LA POLITIQUE AUTREMENTaffairesversailles.com/versaillesplus43.pdf · de l’art avec le paysage et...

Voitures 7 places :le match

Pas facile de faire son choix parmitous les modèles de voitures familiales ?

Versailles + fait le tri !

N°43MAI 2011

VERSAILLES +QUATRE ANS

DÉJÀ !

«Quand je donne une place, je fais un ingrat et cent mécontents» — Louis XIV

ACTU P.02

POISSON D’AVRIL :LE DÉCRYPTAGE Quels étaient les faux articles diffusésdans notre dernier numéro ? Réponse.

BOUGE P.08 ET P.09

CULTURE P.13

LES STARS DE DEMAINRicardo Avalon, entre slam, rock et électro, nouvelle génération de groupes versaillais ?

En 1878, un Versaillais a créé de toute pièce une station balnéaire en Bretagne.

STORY P.06

IL ALLAIT VOIR LA MER

Marie-HélèneAubert et Olivier de la Faire n’étaientpas les candidatsdes grands partislors des cantonales.Pourtant, ils ont étéélus largement sur leurs cantons et sont aujourd’huivos nouveauxconseillers générauxpour Versailles. Portraits croisés.

LA POLITIQUEAUTREMENTLA POLITIQUEAUTREMENT

L’actrice Catherine Frot a fait ses premiers pas sur la scène du théâtreMontansier !Rencontre.

L’actrice Catherine Frot a fait ses premiers pas sur la scène du théâtreMontansier !Rencontre.

PEOPLE P.05PEOPLE P.05

CITÉ P.04

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Après le parvis de la Défense àParis, Tokyo, Berlin, Pekin, SanFransisco ou encore Genève, l’ar-tiste français Bernar Venet expo-sera ses sculptures en acier àVersailles, du 1er juin au 1er novembre 2011. Si ses oeuvres

ne se prêtent pas à une exposi-tion en intérieur, « elles [trouve-ront] toute leur plénitude dans lesallées des jardins de Le Nôtre », seréjouit l’artiste de soixante-dixans. « Je pense à ces levers et cou-chers de soleil dont la lumièredorée va mettre en valeur lerouge-brun de l’acier corten. » Six gigantesques sculptures pren-dront place dans le domaine duchâteau de Versailles et une dansle parc de Marly, domaine ratta-ché à l’établissement public deVersailles en novembre 2010. Quatrième artiste contemporain àinvestir la cité du roi soleil, Bernar

Venet succède à Jeff Koons,Xavier Veilhan et TakashiMurakami. « Lorsque Jean-Jacques Aillagon m’a proposéd’investir le Château de Versailles,j’ai pris cette invitation commeune grande chance d’exposer messculptures, mais aussi ma concep-tion de l’espace. » Jean-JacquesAillagon explique « qu’en choisis-sant Bernar Venet, le château sou-haite mettre en valeur l’oeuvred’un artiste français dont le tra-vail, intense et rigoureux, ne cessede poser la question de la relationde l’art avec le paysage et l’archi-tecture. »

SALON DU LIVRE VERTLes 3, 4 et 5 juin 2011, pour lapremière fois à Versailles, unsalon du livre « Nature etJardin » ouvre ses portes à l'en-trée du Petit Trianon. AlainBaraton, écrivain et jardinier enchef du château, sera bien sûrprésent pour dédicacer sesouvrages et pour présenter leDomaine de Marie Antoinette.Claude Bureaux, le responsabledes serres du Jardin des plan-tes, chroniqueur sur France Infoet auteur prolifique sera égale-ment au rendez-vous. D’autresparticipants sont invités, maisleurs noms ne sont pas encorecommuniqués à l’heure denotre bouclage (29 avril). Denombreuses activités et confé-rences seront proposées : visi-tes guidées, atelier promenade,comment photographier un jar-din, atelier floral sur les bulbesd'été, tables rondes, et pratiquesur « les clés du potager bio ».Bien d'autres animationsencore seront à découvrir, pourpetits et grands.

Accès totalement gratuit aux jardinspour l'occasion. Renseignements :

[email protected]

Bravo à Chantal Rozier-Chabert et ThierryLeprieur, les deux vain-

queurs du jeu des faux articles,qui ont été invités à notre confé-rence de rédaction le 26 avril.Notre dernier numéro « poissond’avril » de Versailles + a fait desremous : vous êtes nombreux, lec-teurs, à nous avoir envoyé descourriers ou à nous avoir sollicitésur la place du marché, à proposdes dix faux articles disséminésdans le journal du mois d’avril.Pour éviter toute confusion,nous vous donnons la liste desarticles, certes crédibles, maisinventés de toute pièce parnos rédacteurs : « Portes ouver-tes à la Lanterne » (p.2),« Versailles s’ouvre aux langues »(p.2), « 2 500 chambres de luxe auchâteau » (p.2), « Versailles réta-blit ses octrois royaux » (p.4),« Kate et William à Versailles »(p.5), « Le retour de la bête » (p.9),« Ikea à Versailles » (p.12),« Bientôt des panneaux solairesdans le parc du château » (p.12),« Versailles-Annecy 2018, leticket gagnant pour les JO d’hi-ver » (p.18), et « Poussettes refou-lées au marché Notre-Dame »(p.20).Si la plupart d’entre vous ne sontpas dupes, notre poisson d’avril afonctionné, parfois même un peutrop... Certains lecteurs ont réelle-ment cru aux informations don-nées ! Les services de communica-

tion de la municipalité ont reçuplusieurs coups de fil pour obtenirdes précisions sur l’installationd’Ikea à Versailles. Ou encore,pour protester contre la décisiond’interdire les poussettes sur laplace du marché le dimanchematin !Pendant la distribution du jour-nal, vous vous êtes même empor-tés : « C’est un scandale d’interdireles poussettes sur la place du mar-ché ! On ne peut pas laisser faireça. » Et nous de vous rassurer ;« c’est une blague ! ».Plusieurs d’entre vous nous ontaussi fait remarquer que l’article

sur les octrois pouvait être vrai etl’idée de les remettre en servicetrès envisageable. D’autres ontcru voir des faux articles là où iln’y en avait pas ! Versailles + a bienété plagié par un candidat auxélections cantonales : le journalCantonales +, tract politique auxcouleurs de notre journal, a vrai-ment existé. Oui, cela paraîtinconcevable, mais c’est la vérité.Tout comme l’article en rubriqueStory, « Les mésaventures de laDauphine » : véridique !Merci au nombreux lecteurs quinous ont écrit (voir ci-contre) !

V+

Versaillesactu2

Versailles + est édité par la SARL depresse Versailles + au capital de 5 000 euros, 6 bis, rue de la Paroisse,78000 Versailles, ayant pour associésEditeo, Jean-Baptiste Giraud. SIRET498 062 041 00013. Numéro de com-mission paritaire en cours. DépôtLégal à parution. Imprimeur :Rotimpres. Directeur de la publica-tion : Guillaume Salabert. Directeur dela rédaction : Jean-Baptiste Giraud.Rédacteur en chef : Michel Garibal.Secrétaire de rédaction : Léa Charron.

Pour écrire à la rédaction :[email protected]

Diffusion : Cibleo / Editeo. Pour diffuser Versailles + :[email protected]

Fondateurs : Versailles Press Club etVersailles Club d'Affaires. Tous droits

de reproduction réservés.Abonnement : 15 euros / an.

[email protected] au numéro 1,5 euro. www.versaillesplus.fr

Régie Publicitaire :Delphine de Villeneuve

06 30 63 69 [email protected]

Poisson d’avril !

2B R È V E S

NOUVELLE CRÈCHELa crèche d’entreprise « Galanga »,à l’initiative de La Maison Bleue, a ouvert ses portes à Versailles, au 7, rue Jean Mermoz (bâti-ment C). Idéalement située à proxi-mité de la gare des chantiers, lacrèche dispose de quarante ber-ceaux réservés aux salariés desentreprises ainsi qu’aux agents duMinistère de la Défense et desPréfectures d’Ile-de-France et desYvelines. Créée en 2005, La MaisonBleue est une entreprise de crèchespécialisée dans la gestion et lacréation de crèches pour les entre-prises et les collectivités. Une autrecrèche inter-entreprises est en pro-jet, en plein coeur de Versailles.

TRÉSORS CACHÉSVersailles organise sa troisièmeédition de sa chasse aux trésorsdans la ville, Trésors cachés, lesamedi 7 mai. Conçu à partir dunouveau guide de la Ville« Versailles et les Droits del’Homme », le parcours proposécette année inaugurera un itiné-raire des Droits de l’homme,pérennisé après la manifesta-tion.

RdV le 7 Mai 2011sur la place de la cathédrale Saint-Louis

Inscriptions gratuites sur place le jour de la course à partir de 12h

Renseignements : 01 30 97 81 26

FÊTE DE PRINTEMPSDu 26 au 29 mai, le quartier desantiquaires et galeries d’art de laGeôle et du Baillage de Versailless'anime à travers deux évène-ments majeurs. L’inaugurationd'un parcours « découverte » desquatorze œuvres du sculpteurÉlisabeth Cibot, exposées à l'ex-térieur des sites de la Geôle etdu Bailliage, ainsi que dans lagalerie intérieure. La GalerieKarin Carton consacrera uneexposition personnelle de l'ar-tiste du 26 mai au 13 juin 2011.Les samedi 28 et dimanche 29 mai, aura lieu l’opération« Chevalets en liberté »,concours de peinture ouvert auxamateurs et aux professionnels.Les artistes vont devoir, sur unejournée, réaliser une œuvre surle quartier de la Geôle et duBailliage. Un vrai plaisir pour lesvisiteurs !

