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Biographie

www.look-et-seduction.com

De formation pluridisciplinaire (diplôméeen esthétique et psychocaractérologie), Joëlle Adam est passionnée par l’être humaindans son ensemble, sa psychologie, l’étude de son caractère, sa morphologie.En novembre 2004, elle crée le concept du conseil en image de soi basé sur « l’alliance du relooking et de la psychologie », qui permet d’accorder l’être et le paraître. Ce concept s’est développé sur plusieurs années,nécessitant de nombreuses recherches dans les domaines de la morphologie, des effets d’optique, de la colorimétrie. Ce livre sur le relooking en est le résultat.

Joëlle Adam a créé en 2004 la première école de formation au métier du relooking à Toulouse : Look & Séduction, qui est également un centre de conseils auxparticuliers. Elle est à l’origine d’un conceptinnovant : la formation à distance pour un apprentissage du conseil en image de soi, par correspondance sur six mois.

Cette formation à distance est aujourd’huiofferte et reconnue dans le monde entier.L’auteur a mis ses compétences au service du cinéma et de grandes marques de cosmétiques, comme L’Oréal ou Innoxa. ■

La beauté se voit aussi avec le cœur.

Joëlle Adam

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Le relooking et ses techniques


Tous droits de reproduction, de traduction, et d’adaptation réservés pour tout pays.Toute reproduction, même partielle, de cet ouvrage est interdite.

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I.S.B.N. 978-2-7033-0779-2



Joëlle ADAM


Remerciements

Je tiens à remercier tout particulièrement Stéphanie Solana pour son aide précieuse apportée à cet ouvrage mais aussi pour sa générosité de cœur.

Un grand merci à Philippe et Céline, pour l’accueil chaleureux et encourageant qu’ils m’ont réservé ainsi qu’à mon livre, mais aussi pour avoir compris et suivi le sens que je voulais donner à mon ouvrage.

Un grand merci à toute l’équipe des Éditions Dangles pour sa gentillesse et sa compétence.

Je tiens à exprimer toute ma gratitude à François Le Moël pour la conception de la maquette du livre, mais aussi pour tout le cœur et la générosité dont il a fait preuve au cours de l’élaboration de ce concept.

Je remercie mon amie Catherine Charles, qui a volé à mon secours quand j’étais à bout de souffle, après la énième nuit blanche, afin de pouvoir envoyer à temps la maquette à l’éditeur. Je la remercie du fond du cœur pour son amitié.

Je remercie mon frère Daniel, mon amie Cécile et toutes les personnes qui ont participé de près ou de loin à la conception de ce livre.

Merci à mon ami Jacques qui se reconnaîtra.

Ce livre leur doit beaucoup…

« Les mots manquent aux émotions. »Victor Hugo



Table des matières

Chapitre 1Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3• Le relooking ou conseil en image• Historique du relooking• À qui s’adresse le relooking ?• La beauté et le relooking• Relooking, harmonie et nombre d’or

Chapitre 2Les effets d’optique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15• Relooking et illusion d’optique • La perception des couleurs• L’effet d’optique côté vêtement• L’effet d’optique côté coiffure• La règle des proportions• Les étapes du relooking

Chapitre 3Les formes de silhouettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23• Les différentes formes de silhouettes de femmes• Les différentes formes de silhouettes d’hommes • Les encolures• Silhouettes et particularités• Comment habiller les différentes formes de silhouettes• Étude morphologique des différentes silhouettes de femmes• Étude morphologique des différentes silhouettes d’hommes

Chapitre 4Les penderies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41• Vêtements à conseiller pour les différentes formes de silhouettes• Les maillots de bain et la lingerie• Âge et style• Les accessoires• Les sacs à main• Les chapeaux • Les bijoux et lunettes


Table des matières (suite)


Chapitre 5Mode et style . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65• Histoire de la mode• La mode selon les époques• Mode, tendances et personnalité• À chacun son style

Chapitre 6Coiffure et morphologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73• Histoire de la coiffure• Coiffure et relooking• Les différentes formes de visages de femmes• Les différentes formes de visages d’hommes

Chapitre 7Le maquillage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91• Histoire du maquillage• Réalisation du maquillage• Soins de la peau• La forme idéale du sourcil• Les fards à paupières suivant les formes d’yeux• Maquillage de la bouche• Les fards à joues suivant les formes de visages• Les saisons

Chapitre 8Les couleurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103• Comment déterminer votre type saisonnier ?• Les couleurs conseillées et à éviter selon son type saisonnier• Langage et symbolique des couleurs• Les associations de couleurs pour les femmes• Les associations de couleurs pour les hommes• Nuanciers modèles pour les différents types saisonniers• Le mot de l’auteur

En annexe : votre nuancier couleur pour le shopping.


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CHAPITRE 1

Introduction


4 Introduction Le relooking ou conseil en image


Qu’est-ce que le relooking ?

Le relooking, ou conseil en image de soi, est l’art et la manière de façonner son apparence,pour en faire ressortir le meilleur par le biaisd’une méticuleuse analyse morphologique.

Par différentes techniques, le relooking aide à défi-nir nos choix en termes de coloris, de style, de

coupe de vêtements, de coiffures, de maquillage, d’ac-cessoires. Il contribue à mettre en valeur notre physi-que pour offrir une image plus harmonieuse et attrayante.

On pourrait parler de manager son look. Managerc’est accorder, organiser ; en effet, une personnalités’organise autour de facteurs, de valeurs constatées.Ce concept permet d’adapter « l’extérieur » avec « l’in-térieur », le physique avec le psychisme ! En quelquesorte le fond avec la forme !Le mot « relooking » vient de l’anglais « look » quisignifie en français « regard » (regard sur soi et re-gard des autres).« Relooking » ou « se relooker » signifie donc : re-voir, modifier, changer, améliorer son apparencepour...

« Être soi en mieux. »

Le relooking est le signe d’une évolution positive etnon d’un accoutrement temporaire. Il passe par unevalorisation, une amélioration de sa personne.Le relooking ou conseil en image est donc la valorisa-tion de soi par une image optimale dans le respect dela personnalité. C’est une avancée positive de son ap-parence en adéquation avec sa nature profonde. Ilpasse également par une correction des imperfec-tions par l’illusion ou par l’effet d’optique.

