La dépression en NeurologieLa dépression en...
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FMC du 21/04/11
La dépression en NeurologieLa dépression en NeurologieLes démences
Florence PortetUnité transversale de Neurologie, CHU de NîmesINSERM U 888, CHU de Montpellier
Maladie d’Alzheimer et dépressionA. La dépression peut être un facteur de risque de
démenceB. Les symptômes dépressifs sont précocement
observés dans la maladie d’AlzheimerC. Une dépression réactionnelle est fréquente à
l’annonce du diagnosticD. Il n’y a jamais de dépression dans l’évolution d’une
maladie d’AlzheimerE. La dépression est l’apanage des formes évoluées
de maladie d’Alzheimer
Démence fronto-temporale (DFT) et dépressionDémence fronto temporale (DFT) et dépressionA. La dépression est fréquente dans la DFT B. Les symptômes dépressifs peuvent être en relation
avec la localisation des lésions observées dans la DFT
C La DFT est une maladie dont la symptomatologieC. La DFT est une maladie dont la symptomatologie est homogène
D. La DFT est toujours une démence « comportementale »
E. La prise en charge des troubles du comportement est codifiée
Démence à corps de Lewy (DCL) et dépressionA. La dépression est fréquente dans la DCLB. La dépression fait partie des critères de diagnostic
de DCLC. Le diagnostic de dépression est simple dans le
cadre de la DCLD. Le diagnostic de dépression est souvent méconnuE. La symptomatologie parkinsonienne peut être une
entrave au diagnostic
FMC du 21/04/11
La dépression en Neurologieun cadre connu…, mais négligéLa dépression en Neurologieun cadre connu…, mais négligé
-- ffréquente, quelque soient les pathologiesréquente, quelque soient les pathologies-- perteperte supplémentaire de qualité supplémentaire de qualité de viede vie-- impact socioimpact socio--économique lourdéconomique lourd
•• et pourtant…et pourtant…-- souvent non reconnuesouvent non reconnue-- souvent non traitésouvent non traitéee spécifiquementspécifiquement
•• 2 classes:2 classes: dépressions liées à une dépressions liées à une "vraie" pathologie "vraie" pathologie
neurologiqueneurologique dépressions "à masque neurologique"dépressions "à masque neurologique"
La dépression, fréquente en neurologie ?La dépression, fréquente en neurologie ?•• Fréquence en ambulatoire et en institution, toutes Fréquence en ambulatoire et en institution, toutes q ,q ,
pathologiespathologies
•• 50% des patients en consultation de neurologie générale ont 50% des patients en consultation de neurologie générale ont des troubles anxieux ou dépressifs. des troubles anxieux ou dépressifs. Beaucoup de réticence à Beaucoup de réticence à aller en psychiatrie.aller en psychiatrie. ((Carson et al, 2000Carson et al, 2000))
•• suivi prospectif en suivi prospectif en consultation neurologique: 1/3 de consultation neurologique: 1/3 de dépression; moins souvent reconnue et traitée que les dépression; moins souvent reconnue et traitée que les d l (d l ( ))douleurs. (douleurs. (Williams et alWilliams et al. 2003 . 2003 ))
•• Consultation spécialisée de M.Parkinson:Consultation spécialisée de M.Parkinson:•• 44% dépression avec questionnaire standardisé.44% dépression avec questionnaire standardisé.
•• Moins de 35% reconnus par le MT. Moins de 35% reconnus par le MT. ((Shulman et al 2002)Shulman et al 2002)
Fréquence et méconnaissance ?Fréquence et méconnaissance ?
A) pourquoi la dépression estA) pourquoi la dépression est--elle méconnue elle méconnue ????
B) pourquoi est elle fréquente en neurologie ?B) pourquoi est elle fréquente en neurologie ?
A) Motifs de méconnaissance ?A) Motifs de méconnaissance ?11 difficultés sémiologiques ?difficultés sémiologiques ?1.1. difficultés sémiologiques ?difficultés sémiologiques ? modification des signes observésmodification des signes observés modification des signes exprimésmodification des signes exprimés
2.2. cécité "psychique" du clinicien ?cécité "psychique" du clinicien ?3.3. désengagement (désintérêt) du désengagement (désintérêt) du g g ( )g g ( )
clinicien ?clinicien ?4.4. manque de référentiel ?manque de référentiel ?