Places limitées, inscriptions auprèsde la galerie Karin Carton :

06 81 04 06 51 ou de l'Éclat de verre : 01 30 83 27 78 .

www.antiques-versailles.com

SIX SCULPTURES EN ACIER DANS LE PARC DU CHÂTEAU

Versailles + a voulu faire plaisir à ses lecteurs en publiantdix faux articles dans son précédent numéro, à l’occasion

de sa sortie le 1er avril. Décryptage du faux et du vrai.

V E R S A I L L E S + N ° 4 3 M A I 2 0 1 1

Les deux vainqueurs ont participé à notre conférence de rédaction le 26 avril, au restaurant L’Entrecôte. Une conférence de rédaction pas comme

les autres, puisque nous avons aussi fêté les quatre ans de Versailles + !

V+43_Maquette_Intérieur_V3 2/05/11 11:38

J'avoue. Nous nous sommes bien amu-sés en rédigeant les vrais/faux

articles du numéro d'avril deVersailles +, sans penser qu'ils pro-duiraient un tel effet. D'abord, bravoà nos deux lecteurs Chantal Rozier-Chabert et Thierry Leprieur, qui lespremiers et ex-aequo nous ontenvoyé la liste des poissons d'avril.Ils ont eu le privilège de participer,comme prévu, à la conférence derédaction du numéro 44, mardi 26 avril ! Bravo à tous les autres lec-teurs qui ont trouvé les vrais/fauxarticles, quitte à parfois en inventerd'autres... jusqu'à mon édito ! Toutesnos confuses également à celles etceux qui ont eu à expliquer à nos lec-teurs que "non, Ikéa ne s'installe pasà Versailles avenue de Paris, et il n'ya pas de concours de montage demeubles en kit place d'Armes". Ouque "non, Kate et William ne descen-dent pas au Trianon pour leur lunede miel, vous ne pouvez pas louer letrottoir en face". Nous espérons sin-cèrement qu'ils ont aussi ri de nosgags, même s'ils leur ont donné unpeu de travail en plus !Les octrois ? Aussi bien ceux ayant

détecté la supercherie que ceux yayant cru mordicus s'accordent surune chose : ce ne serait pas unemauvaise idée ! Il y a bien un péagepour entrer dans Londres, on enparle pour Paris. Alors pourquoi paspour traverser Versailles, puisqu'ilfaut payer pour passer en dessous ?C'était notre idée en le faisant : lan-cer le débat. Il le mérite vraiment !

Versailles + a 4 ans !

Voici maintenant déjà quatre ans queVersailles + s'invite chez vous.D'aucun le collectionne depuis lenuméro 1 (collector), sur la tablebasse du salon. D'aucun l'expédietous les mois à ses parents ex-versail-lais partis prendre leur retraite dansle Périgord. Nous avons mêmes desabonnés courrier à l'étranger !Versailles +, nous ne le répéteronsjamais assez, est d'abord votre jour-nal. Vos idées, suggestions, ques-tions, réactions, tribunes, articles, lefont vivre ([email protected]).En route pour la 5ème !

JEAN-BAPTISTE GIRAUD

É D I T O R I A L

Le sort des utopies :devenir réalités

Extraits de courriers de lecteurs que nous avons reçu :

« Bonjour,[...] Je tenais à vous féliciter de votre initiatived’insérer des articles fantaisistes dans votre édi-tion du mois d’avril. Ce sens de l’humour ne peutqu’apporter fraîcheur et bonne humeur dansune période où les médias se doivent de suivreune actualité guère florissante ni à proprementparler amusante. [...] J’ai noté plusieurs bonnes initiatives touchant ànotre jolie ville sur les années à venir : [...] la créa-tion pour les JO de 2018 de « ski indoor » aucamp des Matelots bien connu des Versaillaispour le dénivelé du terrain. De même, pourmoi qui n’ai plus d’enfants en bas-âge, je me féli-cite de la pétition interdisant les poussettes aumarché, que j’ai moi-même signée, soit suivied’effet. [...] Permettez-moi d’émettre quelquesréserves sur la réintroduction des loups, qui je lecrains, feront fuir les visiteurs (dont moi-mêmeau demeurant) et du même coup n’apprécierontpas à leur juste valeur les panneaux solaires dis-séminés au-dessus des arbres.

Anne Cazaubon »

« Bonjour,Je ne sais si votre article « Portes ouvertes à lalanterne » est un poisson d'avril, en tout cas jevous précise que cette résidence est normale-ment réservée au premier Ministre ! Encore uncoup de Nicolas Sarkosy ! Je ne serais pas

étonné que les habitants de Versailles« paroisse » dont je fais partie aient deschaussures boueuses !

Jean-Jacques Duriez »

« Félicitations pour votre numéro du 1er avril ! Levrai et le faux s’y mélangent si drôlement quel’on commence par s’étonner, puis à douter pourfinalement éclater de rire ! Enfin un peu d’hu-mour à Versailles, merci !

Dominique Gertler »

« Un numéro spécial qui m'a bien fait rire car jedois vous avouer que je suis complètementtombée dans le panneau. Quasi hystériqued'apprendre qu'un Ikea allait voir le jour àVersailles, surprise de voir que le futur coupleroyal allait passer sa lune de miel au TrianonPalace, c'est le retour de la bête qui m'a mis lapuce à l'oreille...

Marie-Axelle Audoux, Chargée de Communication et Production,

TV Fil 78 »

« Merci Monsieur Giraud : je suis de vos fidèleslectrices et j'ai tout particulièrement savourévotre poisson d'avril ... cuisson parfaite ... J'ailu avec intérêt votre éditorial ... quel toupet !!!N'ayant pas eu en main cet exemplaire deCantonales +, je n'étais pas au courant mais j'au-rais sans doute été troublée par sa lecture sanssavoir si effectivement il y avait un lien ou nonavec votre journal ...

Marie-Pierre Coeuignart »


CONSEIL GÉNÉRAL

VOS NOUVEAUX ÉLUS Objectif commun pour les deux nouveaux conseillers

généraux des Yvelines, Marie-Hélène Aubert et Olivier de la Faire : « Fidéliser les électeurs pour inventer

un autre rapport avec la politique ».

Ils sont jeunes. Ils sont enthou-siastes. Ils savourent encore leursuccès aux élections cantonales.

Ils n'en reviennent pas d'avoir arra-ché leur siège à des élus chevron-nés, alors qu'ils se considèrentencore comme des novices en poli-tique. Tous deux se sont bien battus.Mais ils ne sont pas dupes. Ils saventbien qu'on ne déboulonne pas aisé-ment des professionnels de la chosepublique. Ils ont conscience que ladernière consultation du peuple,avec son lot d'abstentions a d'abordtraduit un rejet des partis, autantqu'un désaveu des sortants. Marie-Hélène Aubert n'est pas tout à faitune débutante dans les urnes. Cettefemme élégante, au sourire char-meur, se consacre depuis plusieursannées à la mairie de Jouy en Josas,dont elle est maire adjoint depuis2008. Mère de trois grands adoles-cents, qui poursuivent des études àl'étranger, deux en Grande Bretagneet une en Australie, elle a refuséénergiquement jusqu'ici toute éti-quette d'une formation politique.Olivier de la Faire, conseiller auministère de l'agriculture et père dequatre enfants, s'est engagé, lui,auprès de Christine Boutin, en adhé-

rant à sa formation, qui se situe dansl'orbite de la majorité gouverne-mentale. Mais il tient à garder sonautonomie, en regardant l'UMP avecdes pincettes.Son ambition : rester aussi procheque possible de ceux qui l'ont élu etqui proviennent de toutes les cou-ches de la société, puisqu'à l'issuedu premier tour, il était loin dufavori : il a donc conquis, le diman-che suivant, des électeurs nouveaux,issus d'horizons très différents. Ils'est senti une véritable fonction derassembleur, un rôle qu'il entendconserver, « par une écoute perma-nente de ceux qui m'ont élus et quisouhaitent qu'on leur ressemble ». Ilveut à tout prix éviter de tomberdans un travers fréquent des hom-mes politiques, aveuglés par lesavantages de leur statut et qui s'éloi-gnent progressivement de leur élec-torat.Comment nos deux « héros » ont-ilsété accueillis au sein du Conseilgénéral ? « D'une façon extrême-ment courtoise, avec un Présidentpassé maître dans l'art de la convi-vialité ». Et les affrontements de lacampagne n'empêchent pas d'en-tretenir ensuite des rapports cor-

diaux entre les différents élus, ce quiaugure bien du futur travail en com-mun ».

Recentrer les compétences

du Conseil généralCela dit, à peine entré en fonctions,« on est bombardé dans toute unesérie de commissions, aux fonctionsles plus variées, qui vont des comi-tés départementaux incendie, aujury des maisons fleuries, ou encoreaux commissions d'expulsion deslocataires ». Il faut aussi représenterle Conseil à de multiples cérémo-nies, commémorations, inaugura-tions, célébrations... « Cela donne letournis », concède Marie-Hélène, quicraint de se laisser embarquer dansun carrousel qui ne lui permetteplus de réfléchir autant qu'elle lesouhaiterait. Or, elle a bien l'inten-tion d'imprimer sa marque, avecl'enthousiasme de la nouvelle élue.Elle a de grandes ambitions. Ellevoudrait « recentrer les compéten-ces du Conseil Général ». Celui-ci adéjà suffisamment de charges. Il nepeut pas répondre à toutes les solli-citations dont il est l'objet. Il se voitparfois obligé de réduire ses aidesdans des domaines où celles-ci sontvitales pour les bénéficiaires, alorsque d'autres manifestations de sasollicitude ne seraient pas indispen-sables. « Le clientélisme fait trop deravages au sein des partenaires duprivé ou du public : il faut absolu-

ment le réduire », affirme avec forceMarie-Hélène. Est-il si facile de résis-ter ? Elle confesse qu'elle est encoretrop jeune dans le Conseil pour par-venir à élaguer et elle préfères'adonner à son grand dessein« priorité au social », d'autant queselon elle, le Conseil a « durci » sonaction, en raison de la crise et descharges supplémentaires que l'Etatlui impose. Le logement social estpour elle essentiel, mais sa distribu-tion devrait être revue : elle préco-nise de lier les attributions d'appar-tements en fonction du revenu réeldes occupants, ce qui permettrait delibérer certains logements, mais elleadmet que cela ne relève pas néces-sairement des attributions duConseil général.