Modifier, valoriser son apparence, permet de répondreà un critère vieux comme le monde : être agréableau regard d’autrui, mais aussi, encore plus important,au regard que l’on porte sur soi.

Le conseil en image permet de faire ressortir la véri-table personnalité de chacun, d’être en harmonieavec ce que l’on attend de soi, ou de l’impact quenous voulons avoir sur les autres. Il nous servira demarqueur social pour équilibrer nos relations en so-ciété.

« Pour être bien avec les autres, il faut être bien avec soi-même. »

Apprendre à cultiver un style qui nous est propre, dé-terminer son capital séduction, développer son élé-gance permettent de se libérer d’un aspect extérieurqui ne nous convient pas, au bénéfice d’un reflet desoi magnifié.Découvrir sa personnalité et sa morphologie amèneraà confirmer son choix et à se l’approprier, à adapterson style avec justesse, en fonction de ses valeurs etde son potentiel, maîtrisant ainsi l’empreinte que l’onveut donner.

« Nous gagnerons plus à nous laisser voir ce que nous sommes, que d’essayer de paraître ce que nous ne sommes pas. »La Rochefoucauld

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5IntroductionLe relooking ou conseil en image


Historique du relooking

Le travail sur l’apparence a toujours existé, mais sous une forme plus restreinte qu’aujourd’hui. Le terme relooking est né aux États-Unis dans les années 1960, faisant une apparition discrète dans les années1980 en France, pour ensuite évoluer fortement au regard du grand public.

Perçu tout d’abord comme un service élitiste, il re-présente désormais un investissement dans la

réussite professionnelle et personnelle de chacund’entre nous.C’est en quelque sorte l’arrivée du cinéma en couleur,dans les années 1920, qui introduit ce nouveauconcept dans la modernité et sous la forme plus éla-borée que nous connaissons aujourd’hui.

Les spécialistes de la colorimétrie ont pour tâche demettre en valeur les acteurs. La théorie et l’harmoni-sation des couleurs ont évolué doucement pour êtreensuite mises en vedette, donnant ainsi naissance àune partie du relooking.Ce service était adressé aux hommes politiques, auxsportifs, à une certaine élite qui avait besoin de don-ner, à travers les médias, une meilleure image d’elle-même.Enfin, tout naturellement, le relooking a traversé l’Atlantique pour connaître l’engouement que le pu-blic lui réserve aujourd’hui.

Pourquoi optimiser son image ?

Mettre le cap, travailler sur son image, c’est construiresa signature visuelle.Prendre conscience que nous sommes soumis à cer-tains facteurs sociaux nous permet de faire un pasvers un comportement rationnel, visant à tenter decomprendre notre apparence pour mieux la gérer.

Soucieuses de se donner toutes les chances dans desdomaines différents, de plus en plus de personnesfont appel à des conseillers en image.Même s’il n’y a pas que l’apparence qui compte, lepourcentage visuel perçu de cette dernière est telle-ment élevé qu’il serait navrant de la négliger.

Nous sommes vus avant d’être entendus ! Nous sommes regardés avant d’être écoutés !

– L’apparence : 55 % – L’expression : 38 % – Le message : 7 %7 % le verbal : les mots.38 % le vocal : intonations, exclamations, rires.55 % le non-verbal : comportement, vêtements, rap-port à l’espace, gestuelle.

Qui a effectué ces recherches ?

Albert Mehrabian, Université de Californie à Los Ange-les (UCLA, 1972).Samuel Lepastier, psychiatre et psychanalyse à la Sal-pêtrière à Paris.Né en 1939, Albert Mehrabian, professeur de psycho-logie est devenu célèbre pour ses publications quimettaient en évidence l’importance du langage nonverbal. Ses résultats sur les messages contradictoiresdes sentiments et des attitudes ont été cités dans lemonde entier dans toutes les conférences de com-munication humaines et sont connus sous le nom dela règle 7 % - 38 % - 55 %.

« La maîtrise de l’image est devenue signe de force et de pouvoir. »Samuel Lepastier

55 % de l’impression globale que nous dégageons estdonc régie par notre apparence, et les autres se for-gent généralement une opinion de nous dans lestrente premières secondes de notre rencontre. Ainsi,notre image est la première chose que les gens voientet la dernière qu’ils oublient. Ce pourcentage est im-pressionnant, mais s’explique par le fait que la vueprévaut sur l’ouïe.

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Sur quoi reposent les premières impressions ?

55 %Le non-verbal :L'apparence

38 %Le vocal :

L'expression

7 %Le verbal :

Le message




Définitions

« Le regard écoute. »Paul Claudel

Notre image peut nous mettre en valeur ou nous dé-précier.Notre allure, nos gestes sont les premiers messagesque nous délivrons aux autres. En termes de commu-nication, cela est déterminant. N’est-ce pas déjà uneraison suffisante pour nous en préoccuper ?Si nous sommes à l’aise avec notre image, les autresle seront aussi à notre contact.

Quelle est la raison primordiale d’un relooking, d’une nouvelle image ?

Chacun d’entre nous trouvera une bonne raisond’améliorer son image, sans être superficiel ou nar-cissique, bien au contraire !Adopter des conseils en look permet de se réconcilieravec son image ou tout simplement de l’améliorer.Nous aspirons tous à nous sentir bien. Ce besoin uni-versel est inscrit dans l’amour, le respect de soi et desautres. L’image, c’est l’impression que l’on se fait denous, mais aussi le mode d’expression le plus directque nous pouvons utiliser.

« Gérer son image, c’est améliorer sa qualité de vie en se donnant le pouvoirde ne pas vivre avec une apparence décalée de son être intérieur. »

Apprendre à utiliser certains codes en matière physi-que n’enferme pas l’individu dans un carcan. Seconnaître permet d’accéder à une grande liberté,d’avoir une meilleure perception de soi, grâce à unereprésentation visuelle maîtrisée.Nous pouvons être conformes à notre fort intérieur enétant détaxés de toute pression sociale.S’occuper de soi n’est pas une forme d’égocentrismemais presque un devoir social ; cela signifie s’aimertout simplement. Quoi de plus naturel que de s’aimer ?Nous avons la chance de vivre à l’ère de la découvertedu potentiel de l’image de soi.Une apparence, selon si elle est bien ou mal pensée,peut nous rendre crédibles ou nous desservir.La puissance d’une apparence positive aide à franchirbien des caps, la maîtriser est un art !

