La Résurrection du Christ , par Raphaël. ⁄⁄⁄⁄ iÉâá yxÜxé ... · du chœur durant la...

27
Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 1/27 / iÉâá yxÜxé vxÄ iÉâá yxÜxé vxÄ iÉâá yxÜxé vxÄ iÉâá yxÜxé vxÄ t? xÇ Å°ÅÉ|Üx wx ÅÉ| t? xÇ Å°ÅÉ|Üx wx ÅÉ| t? xÇ Å°ÅÉ|Üx wx ÅÉ| t? xÇ Å°ÅÉ|Üx wx ÅÉ| Ó ;_v EE?DL< ;_v EE?DL< ;_v EE?DL< ;_v EE?DL< La Résurrection du Christ, par Raphaël.

Transcript of La Résurrection du Christ , par Raphaël. ⁄⁄⁄⁄ iÉâá yxÜxé ... · du chœur durant la...

Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 1/27

⁄⁄⁄⁄ iÉâá yxÜxé vxÄiÉâá yxÜxé vxÄiÉâá yxÜxé vxÄiÉâá yxÜxé vxÄt? xÇ Å°ÅÉ|Üx wx ÅÉ|t? xÇ Å°ÅÉ|Üx wx ÅÉ|t? xÇ Å°ÅÉ|Üx wx ÅÉ|t? xÇ Å°ÅÉ|Üx wx ÅÉ| ÓÓÓÓ ;_v EE?DL<;_v EE?DL<;_v EE?DL<;_v EE?DL<

La Résurrection du Christ, par Raphaël.

Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 2/27

SOMMAIRE Abréviations.................................................................................. 3 Présentation................................................................................... 4 La Messe, Sacrifice du Christ. ...................................................... 5 1. Avant la célébration ............................................................... 7 2. La célébration Eucharistique................................................10

2.1. Ouverture de la célébration ...........................................10 2.1.1. La procession d’entrée ...........................................10 2.1.2. L’arrivée à l’autel ...................................................11 2.1.3. La préparation pénitentielle et l’hymne .................12

2.2. Liturgie de la Parole......................................................13

2.2.1. Les lectures.............................................................13 2.2.2. L’Evangile..............................................................14 2.2.3. La profession de foi................................................15 2.2.4. La prière universelle...............................................16

2.3. Liturgie Eucharistique...................................................16

2.3.1. Offertoire................................................................16 2.3.2. Préface....................................................................19 2.3.3. Sanctus ...................................................................20 2.3.4. Prière Eucharistique ...............................................20 2.3.5. Liturgie de la Communion .....................................22 2.3.5.1. L’oraison dominicale ..........................................22 2.3.5.2. Le rite de la paix .................................................23 2.3.5.3. La fraction du pain..............................................23 2.3.5.4. La communion ....................................................24

3. Rite de conclusion................................................................25 4. Après la célébration .............................................................26 NOTES........................................................................................27

Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 3/27

Abréviations

MR : Missel Romain, dans son édition de 2002. PGMR : Présentation Générale du Missel Romain, dans son

édition de 2007. CE : Cérémonial des Evêques, édition de 2003. CEC : Catéchisme de l’Eglise Catholique, publié le 11 octobre

1992. Les corrections de l’édition de 1997 y sont apportées.

Compendium : Compendium du Catéchisme de l’Eglise

Catholique, promulgué le 28 juin 2005. LG : décret Lumen Gentium, promulgué par le Concile

Œcuménique Vatican II le 21 novembre 1964. PO : décret Presbyterorum Ordinis, promulgué par la Concile

Œcuménique Vatican II le 7 décembre1965. CIC : Codex Iuris Canonici, le Code de Droit Canon, promulgué

par Jean-Paul II le 25 janvier 1983.

Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 4/27

« Si quelqu'un assure le service, que ce soit comme par un mandat reçu de Dieu, afin qu'en tout Dieu soit glorifié par Jésus Christ, à qui sont la gloire et la puissance pour les siècles des

siècles. Amen. » (1P 4,10)

Présentation

Ce présent document se veut être un guide, une aide pour le service de la Messe. Il reprend principalement les directives du Cérémonial des Evêques de France et de la Présentation Générale du Missel Romain en y apportant quelques explications. Il s’adresse en particulier à tous les grands servants désireux d’approfondir le sens du service de la Célébration Eucharistique. Afin de faciliter son utilisation, un code de couleur a été utilisé dans la marge. A chaque couleur correspond une fonction, comme détaillé ci-dessous :

� Orange : les céroféraires. Ils tiendront leur chandelier dignement, selon l’usage du lieu.

� Bleu : les porte-insignes. Ils peuvent porter un voile pour porter la mitre et la crosse de l’évêque.

� Gris : le porte-missel. Il doit veiller à être toujours prêt et à bien présenter le missel.

� Vert : les acolytes. Sont compris le cruciféraire, les acolytes à l’autel et l’acolyte faisant sonner la cloche à l’élévation.

� Rouge : le thuriféraire et le naviculaire. � Violet : le cérémoniaire. � Noir : tous les servants.

� Rose : les servantes d’assemblée.

Ce petit guide propose une fonction spécifique aux jeunes filles désireuses de se rendre disponible au Seigneur. Placées proches du chœur durant la célébration, elles se mettent au service de l’assemblée pour lui permettre de vivre la Sainte Messe avec foi et disponibilité. Quatre missions peuvent ainsi leur être confiées :

1. L’accueil à l’entrée de l’église. 2. Les lectures et la psalmodie du psaume. 3. La procession des offrandes et éventuellement la quête. 4. La transmission du geste de paix.

Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 5/27

Pour que ce service soit vécu de la meilleure façon possible, il est important qu’elles se préparent à leur fonction avant la célébration, particulièrement si elles ont une mission de lecture de la Parole de Dieu. Dans ce cas, elles veilleront à la méditer préalablement.

La Messe, Sacrifice du Christ.

Pour apprendre à bien servir la Messe, il faut d’abord apprendre à bien la comprendre. L’Eucharistie est « le sacrifice même du Corps et du Sang du Seigneur Jésus, qu'il a instituée pour perpétuer au long des siècles jusqu'à son retour le sacrifice de la croix, confiant ainsi à son Eglise le mémorial de sa Mort et de sa Résurrection. L'Eucharistie est le signe de l'unité, le lien de la charité, le repas pascal, où l'on reçoit le Christ, où l'âme est comblée de grâce et où est donné le gage de la vie éternelle »1. Comme le disent les Evangiles, la veille de sa mort, « Jésus prit du pain, le bénit, le rompit et le donna aux disciples en disant : "Prenez, mangez, ceci est mon corps." Puis, prenant une coupe, il rendit grâces et la leur donna en disant : "Buvez-en tous; car ceci est mon sang, le sang de l'alliance, qui va être répandu pour une multitude en rémission des péchés », (Mt 26,26-28). Par ces paroles, Jésus institue l’Eucharistie, Il s’offre pour le pardon de nos péchés. Lorsque nous participons à la Messe, nous célébrons le mystère de la Mort et de la Résurrection du Christ, et nous l’accueillons comme notre Rédempteur, c’est-à-dire Celui qui nous sauve. La Sainte Eucharistie contient en elle-même le Christ2, elle est « source et sommet de la vie chrétienne »3. En nous rassemblant et en participant à la liturgie Eucharistique, nous nous unissons à la liturgie Céleste4. La Messe est le sacrifice non sanglant de Jésus-Christ qui s’offre à son Père et se donne à nous par son Corps et son Sang sous l’apparence du pain et du vin, par le ministère du prêtre. C’est Dieu qui se rend vraiment présent dans l’hostie consacrée. Il ne s’agit donc pas d’un symbole, d’une représentation de Jésus,

