La conception architecturale

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UNIVERSITÉ MOHAMED KHIDERDE BISKRA FACULTE DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE DEPARTEMENT D’ARCHITECTURE MODULE : SEMINAIRE (Architecture et environnement) MASTER II ENSEIGNANTE : Mme M’SELLEM Houda ANNEE UNIVERSITAIRE 2016/2017 Essai de compréhension du processus de la production architecturale la conception architecturale et les enjeux environnementaux

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UNIVERSITÉ MOHAMED KHIDERDE BISKRA FACULTE DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE

DEPARTEMENT D’ARCHITECTURE MODULE : SEMINAIRE (Architecture et environnement) MASTER II

ENSEIGNANTE : Mme M’SELLEM HoudaANNEE UNIVERSITAIRE 2016/2017

Essai de compréhension du processus de la production architecturale

la conception architecturale et les enjeux environnementaux

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La conception architecturale

La conception architecturale est une activité durant laquelle les concepteurs manipulent des données nombreuses et hétérogènes. Celles-ci sont nécessaires pour conduire un processus qui se caractérise à la fois par un enrichissement sémantique et par une réduction des incertitudes.

Dans son ouvrage sur la conception architecturale, Robert Prost distinguait déjà dans le processus quatre étapes, qu’il nomme :

• formulation de problème ;

• formalisation de solution ;

• concrétisation de solution.

• appropriation de solution.

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Processus de conception architectural

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Enjeux environnementaux du projet architectural et urbainLa pratique du projet architectural et de l’assistance à la maîtrise d’ouvrageet les réflexions menées sur le développement de son processus nous ontpermis de mesurer concrètement que toute tentative d’intégration desenjeux environnementaux dans la seule phase de conception est nécessairemais non pas suffisante. C’est en effet dans la cohérence entre les quatreétapes du processus que se situe la clé qui permet d’approcher au mieux lesenjeux en question. Par ailleurs, cette nécessité de cohérence globale obligeà appréhender simultanément l’échelle architecturale et l’échelle urbaine,parce que les enjeux environnementaux se situent souvent dans la gestionde leurs interfaces. En l’absence d’une approche exhaustive, on peutnéanmoins aisément illustrer l’importance des décisions relatives àl’environnement et au développement durable à chacune des étapes duprocessus.

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1- Formulation du problème

Lors de la formulation du problème, qui fait nécessairement suite à unedécision politique, il devient essentiel d’établir un cahier des chargesenvironnemental qui vient enrichir les documents de programmation. Cecahier des charges peut être établi à l’échelle du projet architectural enfonction des caractéristiques du programme spécifique de l’opération(exigences de confort lumineux par exemple) et de celles du site — sachantque la première des conditions pour envisager la qualité environnementalede l’opération est l’adéquation entre les deux. Mais ce cahier des chargesdoit aussi s’inscrire dans le cadre plus large des exigences fixées en amont àl’échelle du projet. Cette phase de programmation doit également êtreprécédée de la constitution d’un comité de pilotage réunissant décideurs,services techniques, programmistes, assistants du maître de l’ouvrage maisaussi utilisateurs et riverains. C’est dans ce contexte multi-acteurs que doits’exprimer la formulation du problème.

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2- Formalisation de la solution

• Réalisée par les professionnels de la maîtrise d’œuvre, laformalisation de la solution s’exprime dans un cadre d’exigences et derecommandations environnementales défini. Il leur appartient demaîtriser cette composante en fonction du dialogue qu’elle entretientavec les autres composantes du projet dans le cadre des paramètressensibles.

• Rappelons que les dispositifs techniques ne doivent êtreappréhendés que comme des solutions complémentaires, l’essentieldes réponses aux enjeux environnementaux se situant dans lesconcepts mis en place dans les phases amont du projet, par exemple: la forme et l’implantation, pour le projet architectural ; la gestiondes flux, pour le projet urbain.

