La revue médicale francophone - MedeSpace Magazine

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w w w w w w w w w . . . M M M e e e d d d e e e S S S p p p a a a c c c e e e . . . n n n e e e t t t IMAGERIE THORACIQUE : DE LA RADIOGRAPHIE AU SCANNER ASTUCES D’INTERPRETATION ET INDICATIONS IMAGERIE THORACIQUE P09 MedeSpace Magazine est une revue scientifique spécialisée en sciences médicales et actualités www.MedeSpace.net Votre magazine des sciences médicales en ligne Actualités médicales – Recherches médicales – Nouvelles technologies – Revue de presse Articles scientifiques Juin 2009 N° 0003 – Gratuit Grippe A (H1N1) : 1250 nouveaux cas chaque jour dans le monde et niveau d’alerte 6. La rétinopathie, marqueur de risque cardiovasculaire indépendant dans le diabète de type II. De l'insuline en inhalateur ? Mucoviscidose : bientôt des médicaments spécifiques. Près d'un Français sur deux n'a jamais donné son sang. A l'occasion de la journée mondiale sans tabac. Près d'un Français sur deux n'a jamais donné son sang. A l'occasion de la journée mondiale sans tabac. Windows 7 : de nouvelles applications tactiles. Défibrillateurs implantables : un bénéfice incontestable. DOSSIER DU MOIS : IMAGERIE THORACIQUE : DE LA RADIOGRAPHIE AU SCANNER ASTUCES D’INTERPRETATION ET INDICATIONS. DOULEURS THRACIQUES. Histoire de la médecine : Diabète sucré. L’alvéolite, complication post extractionnelle. Cas clinique du mois. Question du mois : Apnée du sommeil c'est quoi ?

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Revue médicale rédigées pas des professionnels de santé du monde francophone dans ce numéro : Comment interpreter un téléthorax, les douleurs thoraciques, alveolites.... Et toute l'actualité médicale.

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IMAGERIE THORACIQUE : DE LA RADIOGRAPHIE AU SCANNER ASTUCES D’INTERPRETATION ET INDICATIONS IMAGERIE THORACIQUE P09

MedeSpace Magazine est une revue scientifique spécialisée en sciences médicales et actualités ­ www .MedeSpace.net

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Actualités médicales – Recherches médicales – Nouvelles technologies – Revue de presse ­ Articles scientifiques Juin 2009 N° 0003 – Gratuit

­ Grippe A (H1N1) : 1250 nouveaux cas chaque jour dans le monde et niveau d’alerte 6.

­ La rétinopathie, marqueur de risque cardiovasculaire indépendant dans le diabète de type I I .

­ De l 'insul ine en inhalateur ? ­ Mucoviscidose : bientôt des

médicaments spécifiques. ­ P rès d'un Français sur deux n'a

jamais donné son sang. ­ A l 'occasion de la journée mondiale

sans tabac. ­ P rès d'un Français sur deux n'a

jamais donné son sang. ­ A l 'occasion de la journée mondiale

sans tabac. ­ Windows 7 : de nouvelles

applications tactiles. ­ Défibril lateurs implantables : un

bénéfice incontestable. ­ DOSSIER DU MOIS : IMAGERIE

THORACIQUE : DE LA RADIOGRAPHIE AU SCANNER ASTUCES D’INTERPRETATION ET INDICATIONS.

­ DOULEURS THRACIQUES. ­ Histoire de la médecine : Diabète

sucré. ­ L’alvéoli te, complication post

extractionnelle. ­ Cas cl inique du mois. ­ Question du mois : Apnée du

sommeil ­ c'est quoi ?

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Edito : Medespace un espace d’apprentissage et de partage du savoir

Share what you know and learn what you don’t

Medespace magazine est un espace ouvert aux jeunes talents pour faire leurs premières expériences de rédaction scientifique, qu’ils le sachent et qu’ils en profitent.

Medespace magazine est un espace multidisciplinaire qui s’adresse aux praticiens de la santé et aux étudiants en sciences médicales qui ont besoin de connaissances dans toutes les spécialités.

Medespace magazine a le même objectif que celui du site qui lui a donné naissance, c’est­le partage de savoir.

Le partage du savoir est un savoir en lui­même ,c’est un processus qui commence par l’accès aux sources de données, l’analyse et la sélection d’informations pertinentes respectant la notion de médecine basée sur le niveau de preuve ,puis la rédaction et la publication d’articles de revues ,de communications orales , de posters ou d’ouvrages qui obéissent aux normes internationales de rédaction scientifique.

L’accès, l’analyse et la sélection des données scientifiques nécessitent donc un savoir faire en informatique, en anglais, et en connaissances dans le domaine de la lecture critique d’un article scientifique.

Le partage du savoir dans les sciences médicales se fait aussi lors d’un cours magistral, d’un travail dirigé, d’un travail pratique ou d’un stage, et ces différentes formes de partage du savoir scientifique doivent respecter des règles essentielles de pédagogie et de techniques de communication orale. Ces bases essentielles de pédagogie et de technique de la communication orale constituent donc un bagage indispensable que doit maitriser l’enseignant.

L’équipe de Medespace magazine est consciente de ces défis et de ces déficits et compte œuvrer pour aider ceux qui le souhaitent à maitriser les outils de partage du savoir en publiant régulièrement des conseils et des orientations dans les domaines de l’informatique ,de l’anglais scientifique ,de la pédagogie et de la rédaction médicale et scientifique.

Voila une mission qui n’est pas facile mais qui s’impose pour que Medespace s’épanouisse en tant qu’espace de partage, et d’apprentissage.

Dr M.Benatta Maitre assistant en chirurgie urologique EHU d'Oran

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Comité de rédaction: ­ Dr Benatta : Maitre assistant en chirurgie urologique EHU Oran ­ Dr Hamdani : Maitre assistant en Néphrologie EHU Oran ­ Dr Benaouf : Maitre assistante en Stomatologie CHU Oran ­ Dr Guerbouz : Maitre assistant en Neurochirurgie EHU Oran ­ Dr Benlaredj : Assistant en Neurologie CHU Oran ­ Dr Hannouche : assistante en médecine interne CH SIG ­ Dr Bentaleb: Pneunologue au Centre Hospitalier Jeanne d'Arc à Bar le duc

Sommaire :

Actualités Médicales

­ Grippe A (H1N1) : 1250 nouveaux cas chaque jour dans le monde et niveau d’alerte 6.. 04

­ La rétinopathie, marqueur de risque cardiovasculaire indépendant dans le diabète de type II.. 04