Mettre l’accent sur l’associatifNos deux élus sont pleins de projets.Mais comment les réaliser enpériode de crise économique etfinancière? Où trouver les écono-mies ? Pour Olivier de la Faire, l'ac-cent doit être mis sur « l'associatif,principal levier de l'action collectiveet qui, globalement, ne coûte pastrès cher ». Il faut « arrêter le saupou-drage » en faveur des associations,faire des choix ». Olivier est en trainde « monter une équipe pour tra-vailler sur les dossiers ». Il a « unegrande volonté d'agir », encore faut-il connaître les problèmes à fond. Il areçu, comme ses collègues, les pro-positions concernant le prochain

budget. Il a constaté que les dépen-ses sont supérieures aux recettes.Mais il ne peut encore en tirer desconclusions. Marie-Hélène est pru-dente également, tant qu'elle n'a puapprofondir les questions. Du moinsest-elle plus catégorique sur certainscrédits comme ceux qui ont étéaccordés à la filière automobile etqui « heureusement touchent à leurfin ».Tous deux sont convaincus de l'in-fluence qu'exercent aujourd'huiInternet et les réseaux sociaux dansle déroulement des élections. Cela acertainement joué en leur faveur,pensent-ils. « Désormais, il n'y a plusde situations acquises. Tout peutêtre remis en question. Il faut fidéli-ser la population par des contactsréguliers ». Les deux collègues vontcontinuer de tenir leur blog de cam-pagne. Les réunions publiques gar-dent leur sens, à condition d'êtreespacées et de faire un point avecles électeurs avec lesquels on auramaintenu un dialogue permanent.D'une seule voix, ils lancent « il fautfaire la politique un peu autre-ment ». « Un peu », parce qu'ils seveulent modestes ; ils refusent lesfanfaronnades. Ils sont conscientsdu poids des habitudes et aussi d'unmanque d'expérience de leur part,malgré leur succès dans les urnes.Leur dynamisme plaide pour eux,avec leur volonté de ne pas se cou-per des électeurs, mais au contrairede susciter un courant permanentde bonnes volontés au service dubien commun.

MICHEL GARIBAL

versaillescité

Flavien Bazenet (Versailles Sud)Après une longue campagne sur le terrain, je tiensà remercier chaleureusement tous les électeursdu canton qui m’ont soutenu lors de ce premiertour. Notre résultat de 6,62 % sur le canton est trèsencourageant. Une pensée spéciale revient à monéquipe, qui a participé à cette magnifique aven-ture électorale. Un contexte particulier a trans-formé cette élection locale en un scrutin national,avec des enjeux qui dépassaient de très loin ceuxde notre canton. Cette élection est une étapedans mon engagement local et celui de monéquipe, qui reste mobilisée. Nous travaillons déjàà vos côtés pour préserver notre cadre de vie.Nous continuons de lutter pour réduire les nui-

sances qui touchent notre canton, et nous reste-rons vigilants concernant les projets d’urbanismenon raisonnables qui apparaissent dans nos com-munes. Nous avons désormais de solides perspec-tives d’avenir dans les Yvelines. Nous donnonsrendez-vous aux électeurs pour les prochaineséchéances et restons à leur disposition.Je conti-nuerai à apporter un nouveau souffle dans lesYvelines. Merci encore à tous.

Dominique Touly (Versailles Nord-Ouest)Les électeurs du vote "Dominique Touly, FrontNational" aux élections cantonales 2011 deVersailles Nord-Ouest ont exprimé à 14% unevolonté de véritable changement.

Je les en remercie doublement pour la confianceaccordée et pour l'espoir qu'ils laissent entrevoiren 2012. Ce vote est une voix qui porte au-delà dudépartement des Yvelines, elle est entendue àParis, dans les régions et dans le pays tout entier,enrichie de celle des autres français assoiffés dumême espoir. C'est comme une corne de brumeutilisée par la Marine dont le signal sonore est unappel à la vigilance vers un changement de capimmédiat.

Arnaud Mercier (Versailles Sud)Le 20 mars dernier je me suis présenté à vos suf-frages sur le canton de Versailles Sud. Je tiens àremercier les électeurs qui m’ont fait confiance.

Hélas, peu de versaillais se sont déplacés, et parmiceux qui sont allés voter, certains se sont laisséstenter par le vote extrémiste. Espérons que noussaurons à l’avenir, nous, démocrates, mieuxconvaincre. Axant ma campagne sur le dévelop-pement économique, la baisse du chômage et lesocial sans assistanat, je continuerai à travaillerdans ces domaines en tant que Président du clubde chefs d’entreprise de Versailles et Président dela Mission Locale Intercommunale. La ConseillèreGénérale qui vient d’être élue étant membre decette Mission Locale, j’espère que sa voix seraentendue pour que les jeunes soient enfin soute-nus par le Conseil Général, et pas uniquement parles villes.

Remerciements


5Versaillespeople

Dans le film « Coup d'éclat »,dans les salles depuis le 27avril, Catherine Frot inter-

prète un capitaine de police quipasse la majeure partie de sontemps à traquer les sans-papierset clandestins. Une policière,endurcie par une souffrancecachée, « qui se tape le sale bou-lot » sans états d'âme apparents.Jusqu'au jour où elle va rencon-trer une jeune prostituée et sonfils en détresse. « Sa vie va retrou-ver un sens qu'elle a perdu, c'estun chemin vers la lumière, unretour vers l'humanité. Avec cedéclic, mon personnage va serebeller, ne plus accepter ce

qu'elle reprouve, quitte à sortir dela légalité », explique l'actrice.Actrice qui d'ailleurs, a débuté saformation sur les planches duthéâtre Montansier, à Versailles !« De belles années, importanteset riches ». Voici commentCatherine Frot qualifie son pas-

sage dans la cité royale. Dans sajeunesse, elle déménageait tousles trois ans, de part la professionde ses parents. La jeune fillearrive à Versailles en milieu declasse de troisième ; sa mère étaitalors surveillante des études aulycée Marie Curie.

Le désir du théâtreÉlève au collège Rameaux,Catherine Frot découvre le théâ-tre à l'âge de 14 ans et s'inscrit auConservatoire de Versailles. Elle yreste quatre années, « pleinesd'expériences formatrices ». Ainsise développe son amour du théâ-tre. L'actrice a alors la chance d'avoirpour professeur la célèbreMarcelle Tassencourt, directricedu théâtre Montansier. CatherineFrot garde un très beau souvenir

de cette forte personnalité :« C'est elle qui m'a donné le désirdu théâtre. Marcelle Tassencourtétait une figure très marquante,impressionnante même, habitéepar une véritable flamme qu'ellesavait transmettre avec passion.Je me souviens d'une femme horsdu commun certes, mais aussihors du temps, semblant venird'une autre époque, mêmed'avant guerre », raconte-t-elle. Après l'obtention du bac, tou-jours animée du même feu,Catherine s'inscrit à l'école de larue Blanche et entre plus tard auConservatoire national de Paris.C'est le début d'une très belle car-rière, autant au théâtre qu'aucinéma d'ailleurs. D'autres lieux habitent les souve-nirs de Catherine Frot. Jeune filletrès sportive, gymnaste émérite,elle fréquentait assidument le

stade Montbauron. Elle n'oubliepas non plus le parc du château,son lieu de promenade favori : àbicyclette ou en mobylette, elleen a arpenté toutes les allées. Est-elle revenue ? « Jamais ! »Habituée à changer souvent deville, l'actrice n'éprouve pas lebesoin de revenir.Et puis, ses projets s'enchainenttellement vite. Elle est désormaisdans le sud de la France pour untournage qui a commencé débutmai, avec André Dussolier et sousla direction de Pascal Thomas.Pour la quatrième fois, elle joueradans une nouvelle adaptationd'Agatha Christie. Réjouissonsnous, nous ne sommes donc pasprêts de perdre de vue cette belleactrice !

VÉRONIQUE ITHURBIDE

Catherine Frot, dans tous ses éclatsL'actrice Catherine Frot, à l'affiche du film « Coup d'éclat »,

dans les salles depuis le 27 avril, a fait ses premiers pas sur scène... au théâtre Montansier à Versailles ! Rencontre.

Catherine Frot et Versailles : de belles années d'adolescence !


