la consistance des travaux objet du DAOfilefr.ami.mr/pdf/6455.pdf · 2015. 2. 20. · HORIZONS N°...
Transcript of la consistance des travaux objet du DAOfilefr.ami.mr/pdf/6455.pdf · 2015. 2. 20. · HORIZONS N°...
-
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION
ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighaly
RÉDACTEUR EN CHEF : Diagana Babouna
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION : Baba Dianfa Traoré
RESPONSABLE DE LA MAQUETTE : Elhadrami Ould Ahmedou
TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE
HORIZONS
Page 2HORIZONS N° 6455 DU VENDREDI 20 SAMEDI 21 DIMANCHE 22 FEVRIER 2015
ANNONCES
DIRECTEUR DE PUBLICATION, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’AGENCE
MAURITANIENNE D’INFORMATION: Yarba Ould Sghaïr
AMIFAX: 45 25 55 20
E-mail :[email protected]@gmail.com
B P: 371/ 467Direction des Ressources:
45 25 27 77Siège:45 25 29 70/45 25 29 40
Police Secours 17Sapeurs Pompiers 18Brigade Maritime 4525 39 90Brigade Mixte 4525 25 18SOMELEC (Dépannage) 4525 23 08SNDE 4529 84 88Météo 4525 11 71
COMMISSARIATS DE POLICE
Commissariat TZ - 1 4525 23 10Commissariat TZ - 2 4524 29 52Commissariat Ksar 1 4525 21 66
ADRESSES UTILES
Le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale rappelle
aux employeurs des secteurs public et privé que le numéro d’immatricu-
lation de chaque travailleur doit impérativement figurer sur les déclara-
tions trimestrielles du premier trimestre 2015 destinées à la CNSS.
Les déclarations trimestrielles incomplètes ne seront plus recevables par
les services de la CNSS et les employeurs défaillants seront exposés aux
sanctions prévues par la réglementation en vigueur, notamment la loi no
67 039 du 03 Février 1967 instituant un régime de sécurité sociale et ses
textes d’application.
Le Directeur Général Mohamed Ali OULD DEDEW
COMMUNIQUEAvis d'annulation de procédure
d'appel d'offres
Le Projet de Développement Agricole Intégré
pour le Renforcement de la Sécurité Alimen-
taire (PDAI-PRSA) informe les soumission-
naires à l'appel d'offres N 0 35/CPMPSSouv
/2014 relatif à la fourniture et l'installation des
équipements pour l'électrification solaire des
Unités de Sécurité Alimentaire de Soudoud,
Lexeiba II et Niabina que cet appel d'offres a
été annulé pour le motif suivant:
la consistance des travaux objet du DAO
devra être modifiée pour tenir compte de l'op-
portunité du branchement de l'Unité de Sécu-
rité Alimentaire de Soudoud au réseau
électrique local.
Le Coordinateur du Projet Mohamed Ahmed Ould DIDI
-
Page 3HORIZONS N° 6455 DU VENDREDI 20 SAMEDI 21 DIMANCHE 22 FEVRIER 2015
ACTUALITE
Le Conseil des Ministres s'est réuni,
Jeudi 19 Février 2015, sous la Pré-
sidence de son Excellence Monsieur
Mohamed Ould Abdel Aziz, Prési-
dent de la République.
Le Conseil a examiné et adopté les
projets de décrets suivants :
- Projet de décret portant déclaration
d'utilité publique des travaux de
construction de la ligne d'intercon-
nexion 33kv entre Kiffa et Guérou.
Ce projet porte sur la construction
d'une ligne électrique de 33Kv des-
tinée à l'alimentation en électricité
de la ville de Guérou ainsi que des
localités de l'axe Kiffa-Guérou, à
partir de la centrale hybride de Kiffa.
- Projet de décret portant renouvel-
lement du permis de recherche
n°270 pour les substances du groupe
1 (Fer) dans la zone de Sfariat (Wi-
laya du Tiris Zemmour) au profit de
la société BUMI Mauritanie SA.
- Projet de décret portant renouvel-
lement du permis de recherche
n°280 pour les substances du groupe
4 (Uranium) dans la zone de Tifer-
chai (Wilayas de Dakhlet Nouadhi-
bou et de l'Inchiri) au profit de la
société BSA Sa.
- Projet de décret portant renouvel-
lement du permis de recherche
n°378 pour les substances du groupe
4 (Uranium) dans la zone d'Oued
Bel Guerdane (Wilaya du Tiris Zem-
mour) au profit de la société ID-
Géoservices S.A.
- Projet de décret portant renouvel-
lement du permis de recherche
n°407 pour les substances du groupe
4 (Uranium) dans la zone d'Oued El
Khcheb (Wilaya du Tiris Zemmour)
au profit de la société Macoba-TP.
- Projet de décret portant renouvel-
lement du permis de recherche
n°564 pour les substances du groupe
4 (Uranium) dans la zone de Ain
Sder (Wilaya du Tiris Zemmour) au
profit de la société Aura Energiy Li-
mited.
- Projet de décret portant renouvel-
lement du permis de recherche
n°849 pour les substances du groupe
5 (Phosphates) dans la zone de Ma-
ghama (Wilayas du Gorgol et du
Brakna) au profit de la société
BUMI Mauritanie SA.
- Projet de décret portant renouvel-
lement du permis de recherche
n°850 pour les substances du groupe
5 (Phosphates) dans la zone de Ba-
babé (Wilaya du Brakna) au profit
de la société BUMI Mauritanie SA.
- Projet de décret portant renouvel-
lement du permis de recherche
n°1164 pour les substances du
groupe 2 (Or et substances
connexes) dans la zone de Hadeibet
Bella (Wilaya de l'Inchiri) au profit
de la société Drake Ressources Ltd.
- Projet de décret portant nomination
des membres du conseil d'adminis-
tration du Centre Hospitalier de
l'Amitié.
- Projet de décret portant création
d'une société dénommée: Société
Mauritanienne de Produits Laitiers
(SMPL).
Cette société débutera la première
phase de son activité à Néma (au
Hodh Charghi) dans les prochains
mois.
- Projet de décret portant nomination
du Président et des Membres du
Conseil d'Administration de l'Insti-
tut Supérieur de la Comptabilité et
d'Administration des Entreprises.
Le Ministre des Affaires Etrangères
et de la Coopération, a présenté une
communication relative à la situa-
tion internationale.
Le Ministre de l'Intérieur et de la
Décentralisation a présenté une
communication relative à la situa-
tion intérieure.
Le Ministre de l'Hydraulique et de
l'Assainissement a présenté une
communication relative à l'état
d'avancement des projets Sélibabi-
Gouraye et Aftout Echergui.
La communication rend compte de
l'état d'avancement des ces deux im-
portants projets et de certaines
contraintes liées à leur exécution.
Elle présente également un certain
nombre de mesures à entreprendre
en vue de l'achèvement des travaux
en cours dans des délais raisonna-
bles.
La Ministre des Affaires Sociales, de
l'Enfance et de la Famille a présenté
deux communications:
- communication sur la situation des
travailleurs sociaux.
- communication relative au présco-
laire en Mauritanie.
Le Ministre de l'Environnement et
du Développement Durable a pré-
senté deux communications:
- Communication relative à la Stra-
tégie Nationale de la Diversité Bio-
logique.
- Communication relative à la pro-
jection d'un film documentaire sur
les réalisations du programme spé-
cial de protection de la ville de
Nouakchott.
Enfin le Conseil a pris les mesures
individuelles suivantes :
Ministère de la Jhunesse et des
Sports:
Administration Centrale
Direction Générale de la Jeunesse
Directeur Général, Moustapha Ould
Die Ould Youmbaba, précédemment
Directeur de la Coopération
Direction Générale des Sports
Directeur Général, Ahmed Bei-
benny, précédemment Directeur des
Loisirs
Direction des Sports de Masse
Directeur, Mohamed Rachid Ould
Sidi Khalouna, précédemment Délé-
gué Régional au Brakna
Directeur Adjoint, Abdel Kader
Ould Dahi
Direction des Ressources Humaines
et des Délégations Régionales
Directeur, Sidaty Zeine, précédem-
ment Directeur des Sports de Masse
Directrice Adjointe, Tabara Gaye,
précédemment Directrice Adjointe à
la Direction des Infrastructures
Direction des Loisirs:
Directeur, Mohamed Lemine Ould
Bah précédemment Directeur des
Infrastructures
Ministère chargé des Relations avec
le Parlement et la Société Civile
Cabinet du Ministre
Conseiller Technique chargé de la
Société Civile, Mohamed Abdallahi
Ould Limame
Administration Centrale
Direction des Relations avec le Par-
lement
Directeur Adjoint, Baba Ould Sidaty
précédemment chef de Service au
même Ministère
Direction des Relations avec la So-
ciété Civile
Directeur, Mohameden Ould Horma
Ould Bebana
Directeur Adjoint, Chrif Ahmed
Ould Daba
Direction de la Presse Electronique
Directeur, Ahmed Ould Mohame-
dou, précédemment Directeur Ad-
joint au même Ministère
Directrice Adjointe, Aminettou Mint
Mohamed, précédemment chef de
service au même Ministère.
Au Conseil des ministres
Alimentation en électricité
de plusieurs localités en Assaba
Les ministres des Relations avec le
Parlement et la Société civile et
porte-parole du gouvernement, des
Affaires sociales, de l'Enfance et de
la Famille, et de l'Environnement et
du Développement durable, respec-
tivement Dr Izidbih Ould Mohamed
Mahmoud, Mme Lemina Mint El
Ghotob Ould Momma et M. Amedy
Camara, ont commenté, jeudi soir,
les résultats du conseil des ministres.
C'est ainsi que le ministre des Rela-
tions avec le Parlement et la Société
civile, porte-parole du gouverne-
ment, a présenté un exposé sur les
projets de décrets et les communica-
tions adoptés par le conseil des mi-
nistres.