Recherches Médicales

­ De l'insuline en inhalateur ?.. 05

­ Mucoviscidose : bientôt des médicaments spécifiques.. 06

Revue de presse

­ Près d'un Français sur deux n'a jamais donné son sang...07

­ A l'occasion de la journée mondiale sans tabac...08

Hight Tech

­ Windows 7 : de nouvelles applications tactiles...08

­ Défibrillateurs implantables : un bénéfice incontestable...08

Dossiers et Articles scientifiques

­ DOSSIER DU MOIS : IMAGERIE THORACIQUE : DE LA RADIOGRAPHIE AU SCANNER ASTUCES D’INTERPRETATION ET INDICATIONS...09

­ DOULEURS THRACIQUES… 14 ­ Histoire de la médecine : Diabète sucré…16 ­ L’alvéolite, complication post extractionnelle...16 ­ Cas clinique du mois...18 ­ Question du mois : Apnée du sommeil ­ c'est quoi ?...18 ­ Caricature médicale.. 20 ­ Sujets des forums MedeSpace.net.. 20

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Actualités Médicales Grippe A (H1N1) : 1250 nouveaux cas chaque jour dans le monde et niveau d’alerte 6

Dernière minute : L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) est passé au niveau d’alerte maximal de 6, correspondant à une pandémie, vers 16 h00 jeudi 11 juin.

Le monde « se rapproche » d'une alerte pandémique maximum de grippe A (H1N1) de niveau 6, avait déclaré, le mardi 2 juin, le directeur général adjoint de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le docteur Keiji Fukuda. Ce dernier s'appuyait sur les « premières propagations » du virus H1N1 observées dans la population de pays situés en dehors du continent américain, comme l'Australie. Le 10 juin, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a consulté les pays les plus affectés par le virus A (H1N1) pour déterminer s'il existe des preuves scientifiques "incontestables" que le virus s'y propage localement.

Deux cas de décès dus à la grippe A ont été annoncés au Chili, tandis que le bilan est passé à 106 décès au Mexique, 27 aux Etats­Unis et 3 au Canada. Les premiers cas (8) sur le continent africain ont été signalés en Egypte. Depuis le début du mois de Juin, l’OMS rapporte près de 2500 nouveaux cas tous les deux jours, un niveau encore jamais atteint.

C’est fait !

Sur le continent américain, outre le Mexique et les Etats­Unis, c’est le Canada qui est le plus touché avec 2446 cas pour une population d’environ 33 millions d’habitants. Quatre décès y ont été répertoriés. Le Chili semble également être un nouveau foyer infectieux avec 2 décès récent et 1694 personnes infectées par le virus au 10 Juin. Enfin, la récente évolution du virus en Australie,

avec plus de 1000 nouveaux cas déclarés en moins de deux jours fait particulièrement penser à une situation pandémique.

En Europe, c’est incontestablement la Grande Bretagne la plus touchée avec 666 cas confirmés, mais sans décès pour l’instant.

« Nous voulons éviter la panique et l’incompréhension des médias et des pays, expliquait le Dr Keiju Fukuda la semaine dernière. Et nous souhaitons prendre le plus de précaution possible. C’est pourquoi nous souhaitons préparer les pays au maximum et être certains que le virus se propage au sein de petites communautés avant de déclarer le niveau 6 d’une alerte pandémique. »

C’est fait depuis cet après­midi…

@Rosette

La rétinopathie, marqueur de risque cardiovasculaire indépendant dans le diabète de type I I

Plusieurs études ont retrouvé un lien entre la présence d'une rétinopathie et le risque de maladie cardiovasculaire (MCV) chez le diabétique de type II (DNID). Cette association a cependant le plus souvent disparu après ajustement selon les autres facteurs de risque, notamment l'albuminurie. La présente étude s'est donc attachée à rechercher si oui ou non la présence d'une rétinopathie est un marqueur de risque indépendant de MCV chez le patient DNID. Quatre cent cinquante­huit patients consécutifs souffrant de DNID ont été inclus

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entre 1994 et 1998. Les différentes variables cliniques et para­cliniques (notamment l'albuminurie) ont été recueillies à l'inclusion. L'objectif était constitué des événements CV mortels ou non (angor instable nécessitant une revascularisation, infarctus, accident ischémique transitoire ou constitué, amputation, insuffisance cardiaque terminale et mort subite). Un modèle de régression a été utilisé pour estimer le risque associé à chaque variable et l'influence d'une éventuelle rétinopathie à l'inclusion.

Les 458 patients ont pu être suivis en moyenne 6,7±2,6 ans. Le risque d'atteindre l'objectif a été de 30,7 pour 1000 patients­années si le fond d'œil était normal à l'inclusion, 56,7 s'il y avait une rétinopathie non proliférante et 90,7 en cas de rétinopathie proliférante (p<0,0001). En analyse multivariée, une rétinopathie non proliférante (ratio de hasard, RH, 1,71, p=0,017) et une rétinopathie proliférante (RH 2, p=0,019) étaient associées de façon significative avec le risque de survenue d'une MCV.

La présence d'une rétinopathie s'est donc avérée être, dans cette étude, un marqueur de risque indépendant de MCV chez le patient porteur d'un DNID.

@Admin

Recherches Médicales De l'insuline en inhalateur ?

Aujourd'hui, l'insuline ne peut­être administrée que par injection. Un premier produit à prendre par inhalateur avait échoué à trouver son public. Une nouvelle molécule, qui est assimilée par les poumons, et sur le point d'arriver sur le marché.

Pour tous les diabétiques du monde, le défi majeur consiste à maîtriser leur taux de sucre dans le sang en permanence. S'ils en ont trop, les conséquences sont nocives pour le corps : système circulatoire, reins, cœur, foie, vision sont altérés de plus en plus gravement et de manière exponentielle : chaque seuil dépassé multiplie les risques par trois ou quatre par rapport au risque que court un patient qui régule normalement son sucre. S'ils en ont trop peu, c'est l'hypoglycémie, parfois le coma, dont les conséquences peuvent être graves, voire mortelles.

Pour les diabétiques de type 2 (celui qui est acquis et qui est le plus fréquent – 90 % des cas), le parcours thérapeutique classique dure une quinzaine d'années en moyenne. Il passe par des stades successifs : on commence généralement par un régime alimentaire adapté et de l'exercice, avant de recourir à un médicament oral. Enfin à une combinaison de deux médicaments oraux ou injectés, voire davantage, afin de se rapprocher chaque fois de l'équilibre. Il existe des dizaines de molécules disponibles et beaucoup sont encore en développement. L'insuline, dont il existe également des dizaines de types différents, intervient également à ce stade. Parfois isolée, mais le plus souvent en combinaison avec d'autres médicaments. Rappelons qu'on ne peut actuellement guérir du diabète, mais seulement ralentir sa progression par différents moyens et diminuer les risques relatifs, notamment cardio­vasculaires.

Risque de cancer pulmonaire ?