FMC du 21/04/11
Une sémiologie "inhabituelle" ?Une sémiologie "inhabituelle" ?•• difficultés liées à l'intrication (difficultés liées à l'intrication (Habib et BHabib et Bakchine, akchine,
19981998)) chez unchez un même patient de troublesmême patient de troubles19981998) ) chez unchez un même patient de troublesmême patient de troubles neurologiquesneurologiques ccognitifs (surtout pathologies centrales)ognitifs (surtout pathologies centrales) psychopathologiquespsychopathologiques
•• conséquences sur les signes de la dépressionconséquences sur les signes de la dépression permanentespermanentes
ou transitoiresou transitoires ou transitoiresou transitoires sur les signes observés comme les signes expriméssur les signes observés comme les signes exprimés
Difficultés maximales pour les lésions centralesDifficultés maximales pour les lésions centrales
Modification des signes observés(communication non verbale, Habib et Bakchine, 1998)
Modification des signes observés(communication non verbale, Habib et Bakchine, 1998)
•• Modifications permanentesModifications permanentes de la prosodie émotionnelle (voix "triste" des de la prosodie émotionnelle (voix "triste" des
lésions droites)lésions droites) de la gestuelle (apathie frontale, amimie et de la gestuelle (apathie frontale, amimie et
hypokinésie parkinsoniennes...)hypokinésie parkinsoniennes...)
•• Parfois, modifications variables avec le tempsParfois, modifications variables avec le tempspp rire et pleurer "spasmodique" (lésions vasculaires)rire et pleurer "spasmodique" (lésions vasculaires) Alternance dépression/désinhibition (lésions Alternance dépression/désinhibition (lésions
frontales)frontales) rôle de l'interaction sociale (+++)rôle de l'interaction sociale (+++)
Modification des signes exprimésModification des signes exprimés
•• Incapacité/limitation à verbaliser les affectsIncapacité/limitation à verbaliser les affects troubles aphasiques (aspects pseudotroubles aphasiques (aspects pseudo--
psychotiques)psychotiques) adynamie frontale (trop inerte pour se plaindre...)adynamie frontale (trop inerte pour se plaindre...)
•• Anosognosie et dépression ?Anosognosie et dépression ?g pg p paradoxalement, la méconnaissance des paradoxalement, la méconnaissance des
troubles neurologiques (anosognosie) ...troubles neurologiques (anosognosie) ... …ne protège pas de la dépression…ne protège pas de la dépression
Même quand la dépression est "classique", il y a risque de cécité psychiqueMême quand la dépression est "classique", il y a risque de cécité psychique
Enquête sur les dépression postEnquête sur les dépression post--AVCAVC à à un an (un an (Starkstein 1987Starkstein 1987):):(( ))•• 4040--60 % patients dépriment ou ont des 60 % patients dépriment ou ont des
troubles anxieuxtroubles anxieux•• pas de corrélation évoquée avec la lésionpas de corrélation évoquée avec la lésion•• 70% de ces patients ne sont pas traités70% de ces patients ne sont pas traités•• car "c'est normal qu'ils dépriment…"car "c'est normal qu'ils dépriment…"
On voit le parkinsonien ou patient AVC, On voit le parkinsonien ou patient AVC, pas le déprimé !!!pas le déprimé !!!
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Désengagement du clinicien(Brumback, 1993)Désengagement du clinicien(Brumback, 1993)
•• Quelques réactions (de rejet) à la Quelques réactions (de rejet) à la dépression...dépression... il (elle) se laisse aller...il (elle) se laisse aller... ça ira mieux quand il (elle) reprendra le ça ira mieux quand il (elle) reprendra le
travail...travail... c'est encore pour avoir un arrêt de travail ...c'est encore pour avoir un arrêt de travail ...
•• De toute façon, "ce n'est pas organique"De toute façon, "ce n'est pas organique" "ça n'a rien à voir avec votre maladie..."ça n'a rien à voir avec votre maladie... allez donc voir un psychiatre..."allez donc voir un psychiatre..."
Absence de référentiel solide,ET absence de pertinence "neurologique"Absence de référentiel solide,ET absence de pertinence "neurologique"
•• Absence/profusion de modèle cérébralAbsence/profusion de modèle cérébralAbsence/profusion de modèle cérébral Absence/profusion de modèle cérébral de gestion des émotionsde gestion des émotions
•• Pas de “valeur localisatrice”Pas de “valeur localisatrice”•• Méconnaissance prolongée de la Méconnaissance prolongée de la
psychopathologie neurologique: psychopathologie neurologique: exemple frappant des démences.exemple frappant des démences.