Pour sa part, la ministre des Affaires
sociales, de l'Enfance et de la Fa-
mille a indiqué que le conseil des
ministres a adopté, au cours de sa
réunion du jeudi, deux communica-
tions dont la première est relative à
l'enseignement préscolaire pour sa
contribution à la définition de la per-
sonnalité de l'enfant, sa préparation
à son entrée dans le monde extérieur
et la limitation de l'échec scolaire,
tout en permettant à la femme qui
travaille de se libérer partiellement
pour vaquer à sa vie professionnelle.
La ministre s'est également appe-
santie sur un ensemble de mesures
qui seront prises après l'adoption de
ces deux communications comme
l'augmentation de la durée de l'en-
seignement préscolaire avec un in-
térêt particulier pour les zones
prioritaires, notamment la mise sur
pied de crèches dans les zones ru-
rales de production.
En ce qui concern, la deuxième
communication, la ministre a souli-
gné qu'elle est relative à la situation
des travailleurs sociaux et à l'intérêt
qui doit leur être accordé suivant le
progrès constaté ces derniers temps
dans le domaine de la lutte contre la
pauvreté et la protection sociale.
La ministre des Affaires sociales, de
l'Enfance et de la Famille a, en
outre, indiqué que le domaine d'in-
tervention du Centre de la Petite En-
fance sera élargi pour englober la
formation des travailleurs sociaux
en général qui pourraient avoir un
rôle important et central dans la pro-
tection sociale, à travers la protec-
tion du développement de l'enfant et
celui de la famille et le soutien aux
personnes vulnérables comme les
handicapés, les sinistrés et les per-
sonnes qui souffrent de maladies
chroniques.
Pour sa part, le ministre de l'Envi-
ronnement et du Développement du-
rable a précisé que le conseil des
ministres a adopté une communica-
tion relative à la stratégie nationale
de la diversité biologique élaborée
par une commission technique au
cours de l'atelier national organisé
récemment avec la participation des
différents secteurs ministériels.
Il a ajouté que cette stratégie vise à
permettre à la Mauritanie d'atteindre
les objectifs définis par la confé-
rence d'Agi, au Japon, en 2011, qui
engage tous les pays à mettre en
place des stratégies et des plans pour
leur exécution. Le ministre a noté
que la communication adoptée au-
jourd'hui s'inscrit dans le cadre de la
déclaration d'une année internatio-
nale de la biologie, mesure que notre
pays a accompagnée par la révision
de sa stratégie nationale en la ma-
tière, a-t-il dit. Le ministre a ensuite
passé en revue les différents plans
d'action et les stratégies nationales
dans le domaine de la biodiversité.
Des membres du Gouvernement
commentent les résultats du
Conseil des ministres
Le ministre de l'Intérieur et de la Dé-
centralisation, M. Mohamed Ould
Ahmed Salem Ould Mohamed Raré
a reçu en audience, jeudi à Nouak-
chott, SEM. Yushida Jun, ambassa-
deur du Japon en Mauritanie.
La rencontre a porté sur la coopéra-
tion bilatérale et de nombreuses
questions d'intérêt commun. Le
Japon appuie le développement en
Mauritanie dans plusieurs secteurs,
notamment économiques et sociaux.
Le ministre de l'Intérieur
reçoit l'ambassadeur japonais
-
Page 4HORIZONS N° 6455 DU VENDREDI 20 SAMEDI 21 DIMANCHE 22 FEVRIER 2015
ACTUALITE
Le ministre des Pêches et de l’Eco-
nomie maritime, M. Nany Ould
Chrougha, a supervisé à Agadir
(Maroc) hier, mercredi, avec son ho-
mologue marocain de l'Agriculture
et de la Pêche maritime, M. Aziz
Khnouch, le démarrage de l'exposi-
tion internationale de la pêche mari-
time au Maroc.
Les deux ministres ont visité, en
compagnie de leurs homologues
hôtes de l'exposition, les différents
pavillons dont celui de la Mauritanie
où ils ont pu apprécier les diverses
manifestations de la renaissance que
connaît ce secteur suite à la sage po-
litique menée par le Président de la
République, Monsieur Mohamed
Ould Abdel Aziz.
En marge de cette exposition, les
deux ministres ont eu des entretiens
qui ont abordé les multiples aspects
de la coopération bilatérale et régio-
nale dans le domaine de la pêche
maritime.
Exposition internationale de la
Pêche maritime au Maroc
Une journée de réflexion sur la dé-cision du Président de la Répu-blique, Son Excellence MonsieurMohamed Ould Abdel Aziz décla-rant l'année 2015 année de l'éduca-tion a eu lieu, lundi dernier àRosso, sous le thème: "Une visionclairvoyante et une décision sage".La journée, organisée par la wilayadu Trarza, en collaboration avec ladirection régionale de l'enseigne-ment, s'était déroulée sous la super-vision du wali du Trarza,M.Isselmou Ould S a indiqué, dans unmot prononcé pour la circonstance,que cette rencontre de concertationvise à mette en place un plan visantl'amélioration du niveau de l'ensei-gnement et la réussite de la décisionde faire de l'année 2015 une année
de l'enseignement.Il a précisé, dans ce cadre, que laréussite de cette décision passe parun travail sérieux et un encadrementdirect de la part des élus, de la fa-mille scolaire et des parents d'élèvesdont les points de vue doivent êtrepris en considération par les milieuxspécialisés.Il a en outre appelé toutes les partiesconcernées dans les moughataas etcommunes de la wilaya à œuvrerpour la réussite de l'année scolaire2015, insistant sur la volonté du mi-nistère de l'Education nationale deles aider pour atteindre cet objectif.Aussi, a ajouté le wali, le Trarza sedoit d'apporter une contribution ap-préciable à ces efforts en associanttout le monde à la réalisation de ce
noble objectif grâce à la mise enplace d'une stratégie découlant d'uneprofonde réflexion.Pour sa part, le maire adjoint de lacommune de Rosso, M. Alpha SellyBâ, a loué l'organisation de cettejournée qui reflète, a-t-il dit, l'im-portance de l'enseignement.De son côté, le directeur régional del'Enseignement a présenté un exposédans lequel il a parlé des efforts dé-ployés par le ministère de l'Educa-tion nationale pour assurer laréussite de l'année de l'éducation.La cérémonie d'ouverture de la jour-née s'est déroulée en présence deshakems des moughataas du Trarza,des élus, des autorités sécuritaires etdes associations des parentsd'élèves.
ROSSO
Réflexion sur la déclaration de 2015, année de l'éducation
Les travaux d'un atelier organisé parl'UNICEF en collaboration avec lescollectivités villageoises sur l'assai-nissement au profit des maires descommunes de la wilaya du Trarzaont été ouverts mercredi à Rosso, ca-pitale de la wilaya.Le wali du Trarza, M. IsselmouOuld Sidi, a indiqué à cette occasionque l'atelier s'inscrit dans le cadre duprogramme d'assainissement géné-ral dirigé par les collectivités localeset visant l'amélioration de la situa-tion du sous-secteur de la salubritépour englober toutes les localités dela wilaya.
Il a souligné également que le pro-gramme lancé en 2009 a touchéjusqu'à présent 779 villages dont610 ont mis fin aux conduitescontraires à l'esprit du programme.Ce dernier intervient, en effet, dansle cadre des efforts conjugués dugouvernement et de ses partenairesau développement, visant la généra-lisation du système d'assainissementconformément aux orientations duPrésident de la République Son Ex-cellence Monsieur Mohamed OuldAbdel Aziz.Le maire de la commune, M. SidiyaMohamed Diarra, a loué, dans son
intervention, les objectifs du projetet exprimé le souhait de voir se dé-velopper davantage la coopérationavec les collectivités locales.Le directeur régional de la Santé auniveau de la wilaya du Trarza, Dr.Mohamed Lemine Ould Cheikh, amis en exergue, quant à lui, l'impor-tance du projet, demandant sa géné-ralisation et son parachèvement auservice des citoyens et en faveurd'une culture de la santé de base.Les participants à l'atelier de deuxjours bénéficieront d'une formationsur l'importance de ce programme etde ses objectifs sanitaires.
Atelier au profit des maires des communes du Trarza
Le wali du Tiris Zemmour, M. Ab-
derrahmane Ould Mahfoudh Ould
Khattry, s'est enquis, mardi soir, de
la situation agropastorale au niveau
de certaines coopératives pilotes
opérant dans les domaines du maraî-
chage, de la culture du blé et de
l'orge ainsi que de l'élevage, dans les
moughataa de Zouerate et F'derick.
Au cours des différentes étapes de
cette visite ; le wali a suivi des ex-
plications relatives à la nature des
activités exercées par ces coopéra-
tives et les problèmes auxquels elles
sont confrontées.
Le wali a expliqué aux membres de
ces associations les grandes lignes
de la politique de l'Etat visant à pro-
mouvoir le secteur conformément
aux instructions du Président de la
République, Son Excellence Mon-
sieur Mohamed Ould Abdel Aziz. Il
s'est engagé à trouver des solutions
rapides aux problèmes posés par les
adhérents de ces coopératives.
Au cours de cette visite, le wali était
accompagné par le délégué régional
de l'Agriculture.
Pour s'assurer du bon fonctionnement des structures édu-
catives et sanitaires, le wali de Dakhlet-Nouadhibou, M.
Mohamed Vall Ould Ahmed Youra, a visité, jeudi, les
collèges I et II de Nouadhibou.
Sur place, le wali s'est enquis du déroulement des tra-
vaux d'extension, en cours dans les deux établissements
éducatifs, et les difficultés auxquelles le personnel en-
seignant fait face.
Auparavant, le wali s'est rendu dans le dispensaire II et
le centre protection maternelle et infantile, relevant de la
commune de Nouadhibou.
Là, aussi, le wali a été édifié sur la situation des res-
sources humaines, la qualité des services dispensés et
l'état des équipements.
