l Ments de g Om Trie

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 Eléments de géométrie ; suivie de la 15e éd. donnée par A. M. Legendre,... (2e éd.) par A. M. Legendre ; avec additions [...]  Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

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Eléments de géométrie ;

suivie de la 15e éd.donnée par A. M.

Legendre,... (2e éd.) parA. M. Legendre ; avec

ddi i [ ]

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Legendre, Adrien-Marie (1752-1833),Blanchet, Marie Parfait Alphonse (1813-18..). Eléments de géométrie ; suivie de la 15e éd. donnée par A. M. Legendre,... (2e éd.) par A. M.

Legendre ; avec additions et modifications par M. A. Blanchet,.... 1849.

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ÉLÉMENTS

DE   GÉOMÉTRIE.

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DE   GÉOMÉTRIE

AVEC   ADDITIONS   ET MODIFICATIONS,

ÉLÉMENTS

PAR    A. M;LEGENDRE,

PAR M.   A.   BLANCHET,Ancien   élève de l'École polytechnique,

dlrecteur    des   étude, matbémntique5   de Sainte-Harbe.

DEUXIÈME ÉDITION,

smvtE

DE LA QUINZIÈME   ÉDITION,

DONNÉE

PAR A.   M.   LEGENDRE,MEMBRE DE L'tMTtTCT ET DE LA LÉGtOK   D'HONNRM),

DE LA SOOETÉ ROYALE DE LONDRES,   ETC.

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AVERTISSEMENT

POUR    CETTE NOUVELLE   ÉDITION.

La Géométrie   de Legendre   est   encore,   malgré   lesnombreux   traités qui   ont  paru   sur cette   matière,

l'ouvrage   le  plus généralement   suivi  par    les  profes-

seurs,   pour    la  préparation   aux   écoles   du Gouverne-

ment. Ce   succès,   qui   date de  plus   de quarante   ans,

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IlAVERTtSSEMEN~.

mais   en réfléchissant à la   difficultéqu'éprouveraientles élèves  pour    coordonner    les   notes avec le   texte,

surtout dans   les  passages   ou l'ordre   des   propositionsserait   interverti,   j'ai   du renoncer    h   cette idée. Je me

suis   donc   décidé,   d'accord avec les  propriétaires   de

la Géométrie   de Lëgendre,   à combiner avec   le texte

les additions que   je   voulais   faire,   de manière afor-

mer un traité suivi et complet;   seulement,   il   nous a

 paru   convenable de  placer    à la   suite,   et   dans   le

même   volume,   l'ancien texte de Legendre.   Par cette

disposition,   la nouvelle édition convient également

aux  personnes qui adoptent   le   traité   de Legendresans aucun changement.

Je   crois.inutile   d'entrer ici dans le détail   des mo-

difications que   j'ai   introduites   dans l'ouvrage   de Le-

gendre;   le lecteur sera   à   même   de les apprécier    en

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AVERTISSEMENT.   tu

Wantzel   et   Gerono  pour    les excellents   conseils qu'ils

ont bien voulu   me   donner. J'ai aussi  beaucoup   d'o- bligations   à M. Serret, qui   a eu la complaisance   de re-

voir  quelques   parties   de mon   travail,   et qui   m'a in-

diqué   des corrections très-utiles.

A. BLANCHET.

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ELEMENTS

rY[T T7 ~~T7 H T !7JJi!j   U~J~UMiLiJAiJL.

LIVRE PREMIER.

DÉFINITIONS.

I. Tout corps occupe   dans l'espace   Indéfini un lieu   dé-

termine qu'on appelle   ?w/M/M<?.

II.   La surface   d'un corps   est la limite qui   le sépare   de

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GEOMETIU~.2

X. Toute ligne qui   n'est   ni   droite ni composée   de lignes

droites,   est  une

ligne   courbe.XI. Le  plan   est une   surface dans laquelle prenant   deux

 points   à volonté,   et  joignant   ces deux points   par'une droite,cette ligne   est tout entière dans la   surface.

XII.   Toute surface qui   n'est ni  plane   ni composée   de

surfaces  planes,   est une surface   courbe.

XIII.   La figure   formée  par    deux   droites A B,   A C quise coupent, s'appelle   angle.   Le  point   A est le sommet de

l'angle;   les lignes   AB,   AC,   eh sont   les côtés.

L'angle   se désigne   quelquefois par     la   lettre   du sommet

A;   d'autres   fois par    trois lettres   BAC ou CAB,   en ayant

soin de   mettre   la lettre du sommet au   milieu.

Deux angles   A et<tsont dits égaux/lorsqu'on peut   les

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HVRE t.   3

soient égaux,   entre eux,   la ligne   AB est   dite  perpendicu-

laire sur   CD,   et les angles égaux   BAC, BAD,   sont appelésa~/M~rû!

U sera démontré que ,par un point.A pris sur     une.droite

CD on  peut   toujours   élever une  perpendiculaire   sur. cette

droite,   et que tous   les angles   droits   sont égaux.entre eux.

Tout angle plus grand qu'un angle   droit   est;un angle

obtus;   tout angle plus petit qu'un angle   droit   est   un:angte'.>

aigu.On appelle angles, supplémentaires   deux.angles   dont   la

somme   est; égale   à deux droits;   et angles complémentai-

res,   deux angles   dont   la   somme   vaut un   droit.

XV.   Deux   lignes   sont dites  parallèles,   lorsque,   étant Cg.

situées dans le   même  plan,   elles ne  peuvent   se rencontrer 

à. quelque   distance qu'on   les  prolonge   l'une   et   l'autre.

Telles sont les lignes   AB,   CD.

XVI. Figure plane   est   un  plan   terminé dé toutes parts

 par des lignes.

Si lés   sont   renferment

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&EOMETR));4

Le e~J,   qui   a ses   côtés égaux   et ses'angles   droits.

Ley'cc~a/e, qui   a )es angles  droits sans

  avoir ies'côtés

E i3sg,   d.Lé parallélo~era_mine   tiu rhonzbe,   qui   les a   côtés olipôsésLe~cA'c7o~7'<ï/MMe   ou y'~om~e,   qui   les a   côtés opposes

 paraMèles..   < b'   1.,

Le losange,   dont   les   côtés sont égaux sans   que   iesan-

Eg.   gles  soient droits.   )

g,15.Enfin le trapèze,   dont deux   côtés   seulement sont  pa-

Sg.42.   ra!)è!es.

XXI. On'appelle   ~a~o/M~e la   ligne qui   joint   .)es   som-

mets de deux angles   non adjacents   telle est'AC.

XXII. Po)ygone équilatéral   est celui   dont   t ous les   côtés

sont égaux; polygone eyMM/~Ve,   celui   dont tous les anglessont égaux.

XXIII.   Deux  polygones   sont équilatéraux   entre eM~* lors-

qu'ils   ont les côtés égaux   chacun   à chacun,   et  placés   dans

le même   ordre, c'est-à-dire,   lorsqu'en   suivant   leurs   cou-

tours   dans un même   sens,   le  premier    côté de l'un   est égatau   de   le second de l'un au second   de l'au-

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HVKRt.   '5

 N.   B.   Dans   tes'quatre premiers   livres il ne sera   question   que   de   figures

 ptanesoutraceessurunesurfacc~ptane.

Explication   des termes et ~M ~M.

`

Axiome   est une  proposition évidente   par   elle-même.

77teoy'e/7:e   est une vérité qui   devient   évidente   au, moyen

d'un   raisonnement appelé   démonstration.

Problème est   une question proposée   qui   exige   une   so-

/«~'o/<.

Z,e/7:/He   est une vérité employée   subsidiairement  pour!a

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GEOMETRIE.6

Le signe + se prononce   plus;   il indique   l'addition.

Le signe-se prononce   moins;   il indique   )a soustraction:

ainsi   A-t-B   représente   )a somme des quantités   A et B;

A–B représente   leur différence ou ce qui   reste   en ôtant

B   de A;   de même A–B-t-C,   ou   A-t-C   -B,   signifie que

A et B doivent être aioutés   ensemble,   et que   B doit être

retranché du tout-.Le signe X indique   la multiplication;   ainsi   A X B   repré-

sente   le  produit   de   A  par    B. Au lieu du signe   x   on

emploie quelquefois   un  point;   ainsi A. B est la   même

chose que   AxB.Oh   indique   aussi le même  produit   sans

aucun signe   intermédiaire   par.AB,   mais il ne faut em-

 ployer cette   expression que   lorsqu'on   n'a  pas   en même

temps   à employer    cette de là ligne AB, distance des points

A et B.

L'expression   A X (B-f- Ç D)   représente   lé  produit   de A

 par    la quantité   B-t-C–D.   S'il   fallait multiplier    A-t-B

 par    A–B-<-C,on   Indiquerait   le  produit   ainsi (A   +B)   X

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HVRE't.7

.a.   Le tout est  plus grand que   sa  partie.

3..Le tout   est égat   à   la   somme des   parties   dans   les-

quelles il   été   divisé.

/{.   D'un  point   à   un autre   on ne  peut   mener  qu'une   seule

ligne   droite..

5. Deux grandeurs, ligne,   surface   ou solide,   sont éga)es,

torsqu'étant   placées  l'une sur l'autre elles   coïncident   dans

toute leur étendue.

PROPOSITION   PREMIERE..S~'

THEOREME.

1.

7~a/'   un  point   pris   sur    M/?C ,<M/C   on  peut   ~f~'   M/ÏC

Me/yc/ï<~<CM/a<C~M/'   cette fi~'O~f, 6< 0/<'e~/)~M~C/e~

<yM~M6'.

En effet,   supposons   qu'une   droite AM   d'abord couchée

sur  AC, tourne   autour    du  point   A, eUè   formera deux angles

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GEOMETMIE.8

que   le  point   G tombe en C,   GH  prendra   la direction   CD;

autrement on  pourrait, par    un  point pris   sur une droite,

élever deux  perpendiculaires   sur cette droite.

PROPOSITION   IL

THEOREME.

Cg.   17.   7~ ligne   < CD,   <y~'   c/t /'c/?co/?~c w~ <7/<

A B,   ~f'cc CC//C-C/ f/e~ M/~7~   <c<?/?~   ACD,   BCD,

</<?/?<!la .i'o/??/~<? est eFM/c   </ </<?~ ~7<?~   <o/

Au  point   C,   élevez surABtaperpendicutnire   CE. L'angle

ACD est la somme   des angles   ACE,   ECD;   donc ACD

BCD   sera la   somme   des   trois   ACE, ECD,   BCD. Le pre-

mier de ceux ci   est droit,   les   deux autres font ensembte

l'angle   droit BCE;   donc la somme   des deux angles ACD,

BCD,   est~égate   à   deux angles   droits.

Co/'o//a!e   I.   Si l'un   des angles   ACD,   BCD est droit,

l'autre le sera

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LIVRE   .].   w 9

~/?~/<? <<?~C <:<7~   <0/<   /M   ~M/K   C~/C.i'   ~.T/C/V'~M/f 

AC, CB,c/'(?/<~f/<c<M7<?.Car si CB n'est pas   le  prolongement   de AC,   soit CE   ce

 prolongement;   alors   la ligne   ACE   étant   droite,   la somme

des angles   ACD,   DCE,   sera égaie   à deux   droits*. Mais,   *p'2.

par    hypothèse,   la somme des angles   ACD, DCB,   est aussi

égale  à deux

droits;  donc ACD   -t-   DCB.serait

égate  à ACD

+DCE;   retranchant de  part   et d'autre l'angle   ACD,   il   res-

terait la  partie   DCB égale   au tout DCE,   ce qui   est impossi-

ble;   donc CB est le  prolongement   de AC.

PROPOSITION IV

THEOREME:

Toutes   les /M~   <7M<?<eM~ ~7«?~'   J/'O~~   AB, D E   se f ig.   2t.

coupent,   les O~~O~~)-   ~M   .)'OW/M~   sont ~H.

Car   puisque   ]a ligne   DE est   droite,   )a somme   des an-

gles   ACD, ACE,   est égale   à deux   droits;   et  puisque   la

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G~OMETRfE.tO

entre e))es,   leur    somme serait évidemment éeate   a celle

des angles   successifs ACB, BCD,   etc.'J'   T'.

PROPOSITION   V,

THEOREME.

M/~ ~oMj<   0 ~M/ye ~o~   AB\,   o/z ~e/M f/e

 part   et ~M</6 de cette f/0~g <T/<?M~~7!   OC,   OD,~/ej' que   les <ï~/<?~ COÀ,   BOD,   ~<?/<?/ï~ ~M«~,   OD

sera le ~o/o/~eA/!6~<   de OC.

En effet,   supposons   que   OE soit le  prolongement   de

OC,   on   aurait (y%eo/-eMeI!V~:COA==BOE;mais par hypo-thèse

BOD=:COA  donc BOD serait

égal  à

BOE,  ce

quiest   absurde.

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L!VRËI.   It i

couvrira exactement le   troisième   côte

BC;

  donc le   trian-

gle   DEF   est égal   au triangle.ABC.

Co/'o//<M/'e.   De   ce que   trois  parties   sont égales   dans

deux triangles,   savoir,   l'angle   A= D,   le côté AB==DE~

et le côté AC===DF,   on,  peut   conclure que les   t rois au-.

tres le sont, savoir,   l'angle B=E,rangteC==:F,et)e

côté   BC==EF.

PROPOSITION VII.

THEOREME.

/C triangles   sont ~aM.f/ /0/K'<7~   ont M/? C~C

<~<'</ <~<~ac'?/?7   à   </<?M~ angles égaux   chacun   M chacun.

Soit le   côté BC égal   au côté   EF,   rang!e   B égal   à l'angle   Bg. ~3.

E   et l'angle   C égal   à l'angle   F,   je   dis que   le triangle   DEF

sera égal   au triangle   ABC.

Car,   pouropérerla superposition,   soit  placé EF   sur son

  E tombera en' B,   et le   F en C. Puis-

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i3LIVRE i.

Prolongez   dans   le même sens les côtes du  po)ygone

ABCD,   jusqu'à   leur'rencontre   avec la ligne enveloppante,

on   aura   cette suite d'inégalités

AB+BH<   AL   + LE+EH

BC+CI  <BH

  + HF+FICD+DK<   CI   + 1G   +GK 

DA+   AL   <   DK    +   KM   + ML.

Ajoutant   ces inégalités   membre à membre, et   supprimaut

les  parties   communes   aux   deux membres,   on a   AB+ BG

+CD+DA<EF+FG-t-GM+ME.

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GËOMBTRtt:. j4

tués de  part   et d'autre. On a d'ailleurs I'ung)e   BAC >   CAD'

Divisez l'angle   BAD   en   deux  parties   égales   par    la ligne

AE,   cette droite   tombera~ans   le  plus   grand   angle   BAC;

enfin   tirez !a ligne   DE: les deux triangtes BAË,   EAD,

seront égaux   comme ayant   un angle   égal compris   entre

deux   côtés égaux.   Donc   BE==ED. Mais   dans   le triangle

EDC,   on   a   CD <   ED   +   EC. Remplaçant   ED  par    BE,   on

obtient   CD   <   BE   +   EC ou CD   < BC~

Réciproquement,   si   les côtés AB,   AÇ,   du triangle   ABC

sont   égaux   aux   deux côtés AC,   AD, du   triangle   ACD   si

de  plus   le   troisième côté CB du  premier    triangle   est  plus

grand   que le   troisième côté CD du second,' l'angle   BAC

sera   CAD.

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LIVRE   1.   r5

 petit que   l'angle   D,   il   s'ensuivrait que   le côté BC est  plus

 petit que  EF

or,  BC est

égal   à EF  donc

l'angle  A ne

 peutêtre ni  plus   grand   ni  plus petit que   l'angle   D;   donc il lui

est égal.   On  prouvera   de   même que   l'angle   B== E,   et que

l'angle   C ==   F.

Scolie. On  peut   remarquer que les angles égaux   sont

opposés   à des côtés égaux   ainsi les angles égaux   A et D

sont opposés   aux côtés égaux   BC, EF.

PROPOSITION XIII.

THÉORÈME.Z

Z)a/M   M/~ <M/Z~g   M'OCC/g   /(M' f<e~ O/~C'   «M.

cJ<M' <~a!M~C   sont <M«J'.

Soit   le   côté   AB== AC   je   dis qdon   aura l'angle C ==B.

Tirez la ligne   AD du   -yo/M/Ke<   A au  point   D, milieu   de

la base BC,   les deux   triangles   ABD,   ADC, auront   les.

trois   cotés   'égaux   chacun   à chacun,   savoir,   AD commun,

AB==AC   par hypothèse,   et BDr~DCpar    construction

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CEOMETtUE.t6

PROPOSITION XIV.THEOREME.

Si   t/ < <M/e   </e«~ a/   sont e"<   les

c~e.)' ty~o~e.t'   sont <~<'<M~.Soit i':)ng)e   ABC===ACB,   je   dis que   !e   côté   AC   sera égal

au côté   AB.

Faisons un

triangle  A'B'C'égatautriangteABC;desorte

que   l'angle B= B',   C=C'   et BC-B'C'.

Superposons   le triangle   A'B'C' sur   ABC,   en ie   retour-

nant de   manière que   le côté   B'C' s'applique   sur    BC,   mais

le  point   C' en B,   et le  point   B'   en C. L'angle   C' = C 13;

donc   ÇA'  prendra   la   direction BA;   on verra de m ême que

la direction ÇA. Le A' tombera donc

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nvnE   t. '7

2°   Soit   le   côté   AB >   AC,   je   dis que   l'angle   C   opposé   au

côté AB,   sera  plus grand   que   l'angle   B,   opposé   au côté AC.

Car si on avait C<B,   il s'ensuivrait,   par ce qui   vient

d'être démontré, AB<AC,ce   qui   est   contre la supposi-tion. SionavaitG=B)iIs'ensuivrait*AB=AC,cequiest   *t'r.i~.

encore contre   la supposition;   donc il faut que l'angle   C

soit  plus grand que   B.

PROPOSITION   XVI.

THEOREME.

A)'M/~  point   donné hors   <tt/:6' C/yû~,   10   0/< ~c~<

<t' M/ÏB perpendiculaire

  ~M/' cettef/c

  2° (~

/e/CM~   //ZC/!C/' ~M'M/M.

i*'   Soit   A le  point   donné et CD la droite donnée;   faisons

tourner !a  partie supérieure   du  plan   autour    de la   droite

CD  jusqu'à   ce qu'elle   vienne s'appliquer    sur    la  partie   in-

térieure;   et soit   A' la  position   que   prendra   le  point A;   joi-

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GliOM~tUtI~.t8

commun.;   on en conclut que l'angle   ABE==~EBA'   or    l'an-

gle   ABE   est   droit,   doncEBA'   l'est aussi. Mais si   les ang~sadjacents   ABE,   EBA'.valent,   ensemble deux angles droits,

il   faut que, la   ligne   ABA'soIt   droite, .d'ou .11 résulte   qu'en-

tre   deux  points   A   et A' on pourrait   mener.deux   lignes

droites,   ceqtu est impossible.   Donc,   etc.   ) ' .<

PROPOSITION   XVH.

THEOREME.

<!g.3f. Si ~M~7~<   A   ~HcAo/   f/'M/tC   ~p<7e   DE CW M/C/

/c/~e/?~CM/<x<6'   AB ~M/' cette   droite,'   e~c//7~'

~HM   AE,'AC,   AD,   e~c.,   <ï ~/e/'c~ /~6'   ce//f 

//xc//<e   ~6'~e

1° Z,a/J<?/~<?/MA'CM/(!<' AB ~)/MJ'C<3M/'<C   ~MC /6'«/e

~&MC   l2° Les </<?M~ o&yMej'   AC, AE,   /~e~e< ~e ~w/   et

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HVRE.i. '9

ABE est égal   au triangle   A8C*   donc   les   côtés   AEj.AC   g

sont égaux;   donc 2°,   deux obliques qui   s'écartent égalementde la.  perpendiculaire   sont égales.

3° Dans   le triangle   D FA la'somme -des lignes AG,.   CF,

est  plus   petite que   là   somme des côtés AD, DF   donc AC,

moitié de la ligne   ACF,   est  plus courte   que   AD,   moitié   de

ADF   donc 3°,   les obliques qui   s'écartent   le  plus   de la  per-

 pendiculaire   sont les  plus longues.Co/'o~a~e   I. La  perpendiculaire   mesure   la vraie distance

d'un  point   à   une ligne, puisqu'eUë   est  plus   courte que

toute oblique.

II. D'un même  point   on   ne  peut   mener à une même

ligne

  trois   droites

égales

  car si cela était,   il

y aurait d'unmême   côté de la  perpendiculaire   deux obliques égales,   ce

qui   est impossible;

PROPOSITION   XVIII.

 pr.g.

-THEOREME.

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GEOMETIUË.20

ID-f-DB=:iD+DA=IA;donc   IB<IA;   donc 2",   tout  point

hors   de la  perpendiculaire   est inégalement   distant des ex-trémités A et   B.

Remarque.   OnappeUe~eK~eoMci'Meune ligne   dont t

tous   les  points   jouissent   d'une  propriété   commune,   à   )'cx

clusion   de tous les autres  points   du  plan.

La ligne   E F est   donc le   lieu géométrique   des  points   éga-

lement distants des  points   A etB.

PROPOSITION   XIX.

THEOREME.

"6g.33. Z~<.1' </7~6'~ /'CC/<X/i'   sont ~MM~ ~0/'J'~M'   ont

/yo~c/<~jc ~M/e   ~/<   c~<ec"M/.

Soit l'hypoténuse   AC=DF,   et le côté AB= DE, je   dis

que   le triangle rectangle   ABC sera égal.au triangle   rectan-

g)e   DEF.

L'éga)ité   serait   manifeste si   le   troisième côté BC étaitégal

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LIVRE I.   1

SoitAG==DFett'ang!e A=D,jeporteDEFsur     ABC,

de manière que   DF s'applique   sur  AC;   l'angle   D étant égal   à

l'angle A, DE prendra la   direction AB,   et en même temps   FE

 prendra   la direction CB,   car autrement on  pourrait   du  pointC abaisser  deuxperpendicuiaires   sur AB. LepointEtombera

donc en B,   etles   deux triangles   coïncideront  parfaitement.

PROPOSITION XXI.

THEOBEME.

1°?bM~O/   M  pris   sur    A: ~M.t'<?C~Cg (*)   ~M/! a/<?

BAD   est ~<<?~/?<?/~   ~f/<   </<?.)'C~/e~   de   cet angle.2° Tout point   E situé hors f/C la ~C~/7'C<? est //ï~'<'ï-

~<?/~ <7~Z~ des   C~   < ~'<7/?~/C.i" Du point M situé   sur )a   bissectrice de l'angle BAD,

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22   GEbMËT'RtE.

MG  perpendiculaire   sur    AB;   'enfin  joignez   EC. Dans   )<i

'tridng!e'CEMon~"GE<-MG-MË;   bt comme MG==MD,ôn'a:'   iGE~ED;'   tir    .BE<GE,'

ddtitë~fôrt:ort'' 'BE<:ED;'   1.

~co~:   La  bissëctricë'd'unangteest   !ë !iëu geohiëtriquedes  points également   distants   des deux côtés   de cet angle.

PROPOSITION   XXII.

THÉORÈME.

D<?M.'c~o~~   AC~   6D/~e/p<?/M//c~M/'e~   ~M/' ~c/~<?

<o//e  CD,

  sont/~<ï/'<<?~.

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MVRÉ~r. à3

r    .'j.'   PROPOSITION   XXIÎÏ.

THEOREME.

~7' M/ï  point   0/! ~6M<   /7!<?/!C/' H~C /)<)!a//g~e   <7- M/ï<?

f/o<7c   et c/z /ï*g/t DeM<   /~e/ïe/' OM'C   ~~M~e.

Du  point   A abaissez AD perpendiculaire   sur  DC,   et au

même  point   menez   AF  perpendiculaire   sur    AD,   les   deux

droites AF et DC seront parallèles*.   *pr.M.

Maintenant  je   dis que   toute autre   droite AG menée  par le

 point  A ne serait

 pas paraUète  à

  DC;car   DC   étant

 perpeh-dicutaire   sur    AD,   'AG   est oblique   par rapport   à cetteiigne.

PROPOSITION XXIV,

.THEOREME. .i.

~'<<   <o~   CD,   AB,   ~'o'i');M//e~i!   7~M/6   ~o~<?

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?5LIVRE I.

tio   Des. iiitéi-i~eiii-s d'iiii, iîzt~iîze c4t 'de la, s/(°   D<?.f  O'f.i'   <C/7'~H/'J'   f/y. /??.M C~/C <7~ .C-

('<?   ~/?.< la ~/M~?<? est ~M/<?   ~/<C ~D~.

t° Soient les  parallèles   AB, CD   coupées par     la   transver-

sale GH.   Du  point   0,   milieu de EF,   abaissez   OM  per-

 pendiculaire   sur  AB;   cette ligne sera également perpendi-culaire sur     CD. Les triangles rectangles   MOE, ONF, sont

égaux,   car les hypoténuses   OE, OF,   sont égales par     cons-

truction,   et   !es.   angles   MOE, FON,   sont égaux   comme op-

 posés parle  sommet. De

l'égalité  de   ces

triangles  on   conclut

que les angles   alternes-internes MEO,   OFN sont égaux.

On voit aussi  par    là que   les angles BEF.EFC,   sont égauxcar    ces angles   sont respectivement   les suppléments des   an-

g)es MEO,   OFN.

20 Les angles   alternes-externes GEB,   CFH,   sont égaux

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26   GJÉOMÉTME.

0« <H~a/7<?~

  //ï<e/7~M/   ~'«/ï   /HC/M<? C~ifC

C<<?,   (~?/<X.M/??.ZgJ'0~6~<:i'/PM<A''<0</J',   >Cc.<' f/o/ ~<?~< /M/Yi~/eA?.y.

i° Soient les   deux   droites   AB,   CD coupées   parla   trans-

versale &H   si   les ang'es   alternes-internes   AËF,EFD,   sont

égaux;   AB sera  paràltèle   à CD;   autrement   on  pourrait   parle

 point   E   mener    une  paral)è!e   El   à CD   mais alôrs les angles

IËF,EFD,   seraient égaux   comme   ahernës-internes,   etcomme  par    hypothèse   AEF==EFD,   on aurait AEF==IEF;

ce qui   est   absurde.

2° Si   les angles   alternes-externes   GEB,   GFH   sont égaux,les angles AEF,   EFD,   qui   sont opposés par     le sommet   aux

 premiers, seront   égaux~   et d'après   ce 'qui   ~ieht   d'être dëmon-

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 btVREt. ay

angtes correspondants; niais   par !a mÊme'raison DLG=

ABû,

  donc   ABC=DEF.

2° Soient   deux angles   ABC MEN,   ttorit les côtés sont

 parallèles,   mais dirigés   ëh sens   contraire,   ces ahglés~seront

égaux   car MEN DEF et DÉF   ABG.

3° Enfin deux angles ABC,   DEM,   dont   lés côtés sont

 parallèles,   mais   dont   deux côtés BA   et ED,   sont dirigésdans le même   sens,   et les deux autres   BC etEM, ëh   sens4s

contraire,   sont supplémentaires;   car DEM est' le supplé-

ment de   DEF,   et DEF=ABG..

PROPOSITION   XXIX.

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HVRËJ. 29

~.z'e~ e~<x/<?   M~M~ï~ (/e~/OM   c/<?M.x' ~7ej' < qu'il

y a   </e   C<3~ /7i!0//<~   ~<?M.t'.Par un des sommets A,   menons des diagonales   à tous Eg.

les   sommets non adjacents;   le  polygone   sera décomposéen autant de triangles qu'il   y   a   de côtes   moins   deux;   car 

ces différents triangles   peuvent   être   considérés   comme

ayant pour     sommet   commun le  point   A,   et  pour    bases   les

différents   côtés du  polygone, excepté   les   deux trianglesextrêmes qui   contiennent chacun   deux côtés du  polygone.On voit aussi que   la   somme des angles   de ces triangles   est

égale   à la somme des angles   du  polygone;   donc cette

dernière somme est égale   à autant de fois deux droits qu'il

y-.a  de

  côtés,  moins   deux. Si l'on

représente par    le nom-

 bre de côtés du  polygone,   la somme des angles   sera

2   X (~   2)   ou' 2/t   /{.

PROPOSITION XXXII.

THEOREME

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Dyimt:   3'

ils seront égaux;   donc l'angle   ADB,   opposé   au côte   AB,

est égal   à l'angle DBC, opposé   au côté CD; donc   le   côté   'pr.x?.

AD est  parallèle   à BC. Par une semblable raison,   AB   est

 parallèle   à CD   donc le quadrilatère   ABCD   est un  paral-

lélogramme.

PROPOSITION   XXXV..

THÉORÈME.

Si </g~ côtés opposés   AB,   CD,   ~'«~ </M<7'/<7,6 Bg.   44.

.)W~ ~M~   et parallèles,   les deux   «M<7'CJ' côtés   J'C/'C/Z~

A'e<7/e/~e/7~ égaux   e</)<7/M//e/c~   et la /~wc   ABCD

~C~   M/t ~M/'d'C/p~7M/y?/??C.

Soit   tirée la diagonale   BD;   puisque   AB estpara![è)ca   à

CD,   les angles   alternes-internes   ABD, BDC, sont   égaux *['r.x6.

d'ai)teurs   le côté AB==DC,]ecôtéDB   estcommun,   donc

le triangle ABD est égal   au triangle DBC*; donc !e côté AD *t'r.6.

== BC,   l'angle   ADB DBC,   et  par conséquent   AD est   pal aL

lète à BC;   donc la figure   ABCD est un  paraUétogramme.

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GEOMËTRtt:.32

LIVRE   II.

LE   CERCLE   ET   LA   MESURE DES ANGLES.

DÉFINITIONS.

6g.ii6.  I. La M/'coH/c/'e~ce   du   cercle est   une ligne   courbe,   dont

tous les points

  sontégalement

  distants d'un point

  intérieur 

qu'on appelle   centre.

Le cercle est l'espace   termine  par    cette ligne   courbe.

 N. B. Quelquefois   dans le discours   ou confond le cercle avec sa circonférence;

mais il sera   toujours   facile de rétablir l'exactitude des  expressions   en se souve-

nant   que   le   cercle   est une   portion   de surface   plane,   tandis   que la circonférence

u est   qu'une ligne.

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LIVKEH.   33

V. ~ee~eK/' est la  partie   du cercle comprise   entre un   arc

DE   et les deux rayons   CD,   CE,   menés   aux extrémités de

cet   arc.   ·

VI. On appelle ligne   inscrite dans lé cercle,   celle dontfi g, 4

les extrémités sont à la circonférence,   comme AB;

~7e   inscrit,   un angle   tel que   BAC,   dont le   sommet

est à la circonférence,   et qui   est formé  par    deux cordes;

T/'MM~7e   inscrit,   un triang)e   tel que   BAC,   dont les trois

angles   ont leur sommet à la circonférence;

Et en général figure   inscrite,   celle dont   tous les angles

ont leurs sommets à   la circonférence   en même temps   on

dit que   le cercle est   cM'eo/Mcr~ à   cette figure.

VU. Onappelle

  sécante uneligne qui

  rencontre la cir- "S-   4S-

conférence   en deux  points   telle est AB.

VIII. Tangente   est une ligne   qui   n'a qu'un point   de

commun   avec la circonférence   telle   est CD.

Le point   commun M s'appelle point de   contact.

IX. Pareillement deux circonférences   sont tangentes

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GEOMETRIE.34

~g ses   côtés   s ont des tangentes   à la circonférence;   dans le

même   cas   on dit que   ie cercle est inscrit   dans le  polygone.

PROPOSITION   PREMIÈRE.

THEOREME.

Tout   ~?y<c   AB divise le cercle et ~M c~'cc/z/e-

/'6'/ZCee/~</6'M.?<X/6'J'~<'</e~.

flg. 49.Car si on applique   la figure   AEB   sur  AFB,   en conser-

vant la base commune AB,   il faudra que   la ligne   courbe

AEB tombe exactement sur la ligne   courbe AFB,   sans quoi

il y   aurait dans   l'une   ou dans l'autre des  points   inégalement   t

éloignés   du centre,   ce qui   est contre   la définition   du cercle.

PROPOSITION II.

THEOREME.

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UEOMETRJE.36

Bg.So.  Car soit   l'arc AH  plus   grand que   ENG;   prenons   l'arc

AMD=ENG,   les   cordes AD,   EG   seront égales.   Enfin   me-nons   les rayons   DC,   CH   les   deux côtes AC,   CH du trian-

gle   ACH   sont égaux   aux   deux côtés AC,   CD   du triangle

ACD;   l'angle   ACH est  plus   grand que   ACD;   donc le t roi-

sième   côté AH est  plus   grand que   le troisième   côté AD;donc aussi   A H est  plus   grand que   EG.

Réciproquement,   si la   corde AH est  plus   grande que

EG,   J 'arc AMH   sera  plus   grand   que ENG;   car si   AMH

était égal   à ENG,   la corde AH serait égale   à EG,   ce quiest contre l'hypothèse;   et si   l'arc AMH était  plus petit que

~ENG   la corde AH   serait  plus petite que   EG,   ce qui   est

encore contre lasupposition.

Scolie. Nous supposons   que   les   arcs   dont il s'agit   soient

moindres qu'une   demi-circonférence;   s'ils   étaient  plus

grands,   la  propriété   contraire aurait lieu.

PROPOSITION   VI.

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HVREH.37

de la corde,   par    le milieu de l'arc;   enfin elle est  perpendi-

culaire   sur la corde. Or deux de ces conditions   suffisent

 pour    déterminer la  position   d'une droite;   donc toute lignedroite qui   sera assujettie   à   deux de ces conditions remplira

nécessairement les deux autres.

Ainsi   la  perpendiculaire   élevée   sur    le   milieu de la corde

 passera par    le   centre et  par    le   milieu   de l'arc,   et ainsi de

suite.

PROPOSITION   VII.

THEOREME.

Par trois  points   A,   B,   C,   non <?/: /c   ~<?~6 f)/~

 peut   ~OH/bM/'J' /~«'<? /Xi!J'~g/'   une C/C<?/?/C<?~   maisf)/Z /Z'ueM~e~a'.M<3/' <7M'Z6'.

Joignez   AB, BC,   et  par    les   milieux   de   ces   droites élevez

les  perpendiculaires   DE,   FG,   je   dis   d'abord que   ces deux

lignes   se rencontreront.

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GEOMETRtE.38

Je dis   dé  plus   qu'aucune   a utre circonférence ne  peut

 passer par    ces trois  points   car s'il en existait une,   son cen-

tre devrait   se trouver à la fois sur les lignes   DE et FG   or 

ces deux droites ne  peuvent   se couper qu'en   un  point;

donc,   etc.

Co/'o//<M/'6   I.   La  perpendiculaire   élevée sur le milieu de

AC  passera par    le  point   0,   puisque   ce  point   est à égale

distance des points

  A etC;   donc

  les perpendiculaires

élevées sur les   milieux des côtés <M/: triangle   se c~M/jf~   en

MMmême  point.

II.   Deux circonférences ne  peuvent   avoir   plus   de   deux

 points   communs sans se confondre.

PROPOSITION VIII.

THEOREME.

Deux C07' égales   sont également   C/0~   du.

centre   et   de </c<c co/'f/e~ ~?e~i!/c~   /«  plus   petite   est

plus éloignée   <r/M centre.

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LIVRE J). 39

donc   on a C&>CI;   donc de deux   cordes inégales   la  plus

 petite

  est la

 plus éloignée

  du centre.

PROPOSITION   IX.

THÉORÈME.

Z<X~C/</J'CM/<M/'g   BD,   menée à   ~.ï'<e/?M<S <~<

rayon   CA,   est M/!<? tangente   M   la C/rCO/C/'e/!C~.Car toute oblique   CE est  plus longue que   la  perpendicu-   6g.   54.

laire CA;   donc le  point   E est   hors   du cercle;   donc   la ligne

BD   n'a que   le  point   A commun   avec   la circonférence;

donc   BD   est   une tangente.

Réciproquement.   Le rayon   CA mené au  point   de contact

de la tangente   BD,   est  perpendiculaire   sur    cette tangente.Car tous   les  points   de cette ligne,   à l'exception   du  point

A,   étant extérieurs à la circonférence,   le rayon   CA sera la

ligne   la  plus   courte qu'on puisse   mener du  point   C à   la

droite BD,   et  par conséquent   sera  perpendiculaire   à cette

droite.

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GEOMETR!);./j0

tre tangente;   au  point   de contact   H   menez le rayon   CH;

tQ   ce rayon   sera  perpendiculaire   à la tangente   DE*,   et aussi

à sa  parat)è)e   MP. Mais  puisque   CH est  perpendiculaire   à

la corde MP,   le  point   H   est   le milieu   de l'arc MHP;   donc

les   arcs MH,   HP,   compris   entre les  parallèles   AB, DE,

sont égaux.

3°   Enfin si   les   deux  parallèles   DE, IL,   sont tangentes,

l'une enH,

  l'autre enK,

  menez la sécante parallèle   AB,vous aurez,   par    ce qui   vient   d'être démontré,   MH=   HP et

MK-KP;   donc   l'arc entier  HMK-HPK,   et de  plus   on

voit que   chacun de ces arcs est une   demi-circonférence.

PROPOSITION   XI.

THEOREME.

Si deux   C<C6'/Z/<?/:C~   0/?< M/~ point   CO/7Z//ÏM/?,A   en

<r/0/'J'   <7e /~7Z<?   CC' qui   M/ /<?M/   C<?/!&'g~   elles

ont «/ï ~M.X'/C/C /)0</ï~   CO/y?/?~M~ A' .t'~Me J-M/' ~'C/

/?<?/CM/6M/   AB « CC'~   et <Ï la M!C/?!C ~?.CC f/<? cette

HVMH

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HVMH.

II. Si   Jeux circonférences sont tangentes,   le  point   de

contact est situé   sur    la ligne   des centres;   car s'il en était

autrement,  les   circonférences   auraient un second

 pointcommun,   et  par    conséquent   se couperaient.

Deux   circonférences ne  peuvent occuper    l'une  par rap-

 port   à   l'autre que   cinq positions   différentes   elles  peuvent

être   extérieures   ou intérieures;   elles  peuvent   se toucher 

extérieurement   ou intérieurement,   ou   enfin se couper.

PROPOSITION   XII.

THEOREME.

~<?M.~ circonférences   sont   extérieures,   la dis-

~/ïc<? </e~ cc~fy~~ e~M-y ~a/ïf/c que   la ~o/7!/??.~   des

/M~~M.

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~2   GEOMETRIE.

PROPOSITION   XIV,

THEOREME.

Si   deux C/C6'/Z/6VC/!C~   sont &7~g/2~J'   extérieure-

7?!   la   <C<'   des   centres   est égale   M la .f0/7?//76'

~a/0/

Car )e  point   de   contact A étant sur la ligne   des   centres,

on a   évidemment   CC' = ÇA -t- AC'.

PROPOSITION XV.

THEOREME.

Si </6'M.~ e~'rCO;?.?CC.f    se ~MC/?<?/?<   //K~7ëM/'<?/~<?/<

/t/. a~t'~Meg ~cj' cc/z~c~ est M/ la / ?/?

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MVnËÏI. ~3

Car en  joignant   les   centres   à l'un des  points   d'intersec-

tion A, on   formera un triangle   dans lequel   la ligne   des

centres CC';   et   les rayons   ÇA, C'A,   seront   les trois côtés;or    on a   vu que   dans un triangle   un   côté quelconque   est

 plus   petit   que   la   somme des deux autres, et   plus grand

que   leur    différence.

Les réciproques   des cinq propositions précédentes   sont

vraies,  et   se   démontrent   toutes   de   la même

manière; par  exemple,   si   la   distance des centres   est  plus   petite   que   la

somme   des rayons   et  plus grande   que   leur  différence,   les

circonférences se coupent;   car    si elles étaient   extérieures

ou intérieures,   la   distance des centres   serait  plus grande

que   la   somme des rayons,   ou  plus   petite que   leur diffé-

GEOMETRIE44

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GEOMETRIE.44

sui' l'arc DE;   car si l es deux arcs n'étaient  pas   confondus

en   un seul,   il y   aurait dans   l'un   ou dans l'autre des  points

inégalement éloignés   du   centre,   ce qui   est impossibledonc   i arc   AB-DE.

2° Si on suppose   AB==DE,je   dis que   l'angle   ACB   sera

éga!   à DCE;   car    si   ces angles   ne   sont  pas   égaux,   soit   ACB

le  plus grand,   ét soit  pris   A GI == DCE;   on aura,   par    ce quivient d'être démontré, AI == DE mais,   par hypothèse,   l'arc

AB=DE;   donc on a urait AI=AB,   ou la  partie égale   au

tout,   ce qui   est impossible;   donc l'angle   ACB =   DCE.

PROPOSITION XVIII.

THEOREME.

Dans.un   /7ïC/7ïg cercle OM f~/M   f/CJ- CC/'C~ ~<XM.

le /'<X/~0/'<   de   deux <X~/6;j   <7M C<?/C   est le   même quecelui   </<?~ aics //?~c~)~   <?/ï~e /<?M/'j- côtés.

fig.  62.   Soient ABC, DCE,   deux.angles   au centre de   circonfé-

rences égales.   Je supposerai   d'abord que   l es arcs AB   et DE

aient une commune mesure,   et qu'elle   soit   contenue y foisdans AB et 4 fois dans DE l de AB à DE

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LIVRE   11.   45

Mais si l'on  joint   les centres   C,   F,   aux  points   de   division

des arcs,   on voit que l'angle   DFE   est divisé en trois  parties

égales,   et que l'angle   ACB contient   4   de ces  parties,   avec

un   reste KCB  plus petit   que   l'une   d'elles;   le rapport   des

angles   ACB,   DFE est donc aussi compris   entre et   donc

les rapports   ACB: DFE et AB   DE contiennent chacun   4

fois la fraction Mais   on  prouverait   semblablement qu'ils

contiennent   le   même   nombre de fois y~ y~   et

en général   une  partie   aliquote   de 1 unité aussi  petite qu'on

voudra;   donc ces rapports   sont égaux.

T~e-yM/'e des angles.

Mesurer    une grandeur,   c'est trouver    le rapport   de cette

grandeur    à l'unité de même espèce.   La mesure d'un angle,en  prenant pour    unité l'angle   droit,   n'est   donc autre chose

que   le rapport   de   cet angle   à un   droit.

Mais   le théorème précédent   montre qu'au rapport   de

7/23/2019 l Ments de g Om Trie

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GEOMETRIE.46

PROPOSITION   XIX.

THEOREME.

6g   64Z'<X/~7g   inscrit   BAD a  pour    /?M~M/'<? /<X /O~W de

et  65'   i:}et/c   BD compris   entre   ses côtés.

Supposons   d'abord que   le centre du cercle soit situé

fig. 64.  dans l'angle   BAD,   on   mènera   le diamètre AE et les rayonsCB,   CD. L'angte   BCE,   extérieur au triangle   ABC,   est égal   à

*3o,   i. la somme des   deux intérieurs CAB,   ABC* mais le triangleBAC   étant isocèle,   l'angle   CAB = ABC;   donc l'angle   BCE

est double de BAC. L'angle   BCE,   comme angle   au centre,a  pour    mesure l'arc BE;   donc l'angle   BAC   aura  pour    me-

sure la   moitié de   BE.   Par une   raison semblable,   l'angle   CAD

aura  pour    mesure la moitié de ED;   donc   BAC + CAD   ou

BAD aura  pour    mesure la moitié   de   BE+ED   ou   la   moitié

de BD.

6g-65. Supposons   en second lieu que   le c entre C soit situé

h d l l di è

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LIVRE II. 47

ABD -1-ADB.   Mais si les   deux angles   B et D du triangleABD

  valent   ensemble le   troisième BAD,   les trois anglesdu triangle   vaudront   deux   fois l'angle   BAD;   ils valent

d'ailleurs   deux angles droits;   denc l'angle   BAD est un

angle   droit.

111.   Tout angle   BAC   inscrit dans un segment plus grand fig. 66.

que   le demi-cercle,   est un angle   aigu;   car    il a  pour    mesure

la moitié   de l'arc   BOC moindre qu une   demi-circonfé-rence.

Et tout angle   BOC,   inscrit   dans   un segment   plus petit

que   le demi-cercle,   est un angle   obtus;   car il a  pour    me-

sure la   moitié   de.   l'arc   BAC  plus grand qu'une   demi-cir-

conférence.

PROPOSITION XX.

THEOREME.

Z/<7/~g BAC, /0/?M~M/'M/M'   fa~SAt~   et M/~   corde, fi   6a /~OM/'   mesure /~c'~Mf</c /'a/'c AMDC conpris   c/~<e

ses côtés

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GÉOMÉTRIE.48

En   effet,   l'angle   BAC   extérieur    au triangle   AEC   est égat

à la somme des angles   AEC,   ACE,   qui   ont respectivement

 pour    mesure   les arcs   BC et   DE.

PROPOSITION XXII.

THEOREME.

Z'M/c   BAC   /o/we/xx/   c/cM~~ec~AB, AC,

<?/</b/z< le ~'o/e~   est ~o/~ </<?/M c/c~g/<ce~   ~o«/'

//<e~M/'6   la /y<o/~c   <~   /e co/!c~~e   BC,   ~<   /M   //?o~/e

</f   l'arc   co/e DE.A

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LIVRE Il.49.

les côtés  passeraient par tes points C etB,   et   dont   le sommet

serait hors de l'arc  CAB,

  serait   différent del'angle

  CDB.

PROPOSITION   XXIII.

THEOREME.

 j~«/~   ~<< quadrilatère   inscrit   ABCD,   les <7cj tY~-

~ujey   j~  jM~/tv/a/t'.

En   effet,   les angles opposés   ADC, ABC,   ont ensemble

 pour    mesure la moitié de   la   circonférence ABCD.

Réciproquement,   si,   dans un quadrDatère,   deux angles

opposés   ADC, ABC,   sont supplémentaires,   ce quadrilatère

est i i ibl

GEOMETtm'50

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GEOMETtm50

'AB   un second  point   E également éloigné   des  points   A   et

B,   par    les   deux  points   D, E,   tirez la ligne   DE;   je   dis que

DE coupera   la ligne   AB en deux  parties égales   au  point   C.Car les deux  points   D   et E étant chacun également   éloi-

gnés   des   extrémités   A et B,   ils doivent se   trouver    tous

deux   sur !a  perpendiculaire   élevée sur le   milieu de   AB.

Mais  par    deux  points   donnés H ne  peut   passer qu'une   seule

ligne   droite;   donc la ligne   DE sera cette  perpendiculaire

elle-même qui coupe   la ligne   AB en deux  parties   égales-au

 point   C.

PROBLEME Il.

<:t;   ?[.   un ~<?</ï~   A,   <7o/~e ~M/' la ~7<e   BC,   e/<?<   M/<e

/7~e/?6~C'M/<WC

  M   cette /~7!<?.

Prenez les  points   B etC à égale.distance   de   A,   ensuite des

 points   B et G,   comme centres,   et d'un rayon plus grand que

BA,   décrivez   deux arcs qui   se coupent   en D   t irez AD qui

sera la  perpendicu):)Ire   demandée.

Car le  point   D   étant également   éteigne   de   B   et de C,

LIVRE   H.   5  r 

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PROBLEME   IV.

~M  point   A de ligne   AB,   jàire   un ~e~<7/   Eg.

/'<r<6   <o/ï/ïe   K.

Du sommet K,   comme centre   et   d'un rayon   à   volonté,

décrivez   l'arc IL terminé aux deux côtés   de l'angle   du

 point   A,   comme centre,   et d'un rayon   AB égal   à KI,   dé-

crivez   l'arc indéfini BO;   prenez   ensuite un rayon égal   à la

corde LI;   du  point   B,   comme   centre,   et   d e ce rayon,   dé-

crivez un   arc qui coupe   en D   l'arc   indéfini BO;   tirez   AD,

et l'angle   DAB   sera égal   à l'angle   donné K.

Car    les deux arcs BD,L1,   ont   des rayons égaux   et des cor-

des égales;   donc   ils sont égaux*,  donc

l'angle  BAD=IK.L.

PROBLEME V.

D«~e/'   M~ <6   ou   un arc donné   en   deu,x  parties   Cg. 74.

GEOMËT f52

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GEOMËTmf:.52

 par    des   subdivisions successives,   on   divisera   un angle   ou

un arc   donné en quatre   parties égales,   en huit, en seize, etc.

PROBLEME   Vt.

6g.   75.   M/z   t/z/tc A,   /<?/<c/' «/<e ~o:a//c/e   /~{

/e   </o/t/!ee   BC.

Du  point   A,   comme centre,   et d un rayon   sufËsamment

grand,   décrivez   l'arcindéfini EO;   du  point   E,   comme cen-

tre,   et du   même rayon,   décrivez l'arcAF,   prenez   ED==AF,

et tirez   AD qui   sera   la  paraUete   demandée.

Car en  joignant   AE,   on   voit que   les angles   atternes-io-

ternes AEF,EAD,   sont égaux,   d onc les lignes   AD,EF,   sont-

27,   i. paraUétesPour    résoudre   ce  probtème,   on emploie plus   ordinaire-

ment t'équerre.

HVRE 53

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HVREtt. 53

le troisième angle requis;   car ces trois angles   prise)iAen)!)!e

valent deux angles   droits.

PROBLEME VIII.

Étant t~/M~   </CM.t   C~f    B   et C <M/t ~/?<i!<'   et   Cg. 77.

/'«~7<? A   ~M'y 6'0/~7W/<Ï<,   décrire le ~7~.

.Ayant   tiré   la ligne   indéfinie DE,   faites   au  point   D Fan-

gle   EDF égal   à l'angle   donné A;   prenez   ensuite   DG=B,

DH   = G,   et tirez GH;   DGH   sera   le triangle   demandé.

PROBLEME   IX.

~?7   donnés   un C~~C et <7<?M.Ta/?~7<?~   ~M/! triangle,

~ec/7/   /<? ~'M/C..

Les deux angles   donnés-seront ou tous deux adjacents

au côté donné,   ou l'un adjacent,   l'autre opposé   dans   ce

dernier cas,   cherchez   le troisième*,   vous aurez   a insi les   'prob.

deux angles   adjacents.   Ce)a  posé,   tirez la droite DE égale

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GÉOMÉTRIE.54

la somme des Jeux autres cotés,   et  plus grand   que   leur 

différence.PROBLEME   XI.

A~ donnés ~/<?M.ï; c~c~   A   et   B   d'un //7<e,   <~t~e

/~M~/c C   o~<Mc ~«   tv~e B,   f/ec/7/'g /e <f:c.

(!   80. II y   a   deux cas   1° si l'angle   C   est   droit ou obtus,   faites

l'angle   EDF égal   à l'angle   C;   prenez   DE=A;   du  point   E,

comme centre,   et   d'un rayon   égal   au côté donné B,   décri-

vez un arc qui coupe   en F   la ligne   DF;   tirez EF,   et DEF

sera le triangle   demandé.

Il faut,   dans cepremier    cas,   que   le côté Bsoitplus   grand

que   A,   car  l'angle   C   étant droit   ou obtus,   est le  plus   grand

des angles   du triangle   donc le côté opposé   doit être aussi

le  plus graiid.

<:g. 8r..?   2°   Si l'angle   C est aigu,   et que   B soit   plus   grand que   A,

la même construction a toujours lieu,   et DEF est le triangle

requis.

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LIVRE Il.   55

centre,   et   d'un rayon   ËG==DF au  point   G,   où   ces deux

arcs   se

coupent,

  tirez   FG,  EG; et

  DEGF sera le parallélo-

gramme   demandé.

Car,   par    construction,les   côtés opposés   sont égaux,   donc

la figure   décrite est un  parallélogramme   et ce  parallèle-   *~4,   I.

gramme   est formé   avec   les   côtés donnés et l'angle   donné.

Co/'o/~zA-e. Si l'angle   donné   est   droit,   la figure   sera un

rectangle;   si,   de plus,   les côtés   sont égaux,   ce sera un carré.

PROBLÈME XIII.

yrOMt'g/' le centre   ~MM   cercle CM d'un arc donné.1Prenez volonté dans la   circonférence   ou dans l'arc trois   6g. 8<

 points   A, B, C;   joignez   ou imaginez qu'on   joigne   AB et

BC,   divisez ces deux lignes   en   deux  parties   égales par les

 perpendiculaires   DE,rG;   le  point   0,   où   ces  perpendicu-laires se rencontrent,   sera le centre   cherché.

Scolie.   La même construction sert à   faire  passer    une cir-

conférence les trois d é t i à

GEOMETRIE.56

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Car en   menant CB,   !'ang!e   CBA,   inscrit   dans le demi-

*'9,~   cercle,   est un angle   droit   donc AB est perpendiculaire   à

l'extrémité   du rayon   CB,   donc elle est tangente.Scolie. Le  point   A   étant hors du   cercle,   on voit qu'il

y   a toujours   deux tangentes égales   AB,   AD,   qui   passentpar 

le  point   A elles sont égales,   car les triangles   rectangles

CBA,   CDA ont l'hypoténuse   CA commune,   et le côté

*~9.' CB==CD;donci)s   sont égaux *;doncAD==AB,   et en même

temps )'ang)e CAD=CAB.

PROBLEME   XV.

Inscrire un cercle   a~/PJ' «// /M/ JO/M   ABC.

Bg. S?. Menez les bissectrices AO,BOdes  ang)esA

  et B,   cesdroi-

tes se couperont   en un  point0,   qui   sera également   distant

des trois côtés AB,   AC,   BC.

Si donc de ce  point   on abaisse les  perpendiculaires   OD

OF,   OE sur les côtés   du triangle,   ces  perpendiculaires   se-

ront égales   et la circonférence décrite   du point   0 comme

LtVREff. 57

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On trouvera de   la   même manière   lescentres 0",0'"   des

deux   autres circonférences tangentes   à un des côtés   du

triangle   et aux  prolongements   des   deux autres.Il y   a donc en général quatre   circonférences tangentes   à

trois droites données.

PROBLEME   XVI.

~M/'   M7?<? ~0/~ f/0/?/!C<?   AB,   </C6'/7'C   M/~J'~7M<?/?~Sg~

capable   de /?~/e   6/o/z/ye   C,   c~<   M/z ~<?~we/!<

<7M6 <OMJ' les a/7~J' <yM~   ~0~~   /6' ~OM/K   ~MM.'C

<'</'<7~/<?   </0/C   C.

Pro!ongezAB   vers Défaites   au  point BrangteDBE==C,

tirez   BO  perpendicu)a!re   à BE,   et GO  perpendiculaire   sur 

le   milieu de AB;   du  point   de rencontre 0,   comme centre,

et du rayon   OB,   décrivez   un   cercle,   le segment   demandé

sera AMB.

Car   puisque   BF est  perpendiculaireà   ['extrémité du rayon

OB,   BF est une tangente,   et langte   ABF a  pour    mesure la

i ié d l' d' ill

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hE

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nvhE n.59

conférence ayant   s on centre en C,   et   dont le rayon   soit la

somme   des

rayons

  des   deux circonférencesdonnées;

  on

mènera  par    le  point   G' une tangente   C'B à cette circonfé-

rence,   et le reste de la   construction   s'achèvera comme dans

le   cas  précédent.

Ce  problème   a aussi deux   solutions;   et   il   n'est  possible

qu'autant qu'on   a   CC'   CA   +   C'M,   c'est-à-dire que   les   cir-

conférences sont extérieures,   ou tangentes   extérieurement.

PROBLEME XVIII.

T/'OMt~y la  plus ~<7/?</e   commune W~M/'C de J<?M.C

/~7M~   droites AB   et   CD,   et leur   /'a/o/ /?M/e/M~.

La  plus grande   commune   mesure des deux lignes   ne

i l i ll i à

GEOMETR!E.60

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Portons IB sur   CD,   et supposons   qu'on   ait   CD==IB

-{-   KD on  prouvera,   comme  précédemment,   que   la  plus

grande   commune mesure entre CD   et   IB est la   même

qu'entre   IB et KD.

Portons encore KD sur   IB,   et supposons qu'on   ait

IB==aKD;   KD sera la  plus grande   commune   mesure   des

deux lignes   AB et CD.

On   déduit   d'ailleurs deségalités

  ci-dessus

CD=3.KD

et AB-8.KD;

donc le rapport   des deux lignes   AB e t   CD est -jL.

7!e/K~<7K6.   Nous avons supposé   ci-dessus qu'on   arrivait

dans   cette série d'opérations   à un   reste égal   à zéro. Nousallons  prouver qu'i) en   est   toujours ainsi,   quand   les deux

lignes   ont une commune mesure   et que,   dans le   cas ou

elles   sont incommensurables   on arrive à des restes  plus

 petits   que   toute grandeur    assignabte.En ff soient A B les deux sur l ll on

LIVRE n.   6i

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et ainsi' de   suite.

On   voit donc que   si l'opération   se  prolongeait   indënn!-

ment,   on arriverait à des restes aussi  petits qu'on   voudrait;et  par    conséquent,   s'il y   a une commune mesure,   on   ar-

rivera à un reste nul;   autrement on tomberait sur des

restes  plus petits que   la commune mesure,   ce qui   est   évi-

demment   absurde d'après   la   théorie  précédente.

Dans   le cas où les lignes   sont incommensurabtes,   on

 pourra~   après   un   certain nombre d'opérations,   nég)iger    le

dernier  reste;   le reste  précédent   servira alors de commune

mesure,   et conduira   à   une valeur   approchée   du rapport.

~<~  d'ou

~<~   i

/~<~d'où

/<~

r-<–    dou r,<?a 16

PROBLEME XIX..

GEOMETtUi;.6~

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LIVRE   III.

MESURE DES   POLYGONES:   SIMILITUDE.

DEFINITIONS.

I. L '~t/'e d'une figure   est le rapport   de   son étendue à

celle de l'unité de   surface

II. Deux figures   équivalentes   sont celles qui   ont la

même   aire.

Deux figures peuvent   être équivalentes, quoique   très-

dissemblables  par exemple,   un cercle  peut   être équiva-lent à un carré,   un triangle   à un rectangle,   etc.

La   dénomination   de figures égaies   sera conservée à

LIVRE 11.   63

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tres-importaute   pour    fixer le vrai   sens des  propositions,   et dissiper    toute obscu-

rtté,soitdansl'énoncé,soitdanstesdémonstrations.

Si on   a la  proportion   A B C D,   on   sait   que   le  produit   des extrêmes   AXD

estégalauproduitdcsmoyeusBXC.

Cette   vérité est incontestable  pour    les   nombres   elle   l'est   aussi  pour    des gran-

deurs quelconques,   pourvu qu'elles s'expriment   ou qu'on   les imagine exprimées

en   nombres;   et ç'est   ce qu'on   peut   toujours   supposer:   par exemple,   si A. B.

C, D,   sont des lignes,   on  peut   imaginer qu'une   de ces quatre   lignes,   ou une

cinquième,   si l'on veut,   serve à toutes de   commune mesure   et   soit  prise pour 

unité   alors   A,   B,   C,   D,   représentent   chacune un certain   nombre   d'unités,   eu-

tier ou rompu   commensurable   ou incommensurable,   et la  proportion   entre   les

lignes   A,   B,   C, D,   devient une  proportion   de nombres.