Pour l'instant, prendre de l'insuline, cela veut dire se piquer avec une seringue. Certes, les plus modernes ressemblent à un gros stylo, très discret, qui ne signalera à personne que vous avez besoin de vos injections. Celles­ci se font bien plus facilement qu'il y a 20 ans et sans guère de douleur. Mais même si le matériel disponible est bien moins encombrant et stigmatisant qu'auparavant, le geste même de la piqûre reste un frein a un traitement adéquat : certains doivent se piquer à l'école ou au restaurant avant un repas On imagine les quiproquos…

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Le projet de réaliser une insuline à prendre en comprimés existe chez plusieurs fabricants, mais les obstacles sont nombreux. C'est pourquoi la voie de l'inhalation a été privilégiée par plusieurs projets. Le premier à arriver sur le marché en 2006, l'Exubera (Pfizer), a subi un échec retentissant et a été retiré du marché fin 2007.

Sans doute parce qu'il a été estimé trop cher pour compenser l'incontestable facilité d'emploi par rapport à l'injection : « Les malades qui prennent de l'insuline ont pris l'habitude de la piqûre, cela ne pose pas vraiment de problème », explique le docteur Laurent Crenier, diabétologue à l'hôpital Erasme.

Mais on estime chez les experts que ce retrait a été en partie provoqué par le fait que des cas de cancer du poumon avaient été relevés chez ses utilisateurs, sans qu'on puisse néanmoins établir un lien de cause à effet. Certes, l'utilisation fréquente du poumon comme échangeur entre médicament et sang diminue légèrement la fonction pulmonaire, mais de manière réduite et réversible.

Le retrait d'Exubera a entraîné l'arrêt de plusieurs projets concurrents. Mais d'autres ont persévéré. La Technosphere, une deuxième insuline par inhalateur, débarque aujourd'hui dans les travées du 69e congrès de l'Association américaine du diabète, en cours à La Nouvelle­0rléans. Elle pourrait rencontrer davantage de succès (lire ci­ dessous).

Cette facilité d'usage nouvelle séduira­t­elle davantage le diabétique que le précédent essai ? Le succès éventuel aux USA déterminera sans doute l'arrivée chez nous. Il faut rappeler que cette solution coûte plus cher que la piqûre, parce qu'une partie importante de l'insuline est perdue dans les poumons sans être absorbée.

Durant le « show » à l'américaine auquel le boss de MannKind s'est prêté au congrès même, le cours de l'action de sa firme grimpait en Bourse de plus de 5 % d'un coup. Soit environ la croissance, chaque année, du nombre de diabétiques dans les pays développés…

@Admin

Mucoviscidose : bientôt des médicaments spécifiques

La thérapie génique n'a pas encore tenu ses promesses mais plusieurs molécules sont à l'essai.

Vingt ans après l'identification du gène de la mucoviscidose, les chercheurs espèrent pouvoir bientôt disposer de traitements qui s'attaquent à la cause de cette maladie génétique. Présentées lors d'une conférence de presse de l'association Vaincre la mucoviscidose (VLM), ces innovations seront au cœur de la 32e conférence européenne sur la mucoviscidose, qui se tient cette semaine à Brest.

En France, 6 000 personnes souffrent de cette affection qui détruit progressivement les poumons et parfois le pancréas. À son origine, une mutation du gène CFTR qui code pour une protéine cruciale dans la régulation du transfert des ions chlore hors des cellules. Faute d'une protéine CFTR normale, les sécrétions muqueuses, trop épaisses et adhérentes, obstruent les voies respiratoires et digestives. Dernièrement, les traitements symptomatiques (kinésithérapie, antibiotiques…) ont permis d'améliorer considérablement la survie et le quotidien des malades. Mais l'âge moyen de décès reste très jeune : 24 ans.

Dès l'identification du gène CFTR, en 1989, les chercheurs ont rêvé de thérapies géniques, remplaçant le gène défectueux par un gène sain. Jusqu'ici, leurs espoirs ont été déçus. L'administration de gènes portés par un vecteur viral a montré une certaine efficacité lors d'essais cliniques, contrebalancée par des réactions inflammatoires gênantes. Les spécialistes ont désormais les yeux tournés vers l'Angleterre, où un consortium teste une thérapie génique originale avec un vecteur

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synthétique, mieux toléré par l'organisme. Le gène est délivré par aérosol. «Une étude pilote vient d'être conduite chez une vingtaine de patients en état stable, indique le Pr Pierre Lehn, président du conseil scientifique de VLM. Si ses résultats, attendus fin juillet, sont concluants, l'équipe britannique passera à l'étape suivante, une administration mensuelle pendant un an.»

Essais de phase III

D'autres chercheurs parient sur des thérapies protéiques, visant, en fonction du type de mutation en cause, à activer ou à corriger la protéine CFTR malade. «Il s'agit de traitements à la carte, qui pourraient s'associer à une thérapie génique», précise Franck Dufour, directeur scientifique de VLM. Selon lui, l'une des molécules les plus avancées est le VX770 (laboratoire Vertex), un activateur de CFTR. Un essai de phase III (dernière étape avant la demande d'AMM) va débuter aux États­Unis et en Europe.

Ses résultats seront connus en 2010. Dans les mois à venir, les spécialistes attendent aussi avec impatience les conclusions d'études cliniques de phase II avec deux correcteurs de CFTR : le VX809 (Vertex) et le Miglustat (laboratoire Actelion, un médicament déjà prescrit dans une autre maladie rare, la maladie de Gaucher). L'enjeu est d'autant plus important que ces deux molécules seraient efficaces sur un type de mutation présent chez plus de 70 % des malades. Enfin, une autre thérapie prometteuse, le PTC124 (PTC Therapeutics), est aussi en bonne voie. Destiné aux malades avec une mutation particulière dite à «codons stop» ­ soit 15 % des mucoviscidoses ­ ce médicament par voie orale vient d'être évalué chez trente petits patients français et l'essai de phase III se poursuit.

En cas de succès, le PTC124 pourrait être commercialisé dans les trois ans à venir pour les mucoviscidoses à codons stop. Mais ce médicament, spécifique non pas d'une maladie mais d'une mutation, pourrait avoir d'autres indications. Myopathies, hémophilie… plus de 2000 maladies génétiques rares sont dues dans 10 à 15 % des cas à une mutation à codons stop.

@Hammar

Revue de presse

Près d'un Français sur deux n'a jamais donné son sang

Plus de la moitié des Français (54%) a déjà donné son sang, dont 42% qui ont fait ce don à plusieurs reprises, selon un sondage réalisé par l'institut Harris Interactive à l'occasion de la Journée mondiale du don du sang le 14 juin. Les catégories socioprofessionnelles moins élevées semblent plus impliquées que les catégories socioprofessionnelles plus hautes (47% de don du sang contre 37%). Le profil type du donneur serait un homme de plus de 35 ans.

Les donneurs semblent plus âgés (48% des plus de 35 ans ont donné leur sang, alors que 27% des moins de 35 ans l'ont fait.