1 Compendium §271 2 Cf. PO §5 3 LG §11 4 Cf. Compendium §274

Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 6/27

mais de la présence réelle du Christ qui se donne à nous. En communiant au Corps du Christ, notre union à Lui et à son Eglise grandie, ainsi que l’amour envers le prochain5. Aussi l’Eglise demande à tous les fidèles de participer à la Messe tous les dimanches et aux grandes fêtes. Elle recommande également d'y participer les autres jours6. La célébration Eucharistique se déroule en deux parties unies l’une à l’autre : la liturgie de la Parole (proclamation et écoute de la Parole de Dieu) et la liturgie Eucharistique (présentation du pain et du vin, Consécration et Communion). C’est un grand honneur que de se mettre au service du Seigneur à travers le service de la Messe. Aussi faut-il s’en montrer digne et vivre ce service comme un don, et non un dû. En acceptant de servir le Seigneur à l’autel, il faut accepter de se former à l’école du Christ, de Le suivre sur le chemin de la sainteté : « Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur » (Mt 11,29).

5 Cf. ibid. §292 6 Cf. ibid. §289

Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 7/27

Le service de la Sainte Messe

1. Avant la célébration Pour pouvoir servir la Messe, il est nécessaire de considérer l’attitude qui convient. Il est indispensable en effet que les servants de Messe aient une tenue correcte et digne. Les chaussures, comme les vêtements, doivent témoigner du respect dû au Seigneur. De la même façon les servants veilleront-ils à être propres et bien coiffés. Si le jeune souhaite recevoir la très sainte Eucharistie durant la Messe, il veillera à respecter le jeûne eucharistique en s’abstenant, « au moins une heure avant la sainte communion, de prendre tout aliment et boisson, à l'exception seulement de l'eau et des médicaments »7. Les servantes d’assemblée veilleront elles aussi à avoir une tenue adaptée à la fête dominicale et dans l’esprit de ce verset du psaume : « Voici le jour que fit le Seigneur, qu'il soit pour nous jour de fête et de joie » (Ps 117,24). Elles doivent donc témoigner de cette joie dans un profond respect au Seigneur. Dans le chœur, la tenue doit être également irréprochable. Les servants doivent aider l’assemblée à participer à la célébration8. Il faut donc veiller à être discret et sérieux (ce qui ne veut pas dire triste). Le cérémoniaire a pour responsabilité d’aider ses jeunes confrères à vivre saintement la célébration Eucharistique, en commençant par donner le bon exemple. En arrivant à l’Eglise pour la célébration de la Sainte Messe, il est bon que les servants commencent par se recueillir quelques instants devant le Saint Sacrement, afin de préparer leur cœur à servir gratuitement le Seigneur. Ils veilleront à être ponctuels et présents dans la sacristie au moins 15 min avant le début de la célébration. La Sainte Messe réclame une préparation tant matérielle que spirituelle. Il s’agit dans un premier temps de vérifier que tous les objets liturgiques sont prêts (particulièrement sur la crédence). Le cérémoniaire veillera à ce que soient disposés les objets suivants9 :

7 CIC §919 8 Cf. PGMR §42 9 Cf. CE §125. Remarque : la bourse n’est pas évoquée dans la liste du Cérémonial.

Prendre le temps de prier le Seigneur

Arriver avec au moins 15min

d’avance

Vérifier que tous les objets soient bien disposés

Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 8/27

a) Dans le chœur, à l'endroit prévu pour chaque chose : - le missel ; - le lectionnaire ; - le texte de la prière universelle, pour le lecteur et le célébrant ; - un calice de contenance suffisante avec :

- le purificatoire ; - la patène ; - la grande hostie ; - la pale ; - le voile de la couleur liturgique ; - (la bourse) ; - le corporal (à l’intérieur de la bourse) ;

- le bassin, l'aiguière et le manuterge ; - le bénitier avec son goupillon, si l'on s'en sert dans la préparation pénitentielle ; - le plateau pour la communion des fidèles.

b) À l’endroit qui convient :

- le pain, le vin et l'eau (et les autres dons). Le thuriféraire profite de ce moment pour allumer les charbons (avant de s’habiller pour éviter de salir son aube). Le naviculaire vérifie que la navette est bien remplie. Les céroféraires s’assurent que leurs chandeliers soient bien allumés. Une fois la préparation de l’autel et du chœur effectuée, les servants s’habillent. Ils revêtent l’amict, le cordon ainsi que l’aube blanche, symbole du baptisé. Il est aussi possible, dans les endroits où c’est la coutume, de porter une soutanelle et un surplis blanc. Porter le vêtement blanc rappelle notre baptême : « Vous tous en effet, baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ », (Ga 3,27). Aussi est-il important de considérer que pour endosser ce vêtement liturgique, il nous faut être prêt intérieurement à servir le Christ à travers la célébration Eucharistique. Revêtir l’aube est déjà un engagement. Il est de tradition, dans de nombreuses paroisses, que les servants portent par-dessus leur aube une croix. Il ne s’agit pas là d’un objet esthétique, mais de porter sur son corps le signe de la victoire du Christ, de sa Résurrection : « La croix est pour le

Préparer l’encensoir

Remplir la navette

Allumer les cierges

Revêtir l’aube

Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 9/27

chrétien le signe du salut ; elle lui rappelle la rédemption du Christ et il s'en fait gloire »10. Les servantes d’assemblée revêtent leur écharpe ou leur cape blanche, signe de leur fonction du jour. Elles se dirigent vers l’entrée (ou les entrées) de l’église afin d’accueillir les fidèles, leur distribuant si besoin les carnets de chant ou les feuilles paroissiales. Après s’être habillés, les servants se retrouvent dans le calme auprès du cérémoniaire qui, s’il ne l’a pas déjà fait, réparti les rôles de chacun. Après quoi, tous les servants se rassemblent dans un lieu approprié pour prier Dieu de les assister dans leur service du jour, de rendre leur cœur disponible à l’action du Seigneur. Ils peuvent également choisir une intention particulière en lien avec la célébration. Après la prière, tous se rassemblent dans la sacristie et se mettent dans l’ordre suivant 11:

1. Le thuriféraire avec l'encensoir fumant, le naviculaire à sa gauche ;

2. Le cruciféraire, avec l'image du Crucifié tournée vers l'avant. Il est accompagné d’au moins deux céroféraires avec leurs chandeliers allumés qui encadrent la croix.

3. Les servants de Messe, deux par deux, mains jointes, par ordre de taille. Le cérémoniaire se place toujours le dernier.