Le  produit   des ligues   A   et   D,   qu'on   appelle   aussi leur  ree~M~,   n'est donc

autre   chose que   le uombrc d'unités linéaires coutenucs dans   A   multiplié   par    le

nombre d'unités linéaires contenues dans   B   et on conçoit   facilemeut que   ce

 produit peut   et doit   être égal   à celui qui   résulte   semblablement des ligues   B et   C.

Les grandeurs   A et B  peavent   être d'une espèce,   par exemple,   des ligues,

et les grandeurs   C et D d'une autre espèce   dés   surfaces;   alors il faut toujours

regarder    ces grandeurs   comme'des   nombres   A   et   B s'exprimeront   en unitéslinéaires,   C et D   en unités superficielles,   et   le  produit   A   X   D   sera nn   nombre

commeleproduitBX.C.

En général,   dans   toutes les opérations   qu'ou   fera   sur les  proportions,   il   faut

toujours regarder    les termes de ces  proportions   comme   autant.de nombres,   clia-

cun de l'espèce qui   lui convient,   et   on n'aura aucune peine   à   concevoir    ces opé-

rations et les   conséquences qui   en résultent.

GEOMÉTRit:.64

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6g. 96.   Mais si du quadrilatère   ABED on retranche le triangle

ADF,   il   reste le  parallélogramme   ABEF;   et si du   même

quadrUatère   ABED   on retranche le triangle   CBE,   il   reste

ieparaUéiogramme ABCD; donc   les deux  parattéiogrammes

ABCD,   ABEF,   qui   ont même base etmême hauteur,   sont

équivalents.

Sg. u7- Co/o~z/'c.   Tout  paraitélogramme   ABCD est équivalentau

rectangle  ABEF de même base et   de même   hauteur.

PROPOSITION II.

THEOREME.

7bM< <C ABC   est /f< //<0~'C </M /M/M//C/

~7M/Ï6   ABCD <7M!   <ï même   base   et //<~7<C   hauteur.

Car les triangles   ABC, ACD,   sont égaux

Co/'o//a!/cl. Donc un triangte   ABC   est ]a moitié   du

rectangle   BCEF qui   a   même   base   BC et même   hauteur 

AO;   car le rectangle   BCEF est équivatent   au  parallélo-

gramme   ABCD.

LIVRE HI.   65

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eux,   puisqu'ils   auront même base   et même   hauteur.   Le

rectangle ABCD   contiendra sept   rectangles partiels,   tandis

que   AEFD en contiendra quatre; donc   le rectangle   ADCD

est au rectangle   AEFD   comme 7 est   à   /{,   ou   comme   AB

est à   AE. Le même raisonnement  peut   être appliqué   à tout

autre rapport que   celui,   de y   à 4;   donc,   quel que   soit   ce

rapport,   pourvu   qu'il   soit   commensurable,   on aura

ABCD:AEFD::AB:AE.Si les bases AB,   AE,   étaient   incommensurables,   ou

 prouverait par    le raisonnement   déjà   employé   (liv.   2   prop.

18), que   la  proposition   a encore   lieu.

PROPOSITION   IV.

THEOREME.

D~c rectangles   sont <?/<e   <*M.   co/w/ïë /<M/7.y

< ~r~M /)<r<   hauteurs.

Soient R, r,   les surfaces des deux rectangles   B,   H,   les

GJEQMETiUJE66

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deux   premiers   nombres  parle   produit   des deux   derniers:

Soient B = 6" H==4"   &==3"   A ==   2~

On aura   –==-==4-   Ainsi le rectangle   R    contientr 3Xt   °

fois le rectangle pris   pour    unité.

On  prend   ordinairement pour unité   de   surface   le carré

qui   a  pour    côté   l'unité   de longueur;   ators les   nombres

qui représentent   b et   h   se réduisant   à l'unité,   la  propor-

tion (i)   devient

R.BxH:i.

On voit donc que   le rapport   d'un rectangle   au carré

construit sur l'unité   de longueur,   est égal   au  produit   des

nombres qui représentent   combien de fois   la base   et la   hau-

teur contiennent cette   unité linéaire;   et c'est ce qu'on

exprime   d'une manière abrégée,   en disant qu'un   rectan-

gle   a  pour    mesure le  produit   de sa base  par    sa hauteur.

Soient B= 3.53, H =2"25.

La   surface   du rectangle   seray 'Q425,

  Ou

HVREUf. 67

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PROPOSITION   VI..

.>THEOREME. ',)

:~1.   'if:

~'<M'e.J'M/t ~ï~7e-~<   égale   ~M  p/'o~/M~ </e..)-<x')v;

~a!<2/MO!e'Y/e~H~M/

Carte triangle   ABC est   la   moitié du.pai'ane)pgrantn)e   Ëg.io4.

ABCE,   qui   a   même base BC   et   même   hauteur AD   or 

la surface du'paranëiogrammé  =   BC X AD donc celte   du   5.

triangië==~BCxAn,ouBCx~AD.

Co/'o~e. Deuxtriangtes   de même   hauteur sont entre

eux   comme   leurs  bases,   et deux triangles   de   même   b.<sc

sont entre   eux   comme   leurs hauteurs.

PROPOSITION   VII.

THEOREME.

//<M'e ~M trapèze   ABCD est <a/<? j'<x   /e«/'EF, fj~ ~s

~t f/c~o/ze des )' /M// / j'

GEOMË'Uttt;.68

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Scolie. Si  par    le  po!ntI,nii)ieudeBC,onmeueIH,

 parallèle   à la base AB,   le  point   H sera   aussi   le   milieu

de AD,   car    la figure   AHIL est un  paraHéIogramme,   ains

que   DHIK,   puisque   les côtés opposés   sont parallèles   on

a   donc AH == IL   et DH==1K;   or, IL=IK,   puisque   les

triangles   B1L, OR,   sont égaux;   donc   AH==DH.

AB-+-CDOn  peut remarquer que   la itgne   fli==AL==–  p b 2

  >

donc j'aire du trapèze peut s'exprimer    aussi  parEFxHI

elle est donc éga!e   à la hauteur du trapèze   muhiptiée par  

la ligne qui   joint   les mitieux   des côtés   non  parallèles.

PROPOSITION   VIII.

THEOREME.

Bg.tof;.   Si M/~c /<c   AC est   f/~MY~ c/~ <<?«.t' ~<   A B, BC

/e ea'c y~   .)'M/'   /M /xe   c/c/'c AC c'f/<<M'Yt /c

CY</7'C/<   VM/' M/M/eAH A'   /e CY</7'C /<V~   ~M/'

TJV)!Ht)t. 69

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deux  parties   de   la ligne   AC;   la multiplication   atgébriuue

donne l'égalité

(<:+~)'==~+~+2~;

et   en supposant   connue la mesure du rectangle,   cette

égalité   donne   une seconde démonstration du théorème   ci-

dessus.

Une   observation   semblable doit être faite   sur les deux

théorèmes suivants.

PROPOSITION   IX.

THEOREME.

~7 /<X/M;7~ AC

  est la</<C<?

  des deux/~<?~

~°~'

À B   BC,   le C<7/7'C /a~ .fM/' AC CC'/Ï~6'<X /C carré

AB~   plus le   ca/e de   BC,   /??M'M.f,oM/~rgc-

/?~/g   /<M~   sur A B et BC   C'T'C ~M'ï   aura

AC' (A B–BC)' =AB + BC   a AB x BC.

GEOMETRIE.7.o

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6'<?j- /~<M;'<M/?.H.o/a   (AB+BC)   x (AB– BC)=:

AB'–BC.'

Construisez   sur.AB   et AG   les   carrés   ABIF, ACDE;

 prolongez   AB.d~une,   quantité   BK==BC,   et achevez le rec-

tangle   AKLE.

La base AK    du rectangle   est la somme des deux, lignes

AB/BC,isa   hauteur AE   est. ta différence   de   ces   mêmes li-

gnes;  donc le

rectangle   ARLE=(AB+BC)  x

  (AB-BC).Mais ce même rectangle   est composé   des deux  partiesABHE   -)-   BHLK    et !a  partie   B.HLK    est égale   au rectangle

EDGF,   car    BH=DE   et BK=EF,   donc AKLE=ABHE

-t-EDGF.   Or,   ces deux parties   forment le   carré   ABIF

moins   le carré   DH1G,   qui   est le carré fait sur    BC;   donc

ennn (AB'-t-   BC)'x   (AB–BC)=AB–BC'.~eo&~ Cette  propositibn   se déduit encore de !a formute

atgébrique'' b2.(<-<+~)=~

v PROPOSITION XI.

LIVRE   in. 7'

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:Le triangle   ABF,   est la moitié du rectangle   BDEF ( ou

 pour abréger BE) qui   a même base   BF et même   hauteur 

BD\ Le triangle   HBC est;  parëitlement   la moitié   du   carré

AH;   car  l'angle   BAC étant droit ainsi que   BAL,   AC et AL

ne font.qu'une méme~ligne   droite parallèle   à HB;   donc le

triangle   HBC   et   le   carré AH,   qui   ont .la base commune

BH,   o nt aussi la hauteur commune AB   donc le triangle

est la moitié'du   carr.é.   'j

On   a déjà prouvé   que   le triangle   ABF   est égal   au trian-

gle   HBC;   donc   le rectangle   BDEF,   double   du triangle

ABF,   est équivalent   au   carrée. AH,: double'du   triangle

HBC. On démontrera   de même que,le rectangle   CDEG est

équivalent   au carré AI;   mais les   deux rectangles   BDEF,

CDE&,   pris  ensemble,   font   le carré

BCGF;  donc le   carré

BCGF,   fait sur   Ihypoténuse,   est égal   à la somme   des

carrés   ABHL,   ACIK,   faits sur les deux autres côtes; ou,

end'autrestermes,BC==AB-{-AC.

Seconde ~e/?!o/M<y~:OM. Après   avoir    construit   des carrés

sut les trois ôté f i l' l KHI é l à BCA

GEOMETR!)!.y

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E,   et tirezla ligne   GA,   qui   proiongée,   passera   par    lepoint

D.

Les quatre quadrUatères   GRCD,   GFED   ABHI, ACKI,

sont égaux.

Pour démontrer  Fégatité   des deux  premiers,   faites   tour-

ner    la figure   GFED   autour de GD;   cette ligne   étant   la

 bissectrice   des angles   droits G et D,   les côtés GF,   DE   vien-

dront s'appliquer    sur GB et DC,   et FE   tombera sur     BC.

Si   l'on   veut  prouver que   GBCD est égal   à ABHI,   on

 placera   BG s ur son égal   AB;   à   cause   de l'égalité   des angles

GBC,   ABH,   le côté BC  prendra   la direction BH,   et le  point

C   tombera   en H; enfin,   à cause de i'égaiité   des angles   BHI,

BCD,   CO s'appliquera   sur son égat   HI.

On prouverait

  de   la   même   manièreque

  GBCD estégal

à   ACKI.

Les quatre quadrilatères   étant égaux,   la ngureGBCDEF

est équivalente   à ABHIKC;   et en retranchant   d'une  part

les triangles   égaux   FAE, ABC   et de   l'autre les triangies

ABC HIK on conclut ]a somme des carrés ABGF

LIVRHtH. 73

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Donc   le c<7/e</e/y)o<M/Me   est a carré <M/t   des   côtés   de

l'angle   droit comme /i~yo<e/:M~   est   au .KeH<   adjacent   à

ce   côté. On appelle   ici M~/He/~   la  partie   de l'hypoténusedéterminée  par    la.  perpendiculaire   abaissée   de l'angle

(h'oit;   ainsi   BD   est   le segment   adjacent   au   côté   AB,   et

DC est le segment   adjacent   au   côté   AC. On aurait sem-

Dablement

IV.   Les rectangles   BDEF,   DCGE,   ayant   aussi   ia

même hauteur,   sont entre   eux   comme leurs bases BD,

CD. Or,   ces rectangles   sont équivatents   aux carrés AB,

AC;   donc,

Donc   l es carrés des deux   côtés   de l'angle   droit sont   entre

e/M,'   comme les ~~VK~K~   de /'A~po~e~M~e   ~~aee/   à   ces

côtés.

BC':AB'BC:BD.

'BC':AG'   BC: CD.

'AB': AC':   BD DC.

É

GEOMETHIK)?'4

'B-"°- Soit C un d l b i

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Soit C un angle   aigu   dans le triangle   ABC   abaissons

AD  perpendicutaire   sur  BC,   je   dis qu'on   aura

'AB'=:'AC+BG–aBC.GD.

.H y a deux. cas   i°Si la  perpendtcuiaire   tombe au

dedans   du triangle   ATBC, on   aura BD==BC–~CD,   et

*9 par conséquent 'BD'~BC~-   CD'– 2 BC CD.   Ajou-

tant   de

 part  et   d'autre

AD,  et   observant

que  les

trianglesrectangles ABD.ADC,   donnent   AD'   BTD=AB et'AD

`-t- DC'=='AC~   on   aura   'AB'='BC'-)-~AC'–    2 BC   x   CD.

.a"   Si la  perpendiculaire   AD   tbinbe hors du triangle

'().   ABC,   on   aura BD CD –BC,   et  par    conséquent   BD"==

CD   + BG   2 CD   X   BC. Ajoutant   de  part   et d'autre AD,on   en   conclura   de   même:

AB'==BC+AC'–2BCxCD.

PROPOSITION XIII.

.MV)U!!H.   ~5

BD BC CD D là é lt BD == BC + CD 2 BC '8

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BD =   BC   + CD.   De   là   résulte   BD == BC +   CD   +   2 BC   '8.

X   CD.   Ajoutant   de  part   et d'autre AD, et   faisant   les réduc-

tions comme   dans le   théorème  précédent,   on en   conclura

AB=BC+AC'+   2 BC  x   CD.

Scolie. Le triangle   rectangle   est   le seul dans lequel   la

somme   des carrés   de deux   côtés soit égale   au   carré du

troisième;   car    si l'angle compris par    ces   côtés est aigu,

la somme dé leurs   carrés sera  plus,grande   quelle   carré ducôté opposé;,   s'il   est   obtus,.eHe   sera moindre. <

PROPOSITION   XIV.

THEOREME.

/)~ M/~ ~M/g .~Me/CO/Ï~M~   'ABC   si on   mène du.M/M/H<?< aM'/?M7/eM   ~e   base   /<X /~7ÏC.   AE',   /<?-.<r/ fij;. rt.)

~M'o~   T<M/'<K AB + AC == zAE + a BE..

Ahaissez la  perpendiculaire   AD   sur la   base   BC,   le   trian-

gle   AEC   donnera  par    le   théorème xu   `

GEOMKTRÏE.76

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On a d'après   le théorème précédent

Dans le triangle   ABC   "AB'+BC=   a BO+   aAO~

Dans   le triangle   ADC,   'AD'+~C'=   a   DO+   2~0.

Ajoutant,   on a

~B'+'BC'-t-AD'+DC'=   a (EtO'+'DO)   +   4   AO.

Or,   dans le triangte   BOD,   on   a

BO'-t-DO'=2~&h20&~

Donc "AB'-i-'ijC' -)-~D -i-DC = 4l3G'+ 40&'+ 4 AO';

et   comme   "AC'==4'AO' M)==4BG,'

on   a   enfin

LIVRE Ili. 7'7

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Par    les  points   de   division   de   AB,   menons des  paral-

lèles à BC,   et  par    les  points   ni, n,E,   p,   des  parallèles   à AB.

Tous les triangles   ~/M,   /M7-/t,   etc.,   sont égaux   comme

ayant   un côté égal   adjacent   à deux angles égaux. En   effet,

si l'on compare   les deux triangles   /H7~, nsE,   par    exemple,

on voit que   les angles   /7!ryt,   /ME sont égaux   comme ayant

leurs côtés  parallèles; de   même y'~K,E,   sont égaux   cou)  me

correspondants;   enfin les côtés   Mr, /M,   sont égaux   entre

eux,   comme étant respectivement   égaux   aux droites fjf<,D/.

L'égalité   de ces triangles   prouve   que   AM=~/t:==/tE=

E/=~C;   or,   AE renferme   3   de ces  parties,   et   EC   en

i d AE EC 3

G~OMETIU)'7~

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OE:OF::GE:FH.

Donc   à   cause   durapport

  commun  »

AE:CF::GE:FH.

On prouverait

  de mêmeque

  GE   FH DG HD,

donc,   etc.

PROPOSITION XVII.

THEOREME.

<i(;.tt6.   7~ec~o~Mc~?~~   ~'7~   co/< AB, AC,   ~o~~ cM/c.t

/P~P/C'/<6'e/:< ~M/'   la DE,   <??   ~'Q/Ye   ~«'<

ait AD DB AE EC,   yc   dis <yMe   /ïe.DE   je/M

/jo'/Y~ .<x   /a   base I~C.

Car si,DE n'est  pas paratièie   à   BC,   supposons que   DO

en soit   une, alors,   suivant le théorème  précédent,   on auraAD BD   AO OC.   Mais,   par hypothèse   AD   BD

AE   EC   donc   on   aurait   AO   OC AE   EC;   proportion

impossible, puisque   d'une  part   l'antécédent   AE est  pins

grand   que AO, et que   de l'autre lc conséquent   EC est  plusl à BC é l

MVMEtH:79

D t AD t à l b

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Dans   te triangle BGE,'la ligne   AD   est  parallèle   à la   base

CE;   ainsi on   a la  proportion   t6.

BD::DC:AB:AE.

Mais le triangle'ACE   est isocète; car,   à cause   des  paral-

lètes AD,   CE,   l'angle   ACE±=DA&,   et langle   AEG'===

BAD;or, par hypothèse,   DAC==BAD;   donc l'angle

ACE==:AEC,   et  par    suite AE=AC;   substituant donc

AC   à   la place

  de AE   dans   la proportion   précédente,

  on

aura

BD:DC::AB:AG.

~°   Menez   CG  parallèle   à AF;   dans   le triangle   BAF

o n a   BF:FC::AB: AG. On ferait   voir    comme  précé-

demment que   le triangle   AGC est Isocèle,   et que   AG==AC'

O d BF

G~OMETKIE.8o

(On entend ôt h l ceux i sont é

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(On   entend  par    côtes: homologues   ceux qui   sont opposésaux angtes   égaux.)

En générât   nous appeDerons'polygones   semblables ceux

qui   ont   les angles égaux   chacun à chacun,   et les côtés

homologues proportionnels;   (en   'entendant  par    côtés lio-

mologues   ceux qui   sont adjacents   aux angles égaux).

PROPOSITION   XIX.

THEOREME.

~)eM. //7'<e.)' e~MM/c~   o/!< /cj' côtés //o/Mc~'

/C~O/0/C/J'

 j;

  Soient ABC, CDE,   deux

triangles   qui

  ont   les

angleségaux   chacun à chacun,   sa'voir, BAC = CDE,   ABC

DCE,   et ACB=:DEC,je   dis que   les   côtés homologuesseront  propprtionnets, dé   sorte qu'on aura   BC   CE

AB   CD::   AG: DE.

Placez les côtés h l BC CE dans la même

UVMtII. 8)

Enfin de ces deux ti i contiennent le même

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Enfin de ces deux  proportions   qui   contiennent le même

rapport,   BG   CE;   on  peut   conclure aussi

.AC DE BA CD.Donc   les triangles équiangles   BAC, CDE,   ont les   côtés

homologues   proportionnels;   donc   les triangles   équiangles

BAC, CDE,   sont semblables.

Co~o&!<e. Pour  que   deux triangtes   soient   semblables,

il suffit qu'Us   aient deux angles égaux   chacun à chacun,

car    alors le troisième   sera égal   de  part   et d'autre,   et les'

deux triangles   seront équiangles.

PROPOSITION   XX.

TREOBEME.

Deux triangles   <y!/<ont /6-~ C6!)/Y~O/7/OW~f    sont

~MM/?~/<'J'.

Supposons qu'on   ait BC   EF AB DE AC   DF,   je   sg.   t-:o.

()is que   les triangles   ABC,   DEF,   auront les angles   égaux   )

i A D B E C=F

&HOMJ!TRm.Sa

qu'une   de   ces conditions suffit pour   assurer    !a   similitude

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qdes triangles.   Il  p'en   est  pas   de même   dan;s   tes/figures   de

 plus  de trois

côtés; car,  des

qu'il   s'agit  seulement des

quadrilatères   on  peut,   sans   changer    les angles,   altérer    la

 proportion   des côtés,   ou,   sans   altérer    les côtes,   changer les angles;   ainsi la  proportionnalité des   côtés ne.neut   être

Bg.m.   une suite de l'égalité   des angles,; ni   ~ce~y~.   Qnyoit,

 par,   exemple,   qu'en   menant EF  parallèle   .4 BC,   les angles

du quadrilatère   AEFD   sont égaux   à   ceux   du~quadrilatéreABCD;   mais la  proportion   des côtés   est   différente   de

même,   sans changer    les quatre   côtés   AB,BC, CD, AD,   on

 peut rapprocher    ou éloigner    le  point   B du  point   D,   ce qui   r altérera les angles.

Scolie   111. Les   deux  propositions   précédentes, qui   n'en

font  proprement qu'une,   jointes   a   celle   du   carré   de   l'hypo*

ténuse,   sont les  propositions   les  plus importantes   et les

 plus   fécondes de la géométrie   elles suffisent  presque   seules

'à toutes   les applications et   à la résolution   de   tous   les  pro- Nèmes la raison en est que   toutes   les figures peuvent   se

LIVRE   m 8.3.

g!es   AGH~ DEF~jont.donc   un angle, égaj. compris  entre

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g g , g j compriscôtps'égaux~ donc   Us sont égaux.;   Or le triangte.AGH   est

semblable aABC

  donc DËF est  aussi &emblab)e   à. ABC.') l'   f. I.

TROPOSiTIO.N.   XXH...1   !i

').   THEOUJE~.

1'1

·.

-<?M.~   ~<<y<0/Z//<?~C~J'a/'<:i'   OM ~'Mt'/É'.f 

~?/y?e/M~CM~tÏ/'<?.i'   C~<'<C~/mC/!«CM/ ~0/!<   ~/?~g~\En   ef&t,   soient   A,   B,.C,lesang!cs   de. Ifun des.triangles,

A', B~   C', Les.   angles,   de   l'autre   tfiangle.On. sau: que. deux angtes   qui ont   leurs côtés.parànètes~   ou

 ptirpendicHijUres   sont égaux ou   supplémentaires..

On   ne  peut donc,   faire qu'une   des trois hypothè'ses   sui-vantes

ï,° A.+   A'== 2~ B   +   B' =   2" C C' == 2",

2<'A-~A'==2"   B~K=2'   ;C.~C';'3"   A==A' B=:=B'/etpair.sn'ite'C=C'.

GEOMETHJE.84

les di l AC AD aux autres l Dans l' t l

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les diagonales   AC,   AD aux   autres angles.   Dans l'a.utre.poly-

gone   FGHIK,   menez semblablement de l'angle F homolo-

gue   à   A,   les diagonales   FH,   FI aux autres angles.

Puisque   les  polygones   sont   semblables,   l'angle   ABC   est

égal   à   son homologue   FGH,   et de plus   les côtés   AB, BC,

sont  proportionnels   aux côtés FG,   GH;   de sorte qu'on   a

AB: FG: BC: GH.   Il   suit   de là que   les triangles   ABC,   FGH,

ont   un angle égal compris   entre côtés  proportionnels;   donc

ils   sont   semblables   donc l'angle   BCA est égal   à  GHF.   Ces

angles égaux   étant   retranchés des angles   égaux   BCD, GHI,

les restes   ACD,   FHI seront égaux   mais  puisque   les trian-

gles   ABC,   FGH sont   semblables,   on   a   AC:FH: :BC:GH;

d'ailleurs,   à cause de la similitude   des  polygones,   BC:

GH::CD:HI;   donc AC:FH::CD:HI:   mais  on a

déjà  vu

que   l'angle   ACD=FHI   donc les triangles   ACD,FHI,   ont

un angle égal compris   entre   côtés  proportionnels,   donc ils

sont semblables.   On   continuerait de même à démontrer    la

similitude des triangles   suivants,   quel que   fût le nombre

d ô é d d d

LIVRE   ni. 85

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~M~ .MM~~M~   <rM/C,   ~M~O~O~'O~-

nellement la   base   BC e~a parallèle   DE,

  f/e   sortequ'on

~DI:BF.IR:FG::KL:GH,etc.

Car,   puisque   Dl est  parallèle   à BF,   le triangle   ADI est   Cg.t~.

equIangleàABF,etoh ala proportion   DI BF AI AF

de même IK    étant  parallèle   à FG,   on   a. AI AF   IK: FG;

donc,   à cause   du rapport   commun   AI AF, on   auraDI:BF

::IK:FG.   On trouvera   semblablement IK:FG:'KL:

GH, etc.;   donc la ligne   DE   est   divisée aux  points   I,   K, L,comme la   base BC1'est   aux  points F,   G, H.

Corollaire. Donc, si   BC était divisée   en  parties égales   aux

 points   F, G, H,   la  parallèle.   DE   serait divisée de   même   en

 parties égales   aux  po!ntsI,K,L.

PROPOSITION XXV.

THEOREME.

Jt 6~ r<M /e droit A   ~'M/! M /e /'CC&ï /e on Cg ta6

G~ÔM'ETMth.&6

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BAC,   leurs c~tés hom6}'ô~guës-sè~'t''prop~ti'&n~B!Or, 4ele

  côté  BD dâns-!&

 pëtiMria'Ngle est   ~8m~gue 'à'BA'~amle grand, parce qu'Us'sontMppo~és   à d~a'nglë~ égaux,   BAD,

BCA;   l'hypoténaseBA   du  petit est'h6iAo!ognë àl'hy~o-

tén'usB BG '!dn!!grand; doBC on'peut'f&mïM~a ~pEOportijBnBD :BA   BA: BC..On aurait   de   ta Mente manière DGi~AC

AG~(BG;.doTtc,~   chacun dea"c6~és AB,))A6,est/:moyën

 propo~Iènné!   emtre ~Hypoténuse   et le segmBnt.a'djacëht.àC€;G~Otë.   .j..   <   "<)-

3° Enfin,   la si~t~tude d~s tNangtes ABD, ADC, donne,

e~ cotnparant   !ës   côtes hotnologues, BD:   AD   AB: DC

donc) 3°   ia perpëhdicu!a)re   AÏ) est moyenne   ,proportibn-nelle   entre les segments   Bt),DCde l'hypoténuse.

Scolie. La  proportion   BD:AB AB:   BC   donne,   en éga-

lant   le  produit   des extrêmes   à celui   dë~ moyens,   AB==BD   X

BC.   On a de   même AC=DC   X BC,   donc   AB'+AC==BD   X

BC-1-DC X BC;   le   second   membre   est   la   même   chose que

éd i à BC d

.HYREHI. 87

AB BD BC O bt M' è tAC' CD BC d

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AB==BDxBC.Ona sembtaM'emèntAC'=CDxBC;.donc

AB:ÀG:BD:DC;  et si on

compare  ÂB à

  BC,on  aura AB:

AC'AD:DC;,on   aurait   demém&AG':BC'DC:BG'. Ces

rapports   des carrés   des   côtés,   soit entre   eux,   soit avec le

carré   de l'hypoténuse,   'ont éte~déjà   donnés   Mans lescd-

rol. ïn et   IV de   la  prôpo.s.   xil

,PROP.QSlTION.X;xyi.   `THEOREME.

D~M. triangles ~H~' on~   ûn <ï/~e égal   sont C/!<6

eux   co/?!/?ïe les /c<N[/:g~   des c~~ .<y< co//)~re/?~

l'angle 6~   ~/ï~' .~<M~é   ABC est   au triangle   C{;.~S

ADE co/?ï/~<? le rectangle   AB   x AC est   au rectangle

ADxAE.

Tirez BE;   les~ëuxtrIahgtesÂBÉ.ADE,   dont le sommet

commun est   E,   ont même b&uteut',   et sont entre   eux comme

leurs bases AB, AD*; donc,   *s.

GHOMf!TKUi88

Eg. <M.Soit l'angle A==D ett'ang)eB==E;   d'abord   à cause des

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l angle A==D,ett ang)eB==E;

angles égaux   A et   D,   on aura,   d'après   le théorème  précé-

dent,

ABC:DEF::ABxAC:DExDF,

ce qui   peut   s'écrire sous   la   forme

ABC_~AB   AC

DEF~DE~DF'

Or,   cause de la similitude des triangles   on a

AC_ÀB.DF~DE'

donc

ABC~AB AB AB'DEF DE

DE~pE'*

PROPOSITION XXVIH.

THEOREME.

HVRE lij.~9

Par un raisonnement semblable   on trouverait

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  semblable

ACD FHI:: ADE FIK;

et ainsi   de suite,   s'il y avait   un  plus grand   nombre   de trian.

gles.   De cette suite de rapports égaux   on   conclura   La

somme des antécédents ABC-~ACD-t-ADE,   ou lepolygone

ABCDE,   est àla   somme   des conséquentsFGH+FHI+FIK,ou au  polygone FGHIK,   comme   un   antécédent   ABC est à

son conséquent   FGH, ou comme   AB est   à FG   donc les sur-

iaces des  polygones   semblables sont entré eues comme   les

carrés des côtés homologues.Corollaire. Si on construit trois figures   semblables   dont

les côtés homologues   soient égaux   aux trois côtés   d'un

triangle rectangle,  la

figure  faitesur le

grand  côtésera

égaleà   la   somme des deux autres car ces trois figures sont pro-

 portionnelles   aux carrés   de !eurs côtés homologues;   or,

le carré de l'hypoténuse   est égal   à la somme des   carrés

des   deux autres   côtés   donc,   etc.

CHÉOMETRtE.9°

`O OS

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~O~OS~MxXt

THEOREME..

6g.   t3f.   ~'f/'M/~ /?!<~?g~M/!j[   0 ,)/M,ÂO/   JM Ce/'C/ë~   0~M

~i~MH~~   PB,   OC   ter/?M/ze~   M./a/;c,   concave   BG,

./<?.)'<?ea/Kej' ~«'   .p/ /'6Ç~MeA'<?/!<; .~Oû0/-

//o/c~ M/M/'KrB~ei!~ e~c~M'o/ïaM/M   OB   OC   OD OA~   <

Car,   en  joignant   AC,BD,   les triang!cs OAC~OBD~  ont

*i9,a.   l'angle   0 commun;   de  p!usrapg~eD==C*; donc ces   trian-

gles   sont semblables et les, côtes homologues donnent la

 proportion proportioy

OB:OC::bD:OA.

Ccro/<e. Donc: le rectangle   OAx OB, est   égal   au   rec-

tangleO'CxOB'Scolie.On  peut remarquer t[ue   cette  proposition a'beau-

coup d'analogie   avec la précédente   et qu'elle n'en   diffère

MVRE M.

= C;   donc les deux triangles sont 'semb!a~'6s   ei: 'on a !a

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= C; triangles   sont semb!a 6s,

 proportion

OC:.OA::OA:OD,

qui   donne OA'==OÇxOD.Scolie. Cette prô~~Itiôh peut'se dettuire   de la  précé-

dente,   en   considérant   la tangente   OA comme la   limite des

 positions   que prendrait   une   sécante tournant autour du

 point.Qt

.'< 1   PR'ÔPOSITIO~XXXIL

THÉORÈME.'

& ~My   e~e~ a~o~e~AC, AE   ~H! <~a'pcn~ e~   A~

a~M~e.~o/   B, G,   D,   E,   <y:<~   AGx   A'B±sfA'D

AE   e~M~ë ~'M  ~i'~M~ M~<° ~~e~c~d~-

r~cc."

GEOMETME.92

Et comme on a  par    hypothèse

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yp

AJ3 x AC=AD x AE,

on   en   déduirait   :AD==AG.

PROPOSITION XXXIII.

T~HORÈME.w   ·

 j;  /)<a!/?~ tout triangle   ABC,   le rectangle   des ~M~   C~

AB, A~,   <~<2/   ~M /C~C   CO/7?~y'M/~a! /e   ~&'<7We-

~C CE <~Mcercle   C<C07!~C/   <)X/)<?/y)C/M//CM~H/'eAD

ao~ë .rM~ /c   /OM/e/??e cd/e BC.

Car, en joignant   AE,   les triangles   -,ABD, AEC,   sont rec-

tangtës, l'un   en D,   l'autre en A;   de  p)us, l'angle   B-E;   doncces triangles   sont semblables,   et ils donnent la  proportion

AB CE   AD AC   d'où   résulte   AB x AC==CE x AD.

Corollaire. Si ~on multiplie   ces quantités égales par    la

même quantité   BC,   on   aura   AB   X AC   X BC==CE   x   AD   X BC.

LIVRE   nr. 93

PROPOSITION XXXIV

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PROPOSITION   XXXIV.

THÉORÈME.   ·

Dans <oM~ ~Ma'<7a~6   </Mc~   ABCD,   y~c~/?~   6g. i~

deux C~~O/?<X/<?~   AC, BD,   e~f~~   la   somme

des /'CC~   des   C~~ opposés,   de sorte qu'on   a

AÇ x, BD-AB x CD+AD X BC.Prenez   l'arc   CO == AD,   et tirez BO qui   rencontre -la   dia-

gonaleAC   enl..

L'angle ABD ==CBI,puisqueJ'un   a  pour.   mesure la   moi-

tié de AD,   et   l'autre la moitié   de CO égal   à   AD. L'angle

ADB=BCI,   parce   qu'ils   sont   inscrits dans le   même seg-

ment AOB;   donc le triangle   ABD est semblable au trian-

gle   IBC,   et on a la  proportion   AD CI BD   BC   d'où résutte

A D X BC -= CI XBD. Je dis maintenant que   le triangle   ABI

est semblable au triangle BDC; car    l'arc AD étant égal   à

CO si on ajoute de t et d'autre OD on aura l'arc A0==

GEOMETR~t:.9~*33.

ABC,   ADC  par la' diagonale   AC; or,   en désignant par    R 

le rayon du cercle cireoNSGNt on a*

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rayon   du cercle   cireoNSGNt,   on a*

AB   x   BC AC.==.4R    x   ABC,et

ADxDCxAÇ==4RxADC.

4j.w~nt)..n~en.t:

AC x (AB.x BC+AD.~ pC) == 4R x AB.CD.

Mais si l'on déisomposait !e quadritatère   en triangles par iadja~oBa.eB~,ooti~)uveraitdemêtU)e:

BDx(ABxAD+BCxDC)=4RxABCD,d'où

AC   x   (AB x BÇ+AD   x   DC)   BD   (ÂB   x   AD+BC   x DC),

ceq~t<lonQ~!a g~oporho~AG:   BD ABx ADn-BC x   DC   :AB x BC-t-AB   x DC.

~o~   7'e//ï/~   <t.M   7~

P~Bï SMB  PREM~EJt..

M~Ë~t:   95

a~.Sott   pr.o;M~g ,d~I.Y.rsjerJa;j]g.qe-AB   jeu   .parties prq- Cg. t3S

portipnne}!e~ acux~Jtgnes' dongëes P Q R :P~r l'extreniitë   A

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 portipnne}!e acux Jtgnes .dongëes P,, Q,.R.:P r    l extreniitë

qn'   tijera l'indé~me, ~G.iQn   pendra   AC.== P, CD== Q,

DE==:J~, on   jot~dra les., extcemttgs .E..et B~'et par     ies

 points   G,;D,   on men.er~CI, D]~para~e!es.à EB; je   dis

que !a;).ig.ne   AB. s~Fa, fUy~s.çe  ~n partiçs   AI,   IK, KB,   prp-

 pprtipnneUgs:tu~l'gSjesd9][)n.~esP,Q,BL.

Car,.à   cause   des  paraUstes CI,   PU.EU, les   pactt.es   AI,

IK, KB,,   sont  pyop.ortMnneHes   aux   p.a.rti.es AC) CD)   ][)E  '6

et  par    c;onstruction   celtes-ct .sont:;   égales a~x   lignes   dpn-

n.eesP,Q,B..

PROBLÈME II.

-7~'OM~   une ~M<M/He~7'0~0/OW!6~<?   <X~OM.

~0/M<?~"A'B'C.~

Tirez les deux lignes   IndëSnies DE, DF,   sous un angte 6g.   !3g.

quelconque.   Sur DE  prenez   DA = A et DB =   B,   sur DF

DC == C j i AC et le B menez BX

GÉOMÉTRIE.96

sur    la ligne   totale DF   comme diamètre,   décrivez la   demi-

circonférence DGF; au point   E élevez   sur le diamètre ia

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circonférence   DGF; au   point   élevez   diamètre ia

 perpendiculaire   EG,   qui  rencontre la circonférence en'   G?

 je   dis que   EG   sera la moyenne   proportionnelle   cherchée;

Car la  perpendiculaire   GE,   abaissée d'un  point   de ta

circonférence sur le   diamètre,   est moyenne   proportion-a5. neiïe   entre les deux segments   du   diamètre   DE,   EF*: or,

ces segments   sont égaux   aux lignes   données   A   et B.

Deuxième   c<M~Mc~b/ Prenez   DF A,   DE==B,   etdécrivez une circonférence sur     DF   comme   diamètre;   éle-

vez EG  perpendiculaire sur    DF,   et  joignez   le  point   G

au  point   D;   la ligne   GD sera moyenne proportionnelleentre A et B.

Troisième construction.   Prenez   OC==A,   OD==B;   par 

les  points   D   et C faites  passer    une circonférence quelcon-

Kg. [3T   q'   et  par    le point   0 menez une tangente   OA à   cette

circonférence;   la ligne   OA sera moyenne   proportionnelleentre A et B.

UVREHÏ. 97

1° Soient AB   la base du  parallélogramme   donné,   DE sa   ~S- '44-

et X le côté du carré h hé on doit avoir

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hauteur,   et X le   côté   du carré cherché;   on doit avoir 

X'==ABxDE

ou   AB:X X:DE.

Le   côté   X   est   donc   une moyenne   proportionnelle   entre

ABetDE.

2° On verrait de la même   manière que   le côté   du carré

équivalent   à   un triangle   donné,   est une moyenne   propor-

tionneUe entre la base du triangle   et la moitié de la hauteur.

PROBLEME   VI.

~~<? ~M/'

/~7M At)

  M/t

/'<?C~~7g   ÀDEX C<7«/(~<-/</ MMrectangle

  Jo/<   ABFC.

Soit AX la hauteur inconnue du rectangle   .ADEX;

 puisque   les deux rectangles   doivent   être équivalents,   on

a l'égalité   ADxAX===   ABxAC,   ce qui   donne la  propor-

Q~   ÛEOMETiU~.

l,La ligne   cherchée X   sera   donc une quatrième   propor-

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g e q p p

tionnelle   aux   trois lignes B,   C,   D.

.PROBLEME VHI.

<!H 146.   ~M/'<?   M7< <M'e e~ï~   M/~ /w~te. ~e.

Soit ABCDE le  polygone   donne. Tirez d'abord   la dia-

gonale   CE,   qui   retranche  le

triangle   CDE;   par   ie

 point  D

Xmenez   DF  parallète   à CËjusqu'a   la rencontre de   AE  pro-

longé;   joignez   CF,   et   le  potygone   ABCDE   sera équivalent

au  poiygone   ABCF qui   a un côté   de   moins.

Car les triangles   CDE,   CFE,   ont   la   base   commune   CE;

ils ont aussi la même hauteur,   puisque   leurs sommets D,   F,

sont situés sur une ligne   DF  parallèle   à la  base   donc ces

triangles   sont équivalents.   Ajoutant   de  part   et d'autre la

figure   ABCE,   on aura d'un côte le  polygone ABGDE,   et

de l'autre le  polygone   ABCF,   qui   seront équivalents.

Ori peut pareillement   retrancher  l'angle   B en   substituant

I

LiVRE th.99

Soient A et B les   côtés des   carrés donnés

1° S'il f t é l d

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1° S'il faut   trouver    un carré égal.à   la somme   de ces   car-   <!g. 147.

rés;   tirez les deux lignes indéiSmes   ED, EF,   à angle   droit.

 prenez   ED=A   et EG==B,   joignez   DG,   et   DG   sera   le

côté du carré cherché.

Car le triangle   DEG étant rectangle,   le carré fait sur DG

est égal   à la somme des   carrés   faits   sur    ED   et   EG.

2°   S'il faut trouver un   carré égal   à la différence des   car-

rés donnés,   formez de même l'angle   droit   T'EH,   prenez   GE

égal   au  plus petit   des côtés A et B;   du  point   G,   comme

centre,   et d'un rayon   GH égal   à   l'autre   côté,   décrivez   un

arc qui   coupe EH en   H;   je dis   que   le carré fait sur EH

sera égal   à la   différence   des   carrés faits sur     les lignes   A et B.

Carietriangle GEH

 estrectangle, l 'hypoténuse

  GH==A,

et le côté GE==B;   donc le carré fait sur   EH,   etc.

Scolie.. On peut   trouver ainsi un   carré égal   à   la   somme

de   tant de   carrés qu'on   voudra;   caria construction qui

en réduit   deux à   un seul,   e n réduira trois   à deux,   et

tOO   GEOMETRIE.

donc   H1:HK::HE:HG: mais   dans le triangle rectangle

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EHG*,   le   carré de HE est au carré de HG comme le

segment   EF   est au segment   FG,   ou comme   M   est a  N

donc   HI HK M: N.   Mais HK=AB;   donc   le   carré fait

sur HI   est au carré fait sur AB comme M est à   N.

PROBLEME   XI.

' 'g "9.   A/ /g C~ FG   ~0/KO/O~M~   AB   </CC/7/'<? M/t

~/<<?   J'C/M~<My70/~0/!<?   donné ABCDE.

Dans le  polygone   donné tirez les diagonales   AC,   AD

au  point   F   faites l'angle   GFH=BAC,   et au  point   G l'an-

'1   gle   FGH===ABC;   les lignes   FH,   GH,   se couperont   en H,

et FGH sera   un triangle   semblable à   ABC de même sur  

FH,   homologue   à AC,   construisez le triangte   FIH   semDa-

 ble à ADC,   et sur   FI,   homotogue   à AD,   construisez   le

triangle   FIK,   semblable   à ADE.   Le  polygone   FGHiK.   sera

l l demandé semblable à ABCDE.

· LIVRE   )H. fOf r  

On aura aussi   P X A'

et comme X P+Q les deux dernières ti t

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et   comme   X=:P+Q,   les deux dernières  proportions ont

les   trois  premiers   termes   communs,   donc   ~==A'-{-B'.Ainsi le   côté   x est l'hypoténuse   d'un triangle   rectan-

gle,   dont les   côtes   de l'angle   droit sont A et   B.

Connaissant le   côté   la question   est ramenée au  pro-hième  précédent..

Si   le  polygone   X devait   être égal   à P–Q,   on   aurait

encore les  proportions

P:Q::A':B',

d'où   P:P–Q::A':A'–B'.

On a d'ailleurs P X A' x',

d'où l'on conclut ~'==A'–B\

PROBLÈME XMI.

Construire M/M/<gM/'e   semblable   « une figure   donnée,

GEOMETRIE. joa

Soient A un côte du  pc~ygone   P,   et x ic   cot~   homo-

 jogue   de   la   usure   cherchée   X.

O à d ! i iit d 'd

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On   aura,   à cause de !a   sinniitude'des  polygones

'P:X'A,t.

Et comme

c-

X dot.~etre equivatent   à Q

.P.Q:   A'

Si l'on   cherche deux   carrés M% N%   ëquiva!ehts   a   Pet   à

<Q,'onà'Nra~'

M~:N'A'

d'où M:N:A~

La ligne   x   sera.'Uonc'une   quatrième prpportionhe!)e.attxtrois lignes   M,   N,   A.

PROBLEME XV.  ·

C'0/M<M!<! M/t /'gC~<3 C~MZ~Z~   a un   C~C   <T~/Z/?C

(~, c~   dont, les c~~ af~cc/ï~y   fassent   une ~o/7!c

'M~.A'B'

UVR~m;   t()3i.   f~   1

<?/ f /o/~ /<?~ c~<ey ~<7ce/   ~M~t  e/?<   <?H.ï;   /o;   ~e-et

-Ut.t<   .f'   f f,r~-

/co~o/?7ze'eA.B.,..1.'   # r S r }a A di è dé i uneé A 9 ( i è

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Sur }a ligne donnée   AB, .comme diamètre,   décriez   une~onné~ An,.c9.mrp~, (H¡imètre, dé~r\y,~z   ~~nç:

circonférence   à' l'extrémité   du   diamètre,   menez ta   tan-

gente   AD égale   au côté du carré C:  par    le  point   D   et le cen-

tre   0 tirez )a sécante DE;   je   dis que   DE et DF seront   les

côtés adjacents   du rectangle   demandé.

Car 1°   la différence   de   ces côtés est égale   au   diamètre

EF ou   AB;   2° le rectangle   DE X DF   est égal   à AD*;   donc *3t.

ce rectangle   sera équivalent   au~cârré~onnéQ."

PROBLEME XVII.

;.f~<

Diviser    tine ~g/ze   ÂB e/? moyenne   e<c.x'<g i'MMCM,'t, 01\   '¡".1\t

C~<-M-<<? <~   afëM~C ~<t/j'   ~g~ <7MC   ~<  N/M~   ~tZgL' "A.<soit   /0~'6/Me/)/'<M)C'<M/7/ze/~   <?/7~'e la ligne   entière   et

r<3!M<e~y'~c.

Soit   F le  point   de division   cherché;   on   aura

GÉOMÉTRIE.JO/t

La  plus petite   de ces lignes   AD représentera   le segment   .t

AF,   et devra   être  portée   sur    AB,   en   décrivant un   arc   de

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cercle du  point   A comme   centre,   avec AD   comme rayon..Scolie. Soit   AB=<   on a   AF=AD=AC–CD.

PROBLEME XVIII.

Décrire   uneC7/'CO/C~   <yM</)<X~.f~/)«/

A   e~B,   ~~M!?~   M une J/'M~   MM.

HVRE.IH.   'o5

PROBLEME.XIX.

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Z~C/7/'6   ~/<   C<?/'C/~ <yM/~a.M'Ë   /X<  <<?M.f 

~?/.<'  A   el

  B,et <yMt soit ~~<?/Z<   M M/ï «M~C   cercle <Yo/?/!C CMM'.

Supposons   le  problème   résolu;   et soit AMB te cercte de-

mandé   menons   la tangente   commune MD  jusqu'à la   ren-

contre de ta sécanteAB;

  enfin menons par le point   D

  la

sécante DEF   au cercle C.

On aura   DM=DBxDA,

et   DM'=DF   x   DE,

ic6   GEOMETRIE.

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1" 1  j,'

LIVRE IV.

LES POLYGONES   RÉGULIERS ET LA MESURE DU CERCLE.

DEFINITION.

Un  polygone   qui   est à la fois~equiangle   et équilatéral,

s'appelle   Bo~ter~K/My'   <

Hy a des   polygones réguliers   de tout ,nomt)if..de côtés.Le triangle   équi)aterat   est celui   de   trois cotés;   et )e   carre,

celui de quatre..

PROPOSITION PREMIÈRE.

THEOREME.

UVREIV.   ~07

Coro.re. Les. périmètres .de deux ~polygones .réguliers

d'un même   nombre   de côtés   sont entre   eux comme   les

côtés h l et leurs surfaces sont comme ~)es

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côtés homologues,   et   leurs   surfaces,   sont comme .~)es

carrés   de ces   mêmes côtés. ,<.

Scolie,   L'angle   d'un  polygone   régulier    se détermme

 par    le nombre   de   ses. côtés   comme   celui   d'un  polygone

équiangle.

PROPOSITION 11~

.?~REME. ,<   Y.~

Tout /)0/~0/M   /H/!ë7'   ~~M<   e<yi? <C~

ce~c~   et peut   lui,   ~re c/e~/M'e/Soit   ABCDÉ,   etc.,   le  polygone dont il s'agit, imaginez   sg.   i56.

qu'on   fasse  passer   une

  circonférence.   par   les trois

 pointsA C;   soit   0   son   centre,   et OP   la  perpendiculaire

abaissée   sur le   milieu   du côte   BC joignez AOet OD.

Le   quadrilatère.   OPCD   et   le quadrnatèreOPBA   peuvent

être superposes   en   effet   le côté   OP est   commun,   l'angle

08   GEOMETRE.

's, sont'donc ~gaiement éloignées   du centre*;   donc s! du

 point   0,   comme centre,   et du rayon   OP,'on   décrit une

7/23/2019 l Ments de g Om Trie

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circonférence,  cette circonférence   touchera   Je côté BC et

tous les autres côtés du  polygone,   chacun dans son milieu,

et   la   circonférence   sera inscrite dans le  polygone,   ou' le

 polygone   circonscrit à   la   circonférence.

Scolie I.   Le  point   0,   centre commun du cercle inscrit

et du cercle circonscrit,   peut   être regardé   aussi   comme le

centre du  polygone,   et.  par    cette   raison on appelle a/6au   centre,   l'angle   AOB formé  par    les deux rayons   menés

aux   extrémités d'un même   côté AB.

Puisque   toutes   les   cordes   AB, BC, etc.,   sont égales,   il

est clair  que tous   les angles au   centre s'ont égaux,   et qu'ainsi

la valeur de chacun se trouve en divisant quatre angles

droits  par    le nombre des côtés du  polygone.

t9eo//e II. Pour inscrire   un  polygone   régulier    d'un cer-

tain nombre de côtés dans une circonférence   donnée,   il ne

s'agit que   de diviser la circonférence en autant de  parties

l le t d it a voir de côtés; car les arcs

HVRE IV.

PROPOSITION   III.

i~9

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PROBLEME.

//ï~C/'<   K/ï Ct7/7'J <Z~ M/~e e<CO/Z/&6/ZC<? <~9~MC6'.   6g. t~y.Tirez deux   diamètres   AC,   BD,   qui   se coupent   à angles

droits   joignez   les extrémités   A, B, C, D,  et   !a figure   ABCD

sera le carré inscrit car les angles   AOB, BOC, etc.,   étant

égaux,   les cordes   AB BC, etc.,   sont égales.~eo/M. Le triangle   BOC   étant rect:mgte   et   isocèle   on   a*   *j,   3

BC:BO t/2   i   donc   /e  eo<e </Mcarré   //Me/ ~< aM rayonc'om/Hc   racMe car/'ee de s est à   /'Hn<<e.

PROPOSITION   IV.

PROBLMtE.

//Mc/ï'<? M/ /r~'o/M   y~'M~   et t</t ~/v'<'i'/?~7~ </<y«~-

/<e/ ~M/M M/ïe C<C<3/<?/CC   donnée.'

l t it AB té d

'Ïtb GEÔMETmE.

~co/M. La figure   ABCO est   un  parauéiogramme   et   même

*i5,3.   un losange,   puisque   AB==BG~=CO==AO,   donc* la

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g , p q

somme des carrés   dés diagonales   AC + BO, est   égale   a   ia

somme   des carrés des   cotés,   !aqueHe   est ~AB ou BO,

retranchant de  part   et d'autre   BO,   il restera AC=:3   BO;

donc   'AC':BO':   3 i,   ou AC BO 3 i,   donc /e   côté

f/M </7a/e'cyH<6[~<   M~HM /'ayo~   coH!/He la racMë cay7'~

~e   3   est à   /'H/e.

1. PROPOSITIONV.

PROBLÈME.

Inscrire  un

décagone /M//<?/'  t/M M/~ cercle.

<:g.[Sgi   Supposons   le  problème   résolu,   et   soit AB un côté du

décagone Inscrit.Fangle   au centre AOB est égal'a -j~ou

la somme   des angles   OBA,   OAB est   donc égale   à 2''

ou   et par conséquent   chacun d'eux   vaut

MWM IV.   ï t

Co/'o~M/'e Ï. S i on'joint de   deux   en   deux les   sommets

du décagone régulier,   on formera, le   pentagone   régulier 

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g g , p g

AÇEGI.

Co/'o~/a~   II. AB étant toujours   le côte du décagone,

soit AL   le   côté   .de l'hexagone;   alors   l'arc BL   sera,   par 

rapport   à la circonférence,ou–    donc là   corde

BL sera le'côté du  pentédécagpne   ou  polygone régulier 

de i5 côtés. On voit eh même temps que l 'arc   CL est le

tiers de CB.

<yeo~e. Un  polygone régulier    étant inscrit, si   on divisé

les arcs sous -'tendus  par    ses côtés   en deux  parties éga-

les,   et qu'on   tire les cordes des demi-arcs,   ce]!es-ci for-

meront un nouveau  polygone régulier    d'un.   nombre de

côtés   double   ainsi on voit

que

  le carré

 peut

  servir    a Ins-

crire successivement les  polygones réguliers   de 8, i6,

Sa, etc.,   côtés. De mêmelhexagone servira  à Inscrire les

 polygones   réguliers   de ï2 a~; 48,   etc.,   côtés; le   déca-

gone, les polygones   de 20,~0, 80, etc.,   côtés;   lepentédé-

112 2   GEOMETRIE.

formeront,   par    leurs intersections,   le  polygone régulier 

circonscrit   GHIK,   etc.,   semblable au  polygone   inscrit.

H est aisé de voir d'abord les trois i 0 B H

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H est aisé de voir d abord que   les trois  points   0, B, H,

sont en ligne   droite,   car les triangles   rectangles   OTH,

OHN, ont   l'hypoténuse   commune   OH,   etlecôtéOT==ON;

*iQ,[.   donc ils sont égaux*   donc l'angle   TOH==HON,   et  par 

conséquent   la ligne   OH  passe par    le  point   B,   milieu de

l'arc TN  par    )a   même   raison   le  point   1 est sur le  prolon-

gement   de OC,   etc. Mais,   puisque   GH est  parallèle   à   AB,et HI à BC,   l'angle   GHI =   ABC   de même HIK   =BCD, etc.

donc les angles   du  polygone   circonscrit   sont égaux   à ceux

du  potygone   inscrit.   De  plus,   à cause de ces mêmes  pa-

rallèles,   on a   GH   AB OH OB,   et HI BC OH OB

donc   GH AB HI BC. Mais AB=BC,   donc   GH=HI.

Par la même raison, HI==IK, etc.;   donc les côtés   du  po-

lygone   circonscrit sont égaux   entre eux;   donc ce  polygone

est régulier    et semblable au  polygone   inscrit.

Co/'o//<e I. Réciproquement   si on donnait   le  poly-

circonscrit GHIK etc et 'il fatlùt tracer son

HVHEtV.

PROPOSITION VII.

..3

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THEOREME.

Z.'6M/'e ~M/: ~O~~D/M   /M~   <?.f~~Yif/<?<   .t'0/! /7C/7-

/~e</Y; /~«/<C /~<X/'   la /?!0~/C r/M /'f~0/!   r/~ C~C/f 

<<'C/V<.

Soit,   par exemple,   le  polygone réguUer    GHIK,   etc.,   le   6g   160.

triangle   GOH   a  pour    mesure GHx~OT,   le triangle   OUI

a  pour    mesure HIx~ON   mais ON==OT;   donc   les   deux

triangles   réunis   ont  pour    mesure ( GH + HI )   x   OT. En

continuant ainsi  pour    les autres triangles,   on   verra que

la somme de tous les triangles,   ou le  po)ygone   entier,   a

 pour   mesure la somme des bases

GH, HI, IK,   etc.,  ou le

 périmètre   du  polygone, multiplié   par~   OT,   moitié du rayondu   cercle   inscrit.

Scolie. Le rayon   du   cercle inscrit OT n'est autre   chose

que   la  perpendiculaire   abaissée du centre sur un   des cô-

&EOMËTHIH. ji4

gones   sont entre   eux comme   les côtés AB et t!   mais les

angles   A   et   a sont égaux,   comme étant chacun moitié   de

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l'angle   du  polygone;   il   en est de   même   des angles   B et  b;donc   les triangles   ABO,   a&o,   sont semblables,   ainsi que

les triangles   rectangles   ADO,   ado; donc AB: ab:'   AO:

ao::DO:<~o;   donc les  périmètres   des  polygones   son t

entre eux   comme   les rayons   AO, ao,   des cercles circons-

crits,   et   aussi comme les rayons   DO, do,   des cercles inscrits.

Les   surfaces   de ces mêmes  polygones   sont entre   elles

comme   les carrés des   côtés homologues   AB, ab;   elles sont

 par    conséquent   aùssi   comme   les carrés   des rayons   des

cercles   circonscrits AO, ao,   ou comme les   carrés   des

rayons   des cercles   inscrits OD,   o<

MESURE   DU   CERCLE.

DÉFINITIONS.

LtVR~ IV.   Il5

diaires B,   laisserait évidemment   des  portions   de   la courbe

de  part   et d'autre de sa direction.

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La   circonférence   est une ligne   convexe.

PROPOSITION   IX.

.ijBMME.

6~<? /M   co/ï~<?.;c<? AMB e~~ ~/M~ e~M/c   que   toute   li-

~7!gg/!(~/0~a/aM~<?Z~'ë.C<C/7~'<~Ag/B. fig.   162.En effet,   si la ligne   AMB n'est pas   plus petite   que   toutes

g

celles qui l'enveloppent,   il existera  parmi   ces   dernières   une

ligne plus   courte que   toutes les   autres,   laquelle sera plus

 petite que   AMB   ou tout   au  plus égale   à AMB.

Suit   ACDEB   cette

ligne enveloppante;

  menez  par    un

 point   M   de AMB,   non commun   aux deux lignes,   la   tan.

gente   PMQ; cette   droite sera comprise   entre   les deux   li-

gnes   AMB, AGDEB,   puisque   la  première   est convexe.   Or,

la droite   PQ   est  plus   courte que   PCDEQ;   donc,   si à la

GEOMETRU'.)<6

On appelle   //w//e une grandeur    fixe   dont une quantité

variable  peut approcher    d'aussi  près   qu on   veut sans  pou-

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voir    l'atteindre.

L'arithmétique   et la géométrie   présentent   de nombreux

exemples   de quantités   variables,   et de limites vers   les-

quelles   tendent ces   variables.

On sait;   par    exemple, que l'angle   d'un  polygone   régu-

lier    de   M côtés a  pour    valeur  1

Or    si l'on suppose   que   le nombre des côtés croisse   jus-

qu'à   l'infini,   on voit que   la   valeur de l'angle augmentera,

et comme on  peut   prendre   m assez grand   pour    que   la

fraction–soit  plus   petite   que   toute quantité   donnée,   on~ra

en   conclut que   les   valeurs successives de l'angle   du  poly-

gone   régulier    auront  pour    limite deux droits.

De même si l'on prend le   milieu c d 'une   droite AB

MVREIV. Ity

PROPOSITION X.

THEOREME.

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Z~Me   deux ~M~/zMc~' T~a/'M~/e~   A g/ B   sont Colis-

~/M/7!e~a'   en ~'<J~<~cAa'/?~   /eM/ /< L

et L',   ces limites sont <~a;

Supposons que   les variables A et B restent au-dessous de

leurs   limites,   on  pourra poser 

L=A+<x,   L'=B+~.

(K    et P pouvant   devenir   plus petits   que   toute grandeur 

donnée.)