6 Versaillesstory V E R S A I L L E S + N ° 4 3 M A I 2 0 1 1

Saviez-vous que c'est unVersaillais, Oscar Legris,(1844-1911) qui est à

l'origine de la station balnéaired'Etables-sur-Mer, dans lesCôtes d'Armor en Bretagne ?Marié à Victoria, la fille d'unentrepreneur de travaux publicsdu château de Versailles, il estinstallé dans l'Oise, où il tientd'abord un petit commerce detype supermarché. Sa fortunecommence en faisant des petitssachets de teinture pour lesfemmes, qui voulaient teindreleurs tabliers en bleu. Quelquestemps plus tard, à la suite d'unvoyage en Kabylie, ayant vu lesfemmes faire des teintures detoutes les couleurs, les Legriss'installent à Versailles et y fon-dent une usine de teinture tex-tile dans le quartier desChantiers : « La Kabiline ». Cefut un succès !En 1878, ayant fait fortune,

Oscar Legris s'intéresse à l'in-dustrie balnéaire. Passant desmoments de villégiature àEtables-sur-Mer, il voulut ycréer une station balnéaire derenom, à l'image de Saint-Quay,plage sur laquelle se donnaientdepuis longtemps des bains depieds chauds. Bien que ne dis-posant pas de véritable site por-tuaire, Etables-sur-Mer disposed'une belle façade maritime ;elle possède un linéaire côtierd'une quinzaine de kilomètrescomposé de deux plages princi-pales, dont la plage desGodelins, insérée entre desfalaises escarpées.Legris achète donc tous les ter-rains qui bordent la falaise et,entre 1890 et 1900, il financel'aménagement d'un quai auxGodelins, qui porte aujourd'huison nom. Il y fait édifier desescaliers d'accès et ensuite qua-tre-vingt-cinq cabines en bois,

avec un service de bains chaudsdans des salles équipées de bai-gnoires en fonte émaillée. Àl'aide d'une pompe, il fallaitfaire monter l'eau dans unechaudière chauffée au bois. Lesbains coûtaient cent sous, lesbains de pieds deux sous. Véritable promoteur, il perce unréseau de voies nouvelles sur lesterrains achetés et aménagetout un quartier : le lotissement

du Domaine des Grottes. Il yfait construire, dans un premiertemps, dix-huit villas (dont lasienne), de tailles différentesmais de conception identique,avenue Victoria, boulevardLegris et rue du Cdt Charcot. Illoue chaque maison meublée,avec une cabine de bain sur laplage. En 1900, tout est réalisé.

Par la suite, Legris va aussi ven-dre les terrains du lotissementpour qu'y soient édifiées denouvelles villas « sous la seulecondition de construire dans uncertain délai et selon des nor-mes identiques » ; chaque villadevant porter un prénom com-mençant par les lettres de l'alpha-bet. Ainsi les petites villas de l'ave-nue Victoria se prénommentAmélie, Béatrix, Charlotte,Denys, Elisabeth, Flore, etc... En1906, Legris vend un terrain pourconstruire l'hôtel Bellevue et l'hô-tel de la Plage.

Station détruitepar les guerresOscar Legris mourut en 1911d'un accident de voiture. Troisans après, la période de la belleépoque de la plage prit fin, carla guerre 1914-1918 paralysatoute la station. Après laPremière Guerre Mondiale, lesaffaires reprirent un peu, maisune baisse régulière de fréquen-tation s'amorça, les estivantsboudant Etables. Il fallut l'ins-tauration des congés payés pourredonner vie à la station. Maisla Seconde Guerre Mondialeporta un dernier coup dur à laplage des Godelins : lesAllemands voulant rester maî-tres des côtes, abîmèrent lescabines et plantèrent des pieuxdans le sable pour empêchertout débarquement. Les plages,minées, devinrent interdites. De la Belle Epoque des Legrisont survécu la Villa Persé-véranza, appelée communé-ment « Château Legris », le beaucalvaire offert par la familleLegris en 1922 qui se trouvaitalors sur la route qui descendaux Godelins, placé aujourd'huiun peu plus bas dans le premierparking de la plage, et les joliesvillas qui, identiques et rectili-gnes, donnent un aspect coquetà l'avenue baptisée avenueVictoria en 1930, par recon-naissance envers MadameLegris. BD

L E S A V I E Z - V O U S ?

UN VERSAILLAIS À L’ORIGINE DE LA STATION BALNÉAIRE BRETONNE D’ETABLES-SUR-MER


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On a tant de goûts à partager

Versaillesstory 7

Le dimanche 18 mai 1924, lerégent d'Ethiopie, sonAltesse Impériale et Royale

le Ras Tafari (qui se traduit par

« celui qui est craint ») Makonnen,en visite officielle en France,arrive au camp de Satory. Il estaccompagné de sa suite de hautsdignitaires, et de M. Lagarde,ancien ministre de France enÉthiopie sous Ménélik II, queMakonnen connaît bien, puisqueson père en avait fait son parrain.Il a été reçu dans la cour de lacaserne du 503ème régiment dechars d'assaut par le GénéralFabia, commandant d'armes, legénéral commandant l'école deSaint-Cyr, le représentant du pré-fet, son chef de cabinet et lemaire de Versailles M. de Saint-Mleux. Puis sur le terrain militairede Bois-Robert, le prince héritiera assisté à une manoeuvre combi-née de chars d'assaut, d'infanterieet de mitrailleuses. Très intéresséet en un excellent français pur detout accent, le prince a demandédes détails sur les chars au colo-

nel dirigeant la manoeuvre. Lecortège a ensuite quitté le campde Satory pour se rendre aumusée de l'artillerie situé entreles deux manèges à Versailles.Après un déjeuner au TrianonPalace, auquel ont assisté diffé-rents officiers, ainsi que desreprésentants du préfet de Seineet Oise et le maire, le prince avisité le château et les Trianonset assisté au jeu des grandeseaux.

La veille, il avait déposé unepalme d'ivoire sur la tombe dusoldat inconnu, sous l'Arc deTriomphe, surmontée du moaanbessa, le lion conquérant, sym-bole du pouvoir impérial éthio-pien, et d'une couronne. Il rendaitpar ce geste hommage au com-bat de la France, auquel l'Ethiopies'est rallié en 1918, sans toutefoisavoir engagé des troupes dans le

conflit. À cette date, c'estl'Impératrice Zaoditou (Zäwditu)qui règne, mais Makonnen, soncousin et héritier, est accueilliavec tous les honneurs dûs à sonrang de chef d'Etat en visite offi-cielle à l'étranger.

La vision politique de l'impéra-trice est très différente de celle duprince : soutenue depuis le débutde son règne par l'Eglised'Ethiopie, Zaoditou est trèsconservatrice et croit en la néces-sité de préserver avant tout la tra-dition éthiopienne. Elle s'occupeainsi principalement des activitésreligieuses, en faisant construirede nombreuses églises, et sedétourne peu à peu des activitéspurement politiques, laissant unpouvoir accru à Makonnen surces sujets. Ce dernier cherche à« moderniser » le pays croyant enla nécessité de s'ouvrir vers les

alliés pour pouvoir faire survivrele pays. Il est soutenu dans cettevoie par les jeunes de la noblesse.Un collège moderne, TafariMakonnen, une imprimerie et unhebdomadaire diffusant la voiedu pouvoir sont créés à cetteépoque. Le prince supprime éga-lement une pratique trèsancienne, l'esclavage dansl'Empire, par des décrets pris en1918 et 1923. L'Éthiopie entreainsi, sous l'impulsion du prince, à la Société des Nations le 28 décembre 1923. Tafari s'em-ploie à consolider les relationsinternationales afin de préserverl'indépendance du pays.

BÉNÉDICTE DESCHARD

Sources : Nouvelles de Versailles, 22 mai 1924 ; L'Echo de Versailles et de Seine-et-Oise, 22 mai 1924

U N J O U R U N E H I S T O I R E

Le 18 mai 1924 : le Ras Tafari à Versailles


Avec ses trois rangées d’assises, le Grand C4Picasso peut accueillir confortablementjusqu’à sept passagers. La deuxième rangée

de sièges dispose d’assises indentiques et indépen-dantes. La troisième rangée de sièges permet d’ins-taller deux passagers adultes qui bénéficient d’unplancher creusé, améliorant l’espace pour les jambeset le confort global. Les sièges de la deuxième et dela troisième rangées sont escamotables en un seulcoup de main, sans avoir à retirer les appuis-tête et àsortir les sièges du véhicule. En plus des rangements

traditionnels, le Grand C4 Picasso possède quatrerangements fermés de grande capacité (dont unréfrigéré) sur la planche de bord (option) et des ran-gements complémentaires sous les sièges avant etarrière. Le véhicule possède également sept airbagssérie pour une protection optimale de tous les pas-sagers : deux aribags frontaux, deux airbags latérauxet deux airbags rideaux. En option, un toit vitrépanoramique « Plein Ciel » de 1,2m2, le plus large desa catégorie (1,04m).

En 2010, Versailles + n°31 vous proposait un comparatif des monospaces 7 places. En 2011, nous nous sommes interessés aux breaks et monospaces compacts, toujours à 7 places... Pour en finir avec lesvieilles cathomobiles dans les rues de la ville !

Les voitures familiales ont le vent en poupe... et pas qu'auprès desfamilles ! Les monospaces et les breaks, de plus en plus petits maistout aussi pratiques - si ce n'est plus - et moins polluants, séduisent

aussi bien les particuliers que les entreprises, qui en font leur premier choixpour leurs véhicules de fonction. Critère numéro un : le gage de sécurité.Conçus pour les déplacements en famille, les familiales assurent une vérita-ble sensation de confort, de sûreté et de tranquillité. Et le nouveau mode decalcul de la TVS (taxe sur les véhicules de société), instauré par la loi definances de 2006, ne fait pas de cadeau au gros pollueurs. Aujourd'hui, lesconstructeurs automobiles essaient de plus en plus de marier écologie etéconomie, et les clients ont fait des taux d'émission de CO2 l'un de leurs pre-miers critères de choix pour l'achat d'une nouvelle voiture. Alors si pourvous la famille s’agrandit ou vous pensez tout simplement qu'il est temps dechanger de véhicule... la tâche ne va pas être aisée, entre tous les modèlesqui existent ! Versailles + répertorie pour vous quatre voitures familiales septplaces dans ce dossier spécial. Présentation.

