’espace public.

L’approche business continuity dépend bien entendu de la taille de l’entreprise. Ainsi, les assureurs comme AG Insurance sont soumis à une réglementation solide, qui exige aussi qu’il y ait un plan prévu en cas d’incendie soudain dans le bâtiment, de panne complète de l’IT ou de l’incapacité de la moitié du personnel à se rendre au bureau le lendemain. Cela signifie, selon Daniël Meeüs de chez AG Insurance, qu’il doit y avoir des accords précis concernant le RTO (recovery time objective) ou le temps nécessaire à la relance d’un processus précis. Ou concernant le RPO, recovery point objective, le délai

maximum entre la dernière sauvegarde et l’incident. “Effectuez un inventaire de tous les business services et de ce qui en dépend via une analyse business impact et faites-le en permanence”, dit D. Meeüs. Les processus critiques se trouvent en général dans le département production. Le BCM doit selon lui également vous permettre de filtrer ce que vous laissez fonctionner ou pas en cas de catastrophe. Dans le cas des serveurs de messagerie, le nombre d’utilisateurs est important pour la charge des machines, alors qu’en cas de catastrophe, vous devez accepter que votre prestation de service soit temporairement limitée.En dehors de l’IT, il importe également de disposer de

plusieurs lieux en cas de panne de courant dans le bâtiment, par exemple. “Nous avons des contrats pour des installations supplémentaires dont les gens peuvent disposer, mais nous avons aussi d’autres bureaux appartenant à notre société où ils peuvent aller.”

DevoirsL’importance de la continuité des affaires pour une entreprise qui doit continuer à tourner en toutes circonstances est parfaitement démontrée par Maarten Smulders, business continuity manager chez Atos Worldline, qui prend en charge le flux des paiements électroniques dans notre pays. “Une défaillance dans notre prestation de services peut paralyser une grande partie des paiements chez les commerçants.” Dans le même temps, son entreprise est dépendante de différents acteurs, tels que les opérateurs télécoms et les fournisseurs d’énergie, de matériel, de logiciels et de pièces de rechange.

M. Smulders met notamment l’accent sur le RTO. “Dans les SLA, les prestataires de services garantissent une disponibilité de 99,999%, mais lors d’une catastrophe, vous devez viser un RTO d’une heure, de quelques heures ou d’un jour en fonction du service et de la catastrophe.” Parmi les mesures concrètes, citons la fourniture de générateurs diesel. “Un UPS ou une alimentation de secours peut permettre à votre département IT et aux ordinateurs de vos employés de continuer à fonctionner. Autorisez aussi votre personnel à travailler chez lui si le site est inaccessible.” En ce qui concerne les problèmes de réseaux, il conseille de ne pas se limiter à un seul fournisseur. Pour la récupération des données, il plaide en faveur de sites qui se trouvent à plus de 100 km

DOOR DE PROCESSEN GOED TE BESCHRIJVEN, ZAL HET HERSTEL NA EEN EVENTUELE RAMP VLOTTER VERLOPEN.

73SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

BUSINESS CONTINUITY

Les chiffres relatifs à la continuité des affai-res peuvent porter sur différents domai-nes, de l’infrastructure, de la sécurité (des données) au développement logiciel et à la reprise sur sinistre. Nous nous basons ici sur deux éléments importants du busi-ness continuity management dans une entreprise: les fournisseurs de solutions de sécurité et l’existence d’un plan de reprise sur sinistre.

SécuritéQuel spécialiste en sécurité compte le plus pour votre entreprise? Nous avons chargé Computer Profile de cartogra-phier le marché. Les chiffres indiquent qu’il s’agit d’un ensemble hétéroclite de spécialistes en antimaliciels, de spécialis-tes réseaux et du leader du marché des logiciels d’entreprise: Microsoft.

Reprise sur sinistreComme nous l’avons déjà dit, la reprise sur sinistre n’est qu’un élément de la continuité des affaires, mais tout aussi nécessaire. Dans le cadre du séminaire Business meets IT, Smart Business Strategies a interrogé environ 150 responsables IT au sujet de l’existence d’un plan de reprise sur sinistre. Les chiffres indiquent qu’en matière de disponibilité d’un tel plan, notre pays accuse un retard par rapport à la moyenne européenne qui se situe aux alentours de 75 et 80%.

La continuité des affaires en Belgique en chiffres

Source: ZDNet, Smart Business Strategies, N= 220

Votre entreprise dispose-t-elle d’un plan de reprise sur sinistre?Oui

63%

Non, mais c’est à l’agenda

14%

Non, ce n’est pas prévu

20%

Ne sait pas

3%

Source: Computer Profile - November 2012

Security solutions: installed base

MICROSOFT 22,8%

CHECKPOINT 14,9%

MCAFEE 13,0%

TREND MICRO 6,3%

SYMANTEC 6,0%

LINUX 3,9%

M86 SECURITY 3,1%

SOPHOS 3,1%

GFI 3,0%

BARRACUDA 2,8%

CISCO 1,7%

WEBSENSE 1,4%

TRUSTALERT 1,1%

F-SECURE 0,9%

OTHER 16%

Sites with security solutions and 50 or more employees / Belgium

l’un de l’autre. Si un problème devait survenir en Belgique, Atos Worldline peut par exemple récupérer ses données de serveurs en France ou en Allemagne.