Retranchant ces égalités   membre   à membre,   on   a

L L' == A B -t- <x   R == K p   ( puisque par hypo-

thèse A=B).

Or,   si on supposait   entre   L   et L' une   différence d,   on

aurait <~=:<x– ce   qui   est impossible, puisque   a et P,

et  par    suite leur  différence,   peuvent   devenir moindres quetoute tité donnée

GEON~TlUK.ii8

que   A   et B s'approchent   de leurs limites,   les termes   Bec,

Ap,   xp,   pourront   être rendus   aussi  petits qu'on   voudra;

il en sera donc de   même de   leur  somme;   donc enfin   AB

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 peut   s'approcher    de LL' d'aussi  près qu'on   veut.Le   théorème étant   démontré   pour    un  produit   de deux

facteurs,   s'étendrait sans   dif6cu)té à un produit   d'un   nom-

 bre quelconque   de   facteurs.

Corollaire,   La limite du quotient   de deux variables

A et B,   est égale   au quotient   de leurs limites.

PROPOSITION XII.

THEOREME.

J" Z.~ C/CO/X/ee   est la /e   CO/M/MM/!<? ~'C/

/Me~e   ~<?/~<?/z<les ~)p~M&<cj'   </<?j'y.'o/o/   /<<?/'j'J'<?&< M~C/7~ et C/CO/~C/ ~0/!f le /!0/C   f/

C~/C.f va COA~M/M/Tïe/Z~ <?/~~M~/<T<

2° Z~e   au c<?/'c~<? est la ~M~<? ~c/'j' /~<yM<?//e   /<?/

HVREIV. tJC)

Les  périmètres   de   ces  polygones s'approchent   donc de

 plus   en  plus   de la circonférence,   quand   on   double indén-

niment le nombre de leurs côtés; et,   pour prouver    qu'ils

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s'en approchent   d'aussi  près qu'on   veut, il   suffit de démon-trer  que   leur différence  peut   devenir   plus   petite que   toute

grandeur    donnée.Soient   P et p   les  périmètres   des  polygones   ABC,   abc,

on   a*   *t"

P:OM:OI,   d'où P–p:P::OM–OI   ou IM OM.

On tire de là

OrIM est  plus   petit   que Mb; Mb   est  plus petit   que   l'arc

qu'il   sous-tend  et les arcs sous-tendus

 peuvent  décroître

indénnimënt,   car    ils   suivent les termes de là  progressiondécroissante i I;   T~' '?   d'ailleurs P va.en diminuant

et   OM est constant;   donc P–y   tend   indéfiniment vers

zéro   donc,   etc.

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LIVRE IV.   )2t

S G'   c'

Or,   les quantités   ont   pour    Inmtes   donc *pr.<o.

C'   e

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M K.=~-

Scolie. De l'égalité (i)   on déduit   aussi

C c.

2R    2r 

Donc le rapport   d'une circonférence   à   son diamètre est le

même  pour    toutes les circonférences. Ce rapport, qu'on

désigne ordinairement panr,   est incommensurable,   et   ne

 peut   être calculé qu approximativement.   Sa valeur en déci-

males est

~==3, i~t5Q265358Qyo32,   etc.

 Nous   donnerons   bientôt   une méthode élémentaire  pour calculer 

approximativement   la valeur    de   i?.

])EFINITIOHS.

0~ <X'6'   M/'CJ'   J<?/?Z~/«~/6'   ~CC~CM/'J J'C/M~/g~,

j' /ï /ï ' f /y /a /c cc« t' i / /?

J22   GEOMETRIE.

d'où

sect.   ABC   sect.   DOE   cerc.   AC. cerc.   DO AC   DO'.

PROPOSITION XV.

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L'aire du   6'<?/'6'/C   est <<?   au ~06~M7   de (:CO/Z/C-

/'C/!6'e/'<X/'   /M /7XO/   f/M /'<2/-0/

Circonscrivons au   cercle OA   un

 polygone régulier.

  Soit

P le  périmètre   de ce  polygone   et A sa surface. Désignons

 par    R    ie rayon   OA   on a

THEOREME.

R A=P   x-.2

LIVRE IV. 123

Car    le secteur ACB   est au   cercle entier comme l'arc

AMB   est à la circonférence entière   ABD*,   ou   comme   *;<r.!8,

ACAMBx~AGestà   ABDx–.   Mais le cercle entier  

liv , a.

2

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== ABD   x ~AG;   donc le   secteur ACB a pour     mesure

AMB x~AC.

~/?/!ca~OH. ,Soit   AC~ t a"   et supposons   que   i'arc AMB

renferme   60°. Pour trouver     la longueur    de cet arc,   on

 posera   la  proportion

arcAMB:2TrR::6o:36o,

2~Rx6o   T7.R Tr.12

dou arcAMB=–==––==–=~,d'où arc AMB =360 o o

  7>,

on a donc seçt. ACB==/{Tr X 6 == a~Tr==y5'3Q6o.

PROBLEMES  SUR LES POLYGONES REGULIERS;   DÉTERMINATION

DU RAPPORT DE LA CIRCONFÉRENCE AU DIAMETRE..

GEOMETRIE.i2~t

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Réciproquement,   on  peut   se  proposer    de catcuter    (i,

connaissant c;   et il faudra alors   résoudre l'équation   (t)

 par rapport   à   « on   obtient   ainsi

HV]:E)V.   '25

/!<?M<<~«'.   En ajoutant   le carré du rayon   avec   le carré

du côté   d'u   décagone,   on   trouve que   la somme

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est égale   à   c'est-à-dire au carre du c ôte   du

4

 pentagone   régulier.   Ainsi

Ze cc/c ~M~e/o/:<'   rébulier inscrit   serait /o<e'M~e

d'un ~'MM~/e   ree~M~/C   qui   ~t/< ~OH/-   côtés   (le /7!e

droit)   le   rayon   et   le côté   <~M<Zee~o/M.

PROPOSITION   XVII.

PROBLEME.

6b/?<   le C~C-M/! /)O~Y?/Ï~   /M/<C/ e<   g. ,69.

/'<'ï;-0/ï   f/M cercle   circonscrit,   ~OM<~C/'   le C~   </M

~776   C/CWÏ~C/   ~?~C.

EF

) 26 GEOMETRtE.

PROPOSITION   XVIII.

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PROBLEME.

Sg.t6()   Cb/M~Y!7~   le C~~eAB t/'M/ï~'O/~O/ïg /'C"M/«?/<°m   c~   c/ /ë /o/~   ÇA   f/M   c~c/e c/co/!j'c/   //YM<-

t~ ~'M/CC   <   C'C/o'<)/!<?.

Soient AB===a,   CA==R et S   !a   surface   du  polygone.On a":

UVRE tV.

PROPOSITION XIX.

PROBLEME

127

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PROBLEME.

~'&i7~   donnés le /o/!   CD=R,   <~ /~<?~e/~e

CA==/' <M/Ï ~0<~0/!C /'<~7//M/   Ca~'M/ë/' le /0/~   R 

et /'<~<?/C/?ZC   <M/~ /)0/~C/ïe régulier /~C'~)e/'</MC~ë

~'M/! /20~C double   de   C~

Soit   BD le   côté   du  polygone régulier    donné,   et   C le

centre   de ce  polygone. Prolongeons   l'apothème   CA  jusqu'à

sa rencontre en 1 avec la circonférence i it et

~3   CEOMETRtF..

iygone   la différence   entre   le rayon   et Fapothème   est moin-

dre que   dans le  premier.

Si Font f it d l ê iè l d l

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  transformait de la   même manière le   second  poly-gone   en un troisième,   puis   le troisième en   un quatrième,et ainsi de   suite,   on parviendrait   à un  polygone   dans lequella   différence,   entre le rayon   et l'apothème   serait   moindre

que   toute grandeur    donnée.

En effet,   dans le triangle   BCA,   on a

BC–CA<BA   ou R–y-<BA;

mais BA est la   moitié du côté du  po!ygone,   et ce côté  peutêtre   rendu  plus petit que   toute grandeur    donnée,   quandon   double indéfiniment le nombre   des côtés;   donc aussi

R–r   peut   devenir   plus petit   que   toute quantité   assi-

gnable.

PROPOSITION XX.

PROBLÈME.

LIVRE IV. i2C)

 Nous n'exposerons   ici que   la  première   méthode (*),   et

nous nous  proposerons, par exempte,   de calculer lé rayond'une   circonférence   dont la longueur    serait

C t i t l ôté dé é

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Construisons un carré,   et  prenons   le côté   dé ce carré

 pour    unité,   le périmètre   sera

Soient R et y le rayon   et l'apothème   de ce carré, on   a fig. i~.

Maintenant ce éarré  peut   être transformé en   un octogonerégulier    de même  périmètre,   et en appliquant   les   formu-

les du  problème précédent,   on trouvera  pour    le rayon   et

l'apothème   de cet octogone

On calculerait   de   même les rayons   R~   du  polygone

régulier    isopérimètre   de 16   côtés;   et en continuant   ainsi,

on arriverait à un  polygone   dont   le  périmètre   serait tou-

jours 4 et dont les rayons R~ r différeraient:d'aussi peu

GEOMETRIE.t3o

Voici le tableau, des   valeurs   successives   du rayon et   de

t'apothèmë,   danslespolygones   de 4< 8,   ï6.81~2   côtes.

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 NOMBRE

DESAPOTHÈMES.' .RATONS.

~DESC.&TE~ "¡')- .·ty:

4   'r;=b,5oooooo   R:   ==0,70~106)!

8   )',==o,6o35M4   R~=o,65328i5   5

'~6.,   .)';   ~f~=:o,6'!84t74   R3=o,<i4o~28<).

3-2   !~=   0,6345731 R~=o,6376435

64'64,   r'6=o,636to83   N.5=0,6368754nS' t-G=o,63649t9   R6==o,6366836'-

a56 <= o,63658~.   R,=o,63.66357,

5[2   <'s=   0,6366~7   R8=o,6366'!37

1~4 t'q=D,6366t77   R.,==o,63662o7

2048   ~o= 'o,6366tg-:   Rju= 0,6366199

4096.   != 0,6366:95 Rn=o,6366t97'8192'   <=6,6366t96   Rn==b,6366i96

Ainsi   une   circonférence égaie   à   a  pour    rayon

LIVRE   tV.   i3t

..n   sl~   n n   ,n,l,

v I

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APPENDICE   AU LIVREJV..jto.).')   r    ')'

DÉFINITIONS.

I.   On appelle   m<:d?<MK/ la quantité   la  plus grande   entre toutescelles de la même espèce;   /MM//MM/M la  plus   petite.

Ainsi   le   diamètre du cercle est   un   maximum entre toutes les

lignes qui   joignent   deux  points   de la circonférence,   et la  perpeu-

(Hcu)airë est un M/Mi/M/M entre toutes tes'droites menées   d'un

 point   donné   à   une ligne   donnée.

II. On appelle   figures   isopérïmètres   celles qui  ont des

périmè-tres égaux.

PROPOSITION   I.

THEOREME.

GEOMETRIE.t'32

 périmètre   donne,   qui   ont diverses formes et   diverses   aires;   mais

on voit   aussi que   ces aires   ne peuvent   croître   indéfiniment.

H y   a donc  parmi   les figures   d'un périmètre   donné   un   ou  plu-

sieurs maximum 1 z

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sieurs maximum. .1   z2" Toute <igure   qui   renferme une   aire maximum dans un  pé-

rimètre   donné est   convexe.

Car soit   AMBN une ligne   fermée non   convexe;   si   l'on   fait

tourner la partie   rentrante   AMB   autour    des points   A   et   B,   de

manière qu'elle   occupe   la  position   AM'D,   la figure   AM'BN   aura

même

 périmètre que  )a

 première,  et

  renfermera

  une aire

 plusgrande.

nvnE ,fy.  i33

Cela   posé,   si les angtcs ANB,   AN'.B n'étaient   pas   droits,   on

 pourrait agrandir    simultanément l'aire des triangles   ANB,   AN'B,

.sans rien changer a )a grandeur.des   côtés   AN, NB, AN',   N'B,   ni

a lagrandeur des segments APN, NQB, AP'N', N'Q'B;

  labase

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grandeur    des segments   APN,   NQB,   AP N ,   N Q B;   base-commune AB changerait   seule   mais  par    là l'aire   de   la ngurc

deviendrait  plus grande,   sans que   )e  périmètre changeât,   ce qui

est   contraire   à t'hypothèse;   donc les angles   N,   N' sont   droits;

d'ailleurs le  point   N est quelconque   sur    la courbe   ANB;   donc

cette ligne   est une demi-circonférence.

Ainsi t'en voit que   si une droite divise la figure   maximum en

deux moitiés,   chacune de ces   moitiés sera un demi-cercle   donc

la figure   entière est un cercle.

.f 

PROPOSITION m.

,1'

THÉORÈME.

Parmi toutes les figures planes   qui   ont la Me~e <<   le cercle

a /e/?/K.< ~c~e/m~c.

Car si une figure   quelconque   dont l'aire est A,   avait   un  péri-

mètre moindre que   le   cercle   ayant   la   même   aire,   on pourrait,

l34   G~OMETRtK.

Car    si t'en  prolonge   AB, et qu'on   joigne   tousses  points   de ce

 prolongement' an   point D, ) a   somme   BI -t-ID croîtra   d'une ma-

niHre~continue depuis   BB'jusqu'à   t'ihnni.   Il y   a   donc un  point

Iou)'onaBI+ÏD=BC-+-GD

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Iou) onaBI+ÏD BC + GD

'On   obtient   donc   un  polygone   ABII)E,   évidemment  p)us grand

que ABGDE, qui   a le même  périmètre,   et un   côte   de   moins.

PROP.OSITIQNV.

THEORBME..

~Dc   tous les  polygones.   isopérimètres   ~,<M/? më~e   /:qm&rc   f/c

r<%<C.! /e  polygone ~<~K~C/'   est   le /.)/M~  g'/Y:

 Nous   allons  prouver    successivement que   si   un  polygone   n'a

 pas   tous   ses côtes égaux,'et ses   angles.   égaux,   il   ne  peut   être

maximum  parmi   les   isoperimètres   d'un   même nombre de côtés.

MVRE   tV.   t35

AB'MCBH a-meme surface,   et même   purimctre que ~ABGDH;

ma)s.Ua;m+i.cotes,.et   un angle   rentrant;   Cfn'AMC-t-'AMB

eta~t egat   a 2   droits,   oh   a-MA.H + MAB'   ~>;2 droits.

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Donc   ce  polygone pourrait   être transformé   en   un antre   de m

côtés,   de   même  périmètre,   et d'une aireptus   grande;   donc   enfin

ABCDH ne serait  pas   maximum.

PROPOSITION VI.

THEOMME.

Z)c <oM /Mpolygones d'égale   ~K)~/oc<?,   ef ~'«/ï même /!OM&ye   <&

ed~M,   /epolygone   7'<°~H//e/'

  a /e   moindre ~e/'i/Ke~c.

Car    si unpolygone   irréguHer 

  de Mcôtes,

  dont faire estA,

avait un moindre le é ti de même

GEOMETRE.i36

En effet   soit   ABCDEF un  po)ygone'régu)ierde   6   cotés. Si

l'on  prend   un  point   1 sur l'un   des côtes, on   peut   considérer ce

 potygqne   comme   un  polygone   irrégtdio'   de   7 côtes,   dans teqxet

les côtés   IC,   ID feraient un angle   égal   à deux   droits;   or ce  poly-i d l d

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g g p ygone   est moindre que   le  polygone régutier    de 7 côtes   et   du même

 périmètre   donc,   etc.

 –<-r-e<&

.LIVRE IV.. t3~

GÉOMÉTRIE PLANE

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GÉOMÉTRIE PLANE.

THÉORÈMES   A   DÉMONTRER.

ï.   La figure qui a pour sommets   les milieux   'des   côtés   d'un

quadrHatëre,estunparaUé)ogrammé.

Si d'un  point   pris   dans l'intérieur d'un triangte   equitate-

ral,   on abaisse   des  perpendiculaires   sur    tes   trois côtés,   ta

somme de ces  perpendiculaires   est   constante. (Examiner    ce que

devient te théorème quand   le  point   est   extérieur au triangle:)

GEOMETRIE.r38

5.   On suppose   le cercle 0 tangent   aux deux côtes de Fangtc

A,   puis   on   mène une tangente   BEC   terminée   aux   deux   côtes   de

l 'angle: prouver,   [° que   le  périmètre   du triangle   ABC est cons-

tant,   quel que   soit !e  point   de l'arc MEN  par tequet   on   mène la2°

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tangente;   2° que t'angteBOC   est   constant.

6.   Si on  joint   deu~   à deux   les  pieds   des   trois hauteurs d'un

triangle,   on forme un nouveau triangle   dans lequel   les   bissectri-

ces des angles sont tes.hauteurs du.premier    triangte.

7.   Les  pieds   d es hauteurs d'un triangte   et'les milieux des

trois   côtes   son.t su~r une  même

  circonférence,8.   Étant   donné un quadrilatère,   si l'on   mène   .des cerctes,tan-

gents   a trois coté;, consécutifs~   tes   centres des quatre cercte's

qu'on   obtien~ainsi forment   u~n quadrilatère   tnscripttMe.

..g.   Les Msseptriees   des angles   formés par tes côtés   opposés

d'un fjuadritatèM   inscriptibte   se coupent   a apgje   droit..

10. Si d'un  point quelconque   du cercle circonscrit à un trian-

gle,   on abaisse   des  perpendiculaires   sur    les   trois côtés,   les  pieds

de ces  perpendiculaires   sont   en ligne   droite.

it. On construit   sur.tes   deux. côtés   AB~,   BC d'un triangle

ABC,   les  parattétogrammes quelconques   ABFE,   BCDL;   on  pro-

fi

HVREtV. ï~9

sont en ligne   droite;   et   la   distance des'deux  premiers points   est

doubtedeta   distance des deux derniers.

i5.'Si d'un  point'donne   on'-mène'&   un cerc)e deux sécantes

 perpendicutait-es 'entre et)es,   ia   somme des carrés des cordes

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sera   constante.~   :).

16. Lorsque~   trois   cercles se coupent   deux à deux,   les trois

cordes d'intersection   se coupent   au même  point.

i7. SI du   point A,   milieu de   t'ar&BC, on mène   les deux sécan-

tes AFD,AGE,')es quatre points D).F,   6; 'E,   sont   sur    une mêmecirconférence..

'18. Lorsque   trois cercles sont tangents'deux. à'deux,   tes~tan-

gentes   menées aux  points   de contact   se coupent en' un-même

point.:   'h .))'1'i.

GEOMETREJ~O

cette droite   est égale   à ta somme des  perpendicotaires   qui   sont

situées det'autrecoté.

a/t. Démontrer que   si l'on fait rouler un cercle dans   un   antre

cercle   fixe   de  position   et-de rayon   double,   de manière que.lesd

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deux   cercles   soient toujours tangents,   un  point quelconque   du

 premier, cercle   décrira dans ce mouvement une. ligne   droite.

LIEUX   GÉOMÉTRIQUES   A TROUVER.

i. Trouver le lieu des  points   tels que   la   somme des distances

de chacun d'eux à deux droites données soit égale   à une ligne

donnée.

<   a. Trouver le lieu des  points   tels que   la différence   des   dis-

tances   de   chacun d'eux à deux   droites   soit'égate_    a un,e.)ignedonnée.

3. Lieu géométrique   des   centres des   cercles   passant   par    deux

 pointsdonnés.

/t.   Lieu géométrique   des centres des cercles   d'un rayon   donné

UVHE'ÏV.- i4i

n.   Étant donnés   deux cercles,   trouver le   lieu des  points   tels

que   les tangentes   tirées dé ces points   aux   deux   cercles   soient

égaies.

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i3.  On mène  par    un  point   A une   droite   AM terminée

  a   la

circonférence   0, et   on   divise cette droite   au  point   N,   de sorte

qu'onaitAM:   AN ::m:   trouver le   lieu des points N*.

14.   Ayant   mené  par    le  point   donné A,   la droite AM terminée

a   la   circonférence 0,   on lirend   sur cette   droite   un  point   N   tel

que   AMxAN==K' trouver     le   lieu des  points   N.

Résoudre les   deux

 problèmes   précédents

  en remplaçant   la

circonférence  par    une ligne   droite.

GEOMETRIE.t~2

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ig.   Par un point   A pris   dans le  plan   d'un cercle   0,   on   mène

une   sécante   AC,   et les tangentes   aux  points   B et C,   on   demande

le

)iëu 'des'points   D.(Lë  lieu

  est une  droite   DE,

  perpendiculairesur le   diamètre  passant par le point   A;   cette   droite   est appetée

la  potaire   du  point A,   et ce  point   est te pô)e de   la   droite DE.)

ao. Trouver    le   lieu des  points   tels que   la   somme   des carres   de

leurs   distances aux   sommets   d'un triangle équilatéral   soit égale

a un   carré   donné.

21.   Même  probtème,   en remptaçant letriangle équilatéral   par 

un polygone régulier quelconque.

a2.   Trouver le lieu des  points   tels que   la somme   des   carrés

de leurs   distances aux côtés   d'un  po)ygone régulier    soit égale   à   un

carré   donné.

UVRE   \I.!~3

6. Décrire   un cercle, d'un; rayon   donné.:

1"   Passant  par    deux  points;

1.   a° Passant  parmi point,   ettahgeht

  à  une droite;

'3" Tangent   a deux droites;o   x   r 

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4°   Tangent   à une droite et à un cercle;~5°   Passant  par    un  point,   et tangent   à un cercle;

6° Tangent   à deux   cercles.

A

7.   Mener dans un cercle une droite passant par    un point

donné,  et telle

que  la   corde

interceptée  soit

égale  à u ne

lignedonnée.

8.   Décrire   un cercletangent

  à un cerc[e et à unedroite,

  en

un point   donné.

g.   Construire   un   cercle tangent   à un cercte en u n  point donné,

et  passant par    un  point   donne.

10.   Construire un triangte égat   a un triangte   donné,   et   dont

tes éôtés  passent par    trois  points   donnés.

GEOMETRE.-ï44

tangentes menées à ce   cercle soient égaies, et   fassent un angledonne.

17.   Etant;.donnés   l'arc CD   et le   diamètre AB, trouver    sur ta

circonférence   un  point   P, têt qu'en   tirant iesdroites.PD,PC,

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onaitOM==ON.

 p

18. Inscrire   dans   u u cercle un triangle   Isocète,   connaissant la

somme de   la base et de la hauteur.

ig.   Construire   un triante,   connaissant   les   trois médianes.

20. Construire   un triangle   connaissant les   trois   hauteurs.

2t.   Construire   un triangle,   connaissant   les angles   et   le  péri-

mètre,ou   bien   les angles et la surface.

22.   Construire   un triangle,   connaissant la  base,   l 'angle op-

 posé,   et le rapport   des deux   autres côtés.

LIVRE IV. i45

telle que   le  produit   des segments compris   entre   le  point   et   cha-

cune des droites soit égal   à   un carré donné.

3t.   Par    un  point   donné   dans le  plan   d'un   cercle,   mener    une

droite,   telle que   les distances de ce  point   aux  points   d'intersec-

tion de la droite   et   du cercle,   soient entre   elles dans   le rapport

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de   m à n.

32.   Par  un point   donné et  par    le centre   d'un ccrc)e,   faire

 passer    une   circonférence,   telle que   la corde commune soit égateà   une ligne   donnée.

GEOMËTiUE.'4.6

LIVRE   V.

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DU   PLAN ET DE LA   LIGNE   DROITE,   CONSIDÉRÉS

DANS L'ESPACE.

DEFINITIONS.

I. Une ligne   droite ëst~e/yje/!<eM~<c M/t/.)/<,   lors-

qu'elle   est  perpendiculaire   à   toutes   les   droites qui passent

 par    son  pied   dans le  plan\ Réciproquement   le  plan   est

 perpendiculaire   à la ligne.Le~   de la  perpendiculaire   est le  point   où cette ligne

rencontre le  plan.

II. Une ligne   est ~AY!e   à K/t  plan, iorsqu'elte   ne

l t à di t l

'i'r.4.

LIVRE V. '47

droite   a deux points   communs   avec un  plan,   elle est tout

entière   dans ce  plan.

Scolie.   Pour    reconnaître   si une   surface est p)ane,   il faut

appliquer 

  une ligne   droite   en différents sens sur cette

surface,   et   voir    si   elle touche   la   surface dans   toute son

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étendue.

PROPOSITION   II.

THEOREME.

Par    f/CM.*C<0~<~   qui  se

CM~C~,   O/eM~f/~fM-ser M/t plan,   et   o~   /z  peut   /M~ /c/'   ~M'M/~j   cM/.

GEOMETIUE.148

Corollaire   J. Un triangle   ABC,   ou   trois  points   A, B,   C,non   en

ligne   droite,  déterminent la

 position  d'un

 plan.<!g.tSa.   Corollaire II. Deux parallèles   AB, CD,   déterminent aussi

 plans ayant   tous leurs  points   communs   n'en   formeront

qu'un seul.

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 parallèles , ,la  position   d'un  plan;   car on sait déjà   que   deux  parallèlessont   dans   un   même  plan;   et on   ne  peut pas supposer quedeux  plans   différents   renferment ces deux   droites,   puis-

que   chacun d'eux   devrait contenir deux  points   de   AB,   et

un  point   de   CD,   cest-à-dire trois  points   non en lignedroite.

/C/'J'C6'   </<?<CM..C   est   une

/~7M

  f/0/

Car,   si dans les  points   communs   aux deux  plans   on en

trouvait trois qui   ne fussent  pas   en ligne   droite,   les   deux

 plans   dont il s'agit, passant   chacun  par    ces   trois  points

3 ne feraient qu'un seul et même plan* cé qui est contre la

PROPOSITION III.

THEOREME.

HVRR    V.'49

Menez,   dans   le  plan   MN,   une droite   BC qui   coupe   les

trois droites PB,   PQ,   PC;   prolongez   AP   d'une longueur PA'= AP,   et  joignez   les  points   A,   A' aux  points   B,   Q,   C

La ligne   PC étant  perpendiculaire   sur le   milieu de AA',les obliques CA   CA' sont égales; par   la même raison

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obliques   CA, égales; par     raison

BA =BA'. On conclut de là que   les triangles   BCA,   BCA'

sont égaux   comme ayant   le côté BC commun,   et   les   autres

côtés égaux   chacun à chacun. Si donc   on   fait tourner    le

triangle   BCA' autour de BC  pour    l'appliquer    sur son égal

BCA,   le  point   A' tombera   en A,   et   comme le  point   Q   ne

change   pas,   la ligne   QA'   s'appliquera   exactement   sur  QA.

La   droite PQ   est donc  perpendiculaire   sur  AA',   puisquedeux   de   ses  points   P et Q   sont également   distants des   ex-

trémités de   cette droite.

PROPOSITION V.

THEOREME.

GEOMETRtE.t5o

 perpendiculaire   sur    01.   OG   sera  perpendiculaire   au  plan

MN.

Pour le démontrer,   tirons par     le  point   0,   une   droite

quelconque   08   dans   le  plan   MN;   prolongeons   CO   d'une

l OC' OC et menons les li CB C'B C'1

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longueur    OC'- OC,   et menons les lignes   CB, C'B,   C 1.

La   ligne   AB   étant  perpendiculaire   aux deux droites   IC,

10   est  perpendiculaire   au  plan   CIO,   et  par    suite à la droite

IC~ qui   est   située   dans ce  plan.   Les triangles   CBI,   C'BI

sont   donc rectangles,   et   sont égaux;   car BI e st   commun,

.et les   côtés CI,   C'1 sont égaux   comme obliques   également

éloignées   du  pied   de la  perpendiculaire   OL

On   a donc CB= C'B;   donc   aussi   BO estperpcndicu-

taircsurle milieu de CC';   et   cette   dernière ligne   étant

 perpendiculaire   aux deux droites OB,   01,   est  perpendi-

culaire au plan

  MN.

Supposons,   en   second   lieu,   que   le  point   donné   C   soit

situé hors   du  plan   MN (même   figure).

Menez,   dans   le  plan,   une   droite quelconque   AB,   abais-

sez CI sur AB élevez dans le

:L[VRE   V.   t5t [

Pareillement,   it~est   impossible   d'abaisser d'un  pointhors d'un  plan,   deux  perpendiculaires   à ce  plan;   car    soient

AP~ AQ   ces   deux   perpendiculaires   le triangle   APQ   auraitdeux

angles   droits,  ce

qui  est

impossible.

PROPOSITION VI

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PROPOSITION   VI.

THEOREME.

Par    M/Z  point   on ~CH<   /MC/Z6/' M/~ y~~M ~C/~e~CM-

/<<?   <V,M/M ~O~S,   et 0/ï /~e/)CM</Me/M/' <7«'M7Z   ~e/

i" Supposons que   le  point   donné C   soit situé sur ladroite AB.   Menons deux  plans par    AB,   et dans ces  plans

élevons CD et CE  perpendiculaires   sm' la ligne   AB. Le

 plan   MD,   conduit suivant   ces   deux.droites,   sera évidem-

ment  perpendiculaire   à   AB.

CEOMËTR!E.

2° Supposons   le  point   donné   C situé hors de la droite   AB.

Abaissons CD  perpendiculaire   sur    AB,   et dans un  plan

 passant par    AB,   élevons DE  perpendiculaire   sur cette

droite. Le  plan   MN,   conduit suivant   les deux lignes   CD,à AB

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DE,   sera  perpendiculaire   à   AB.

Enfin aucun autre plan   MP,   passant par    le  point   C,   ne

 peut   être  perpendiculaire   sur  AB;   car si cela   avait   lieu,   le

 plan   ABC couperait le plan   MP suivant une   droite CG dif-

ierente deCD*;

  on pourrait   donc,

  du point   C,

  abaisser 

deux  perpendiculaires   sur -AB.

Corollaire. Toutes les  perpendiculaires,   BC, BD,   BE,élevées   en un  point   B de la ligne AB,   sont   dans un même

 plan   perpendiculaire   à   cette droite.

DVKE V.   f53

PROPOSITION VII.

THEOREME.

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Si <M/Ï~OMÏ<   A,   hors <&<~M   MN,   07!   mène la

~?<CM~ AP   et o~K<~   AD, AC, AE,

1La JP<<?/?~CM/«//Y.'   est  plus   C0/<e CMf    ~OM<<?

oblique.

2° Les O~MM également   C/CM~/M~  f/C   la  perpen-

diculaire,   sont égales.

3° De   ~M.'C oZ'<yM~   //M~<7/<?/Me/Z< e/0~ee~   pied<P /g/~C/M/M'M/<M/Y',   CC/~<yM~~   écarte le plus   est

/<-); plus   grande.

1° Le triangle   APC est rectangle   en P,   et  par    suite,   Eg.t~.l'oblique   AC,   opposée   à l'angle   droit,   est  plus grande quela  perpendiculaire   AP.

2° Les angles   APG,   APD étant droits,   si l'on suppose

t5/t   GEOMETRE.

PROPOSITION VIII.

THÉORÈME.

6 M Soit AP MN et BC H/M

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6g. M.   Soit AP ~C~~6/M//CM~< ~M~Z   MN et BC H/M

Z~Mc ~~Me<? <yz.f  c~/)/<z;.M ~M/j~e</   P </<? /?c/7je/!<

culaire on   ~f<? PDyjf?/pe~'CM/<«'6   j'K/' BC,   e<<yM'o/?.

/o~7M AD,je   dis que   AD ~c~<x~g/~e/itf/i'cM~e   BC.

Prenez DB==DC,   et  joignez   PB, PC, AB,   AC  puisqueDB==DC,   rob)iquePB==PC;etparrapportata   perpen-diculaire AP,   puisque   PB-PC,   l'oblique   AB==AC";

donc la ligne   AD   a   deux de ses  points   A et D égalementdistants des   extrémités B et C;   donc AD   est  perpendicu-laire sur    le milieu de   BC.

Co7'o//a<ye.   On   voit en même temps   que   BC   est  perpen-diculaire au  ptan   APD,   puisque   BC est  perpendiculaireà la   fois aux deux droites AD,   PD.

LIVRE   V.   .!55

 perpendiculaires   au  plan   MN,   elles   seront  parallèles,   car 

si elles   ne   l'étaient  pas,   conduisez  par    le  point   D   une  pa-

rallèle   à AP,   cette  parallèle   sera  perpendiculaire   au  plan

MN   donc   on  pourrait   par    un même  point   D,   élever    deux

 perpendiculaires   à un   même  plan,   ce qui   est Impossible*.   5.

Co/'o~/a<6   II. Deux lignes   A et B parallèles   à une troi-

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Co/ o /a 6 lignes B,   parallèles   une troi

sième C,   sont  parallèles   entre elles   car  imaginez   un  plan

 perpendiculaire  à la ligne   C,   les lignes   A et B,   parallèles   à

cette  perpendiculajre,   seront  perpendiculaires   au   même

 plan;   donc  par    le corollaire  précédent,   elles seront  paral-

lèles entre   elles.

Il est entendu que   les   trois lignes   ne   sont  pas   dans le

même  plan   sans quoi   la  proposition   serait déjà   conn''e.

PROPOSITION   X.

THEOREME.

Par  un point   A on ne  peut   mener    r/a/M /'c~a;ce   Hg.iS~

<yK'Mne~M!<   « la ~gCD.

Car une llèl à CD menée le A est située

GÉOMÉTRIE..56

Co/'oA~-<?   I.   Si une droite   AB est  parallèle   au  plan   MN,

tout  plan   ABCD   mené  par    AB,   coupera   MN suivant   une

droite CD  parallèle   à AB.

En effet,   les droites   AB,   CD étant   dans le   même  plan

ABCD,   si la ligne   AB rencontrait   CD,   elle   rencontrerait

le l MN ce i est contre t'h thè

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le  plan   MN,   ce qui   est contre t'hypothèse.

Co/'oZ/at/e 11. Si,   par    un  point   C d'un  plan   MN  paraHt:)c

à la   droite AB,   on mène une ligne   CD  parallèle   à cette

droite,   cette  parallèle   sera   située dans   le  plan   MN.

Car si) en était   autrement,   le  plan  mené

 par   la   droite

AB   et te  point   C,   couperait   MN,   suivant   une ligne   CE,

 parallèle   à AB,   et on  pourrait par    un  point   mener    deux

 parallèles   à une droite.

nv~Ev.   ï5y

PROPOSITION   XIII.

THÉORÈME.

Les  M.C~O/M-EF,GH, ~~H.?~/M'e~' Eg.iSg.

MN,   PQ~/M/'M/ï   ~'c'~e/7~<'</tFG,   ~/ï~a/'a;~J/

d ê

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Car si les lignes   EF GH   situées   dans   un même  plan

ne   sont  pas   parallèles,   prolongées   elles   se rencontreront

donc   les  plans   MN, PQ,   dans lesquels   elles sont,   se ren-

contreraient   aussi;   donc   ils ne seraient  pas parallèles.

PROPOSITION   XIV.

THEOREME.

/.<K/<.o7z<?   AB,   ~M~'c'M~<<? «M   ~/«/~   MN,   est per-   Ëg.iss.

/Z</<CM~<XM/PQ,M/C/e«MN.

Ayant   tiré   à volonté   la ligne   BC dans le'plan   PQ,   sui-vant   AB et   BC,   conduisez un  plan   ABC dont l'intersection

avec   le  plan   MN soit   AD,   l'intersection AD sera  parallèle

à BG   mais   la ligne   AB  perpendiculaire   au  plan   MN est

G~OMKTRJE.t58.

Menez DF  perpendiculaire   au  plan   C;   cette   droite est

perpendiculaire   aux  plans   A et B,   en vertu du théorème

 précédent;   donc ces  plans   sont  parallèles   comme étant

 perpendiculaires   à   une   même   droite.

PROPOSITION XVI

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PROPOSITION XVI.

THEOREME.

Bg.iSo. Zc.)'/M!<i!<~<?.<'   EG,   FH,   CO/~A'M~   entre ~M.r~/«/M'

/J~C/CJ'   MN, PQ,   sont égales.Par    les  parallèles   EG,   FH,   faites  passer    le  plan   EGHF

qui   rencontrera les  plans pai'a))è)es   suivant EF et GH. Les

<t3.   intersections   EF, GH,   sont  parallèles   entre   elles ainsi

queEG, FH;   doncIangureEGHFestunparaUeIogramme;

doncEG=FH.Co/'o/e. Il suit   de !à que   deux D/a/M   ~)<!7'<e/e~   ~o/

 partout à   égale   </M~Mce;   car si EG et FH sont  perpendi-culaires   aux   deux  plans   MN, PQ,   elles   seront  parallèles

d ll

.LIVRiS   V. t5()

CE est égal   et  parallèle   à DF;   donc les triangles   CAE,

BDF sont équilatéraùx   entre eux;   donc l'angle   CAE=

DBF.

En   second lieu  je   dis que   le  plan   ACE est  parallèle   au

 plan   BDF car     supposons   que   le  plan parallèle   à BDFmené  par    le  point   A,   rencontre les lignes   CD, EF,   en d'au-

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tres  points que   Cet E,   par exemple   en G et H alors,   sui-

.vant   la  proposition   xvf,   les trois lignes   AB,   GD,   FH,

seront égales   mais.les   trois AB, CD, EF,   le sont déjà;

donc   on aurait CD:=GD,   et FH==EF,ce   qui   est absurde;

donc le  plan   ACE est  parallèle   à   BDF.

Coro//M7'e. Si deux  plans parallèles   MN,   PQ,   sont ren-

contrés  par    deux autres  plans   CABD, EABF,   les angles

CAE,   BDF,   formés  par    les   intersections des  plans par:)t-

lèles,   seront égaux;   car l'intersection   AC est  parallèle   à

BD',   AE l'est à BF,   donc l'angle   CAE-DBF..   i3.

PROPOSITION XVIII.

GEOMETlUE.t6o

PROPOSITION   XIX.

THEOREME.

Eg.t~t. /~CM.r ~w'<<c'o/vy~j'   <o~y)/ayM'y~f<<f/

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 j'< co~c~ e~y~c~ ~w/'«o/z/zg//c~

Supposons   que   la ligne   AB   rencontre les  plans parât-

iètesMN,   PQ, RS en A, E, B et   que la ligne   CD   ren-

contre les mêmes  plans   en   C,   F, D   je   dis qu'on   aura

AE:CFD::B.:FETirez AD qui   rencontre le  plan   PQ   en G,   et  joignez

AC, EG,   GF, BD;   les   intersections   EG, BD,   des  plans

*i;i.   parallèles   PQ,   RS,   par    le  plan   ABD sont  paraUètesdonc   AE EB AG   GD;   pareillement   les intersections

AC   GF,   étant  parallèles,   on   a   AG GD CF FD,

donc,   à cause   du rapport   commun,   AG:GD,on   aura

AE   EB CF FD.

PROPOSITION XX

LJtVRE~V.   î6~

sont semblables. On aura ensuite Ae eb   AE   EB   et

D/ e~   DF FC;   donc Ae: eb D/c,   ou,eoyK~oy:e/!<~o,

Ae Df    A~ Dc mais,   à   cause des triangles   semblables

AH&,DHe,onaA~:De::AH:DH;doncAe:D/AH:DH:

d'ailleurs   lestriangles   AHb,   cHD,

  étant  semblables,   l'angle

HAc==Hiy,   donc les triangles   AHe,   DH/,   sont sembla-

bl donc Il s'ensuit d'abord

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 bles.,   donc l'angle. AHe==DH/~   Il s ensuit d abord que

eHf    est   une ligne   droite,   et qu'ainsi   les trois  parallèles   Es,

GH,   F/,   sont   situées dans   un   même  plan, lequel   contien-

dra les   deux droites EF,   GH;   donc celles-ci doivent se   coK*

 per    en un point   M.   Ensuite,   à   cause des  parallèles   Ee, MH,

F~   on   aura EM MF   eH Hf AH   HD.

Par    une construction   semblable,   rapportée   au   côté   AB,

on démontrerait que   HM MG AE EB.

DÉFINITIONS.

On appelle   projection   d'un  point   sur un  plan,   le  piedde la  perpendiculaire   abaissée de   ce  point   sur le plan.

GEOMETRIEi6a

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D'un  point   A   de   la ligne.   AB,   abaissons la  perpendicu-

laire   Aa sur le  plan   RS,   et menons  par    les droites AB,   Aa

un  plan qui coupera   RS   suivante.

Si  par    les  points   M, N;   de la ligne   A B on abaisse des

 perpendiculaires   sur  )è plan   RS,   elles   seront toutes  paral-

lèles à Aa;,   et seront situées dans le  plan   BAa;e!)es   ne

 pourront   donc   rencontrer le  plan   RS qué   sur la ligne   n~.

PROPOSITION   XXII.

THEOREME.

Z,'<r<e   <AB<x~o/e~   /«   <o~c   AB~i'~6' ~M

HVREV.   l63

t~co/M I.   L'angle aigu   que   fait une droite avec sa  projec-tion sur un  plan, étant l'angle   minimum,   l'angle   obtus est

maximum.   ·

~'eo~M.11.   L'angle aigu   que   fait   une   droite avec   sa  pro-

 jection sur    un  plan,   en   raison de la  propriété qui   vientd'être démontrée,   est appelé   angle.   de 7<ï   droite avec   le

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~/aK.

PROPOSITION XXin.

THEOREME.

<'&Ce~'   f~M.X'   <0<f<y   AB,   CD   non   ~Mee~'

</<:< M/ï /PZ<e/Z;   1° 0/Z/?CM~   leur    /~Ze/Z6'   H/M  per-

A'g/Z~'CM/C   CO/M//?H/ZC;   2" 0/Z /Z~/Z/)<?<~ //?<?7M/<'M/!e;

3" elle   CJ'<la ~/M.f C0~   distance (les f/CM~'<0«<?~t° Par un  point   A de la droite AB,   menons AL  parat-

lèle   à CD;   et,   conduisons   par    les deux droites   AB,   AL,   le

 ptan.MNparaiièleàCD.

GËOMEiiUt:.)d/t

supposait   qu'une   autre   droite   IK  tut perpendiculaire sur  AB et sur   CD;   elle   serait aussi  perpendiculaire   sur la   droite

KP  parallèle   à CD;   donc elle serait  perpendiculaire   au  plan

g MN;   d'ailleurs la ligne   IG  paraUèle   à   DH est  perpendicu-

laire   au   même  plan;   on  pourrait   donc d'un  point abaisser deux  perpendiculaires   sur    un  p!a)).

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p p p ))

3° FC   est   la  plus   courte distance des   deux droites;'câr 

suit IK une autre droite qui   rencontre AD et CD;   si   Fon

mène IG  paraHète   à DH;   IG   sera  perpendiculaire   à MN,   et

sera plus petit que   IK;

  or 

IG=FC;  donc on a FC   <   IK.

ANGLES   FORMÉS   PAR LES PLANS.

DEFINITIONS.

I.   L'inclinaison  plus   ou   moins grande   de deux  plansqui   se rencontrent s'appelle angle   dièdre.

L'intersection des deux  plans   se nomme   l'arête de l'angle

dièdre   les   deux  plans   qui   le   forment en sont les faces.

.HVRRV.   i 65

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Lorsqu'un pIan.PB:en   rencontre un autre MN,   il   forme

avec   celui-ci   deux angles   dièdres adjacents   PABM,   PABN.

Si   cesangles   adjacents   sont égaux,   le  plan   PB est dit.per-

 pendiculaire   sur  MN;   et les angles   dièdres égaux s'appel-lent angles   dièdres   droits. (Il   sera démontre que   tous les

angles   dièdres   droits sont égaux.)

PROPOSITION   XXIV.

1THEOREME.

Par M/!e <w'<<? ABsituée ~/?~ plan MN on t

GEOMETRUi.i66

PROPOSITION XXV.

THEOREME.

?bM<Z   qui   en rencontré un   autre,   ~O/MS   avec   lui

deux l dièdres dj f/0/!< la somme vaut

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deux angles   dièdres adjacents   f/0/!< la somme vaut

f/<?M~ <XM~   dièdres   droits.

<7o/'<< Si   un  plan :est   perpendiculaire   sur un   autre,

ce second'ptan   est  perpendiculaire   sur le  premier. (Voyez!iv. i~,   pr.- 3.)

PROPOSITION XXVI.

THEOREME.

Si <r~c ~7~~   ~<?j- CÂBD,   GEFH   sont ~a'M.f,/~M7'.f  <M~7c.<' /'<?c~7~~6~   CBD,   GFH seront <~M.<

LIVRE V. ï6~

Car  quand   un plan   est  perpendiculaire   sur un   autre,les angles.   dièdres adjacents   sont égaux   les angles   recti-

-lignes qui   leur  correspondent   sont donc aussi égaux;   or 

eeux-cisont adjacents,   donc Us sont droits.

PROPOSITION   XXVII.

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THEOREME.

O~M~c angles   ÇABD,   GEFH   sont entre cM.~

<r~ le /?ïe//M rapport   que   leurs <a! /'gc~7~e.<'

CBD,   GFH.

f68   GEOMETJUE.

mesure,   on   ferait voir,   par    le   raisonnement   connu,   que   ia

 proportionsubsisteencore.Scolie. Il résulte de   ce théorème,   que   si   l'on veut me-

surer un angle   dièdre D, c'est-à-dire,   trouver )e rapport   de

D.à   unangle

  dièdre pris pour 

  unité(le

  dièdredroit,   par 

exemple),  il suffira de   chercher le rapport   de l'angle recti-

ligne   de D   à   un angle   droit.

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ligne angle

PROPOSITION XXVIII.

-THEOREME.

fig. 194.   7~ ligne   AP e<Z<C/M//CM/<<?   <ÏM~/<'i!/it MN, &'M<

plan   APB,   conduit   suivant AP,   sera /?e/yj'f/M//CM/<M/'C

~M~zMN.

Soit BC   l'intersection des  plans   AB, MN,   si   dans le  plan

MN on mène DE

 perpendicu)aire

  à BP,   la

ligne  AP,   étant

 perpendiculaire   au  plan   MN,   sera  perpendiculaire   à cha-

cune   des deux   droites BC,   DE mais l'angle   APD,   formé

 par    les   deux  perpendiculaires   PA,   PD,   à l'intersection com-

d d

..L1VRK    V. t6g

Car si   dans   le  plan   MN   on mène   PD  perpendiculaire   à

PB,   t'an~le   APD   sera   droit,   puisque   les,plans  sont  perpen-

diculaires   entre eux;   donc   la ligne   AP   est  perpendiculaire

.aux. deux droites   PB, PD;   donc elle   est  perpendiculaire   à

leur   plan   MN..Coro//a!   Si   le  plan   AB est  perpendiculaire   au  plan

MN et un i P de l'intersection commune on

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MN,   et que par     un  point   P de l intersection   commune   on

élève   une  perpendiculaire   au  plan   MN;   je   dis que   cette

 perpendiculaire   sera   dans le  plan   AB, car,   si   elle n'y   était

 pas,   on  pourrait   mener    dans le  plan   AB   une  perpendicu-

laire   AP à l'intersection   commune BP,   laquelle   serait en

même temps perpendiculaire   au  plan   MN,   donc au même

 point   P il y   aurait deux  perpendiculaires   au  plan   MN;   ce

qui   est impossible.

PROPOSITION XXX.

THEOREME.

Si   ~CM.~ plans.   AB AD,   sont ~C/eM/<?~  <'<H~ fig.  194.

GEOMETÏUE.!70

iH.'Lorsque   le nombre   des  plans   est égal   à trois,Tangte

solide s'appelle angle   trièdre.

IV. Nous nt;   considérerons que des   angles   solides   con-

vexes/c'est-à-dire,   qui   sont situés   entièrement d'un même

côté   d'une de   leurs   faces  prolongées..

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V. Un angle   solide   SABCD étant   donné,   si   l'on  prolonge

les arêtes SA, SB.   au delà du  point   S,   on forme   un

nouvel angle   solide S'A'B'C'D' qui   est   dit symétrique   du

 premier.

Il est évident que ce nouvel l   solide   a les   mêmes

Ï-7ÏLIVRE V.

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Soit ASB=DTE, BSC = ETF   et le.dièdre SB égal   audièdre TE.

Faisons coïncider  l'angle   ASB sur son égal   DTE;   à   cause

de l'égalité   des angles   dièdres SB TE   le  plan   ETF s'ap-

 pliquera   sur le  plan   BSC,   et comme les angles   ETF,   BSC

sont égaux,   l'arête TF prendra   la   direction SC;Ies   deux   trie'

dres   coïncideront donc etauront   toutes leurs  parties égales.Si les faces égales   des   deux   trièdres   étaient inversement

disposées   par    rapport   aux dièdres égaux,   on superposerait

le trièdre   T sur le symétrique   de SABC,   et on   serait   con-

J~2   GÉOMÉTRIE.

Si les dièdres égaux   étaient inversement  placés   par    rap-

 port   aux faces égf~es,   on superposerait   le   trièdre   T sur le

symétrique   du trièdre   S,   et   on   arriverait ainsi au même e

résultat.

PROPOSITION XXXIII.

THEOREME.

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~M.t'<7/e~   </Y'?.f  0~C<?.i'   C~Y/C/?~'

MC'~aCM/M,   /<?.f <7~CJ'   ~C~'C~ <y~0~<~   MM.< ~C~.f  ~'a/

.Y~/ï< <M.CC~M'

Soit   ASB==DTE, ASC==DTF,   BSC=ETF.

P l i

'DVUJEV.1~3

en conclut AN=DK et   MN=GK.   On   verrait   de   même

que   MP=GH et   AP==DH.

On   reconnaît aussi que   les triangles   PAN, HDK,   sont

égaux,  comme

ayant  un

angle égal   compris  entre côtés

égaux;   d'où l'on conclut: NP==KH.   Donc   enfin, les trian-

gles   NMP,   KGH,   ont les   trois côtés égaux   chacun   à   chacun;

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donc l'angle   NMP,   qui   mesure le dièdre   SA   est égal   à

l'angle   KGH qui   mesure   le   dièdre TD.

Scolie.   Si   les   deux angles   solides   ont, en outre,   leurs

faces   semblablement disposées,   ils seront égaux   par    super- position   dans le cas contraire,   ils   seront symétriques.

PROPOSITION   XXXIV.

THEOREME.

i ° ?bM~ ~<   pris   J'M/g ~/d/Z   bissecteur J'M/Ï <7/~7e

dièdre   est 6~<:<Me/ï<   <?~ </cj' ~M.ï' /<ï<<?~   de ~<7e

~C<<?.

2° dans C/6M/' M/< A' ?

)y4   GEOMETRIE.

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En effet,   le  plan   AOB est  perpendiculaire   aux deux   faces

CDF, CDE,   et  par    suite à leur     intersection CD,   il couperadonc les deux   faces de l'angle   dièdre suivant   deux   droites

AI,   BI  perpendiculaires   à CD;   et l'angle   AIB sera   la   me-

sure   de l'angle   dièdre.   D'ailleurs le quadrilatère   OAIB ren-

ferme deux angles   droits A et B;   donc   AOB+AIB==2~.

~e/Ma~Me.   Si l'angle   dièdre était obtus,   il  pourrait   arri-

ver   pour    certaines  positions'   du  point   0,   que   !a  perpen-diculaire   abaissée sur     l'une des faces   vint la rencontrer    sur 

son  prolongement.   Mais on  peut   facilement   étendre   la dé-

monstration à

LIVREV- 1~5

/M<?/K «/Z second trièdre   dont les faces   seront les y~-

 pléments   des ~7~   dièdres <&<~C//M6/   et récipro-

~Me/7~Mf   les faces   du  premier    seront   les supplémentsdes dièdres du second.

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En effet,   d'après   té   théorème  précèdent,   l'angle   PMR,

formé  par les droites MP,   MA  perpendiculaires   aux deux

faces ASB,   ASC, est   le supplément   de l'angle   dièdre SA. On

verrait de   même que   l'angle   RMQ   est   le supplément   de

l'angle   dièdre SC,   et que   l'angle PMQ est le supplémentde l'angle   dièdre   SB.

Pour    démontrer la   seconde  partie de   la  proposition,   re-

marquons   d'abord que   l'angle   solide MPRQ   est le même,

J ~6   GËOM~Tnm.

PROPOSITION   XXXVII.

THEOREME.

Si deux ~c<Y~ ont   leurs ay?c7<?j'  dièdres ep't'   c/«'([-

CM/Z ':< cAac't   ils ont <7/Mj7   leurs /MC~' C~M~

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/MC   C MSoient   S   et S' les deux   trièdres donnés;   T et T' leurs

trièdres supplémentaires.

Puisque   S   et   S~ ont leurs dièdres égaux,   les   trièdres T et

'1~ auront leurs faces égales   chacune à chacune,   et  par 

suite   leurs angtes   dièdres égaux.   Enfin,   les trièdres T   et T'

ayant   leurs dièdres égaux,   les   trièdres S et S~ auront   leurs

faces égales.Scolie. Si   les   faces égales   des deux trièdres sont sem-

 blablementdisposées,

  les trièdres serontégaux par super-

 position   autrement,   ils seront symétriques.

PROPOSITION   XXXVIII.

itV~ËV.. J~

égaux;   donc   BD=BC.   Mais on a AB<AC+BC;   retran-

chant d'un   côté BD   et de   l'autre son égale   BC,   il   restera

AD   <   AC. Les deux côtés AS, SD,   sont égaux   aux   deux   AS,

SC,   le troisième AD est  plus petit que   le   troisième AC;

donc l'angle   ASD<ASC. Ajoutant BSD=BSC,   on   aura

ASD+BSD6uASB<ASC+BSC..

¡

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PROPOSITION   XXXIX.

THEOREME.1

La ~0/i° ~SJ'   <7~   ~/V?M~a/?p7~

solide co~   i'o~bM/7MO~g   ~Me <y~   <x/<o:7~s

<<?~.t'.

Coupez l'ange   so~deS  par    uu  p!ah   ABCDE qui   rencon- Cx

tre   toutes   les arêtes;   d'un point   0  pris   dans ce  plan   menez

à   tous les angles   les lignes   OA,   OB,   OC, OD,   OE~La somme des augles   des triangles   ASB, BSC;   etc. for-

més autoui\du sommet S,   équivaut:   à   la   somme   des anglesd'un pareil   nombre de triangles AOB/BQC etc formés

~8   GEOMETRIE

PROPOSITION XL.

THEOREME.

°Dans ~OM~e   <<?,   la   ~0/M/Me des </UM ~~J'

est CO/~C'MC   entre   2   ~'0/~ 6   2° le  plus ~C<~

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p

~/?~/c   <&c~c,   a'M~<?/z<e   de   ~eM.~ ~<?~   e~<jo/M~   grand

que   la   ~0/~2/Me   des deux <ÏM<

i ° Soient   a, c,   testrols dièdres de l'angle   trièdre donné,et A, B,   C,   les faces du trièdre supplémentaire.

On a:   <!=~–A &==2'B c==2~–C,

d'où,   en ajoutant

a+&+c=6"–(A+B+C).

D'ailleurs,   la   somme   A+B -t- C est  plus grande que   zéro,

et   moindre que   /{~;   donc la   somme   a+~-f-c   est moindre

que   6   droits,   et  plus   grande que   2 droits.

2° a,   c   étant les dièdres du   trièdre donné,   et a le  plus

i ' ' 2~ eserontles faces du trièdre

LIVRE   V. no

<7Hg   la /)/M~' g/Y~/C ~0~   /)/~ petite que   la ~0/?!g   des

<~M.M/~M.

 Nous   avons   déjà.reconnu   que   ces conditions   sont nëces-

s:)n'es;   il reste   donc à démontrer  qu'elles   sont   sufnsantes.

7/23/2019 l Ments de g Om Trie

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Soient BSC,   ASB,   DSC les trois   faces données que   nous

supposons placées   dans un même  plan,   et soit   BSC la  plus

grande.Du  point   S comme centre   avec un rayon   arbitraire   SA,

décrivons une circonférence,   et abaissons des  points   A   et D

les droites Dd sur SB t sur SC

GEOMETRIE j8o

au  plan   BSC,   et dans le  plan   IOM,   décrivons   du  point   I

comme centre avec AI   comme rayon,   une   circonférence

qui coupera   OM en un  point   M,   et  joignons   MS;   l'angle

trièdre   SBMC   sera formé avec les trois faces   données.

Eneffet,   joignons

  MI etMK;

  lestriangles   ASI,

  MIS sont

rectangles   en I;   ils ont SI commun,   et AI = IM,   donc ils

sont égaux   et l'on a l'angle   ASI==ISM.   De   même les trianglesl é

7/23/2019 l Ments de g Om Trie

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rectangles   MSK,   DSK    sont égaux;   car    le côté   SK est   com-

mun,   et les côtés SD,   SM égaux   tous   deux à SA,   sont égauxentre eux;   donc l'angle   MSK==DSK.

Scolie. Pour former un angle   trièdre   avec trois anglesdièdres donnés a,   b, c,   il faut et il suffit que   leur somme

soit comprise   entre 2 droits,   et   6 droits,   et que   le  plus petit,

augmenté   de 2 droits,   soit  plus grand que   la   somme des

deux autres.

On sait   déjà   que   ces conditions sont nécessaires,   et   de

 plus   elles sont suffisantes;   car on  peut   facilement recon-

naître que quand   ces   conditions sont rempties,   on  peut

construire lé trièdre supplémentaire   avec   les   faces 2** a,

" 2* d on aussi construire un trièdre

LIVRE VJ.   i8f 

LIVRE VI.

LES POLYÈDRES.

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DEFINITIONS.

I. On appelle   ~o/e~o~c,   ou simplement polyèdre,

tout solide terminé  par    des  plans   ou des faces  planes. (Ces

 plans   sont nécessairement terminés   eux-mêmes  par    des li-

gnes   droites.)   On appeiïe   en  particulier    tétraèdre   le solide

qui   a quatre   faces;   Ae.r<<°   celui   qui   en a six;   octaèdre

celui qui en   a huit   <Zo~eeae~'e   celui qui   en a douze   ico-

~~e~e celui qui   en   a vingt,   etc.

Le tétraèdre est le l i l des l èd par il faut

GEOMHTiUE. j8~

AB,   BC,   CD,   etc.,   ce qui   formera le  polygone   FGHIK  égal

à ADCDE;   si   ensuite on  joint   d'un  plan   à l'autre les som-

mets des angles homologues par les   droites AF, BG, CH,

etc.,   les   faces ABGF,   BCHG, etc.   seront des  parallélo-

grammes,   et le solide ainsi formé ABCDEFGHIK    sera un

 prisme.

V. Les polygones égaux   et parallèles ABCDE,   FGHIK,

7/23/2019 l Ments de g Om Trie

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 polygones égaux  parallèles   ABCDE, ,

s'appellent   les bases du  prisme,.   les autres  plans parallélo-

grammes   pris   ensemble constituent   la surface   ~e/-a/e ou

convexe du

 piisme.

  Les droites

égales  AF; BG,   CH,   etc.,

s'appellent   les côtés du  prisme.

VI. La   hauteur <MM ~MMe   est   la   distance   de   ses deux

 bases,   ou la  perpendiculaire   abaissée   d'un  point   de la base

supérieure   sur le  plan   de la base inférieure.