4. Le(s) diacre(s) selon l’ordre suivant : a. Le diacre portant l'évangéliaire ; b. Les autres diacres, s'il y en a, deux par deux;

5. Les prêtres concélébrants, deux par deux ; 6. Le présidant, qui s’avance seul.

Si c’est l’évêque qui préside, il porte la mitre, tient la crosse de la main gauche, et bénit de la main droite ;

a. Un peu en retrait derrière l'évêque, les deux diacres assistants ;

10 Le livre des bénédictions §1176A, 1987 11 Cf. CE §128

Prier le Seigneur de nous rendre de

véritables serviteurs

Se mettre en ordre de procession

Accueillir les paroissiens et distribuer les

carnets de chant

Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 10/27

b. Enfin les servants préposés au livre (porte-missel), à la mitre et à la crosse (porte-insignes).

Le thuriféraire, accompagné du naviculaire, s’approche du célébrant pour l’imposition de l’encens. Il veillera à ce que les charbons soient incandescents et à ce que l’encensoir soit ouvert, afin de faciliter l’action. Il lève l’anneau puis ouvre l’encensoir d’une dizaine de centimètres environ et le présente pour l’imposition. Il n’est pas nécessaire de l’ouvrir plus grand car cela demande alors de lever le bras plus haut pour le présenter, ce qui n’est ni beau ni pratique. Le naviculaire présentera au célébrant la navette ouverte, tournée vers lui. Une fois l’imposition effectuée, le thuriféraire ferme l’encensoir et abaisse l’anneau jusqu’en bas. Puis ils regagnent tous deux leur place en début de procession. Les autres servants attendent en silence, debout et mains jointes, à leur place, tournés vers la Croix de la sacristie. Tous saluent alors la Croix avec le célébrant et rejoignent le départ de la procession.

2. La célébration Eucharistique

2.1. Ouverture de la célébration

2.1.1. La procession d’entrée Au moment venu, le célébrant s’avance vers l’autel avec les ministres, tandis qu’on exécute le chant d’entrée. On peut sonner la cloche pour indiquer le début de la célébration et inviter les fidèles à se lever. Durant le chant d’entrée, la procession depuis le fond de l’église jusqu’au chœur se déroule dans l’ordre décrit ci-dessus. Les servants veilleront à laisser un certain espace entre eux afin de ne pas se marcher dessus et permettre une procession fluide. Arrivé à l’autel, on fait la révérence requise : soit on salue l’autel par une inclination si le Très Saint Sacrement n'est pas au sanctuaire, soit on salue par la génuflexion si le tabernacle est sur l'autel ou dans le sanctuaire derrière l'autel12.

12 Cf. PGMR §274

Imposition d’encens

Procession d’entrée

Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 11/27

Si les ministres et les servants sont peu nombreux, ils peuvent saluer l’autel sur une seule ligne, le célébrant au milieu. Sinon, ils le font deux par deux (trois s’ils sont en nombre impair).

2.1.2. L’arrivée à l’autel « L'autel de la Nouvelle Alliance est la Croix du Seigneur (cf. He 13,10)

de laquelle découlent les sacrements du Mystère pascal. Sur l'autel, qui est le centre de l'église, est rendu présent le sacrifice de la croix sous les signes sacramentels. Il est aussi la Table du Seigneur, à laquelle le Peuple de Dieu est invité (cf. PGMR §296). Dans certaines liturgies orientales, l'autel est aussi le symbole du Tombeau (le Christ est vraiment mort et vraiment ressuscité) »13. Le prêtre vénère l’autel par le geste symbolique d’un baiser. Arrivé au sanctuaire, le thuriféraire se place sur le côté gauche de l'autel (à la droite du prêtre), toujours accompagné du naviculaire, légèrement en retrait afin de ne pas gêner les déplacements autour de l’autel. Le cruciféraire salue l’autel d’une inclination de la tête puis va déposer la croix à l’endroit prévu à cet effet. Il est possible de la dresser près de l'autel de façon qu'elle devienne la croix de l'autel si celui-ci n’en est pas pourvu14 . Les céroféraires saluent de la même façon à ses côtés et se placent de part et d’autre de l’autel jusqu’à ce que le célébrant ait baisé l’autel. Ils vont ensuite déposer leurs chandeliers à l'endroit prévu. Puis, comme les autres servants, ils se rendent à la place qui leur est attribuée. Il est important que chacun sache la place qu’il doit occuper, afin d’éviter toute confusion. De même, les servants doivent veiller à se déplacer de manière unifiée afin de permettre une cohérence d’ensemble. Une fois le célébrant parvenu à l’autel, l’ayant salué avec les ministres de la manière requise, il monte pour le vénérer d’un baiser. Si c’est l'évêque qui préside, il remet la crosse et la mitre aux porte-insignes et salue l’autel de la manière requise en même temps que les diacres et les autres ministres qui l'accompagnent. Puis il monte à l'autel et le vénère d'un baiser, en même temps que les diacres assistants. Après la vénération de l’autel, le thuriféraire donne l’encensoir fumant au diacre afin qu’il le présente au célébrant. Le célébrant encense alors l’autel et la croix. Durant tout l’encensement, le diacre se tient à ses côtés en veillant à soulever le bord de sa 13 CEC §1182 14 Cf. CE §129

Déposer la croix

Déposer les chandeliers

Dépôt de la mitre et de la crosse

Encensement de l’autel

Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 12/27

chasuble si celle-ci gêne ses mouvements. En l’absence de diacre, le cérémoniaire ou le thuriféraire peuvent le remplacer. Il est possible que le célébrant préfère encenser l’autel sans être accompagné. L’encensoir est ensuite rendu au thuriféraire. Celui-ci, après avoir salué, va le déposer à l’endroit prévu. Pendant ce temps, le célébrant gagne son siège avec les ministres. Le servant chargé de tenir le missel (porte-missel) se place alors face au célébrant, lui présentant le missel ouvert et veillant à le garder dans une position adaptée à sa vue. Le chant d'entrée achevé, tous, debout, se signent, tandis que le célébrant dit :

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen. Le célébrant salue ensuite l’assemblée avec une formule définie par le Missel romain. Tous les servants sont alors debout, droits et mains jointes. Le célébrant invite alors les fidèles à la pénitence.

2.1.3. La préparation pénitentielle et l’hymne Ce temps ouvre la célébration Eucharistique, il prépare les cœurs à

recevoir Dieu. Le célébrant invite tous les fidèles à se reconnaître pécheurs et à accueillir le pardon du Seigneur. Il s’agit ici d’une formule de confession générale. Cette introduction à la pénitence se conclue par une absolution, « qui n’a pas toutefois l’efficacité du sacrement de pénitence »15.