•• Pauvreté des études pharmacologiquesPauvreté des études pharmacologiques
B) Pourquoi une telle fréquence de la dépression et quels liens avec la pathologie neurologique ??
3 hypothèses:3 hypothèses:•• psychologique purepsychologique pure•• neuropsychologique pureneuropsychologique pureneuropsychologique pureneuropsychologique pure•• mixtemixteDes difficultés Des difficultés méthodologiques...méthodologiques...
Réaction psychique à des affections chroniques, douloureuses, invalidantes, à mauvaise image…
Réaction psychique à des affections chroniques, douloureuses, invalidantes, à mauvaise image…
• retentissement socio professionnel• retentissement socio-professionnel• perte du projet de vie• altération de l'image de soi / du corps• soufrance physique ou morale• crainte de la dégradation, de la mort
i d l l di é ll / f t é• image de la maladie réelle / fantasmée…Toutes étiologies: neuropathie, épilepsie, TC,
démences… Toujours à prendre en compte,intéret d'une aide psychologique
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Approche neuropsychologique: établir un lien de causalité avec la lésion Approche neuropsychologique: établir un lien de causalité avec la lésion
•• identification des “structures à risque”identification des “structures à risque”
•• élaboration de modèles /confrontationélaboration de modèles /confrontation
•• intérêt pratique: orientation de intérêt pratique: orientation de l'examen en fonction des lésionsl'examen en fonction des lésions
Rappel sur la régulation cérébrale des comportements et des émotionsRappel sur la régulation cérébrale des comportements et des émotions
t li bit li bi-- cortex limbiquecortex limbique
-- amygdales temporalesamygdales temporales
-- lobe frontauxlobe frontaux
-- noyaux gris…noyaux gris…
Le système limbique(Papez (1937), Mc Lean (1986)
• Structures limbiques: formation hippocamique etStructures limbiques: formation hippocamique et olfactive, basal forebrain (Meynert et n du septum), amygdale, striatum (ventral)
• Structures paralimbiques: cx orbitofrontal, insula, g parahippocampique, cx temporal, g cingulaire
• Structures apparentées: thalamus, hypothalamus, pp ypaire TV
• Deux boucles cortico-sous-corticales principales- boucle hippocampe-fornix-c. mamillaires-thalamus-
cingulum- boucle amygdale-strie terminale-septum et
h th l
septum
système limbique
amygdale
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Sources d'informationSources d'information•• Approche anatomoApproche anatomo--cliniqueclinique•• Approches expérimentalesApproches expérimentales
-- stimulation par électrodes de stimulation par électrodes de contact ou profondescontact ou profondes
-- stimulation magnétique TCstimulation magnétique TC•• Imagerie fonctionnelleImagerie fonctionnelle•• MEGMEG
Limites de l'approche neuropsychologiqueLimites de l'approche neuropsychologique
•• Précision des limites lésionnellesPrécision des limites lésionnelles-- AVCAVC: en IRM, lésions : en IRM, lésions vs pénombrevs pénombre-- TC et anoxie associéeTC et anoxie associée-- l’IRM indispensable l’IRM indispensable ±± TEMP ou TEPTEMP ou TEP
•• Effets distants (diaschisis): Effets distants (diaschisis): hypofonctionnementhypofonctionnementhypofonctionnementhypofonctionnement
•• Structures en réseau distribuéStructures en réseau distribué•• Variabilité individuelle & facteurs Variabilité individuelle & facteurs
psychologiquespsychologiques
Un symptôme: dépression4 pathologies … et 4 topographies…
SEP LEWY DFT Epilepsiecingulaire
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Problèmes méthodologiques(Habib et Bakchine, 1998)
Un système complexeUn système complexe•• la maladiela maladiela maladiela maladie
•• le patient, le patient,
•• les troubles,les troubles,
•• l’entouragel’entourage•• l entourage …l entourage …
•• Les contextes d'examen…Les contextes d'examen…
Evaluation psychopathologique (1) des outils psychiatriques mal adaptésEvaluation psychopathologique (1) des outils psychiatriques mal adaptés
•• dérivation ddérivation d ’outils psychiatriques ’outils psychiatriques é h ll HDRS MADRSé h ll HDRS MADRS
p y qp y q-- échelles: HDRS, MADRS…échelles: HDRS, MADRS…-- questionnaires: MMPI…questionnaires: MMPI…