La ministre déléguée auprès de la ministre des Affaires étrangères et de la
Coopération, chargée des Affaires maghrébines et africaines et des Mauri-
taniens à l'Etranger Mme. Khadijétou M'Barek Fall, a reçu en audience,
mercredi soir à Nouakchott, SE Mme Sandra Mc Cardel, ambassadrice du
Canada accréditée en Mauritanie.
Au cours de cette entrevue, les entretiens ont porté sur les relations bilaté-
rales entre la Mauritanie et le Canada.
…. l'ambassadeur espagnol…
La ministre déléguée auprès de la ministre des Affaires étrangères et de la
Coopération, chargée des Affaires maghrébines et africaines et des Mauri-
taniens à l'Etranger Mme Khadijetou M'Barek Fall, a également reçu en au-
dience, mercredi soir à Nouakchott, SEMAntonio Torres-Dulce,
ambassadeur du Royaume d'Espagne accrédité en Mauritanie.
…et le secrétaire général
de l'Union du Maghreb Arabe
Mme Khadijetou M'Barek Fall, ministre déléguée auprès de la ministre des
Affaires étrangères et de la Coopération chargée des Affaires maghrébines
et africaines et des Mauritaniens à l'Etranger a reçu en audience, mercredi
soir à Nouakchott, M. Habib Ben Yahya, secrétaire général de l'Union du
Maghreb Arabe en visite actuellement en Mauritanie
La ministre déléguée auprès de la
ministre des Affaires étrangères
reçoit l'ambassadrice canadienne…
Le wali du Tiris Zemmour visite des
coopératives pilotes
Le wali de Dakhlet Nouadhibou visite certaines
structures éducatives et sanitaires Le ministre algérien de la Formationet de l'Enseignement professionnel,
M. Noureddine Bedoui, est arrivé
mercredi soir à Nouakchott, pour
participer à la réunion ministérielle
Ressources humaines auprès de
l'Union du Maghreb Arabe dont les
travaux devront débuter aujourd’hui
vendredi à Nouakchott.
Le ministre algérien a été accueilli à
son arrivé à l'aéroport international
de Nouakchott par M. Sidi Ould
Salem, ministre de l'Enseignement
supérieur et de la Recherche scien-
tifique et l'ambassadeur algérien ac-
crédité en Mauritanie.
Le ministre algérien de la Formation
et de l'Enseignement professionnel
arrive à Nouakchott
-
HORIZONS N° 6455 DU VENDREDI 20 SAMEDI 21 DIMANCHE 22 FEVRIER 2015
NATION
Page 5
Poltique générale:
Vers une économie génératrice de croissance partagéeDans sa déclaration de po-litique générale présentéerécemment devant le Parle-ment, le Premier ministre,SE M Yahya Ould Hade-mine a souligné notammentque l’ action gouvernemen-tale sera consacrée, aucours du prochain quin-quennat, à une approchevolontariste qui toucheral'ensemble des aspects insti-tutionnel, économique et so-cial de la vie de la Nation.Elle a l'ambition d'engagerune dynamique de dévelop-pement global et harmo-nieux qui consolidera lesefforts de construction d'unEtat fort, garantissant lesdroits fondamentaux de sescitoyens et assurant la pros-périté de son peuple.
Concernant par exemple, l’axerelatif à l’émergence d’uneéconomie compétitive et généra-
trice de croissance partagée, le
Gouvernement mettra en place une
politique volontariste pour obtenir
des taux de croissance élevés afin
de réduire la pauvreté et lutter effi-
cacement contre le chômage. Il
s’attèlera à diversifier l’économie,
en optimisant l’exploitation des
secteurs productifs qui seront
mieux intégrés dans le circuit éco-
nomique. A cet effet, la politique
économique au cours des cinq pro-
chaines années sera axée, d’une
part, sur le développement des in-
frastructures structurantes, notam-
ment les transports, l’énergie et les
technologies de l’information et de
la Communication, et, d’autre part,
l’exploitation optimale des sources
de croissance que représentent les
secteurs productifs et de service.
Dans le domaine des transports, le
Gouvernement agira pour le déve-
loppement d’une offre diversifiée,
adaptée aux réalités du pays et per-
mettant de promouvoir les échan-
ges, de réduire les coûts de produc-
tion et de renforcer la compétitivité
de l’économie. Il œuvrera au cours
des cinq prochaines années à inten-
sifier et à améliorer la qualité des
infrastructures de transport, afin
d’assurer le désenclavement des
zones d’installation des populations
et de production et de développer
les échanges avec les pays voisins.
Dans ce cadre, un accent particulier
sera mis sur la modernisation et le
développement des infrastructures,
à travers : l’extension du réseau
rou- tier, par la construction d’en-
viron 1.500 km de nouvelles routes
et la réhabilitation de 290 km de
routes existantes, l’aménagement
de voirie urbaine au niveau des
grandes villes du pays la construc-
tion du port de pêche artisanal de
Tanit, le développement du Port
Autonome de Nouakchott, l’achè-
vement du nouvel aéroport de
Nouakchott, et (vi) la réhabilitation
et l’extension de pistes et aires de
mouvement des aéroports de Noua-
dhibou, d’Atar, de Néma, de Kiffa
et de Tidjikja. Egalement, la sécu-
rité des transports sera consolidée,
par l’amélioration de la sécurité des
emprises aéroportuaires, le renfor-
cement de la sécurité et de la sûreté
de la navigation aérienne, et l’amé-
lioration de la sécurité routière.
D’autre part, l’organisation institu-
tionnelle et les capacités du secteur
des transports seront renforcées, à
travers : la création d’un centre de
formation à l’Agence Nationale de
l’Aviation Civile, la certification
des aéroports du pays, le renforce-
ment du Laboratoire National des
Travaux Publics, la mise en place
d’un fonds de sécurité et d’entretien
routiers, la modernisation et l’in-
formatisation des services du trans-
port terrestre, la consolidation de
la Société de Transport Public et
l’opérationnalisation de ses rap-
ports avec l’Etat, et le renforce-
ment des capacités de l’Office
National de la Météorologie et de
ses moyens d’observation et de pré-
visions météorologiques
L’emploi des jeunes, une prio-rité fondamentale pour le
Gouvernement L’emploi reste au cœur des préoc-
cupations des pouvoirs publics en
matière de stratégies de développe-
ment, étant entendu qu’il constitue
un levier essentiel pour la réduction
de la pauvreté et l’épanouissement
économique des individus et des
collectivités. La forte croissance at-
tendue de la mise en œuvre des po-
litiques macroéconomiques et des
réformes structurelles permettra de
générer un potentiel d’emploi im-
portant, en particulier dans les sec-
teurs productifs, notamment les
mines, la pêche, l’agriculture et
l’élevage. La politique du Gouver-
nement en la matière pour les pro-
chaines années visera la création
d’emplois durables, à travers l’ex-
ploitation rationnelle des potentiels
sectoriels et la promotion de la
micro-entreprise et la micro-fi-
nance comme moyens de création
d’emplois. Dans le cadre de cette
politique, l’emploi des jeunes
constituera une priorité fondamen-
tale pour le Gouvernement qui en-
tend développer une politique
courageuse en la matière. Ainsi, la
promotion et la diversification des
mécanismes d’incitation à l’emploi
seront renforcées et la législation en
la matière adaptée pour inciter les
opérateurs économiques à recruter
davantage. Dans cette optique, une
coordination interdépartementale
sera mise en place en vue de l’inté-
gration de la dimension emploi
dans les stratégies et les plans d’ac-
tions sectoriels, un système natio-
nal d’information permettant
d’initier, de suivre et d’évaluer les
politiques de formation-emploi sera
développé. En outre, les structures
de promotion de l’emploi seront
consolidées et diversifiées à travers
l’adoption et la mise en œuvre du
cadre réglementaire relatif aux bu-
reaux de placement, la transforma-
tion de la lettre de mission de
l’ANAPEJ en contrat-programme
et l’élaboration de plans de promo-
tion de l’emploi au niveau des wi-
layas. Concernant la promotion de
la micro-entreprise et de la micro-
finance, elle retient également l’at-
tention du Gouvernement qui
prendra les mesures appropriées
pour développer ces deux créneaux
porteurs en matière de création
d’emploi et de lutte contre la pau-
vreté. L’action dans ce domaine
portera sur la mise en place d’un
cadre juridique propice à la création
de micro-entreprises et à l’auto-em-
ploi, par l’élaboration et la mise en
œuvre d’une stratégie nationale de
développement de l’entreprenariat,
et l’institutionnalisation d’un cadre
réglementaire et fiscal favorable au
développement de la petite et
moyenne entreprise. Egalement,
l’esprit d’initiative et l’auto-emploi
seront encouragés, à travers la mise
en place de mécanismes appropriés
d’incubation, d’accompagnement
et d’accès au financement au profit
des entreprises individuelles, des
petites et moyennes entreprises.
Quant à la micro-finance, elle sera
promue et développée, par la redy-
namisation de la stratégie nationale
s’y rapportant et la mise en place de
mécanismes de financement adap-
tés.