Le Gloria « est une hymne très ancienne et vénérable par laquelle l´Église, rassemblée dans l´Esprit Saint, glorifie Dieu le Père ainsi que l´Agneau qu’elle supplie »16. Plusieurs formules sont proposées pour la confession des péchés17 : le Je confesse à Dieu (ou Confiteor), la formule responsoriale Seigneur, accorde-nous ton pardon, les invocations liées au Kýrie ou l’aspersion d’eau bénite. Dans les trois premières formules, les servants restent à leur place. Dans le cas de l’aspersion d’eau bénite, le célébrant invite dans un premier temps à prier. Le servant chargé de tenir le bénitier se tient à sa gauche, lui présentant l’eau. Le célébrant la bénit, saisit le goupillon, s’asperge lui-même, asperge les ministres présents dans le chœur puis l’assemblée. Le servant le suit, lui présentant le bénitier afin de remplir le goupillon. Une fois l’aspersion

15 PGMR §51 16 Ibid. §53 17 Cf. MR, section « Préparation pénitentielle »

Les servantes d’assemblée

gagnent leur place

Présentation du missel

Présenter le bénitier avec le

goupillon

En l’absence de diacre, aider à

l’encensement de l’autel

Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 13/27

achevée, le célébrant dépose le goupillon dans le bénitier. Le servant le salue, dépose le bénitier à l’endroit prévu et regagne sa place, en saluant l’autel s’il passe devant. Revenu au siège, le célébrant poursuit par la prière Que Dieu tout-puissant nous purifie. Ensuite, sauf après la 3ème ou 4ème formule de la préparation pénitentielle, on chante ou on dit le Kýrie. Suit l’hymne de louange, appelée Gloria, qui est chantée ou récitée. Le porte-missel est toujours devant le célébrant, lui présentant le missel ouvert. A la fin du Gloria, le servant présente le missel à la prière d’ouverture (collecte) du jour. Le célébrant dit la collecte, après quoi tous s’asseyent. Le porte-missel salue le célébrant, referme le missel et retourne à sa place. Si l’évêque préside, le porte-insigne présentera la mitre au diacre (ou à défaut au cérémoniaire) afin qu’il la lui remette.

2.2. Liturgie de la Parole

Commence ce que l’on appelle la Liturgie de la Parole. On lit une première lecture, souvent tirée de l’Ancien Testament. Le psaume, qui suit la lecture, est dit responsorial, ce qui signifie que le chantre et l’assemblée se répondent. Il est chanté, au moins pour l’antienne. Le psaume est un cantique à la fois personnel et communautaire, une bénédiction du peuple adressée à son Dieu. Après le psaume est lue la seconde lecture, tirée du Nouveau Testament. Enfin est proclamé l’Evangile, qui est le sommet de la liturgie de la Parole. L’assemblée se lève pour signifier sa vénération à la Parole de Dieu. « Lorsqu´on lit dans l´Eglise la sainte Ecriture, c´est Dieu lui-même qui parle à son peuple, et c´est le Christ, présent dans sa Parole, qui annonce l’Evangile »18.

La place de la liturgie de la Parole est très importante, elle nous aide à mieux comprendre et à mieux vivre la liturgie Eucharistique : « L’Eucharistie nous ouvre à l’intelligence de la Sainte Ecriture, comme la Sainte Ecriture illumine et explique à son tour le Mystère eucharistique »19.

2.2.1. Les lectures Si un lecteur institué est présent, c’est à lui que revient la proclamation des lectures20. A défaut, les servantes d’assemblée, si cela est prévu, peuvent assurer ce service de la lecture. Elles

18 PGMR §29 19 BENOIT XVI, Verbum Domini, §55 20 Cf. PGMR §196

Missel à la collecte

Missel au Gloria

Remise de la mitre à l’évêque

Tous s’asseyent

Lectures et psalmodie du

psaume

Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 14/27

auront eu à cœur de la préparer en la lisant quelques jours auparavant, et en la méditant. Elles peuvent également psalmodier le psaume (à l’unisson ou en polyphonie). La prière achevée, un lecteur se rend à l'ambon et il proclame la première lecture, que tous écoutent assis. Ensuite, le psalmiste se présente et proclame le psaume, toujours à l’ambon. L’assemblée s’associe au psaume par le chant de l’antienne. Dès la fin du psaume (ou avant le psaume s’il est besoin de plus de temps) et avant la lecture, le thuriféraire se prépare à apporter l’encensoir en en renouvelant le feu. En fonction de l’organisation près de l’autel, les céroféraires peuvent également profiter de ce moment pour aller chercher leurs chandeliers s’ils sont en dehors du chœur. Tous les servants veilleront à ce que ces mouvements se fassent discrètement, calmement et de façon unifiée pour ne pas déranger la célébration. Ils seront également attentifs à écouter la lecture et à ne pas se déplacer dans le chœur pendant.

2.2.2. L’Evangile Une fois la deuxième lecture achevée, le thuriféraire, accompagné du naviculaire, se présentera devant le célébrant pour l’imposition d’encens. Il est fréquent que le célébrant reste assis et que le thuriféraire et le naviculaire s’agenouillent pour l’imposition, mais il est également possible de le faire debout. On commence à chanter l’Alléluia et tous se lèvent. Le célébrant met l’encens dans l'encensoir et le bénit. Le thuriféraire rejoint les céroféraires devant l’autel, en se plaçant au milieu. Si c’est le diacre qui lit l’Evangile, il se présente devant le célébrant pour recevoir la bénédiction. Puis il rejoint les servants devant l’autel. Tous s’inclinent puis rejoignent l’ambon, les céroféraires étant de chaque côté. Si l’évêque préside, il remet la mitre en se levant. S’il y a procession avec l’Evangéliaire, l’ordre est le même que pour la procession d’entrée, avec seulement le thuriféraire, les céroféraires et le diacre. Dès la fin de l’Alléluia, tous les ministres dans le chœur se tournent vers l’ambon pour écouter la Parole de Dieu. Arrivé à l’ambon, le diacre ou le prêtre dit ou chante Le Seigneur soit avec vous, puis Evangile de Jésus Christ selon saint N. Tous se signent sur le front, sur la bouche et sur la poitrine, exceptés le thuriféraire et les céroféraires. Le prêtre ou le diacre se tourne

Préparer l’encensoir

Préparer les chandeliers

Imposition d’encens

Se placer devant l’autel puis

accompagner le ministre jusqu’à

l’ambon

Tous se tournent vers l’ambon pour écouter la Parole

de Dieu

L’évêque remet la mitre

Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 15/27

alors vers le thuriféraire qui lui présente l’encensoir. Il encense l’Evangile par une série de trois coups. S’il préside, l’évêque reçoit sa crosse. Une fois l’encensement de l’Evangile achevé, le thuriféraire reçoit l’encensoir, se place devant l’ambon (en veillant à ce que le lecteur soit visible par tous) et balance légèrement l’encensoir. A la fin de l’Evangile, après le Louange à toi, Seigneur Jésus !, les servants regagnent leur place. Si l’évêque est présent, le diacre ou le prêtre lui présente l’Evangéliaire afin qu’il le baise en prononçant à voix basse : Que cet Evangile21. Les servants s’asseyent ensemble. Le diacre, le prêtre ou l’évêque (« portant, comme il convient, la mitre et la crosse et assis à sa cathèdre, à moins qu'il n'y ait un autre endroit meilleur pour qu'il soit bien vu et entendu de tous »22) fait l’homélie.