Les hommes semblent plus donneurs que les femmes : les taux de don du sang étant respectivement de 45% et 39%.

Le don de sang n'est pas encore une habitude. Moins d'un donneur sur trois (32%) renouvelle le don plusieurs fois par an. Les jeunes de moins de 35 semblent être plus réguliers dans le don (46%) que les plus âgés (28% des plus de 35 ans).

Cependant, 46% des personnes interrogées n'ont jamais donné leur sang, dont 3 personnes sur 5 ayant moins de 35 ans. Malgré les nombreuses campagnes, une personne sur quatre déclare n'avoir jamais eu l'occasion de donner son sang.

Le risque de contamination ne représente pas un obstacle au don, puisque seules 5% des personnes ont déclaré en avoir eu peur.

Un résultat inquiétant : seule la moitié de ceux qui donnent leur sang pour la première fois est prête à renouveler le don. Les plus enclins à donner leur sang une deuxième

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fois sont les moins de 35 ans (82% contre 46% pour les plus de 35 ans).

Ce sondage a été réalisé en ligne par Harris Interactive du 20 au 27 mai, auprès d'un échantillon de 999 personnes représentatives de la population française, âgées de 15 ans et plus.

@Hammar

Journée mondiale sans tabac

A l'occasion de la Journée mondiale sans tabac, dimanche 31 mai, la Commission européenne lance une campagne télévisée pour sensibiliser les jeunes Européens aux méfaits du tabagisme.

Trois messages télévisées seront diffusés sur plus d'une centaine de chaînes de toute l'Europe, dimanche, et seront à nouveau diffusés en juin et en septembre prochains. Cette campagne s'inscrit dans la deuxième phase de son programme "HELP ­ Pour une vie sans tabac". La Commission européenne profite de la deuxième phase de sa campagne pour refondre son site Internet dédié, Help­eu.com. Les jeunes Européens y trouvent des conseils et une aide pour lutter contre le tabagisme. Ils pourront même déposer en ligne leurs astuces antitabac.

Selon la commissaire européenne à la santé, M me Androulla Vassiliou, "un tiers des Européens fume encore aujourd'hui et, même si ce chiffre est en baisse depuis quelques années, nous devons continuer à dissuader les jeunes d'adopter cette habitude mortelle. Grâce à nos avertissements graphiques et à la participation des jeunes à la campagne HELP, j'espère que nous parviendrons à ôter tout attrait à la consommation de tabac et à convaincre la nouvelle génération de lui tourner le dos".

La Commission européenne envisage de renouveler ces avertissements en 2010. @Hammar

Hight Tech Windows 7 : de nouvelles applications tactiles

Un an après avoir dévoilé les fonctions tactiles de Windows 7, Microsoft a présenté jeudi son Windows touch pack. Il contient trois utilitaires et trois jeux élaborés pour le mode tactile du nouveau Windows.

Pour les utilitaires, on retrouve Surface Lagoon, un économiseur d’écran, Surface Collège, qui permet de réaliser des fonds d’écran à partir de photos personnelles et Surface Globe, qui permet de parcourir la planète. Les jeux sont Microsoft Blackboard (jeu de logique), un jeu de tennis (Rebound) et Garden Pond qui permet de s'adonner à l'art de l'origami.

Ce pack tactile sera, dans un premier temps, fourni aux fabricants informatiques qui choisiront de l’installer en partie ou totalement sur les PC à écran tactile.

@Chaima

Défibrillateurs implantables : un bénéfice incontestable

Le marché des défibrillateurs implantables ne connaît pas la crise, bien au contraire : le nombre de personnes qui bénéficient de ce type d'aide cardiaque en France est passé d'environ 2.700 en 2003 à plus de 10.400 en 2007.

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Soit une augmentation de plus de 285 % en quatre ans ! Ce phénomène s'explique à la fois par les améliorations technologiques, par le vieillissement de la population et par la prise en charge de ces dispositifs par la Sécurité sociale.

Une étude présentée au congrès de la Heart Rythm Society à Boston vient même de montrer que la survie des porteurs de défibrillateurs implantables, ou d'appareils faisant à la fois resynchronisation cardiaque et défibrillateur, est supérieure, dans la "vraie vie", à celle qui avait été observée lors des essais cliniques préalables à l'autorisation de mise sur le marché de ces dispositifs. Selon une équipe de Los Angeles qui a suivi de très nombreux patients, la survie de plus de 47.000 porteurs d'un défibrillateur atteint 91,8 %, cinq ans après le placement de l'appareil. La survie de près de 39.000 porteurs d'un appareil de resynchronisation­ défibrillation s'élève à 75,6 %. Néanmoins, les patients qui ont subi des chocs (un peu plus d'un tiers) ont une mortalité globale augmentée, d'environ 60 %. Cela veut dire que malgré le bénéfice des chocs ­ qui ont permis d'éviter des morts subites ­, ces patients ont un risque accru de décéder d'une autre cause.

D'autre part, la longévité des patients étant souvent supérieure à celle des appareils, il faut changer ces derniers. Or, selon une autre étude américaine présentée au même congrès, un porteur de pacemaker ou de défibrillateur implantable sur dix souffre d'une complication après le remplacement de l'appareil. Il s'agit le plus souvent d'une infection qui nécessite une antibiothérapie intraveineuse ou une hospitalisation, ou bien d'un mauvais fonctionnement de l'appareil ou de la sonde qui exige une réouverture de la loge du boîtier, ou bien d'un hématome. Mais, selon les auteurs de ce travail, aucun des décès survenus dans le mois suivant l'intervention n'a été lié au remplacement du dispositif.

@Narimane

Dossiers et Articles scientifiques DOSSIER DU MOIS : IMAGERIE THORACIQUE : DE LA RADIOGRAPHIE AU SCANNER ASTUCES D’INTERPRETATION ET INDICATIONS

I­ Radiographie standard :

La radiographie standard est l’examen qui est à la base de l’interprétation de la pathologie thoracique. La confrontation des 2 incidences fondamentales (face et profil) pourra orienter le choix des autres techniques d’imagerie. En raison de sa facilité de réalisation, de son faible coût et de la richesse des renseignements qu’elle apporte, c’est l’examen à réaliser en premier lieu. La lecture du cliché doit être rigoureuse et comporte plusieurs temps qui doivent être successivement abordés de façon systématique.

La bonne qualité technique de l'examen

La pénétrance du cliché est­elle correcte ?

Un cliché surexposé est trop noir, de même un cliché sous exposé est trop opaque. Une pénétrance correcte doit permettre de voir à la fois la trame pulmonaire jusqu’à 1 cm de la périphérie et les vaisseaux de la base gauche en arrière de la masse ventriculaire. De même, on devine le rachis derrière le cœur.

Le cliché est­il strictement de face ?