* Les consommations indiquées le sont pour le modèle Diesel, avec le moteur d'entrée de gamme, en consommation mixte. Pour le volume du coffre de chaque véhicule, = 50 litres.

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à partir de 22 700 €(1)

Toyota Verso

Citroën Grand C4 Picasso

La Toyota Verso offre confort, dyna-misme et modularité, aussi bien encinq places qu’en sept places. Les siè-

ges sont escamotables sous le plancher enun clin d'œil, libérant un espace de charge-ment parfaitement plat. L’intérieur se veut « lounge » et la modula-rité astucieuse. Pas moins de quatorze ran-gements sont répartis dans l’habitacle :boîte à gants compartimentée et réfrigéréeà l’avant, deux trappes sous le plancher et des bacs de portes pour les passagers de la deuxième banquette. Un rangementsous le plancher du coffre peut accueillirjusqu’à trois packs de six bouteilles d’1,5 litres. Question sécurité, la Verso est équipée de

sept airbags :deux airbags fron-taux et latéraux àl’avant, un airbagprotège genouxpour le conduc-teur et des air-bags rideaux qui courent sur toute la lon-gueur de l’habitacle, jusqu’à la troisièmerangée. Le véhicule est équipé du système de frei-nage ABS, et d’un répartiteur électroniquede la force (EBD), pour éviter le blocage desroues en cas de freinage. En option, possi-blité de toit panoramique vitré.

(1) En version Diesel, sept places

. Longueur : 4m59

. Largeur : 2m10

. Hauteur : 1m69 (1m71 avec les barres de toit). Réservoir carburant : 60 litres. Volume du coffre en mode 7 places* :

. Consommation* : 4,8 litres / 100 Km. Taux d’émission de CO2 : 125g/Km

à partir de 25 200€

FAMILIALES : LE MATCH 2011

. Longueur : 4m44

. Largeur : 1m79

. Hauteur : 1m62

. Réservoir carburant : 55 litres. Volume du coffre en mode 7 places*:

. Consommation* : 5,3 litres / 100 Km. Taux d’émission de CO2 : 139g/Km


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207 CC 1.6 HDI 110 Sport

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9 800

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Pour plus de liberté, tous les sièges sereplient individuellement afin d’adap-ter facilement la Peugeot 5008 au

nombre de passagers et à leurs bagages.Les sièges de deuxième et troisième rangs(option) se rabattent afin de laisser place àun plancher plat pour un coffre encore plusspacieux. L’habitacle de la 5008 recèle unemultitude de volumes de rangement astu-cieux, pour toute la famille. À l’avant, lagrande console centrale d’un volume de10,5 litres, équipée d’un porte gobelet, estventilée d’air frais. On peut y ranger à la ver-ticale deux bouteilles d’un demi-litre. À l’ar-rière, au deuxième rang, les passagers profi-tent de rangements aménagés dans le plan-cher ainsi que de bacs de portes. Avec son toit

panoramique en verre (option), et sonimmense pare-brise, la surface vitrée de 5008 peut atteindre 3.39m2, offrant à chaque passager une sensation unique de luminositéet d'espace pour plus de confort pendant lestrajets. Des airbags protègent les passagersde la 5008 à tousles rangs, y com-pris le troisième(en option). Dispo-nible en série ouen option, selon lesversions, l’affichagetête haute permetd’avoir les informa-tions de conduitesans quitter lesyeux de la route.

Dacia Logan MCV à partir de 12 700 €(1)

Disponible en version cinq ou septplaces, l’espace généreux de laLogan MCV de Dacia permet à

chacun, adulte ou enfant, de voyagerdans les meilleures conditions, qu’ilssoient assis sur la deuxième ou la troi-sième banquette (banquettes rabattableset extractibles). L’accès au coffre de laLogan MCV est facilité par un seuil dechargement bas et par deux portes asy-métriques (1/3-2/3). Combiné avec l'ABS qui permet d'éviter leblocage des roues, l'AFU (Assistance auFreinage d'Urgence) permet de garder lecontrôle de la trajectoire en cas de frei-nage et optimise les distances d’arrêt.Tous les passagers bénéfi- cient d’unéquipement de sécurité complet : ceintures trois points,appuis-tête, airbagsfrontaux avant(conducteur

et passager) etairbags latérauxavant (enoption selonversions). Grâce à sa fiabi-lité au meilleurniveau, DaciaLoganMCV est garan-tie trois ans ou 100 000 kilomètres (au premier des deuxtermes atteint).

(1) En version Diesel, sept places

. Longueur : 4m53

. Largeur : 1m84

. Hauteur : 1m63

. Réservoir carburant : 60 litres. Volume du coffre en mode 7 places :*

. Consommation* : 5 litres / 100 Km. Taux d’émission de CO2 : 135 g/Km

Peugeot 5008

. Longueur : 4m45

. Largeur : 1m74

. Hauteur : 1m63

. Réservoir carburant : 50 litres. Volume du coffre en mode 7 places* :

. Consommation * : 4,8 litres / 100 Km. Taux d’émission de CO2 : 127g/Km

à partir de 24 400 €


V E R S A I L L E S + N ° 4 3 M A I 2 0 1 110 Versaillespratique

Crée en 1985, le centre commercialUsines Center regroupe aujourd'hui140 boutiques, pour plus de 500marques. Le principe reste inchangédepuis le début : fins de séries, sur-stocks et invendus des précédentescollections… des milliers d'articlessont vendus avec des réductionsallant de 30 % à 50 %, par rapportau circuit classique de distribution.Régulièrement, de nouvelles gran-

des marques rejoignent le centre,comme Manoukian, Salamander,Garella Gallery, Elizabeth Stuart,Salons Center… Cette année, le cen-tre a accueilli les boutiques Promod,Optical Discount et Arkétis (bouti-que de décoration).« Le secteur de la mode enfant et dela puériculture plaisent beaucoup »,affirme le président StéphaneAssuline. « Usines Center est le seulcentre commercial à avoir une offreaussi large. » Récemment, les ensei-gnes pour enfants Jacadi, Catimini

et Go shoes ont pris place au pre-mier étage, dédié à l'équipement dela personne.

Ventes FlashTous les dimanches, depuis 25 ans,le centre organise ses « ventesflash ». Entendez, « bonnes affaires ».Pendant dix, vingt ou trente minu-tes, un pourcentage de réductionest accordé sur telle ou telle bouti-que. L'information est signalée aumicro... Il faut être attentif ! « Lesclients adorent le principe et

affluent en masse dans la boutiqueannoncée. A chaque fois, on remar-que un boom des ventes. »Dans les semaines à venir, le centrecommercial va être rénové à l'inté-rieur et à l'extérieur, pour être « plusaccueillant, lumineux et plus confor-table ». Il accueillera aussi de nouvel-les marques et de nouveaux restau-rants.

Usines Center : 78740 Villacoublay

du mercredi au vendredi de 11h à 20hles samedi et dimanche de 10h à 20h

www.usines-center.fr

CONCOURS DE BALCONS FLEURIS

Pour permettre un autre regardsur le patrimoine des « bara-ques » des Carrés Saint-Louis,construites en 1736, le conseilde quartier et l'associationd'animation culturelle invitentles habitants et les commer-çants à fleurir leurs balconsd'avril à octobre. Le photogra-phe du carré à la terre sera misà contribution lors du concoursphotos de ces balcons fleurisqui sera lancé par un nouveautract début septembre. Des prixseront décernés et pour les bal-cons et pour les photos quiseront ensuite exposées : habi-tants des « Carrés » à vos truel-les !

FORUM ENTREPRISESDÉFENSELa nouvelle édition du Forum entre-prises Défense (FED) se déroulerales 18 et 19 mai, au quartierIngénieur Général Jayat à VersaillesSatory. Cette douzième éditionmarque les 21 années d'existencede ce salon de proximité, qui consti-tue le carrefour d'affaires privilégiédes donneurs d'ordres et fournis-seurs de la Défense. Cette biennalefacilite depuis sa création la mise enrelation entre les acheteurs de ladéfense et le monde de l’entreprise.Plus de 2 500 visiteurs professionelssont attendus.

LE PRINTEMPS DU COMMERCEPlus de 350 commerçants répartisdans tous les quartiers de Versail-les ont souhaité participer à l’ ani-mation et promotion du com-merce de la ville. Du 14 au 28 mai, vous recevrez des ticketsà gratter dans les les boutiquesparticipantes, signalées par unevitrophanie verte à fleur sur leursvitrines. De nombreux cadeaux etbons d’achat sont à gagner.

www.versailles-commerces.info

Ce ne sont pas les Jeux Olympiques, mais ilsemblait important à la ville d'être associéeaux Olympiades du Vivre ensemble.Rencontre sportive à Montbauron, lesOlympiades du Vivre ensemble vont voir seréunir sportifs valides et/ou non valides le 28 mai de 9h à 17h. Organisée par la directiondes Sports de la Ville de Versailles etl'Association Sports et Loisirs de l'Adapei desYvelines, en partenariat avec Handisport, leSport Adapté des Yvelines et certaines associa-tions sportives de la ville, les Olympiades duVivre Ensemble constituent une occasion uni-que de poser un regard nouveau sur le handi-cap, le temps d'une grande journée sportive.