L’homélie nourrit la foi des baptisés, elle explique la Parole de Dieu, rend son message accessible à tous afin que tous les fidèles puissent vivre de cette Parole dans leur existence. Elle « doit aider à la compréhension du Mystère qui est célébré, inviter à la mission, en préparant l’assemblée à la profession de foi, à la prière universelle et à la liturgie eucharistique »23. A la fin de l’homélie, le prêtre quitte l’ambon d’où il a prêché et retourne s’asseoir à son siège.

2.2.3. La profession de foi Aux messes du dimanche et les jours de grandes fêtes (solennités), le

chœur et l’assemblée se lèvent et ensemble, sous l’impulsion du prêtre, récitent ou chantent le « Credo », ce qui en latin signifie « Je crois ». Il s’agit pour les chrétiens de faire leur profession de foi, d’affirmer qu’ils croient en Dieu Père, Fils et Saint-Esprit. C'est la réponse de l'assemblée à la Parole de Dieu. Deux formes du Credo sont proposées : soit le Symbole des Apôtres, plus concis, soit le Symbole de Nicée-Constantinople, traduction directe du Credo latin. Dès que le célébrant se lève pour entonner le Credo, il se dirige vers le missel. S’il n’est ni à l’autel ni sur un pupitre, alors le servant en charge du missel doit se tenir prêt à le lui apporter et le lui tient ouvert pendant toute la durée du Credo. Si l’évêque préside, il remet la mitre et la crosse.

21 Cf. CE §141 22 Ibid. §142 23 BENOIT XVI, Verbum Domini, §59

Tous s’asseyent

Encensement devant l’Evangile

Remise de la crosse à l’évêque

Missel au Credo

L’évêque remet la mitre et de la

crosse

Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 16/27

Il convient, même lorsque le Credo est chanté, de s’incliner en récitant le passage « Par l’Esprit-Saint, Il a pris chair de la Vierge Marie, ET S’EST FAIT HOMME »24. A la fin du Credo, le porte-missel retourne à sa place, et tous restent debout pour la prière universelle.

2.2.4. La prière universelle Comme le Credo, la prière universelle n’a lieu qu’à la messe

dominicale ou aux solennités ; elle est la prière qui achève la liturgie de la Parole. Comme son nom l’indique, il s’agit de présenter à Dieu la prière de tous les hommes, tous rassemblés à la messe. Les intentions sont multiples : on y prie pour l’Eglise (le Pape, les évêques, les prêtres, les vocations, la liberté religieuse dans le monde…), pour les dirigeants des affaires publiques et le salut du monde entier (la justice, la paix, le pays, etc…), pour tous ceux qui souffrent dans le monde (les malades, les pauvres, les victimes d’injustice…), et pour toute la communauté chrétienne locale, c’est-à-dire pour l’assemblée et sa vie commune au sein de la paroisse25. La prière universelle se termine par la prière conclusive, où le célébrant rassemble toutes les intentions et les présente à Dieu dans une oraison. Durant la prière universelle, les servants n’ont rien à faire si ce n’est écouter et prier. A la fin, si besoin, le porte-missel se rend jusqu’au célébrant et lui présente le texte de la prière conclusive. Dès la fin de la prière universelle, les acolytes et le responsable de la crédence doivent se tenir prêts pour l’offertoire.

2.3. Liturgie Eucharistique

2.3.1. Offertoire Après la prière universelle débute l’offertoire qui entame la liturgie

Eucharistique. Il s’agit durant cette partie de la messe de préparer la matière du sacrifice, c’est-à-dire de préparer le pain et le vin à devenir le Corps et le Sang du Christ. Ce temps de l’offertoire est confondu avec celui de la préparation de l’autel, lors duquel le diacre ou, à défaut, le célébrant reçoit les offrandes de la crédence ou de la procession jusqu’à l’autel. L’évêque, s’il célèbre, s’assied et reçoit la mitre. Alors que les autres servants et l’assemblée s’asseyent, le cérémoniaire et les acolytes se rendent à la crédence, pendant que thuriféraire et naviculaire vont prendre encensoir et navette ; les charbons doivent être incandescents à ce moment là (rouges et non pas gris). Si besoin, le porte-missel doit également se

24 Cf. PGMR §137 25 Cf. Ibid. §70

Missel à la prière conclusive de la

prière universelle

Préparation pour l’offertoire

Remise de la mitre à l’évêque

Préparer l’encensoir

Se rendre au point de départ de la procession des

offrandes

Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 17/27

préparer à se déplacer après l’encensement, avec le pupitre (ou le coussin) d’autel. Il vient poser le missel sur l’autel, à gauche, légèrement incliné vers le célébrant, posé sur son pupitre (ou coussin), puis repart à sa place. Le diacre, le cérémoniaire ou un servant formé reste auprès du célébrant pour tourner les pages du missel à l’autel. Il est d’usage que les fidèles présentent eux-mêmes le pain et le vin. Dans ce cas, les servantes d’assemblée peuvent représenter le Peuple de Dieu et apporter les oblats (les burettes d’eau et de vin et le pain) ainsi que tout autre don destiné « à subvenir aux besoins de l'Eglise et des pauvres »26. Elles se rassembleront à l’endroit du départ de la procession dès la fin du Credo, en veillant à rester discrètes. La procession peut être conduite par deux servants de messe. Un ou deux ministres se présente à l’entrée du chœur pour recevoir les offrandes apportées par les servantes d’assemblée. Ces dernières, après avoir remis aux ministres les oblats et offrandes, saluent d’une inclination de tête et regagnent leur place. Les ministres veilleront à apporter les oblats à l’autel et les offrandes à un endroit approprié (par exemple à la crédence). Pour le service de l’autel proprement dit, s’il n’y a pas de procession d’offrandes, seuls deux ou trois servants suffisent pour faire les déplacements nécessaires entre la crédence et l’autel. Ils se déplacent par deux sauf pour apporter la bourse et pour le lavabo (s’ils sont trois), et repartent ensemble après avoir salué le diacre d’un signe de tête. Lorsqu’ils sont deux, les servants veillent à faire ces salutations ensemble et à se retourner l’un vers l’autre (c’est-à-dire que celui qui se trouve initialement à gauche se retourne par le droite, et réciproquement) avant de repartir. Dans l’ordre, ils doivent apporter :

- La bourse avec le corporal à l’intérieur. Le servant ouvre la bourse afin que le diacre prenne le corporal, salue et repart avec la bourse vide.

- Le calice voilé et la coupelle d’hosties. C’est le diacre qui dévoile le calice. Il peut rendre le voile au servant ou le déposé sur l’autel. Les deux servants saluent et repartent.

- S’il y en a, les autres coupelles d’hosties.

26 CE §145

Service à l’autel

Procession des offrandes

En l’absence de diacre, recevoir les

oblats et les déposer à l’endroit

prévu

Placer le missel sur l’autel à la prière sur les

offrandes

Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 18/27

- Les burettes de vin et d’eau. Elles doivent être tenues la hanse tournée vers le diacre afin qu’il puisse les prendre facilement. Le diacre prend d’abord la burette de vin, la vide dans le calice et la rend au servant, puis prend la burette d’eau et ne verse qu’une goutte dans le vin.