VII. Un  prisme   est droit lorsque   les côtés AF, BG,   etc.

sont  perpendiculaires   aux  plans   des   bases: alors chacund'eux est égal   à la hauteur du  prisme.   Dans   tout autre cas

le  prisme   est oblique,   et la hauteur est  plus   petite   que   le

côté.

LIVRE   VI.   ï83

Le  polygone   ABCDE s'appelle   la base de la  pyramidele  point   S en est le   sommet,   et l'ensemble des triangles

ASB,   BSC,   etc.,   forme la surface   convexe ou latérale de   la

 pyramide.

XII. La hauteur de la  pyramide   est la  perpendiculaireabaissée du sommet sur le  plan   de la  base,   prolongé   s'il

est   nécessaire.

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XIII. La  pyramide   est <M7~M~:re, quadrangulaire,   etc.,

selon que   la .base   est   un triangle,   un quadrilatère,   etc.

XIV. Une  pyramide   est régulière, lorsque   la base est

un  polygone régulier,   et qu'en   même temps   la  perpendi-culaire abaissée du   sommet   sur le  plan   de la base  passe   par le   centre de cette   base   cette ligne   s'appelle   alors l'axe   de

la  pyramide.

XV. Diagonale   d'un  polyèdre   est la droite qui   joint   les

sommets de   deuxangles

  solides   non  adjacents.XVI.   Nous appellerons ~M~ce   convexe une surface

courbe ou  polyédrale,   telle que par    chacun de ses  pointson  peut   mener un  plan   qui   la laisse tout entière d'un

J~4   G~QM)?T}U].

en   même   npmb)e,il   faudra   que   les   plans   de celui-ci   ne

 passent pas   tous   par    les   mêmes   points   que   dans   le

 premier,   sans quoi   ils   ne   différeraient,   pas   l'un   de   l'autre:

mais alors   il   est   clair  que quelques-uns   des .nouveaux

 plans couperaient   le  premier polyèdre, il y aurait des som-mets   au-dessus   de   ces   plans,   et des   sommets   au-dessous,

ce qui   ne  peut   convenir à un  polyèdre   connexe   donc,   si

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deux   polyèdres   ont   les méme~   sommets   et   eh.   même

nombre   tis   doivent   nécessairement   coïncider    l'up   avec

l'autre.

PROPOSITION   II.

THEOREME.

Deux prismes   sont égaux   /0/M~   ont   un <77~~   JO-

lide C0/   C/C <<2/M' <~<7M.~   C~~CM~   6'~a:CM/~

<s~'<?/<r<M~/z~

Soit   la' base   ABCDE égale   à la base   a~c~e,   le  paraUéto-

-LtVREV).   ')35

G'Ot'J~/7'C.   Z)CK~ ~/7A'WM   ~0/~ ~M<  0/<~ des   ~<e~ <~a/e.i'

e< <~M ÂaM<ëMr~c~a~~<7H< eg'cM.r.   Car  ayant   te.côtë   AB

égal   à a~   et la hauteur BG égale   à le rectangle   ABGP

sera égal   au rectangle   <   il en sera de même des   rec-

tangles   BGHC,   ~j~c;   ainsi les trois  plans qui   forment

l'angle   solide B sont égaux   aux trois qui   forment l'anglesolide Donc   les deux  prismes   sont égaux.

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PROPOSITION   III.

THÉORÈME.

Dans tout  parallélipipède   les  plans (~oj~y   sont

~aM.TC<~A'<X/<?~.Suivant la définition de ce solide,   les bases   ABCD)   ~8-

EFGH,   sont des  paraltétogrammes égaux,   et leurs côtéssont  paraiïètes   il reste donc à démontrer   que   la même'

c~hose   a lieu  pour    deux faces iatcrates opposées,   telles que

AEHD,   13FGG. Or,   AD est égaie etpara)tè!eà DC.pmsque

GEOMETR!E.ï86

un  plan parallèle   à BAE,   et  par    le  point E   un  plan paral-

lèle   à   BAD. Les   rencontres   mutuelles   de ces  plans   forme-

ront le  paraliëlipipède   demandé.

PROPOSITION IV.

THEOREME.

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Dans tout  parallélipipède,   les (&o/M/   coupent

/MM<MC//e/?!C/:f    en ~M.'cyj'a'<?J' égales.

~.206.   En effet,   imaginons   deux diagonales   EC,   AG,   menées

l'une et   l'autre  par    des   sommets opposés puisque   AE est

égale   et  parallèle   à   CG,   la figure   AEGC est un  parallélo-

gramme   donc   les diagnn:ues   EC, AG,   se couperont   mu-

tueHementen deuxparties   égales.   On démontre) de même

que  la

diagonale  EC   et   une   autre   DF   se

couperont  aussi

en deux  parties   égales   donc   les quatre diagonales   se cou-

 perontmutuellementen   deux  partieségales,   dans   un   même

 point qu'on peut regarder    comme   le   centre   du  paralléli-

ijivn)!Vt.t8y

leurs les côtés égaux   étant en même temps parallèles,   il   s'en_ 

suit que   les angles   NOP,   OPQ, etc.   de la  première   sec-

tion,sontégaux respectivement aux angles   STV,TVX,   etc.,

dela   seconde. Donc les deux sections  NOPQR,   STVXY,

sont   des  polygones égaux.

Corollaire. Toute section faite dans un  prisme paraHè-

lement à sa  base,   est égale   à cette   base.

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PROPOSITION   VI.   o

THEOREME.

Le  plan <yM~aj'j'g~M/'   ~M.?; a/y o~o~e~   FB,   ])H,   eg.   ~s.

(/Myj'a/M'e/<~   AG,   </eco/M~o~<? ce~6[/'a~e/ec/!

~eM.?!e~ f/'M~MZ'H'ye.i' e~M~~M~.

Par les sommets B et   F menez perpendiculairement

  au

côté BF,   les  plans Badc,   F<?~,   qui   rencontreront   d'une

 part   en a, d,   c,   de   l'autre en e,   h, g,   les trois   autres   côtés

AE, DH, CG,   du même parallélipipède;   les   sections Ba~e,

) 88   GEOMETRIE.

ABD/<eF,   il suffira de  prouver que   les  parties   restantes,   sa-

voir,   les solides BaAD<   FeEH~   sont équivalents entre   eux.

Qr,   à   cause des paraDétograntmes   ABFE,aBFe,   les   côtés

AE, <a:e,   égaux   à   leur   paraUèie   BF,   sont égaux   entre   eux;

ainsi,   en   ôtant   la  partie   commune Ae,   il   restera   Aa~Ee.

On   prouvera   de   même que   D<~==H~.

Maintenant,   pour    opérer    la superppsitisn   des   deux so-

lid b F A

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lides BaADd,   FeEHh, plaçons la   baseFeA   sur son égaie Ba~;

alors le  pointe   tombant   en a,   et le  point   h   en d,   les côtés

eE,   hH,   tomberont sur leurs égaux   aA,   dD,   puisqu'ils   sont

 perpendiculaires   au   même  plan   Ba<   Donc les deux solides

dont il s'agit   coïncideront entièrement l'un avec l'autre

donc le prisme   oblique   BADFEH est équivalent   au  prismedroit   Ba</F<?~.

On   démontrera   semblablemerit que   lè  prisme oblique

BDCFHG est

équivalent

  au

 prisme

  droit B</cFA~.   Mais les

deux   prismes droits   Ba~FcA,   B<&'F~sont égaux   entre eux,

 pmsquUs   ont même hauteur   BF,   et que   leurs   bases   Bad,

B~/e,   sont   njoitiés   d'un   même   para)ié)ogra}nme   Donc

l.t\'HËVl~ 189

 plus petit   où ëga!   à EF;   mais   !a   démonstration est   la même

 pour    tous et d abord   je   dis que !e prisme triangulaire

AEIDHM   est égat   àii  prisme tnangùtaire   BFKCGL.

En effet   puisque   AE est  parallèle   à BF et HE à GF,

l'angte   AËI=BFK,HEI==GFR,et   HEA=GFB. De cessix an'g!es   les   trois  premiers forment t'angtë   solide E,   lës

trois autres forment l'ahgtë   sHHdë F dohë~   puisque   les   àn-

!ë l sont é chacun à h et semb)ab)ëment

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g!ës plans   sont égaux   chacun à chacun,   et semb)ab)ëment

disposés~   il   s'ensuit que   les angles   sotidësE.et F   sodt

égaux.   Maintenant,   siônposeIeprismeAËMsurtepri§mé

BFL,   et d'abord ]a base AEt-sur la base BFK    ces deux bases ëtantégales   comciderô'nt;   et  puisque   !ang!eSd!idéEest égal   à-l'angte   sonde F;   lë   côté EH tohtbërâ sur son

égal   FG   il   n'en faut  pas davantage pour prouver que   les

deux  prismes   coïncideront   dans   toute   leur  étendue   carla

 base AEI et   l'arête   EH déterminent   le  prisme   AEM,   comme

la base BFK et l'arête FG déterminent   le  prisme   BFL

donc ces  prismes   sont égaux.

Mais si du solide AL   on   retranche lé  prisme   AEM,   il   restera

lé et si du ê lidë AL b i

GEOMETRIE.'90

Soient  prolongés   les   côtés EF,   HG   ainsi que   LK, IM,

 jusqu'à   ce que   les   uns et les autres forment  par    leurs inter-

sectionsie  parallélogramme   NOPQ,il   est clairque   ce  paral-

lélogramme   sera égal   à chacune des b ases EFGH, IKLM.

Or si on

imagine

  un   troisième

 parallélipipède qui,

  avec la

même   base   inférieure ABCD,   ait  pour    base supérieure

 NOPQ,   ce troisième  parallélipipède   serait équivalent   au

7parallélipipède AG* puisque ayant   même base inférieure

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 parallélipipède   AG ,   puisque ayant inférieure

les bases supérieures   sont comprises   dans un même plan

et entre les  parallèles   GQ,   FN.   Par la   même   raison   ce

troisième   paraltélipipède   serait équivalent   au  parallélipipèdeAL   donc les deux  parallélipipèdes   AG, AL   qui   ont même

 base et même hauteur,   sont équivalents   entre eux.

PROPOSITION IX.

THEOREME.

7bM</M/c~~e~cM<   être changé en   M/z~/M//c-

li i èd é i l i aura /Me/Me hauteur et

Livjmvt. ~91

un  parallénpipède rectangle.   Mais les deux  parallélipipèdes

AP,   AL,   peuvent   être   censés avoir    même base ABKI et même

hauteur AO donc ils   sont equivalents   donc le  parauélipi-

 pède   AG,   qu'on   avait d'abord changé   en un  parallélipipède   Bg.~o

équivalent   AL,  se trouve de   nouveau

changé  en   un

 paral-

et 2 11.

lélipipède   rectangle   équivalent AP,   qui   a   la   même   hauteur 

AI,   et   dont la base ABNO   est équivalente   à la base   ABCD.

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PROPOSITION X.

THEOREME.

D~M.M/C~.y /'ec<a/!g'/ej'   AG, AL,   qui   ont   6g.9t2

/<   même base   ABCD,   sont entre eux comme leurs   hau-

~M/AE,AI.

Supposons   d'abord que   les   hauteurs   AE,   AI,   soient   en-

tre elles comme deux nombres   entiers,   par exemple,   com-

me i5   est   à 8. On divisera   AE   en   i5  parties égales,   dont

AI contiendra   8   et  par    les  points   de   division   .c, .y, z,   etc.,

è d à l b C

GEOJMETRtK    1:t~

 pour    la   hauteur,   les   deux autres forment les deux   dimen-

sions de ta   base.

JPROPOSITIONXI.

THEOREME.

°Z?gM.ia/y~   /C~/?~ P et P' ~M< o~~

<C/M'/0~ C'0/MM/Z<?   sont entre C~.r   C<?/K/<? /Of/M/t'

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</C leurs autres   <7!S7!J'«?~,   ou <XM<<?/?~ f/<M~<7,/M/-

/e/ec/~ /'<?c<a!/?~   /~e/Me   hauteur sont   entre   ~x'

co/y!~ leurs bases.So!enta, 6,   c   les   trois   cHmensIcms du  parat)é!!pipÈ<)e

P; <t,.y,   t' celles deP'Formons un troisième  parallélipipède   rectangle   P"   dont

les dimensions   soient   M, 6, c*.

Lespara)ië!ip!pedes   Pet P"ayantdcuxdimensionscom-

iiiunes a et   b sont entre eux comme les hauteurs   c   et   e'

ainsi on a

P P" c c.

LiVREVt. )Q3

SM~ comme les produits de   leurs bases /)~   leurs A~M-

~M~   <?Mco//?/M<? les  produits   <7e leurs   </UM f~t-

J70/M'.

Soient H la   hauteur    du  paratlétipipède   P, a   et   b   les deux

dimensions de la base B.Soient de même H' la hauteur du  parallélipipède   P'

a' et   b' les deux dimensions de la base   B'.

Soit P" un troisième parallélipipède ayant pour hauteur

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So u   troisième  parallélipipède ayant pour    hauteur 

H,   et B'  pour    base.

Les  parallélipipèdes   P et P" ayant   même hauteur,   on a

d'après   le théorème  précèdent

P:P"B:B',

Les  paralléuptpèdes   P"   et P' ayant   même   base,   on a*

P":P'H:H'.

Multipliant par  

  ordre et   divisant les d eux   termes du

 premier    rapport   par    P",   il   vient

P:P' ::B   xH:B' xH'  H' (i).

O i d' ill l b B B'

GJÉOMETRIE~94

Le calcul   se simplifie   beaucoup   en  prenant   pour    unité

de volume P'   le   cube dont te côté   est l'unité   linéaire,   car 

alors les'nombres qui   représentent   ~H'   se réduisent

à l'unité, et   la  proportion (2)   devient

P P'   ax6x   H: i,

d'où l'on   voit que   la   mesure   du  parallélipipède   rectangle

est égale   au  produit   de ses t rois   dimensions.

l X combien de

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Remarquons que   le  produit   aX~   Indique   combien de

fois la base B   du  parallélipipède   P   contient   ie carré   fait

sur l'unité linéaire.

La mesure du  paraHélipipède rectangle   est   donc aussi

égale   au  produit   de   sa base  par sa   hauteur  (en prenant   pour 

unité   de   surface   le   carré fait sur     l'unité de longueur,   et

 pour    unité de volume le cube construit   sur cette   même

unité).

Applications.   1°   Soient   <t==:2"°,5i,   ~==3"a5,H:=2'5;   la   mesure du  paraHétipipède   sera

2,5   :x 3,25x2,45   ou iQ,o858y5.

LIVRE VI. ïg5

solidité d'un prisme quelconque,   est ~0!/e   0!M~/YK/M~</<?

~C~'a/'j'<X/!<XM~M/Car 1° un  paraliétipipède   quelconque   est équivalent   à un

 parallélipipède   rectangle   de   même hauteur et de base équi-

valente*.Or,

  la solidité de celui-ci estégale

  à sa base*g~

multipliée par     sa   hauteur;   donc   la   solidité du  premier    est

 pareillement égale   au  produit de   sa  base par    sa hauteur.

2°   Tout  prisme triangulaire   est la   moitié   du  paratlélipi-

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p g p p

 pède   construit de,manière   qu'il   ait la,même   hauteur    et

une base   double*.   Or    )a   solidité   de. celui-ci   est égale   à sa~g

 base multipliée par,sa   hauteur;   donc celle du  prisme   trian-

gulaire,   est égale   au  produit   de sa  base,   moitié   de   celle du

 parallélipipède,   multipliée   par    sa   hauteur.

3° Un  prisme   quelconque peut   être  partagé   en autant de

 prismes triangulaires   de même hauteur   qu'on peut   former 

de triangles dans   le  polygone qui lui   sert de   base. Mais,la

solidité de chaque prisme triangulaire   est égale   a sa   base'

multipliée   par    sa hauteur,;   et  puisque   la hauteur est la.

même   pour    tous.   il s'ensuit que.)a   somme   de tous les

)q6   GBOMBTitlK 

'j3,5.

t°   Les c<   SA, SB,   SC,   et la   /t«M~K/'   SO,   se-

/'o/K  /o~o/'</o/?7!e~/<?~ze~<   en   a,   b,   c,   et.o;

a"   La section   abcde .y~<x un /e   semblable   et

la   base   ABCDE.

Car    1° les  plans   ABC,   abc,   étant  parallèles,   leurs inter-

sections AB,   a6,   par    un   troisième  plan   SAB, seront   paral-

lètes*;   donc   les triangles   SAB,   Sab,   sont semblables,   et on

a la i SA Sa SB S& on aurait de même SB:

7/23/2019 l Ments de g Om Trie

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a la  proportion   SA Sa SB S&   on   aurait de   même   SB:

Sb SC Sc,   et   ainsi   de suite.   Donc tous   les   côtés SA, 1

SB, SC, etc.,   sont coupés proportionnellement   en a,   b,

c,   etc.   La hauteur SO est coupée   dans la   même  proportionau  point   o;   car BO   et   bo sont  parallèles,   et ainsi   on   a

SO So SB Sb.

2° Puisque   ab est  parallèle   à AB,   bc à BC,   cd à CD,   etc.,

l'angle   abc = ABC,   l'angle   bcd = BCD,   et   ainsi de   suite. De

 plus,  à cause des

triangles  semblables

  SAB,   Sab,  on a   AB

ab SB   Sb;   et à cause des triangles   semblables SBC,

S~c,   on   a   SB Sb BC ~e;   donc AB ab   BC  bc;   on

aurait de même BC bc   CD cd,   et   ainsi   de suite.   Donc

nvm.vt. ïgy

SA   Sa SX Sx;   donc ABCDE abcde XYZ

donc les   sections o~c</e,.r~.3,   sont entre elles   comme les

 bases ABCDE,   XYZ. Donc si les   bases   ABCDE,   XYZ   sont

équivalentes, les   sections   faites   à égale   hauteur    sont  pareil-

lement équivalentes.

PROPOSITION XV.

THÉORÈME

7/23/2019 l Ments de g Om Trie

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THÉORÈME.

Deux ~'7M/~j!M   <KJ'FM/<M/'C~   qui   ont f~ bases

équivalentes   et   des /«i;M~H~ égales   sont &yH~a-

lentes.

Soient SABC,   sabc les deux  pyramides   dont les   bases   s.

ABC, abc,   que   nous supposons placées   sur un   même  plan,sont équivalentes   et qui   ont   même hauteur  TA;   si ces  py-ramides   ne sont

 pas équivalentes  soit sabc

  la  plus   petite,et soit   Ax la   hauteur d'un  prisme qui,   étant construit   sur 

la   base ABC,   serait égal   à leur différence.

Divisez la hauteur    commune AT en parties égales plus

tg8   G~OMKTME.

deux:sommes:   de  prismes   devra   être  ptus   grande que   la

différence   entre.les.de,ux  pyramides..

Ohà part!r:des   bases ABC,   abc,   !e.second   prisme   exté-

rieur    DEF&~estequ'v.dent   au  premier prisme   intérieur 

</<<   puisque   leurs   bases DEF,   <e/,   sont équiva)entes   et

qu'ils   ont   une   même hauteur    sont équivalents par     la

même raison le troisième prisme   extérieur GHIK.   et   le se-

cond   intérieur  le quatrième   extérieur    et le troisième

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le quatrième

intérieur;   ainsi de   suite  jusqu'au   dernier des uns   e t des

autres. Donc tous   les  prismes   extérieurs   de la  pyramide

SABC   à ~exception   du premier    ABCO,   ont   leurs équiva-

lents   dans   les  prismes   intérieurs   de la  pyramide   M<&e..I)onc

le.prisme   ABCD est la   différence   entre ta somme   des  pris-

mes   extérieurs   de la  pyramide   SABG   et   la   somme   des

 prismes   intérieurs delà  pyramide   .M~c; mais   la   différence

de   ces deux   sommes   est plus grande que,!a   différence   des

deux.pyramides;   donc il faudrait que   le  prisme   ABCD fut

 plus   grand que   le  prisme   ABGX;   or    au. contraire   il est,plus

 petit, .puisqu'ils   ont une même base ABC,   et que   la hau-

LIVRE VL i99

 b.àse   le  parallélogramme   ACDE;   tirez la diagonale   CE et

conduisez le plan   SCE qui partagera   la  pyramide quadran-

gulaire   en   deux  pyramides   triangulaires   SACE,   SDCE.

Ces deux   pyramides   ont  pour    hauteur commune la  per-

 pendiculaire   abaissée   du sommet S sur )e  plan   ACDE;elles   ont des bases égales,   puisque   les triangles   ACE, DCE,

sont les deux moitiés du même  parallélogramme;'   donc les

deux pyramides   SAGE, SDCE,   sont équivalentes   entre

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py q

elles;   mais   la  pyramide   SDCE et   la  pyramide   SABC ont   des

 bases égales ABC,   DES;   elles   ont   aussi même   hauteur,

car cette hauteur est la distance   des  plans   parallèles   ABC?

DES. Donc les   deux   pyramides   S ABC SDCE,   sont équiva-

lentes   mais   on   a   démontré que   la  pyramide   SDCE est

équivalente   à   la  pyramide   SACE;   donc les trois  pyramides

SABC,   SDCE, SACE,   qui composent   le  prisme   ABD sont

équivalentes   entre elles. Donc la  pyramide   SABC est le tiers

du  prisme   ABD qui   a   même   base et même hauteur.

C<vo~ye. La   solidité d'une  pyramide triangulaire   est

égale   au   tiers   du  produit   de sa   base  par    sa   hauteur.

GEOMETRU!.200

Co/'o/el. Toute  pyramide   est le tiers   du  prisme   de

même   base et d e m ême hauteur.

Corollaire   IL Deux  pyramides   de même hauteur     sont

entre elles comme leurs  bases,   et deux  pyramides   demême

 base sont   entre elles comme leurs hauteurs.Scolie.   On  peut   évaluer la solidité de tout corps po-

lyèdre   en le décomposant   en  pyramides,   et   cette décom-

 position peut   se faire de  plusieurs   manières   une des plus

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p p p p

simples   est de faire  passer    les  plans   de division  par    le

sommet d'un même angle   solide;   alors   on   aura autant de

 pyramides partielles   qu'il   y   a de   faces dans le  polyèdre,

excepté   celles qui   forment l'angle   solide d'où  partent   les

 plans   de division.

Ces  pyramides   elles-mêmes  pourront   être décomposées

en tétraèdres,   en   divisant leurs   hases   en triangles.

PROPOSITION   XVIII.

THBOREME.

HVRE   V!.   20J

tion abd comme   la base   FGH est à   la   base ABD*;   et  puis-

que   les bases sont équivalentes,   les   sections   le seront

aussi.   Les  pyramides   Sabccle,   Tfgh,   sont 'donc équiva-

lentes,   puisqu'elles   ont   même hauteur et des bases équi-

valentes. Les  pyramides   entières SABCDE, TFGH,   sont

équivalentes   par    la même raison;   donc les troncs ABDaM,

FGH~/y,   sont équivalents,   et  par    conséquent   il   suffira de

démontrer    la proposition énoncée pour   le seul cas du

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 proposition   énoncée,   pour 

tronc   de  pyramide   triangulaire.

Soit FGH~   un tronc   de  pyramide   triangulaire   à   bases

{;“ ~g parallèles   par    les trois  points   F,   g,   H   conduisez le  plan

FgH,   qui   retranchera du tronc   la  pyramide triangulaire

gFGH.   Cette  pyramide   a  pour    b ase la base inférieure FGH

du   tronc;   elle   a aussi  pour    hauteur la   hauteur du   tronc,

 puisque   le sommet g   est dans le  plan   de la base supé-

rieure~Après   avoir retranché cette  pyramide   il   restera   la  py-

ramide quadranguIaireg/XHF,   dont   le   sommet est g   et   la

base HF   Par les trois poins/ g H conduisez le l

202 GEOH~TME.

est moyenne   proportionnelle   entre les  basesFGH~   En

effet,   les triangles   FHK,~A,   ont un angle égal F==~,   et

nn   côté égal FK==~;   on a   donc FHK    :.FH

On   a aussi   FHG   FH~   FG FK   ou~.   Mais   h-s   trian-

gles   semblables FGH,j%<,   donnent FG   FH   ~/<;donc   FGH   FHK FHK. et ainsi la   base   FHK est

moyenne   proportionneUe   entre   les   deux   bases FGH,

Donc~   un tronc de pyramide triangulaire   à   bases paral

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Donc  pyramide   triangulaire,  paral-

)e)es,   équivaut   à   trois  pyramides   qui   ont   pour    hauteur 

commune la   hauteur du tronc,   et   dont les   bases   sont   la

 base   inférieure du tronc,   sa base supérieure,   et   une

moyenne   proportionnelle   entre   ces   deux. bases.

PROPOSITION   XIX.

THEOREME.

Ëg.2t6.   0/! coupe   un  prisme   triangulaire   ~0/!<   ABC   e st la

 base,   par    un  plan   DES //?e/ite celte   base,   le solirle

ABCDES, qui   ~M/<c </e   cette   ~c~o/t,   j'cr~égal

  <;</a

nvRE Vf.   ao3

cune   des lignes   AE,CD,   est  parallèle   à leur   plan   ACE;

donc   la  pyramide   SAEC est équivalente   à la  pyramide

EABC   laquelle   peut   être considérée comme ayant pour   base   A BC et  pour    sommet   le  point   E.

La   troisième  pyramide   SCDE  peut   être changée   d'abord

en ASCD;   Garces deux  pyramides' ont   l~même base   SCD;

elles   ont   aussi la même hauteur,   puisque. AE   est   paraHeteau  plan   SCD   donc ta pyramide   SCDE   est équivalente   à

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p  pyramide q

ASCD. Ensuite   la  pyramide   ASCD   peut   être changée   en

ABCD, car     ces   deux  pyramides   ont la base commune ACD;

elles ont   aussi la même hauteur,   puisque   leurs   sommets   S

et   B   sont situés   sur une  parallèle   au  plan   de la base.   Donc

la  pyramide   SCDE,   équivalente   à ASCD,   est aussi équi-valente   à ABCD; or,   celle-ci  peut   être regardée   comme

ayant pour     base ABC,   et  pour    sommet le  point D.

Donc enfin le prisme tronqué ~ABCDES

  estégal

  à   la

somme de trois  pyramides qui   qnt pour.   base   commune

ABC   et   dont les   sommets sont respectivement   les  points

D, E,S.

20/t   1   GEOMETHÎR.

PROPOSITION   XX.

THÉORÈME.

~7/M /~e   ~o~<?   AB a;~M/'   ~/?Mi!Mc   M/?c

autre /~Ke   <r/w/

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Prenons   sur    la   droite donnée deux  points   A et B,   etdéterminons   leurs symétriques   A'   et B' en   abaissant des

 points   A et B   des  perpendiculaires   surMN,   et  prolongeantces d à

HVRKYf.   205

//<:<e </e   </eM.c   droites   AB,   AC,   est <~a'/ ~<7e

yoy'/7M~M/'   /eM/ ~ïe~M~ A'B',   A'C'.

PROPOSITION   XXI.

THEOREME.

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Remarquons   d'ahord que   le  point   de concours   A des

deux droites AB,   AC,   a pour symétrique   le  point A';   puis-

que   le symétrique du   point   A   doit se trouver    à la fois   sur 

A'B' et   surA'C'

Cela  posé,   prenons   sur AB et AC deux  points   B   et C;

soient   B' et   C'   leurs symétriques;   et   menons   BC,   B'C'.

206   GEOMETRtE.

Soit AB   l'intersection   du  plan MAB   avec le  plan   de sy-

métrie ABC,   et   conduisez  par    AB   un  plan   ABM' qui   forme

avec le  plan   de symétrie   le même angle   que   le  plan   MAB.

Il s'agit   de démontrer  que   tout  point   P du  plan   ABM   a

son symétrique   sur    ABM'.

Pour    cela,   abaissez Pp perpendiculaire   sur  ABC   et  pro-

longez   cette ligne jusqu'à sa   rencontre   P' avec le plan   ABM';

 puis,   menez  pl perpendiculaire   sur  AB,   et  joignez   PI,P'I.

Les   deux droites PI,P'I   sont perpendicutairessurAB,

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,  perpendicutairessurAB,

et les angles   Plp, PI/?   sont égaux   comme mesurant les diè-

dres

égaux  MABC,   M 'ABC. Les

triangles  rectangles Plp,

P'Ip   sont donc égaux   comme ayant   le côté Ip   commun,

et un angle   aigu égal;   donc P/~=P'/?   donc P' est le symé-

trique   de P.

/{eM<M'~K<   Si   le  plan   dont   il s'agit   était  parallèle   au  plan

de symétrieABG,   il estévideni qu'ilauraitpour symétrique

un autre  plan parallèle   à   ABC,   et   à la   même distance   de ce

plan.

PROPOSITION

uvREVt.aoy

Remarquons   d'ahord que   la droite AB,   intersection des

deux  pians   ABC, ABD,   a  pour symétrique   A'B',   intersec-

tion des plans   A'B'C',A'B'D'.

Cela  posé,   au  point   B formons i'ang)e   rectiligne   CBD

qui   mesure l'angle   dièdre AB.

Formons de même au  point   B',   symétrique   de B,   l'angle

rectiligne   C'B'D' qui   mesure !e   dièdre   A'B'.

La droite BD,   située dans le  plan   ABD,   aura  pour symé-

trique   une droite  passant par    le  point   B' et   située dans   le

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trique passa t pa po t

 plan   A'B'D'. De  plus,   comme BD   est  perpendiculaire   sur 

AB,   la droite

symétrique

  de   BD sera

 perpendiculaire  sur 

A'B'   ce sera   doncB'D.   On verra de   même que B'C'   est   *zt.

symétrique de   BC;   donc l'angle   GBD=C'B'D'

PROPOSITION   XXIV.

THEORÉME.

DeM.o~'e<e~ ~Mef/7'<yMc~~<   /'<~[.y.<o/'<~   M/z/a~ont [° ~M/CCj' < C/CM/ÏC<X C~CM/M; 2"/CM/

ao8   GKOMKT1UK.

A'B'CD' sont égaux,   car    i ls ont   les angles égaux   et   les

*20 et   côtés égaux   chacun à chacun

2° Deux angles   solides homologues   B et B',   ont leurs

*~t.   faces égales~;   en outre,   leurs   dièdres   sont égaux   chacun   à

*23.   chacun;   enfin,   si l'on fait   coïncider la face A'B'E' sur son

égale   ABE,   de manière que   les autres arêtes des deux an-

gles   solides tombent d'un   même côté de la face commune,

on reconnaît que   les   autres angles plans   des deux anglessotides sont disposés   dans un   ordre inverse;   donc l'angle

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solide B' est le symétrique   de   B.

Corollaire 1. On conclut delà qu'un polyèdre   P n'a qu'un   n

seul symétrique.   Car soient   P'   et   P" deux  polyèdres symé-

triques   de P construits  par rapport   à des  plans   de symétrie

différents. Les faces de ces  polyèdres   sont égales   entre elles

comme étant respectivement   égales   aux faces du  polyèdre   P.

De  plus,   leurs angles   solides   étant symétriques   des angles

solides   deP,

  serontégaux

  entreeux;

  donc les polyèdres

  P'

et P" seront superposables.

Co/'o//a!e II. Si l'on décompose   un  polyèdre   P en  py-

ramides t i l i i aient toutes sommet coin-

L!VHE   VI. 20g

PROPOSITION XXV.

THEOREME.

/)~M~' ~<   symétriques   sont C~M«~/C~~f.

En effet,   deux  polyèdres   symétriques pouvant   se   décom-

 poser    en un même   nombre   de tétraèdres symétriques,   il

suffit de  prouver    que   deux tétraèdres symétriques   sont

équivalents

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équivalents.

Soit donc SABC un é èd et construisons son

210   GËOMETMtE.

 posés;   nous   laissons au   tecteu.)' le soin d'en chet'chfrtes

démonstrations.

·

DE LA   SIMILITUDE.

 Nous appellerons   polyèdres   semblables,   ceux qui   sont t

compris   sous un   même nombre de faces semblables chacune

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compris

à chacune,   et dont les angles   solides homologues   sont

égaux.   (On  entend

par    angles  solides

homologues  ceux

qui   sont formés  par    les faces semblables.)

Les droites homologues   de   deux  polyèdres   semblables

sont celles qui   joignent   les sommets homologues.

PROPOSITION   XXVI.

THEOREME.

6g -it~ Si /'0~ divise   <a/M M/ï /?!C/?!e /'0 007'/ <!M 'P (9/ f h

LtVJtEVf.   21 I

Scolie.   On  peut   remarquer    que   deux tétraèdres sembla-

 bles   ont toutes tours   arètes homologues proportionnelles.

Réciproquementdeux   tétraèdres qui ont   leurs arêtes  pro-

 portionnelles   et   semblab)ement  placées,   sont semblables;

car de la  proportionnalité   des   côtés on conclut immédiate-ment la similitude des faces   et les faces   étant   semblables

et   semblablement disposées,   les angles   solides homologuessont égaux,   comme ayant   leurs angles plans égaux   chacun

à chac n t bl bl t

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à chacun   et semblablement  placés.

PROPOSITION XXVII.

THEOREME.

Deux   /c~a;g~ SABC,   TDEF qui   ont un«/?~g   ~c-

<<? égal compris   entre <r/eu~c /Mcej'   ~7!M&/<?~ et ~c/?!-

~/<-<e/<?/!<  placées,   sont   semblables.

Supposons   l'angle   dièdre SB égal   au dièdre TE;   lefi, 3

triangle   SAB semblable à TDE,   et   SBC semblable à TEF.

L lid S t T t

2t2   GKOMËTR)E.

PROPOSITION XXVIII.

THÉORÈME.

DcM.X'i'<?/?!~&/g.f~<?M~/Z/   ~<? r/eCÛ//i!<ses   en un   /Mei7!e   nombre de <e/7Y~   .yc/M~A~/ey~   et

~e/7!6/M~/g/7~  placés.

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Décomposons   en triangles   les   faces   du  polyèdre

SEFGDABC   non   adjacentes   au   sommet S   ces trianglesseront les bases de tétraèdres qui   auront  pour    sommet

LIVRKVf.   ~)3

 blables comme ayant   un   dièdre égal compils   sous deux

faces semblables et   sembtabiement   disposées.

Si   nous  passons   aux tétraèdres SDCF,   ~e/,   nous voyons

que   les triangles   SDC, sdc,   sont semblables   comme faces

homologues   de   tétraèdres   semblables   de   même FDC est

semblable à/</e,   à cause de   la   similitude des  polygones

FEDC~f~e.   D'ailleurs les dièdres FDCA   /~c<   sont égaux

 par    hypothèse,   et les dièdres SDCA, ~ea,   sont égaux,   à

cause de   la similitude des tétraèdres   SDCA, .~c<t;   donc

diffé d

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les   dièdres FDCS,~M,   sont égaux   comme différences de

dièdres égaux;   donc enfin   les   tétraèdres SDCF,   .~c/,

sont   semblables,   et ainsi de suite.

~w~~Mf    I.   Il   faut remarquer que   la décomposition

 précédente   peut   s'effectuer    en  partant   de deux sommets

homotogues   quelconques.

~e~a/oHe   II. On   conclut encore du   théorème qui   vient

d'êtredémontré,   que,

  dans deux polyèdres   semblables,

deux   droites A, a,   qui   joignent   des sommets homologues,

sont  proportionnelles   à deux arêtes homologues,   B,   b,   des

deux l èd

GEOMET1UE.2)~

PROPOSITION   XXIX.

THEOREME.

/~c«~/)o~e<r/e~   composés   <M~ /?xc/?!e /ï~<? f/c /<

 j(/Me<<?~ j'e/~Z'/<'<Z'/<?~'et ~/yz~e/7M/?,< ~o~e.i',   <?/ les

/~<ccj'   ~/i'a~ 6'~<i!CM/~e <ï c/«<CM/ïe~   et les <:<J'O/M/C~' ~0~0/C'~< f~HM~   et /~<'< conséquent   sont

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q

J'M'<

HVREVt.   2t5

 btablement disposés;   et il en est de même des autres faces

 prises   deux à deux.

2? On voit   encore que   l'angle   dièdre SA,   somme des

dièdres   CSAD CSAB,   est égal   au dièdre   sa,   somme   des

dièdres c.M~,   e~a~,   respectivement égaux   aux  premiers;   et

qu'en   général deux   angles   dièdres homologues   des   deux

 polyèdres   sont égaux   comme étant les   sommes d'angles

dièdres homologues   de tétraèdres semblables.

Il en résulte que   deux angles   solides homologues A  et a

t il t l f h à h

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sont égaux,   car    ils   ont   leurs   faces égales   chacune à cha-

cune,   semblablement disposées   et également   jnclinées.

Scolie. La démonstration qui   vient d'être exposée   justifie

la dénnition qui   a été donnée des  polyèdres semblables;

car on  peut toujours   former des  polyèdres   composés   d'un

même nombre de tétraèdres semblables et   semblablement

placés.

G~OMËTliiK.<6

Ce   second  pofyèdre pourra   ensuite être  placé   dans une

 position   quelconque par rapport   au  premier.

PROPOSITION XXX.

THEOREME.

~M.'r ~/M~<cj'   ~e/?~/iX~~ ~o/~   e/e   c~   c~y'c

/C~' 6'M~'CJ' /CM/   <7/Y~<°J' ~Û/O~M<?J'.

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Puisque   les   tétraèdres sont   semblables,   on  peut porter le  plus petit   sur    le  plus   grand   de manière qu'ils   aient

l l b t

HVHHVi. 217

so

u)',   ABC   X   est la mesut'f du tétraèdre SABC   et

H&c   X   0est tu   mesure du tétraèdre ~'a&c, donc,   etc.

tf 

PROPOSITION   XXXI.

THÉORÈME.

/)eM~c~o~   semblables sont comme les cubes <e

/<?«/ arêtes

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/<?«/ arêtes homologues.

On sait que   deux  polyèdres   semblables sont ([econtpo-

sables en un même   nombre de tétraèdres semblables.

SoientT, T',   T' les   tétraèdres qui   forment le  polyèdre

P; t, <   les tétraèdres qui   composent p.

Soient   encore, A, A', A",   des arêtes des tétraèdres

T,   T',   T"   a,   ~') a"   leurs homologues   dans   les tétraè-

drest', <

  on   aura

T <A'

T'A"

2)8 GEOMETRtE.

`LIVRE   VII.

LA SPHÈRE.

DÉFINITIONS.

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I. La sphère   est un solide terminé  par    une surface courbe,dont   tous   les  points   sont également   distants d'un  point   in-

térieur  qu'on   appelle   cc/e.

On  peut   imaginer    que   la sphère   est  produite par    la   ré-

volution du demi-cercle DAE   autour    du   diamètre   DE: car  

la surface décrite dans ce mouvement  par    la courbe DAE

aura   tous ses  points   à distances égaies   du   centre   C.

II. Le rayon de   la sphère   est une ligne   droite menée du

centre à un  point   de la surface;   le   diamètre ou axe est une

HVUEVit 2tf)

dont   le   centre   est C. Du  point   C menez la  perpendiculaire

CO sur     le  plan   AMB,   et   différentes lignes   CM, CM,   à dif-

férents  points   de'la courbe   AMB qui   terminé   la section.

Les obliques   CM, CM,   CB,   sont égales,   puisqu'elles   sont

des rayons   de la sphère   elles   sont   donc également   éloi-

gnées   de la  perpendiculaire   CO;   donc toutes les lignes

OM, ON, OB,   sont égales;   donc   la   section AMB est un

cercle dont le  point   0 est   le   centre.

Co/'o/e   I. Si la section  passe   par    le   centre de la

hè son sera le de la hè donc tous

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sphère,   son rayon   sera le rayon   de la sphère;   donc tous

les grands   cercles sont égaux   entre eux.

II. Deux grands   cercles   se coupent   toujours   en deux

 parties égales;   car leur intersection commune,   passant

 par    le centre,   est un diamètre.

III. Tout grand   cercle   divise   la sphère   et sa surface en

deux  parties égales;   car  si,   après   avoir  séparé   les deux hé-

misphères,  on les

applique  sur la   base commune en tour-

nant leur convexité du même côté,   les deux surfaces coïn-

cideront l'une   avec l'autre,   sans quoi   il y   aurait des  pointsdu centre les uns les autres

220   G~OMJ':T1UK.-

VIL   la  position   d'un  petit   cercle sur la   surface   de   la

sphère   serait   déterminée  par    trois  points   de sa circonfé-

rence.

PROPOSITION   Il.

THEOREME.

Tout  plan   /?e/cM/<M'   M   /'e.'c<e//?~c ~M/t /w~t

lig-

est ~<?/!<   <'< la sphère.Soit FAG un à l' t é ité d

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lig Soit   FAG un  plan   perpendiculaire   à l'extrémité du rayon

OA;   si   l'on

 prend  un

 point   quelconque  M sur ce

 plan,  et

qu'on   joigne   OM et AM,   l'angle   OAM sera droit,   et ainsi

la   distance   OM sera  plus   grande que   OA. Le  point   M   est

donc hors de   la sphère;   et,   comme il   en   est de   même de

tout   autre  point   du  plan   FAG, il   s'ensuit que   ce  plan   n'a

que   le seul  point   A commun   avec la surface de   la sphère;~def.   3.

donc   il   est tangent   à   cette   surface*.

Réciproquement,   tout  plan   tangent   FAG   est  perpendi-culaire sur     le rayon   OA qui   va   au  point   de   contact.

C i

UVRE   VU.   22f 

menons   un  plan quelconque.   Ce  plan coupe   les   deux

sphères   suivant deux grands   cerctes qui   se   rencontrent

aux  points   A et A' symétriques   par rapport   à la ligne   OC.

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Si,   maintenant,   nous faisons tourner     les deux demi-

cercles DAE,   GAH,   autour de OC,   ces deux demi-cercles

engendreront   les   surfaces, des deux   sphères,   et le  point   A

décrira leur   ligne   d'intersection. D'ailleurs,   dans ce mou-

vement,   la   droite AI ne changera   pas   de grandeur    et sera

constamment

 perpendiculaire

  à OC;   donc   l'intersection   des

deux sphères   est une circonférence dont le centre   est en   ï,

dont le rayon   est AI,   et dont le  plan   est  perpendiculaireà OC.

222   CEOMETf!)E.

If.   Un triangle sphérique   est   une  portion   de   la surface

de la sphère   .comprise   entre trois arcs de grands   cercles.

Ces arcs,   qui s'appellent   les côtés des triangles,   sont tou-

 jours   supposés   moindres qu'une   demi-circonférence,   les

angles  formés

 par   ces arcs de cercles sont les

angles  du

triangle.

III. Un triangle sphérique   est rectangle,   Isocèle,   équi-

latéral,   dans   les   mêmes cas qu'un triangle rectiligne.

IV. Un  polygone sphérique   est une  portion   de la sur-

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face sphérique comprise   entre  plusieurs   arcs de grands

cercles. Nous ne considérerons que   des  polygones sphériques

convexes,   c'est-à-dire tels que   le  plan   de chaque   côté   laisse

tout le reste du  polygone   d'un   même côté de   sa direction.

PROPOSITION   IV.

THEOREME.

Dans tout ~/M!/?~7e   ~~e/Mf    ABC   un   C~C quel-

UVRËVH.   223

Soit ABC   un triangle sphérique quelconque; prolongez f!g.224.

les côtés AB, AC,   jusqu'à   ce qu'ils   se rencontrent de nou-

veau   en   D.   Les arcs ABD, ACD,   seront   des   demi-circonfé-

rences,   puisque   deux grands   cercles   se coupent   toujours

en   deux parties égaies*;

  mais dans letriangle

  BCD on a

lecôtéBC<BD-t-CD*;ajoutantdepartet   d'autre AB+AC,   4.

on   aura AB+AC+BC<ABD+ACD, c'est-à-dire,   plus

 petit qu'une   circonférence.

Remarque.   Pour qu'on   puisse   construire   un triangle   sphë-

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rique   avec trois côtés   donnés, U faut et H suffit que la   somme

des trois côtés   soit  plus petite qu'une   circonférence,   et

que   lé  plus grand   côté soit moindre que   la somme   des

deux   autres.   Car ce   sont   les   conditions nécessaires et suf-

fisantes  pour qu'on puisse   construire un angle   solide   avec

trois faces qui   auraient  pour    mesures les trois côtés   donnés.

Et si   l'on  plaçait   le   sommet   de   cet angle   solide au   centre de

la sphère,   les faces intercepteraient   le triangle   demandé.

PROPOSITION VI.

22/[  GËOMETR]E.

DEFINITIONS.

I. Le  pôle   d'un cercle de la sphère   est   l'extrémité du   dia-

mètre  perpendiculaire   au  plan   de ce cercle.

II. Tout cercle de la sphère   a deux  pôles.III. Tous les cercles dont les  plans   sont  parallèles   ont   les

mêmes  pôles.

PROPOSITION VII.

THEOREME

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THEOREME.

(ig.9.20.

?OH~ /0~~   de la C<CO/Z/6'Ce   FNG ~K/~   cercle

</C   la sphère   sont également   <j-7?~ ~M/~d/g   D </C ce

cercle.

En effet,   si on mène du   centre 0 de la circonférence

FNG,   les rayons   OF, ON,   OG,   et qu'on   tire les   droites

DF,   DN, DG,   les triangles   rectangles   DOF, DON,   DOG.seront égaux   car ils   ont   le côté DO commun,   et les lignes

OF, ON,   OG sont égales   comme rayons   d'un   même cercle

<   HVREVtI.   2~5

 position   qui permette   d'incliner les  pointes   l'une   sur    1 autre

sons   un angle   quelconque.

Il est   évident que   si   ou  place   une   des  pointes   de   ce com-   Hg.Mo.

 pas   en D,   et   l'autre   en F,   et que   l'on   fasse   tourner ce   com-

 pas   autour du  point   D,   l'extrémité   F décrira   le cercle   FNG.

Si   l'on   voulait   du  point   D,   comme  pôle,   décrire un

grand   cercle AMB, il   faudrait que la   distance des   deux

 pointes   du compas   fut égale   à la   corde   d'un quadrant;   et

 pour    avoir cette   distance,   il   faudrait connaître   le rayon   de

la hè

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la sphère.

PROPOSITION VIII.

PROBLEME.

s   l~a/?<   </0/?/<C<?une ~D/<<)~   /<~M~ son /0/i!.

226   GËOMKTRU:.

C'B'  perpendiculaire   sur  A'C,   la droite A'B',   égate   à AB,

sera   le diamètre de la sphère.

PROPOSITION IX.

PROBLEME.

7V'<-i!C<?/'sur    une ~~C/'e   un ~7YÏ/M/Ce/'C/C/M!

<M~~Ac~B.

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Des  points   A et   B comme  pôles,   avec un intervalle égalà la   corde du quadrant,   d écrivons deux grands   cercles

qui se t en P; le i t P sera le ôl de l'arc de

UVRKYf).  N2~

Du  point A   comme  pôle,   avec un IntervaHe-égat   à un

quadrant,   décrivez   un grand cercie   qui coupe   en S te   cercle

CMD.   Puis du  point   S comme  pôle,   avec 1'intervaHe SA,

décrivez   le grand   céi'cie AM-, qui sera   perpendicutaire sur  

CMD*   '7.

PROPOSITION   XI.

PROBLEME.

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Y~/ccr    sur une   sphère  un

  petit  cercle

 passant   par trois  points   A, B, C.

~8   CEOM~THH;.

avec   la circonférence   enfin  joignez   ap, <?/ <?/   sera le

triangle   demandé,   et   le   côté ap   sera égat   à AP.

Pour, déterminer    le  pôle   P du cercle ABC   il suffira,   des

 points   A, B, C comme  pôles,   avec   un   intervalle égal   a   de

décrire   des   cercles qui   se couperont   au  point   cherché.

Connaissant   le  pôle,   la construction s'achèvera   sans cliffi-

cuité.

PROPOSITION XII.

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THEOREME.

Z<?/~M   COM/'<   chemin   du point   A au point   B .i'M/' /f~

.<W/a<7C'~   la .M)/C,   est /'0;C de grand   cercle,   /7~

<C <7«'M/~   <7!< circonférence, qui   ces </CM.'<

 points. Nous   fonderons la   démonstration   de ce théorème sur  

les deux lemmes suivants.

LiVRE vu.229

En effet,   décrivons du  point   A comme  pôle,   et avec

l'intervalle AC un cercle qui coupera nécessairement   l'arc

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AC,   un cercle qui coupera   nécessairement

AB entre A etB,

  et soit AMB laligne

  la plus

  courte entre

A et B;   cette ligne   rencontrera   le   cercle   CI. en un  point   M,

et la ligne   AM sera le  plus   court chemin de A en   M;   car 

s'il existait une ligne plus   courte entre   ces deux  points,

AMB ne serait  pas   le  plus   court chemin   de A en B,   ce

qui   est   contre l'hypothèse.   D'ailleurs,   d'après   le   temme

 précédent,   le  plus   court   chemin de   A en M est le même

que   de A en C; donc   le  plus   court chemin de   A en   C est

moindre que   de A   en B.

G~OM~TRtE   Lz:a3o

donc  puisque   le  point   C appartient   à la ligne   la  plus   courte

de A en B,   il faudrait que   la distance   de C   en   B   fût moindre

que   de D en B,   conséquence   absurde,   d'après   letemmelî,

 puisque   l'arc BC   est  plus grand   que   B D. Donc   aucun

 point   de la  plus   courte distance   entre A   et B ne  peut   être

hors   de l'arc AB,   donc   l'arc AB   est lui-même   la ligne   la

 plus   courte qui   a   les mêmes extrémités.

.~e/H~M.   Dans la démonstration  précédente,   on sup-

 pose   chacun   des. deux arcs   AC,   BC,   moindre que   A?   et il

est   évident qu'on   ne  peut   faire   une   autre hypothèse,   car si

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q p yp ,

on avait   AC   >.AB,   la

i.igùe

  la  plus   courte   de A en B serait

moindre que   de, A en C,!e point   C ne  pourrait   donc  pas

appartenir    à   la  première, ligne.

.PROPOSITION   XIII.

THEOREME.

6g.   M6. Z~ë   BAC ~M~0/~   entre   <?M. ~M.-C   arcs ~<? ~7M/!</)'

cercles AB AC /?!c <wc /'f//M 7 FAG / /? / /'

HVRMVit. a3t

se comparer    entre   eux  par    les   arcs de grands   cercles   dé-

crits de l eurs sommets comme  pôles   et compris   entre   leurs

côtes ainsi il est   facile de faire   un angle égal   à   un angle

donné.

Scolie.   Les angles opposés   au sommet,   tels que   ACO   et 6g.   ~38,

BCN,   sont égaux;   car l 'un   ou l'autre est   toujours   l'angle

forme  par    les deux  plans   ABC,   OCN.

On   voit. aussi que   dans la rencontre de deux arcs   ACB,

OCN,   les deux angles   adjacents   ACO,   OCB,pris   ensemble,

valent toujours   deux angles   droits.

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DEFINITIONS.

Un triangle sphérique   ABC étant donné,   si des  points   Sg.a~

A, B,   C   comme  pôles,   on   décrit   les arcs de grands   cercles

EF, FD, DE,   ces   arcs forment   un triangle   DEF,   qui   est ap-

 pelé   le triangle jo~a~'e   de   ABC.Le sommet homologue   du  point   A   est déterminé  par    la

rencontre des ares décrits des  points   B et C comme  pôles

CEOMETRtJ'232

que   D est le  pôle   de l'arc BC,   et F celui de l'arc   AB;   donc

ABC est le triangle polaire   de   DEF.

PROPOSITION XV.

THEOREME.

Eg.at7.   Étant <~b/?~ej' ~?«.t' triangles-   polaires   ABC, DEF,

chaque   angle   de /'M/! cle ces triangles   aura pour    me-

 j'«/~ une a~/?!e/ce'/z/eg,   //?o/ le c~~c o~c~~<

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l'autre

~Mf/~7c.Soient  prolongés,   s'il est nécessaire,   les côtés AB,   AC,

 jusqu'à   la   rencontre de EF en G et H;   puisque   le  point   A

est le  pô!e   de   l'arc   GH,   l'angle   A aura  pour    mesure t'arc

GH. Mais   l'arc EH est un quadrant   ainsi que   GF,   puisque

E est le  pôie   de AH,   et F le  pôle   de AG;   donc   EH+GF

vaut une   demi-circonférence. Or     EH-t-GF   est la   mêmechose que   EF-t-GH;   donc l'arc GH qui   mesure l'angle   A

estégat   à une demi-circonférence moins le   côté   EF,   de

LIVRE   VU.   233

que   dans   ces deux angles   trièdres,   les dièdres de l 'un   sont

les suppléments   des   faces de   l'autre,   et réciproquement;donc   ces angles   trièdres   sont supplémentaires.

DÉFINITIONS.

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Soit   ABCD   un  polygone   sphérique;   menons du centre

des rayons   aux   sommets   de ce  polygone,   et  prolongeons-les ce d l

a3~   GEOMETRIE.

PROPOSITION   XVI.

THEOREME.

Deu.x triangles   situés sur la même sphère   ~M sur 

des sphères   égales,   ~'e'~<&o~!M.~   dans toutes leurs  par-

ties,   lorsqu'ils   ont unangle égal   CO/?M)/'M   entre   C~

~<M~  chacun   à   C/!aCM~.

6g.~3o.   Soit le côté   AB==EF,   le côteAC==EG,   et l'angle BAC

==BEG,   le triangle   EFG  pourra   être  placé   sur le tnangte

ABC,   de la même manière qu'on superpose   deux triangles

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ABC, qu on superpose triangles

rectilignes qui   ont un angle   égal compris   entre côtes égaux.Donc   toutes les  parties   du triangle   EFG seront égales   à

celles   du triangle   ABC,   c'est-à-dire qu'outre   les trois  par-

ties qui   sont supposées égales,   on aura le côté   BC-FG,

l'angle   ABC=EFG,   et l'angle   ACB=EGF.

Si   les   côtés égaux   des deux triangles   étaient inverse-

ment disposés par rapport   aux   deux angles   égaux,   on su-

 perposerait   EFG sur !e symétrique   de ABC,   et on serait

conduit   à   la même conclusion.

HVREYtt.   a35

~c~ ~/<e;   <~a!/<?~~  sont c~M~MM.   entre eux,   ils

~< aussi. C~M/a/e~,   et les angles <M~:   seront

O~C~e.   aux C~/e~ ~'CM.

Joignons   le centre   de la sphère   aux sommets des   deux

triangles;   nous   formerons   ainsi deux angles   trièdres dont

les angles   plans ayant pour     mesures   les côtes des   trian-

gles   sphériques,   sont respectivement   égaux;   mais on a

démontré que   dans ce cas   les angles   dièdres opposés   aux

faces égaies   sont égaux   donc dans   les   deux triangles   sphé-

riques   lés angles   opposés   aux côtés égaux   sont égaux.

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PROPOSITION   XIX.

THEOREME.

~a'/M'   <OMf  ~M/!g~ ~Ae/Y<yM6   ~occ/e   les a'e~'   o~-

~o~<   ccM.r c~/M <~MM.r    .yo/ï~ <~<xK~

Soit   le côté

AD==AC   je

  dis

qu'on

  aura

l'angle  C==B.

car si du sommet A   an  point   D,   milieu de la  base,   on

mène   l'arc AD,   les deux triangles   ABD, ADC,   auront   les

t i ôté h à AD

GJiOMjh'Rtj!236

Soit l'angle   B==C,   je   dis qu'on   aura AC-AB car si

le côté AB n'est  pas égal   à AC,   soit AB le  plus grand   des

deux,   prenez   BO==AC,   et  joignez   OC. Les deux côtés

BO,   BC,   sont égaux   aux deux AC, BC;   l'angle compris par  

les  premiers, OBC, estégalà l'angle compris par les seconds,

ACB. Donc les deux triangles   BOC, ACB,   ont   les autres

*i<i.  parties égaies*,   et on a l'angle   OCB==ABC mais l'angle

ABC,   par hypothèse,   =ACB;   donc on   aurait OCB=

ACB,   ce qui   est impossible;   donc on ne  peut supposer 

AB différent de AC;   donc les côtés AB,   AC,   opposés   aux

B t t

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angles égaux   B et   C,   sont égaux.

PROPOSITION   XXI.

THEOREME.

ftg.232.   /A<   M/<<<<' ~/tC'/7~MC   ABC,   J/«~/C   A ~'<

~7M7M/   que   ~e B~   le CO~ BC <W~C   ''< /'<:<7e   A

J'M ~M~   grand   que   le   C~~C AC 0/C   /'<   B

/' MC/ ?/ le c~~e BC ' MJ' / / CA

HVRiEV)). a3~.< f~M.~ ««.f    <&<.r c~   DE, DF,   ~< triangle   DE F

tracé   sur    une  jyj/tC/ ~'<g   .K ~M /Me/77C temps   /'<'<

~7e   A   est  plus   g7YMf/   que   /7e   D,   je   dis <yM6le troi-

.M~/Me   6Y. BC </M~C/mc/'   triangle   ~C/'a~A~   ~<]!/?.~yM<?

le ~o/.y/c/?!c EF   du   second.La démonstration   est absotument semblable   à celle <)e

la  prop.   xi,   liv. r.

PROPOSITION XXIII.

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THEOREME.

Si   f~M/C ~/V'<y?~~   <<i!C<~ sur la   /M~C ~<?   CM .fM/

<y .y~.<°r<?~   égales   sont c<yM/   e/c CM.t.   /i   se-

/'0~ aussi équilatéraux.

Soient   A   et B les deux triangles   donnés,   P et Q   leurs

triangles polaires. Puisque   les angles   sont égaux   dans les

triangles   A et B, les   côtés seront égaux   dans les  polaires   P

et Q*   mais de ce que   les triangles   P et Q   sont .équilaté-   *;s

238   GEOMET1UE.être égaux.   Il n'est donc  pas surprenant que l'égalité   des

angles   entraîne l'égalité   des cotés.

Il en serait   autrement   si les triangles   étaient tracés sur  

des sphères inégales;   alors les angles   étant égaux,   les

triangles   seraient   semblables,   et les côtés homologues se-

raient   entre eux comme   les rayons des sphères.

PROPOSITION XXIV.

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THEOREME.

t La ~ow./?~   des <ï/~7e.y   f/e   tout /M/c ~Aey/~Mc

est ~o~/r<? que   <   gv<7/~ que   deux   droits.

2° Le  plus petit a/e   <ï~/?!e/ï~   de <~CM.'c droits e.ti!

 plus   grand   que   la ~0/?!/?ïe   des </<?H/C ~M~e~

i" En effet,   la mesure   de chaque   angie.d'un triangle

sphënque   est égale   à la demi-ciiconférencc,   tnotns ]e côté

r opposé du triangle polaire*   Donc la somme   destrois angles

HVREVU. 23()dans la surface de la sphère;   c'est ce que   l'on voit  par    la

6g.   236,   en supposant   l'arc MN égal   à   un quadrant.

a"   Soient A, B,   C les angles   du triangle,   et A le  plus

 petit;   i8o°–A, ï8o"–B,   ï8o°–C   seront les côtés du

triangle polaire;   or on a

i8o–A<i8o–B+ï8o–C,

d'où ajoutant   de  part   et d'autre A-t-B-~C,   et retran-

chant   180,   on'déduit

B+C<i8o°+À

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B+C<i8o +À.