Apprendre à se connaître pour améliorer son appa-rence demande un peu d’attention, au même titreque tout apprentissage. S’occuper de soi demande un effort pour déprogram-mer nos mauvaises habitudes (la peur de raccourcir sescheveux, de franchir certains caps vestimentaires…).Se connaître aide à vaincre certaines barrières psy-chologiques.

« Pas la peine d’être mal pour aller mieux. »

Prendre un nouveau départ dans la vie, trouver unnouvel emploi, obtenir une promotion, changer demétier, de secteur d’activité, se préparer à son ma-riage, rencontrer l’âme sœur... ou, seulement, un be-soin de changement, de mieux-être, de prendre soinde soi, de se respecter.

L’image et le pouvoir

De nombreuses personnalités médiatiques, parmilesquelles des professionnels de la communication,du journalisme, de la politique, du show-business,font appel au conseil en image pour affirmer leur pré-sence. Elles ont compris depuis bien longtemps lepouvoir de l’image sur le public.Rappelons-nous John Kennedy, le premier, voilà qua-rante ans, à mettre en scène ses apparitions télévi-sées afin de séduire l’électorat américain :Le Président compétent, sportif, bon père de famille,mais aussi le Président séducteur, sans aucun doutegagneur : The Winner !

« La vie sociale est une scène » et les contraintes pratiques de la communicationsont telles que « profondément incorporées à la nature de la parole, on retrouve les nécessités fondamentales de la théâtralité. »Erving Goffman

Relooking et jugement

Dire que l’on juge sur les apparences semble très ré-ducteur ! Et pourtant !

« Seuls les imbéciles ne jugent pas d’après les apparences. »Oscar Wilde

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Définitions

Entendons-nous bien ! Oscar Wilde ne veut pas direqu’il faut juger sur l’apparence, mais qu’inconsciem-ment nous sommes pratiquement tous amenés à lefaire.Lorsque nous croisons un individu, d’un seul coupd’œil, selon son habillement, son comportement et sagestuelle, nous nous faisons une idée de son « iden-tité sociale », l’image servant de vecteur immédiat.Nous avons, sans même le décider, classifié cette per-sonne dans une forme de rang social.À partir de cette première empreinte, certes un peunaïve, toute dans l’apparence, nous sommes attentifs,indifférents, séduits ou rebutés.

Que véhicule votre image dans le regard de l’autre ?Nous sommes tous plus ou moins conditionnés par leregard d’autrui. Notre jugement pourra toujours êtrerévisé ensuite, mais n’oublions pas...

« Nous n’avons pas deux fois la chance de faire une première bonne impression ! »McKenna

L’image de soi ! Futile ou utile ?

Arrêtons de diaboliser l’apparence. Redonnons-lui toutson sens. Certains préjugés ne lui accordent que futi-lité. L’envie de changer n’est ni inutile ni dérisoire. Gar-dons-nous bien de trouver narcissique cette envie dese trouver en phase avec son fort intérieur.L’image occupe une place prépondérante dans notresociété, nous ne pouvons pas la négliger ! Quoi quel’on dise, elle est notre première carte d’identité. Il se-rait regrettable de ne pas cultiver les valeurs d’un êtrehumain dans son intégralité, en faisant preuve d’uneabnégation de soi, anesthésiant ainsi une partie deses atouts. Une image bien « managée » fait partie intégrantedu développement personnel et n’enlève en rien lespossibilités de cultiver ses richesses intellectuelles,morales, humaines ou spirituelles. Pourquoi favoriserl’une au détriment de l’autre ? Nous sommes respon-sables de notre image, elle fait partie de nous et de ceque l’ensemble de notre être dégage. Une prise encharge ne peut être que bénéfique. Chacun est res-ponsable de soi dans sa globalité, et nous nous devonsde ne pas créer de fossé entre ce que nous voulons êtreet la manière dont nous apparaissons aux autres.

« La beauté physique est le signe d’une beautéintérieure, d’une beauté morale et spirituelle. »Schiller, 1882.

Quelle est la différence entre relooking et conseil en image de soi ?

Le relooking est un terme anglais. En français nousutiliserons aussi le terme de conseil en image. Il s’agitd’un accompagnement à la valorisation de l’imagepersonnelle et/ou professionnelle. Bien que galvaudé,le terme relooking est plus médiatisé et a tendance àêtre particulièrement vulgarisé, mais il s’agit bien dela même chose. Il est vrai que le terme relooking peutfaire peur, car, dans l’esprit du public, ce terme estparfois associé aux mots déguisement ou déperson-nalisation.

À qui s’adresse le relooking ?

« Chacun, s’il a le respect de l’autre, a le droit d’habiter son église, sa maison, son paysage, son visage. »Jacques Sojcher

Le relooking est à la portée de tous et à tout âge, sansdistinction d’objectif personnel ou professionnel. Tou-tes les femmes, les hommes, même les adolescentsde tout horizon, prenant soin de leur image, peuventoptimiser leur capital beauté en ayant recours au re-looking.Il ne s’agit pas de fabriquer une image superficielle,mais d’effectuer un vrai travail de fond, nécessairepour s’ouvrir au monde extérieur en laissant transpa-raître ce que l’on désire signifier.Le relooking s’adresse à toutes les personnes désirantmettre en cohérence personnalité et image de soi. Ilest un véritable starter permettant de réveiller un po-tentiel qui dort en chacun de nous.

« Qui seriez-vous en mieux ? »

Relooking et communication

Une cohérence entre son être et son paraître est lagarantie d’une communication visuelle efficace.Apprendre à communiquer avec succès et avec im-pact, en prêtant attention aux divers aspects de notre

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Définitions

image, s’acquiert en un laps de temps raisonnable.Notre apparence et notre comportement influent iné-vitablement sur nos interlocuteurs. L’image et le dis-cours sont directement liés.

Le conseil en image en entreprise

Le conseil en image a fortement évolué au regard dugrand public. Il représente désormais un investisse-ment dans la réussite professionnelle.Au même titre qu’une personne physique, une entre-prise est une personne morale, également jugée surson apparence, au travers des employés qui la repré-sentent.Tout individu, quel que soit son rôle, contribue defaçon significative à l’image globale que renvoie lasociété qui l’emploie.