Un développement harmonieuxbasé sur l’équité et la solidarité
socialeComme l’a si bien dit le Premier
ministre, le développement restera
illusoire sans une implication active
de toutes les franges de la popula-
tion, notamment les femmes et les
jeunes. Conscient de cette réalité, le
Gouvernement s’attèlera à promou-
voir un modèle de développement
social harmonieux qui cultive
l’équité et la solidarité sociale, ga-
rantit l’épanouissement de tous les
groupes sociaux et leur offre l’op-
portunité de contribuer de manière
utile et efficace à la construction du
Pays. Dans le domaine de l’en-
fance, du genre et des politiques de
population, le Gouvernement adop-
tera et mettra en œuvre une poli-
tique favorisant la protection de
l’enfance, la promotion féminine et
garantissant le bien-être de la fa-
mille mauritanienne. Dans cette
perspective, la stratégie nationale
de protection de l’enfant sera adop-
tée et opérationnalisée, à travers la
mise en vigueur des lois sur le tra-
vail et les violences faites aux en-
fants, et la création d’un dispositif
national de promotion des droits de
l’enfant. Egalement, un programme
de redynamisation et d’extension
de l’offre nationale en matière de
nutrition communautaire sera déve-
loppé et mis en œuvre. Par ailleurs,
la mise en œuvre de la stratégie na-
tionale d’institutionnalisation du
genre et de lutte contre les vio-
lences faites aux femmes sera en-
gagée, en plus d’une série de
programmes visant à promouvoir et
à encourager la participation de la
femme dans la vie politique et éco-
nomique du pays. Aussi, une atten-
tion particulière sera accordée à la
promotion du bien-être et de la sta-
bilité familiale, à travers la réactua-
lisation et la vulgarisation du code
du statut personnel, la mise en
œuvre de programmes de promo-
tion de l’éducation familiale, ainsi
que la protection et la promotion
des droits de la famille. Concernant
la jeunesse, le Gouvernement de-
meure convaincu que l’avenir du
pays est tributaire d’une implica-
tion effective de cette frange dans
les différentes stratégies de déve-
loppement. C’est pour cette raison
qu’il compte mener une politique
de jeunesse qui permettra à celle-ci
de contribuer efficacement à la
construction du pays. Dans cette
optique, l’effort sera orienté vers le
renforcement des capacités des
jeunes et la promotion des activités
de jeunesse et de loisirs, à travers
l’organisation d’un forum national
de la jeunesse, la création de grou-
pements d’intérêt économique au
profit des jeunes, le développement
d’un programme de formation des
jeunes sur le service civique et le
volontariat, ainsi que l’organisation
de campagnes de sensibilisation au-
tour des risques liés à la jeunesse et
d’activités socio-éducatives (colo-
nies de vacances, caravanes et jeux
traditionnels). En outre, une atten-
tion particulière sera accordée à
l’aménagement et à la mise à ni-
veau des infrastructures de jeu-
nesse, par la construction et la
réhabilitation des maisons de
jeunes dans toutes les moughataa
du pays, et la construction d’un
centre de vacances et de loisirs. En
matière de protection sociale, le
Gouvernement développera une
stratégie nationale de protection so-
ciale, en vue de cadrer et de fournir
les différents types d’appui et d’as-
sistance aux groupes sociaux vul-
nérables.
Dans cette perspective, l’action so-
ciale couvrira la prise en charge des
malades indigents et des couches
les plus vulnérables, l’assistance
aux malades chroniques démunis,
l’appui aux personnes âgées sans
encadrement parental, ainsi que le
développement de programmes de
promotion, de prise en charge d’en-
fants et d’insertion des personnes
handicapées.
Synthèse B. Diagana
-
HORIZONS N° 6455 DU VENDREDI 20 SAMEDI 21 DIMANCHE 22 FEVRIER 2015
NATION
Page 6
Le directeur pays l’ACORD à Horizons :
« Notre objectif est de contribuer à l’amélioration
de la sécurité alimentaire au Sahel »
Horizons : Mr le directeur, pouvez-
vous nous nous présenter l’ONg
A.C.O.R.D international et qu’est ce
qui justifie sa présence en Mauritanie
?
M. Mohamed Lemine El Houssein :
Merci pour votre question. En fait,
A.C.O.R.D international est une ONG de
droit international Britannique enregis-
trée sous la charity. Elle est présente dans
18 pays en Afrique pour répondre aux
besoins des populations les plus vulné-
rables. Dans chaque zone comme la zone
Ouest Africaine, on se focalise sur les as-
pects de sécurité alimentaire. Comme
vous le savez le Sahel reçoit des pluies
rarement et des périodes de sécheresse
sont récursives. Donc nous contribuons à
l’amélioration de la sécurité alimentaire
et surtout au renforcement de la rési-
lience des ménages ruraux les plus vul-
nérables à travers une agriculture durable
et des filets sociaux. Toute chose qui
montre que non seulement on s’occupe
des personnes vulnérables mais aussi des
gens très pauvres qui présentent cer-
taines forces pour avoir une fois que les
zones de facteurs de production qu’elle
arrivent à sortir de la situation difficile
dans laquelle elles se trouvent. Cette
année qui est une année difficile pour
notre pays, puisqu’il n y a pas longtemps
les Nations-Unies ont lancé un appel glo-
bal pour le Sahel : un appel lancé aux
donateurs pour soutenir les populations
qui sont en déficit de sécurité alimen-
taire. Donc, cette année, on s’achemine
vers ce renforcement des résiliences des
populations pour qu’elles puissent faire
face à ces obstacles par des mécanismes
que nous appelons des filets sociaux qui
sont des cash financiers qu’on donne
aux populations bénéficiaires. Cet argent
cash qu’on donne aux populations vul-
nérables vient de nos partenaires comme
l’UE, OXFAM, ECO et d’autres organi-
sations. Il varie entre 15.000 UM et
22.000 UM selon les zones qu’on donne
aux familles nécessiteuses pendant les
périodes de soudures.
Horizons : Quel est le paquet d’activité
que vous allez mettre en marche pour
aider les populations les plus vulnéra-
bles ?
MLH : Vous savez le cash transfert,
l’achat de petits ruminants, le marai-
chage, la sécurisation de la protection,
l’achat de semence, l’achat de motos
pompes, l’aménagement des terres culti-
vables a démarre là ou cela est possible.
Donc c’est un paquet d’activité qui est
en cours. A notre niveau, le paquet d’ac-
tivité que nous mettons à la disposition
des populations varie du cash transfert
pendant la période de soudure. Pour le
Gorgol il ya des micro crédits en plus
du cash transfert : de l’argent cash qu’on
donne sous forme de crédit aux bénéfi-
ciaires pour faire des activités généra-
trices …Il y a aussi l’appui maraichage
qui consiste à l’achat des motos pompes
pour l’irrigation, les semences, la forma-
tion techniques des personnes, la sécuri-
sation de la production pour les gens qui
sont sur le fleuve. Pour les hodhs, il y a
l’appui en aliment de bétail en période
de soudure pour les petits ruminants,
mais il y a aussi l’agriculture villageoise,
les cash transfert pendant les 3 mois de
l’année ainsi que la formation et les au-
tres facteurs de production comme les
charrues qui sont distribuées seulement
pendant l’hivernage. Tout ce qui est sé-
curisation est déjà fait, donc les clôtures
sont finies et les semences sont disponi-
bles. Toutes ces activités qu’on couvre à
pour objectif de réduire la pauvreté.
Horizons : votre dernier mot ?
MLH : Grâce au soutien financier du
FIDA et en collaboration avec l’Etat, on
a pu mettre en œuvre la seconde phase
d’un projet destiné à améliorer les cul-
tures vivrières autour du Plateau de Ma-
ghama. La Commission Européenne et
Intermon Oxfam appuient nos efforts
pour améliorer la sécurité alimentaire et
accroître la production agricole. Le pro-
gramme Aide d’urgence à la lutte anti-
acridienne fonctionne jadis et constitue
une réponse à la menace des criquets. En
matière de changement durable, des pro-
grès réels ont été réalisés dans le renfor-
cement des capacités au niveau local. Par
exemple, les localités de Hood El Gharbi
ont reçu des structures de gestion de
l’eau comme les canaux de déviation et
des digues. Celles-ci ont protégé plus de
25 000 ménages des dégâts causés par
les inondations à répétition. Ayons la dé-
termination de réaliser nos rêves : agis-
sons pour réduire la pauvreté au Sahel,
en particulier dans notre pays.
Propos recueillis par :Samba Mamadou Gueye
ACCORD en
quelques mots
L’ong A.C.O.R.D travaille
avec des experts dans les
différents domaines agri-
coles et cherche à atté-
nuer les effets néfastes de
la sécheresse et des inva-
sions des criquets sur la
sécurité alimentaire en en-
gageant les communautés
locales dans des mesures
préventives susceptibles de
minimiser les pertes dans
la production alimentaire
et renforcer les capacités
au niveau local. Grâce à la
connaissance du contexte
local et à la méthodologie
participative éprouvée,
l’ong est souvent appelés à
intervenir dans des situa-
tions post-crise, pour la re-
prise économique, le
dialogue communautaire
pour la paix, le renforce-
ment des capacités et la re-
lance de la production
agricole. Son programme
de sécurisation de la pro-
duction agropastorales est
présente dans 5 régions du
pays et concentre plusieurs
actions notamment l’ac-
cès à la nourriture grâce à
des investissements dans
les infrastructures, surtout
celles de gestion de l’eau
comme les canaux de dé-
viation et les digues,
l’amélioration de l’effica-
cité de l’irrigation et de la
gestion des ressources na-
turelles, la facilitation de
la gestion des catastrophes
au niveau local et la ré-
ponse aux crises (en parti-
culier la réponse aux
invasions de criquets, à la
sécheresse et aux inonda-
tions). En collaboration
avec les autres partenaires
locaux et internationaux,
ACORD a effectué beau-
coup de recherches sur les
cultures et l’éco-agricul-
ture dans le contexte spé-
cifique de la Mauritanie.
Par exemple, les re-
cherches portant sur une
meilleure commercialisa-
tion du sorgho dans cer-
taines zones du pays, sur
les bonnes pratiques agri-
coles ect.
Réaliser les Objectifs du Millénaire pour le Développement notamment l’Éradi-cation de la faim, faire face à la sécheresse qui menace les pays du Sahel, conte-nir les risques liés au déficit pluviométrique enregistré cette année enMauritanie et dans les pays du Sahel et accompagner les agriculteurs et les éleveurs, telssont, entre autres, des questions qui engagent une forte mobilisation de l’Etat Mauri-tanien et des ONGs qui interviennent dans ces domaines. Il s’agit là aussi de questionsau centre de l’action de l’Agence de Coopération et de Recherche pour le Développe-ment. (A.C.O.R.D) et sur lesquelles le directeur pays de cette agence, M Mohamed Le-mine El Houssein, s’étend dans une interview qu’il a accordée au journal Horizons.