Les articulations sterno­claviculaires doivent être symétriques par rapport au plan médian, défini par la ligne des apophyses épineuses des premières vertèbres dorsales.

L’inspiration est­elle correcte ?

Le milieu de la coupole diaphragmatique à droite doit couper au moins l’arc antérieur de la 6ème côte.

Le cliché est­il bien réalisé debout ?

Présence d’un niveau hydro­aérique gastrique.

Les omoplates sont­elles bien dégagées ?

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Existe­t­il des images d’artefact ?

Elles peuvent être liées aux parties molles (mamelon, asymétrie des seins, muscles pectoraux, repli cutanée, tresse de cheveux,…), aux structures osseuses (calcifications cartilagineuses des côtes, scoliose) ou liées à des éléments externes (pansement, électrodes d’ECG ou de scope).

O : omoplate, C : clavicule, T : Trachée, E : estomac, D : diaphragme, H : hile, B : bronches, AO : aorte, Oe :

œsophage, APD : artère pulmonaire droite

Etude méthodique et systématique des clichés

Le deuxième temps consiste en une étude méthodique et systématique des clichés :

• parties molles extra­thoraciques et squelette osseux, • le médiastin (Figure des lignes médiastinales), • plèvres pariétale, diaphragmatique, médiastinale et les scissures, • parenchyme pulmonaire, endroit où instinctivement, nous aurions tendance à focaliser notre attention en premier lieu au risque de méconnaître des signes important extra­parenchymateux.

Les principales lignes médiastinales. 1. para­artérielle gauche = sous­clavière, 2. médiastinale postérieure, 3.

paraveineuse supérieure droite = tronc brachio­ céphalique, 4. para­azygos, 5. médiastinale antérieure, 6. para­aortique (aorte descendante), 7. paravertébrale droite et gauche, 8. veine cave inférieure, 9. para­ oesophagienne (bord droit de l'oesophage), 10. paratrachéale droite (bord droit trachée).

Cas particuliers de certaines incidences : • Cliché en décubitus latéral : Le

cliché en décubitus latéral a pour but de mobiliser un épanchement pleural de faible abondance, pour confirmer sa présence.

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Le Siège des lésions : figues 2 (Face et P rofil)

• Apex ou région apicale (1)

• Région sous­claviculaire externe ou interne (2)

• Ligne médio­claviculaire (3)

• Ligne mamelonnaire (4)

• Région axillaire (5)

• Hile (6)

• Région para­cardiaque (7)

• Cul de sac costo­diaphragmatique externe (8)

• Angle cardiophrénique (9)

• Base et zones juxta­diaphragmatiques (sus et sous) (10)

• Partie moyenne du poumon et régions para­ hilaires (11)

Les différents signes radiologiques :

Ces signes, en l’absence immédiate de coupes scannographiques, pourraient être une aide intéressante dans la préparation du bilan étiologique et parfois thérapeutique

• Le signe de la silhouette de Felson :

S’utilise en radioanatomie normale ou pathologique.

Une opacité de densité hydrique en contact avec le bord d’un organe intramédiastinal efface ce bord (densité eau = densité eau). Ce signe se recherche au niveau des interfaces cardiaques et aortiques. De grande valeur pour la détermination topographique d’une opacité intrathoracique qu’elle soit médiastinale ou pulmonaire : en effet deux opacités que se silhouettent (en effaçant leur bord) se trouvent sur un même plan.

Figure 3 : Cette opacité est de siège paracardiaque droit et effaçant le bord du cœur : elle est de siège antérieure que le cœur

• Le signe cervico­thoracique :

Une opacité médiastinale supérieur, dont le bord externe est visible au­dessus de la clavicule est obligatoirement postérieure (languettes pulmonaires postérieures plus hautes que les languettes antérieures).

Figure 4 et 5 : Cette opacité paramédiastinale haute gauche s''arrête au bord supérieur de la clavicule : elle est de siège antérieur.

Cette opacité médiastinale haute latéralisée et déformant la trachée sa limite supérieure dépasse le bord supérieur de la clavicule, elle est donc de siège postérieure en totalité ou en partie.

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• Le signe thoraco­abdominal ou signe de l''iceberg :

Si une opacité thoracique inférieure a un bord externe parfaitement visible « au travers du diaphragme », c''est qu''elle est cernée totalement par du poumon (plein d''air), donc elle est entièrement intrathoracique. A l''opposé, si le bord externe de cette opacité est brusquement interrompu, c''est que la masse est intrathoracique pour sa partie supérieure et intra­abdominale pour sa partie inférieure (densité eau + densité eau).

Figure 5 : Cette opacité ronde siège au niveau basal droit et en extérieur, on voit très bien ses limites au dessous du diaphragme : elle est donc strictement intrathoracique et entourée par du parenchyme pulmonaire.

• Le signe de recouvrement hilaire :

Si on aperçoit au sein d''une opacité de projection

hilaire l''artère pulmonaire et ses branches de division, c''est que cette opacité n''est pas dans le même plan que le hile. En effet si cela était, elle effacerait les bords vasculaires.

• Le signe de la convergence :

Si les vaisseaux pulmonaires s''arrêtent en bordure d''une opacité hilaire, on peut penser que cette opacité est cardiaque ou vasculaire. A l''opposé, si ces vaisseaux sont vus au travers de l''opacité on peut dire qu''il ne s''agit pas d''une opacité cardiaque, ni vasculaire

• L'Angle de Bernou :

Opacité d''origine pleurale ou parenchymateuse ?

Une opacité qui se raccorde en pente douce avec la paroi thoracique est d''origine pleurale ou pariétale, par contre en cas de raccordement en pente brusque elle est parenchymateuse.

Figure 7 :

cette opacité d’allure ovalaire du champ moyen droit se raccorde en pente douce avec le médiastin et avec la plèvre, elle donc très probablement d’origine pleurale ou pariétale

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Cette opacité axillobasale qui se raccorde en pente douce avec la paroi, comblant le cul de sac costo­ diaphragmatique droit est certainement d’origine pleurale (pleurésie)

Figure 8 :

Vue globale et schématique sur les différents signes radiologique sur une radiographie

pulmonaire

I I ­ Le scanner thoracique

L’acquisition des données et l’émission des rayons X, selon le mode hélicoïdal, est très court et est continu pendant toute la durée de l’examen. Cette technique est cependant beaucoup plus irradiante que la radiographie de thorax. Les indications doivent être pesées. L’intérêt de la technique est la possibilité de reconstructions multiplanaires des images, permettant une analyse très fine des anomalies.

La lecture du scanner doit également être rigoureuse et comporte plusieurs temps qui doivent être successivement abordés de façon systématique.