Versailles + : Pourquoi la ville a-t-elle tenu à participer à cet évènement ?Annick Bouquet : Au départ c'est l'Adapei quiest à l'origine de cet évènement. Ils m'ontcontactée l'année dernière en se souvenantque ce type de rencontre avait déjà eu lieu il ya plusieurs années. L'idée étant bonne, nousavons organisé les premières Olympiades duVivre ensemble l'année dernière. Un très beausuccès. Le mot qui revenait parmi les partici-pants c'était : « Que du Bonheur ».

V+ : Cette année, c'est plus grand, plus loin maistoujours tous ensemble.AB : Oui, le but des Olympiades est de mon-trer qu'on peut vivre ensemble et que le sportpermet de mieux comprendre l'autre grâce auxvaleurs qu'il véhicule. Cette année les associa-tions sportives sont plus impliquées et plusnombreuses. À la mairie, notre but est bien defaire comprendre à ces associations qu'il fautintégrer les handicapés dans les clubs. Pastrop, car c'est compliqué mais c'est importantpour l'ouverture d'esprit et le développementdes jeunes.

V+ : De quelle manière la ville peut-elle apporterson soutien à ce type d'évènement ? AB : Pour ce genre d'évènement, la mairieoffre ses infrastructures. Mais ce n'est pasrien. La piscine de Montbauron, par exemple,est prêtée grâcieusement. Elle est ouvertejuste pour nous. Et nous disposerons des deuxbassins, contrairement à l'année dernière, où ily en avait un pour le public car la piscine étaitrestée ouverte.

V+ : Des épreuves mixtes ?AB : Oui, c'est simple. Dans les épreuves deponeys, le valide est à terre et guide l'animalquand la personne en situation de handicapest sur le poney. Dans la piscine c'est pareil, ily a des relais entre équipes mixtes de valides etd'invalides. Le but est d'être ensemble. Quoide mieux que de mixer tout le monde?

V+ : Outre cette compétition, que fait la ville pourpromouvoir le sport auprès des handicapés ?AB : Il n’y a que cette journée, mais beaucoupd'associations ont été sensibilisées. Le hand-ball et le rugby, par exemple, sont très pré-sents et réagissent sur l'intégration de handi-capés dans les clubs. Les clubs doivent adapterleur sport. L'escalade par exemple doit êtreadaptée aux handicapés. Mais une fois qu'on acompris et que l'on met en place les structures,tout le monde en sort grandit.

V+ : On attend des sportifs de haut niveau ?AB : Pour les sportifs de haut niveau, c’estcompliqué car nous n’avons pas de moyens.J'ai quelques contacts avec des militaires quiconnaissent des grands sportifs reconnus.Nous devrions avoir aussi certains sportifs dehaut niveau handicapés. Mais pour le momentje ne peux pas vous donner de noms.

V+ : Il y a une tom-bola en finde journée,quel sera le gros lot ?AB : Troisbaptêmesde l'airsont à gagner, des baptêmes de poney et deplongée. Phébus offrira un abonnement d'unan et Décathlon proposera aussi des lots.

V+ : Vous organisez un autre évènement pouramener le sport dans les quartiers.AB : À Jussieu, le 18 juin, nous organiserons lajournée des quatre ballons : foot, hand, rugby,basket. Nous voulons amener les valeurs dusport dans les quartiers. Tout l’après midi, il yaura des démonstrations et des épreuvesautour de ces quatre sports.

PROPOS RECUEILLIS PAR TUGDUAL DE DIEULEVEULT

Les épreuves se dérouleront au stade de Montbauron et à la piscine de Versailles

Athlétisme : course à pied, saut en longueur, lancerde balle, course relais, course d'obstacles, course

en fauteuil. Judo, parcours gymnique, frisbee, hand-bike, mini-golf, jeux en VTT, mur d'escalade, tennis

de table ; sports collectifs : basket, rencontre defootball ; piscine : longueur de natation (grand bas-

sin), parcours aquatique ; équitation : jeux à poney, équithérapie

10h - Début des épreuves12h30 - Pique-nique, (les équipes

apportent leur repas)14h - reprise des épreuves.

16h - Défilé des équipes en fanfare ! Puis remise des médailles et trophées,

grande tombola et grand goûter offertpar les organisateurs.

Les Olympiades du Vivre Ensemble reviennent à Versailles, le 28 mai. La conseillère municipale chargée des sports,

Annick Bouquet, a répondu à nos questions.

Olympiades du Vivre ensemble, deuxième édition

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Concessionnaire du château deVersailles, Versailles Events orga-nise les visites guidées dans le

parc en Segway - ceux-là même queJames Bond utilisera peut-être dansquelques mois pour le tournage du pro-chain épisode de la saga ! - mais est aussil'opérateur du petit train qui fait visiterla ville pendant la haute saison aux tou-ristes.Mais Versailles Events est surtoutconnue pour ses courses au trésor. Raressont les Versaillais qui n'ont pas croisédes groupes de joueurs en ville, parexemple à la recherche d'un messagesecret caché dans un pain en forme delys, acheté chez un boulanger complice...L'an dernier, des entreprises commeThalès, BNP Paribas, TNS Sofres, Canal

+ et d'autres ont confié leurs opérationsd'incentive ou de team-builiding àVersailles Events, avec parfois jusqu'àplus de 150 participants simultané-ment. Lauréat du concours d'entrepri-ses PM'UP fin 2009, organisé par leConseil Régional d'Ile-de-France,Versailles Events est assuré d'un soutiende la région pendant trois ans sur tousses projets d'investissement et de déve-loppement.Une caution accordée à seulement189 entreprises. Malgré la crise qui afortement impacté les secteurs du tou-risme et de l'événementiel en 2009 etencore en 2010, le chiffre d’affaires esten croissance, et la clientèle profession-nelle représente désormais plus de 80 % de son activité, contre seulement

30 % en 2008. Versailles Events sou-haite ouvrir son capital à des investis-seurs versaillais, pour l'accompagnernotamment dans son projet de déména-gement dans de plus grands locaux etplus adaptés (bureaux, espace d'accueilde la clientèle, mais aussi stockage d'unmatériel vaste, composée d'une flotte devingt Segways, trente vélos électriqueset tous les accessoires et costumes pourles courses au trésor). Deux businessangels versaillais accompagnent la jeuneentreprise, fondée fin 2007, ainsi quequelques particuliers de la cité royale etd'alentour. On trouve aussi à son capitaldes entrepreneurs de renom commePierre Kosciusko-Morizet, le présidentfondateur de Price Minister, Sandra

Legrand, la présidente fondatrice deCanal CE, ou encore Sophie deMenthon, fondatrice de Multilignes, etaujourd'hui présidente du mouvementpatronal Ethic.Versailles Events, c’est enfin une équipe,avec des salariés fidèles, présents depuisle début de l’entreprise, et une chefd’agence, Carole Hervé-Besançon, fortede dix ans d’expérience dans l’événe-mentiel. Un projet d'entreprise auquel ilest facile pour un investisseur d'adhérer,avec une offre identitaire, forte et incar-née !

MARGUERITE BUNEL

Contact investisseur chez Versailles Events(Carole Hervé-Besançon): 06 63 74 20 22

[email protected]

ISF - défiscalisationVersailles Events, une PME qui fait bouger Versailles Parmi les entreprises versaillaises qui ont ouvertleur capital dans le cadre de la loi TEPA aux assujet-tis à l'ISF, on trouve la société Versailles Events.

Versaillesbusiness 11


Versaillesculture12

o Extensions tentaculaires > Exposition contempo-raine d'Alexis Tricoire. Du lundi 2 mai au mercredi 13juillet - La Maréchalerie. o D'Ile en Iles ... > Exposition de peintures de Vincent.Du mardi 3 au dimanche 15 mai - Carré à la Farine. o Identité > Exposition des sculpteurs FernandoQuintero et Fernando Soares. Du jeudi 5 au jeudi 19mai - Ecole des Beaux-Arts de Versailles. o Les marbres en trompe l'œil dans la décoration >Conférence et démonstration organisées par l'Office deTourisme de Versailles. Lundi 9 mai- Ecole Sablé. o Racine de Swing et K-Mos 360 > Concert jazzmanouche et jazz fusion. Mardi 10 mai - Le Saint Claire. o Choeurs d'enfants et répertoire contemporain >Mardi 10 mai - Conservatoire de Versailles. o Dimitri Naïditch > Concert de jazz. Mardi 10 mai - LaRoyale Factory. o Trace et Livingstone > Concert rock. Mercredi 11mai - El Rancho. o Next et The Hybrid Sway > Concert funk et jazz.Jeudi 12 mai - La Royale Factory. o La butte de Picardie et le pavillon des filtres >Visite-conférence organisée par l'Office de Tourisme deVersailles. Vendredi 13 mai - UFR des Sciences del'UVSQ. o Jagas et El manou > Concert chanson/rock et chan-son/reggae. Vendredi 13 mai - Le Mylord. o Pascal Coulan > One man show humoristique.Vendredi 13 mai et Samedi 14 mai - La Royale Factory.