-
HORIZONS N° 6455 DU VENDREDI 20 SAMEDI 21 DIMANCHE 22 FEVRIER 2015
ENVIRONNEMENTPage 7
Gaz à effet de serre
La couche d'ozone altérée par des gaz à courte durée de vie( suite et fin)
Qualité de l’air ambiant (exté-rieur) et santé
La pollution de l’air représente un
risque environnemental majeur pour
la santé. En diminuant les niveaux de
pollution atmosphérique, les pays
peuvent réduire la charge de morbi-
dité imputable aux accidents vascu-
laires cérébraux, aux cardiopathies,
au cancer du poumon et aux affec-
tions respiratoires, chroniques ou
aiguës, y compris l’asthme.
La santé cardiovasculaire et respira-
toire de la population, à court et long
termes, est inversement proportion-
nelle au niveau de la pollution atmo-
sphérique.
Les Lignes directrices OMS relatives
à la qualité de l’air évaluent les effets
de la pollution atmosphérique sur la
santé et donnent des valeurs seuils
au-delà desquelles elle lui est nuisi-
ble. En 2012, on estimait à 3,7 mil-
lions le nombre de décès prématurés
provoqués dans le monde par la pol-
lution ambiante (de l’air extérieur)
dans les zones urbaines et rurales.
Quelque 88% de ces décès prématu-
rés sont survenus dans des pays à re-
venu faible ou intermédiaire, la plus
grande part de ce fardeau étant por-
tée par les Régions OMS du Paci-
fique occidental et de l’Asie du
Sud-Est.
Il serait possible de limiter certaines
des principales sources de pollution
atmosphérique urbaine en menant
des politiques et en investissant en fa-
veur de transports plus écologiques,
mais aussi de logements, de produc-
tion d’électricité et d’industries à
haut rendement énergétique, et enfin
d’une gestion des déchets optimisée
dans les municipalités.
Les régions en développement pour-
raient restreindre plusieurs sources de
pollution de l’air dans les zones ru-
rales et périurbaines en réduisant les
émissions extérieures issues des éner-
gies domestiques à base de charbon
et de biomasse, de l’incinération des
déchets agricoles, des feux de forêt et
de certaines activités agro-sylvicoles
(comme la production de charbon de
bois).
Limiter la pollution atmosphérique
permet en outre de réduire les émis-
sions de CO2 et de polluants à courte
durée de vie ayant un effet sur le cli-
mat, comme les particules de carbone
noir et de méthane, ce qui contribue à
atténuer les changements climatiques
à court et long termes.
Outre la pollution de l’air extérieur,
la fumée domestique représente un
grave risque sanitaire pour environ 3
milliards de personnes qui font cuire
leurs aliments et chauffent leur loge-
ment à l’aide de combustibles à base
de biomasse et de charbon.
Informations généralesLa pollution de l’air, à l’intérieur des
locaux comme à l’extérieur, est un
problème majeur de santé environne-
mentale touchant aussi bien les pays
développés que ceux en développe-
ment.L’OMS estime qu’environ 80%
des décès prématurés liés à la pollu-
tion de l’air extérieur résultent de car-
diopathies ischémiques et d’accidents
vasculaires cérébraux, 14% de bron-
chopneumopathies chroniques obs-
tructives ou d’infections aiguës des
voies respiratoires inférieures, tandis
que les 6% restants sont imputables
au cancer du poumon.
Les conclusions d’une évaluation
menée en 2013 par le Centre interna-
tional de recherche sur le cancer
(CIRC) de l’OMS ont montré que la
pollution de l’air extérieur était car-
cinogène, les matières particulaires
étant le polluant associé le plus étroi-
tement à une incidence accrue de
cancers, en particulier du poumon.
Un lien a également été établi entre
la pollution atmosphérique et l’aug-
mentation du nombre de cancers des
voies urinaires/de la vessie.
En 2012, on estimait à 3,7 millions le
nombre de décès prématurés causés
dans le monde par la pollution am-
biante (de l’air extérieur) dans les
zones urbaines et rurales; cette mor-
talité est due à l’exposition aux parti-
cules d’un diamètre de 10 microns ou
moins (PM10, qui provoquent des
maladies cardiovasculaires et respi-
ratoires, et des cancers.
La pollution atmosphérique touche
particulièrement les personnes qui vi-
vent dans des pays à revenu faible ou
intermédiaire, surtout dans les Ré-
gions OMS du Pacifique occidental
et de l’Asie du Sud-Est, qui enregis-
trent 88% des 3,7 millions de décès
prématurés. Les dernières estima-
tions de la charge de morbidité illus-
trent la forte responsabilité que porte
la pollution de l’air dans les maladies
cardiovasculaires et les morts préma-
turées, qui s’avère bien plus vaste
que ne le pensaient originellement les
scientifiques.
La plupart des sources de pollution
de l’air extérieur échappent totale-
ment au contrôle des individus et né-
cessitent que les villes, de même que
les décideurs nationaux et internatio-
naux, prennent des mesures dans des
secteurs comme les transports, la ges-
tion des déchets, le logement et
l’agriculture.
On trouve de nombreux exemples de
politiques qui sont parvenues à ré-
duire la pollution de l’air, dans les
domaines des transports, de l’urba-
nisme, de la production d’électricité
et de l’industrie:
Industrie: promouvoir les technolo-
gies non polluantes qui limitent les
émissions de cheminées industrielles;
et la gestion améliorée des déchets
urbains et agricoles, y compris par
l’ouverture de sites de captage du
méthane provenant des déchets (à uti-
liser comme biogaz), en tant que so-
lution de rechange à l’incinération;
transports: effectuer la transition
vers des modes de production d’élec-
tricité non polluante; favoriser les
transports publics rapides, la marche
et les pistes cyclables dans les villes,
ainsi que le transport interurbain des
marchandises et des passagers; utili-
ser en priorité des véhicules diesel à
usage industriel plus écologiques,
ainsi que des véhicules et des carbu-
rants à faible émission, notamment
des carburants à faible teneur en sou-
fre; urbanisme: améliorer le rende-
ment énergétique des bâtiments;
rendre les villes plus compactes, et
donc plus économes en énergie;
production d’électricité: générali-
ser l’utilisation de combustibles à fai-
ble émission et de sources d’énergie
renouvelables ne nécessitant aucune
combustion (par exemple solaire, éo-
lienne ou hydroélectrique); promou-
voir la cogénération de chaleur et
d’électricité; et favoriser la produc-
tion d’énergie décentralisée (par
exemple à l’aide de miniréseaux ou
de panneaux solaires de toiture);
gestion des déchets urbains et agri-
coles: mettre en œuvre des stratégies
de réduction, de séparation, de recy-
clage, de réutilisation et de retraite-
ment des déchets; les méthodes
améliorées de gestion biologique des
déchets, comme la digestion anaéro-
bie des déchets afin de produire du
biogaz, représentent des solutions al-
ternatives à l’incinération de déchets
solides en plein air tout en étant d’un
coût abordable. Quand on ne peut en
faire l’économie, l’incinération de
déchets doit impérativement reposer
sur des technologies de combustion
associées à des contrôles stricts des
émissions.
Outre la pollution de l’air extérieur,
la fumée domestique représente un
grave risque sanitaire pour environ 3
milliards de personnes qui font cuire
leurs aliments et chauffent leur loge-
ment à l’aide de combustibles à base
de biomasse et de charbon. On estime
que la pollution de l’air à l’intérieur
des habitations était responsable de
4,3 millions de décès prématurés en
2012, ce fardeau étant, ici encore,
principalement porté par les pays à
revenu faible ou intermédiaire.
Les Lignes directrices OMS relatives
à la qualité de l’air de 2005 présen-
tent des recommandations d’ordre
général concernant les valeurs seuils
des principaux polluants de l’air qui
posent des risques de santé. Il y est
indiqué qu’on peut diminuer de 15%
environ la mortalité imputable à la
pollution de l’air en réduisant la pol-
lution par les matières particulaires
PM10 de 70 à 20 microgrammes par
mètre cube.
Ces lignes directrices sont applica-
bles dans le monde entier et se fon-
dent sur l’analyse par des experts de
données scientifiques contempo-
raines récoltées dans toutes les Ré-
gions de l’OMS concernant:
es matières particulaires (PM);
l’ozone (O3);
le dioxyde d’azote (NO2); et
le dioxyde de soufre (SO2).
Matières particulairesDéfinition et principales sourcesLes particules en suspension ont plus
d'effets sur la santé que tout autre
polluant. Les principaux composants
en sont les sulfates, les nitrates, l’am-
monium, le chlorure de sodium, le
carbone, les matières minérales et
l’eau. Elles se composent d'un mé-
lange de substances organiques et mi-
nérales, sous forme solide ou liquide.
Les particules les plus nuisibles pour
la santé sont celles dont le diamètre
n’excède pas 10 microns, (≤ PM10);
elles peuvent pénétrer et se loger en
profondeur dans les poumons. L’ex-
position chronique aux particules est
un facteur de risque de maladies car-
diovasculaires et respiratoires, et de
cancer du poumon.
Les mesures de la qualité de l’air sont
généralement communiquées en te-
neur moyenne journalière ou an-
nuelle de particules PM 10 par mètre
cube d’air. Les mesures en routine de
la qualité de l’air expriment d’ordi-
naire les valeurs de concentration de
ces particules en microgrammes par
mètre cube (µg/m3). La teneur de
l’air en particules fines (PM2,5 ou in-
férieures) est également communi-
quée quand on dispose d’appareils de
mesure suffisamment sensibles.
Il existe un lien étroit et quantitatif
entre l’exposition à des concentra-
tions élevées en particules (PM10 et
PM10 et PM2,5 ) et un accroissement
des taux de mortalité et de morbidité,
au quotidien aussi bien qu’à plus long
terme. De même, la mortalité liée à
une telle exposition baisse à mesure
que les concentrations en petites et
fines particules sont réduites, en sup-
posant que les autres facteurs restent
inchangés. Un tel rapport permet aux
décideurs de projeter dans quelle me-
sure réduire la pollution de l’air aux
particules pourrait bénéficier à la
santé de la population.