Avec trois angles   A, B,   C qui   satisfont aux   conditions

énoncées   dans   ce théorème,   on  peùt   former    un triangle

sphériquë,   car    ce sont les conditions nécessaires et suffi-

santes  pour    qu'on puisse   construire un angle   trièdre avec

les trois angles   dièdres A, B, Ç.

Scolie. Nous   avons supposé   dans tout   ce qui précède,

que   les triangles sphériques   ont leurs côtés toujours   plus

 petits   que   la   demi-circonférence;   nous   observerons cepen-

G~OM~TtUr'.240et les   cotés   du tr!:)ng)e   de même nom qui   est le   reste d<* la

demi-sphère.

DEFfNITJONS.

I. On appelle   fuseau   la  portion   de la   surface   de la sphère

comprise   entre deux demi-grands   cercles qui   se   terminent

à un   diamètre   commun.

II. L'onglet sphérique   est la  partie   du volume de la

sphère comprise   entre les mêmes demi-grands   cercles,   et

à le fuseau sert de base

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à laquelle   le   fuseau sert de   base.

III.   La  pyramide   sphérique   est la  partie   du solide de la

sphère comprise   entre   les  plans   d'un angle   solide,   dont le

sommet est au centre;   la base de la  pyramide   est le  poly-

gone   spherique   intercepté   par    les mêmes  plans..

Lorsque   deux  polygones   sphériques   coïncident,   les  py-

ramides   dont ils sont les bases coïncident également.IV. Nous appellerons   pyramides   sphériques symétriques

celles qui   ont  pour    bases des  polygones symétriques.

LtVHE   VU.

2~t

AMBN;   le rapport   de   ce fuseau   à   la   surface   de la'sphèresera donc   aussi il   sera   donc   le même que   celui de l'arc

MN à !a c irconférence MNPQ.Si   l'arc   MN n'est  pas   commensurable avec la circonfé-

rence,   on  prouvera,   par le   raisonnement   connu,   que le

fuseau est toujours   à la sphère   comme l'arc MN est à lacirconférence.

Af~M/e~H'~M~eaH.   Soient F,   F~ deux   fuseaux dont   les

angles   sont   A et   A',   on a,   d'après   le   théorème   ci-dessus1

F sph.   A 4~,

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p ,

et   F sph.   A' 4~,d'où   F F'   A   A~. (i)

Si   donc on   veut mesurer un   fuseau en   )e comparant   à

un   autre fuseau  pris pour    unité,   on voit,   par    la  proportion

ci-dessus,   qu'il   suffit de   chercher    le rapport   des angles   de

ces  fuseaux.

Supposons   qu'on prenne pour    unité de fuseau F',   celui

dont l'angle   est droit,   la  proportion (i)   devient

GEOMETRO!>aa4?

Donc,   le rapport   d'un fuseau   au triangle   trirectangle   est

égal   au rapport   du   double   de son angle à un   droit;   ou  bien,

en d'autres termes,   un   fuseau a  pour    mesure )e   double   de

son angle.

~co~e.   On verrait auss~   qu'un   onglet   est   au volume de la

sphère   comme   son angle   esta   droits;   et qu'un   ongtet   a

 pour    mesure son angle,   en  prenant   pour    unité   de   volume

l'onglet'droit,   et  pour unité d'angle,   l'angle   droit; ou   bien

le double/de   son angle,   en  prenant pour    unité   de volume

la  pyramide   trirectangle,   qui   est   la   moitié de l'onglet   droit,

et pour unité d'angle l'angle   droit:   C

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e  pour    unité d'angle, l'angle d o :

PROPOSITION   XXVI.

= 1)¡JTHEOREME.

t.g.217.

Deur 

<M/~<?.y sphériques'   symétriques   .yo~M:<°~.yMr/Mc<°.

SoientABÇ,'DEF   deux triangles symétriques,c'est-a-dirc

nyRE   yn   ~3

ACB,   opposés   aux côtés égaux   D E, AB,   étant égaux,   si   on

en   retranche   les ang)es   DFQ,   ACP,   égaux par     construc

tion,   it restera 1 angle   QFE égal  à PCB. D'ailleurs   les   côtés

QF, FË, sont   égaux   aux côtes PC, CE   donc lès deux trian-

gles   FQË.   CPB,   sont égaux dans   toutes leurs  parties   donc'¡& .l~   .JI. ¿'

!ecoté'(~~PB,ran~eFQE=~   sJ ,1'fJl.H..J-c,   JJ¡.I H h.t   tSi 'on observe   maintenant que les triangle's   D FQ, ACP,

oui   ontJes côtés égauxdiacun.à   chacun,   sont en même-tff~ ..s':t:7q    -t:3;< .ji;temps   isoce)es,tQn   verra quits   peuvent s appliquer    tun sur  

If::f.o.J" (1.)\1.ciu   ils J' .1. quer     un sur  

l'autre donc Us sonf~saux~ donc la surface DQF=~APC.:fl'~r~h').;   t/ijt.tt'   <tP<0.f    ]. f;' .f.   .i!Par une raison semblable,   la surface FQE=CPB,   et   )a

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surface   DQE=:APB;   donc on a DQF+FQE-DQE==APC+CPB–APB, ou DTÈ=ABC; donc   les   deux trian-

gles symétriques   ABC, DEF,   sont égaux   en surface.

~co//c 1. Les  pôles   P et Q   pourraient   être   situés au dedans

des .tnangies   ABC DEF; ajprs   faudrait   ajouter    les trois)~I.t   ,j,.   · ~),)   '1J11,I..triangles   DQF, FQE, DQE,   pour    en composer    !e triang)e-°,   ;),~   't:J~J.i~   v

DEF,   et  pareillement   il faudrait ajouter    les trois tnangies

APC, CPB, APB,   pouren.compos'erIetria~g)e.ABC; d'ai!-

leurs ~a (lëmohstration et la conclusion seraient toujours

GEOMETRE.~4

d'autre OB,   on aura BN=:AO.   Par une raison   semblable,

on   a DN==CO, et BD= AC;   donc   les   deux triangles

AOC, BDN,   ont les trois côtés égaux;   d'ailleurs leur   posi-tion est telle qu'ils   sont symétriques   l'un   de l'autre;   donc

ils sont égaux   en surface*,   etlasomme des triangles   AOC,

BOD,   est équivalente   au fuseau OBNDO dont l'angle   est

BOD.

Scolie.   Il   est clair aussi que   les deux  pyramides   sphé-

riques   qui   ont  pour    bases les triangles   AOC,   BOD,   prises

ensemble,   équivalent   à l'onglet sphérique   dont   l'angle   est

BOD

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BOD.

PROPOSITION   XXVIII.

THEOREME.

Cg.239.

La surface   <~M/~ ~M/e sphérique quelconque a

 pour    mesure   l'excès   de   la   somme de ses trois <X/!g7~'JM/'   deux angles   droits.

Soit   ABC le triangle proposé; prolongez   ses côtés jus-

LIVRE   VII. 245

unité de   surface   et l'angle   droit  pour    unité d'angte   le

fuseau a  pour    mesure   le double   de   son angle,   et que   ta

demi-sphère,   qui   peut   être considérée comme un fuseau

dont   l'angle   est   2 droits,   a  pour    mesure   droits   donc

on   a

Scolie I. Si les angles   du triangle   sont donnés  par    les

nombres   de degrés   des   arcs qui   leur    servent de mesures,on retranchera 180°   de   leur    somme,   et on cherchera   le

de la différence à

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rapport  de la différence à

00°.~Y~'ea~oK.   Soient A= yo°   ïo',   B == 60" 20';   C==8o°;

en   retranchant   180°   de   la somme   de ces arcs,   on   trouve

 pour    différence   30°   30';   et  pour    obtenir le rapport   de

30° 3o' à 90°,   il faut   réduire ces deux nombres de degrésen   minutes,   et diviser le  premier    nombre  par    le   second;

on trouve ainsi que le triangle proposé   est les ~§ ou   te   -1du triangle   trirectangle.

Scolie   II. On   démontrerait semblablement qu'une pyra-

a~  GKÔAl~

 partagé   en   autant dé triangles   moins deux qu~!   ade''côi:ësj

Mais la   surface   de chaque   triângtë   a  bbur    'mesùrêia

somme de ses angtes   moins deux ahglès   droits,   et i l ës~

clair  que   la somme de t'duS tes angles destriangtes   ès~

égale   à la somme des angles   du  polygone   donc lu surface

du  polygone.   a pour    mesure la   somme   de ses ,ang)es   dimi-

nuée d'autant de fois deux angles   droits qu'il   a de côtés

moins   deux..

Scolie. Soit s la somme   des.   ang)es   d'un  polygone   sphé-

rique,. /z le   nombre   de   ses   côtés;   l'angle   droit étant sup-

la surface du aura mesure

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 posé   l'unité,  la surface du

 polygone  aura

 pour   mesure

~–2(/t–a)ou~–2M+4.

PROPOSITION XXX:

THÉOR~1FIE.

Soit S lè nombre   des' angles   solides <a/o~'e~e,   H /e ~om~c

de ses faces,   A le nombre   de   ses a'e~c   <~ <yM'o/? ?;<<!   tois-

LIVRE   VU.

247

tant de   fois- qu'it   y   a d'anges   solides;   et)":   est donc cgate   à   ~S.

Ensuite le Ububte du   nombre des côtes   AB, BC,   CD, etc.,   est égat-

au quadruple   du nombre des arêtes bu   == ~À,   puisque   la,   même

arête   sert de côté à deux faces donc on aura 8   =- ~S–4~*t'4~H

ou   en  prënattt   lé quart   de chaque membre,   a = S–A+H;dbnë

S+H=A.+9.S+H-   A+2. `.,Iiime   ià!Corollaire.   H suit de là que la   ~omme ~M ~g'/e~   qui

,/of/MM~   les angles   solides   dut /o/y<K/e   est égale   <! autant de   fois

quatre   angles   droits ~M't7~'   a ~'M/!ifM f& S   2,   S étant le   nom-

 bre des angles   ~oMe.? f/M   polyèdre.

Car,   si   on considère une face dont le nombre   de côtes   est.n,   la

somme des angles   de   cette face sera 2~– 4 angles   droits. Mais

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angles   2     4 angles

la   somme   de   tous les 2n,   ou le double du   nombre des côtes de

toutes   les   faces,   == /iA,   et  pris   autant de f ois qu'il y   a de faces

= 4H;   donc la somme des angles   de   toutes les faces =:   ~A–4H

Or,   par te théorème qu'on vient de démontrer, on a À–H==S;–2,

et par    conséquent   4A–~H ==   4 (S–2). Donc   là .!om//ië angles

 plans,   etc.

Ce thëoi-ëmë, qu'Ëuter    a démontre   le  premier    dans   les Mé-

moires de Petersbourg,   année t~SS,   offre   ptusieurs   conséquences

qui   méritent U'cti'c déve!op'pées

G~UM~TUtE.

Ainsi   dans   tout   potycdre   on a toujours   A~>~H,etS~>2-r-~H,

ou   il faut observer  que   le signe   ~>   n'exclut  pas   )'ég<i)ité,   attendu

qu'on pourrait   avoir    M:=~o.

Le nombre   de tous les angles   plans   du  potyedre   est   a A,   celui

des angles   solides   est   S,   de sorte que   le   nombre moyen   des an-

zA

gles   plans qui   forment chaque angle   solide est

Ce nombre   ne  peut   être moindre que 3, puisqu'il   faut au u'olus

trois angles   plans pour     former un angle   solide;   ainsi on   doit

avoir    2   A ~> 3S,   le signe   ~>   n'exc)uant  pas l'égalité.   Si on met   au

lieu de A et S leurs   vajeurs en   H   et   M, on   aura   3H-t-M~>6-{-

ou Remettant les valeurs de H et M en

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~H-t-~M,  ou

3H~>   t2-)-M.  Remettant les valeurs de   H   et M   en

a,   &, c,   etc.,   il en résultera

3a-t-&-t-e~>i2-(-<-+a/r-3g'-)-etc.

d'oH )'on   voit que   a, b, c,   ne  peuvent pas   être zéro   à   la   fois,   et

qu'ainsi   il n'existe aucun  polyèdre   dont toutes les faces aient  plus

de   cinq    côtés.

Puisqu'on   a H~><)-~   M,   la substitution dans   les   valeurs de Set de   A donnera   S~>   4+§M,   etA~>6+M.   Maison   même temps

o n a M <: 3 H–n; et.de)ài)résu)teS<;2H–4,etA<;3H–6,

LIVRE vu. 249

de   ce que   M<(H–    M), on   tire les limites S<;§(H–a),A<;

~(H-2).

On ne  peut   supposer    2 A==6S;   car on a en générât   2A -T-2   M

-)-i?.==6S;   donc il n'y   a   aucun  potyèdre   dont tous   les angles

solides soient formes de six angles   plans   ou  plus;   et en   effet,   la

moindre valeur  qu'aurait   chaque   angle   plan,   l'un  portant l'autre,

serait l'angle   d'un ttiangte équilatéral,   et six de   ces angles   fe-

raient quatre angles   droits,   ce qui   est trop   grand pour     un   angle

solide.

4° Considérons   un  polyèdre   dont toutes   les   faces   soient trian-

gulaires,   on   aura M==o,   ce qui   donnera A==~H,etS==a-)-~H~

Supposons   en outre que   t ous les angles   solides   du  polyèdre

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soient en  partie   quintuplés,   en  partie sextuples;   soitp   le nombre

des angles   solides quintuples,   q    celui des sextuples,   on aura

S==/)-<y,   et 2A==5/?'-)-6'y,   ce qui   donne 6 S–2A.=~   mais

on   a  d'ailleurs A=§H,   et S==a-r-~H;donc/?==6S   –aA==ta

Donc si un ~o/cc~-e   a toutes   ses   faces   /r/<u~f're~,   et que   ses an-

gles solides soient en partie yKMhy~, en partie sextuples,   lef a n-

gles   solides quintuples   seront toujours   au nombre de 12. Les   sex-

tup)ps   peuvent   être en   nombre quelconque   ainsi,   en laissant   q 

indéterminé,   on   aura dans tous   ces solides   S==ia-r-H=20

GEOMETîUE.d5o

S–/? sommets exigerai   3S–3/? données,   ai)xque))es ajoutant   )es

a~–    3   de   ta  base,   on   aurait en   tout 3S –/) 3. Mais ce   nombre

est   en générai   t rop grand,   doit être   diminue du   nombre de

conditions nécessaires  pour que   t'essommets qui répondent   à une

même   face soient   dans   un   même  ptan.   Nous avons appeté   ri   Je

nombre de côtes de )a  base,   appelons   de même /< etc.,   les

nombres de côtes des   autres   faces. Trois points   déterminent ni)

 plan;   ainsi ce qui   se trouvera de  plus que   3 uails chacun des

nombres etc.,   donnera autant de   conditions  pour que   les

différents sommets soient   situés dans tes plans   des   faces aux-

quettes   ils appartiennent,   et le nombre tota)   de   ces   conditions

sei-aegidh   tasommc(/3)-r-(/3)+(~3)+etc.   Mais le

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nombre des termes de   cette suite est H–),   et d'aiHeurs   /)-(-

/etc.==2A.:   dortc là somme de ta   suite sera aA.<–  

3 (H i).   Retranchant cette sommé de   3 S   3 ,-it   restera

3S–aA-t-   3H–6,quaht!te   qui,   à cause   de S-t-H==A-t-2,   se

réduit a   A: î)onc   le   /:oM&rc   f/e   ~o/pM   7/e'cM.M/t'~   /?o7tr    <7e/cr-

M/c/'Myjd/~&/ri?, ~)<.tr/M/  <o;M ceM~'cM M   më/~e e.~cee,   M~c~/   NM

7:o/&c de ~e~   ar~e.t.

Remarquez cependant que   les données dont il s'agit   ne   doivent

 pas   être  prises   au hasard parmi   les lignes   et tes angt'es qui consti-

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GEOMÉTME.z5a

données;   ce triangte sera regardé   comme la base   du   solide,   en-

suite les sommets hors de cette base   seront au   nombre   de   S.–3;

et la   détermination de chacun d'eux exigeant   trois   données,   il

est clair  que   le nombre total de données nécessaires  pour    déter-

miner le  potyédresera3-r-3 (S–3),   ou 3 S–.6.

Il faudra donc 3 S–   7 conditions   pour que deux polyèdres   quiont un égal   nombre S d'angles   solides soient semblables entre

eux.

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UVREVH.   ~53

APPENDICE   AUX LIVRES VI ET VII.

LES POLYÈDRES   RÉGULIERS.

PROPOSITION   PREMIÈRE.

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THËOR&ME.

7/ ne /?M<<   avoir  que cinq   po~e~yc~   réguliers.Car on a défini  po~'<M/M T'~K/f    ceux dont   toutes   tes faces

sont des  polygones réguliers égaux,   et dont tous les angles   solides

sont égaux   entre eux. Ces conditions ne  peuvent   avoir lieu   que

(tans unpetit nombre

  de   cas.

1°   Si   les faces sont des triangles   équitatéraux,   on  peut   former 

chaque   angle   sotide du  polyèdre   avec trois angles   de ces   trian-

~°~?~-

cinq polyèdres   existent réeUement,   et qu'on peut   en déterminer 

toutes les dimensions lorsqu'on   connaît une de leurs   faces.

PROPOSITION II.

1PRO ME.

Étant donnée /'<e   f/e.f   faces   f/'KM y~e~e 7'~</My,   ou ~<?;c-

ment son   cd~c,   construire /e/;o/)~e~c.

Ce  problème   en  présente   cinq,   qui   vont être   résolus   succes-

sivement. ")-

Construction   dit   tétraèdre.

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Soit   ABC le triante   equiiatéral qui   doit être une des faces ()u

tétraèdre;   au point 0,.cen~:r.e   do ce triante.,   e.t~y,t'z   QS per))en-

dtcutaireau pt:t)i ABC,,teKn~nsKce~tq perpendiçntaire au point S,

.~S=?~H?.J"ë~ SB,;5C, .eH.a   pyra!t)tde SAHC

~?'~ff~~rW~Car,.   à cause des distances égales RA, .OB, Op., ')M obliques

SA.SB, S.C   s'écartent e.'aiement   de ]a ))erj'cndicu)airc SO   <'t.t   e   < <?,   .lx,   ~1., .(.   t   $0   t-t

sontésatL's.~L'une   d'cUes SA.==AB;   donpies'quatre   faces.de).)-i'Jt'~JJ   ~u~.<   'jij~v.   'i. ~!r.i'

SABC  sont des triangtes ~gaux au trja))g)e dp nnt!   ABC.

I~Byi~   a55

TA.,   etc.,   vous aurez unsojid~   SABCDT,   compose   de deux   pyra-

midesquadrangutau'es   SABGD,   TA!~CD,   adossées   parleur    base

commune ABCD;   ce solide sera   l'octaèdre   ré~utier    demandé. j-)~   '-< °.   ~-f.

En   effet, le triangle AQS  est rectangle   en   0,   ainsi que   le

triande   AOD;   les côtés AO, OS,   OD,   sont éeaux;donc  ces

f    .<t c ?t   ?   <t <   .H 't

trianftes   sont éeanx,   donc

AS == AD.

  On démontrera   de

mêmeL-   < i .i. ~i~i *tL   J   -i,   ,t.~ iaLt.'que   tous   tes   autres triangtes rectangles   AQT.BQS,   C.OT, etc.,

sont égaux   au triangte AOD donc   tous les   cot);s   AB, AS, AT, etc.,

sont eeaux   entre eux, et   par conséquent   le   sutide   SABCDT   est

compris   sous huit trianctes efaux   au trianfte éouitaterat   donne

ABM. Jedis de ptus   que tes angies ~q)idcs du..polyèdre

  sout

égaux   entre   eux   par exempte,   t'angte   S est égal   à !PS~   B.

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Car it est visible que   le tnangtc   SAC est   egat   au,triangle DAÇ,

et qu'ainsi   t'angte   ASC   est droit;   donc ta   (igure   SATC est~'uncarré égat   a u carré   ABCD.   Mais   si   on compare )a   pyramide

BASCT à   la pyramide SABCD, ta   base ASCT de   ta  pre,miere peu,t

se placer    sur  ta   base ABCD  de la seconde,   alors   le  point   0   étant

un   centre commun, ta   hauteur OB   de   ta-   première   coïncidera

avec ta.hauteur    OS de la seconde,,et   te~   deux   pyramides   se

confondront   en   une   seute;   donc   l'angle   solide S est   égat   à

t'angte sptide .B;. donc   le solide SABpDT   est   un   octaèdre

GÉODIÉTRIE.256

convexe PFGH, etc.,   composée   de   six  pentagones   réguliers,

Bgaux   et   inclinés chacun sur son adjacent   de   la même quantité   K.

Soit /<,etc.,   une seconde surface égaie   à PFGH,   etc., je dis

que   ces deux   surfaces  peuvent   être réunies   de   manière a   ne for-

mer  qu'une   seule surface convexe   continue. En effet,   l'angle   opf,

 par    exemple,   peut   se  joindre   aux deux angles OPB,BPF,   pour faire   un angle   solide P égal   à l'angle   B;   et dans   cette  jonction   il

rie sera rien changé   à   l'inclinaison des  plans   BPF,   BPO,   puisquecette inclinaison est telle qu'il   le   faut  pour    la   formation de

l'angle   soude. Mais en même temps   que l'angle   solide P se forme,

lé côté  pf s'appliquera   sur    son égal   PF,   et au  point   F se   trouve-

ront réunis   trois

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angles plans   PFG,   pfe,   efg, qui   formeront unangle   solide égal   Hchacun des angles   déjà   formés,   cette  jonctionse fera sans rien changer    ni l'état   de l'angle P,   ni   à   celui de la

surface e/g7', etc.;   car les  plans   PFG,   c~,   déjà   réunis   en   P,ont   entre eux   l'inclinaison convenable K,   ainsi que   les  plans

efp.   Continuant ainsi de  proche   en  proche,   on   voit que   les deux

surfaces s'ajusteront   mutuellement l'une avec l'autre, pour     ne

former  qu'une   seule surface continue et   rentrante sur     eHe-méme

cette surface sera celle d'un   dodécaèdre régulier,   puisqu'elle   est

d d t

uvREvn. a5y

avec deux angles   de triangtcs equi)ateraux   et un   de  pentagone

régulier. Appelons   K l'inclinaison des d eux  plans   où sont les

ang)es   égaux l'angle   K sera en même temps   i'inctinaisou

de   chacun des plans   qui   composent   t'angtc so!ine   A'sur son

adjacent.

Cela  pose,sion   fait   aux  points   A,   B,   C, desaugies   solides égaux

chacun à l'angle   A',   on aura une surface   convexe DEFG,   etc.,

composée   de dix triantes équilatéraux   dont   chacun sera

incliné sur   son adjacent   de la quantité   K;   et.   les angles   D,

H, F,   etc.,   de son contour     reuniront alternativement   trois

et deux angles   de triangles   equitateraux.   Imaginez   une   seconde

surface égale   à   la   surface DEFG,   etc.   ces   deux surfaces

ll j i t h l

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 pourront s'adapter    mutuellement,   en  joignant   chaque angle

triple   de l 'une à un angle   double de l'autre   et comme   les  plans

de ces angles   ont déjà   entre   eux l'inclinaison K nécessaire pour 

former    un angle   solide quintuple égal   à )'ang!e   A,   il   ne sert

rienchangé

  dans cette  jonction   à )'etat   de chaque   surface en

 particulier,   et   les deux ensemble   formeront   une seule surface

continue,   composée   de vingt triangles   équilatéraux.   Celte sur-

face   sera   celle de l'icosaèdre régulier, puisque   d 'ailleurs tous les

ang)esso)ides   sont égaux   entre eux.

258   GEOMETRIE.

<!g.244.

fig. 245.

Cg.246.

<:g.247.

Dans   /A-Mc~e. L'angle   de   deux   faces adjacentes   est   un angto

droit. t,

Dans   l'octaèdre.   Formez un angle   solide avec deux angles   de

triangles équiiatcraux   et un angle droit   t'inc)maisôn des deux

 plans   où sont les angles   des triangles   sera   celle de   deux faces

adjacentes   de   l'octaèdre.

Dans le   dodécaèdre. Chaque angle   solide   est   formé   avec   trois

angles   de  pentagones réguliers   ainsi l'inclinaison des  plans   de

deux de ces angles   sera celle de deux faces adjacentes   du   dodé-

caèdre.

.Dans   l'icosaèdre. Formez un angte   solide 'avec deux angles   de

triangles equitatéraux   et un angle   de  pentagone regu)ier,rin-

li i d d l ù t l l d i l

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clinaison des deux  plans   où sont les angles   des triangles   sera

celle de   deux faces   adjacentes   de l'icosaèdre.

PROPOSITION IV.

-PROBLEME.

'Étant donné le ed<e t/'HM  polyèdre régulier,   ~oMf'c?'   le /<~o/<   f/e

la hè M~c~e et celui de la hè circonscrite ait / /

nvRE vu. a.5g

au  ptau   CDE,   le  p)an   ABC   est  perpendiculaire   à CDE*,   ou   *x8,5.

CDE à ABC;   d'ailleurs   CO,   dans le  plan   CDE,   est  perpen-

diculaire   à CD,   intersection commune des  plans   CDE,   ABC;

donc CO est  perpendiculaire   au  plan   ABC.   Par la   même   *~i)'S.

raison EO est  perpendiculaire   au  plan   ABE;   donc les deux

 perpendiculaires   CO, EO,   menées aux  plalls   de   deux faces adja-

centes  par    les centres de ces faces,   se rencontrent en   un même

 point   0   et   sont égales. Supposons   maintenant que   ABC et ABE

représentent   deux   autres   faces adjacentes   quelconques,   l'apo-

thème CD   restera   toujours   de la même grandeur,   ainsi que

l'angle   CDO,   moitié de CDE;   donc le triangle   rectangteCDO

et son   côté   CO   seront égaux pour     toutes   tes faces du  polyèdre;

d  si du

i t  0 comme centre et du   OC   on   décrit

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donc,  point rayonune sphère,   cette sphère   touchera toutes   les faces   du  polyèdre

dans leurs   centres   (car    les  plans   ABC, ABE,   seront  perpendi-

culaires   à   l'extrémité d'un rayon),   et la sphère   sera inscrite   dans

le  polyèdre,   ou   le  polyèdre   circonscrit   à la sphère.

Joignez   OA, OB;   à   cause   de CA==CB,   les   deux obliques   OA,

OB,   s'écartant également   de la  perpendiculaire,   seront égales;

il   en   sera   de même de deux   autres lignes   quelconques   menées

du centre   0 aux extrémités d'un .même coté;   donc   toutes ces

GKOMETKH;.260

Car    les triantes rectangles   CDO,   CAO,   de la tig.   2/)Q,

sont égaux   auxttiang)esdemémenomdans)a[igure'a/)8:

ainsi,   tandis f]))e   CD et ÇA sont   les rayons   des curetés inscrit   t

et circonscrit   a   une face   du  potyèdre,   OC   e t OA   sont les rayons

des sphères   inscrite   et   circonscrite   au même  polyèdre.

Scolie.   On  peut   t irer des  propositions précédentes   plusieurs

conséquences.

1° Toutpotyèdre   régulier    peut   être  partagé   en autant de pyra-

mides régulières que   le  polyèdre   a   de   faces le sommet commun

de ces  pyramides   sera le centre   du  polyèdre,   qui   est en même

temps   celui   des sphères   inscrite et   circonscrite.

2" La solidité d'un polyèdre régulier est égale à sa surface

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.2" La solidité   d'un polyèdre   régulier    est égale   à sa surface

muttiptiée   par    le tiers   du rayon   de l a sphère   inscrite.

3" Deux  polyèdres   réguliers   de même nom   sont deux solides

semblables,   et leurs   dimensions homologues   sont  proportion-

nelles   donc les rayons   des sphères   inscrites ou circonscrites

sont entre   eux   comme les côtés   de   ces  polyèdres.

4"   Si   on   inscrit unpotycdrc   régulier 

  dans   unesphère,

  lesplansmenés   du   centre tetong   des différentscôtés  partageront   la surface

de   la sphère   en   autant de  polygones sphériques égaux   et sembla-

HVRKYIH.   a6t

LIVRE VIII.

LES TROIS   CORPS   RONDS.

DÉFINITIONS.

I. On appelle   c~<c   le   solide  produit par    la   révolu- Cg.o

tion d'un tourner autour

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tion d un rectangle   ABCD,   qu'on imagine   tourner autour 

du   côté   immobile   AB.

Dans ce   mouvement les côtés   AD,   BC,   restant toujours

 perpendiculaires   à AB,   décrivent   des  plans   ;circulaires

éga'tx   DPH,   CGQ, qu on appelle   les bases   a~K  cylindre,   et

la ligne   CD,   appelée génératrice,  en décrit la surface laté-

rale.

La ligne   immobile AB s'appelle   I'<M'e~M cylindre.

GÉOMÉTRIE.,a6a

Toute section HKFI,   faite  perpendiculairement   1 axe,

est un cercle;   toute section SDE   faite   suivant   l'axe,   est

un triangle   i socèle double du triangle générateur    SAB.

111.   Si   du   cône SCDB on retranche   par    une section

 parallèle   à   la  base,   le   cône SFKH,   le   solide restant CBHF

s appelle   cône tronqué   ou   tronc   de eo/M.On  peut supposer qu'il   est décrit  par    la révolution du

trapèze   ABHG,   dont les angles   A et G   sont droits   autour 

du côté   AG.   La ligne   immobile   AG s'appelle   l'axe ou la

hauteur    du tronc;   les cercles BDC, HFK,   en   sont les   bases,

et BH en   est   le   côté.

IV Deux li d ou deux cônes sont senzblables

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IV. Deux cylindres   ou deux cônes sont senzblables

lorsque   leurs axes sont entre eux   comme les diamètres de

leurs   bases.

Kg.sM.   V. Si;   dans le cercle ACD quisert   de base à un cylindre,

on inscrit un  polygone   ABCDE,   et que   sur    la base ABCDE

on élève un

 prisme

  droit

égal

  en hauteur    au

cylindre,

  le

 prisme   est dit inscrit dans le cylindre,   ou le cylindre   C!

conscrit au ~M//M.

LIVRE   VIIT.   263

VII. Nous répéterons   ici. que   nous entendons  par    sur-

face convexe,   une surface telle que par   chacun de ses  pointson  peut   mener un  plan qui   la laisse   tout entière   d'un

même côte.

La sphère   est une surface convexe,   car le  plan tangenten chaque point   laisse toute la sphère   d'un même   côté.

La surface du cylindre   est aussi convexe, car   si  par    un

de   ses  points   on mène la génératrice   correspondante,   et   la

tangente   à   la   hase  par    l'extrémité de   cette génératrice,   le

 plan   mené  par    ces deux   droites   laissera d'un   même côté

toute la   surface   du cylindre.On verrait de même

que  la   surface du cône est convexe.

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que

LEMMES PREHMtNAIRES SUR LES   SURFACES.

I.

Une JM//MCe~e   OABCD ~)~/?<?~C que <<?M~

264   GÉOMÉTRIE.

retranchera sera  plus grande   que   le  plan   terminé   à   la   même

*tem.   r.   surface*: donc,   en conservant   le reste de la surface   PABCD,

on  pourrait substituer    le  plan   à la  partie   retranchée,   et   on

aurait une nouvelle surface qui   envelopperait   toujours

la surface:OABCD,   et qui   serait  plus petite   que   PABCD.

Mais   cene-ci est ia  plus petite   de toutes  par hypothèse,

donc cette hypothèse   ne   saurait subsister,   donc la surface

convexe OABCD   est  plus petite que   toute autre surface qui

envetopperait   OABCD   et qui   serait   terminée au même

contour ABCD.

Scolie. Par un raisonnement entièrement semblable on

prouvera~

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.prouvera6g.56.   1° Que,   si   une surface convexe   terminée  par    deux con-

tours ABC   DEF,   est enveloppée par     une   autre   surface

quelconque   terminée aux mêmes   contours,   la surface en-

veloppée   sera la  plus petite   des deux.

6e 2S?  2" Que,   si   une surface convexe   AB est enveloppée   de

toutes  parts par    une autre surface MN,   soit qu'elles   aientdes  points,   des lignes   ou des  plans   communs,   soit qu'elles

n'aient aucun i 'de la surface ) é

LIVRE VItf. 265

Le volume du est évidemment i

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Le   volume   du cylindre   est   évidemment compris 'entre

les volumes   de ces  prismes;   de  plus   si   l'on double Indé-

finiment le   nombre des côtés   de   leurs hases,   ces  prismes

iront sans   cesse en s'approchant   du cylindre   car les  pris-

mes   circonscrits diminuent,   tandis que   les  prismes   inscrits

augmentent   enfin  on

  aura établi que   ces  prismes  ont

 pour limite commune   le volume du cylindre,   si   l'on   démontre

que   la différence entre   un prisme   circonscrit. et   le prisme

266   GEOMETRIE.

Corollaire   I. Les cylindres   de même hauteur     sont entre

eux comme   leurs  bases,   et   les cylindres   de même base

sont entre   eux   comme   leurs   hauteurs.

Corollaire II.   Les cylindres   semblables   sont comme les

cubes des hauteurs,   ou comme les cubes des diamètres   des

 bases. Car les bases   sont comme les   carrés de leurs dia-mètres   et  puisque   les cylindres   sont   semblables,   les dia-

def.4.   mètres   des   bases sont   comme les   hauteurs*: donc les bases

sont   comme les   carrés des hauteurs;   donc   les bases mul-

tipliées   par    les hauteurs,   ou   les cylindres   eux-mêmes,   sont

comme les   cubes des   hauteurs.

Scolie. Soit R le rayon   de la base   d'un cylindre   H sa

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rayon cylindre,

hauteur, la   surface'de la base sera ~R~,   et la solidité   du

cy)indresera~R~xH,ou~R~H.

PROPOSITION IL

THEOREME.

La ~M//<xc~   latérale ~M/z  prisme   droit a yp<?M/'   ~c-°

LivnEvm. a6y

que   ce~/c <7(?   tout prisme   //MC/7<,   e<yj'c~<?   que   /<)!

.m/ace   ~~c/'<x~   de   tout /)/'Mwe   c<co/~c/<.

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1° Soient   ABDE   une des faces du§ prisme   inscrit,   et

ACBDFE le   fuseau cylindrique correspondant,   je   dis qu'on

a ABDE < ACBDFE.

En effet,   supposons   d'abord qu'on   ait   ABDE >   ACBDFE,

et qu'il   existe une   différence d entre   ces   deux   surfaces.

Prolongeons   la   hauteur    AE du cylindre   jusqu'en   G,   de

manière AG soit à m fois AE et l

268   GEOMETRtE.

Supposons,   en second lieu,   qu'on   ait ABDE==ACBDFE.

Menons  par    le   milieu C   de.t'arc   AB   la génératrice   CF,   et les

cordes AC, CB;   on a dans le triangle   ABC,AC+CB> AD;

donc,   puisque   les trois rectangles   EC,   FB,   EB,   ont la même

hauteur,   la somme   des deux   premiers   est  plus   grande   que

le   troisième   EB, ou,   ce qui   est la même chose,   que   le fu-

seau ACBFE;   donc le rectangle   EC,   moitié de   la somme

des rectangles   EC,   FB   serait  plus grand que   le fuseau

ACFE,   moitié   du fuseau ACBFE;   ce qui   est impossible,

d'après   la  première   partie   de la   démonstration.

La face ABDE ne  pouvant   être   ni  plus grande que   le

fuseauACBDFE,

  niégale

  à cefuseau,

  est   nécessairement

d l f du i it t i d

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gmoindre;   donc la surface   du  prisme   inscrit est moindre

que   celle'du cylindre.'

DVMVtH. ~9

si   l'on supposait   ABFE==AC+DF,   en   menant   les   tan-

gentes   QR,   ST  par    les milieux des arcs AE, BF,   et remar-

quant   que   la ligne   brisée   AQRE   est  plus petite que

AD-t-DE   on conclurait que   la somme des rectangles   AS,

QT, RF,   est   moindre que   AC-(-DF   ou que   le   fuseau   ABFE;

et en prenant   la

  moitié  de  part   et d'autre,   que

  la  somme

des rectangles   AS, QV,   est moindre que   le fuseau cyiin-

drique   ABVP,   ce qui   est impossible d'après ce.qui   a   été

dit   ci-dessus.

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Donc   le   fuseau BFEA   est  plus   petit   que   AC+GE, doncla   surface du cylindre   est   moindre que   celle   du  prismecirconscrit

GEOMETRIE.2~0

Inscrivons et circonscrivons à   la   base   du cylindre   deux

 polygones réguliers   semblables,   et construisons   les  prismes

droits ayant pour     bases   ces  polygones,   et même   hauteur 

que   le cylindre.

La surface latérale du cylindre   est comprise   entre   les

surfaces des  prismes   inscrit et   circonscrit,   et  l'on

 prou-verait,   comme dans la  proposition   1,   qu'en   doublant   in-

définiment   le nombre des côtés de leurs   bases,   les surfaces

des  prismes   inscrits et circonscrits   ainsi obtenus,   auraient

 pour    limite commune   la surface du cylindre.

Cela  posé,   soit   H la hauteur du cylindre   désignons   en

outre  par    S la surface d'un  prisme   circonscrit,   et  par    P le

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 périmètre   de   sa  base,   on a

S=PxH.

Or,   les quantités   S,   et   PxH,   varient, quand   on double

sans cesse   le nombre   des   côtés   du  polygone   circonscrit,

et ont pour    limites,

  la surface   ducylindre

  et' cire.   X  H;

donc

Surf li d cire X H

LIVRE   ViU. a~t

Inscrivons et circonscrivons à la base du cône deux  po-

lygones réguliers   semblables,   et  prenons-les   pour    bases de

 pyramides ayant   pour    sommet le  point   S.

Les volumes decespyramides comprennententre   eux le

volume du cône;   et si   l 'on double   indéfiniment le   nombre

des   côtés   de   leurs   bases,   en   conservant   le même   sommet,

les   volumes des  pyramides   inscrites et circonscrites   auront

 pour    limite   commune le   volume   du cône (même   démons-

tration que   dans la  proposition 1 ).

Soient donc H la hauteur du cône,   V   le volume   d'une

 pyramide circonscrite,   B   la surface de   sa  base   on   aura

HV B

  i   (i)

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V==Bx~;( )

et,   en  prenant   les limites des deux   membres   de   cette

égalité,

HVol. cône   cerc.   X

Co7'o//<7/e. Un cône   est   le tiers d'un cylindre   de même

 base et   de   même hauteur    d'où il suit,

GEOMETiUE.272

Soit TFGH   une  pyramide triangulaire de   même hauteur 

que   le   cône   SAB,   et dont la hase   FGH   soit équivalente   à

la   hase du cône. On  peut supposer que   ces deux bases sont

 placées   sur un même  plan;   alors les sommets S et T seront

à égaies   distances du  plan   des  bases,   et   le  plan   EPD  pro-

longé   fera dans la  pyramide   la section IKL. Or    je   dis que

cette section IKL est équivalente   à la base DE;   car les

hases   AB,DE,sont entre elles comme les carrésdes rayons

AO,   DP,   ou comme   les carrés   des   hauteurs SO,   SP;   les

triangles   FGH, IKL,   sont entre eux comme les carrés de

ces mêmes   hauteurs;   donc les cercles AB, DE,   sont entre

eux comme lestriangles   FGH,

  IKL.Mais,   par hypothèse,

le i l FGH est é i l t au cercle AB; donc le trian-

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le triangle   FGH   est équivalent   au cercle AB;   donc le trian

gle   IKL est équivalent   au   cercle   DE.

Maintenant,   la hase AB muttiptiée par -~SO   est la soli-

dité du cône SAB,   et la base   FGH muttiptiée   par    ~SO   est

celle de la  pyramide   TFGH donc,   a cause des   bases équi-

valentes,   ta solidité de la  pyramide   est égale   à   celle ducône. Par une raison   semblable   la  pyramide   TIKL   est

ô d le tronc de cône ADEB est

LIVRE VfU.2~3

<x/V.W   /Mf.fM/'e le périmètre   de sa   base /7M<<e~M/'   la

~M«'e de /'<o~<7~ SI (*).

En effet,   la surface   latérale   de la  pyramide   régulière   se

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compose   des triangles   isocèles égaux   SCD,   SBC, SAB.

or    on a

SCD=CDx~,2

SBC==BCx~ 2

SAB AB

a?4   GEOMETRtË.

Soient OA le rayon   de   la base du cône,   et SA le   côté.

Inscrivons et circonscrivons   au cône deux  pyramides   ré-

gulières, ayant   pour    bases   deux  polygones   semblables.

On  peut   d'abord reconnaître   facilement que   la surface

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du cône est comprise   entre   les surfaces de ces deux  pyra-mides régulières;   car si à la figure   ci-dessus on adosse

 par    la   base une figure parfaitement égale   la   surface   du

double   cône enveloppera   de   toutes  parts   la double  pyra-

mide inscrite,   et sera

enveloppée par  

  la   double

 pyramidecirconscrite   donc la  première   surface sera  plus grande

que   la seconde,   et   moindre que   la troisième;   et en pre-

LIVRE Vl)t. 2~5

Or on sait qu'en   multipliant   indéfiniment   le nombre

des côtés des   bases,   P et p   différeront d'aussi  peu. qu'on

voudra   de  plus   on a dans le triangle   SAt, SA.–SI'<Al,

quantité   qui   a  pour    limite zéro   donc (*)   la   différences–~

 peut   être rendue moindre que   toute grandeur assignable,

d'ailleurs la surface du   cône est toujours. comprise   entre

S et s   donc elle est   leur limite commune.

Or on a S   PSA

iOr on a S == P X ?22

donc   en  prenant   les limites des   deux membres,

SASurf.   cône   cire.   X

2

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Scolie. Soit   L le   côté   d'un cône,   R   le rayon   de sa  base,

ia   circonférence   de   cette base   sera 2!rR,   et   la   surface'du

cône aura  pour    mesure a~R   X~L,   ou   ~cRL.

PROPOSITION IX.

THEOREME.

CËOM~TRfJi.a~6

AO   DC,   ou circ. AO   cy/'c. DC. Mais  par    constructionAF == circ. AO;   donc DH==c~e. DC. Cela  posé.,   le trian-

gle SAF, qui   a  pour    mesure AFx~SA,   est égal   à la surface

du cône SAB qui   a  pour    mesure circ. AOx~SA.   Par une

raison semb)aMe,   le triangle   SDH est égal   à   la surface   du

cône   SDE. Donc la surface du troncADEB est égale   à celle   du

trapèze   ADHF.   Celle-ci a  pour    mesure   AD   X( 2 h

i

donc là surface du tronc de cône ADEB a  pour    mesure

son côte AD multiplié par     la   demi-somme   des circonfé-

rences de ses deux bases.

Corollaire. Par le

 point   I,

  milieu de

AD,

  menez IKL

 parallèle   à AB   et   IM  parallèle   à AF   on   démontrera

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p pcomme   ci-dessus que   IM =: cire. IK. Mais le trapèze

ADHF-AD X IM-AD X circ.   1K.   Donc   on  peut   dire en-

core que   la surface   ~'M/t tronc de cône a  pour    mesure ~o/t

co~e /HM/<y/zc/?a/'   ~:c<co/</en?y:ce   <7'My:e~ec~MKy<e à égale

</M~Mee des deux   bases.Scolie.   Si   une ligne   AD,   située tout entière d'un même

côté de la li OC et dans le même l fait une révo-

DVRE   VU!. ~77

Z<X.fM/CC   engendrée   par 

  une

 portion

  6~

 polygone

  Hg ~Ha

/~M//<?/'   ABCD,   ~oH/M/z<   autour d'un   ~M/Me~-c   FG,   <r<

 pour    /MC.fM/'<?la C/CO/<C/?C<?   f/M   cercle   inscrit   ~/M le

 polygone   ABCD,   /7!M~ee~6t/'   ~/Yv'cc~'oM   MQ   <'4<

co/~oM/'ABCD~M/g<M//Kc</cFG.

Le  point   1 étant au milieu   de   AB,   et IK étant   une  per-

 pendicu)ait   Ball'axe abaissée   du  point   I,   on   a

PROPOSITION X.

THEOREME.

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Surf.   AB==AB   X   c!/c.IK 

Menez AX  paraDète   à   l'axe,   les triangles   ABX,OIK,

auront les côtés  perpendiculaires   chacun à chacun   donc

ces triangles   sont   semhlables,   et donnent   la  proportion

AB   AX ou MN Of     IK    M.-c.   01 e/c.   IK,

d'où

2 y 8   GEO'NKTME.

multiplié   par    la circonférence du cercle inscrit. Cet axeFG   sera en   -même temps   le   diamètre   du cercle circonscrit.

D'ÉF!N1TIONS.

1. Une zone spherique   est   une  portion   de là surface de

la sphère comprise   entre deux  plans parallèles qui   en sont

les   bases.' L'un des  plans peut   être tangent   à la sphère;

alors la zone n'a qu'une   base.

II. La   hauteur d'une   zone est   la distance des  plans   des

deux   bases.

6{;. Mo   ill. Si 1 on

conçoit   que  la

  demi-circpnfërence  DAE   tour-

nant autour du diamètre DE engendre   la surface de   la

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e ge d e

sphère,   en même temps   1 arc   FH décrira la surface d'une

zone.

PROPOSITION XI.

THEOREME.

LIVRE vni. ayg

lier  ACB   et   circonscrivons   la  portion   de  polygone   EFG,

semblable   à-AGB.

Je dis   d'abord que   la   surface   de   la zone AB est compriseentre les   surfaces S   et engendrées par     les  polygones   EFG,

ACB,   tournant   autour    de   GQ.

En effet,   la   zone AB   est  plus   grande   que puisqu'elle

l'enveloppe   et est   terminée   au même   contour    pour    mon-

trer  que   la   zone, est  plus   petite que   la   surface   S,   menez la

tangente AH;   les   surfaces décrites  par    EFG et.par AHFGont une  partie   commune qui   est engendrée   par    HFG;   mais

la surface   décrite  par    HE est  plus   grande   que   celle qui   est

décrite par    AH   puisque

  les mesures   de ces surfaces   sont   *9-

T7.HE (HI+EM)   et   ~.AH (HI+AK),   et que, d'après   la

7/23/2019 l Ments de g Om Trie

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( )   (HI AK), que, d ap ès

ngure,onaEM>AK,   et l'oblique   HE >   HA qui   ést  per-

 pendiculaire sur    OA.   Donc ta surface décrite  par    EFG est

 plus grande   quela   surface engendrée   par    AHFG   or   celle-ci

est  plus   grande que   la   zone AB* donc,   à fortiori, la   sur-   *'em.

face S est  plus   grande que   la zone   AB.Je dis,   en   second lieu,   que   si   l'on   doublait indé&nimeht

l b d ô é d d i i

280   GEOMETHtE.

<ig.M.

toute grandeur assignable,   et Ja zone qui   est   toujours

comprise   entre   8   et   s est leur limite commune.

Ce)aposé,de J'éganté(a)on   déduit, en   prenant   les limites

des   deux   membres

Zone AB == z~ON   x   BK.

La zone   à deux bases décrite  par    l'arc   FH,   a aussi  pour 

mesure la   circonférence d'un grand   cercle multipliée parsa

hauteur    car    elle   est la différence des   deux zones   à une

 base   décrites  par    DH et   DF.;   elle a donc  pour    mesure

circ. CD (DQ-DO)   ou c~-e. CD   x   OQ.

Co/'c/~M'ye  I. Dans des

sphères égales,  deux   zones   sont

entre   elles   comme   leurs hauteurs.

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Coro~~e   Il.   La surface   de Ja sphère.pouvant   être   con-

sidérée   comme   une zone dont   la hauteur est égale   au   dia-

mètre,   a  pour    mesure   la circonférence   d'un grand   cercle

muttipnée   par    )e diamètre.

Soit   R !e rayon   de la sphère,   on   aura   donc

Surf.sph.=2wRX2R==47cR~;

HVREVUI. a8t   1

le   6'<~<"opposé   <;<ce sommet,   /7!u/«~   le </c/\i'   </e

/M~M/' correspondante   <   ce c~c..

i° Supposons   d'abord que   le triangleCAB   tourne autour 

d'un de   ses   côtés CB. Le   volume engendré par     CAB   est la

somme   des cônes décrits  par    les triangles rectangles   CAD,

ADB   on a   donc

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(*) Vo!.   CAB=~.AD'CD+~.AD~DB=~.AD'CB   (i).Or si   l'on   abaisse CG  perpendiculaire   sur  AB   on a

CGxAB==CBxAD, car     ces deux  produits   mesurent   le

double   de l'aire du triangle.CAB;   remplaçant   dans l'éga-

lité (i)   AD   xCB  par    CGxAB,   il vient

Vol. GAB==~.   AD. CG. AB==~CG. ?:.   AD. AB.

GEOM~TRUE.a8a

On   aura Vol. CAB== vol. CAD- Vol.   CBD,

Or  VoLCAD=surf.ADx~CE;et   Vol. CBD =surf.~BD x ~CE.Donc Vol.   CAB==(suri.   AD-Surf.   BD)   X ~CE

==Surf,ABx~CE.

3°   La démonstration  précédente   supposant   que   le côtéAB vienne   rencontrer l'axe   CD   examinons   le cas où ces

deux lignes   sont  parallèles.

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Abaissons AE et BD  perpendiculaires   sur    l'axe CD,   et

CF  perpendiculaire   sur    AB;   nous aurons évidemment   t

Vol. CAB==Vol.   CAE+Vol.   ABDE-Vol. CBD.

Or    Vol. CAE=~.AE.CE

uvRE vin.   a83

//?M~e   ~M<? /<? ~<?C~< ~0~0/M/   AOD   .M~MC ~'M/<

/C C~e   <r/M~/?ze~C   FG~   ~fg   une /0/M~O/~ au-

tour de ce   ~ï/M<<?,   le   ~o&We   ~ec~ aura ~OM/'   ~zc~M/'<?

.~Mr/ace   e/~e/M~'cc   /)0!   le contour    ABCD,   /MM/<Wc

le ~e/   ~<s ~'<~o~e/7M   01.

En   effet,   le volume engendré par    le secteur AOD   est lasomme des   volumes engendrés par    les triangles   isocètes

égaux   AOB, BOC,   COD.

Or*   Vo).AOB=surf.ABx~OIVol.   BOC==surf.   HC X~OI

VoI.COD=surf.CDx~OI.

D en j t t on a

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Donc,   en ajoutant,   on a

Vol.   AOD=~OI (surf.   AB+surf.   BC+surf.   CD)

==~OIxsurf.ABCD.

DEFINITIONS.

28~   GÉOMÉTRIE.

Soit AOB le   secteur    circulaire qui,   par    sa révotution au-

tour de AO,   décrit le secteur  sphérique.

Inscrivons et   circonscrivons à tare AB deux  portionsde polygones régutiers   semblables BCA   DEF. Le   volume

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 polygones   régutiers BCA, vo u e

du secteur  sphérique   est   évidemment compris   entre   les

volumes V,   ~,engendrés   par    les secteurs  polygonaux

DEFO, BCAO;   de  plus,   si le nombre des   côtés   des  por-tions de  polygones réguliers   allait   constamment en dou-

 btaot,   les volumes   V,   v,   iraient en s'approchant   du secteur 

sphérique,   et on pourrait pousser   les opérations   assez loin

L1VRK Vin.   285

Si le secteur sphérique

  étaitengendré   par 

  le secteur 6g.   220.

FGH   tournant autour     du diamètre DE,   on   aurait

Sect.   FCH=sect,   DCM–sect. DGF.

Or  Sect.DCH==zoneDHx~CD

Sect.DCF=zoneDFx~CD.Donc   sect. FCH=~CD (zone   DH–zone DF)

=~CD.zoneFH.'yeo/M I.   Si   le   secteur    circulaire qui   décrit le secteur 

sphérique   devenait égal   au   demi-cercle   le volume engen-dré serait   celui de la sphère;   mais alors   la   zone qui   sert

de base au secteur   sphérique   serait la surface de la sphère

d'où l'on   voit que   le volume d'une sphère   a  pour    mesure;

sa surface multipliée par     le tiers du rayon.

tSco/~e IL Soient R le de la hè et H la hauteur

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tSco/ e IL Soient R le rayon   de la sphère,   et H la hauteur 

de la zone qui   sert de   base au secteur  sphérique;   la zone

a  pour    mesure a~R.H;   donc le secteur  sphérique   a  pour 

mesure a~R.H.~R    ou ~rcR~.H.

Dans   le cas   où   le secteur  sphérique   devient égal   à   la

sphère,   on a H==aR    donc la mesure du   volume   de la

sphère   est ~R~aR   ou ~R~

GËOMETRtE.a86

PMQ   et le demi-carré PADQ   autour du diamètre PQ   ledemi-cercle   décrira   la sphère,   et le   demi-carré décrira le

cylindre   circonscrit à la sphère.

La   hauteur    AD dé ce cylindre   est égale   au diamètre PQ,

la base du cylindre   est égale   au grand   cercle,   puisqu'elle

a  pour diamètre   AB égale   à MN   donc la surface convexe

du cylindre   est égale   à la   circonférence   du grand   cercle

multipliée par     son diamètre.   Cette mesure est la même que

celle de là surface de la sphère   d'où   il suit que   la sur-

face   <& la .M~er~   est égale   a ~MT/aec   latérale du cy/<<*

<;trcoH~cr<

Mais   la   surface de   la

sphère

  est

égale  à

quatre grandscercles   donc la   surface   latérale   du cylindre   circonscrit est

i à l i d

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égale   aussi à quatre grands   cercles si on y   joint   les   deux

 bases qui   valent deux grands   cercles,   la   surface   totale   du

cylindre   circonscrit sera égale   à six grands   cercles;   donc

la surface   de la sphère   est à la surface totale du cylindre

circonscrit   comme 4   est   à   6,   ou   comme   2   est à   3.   C'estle  premier point   qu'il   s'agissait   de démontrer.

l b d i

UVRE   VIII.a8~

du  polyèdre qui   lui   sert de  base,   multipliée par   le   tiers durayon   donc le  polyèdre   entier sera égal   à sa   surface   mul-

tipliée par   le tiers du rayon   de la sphère   inscrite.

On voit  parla   que   les solidités des polyèdres   circonscrits

à la sphère   sont   entre elles comme les   surfaces de ces mê-

mes  polyèdres.   Ainsi,   la  propriété que   nous avons   démon-

trée  pour    le cylindre   circonscrit est commune à   une   infi-nité d'autres corps.

On   aurait  pu   remarquer    également   que   les surfaces des

 polygones   circonscrits   au   cercle sont entre elles comme

leurs contours.

PROPOSITION XVI.

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THEOREME.

Le solide e/~eA«/e   ~a'   le segment   c/cM~t<   BMD

~M/KX/Z~   a;M~M/'   C~M/Z   ~f~C~f ACG e.e/VCM/'   <'< ce

.)'es//ïe/~   a /~oM/'   /M~'e la ~7c/Mc~eJM   cercle   ~e'~?' l

M< < /YM</)OM/' O/Z CO/'t/e BD du C / /Z niul

GEOMETRIE.~88

an.Donc Vu!.BMD~.EF–=:~BD.EF.4

Scolie. Le solide décrit  par    le segment   BMD est   à la

sphère qui   a  pour    diamètre BD,   comme ~t.BD.EF   est-3

a~BD~ou::EF:BD.

PROPOSITION   XVII.

THEOREME.

7bM~ .MC/~c/e~Ac/'e,   compris   entre ~M~M/M

/~<?/'<X//&/C~,   pour    /~Ï<?.fM/'<?la f~?!<   ~'0/~?/MC   </< ses

bases sa h la ~<9/«/e <C la

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 bases /~M~~&ce /J'<Z/'   sa hauteur,   plus   la   ~<9/«/e   <C la

~e   <~b~<   cette   /Me/?7<?/MM~/ est le diamètre.

Cg.ayi.   Soient   BE, DF,   les rayons   des bases du segment,   EF sa

hauteur,   de sorte que   le segment   soit  produit   par    la révo-

lution   de l'espace   circulaire BMDFE autour    de l'axe   FE.

'.6.   On a *volBMD==~ BD~EF

LIVRE   VJJf. a8c)

expression   qui   se décompose   en   deux  parties;   l'une

~.EF.(3BE+3DF), ou EF.+"   2

est   la   demi-somme des bases multipliée par    ta   hauteur;~3   J'

l'autre

~w.EF représente

  la

sphère

  dont EF est le dia-

mètre donc tout segment   de sphère,   etc. '14 se.Corollaire. Si l'une des bases est nulle,   le segment   dont

il s'agit   devient   un segment   sphérique   à   une seule   basedonc tout segment sphérique   à une   base   e~Mt~M~   à la moi-

~e du e~M<e   de même base et de même AaM~Mr,   plus   la

sphère dont cette hauteur est le diamètre.

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F!N DU HUITtÈME LIVRE

GÉOM)h't<n:.~go

GÉOMÉTRIE   DANS   L'ESPACE.

THÉORÈMES A   DÉMONTRER.

i.   Si   une   droite est  perpendiculaire   à un  plan   tout  plan para!!è)e   à cette droite sera  perpendiculaire   au  premier plan.

D d it f t d l ê

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a. Deux droites  paraiïètes   font des angles égaux   avec   le même

plan.

3. Si dans un t rièdre deux des angles plans   sont égaux,   les

dièdres opposés   seront égaux,   et réciproquement.

/t.   Dans unangle trièdre

  à un plus grand

  dièdre estopposéeune  plus   grande   face,   et réciproquement.

5. Les trois plans perpendiculaires aux faces d'un angle triè-

GËOM~TK)E. agi

n. Deux tétraèdres qui   ont un dièdre égal   sont entre   eux

comme les  produits   des faces qui comprennent   ce   dièdre.

ta. Le plan   bissecteur    d'un dièdre d'une  pyramide   triangu-

laire divise   t'aréte opposée en   deux   segments   proportionnels

aux   faces adjacentes.

i3. Si un   tétraèdre   renferme   un angle   solidetri-rectangle,   le

carré   de la face opposée   sera égal   à la somme des   carrés des

trois autres.