Qualité technique de l'examen

Le premier temps doit pouvoir apprécier la qualité technique de l’examen. L’examen doit comporter un topogramme. Il s’agit d’une image en mode radiographique qui permet le repérage des niveaux de coupe, reportés à la fin de l’examen. L’injection de produit de contraste iodé est réalisée afin de discriminer les structures vasculaires médiastinales.

Elle est systématique dans une étude scanographique standard ou a fortiori pour un angio­scanner, mais inutile dans un examen haute résolution. Rechercher des images d’artefacts :

• Artefacts de mouvements : ils engendrent des images parasites et un aspect flou des contours. Ils sont dus aux mouvements des patients, à la cinétique respiratoire chez les patients ne parvenant pas à maintenir une apnée suffisamment longue, ou à la cinétique cardiaque (bords flous au niveau de la lingula)

• Artéfacts de densité : la présence d’éléments très denses, comme des objets métalliques ou comme le produit de contraste mal dilué, donnent des stries radiaires qui détériorent l’image

• Effet de volume partiel : donné par la coupe du sommet d’une structure anatomique.

Etude méthodique et systématique des coupes

Le deuxième temps consiste en une étude méthodique et systématique des coupes : • parties molles extra­thoraciques et squelette osseux, • médiastin, • plèvres pariétale, diaphragmatique, médiastinale et les scissures, • parenchyme pulmonaire, endroit où instinctivement, nous aurions tendance à focaliser notre attention en premier lieu au risque de méconnaître des signes important extra­parenchymateux.

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L’étude de ces différents compartiments nécessite le réglage préalable du fenêtrage. Sur les CD actuellement fournis, il existe un fenêtrage pré­ réglé : fenêtre osseuse, fenêtre parenchymateuse ou fenêtre médiastinale.

Indications du scanner en pathologie thoracique

Les indications du scanner haute résolution : Cette technique permet des coupes fines de 1 mm d’épaisseur. Elle est réservée à l’étude des structures bronchiques (recherche de dilatations de bronche) et à l’étude du parenchyme (syndrome interstitiel et emphysème).

Indications du scanner hélicoïdal

Cette technique utilise des coupes épaisses, généralement de 5mm. Certaines indications ne nécessitent pas d’injection de produit de contraste :

• recherche de nodules parenchymateux, • exploration des pathologies trachéobronchiques proximales, • exploration du diaphragme. Certaines indications justifient l’utilisation de produit de contraste iodé : • la suspicion d’embolie pulmonaire, • l’exploration des malformations artério­veineuses pulmonaires, • le bilan d’extension des cancers broncho­ pulmonaires. Dans ce cadre, des coupes encéphaliques et abdominales hautes, incluant le foie et les surrénales doivent être systématiquement demandée dans le même temps opératoire.

Dr A.Bentaleb Pneumologue Centre Hospitalier Jeanne d'Arc Bar le duc France

DOULEURS THORACIQUES :

SENSATION SUBJECTIVE

INTERROGATOIRE (antécédents +++ : coronaropathie, HTA, traumatisme thoracique récent, phlébites, sensation de coup de poignard…)

CARACTERISTIQUES DE LA DOULEUR +++

EXAMEN CLINIQUE +++

BILAN OBLIGATOIRE :

Systématiquement (ECG – RP f+p – GDS – biologie)

1. détresse vitale : détresse respiratoire / état de choc / troubles de

conscience

USIC / REANIMATION

2. 4 diagnostics essentiels à rechercher devant toute douleur thoracique aiguë :

• La péricardite aiguë, • L’insuffisance coronaire, • L’embolie pulmonaire, • La dissection aortique

1/ Une douleur d’origine coronarienne est suspectée devant

• un aspect sémiologique typique (constrictive, médio­thoracique, irradiation brachiale…),

• un terrain évocateur (antécédents coronariens personnels, familiaux, facteurs de risque…),

• des signes ECG (évocateurs d’insuffisance coronaire aiguë et/ou ancienne).

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Au moindre doute, les marqueurs biologiques de l’infarctus du myocarde doivent être dosés (au minimum troponine I, CPK).

En cas de signes ECG d’insuffisance coronaire aiguë, hospitalisation en urgence pour mise en route du traitement et surveillance.

Un ECG normal et des marqueurs biologiques de l’infarctus du myocarde normaux lors du premier dosage n’éliminent pas le diagnostic, surtout s’il y a des facteurs de risques et que la douleur est typique d’insuffisance coronaire aiguë.

Dans le doute une hospitalisation courte pour surveillance s’impose

2/ Une dissection aortique est suspectée devant

• une douleur à début suraigu, prolongée, irradiant dans le dos, à type de déchirement,

• certains signes cliniques : apparition d’un souffle d’IA, asymétrie tensionnelle, abolition d’un pouls, état de choc, trouble neurologique déficitaire, …

• des facteurs favorisants : HTA ancienne mal contrôlée, syndrome de Marfan,

• un ECG classiquement normal qui élimine un infarctus du myocarde,

• un élargissement du médiastin supérieur à la radiographie du thorax.

Au moindre doute une échographie trans­ œsophagienne doit être demandée, éventuellement complétée par un scanner ou une IRM thoraciques.

3/ Une embolie pulmonaire est suspectée devant

• l’association d’une douleur thoracique et d’une dyspnée brutale ; la douleur thoracique peut être latéralisée en point, mais aussi être médiane mimant une insuffisance coronaire aiguë,

• la présence d’une phlébite connue ou non, • des facteurs de risques (post­partum,

période post­opératoire, pilule + tabac, insuffisance cardiaque…),

le signe ECG le plus constant est une tachycardie sinusale.

D’autres signes sont plus évocateurs (SI QIII, BBD),

• atélectasies en bandes ou épanchement pleural basal à la RP.

Si le diagnostic est évoqué les D dimères doivent être prélevés. S’ils sont négatifs (< 500 ng/ml) le diagnostic est écarté avec une très bonne valeur prédictive négative (97%). Un test positif n’est par contre pas très spécifique (66 %).

Les gaz du sang contribuent a poser le diagnostic, ils servent surtout à évaluer la gravité de l’embolie.

Une scintigraphie pulmonaire de ventilation­perfusion ou un scanner spiralé doivent être demandés pour confirmer le diagnostic.

En cas de suspicion du diagnostic un traitement par héparine à dose efficace doit être débuté avant même sa confirmation.

4/ Le diagnostic de péricardite est affirmé cliniquement devant

• les caractéristiques de la douleur : modifiée par la respiration et les changements de positions,

• le contexte viral précessif ou associé, la fièvre,

• la présence d’un frottement péricardique fugace,

• des signes ECG (sus décalage de ST concave et diffus, sous décalage du segment PQ),

• la RP qui montre parfois un élargissement de la silhouette cardiaque.

En l’absence de tableau typique (douleur + fièvre + frottement) une échographie cardiaque peut permettre de confirmer le diagnostic. Les marqueurs biologiques de l’infarctus du myocarde peuvent être modérément élevés (myo­péricardite), dans ce cas le contexte permet souvent de faire la différence entre une péricardite

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et un infarctus du myocarde en évolution.