« Quelle importance accordez-vous à votre propreimage ? À celle de votre entreprise ? »

En tant que représentant de votre entreprise, votre in-telligence et vos compétences ne suffisent pas à votreinterlocuteur pour se forger une opinion de vous.Votre apparence et votre comportement influent surce dernier et sur vos propres performances. Votre pré-sentation peut ainsi favoriser ou entraver le progrèsde l’échelle hiérarchique et sociale, à tel point que laréussite de votre image participe véritablement àvotre succès.

La beauté et le relooking

« Pourrions-nous parler de relooking sans parlerde beauté ? »

La beauté ! Ce mot si controversé dans sa significa-tion presque indéfinissable !Les poètes disent que la beauté est une promesse debonheur...Nous portons tous un regard différent et évasifconcernant la définition de la beauté.De plus, nous savons tous que la beauté fascine, sur-prend, nous procure en général une certaine satisfac-tion, une impression de plénitude. Nous aimons et pouvons facilement nous laisser hap-per par ce qui est beau. Mais justement ! Qu’est-ceque la beauté ? Une fois enclavée dans un certain re-

lativisme subjectif, nous pouvons dire objectivementcomme Jean de La Fontaine :

« Qu’est-ce qui est beau pour un crapaud ? Sacrapaute. »

Ce qui est beau pour l’un, est-il forcément beau pourl’autre ? La beauté certes est subjective ; elle répond à un étatinterne, mais réagit positivement de façon collective àune harmonisation de formes et de couleurs.Un paysage, un tableau, un visage, des formes quisemblent en soi si superficielles peuvent toucher unêtre très profondément.

La beauté et l’harmonie provoquent en nous d’au-thentiques émotions. Toutefois, la perception de la beauté varie selon les in-dividus car elle est en adéquation avec des codes in-ternes, propres à chacun d’entre nous. Le concept dubeau répond à un jugement individuel et intime enfonction des différentes races, cultures, religions... Nos canons de beauté, nos totems seraient les per-sonnifications des règles de la nature, structure, har-monie, adéquation, règle d’or...Si nous nous référons au dictionnaire, le terme« beauté » vient du latin « bellitatem » et « bellus » quisignifie joli.

La qualité de ce qui est beau répond à un ensembleharmonieux de formes, de proportions qui éveillentun sentiment de plaisir et d’admiration par l’intermé-diaire des sensations visuelles et auditives.Depuis la nuit des temps la notion de beauté préoc-cupe le monde ; elle a intéressé, entre autres, de nom-breux philosophes se posant la question :

Qu’est-ce que la beauté ?

Existe-t-elle indépendamment de nous ou bien n’est-elle qu’en notre esprit ?À ces questions, ils ont répondu différemment selonqu’ils étaient réalistes ou idéalistes.Qui s’accorde ?Pour Platon, « réaliste des idées », la beauté existe ensoi.Pour Plotin (néo-platonicien), la beauté se confondavec la vérité et avec Dieu.

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Définitions

Pour l’idéaliste Kant, la beauté n’existe pas en dehorsde nous, elle réside dans l’accord de l’imagination etde l’entendement dans ce qui plaît universellement etsans concept.Le beau (Critique du jugement) : - est l’objet d’une satisfaction désintéressée et néces-saire ;- plaît universellement sans concept et sans finalité.

Descartes dit que « la simplicité est la mère de labeauté ».

« Le beau est une manifestation des lois secrètesde la nature que, sans cette révélation, nous n’aurions jamais connues. »Maximes et réflexions de Goethe

Toutes ces réponses donnent-elles une idée sur labeauté ?Quant aux sociologues, ils insistent sur la relativité dubeau, selon les lieux et les époques.Il semble que notre époque connaisse à la fois unréalisme du beau – l’art considéré comme l’expres-sion de réalités concrètes qui sont la nature puis lasociété et comme une transformation permanente del’idéal en réel – et un idéalisme du beau – art abstrait,le non-figuratif.

Tout au long de notre histoire, les notions de beauté,faites de contrepoids, et leurs critères ont changé,mais quels que soient l’époque, le temps, sommes-nous toujours d’accord sur ces différents critères ?La beauté de la femme a eu au fil du temps plusieursvisages. Claudia Schiffer aurait-elle été belle à la Re-naissance, époque des corps plantureux ?Au Moyen Âge, un ventre arrondi était mis en valeurpar des ceintures larges. Qu’en est-il aujourd’hui ?Les femmes peintes au XVIIe siècle par Rubens au-raient-elles été belles aujourd’hui ?La mondialisation nous aide à inventer nos proprescritères, mettant ainsi en avant la multiplicité de dif-férents « canons de beauté ».

« Chacun peut aujourd’hui cultiver sa proprebeauté. »

Après la Seconde Guerre mondiale, les formes géné-reuses sont plus érotisées ; elles attirent favorable-

ment l’œil car elles témoignent d’une bonne santé.Les formes plates, la maigreur, elles, rappellent lessouvenirs d’après-guerre et la peur de manquer.Sans être obligé de se tourner vers la peinture ou lasculpture, les formes pulpeuses de Marilyn Monroe(58 kilos pour 1,64 m, équivalent à une taille 42) re-donnent l’espoir aux femmes de séduire avec quel-ques kilos de plus. L’après-guerre a laissé aux formesla possibilité de moins se plier à la dictature des régi-mes, ne laissant pas sa place à des corps amaigris etdéshumanisés. Pourtant il faut avouer que l’artcontemporain aurait tendance à mettre en évidence,notamment chez certains mannequins, des corpssquelettiques tout en sachant que la maigreur faitpeur.Le temps de la minceur a certainement encore debeaux jours devant lui ! Elle est sans doute l’apanagede notre époque !Une partie de nous sait que la beauté a un corps, desformes, mais l’autre aurait tendance à céder à certai-nes pressions sociales. L’idéal serait de trouver sespropres limites afin ne pas aller à contre-courant desoi-même.

Beauté et bonheur

De nombreuses actrices célèbres, comme Ava Gard-ner, Rita Hayworth, ont vu leur beauté disparaître avecle temps pour laisser place à l’alcool, la dépression, lamaladie et la peur ! Penser que seul un beau physique peut rendre heu-reux serait aussi absurde que d’essayer de brasserdes graines de couscous pour en extraire du sucre !Se sentir à l’aise dans son corps est-il un des moyensde trouver le bonheur ? Sans doute. Nous avons plai-sir aussi à s’occuper de soi lorsque l’on est heureux.