•• validité chez les patients validité chez les patients neurologiquesneurologiques-- interpénétration des troubles interpénétration des troubles
neurologiques + cognitifs +neurologiques + cognitifs +neurologiques cognitifs neurologiques cognitifs psychopathologie: cf. dépression et psychopathologie: cf. dépression et aphasie ou sd frontal…aphasie ou sd frontal…
-- accès à l'état antérieur ?accès à l'état antérieur ?-- biais de sélection (risk seekers et TC)biais de sélection (risk seekers et TC)
Evaluation comportementale (2)pour une méthodologie spécifiqueEvaluation comportementale (2)pour une méthodologie spécifique
•• outils adaptés à une pathologie:outils adaptés à une pathologie:•• outils adaptés à une pathologie:outils adaptés à une pathologie:échelle de Beckéchelle de BeckGDSGDSNPI de Cummings pour la maladie NPI de Cummings pour la maladie
d’Alzheimerd’Alzheimer
•• évaluation de l’adaptation par des tests évaluation de l’adaptation par des tests en interactivité et situations multiplesen interactivité et situations multiples
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Evaluation comportementale (3) …et une analyse éthologiqueEvaluation comportementale (3) …et une analyse éthologique
itè t d téitè t d té•• critères externes de communautécritères externes de communauté-- retour au travail, conduite automobile …retour au travail, conduite automobile …
•• critères personnels ou subjectifscritères personnels ou subjectifs--qualité des relations interpersonnelles …qualité des relations interpersonnelles …
•• psychopathologie chez les prochespsychopathologie chez les prochesp y p g pp y p g p-- recherche du "burn out" (Zarit), recherche du "burn out" (Zarit),
La dépression au cours des démencesLa dépression au cours des démences
1-Dépression et démences (a)1-Dépression et démences (a)•• Données surtout pour la maladie d'AlzheimerDonnées surtout pour la maladie d'Alzheimer
D' b d l' l d dD' b d l' l d d dédé•• D'abord sous l'angle des pseudoD'abord sous l'angle des pseudo--démence démence dépressivedépressive
•• Puis démonstration de l'évolution séparée des Puis démonstration de l'évolution séparée des troubles cognitifs, troubles psychoaffectifs et du troubles cognitifs, troubles psychoaffectifs et du comportement (comportement (Spalletta et al, 2004Spalletta et al, 2004))
•• Dépression relativement rare en phase d'état:Dépression relativement rare en phase d'état:•• Dépression relativement rare en phase d état: Dépression relativement rare en phase d état: globalement <9%,globalement <9%,
•• Dépression plus fréquente en phase inaugurale Dépression plus fréquente en phase inaugurale ((Hart et al, 2003; Hart et al, 2003; SteinbergSteinberg et al, 2003et al, 2003))
Dépression ou « Dysphorie » ?Dépression ou « Dysphorie » ?•• étude de Burns (1990)étude de Burns (1990)( )( )
-- fréquence des symptômes dépressifsfréquence des symptômes dépressifs-- rareté des syndromes dépressifsrareté des syndromes dépressifs
•• concept de “dysphorie” (Mega, 1996) concept de “dysphorie” (Mega, 1996) -- état d'humeur sans caractéristiques état d'humeur sans caractéristiques
dé idé idépressivesdépressives-- aucune "dépression majeure"aucune "dépression majeure"-- fréquence de 10% (mild) à 60% ( sévère)fréquence de 10% (mild) à 60% ( sévère)
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Diagnostic précoce de la MA Troubles psychocomportementaux Troubles psychocomportementaux
Apathie Désintérêt, isolement Irritabilité, anxiété
Troubles cognitifs Troubles de la mémoire Troubles de la mémoire Troubles visuo-spatiaux Troubles du langage
Discret retentissement sur les activités complexes de la vie quotidienne
Troubles psycho-comportementaux
Troubles de l ’humeur Dépression
prévalence 0-87 % (médiane 41 %)(Wraag 1989, Greenwald 1995)
Problème diagnostique en début d’évolution signe précoce ou facteur de risque ? Rôle de la personnalité pré-morbide / de la fréquence des
ATCD dépressifs discuté (Z b k t l 1992)ATCD dépressifs discuté (Zubenko et al. 1992)
en cours d ’évolution, facteur d ’aggravation (Ritchie et al. 1998)
Etat maniaque plus rare 3 % (Burns et al. 1990)
Dépression démence et létalité
Non dépressifs0 9
1,0
Suivi cumulatif des survivants
Non dépressifs
dépressifs0,7