Une péricardite s’hospitalise pour mise en route du traitement, bilan et surveillance (risque de tamponnade rare mais gravissime).

5/ autres diagnostics :

­ Une douleur d’origine pleurale (pneumothorax, épanchement pleural).

­ Une douleur liée à une pneumopathie infectieuse.

­ Douleurs d’origine œsophagienne ­ Douleurs pariétales d’origine rhumatologique

(Tietze …) ­ Douleurs d’origine neurologique (névralgies,

zona, tassement vertébral, tumeurs …) ­ Douleurs d’origine abdominale ­ Psychogène : attention c’est un diagnostic

d’élimination, bilan à refaire si nécessaire +++

Dr A.Bentaleb Pneumologue Centre Hospitalier Jeanne d'Arc Bar le duc France

Histoire de la médecine : Diabète sucré

De vives polémiques étymologique et nosologique surviennent sur le nom que doit recevoir la présence de sucre dans les urines. Au XIX e siècle l’introduction du mot glucose fait l’objet de nombreuses querelles étymologiques la dénomination de diabète au cours du II siècle après J­C par Arétée de Cappadoce semble au contraire faire l’unanimité .ce médecin grec choisit cette appellation qui dignifie passer a travers afin d évoquer l abondance des urines. « Diabètes » ­le siphon – est repris plus tard par les médecins romains pour désigner la maladie polyurique qui fait également l’objet de nombreuses métaphores latines « flux » « torrents » « catarrhe » urinaire. Il faut attendre le XVIIX siècle pour qu’un médecin anglais Dr Thomas Willis différencie en fait deux maladies polyuriques .ce dernier remarque en effet que l’urines de certain patients a une saveur douce il parle alors de « diabetes anglicue ou mellitus » .les malades dont l’urine n’a aucun goût particulier sont étiquetés « dibetes insipidus ».

La confusion concernant la physiopathologie du diabète est totale allait s’ajouter une querelle sémantique autour du mot qui désigner le sucre retrouvé dans le sang et les urines des patients des diabétiques. Le premier à avoir supputé la présence de sucre dans les urines est un médecin indien Suçruta qui vécut au V siècle de notre ère.

Il avait remarqué que les urines de ses patients « riches et grands consommateurs de riz et de miel » attiraient de nombreuses colonies se fourmis, il en déduit la présence probable d’une substance sucrée et dénomme ces urines « madu méhé »qui signifie « urines miellée ».

En 1815 le célèbre chimiste français Eugène Chevreul identifie le sucre des diabétiques à celui du raisin.

C est ainsi que le 16 juillet 1838 un comité de l’académie des sciences composé des chimistes Jean Baptiste Dumas et Louis­ Jacques Thénard, des physiciens Jean­ Baptiste Biot et Louis Gay­Lussac, « conclut que le sucre de raisin celui d amidon celui du foie et celui du miel ….. Constituent un seul corps », qu’ils proposent d’appeler glucose.

Restait à découvrir le rôle du pancréas.

Dr K.Hannouche Assistante en médecine interne

L’alvéolite, complication post extractionnelle !

Qu’est ce qu'une alvéolite ????

­ C’est une affection post­extractionnelle, relativement fréquente, caractérisée par des douleurs violentes, qui amènent le malade à revoir le praticien le plus vite possible.

Se traduit par l’inflammation de l’alvéole par un processus infectieux ou nécrotique. D’une manière générale, on distingue deux formes: ­ l’alvéolite sèche «dry socket» et ­ l’alvéolite suppurée.

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Quels sont les symptômes d’une alvéolite post extractionnelle ?

1. l’alvéolite sèche (dry socket) :qui se caractérise par :

­Une douleur : violente, irradiante, insomniante, peut s’étendre à toute l’hémiface.

­Un orifice alvéolaire : béant, Les parois alvéolaires sont blanchâtres, douloureuses au moindre Contact.

­Muqueuse environnante est parfois tuméfiée

3. l’alvéolite suppurée :

Elle est caractérisée par :

­Une douleur : violente, lancinante, spontanée et provoquée par le froid et le chaud, sensible au contact.

­ Un ’orifice alvéolaire : comblé par un tissu granulomateux d’odeur fétide, saignant et laissant sourdre du pus.

­ Des parois alvéolaires gonflées, tuméfiés.

Quelles sont les causes d’une alvéolite ?

De multiples facteurs étiologiques sont envisagés. ­Facteurs généraux : L’age, Les maladies systémiques (diabète mal équilibré, l’anémie…) ­Facteurs locaux : Infection préexistante de la dent elle même ou d’une dents de voisinage. Facteurs liée à l’intervention proprement dite : la durée de l’intervention,le fraisage de l’os alvéolaire,facteurs anesthésiques,matériel mal

stérilisé…

­Facteurs post opératoires :

Abus des bains de bouche, succion de la plaie, contraceptifs oraux.

­Le stress

Par son activité immuno­suppressive.

­Alvéolite et tabac :

Le tabac est l’une des causes qui peuvent ralentir le processus de guérison dans la bouche.

La formation du caillot de sang peut être ralentie si une personne fume, soit par l’effet de succion fait lors de l’aspiration de fumée, soit par les toxines chimiques qui proviennent d’une cigarette !

Comment diminuer le risque de survenue des alvéolites ?

Après une extraction dentaire :

Gardez une hygiène rigoureuse et régulière Surtout Ne fumer pas!

N’utilisez pas les bains de bouches qu’après deux ou trois jours. Ne mettez pas votre langue dans l’alvéole. Evitez la succion de la plaie. Ne pas manger chaud au mois les premières 24h.

Dr : A.Hammar Chirurgienne dentiste.

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Cas Clinique du mois:

Une femme de 52 ans est hospitalisée pour crise d’asthme. Son traitement comprend béclométhasone 250 µg une bouffée deux fois par jour et salbutamol à la demande.

Elle a du prendre à deux reprises de la prédnisone associée à de l’amoxicilline pendant 7 jours du fait de crises plus sévères avec rhinosinusite comme facteur déclenchant.

L’asthme est apparu à l’âge de 40 ans. Il n’y a pas d’antécédents personnels ou familiaux d’atopie. Il n’y a pas de tabagisme. La patiente prend régulièrement son traitement. Cette femme est ménopausée depuis 2 ans, mais ne prend pas de traitement hormonal substitutif.

On retrouve une obstruction nasale chronique. L’auscultation retrouve des sibilants bilatéraux. Il n’y a pas de signes de gravité majeure. La Formule Sanguine retrouve une éosinophilie à 800/mm3.

Question n°1

Quels diagnostics étiologiques peut­on évoquer chez cette patiente en ce qui concerne l’asthme ?