Même à faible concentration, la pol-
lution aux petites particules a une in-
cidence sanitaire; en effet, on n’a
identifié aucun seuil au-dessous du-
quel elle n’affecte en rien la santé.
C’est pourquoi il était préconisé dans
les lignes directrices de 2005 d’œu-
vrer à limiter au maximum les ni-
veaux de concentration en particules
en suspension.
Valeurs recommandées
PM2.5
10 µg/m3 moyenne annuelle
25 µg/m3 moyenne sur 24 heures
PM10
20 µg/m3 moyenne annuelle
50 µg/m3 moyenne sur 24 heures
Outre les valeurs recommandées, les
lignes directrices établissent des ci-
bles intermédiaires pour la teneur en
PM10 et PM2,5, en vue de favoriser
une transition progressive vers des
concentrations réduites.
Si elles étaient atteintes, il est proba-
ble que ces cibles entraîneraient
d’importantes réductions des risques
d’affections aiguës et chroniques
dues à la pollution de l’air. Les va-
leurs préconisées dans les lignes di-
rectrices constituent cependant
l’objectif à atteindre.
Les particules en suspension produi-
sent sur la santé des effets qui peu-
vent être observés à des niveaux
d’exposition auxquels un grand nom-
bre de personnes est soumis dans les
zones urbaines et rurales des pays dé-
veloppés et en développement; on
note toutefois que les niveaux d’ex-
position sont souvent nettement plus
élevés dans les villes qui se dévelop-
pent rapidement que dans des villes
déjà développées d’une taille compa-
rable.
BDT
Des scientifiques s'inquiètent d'une présence accrue dans
l'atmosphère des gaz à très courte durée de vie qui attaquent
la couche d'ozone, un bouclier gazeux protégeant la Terre du
rayonnement solaire ultraviolet. Les dégâts que ces subs-
tances causent à la couche d'ozone, située entre 20 et 50 km
d'altitude, sont importants et vont sans doute s'aggraver, dans
la mesure où la production par l'homme de gaz chlorés aug-
mente, soulignent des chercheurs de l'Université de Leeds
(Grande-Bretagne) dans une étude parue dans la revue Na-
ture Geoscience. Les gaz à très courte durée de vie (very short-
lived substances, VSLS) se dissipent habituellement en moins
de six mois et ne sont pas réglementés par le Protocole de
Montréal qui a interdit certains gaz chlorés à durée de vie
plus longue.
-
Page 8HORIZONS N° 6455 DU VENDREDI 20 SAMEDI 21 DIMANCHE 22 FEVRIER 2015
NATION
PASK II
Un outil de déploiement et de vulgarisation
des politiques nationalesLe PASK II sera placé sous la
tutelle du Ministère du Déve-
loppement Rural. Le Comité
d'Orientation (CP) du PASK II
sera présidé par le Ministère
des Affaires Economiques et du
Développement (MAED). Il
comprendra des représentants
des principaux Ministères im-
pliqués, des collectivités locales
de la zone d'intervention, des
organisations rurales. Des re-
présentants du Bailleur de
fonds et des bailleurs de fonds
partenaires pourront y partici-
per sans prendre part aux déci-
sions. Le MDR, le Ministère de
Développement et du Dévelop-
pement Durable (MEDD) et le
Ministère chargé de l'aména-
gement du territoire seront
membres du CP ainsi que les
Ministères chargés de l'Amé-
nagement du Territoire, des
Collectivités Locales, des ques-
tions de genre, des ressources
hydriques et de l'alphabétisa-
tion. Les collectivités locales
seront représentées par un
maire de chaque moughataa
mandaté par ses pairs et un re-
présentant de chaque région.
Les organisations rurales se-
ront représentées par six mem-
bres des CCC (un homme et
une femme par moughataa) et
six membres (dont au moins
trois femmes) issus d'organisa-
tions à caractère professionnel
bénéficiaires du Projet. Le CP
se réunira au moins deux fois
par an dont au moins une fois
au sein de la zone d'interven-
tion. L'Unité de Gestion du
Projet (UGP) assurera le secré-
tariat du Comité de Pilotage.
Le dispositif de suivi-évaluationdu PASK II devra permettre:de répondre aux besoins d'informa-
tions duBailleur de fonds et du
Gouvernement sur l'activité, les ré-
sultats immédiats et l'impact à court
et plus long terme du Projet, de pro-
duire, organiser et diffuser les in-
formations nécessaires à son
pilotage stratégique. Le suivi- éva-
luation sera un élément essentiel de
la mise à jour des stratégies et plans
d'action et devra intégrer toutes les
étapes du cycle de travail du Projet.
Une attention particulière sera ap-
portée au suivi de l'efficacité des
instruments de ciblage (pauvreté et
genre).
Un mécanisme de suivi-évaluation
participatif sera instauré pour
chaque domaine d'activité. Il com-
prendra notamment des ateliers-bi-
lans-propositions réalisés
annuellement ou selon le rythme
propre à chaque activité.
Les acteurs et partenaires-clés (bé-
néficiaires, organisations rurales,
institutions publiques, secteur
privé) de chaque activité seront in-
vités à participer à ce processus. Les
cadres techniques de l'UGP seront
directement responsables d'organi-
ser, d'animer, et de capitaliser ce
suivi-évaluation participatif. Ses ré-
sultats alimenteront le processus de
planification du PASK II. Ce suivi-
évaluation participatif sera en prin-
cipe organisé suivant un cycle
annuel. II alimentera en outre la ré-
flexion qui sera menée lors de l'exa-
men à mi-parcours du Projet.
La remontée des informations sur
les réalisations et leur impact sera
assurée par les techniciens des Uni-
tés Techniques (ou les partenaires
pour les volets qui leur seront
confiés) qui réaliseront leur collecte
selon les formats et modalités défi-
nis par l'UGP (cellule S&E et ca-
dres techniques) et les remettront au
chargé de suivi- évaluation de
chaque équipe de terrain (au res-
ponsable S&E pour les partenaires).
Ce dernier les compilera, les véri-
fiera, assurera la saisie et les trans-
mettra à la cellule suivi-évaluation
de l'UGP. Il recueillera les informa-
tions transversales. En outre, une
enquête de base sera réalisée (Al)
sur un échantillonnage assez large,
et deux enquêtes SYGRI plus lé-
gères (A4, A8). Des enquêtes thé-
matiques seront réalisées en
fonction des besoins.
Le PASK II se dotera d'outils sim-
ples (et utilisables par le plus grand
nombre possible des acteurs du Pro-
jet) permettant le géo-référence-
ment et la visualisation de
l'implantation de ses principales ac-
tivités. Ils seront mises à jour ma-
nuellement ou renouvelées
périodiquement par les agents du
PASK II. Des bases de données in-
formatisées (reliées ou non à un
SIG) pourront compléter ce dispo-
sitif. Le PASK II n'investira dans le
développement d'un SIG que dans
la mesure où celui-ci serait hébergé
non seulement par les équipes du
Projet, mais aussi le plus rapide-
ment possible par une institution
pérenne spécialisée qui garantisse
sa maintenance et sa valorisation
au-delà de la durée du Projet. Dans
un premier temps une homogénéi-
sation des systèmes et des échanges
réguliers de données seront organi-
sés entre le PASK II et ses princi-
paux partenaires. Le PASK II sera
un outil de déploiement et de vul-
garisation des politiques nationales
et du cadre juridique et réglemen-
taire. II servira également à contri-
buer à leur perfectionnement et leur
enrichissement notamment:
sur le concept de partenariat local et
particulièrement sur l'articulation
entre la société civile locale et les
municipalités; sur l'opportunité et
les mécanismes pour l'Etat de s'ap-
puyer sur des organisations rurales
et de leur transférer des ressources
budgétaires de façon durable, sur
l'utilisation de chantiers HIMO pour
non seulement transférer des res-
sources aux plus pauvres mais aussi
en faire un instrument structurant de
la société civile locale et de renfor-
cement de la cohésion sociale.
Gestion financière, acquisitiondes biens et services, et gouvernance
Le PASK II disposera d'un compte
« désigné» en devises ouvert dans
un établissement bancaire accepta-
ble pour le Bailleur de fonds, et d'un
compte en Ouguiya Mauritaniens
(UM) alimenté par la contribution
du Gouvernement et les autres res-
sources du Projet. Il aura, si néces-
saire, et avec l'accord du Bailleur de
fonds, la possibilité d'ouvrir de nou-
veaux comptes en devises pour la
gestion de financements externes
additionnels et pourra également,
pour répondre à des besoins de
transparence et d'efficacité de ges-
tion, ouvrir d'autres comptes en
UM. Les signataires autorisés pour
le compte désigné du Projet seront
le/la Coordonnateur/triee du Projet
et le/la responsable Administratif et
Financier (un troisième signataire
sera désigné au sein de l'équipe du
Projet pour pallier d'éventuelles ab-
sences de l'un ou de l'autre).
Les demandes de retrait de fonds
seront élaborées par le Coordinateur
de l'UGP et visées par le/la Respon-
sable Administratif et Financier.
Elles seront acheminées vers le
Bailleur de fonds par la direction du
Projet après avoir été visées par la
personne en charge du suivi du Pro-
jet au sein du Ministère désigné
comme agent principal du Projet et
par le Directeur du Suivi et du Fi-
nancement des Projets au sein du
Ministère des Affaires Econo-
miques et du Développement.
Un audit global du Projet, répon-
dant aux normes internationales,
sera réalisé chaque année par un ca-
binet sélectionné sur appel d'offres
international. II sera demandé à cet
audit d'émettre chaque année des re-
commandations détaillées sur les
procédures de gestion du Projet. Les
opérateurs contractés par le Projet
et les partenaires ayant reçus des
subventions dans le cadre du pro-
gramme.