Codes couleurLa continuité des affaires consiste avant tout à être préparé aux situations les plus inattendues. “Vous pouvez avoir de beaux plans, mais la réalité est différente”, dit Brouwer. KPN a ainsi adopté

des codes couleur pour les incidents pour lesquels le niveau de décision augmente en fonction de l ’ampleur. Pourtant, cela ne se déroule pas toujours comme prévu. Après l ’attaque des tours WTC, il y a eu un raz-de-marée d’appels téléphoniques entre l ’Europe et les Etats-Unis. A l ’époque, une personne qui avait un faible niveau de responsabilité a pris la décision de couper momentanément le câble transatlantique pour ne pas surcharger le réseau. “La décision de couper ce câble a été prise à un niveau inférieur et cela demande du courage, car les catastrophes arrivent toujours au plus mauvais moment. Pas le lundi matin à 11 h quand tout le monde est au bureau.”

74 SMART BUSINESS STRATEGIESDÉCEMBRE 2012

LA LISTE SECRETS NUMÉRIQUES

Six astuces pour les noceurs numériques

Afin de garder sa relation secrète, Petraeus a utilisé un truc: la fonction "Brouillon" dans Gmail. Sa maîtresse et lui y utilisaient le même compte. Ils y écrivaient des mails, qu’ils n’envoyaient pas, mais qu’ils conservaient dans le dossier Brouillon. Un truc que Petraeus a emprunté à Al Qaeda. Sa romance a cependant été révélée au grand jour. Avec les astuces que voici, en partie rédigées par Gizmodo.com, vous aurez plus de chances de dissimuler des secrets, les vôtres ou ceux de votre entreprise, au monde extérieur.

1. Attention aux photos Une image en dit plus que des milliers de mots. Il suffit de demander aux célébrités telles que Scarlett Johansson, Rihanna ou le Prince Harry, qui ont vu leurs photos atterrir sur Internet. Cela peut arriver bien des années après. Pensez à l’actrice américaine Kristin Davis qui, grâce à un ex-petit ami, a vu apparaître des photos peu équivoques sur Internet.

2. Attention aux photos #2Et il y a des situations encore pires, comme celle du membre du Congrès américain Anthony Weiner qui a récemment envoyé la photo d’un caleçon gris où apparaissait une protubérance, avec la légende "Et celui-là, c’est le mien". La photo était destinée à une étudiante de 21 ans, mais s’est retrouvée chez ses 25 000 suiveurs sur Twitter. L’homme a d’abord prétendu que son compte Twitter avait été piraté. Méfiez-vous donc des photos que vous autorisez, mais aussi des personnes à qui vous les envoyez.

3. N’envoyez pas d’e-mailsL’envoi est rarement une bonne idée. Posez la question à quelques ministres du gouvernement flamand: les e-mails peuvent changer de propriétaire en quelques clics (accidentels ou non). En ce sens, le général Petraeus s’en est mieux sorti parce qu’avec son astuce "Brouillon Gmail", il n’a laissé aucune trace de messages, avec adresses IP et tout le toutim.

4. Déconnectez-vousLes services de messagerie électronique comme Hotmail ou Gmail sont, de par leur caractère privé, une base pour les noceurs. Mais vous devez alors veiller à être déconnecté en permanence. Sinon, on finira quand même par trouver vos échanges de courriels au bureau. Veillez par exemple aussi à ce que le système ne mémorise pas votre mot de passe afin d’éviter que celui-ci n’apparaisse si quelqu’un d’autre utilise votre PC.

5. Langage codéLes fans de films de guerre ou d’espionnage ne le savent que trop bien: mieux vaut ne pas citer de nom ni faire référence à des personnes ou des choses réelles. Si jamais votre communication est interceptée, elle sera difficile à déchiffrer. Et à propos de code: des services comme Hushmail se chargent de coder vos e-mails.

6. La touche DeleteSi vous voulez vraiment rester incognito, vous avez non seulement intérêt à éviter de laisser des traces sur le Net; mais aussi dans vos appareils. Quelle que soit la valeur que peuvent avoir vos messages, mieux vaut les effacer.

Réussissez là où David Petraeus, l’ancien patron de la CIA, a échoué: masquez vos escapades numériques. Avec ces astuces, qui s’avèrent du reste aussi pratiques pour tous vos secrets d’entreprise. WILLIAM VISTERIN

Des milliers de Somaliens doivent faire face à la sécheresse et à un conflit qui perdure. Les populations

souffrent de malnutrition et de maladies potentiellement mortelles comme le choléra ou la rougeole.

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