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3- Concrétisation de la solution

La qualité de la mise en œuvre de la solution doit être contrôlée, cequi suppose la participation de l’assistance à la maîtrise d’ouvrage auxphases clés de l’opération : mise en œuvre de certains dispositifs maisaussi évaluation d’éventuelles propositions des entreprises. L’attentionest également portée sur l’incidence du projet architectural et de sesinterfaces urbaines (ou inversement), sur la gestion environnementaledu chantier (déchets, bruit, pollutions, gestion des flux pendant ladurée de l’opération) et sur l’information apportée aux riverains et auxfuturs usagers.

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4- Appropriation

Le comportement des usagers dans la phase d’appropriation des lieux estdéterminant sur les enjeux environnementaux du projet : citons par exempleson influence sur les performances énergétiques et le confort, à l’échelle dubâtiment, ou encore sur l’utilisation des systèmes de transport disponibles, àl’échelle du projet urbain. Avec la participation éventuelle de technicienssur des aspects restreints, les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre ont àtenir un rôle pédagogique afin d’expliquer aux usagers comment utiliser aumieux et durablement le bâtiment qui devient le leur.On sait également que les usages évolueront et rendront nécessaires desajustements, transformations ou reconversions d’espaces et d’équipements,ce qui fait en quelque sorte de l’usager un élément moteur dans leprolongement du processus de projet.

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Explicitation du processus de production architecturale

A partir du substrat de l’environnement externe de l’architecture, sedévelopper l’instance de mise en place de la solution. Cette dernière semanifeste à travers une suite de confrontations entre les composants duprogramme, du contexte et du positionnement paradigmatique desconcepteurs.

ces confrontations fruit de conflits dits internes, finissent par identifierl’instance de structuration qui se matérialise à travers la tentative des troisattracteurs du système primaire de l’architecture d’agrandir leur bassind’attracteur et identifier ainsi les prégnances ou les finalités qui vont allerimprégner les différentes formes saillantes afin de donner forme au projet

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Cette formalisation ou plus explicitement cette matérialisation induit àune multiplication de morphogenèses entre les attracteurs du systèmeprimaire. Ceci fait, le processus poursuit par une évaluation de lamorphogenèse produite et ce par confrontation entre cette dernière etles finalités auxquelles doit répondre le projet tout en se référant àl’environnement externe de l’architecture. Ces confrontationsidentifiées sous le

nom de catastrophes généralisées peuvent en fonction des résultats etdes interprétations selon les morphologies archétypales, soit remettreen cause les finalités du projet, soit remettre en cause la démarche dematérialisation, soit finalement permettre la finalisation de projetarchitectural.

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Finalement, la production architecturale est constitué d’une multiplicitéd’attracteurs inclut à l’intérieur du substrat architectural qui identifie une co-dimension fortement élevée et qui induit à la production de formesmétaboliques et non statiques.

Ces différents attracteurs s’affrontent selon des schémas de catastrophesgénéralisées, produisant des morphogenèses qui sont à la base desdifférentes mutations et évolutions qui permettent la matérialisation et laproduction de l’objet architectural.

Les morphogenèses obtenues, nous permettent d’identifier des pointssinguliers qui offrent la possibilité de révéler la nature et la structuration duprocessus à travers ces différentes mutations que l’on pourra regrouper sousl’ensemble germe de fonction. Mais bien que ces singularités ne soient pasdes composants statiques mais fortement dynamiques, il n’en est pas moinsqu’ils constituent des points structurellement stables. Faisant ainsi passer lasingularité de celui de morphogenèse à celui de chréode.

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Schéma représentant le processus de production architectural

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2-1 Multiplication des niveaux de réalités

Les schémas des différentes morphogenèses qui représentent le processus de productionarchitecturale, mettent en avant l’existence d’un ensemble de composants autonomes en eux-mêmes mais qui n’ont de raison d’être que par rapport à ce processus.