14.   Le   volume   d'un  parallélipipède   tronqué   a  pour    mesure le

 produit   de sa base  par    la  perpendiculaire   abaissée du   centre de

la   base supérieure   sur la base   inférieure.

i5. Dans   un   tétraèdre   les lignes qui   joignent   chaque   sommet'

au  point   de concours des   médianes de la f ace opposée,   se cou-

 pent   en un   même  point.   (   Ce  point   est le centre   de gravité   du

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tétraèdre. )

16.   La  perpendiculaire   abaissée du centre de gravité d'un   té-

traèdre sur     un  plan,   est la moyenne   des  perpendiculaires   abais-

sées   des quatre   sommets   du tétraèdre sur le   même  plan.   (Com-

ment doit-on interpréter te théorème, lorsque   les sommets   ne   sont

 pas d'un   même côté  par rapport   au plan? )

T t l ili d d ê

GÉOMÉTRIE.aga

trique   une   ligne   renfermait   tous   les  points   du  plan

 jouissant   d'une  propriété   commune.   De même,   dans la

géométrie   de t'espace,   on appelle   lieu géométrique   la série

des points   de l'espace   qui   satisfont à une ou   deux condi-

tions   données. Ce lieu géométrique peut   être une   surface

ou une ligne.Ainsi,   la sphère   est le lieu géométrique   des  points   situés

à une   même distance d'un  point   donné,   et la  perpendicu-

)aire,   élevée au  plan   d'un cercle en son centre   est le lieu

géométrique   (tes  points qui   sont également   distants   de   tous

les  points   de la   circonférence.

i. Trouver le lieu des points   à égale   distance   de   deux points

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 points égale  pointsdonnes.

2. Trouverle lieu des  points également   distants de troispointsdonnes.

3.   Trouver    le lieu   des  points   également   distants   de deux  plans

donnés.

4.   Trouver le lieu des  points également   distants de trois  plans

GÉOMÉTRIE. 293

qui   divisent toutes ces lignes   de  jonction   dans   le rapport

de/Ma~

11. Étant données   deux droites rectangulaires   non situées   dans

un même  plan,   on insère entre ces deux   droites des lignes   de

longueur    donnée,   et   on demande le l ieu géométrique   des mi-

lieux de ces droites.

12. Calculer le   volume engendré par     un hexagone   régulier,

tournant autour    d'un de ses côtés.

13. Trouver    le volume engendré   par    un demi-décagone   régu-

lierdont le côté   est   a,   tournant autour    du diamètre du cercle cir-

conscrit.

t/t.   Connaissant   le   côté d'un  polyèdre   régulier,   trouver le

rayon   de la sphère   circonscrite,   et   le rayon   de la sphèreinscrite.

i5 Connaissant le d'une trouver le côté d'un

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i5. Connaissant   le rayon   d une sphère,   trouver le côté d un

 polyèdre   régulier    inscrit,   et le rayon   de la sphère   inscrite   a   ce

 polyèdre.

16. Connaissant   le rayon   d'une sphère,   calculer la surface et le

volume   d'un

 polyèdre   régulier 

  inscrit.

17.   Trouver iasurface   de la terre en myriamètres   carrés.

18. Trouver quelle serait la mesure d'une pyramide si l'on

IlÉLÉMENTS

DE   GÉOMÉTRIE.

LIVRE PREMIER.

LES   PRINCIPES.

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DKPINITtONS.

I..LjA Géométrie est une science qui   a  pour    objetla mesure de~'étendue.

2   GBoammiE.

nant   deux  points   à volonté,   et  joignant   ces deux

 points par    une tig"t;'))'oi)e,t;et.t~)igne   est tcntt en-

tière   dans   ta~surfact:.

VIL Toute   surface qui   n'est   ni  plane   ni composée

de   surfaces  planes   est une ~M/~aee   coMr&c.

VIII.   t~o/K~ ou corps   est ce qui   réunit les trois   di-

mensions de   létentlue.

(j   o¡.   IX. Lorsque   deux lignes   droites   AB,   AC,   se ren-

contrent,   la quantité plus   ou   moins grande   dont elles

sont écartées   l'une de 1 autre,   quant   leur   position,

s'appelle   angle;   le  point   de r encontre ou d'Mte/ec-

tion   A   est   le sommet de l'angle;   les lignes   AD,   AC,

en sont les côtés.

L'angle   se désigne   quelquefois   par    la   lettre   du

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sommet A seulement,   d'autres fois  par    trois lettres

BAC ou   CAB,   ayant soin   de mettre la lettre du sommet

au milieu.

Les angles   sont,   comme toutes les quantités,   sus-

ceptibles   d'addition;   de   soustraction,   de multiplica-

f'g M tion   et de division ainsi l'angle DCE est la somme

3LIVRE 1

Xin.-FMwe~Me   est un  plan   terminé de toutes

 parts   par    des lignes.'

Si les lignes   sont droites,   l'espace   qu'elles   renfer-

ment s'appelle figure   rectiligne   ou /w~'w~   et les   6g. 6.

lignes   elles-mêmes  prises   ensemble forment le   contour 

ou périmètre   du  polygone.

XIV. Le  polygone   de trois   c ôtés est l e  plus   simple

de tous,   il s'appelle   ~M/~7e/   celui   de quatre   côtés

s'appelle   quadrilatère;   celui de cInq.~e/o/M;   celui

de   six,   hexagone,   etc.

XV.   On appelle   triangle équilatéral   celui qui   ses   ~'7-

trois   côtés égaux; triangle   isoscèle,   celui dont   deux Bg.8.

côtés seulement sont égaux;   triangle   ~e<:&<~   celui 6g. 9.

qui   a   ses trois côtés inégaux.

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q g

XVI. Le triangle   rectangle   est celui qui   a   un angledroit.   Le   côté opposé   à l'angle   droit s'appelle   A~M~e-

MM~e ainsi ABC est   un triangle rectangle   en A,   le   côté   ~S

BC est   son hypoténuse.XVII. Parmi   les quadrilatères   on distingue

L é i a ses côtés é et ses l droits

GtiOMETKI M.4

lorsqu'ils   ont   les   côtés égaux   chacun à   chacun,   et placés   dans   le même   ordre,   c'est- à -dire, lorsqu'ensuivant leurs contours dans un même sens,   le  premier côté de l'un   est égal   au  premier    de l'autre,   le second

de l'un au   second de l'autre,   le   troisième au troisième,et   ainsi de suite. On entend de   même ce que   signifientdeux  polygones   équiangles   entre eux.

Dans   l'un ou l'autre cas,   les côtés égaux   ou les

angles égaux s'appellent   côtés ou angles Ao/MO/o~Mf.?.

 N. Il.   Dans les quatre premiers   livres il ne sera question   que   de

figures   planes   ou   tracées sur une surface  plane.

~C~~0/!   des   ?/<?.? et des signes.

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~cM/Ke   est une  proposition   évidente  par    elle-

même.

?%eo/'e/Ke est une vérité qui   devient évidente au

moyen  d'un raisonnement

appelé  c~/pM/M~MM.

.Py-oM~/Me est   une question   proposée   qui exige   une

LIVRE 1.   5

Le signe   ==   est le signe   de l'égalité; ainsi l'expres-

sion   A=~:B signifie   que   A égale   B.

Pour  exprimer    que   A est  plus petit que   B,   on écrit

A<B.

Pour  exprimer    que   A   est  plus grand que   B,   on écrit

A>B.

Le signe   + se  prononce plus;   il indique   l'addition.

Le signe   se  prononce   77:<?M~;   il indique   la   sous-

traction ainsi A   +   B représente   la   somme des quan-tités   A   et B   A B représente   leur différence   ou   ce

qui   reste en ôtant B de   A   de même A- B   -)-   C,   ou

A-C–B,   signifie   que   A et C doivent   être ajoutés

ensemble,   et que   B doit être retranché du tout.

Le signe   X indique   la multiplication;   ainsi A   X   B

représente   le  produit   de A multiplié   par    B.   Au lieu du

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ep ése te p p pa

signe   X   on emploie quelquefois   un  point;   ainsi A. B

est   la   même   chose que   A X   B. On indique   aussi le

même  produit sans   aucun signe   intermédiaire  parAB;mais   il   ne faut

employer   cette

expression que  lors-

qu'on   n'a  pas   en   inême temps   à employer    celle de la

AB distance des A et B

GEOMETRIE.3

cube  par    AB. On expliquera   en   son lieu ce que   si-

gnifient précisément   le quarré   et le cube d'une ligne.Le signe   t/ indique   une racine à extraire; ainsi

)/   2 est la racine quarrée   de a   t/   A   X B est   ia   ractne

fhL  produit   A   x   B,   ou la moyenne proportionnelle

entre   A   et  B.

AXIOMES.

t. Deux quantités   égales   à   une troisième sont égalesentre elles.

a.   Le   tout   est  plus grand   que   sa  partie.3. Le tout est égal   à la somme des  parties   dans

lesquelles   il   a été divisé.

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D'un   point   à un autre on ne  peut   mener  qu'uneseule ligne   droite.

5. Deux grandeurs, ligne,   surface   ou   solide,   sont

égales,   lorsqu'étant   placées   l'une sur l'autre elles   coïn-

cident dans   toute   leur étendue.

LIVRE   I. y

lignes   droites de A en   B,   ce qui   est impossible*, *ax.<.donc   le  point   G,   milieu   de EF,   tombera   sur    le  point

C,   milieu   de AB.   Le côté GE   étant ainsi appliqué

sur  ÇA,   je   dis que   le côté   G H tombera   sur    CD   car 

supposons,   s'il   est  poss)ble,   qu'il   tombe sur     une ligne

CK différente de   CD;   puisque,   par    hypothèse*,   ~ef.<o.

l'angle   EGH =   HGF   il   faudrait qu'on   eût   ACK ==KCB. Mais l'angle   ACK est  plus grand   que   ACD,

l'angle   KCB est  plus   petit   que   BCD;   d'ailleurs,   par 

hypothèse,   ACD = BCD;   donc   A CK est  plus grand

que   KGB   donc   la ligne   GH   ne  peut   tomber    sur une

ligne   CK    différente de   CD;   donc   elle tombe sur CD,

et l'angle   EGH sur   ACD;   donc tous les angles   droitssont égaux   entre   eux.

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PROPOSITION   II.

THEOREME.

Toute ligne   droite   CD,   qui   en rencontre une   <!g. t?

autre AB y<x~   avec celle-ci   deux angles adja-

8   GEOMETRIE.

s'ensuit que l'angle   ACD est égal   à   son adjacent.

DCB,   et qu'ils   sont tous   deux   droits.   Mais   de ce

que l'angle   ACD est un angle   droit,   il   s'ensuit queson adjacent   AGE est aussi un angie droit;   donc

I'angIeACE~ACD,doncABestperpendiculaireàDE.ng.   34.   Corollaire   111. Tous   les angles   consécutifs BAC.

CAO,   DAE, EAF,   formés   d'un   même   côté   de ladroite BF   pris   ensemble,   valent   deux angles   droitscar    leur somme   est égale   à   celle des   deux anglesadjacents   BAC,   CAF.

PROPOSITION   iil.

THEOREME.

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Deux lignes   droites qui   ont deux  points   CO~Z-

/M/Ï~ coincident l'une avec /~M~6 dans toute

/<°M/ e~/Ï~MC,   e~Cyo/Me/!f~M'M/!C   seule et /7!e/f  

ligne   droite.

LIVRET. 9

deux angles   a~acë~~   ACD, DCB,   'valent

ensemble   deux angles   droits,   les   deux   côtés ex-

térieurs   AC,   CB,   ~e/'o/!< en ligne   droite.

Car    si   CB   n'est   pas   lé  prolongement   de AC,   soit

CE   ce  prolongement;   alors la ligne   ACE   étant droite,

la somme des angles   ACD, DCE,   sera égale   à deux

droits*. Mais,   par hypothèse,   la   somme   des angles

ACD,DCB,   est aussi égale   à deux droits;   donc ACD

-t- DCB   serait égale   à ACD   +   DCE   retranchant   de

 part   et d'autre l'angle ACD,   il   resterait la  partie   DCB

t t t d CB

PROPOSITION   IV.

ATHÉOREME.

fig.20.

"pr.

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égale   au tout DCE,   ce qui   est impossible;   donc CB

est le  prolongement   de AC.

PROPOSITIONS.

THEOREME.

'UU   GEOMETRIE.

quatre   apgles   droits;   car    les angles   ACE, BCE,   pris

ensemble,   valent deux angles   droits,   et les   deux   autres

ACD, BCD,   ont   la même   valeur.

''s   En général,   si   tant de droites qu'on   voudra CA,

CB, etc.,   se rencontrent en   un  point   C,   la   somme

de   tous les angles   consécutifs   ACB,   BCD, DCE,

ECF, FCA,   sera égale   à quatre angles   droits   car 

si   on   formait au  point   C quatre angles   droits au

moyen   de deux lignes perpendiculaires   entre elles,   le

même espace   serait rempli,   soit  par    les quatre   angles

droits,   soit   par    les angles   successifs   ACB, BCD,   etc.

PROPOSITION VI.

THBORBME.

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Deux triangles   sont égaux, lorsqu'ils   ont M~

angle égal compris  entre   deux Cd~' égaux

chacun à chacun.Se   ''3. Soit l'angle   A égal   à   l'angle   D,   le côté AB égal   a

LIVRE 1. 't

trois autres   le  sont, savoir,   Fangle

  B== E,   l'angle

C == F,   e t le   côté BC = EF.

PROPOSITION   VIL

THEOREME.

~CM~C

triangles

  sont

égaux, ~Q/X~M~~

  ont   MM

côté égal   <ï<~cc~y:~   à   deux angles   égqux   c/~CM/z

à chacun.

Soit   ie côte   BC égal   a u côté EF,   l'angle   B égal   a

l'angle   E,   et l'angle   C égal   à l'angle   F;   je   dis   que   le

triangle   DEF sera égal   au triangle   ABC.

Car,   pour opérer     la superposition,   soit  placé   EFsur son égal   BC,   le  point   E   tombera en   B,   et le  pointF en C. Puisque l'angle   E est égal   à l'angle   B,   le côté

tig.:3,

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q g g g

ED  prendra   la direction BA   ainsi   le  point   D   se

trouvera   sur  quelque point   de la ligne   BA. De   même,

 puisque   l'angle   F est égal   à 1 angle   C,   la ligne   FD

 prendra   la direction   CA,   et te  point   D se trouverasur  quelque point   da côté GA;   donc le  point   D qui

12 GEOMETRIE.

*de(. 3. court chemin de B en   C*,   donc   BC est  plus petit queAB+AC.

PROPOSITION IX.

THEOREME.

Sg. 24.   Si   ~'M/!  point   0 ~/M   ~M <~e~ du triangleABC,   on mène aux extrémités   d'un   C~~C BC

droites   OB, OC,   la   somme   de ces   droites   sera

moindre que   celle des   deux autres c<   AB', AC.

Soit  prolongé   BO  jusqu'à   la rencontre du côté AC

en   D   la ligne   droite OC est  plus   courte que   OD   -<-

*pr.   8.   DC*: ajoutant   de  part   et d'autre   BO,   on aura BO   -<-OC<BO+OD+DC,ouBO+OC<BD+DC.

On a pareillement   BD < BA-t-AD ajoutant   de

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 pareillement     BA-t-AD ajoutant

 part   et d'autre   DC   on aura   BD+DC   <   BA-+-AC.

Mais   on vient   de trouver    BO-t-OG   <   BD+DC   donc

à  plus   forte   raison   BO+OC< BA+AC.

PROPOSITION   X.

LIVRE!.   tL!

G   tombe   hors   dutriangle   ABC,

  ou sur     te   côté  BC;ou   au-dedans   du même triangle.

Premier cas. La. ligne   droite GC est  plus   courte   Sg.   25.

que   GI   -)-   IC,   la ligne   droite   AB est  plus   courte que

AI IB;   donc   GC+AB   est  plus petit que   GI+Ai +

tC -(-   IB,.ou,   ce qui   est la même   chose,   GC   +   AB   <   AG

-t-BC.  Retranchant d'un   côté AB et de l'autre   son

égaleAG,   i l restera GC   <   BC   or GC = EF;   donc   on aura

EF   <   BC.

Second cas. Si le  point   G tombe sur le côté BC,   il   ~6

est   évident que   GC   ou son égale   EF   sera  plus petit

que   BC.

Troisième cas. Enfin si   le  point   G   tombe au-dedans Sg.   -:?.du triangle   ABC,   on aura,   suivant le théorème  pré-

cédent,   AG+GC<AB+BC.   Retranchant d'une  part

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, p

AG,   e t de l'autre son égale   AB,   il   restera GC   <   BC,   ou

EF<BC.

Scholie. Réciproquement,   si les deux   côtés AB, AC

du triangle   ABC sont égaux   aux deux côtés DE,   DF,du triangle DEF;   si,   de plus,   l e troisième côté   CB   du

t4   GEOMBTRtE.

Soit le côté AB==DE,   AC=DF, BC=EF,   je   disqu'on   aura l'angle   A==D,   B==E,   C==:F.

Car    si l'angle   A était  plus grand   que   l'angle   D,

comme les côtés AB,   AC,   sont égaux   aux   côtés DE,

DF,   chacun à chacun   il s'ensuivrait,   par    le théorème

 précédent, que   le   côté   BC   est  plus   grand   que   EF;

et si l'angle   A   était  plus petit que l'angle   D,   il s'en-suivrait que   le côté BC est  plus petit que   EF; or,   BC

est égal   à EF;   donc l'angle   A   ne  peut   être   ni  plus

grand   ni  plus   petit   que   l'angle   D;   donc il lui est égal.On  prouvera   de même que l'angle   B==E,   et que

l'angle   C F.

Scholie.   On  peut remarquer que   les angles égauxsont opposés   à   des côtés égaux   ainsi les angles   égauxA   et   D   sont opposés   aux côtés égaux   BC,   EF.

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pp g

PROPOSITION XII.

THEOREME.

LIVRE   t.   t5 ;>

droits   donc la ligne   menée du ~CM/K~   <MM </7<X/<t'

isoscèle au   milieu   de sa  base, est   ~e/e/!<cM~ecette  base,   et divise l'angle   du .M/M/M<?f  en deux parties

égales.

Dans   un triangle   non   isoscèle on  prend   inditïërem-

ment  pour    base un côté quelconque,   et alors son

!07~/7~   est celui   de l'angle   opposé.   Dans le triangte

isoscèle on  prend particulièrement   pour    base le c ôté

qui   n'est  point   égal   à l'un des deux   autres.

PROPOSITION   XIII.

THEOREME.

Réciproquement;   si   deux angles   sont e~M.C

~/M un triangle, les   côtés o~e/'o~aM.y,

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et le triangle   sera isoscèle.

Soit l'angle.ABC-ACB,   je   dis que   le côté   AC sera

égal  au côté   AB.

Car si ces côtés ne sont  pas   égaux   soit AB   le  plus

Rg.2~.

GEOMETRIE.t6

<ay~/e,   celui-là  est le

 plus grand ~M~'  est

o~- posé à   M/z  plus   ~a/ï~   cd~e.

Ef;.   3o. 1° Soit l'angle   C >   B,   je   dis que   le   côté   AB opposéà l'angle   C   est  plus grand que   le   côté AC opposé   a

l'angle   B.

Soit fait l'angle   BCD-B;   dans   le triangle   BDC

*pr.  i3.

  on aura   BD==DC. Mais la ligne   d roite AC est  pluscourte que   AD   -)-   DG,   et AD   +   DC = AD   +   DB=

AB;   donc AB est  plus   grand que   AC.

2~ Soit le   côté   AB > AC,   je   dis que   l'angle   C opposéau côté AB sera  plus   grand   que   l'angle   B opposé   au

côté   AC.

Car    si   on   avait C<B,   il s'ensuivrait,   par    ce quivient   d'être démontré, AB<AC,   ce qui   est   contre   la

*pr.t3.   supposition.   Si   on avait C=B,   il   s'ensuivrait   AB==

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AC,   ce qui   est encore   contre   la supposition   donc   il

faut que   l'angle   C   soit  plus grand que   B.

PROPOSITION XV.

H VU   )- )~

AGI' soi   droite*;   dou il résulte qu entre   tes deux   *pr.

mêmes  points   A et   F,   on  pourrait   mener deux lignes

droites ABF,   ACF;   ce qui   est impossible*;   donc   il   *ax.

est  pareillement   impossible   que   deux  perpendiculairessoient menées   d'un même  point   sur la même. ligne

droite.

.Sc/<o~e.   Par un même  point   C donné sur la ligne Kg   '?

AB,   il   est également   impossible   de mener deux  per-

 pendiculaires   à cette ligne   car si CD et   CE étaient ces

deux  perpendiculaires,   l'angle   DCB serait droit   ainsi

que   BCE,   et   la  partie   serait égale   au tout.

PROPOSITION   XVI.

THEOREME

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THEOREME.

Si d'un point   A  .M/~C /!i9/'J'M/~   droite DE   f!g.3r.

mène   /<7 ~e/~<?/CM/<H/'6   AB sur cette   ~o~<c,   et

J~c/'g/o~<y«~AE   AC AD c/c: M~/ye-

GEOMBTHU!.f8

au   troisième   AC. Or,   ABF ligne   droite   est  plus   courte

(jne   ACF ligne   brisée;   donc AB   moitié   de ABF est

plus   courte que   AC moitié   de   ACF;   donc t",   la  per-

 pendiculaire   est  plus   courte que   toute oblique.

a° Si on suppose   BE==BG,   comme on a en outre   AB

commun et l'angle   ABE-ABC,   il s'ensuit que   le   tri-

*pr.   R.

angle  ABE est

égal  au

triangle   ABC*;  donc les côtés

AE,   AC   sont égaux;   donc a",   deux obliques qui   s'écar-

tent également   de la  perpendiculaire   sont égales.3" Dans le triangle   DFA la somme des lignes   AC,

 pr.   9. CF,   est  plus petite que   la somme des côtés   AD,   DF;

donc AC,   moitié de   la ligne   ACF,   est  plus   courte

que   AD   moitié   de ADF;   donc 3°,   les obliques quis'écartent le  plus   de   la  perpendiculaire   sont les  plus

longues.

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g

Corollaire   I. La  perpendiculaire   mesure   la   vraie

distance   d'un  point   à une ligne,   puisqu'elle   est  plus

courte que   toute oblique.

II. D'un même  point   on ne  peut   mener    à   une même

li trois droites é l car si cela était il aurait

HVRB   1. "9

ques   AD, DB,   s'écartent également   de   la  perpendi-

cu)aire;   donc elles sont égales.   Il en est de   même des

deux obliques   AE, EB,   des deux AF, FB,   etc.   donc

i",   tout  point   de l a  perpendiculaire   est également   dis-

tant des   extrémités   A et B.

2° Soit 1 un  point   hors   de la  perpendiculaire;   si

on  joint   IA,   1B,   l'une de ces lignes   coupera   la  per-

 pendiculaire   en I),   d'ou tirant   OB,   on   aura DB-==DA.

Mais la ligne   droite IB est  plus petite   que   la ligne

 brisée ID+DB,   et ID+DB==ID+DA=IA,   donc

IB<IA;   donc   a",   tout  point   hors de   la  perpendicu-

laire est inégalement   distant des extrémités   A et B.

PROPOSITION XVIII.

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THKOREME.

Deux ~ï~ /'ec~7e.y   My!~ égaux   lors-

~M'<~   ont l'hypoténuse ~<ï~e   et un   côté égal

20   GEOMi;l'R)E.

BC ditfère de EF;   donc le triangle   ABC est ëgat au

triangle   DEF:

PROPOSITION XIX.

THEOREME.

Z).7/~   touttriangle,

  la   ~o//</?~   f.~ /M

<7/~7e.<  est

égale   à   ~eM~? angles   droits.

Soit ABC   le triangle propose   dans lequel   non.

~g- 3'suppososons ( i ) que   AB   est le  plus grand   côte et BC

le  plus petit,   et qu'ainsi   ACB est   le  plus grand angle,

*pr.   !4.   et BAC le  plus   petit.

Par    le  point   A   et  par    le  point   1 milieu du côté op-

 posé   BC,   menez la droite AI que   vous  prolongerez   en.

C'  jusqu'à   ce que AC'=AB;   prolongez   de même   AB

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en B'  jusqu'à   ce que   AB'   soit double de AI.

Si on désigne par     A, B   C,   les trois angles   du tri-

angle   ABC et semblablement  par    A',B',C' les   trois angles

du triangle   AB'C',   je   dis qu'on   aura l'angle   C'==B-t-C,

et l' l A A'+B' d'oit résulte A+B+C==A' t B'

LIVRE I. 1. 2i

la   somme des deux angles   AIC+AIB;   retranchant de part   et d'autre   les angles égaux   AKC',   AIB,   il   restera

l'angle   C'KB'== AIC.   Ces angles égaux   dans les deux

triangles   sont compris   entre côtés égaux   chacun   à

chacun,   savoir  G'K.=IB==CI,   etKB'=AK=AJ,

 puisqu'on   a supposé   AB'- 2AI=   aAK.   Donc les deux

triangles B'C'K,   AGI,   sont égaux*;   donc le   côté   C'B' 'pr.c.=AC,   l'angle   B'C'K==ACB,   et l'angle   KB'C'=CAL

Il s uit de   là 1° que   l'angle   AC'B' désigné par     C' est

composé   de deux angles égaux   aux angles   B et C du

triangle   ABC,   et qu'ainsi on   a C ==B-t-C   que   !'angleA du triangle   ABC est composé,   de l'angle   A' ou

C'AB' qui appartient.au triangle   AB'C' et   de l'angleCAI égal   à l'angle   B' d u même triangle,   ce qui   donne

A=:A'+B';   donc   A-t-B-t-C=A'-t-B'+C   D'ail-

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leurs  puisqu'on   a  par hypothèse   AC   <AB   et  par con.

séquent   C'B'   <   AC',   on voit que   dans   le triangle   AC'B

i'angle en   A,   désigne   par    A',   est moindre que   B',

et comme   la somme des deux est égale   à l'angle   Adu triangle proposé   il   s'ensuit qu'on   a l'angle   A

GEOMETRIE.2.

 prolongée   jusqu'à   ce que   l'angle   <7 soit   moindre quetout   angle   donne.

Et   si au moyen   du triangle   abc on   construit

le 'triangle   suivant a'e',   la   somme des anglesa'-+-b'   de celui-ci sera égale   à l'angle   a,   et sera  par 

conséquent   moindre que   tout angle   donné   d'où t ou

voit que   la   somme des trois angles   du triangle   <t'Se réduit  presque   au   seul angle   c'.

Pour avoir la mesure  précise   de   cette somme   pro-

longeons   le côté   a'c'vers d',   et appelons   t'augteextérieur   bc'd';   cet angle   joint   à l'angle   c'   du

triangte   a'b'c',   fait une   somme égale   à deux angles

droits*;ainsien   désignantl'angle   droit  par D, on   aurac'- 2 D-x';   donc la somme des angles   du trianglea'e' sera

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aD+~h~

Mais   on  peut   concevoir  que   le triangle   a'c'   varie

dans ses angles   et   ses côtés,   de manière à représenter les i l successifs i naissent ultérieurement de

LIVRE I.   23

Sterne de 1 un sera égal   au   troisième   de (autre,   et

les deux triangles   seront équiangles   entre   eux.

111. Dans un triangle   il   ne  peut   y   avoir  qu'un   seul

angle   droit   car    s'il y   en avait   deux,   le troisième

devrait être nul;   à  plus   forte raison un triangle   ne

 peut-il   avoir  qu'un   seul angle   obtus.

IV.   Dans   un triangle   rectangle   la   somme des deux

angles   aigus   est égale   à   un angle   droit.

V.   Dans   un triangle   équilatéral   chaque angle   est

le tiers de deux angles   droits ou les deux   tiers   d'un

angle   droit. Donc si l'angle   droit est exprimé par     i,

l'angle   du triangle ëquilatëràl le   sera  par 

VI. Dans   tout triangle   ABC si   on  prolonge   le côté

AB vers D l'angle extérieur CBD sera égal   à la som-

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AB   vers   D,   l'angle   extérieur    CBD sera égal   la som

me des deux intérieurs opposés'A   et   C;   car en ajoutant

de  part   et d'autre   ABC,   les   deux sommes   sont égales

à deuxangles   droits.

&)':OM~Tn))~2 ~l

commun   le  point   A,   et  pour    bases les   différents   côtés des

 poiygones, excepté   les deux qui   forment l'angle   A.   On

voit   en   même temps que   la   somme des angles   de   tous

ces triangles   ne   diffère  point   de   ta somme des anglesdu  polygone;   donc   cette   dernière somme   est égaleà   autant de fois deux angles   droits qu'il y   a de triangles,

c'est-à-dire,   qu'il   y   a d'unités   dans le nombre   des côtés

du  polygone   moins deux.

Corollaire I. La   somme   des angles   d'un quadrilatèreest égale   à deux angles   droits multipliés par 4   a   ce

qui   fait quatre angles   droits. Donc si tous les anglesd'un

quadrilatère  sont

égaux,  chacun

  d'eux sera unangle   droit ce qui   justifie   la définition   xvn où   l'on

a supposé   que   les quatre   angles   d un quadritatèresont droits dans le cas du t l et du é

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sont   droits,   dans le cas du rectangle   et du quarré.

II. La somme des angles   d'un  pentagone   est égaleà deux angles   droits multipliés   par    5   2,   ce qui

fait   6 angles   droits.   Donc lorsqu'un pentagone   est

équiangle   c'est-à-dire lorsque   ses angles   sont égaux

DVKE ).   a5

PROPOSITION   XXI.

THEOREME.

Si deux lignes   droites   AB,   CD,   sont perpendi-   'ig ~6.

CM/rc~   à   une   troisième FG,   ces deux lignes   ~e/'o~~

 parallèles,   c'est-à-dire qu'elles ne pourront se

rencontrer    à quelque   distance qu'on /e~o~e.

Car si elles se rencontraient en un  point   0,   il y   aurait

deux  perpendiculaires   OF, OG,   abaissées d'un   même

 point   0 sur une mêmeligueFG~   ce qui   est impossible.*

PROPOSITION XXII.

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THEOREME.

Si   deux lignes   droites ~3,   6'D)~   avec une   6g. 36.

~)(i   GBOMBTRfB.

tig.3,. Si deux lignes   droites -~F,   6'D,yo/!fa~ec   une

troisième J?/ <~eM~   angles   intérieurs   <M/ï /7!cy/ïe

CO~   dont la somme soit  plus   petite   ou  plus

grande   que   deux angles   droits,   les /~7ï~   AB, CD,

 prolongées suffisamment,   devront se   rencontrer.

Soit   i:" La   somme   BEF-i-EFO  plus petite   que   deux

angles   droits   menez FG   de   manière que   l'angle

EF&==AEF,   vous aurezla   somme   BEF+EFG   égaleà l a somme   BEF+AEF   et  par conséquent   égale   à

deux angles   droits,   et  puisque   B,EF -1, EFD   est  plusdeux la d it DF

PROPOSITION   XXIII.

THEOREME.

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 petite que   deux angles   droits,   la   droite DF sera com-

 prise   dans l'angle   EFG.

Par    le  point   F   tirez une oblique   FM qui   rencontre

AB   en M,   l'angle   AMF sera égal   à GFM,   puisqu'en

ajoutant   de part   et d'autre une même tité EFM

HVRBI. t~

AB en des  points   de  plus   en  plus   éloignes   mais facilesdéterminer,   puisque   MN:=FM,   NP==FN.,   PQ=

PF,   etc. On  peut   même observer  que chaque   distance

d'un de   ces  points   d'intersection au  point   fixe F,   n'est

 pas   tout à   fait double de la distance du  point   d'intersec-

tion  précédent,   car FN  par exemple   est   moindre que

FM+MN   ou 2 FM;   on a  pareillement   FP <aFN,FQ   <   aFP,   etc.

Mais en   continuant de sous-diviser  l'angle   GFM en

raison double,   on parviendra   bientôt   à   un angle   GFZ

plus   petit que   l'angle   donné GFD,   et   il   sera encore

vrai que   FZ  prolongée   rencontre AB en un  point   dé-

terminé donc   à  plus   forte raison la droite FD com- prise   dans l'angle   EFZ,   rencontrera AB.

Supposons   2° que   la   somme des deux angles   inté-

rieurs AEF+CFE est l d deux l

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rieurs   AEF+CFE   est  plus grande que   deux angles

droits,   si l 'on  prolonge   AE vers 13 et CF   vers D,   la

somme   des quatre   angles   AEF, BEF, CFE, EFD   sera

égale   à quatre   angles   droits;   donc si de   cette sommeon retranche   AEF-{-CFE plus grande que

  deux

GEOMKTKtE.28

*pr.3.

*pt.6.

~e.y  /e/MM/y

AGO, GOC,  sera

égale à  deux

M~O~.

Car    si   elle était  plus grande   ou  plus petite,   les deux

droites AB, CD,   se rencontreraient d'un côté ou   de

1 autre* et   ne seraient  pas   parallèles.

Coyo/~M'rë   I.   Si l'angle   GOC   est droit,   l'angle   AGOsera   aussi un angle   droit   donc toute ligne   perpen-

diculaire à l'une des  parallèles   est  perpendiculaire   à

l'autre.

Co~oZ~ II. Puisque   la   somme AGO   -t-   GOC est

égale   à   deux angles   droits,   et que   la somme   GOD-+-

GOC est   aussi égale   à   deux angles   droits   si on   re-

tranche   de  part   et d'autre   GOC,   on aura l'angle   AGO

=GOD. D'ailleurs AGO=BGE,   et GOD=COF';

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donc   les quatre   angles aigus   AGO,   BGE, GOD,   COF,

sont égaux   entre eux;   il   en est   de même des quatre

angles   obtus AGE, BGO, GOC,   DOF.   On  peut ob-

server    de  plus   qu'en   ajoutant   lun des quatre   anglesà l' d l

LiVRH I.K«

les .ingies   internes-externes,   et   les angles   alternes-

externes.

Réciproquement   si dans ce second cas,   deux anglesde   même   nom sont égaux,   on  peut   conclure que   les

lignes auxquelles   ils   se rapportent   sont  parallèles.

Soit,   par    exemple, l'angle   AGO=GOD;   puisque   GOC

t- GOD   est égal   à deux   droits',   on   aura aussi AGO

-r GOC égal   à   deux   droits,   donc les lignes   AG,   CO, *pr.

sont  parallèles.

PROPOSITION   XXV.

THEOKEME.

Z~M.X- lignes AB, CD, parallèles   & M/M ~)/-   6g. 3().

sièrne EF,   ~c!r~e/~   entre e//c~.

Menez la   sécante PQR  perpendiculaire   à   EF.

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Q   perpendiculaire

Puisque   AB est  parallèle   à EF,   la   sécante   PR    sera

 perpendiculaire   à AB*;   de même  puisque   CD est  pa-   *cor.t.

rallèle  à

EF,  la

  sécante  PR    sera

 perpendiculaire   àCD.   Donc   AB   et CD sont  perpendiculaires   à la même

3a   GEOMETRIE.

*pr.7.

droite AB,   et  par conséquent   parallèles   entre   elles,

tes angles   EGF, GFH,   considérés  par rapport   aux

 parallèles   GE,   FM,   seront égaux   comme alternes-

internes.   Donc   les,deux   triangles   EFG,   FGH,   ont   un

côté commun FG adjacent   à deux angles égaux,

chacun à chacun   donc   cès   deux triangles   sont

égaux*   donc le   côté   EG qui   mesure la distance   des

 parallèles   AB,   CD,   au  point   E,   est égal   au côté FH,

qui   mesure   la   distance de ces mêmes  parallèles   au

 point   F.

PROPOSITION XXVII.

THEOREME.

Si   deux angles   BAC,   DEF,   ont   les cd~ ~a-

rallèles,   chacun à chacun   et dirigés   ~f /e

/M ces deux angles   ~e/'0/!f  égaux

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*~r.

angles égaux.

Prolongez,   s'il est nécessaire,   DE  jusqu'à   la   ren-

contre de AC en G,   l'angle   DEF   est égal   à DGC,

 parce que   EF est  parallèle   à GC   l'angle   DGC est

égal   à BAC parce que   D&   est parallèle   à AB   donc

LIVRE t.   3i

DUC,   ont le côté commun BD;   de  plus,   à   cause   des

 parallèles   AD, BC,   l'angle   ADB=DBC*,   et   à cause *pr.des  parallèles   AB   CD   l'angle ABD=BDC;   donc

les deux triangles   ADB,   DBC,   sont égaux*;   donc le 'pr.   7.côté AB oppose   à l'angle   ADB est égal   au   coté DC

opposé   a l'angle   égal   DBC,   et  pareillement   le-troi-

sième côté AD est égal   au   troisième BC   donc les

côtés opposés   d'un  parallélogramme   sont égaux.En second lieu,   de l'égalité   des   mêmes triangles   il

s'ensuit que l'angle   A est .égal à l'angle   C,   et aussi que

l'angle   ADC,   composé   des   deux angles   A DB, BDC,est égal   à l'angle   ABC,   composé   des deux angles

DBC,   ABD,   d onc les angles opposés d'un   paraUéto-

gramme   sont égaux.

Corollaire. Donc deux  parallèles   AB,   CD,   com-

prises   entre   deux   autres parallèles AD BC,   sont

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 prises  parallèles   AD,   BC,

é~.dc

PROPOSITION XXIX.

3a   GËOMJj'nnE.

PROPOSITION XXX.

THEOREME.

6g. 44.   Si deux côtés opposés   AB,   CD,   d'un quadri-

/<<? ~0/?~ &°Mt<.< <~  /~7Y<e/   ~PM~C <:M~latére sori.t, éb~acc.c:  et l~arczll,èle.s,   les deux acEires

côtés .M/?<  pareillement   ~a~.<;   et /~a/c/<?.   et

la figure   ABCD .fe/yt M/c/o~M/MWC.Soit tirée la diagonale   BD   puisque   AB est  pa-

rallèle à CD,   les angles   alternes ABD,   BDC,   sont

*t)r.2/   égaux   d'ailleurs le côté AB=DC   le côté DB est

commun;   donc le triangle   ABD est égal   au triangle

 pr. n.   DBC   donc le côté AD = BC,   l'angle   ADB == DBC,

et par    conséquent   AD   est  parallèle   à BC   donc la

figure   ABCD est   un  parallélogramme.

PROPOSITION XXXI

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PROPOSITION   XXXI.

THF.ORMME.

fdeu,x di l AC DB <M/: / //M//f

LIVRE [L

LE   CERCLE   ET   LA MESURE DES   ANGLES.

D~PtPfTTrOJfS.

t. JLjA c~'coM/~<Mce   du e~'c/f; est:   )um ligne   courbe,   s". 46.dont tous les  points   sont également   distants d'un  pointintérieur  qu'on appelle   centre.

Le cercleest l'espace

  terminé

 par 

  cette

ligne

  courbe.

JV.B. Quelquefois   dans   le discours   on   confond le cercle avec   sa

circonférence;   mais il sera toujours   facile de rétaMir l'exactitude

des expressions,   en   se   souvenant que   le cercle est une surface   quidi l i f '

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a longueur    et largeur,   tandis que   la   circonférence   n'est qu'une

ligne.

IL Touteligne

  droiteCA,   CE, CD, etc.,

  menée

du centre à la circonférence,   s'appelle r~o/t   ou demi-

GEOMETRIE.34

V. Secteur est la  partie   du cercle comprise   entre

un arc DE et les deux rayons   CD, CE,,   menés   aux

extrémités <)e cet arc.

<:g. 47.   Vf. On appelle /<e   inscrite <A:/M le cercle,   celle

dont   les   extrémités sont   à   la circonférence,   comme

AB;

~At~f    inscrit,   un angle   tel que   BAC,   dont le som-

met est à la circonférence,   et qui   est formé  par    deux

cordes;

7YM/e   inscrit,   un triangle   tel que   BAC,   dont les

trois angles   ont leurs sommets à la circonférenceEt en général figure   inscrite   celle dont tous   les

angles

  ont leurs sommets à la   circonférence:   en même

temps   on dit que   le cercle est circonscrit à cette figure.

6g. 48.   VII. On appelle   sécante   une ligne qui   rencontre   la

circonférence en deux  points   telle est AB.

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VIII. Tangente   est une ligne qui   n'a qu'un pointde commun avec la   circonférence telle   est CD.

Le

 point

  commun M

s'appelle point  de contact.

IX. Pareillement deux   circonférences sont <a/

LIVRE II.   35

courbe AFB,   sans'quoi   il y   aurait dans   l'une   ou   dans

l'autre   des  points inégalement éteignes   du centre,   ce

qui   est contre la dénnition du cercle.

PROPOSITION   ï).

THEORÈME.

l'oute c~f c~M~~f~~   que   le diamètre.

Car si aux extrémités   de la   corde   AD on   mène   les   6g. 4~.

rayons   AC,   CD,   on   aura la ligne   droite AD   < AC   -t-

CD,ouAD<   AB.Corollaire. Donc la  plus   grande   ligne   droite qu'on   y

puisse   inscrire dans   un cercle est égale   à son   diamètre.

PROPOSITION 111.

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THEOREME.

~e //g7:e   droite ne  peut   ~'e/:co/!f/'6/' M~e cir-

co/z/ere/ïcc   en  plus   de deux ~o<

Gr.OMKTRtt!.36

Car le diamètre   AB   étant égal   au diamètre   EF,   le

demi-cercle AMDB  pourra s appliquer    exactement sur  

le   demi-cercle ENGF,   et la ligue   courbe AMDB cotn-

cidera   entièrement avec   la ligne   courbe   ENGF.   Mais

on suppose   la  portion   AMD égale   à   la  portion   ENG

donc   le  point   D   tombera sur     le  point   G;   donc la corde

AD   est égaie   à la   corde EG.

Réciproquement,   en supposant toujours   le rayon

AC=EO,   si la corde AD==EG, je   dis que   )'arc AMD

sera égal   a l'arc ENG.

Car en   tirant les rayons   CD, OG,   l es deux trian-

gles   ACD,   EOG,   auront les trois   côtes égaux   chacun

à chacun, savoir,   AC=EO, CD=OG,   etAD==

*tt.t. EG;   donc ces triangles   sont égaux*;   donc l'angleACD==EOG. Mais en  posant   le demi-cercle ADB sur r  

son égal   EGF,   puisque   l'angle   ACD=EOG,   il est

clair le CD tombera sur le OG et

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clair  que   le rayon   CD   tombera sur le rayon   OG,   et

le  point   D sur le  point   G;   donc l'arc   AMD est égal   à

l'arc ENG.

f PROPOSITION V

IjtVUJË II. ~7

Réciproquement,   si   la   corde AH   est. supposée ptus

grande   que   AD,   on conclura des mêmes triangles

que l'angle   ACH est  plus grand   que   ACD,   et qu'ainsi

l'arc .AH   est  plus grand   que   AD.

&:Ao& Nous supposons   que   les arcs dont   il s'agit

sont  plus   petits   que   la demi circonférence. S'ils

étaient  plus grands,   la  propriété   contraire   aurait   lieu;

l'arc augmentant,   la corde   diminuerait,   et récipro-   ·

quement   ainsi   l'arc ARBD étant  plus grand   que

AKBH,   la corde   AD du  premier    est  plus petite   que

la corde AH du second.

PROPOSITION VI.

`THEOREME.

Le rayon   CG,   ~e/ye/MAc~~re   à M~e   corde   s'-

AB divise cette corde e~ l'arc sous-tendu AGB

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AB,   divise   cette corde   e   l arc sous tendu   AGB,

chacun   en deux  parties égales.

Menez   les rayons   CA, CB;   ces rayons   sont,   par à la CD deux bli

GEOMBTtHE.38

détermine) la position

  dune

ligne   droite;  donc toute

ligne   droite qui passe par     deux des  points   mention-

nés,   passera   nécessairement  par    le troisième,   et   sera

 perpendiculaire   à la   corde.

Il s'ensuit aussi que   la  perpendiculaire   élevée sur  

le   /7:z7~M d'une corde  passe par    le   centre   et  par    le

milieu. de   l'arc

~OM~t~/M~ar   cette corde.

Car    cette  perpendiculaire   n'est autre que   celle quiserait   abaissée   du-   centre   sur la   même   corde   puis-

qu'eHes   passent   toutes deux  par    le milieu   de   la   corde.

PROPOSITION   VIL

THEOREME.

<!g 52.   ~/c'M  points   donnés, A,   B,   C,   ~(Â~ e/ï

·ligne droite,   on peut toujours faire passer une

i

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C//6W!/e/'e~CC,   mais on /6y!~)<?M~~a<C ~~M~

qu'une.

Joignez   AB,   BC,   et   divisez ces deux   droites   en   deux

ti é l les di l i DE FG; je dis

LJVRBU. ~)

a la  perpendiculaire   FG,   est   i égate   distance des  0

deux  points   B,C;d~onc   les trois distances OA, OB,

OC,   sont égales;   donc   la   circonférence décrite   du

centre 0   et du rayon   OB  passera par    les trois  points

donnés   A,   B,   G.

H   est  prouvé par-là qu'on peut   toujours   faire  passer une circonférence-  par    trois  points   donnés,   non en

ligne   droite;   je   dis de  plus qu'on   n'en  peut   faire  pas-ser  qu'une.

Car s'il y   avait une seconde circonférence qui   pas-

sât  par    les   trois  points   donnés A, B, C,   son centre

ne  pourrait   être hors de   la ligne   DE*,   puisqu'alors   il   *'?'

serait inégalement éloigné   de   A et de B;   il ne  pour-

rait être non  plus   hors de   la ligne   FG  par    une raison

semblable;   donc   il serait à-la-fois sur les deux lignes

DE,   F G. Or deux lignes   droites   ne  peuvent   se couper 

en  plus   d un  point;   donc   il n'y   a qu'une   circonférence

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p us po ; y q

qui puisse passer par     trois  points   donnés.

Co/v~H'e.   Deux   circonférences   ne  peuvent   se

rencontrer    en  plus   de deux  points   car si elles

i i ll i t l ê

GKOMKTRtE.40

moitié   de AB,   est égal   au   côte   DG,   moitié   de   DE;

,*i8,,i.   donc.   ces triangles   sont égaux*,   et le troisième   côté

CF' est égal   au   troisième CG; donc,   i°]es   deux

cordes égales   AB, DE,   sont également   éloignées   du

centre.

a° Soit la   corde   AH  plus grande   que   DE,   l'arc

*pr.s.   AKH sera  plus grand que   l'arc DME*: sur     l'arc

AKH  prenez   la  partie   ANB=DME,   tirez   la   corde

AB,   et   abaissez GF,   perpendiculaire   sur cette corde,

et CI,   perpendiculaire   sur  AH;   il est clair   que   CF

*'S,i.   est  plus   grand   que   CO,   et CO  plus   grand   que   CI*;

donc à  plus   forte raison   CF>CI.   Mais CF==CG,

 puisque   les cordes AB,   DE,   sont égales;   donc   on a

CG >   CI;   donc   de deux   cordes inégales   la  plus petiteest   la  plus éloignée   du centre.

PROPOSITION IX

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PROPOSITION IX.

THEOREME.

LIVRE II.   1

PROPOSITION X.

THËOREMB.

~eM;f~e/~AB,   DE,   ~/6/'cef<e/</   /<t   6g.   65.

c</co/z/ë/'<?/ïce   des arcs égaux   MN, PQ.

11  peut   arriver trois   cas.

1° Si les   deux par~Uètes

  sontsécantes,

  menez   le

rayon   CH  perpendiculaire   à la   corde MP,   il   sèra   en

même temps   perpendiculaire   à sa  parallèle   NQ*;   donc 24, i.

~e  point   H sera à-la-fois le milieu de   l'arc MHP et

celui de   l'arc  NHQ*,   on   aura   donc l'arc MH==HP

et l'arc  NH==HQ   de là résulte   MH–NH==HP

-HQ,  c'est-à-dire

MN=PQ.a° Si des deux  parallèles   AB, DE, lune   est sé-   ''X   SS.

cante,   l'autre tangente;   au  point   de contact   H   menez

te rayon   CH;   ce rayon   sera  perpendiculaire   à   la   tan-

et aussi à sa MP M i

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gente   DM*,   et aussi à sa  parallèle   MP.   Mais  puisqueCH est  perpendiculaire   à la   corde MP,   le  point   H est

le   milieu de   l'arc MHP;   donc les arcs   MH,   HP,   com-pris   entre les parallèles AB DE   sont égaux

GrOMKTRiH.4~

fig.5,et   58.et   58.

*6.

Car    la ligne   AR,   qui   joint   tes  points   d'intersection,

est   une   corde commune aux   deux cercles.   Or,   si sur lemilieu   de   cette corde on   éleve une  perpendiculaire,elle doit  passer    par    chacun   des   deux centres C   et   D*.

Mais  par    deux  points   donnés on ne  peut   mener  qu'uneseule ligne   droite;   donc la tigne   droite,   qui passe par  les centres,   sera  perpendiculairé   sur le milieu   de   la

corde   commune.

Si la   distance   des d eux centres

est plus

  courte

que   la somme   des rayons,   et en même temps

le  plus grand   rayon   est moindre que   la   ~o/K//?f 

t/M  plus   petit   et   de   la distance des   c~y!   /M

d l

PROPOSITION   XII.

THEOREME.

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fig. 57Bg.S?et   M.

''S-?7.

deux cercles se couperont.Car   pour qu'il   y   ait lieu à   intersection,   il faut que

le triangle   CAD soit  possible:   il faut donc   non seu-lement CD soit <AC t AD mais aussi le

TjtVRE   M.

PROPOSJTtON   X~

THEOREME.

Si la distance CD   des   centres de deux cercles

est égale   à la différence   de leurs y~'o/M ÇA,   AD,

ces deux cercles se toucheront intérieurement.

D'abord il est clair   qu'ils   ont   le  point   A   commun:'ts n'en  peuvent   avoir    d'autre;   car   pour    cela   il   fau-

drait que   le  plus   grand   rayon   AD fût  plus petit que   la

somme faite du rayon   AC   et de   la distance des   centres

CD*,   ce qui   n'a  pas   lieu.

Corollaire. Donc,   si   deux cercles se touchent,   soit

intérieurement,   soit extérieurement,   les   centres et   le

 point   de contact sont sur la même ligne   droite.

Scholie. Tous les   cercles qui   ont leurs   centres sur  

la droite CD,   et qui passent par     le  point   A,   sont tan-

*tt.

Bg-st)et6o.

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gents   les'uns   aux autres;   ils n'ont entre   eux que   le

seul  point   A de   commun. Et si  par    le  point   A on   mène

AE  perpendiculaire   à CD,   la   droite   AE sera   une tan-commune à tous ces cercles

GEOMETRIE.44

l'arc   AB doit aussi   tomber    sur l'arc DE;   car si   les

deux   arcs   n'étaient  pas   confondus en   un seul,   il yaurait dans l'un ou dans l'autre des  points   inégale-ment éloignes   du centre,   ce qui   est impossible;,   donc

l'arc AB~DE.

2°   Si on suppose   AB==DE,   je   dis que l'angle

ACB sera égal   à DCE;   car si ces angles   ne sont  pas

égaux,   soit   ACB le  plus   grand, et   soit  pris   ACI=

DCE;   on aura,   par    ce qui   vient d'être   démontré,   AI

==DE mais,   par hypothèse,   l'arc AB-DE;   donc

on   aurait AI==AB,   ou   la  partie égale   au tout,   ce qui

est impossible;   donc l'angle   ACB==DCE.

PROPOSITION XVI.

THEOREME.

''g   ti2. /<; wg/e cercle ou f/M des cercles M t

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g   /<; wg/e cercle ou   f/M   des   cercles   c~M.t,

.M~e~.f  angles   au   centre   ACB, DCE,   sont e/e

eux comme   <~fM~   nombres   entiers,   les arcs ~<e/AB DE seront entre éux comme les

MVRB   H.   45

en   nombres   entiers,   les arcs AB, DE,   seront

eux   comme les angles   ACB   DCE.Scholie. Réciproquement,   si   les   arcs AB, DE,

étaient entre eux comme deux nombres entiers,   les

angles   A CB, DCE   seraient entre eux comme le

mêmes nombres,   et on aurait toujours   ACB'DCE

::AB:DE;   car les arcs  partiels   A/M, ~n,   etc.,   Dx 1

;cj~,   etc.,   étant égaux,   les angles   partiels   AC/K,mC n etc.,   DC.?*,   .~C~,   etc.,   sont aussi égaux.

PROPOSITION   XVII.

THEOREME.

Quel   que   soit   le rapport   des ~eM.c*H/cy   ACR,

A CD   ces deux. angles   seront toujours   6/!<e <?/T'

comme les arcs   AE,   AD,   interceptés entre   leurs

d i d l

Sg.M.

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côtés 6< décrits   de leurs sommets   comme   centres

avec des rayons égaux.

Supposons   le  pins petitangle   placé   dans le  plus grand:

GEOMETRtE.~6

Angle   ACD: angle   ACI arc AO: arc Al.

Mais l'arc AO est  plus   grand que   l'arc Al   il   fau-

drait donc,   pour que   la  proportion   subsistât,   que

l'angle   ACD   fût  plus grand que   l'angle   AGI.;   or    au

contraire   il   est  plus petit;   donc il   est impossible   que

l'angle   ACB soit   à l'angle   ACD   comme l'arc AR    est   à

un arc  plus grand que   AD.

On   démontrerait  par    un   raisonnement   entièrement

semblable que   le quatrième   terme   de la  proportionne  peut   être  plus petit que   AD   donc il est   exactement

AD;   donc on   a   la  proportion

Angle   ACB: angle   ACD:: arc AB:arc AD.

Corollaire. Puisque   l'angle   au   centre du cercle et

l'arc intercepté   entre ses côtés ont   une telle   liaison

que quand   l'un augmente   ou diminue   dans un rap-

 port quelconque,   l'autre augmente   ou   diminue   dans

le   même rapport   on   e st en   droit   d'établir    l'une de

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ppces grandeurs pour     la mesure de   l'autre   amsi nous

 prendrons-   désormais   l'arc   AB  pour    la   mesure de

l'angle   ACB. Il faut   seulement observer,   dans   la   com-

HVRBU.47

angles par     les arcs de cercle est en quelque   sorte

indirecte,   il n'en est  pas   moins facile d'obtenir    par leur  moyen   la   mesure directe et absolue;   car    si   vous

comparez   l'arc qui   sert de mesure   à un angle   avec le

quart   de la   circonférence,   vous aurez le rapport   de

l'angle   donne a 1 angle   droit,   ce qui   est   la   mesure

absolue.

Scholie   II.   Tout   ce qui   a été démontré dans   les

trois  propositions   précédentes pour     la comparaison

des angles   avec les arcs,   a lieu également   pour    la com-

 paraison   des secteurs avec les   arcs car les   secteurs

sontégaux   lorsque   les angles   le   sont,   et e n général   ils

sont  proportionnels   aux angles;   donc deux secteurs

AGB ACD,   pris   dans   le Me'Me èercle CM dans des

cercles ~cM~e   sont entre eux   comme les arcs AB

AD   bases de ces mêmes MC~Mr.

On   voit  par-là que   les   arçs   de cercle qui servent

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de   mesure   aux angles   peuvent   aussi servir de   mesure

aux différents secteurs d'un même cercle ou de   cercles

égaux.

GEOMBTKIE.4S

l:uis)c CAD   :u)):t))0))'mesure   ).<mo)tiédt;ED)<tn))C

BACH-CAD   ou   BAD   aura  pour    mesure la   moitié de

BE+ED   ou ta   moitié   de BD.

~S   65.Supposons   en second lieu que   lé centre C   soit   situé

hors de l'angle   BAD   alors   menant   le   diamètre   AE,

t angle   BAE   aura  pour    mesure   la   moitié de   BE,   l'angeDAE la   moitié   de DE;   donc leur     différence BAD   aura

 pour    mesure   la   moitié (le   HE   moins   la   moitié de   ED,

nu ta moitié de BD.

Donc tout angle   inscrit a  pour    mesure   la moitié de

l'arc compris   entre ses côtés.

6g 66.   Corollaire   I.   Tous   les angles   BAC,   BDC,   etc.,   ins-

crits   dans le même segment   sont égaux;   car ils   ont

 pour    mesure la moitié du même arc BOC.

~g   67.   II. Tout angle   BAD inscrit dans le d emi-cercle

est un angle   droit;   car il a  pour    mesure   la moitié

de   la   demi-circonférence   BOD   ou le quart   de   la

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circonférence.

Pour démontrer la même chose d'une autre ma-

nière,   tirez le rayon   AC;   le triangle   BAC est iso-

t.)\'n!: E   )[i.. 4~

LV.   Les angles   opposés   A et Cdun quadruatere

inscritABCD,

  valent ensemble deuxangles

  droits   }

car  l'angle   BAD   a  pour    mesure   la moitié de   lare BCD,

l'angle   BCD a  pour    mesure   la moitié de   l'arc   BAI),

donc   les   deux angles   BAD, BCD,   pris   ensemble,   ont  t

 pour    mesure la moitié de la   circonférence,   donc l eur  

somme équivaut   à   deux angles   droits.

PROPOSITION   XIX.

THEOREME.

/7<?   BAC   ~0/7/!cy~   M/ZC ~e/~   et   M/~C

corde, a  pour 

  7M~M/'6 /<? //M<7<c /c AMDC

compris   entre ses côtés.

Au  point   de   contact   A menez   le   diamètre AD;

l'angle   BAD est droit   il   a  pour    mesure   la   moitié   de

la   demi-circonférence'AMD,   l'angle DAC a  pour    me-

6g.  M.

Hg.(;9.

.9.

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g p

sure   la moitié de   DC;   donc BAD   +   DAC ou BAC a

 pour   mesure   la moitié de

AMD,   plus la  moitié

de DC~ou la moitié de l'arc entier AMDC.

CEOMRTntB.50

fig.7'.

0)!   au-dessous de la ligne   AH   un second point   E éga-lement

éloigné   des  points  A et

B,   par   les   deux

 pointsD,   E,   tirez la ligne DE;   je   dis que   DE coupera   la

ligne   AB en   deux  parties égales   an  point   C.

Car les deux  points   D et E étant chacun également

éloignes   des extrémités   A et B,   ils   doivent se trouver  

tous   deux dans la  perpendiculaire   élevée sur le milieu

de  AB. Mais  par    deux  points   donnés il ne  peut passer 

qu'une   seule ligne   droite;   donc la ligne   DE   sera   cette

perpendiculaire   elle-même qui   coupe   la ligne   AB   en

deux  parties égales   au  point   C.

PROBLEME II.

Par un  point   A,   donné sur     la ligne   BC,   éle-

ver une  perpendiculaire   à   cette ligne.Prenez   ies   points   B et C à égale   distance de A,   en-

suite des  points   B   et C,   comme centres,   et d'un rayon

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 plus   grand   que   BA,   décrivez deux arcs qui   se cou-

 pent   en D;   tirez AD qui   sera la  perpendiculaire   de-

mandée.

MVHE   11.   5ï

distants   des   points   B et D';   donc   la ligne   AE   est  per-

 pendictdairesur!erni)iendeBD.

PROBLEME   IV.

 point   A   de la ligne   A B, /a/ë   ~M angle   f!j;. 73.

égal à l'angle   donné   K.

Du sommet   K,   comme centre,   et d 'un rayon   à

volonté,   décrivez,   l'arc IL terminé aux   deux côtés

de l'angle;   du  point   A,   comme centre,   et d'un   rayon

ABégal   à KI,   décrivez   'arc indéfini BO;   prenez   en-

suite un rayon égal   à la corde LI   du  point   B,   comme

centre,   et de ce rayon,   décrivez   un   arc qui   coupe   en

D   l'arc   indéfini BO;   tirez AD,   et

l'angle

  DAB sera

égal   à l'angle   donné   K.