Les acolytes préparent le lavabo en prenant l’un l’aiguière et le bassin, et l’autre le manuterge. S’il y a trois servants, le troisième peut prendre le bassin et se place alors au centre, l’aiguière à sa droite et le manuterge à sa gauche. Ils attendent alors la fin de l’encensement près de la crédence, tournés vers l’autel.

Pendant ce temps, le célébrant est monté à l’autel (si c’est l’évêque, il aura déposé la mitre) et a béni les offrandes en prononçant ces paroles : « Tu es béni, Dieu de l'Univers, toi qui nous donnes ce pain » puis « Tu es béni, Dieu de l'Univers, toi qui nous donnes ce vin ». A cela, si l’on ne chante pas et qu’il le dit à voix haute, on répond à chaque fois : « Béni soit Dieu, maintenant et toujours. » A cet instant le thuriféraire et le naviculaire s’avancent vers l’autel. S’il n’y a pas de diacre, le cérémoniaire s’approche également pour le remplacer. L’imposition de l’encens se déroule comme avant la procession d’entrée. Le thuriféraire lève l’anneau puis ouvre l’encensoir d’une dizaine de centimètres environ et le présente. Le naviculaire ouvre la navette et la présente au célébrant, qui impose l’encens. Une fois fait, le thuriféraire ferme l’encensoir, abaisse l’anneau jusqu’en bas et le donne au diacre ou au cérémoniaire, puis recule avec le naviculaire. Le diacre récupère l’encensoir de la main droite et le présente au célébrant de la main gauche pour être dans la bonne position par rapport à lui. Le célébrant encense les offrandes puis l’autel comme au début de la messe, le diacre l’accompagne en lui relevant la manche droite de sa chasuble si besoin. De retour à l’autel, le célébrant rend l’encensoir au diacre ou au cérémoniaire, qui recule d’un pas, salue de la tête et encense le prêtre, par trois séries de deux coups, et salue à nouveau. S’il y a d’autres concélébrants, il fait de même, accompagné du thuriféraire. Puis il rend l’encensoir au thuriféraire qui, avec le naviculaire, se rend devant l’autel et encense les fidèles par trois coups distincts : un à gauche, un à droite et un au centre. Il salue

Préparation du lavabo

Dépôt de la mitre

Encensement de l’autel

En l’absence de diacre, aider à

l’encensement de l’autel

Encenser le célébrant et les

concélébrants par trois séries de deux coups

Encenser les fidèles par trois

séries de un coup

Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 19/27

l’assemblée, et retourne à la sacristie (ou à l’endroit où se trouve le pied de l’encensoir). Directement après avoir été encensé, le célébrant s’incline profondément devant les offrandes, et dit : « Humbles et pauvres… ». Dès que le célébrant s’incline, les acolytes s’avancent vers lui avec l’aiguière et verse un filet d’eau sur ses doigts tendus au dessus du bassin, alors qu’il dit « Lave-moi de mes fautes, Seigneur, purifie-moi de mon péché ». L’acolyte tend alors le manuterge pour que le célébrant s’y essuie les mains. Les servants saluent puis repartent à la crédence. Pendant ce temps, deux servants peuvent se présenter à l’entrée du chœur pour recevoir les paniers de quêtes et les déposer à l’endroit prévu. Le célébrant prononce alors la prière sur les offrandes : « Prions ensemble». Tous répondent : « Pour la gloire de Dieu et le salut du monde ». Si l’évêque préside, le diacre prend sa calotte et la remet à un porte-insigne qui le dépose à l’endroit prévu. Le célébrant lit l’oraison.

2.3.2. Préface Vient le moment des questions-réponses entre le célébrant et

l’assemblée. A cet instant, tout le monde se lève, à moins d’être déjà debout suite à l’encensement. Dans le sens littéraire du terme, une préface est un texte placé en tête d'un livre pour le présenter. Ici, la préface a exactement la même fonction pour la prière eucharistique qui va suivre : elle est une courte louange qui nous fait entrer dans le mystère de Dieu et se présente comme une petite synthèse théologique du sens du dimanche, de la fête ou de la solennité célébrée. Le célébrant « au nom de tout le peuple saint, glorifie Dieu le Père et lui rend grâce pour toute l´œuvre de salut »27. Durant la lecture de la préface doivent se préparer le thuriféraire avec l’encensoir et le naviculaire avec la navette ainsi que les céroféraires avec leurs chandeliers. Le ou les servants qui sonneront les cloches et/ou clochettes durant la consécration se préparent également. Généralement, le cérémoniaire reste sur place (s’il n’est pas à l’autel), pour s’assurer principalement de la discipline et du bon déroulement des mouvements.

27 PGMR §79

Lavabo

Réception de la quête

Missel à la préface

Préparer l’encensoir

Préparer les chandeliers

Préparer les cloches d’autel

Remise de la calotte

Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 20/27

2.3.3. Sanctus Ce mot signifie « saint » en latin. Le Sanctus est la principale hymne

d'adoration de la religion catholique, généralement chantée mais parfois simplement récité par le chœur et l’assemblée. Le mot Saint est répété trois fois pour magnifier la louange à Dieu et Lui rendre gloire. Les deux parties de ce chant viennent de la Bible : la première du livre d’Isaïe, qui entendit les séraphins se crier l’un à l’autre : « Saint, saint, saint est le Seigneur Sabaoth, sa Gloire emplit toute la terre » (Is 6,3) et la seconde est l’acclamation des Juifs à Jérusalem, lors de l’entrée de Jésus dans la ville au jour des Rameaux : « Hosanna au plus haut des cieux. Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » (Mt 21,9). Le Sanctus étant une hymne courte, il ne s’agit pour les servants que de se mettre en place pour la prière Eucharistique. Le thuriféraire et le naviculaire vont se placer face à l’autel, en bas des marches du chœur, suivis par les céroféraires (deux ou quatre) qui viennent les encadrer avec leurs chandeliers, également en bas des marches et tournés vers l’autel. Le ou les acolytes en charge des cloches peuvent rester dans le chœur, en se plaçant face à face de chaque côté de l’autel, ou se placer aux côtés du thuriféraire devant l’autel, conformément aux usages de chaque lieu. Quelque soit leur place, il faut qu’ils soient tournés vers l’autel. Les autres servants restent debout à leur place.

2.3.4. Prière Eucharistique La prière Eucharistique est la partie la plus importante de la Messe.

Seul le prêtre la lit ou la psalmodie. La prière eucharistique est une « prière d'action de grâce et de

sanctification. […] Le sens de cette prière est que toute l'assemblée des fidèles s'unisse au Christ dans la confession des hauts faits de Dieu et dans l'offrande du sacrifice »28. Elle est la réactualisation non sanglante du sacrifice du Christ sur la croix. C'est au cours de la prière eucharistique, et plus précisément de la consécration que se produit la transsubstantiation, terme désignant la transformation du pain et du vin en Corps et Sang du Christ.