Ces différents ensembles que l’on identifie sous le nom de niveaux de réalités, sont des systèmesdotés de leurs propres logiques d’organisation et de structuration qui sont également trèscomplexes. Ces différents niveaux de réalités sont :

• Mise en place de la solution ;

• Instance de structuration ;

• Instance d’embrayage ;

• Instance d’évaluation de la solution architecturale proposée.

Ces derniers se présentent comme étant des systèmes autonomes. Mais en réalité, cette autonomien’est qu’imaginaire car si l’on revient aux raisons de la causalité d’Aristote et que l’on focalise sur laraison efficiente, on se rend compte que cette raison est extérieure à ces systèmes et englobe lesdifférents niveaux de réalités.

2- Le pourquoi d’une complexité

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2-2 Rétroaction du processus de production architecturale

Les schémas des différentes possibilités de structuration de laproduction architectural, nous font supposer l’existence d’uneorganisation linéaire de ce processus dans laquelle, le passage entre lesdifférents composants de cette structure se fait de manière ordonnée.

En réalité c’est loin d’être le cas. La véritable lecture des schémasdevrait se faire de manière chaotique par rétroaction successivejusqu'à satisfaction de l’ensemble des exigences et impératifs desdifférents composants du processus. Mais l’ordre dans lequel devraits’effectuer cette satisfaction est a priori laissé au bon choix des acteursde ce processus.

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2-3 Multiplication des possibilités de connexion et de leurs attributions Si l’on observe attentivement le schéma d’une morphogenèse qui rend compte dude la production architecturale, on remarque à première vue que cette dernière estconstituée d’un ensemble inenvisageable de connexions.

Maintenant si l’on tient compte du fait de l’existence pour chaque niveau de réalitéde sous ensembles, et que ces derniers sont eux-mêmes constitués d’un nombreimportant de connexions, on se retrouve dans ce cas avec un nombre encore plusincroyable de connexions qui mettent en relation les différents composants etsous-composants du processus de production architecturale.

Une multiplication de connexions est un facteur primordial de l’établissement dudegré de complexité que peut atteindre la production architecturale. Mais ceciserait encore facile, car il suffirait seulement de comptabiliser l’ensemble de cesconnexions en une simple opération d’inventaire et de statistique.

En réalité ceci est loin d’être aussi simple. Agir de la sorte, c’est remettre en causela nature même de l’objet architectural, à savoir que c’est un produit qualitatif etnon quantitatif.

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• L’appréciation du niveau de complexité de la productionarchitecturale est donc plus liée aux attributions, qualifications etcaractéristiques de ces connexions que de leur nombre. Certes lenombre reste un facteur déterminant, mais il est insuffisant pourappréhender et comprendre la structuration et la nature du système.

• • Position de la connexion : toutes les connexions n’ont pas le mêmestatut en fonction du fait qu’elles mettent en relation les quatreniveaux de réalités du processus de production architecturale, ouqu’elles mettent en relation les sous-niveaux de réalités. Ellesdeviennent ainsi des connexions primaires ou secondaires.

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Figure 2 : hiérarchie des connexions en fonction de leurs positions.

Nécessité de la connexion : dans toute production architecturale, il existe des mises en relation de l’ordre du possible, alors que d’autres sont plutôt de l’ordre de l’obligation.

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Qualification de la connexion : le processus de production architecturale estcomposé de deux grandes familles de connexions du point de vue de leurqualification. Ainsi nous avons les connexions d’ordre productif, et les autres qui sontd’ordre qualitatif.

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Les connexions productives, sont celles qui aboutissent à desopérations de production d’élément matériel.

Les connexions qualitatives, mettent plutôt en relation le produitarchitectural avec des entités d’ordre informel. C’est-à-dire qui sont denature abstraite et non pas matérielle. Ces dernières, sont d’ailleursdivisées en deux catégories :

- Les connexions informatives, celles-ci permettent de relier laconcrétisation de la solution aux différentes informations, logiques,directives, prérogatives ou prégnances qui sont à l’origine de lamatérialisation de la solution.