. Les méthodes de passation de mar-
chés utilisables dans le cadre du
PASK II comprendront les appels
d'offres internationaux et nationaux,
les consultations de fournisseurs
aux échelles nationale et internatio-
nale, la passation de marchés de gré
à gré, les travaux/prestations en
régie et l'achat de biens au travers
d'institutions internationales comme
les Agences des Nations Unies. Les
méthodes de sélection pour les pres-
tations intellectuelles seront celles
basées sur la qualité et le coût, les
compétences du consultant, un bud-
get fixe exclusivement sur la qua-
lité et (v) le gré à gré. Une attention
particulière sera accordée à la prise
en compte de la qualité à toutes les
étapes des procédures mais aussi
dans les études préalables et les spé-
cifications et autres documents. Les
dispositions prévues par le Bailleur
de fonds en matière de passation de
marchés avec la participation de la
communauté pourront être utilisées.
Les rapports d'exécution et les au-
dits seront partagés avec l'ensemble
des acteurs et partenaires du Projet.
Le PASK II et le Bailleur de fonds
auront accès aux rapports et audits
des programmes partenaires. La
maîtrise d'ouvrage des infrastruc-
tures sociales (FIEC) sera exercée
par les municipalités. Au niveau de
chaque mairie et de chaque acteur
et partenaire-clé, le PASK II four-
nira un panneau d'information et
d'affichage comprenant une carte de
l'implantation des réalisations ainsi
que des informations sur celles-ci
(coûts, dates-clés, marchés, etc.).
Ces informations seront mises à
jour régulièrement par les agents du
PASK II. Les panneaux seront uti-
lisés également pour l'affichage des
appels d'offres lancés dans le cadre
du Projet (directement par le Projet,
par les municipalités (FIEC), par les
organisations rurales et autres ac-
teurs (FAIE».
Supervision La supervision du projet sera assu-
rée directement par le Bailleur de
fonds, conjointement avec le Gou-
vernement, à raison d'une mission
de supervision et une mission de
suivi par an (sur le terrain pour le
suivi de la performance et de l'im-
pact du projet, notamment sur les
groupes cibles). Une mission mul-
tidisciplinaire de revue à mi-par-
cours conjointe Gouvernement-
Bailleur de fonds sera organisée au
terme de la 4ème année d'exécution
du projet. Elle fera le bilan des ac-
tions réalisées par rapport aux ob-
jectifs fixés, analysera les réussites,
les difficultés, les échecs et la perti-
nence des méthodologies. Elle véri-
fiera également le niveau de
décaissements des ressources et
l'éventuelle nécessité de réalloca-
tion des ressources disponibles
et/ou le besoin de ressources com-
plémentaires.
Elle proposera un plan d'action pour
le reste de la vie du Projet, pour
consolider ou réorienter sa mise en
œuvre et assurer l'atteinte des ob-
jectifs assignés au projet.
-
Page 9HORIZONS N° 6455 DU VENDREDI 20 SAMEDI 21 DIMANCHE 22 FEVRIER 2015
MAGAZINE
Hygiène de vie
Ménopause, des solutions pour bien la vivre !Ostéoporose, prise de poids, fatigue… Décou-
vrez nos conseils pour lutter contre les trou-
bles liés à la ménopause !
Le sommeil perturbé. Chez certainesfemmes, la ménopause peut entraîner des trou-
bles du sommeil. Les conseils à appliquer sont
les mêmes qu’en cas d’insomnie classique : il
faut d’abord veiller à bannir les excitants (café,
tabac etc…).
En outre, la prise de somnifères peut être évi-
tée en ayant recours à des méthodes naturelles
qui ont vu leur efficacité reconnue, comme le
yoga, les massages relaxants ou les plantes en
tisane, granulés homéopathiques, etc…
Les troubles de l’humeurLa ménopause peut aussi provoquer des trou-
bles de l’humeur. En plus d’être un évènement
perturbant dans la vie des femmes, la baisse
d’hormones comme les oestrogènes ou la pro-
gestérone entraîne un bouleversement hormo-
nal.
Certaines femmes considèrent aussi la méno-
pause comme un pas vers la vieillesse et une
perte de leur féminité. Cet état d’esprit peut
entraîner une irritabilité voire un état dépressif.
Le recours aux plantes constitue une bonne al-
ternative à l’hormonothérapie. L’huile essen-
tielle de lavande donne de bons résultats à
raison d’1 à 4 gouttes par jour à prendre sur un
comprimé neutre.
L’ostéoporoseA la ménopause, la production d’oestrogènes,
une hormone préservant la masse osseuse, di-
minue brutalement entraînant une perte de ré-
sistance des os. Pour se protéger de
l’ostéoporose (dont les signes apparaissent 15
à 20 ans après le début de la ménopause), il est
important de veiller à avoir un apport suffi-
samment élevé en calcium et en vitamine D. Il
est impératif d’arrêter de fumer tout en prati-
quant une activité sportive afin de garder une
bonne forme physique.
Le vieillissement de la peauLa baisse du taux d’oestrogènes et la produc-
tion amoindrie de collagène à la ménopause
sont responsables de l’accélération du vieillis-
sement cutané. Pour y remédier, des méthodes
naturelles peuvent être employées. Les alpha-
hydroxyacides, connus sous le nom d’AHA ou
acides naturels de fruits que l’on trouve dans
certains produits de beauté, améliorent visi-
blement l’aspect de la peau. La vitamine C et
le thé vert limitent aussi le vieillissement de la
peau. Pour des résultats plus importants, le re-
cours au botox peut être envisagé.
Les risques cardio-vasculairesA la ménopause,
le taux de « mauvais » cholestérol (LDL) a
tendance à augmenter, tout comme les risques
de maladies cardio-vasculaires. Pour se proté-
ger face à ces dangers le tabac est à bannir im-
pérativement.
Il faut également miser sur une alimentation
saine et équilibrée, riche en fruits et légumes,
qui apportent à l’organisme des fibres solu-
bles, en isoflavones que l’on peut trouver dans
le soja et en Omégas-3. L’activité physique,
même modérée est aussi reconnue pour réduire
les risques cardiaques.
Les bouffées de chaleur50 à 80 % des femmes sont concernées par les
bouffées de chaleur à la ménopause, qui sont
parfois accompagnées de palpitations et de
sueurs nocturnes. Elles se caractérisent par une
élévation subite de la température du corps.
C’est en général à cause de ces bouffées de
chaleur que les femmes sont tentées d’avoir re-
cours à l’hormonothérapie. Il est conseillé
d’avoir toujours sur soi une boisson rafraî-
chissante et d’apprendre à se détendre. L’ho-
méopathie semble également donner de bons
résultats.
Une majorité des femmes a tendance à prendre
un peu de poids à la ménopause. Il faut cepen-
dant résister à la tentation de faire un régime
draconien car pendant cette période, le risque
de carences doit absolument être évité. Il faut
plutôt veiller à avoir une alimentation plus
saine en évitant les plats préparés, être à
l’écoute de son corps et de sa faim et bouger
régulièrement. Tout en stimulant le moral,
l’activité réduira l’apport calorique et donc li-
mitera la prise de poids.
10 plantes pour bien dormirDes difficultés à trouver le sommeil, réveil
nocturne, agitation… Pour éviter la prise de
somnifères, penchez-vous sur des méthodes
douces et naturelles, inoffensives pour l’orga-
nisme. Certaines plantes se révèlent très effi-
caces contre les insomnies et sont bien
disponibles dans nos épiceries.
La camomilleL’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
reconnaît l’usage de la camomille pour soula-
ger l’agitation nerveuse et l’insomnie mineure.
Consommée en tisane depuis des siècles à
l’heure du coucher, on attribue habituellement
les effets calmants et sédatifs de la plante à
l’apigénine, une des substances actives qu’elle
contient.
Posologie : laissez infuser 1 cuillère à soupe
(= à table) de camomille séchée dans de l’eau
bouillante.
La valérianeLa valériane était employée par les romains
dans l’Antiquité pour combattre les palpita-
tions et l’arythmie. Aujourd’hui, l’OMS re-
connaît son efficacité pour lutter contre
l’agitation nerveuse, l’anxiété et l’insomnie,
des troubles souvent liés.
Posologie : la valériane peut être consomméede différentes façons : en tisane, à base de ra-
cines séchées (l’odeur est cependant dés-
agréable), en gélules, en teinture ou en granu-
lés homéopathiques.
La mélisseUne étude révèle que la combinaison de mé-
lisse et de valériane serait aussi efficace que le
triazolam, un somnifère chimique, en raison
de leurs propriétés calmantes, sédatives et hyp-
notiques.
Posologie : elle peut être consommée sous
forme de tisane, de teinture et en extrait li-
quide. L’huile essentielle de mélisse diluée
avec une huile végétale est très efficace en
massage le long de la colonne vertébrale.
Le tilleulOriginaire d’Europe, le tilleul est certainement
l’une des plantes les plus connues pour lutter
contre les troubles du sommeil. C’est la fleur
du tilleul et non son écorce, utilisée pour soi-
gner des maux différents, qui a un effet apai-
sant et hypnotique reconnu.
Posologie : laissez infuser 3 à 4 fleurs de tilleul
séchées dans de l’eau bouillante. A consom-
mer plusieurs fois par jour.
Le houblonLe houblon a vu son efficacité sur les troubles
du sommeil reconnue par la Commission Eu-
ropéenne, puisque les strobiles de houblon
contiennent un puissant narcotique, le méthy-
buténol.
Posologie : le houblon se consomme la plupart
du temps sous forme d’infusion de strobiles
séchés (0,5 g à 1 g dans 250 ml d’eau bouil-
lante), mais on trouve également le houblon en
gélules, extrait liquide ou teinture.
La passifloreOn fait le plus souvent usage de la passiflore
pour traiter le stress et l’anxiété, eux-mêmes à
l’origine des troubles du sommeil. Les pro-
priétés sédatives de la passiflore sont recon-
nues par la Commission E.
Posologie : la passiflore peut être consommée
de nombreuses façons, bien qu’on la trouve le
plus souvent en gélules. Prendre l’équivalent
de 0,5 à 2 g, 3 à 4 fois par jour réduira les
symptômes de l’anxiété.