Quoi qu’il en soit, le résultat apparent d’une imagebonifiée engendre du bonheur, par la loi de cause àeffet. Alors pourquoi s’en priver ? Un physique vrai-ment épanoui tendrait à faire penser que l’être inté-rieur est en phase avec l’extérieur ; il cherchera alorsà rayonner sur toutes ses facettes.

La beauté et ses critères

« Tout le monde aime plaire, peu ose l’avouer. »Coco Chanel

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Définitions

Face à la diversification des critères de beauté, nousavons la possibilité de nous faire une place dansnotre société. Notre époque nous permet de laisseréclater notre personnalité. L’imagination est au pou-voir de l’être humain, en utilisant un éventail large depossibilités.Des individus très pâles, bronzés, forts, maigres peu-vent paraître beaux s’ils savent utiliser le pouvoir dese mettre en valeur. Si la beauté est indéfinissable,l’élégance, elle, est plus palpable.Même si notre époque possède ses codes, n’importequi peut s’affirmer en imposant ses propres atoutsphysiques, non réducteurs, lui laissant ainsi toutespossibilités de séduire.Le mot est lancé !… la séduction…

La séduction

« Séduire, c’est ne pas mourir. C’est vivre dans leregard de l’autre. »Patrick Poivre d’Arvor

Prenons le mot « séduction » au sens noble et posi-tif du terme !Gardons toujours présent à l’esprit que la définitionlittérale du mot séduire est en toute circonstance :convaincre, captiver, s’affirmer, se faire entendre, livrerson message…C’est donc se donner les moyens nécessaires pourque son interlocuteur accepte tout naturellement :- de nous écouter ;- de se laisser charmer ;- de se laisser convaincre.

La séduction a ses gestes, ses codes, ses secrets. Dansl’imagerie populaire, on associe l’idée de séduction àcelle du « dragueur ». Draguer n’est pas séduire. Dra-guer à une connotation vulgaire. Séduire est un motnoble à qui l’on redonne tout son sens.Toutes les relations avec nos semblables, de la plussimple à la plus complexe, exigent de plaire, deconvaincre, d’exister aux yeux de l’autre.

Pour séduire une condition s’impose : celle d’êtrebien dans sa peau. L’aspect physique contribue large-ment à prendre et à augmenter la confiance en soi.Nous avons tous besoin ou envie de séduire tout aulong de notre existence : convaincre à la maison,

entre amis, en famille, au travail, ses supérieurs, sesclients, son employeur et dans tous les domaines dela vie quotidienne. Nous avons des objectifs à réaliser,le monde moderne nous conduit à être efficaces dansde nombreux secteurs de notre vie. Vie sentimentale,professionnelle, familiale, associative...

À bien y regarder, notre vie est faite de situations oùnous avons envie ou besoin de séduire. C’est dire l’im-portance que ce mot revêt pour chacun d’entre nous.Aujourd’hui, dans un monde où l’efficacité est la règlemais aussi une obligation, séduire doit être associé :- à l’entretien d’embauche ;- aux commerciaux qui doivent tous les jours rempor-ter des marchés, trouver de nouveaux clients ;- aux responsables d’entreprise qui ont le souci per-manent de convaincre ;- aux hommes politiques qui généralement possè-dent naturellement ou ont travaillé l’art de la séduc-tion ;- à tous ceux qui sont confrontés régulièrement ouoccasionnellement à un auditoire qu’ils doivent capti-ver.

Pourquoi un interlocuteur va-t-il accepter toutnaturellement de nous écouter ?

D’abord parce que notre apparence lui convient ;notre physique est soigné, nos vêtements sont har-monieux, notre discours est en accord avec notre ap-parence, nos gestes, notre interlocuteur en déduit trèsrapidement :- que nous nous respectons ;- que nous le respectons en nous présentant ainsi àlui.

Le charmeLe charme émane de l’intérieur mais aussi de l’exté-rieur. Le sourire, les gestes, la voix, l’allure, la pensée,la démarche, les mimiques. Le charme est inné cer-tes, mais il se détériore par des comportements inhi-bés par le manque de confiance en soi. Il se cultivepar l’estime de soi. Le charme est le reflet de ce qui sepasse à l’intérieur de soi. Les émotions et qualités des autres se perçoivent : lagentillesse, la colère, l’amertume, la gaieté, la peur.Sur le corps s’inscrit notre façon d’être perçus par descodes inconscients.

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Définitions

L’hygiène et la beauté

La véritable beauté ne commence-t-elle pas par unebonne hygiène de vie, mais aussi une bonne hygiènetout court ? A-t-on besoin de rappeler ces principes debase ?Il va sans dire qu’un teint blafard soulignant l’abusd’alcool et de tabac, qu’une dentition occupée par lerepas de la veille, que des cheveux gras diminueronttoute chance d’être au top de la séduction ! En faisantl’économie de ces facteurs d’hygiène primordiaux, ilva de soi que tout autre effort s’en verra anéanti.

Beauté et relooking

Nous prenons le temps de cuisiner, de nous occuperde nos enfants, de travailler, de faire les courses. Alorstrouvons le temps de nous occuper de nous !La beauté telle que nous l’entendons dans le conseilen image est accessible à tous. Elle trouve son exis-tence par la valorisation de son capital apparence, enmultipliant ses chances d’être mieux, par le biaisd’une image dynamique, harmonieuse, équilibrée,vecteur de bien-être. Une confiance en soi dans le do-maine physique va faire ricochet sur le moral. L’unentraînant favorablement l’autre.Des traits parfaits sont loin de suffire ! Un individu au physique moins régulier, mais s’éver-tuant à donner du caractère à son apparence, appuyépar un travail subtil sur le fond et sur la forme, met-tant en valeur ses atouts, affirmant une volonté d’exis-ter par un « look » en adéquation avec sa personna-lité, sera plus facilement qualifié « de beau ». Seul 1 % des femmes se trouvent belles selon uneétude effectuée par Dove en 2004 sur un panel de3200 femmes.

« Il n’y a pas de femmes laides, il n’y a que desfemmes qui s’ignorent. »Helena Rubinstein

Il va sans dire que cette phrase peut convenir à unhomme !