- Les connexions évaluatives, ce sont celles qui permettent d’expliciterl’acceptation ou le rejet de la matérialisation du produit architectural,selon un ou plusieurs critères.

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La complexité du processus de production architecturale ne s’explique seulementpar le nombre important des connexions et de la multiplication de leursattributions. Elle trouve aussi son explication par le fait qu’elles n’appartiennent passeulement à une seule catégorie prégnantielle, mais à plusieurs en raison dedifférents paramètres.

• Changement d’échelle d’étude : une des raisons principales de changement dustatut des connexions est le changement d’échelle à l’intérieur du processus deproduction architecturale lui-même. C’est-à-dire ne pas considérer le processusde production architecturale et ces quatre niveaux de réalité comme une finalitéd’étude, mais plutôt en prendre un, et le considérer comme finalité.

• Changement de temporalité : ceci concerne l’état d’avancement du détail et durendu du projet. Effectivement nous ne donnons pas la même importance detraitement de certains détails et composants du projet en fonction de notreéchelle d’intervention. Il semblerait ainsi tout à fait logique que l’hiérarchie etl’importance des connexions entre les différents composants puissent changer aufur et à mesure de l’avancement du projet.

Dans ces conditions certaines connexions changent de statut pour passer du statut

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de connexions productives. Ce changement est dû au fait que l’évaluation duproduit architectural a aboutit à une somme de directives qui vont allerdirectement ou indirectement participer à la matérialisation du produitarchitectural. « Le processus d’appropriation est partie intégrante du processus deformulation/résolution de problème, au sens où les informations et lesconnaissances que nous livrera son analyse sont autant de données empiriques ouproblématiques à re-insuffler dans la conception de toute solution architecturale.»

• Changement d’acteurs : tout le long du processus de production architecturale, ily a une multiplicité d’intervenants ou d’acteurs qui vont intervenir dans lesdifférents niveaux et sous-niveaux de réalités du processus. Ces derniers enfonction de la tâche qu’ils assument au sein de la production architecturale vontclasser et organiser les différents composants en fonction de leurs prérogatives etde leurs compétences.

• Nature du projet : tout les projets architecturaux même s’ils ont la mêmestructure de base de mise en oeuvre, ne classent pas et ne donnent pas la mêmeimportance à leurs composants et à la classification et l’importance de leursconnexions et ceci en fonction de la nature et finalités auxquelles le projet doitrépondre.

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2-4 Multiplication des possibilités d’évaluations

Le niveau de réalité d’évaluation de la solution architecturale, participedirectement à la multiplication des fluctuations à l’intérieur duprocessus, mais ce qui rend ces fluctuations d’autant plus importantes,c’est le fait que l’évaluation peut s’effectuer à une multiplicité demoments et par un nombre assez important d’acteurs.

L’évaluation consiste finalement en un dispositif qui tend versl’harmonisation entre ces différents intervenants qui sont de deuxordres. Premièrement ceux inhérents aux logiques et nature desacteurs, et ceux en rapport avec les nécessités du projet qui varient etchangent tout au long de l’avancée du processus.

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• Il est clair que dans des conditions pareilles, le processus d’évaluation du projet architectural,varie fortement aussi bien dans sa composante que dans sa structuration. Ce qui est entendupar composante, c’est l’identification des différents attracteurs qui vont participer à cetteévaluation. Par contre en ce qui concerne sa structuration, c’est l’organisation et la dispositionde ces composantes afin qu’elles puissent permettre cette évaluation. Mais bien plus qu’uneévaluation du projet par l’intermédiaire d’une somme d’acteurs à différents moments de cescycles de vies, l’évaluation de l’objet architectural est directement liée aux différents outils quinous permettent d’accéder à cette évaluation. Ces outils se classent généralement en deuxgrandes familles. La première que l’on peut qualifier de cognitive, est composée des différentsconcepts, prérogatives, consignes ou tout simplement les prégnances auxquelles le projet sedoit de répondre. La deuxième famille, représente les outils qui nous permettent lacompréhension, la lecture ou tout simplement la visualisation du projet. Ce sont les différentssystèmes de représentation architecturale.