La fleur d’orangerLa fleur d’oranger, qui vient du bigaradier, a
des vertus apaisantes et relaxantes. Elle est in-
diquée en cas de palpitations, de crises d’an-
goisse ou d’insomnies.
Posologie : La distillation de la fleur d’oranger
donne l’huile essentielle de Néroli et celle de
ses feuilles, l’HE de Petitgrain. Ces HE peu-
vent être utilisées en diffusion atmosphérique,
mélangées dans l’eau du bain ou en massage,
diluées dans une huile végétale.
La verveine officinaleA différencier de la verveine odorante qui
traite des maux différents, la verveine offici-
nale a pourtant de nombreuses vertus. Elle est
tout à fait indiquée en cas de nervosité, un
trouble qui empêche souvent de trouver le
sommeil.
Posologie : Très courante en Amérique du
Nord et en Europe, la verveine se consomme
la plupart du temps en tisane à raison de 2 à 3
tasses par jour.
Le rooibosLe rooibos, également appelé thé rouge bien
qu’il ne contienne pas de théine, est une plante
qui pousse en Afrique du Sud. Elle y est utili-
sée depuis de nombreuses années pour facili-
ter l’endormissement.
Posologie : le rooibos se consomme générale-
ment sous forme d’infusion à raison de 2 à 3
tasses par jour. Des sachets de feuilles séchées
se trouvent facilement dans les herboristeries.
La lavandeC’est le plus souvent sous forme d’huile es-
sentielle que la lavande se montre efficace
pour traiter l’anxiété, l’agitation et donc, les
troubles du sommeil.
Posologie : quelques gouttes d’huile essen-
tielle de lavande diffusées dans l’air ou dépo-
sées sur l’oreiller suffiront à créer un climat de
détente propice à l’endormissement.
Ces aliments qui ralentissent le vieillisse-mentNous dépensons chaque jour beaucoup d’ar-
gent pour rester jeunes. Très peu de personnes
utilisent les ressources de la nature pour ac-
complir cette mission. Si vous souhaitez en
faire partie, nous vous proposons ici cinq bois-
sons qui peuvent vous aider à rester séduisant.
1- L’eau est la boisson la plus importante pen-
dant la journée car elle débarrasse votre corps
des toxines, rend votre peau hydratée et lumi-
neuse et ralentit le vieillissement.
2- Le thé vert est récemment devenu très po-
pulaire. Il ne fait pas de miracle, mais il a un
fort impact sur votre santé et votre apparence.
Les antioxydants polyphénoliques qu’il
contient aident à conserver des cheveux bril-
lants et une peau sans ride. Il est donc recom-
mandé d’en boire 2 à 4 tasses par jour.
3- Le jus de tomate est également riche en an-
tioxydants particulièrement en lycopènes qui
gardent la peau nourrie. Les tomates amélio-
rent aussi la digestion.
4- Le chocolat chaud est bon pour le cœur et la
peau. Les scientifiques affirmant qu’il contient
plus d’antioxydants que la caféine, le thé vert.
Boire une tasse de chocolat chaud par jour
peut combler votre envie de sucre, tout en
améliorant votre santé et votre apparence.
Sidi Moustapha Ould BELLALI [email protected]
-
Page 10HORIZONS N° 6455 DU VENDREDI 20 SAMEDI 21 DIMANCHE 22 FEVRIER 2015
ANNONCES
MINISTERE DE L’AGRICULTURE
DIRECTION DE L'AMENAGEMENT RURAL
AVIS D'APPEL A MANIFESTATION D'INTERET INTERNATIONAL
N°2/CPMP/SR/DAR/MA/2015 1.Le Ministère de l'Agriculture à travers la Direction de l'Aménagement Rural
va mobiliser sur ses ressources budgétaires pour financer le coût de la mis-
sion de contrôle des travaux de Barrages en trois lots distincts:
a.Lot 1 : Barrages d'El Ghargua à Barkéol en Assaba;
b.Lot 2: Barrage de Morfiyala à Ould Yengé au Guidimagha
c.Lot 3 : Barrages de Bargatanni au Hodh El Gharbi
2.Les bureaux de consultants qui désirent participer à la présente sollicita-
tion, seuls ou en Groupement, devront fournir les informations indiquant
qu'ils possèdent les qualifications requises tel que:
• Etre opérant dans le domaine des études et contrôle des projets similaires de-
puis plus de cinq ans.
• Avoir une expérience pertinente générale et spécifique attestée dans le do-
maine des contrôles des travaux des aménagements hydro agricole, travaux
publics et des barrages attestés.
Les candidatures seront évaluées suivant la grille d'analyse ci -dessous:
3.Le bureau doit prouver qu'il possède d'expériences générales et spécifiques
attestées dans le domaine. Les expériences non accompagnées par des at-testations de bonne fin ne seront pas prises en compte. 4.Le bureau doit pouvoir mettre à la disposition de la mission les profils du
personnel clé ci-dessous: Un Ingénieur GR barragiste, un Ingénieur génie
civil, Ingénieur Géotechnicien et un topographe. Les curriculum vitae ne
sont pas demandés à cette étape du processus. 5.Une liste des candidats présentant au mieux les aptitudes requises pour exé-
cuter les prestations sera établie par l'autorité contractante. Les candidats pré-
sélectionnés seront, par la suite, invités à présenter leurs propositions
techniques et financières et un candidat sera sélectionné selon la méthode
qualité/coût.
6.Le dossier de la manifestation intérêt International doit comprendre les élé-
ments suivants : lettre de candidature, note de présentation, expériences gé-
nérales et spécifiques.
7.Les soumissionnaires peuvent obtenir des informations supplémentaires au-
près du Ministère de l'Agriculture ou de la Direction de l'Aménagement Rural
Nouakchott, Mauritanie, Tél: 45 25 74 75, 45 21 2330,452976 79 ou la
CPMP/SR, Tél: 4524 21 74, ou consulter le dossier de la MI au site
www.cpmpsr.com.Les manifestations d'intérêt international doivent êtreadressées, en quatre (4) exemplaires dont un (1) original marqué comme tel
et trois (3) copies, A Monsieur le Président de la Commission de passationdes Marchés Publics du Secteur Rural. Avenue Moctar 0/ Daddah, 2èmeétage - Immeuble MOUNA. La date et l’heure limites de remise des ofressont les suivantes: 31 /03/2015 à 10 H TU. Avec la mention : “ Pli à n’ou-vrir qu'en séance d'ouverture», Et dans le coin gauche: «Manifestation d'in-térêt International pour la mission de contrôle des travaux en trois (3)lots distincts».Les plis seront ouverts en séance publique, par la Commission de Passation
des Marchés Publics du Secteur Rural, en présence des représentants des sou-
missionnaires qui souhaitent assister à l'ouverture des plis le 31/03/2015 à 10H TU.
La Secrétaire Générale du Ministère de l'Agriculture M'Aiziza MINT MAHFOUDH OULD KERBALlY
Commission de Passation des Marchés Publics des Secteurs de Souveraineté
Plan Prévisionnel de Passation des Marchés Publics du Projet de
Développement Agricole Intégré pour le Renforcement
de la Sécurité Alimentaire (PDAI-PRSA) pour l’année 2015
Président de la Commission de Passation des Marchés
Publics des Secteurs de Souveraineté
Ahmed Salem Ould Abdellahi
-
Page 11HORIZONS N° 6455 DU VENDREDI 20 SAMEDI 21 DIMANCHE 22 FEVRIER 2015
ANNONCES
Dans le cadre de la politique d'intégration du secteur despêches à l'économie nationale visant la modernisation de sessegments artisanal et côtier et l'encouragement de la jeunessemauritanienne à s'orienter vers des activités à fort potentielsocioéconomique, le Gouvernement a engagé en 2012 un ambitieux projet de fabrication, sur le sol national, d'embar-cations de pêche pontées en fibre de verre renforcée, dotéesde moyens de confort et de sécurité.
Dans ce cadre, le Ministère des Pêches et de l'Economie Ma-ritime et la Caisse des Dépôts et de Développement envisa-gent la sélection de dix capitaines de pêche expérimentés etstructurés en deux Groupement d'Intérêt Economiques(GlEs) pour la cession de 10 embarcations à raison de 5 em-barcations par GIE. La cession s'effectuera suivant une for-mule de crédit bail géré par la Caisse des Dépôts et deDéveloppement.
1. Caractéristiques de l'embarcation:
Longueur: 14,08 m Largeur: 3,00m Jauge brute: 11t Tonnage net: 5t Vitesse: 10,7 nœuds Année de construction: 2014
Les embarcations objet du présent appel sont stationnéesdans la rade du Port de Pêche Artisanale de Nouadhibou, etpeuvent être visitées tous les jours ouvrables de 10 Heures à15 Heures.
2. Conditions de cession des embarcations: Les embarcations seront cédées aux candidats retenus dans
le cadre de cette sélection, conformément aux conditions sui-vantes: -Prix de cession : 26 Millions par embarcation coque nue età l'état neuf -Durée de remboursement: 7 ans -Taux de marge: 6% HT
3. Critères d'éligibilité: Sont éligibles les candidats rem-plissant les conditions ci-après: -Etre de nationalité Mauritanienne; -Etre capitaine de pêche justifiant d'une expérience avéréed'au moins cinq ans; -Etre âgé de moins de 45 ans au plus à la date du dépôt desdossiers; -Ne pas avoir d'engagements en souffrance auprès des insti-tutions de financement.
4. Les obligations du postulant: -Le respect de l'échéancier de remboursement, et le plan demaintenance de l'outil de production; -L'engagement du capitaine à embarquer et à former unjeune diplômé de l'Académie Navale pendant une périodede 18 mois, matérialisé par la signature d'un contrat de For-mation - Emploi avec un diplômé de l'Académie Navale (Ex-ENEMP) pour les besoins du projet; -Présence physique à bord de l'embarcation pendant la pé-riode de formation du jeune diplômé sortant de l'AcadémieNavale.
5. Composition du dossier de candi