Car les deux   arcs BD, LI,   ont des rayons   égaux   et

des   cordes égales   donc   ils sont égaux*;   donc l'angleBAD=IK.L. 0

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PROBLEME   V.

/.)/('MC/'M/! angle   ou un arc   <Zo/M en   <T/<?~.?;   ''S   "4.

GEOMETRIE.52

Scholie. On peut,   par    la même   construction   diviser 

chacune   des moitiés AE, EB,   en deux  parties   égales;

ainsi,   par    des sous-divisions   successives,   on divisera

un angle   ou un arc donné   en quatre   parties égales,   en

huit,   en. seize,   etc.

PROBLEME VI.

Bg   75.   Par un  point   donné A   M<?/M/' une  para//c/f 

à la ligne   donnée   BC.

Du  point   À,   comme centre,   et   d'un rayon   sufn-

samment grand,   décrivez l'arc Indéfini EO;   du point

E,   comme centre,   et du même rayon   décrivez   l'arc

AF,   prenez   ED=AF,   et tirez AD qui   sera   la  par.i)tè)f demandée.

Car en  joignant   AE,   on voit que   les angles   alternes

AEF,   EA.D,   sont égaux;   donc les lignes   AD, EF, sont

'<   t. llèl *

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< .  parallèles*.A

PROBLEMEVII.

LIVRE II.   53

PROBLEME IX.

~M/!< donnés un   côté   et deux angles   J~M~

triangle   décrire   le f/'M~

Les deux angles   donnés seront ou   tous   deux adja-

ceuts au côté donné,   ou l 'un adjacent,   l'autre oppo-sé dans ce   dernier    cas,   cherchez le   troisième   vous *prob.

aurez   ainsi   les deux angles   adjacents.   Cela  posé,   tirez

la   droite   DE égale   au côté donné,   faites au  point   D fig. 78.

l'angle   EDF égal   à   l'un   des angles   adjacents,   et au

 point   E l'angle   DEG égal   à l'autre;   les deux lignes

DF,   EG,   se couperont   en   H,   et DEH sera le triangle

requis.PROBLÈME   X.

Les   trois cd~ A,   B,   C,   d'un triangle   e~   ~(;.

donnés,   décrire le triangle.Tirez DE égal   au côté A;   du point E,   comme

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égal A;  point   E,

centre,   et d'un rayon   égal   au   second côté B, décri-

vezun arc;   du  point   D,   comme centre   et d'un rayonau t i iè ôté décrivez un autre arc

GBOMKT&m.54

Hgne   DF;  tirez

EF,  et

  DEF  sera le

triangle  de-

mandé.

M faut,   dans ce  premier    cas,   que   le   côté   B   soit plus

grand que   A,   car  t'ang]e   C   étant   droit ou obtus,   est

le  plus   grand   des angles   du triangle;   donc   le   côté op-

 posé   doit être aussi le  plus grand.6~. 8t.   ~« Si

l'angle  C est

aigu,  et

que  B   soit

 plus grand   queA,   la même construction a toujours   lieu,   et DEF est

le triangle   requis.fig. 82.   Mais   si,   FanglëC   étant aigu,   le   côté   B est   moindre

que   A,   alors l'arc décrit du centre E avec ie rayon

EF~B,   coupera   lé   côté   DF en deux  points   F   et   G,

situés  du

  même côté   de D;   donc  il

y   aura  deux   trian-

gles   DEF, DEG,   qui   satisferont également   au  pro-

 blème.

Je/M/M. Le  problème   serait. impossible   dans   tous

les cas,   si le   côté   B était plus petit   que   ta  perpendi-

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culaire   abaissée de E sur la ligne   DF.

PROBLBMB XH

LIVKBH.   55

nu

rectangle;  si,   de

 plus,

  les   côtés sont

égmix,

  ce sera

nxquarré.

f&OBLEMB   XHI.

7 ~'oM~gy le   centre J'M/!   cercle ou d'un arc   J~e.

Prenez à   votonté   dans la   circonférence   on   dans   t:g.   8/

tare trois points A,   B,   C;   joignez   ou

imaginez  qu'on

 joigne   AB et BC,   divisez ces deux lignes   en deux  par-ties égales   par    les  perpendiculaires   DE,   FG;   le  point

0,   oit ces perpendiculaires   se rencontrent,   sera le

centre   cherché.

Scholie..La même construction sert à   faire  passer une   circonférence  par les   trois  points   donnés A, H, C,

et aussi à décrire une   circonférence   dans taquetle.ie

triangle   donné   ABC soit inscrit.

PROBLEME XIV.

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Par    un  point   <~o/Mc /C~cr une ~~<?/!f6

~~ec/'e/<?<7o/!ne.Si l d é A t la ti )i 85

GEOMETRIE.56

commune) et   le côté CB==CD;   donc ils sont t*<8,t.

égaux*,   donc AD~AB,   et   en nieme temps l'angleCAD=:C:AB.

PROBLEME XV.

"s 8?   7/Mc/f    M/<   cercle ~/M K/! ~a~/e   ~c ABC.

Divisez les angles   A et B en   deux également   par les lignes   AO   et   BO qui   se   rencontreront   en- 0   du

 point   0 abaissez les  perpendiculaires   OD, OE,   OF,

sur les   trois   côtés du triangle;   je   dis que   ces  perpen-diculaires seront égales   entre elles; car,   par    construc-

tion,   l'angle DAO==OAF,   l'angle   droit ADO=AFO;

donc   le   troisième angle   AOD est égal   au   troisième

AOF. D'ailleurs le côté AO   est   commun   aux   deux

triangles   A OD, AOF,   et   les angles adjacents   au   côté

égal   sont égaux;   donc ces   deux triangles   sont égaux;donc   DO==OF.   On  prouvera   de même que   les deux

t d

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triangles   BOD,   BOE,   sont égaux;   donc OD==OE,

donc les   trois  perpendiculaires   OD, OE, OF,   sont

égales   entre   elles.

LIVRE   Il. 57

pendiculaire

  sur le milieu   de AB;   du  point   de   ren-

contre 0,   comme   centre,   et du rayon   OB,   décrivez

un   cercle,   le segment   demandé   sera AMB.

Car   puisque   BF e st  perpendiculaire   à   l'extrémité

du rayon   OB,   BF est une tangente,   et Fangle   ABF   a

pour    mesure la moitié   de l'arc   AKB';   d'ailleurs l'an-

gle  AMB,   comme

angle  inscrit,   a aussi  pour    mesure

la moitié de l'arc   AKB, donc   l'angle   AMB = ABF =

EBD~=C;   donc   tous   les angles   inscrits   dans le seg-

ment   AMB   sont égaux   à l'angle   donné G.

6'eAo~c. Si l'angle   donné était   droit,   le segment cher-

cité   serait le demi-cercle décrit   sur le diamètre   AB.

PROBLEME   XVH.

?'OM~ rapport   /!M/e/Me   de   deux /~7!<?~

< o~c.y données AB,   CD,   si fOM~e~M   c<?~   <Ze«~

/7!e~ o/   entre   elles une mesure   co~/MM/~e.

l CD l AB

*~2.

fig. gu.

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Portez   la  plus petite   CD sur la  plus grande   AB au-

tant de foisqu'elle peut y

  être   contenue;  par exemple,'deux fois   avec   le   reste   BE.

GEOMETRIE.58

Par  exemple,   si l 'on   trouve que   GB est contenu

deux fois  juste   dans FD,   BG   sera la   commune   mesure

des deux lignes proposées.   Soit BG== t,   on aura FD

==a,   mais   EB contient une   fois   FD  plus   GB;   donc

EB==3;   CD contient   une fois   EB  plus   FD;   donc

CD ==5,   enfin AB contient deux fois CD  plus   EB;

donc   AB==i3;   donc !e rapport   des deux lignes   AB,

CD,   est celui   de i3 à   5.   Si la ligne   CD   était  prise pour 

unité,   la ligne   AB   serait et   si la ligne   AB était  prise

 pour    unité,   la ligne   CD serait

&/M~.   La   méthode qu'on   vient d'expliquer    est   la

même que prescrit l'arithmétique pour     trouver    lecom-

mun diviseur de deux nombres   ainsi elle n'a  pas besoin d'une autre   démonstration.

Il est  possible que, quelque   loin qu'on   continue

l'opération,   on ne trouve  jamais   un reste qui   soit

contenu   un   nombre   de fois juste   dans le précédent

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 juste  précédent.

Alors   les deux lignes   n'ont  point   de commune mesure,

et sont ce qu'on appelle   Mco/MMe/MMr~~M   on en

nvnstt.   5~

mu:ie mesure   des   arcsCD,   EF, s'ils

  en ontuue,

  et à

leur  rapport   en nombres. Ce rapport   sera   le même nuecelui des angles   donnés';   et si DO   est la   commune

mesure des arcs,   DAO sera celle des angles.

Scliolie. On  peut   ainsi trouver la valeur     absolue d'un   ii

angle   en comparant   l'arc quilui   sert de   mesure à toute

la circonférence  par exemple,   si l'arc CD   est à la cir-conférence   comme   3   est à a5,   l'angle   A   sera les   de

quatre   angles   droits,   ou   d'un angle   droit.

M  pourra   arriver aussi que   les arcs comparés   n'aient   t

 pas   de commune mesure;   alors on n'aura  pour    les

angles que   des rapports   eu   nombres  plus   ou   moins

approchés,   selon que l'opération   aura été  poussée plusou   moins   loin.

*'7.~

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LIVRE   III.

LES PROPORTIONS DES FIG URES.

DEFINITIONS.  &

t. J APPELLERA i~K/*<M' e~H~   celles don t les

surfaces sont égales.Deux figures   peuvent   être équivalentes, quoique

très-dissemblables  par    exemple,   un   cercie  peut

être équivalent   à   un quarré,   un triangle   a un   rec-

tangle,   etc.

La dénomination   de figures   égales   sera conservée à

celles qui   étant appliquées   l'une sur   l'autre,   coïncident

'-dans   tous leurs  points   tels   sont deux   cercles dont

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les rayons   sont égaux,   deux triangles   dont les trois

côtés   sont égaux   chacun   à chacun,   etc.

LIVRE tll.   01 1

 pendiculaire   EF qui   mesure   la   distance des deux côtésfig. ~3.

opposés   AB, CD,   pris   pour   hases.

V. La hauteur     d'un triangle   est la  perpendiculaireAD   abaissée   du sommet d'un angle   A sur     le côté op-   rg. K~-

 posé   BC  pris pour    base.   Bg. g:.

VI. La A~M~M:' du trapèze   est l a  perpendiculaire

EF menée entre ses deux   côtés  parallèles   AB,   CD.

VIL  L'aire ou   la surface d'une

figure  sont des ter-

mes à-peu-près synonymes.   L'aire désigne p!us parti-culièrement la quantité superficielle   de la figure   eu

tant qu'elle   est mesurée   ou comparée   a   d'autres   sur-

faces.

 j5.   Pour l'intelligence

  de ce livre et des   suivants,   il

faut avoir   présente   la théorie des  proportions,   pour laquellenons renvoyons   aux traités ordinaires d'arithmétique   e)

d'algèbre.   Nous ferons seulement   une   observation,   qui   est

très-importante pour    fixer le vrai sens des  propositions,   ct~

dissiper   toute   obscurité,   soit   dans l'énoncé,   soit dans les

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dissiper  , ,

démonstrations.

Si on a l a  proportion   A:B::C:D,   on   sait que   le  produit

GEOMETRIE.62

Les grandeurs   A   et   B  peuvent   être d'une espèce, par  

exemple,  des

lignes,  et les

grandeurs  C   et P   d'une   autre

espèce, par exemple,   des   surfaces;   alors il faut toujours   re-

garder    ces grandeurs   comme   des   nombres A et B s'expri-

meront   en unités   linéaires,   C   et D en   unités superficielles,

et le  produit   A   XD   sera   un nombre   c omme le  produit BXC.

En général,   dans toutes   les opérations   qu'on   fera   sur les

 proportions   il faut toujours   regarder    les   termes   de ces  pro-

 portions   comme autant   dénombres,   chacun de l'espèce   qui

lui   convient,   et on n'aura aucune  peine   à   concevoir    ces opé-

rations et l es conséquences qui   en résultent.

 Nous devons avertir    aussi que   plusieurs   de   nos démons-

trations   sont   fondées   sur  quelques-unes   des règles   les  plus

simples   de l 'algèbre, lesquelles   s'appuient   elles-mêmes   sur 

les axiomes connus ainsi  si l'on

  aAr~B-t-C,   et qu'on  mu t-

tiplie   chaque   membre  par    une même quantité   M,   on en

condutAxM==BxM-r-CxM;   pareiilementsil'on   aA==

B-r-C etD==E–C,   et qu'on ajoute   les quantités   égales,

en   effaçant-}-Cet–C qui   se   détruisent,   on en   conclura

A.-r-D=B-{-E,   et ainsi des   autres.   Tout   cela est assex

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A. r D B { E,

évident  par    soi-même;   mais,   en   cas   de   difficulté,   il   sera

 bon   <le consulter    les   livres d'algèbre,   et   d'entre-mêler    ainsi

LIVRE tH.   63

I[   suit   de   là que   les triangles   DAF,   CBE,   sont équi-tntéraux entre eux,   et  par conséquent   égaux.

Mais si d u quadrilatère   A-BED   on retranche   le tri- 6g.   <)f!.

angle   ADF,   .il r este le  parallélogramme   ABEF;   et   si

du   même quadrilatère   ABED on retranche le tr:ang!e

CBE,   il   reste le  parallélogramme   ABCD   donc les

deux  parallélogrammes   ABCD, ABEF,   qui   ont   même e

base   et   même hauteur,   sont équivalents.

Corollaire. Tout  parallélogramme   ABCD   est équi-valent au rectangle   ABEF de même base et   de   même,   6g.   97.

hauteur.

PROPOSITION Il.

THEOREME.

7b<~ //<<<t/e   ABC   /MO/<°   du  parallélo- 6g. 9~.

~7'7~/y!~   A BCD qui   a /c/Me base et /MC//M   hauteur.

Car les triangles   ABC,   ACD,   sont égaux  T.

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Corollaire I. Donc un triangle   ABC est la   moitié   du

rectangle   BCEF qui   a   même base BC et   même   hau-

CEOMUTKt!6~

i:K.

connneHsnrabtes entre   el)es,   et quelles   soient,   par 

exemple,   comme les nombres y et   si on divise AB

en y parties égales,   AE contiendra   de ces  par-

ties,   élevez   à chaque point   de division une  perpen-

diculaire   à   la  base,   vous formerez ainsi sept   rectan-

gles partiels, qui   seront égaux   entre eux,   puisqu'ilsauront même base et même   hauteur.   Le ,rectangleABCD   contiendra

sept rectangles partiels,

  tandis queAEFD en   contiendra quatre;   donc   le rectangle   ABCD

est   au rectangle   AEFD comme 7 est   à 4,   ou comme

AB   est à AE. Le même raisonnement  peut   être appli-

qué   a   tout   autre rapport que   celui de y à / { ;   donc,

quel que   soit ce rapport, pourvu   quil   soit coiumen-

su râblé,   on   aura,

Supposons,   en second lieu,   que   les bases   AB, AE,

soient incommensurables   entre elles;   je   dis qu'on   n'en

aura  pas   moins,

ABCD: AEFD ::AB:AE.

ABCD: AEFD A 13: AE.

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Car si cette proportion

  n'est

 pas  vraie,   les trois

 pre-miers termes demeurant les mêmes le t iè sera

ABCD: AEFD A 13: AE.

nvnB   <n.   65

Mais AO   est  plus   grand   que   Al; donc,   pour que

cette  proportion   subsistât,   il faudrait que   le rectangleAEFD fut  plus grand que   AIKD;   or,   au   contraire,   il

est  plus   petit;   d onc la  proportion   est impossible;   donc

ABCD ne  peut   être   à AEFD   comme   AB   est   à une ligne

 plus grande que   AE.

Par un raisonnement entièrement semblable,   on

 prouverait que   le quatrième   terme de la  proportionne  peut   être  plus petit que   AE;   donc il est égalà AE.

Donc,   quel que   soit le rapport   des  bases,   deux

rectangles   de même hauteur   ABCD, AEFD,   sont

entre eux comme leurs   bases AB,   AE.

PROPOSITION IV.

THEOREME.

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~M.r rectangles ~Me/e~M~'ABCD,   AEGF,

t t d //?M/fig.tnt.

GEOMETRtE.66

comme multiplicateur    commun à i'a-ntécédent et au

conséquent, on   aura,A.BCD:AJEGF::ABxAD:AExÀF.

~c/to&e.   Donc on  peut   prendre pour     mesure   d'un

rectangle   le  produit   de sa base  par    sa hauteur,   pourvu

qu'on   entende  par ce   produit   celui de   deux   nombres,

qui   sont   le nombre   d'unités   linéaires   contenues   dans

la base,

  et   le   nombre d'unités  linéaires   contenues   dansla   hauteur.

Cette   mesure,   d'ailleurs,   n'est  pas   absolue,   mais

seulement relative;   elle suppose qu'on   évalue sem-

hlablement   un   autre rectangle   en mesurant ses côtés

 par    la même unité linéaire;   on   obtient ainsi   un   second

 produit,   et le rapport   des deux  produits   est égal   àcelui des rectangles,   conformément à la  proposition

qu'on   vient de démontrer.

Par  exemple,   si   la   base du rectangle   A est   de trois

unités et sa hauteur de dix,   le rectangle   sera représentéle nombre 3 X 10 ou 3 nombre i ainsi isolé

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 par    le nombre 3   X   10,   ou 3o,   nombre qui   ainsi   isolé

ne signifie   rien   mais si   on   a un   second rectangle   Bd l b it d d i é l h d

LTVREHI.6y

On   confond   assez souvent en géométrie   le  produitde deux lignes   avec leur   rectangle,   et   cette expres-sion a même  passé   en arithmétique pour     désigner    le

 produit   de deux nombres inégaux.,   comme on emploiecelle   de quarré pour exprimer     le  produit   d'un nombre

multiplié par     lui-même.

Les quarrés   des   nombres t, a 3 etc.   sont i, 4,

<),  etc. Aussi voit-on

que  le

quarré

  fait   sur    une

lignedouble est quadruple;   sur une ligne triple,   il est neuf 

fois  plus   grand,   et   ainsi de suite.

PROPOSITION V.

THEOREME.

//a/e d'un ~0~7'<ï~7!e quelconque   est

égale   au  produit   de   sa base  par    sa /M~M/.

Car le  parallélogramme   ABCD est équivalent   au

rectangle   ABEF,   qui   a même   base   AB et   même   hau-

Sg.ioS.

CH.97-

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teur  BE*;   or    celui ci   a  pour    mesure   ABxBE**

donc   ABxBE   est égal   à   l'aire du  parallélogramme

'f.4.

68   CËOM~TKtE.

= BC   X   AD*;   donc celle du triang!e=~BC   X   AD,

ouBCx~AD.Corollaire. Deux triangles   de même   hauteur sont

entre eux comme   leurs  bases,   et   deux   triangles de

même   base   sont entre eux   comme leurs   hauteurs.

PROPOSITION V)I.

THEOREME.

Eg.   ;oS. ~'f/<?~àz<?

  ABCD e.~ ~<=   /MM

teur  EF,   /M/<~e y-w   la   ~?<ww77?~ <~?~

/f/   AB,   CD.

Par le  point   I,   milieu du côté CB,   menez KL  pa-

rallèle   au côté opposé   AD,   et  prolongez   DC  jusqu'à

la   rencontre de KL.

Dans les triangles   IBL, 1CK,   on a le   côté IB==)C

 par    construction,   l'angle   LIB   = CIK,   et l'angle

*~4.t.   IBL==ICK,   puisque   CK et BL sont  paraltèles~,

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<   donc ces triangles   sont égaux~;   donc le trapèze

ABCD   est équivalent   au parallélogramme ADKL,   et

LIVRE HI.69

On  peut remarquer    que   la ligne   HI~=AL==

AB+CD donc l'aire   du trapèze peut s'exprimer    aussi2

 par    EFxHJ   elle est donc égale   à   la hauteur du

trapèze   multipliée par     la ligne qui   joint   les milieux

des   côtés non  parallèles.

PROPOSITION   Vlli.

THEOREME.

.? une ligne   AC   est divisée en ~M~~av~   AB,

BC   le ~M~y/'e~ï~   sur la /<?   entière AC con-

tiendra le ~~(ï/'ye~~   sur une  partie   AB   plus   le

~M~/7'd fait   sur l'autre  partie   BC   plus   deux

/OM   le rectangle compris   sous les deux parties AB,

BC,   ce qu'on e~Me   ainsi,   AC   ou (AB+BC)

6g.[o6,

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=AB'+ic+   2 AB x BC.

Construisez le quarré   ACDE, prenez AF = AB

GEOMHTNIt!.7"

P R 0 P 0 S i T K) N )   IX.

THEOREME.

''g. '07. Si   la /~6   AC <e/-<?/:c6   des deux

A B   BC   le quarré   fait   sur    AC contiendra le

quarré   de AB, plus le ~M~/re   de BC,   moins   deux

/OM   le rectangle fait   sur AB et BC   c'est-à-dire

~'o~   aura   AC   (AB   BC)'=   AB"-t-   BC"– 

zABxBC.

Construisez   le quarré   ABIF   prenez   AE == AC,

menez   CG  parallèle   à Bt,   HK   parallèle   à AB,   etache-

vez   lequarré

  EFLK.

Les deux rectangles   CBIG,   GLKD,   ont chacun  pour mesure   ABxBC   si on   les retranche de la figure   en-

tière   ABILKEA,   qui   a  pour    valeur  AB-j-BC,   il est

clair  qu'il   restera le quarré   ACDE,   donc,   etc.

S h li C tt i t à l f l d' l

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Scholie. Cette  proposition   revient   à la   formule   d'al-

gèbre (s–~)'=.t't-2~.

LIVRE   HI.7~

ta  partie BHLK.   est égaie   au rectangle   ËDGF,   car 

BH==DE et BK=EF;   donc   AKLË=ABHE+EDGF.

Or,   ces deux  parties   forment le quarré   ABIF   moi nii

le quarré DHÏG,   qui   est le quarré   fait sur   BC;   doue-)-2;

enfin (AB+BC)   X (AB–BC)=AB–BC.'

Scholie. Cette  proposition   revient à la   formule

d'atgèbre (~-t-~)(<&)==a"

PROPOSITION Xi.

THEOREME.

Le ~M~e   /<Hf    sur  l'hypoténuse   < triangle

rectangle   est ~<ï~   à la ~o/?!/7?e   des ~Mar/'e~

sur les deux   ~M~~ côtés.

Soit   ABC .un triangle rectangle   en A ayant   forme   "g 'o'<.

des quarrés   sur les trois côtés,   abaissez de l'angle

droit   sur  Ihypoténuse   la  perpendiculaire   AD que

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vous

 prolongerez   jusqu'en  E   tirez ensuite les

diago-nales A F CH

GEOMETRIE.72

tig.]t8.

On a déjà   prouvé que   le triangle   ABF   est égal   ait

triangle   HBC;   donc le rectangle   BDEF,   double   du

triangle   ABF,   est équivalent   au quarré   AH,   double

du triangle   HBC. On   démontrera de même que   le   rec-

tangle   CDEG   est équivalent   au quarré AI;   mais les

deux rectangles   BDEF,   CDEG,   pris   ensemble,   font le

quarré   BCGF;   donc le quarré   BCGF   fait sur  l'hypo-

ténuse,   est égal   à   la   somme des quarrés   ABHL, ACIK,

faits sur    les   deux   autres côtés; ou,.   en   d'autres   termes,

BC=AB+AC~

Corollaire   I. Donc le quarré   d'un des côtés de

l'angle   droit est égal   au quarré   de l'hypoténuse   moins

le quarré   de l'autre côté,   ce qu'on exprime   ainsi:

AB~BG'–AC.

Corollaire II. Soit ABCD un quarré,   AC   sa dia-

gonale   le triangle   ABC étant rectangle   et isoscèle,

on   aura AC==AB-t-BC==aAB';   donc -/e yK<f}

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; yK f}

fait  sur la

diagonale  AC

est.double  du

~K~H<K/' l ô é AB

LIVRE III. 73

tangle   BDEF comme   la   base   BC est   à là base   BD;

donc,donc,

BC': AB'BC:BD.

Donc   le yK<!A'e   de l'hypoténuse   est   <!M ~Ka/vc   ~'K/<

des côtés   de /'aM~/6   droit C07?!77!e ~'A~O~M~e   est <!M

segment   adjacent   à ce côté.   On appelle   ict segment   ).(

 partie   de l'hypoténuse   déterminée  par    la  perpendicu-

laire   abaissée   de l'angle   droit;   ainsi BD est le segment   t

adjacent   au côté AB,   et.DC   est le segment   adjacent   au

côté AC.   On aurait   semblablement,

BC   AC' BC CD.

Corollazre   ÏV.   Les rectangles   BDEF, DCGË,   ayant

aussi   la   mêmehauteur,

  sont entre eux comme   leurs

bases   BD,   CD. Or,   ces rectangles   sont équivalents   aux

quarrés   AB,   AC; donc,

AB':AC:: BD DC.

Donc les quarrés   des   deux   côtés   de l'angle   droit sont

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entre   eux CC//MKe les segments   de l'Izypoténuse   a~O-

cents à e~ co~M

GEOMKTK1E74

Ajoutant   de  part   et d'autre AD,   et observant que

tes triangles rectangles   ABD, ADC,   donnent   AD+

BD==AB   et AD+DC=AC,   on   aura AB=BC+

AC–aBCxCD.

a" Si la  perpendiculaire   AD   tombe hors du triangleS'

ABC   on aura BD==CD–BC,   et  par conséquent*

BD==CD+BC–2CDxBC. Ajoutant   de part   et

d'autre AD, on   en   conclura de même,

AB=BC+AC–2BCxGD.

PROPOSITION X 1 i L

THEOREME.

''S- Dans un triangle   ABC., si   l'angle   C est   obtus,

le quarré   du côté opposé   AB sera  j~/M.~   s/'a/

la somme des é des côtés i eo~

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que   la somme des quarrés   des côtés qui   eo

prennent l'angle   C,   e t si   on abaisse AD~e~-

LtVRBUt. 7~'r~

au quarré   du troisième;   car si l'angle compris par     ces

côtés est aigu,   la somme de leurs quarrés   sera  plus

grande que   le quarré   du côté opposé;   s'il   est   obtus,

elle sera moindre.

PROPOSITION XIV.

THEOREME.

Dans un triangle quelconque   ABC,   si   on   y/ïc~e   ''g-

du   ~o~wef au   //ï!~eM de la base la ligne   AË,   /e

dis qu'on   aura   AB+   AC==a AE   -t-   BE.

Abaissez   la  perpendiculaire   AD sur la base BC,   le

triangle  AEC donnera

 par   le théorème

xn,AC=AE+EG–2ECxED.

Le triangle   ABE donnera  par    le theorême   xut,-2 -2

AB= AE+ EB+ a EB x ED.

Donc,   en ajoutant   et observant'que EB=EC,   on aura,

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AB+AC=: 2 AE+  2 EB.

GEOMETRIE.y6

PROPOSITION   XV.

THEOREME.

6g.   t<4.   la /~7i'e   DE,   /M6/!e6 ~a;/M//e/e/<?/~   à /<ï   ~<~e

<M/< ~/<a/~7e   ABC   J~Mg les c~cj   AB,   AC,

 proportionnellement;,   de   sorte qu'on   a AD DB

AE EC.Joignez   BE et DC;   les deux triangles   BDE,   DEC,

ont   même base DE   ils   ont   aussi même   hauteur,

 puisque   les   sommets   B   et C sont situés sur     une  paral-

*a.   lèle   à ]a  base;   donc   ces triangles   sont équivalents*.Les triangles   ADE, BDE,   dont le sommet commun

est E,   ont même hauteur et sont   e ntre eux commeg,   leurs bases AD   DB ainsi on a

ADE BDE AD DB.

Les triangles   ADE,   DEC,   dont le sommet commun

est D,   ont   aussi   même hauteur,   et sont entre eux

comme leurs bases AE,   EC donc,

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AE, C do c,

ADE DEC AE EC.

HVRjElli.77

OE:OF, ces   deux  proportions   donnent AE CF

EG  FH.

  On  démontrera de la même manière que   EG

FH::GB:HD,   et   ainsi de suite;   donc les lignes AB,CD.   sont coupées proportionnellement par     les  para)-)e!es EF, GH,   etc.

PROPOSITION XVI.

THEOREME.

/~c~p/'o<~e/~e~   si les   côtés.AB,   AC, .f<?/   cou-

~<~   j9/'6'~o/o~~e//e/?!e/~ /~<x/'   la /~7?e   DE,   6/?

sorte ~M'OM   ait   AD   DB   AE EC,   je   dis <~K<?la

ligne   DE sera parallèle   à la base   BC.

Car si   DE   n'est  pas parallèle   à   BC,   supposons queDO en soit   une; alors,   suivant Je   théorème  précé-

dent,   on aura AD:BD::AO:OC. Mais,   par hypo-

thèse, AD:DB::AE:EC;   donc on   aurait   AO:OC:=

AE:EC;   proportion impossible, puisque   d'une  partl' té éd t AE est et d

6g.tt6.

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l'antécédent   AE est  plus grand que   AO,   et que   de

l'autre le é t EC est l i OC donc

~3   GBONETRÏf.

Par    le  point   C menez CE  parallèle   à AD  jusqu'à   la

rencontre de BA

 prolongé.Dans   le triangle   BCE,   la ligne   AD est  paratièle   la

hase CE;   ainsi on   a   la  proportion

BD:DC::AB:AE.

Mais le triangle   ACE est isoscèle; car,   à cause des

 parallèles AD,   CE,   l'angle   AGE=DAC,   et l'angle

'i.   AEC=BAD* or,   par    hypothèse,   DAC=BAD;t3,i.   donc l'angle   ACE-AEC,   et  par    suite   AE==AC*,

substituant donc AC à la  place   de   AE dans la  propor-tion  précédente,   on aura,

BD:DC::AB:AC.

PROPOSITION   XVIII.

THEOREME.

/~MA' triangles <~K<7<M   ont les côtés Ao/MO-

logues   proportionnels   et sont ~ï&~&

Hg.n9.   Soient ABC, CDE,   deux triangles qui   ont les an-

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g q

gles égaux chacun à chacun, savoir BAC-CDE,

HVRB J[1T. 7~

Dans le même triangle   BFE,   si   on regarde   BF

comme la  base,   CD   est   une  parallèle   à cette   base,   et

on a la  proportion   BC:CE::FD:DE. A la  place   de

FD   mettant son égale   AC,   on aura,

BC:CE::AC:DE.

Enfin de ces deux  proportions qui   contiennent   te

même rapport,   BC:CE,   on  peut   conclure   aussi,

AC:DE::BA:CD.

Donc les triangles   équiangles   BAC, CDE,   ont   tes

côtés homologues proportionnels   mais,   suivant   la

définition II, deux   figures   sont   semblables,   lorsqueelles   ont   à   la fois les angles   égaux   chacun à chacun,

et les   côtés homologues proportionnels;   donc   les

triangles équiangles   BAC,   CDE,   s ont deux figuressemblables.

~on~/<M/'e. Pour  que   deux triangles   soient sembla-

 bles,   il   suffit qu'ils   aient deux angles égaux   chacun a

chacun,   car alors   le   troisième   sera égal   de  part   et

d'autre,   et   les   deux triangles   serontéquiangles.

tSeAo//<s dans tes sem-

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tSeAo//<s. Remarquez   que,   dans tes triangles   sem-

bi bl les côtés h l sont é à des

8o GEOMETRIE.

Faites au point   E l'angle   FEG=B   et   nu  point   F

l'angle   EFG==C,   le troisième   G sera égal   au troi-sième A,   et   les deux triangles   ABC, EFG,   seront

équiangles;   donc   on aura par     le théorème  précédentBC:EF::AB:E&: mais,   par hypothèse,   BC:EF::

AB:   DE;   donc EG-DE. On   aura encore,   par    le

même   théorème,   BC:EF ::AC:FG;   or  on a,   par    hy-

 pothèse,   BC:EF ::AC:DF,   doncF&=DF;   doncles triangles   EGF, DEF,   ont les   trois   côtés égauxchacun à chacun;   donc ils   sont égaux*.   Mais,   par 

construction   le triangle   EGF est équiangle   au trian-

gle   ARC;   donc aussi   les triangles   DEF, ABC,   son t

équiangles   et semblables.

~<M~e I. On voit  par    ces   deux   dernières  proposi-tions,   que   dans les triangles, l'égalité   des angles   est

une suite de la  proportionnalité   dés cqtés,   et ré-

ciproquement,   de sorte qu'une   de   ces conditions

suffit  pour    assurer    la-similitude des triangles.   Il n'en

est  pas   de   même dans les figures   de  plus   de   trois

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g p

côtés; car dès qu'il s'agit seulement des quadrila-

t.)VHB)H. 8t

et à   la   tésutution   de tous tes  probtemes:   la   raison   en

est que   toutes les figures peuvent   se  partager    en

triangles,   et   un triangle   quelconque   en deux   trian-

gles rectangles.   Ainsi les  propriétés générales   des

triangles   renferment implicitement   celles de toutes les

figures.

 p R o p o s rr ) ONx &.

THfOBRWt!.

Z~CM~ <77a/~<~ ~M<   ont M/< ~<;   <~M/CO/M

entre côtés proportionnels,   ~0/M&

Soit l'angle   A D,   et supposons qu'on   a AB:

DE   AC DF   je   dis que   le triangle   ABC est sem-

 blable   à DEF.

Prenez AG ==   DE et menez GH  paraHète   à BC

t'angle   AGH sera égal   à l'angle   ABC*;   et le triangle

AGH sera équiangte   au triangle   ABC   on aura donc

AB:AG::AC:AH: mais, par hypothèse   AB:DE::

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  mais,   par hypothèse,

AC:DF et par construction AG = DE donc AH ==

GEOMETRtE.8a

BAC a EDF: donc   les triangles   ABC,   DEF,   son!

équiangtes;  donc ils sont   semhiaittes.

c~i   2" Soit le côté   DE  perpendiculaire   à AB,   et le

côté DF à AC   dans   le quadrilatère   ALDH les deux-

angles   ï et   H seront   droits   les quatre   angles   valent

*2o,   t. ensemble quatre angles   droits donc tes deux   res-

tants   IAH,   IDH,   valent deux angles   droits.   Mais   les

deuxangtes   EDF,   IDH,

  valent aussi   deuxangles

droits   donc l'angle   EDF est égal   à IAH ou   BAC

 pareillement   si   le troisième   coté   EF   est  perpendi-

culaire au troisième   BC,   on démontrera que'l'angle

DFE=C,   et   DEF=B   donc   les deux triangles   ABC,

DEF,   qui   ont les   côtés  perpendiculaires   chacun   à

chacun,  sont

équiangles  et semblables.

Scholie. Dans   le cas des   côtés  parallèles,   les .côtés

homologues   sont   les côtés  parallèles,   et,   dans celui

des côtés  perpendiculaires   ce   sont   les côtés  perpen-

diculaires.   Ainsi,   dans ce   dernier    cas,   DE est homo-

logue   à AB,   DF   à AC,   et   EF à   BC.

d ff i

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Le cas  des

côtés perpendiculaires pourrait  offrir 

LIVRE   Ht.   83

PROPOSITION   XXII.

THEOREME.

Z~ //gv!~   AF,   AG, etc.,   Me/ comme o/! ~OM-

<?~r/e~o~d~   ~'M~cz~/e, <Me/:fjp/'6'~o-

//e'/Me//e/7!<?~   base BC   e~ M ~/M//e/<?   DE,   <Zc

.Y~ qu'on   a DI BF tR     FG   KL GH   etc.

Car,   puisque  01 est

 pa~n~cte   BF,  )e

triangleADI est équiang~e   à   ABF,   et on a   ~a  proportioii

DI:BF::AI:AF,   de même   IK. étant  pata~ete   à   FG,

on   a   A1:AF::IK:FG,   donc,   a   cause du rapportcommun   A1:AF,   on   aura   D[:BF::IK:F&. On   trou-

vera semblablement   IK:FG::KL:GH, etc.;   donc   i~

ligne   DE est   divisée aux  points   1,   K,   L,   comme )ahase BC l'est aux  points   F, G,   H.

Con7/t'rc.   Donc,   si BG était divisée   en   parties

égales   aux  points   F,   G, H,   ta  parauète   DE   serait   di-

visée de   même en  parties égales   aux  points   1, K,   L.

PROPOSITION   XXIII.

Cg.t25.

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THEOREME

GEOMETRIE.84

ces deux triangles   sont équiangles   et; semblables.   On

démontrera   Je même que   le ttiangle   DAC  est sem-

blahle   au triangle   BAC;   donc   les trois triangles   sont

équiangles   et semblables entre eux.

a° Puisque   le triangle   BAD est   semblable   au trian-

gle   BAC,   leurs côtés homologues   sont  proportionnels.

Or,   l e côté   BD dans le  petit   triangle   est homologue

à BA d~ns le "rsnd   parce qu'ils   sont opposés   a   de;;ang!fs égaux,   HAD,   BCA;   l'itypoténuse   ~A   dn  petit

esthomo)ognc

  at'hypoténnse

  HC   dn grand';   donc on

pfinr.   Cornier    la  propordon   BD   BA   BA   BC. On

uuralt de la   même   manière DC:AC AC:BC; donc,

2° chacun des cotes AB, AC,   est moyen propor-

tionnel entre l'hypoténuse   et le segment adjacent   ace côté.

3"   Enfin,   la similitude des. triangles   ABD, ADC,

donne,   en comparant   les côtés homologues,   BD:

AD:: AD: DC donc   3°   la  perpendiculaire   AD est

moyenne proportionnelle   entre les segments   BD,   DC

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moyenne proportionnelle segments ,

de l'h té

LIVRE tll.   85

Ainsi   tes  propositions   fondamentales   de   la géométrie

se

réduisent,   pour ainsi  dire   à celle-ci   seule,   que

les triangles   équiangles   ont   leurs côtes homologues

 proportionnels.il arrive souvent,   comme on   vient d'en voir     un

exemple,   qu'en   tirant des conséquences   d'une ou de

 plusieurs propositions,   on retombe   sur des  proposi-

tions

déja  démontrées. En

général,  ce

qui  caractérise

 particulièrement   les théorèmes de géométrie,   et   ce

qui   est une  preuve   invincible   de leur   certitude,   c'est

qu'en   les combinant   ensemble   d'une manière quel-

conque, pourvu   qu'on   raisonne  juste,   on tombe

toujours sur     des résultats exacts.   Il   n'en   serait  pas   de

même   si quelque proposition   était fausse,   ou n'étaitvraie qu'à-peu-près   il arriverait   souvent que par  

la combinaison   des  propositions   entre   elles,   l'erreur 

s'accroîtrait   et   deviendrait   sensible. C'est ce dont on

voit   des exemples   dans toutes les démonstrations où

nous   nous   servons   de   la /'c</Mc~'o/t à l'absurde. Ces

7/23/2019 l Ments de g Om Trie

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démonstrations ou l'on a pour but de prouver que

HEOMETRtB.86

'!g.t~.

hablement AC==CDxBC;   donc AB:AC'BD:DC;

et si   on compare   AB à BC,   on   aura   AB BC   BD :BC

on aurait tiemême   AC:BC::DC:BC.   Ces rapportsdes quarrés   des côtes,   soit entre eux,   soit avec   le

quarré   de l'hypoténuse,   ont   été déjà   donnés dans   Ics

corol. m   et   iv   de   la  prop.   xi.

PROPOSITION XXIV.

THEOREME.

Deux <M/~7&! qui ont   M/ï angle égal   sont

entre eux   comme les ~c~/ï~~   des côtés qui

CO/C/M6/   l'angle égal.   ~M< le triangle   A bCest au <e   ADE   comme le y~c~c   AB   x   AC

est au rectangle   ADxAE.

Tirez BE;   les deux triangles   ABE,   ADE,   dont   le

sommet commun est E,   ont   même   hauteur,   et sont

entre eux   comme leurs bases AB, AD*; donc,*6.

7/23/2019 l Ments de g Om Trie

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, ; ,

ABE:ADE::AB:AD

HVttE IH.8y

Soit l'angle   A==D   et l'angle   B=E   d'abord à cause

desangles égaux

  A etD,

  onaura   par 

  la proposi-tion  précédente,

ABC:DEF::ABxAC:DExDF.

On a d'ailleurs,   à   cause de   la   similitude   des triangles,

AB:DE::AC:DF.

Et si   on multiplie   cette  proportion   terme   à   terme  p!"'la

 proportion   identique,AC:DF::AC:DF,

il   en résultera,

ABxAC.DExDF::AC':DF.

Donc,

ABC:DEF.:AC~DF.~

Donc   deux triangles   semblables   ABC,   DEF,   sont

entre eux comme   les quarrés   des   côtés homologues

AG, DF,   ou comme les quarrés   de   deux   autres côtés

homologues quelconques.

PROPOSITION XXVI.

6g.tM.

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A

GÉOMÉTRIE.88

~o. blés   donc l'angle   BCA est égal   à   GHF. Ces angles

égaux  étant retranchés des

angles égaux   BCD,   GHI,les restes   ACD,   FHI   seront égaux   mais  puisque   les

triangles   ABC,   FGH sont semblables,   on   a   AC:

FH::BC:GH,   d'ailleurs,   à cause   de   la   similitude des

-dcf. 2. polygones   BC GH CD   HI   donc   AC   F.H

CD:HI mais on   a déjà   vu que l'angle   ACD=FHI;

donc   les triangles   ACD, FHI,   ont   un angle égal   com- pris   entre   côtés  proportionnels,   donc ils   sont   sem-

 blables.   On   continuerait   de même à démontrer     la

similitude des triangles   suivants,   quel   que   fftt le nom-

 bre des côtés des  polygones   proposés   donc   deux

 polygones   semblables sont composés   d'un   même

nombre de triangles   semblables et semblablernent

disposés.'Scholie. La  proposition   inverse est égalemen   t vraie

Si   deux C0/~0/!&!   sont composés   <MM We//tC   M<W~/ e

</t! ~Mt~   ~?M~~ e~   ~em~ze~ disposés,   ces

</t;K~'D<?~~Û~M   seront ~t;mMa~

7/23/2019 l Ments de g Om Trie

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Car la similitude des triangles respectifs donnera

LIVRE   lit.8.9(~

 peut   conclure   de cette   suite de rapports égaux   La

somme   des   antécédents  AB+BC-t-CD, etc.,   péri-mètre   de   la  première   figure,   est à la   somme des   consé-

quents   FG+GH-r-Hi,   etc.   périmètre   de la   seconde

figure,   comme un antécédent est à   son conséquent   f 

ou comme   le côté AB est   à   son homologue   FG.

a" Puisque   les triangles   ABC,   FGH   sont sembla-

 bles,   on   a   ABC   FGH   AC   FH,   de   même   les   'a5.

triangles   semblables ACD, FHI,   donnent ACD   FHI

AC FH; donc   à cause du rapport   commun

AC'FH,ona,

ABC: FGH:: ACD: FHI.

Par    un   raisonnement semblable on   trouverait,

ACD:FHI::ADE:FIK,

et ainsi de suite,   s'il y   avait un  plus grand   nombre

de triangles.   De   cette suite de-rapports égaux   on con-

ctura La   somme   des   antécédents ABC+ACD-t-ADE,

ou le  polygone   ABCDE   est à la somme   des   consé-

quents   FGH+FHI+F1K,   ou au polygone   FGHiK,

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q au polygone ,

é éd ABC à

GEOMHTRtE.

PROPOSITION XXVIII.

THEOREME.

fig.   <3o. tes  parties   </e cleux cordes   AB,   CD,   qui   se

coupent   dans un   cercle,   sont yeC~<MC/7!e~{<

proportionnelles,   c'est-à-dire ~M'o~   AO DO

::CO:OB.

Joignez   AC et BD dans les triangles   ACO,   BOI),

les angles   en 0   sont égaux   comme opposés   au som-

met   l'angle   A est égal   à l'angle   D,   parce qu'ils   sont

18,   a. inscrits   dans le   même segment par    la même   raison

l'angle   C==B   donc   ces triangles   sont   semblables,   et

les   côtéshomologues

  donnent   la

 proportion  AO:DO

::GO:OB.

Corollaire. On tire de   là   AO   X   OB=DO   X   CO donc   c

 je rectangle   des deux  parties   de l'une des   cordes est

égal   au rectangle   des deux  parties   de l'autre.

PROPOSITION   XXIX.

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HVHf H[. 9'

n'en diffère quen   ce que   les deux   cordes AB, CD,

nu   lieu   de secouper 

  dans lecercle,

  secoupentau   dehors.   La  proposition   suivante  peut   encore   être

regardée   comme un cas  particulier    de celle-ci.

PROPOSITION   XXX.

THÉ 0 R:Ê M E.

Si   d'un   même  point   0  pris   hors du cercle   on

we~e   une tangente   OA e~ une sécante OC, la

tangente   sera moyenne Dro~o/~o~<?~'   entre   /«

sécante et   sa  partie   extérieure;   Je sorte qu'on

aura   OC OA OA OD   ou   ce qui   7'C~/6'~f   MM

~~c,   OA'=OCxOD.

Car,   en  joignant   AD et AC,   les tnangtes   CAD,

OAC,   ont l'angle   0 commun   de  plus   l'angle   OAD,

forme  pà~   une tangente   et une corde a  pour    mesure

la   inoitié de l'arc AD,   et l'angle   C a la   même   mesure;

donc l'angle   OAD==C   donc   les deux triangles   sont

6g.t3a.

''U~

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bl bl et on a la

GEOMETRIE..9~

BAXAC==AKXAD;   mais   AE=AD+DE,   et~efmiutti-

pliant  de part

  et d'autre  par    AD,   on   a   AEXAD-AD-1-

'g   ADxDE;d'aiHemsADxDE=BDxDC*;doncen(in

BAXAC=AD+BDXDC.

PROPOSITION XXX1L

THEOREME.

fig.   t3A  Dans tout ~'M/e   ABC,   le rectangle   des deux côtés   AB,

AC,   est égal   au /'cc'M/e co/j~a/'   /e <<7/e<~e   CE   du

<;c/c/6'c<co/c/A~~ /)e~c/«//cM&e   AD <a'&<e'f ~H/   /e

~/WM/<°M<; c~/<? BC.

Car,   enjoignant   AE,   les triangles   ABD, AEC,   sont   rec-

taxgtes,   l'nn en   D,   l'autre en   A;   de  plus l'angle   B~=:E;   doncces triangles   sont   semblables,   et ils donnent la  proportion

AB:CË::AD:AC;   d'où résulte   ABxAC==CExAD.

Ooro/&we.   Si on multiplie   ces quantités   égales'par    la

tnême quantité   BC,onaura   ABxACxBC==CExADx~C.

< 6. Or,   ADXBC   est le double   de la surface d)[ triangle';   donc

le   produit   des trois c~<e~   f/'M/: <yM/e   est c~a~ <?  sa   surface

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WK/ f M le double du <a'}~f/<' </K cercle circonscrit

t.tVRt! lit. 1. (~

PROPOSITION   XXX1U.

THEOREMK.

Ça/M   tout <7«~~?7<7<<'   t'fc/'f~   ABCD,   le /f~e   des(;,   ,3g

/fH.~ </M'~o/?c7M AC,   BD,   est .foy~~e   ~M ~ec<<ï/

~/ey   des   fdfM' 0/O.W.tj   .fn/< <y~'0~   <7.

ACxBU==ABxCD-ADxBC.

Prenez   l'arc   CO=:AD,   et tirez BO qni   rencontre )=< dia-

gonale   A.C en   1.

L'angle   ABD~~CRf,   puisque   t'un a  p<'))u   mesure   la   moitic

de   AD,   et l'autre   la moitié   de CO égal   à AD. L'augle   ADB==

BCt,   parce   qu'ils   sont inscrits   dans le   même segment   A.OB;

donc   le triangle   ABD   est semblable   an triangle   IBC,   et   on   ala  proportion   AD:CI::BD:BC;   d'où résulte   ADxBC==

CI   X BD.   Je dis   maintenant que   le triangle   ABI est   semblable

an triangle   BDC   car l'arc AD étant égal   à CO,   si   on ajoute

de  part   et   d'autre OD,   on aura l'arc   AO=:DC;   donc l'angle

AB[==DBC;   de  plus l'angle   BAI=BDC,   parce   qu'ils sont

inscrits   dans le même segment;   donc les triangles   ABI,DBC,

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t l ôté d t l

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~5MVHEMt.

/<?//ï<M r<?/af~   au /<'   7/

EROBLÊME   PREMIER.

Diviser une ligne   droite   donnée en tant <~

 parties égales qu'on voudra,   OM e/f~

 portionnelles à   des lignes   données.

1°   Soit  propose   de   diviser    la ligne   AB en cinq    6g. tSy.

 parties   égales par     l'extrémité   A on   mènera la droite

Indénhie AG,   et  prenant   AC d'une grandeur    quel-*

conque,   on  portera   AC cinq    fois sur AG. On joindrale dernier   point   de division   G   et   l'extrémité   B  par    la

ligne   GB,   puis   on   mènera CI  parallèle   à GB   je   dis

que   AI sera la cinquième   partie   de la ligne   AB,   et

qu'ainsi   en  portant   AI cinq    fois sur   AB,   la ligne   AB

sera divisée en cinq parties   égales.

Car,   puisque   Ct   est  parallèle   à GB,   les côtés   AG,

AB,   sont coupés proportionnellement   en C et   1 Mais   iS.

AC est la cinquième partie   de AG   donc AI   est   la cin-

quième   partie   deAB.

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2° S i d di i l AB

GEOMETRIE.< (i

*'8   '~u   Tirez tes   deux tignes   indéfinies DE, Di   sous un

(!g.[<!o.

angle quelconque.

  Sur DE

 prenez

  DA~=A et   DB==B,

sur DF  prenez DC==C,   joignez   AC,   et  par    le  pointB   menez BX  parallèle   à AC;   je   dis que   DX sera la

quatrième   proportionnelle   demandée car,   puisqueBX est  parallèle   à AC,   on a la  proportion   DA:DB::

DC:DX;   or,   les   trois  premiers   termes de cette  propor-tion sont

égaux  aux trois

lignes   données  donc   DX

est la quatrième   proportionneDe   demandée.

C<<7/c.   On trouvera   de même une troisième

 proportionnelte   aux   deux lignes   données   A, B,   car 

elle   sera la même que   la quatrième   proportionnelleaux   trois lignes   A,   B,   B.

PROBLÊMK   ill.

7'<9M~ une /q~e/ï/M   ~/ïyO/0/M~e   6/6

deux'lignes   données A et B.

Surla ligne   indéfinie   DF  prenez   DE==A,   et EF=:B;sur    la ligne   totale   DF   comme diamètre,   d écrivez la

d i i fé DGF i E él l

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LIVRE   IH.97

comme   centre,   et du rayon   CB décrive/. une circot!-

térencë,   tirez AC,   qui   coupera   la   circonférence en D,

et  prenez   AF==AD,   je   dis que   la ligne   AB   sera diviséeau  point   F   de la   manière   demandée,   c'est-à-dire qu'on

aura AB:AF::AF:FB.

Car AB   étant  perpendiculaire   à l'extrémité   du rayon

CB,   est   une tangente;   et   si on  prolonge   AC  jusqu'à   ce

quelle   rencontre de nouveau   la circonférence   en E~

on aura   AE:AB::AB:AD;   donc,   ~W~M</o,   AE   "io. –AB:AB::AB–AD: AD.   Mais,   puisque   le rayonBC est   la moitié de   AB,   le diamètre   DE   est égal   à

AB,   et-par conséquent   AE–AB=:AD==AF   on a

aussi,   à   cause de   AF==:AD,   ÀB–AD=:FB,   donc

AF A B FB ADou AF   donc //M~/Ye/~o,   AB AF

::AF:FB.&M.   Cette sorte   de 'division   de' l a ligne   AB.

s'appelle   d ivision en* moyenne et   extrême   raison on

en verra des usages.   On  peut   remarquer que   la sé-

cante   AE   est divisée en moyenne   et   extrême   raison

au  point   D;   car,   puisque   AB=DE,   on   a   AE:DE::

DE AD

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GEOMETRIE.

f!f;.i43.   10 Soit ABCD   le  parallélogramme   donné,   AB sa

hase,   DE sa hauteur entre   AB   et   DE   chercher    une

 pr.   3.. moyenne proportionnelle   XY*;   je   dis que   le quarréfait sur    XY sera équivalent au parallélogramme   ABCD:

Car  on a,   par    construction, AB:XY::XY:DE;   donc

XY=AB x   DE or AB   X   DE est la mesure   du  pa-

rallélogramme,   et   XY celle du quarré,   donc ils sont

équivalents.6g.j44.   a"   Soit ABC le triangle   donné,   BC sa  base,   AD sa

hauteur   prenez   une moyenne proportionnelle   entre

BC   et la moitié de AD,   et soit   XY   cette moyenne

 je   dis que   le quarré   fait sur XY sera équivalent   au

triangle   ABC.

Car, puisqu'on   a BC:XY.:XY AD,   il en ré-

sulte   XY==BC x ~AD,   donc le quarré   fait sur XY est

équivalent   au triangle   ABC. e

PROBLEME VU.

Cg..4! sur lali é

  donnéeAD ?Ci ! 7 ?

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T.tVRKttÏ. 99

A et   X sera éga)   à   celui des   deux rectangles   AxB,

CxD.

Car,   puisqu'on   a B:C::D:X,   H   en résulte   CxD

=BxX;   donc   AxB:CxD::AxB:BxX::A:X.

Co/'o//<!t're. Donc,   pour    avoir le rapport   des quar-.

rés faits sur les lignes données  A   et C,   cherchez une

troisième  proportionnelle   X   aux lignes   A et C,.   en

sorte qu'on   ait A:C::C:X,   et vous   aurez A' C'

A:X.

PROBLEME   IX.

7'rc'Mt~er en lignes   le ro~~o~   du  produit   des Cg. i/,p;

trois lignes   données   A,   B, C,   au  prnduit   des

trois   lignes   données P,   Q,   R.

Aux trois lignes   données   P, A,   B,   cherchez une

quatrième   proportionnelle   X aux trois lignes   don-'

nées   C,   Q, R,   cherchez une quatrième proportion-

nelle Y.   Les   deux lignes   X,   Y,   seront   .entre   elles

comme les  produits   A   X   B   X   C, P X Q X R.

Car,   puisque   P: A B X   on a A X B = P X X

l i li d d' C A B

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GEUNmTimi.ÏOO

*pr.(!.

Car  )estn.)ngIusCDE, CEE,   ont   la   base e commune

CE;   ils   ont   aussi   même hauteur,   puisque   leurs som-

mets D   F   sont   situés sur     une ligne   DF  parallèle   à la

 base;   donc   ces triangles   sont équivalents. Ajoutant

.de  part   et d'autre   la figure   ABCE,   on aura d'un côté

le  polygone   ADCDE,   et de l'autre le  polygone   ABCF

qui   seront équivalents.

On  peut pareillement   retrancher  l'angle   B en substi-

tuant   au triangle   ABC le triangle   équivalent   AGC, et

ainsi le  pentagone   ABDE sera changé   en un triangle

équivalent   GCF.

Le même  procédé s'appliquera   à toute   autre ngure;car en   diminuant   d'un à chaque   fois   le nombre des.

côtés,   on   finira  par    tomber sur le triangle équivaten).

A'Ao~e. On a déjà   vu que   tout triangle peut   être

changé   en un quarré équivalent   ainsi on trouvera

toujours   un quarré   équivalent   à une figure   rectiligne

donnée;   c'est ce qu'on appelle quarrer     la figure   recti-

ligne,   ou en trouver la quadrature.

Le  problême   de la ~Ma'M/'e   du cercle consiste :'t

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HVREUt.   tOt

FEH,   prenez   GE égal   au  plus petit   de   cotes A et B;du  point   G,   comme centre   et d'un

rayon

  GH

égal

  à

i'autre côté,   décrivez   un arc qui   coupe EH   en H;   jedis quête quarré   fait   sur    EH sera égal   à la   différence

des quarrés   faits sur    les lignes   A et B.

Car    le triangle   GEH est rectangle   l'hypoténuse

GH=:A, et   le côté GE==B;   donc   le quarré   fait sur  

EH,   etc.

Scliolie.   On  peut   trouver ainsi un quarré égal   à   la

somme   de   tant de quarrés qu'on   voudra;   car la   con-

struction qui   en réduit   deux   à un seul,   eu   réduira

trois à deux,   et ces deux-ci à un,   ainsi des a utres. il

en   serait de   même si quelques-uns   des quarrés   devaient

être   soustraits de   la   somme   des,autres.

PROBLEME XII.

6'M<e un quarré qui   ~0~<i;M~M~/7e~OM/!6  *'g

/ / l li l

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1

102   GEOMETRIE.

fROBLEMEXIU.

ag.~9.   6M/' le côté   FG,   homologue à   AB,   décrire   M~

/~o~go/!<'   semblable a;Mj~o/~o/!e   donné ABCDE.

Dans le  polygone   donne tirez les diagonales   AC,

AD au  point'   F   faites l'angle   GFH==BAC,   et au

 point   G l'angle   FGH=ABC;   les lignes   FH, GH,   secouperont   en H,   et   FGH sera un triangle   semblable

à   ABC de même sur   FH,   homologue   à AC,   construi-

séz le triangle   FIH   semblable à ADC,   et sur    FI, homo-

logue   à AD,   construisez   le triangle   FIK,   semblable   à

ADE. Le  polygone   FGHIKsera le  polygone   demande)

semblable à   ABCDE.Car    ces deux  polygones   sont composés   d'un   même

nombre   de triangles   semblables et semblablement

*~6.  placés*.

PROBLEME XtV.

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HVRjUlII.   t0~

PROBLEME   XV.

Co/M~/Mt/ë une figure   ~ï~a~/e   0 M/!e/!gU/~

</o~e6,   c~~M~   soit à ce~e~Mrg   dans le /'<x~yo/<

donné de M N.

Soit A   un côté de la figure   donnée,   X le   côté   homo-

logue   d ans la figure   cherchée il   faudra que   le quàrré

de X soit au quarrë   de A   comme M   est   à N On   trou-   27.vera   donc X  par    le  problême   xu;   connaissant   X   lè

reste s'achèvera  par    lé  problème   xm.

PROBLEME   XVI.

Co/M~M/ une figure   ~m~aZ'/e   à la figure   t*   ~'g   iSi.

e~Mt~a/e/~c   à la figure   Q.

Cherchez le côté M du quàrré équivalent   à   là figure

P,   et le côté   N   du quarre équivalent   il la ngure   Q.   Soit

ensuite   X   une quatrième proportionnelle   aux   trois

lignes   données M N, AB   sur    le côté X   homologueà AB,   décrivez une   semblable   à la   P;

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IU~   GEOMETRIE.

Du point   E,   ou la  parallèle coupe   la   circonférence,

abaissez sur le diamètre la perpendiculaire   EF;   je

  dis

que   AF   et   FB   seront les   cotés du rectangle   cherché.