« Dans la vie, les jeux sont donnés, mais avec un jeu donné, chacun peut faire une partie différente. »Goethe

Jeunesse et relooking

Les femmes aujourd’hui ont remporté une victoire ;celle d’être belles plus longtemps. En effet, les rides nesignent pas seulement le temps qui passe, mais don-nent du caractère, un sens au visage, attestent unepersonnalité qui s’affirme par le biais d’un juste ettotal équilibre.

La beauté que nous allons cultiver évolue avec letemps, se bonifie avec l’âge. Elle obéit à certaines rè-gles, ne se pliant pas aux lois des traits parfaits ou dela jeunesse à tout prix.

Morphologie et relooking

Votre morphologie vous révèle, apprenons à la déchif-frer. Vos atouts nous renseignent, apprenons à les va-loriser, à les démultiplier.Vos défauts vous dérangent ? Nous vous appren-drons à modifier ce que l’on peut changer en valori-sant votre apparence, votre prestance physique, enrenforçant un équilibre, une assurance qui émane desoi, en cultivant des valeurs insoupçonnées.

« Donnez-moi la possibilité de changer ce que je peux changer, la force d’accepter ce que je ne peux pas changer et la sagesse d’en apprécier la différence. »Poème

Relooking, harmonie et nombre d’or

Il existe des notions de beauté qui ne varient pas enfonction des modes, mais tout simplement dans larecherche d’équilibre, de cohérences esthétiques,d’arrangements en matière de proportions, de formes.La beauté serait l’expression originelle de la nature.En fait, ce que l’on trouve beau dans la musique deMozart ou dans un coucher de soleil, ce sont les rè-gles originelles que la nature y a mises, une sorte debon ordre, d’harmonie, qui se rencontre dans tous lesarts. À ce titre, il est surprenant de remarquer desstructures parfaitement ordonnées de grandes œu-vres musicales. L’harmonie trouve aussi sa placedans la peinture, l’architecture, la sculpture et biend’autres domaines impliquant régularité, symétrie,ordre mathématique et proportions justes.

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Définitions

Pythagore expliquait il y a deux mille cinq cents ansque l’harmonie est la présence du nombre dans l’uni-vers. Il avait mis en évidence l’existence d’un nombred’or, ou divine proportion, régissant un équilibre har-monieux du corps humain.

La nature a ordonné le corps humain selon les chif-fres ci-dessous (voir figure). Dans le dessin célèbre nommé L’Homme de Vitruve,Léonard de Vinci, par une savante observation de lanature, a représenté les proportions harmoniquesentre les bras, la tête, le tronc, les jambes dans l’unitédu corps humain.

Pour les adeptes de l’harmonie universelle, la théoriearithmétique du corps proportionné est une référenceintemporelle.

Les hommes s’en sont servi pour construire de nom-breux monuments.Grâce à ce nombre d’or magique, ils ont depuis la nuitdes temps pu étudier les proportions des pyramides,

dont la pyramide de Khéops, l’une des sept merveillesdu monde, des temples grecs, la statuaire grecque re-présentant les dieux...

Plus actuel, le compagnonnage utilise le nombre d’ordans le savoir-faire des bâtisseurs. Cette règle d’or seretrouve en point de liaison dans les civilisationschrétiennes, hébraïques et musulmanes pour laconstruction des plus grands monuments tels que lescathédrales ou l’immense monument funéraire TajMahâl érigé en Inde.

La nature, elle-même, utilise cette règle depuis tou-jours. Observons les fleurs comme la marguerite, lemagnolia (les pétales de fleurs sont disposées en hé-lice), la majorité des coquillages, la toile d’araignée,l’escargot, la pomme de pin, le tournesol... sans ou-blier l’ADN. Dans tous les coins de la nature, nous re-trouvons les nombres d’or.

Ainsi, on a pu définir le rectangle d’or quand le quo-tient de la longueur par la largeur est égal à 1,618.

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4 doigts=

1 paume

4 paumes=

1 pied

6 paumes=

1 coudée*

4 coudées=

1 double pas

24 paumes=

1 homme

* du coude à l'extrémité de la main

Proportions universellesdu corps humain




Définitions

Son nom est resté associé à une suite de nombresque l’on peut logiquement obtenir en additionnant àchaque fois le dernier chiffre à celui qui le précède, cequi nous donne : 0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89,144, etc.

En divisant un nombre de cette suite par celui qui leprécède, on s’apercevra que plus on choisit des nom-bres élevés de cette suite, plus le résultat de notre di-vision se rapproche précisément de 1,618 – notre fa-meux nombre d’or.

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Force est de constater que l’Univers nous murmure …

Un code magique et secret,la divine proportion,Le nombre d’Or…

que nous allons utiliser dans le cadre du relooking, ou conseil en image de soi.

Avant cela, nous allons tenter de comprendre le fonctionnement de l’œil et l’enjeu des effets d’optique.


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CHAPITRE 2

Les effets d’optique


16 Les effets d’optique Relooking et illusion d’optique


L’importance de l’effet d’optique : son rôle est essentiel

L ’image physique qui s’est formée au fond de l’œilsur la rétine est analysée point par point et, par

l’intermédiaire du nerf optique, transmise fidèlementdans les zones visuelles du cerveau sous forme demessages codés. Mais ce sont ces parties du cerveauqui en analysant ces signaux vont nous donner unereprésentation de l’objet perçu.Or, l’interprétation qu’en fait le cerveau peut parfoisêtre ambiguë. Ces ambivalences d’interprétation sontdes illusions d’optique.

Les récepteurs rétiniens peuvent subir des phénomè-nes de fatigue et donc générer des messages nerveuxerronés. C’est donc dans le vécu de chacun, dans cequi a été emmagasiné dans notre cerveau durantnotre vie que l’on perçoit des reliefs, des dimensions,des couleurs, des perspectives, des erreurs d’estima-tion, de courbure, de direction en fonction de ce quel’on connaît. Ceci explique une sensibilité différented’un individu à un autre aux illusions d’optique.

La plupart des illusions d’optique ont été découvertesau XIXe siècle. On en répertorie aujourd’hui plus dedeux cents.

L’œil : son anatomie

La cornéeIl s’agit d’une membrane transparente et résistantequi est située sur la face avant de l’œil. Sa fonction estde servir de protection sur la face visible de l’œil.

