La première crise de la conscription et l ’économie en temps de guerre
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La première crise de la conscription et l ’économie en
temps de guerre
Collège de l ’Assomption Jacynthe, Sophie et Marie-Jeanne
14-03
La première crise de la conscription
• La conscription est l’enrôlement obligatoire des citoyens pour le service militaire. La première
crise de la conscription éclate le 28 mars à Québec, lorsqu’un
policier fédéral arrête un canadien français incapable de
fournir un certificat d’exemption. L’émeute dure 4
jours, il y a 4 morts et une soixantaine de blessés. La foule est écraser par des baïonnette
et les armées venues d’Ontario. Plus de 5000 personnes appeler
se cache dans les bois. Le Québec réagit en votant en bloc
contre Robert Borden,
• En 1916, au Canada, on assiste à une diminution considérable de recrutement. Premièrement, on
manque d’agriculteurs et d’ouvriers et deuxièmement, les gens ont perdu espoir face à la victoire.
Cependant, on a besoin de renfort. Bourassa, qui incite les Canadiens français à ne pas s’enrôler, insiste
pour que l’Ontario rétablisse le français dans les écoles. Malgré
tout, c’est la conscription en juillet 1917. Cette loi oblige tout homme célibataire ou veuf sans enfant, âgé de 20 à 35 ans, de faire son service
militaire. L’année suivante, le député Francoeur présente à
l’Assemblée législative du Québec une motion sur l’indépendance du Québec, suite à la conscription.
Les conditions économiques en temps de guerre
• En 1914, le Canada avait une économie forte et croissante. Lorsque la Grande-Bretagne
annonça la Guerre à L’Allemagne et aux
puissances centrales, cette situation changea. Étant
donné que la guerre amena la mobilisation des
ressources économiques pour l’industrie de guerre, le
secteur manufacturier connut une croissance énorme afin d’éviter la
pénurie et le gaspillage.
• Même si l’Europe pouvait se ravitailler par navires et que cela profitait aux côtes atlantiques et aux industries côtières, la guerre obligea l’État à prendre en main
des secteurs économiques (nationalisation de cinq compagnies ferroviaires et création du Canadien
National en 1917) et à étendre la pression fiscale : augmentation des droits de la douane, nouvelles taxes sur certaines produits et emprunts aux Etats-Unis. L’effort de guerre coûtera 3,6 milliards de dollars et une inflation, où le prix de certains produits de consommation doubla
entre 1914 et 1918. On assiste également à l’apparition de l’impôt.
Sources et créditsCIFRAQS – Histoire du Canada
http://www.tu-dresden.de/sulcifra/GeschQuebec/guide1.htmHISTOR!CA – Encyclopédie canadienne en ligne
http://www.histori.ca/Le Devoir
http://www.ledevoir.com/L’aménagement linguistique dans le mondehttp://www.tlfq.ulaval.ca/axl/index.shtml
CALLISTO (Université de Sherbrooke) Le Canada à la veille de la guerrehttp://callisto.si.usherb.ca:8080/hm03/guerre14-18/accueil02.htm
RESCOL – Les Canadiens dans le mondehttp://www.canschool.org/relation/history/4betwe-f.asp
Anciens comabattants Canadahttp://www.vac-acc.gc.ca/general_f/
Charpentier et al. , Nouvelle histoire du Québec et du Canada, Montréal, CÉC, 1990, 465 pagesLacoursière et al. Canada- Québec, synthèse historique, Montréal, ERPI, 1978, 629 pagesCardin, Jean-François, Le Québec, Héritages et projets, Montréal, HRW, 1984, 506 pages