o Triathlon en Duo 2011 >Organisé par l'Association Valentin Haüy. Samedi 14mai - Château de Versailles (parc et Grand Canal). o La Nuit des Musées au Musée Lambinet > Sur surle thème "Le XVIIIe en coulisse". Samedi 14 mai - MuséeLambinet. o Kaly Live Dub et Brain Damage > Concertdub/électro/rock. Samedi 14 mai - Théâtre Montansier. o La Nuit des Musées au Château de Versailles >Nuit et bosquets, un bestiaire à Versailles. Samedi 14mai - Château de Versailles. o Cercle Suédois > Concert du French JazzConnection. Lundi 16 mai - La Royale Factory. o Le quartier de Clagny, de Montespan à AugustePerret > Visite-conférence organisée par l'Office deTourisme de Versailles. Mardi 17 mai - Gare VersaillesRive Droite. o Voyage au cœur d'une collection musicale >Conférence de Mardi 17 mai - Hôtel des Menus-Plaisirs(CMBV). o Franz Liszt ou le rêve d'amour > Concert-lectureavec Michaël Lonsdale et le pianiste Nicolas Celoro.Mardi 17 mai - Hôtel de Madame du Barry. o Concert pédagogique par le chantre Lucas Bacro> Récital de fin d'études au CMBV. Mardi 17 mai -Temple réformé. o Résistance > Concert du Choeur de l'ArméeFrançaise. Jeudi 19 mai - Théâtre Montansier. o L'atelier au fils d'Indra > Exposition d'art Indien. Du

vendredi 20 au mardi 24 mai - Cathédrale Saint-Louis. o Chœur de Chambre d'Ile de France / La BourréeMontagnarde > Dans le cadre des Rencontres Chorales.Vendredi 20 mai - Théâtre Montansier. o Cedrick Spinassou > One man show humoristique.Vendredi 20 mai - La Royale Factory. o Piccolo Orchestra > Symphonie concertante N° 105pour Violon, Hautbois, Basson et Violoncelle, de JosephHaydn. Dimanche 22 mai - Hôtel de ville de Versailles. o Le quartier Notre-Dame, en poussant quelquesportes > Visite-conférence organisée par l'Office deTourisme de Versailles. Mardi 24 mai - Place Hoche. o Philippe Katerine au Château > Premier concertpop à l'Orangerie. Mardi 24 mai - Château de Versailles. o La seconde génération des Maîtres de chapelle deLouis XIV (2) > Concert par les Pages et les Chantresdu CMBV. Jeudi 26 mai - Chapelle Royale. o Topick - Fou Normal > One man show humoristi-que. Vendredi 27 mai, Samedi 28 mai et Dimanche 29mai - La Royale Factory. o Atelier Jeunes Talents > Exposition des travaux desplus jeunes artistes de l'Ecole des Beaux-Arts. Dusamedi 28 mai au mercredi 8 juin - Ecole des Beaux-Arts de Versailles. o L'hôtel de ville de Versailles, de la princesse deConti à nos jours > Visite-conférence sur le thème"Grandes heures de Versailles". Mardi 31 mai - Office detourisme de Versailles.

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L’agenda de mai avec

La Sagades brumesLe vent du large, l'Islande autemps des Vikings. Deux frèresque tout oppose : Einar, le donJuan et Olaf au physique impo-sant, aussi bourru et taiseuxque son frère est séducteur etaffable ! Tout bascule le jour oùOlaf découvre sa femme dansles bras d'un autre. La colère etla rage auront raison de lui etd'un coup d'épée, il le tue. Maispour ajouter à son malheur, ildécouvre que l'amant de safemme n'était autre que le filsde Thorsteinn, le chef de latribu voisine. La famille estalors condamnée à l'exil pouréviter une vengeance sanglanteet respecter les traditions. Elleembarque donc à bord d'undrakkar et s'installe sur unepetite île aride, froide isolée etlointaine. La vie y est rude. Etpuis, surtout, ils se sententmenacés par une vengeancecertaine, que même le temps

n'effacera pas… Dans ce huit clos isolé sur uneîle lointaine, la famille est àl'épreuve, la cohabitation diffi-cile… Parviendront-ils à resterunis face à l'adversité ?Marc Védrines au dessin et auscénario avec l'aide de Jean-Paul Krassinsky, nous proposeici un récit contemporain etfamilial sur fond de Xème siècle…Un pari réussi grâce notam-ment à l'originalité du format(175x235mm, 184 pages) et au

choix du noir et blanc qui accen-tue le contraste entre cetteIslande froide et neigeuse et laterre aride de l'île refuge et sihostile… Une belle histoire contée avecmajesté par un auteur versail-lais de talent !

GUILLAUME PAHLAWAN

La saga des Brumes, Scénario :Védrines et Krassinsky (Fables

de la Poubelle, Les CoeursBoudinés), Dessin : Védrines

(Attrape-moi, Phenomenum) aux Editions Glénat, Parution : le 13 avril 2011, Prix : 22 euros

Jérôme K Jérôme Bloche Un clin d'œil à Versailles dansJérôme K Jérôme Bloche, ledernier album de Dodier auxEditions Dupuis qui a reçu lePrix de la série lors de la 37eédition du Festivald'Angoulême…Jérôme K Jérôme Bloche,

détective privé aguerri seretrouve menotté par le GIGNqui le croit complice d'un bra-quage de banque alors qu'il ten-tait simplement de secourir unevieille dame qui tombait dansles escaliers ! Pris dans une his-toire qui le dépasse, il va partir àla recherche d'indices, àVersailles et au Chesnay !

GP

Jérôme K Jérôme Bloche, n° 22Mathias, Scénario et Dessin Dodier,

Editions Dupuis, Prix : 11,95 euros

Un auteur versaillais, Marc Védrines, conte une histoire en Islande dans sa BD La saga des brumes. Le détective privé Jérôme K Jérôme Bloche mène quant à lui

l’enquête à Versailles et au Chesnay dans le dernier album de Dodier.

RÉSONANCESSACRÉES

Les samedis21 et 22 mai,la paroisseNotre-Damevous donnerendez vouspour ladeuxièmeédition deson festivalde musiquereligieuse

« Résonances Sacrées » sur le thèmeSancta Maria. Outre son intérêt artisti-que et spirituel, cet événement seral'occasion de fêter deux anniversairesimportants dans la vie musicale deVersailles : les trente ans d'activité deJean François Frémont comme orga-niste et maître de chapelle et les vingtans du Chœur féminin Laetitia fondépar Lucienne Lanet. Toutes les messesseront chantées par les différentesformations chorales ; en particulier, lamesse de 10 heures réunira le ChœurLaetitia autour de sa fondatrice etcelle de 10h30 la Maîtrise et « LesHarmoniques » sous la direction dumaître de chapelle. Une oeuvre fas-tueuse et emblématique de la musi-que sacrée, les Vêpres de la Vierge deClaudio Monteverdi sera donnéedeux fois en concert, le samedi 21 maià 20 h 30 et le dimanche 22 à 15 h 30,

Programme :www.resonances-sacrees.fr

LE RETOUR DES GRANDES EAUX

Depuis le 2 avril dernier, et jusqu'au30 octobre 2011, les Grandes EauxMusicales de Versailles vous accueil-lent pour soixante-dix représenta-tions. Partez à la découverte des jar-dins et bosquets et de leurs eaux jail-lissantes au rythme de la musiquebaroque. Plusieurs parcours s'offrent àvous et quel que soit votre choix, ilsvous permettront d'apprécier ungrand nombre de fontaines et bas-sins. Les trente kilomètres de canalisa-tions sont inchangés depuis le XVIIème

siècle et entretenus quotidiennementpar une équipe de neuf fontainiers.Enfin, les flâneurs et les passionnéspourront s'aventurer dans les 850hectares du parc et des jardins, s'éga-rer dans les endroits les plus secrets...Pour prolonger le plaisir à Versailles,revivez les heures flamboyantes durègne de Louis XIV et entrez dans ladanse avec La Sérénade Royale de laGalerie des Glaces.

LISENDA DELLI

www.chateauversailles-spectacles.frSamedi et dimanche de 9h à 18h30

Tarif plein : 8 € / Tarif réduit : 6 €

VERSAILLES DESSINÉEP L U M E S V E R S A I L L A I S E S


Souka au chant, Nico à laguitare et au piano,Hausmann à la batterie et

Serval aux instruments électroni-ques... Les quatre musiciensVersaillais se produiront pourleur premier « grand » concert àVersailles, le 19 mai, sur la scènede la Royale Factory. Faisonsconnaissance. C’est la musiquequi a rapproché les quatre gar-çons, qui se sont rencontrés àl'âge de quinze ans. Après diver-ses expériences chacun de leurcôté, ils décident en 2008 de créerun groupe qui leur ressemble.S'ils ont déjà tous un nom descène, ainsi que le studio où répé-ter et enregistrer, leur formationn'est pas encore baptisée ; et pourcause : nos quatre artistes ont un

peu de mal à se mettre d'accord !Après un mois de tergiversations,un nom « tout cuit » leur tombedu ciel : le groupe reçoit un mys-térieux courrier au studio, unelettre écrite devant notaire d'unétrange inconnu qui dit lesconnaître et désirer leur léguerson nom : Ricardo Avalon !Blague ou pas blague ? Mystère...À ce jour l'énigme reste entière,mais le groupe a accepté qu'uneombre unifie leur quatre entitéspour n'en faire plus qu'une.Un hybride de « slam électrorock », voilà comment RicardoAvalon définie son style musical.La voix est considérée tel un ins-trument parmi les autres pour unson original plein de force etd'énergie. Depuis le 15 novembre

2010, on peut découvrir l'universdu groupe sur un maxi de cinqtitres intitulé : « silence 2.0 thereworks » et avec un clip vidéo. Versailles, ils connaissent bien,ayant rempli par deux fois le barde la Bodega. Ils ont rencontré unpublic de fans s'arrachant en finde concert les disques et les tee-shirts à leur effigie. Pour legroupe, la scène, est primordiale.Concert après concert, les mor-ceaux se trouvent enrichis. A contrario de leurs illustresainés (Air, Phoenix, Daft Punk),Ricardo Avalon chante en fran-çais. C'est un parti pris et un pariqu'ils font sur l'avenir. Leur ambi-tion est de faire un jour rayonner

la langue française, la langue del'amour comme ils disent, à l'in-ternational. En attendant unetournée à l'étranger, ils ontdonné une « tournée des bou-doirs » (bars ou salles de moins decent places) à Paris et en régionparisienne. Le groupe comptabilise à ce jour83 0000 vues sur leur My space,un chiffre exceptionnel pour desnon professionnels ! De bonnesraisons pour se consacrer doréna-vant à temps plein à leurs projets.Ricardo Avalon aimerait désor-mais trouver un partenaire afinde « franchir un cap » en investis-sant sur la communication etacquérir une lisibilité plus large.