L’irisIl fonctionne comme le diaphragme d’un appareilphoto, qui dose la quantité de lumière pénétrant dansl’œil. L’ouverture par laquelle elle pénètre s’appelle lapupille.

Le cristallinIl fonctionne comme une lentille à focale, c’est-à-direqu’il gardera à l’image sa netteté, qu’elle soit procheou lointaine.

La rétineSituée au fond de l’œil, c’est sur elle que se formentles images captées par la pupille.La rétine contient entre autres deux types de cellulesréceptrices, les cônes et les bâtonnets.

Le nerf optiqueC’est lui qui conduit toutes les informations au cer-veau.

Les cellules sensiblesNous venons de voir que la rétine comportait deuxtypes de cellules sensibles :• les bâtonnets ;• les cônes.

Les bâtonnetsIls doivent leur nom à leur forme et sont au nombreimpressionnant de 130 millions.Ils ont une très grande sensibilité à la lumière et doncils peuvent percevoir de très faibles lueurs la nuit. Lesbâtonnets ne permettent pas de déterminer les cou-leurs, et sans les cônes notre œil fonctionneraitcomme un appareil photo en noir et blanc.

Les cônesIls sont entre cinq et sept millions. Contrairement aux bâ-tonnets, leur sensibilité à la lumière est très faible maisleur perception des détails est très grande et ils possèdentégalement une bonne sensibilité aux couleurs.Les cônes contiennent des pigments de trois sortes :• l’erythropsine, les cônes sont sensibles au rouge ;• la chloropsine, les cônes sont sensibles au vert ;• le cyanopsine, les cônes sont sensibles au bleu.

C’est là la base de la vision des couleurs et son aspecttrichromatique, c’est-à-dire basé sur trois couleurs.

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Cornée

Iris

Cristallin

Nerf optique

Pupille

Vaisseaux sanguinsde la rétine

Rétine


17Les effets d’optiqueRelooking et illusion d’optique


La perception visuelle

Ce que nous appelons couleurs ne sont en réalité quedes sensations créées au niveau du cerveau à partirdes excitations détectées sous une lumière particu-lière par les trois pigments des cônes de la rétine. Cescouleurs sont le résultat de l’action conjuguée de plu-sieurs paramètres, tels qu’ils nous sont montrés sur leschéma ci-dessous.

La source lumineuse utilisée pour observer le sujet :lumière du jour, lumière artificielle.Les angles d’observation, qu’il s’agisse de celui del’éclairage ou celui de l’œil par rapport au sujet.Le sujet : ses caractéristiques telles que les formes etle type de matière.L’œil : avec ses qualités et ses défauts propres à cha-que personne.Le cerveau : dont la capacité de discernement descouleurs évolue en fonction de l’âge et de l’expérience,comme nous l’avons vu précédemment. Alors, rougeou orange ?

Pour bien comprendre l’illusion d’optique, regardezces trois lignes. Quelle est la ligne la plus longue ?

Ceci est l’illusion de Müller-Lyer :Les trois flèches sont exactement identiques. Les traitspointillés prouvent que les flèches ont exactement lamême longueur.

L’illusion de Titchener :

De nombreuses illusions induisent une perceptionbiaisée de la grandeur des éléments d’un dessin. Il enrésulte un effet de contraste. La grandeur des élé-ments les plus grands est surévaluée par comparai-son au plus petit et vice versa.

C’est ce que met Titchener en évidence par les figuresci-dessus :Le cercle central de l’ensemble à gauche paraît plusgrand que celui de l’ensemble à droite, et pourtant ilssont identiques.

Les bandes de Mach :Voici différentes bandes de gris qui constituent un dé-gradé de gris. Votre œil perçoit une double limite avec

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La perception des couleurs




L’importance de l’effet d’optique : son rôle est essentiel

un trait de gris foncé du côté de la bande plus claireet un trait de gris plus clair du côté de la bande plusfoncée. C’est une illusion d’optique que nous utilise-rons dans notre métier.

La grille d’Hermann :Cette grille a été découverte il y a plus de cent ans.Cette illusion d’optique nous laisse croire qu’il y a despetits carrés gris entre les carrés noirs.

Le cerveau adapte l’information qui concerne la lumi-nosité d’une zone en fonction des zones voisines,ainsi on voit le blanc moins lumineux car il est en-touré de plus de noir que les lignes. Donc on le voit légèrement gris. En revanche, lorsque vous fixez uneintersection, elle paraît blanche, car on fait intervenirles bâtonnets de la rétine qui eux font beaucoupmoins de correction. L’inverse est possible, regardez la figure ci-dessous :Vous voyez du gris entre les carrés blancs. Par contre,on n’en voit pas autour du carré central à gauche, et

ceci parce qu’un point blanc a été rajouté afin qu’il n’yait pas trop de noir par rapport au reste de la figure.Ainsi, donc, l’information ne traduit pas de gris au ni-veau du cerveau.

L’illusion de Wundt :Regardez bien cette image, les lignes noires semblentne pas être parallèles, mais pourtant elles le sont. Lespetites lignes forment un angle tout au long desgrandes lignes. Cet angle crée l’impression d’uneperspective et donne une sensation de profondeur.Cette illusion, comme celle de Müller-Lyer, montre àquel point notre perception des lignes est influencéepar le fond sur lequel elles sont imprimées.

L’illusion taille poids :Faites l’expérience, prenez deux contenants de taillesdifférentes (par exemple un cartable et une valise).Vous remplissez chacun de ces contenants avec unpoids de même valeur (exemple : 4 kilos). Maintenantdemandez à une personne de votre entourage decomparer le poids de chaque contenant. Elle penseraque le cartable est le plus lourd.

Pourquoi ? Ceci s’explique par notre capacité à antici-per. Notre œil perçoit un objet volumineux et notrecerveau prépare nos muscles à l’effort, et si l’objetpèse moins que prévu celui-ci va nous paraître léger.À l’inverse, en voyant le cartable, on s’attend à unobjet léger qui en réalité sera plus lourd que prévu,bien qu’il fasse le même poids.

Bien entendu ce cas de figure déborde du cadre denotre propos, mais il est intéressant de constater quel’illusion d’optique est ici associée à un problème d’or-dre sensitif.