Question n°2

Quels sont les arguments pour l’étiologie la plus probable ?

Question n°3

Quelle est l’anomalie responsable de cette forme d’asthme ?

Question n°4

Quelles sont les causes d’asthme hyperéosinophilique ?

Question n°5

Quelles mesures thérapeutiques proposez­vous ?

Réponses :

Question n°1 Syndrome de Widal Reflux gastro­oesophagien Intolérance aux bisulfites

Question n°2 Polypose naso­sinusienne Intolérance à l’aspirine ou aux AINS

Eosinophilie

Question n°3 Excès de production de leucotriènes

Question n°4 Syndrome de Widal Aspergillose bronchopulmonaire allergique Maladie de Churg et Strauss

Question n°5 Corticothérapie générale courte Association ß mimétiques de longue durée d’action et corticoïdes inhalés à fortes doses au départ Corticoïdes nasaux Anti­leucotriènes Liste des médicaments interdits AINS inhibiteurs spécifiques de la Cox 2 autorisés

Question du mois

Apnée du sommeil ­ c'est quoi ?

Introduction :

L'apnée du sommeil est un trouble de la respiration se produisant durant le sommeil d'un individu qui en est atteint. Elle se traduit par l'arrêt fréquent de la respiration qui peut atteindre jusqu'à 10 secondes de suspension et se reproduit plusieurs fois par heure durant tout le sommeil.

Cette maladie affecte principalement le cerveau et le cœur du patient et sa santé

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est alors menacée par ses multiples conséquences plus ou moins graves. Quand la respiration est carrément interrompue pendant un certain moment, en quelques secondes, on parle d'« apnées » proprement dites.

Des fois, la respiration n'est pas complètement stoppée, mais elle admet une diminution considérable, dans ce cas, le problème est alors appelé « hypopnée » du sommeil. On peut considérer trois types d'apnées du sommeil : la première est l'apnée obstructive qui s'accompagne d'efforts immenses durant le sommeil, la seconde est l'apnée centrale, un type rare dont la source est surtout neurologique et la dernière est l'apnée mixte. On compte une personne sur quatre atteintes d'apnée dont le seuil est à cinq apnées par heure. Une personne sur sept présente des arrêts respiratoires qui atteignent les dix apnées par heure et une personne sur vingt souffre de quinze apnées par heure.

Qui sont les principales victimes de cette maladie ?

Les premiers menacés sont les hommes âgés de trente à soixante­dix ans avec un poids trop important, dépassant largement le poids normal proportionnel à la taille et souffrant d'une autre maladie telle que la diabète, la maladie cardio­ vasculaire, l'hypertension, l'asthme, l'acromégalie, l'hypothyroïdie et le cushing. Quels sont les symptômes ? Durant son sommeil, le patient produit des ronflements excessifs et très bruyants.

Cependant, il n'est pas conscient de ces manifestations d'apnées ni des ronflements et des efforts de respiration qu'il effectue. A son réveil, le patient ressent des maux de têtes intenses et se sent également épuisé après sa nuit de sommeil.

Durant la journée, les pertes de mémoire se font multiplier et la victime est à moitié éveillée, la somnolence devient de plus en plus fréquente. Parfois, le sujet atteint d'apnée du sommeil devient somnambule. Mais ce signe n'est constaté que dans un cas d'apnée sur dix.

Il est à noter qu'une personne qui a des troubles du sommeil et qui ronfle beaucoup n'est pas forcément souffrant ni d'apnée ni d'hypopnée du sommeil, mais elle devrait tout de même se faire soignée auprès de son médecin ou joindre directement un centre du sommeil.

qu'ils dépassent l'index de trois cent fois par heure du sommeil.

Une personne qui ronfle à cause de la fatigue affiche un index de trente fois par heure.

Quelles peuvent être les causes de cette maladie ?

Dans le cas général, la morphologie chez certains hommes est la source première du trouble. L'obésité des hommes de la trentaine à la soixantaine a tendance à perturber et modifier le mécanisme de leur respiration produisant ainsi d'éventuels états d'hypoxie.

Certains composants de médicaments et de pilules peuvent aussi provoquer ce trouble ainsi que la consommation de boissons alcooliques et de tabac, le soir.

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Les maladies, citées plus haut, peuvent également provoquer des apnées dans l'immédiat ou à la longue, si elles ne sont pas vite traitées et suivies. Des fois, une mauvaise position du dormeur peut également contribuer une hypoxie. La cause profonde, expliquée scientifiquement, est le mécanisme de la respiration s'efforçant de s'exercer malgré les obstacles provoqués par la morphologie de l'individu.

Quelles sont les conséquences ?

Outre le trouble du sommeil, les conséquences sont surtout les maladies cardiaques ou les troubles mentaux et neurologiques ou encore l'apparition d'autres maladies respiratoires. Un cas d'hypoxie ne cesse de s'aggraver et s'il n'est pas vite traité, il peut être, de ce fait, mortel.

Quels sont les traitements ?

Une personne victime d'apnées du sommeil peut déjà améliorer son état de santé en évitant la consommation d'alcool, de tabac et de médicaments non prescrites par son médecin.

La perte de poids peut également apporter un effet favorable pour le traitement. Les spécialistes de la maladie proposent le port d'un masque du dodo avant de se coucher. Ce masque fournira des pressions positives d'air qui stopperont les apnées durant toute la nuit. Pour les cas d'apnées centrales, des médicaments en sont prescrits.

Conclusion

Quand les troubles deviennent trop graves, des opérations chirurgicales sont prévues pour arrêter les apnées.

Caricature Médicale :

Une image vaut mille mots. Quoi de plus vrai?

Les caricaturistes l'ont bien compris. Et heureusement pour nous, ils mettent à notre disposition leurs merveilleux talents de dessinateurs et d'humoristes. Ils ont le don de voir du premier coup d'oeil le petit côté drôle d'une situation parfois dramatique ou tout simplement banale.

Certains de ces artistes ont caricaturé des événements mettant en scène des médecins, des infirmières, du personnel

Des Sujets sur les Forums de MedeSpace.net :

­ QCM MedeSpace 2009 : préparation du concours de résidanat : Un topic qui diffuse des Qcms à fin de bien préparer nos futurs résidants.

­ L'euthanasie douce, pour ou contre ? Débat sur l'euthanasie.

­ Mon Ordonnance: Topic pour enrichir les connaissances des étudiants et médecins sur les présentations des médicaments les plus utilisés.

­ Le niveau de la médecine en Algérie Débats et discussions au tour de situation de la médecine dans un pays du maghreb, à titre d'exemple l'algérie.

­ VRAIS OU FAUX ? Des questions/réponses médicales élaborées par les MedeSpaciens.

­ Etudier à l'étranger Débat sur les études à l'étranger et le guide de l'étudiant.

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