0,8
0,9
Temps en moisDevanand et al 1996
0,6
opposition agressivei h i
Conduites agressives agitation psychomotrice
déambulation
Troubles psychologiques et comportementauxdans la MA
repli sur soiperte d’intérêtdémotivation
apathie
agression physiqueagression verbale
fuguesagitation
gestes stéréotypéshabillage/déshabillage
hallucinationsidées délirantes psychose
tristessepleurs
désespoirt d l’ ti dépression
17
idées délirantestroubles de
l’identification
psychoseperte de l’estime de soianxiété
culpabilité
dépression
McShane et al. Int Psychogeriatr. 1998;10(3): 253‐260
déficits cognitifs
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Prévalence des troubles psychocomportementauxaux différents stades de la MA
NPI Dépression et démences (b)Dépression et démences (b)•• Dépression comme facteur de risque de Dépression comme facteur de risque de
démence (démence (Larsson et al 2004;Larsson et al 2004; Steffens et alSteffens et al 20042004) en) endémence (démence (Larsson et al 2004; Larsson et al 2004; Steffens et alSteffens et al, 2004, 2004), en ), en particulier pour le MCI (O.R x3, particulier pour le MCI (O.R x3, Brassen et al, Brassen et al, 2004; Modrego et al, 20042004; Modrego et al, 2004))
•• Autres démencesAutres démences-- Démences à corps de Lewy: Démences à corps de Lewy: Dépression inaugurale Dépression inaugurale
fréquente (critères de Mc Keith) (fréquente (critères de Mc Keith) (Samuels et al, 2004Samuels et al, 2004). ). Particularité des hallucinations associéesParticularité des hallucinations associées
-- Démences vasculaires (rejoint le concept de DPAVC)Démences vasculaires (rejoint le concept de DPAVC)
Traitement pour MA & Traitement pour MA & dépression? (dépression? (Steinberg et al, 2004Steinberg et al, 2004) )
Traitements spécifiques (InhibiteursTraitements spécifiques (Inhibiteurs-- Traitements spécifiques (Inhibiteurs Traitements spécifiques (Inhibiteurs de l’acétylcholinestérase et de l’acétylcholinestérase et glutamatergiques) peu efficacesglutamatergiques) peu efficaces
-- Éviter les anticholinergiquesÉviter les anticholinergiquesTraitement spécifiq e par IRSSTraitement spécifiq e par IRSS-- Traitement spécifique par IRSS, Traitement spécifique par IRSS, essai SMTC ?essai SMTC ?
NPI individual item analysis in patients treated with donepezil or placebo (MMSE 5–11)
tim
prov
emen
t
p=0.0348
p=0.0380
p=0.0116
Feldman et al, Int J Ger Psych 2005
Declin
e
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Démence à corps de Lewycritères de Mc Keith (1996)
Symptomatologie extrapyramidale
Hallucinations visuelles
Fluctuation du déficit
Idées délirantes
Symptômes dépressifs
Chutes ou épisodes inexpliqués de perte de Fluctuation du déficit
cognitif
p q pconnaissance
Hypersensibilité aux neuroleptiques
Démence fronto-temporale* Conférence de consensus de Lund et Manchester
(Brun et al, 1994)
Démences dégénératives fronto-temporales (DFT)
* Notion de syndrome entités anatomo-cliniques
• dégénérescences non spécifiques du lobe frontal• maladie de Pick• démences survenant dans le cadre de maladies du
motoneurone
DTANombre
decas
démence « présénile »âge de début entre 45 et 65 ansexceptionnel après 75 anspic de fréquence fin 5éme décennie (Heston, 1982)
50 60 80années
DFT
Démence fronto-temporaleHétérogénéité clinique + + +Hétérogénéité clinique + + +
sexe ratio : 1 Terrain familial début insidieux + + + évolution progressiveDiagnostic post-mortem possible (Barber et al., 1995)
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Démence fronto-temporale
Motif de consultation
pathologie psychiatrique / démence atypique
médecine du travail ou ANPE
problèmes médico-légaux (Mendez et al., 2000)
Démence fronto-temporale Présentation
Sd frontal indifférence aux propos de l ’accompagnant négligence ou excentricité vestimentaire
Entretien items EDF
Anosodiaphorie sinon anosognosie (plus rare) pas de plainte (cognitive / comportement) plaintes somatiques possibles
(Neary et Snowden, 1996)
EDF
Pasquié et Lebert
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Comment les gérer ?
• Les connaître pour mieux les repérer dés les stades précoces
• Rechercher sens symptômey
• Rechercher un facteur favorisant
• Les traiter
Comment les gérer ?