Dans la forme ordinaire de la messe, le prêtre a le choix entre plusieurs prières Eucharistiques auxquelles l'assemblée répond par diverses acclamations. Il y en a quatre principales, qui sont des modifications du « Canon » romain, qui est la seule forme de prière eucharistique employée dans la messe célébrée en forme extraordinaire. Il en existe d’autres, utilisées dans des circonstances plus spécifiques.

Les prières eucharistiques montrent les richesses de toute l'histoire de l'Église catholique. Il y a deux invocations au Saint-Esprit : la première est dite sur les offrandes (pain et vin qui deviendront Corps et Sang du Christ),

28 Ibid. §78

Se placer devant et en face de l’autel

Encadrer le thuriféraire

Se placer à l’endroit prévu,

tourné vers l’autel

Tous sont debout, tournés vers

l’autel

Missel à la prière Eucharistique choisie

Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 21/27

et est appelée l’épiclèse ; la seconde est dite après le récit de l'institution pour bénir l'assemblée. Ce récit de l'institution n'est pas simplement une histoire racontée mais plutôt la mémoire des gestes et paroles du Christ lors du repas de la Cène. Durant la prière Eucharistique, il est essentiel de faire silence, de se tenir convenablement, et d’être attentif, d’une manière toute particulière, à ce que dit le célébrant. Lorsque vient le moment de la consécration, qui diffère selon la prière Eucharistique choisie par le célébrant, un servant peut sonner la clochette durant deux secondes afin d’avertir l’assemblée et de l’inviter à s’agenouiller29. Ce moment est reconnaissable par les paroles du prêtre : « C'est pourquoi nous te supplions de consacrer toi-même les offrandes que nous apportons. Sanctifie-les par ton Esprit pour qu'elles deviennent le corps et le sang de ton Fils, Jésus-Christ, notre Seigneur, qui nous a dit de célébrer ce mystère ». Mais aussi par ses gestes : entre ces deux phrases, lui et les concélébrants imposent les mains sur les offrandes. Cette sonnerie de cloche marque le moment où tous (exceptés les prêtres) doivent se mettre à genoux à l’écoute des paroles de Jésus Lui-même30.

Les sons de cloche durant la prière Eucharistique viennent du Canon latin : en effet lors du rite extraordinaire, le Canon est lu à voix basse par le prêtre, donc l’assemblée ne peut l’entendre. Parfois, même les servants n’entendent pas, et le prêtre fait un petit signe discret au premier acolyte pour lui indiquer qu’il passe à la suite. Le servant ponctue alors ce signe d’un ou plusieurs coup(s) de cloche indiquant la même chose aux fidèles. Dans le rite ordinaire, ils ont la même fonction pour une assemblée qui ne possède pas forcément de missel personnel ou d’ordinaire de la messe afin de suivre le déroulement de la cérémonie. L’élévation est sujette à deux actions bien spécifiques et distinctes des servants : la sonnerie des cloches et l’encensement. Durant l’élévation, le servant donne trois coups de cloche31 sûrs, fermes et distincts, alors que le thuriféraire encense par trois séries de trois coups. Dans un souci d’esthétique et de clarté, on veillera à alterner un coup de cloche / une série d’encensement jusqu’à la troisième série. Lorsque le célébrant s’agenouille devant le Saint-Sacrement, tous les servants (encore à genoux)

29 Cf. PGMR §150 30 Cf. Ibid. § 43 31 La cloche en question est soit une cloche d’autel, soit la cloche de l’église elle-même. Dans ce cas, l’acolyte doit l’actionner en mode marteau.

Encenser par trois séries de trois

coups

Sonner la clochette quelques

secondes

Tous s’agenouillent

Donner trois coups de cloche

Tous s’inclinent

Sonner la clochette quelques

secondes

Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 22/27

s’inclinent. On sonne la clochette durant deux secondes lorsqu’il se relève afin que tout le monde l’imite32. Le déroulement est identique pour les deux élévations. On se remet debout après la seconde inclinaison, et alors que le prêtre chante ou récite l’acclamation (par exemple : « Il est grand le mystère de la foi », bien que deux autres soient possibles), le thuriféraire et le naviculaire remontent dans le chœur et vont poser l’encensoir et la navette alors que le ou les acolyte(s) chargé(s) de la cloche et/ou de la clochette vont les déposer (s’il s’est servi d’une cloche d’autel). Chacun, à l’exception des céroféraires, retourne à sa place. S’il y a durant la messe plus de points de communion que de céroféraires, alors les acolytes préparent leur chandelier pour aller les rejoindre à la fin du Notre Père.

La prière Eucharistique se conclue par la doxologie, ce moment où le célébrant élève le calice et la patène en chantant : « Par Lui, avec Lui et en Lui, Dieu le Père Tout-Puissant…». On y répond simplement « Amen ». La doxologie est une prière de louange à la Trinité (Dieu Père, Fils et Saint-Esprit) et un geste d'offrande pour signifier que le corps et le sang du Christ constituent l'offrande d'un seul sacrifice. Au nom de l'assemblée, dans l'Esprit Saint, le prêtre offre le sacrifice de Jésus à son Père dans une courte prière.

2.3.5. Liturgie de la Communion « Puisque la célébration eucharistique est le banquet pascal, il convient

que, selon l´ordre du Seigneur, son Corps et son Sang soient reçus par les fidèles bien préparés comme une nourriture spirituelle. C´est à cela que tendent la fraction et les autres rites préparatoires par lesquels les fidèles sont immédiatement amenés à la communion »33.

2.3.5.1. L’oraison dominicale Avant la communion proprement dite, le prêtre entonne la prière du

Notre Père (ou oraison dominicale), suivi par tous les fidèles. Le Notre Père est la prière qui nous a été donnée par le Christ, en réponse à une question des Apôtres sur la manière de prier. Ce n’est donc pas simplement une hymne, mais bien une oraison.

« Prière par excellence de l'Eglise, le Notre Père est « remis » au Baptême et à la Confirmation pour manifester la nouvelle naissance à la vie

32 Toutefois, « là où il est de coutume que le peuple demeure à genoux depuis la fin du Sanctus jusqu’à la fin de la Prière eucharistique[…] il sera bon de conserver cette coutume », (PGMR §43) 33 PGMR §80

Rester devant l’autel

Déposer l’encensoir et la

navette

Déposer les cloches d’autel

Missel à la Communion (Notre Père)

Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 23/27

divine des fils de Dieu. L'Eucharistie en révèle le sens plénier, puisque ses demandes, s'appuyant sur le mystère du salut déjà réalisé, seront pleinement exaucées lors de la venue du Seigneur »34. Tous les servants doivent être attentifs à prier le Notre Père avec foi.

2.3.5.2. Le rite de la paix Après l’oraison dominicale vient le rite de la paix, où l’Eglise implore la

paix de Dieu pour elle et pour le monde. Les fidèles expriment cette communion dans l’Eglise du Christ avant de communier au sacrement. Le geste de paix est le signe visible de la paix. Après les mots du célébrant : « Que la paix du Seigneur soit toujours avec vous », le diacre, ou à défaut le célébrant, peut inviter les fidèles à échanger un geste de paix. Cette paix vient du Christ lui-même et de l’autel du Sacrifice. Aussi est-il bon que ce soit le diacre ou un ministre, après l’avoir reçue du célébrant, qui la donne aux fidèles pour se la transmettent eux-mêmes. Les servantes d’assemblée peuvent se présenter devant le chœur pour recevoir cette paix du diacre ou d’un ministre (le célébrant doit cependant rester dans le sanctuaire35) et la transmettre aux fidèles pour que chacun se souhaite la paix « de manière sobre et uniquement à ceux qui l’entourent »36. Elles regagnent ensuite leur place.