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Contraste et illusion d’optique

Le contraste des couleurs et l’illusion d’optique :La brillance d’une même zone augmente au côtéd’une lumière moins intense et diminue au côtéd’une plus intense. C’est ce que l’on appelle le phéno-mène de contraste. La clarté apparente d’une surfacene dépend pas uniquement de l’intensité de la lu-mière issue de cette surface, mais aussi de la lumièredes zones voisines. Ainsi du blanc apparaîtra plusbrillant près d’une zone noire.

Voici deux exemples d’illusion de couleurs :À gauche, les couleurs d’arrière-plan vont influer surl’illusion. Ainsi le carré de gauche paraît plus sombrecar il est sur un fond blanc qui semble accentuer lanuance. À droite le fond rouge semble au contraire di-minuer la nuance.

On constate la même chose sur la barrette grise dansl’image ci-dessus. À droite sur fond noir, le gris paraîtplus clair, à gauche sur fond clair le gris semble plusfoncé.

Le clair/obscur :Voici un carré blanc et un carré noir à l’intérieur àdroite, puis un carré noir avec un carré blanc à l’in-térieur à gauche.Les deux carrés extérieurs et les deux intérieurs sontde dimensions rigoureusement identiques et pour-tant en les observant à une certaine distance le carré

intérieur blanc paraît plus grand que le noir. Lesombre en revanche rétrécit et « creuse » car il ab-sorbe la lumière.La luminosité d’une couleur peut s’évaluer avec unegamme de gris. Le blanc reflète un maximum de lu-mière, le noir l’absorbe presque entièrement. Leblanc et le noir sont aux extrémités de l’échelle de laluminosité.

Entre eux se trouvent toutes les nuances de gris.Le clair crée une sensation de proéminence et « élar-git » les surfaces. Un objet obscur paraît plus petitqu’un objet clair de mêmes dimensions.

N’oubliez jamais :Le foncé gomme, creuse, absorbe, fait disparaître. Leclair fait apparaître, met en avant, fait ressortir.

Imprégnez-vous de cette règle, qu’elle

ne vous quitte jamais !

En étude morphologique du corps, du visage, le faitde jouer avec ces phénomènes vous offrira la possibi-lité d’allonger, de réduire, d’élargir, d’amincir certainesparties du corps. En résumé, c’est en créant l’illusion que nous pou-vons corriger les particularités de notre corps.

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L’effet d’optique côté vêtement…

« Une image vaut mille mots. »Confucius

Voici maintenant quelques exemples concernantles effets d’optique et les vêtements.

Observez les différentes silhouettes ci-dessous : cellede droite semble plus mince que celle de gauche.Simple illusion ! Ce sont les lignes horizontales quicontribuent à grossir cette silhouette, comparative-

ment aux lignes verticales qui vont amincir l’autre silhouette. Il en est de même pour l’exemple illustréavec les carreaux.

Comment expliquer cette différence sur une sil-houette au demeurant identique ?

Elle s’explique par le fait que plus l’imprimé est gros,plus l’information est longue à lire, par voie de consé-quence, la silhouette semblera plus grosse. Ef

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Les lignes horizontales grossissent

Les lignes verticales amincissent

Les grands carreauxgrossissent

Les ceintures en Vamincissent

Les grands carreaux grossissent

Les petits carreaux amincissent

Les rayures largesgrossissent

Les lignes diagonalesamincissent




… côté maquillage et côté coiffure

Vous pouvez mesurer, l’écartement de ces yeux eststrictement identique.

Nous pouvons observer, une fois de plus, la magie del’effet d’optique et l’importance du positionnementdes ombres et des lumières.Nous mettons également l’accent sur les conséquen-ces de l’écartement ou du rapprochement des sour-cils sur le regard.

L’effet d’optique côté coiffure

La magie de l’effet d’optique s’opère dans tous les do-maines, et le visage n’y échappe pas.

Nous avons ci-dessus un visage de forme trapézoïdale.D’un seul coup d’œil, nous pouvons constater que lecôté gauche est plus large que le côté droit. Nous som-mes toujours, bien sûr, dans l’effet d’optique.

C’est donc à partir de l’illusion d’optique et d’uneconnaissance parfaite de la morphologie que nous al-lons rééquilibrer toutes les silhouettes et les visages dansle conseil en image, afin de tirer le meilleur parti de soi.

Tous les détails sont essentiels !

La règle des proportions

Afin de parvenir à une reproduction harmonieuse dela silhouette nous faisons référence au code grec quiétablit aux moyens de règles mathématiques les pro-portions idéales du corps humain en le partageant enunités de mesure, c’est-à-dire :

La tête (1/8 du corps) constitue une unité de mesure.L’exemple que nous voyons ci-dessus est divisé enhuit parties, dont chacune est égale à la hauteur de latête mesurée du menton au sommet du crâne. La têtesert de module de base.

Pour arriver à mesurer les proportions idéales exactes,nous mesurerons également à l’horizontale ; la hau-teur du corps humain bien proportionné est égale àla largeur des bras ouverts.

En ce qui concerne le vi-sage, nous le diviseronsen trois parties égales. La tête sera divisée endeux par une ligne hori-zontale.

C’est grâce à ce procédé que nous allons nous rap-procher des proportions idéales afin d’adapter aumieux les formes de vêtements, de coiffures et demaquillage.

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L’effet d’optique côté maquillage




Les étapes du relooking

La connaissance de certains facteurs pour optimiserson image est essentielle.

• Quelles couleurs pouvez-vous porter ?

• Quelle est la forme de votre visage ?

• Quelle coiffure adopter ?

• Quelle est la forme de vos yeux, vos joues, votre front ?

• Comment devez-vous vous maquiller ?

• Quelle est la forme de votre silhouette ?

• Quels sont les vêtements à porter ou à éviter ?

• Quels sont les comportements à adopter ou à éviter ?

• Comment définir votre style ?

• Quelles formes devez-vous choisir pour vos sacs à main, boucles d’oreilles, colliers, chapeaux, encolures, lunettes, sacoches ?

Pour répondre à toutes ces questions, nous allonsénumérer les différentes étapes du relooking qui vontnous livrer tous ses secrets.

1 - La colorimétrie

2 - L’étude morphologique(silhouettes et particularités)

3 - L’étude morphologique du visage

4 - Le maquillage

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Le plus difficile est d’avoir du recul sur soi ;

pour ne plus douter, il suffira de suivre les conseils

donnés dans ce livre.


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