• Cette ambiguïté due à une multiplicité d’interprétations possibles des systèmes dereprésentation, est à expliquer du côté de l’essence de la représentation selon l’école deHeidegger. Cette dernière identifie la représentation comme étant un va-et-vient entre d’uncôté une suggestion de sens par l’objet à travers ces systèmes de représentation et d’un autrecôté l’homme et ces processus cognitifs de mise en place de la représentation. Ce dernier etd’autant plus compliqué si l’on sait que le sens est le produit de notre histoire physique etsociale.

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2-5 Multiplication des attracteurs

Chacun des différents niveaux de réalités du processus de productionarchitecturale, identifie à son échelle une multitude d’attracteurs. Dansle cas maintenant où l’on change d’échelle d’étude ou d’intervention enfocalisant un peu plus sur l’un des attracteurs de l’échelle précédente,alors à ce niveau l’attracteur change de statut pour se transformer ensubstrat composé en lui-même d’une multitude d’attracteurs. Ceprocessus, peut en lui même se poursuivre, sur plusieurs échellesdifférentes jusqu’à finir par identifier une multitude d’attracteurs et desous-attracteurs.

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2-6 Multiplication des prégnances et interprétation de sens

• La mise en route de la production architecturale, est dépendante del’établissement des prégnances qui vont structurer et organiser toutle processus. Ces différentes prégnances, vont se formuler parconfrontation entre les attracteurs de l’environnement externe.

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Ce ne sont cependant pas les différents attracteurs qui formalisent lesprégnances mais plutôt leurs imbrications et hiérarchisation les uns parrapport aux autres qui est directement dépendante des différents acteurs duprojet et de leurs logiques.En général les acteurs du produit architectural, sont regroupés en fonctionde la mission et du rôle qu’ils jouent vis-à-vis du processus (architectes,ingénieurs,…etc.). Mais l’homogénéité de ces groupes est loin d’être aussisolide qu’on le croit: « L’homme porte dans son oeil et dans son cerveau unecertaine représentation de l’univers, qui partiellement dépend de lui. »4. Ceciest d’autant plus vrai si l’on pense que la représentation est : « autre chosequ’un simple reflet de la réalité. Elle est activité intellectuelle complexe, ellese nourrit du réel et de l’imaginaire»5.

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III. P OUR UNE APPROCHE GLOBALE DE LA PRODUCTION ARCHITECTURALE

• Majoritairement, les différents modèles théoriques qui ont voulu rendrecompte du système architectural, l’ont abordé de manière séquentielle etnon globalisante. Ainsi, dans cette certains théoriciens ont tentéd’identifier les composants et les caractéristiques de ce système [P.Boudon]. D’autres se sont orientés vers l’explication des structures etmécanismes e ce processus [O. Tric, R. Prost], enfin certains ont tenté atravers la sémiotique d’y identifiés les finalités et les productions de sens[A. Renier].

• C’est différentes études, restent fondamentales dans la mesure où ellesnous apportent plusieurs éclairages sur notre système. Ainsi, certainesconstituent des modèles formels ce qui nous permet d’identifier et dedécrire les composants du système. D’autres par contre sont des modelescontinus, ce qui fait qu’elles explicitent les mutations et évolutions dusystème.

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Schéma exprimant les différents référents et renvois sur lesquels s’appui le modèle mis en place. L’apport à la connaissance du modèle, consiste en la mise en relation de ces différents éléments.

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