2.3.5.3. La fraction du pain A l’autel, le prêtre rompt l’Hostie consacrée, l’Eucharistie. « Le geste

de la fraction, accompli par le Christ à la dernière Cène et qui a donné son nom à toute l’action eucharistique à l´âge apostolique, signifie que les multiples fidèles, dans la communion à l´unique pain de vie, qui est le Christ, mort et ressuscité pour le salut du monde, deviennent un seul Corps »37. Pendant ce temps, les servants rejoignent les céroféraires devant l’autel. Tous saluent ensemble, puis se dirigent vers le fond de l’église, les céroféraires en tête, en passant si possible par les allées latérales. On chante l’Agnus Dei.

34 Compendium, §581 35 Cf. PGMR §154 36 Ibid. §82 37 Ibid. §83

Transmission du geste de paix aux

fidèles

Tous rejoignent les céroféraires,

saluent et se dirigent au fond

de l’église

Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 24/27

2.3.5.4. La communion C’est le moment où le Christ se donne comme nourriture : « Car ma

chair est vraiment une nourriture et mon sang vraiment une boisson. Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui », (Jn 6,55-56).

« Pour recevoir la Communion, il faut être pleinement incorporé à l'Eglise catholique et être en état de grâce, c'est-à-dire sans conscience d'avoir commis de péché mortel. Celui qui est conscient d'avoir commis un péché grave doit recevoir le sacrement de la Réconciliation avant d'accéder à la Communion. Il importe aussi d'avoir un esprit de recueillement et de prière, d'observer le jeûne prescrit par l'Eglise et d'avoir des attitudes corporelles dignes (gestes, vêtements), comme marques de respect envers le Christ »38. A l’autel, le célébrant récite les paroles : « Heureux les invités », puis tous répondent : « Seigneur, je ne suis pas digne ». Il communie alors au Corps et au Sang du Christ. Il est souhaitable que la procession de communion, que les servants mènent, parvienne au chœur avant ou en même temps que les ministres distribuant la communion. Si plusieurs points de communion sont prévus, les céroféraires peuvent se répartir sur ces différents lieux, deux par deux. La présence d’au moins deux d’entre eux est requise dans le chœur. Après avoir communiés, les céroféraires se placent de manière à encadrer le ou les ministres, tandis que les autres servants rejoignent le chœur. Il est bon qu’ils puissent se recueillir quelques instants, à genoux devant la croix. Ils se relèveront au plus tard à la fin de la communion des fidèles. Lorsque la distribution de la communion est terminée, plusieurs cas se présentent :

- Si le tabernacle est dans le chœur derrière l’autel, les servants se tiennent debout, orientés vers l’autel, au moins deux céroféraires de chaque côtés. Tous font alors une génuflexion avec le ministre après qu’il ait déposé la Sainte Réserve dans le tabernacle.

- Si le tabernacle est en dehors du chœur, deux céroféraires attendent devant le chœur. Ils accompagnent le ministre portant la Sainte Réserve jusqu’au tabernacle.

38 Compendium, §291

Procession de communion Encadrer les

ministres de la Communion

Se recueillir à genoux devant la

croix

Accompagner la Sainte Réserve

S’agenouiller avec le ministre

Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 25/27

Dans le chœur, les acolytes se tiennent prêts pour la purification des vases sacrés. Si la purification se fait à l’autel, ils veilleront à apporter la burette d’eau, puis le voile et éventuellement la bourse. Si elle se fait à la crédence, ils s’assureront que cette dernière soit arrangée de façon à faciliter la purification. Si besoin, les acolytes pourront préparer le lavabo après la communion pour l’évêque et pour les ministres ayant distribué l’Eucharistie. Dans ce cas, ils veilleront à ce que l’eau soit versée dans la piscine de la sacristie39. Si l’évêque est présent, il s’assied et remet sa calotte. Tous regagnent ensuite leur place et prient leur action de grâce en silence.

3. Rite de conclusion Lorsque le célébrant se lève et invite à la prière, le porte-missel se présente devant lui, le livre ouvert à l’oraison post-communion. A la fin de la prière, tous répondent « Amen ». Si l’évêque préside, il reçoit la mitre et la crosse. Le célébrant bénit alors l’assemblée en disant : « Que Dieu tout-puissant vous bénisse ». Juste après l’envoie, le cruciféraire et les céroféraires se placent devant l’autel, face au célébrant, en avançant un peu dans la nef si les servants sont nombreux. Les autres servants se répartissent de part et d’autre, en respectant l’ordre de la procession d’entrée, l’encensoir n’étant pas porté. Le célébrant baise l’autel, puis descend et se place à l’entrée du chœur. Tous saluent l’autel ensemble et repartent en procession, dans l’ordre énoncé plus haut. Une fois la procession arrivée au lieu désigné (sacristie, entrée de l’église…), le cruciféraire se retourne et les servants se placent en colonne de chaque côté, laissant le célébrant se placer au milieu. Tous s’inclinent ensemble devant la croix, puis saluent le célébrant.

39 Cf. PGMR §334

Purification

Remise de la calotte à l’évêque

Rejoindre sa place et prier

Missel à l’oraison post-communion

Remise de la mitre et de la crosse à

l’évêque Se place devant l’autel avec la

croix Encadrer la croix

Se placer devant l’autel, le saluer et

partir en procession

Saluer la croix puis le célébrant

Eventuel lavabo après la

Communion

Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 26/27

4. Après la célébration La célébration Eucharistique est achevée. Il est important que les servants, avant de s’affairer à leurs occupations, puissent avoir un temps commun de prière. Pour profiter de ce temps, il est nécessaire qu’ils se regroupent dans un lieu calme, comme la sacristie, où ils pourront prier pour les prêtres qui ont participé à cette célébration, ou à des intentions particulières. Le cérémoniaire peut diriger cette oraison. Enfin, après ce temps de prière, les servants doivent avoir à cœur à ranger les objets liturgiques et le chœur. Ils veilleront à emporter leur aube pour la laver si cela est nécessaire, afin de la garder propre. Etre servant de messe ne se limite pas à servir un jour mais toute sa vie : c’est un chemin de sainteté qui doit conduire jusqu’au Christ, qui se donne à nous dans son Eucharistie.

« Que votre service empressé s'adresse au Seigneur et non aux hommes, dans l'assurance que chacun sera payé par le Seigneur

selon ce qu'il aura fait de bien » (Ep 6,7-8)

Prier (pour les prêtres et les vocations, par

exemple)

Ranger les objets liturgiques et le

choeur

Emporter son aube si besoin

Diocèse d’Avignon Guide du service de la Messe 27/27

NOTES