• Les connaître pour mieux les repérer
• Rechercher sens symptôme + + + +
• Rechercher un facteur favorisantRechercher un facteur favorisant
• Les traiter
Comment les gérer ?
• Les connaître pour mieux les repérer
• Rechercher sens symptôme
• Rechercher un facteur favorisantRechercher un facteur favorisant
• Les traiter
Soigner avant doser…
Etude concernant des patients déments hospitalisés en urgence dans une « Unité Alzheimer » pour un syndrome confusionnel : 91% de pathologies somatiques
… et seulement 11% des patients sous NLP pà la sortie48% sous ISRS
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Soigner avant doser… Bilan plus systématique Problème de la validité des critères de diagnostic
du syndrome confusionnel Un seul signe suffit ?
ex : inversion cycle nycthéméral
Symptômesaffectifs
InstabilitéIrritabilitéDélire
AgressivitéDélire
Hallucinations
IRSs Anticonvulsivants Antipsychotiques
2-Dépressions à masque neurologique2-Dépressions à masque neurologique
•• ≠≠ des plaintes organiques des dépressions avéréesdes plaintes organiques des dépressions avérées•• plainte organique occultant la dépressionplainte organique occultant la dépression•• grande fréquence en neurologiegrande fréquence en neurologie•• réticence à exprimer sa plainte devant un psychiatreréticence à exprimer sa plainte devant un psychiatre•• ou bien "masque organique", souvent algique:ou bien "masque organique", souvent algique:
-- céphalées psychogènescéphalées psychogènes-- glossodynies, douleurs pelviennesglossodynies, douleurs pelviennes
dorsalgiesdorsalgies-- dorsalgies...dorsalgies...•• écoute et décryptage...écoute et décryptage...•• délicat passage du relai au "psy"délicat passage du relai au "psy"
3-Dépression et annonce du diagnostic ?
Souvent risque invoqué (avec le suicide) pour Souvent risque invoqué (avec le suicide) pour éviter ou retarder l’annonce du diagnostic deéviter ou retarder l’annonce du diagnostic deéviter ou retarder l annonce du diagnostic de éviter ou retarder l annonce du diagnostic de maladie neurologiques gravesmaladie neurologiques graves
Risque mal évalué en généralRisque mal évalué en général Patent pour la chorée de HuntingtonPatent pour la chorée de Huntington Surévalué pour la maladie d’Alzheimer:Surévalué pour la maladie d’Alzheimer:
pas de majoration prouvée du risque (Pinner G et alpas de majoration prouvée du risque (Pinner G et alpas de majoration prouvée du risque (Pinner G et al, pas de majoration prouvée du risque (Pinner G et al, 2002).2002).
Discordance entre famille et patientDiscordance entre famille et patient
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= 17
Maguire CP et al.. Family members' attitudes toward telling the patient with Alzheimer's disease their diagnosis. BMJ. 1996 Aug 31;313(7056):529-30.
= 71
CONCLUSIONCONCLUSION
•• fréquence & méconnaissancefréquence & méconnaissanceqq
•• nécessite un abord à facettes multiplesnécessite un abord à facettes multiples-- neurologique et cognitifneurologique et cognitif-- psychiatriquepsychiatrique
psychologiquepsychologique-- psychologiquepsychologique-- social…social…
•• et des interventions coordonnéeset des interventions coordonnées
Maladie d’Alzheimer et dépression1. La dépression peut être un facteur de risque de1. La dépression peut être un facteur de risque de
démence2. Les symptômes dépressifs sont précocement
observés dans la maladie d’Alzheimer3. Une dépression réactionnelle est fréquente à
l’annonce du diagnostic4. Il n’y a jamais de dépression dans l’évolution d’une
maladie d’Alzheimer5. La dépression est l’apanage des formes évoluées
de maladie d’Alzheimer
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Démence fronto-temporale (DFT) et dépression1. La dépression est fréquente dans la DFT 2. Les symptômes dépressifs peuvent être en relation
avec la localisation des lésions observées dans la DFT
3. La DFT est une maladie dont la symptomatologie est homogèneest homogène
4. La DFT est toujours une démence « comportementale »
5. La prise en charge des troubles du comportement est codifiée
Démence à corps de Lewy (DCL) et dépression
La dépression est fréquente dans la DCL La dépression fait partie des critères de diagnostic
de DCL Le diagnostic de dépression est simple dans le
cadre de la DCLcadre de la DCL Le diagnostic de dépression est souvent méconnu La symptomatologie parkinsonienne peut être une
entrave au diagnostic