Premier groupe de ce style à seproduire à la Royale Factory,« une vraie » salle dédiée à lamusique, les quatre trentenairesse réjouissent de ce concert àVersailles, ville qui leurs réussit !Sachant que la première partiesera assurée par un autre jeunegroupe local : Bolbek. Le 19 mainous pourrons donc découvrir lanouvelle génération de groupesversaillais et plus tard nousdirons peut-être : leurs débuts ?Nous y étions !

VÉRONIQUE ITHURBIDEwww.ricardoavalon.com

Le 19 mai à la Royale Factory, place en prévente :10 €,

sur place : 12€

V E R S A I L L E S + N ° 4 3 M A I 2 0 1 1 13Versaillesculture

QUATRE GARÇONS DONNENT LE SON

Le groupe Ricardo Avalon prouveencore une fois la vitalité de la scène

musicale à Versailles.


14 versaillesemploi V E R S A I L L E S + N ° 4 3 M A I 2 0 1 1


vox populi 15

C O U R R I E R D E S L E C T E U R S - écrivez-nous à : [email protected] -

SÉCURITÉ OU LIBERTÉ ?Le vélo a toujours été un loisir, symbolisantune certaine liberté. Mais cette liberté doit-ellealler à l'encontre de notre propre sécurité ? Lapratique du vélo reste dangereuse, car ellesouffre d'un manque d'infrastructures dédiéesà son seule usage, de la trop grande vitessedes automobilistes et du non-port du casqueet du gilet fluo. Versailles a commencé à jouerle jeu de la sécurité en créant des pistes cycla-bles le long de ses magnifiques avenues.Cependant, en France, il n'y a pas d'obligationà porter le casque, car l'effet positif sur les viesépargnées par cette mesure serait largementannulé par des effets de bords négatifs. Desétudes de l'OMS ont montré que cela décou-ragerait les cyclistes urbains, et de ce faitréduirait le nombre de personnes profitantdes bienfaits cardio-vasculaires de la pratiquedu vélo. Nous entrerions alors dans un vraiproblème de santé publique. Elles montrentaussi que se sentir en sécurité avec un casqueaugmente les imprudences et les accidents.Mais quand je lis cela, je ne peux que penser àces parents dont le fils est mort sur le coupd'une chute à bicyclette, sa tête ayant heurtéle bord du trottoir. Alors la question est là : quia envie d'être ces parents, qu'une chutebanale de vélo a plongés dans la peine et l'ab-sence d'un être cher ? La sécurité à vélo, c'estune question de bon sens et d'éducation.Ainsi, l'autre jour, je croisais un ami à bicy-clette, le portable à l'oreille, tenant vaguementson guidon d'une main : habituellement trèsloquace, sa conversation retenant toute sonattention, il ne m'a même pas vue. De même,un soir, alors que j'étais arrêtée à un feu, il yavait devant moi deux jeunes filles avec leursgilets fluo à bandes réfléchissantes. Mais lefameux « it bag » à paillettes, qu'elles remon-taient toutes les deux minutes, aurait plustrouvé sa place dans une sacoche et le casquen'aurait pas été superflu, surtout la nuit.Certains diront qu'on ne peut pas vivre dansun monde surprotégé. Et pourquoi pas ? Parceque porter un casque et un gilet, c'est unecontrainte… mais c'est aussi une chance dene pas se retrouver tétraplégique ou avec desséquelles irréversibles pour le restant de sa vie.

Et c'est aussi une chance de ne pas perdre sonenfant ou de ne pas devenir orphelin d'un deses parents, qu'en pensez-vous ? Et vous, lespolitiques, n'avez-vous pas envie de faire quel-ques choses pour vos concitoyens, de les gui-der ? Vous en avez le pouvoir, alors qu'atten-dez-vous ? Oui, le débat n'est pas facile, car ilne s'agit pas seulement d'obliger ou derecommander le port du casque et du gilet,mais d'éduquer la plupart d'entre nous ; surnos propres responsabilités de parents, d'en-fants, de respect de la vie et de ceux qui nousla donnent et de prendre conscience qu'elleest un bien précieux. « Obligation ou recom-mandation », cela reste notre choix, puisqueles pouvoirs publics et les associations n'ontpas décidé l'obligation du port du casque.Mais éduquer pour prévenir est notre devoir.Et la sécurité pourra alors s'allier à la liberté.

LAURENCE CH. DE GÉRY

NEPTUNE Pendant des mois la grille du Bassin deNeptune - qui est bien délabrée, soit dit enpassant - est restée "exceptionnellement " fer-mée sans la moindre explication. Voici queMonsieur Aillagon lui-même nous donne la raison de cette décision arbitraire dans leVersailles + du mois d'avril : il veut protéger lepetit parc, cet "écrin précieux", des dépréda-tions des Versaillais, notoirement connus pourleurs actes de vandalisme. Concession extraordinaire et magnanime, il consent àentrebâiller temporairement la grille.Posons-nous quelques questions. Qui nuit leplus à “l'écrin précieux”? Quelques joggersmatinaux désormais privés d'accès - la grillen'ouvrant pas avant 11h , et encore, pas tousles jours - ou la noria de véhicules, voiturettesde golf et autres petits trains “EuroVersailles-land”qui creusent ornières et nids de poule?Les promeneurs ou les gradins monstrueux qui (M. Aillagon le reconnaît lui-même) défi-guraient et endommageaient chaque été lebassin de Neptune ?Comment peut-on prétendre vouloir protégerle petit parc alors qu'on y installe périodique-ment, à grands frais et avec l'intervention dematériel lourd les colossales confections desJeff Koons et autres Murakami, dont la cohérence avec le lieu semble très discuta-ble ? (lire l'article de Jean Clair " Contre l'artdes Traders " Le Monde 02/10/10). La multi-plication des jours de Grandes Eaux pro-longe-t-elle la vie des statues et fontaines soumises de plus en plus longtemps et sou-vent à des jets à haute pression ?Considérons plutôt la triste réalité : dèsqu'on s'éloigne un peu du château onconstate que tel endroit est un éternelchantier, tel autre est à peu près à l'aban-don. L'état des allées est consternant. LeBassin de Neptune ? Une étendue herbeuseagrémentée de pissenlits, du sable gluant àla première pluie et transformé en pous-sière après trois jours de beau temps. Tel

est “l’écrin précieux" dont l'accès devient deplus en plus restreint. Tout comme celui des parcs du Petit et Grand Trianon, désor-mais fermés le matin, toute la journée lelundi et devenus payants. Profitons duBassin de Neptune quelques semainesencore, bientôt ce sera fini. Ou alors payant.Quousque tandem ?

FRANÇOIS PORTIER

CINÉMA, SUITE ET FIN ?En tant que cinéphile versaillais, j'ai bienentendu lu avec attention votre article à pro-pos de Monsieur Vincent Mirabel dans lenuméro 41 de Versailles +. Je n'y aurai faitaucun commentaire sans la réaction de EudesGirard dans le dernier numéro, qui met en évi-dence le rôle de « Culture et cinéma » àVersailles et m'amène à quelques réflexions,sans vouloir rentrer dans la polémique.D'abord, et c'est pour moi évident, il convientde ne pas opposer les amateurs (ceux quiaiment) qui animent bénévolement des asso-ciations et les professionnels dont c'est lemétier et la raison (financière) de vivre. Dans

l'intérêt du cinéma lui-même il est essentielque les deux composantes puissent fonction-ner en harmonie, chacun selon ses compéten-ces et possibilités. Il n'en reste pas moins quecette harmonie souhaitée connaît parfois desérieux accros. Concernant Versailles, j'en veuxpour preuve la censure récente du film Gaza-strophe programmée en mars au Roxane ini-tialement avec Culture et cinéma et la partici-pation de la Ligue des droits de l'Homme et del'association France Palestine solidarité.Cette censure « en raison de la situation aumagreb » concernant un film pourtant consa-cré par la profession au travers de prix et decritiques positives, a été décidée par le pro-priétaire du cinéma, assumée et assurée parCulture et Cinéma. Elle a jeté un doute sérieuxsur l'esprit de débat et la liberté du cinémadans la ville. En l'affaire, il est clair que l'asso-ciation locataire du Roxane est totalement tri-butaire de l'arbitraire de son propriétaire quipar ailleurs possède le Cyrano et le complexede Parly II. Cette situation de monopole et decensure a contraint les organisateurs à proje-ter le film dans le cadre associatif, le vendredi29 avril à 20h aux matelots.

MICHEL BASILEO

Adhérent de Culture et cinéma, animateur prévu de la soirée au Roxane le 18 mars dernier

www.gaza-strophe.com/lejourdapres

• Nombreuses polémiques ce mois-ci dans le courrier des lecteurs,Rappelons-en le principe : - Nous publions le courrier que nousreçevons tel quel, sans coupe niajout. - Conformément à la loi, nos corres-pondants doivent mentionner leurscoordonnées dans leur courrier.- Le courrier des lecteurs n’exprimeen aucune manière l’opinion du journal ou de ses collaborateurs,mais exclusivement de ses auteurs.


LA POLITIQUE AUTREMENTaffairesversailles.com/versaillesplus43.pdf · de l’art avec le paysage et...

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