Car leur somme   est égale   à AB;   et leur   rectangtea3.   AF   X   FB est égal   au quarré   de EF   ou au quarré

de AD;   donc ce rectangle   est équivalent   au quarrë

donné C.

Scholie. IIfaut,   pour    que

  le problème

  soit possible,

que   la distance AD   n'excède  pas   le rayon   c'est-à-dire

que   le côté   du quarré   C n'excède  pas   la moitié de   la

ligne   AB.

PROBLEME B   XVIII.

'M Construire M/z /'ec~Mg7e équivalent à   un ~Mc/ye

C,   ef dont les côtés ~ce/~   aient entre eM.c   la

différence   donnée   AB.

Sur la ligne   donnée AB,   comme diamètre,   décri-

vez une circonférence;   à l'extrémité du diamètre,

menez la tangente   AD égale   au côté du quarré   C  par le   D   et   le centre   0 tirez la sécante   dis

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I.IVREttT.   io5

le   quotient   avec le reste AD,   qu'il   faut comparer 

avec   BC ou son égale   AB.

On  peut   prendre   AF-AD,   et  porter    réellement

AF sur     AB;   on.trouverait, qu'il y   est contenu   deux

fois   avec   un reste   mais comme ce reste et les   suivants

vont   en   diminuant,   et que   bientôt ils échapperaient

 par    leur   petitesse,   ce ne serait   là qu'un moyen   méca-

nique imparfait,   d'où l'on ne  pourrait   rien conclure

 pour    décider    si les lignes   AC,   CB,   ont entre elles ou

n'ont  pas   une commune mesure   or    il   est   un moyen

très-simple   d'éviter    les lignes   décroissantes/et   de

n'avoir    à opérer que   sur des lignes   qui   restent toujours

de la même grandeur.En effet,   l'angle   ABC étant   droit,   AB est u ne   tan-

gente,   et AE une sécante   menée du même  point,   de

sorte qu'on   a   *AD:AB::AB:AE.   Ainsi dans   la se-   *~°-

conde opération   où   il s'agit   de comparer    AD avec AB,

on  peut,   au lieu du rapport   de   AD à   AB,   prendre

celui   de   AB   à AE or AB ou son égale   CD   est conte-

nue.deux   fois dans AE avec le reste AD;   donc le ré-

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GBOMB'ftHU.tuf)

uu'on   voudra   au moyen   dé là   fraction continue quiest

égale  à ce

rapport.  La

 première   opération  a

donné  pour    quotient   i   la seconde   et toutes lés autres

à   l'iufini   donnent 2   ainsi la fraction dont il s'agit

est i+i._ 

>'+~+

est I

"-t-'t-etc.   à l'infini.

Par exemple

  si on calculé cette fraction jusqu'au

quatrième   terme inclusivement,   on   trouve crue   sa

valeur est   i ou ~} de   sorte que   le rapport   appro-ché   de la diagonale   au côté du quarré   est ~i   29.On trouverait un rapport plus   approché   en   calculant

un  plus   grand   nombre de termes.

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LIVRE   IV

LES   POLYGONES RÉGULIERS,

ET LA MESURE DU CERCLE.

DEFINITION.

LJ]f   polygone   qui   est à l a foisëquiangleetëquitatéra),

s'appelle   ~o~~o/M   /M/M7'.

Il y   a des  polygones   rëguHers   de tout   nombre   dé

cotes.   Letriangle   équilatéral

  est   celui   dé troiscôiéset lé quarré,   celui   de quatre.

PROPOSITION   PREMIÈRE.

THBO&BMB.

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GEOMETRIEto8

'3.

*20,t.   1.

Ëg.tA6.

Cû/'o/t'. Les  périmètres   Je   deux  polygones   ré-

guhers  tl'un

  même nombre   de côtes sont   entre   euxcomme tes   côtés  bomologucs, et   leurs   surfaces   son!, L

connue les quarrés   de ces mêtnes côtes

'5fA<(/. L'angle   d'un polygone téguher    sa détet-

nune  par    le nombre de ses   côtés   comme celui d un

 polygone équiangle

PROPOSITION   il.

THEOREME.

7'OM~o~gwze /'e~M~'e/'   peut   être inscrit   ~y~

le   cercle,   et peut   lui c~/ë circonscrit.

Soit ABCDE,   etc.,   le  polygone   dont il s'agit,   ima-

ginez qu'on   fasse  passer    une circonférence  par    les

trois  points   A, B C,   soit 0 son centre,   et OP la  per-

 pendiculaire   abaissée sur     le milieu du côté BC;   joignez

AO et OD.

Le quadrilatère   OPCD et le quadrilatère   OPBA

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LIVIU.   IV. 10~

Lu second lieu, par     rapport   a   cette circonférence,tous   les côtés AB,BC,CD,etc.,sontdes   cordes égales;

elles   sont   donc également éloignées,   du centre*   donc   8, t.si du  point   0   comme centre,   et   du rayon   OP   on

décrit une circonférence   cette   circonférence   tou-

chera   le   côté   BC   et   tous les   autres côtés du  polygone,chacun   dans son milieu/et   la   circonférence   sera   in-

scrite   dans   le  polygone,   ou   le  polygone   circonscrit   à

la   circonférence.

~e/M/M I. Le  point   0,   centre commun du cercle

inscrit   et du cercle circonscrit,   peut   être regardéaussi comme le   centre   du  polygone,   et  par    cette raison

on appelle   <m~/g   au centre,   l'angle   AOB formé  par les deux rayons   menés aux   extrémités d'un mênx'

côté AB

Puisque   toutes les   cordes   AB, BC etc.,   sont égales,il est clair  que   tous les angles   au centre sont égaux,et qu'ainsi   la valeur    de chacun se   trouve   en divisant

quatre   angles   droits  par    le   nombre des côtés   du  po-

lygone.

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GEOMETRIE.t tO

''R's?.   Tirez   deux   diamètres AC,   BD,   qui   se coupent   à

'tt,3.

fig.   tM.

angles   droits;   joignez   les   extrémités A, B,   C,   D,   et   la

figure   ABCD sera   )e quarré   inscrit car les angles

AOB,   BOC, etc.,   étant'égaux,   les cordes AB, BC, etc.,sont égales.

~e~o/M.   Le triangle   BOC étant rectangle   et   Isoscèle,on   a   BC:   BO   t/   2 ï   donc le   cofe du quarré   M~r~

est aH rayon   <*o/M7/!e la   racine quarrée   <~e 2 est   ("

l'unité.

PROPOSITION IV.

PROBLÊME.

Inscrire un hexagone   y'~M/   et un <7'g7<?

équilatéral

  dans une

c~co/ë/'6/:ce  donnée.

Supposons   le  problême   résolu,   et soit AB un côté

de l'hexagone   inscrit;   si on   mène les rayons   AO,   OB

 je   dis que   le triangle   AOB   sera équilatéral.Car  langle   AOB   est   la   sixième  partie   de quatre   an-

gles   droits;   ainsi en  prenant l'angle   droit  pour    unité

on   aura AOB   les deux autres

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t.!VRt!tV.   <t' 1

laquelle   est 4 AB ou   BO   retranchant   de  part   et

d'autre BO',   il restera AG==3 BO~   donc   AC~BO'

3:i,   ou AC:BO:3:t;   donc le côté   du triangle

équilatéral   inscrit est au r~<?M   eo~/Ke La racine

quarrée   de   3 est   à   ~'M/H~.

PROPOSITION V.

PROBI.ÊMB.

Inscrire dans un   cercle   donné   un décagone

régulier,   ensuite   un ~6~f~o/!e   e~ M/ï ~en~

cagone.

Divisez le rayon   AO en moyenne   et extrême raison   6g.   1X9.au  point   M*   prenez   la   corde.AB égale   au  plus grand   ~"3.'

segment,OM,   et   AB   sera   le   côté   du décagone régulier,

liv. 3.

qu'il   faudra  porter    dix fois sur     la   circonférence.

Car en  joignant   MB,   on a  par    construction   AO:

OM OM AM ou,   cause   de   AB=OM,   AO AB

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GBOMËTRIB.lia

(L'c'/c'<wel. Si on  joint   de deux   eu deux   les   sommets

du décagone   régulier,   on formera   le  pentagone   régu-

lier ACEGI.

Corollaire II. AB étant toujours   le   côté   du déca-

gone,   soit AL   le côté de l'hexagone;   alors l'arc   BL

sera,   par rapport   à la circonférence, ou~   donc

la   corde BL   sera   le   côté du  pentédécagone   ou  poly-

gone régulier    de t5 côtés. On voit en même   temps

que   l'arc   CL   est le tiers de CH.

A.'Ao/K'.   Un  polygone régulier    étant   inscrit,   si on

divise   les   arcs   sous-tendus  par    ses côtés   en   deux  par-ties égales,   et qu'on   tire les cordes   des demi-arcs,celles-ci formeront   un nouveau

 polygone   régulier 

d'un   nombre   de   côtés double   ainsi on voit que   le

qnarré peut   servir à inscrire successivement   les  po-

lygones réguliers   de   8,   ï6   82, etc.,   côtés.   De   même

hexagone   servira à inscrire   les  polygones   réguliersde   12, a4,48   etc.,   côtés   le décagone,   des  polygones

de   20, /{o,   80,   etc., côtés;   le  pentédécagone,   des

  de   3o, 60,   i2o,-etc.,   côtés (1).

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H\'HE   tV.   <t3

Au  poiutT,   milieu de   )'arcAB,tnenex!a   tangente   GH,

qui   sera  parallèle   a AU   faites la t~)€n)e chose au   milieu   ,u.   2.

t)e chacun des aunes arcs BC,   ( D, etc.;   ces tangentesformeront  par    leurs intersections le  polygone régulier 

circonscrit GHIK, etc.,   senib)ab)e   an  polygone   inscrit.

Il est aisé   de   voir d'abord que   les trois  points   0~

B, H   sont   en ligne,   droite,   car    les triangles   rectan-

gles   OTH, OHN,   ont l'hypoténuse   commune OH,   et

le côté OT==ON;   donc   ils sont égaux   donc "f~

l'angle   TOH=:   HON,   et  par    conséquent   la )igne   OH

 passe   par    le  point   B milieu   de   l'arc   TN  par    ia m~ntf;

raison   le  point   1   est sur     le  prolongement   de   OC,   etc.

Mais,   puisque   GH est  parallèle   à AH et HL à BC,

f'angte   GHI=ABC   de même HIK~DCD,   etc.,   '96,   1.

donc les angles   du  polygone   circonscrit sont égauxà ceux du  polygone   inscrit. De  plus   à cause   de   ces

mêmes  parauèies,   on a   GH:AB::OH:OB,   et   HI:

BC::OH:OB;   donc GH AB HI BC.   Mais AB==

BC, donc   GH=HI. Paria même   raison HI=IK,   etc.;

donc   les   côtés   du'  polygone   circonscrit sont égaux

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GEOMETRIE.I!44

cercle   donné tous   les  polygones   réguliers   qu'on   sait

inscrire dans ce cercle,   et réciproquement.

PROPOSITION   ~Vïl.

THEOREME.

Z/<? d'un polygone régulier     est égale   à son

 pe/'t/~e~c   /MM/<w//e par  

  la   moitié du   rayon   du

cercle   inscrit.

f!g   inn. Soit,   par exemple,   le  polygone rëgulierGHIK,   etc.,

le triangle   GOH a  pour    mesure GH x~OT,   le triangleOHI a  pour    mesure RIx~ON   mais   ON=OT.;

donc   les   deux triangles   'réunis ont  pour    mesure

(GH+HI)   X~OT.  En

  continuant  ainsi

 pour   les

autres triangles,   on verra que   la somme de   tous   les

triangles,   ou   le  polygone   entier a  pour    mesure   la

somme   des bases GH, HI, IK, etc.,   ou   le  périmètredu  polygone,   multiplié par     ~OT,   moitié du rayon   du

cercle   inscrit.

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LIVH1! IV.   n 5

le rayon   du cercle inscrit;   soit  pareillement   ab le

côté d'un autre  polygone   semblable,   o son centre,

oa   et od les rayons   des cercles circonscrit et   inscrit.Les  périmètres   des deux  polygones   sont entre   eux

comme   les côtés AB et ab;   mais les angles   A   et   a   sont

égaux   comme   étant   chacun   moitié de l'angle   du  po-

lygone;   il   en   est de même des angles   B   et  b;   donc   les

triangles   ABO, abo,   sont   semblables   ainsi que   les

triangles rectangles   ADO,   ado;   donc   AB:ab::AO:ao DO:do;   donc les  périmètres des   polygones   sont

entre   eux comme   les rayons   AO   <!<?,   des cercles cir-

conscrits   et   aussi comme   les rayons   DO, do,   des

cercles inscrits.

Les   surfaces   de   ces   mêmes  polygones   sont entre

elles comme les quarrés   des côtés homologues   AB <x~;elles   sont  par conséquent   aussi comme les quarrés des

rayons   des cercles circonscrits AO, <!0,   ou   comme   les

quarrés   des rayons   des   cercles inscrits   OD,   od.

PROPOSITION   IX.

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GEOMi!THtE.lit)

Cela  pose,   si la ligne   AMB n'est  pas   plus   petite   que

toutes   celles qui   l'enveloppent,   il   existera  parmi   ces

dernières une iignc pins   courte que   toutes !es   autres,

laquelle   sera  plus   petite   que   AMB,   on tout au  plus

égale   à   AMB. Soit ACDEB cette ligne enveloppanteentre les deux lignes   menez  par-tout   ou   vous   voudrez

la   droite PQ,   qui   ne rencontre  point   la ligne   AMB,

ou du moins qui   ne fasse que   la toucher;   la droite PQ

est  plus   courte que   PGDEQ; donc,   si à   la  partie

PCDEQ on   substitue la ligne   droite PQ,   on   aura la

ligne enveloppante   APQB   plus   courte que   APDQB.

Mais,   par hypothèse   celle-ci   doit   être   la  plus   courte

de toutes;   donc cette hypothèse   ne saurait   subsister;

donc   toutes les lignes enveloppantes   sont  plus longues

que   AMB.

Cg.tHï.   ~eAo~'e. On démontrera absolument de la même

manière qu'une ligne   convexe et rentrante   sur    elle-

même AMB,   est  plus   courte que   toute ligne   qui   l'en-

velopperait   de toutes  parts,   soit que   la ligne   envelop-

 pante   FHG touche AMB en un ou  plusieurs points,

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MVRE   !V.t!~

dans   la grande   circonférence   l'un   des  polygones   ré-

guliers qu'on peut   inscrire  par    les  problèmes   précé-

dents,   divisez ensuite   les   arcs   sous-tendus  par    les

côtés en deux  parties égales,   et menez les   cordes   des

demi-arcs;   vous aurez   un  polygone   régulier    d'un

nombre   de côtés   double. Continuez   la   bissection des

arcs  jusqu'à   ce que   vous  parveniez   à   un arc  plus petit

que   DBE.   Soit   MBN cet   arc (dont   le milieu est sup-

 posé   en B);   il est clair   que   la   corde MN sera  plus

éloignée   du centre que   DE,   et qu'ainsi   le  polygone

régulier    dont MN est   le   côté ne saurait rencontrer     la

circonférence dont CA est le rayon.

Les mêmes choses étant  posées,   joignez   CM et C J\

qui   rencontrent   la tangente   DE en   P   et   Q;   PQ   sera   ie

côté d'un  polygone   circonscrit à la  petite   circonfé-

rence,   semblable   au  polygone   inscrit dans   la grande;dont le   côté est MN. Or il est clair   que   le  polygone

circonscrit qui   a  pour    côté PQ,   ne saurait   rencon-

trer    la grande   circonférence,   puisque   CP est moindre

  CM.

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GEOMETRIE.n8

dans l'arc   FG   d'une extrémité à t'autre. Cette  portion

a   les  propriétés principales   des  polygones   réguliers,('i)e a les angles égaux   et les côtés égaux,   elle est   à   !a

fois inscriptib!e   et circonscriphb)e   au cercle;   cepen-

dant elle ne ferait  partie   d'un  polygone   régulier pro-

 prement   dit,   qu'autant que   l'arc sous-tendu  par    un

de   ses côtés serait   une  partie atiquote   de   la   circon-

férence.

PROPOSITION XI.

THEO RBME.

Les circonférences   des   cercles   soiat entre elles

comme   les

rayons,

  et /CM~

suifaces

  cc//z/y?e les

cg.  <7~Mr~   des rayons.

rg..65.des

-r'A)-Désignons pour abréger,   par    c~c. L.A   la   cucon-

férence qui   a  pour rayon   CA;   je   dis qu'on   aura

~e. ÇA M/ e. OB ÇA OB.

Car,   si cette  proportion   n'a  pas   lieu,   CA   sera   à

circ. ÇA à un terme

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LIVRE IV. "9

est  plus grand   que   circ. OD;   donc il est impossible

que   CA soit à   OB comme cinc. CA   est   à   une circonfé-

rence  plus petite   que   circ. OB,   ou,   en termes  plus

généraux,   il est impossible qu'un   rayon   soit à un 1

rayon   comme   la   circonférence   décrite   du  premier 

rayon   est à une circonférence  plus petite que   la cir-

conférence décrite   du second rayon.De là  je   conclus qu'on   ne  peut   avoir non  plus,   CA

est à   OB comme cire.   CA   est   à   une circonférence

plus   grande que   e/rc.   OB car    si   cela était,   on auraiten renversant   les rapporta   OB est   à CA comme une

circonférence  plus grande   que   cire.   OB   est   à   cire.   CA,

ou,   ce qui   e st la   même chose,   comme circ. OB est   à

une circonférence  plus petite   que   c</e. CA;   donc   un

rayon   serait   à   un rayon   comme la circonférence dé-

crite du  premier rayon   est à   une   circonférence  plus

 petite que   la   circonférence décrite du second rayon,ce qui   a été   démontré impossible.

Puisque le quatrième   terme de la  proportion   CA:

OB:: cire. CA:X ne  peut   être   ni  plus petit   ni  plus

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t20   GEOMETRIE.

*/7.   décrite du rayon   AC,   et l'angle   0   est:   à quatre anglesdroits comme l'arc   DE   est   à la   circonférence décrite

du rayon   OD;   donc les arcs AB, DE,   sont entre   eux

comme   les circonférences dont   ils   font  partie:   ces cir-

conférences   sont comme les rayons AC,   DO,   donc

.~cAB:eDE::AC:DO.Par la même raison les secteurs   ACB, DOE,   sont

comme   les cercles  entiers,

  ceux-ci sont comme les

quarfés   des rayons;   donc sect. ACB ~ge~. DOE

AC': DO.

.PROPOSITION   XII.

THEOREME.

L'aire cercle   est égale   ~M  produit   de ~'a

c~co/ï/c/e/!ce   par    la /?!0/~e < /o/

Désignons   par    surf.   CA la surface du cercle   dont   le

rayon   est ÇA;   je   dis qu'on   aura surf. CA==~CAx

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LIVRE IV.   12~

il   est  plus   petit, puisqu'il y   est contenu;   donc il est

impossib!e   que   CAxcire. CA   soit  plus   grand   que

~<   CA, ou,   en   d'autres termes, i)   est impossible   quela   circonférence   d'un cercle multipliée par     la   moitié

de son rayon   soit la mesure d'un cercle  plus   grand.Je dis en second   lieu que   le même  produit   ne  peut

être   ia   mesure   d'un   cercle  plus petit;   et,   pour    ne  pas

changer    de figure,   je   supposerai qu'il   s'agit   du   cercle

dont   CB est le rayon.;   il faut   donc  prouver que   CBX   cire. CB ne  peut   être   la   mesure d'un   cercle  plus

petit,   par exemple,   du   cercle   dont   le rayon   est   CA.

En effet, soit,   s'il   est  possible,   ~CBxc/rc.CB~r 

M/CA.

Ayant   fait   la même construction que   ci-dessus,   la

surface du  polygone   DEFG, etc.,   aura  pour    mesure

(DE+EF-r-FG+etc.)x~CA;   mais   le   contou!-

DE+EF+FG+etc.,   est   moindre que   c:/c. CB

qui l'enveloppe   de toutes  parts;   donc l'aire du  po)y*

gone   est   moindre que CA x circ. CB,   et à  plus   forte

raison moindre que   CB   X   cire.   CB. Cette dernière

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GÉOMÉTRIE.[22

6g.i65.

Corollaire   II. Appelons   la   circonférence dont   le

diamètre   est 1 unité;   puisque   les   circonférences   son

comme les rayons   ou   comme les diamètres,   on  pourrafaire   cette  proportion   le   diamètre   i   est à sa   circonfé-

rence   TT comme le diamètre   aCA est à la   circonfé-

rence qui   a  pour rayon   CA;   de   sorte qu'on   aura

i:Tr::aCA:c~c.   CA;   donc circ. CA =   aux   CA.

Multipliant   de  part   et d'autre  par    ÇA,   on   aura

a~CAXM'/c.   CA==~xCA,   ou ~K/   CA==n. CA

donc la   surface   d'un cercle   est égale   au  produit   t/M

quarré   de son /'<~OA< par    le nombre   constant   Tt,   qui

représente la   circonférence   dont   le   diamètre est i,   ou

le rapport   de la c/eo/gA'eMce   au   </<a/re.

Pareillement   la   surface   du   cerclequi

  a pour rayon

OB sera égale   à ~xOB;   or    ~xCA:~xOB::

ÇA OB   donc les ~M//acM   des cercles ~o/ entre   elles

e~w/7:e les yH~M   de   leurs rayons,   ce qui   s'accorde

avec   le théorème  précédent.

Scholie.   Nous avons déja   dit que   le  problème   de la

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LtVREtV. t23

mation   étaient moins connues,   est maintenant re)ë-

guée parmi   les questions   oiseuses dont il n'est  permis

de s'occuper qu'à   ceux qui   ont à  peine   les  premièresnotions   de géométrie.

~c/M'/K<K/<; a  prouvé   que   le rapport   de   la   circon-

férence au   diamètre est compris   entre 3~-j   et 3~

ainsi 3y ou   est   une valeur  dtja   fort approchée   du

nombre que   nous avons représenté par     ?c,   et   cette

 première   approximation   est fort en usage   à cause de

sa simplicité.   Métius a trouvé  pour    le même nombre

la valeur   beaucoup plus approchée   ~j.   Enfin la   va-

leur    de   Tr,   développée   jusqu'à   un certain bi'dre de

décimales,   a été   trouvée  par    d'autres   calculateurs

3,i4i5Qa65358Qyo32,   etc.,   et on a eu la  patience   de

 prolonger    ces décimales  jusqu'à   la   cent vingt-septièmeou   même  jusqu'à   la cent-quarantième.   Il est évident

qu'une   telle approximation équivaut   à la vérité,   et

qu'on   ne   connaît  pas   mieux   les racines   des  puissances

imparfaites.  ·

On expliquera,   dans   les problêmes suivants,   deux

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GÉOMÉTRIE.Ï2/{

 polygone   inscrit   d'un nombre   de côtes   double,   ci

PQ   doub)e   de PM sera celui   du  polygone   semblable

circonscrit Cela  posé,   comme la même construction

aura lieu dans   les différents angles égaux   à ÂCM,   il

suffit   de considérer  l'angle   ACM seul,   et tes triangtcs

qui   y   sont contenus   seront entre eux comme les  poly-

gones   entiers.   Soit A la surface   du  polygone   inscrit

dont   AB   est   un côté,   B !a surface du

 polygone

  sem-

 blable   circonscrit,   A'   la   surface du  polygone   dont

AM   est un   côté,   B' la   surface   du  polygone   semblable

circonscrit;   A   et   B sont connus,   il s'agit   de trouver 

A' et B'.

i"   Les triangles   ACD, ACM,   dont le somme)

commun   est  A,

  sont entre eux   comme leurs bases

CD, CM;   d'aiHeurs ces triangles   sont comme les  po-

lygones   A et A'   dont   ils   font  partie;   donc   A:A'

CD:CM.   Les triangles   GAM,   CME,   dont   le sommet

commun est M,   sont   entre eux comme   leurs bases

CA, CE;   ces mêmes triangles   sont   comme les  poly-font

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LIVRE tV t25

donc,   au moyen   des  polygones   A et B,   il   esttl-j-A.

facile   de   trouver    les  polygones   A' et B' qui   ont   deuxfois plus   de   côtés.

PROPOSITION   XiV.

PROBLEME.

y'/Y)M~e/' le ~0/~ C/OC/~e   de   la   circonfé-

/'C/~C<? ~M   diamètre.

Soit   le rayon   du   cercle   ===T,   le   côté   du quarréinscrit sera t/2*,   celui du quarré   circonscrit   sera   "3

égal   au diamètre a;   donc   la   surface   du quarrë   ins-

crit ==   2,   et celle   du quarré   circonscrit ==4.   Mainte-

nant,   si   on fait A==a et B==/{,   on trouvera  par    le

 problème précédent l'octogone   inscrit   A'=)/8==

3,8284271 ?  et l'octogone   circonscrit

B'==–r:2-t-e!

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GÉOMÉTRIB.ïa6

ordre de   décimales,   le cercle n'en   différera  pas   non

 plus   jusqu'au   mkme ordre.

Voici   le calcul de ces polygones   prolongé   jusqu'àce qu'ils   ne   diffèrent  plus   dans le septième   ordre de

décimales.

 Nom!>re   des   côtés. Polygone   inscrit. Pulyoone   circonscrit.

4   2,0000000 .4)0000000

8 2,8284271   3,3t3yo8516 3,o6i46y4-   3)i825oy()32   3,i2i445i   3,ï5iy24o

64   3,1365485 3,t44n84128 3,i4o33n   3,i4a2236

256 3,t4i2yy2   3,i4iy5o4

5i2 3,i4i5i38 3,i4i632i

1024   3,i4j5y2o   3,1416025

2048   3,!4i58yy   3)t4i5o5f 

4o96 3,i4i5oi4 3,i4i5o33

8jQ2   3,i4i5o23   3,i4i5g28

i6384   3,i4i5oa5   3,t4i5o2y

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LIVRE tV. tay

PROPOSITION   XV.

LEMME.

Le triangle   CAB   est équivalent   au f~a~g/e   isoscèle DCE,   fig.   '?"'

qui   a le   ~e~e angle   C,   et dont   le   e<~<° CE égal   à   CD   est

moyen   proportionnel   entre C A   et   CB. De  plus,   si /'a/e

CAB   est droit,   la pèrpendiculaire   CF   a~aM~ce ~H~ base

du triangle   isoscèle,   sera moyenne proportionnelle   entre le

c~<< ÇA et la </c/OMM~ ~M cdfM ÇA   CB.

Car,   1° à   cause   de l'angle   commun   C,   le triangle   ABC   est

au triangle   isoscèleDCE comme   AC   X   CB est à DC   X   CE,   ou

DC*;   donc ces triangles   seront équivalents,   siDC=AC

XCB,   ou si DC est moyenne proportionnelle   entre   AC

et CB.

2° La  perpendiculaire   CGF coupant   en deux  parties   égales

l'angle   ACB,   on   a* AG   GB   AC   CB   d'où   résulte,   co/o-   17.   3.

y!<M~ AG:AG+CB   ou   AB::AC:AC+CB;   mais   AG

est   à AB comme le triangle   ACG est au triangle   ACB ou

aCDF; d'ailleurs,   si l'angle   A est   droit,   les triangles   rectan-

gles   ACG, CDF,   seront   semblables,   et   donneront ACG:

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t28   GEOMETRtE.

centre C la  perpcndicntairc   ÇA   sur le   côté   MB,   et joignez

CB

),<;ccrcte décrit   du rayent. A.   est inscrit dans lequarrc,et le cercle décrit du rayon   CB est circonscrit   à ce mcntC

quarré;   le  premier    sera  plus petit que   le quarré,   le   second

sera  plus grand   mais il s'agit   de   resserrer ces   limites.

Prenez CD et CE égales   chacune   à la moyenne   propor-

tionnelle entre CA. et   CB,   et  joignez   ËD   le triangle   isoscèle

'5r.r.   CDE seraéquivalent

  autriangle   CAB*;

  faites de même pour 

chacun des huit triangles qui composent   le quarre, vous

formerex   ainsi un octogone   régulier    équivalent   au quarre

HMNP. Le cercle décrit   du rayon   C['   moyen   propor-

CA+CBtionnel entre ÇA   et–    sera inscrit   dans 1 octogone,   et

2

le   cercle   décrit   du rayon   CD lui   sera circonscrit.   Ainsi le

premier    sera  plus petit que   le quarré   donné   et le   second

plus   grand.

Si   on change   de l a même mhntére   le triangle   rectangle

CDI en   in triangle   isoscèle équivalent,   on formera  par    ce

moyen   un  polygone régulier    de seize   côtés,   équivalent   an

quarré   proposé. Le   cercle   inscrit dans ce polygone   sera  plus

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Ltvnniv.129

connus,   on en cunclut faci)emenL les rayons   <t* e(   du po-

iygonc   suivant et on c ontinuera   ainsi  jusqu'à   ce que   la

différence entre les   deux rayons   soit devenue insensible;

alors   l'un ou l'autre de ces rayons   sera le rayon   du cercle

équivalent   au quarré   ou au  polygone proposé.

Cette   méthode   est facile   à  pratiquer    en lignes   puisqne

elle se réduit à trouver des moyennes proportionnelles   suc-

cessives entre'des lignes   connues   mais   <;)Ie réussit encore

mieux en   nombres   et   c'est   une des  plus   commodes que   la

géométrie   élémentaire  puisse   fournir   pour    trouver   promp-cément )e rapport   approché   t)e la   circonf<f'ence au diamètre.

Soi) te   côté du qnurré   ==:   a   te prunier    rayon   inscrit ÇA sera

i,et)epremier rayon   circonscritCB   sera   \/aqn ),/)! ?.t36.

Faisant donc   a==i,   &==i,/)!/j2t36,   on   trouvera   A'~=

t,t8o':07i,et a'==t,00868~   Ces nombres serviront   à

calculer    les suivants d'après   la loi de continuation.

Voici !e   résultat du calcul fait jusqu'à   sept   ou huit   chiffres

 par    les tabtes   de logarithmes   ordinaires.

Rayons  des cercles c irconscrits. Rayons   des cercles   inscrits.

t,4l~2l36   1,0000000.

),1802071 i,oo8684i.

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GEOMETRIE.t3o

Donc 1,1283~0':   est   à très-peu   près   le rayon   du cercle

égal   en surface   au quarré   dont le côté est 2. Dé là il est   fa-

cile de trouver    le rapport   de la   circonférence au   diamètre

car on a démontre   que   la surface du cercle est égale   au

quarré   de son rayon   multiplié par     le   nombre   donc,   si

on divise la   surface   4   par    le quarré   de 1,1283703   on   aura

la   valeur    de~,qui   se trouve  par    ce calcul de 3,i4ï5~a6,   etc.,

comme on l'a trouvée  par    une   autre   méthode.

APPENDICE   AU LIVRE IV.

DEPÏNITl0 N S.

t.   ON appelle   maximum la quantité   la  plus grande   entre

toutes celles   de la même espèce;   minimum la  plus petite.

Ainsi   le diamètre du cercle est un   maximum   entre toutes

les lignes   qui   joignent   deux  points   de la circonférence,   et

la   perpendiculaire   est un minimum entre toutes les   droites

menées   d'un  point   donné à une ligne   donnée.

II. On appelle figures   ~opp~/y;e~ye~   celles qui   ont   des  pé-

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LIVRE IV. i3t

CDetMN==MB,onaAC+CB~AD,etAM-t-MB=

AM   +.MN.   Mais AC + CB = AM + MB   donc   AD== AM-)-

MN   donc   AD >   AN or    si l'oblique   AD est  plus grande   que

l'oblique   AN,   elle   doit être  plus   éloignée   de la  perpendicu-

laire AB;   doncDB>BN;   donc   BG,   qui   est moitié   de BD   I.

sera  plus grande que   BP moitié   de BN. Mais les triangles

ABC, ABM,   qui   ont   même base   AB,   sont entre eux   comme

leurs   hauteurs   BG,   BP;   donc,   puisqu'on   a   BG>BP,   le tri-

angle   isoscète ABC   est  plus   grand que   le   non-isoscèle ABM

de m ême base  et d e   même  périmètre.

PROPOSITION   H.

THEOREME.

~e   tous   les polygones   MO/M'rtMcfy-e.f    et   d'un   même

nombre   de   cdtés,   celuiqui

  est un maximum a   ses   c~c.

~gat<<t:.

Car soit ABCDEF   le  polygone   ~M-MM/T!;   si le coté   BC   Bg '7~

n'est  pas égal   à   CD   faites   sur    la   base BD un triangle   isos-

cèle BOD qui   soit   isopérimètre   à BCD,   le triangle   BOD   sera

 plus grand   que   BCD   et  par conséquent   le  polygone   *pr.t.

ABODEF   sera  plus grand   que   ABCDEF   donc ce dernier 

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GEOMKTRIE.t3a

Car ta hase AM étant la   mente,   les deux tt'iangtes   BAC;

BAD,   sont comme les hauteurs   AC,   DE mais la   per-

 pendiculaire   DE est  ph)s   courte que l'oblique   AD ou   sonégale AC   donc   le triangle   BAD est  plus   petit   que   BAC.

PROPOSITION   IV.

THEOREME.

De ~o~.t les //o/~o/:M   ~brMM   af'ec des ed<e.f donnés et un

~M/   volonté,   le   maximum doit <<°   tel </«e   tous   xe.r 

~e.<   .to/<?< M.fc/7~ ~/<M une   ~/e/7! M/'eo/2/<?'/e/M<'   dont   le

C~° Mco~~M   sera   le ~Me~e.

Sg.'7'i..SoitABCDEFtep)us grand   des  polygones   formés   avec

les côtés donnés   AB, BC, CD, DE, EF,   et un dernier AF

à   volonté;   tirez les diagonales   AD,   DF.   Si t'angte   ADF

n'était   pas   droit,   on  pourrait,   en   conservant les  parties

ABCD, DEF,   telles qu'eties   sont,   augmenter    le triangle

ADF,   et  par conséquent   le  polygone   entier,   en rendant

l'angle   ADF   droit,   conformément à la  proposition précé-

dente   mais ce  polygone   ne  peut plus   être augmenté, puis-

est à son donc

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LIVRE IV.   i33

PROPOSITION   V.

THEOREME.

/? y~   <t ~M'M   ~M/Mcyc ~eybrMcr /ey?o/~go~c   ABCDEF,

«~ec des côtés donnés   et un dernier inconnu qui   soit le dia-

mètre de la ~eM<-c<7'<:on/c/'e/!ce   dans laquelle   les a~M côtés

 j0/~   t/MC/t.t'.

Car,   supposons qu'on   a trouve un cercle qui.   satisfasse a ~6'   *7~'la question;   si   on  prend   un cercle  plus grand,   les   cordes

AB, BC, CD, etc.,   répondront   à des angles   au   centre  plus

 petits.   La somme de ces angles   au centre sera donc moindre

que   deux angles   droits   ainsi les extrémités   des côtés

donnés   n'aboutiront  plus   aux extrémités d'un diamètre.

L'inconvénient   contraire aura lieu si on  prend   un cercle

 plus petit;   donc   le  polygone   dont   il s'agit   ne  peut   être

inscrit   que   dans un seul cercle.

Scholie.   On  peut   changer    à   volonté   l'ordre   des côtés   AB,

BC, CD, etc.,   et,le   diamètre du cercle   circonscrit   sera tou-

 jours   le   même,   ainsi que   la   surface   du  polygone;   car,   quel

que   soit   l'ordre des arcs   AB, BC, etc.,   il suffit que   leur 

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GÉOMETRIE.i~

 plus   grand   que e/gaM,   à moins que   celui-ci ne  puisse   être

 pareillement   inscrit   dans une   demi-circonférence dont)c

côté ern   serait le diamètre   auquel   cas les deux  polygones

seraient égaux   en vertu de !a  proposition   V. Par !a   même

raison le  polygone   EDCBM est plus   grand que   edcbrn,   sauf 

la même exception   où il y   aurait égalité.   Donc le  polygoneentier    EFGAMBCDE est  plus   grand   que c~a/K&e~e,   à   moins

qu'ils   ne soient   entièrement égaux   mais ils n e le sont  pas,

 puisque   l'un

est

  inscrit dans le cercle,   et

que

  l'autre est

supposé non-inscriptible;   donc le  polygone   inscrit est le

 plus   grand.   Retranchant de  part   et d'autre   les triangles

égaux   ABM a6M,   il   restera le  polygone   inscrit   ABCDEFG

 plus   grand que   le non-inscriptible   abcdefg.Scholie.   On démontrera,   comme   dans la  proposition   Y,

qu'il   ne  peut y   avoir  qu'un   seul cercle,   et  par conséquent

qu'un   seul  polygone   wa-r/MM/n qui   satisfasse à la question;et   ce  polygone   serait   encore de   même surface,   de quelquemanière qu'on   changeât   l'ordre de ses côtés.

PROPOSITION Vil.

THEOREME.

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LIVRE IV. t35

les   côtes   OD, OE,   prolongés;   à   cause des rayons égaux   AC,

ABCF&Oi',   on aura   d'abor~ C:0::AB:FG*,   ou::   ABCFG Mais   '?

A.C:FOà   cause   des arcs semblables   FG, DE,   on a   FG: DE   FO   n.

DO;   donc   le rapport FG   est égal   au rapport DE   et on aDO   donc   lerapport

est ëgat   aurapport

et on a

AB DE par    conséquent   C 0

PROPOSITION IX.

A

THEOREME.

/)e   deux /?o/~07tM réguliers   Mope/~MetrM,   ee/Mt qui   a   le

lus grand   non~ye de c<   est   le  plus grand.

Soit   D E le demi-côté de l'un   des  polygones   0 son   centre,

OE sonapothème

  soit AB le   demi-côté de l'autre polygone,

C   son   centre,   CB   son apothème.   On suppose   les centres 0

et C situés   à   une distance quelconque   OC,   et les apothèmes,

OE, CB,   dans la direction   OC ainsi DOE   et   ACB   seront

les demi-angles   au   centre des  polygones   et   comme   ces   an-

gles   ne sont  pas   égaux,   les lignes   CA,   OD,   prolongées,   se

rencontreront   en un  point   F;   d e ce  point   abaisser sur OC

fg.J~o.

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GEOMETRIE.i36

De l'autre côté   de   CF soit faite la figure   CKx   entièrement

égale   à la figure.CGx,   de sorte qu'on   ait   CK==CG,   l'angle

HCK==HCG,   et l'arc   K~-=;cG;   la   courbe KxG cnvelop-*9.   pera   l'arc   KH&,   et sera  plus grande   que   cet arc Donc   G~

moitié de la   courbe,   est  plus   grande   que GH   moitié   de   l'arc;

donc,   à plus .forte   raison,   GI   est  plus   grand que   GH.

Il   résulte de là que l'apothéme   OE est  plus grand   que   CB

mais les deux  polygones   ayant   même  périmètre   sont entre

7-   eux   comme   leurs apothémes   donc   le  polygone   qui   a  pour 

demi-côté   DE est  plus grand que   celui qui   a  pour    demi-côté

AB le  premier    a   le  plus   de   côtés,   puisque   son angle   au

centre est le  plus petit;   donc   de   deux  polygones   réguliers   Iso-

 périmètres,   celui qui   a le  plus   de côtés est   le  plus grand.

PROPOSITION   X.

THEOREME.

Le   cercle e.fgva/K/~e   tout polygone M<yc/Ywe~'e.g. '80. Il est déjà   prouvé que   de tous   les  polygones   isopérimètres

et   d'un même nombre de côtés le  polygone régulier    est le

ainsi il ne de le cercle

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H VRE

LES   PLANS   ET   LES   ANGLES   SOLIDES.

DEFINITtONS.

1.  LJttEligne   droite est   perpendiculaire à   M/< ~/<<,

lorsqu'elle   est  perpendiculaire   à toutes les droites qui

 passent   par son pied   dans le  plan*. Réciproquement   *?''<-

le  plan   est  perpendiculaire   à   la ligne.Le  pied   de la  perpendiculaire   est le  point   où   cette

.ligne  rencontre   le

 plan.II. Une ligne   est  jtMra/~e   un  plan,   lorsqu'ellene  peut   le   rencontrer à quelque   distance qu'on   les

 prolonge   l'un   et l'autre. Réciproquement   le  plan   est

 parallèle   à   la ligne.111.   Deux  plans   sont ~r~/e/M   entre eux,   lorsqu'ils

ne se rencontrer à l

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'38   GEOMETRIE.

''S 'HH   Ainsi l'angle   solide   S est   formé  par    la   réunion des

plans   ASB,   BSC, CSB,   DSA.

Il faut au   moins trois plans   pour 

  Cormer unanglesolide.

PROPOSITION   PREMIÈRE.

THEOREME.

Uneligne   droite ne  peut   être en  partie   Ja/!j

M~  plan   en  partie   au   dehors.

Car,   suivant la   définition du  plan,   dès qu'une

ligne   droite   a   deux  points   communs avec   un  planelle   est tout entière dans   ce  plan.

~cAo~'e. Pour reconnaître si   une   surface est  plane,

H faut appliquer    une ligne   droite en différents senssur    cette surface,   et voir si   elle touche   la   surface   dans

toute son   étendue.

PROPOSITION   II.

THEOREME.

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LIVRE IV. '39

sécante   EF,   le  plan   des deux   droites   AE, EF,   sera

celui   des  parallèles   AB,   CD.

PROPOSITION IIL

THEOREME.

Si deux  plans   se coupent,   leur    intersection

commune sera   une ligne   droite.

Car,   si dans les  points   communs aux deux  plans

on   en trouvait   trois

qui ne

  fussent

 pas

  en

ligne  droite,

les deux  plans   dont   il s'agit,   passant   chacun  par    ces

trois  points,   ne feraient qu'un   seul   et   même  plan*,

ce qui   est   contre   la supposition.

PROPOSITION   IV.

TBEOREME.

Si   une ligne   droite AP est ~)e/~e/M//cM/a/e   à ''s

f/eM~f  autres.PB, PC,   qui   se   cro~e/z~   à son  pied

dans le'plan   MN,   elle   sera  pc/p6/z~'cM/a<e   à

une   droite quelconque   PQ   Menée  par    son  pied

dans   le même plan,   et ainsi elle sera  perpendi-

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GEOMETRIE.Ï~O

i3, 3.

Donc,   en  prenant   les   moitiés de  part   et   d'autre,

on   a AP==AQ–PQ',   ou AQ=AP+PQ~   dune le

triangle   APQ   est rectangle   en P*;   donc AP   est  per-

 pendiculaire   à PQ.

Scholie. On   voit  par    là,   non-seulement qu'il   est  pos-

sible qu'une ligne   droite soit  perpendiculaire   à toutes

celles qui passent par     son  pied   dans un  plan   mais

que   cela arrive toutes   les fois que   cette ligne   est  per-

 pendiculaire   à deux droites menées dans le  plan;   c'estce qui   démontre   la légitimité   de la   définition I.

Co/'o~i'6   I.   La  perpendiculaire   AP   est  plus   courte

qu'une   oblique   quelconque   AQ   donc elle mesure la

vraie   distance du  point   A   au  plan   PQ.

Corollaire   II. Par un  point   P donné sur un  plan

on ne  peut   élever  qu'une   seule  perpendiculaire   à ce

 plan   car si on  pouvait   élever deux  perpendiculaires

 par    le   même  point   P,   conduisez,   suivant   ces   deux

 perpendiculaires,  un  plan   dont l'intersection avec le

 plan   MN soit PQ;   alors les deux  perpendiculaires

dont il's'agit   seraient perpendiculaires   à la ligne PQ,

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HVRBV..   t4*   1

C.u !es angles   APB, APC,   APD   étant   droits,   si on   6g.   :84.

suppose   les distances PB, PC,   PD,   égales   entre   elles,

lestriangles   APB,   APC, APD,

  auront unangle   égal

compris   entre côtés égaux;   donc   ils seront égaux;donc les hypoténuses   ou les obliques   AB, AC,   AD,

seront égales   entre elles. Pareillement,   si   la distance

PE est  plus   grande   que   PD ou son égale   PB,   il est clair 

que l'oblique   AE sera  plus   grande   que   AB,   ou   son

égale   AD.Co/'oJ/cH'n?.   Toutes   les obliques égales   AB,   A.C

AD,   etc.;   aboutissent   à   la circonférence   BCD,   'dé-

crite du  piéd   de la  perpendiculaire   P comme centre;

donc étant donné   un  point A   hors dun  plan,   si on

veut trouver sur ce  plan   le  point   P où   tomberait   la

 perpendiculaire   abaissée de A,   il faut marquer    sur ce plan   trois  points   B, C, D,   également éloignés   du  point   t

A,   et chercher ensuite le centre du cercle qui passe

 par    ces  points;   ce centre sera le  point   cherché   P.-

Scholie. L'angle   ABP est ce qu'on appelle   l'Me/

naison de l'oblique   AB sur le  plan   MN   on voit que

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GEOMETRIE.142

l'oblique   AB=::AC   donc la ligne   AD a deux de   ses

 points   A et D également   distants des extrémités   B   et

C;   donc AD est  perpendiculaire   sur le milieu de   BC.Corollairé. On voit en même temps que   BC est  per-

 pendiculaire   au  plan   APD,   puisque   BC est  perpendi-culaire à-la-fois aux d eux   droites AD,   PD.

~cAo/M. Les deux lignes   A E, BC,   offrent l'exemplede   deux lignes qui   ne se   rencontrent  point,   parce   que

elles ne sont  pas   situées   dans   un   même  plan.   La  pluscourte   distance de ces lignes   est la droite   PD,   qui   est

à-la-fois  perpendiculaire   à   la ligne AP   et   à la ligneBC. La   distance PD   est la  plus   courte   entre   ces deux

lignes;   car si on  joint   deux autres  points,   comme   A

et B,   on aura   AB > AD,   AD >   PD;   donc,   à  plus   forte

raison,   AB >   PD.Les   deux lignes   AE,   CB,   quoique   non   situées   dans

un   même  plan,   sont censées   faire   entre elles   un angle

droit, .parce que   AD et la  parallèle   menée  par    un de

ses  points   à la ligne   BC   feraient entre   elles   un angledroit. De   même   la ligne   AB et la ligne   PD,   qui repré-

'5.

L VRB V

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LtVRB V.   143

Suivant le corollaire   du   théorème  précédent,   BC

est  perpendiculaire   au  plan   APDE;   donc l'angle   BDE

est   droit mais l'angle   EDP est droit aussi,  puisqueAP   est  perpendiculaire   à PD,   et que   DE   est  parallele

à AP;   donc la ligne   DE est  perpendiculaire   aux deux

droites DP, DB;   donc elle est  perpendiculaire   à   leur 

 plan MN.

Corollaire   I. Réciproquement   si   les droites   AP,

DE   sont

 perpendiculaires

  au même

 plan  MN,   elles

seront  parallèles;   car si elles ne   l'étaient  pas,   condui-

sez  par    le  point   D une  parallèle   à AP,   cette  parallèlesera  perpendiculaire   au  plan   MN   donc on  pourrait,

 par    un   même  point   D,   élever deux  perpendiculairesà un   même  plan,   ce qui   est impossible   4.

Corollaire M.   Deux

lignes

  A et B,  parallèles

  à   une

troisième C,   sont  parallèles   entre elles;   car  imaginezun  plan   perpendiculaire   à   la ligne   C,   les lignes   A   et B,

 parallèles   à cette  perpendiculaire,   seront  perpendicu-laires au même plan;   donc,   pap   le corollaire  précé-

dent,   elles   seront  parallèles   entre elles.

H t t d les trois ne sont dans

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GEOMETRIE.t44

PROPOSITION   IX.

THEOREME.

6g. )M. Z)<?M.X'<Ï/M   MN   PQ,   perpendiculaires   à une

même droite AB   sont parallèles   entre eux.

Car s'ils se rencontraient quelque~part,   soit   0 un

de leurs  points   communs,   et  joignez   OA,   OB   la ligne

AB,   perpendiculaire  au

 plan   MN,  est

 perpendiculaireà   la   droite   OA   menée  par    son  pied   dans   ce  plan par 

la même raison AB est  perpendiculaire   à BO;   donc

OA et OB seraient deux  perpendiculaires   abaissées   du

même  point   0 sur la même ligne   droite,   ce qui   est

impossible;   donc   les  plans   MN, PQ,   ne  peuvent   se

rencontrer;   donc ils sont  parallèles.

f!ft9.

PROPOSITION X.

THEOREME.

Les intersections EF G H   de ~M C

LIVRE V

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LIVRE   V.t~5

l'intersection avec   le  plan   MN   soit AD,   l'intersection

AD sera  parallèle   à BG*,   mais la ligne   AB  perpendi-   'o.

culaire au  plan   MN est  perpeudicutaire   à   la   droite

AD;   donc elle sera   aussi  perpendiculaire   à   sa  paral-lèle BC   et  puisque   la ligne   AB   est  perpendiculaire   à

toute ligne   BC   menée  par    son  pied   dans   le  plan PQil   s'ensuit qu'elle   est  perpendiculaire   ait  plan   PQ.

PROPOSITION XU.

THEOREME.

Les parallèles   EG FH   co/M<?~   <?/<   ~/ir    f!g.   ,8g.

 plans   ~a//e~   MN,   PQ   sont ~N/f~.Par    les

 parallèles  EG, l'H,   faites

 passer    te planEGHF,   qui   rencontrera   les plans   parallèles   suivant

EF et GH.   Les intersections   EF, GH,   sont  parallèlesentre elles   ainsi que   EG,   FH;   donc la figure   EGHF

est un  parallélogramme;   donc   EG~FH.

Corollaire. 11 suit   de   là que   deux  plans   Da7'e/MSont i EG FH

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GH   METIHB.<46

'tn.

DEF est égale   et  parallèle   à AB   donc aussi   C   est

égale   et  parallèle   à EF,   la figure   CEFD   est donc

un

 paratlélogramme  et ainsi le côté   CE est

égalet  parallèle   à DF;'donc   les triangles   CAE, DBF,sont équilatéraux   entre   eux;   donc l'angle   CAE-

DBF.

En   second lieu  je   dis que   le  plan   ACE est  parallèleau  plan   BDF car,   supposons que   le  plan   parallèle   à

BDF,   mené  par    le  point   A,   rencontre les lignes   CD,EF,   en   d'autres  points que   C   et E,   par exemple   en

G   et H;   alors,   suivant la  proposition   xn,   les trois

lignes   AB,   GD,   FH   seront,égales   mais les trois   AB,

CD, EF,   le sont déja;   donc   on aurait CD==GD,   et

FH   =EF,   ce qui   est absurde   donc le  plan   ACE est

 parallèle   à   BDF.Corollaire. Si deux  plans   parallèles   MN,   PQ,   sont

rencontrés  par    deux autres  plans   CABD, EABF,   les

angles   CAE, DBF,   formés  par    les   intersections   des

 plans   parallèles,   seront égaux;   car    l'intersection   AC

est  parallèle   à BD",   AE   l'est   à BF,   donc l'angle

LIVRE   v. '4?

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BDF,   sont égaux   on  prouvera   d'ailleurs,   comme

dans la  proposition précédente, que   leurs  plans   sont

 parallèles.

PROPOSITION   XV.

THEOREME.

Deux   droites CO/M~ <°/<?   trois ~/<Ï/M

~<z~e~,  sont

coupées  en

 parties proportionnelles.Supposons que   la ligne   AB   rencontre   les  plans   pa-   O~. rgt.

ratièles MN, PQ RS   en A, E B   et que   la ligne

CD rencontré les mêmes  plans   en C, F,   D;   je   dis

qu'on   aura AE:EB::CF:FD.

Tirez AD qui   rencontre le  plan   PQ   en G,   et  joi-

gnez   AC,   EG, GF,   BD  les   intersections

EG,   BD,des  plans parallèles   PQ,   RS,   par    le  plan   ABD,   sont

 parallèles   donc AE EB AG GD   pareillement   les   !o.

intersections   AC, GF,   étant  parallèles,   on a AG: GD:

CF:FD   donc,   à cause du rapport   commun,   AG:

GD,   on aura   AE   EB CF FD.

GEOMETRIEt 8

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GEOMETRIE.t~8

*M,J   J

f)g.t<)3.

c::Dl:rC;donc A(;:<D/t;,ou, co/~o/«'/«/c~   Af:

D/A~:De~   mais,   à cause des triangles   semblables   AH&,

DHc,   on a A~ De AH HD donc A< AH: HD   d'ai!-

leurs les triangtcs   AH&,   cHU,   étant   semblables,   )'angk'   HAc

=:HD/;donc   les   triangtes   AHe, DH/, sontscmbtabtes*,

doncI'ang)eAHe==DH/~   Il s'ensuit   d'abord que eHfest   n')e

ligne   droite,   et qu'ainsi   les trois  para))è)es   Ee,   GH,   ]'7,

sont situées dans un même  plan lequel   contiendra les   deux

.droites   EF, GH;   donc f<<t'-M </o/<'f/~   se co~f/'   en   u/i

point

  M.

Ensuite,

  à   cause des parallèles

  Ee,   MH   Ff,   on

aura EM:MF::eH:H/AH:HD.Par une construction   semblable,   rapportée   au   côté AB,

on   démontrerait   que   HN:MG::AE:EB.

PROPOSITION   XVIL

A

THEOREME.

L'angle   compris   entre.   ~:<~M.r    plans   MAN,

MAP,   ~eM~<?   mesuré,   c<)/)/7!e/~   la   dé-

/?/b/ par l'angle   NAP que   font   entre elles

les deux AP menées <r/M/< t

IjIVRE V

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IjIVRE V. t/{g

a" It faut.prouver    que   si l'angle   des   deux  plans

augmente   ou diminue dans   un   certain rappôrt

l'angle   PAN augmentera   ou   diminuera   dans   le mêmerapport.

Dans le  plan   PAN décrivez du centre A   et d'un

rayon   à   volonté   l'arc  NDP,   du centre M et d'un rayon

égal   décrivez   l'arc CEB,   tirez AD   à volonté   les deux

 plans   PAN,   BMC,   étant perpendiculaires   à   une même

droite   MA,   seront  parallèles*;   donc les intersectionsAD, ME,   de ces deux  plans   par    un   troisième   AMD,

9,

seront  parallèles   donc l'angle   BME sera égal   à   PAD*   n!.

Appelons pour     un moment coin l'angle   formé  par deux  plans   MP, MN   cela  posé   si l'angle   DAP était

égal   à DAN,   il   est clair   que   le   coin   DAMP   serait

égal   au coin DAMN   car    la   base PAD se  placeraitexactement   sur    son égale   DAN,   la   hauteur AM se-

rait toujours   la même   donc   les   deux coins   coïnci-

deraient   l'un avec   l'autre.   On   voit de même que   si

angle   DAP était contenu   un   certain   nombre de (bis

Juste   dans l'angle   PAN,   le   coin'DAMP serait   contenu

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GEOMETRIE.i5o

fig.K)~.

*déf.S.

 plans   parallèles par     un troisième  plan,   il   existe   les

mêmes égalités   et   les   mêmes  propriétés   que   dans la

rencontre de deux lignes   parallèles par     une troisième

iigne.

PROPOSITION   XVIII.

THEOREME.

Z<X ligne   AP étant  perpendiculaire   au  plan

MN,   tout  plan   A PB,   conduit   suivant AP,   ~erct

 perpendiculaire   au  plan   MN.

Soit BC l'intersection   des  plans   AB,   MN;   si dans

le  plan   MN on mène DE  perpendiculaire   à BP,   la ligne

AP,   étant  perpendiculaire   au  plan   MN,   sera  perpen-diculaire   à   chacune   des deux   droites

BC  DE mais

l'angle   APD,   formé  par    les deux  perpendiculaires   PA,

PD,   à l'intersection commune   BP,   mesure l'angle   des

deux plans   AB, MN; donc,   puisque   cet angle   est droit,

les   deux  plans   sont  perpendiculaires   entre   eux*.

~c//c/<< Lorsque   trois   droites   telles que   AP,   BP,

V 151

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LIVRE   V. 151

Cw<<Mn. Si le  plan   AB est  perpendiculaire   au

 plan   MN   et que   par    un  point   P de   l'intersection

commune on   élève une  perpendiculaire  au

 plan MN, je   dis que   cette  perpendiculaire   sera dans le  plan   AB,

car,   si elle n'y   était  pas,   on  pourrait   mener dans   le

plan   AB   une  perpendiculaire   AP à   l'intersection   com-

mune BP,   laquelle   serait en   même temps perpendi-culaire au  plan   MN   donc au même  point P   il y

aurait   deux  perpendiculaires   au  plan   MN;   ce qui   est timpossible*.

PROPOSITION   XX.

THEOREME.

Si   deux  plans   AB, AD,   sont  perpendiculaires   Sg.   ~44a   un   troisième MN, leur     intersection commune

AP .MT~~y~<~J<cM~e   ce troisième plan.(~ar si  par    le  point   P on élève une  perpendiculaire

au  plan MN,   cette  perpendiculaire   doit   se trouver a-

la-fois dans le l AB et dans le l AD donc elle <~ '9

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GEOMBTRtE.<5a

'10,

<ig..S9.

a   volonté   la   droite ADB;   et,   ayant   pris   SG==:SD'

 joignez   AC,   BC.

Les   deux côtés   BS, SD,   sont égaux   aux deux BS,

SC,   l'angle   BSD==BSC   donc les deux triangles   BSD,

BSC sont égaux;   donc BD=BC. Mais   on.   a   AB<

AC+BC;   retranchant   d'un- côté BD,   et   de l'autre

son égale   BC,   il   restera AD   <   AC. Les deux   côtés   AS,

SD,   sont égaux   aux deux   AS, SC, le   troisième   AD

est  plus petit que   le troisième   AC;   donc* l'angle   ASD

<ASC. Ajoutant   BSD=:BSC,   on   aura ASD-1-BSD

ou ASB   <   ASC   -t-   BSC.

PROPOSITION   XXII.

T H K 0 R Ê M E.

Z~ .!WM/Me des angles plans ~M<0~7/«~   un

angle   solide,   est ~</b«/   ~o/e que quatre

angles   droits.

Coupez   l'angle   solide   S  par    un plan quelconque

ABCDE;   d'un  point   0  pris   dans ce  plan   menez   à

MV.RB   V. i53

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V.

du  point 0   est égale   à quatre   angles   droits*,   donc la 5,

somme   des angles plans qui   forment l'angle   solide   S

est   moindre que  quatre   angles

  droits.

Scholie. Cette   démonstration suppose   que   l'anglesolide   est convexe,   ou que   le  plan   d'une face  prolon-

gée   ne  peut   jamais   couper    l'angle   solide;   s'il en était

autrement,   la   somme des angles   plans   n'aurait  plus   de

bornes   et  pourrait   être d'une grandeur.quelconque.

PROPOSITION ~Xlll.

THEOREME.

Si   deux angles   solides sont composés   <C ~OM

<ï/~7e~/<M   égaux   chacun à chacun,   les plans

dans /e~Me&   sont les angles égaux   seront égale-

ment   Z'/ZC/   entre   eux.

Soit l'angle   ASC=DTF,   l'angle   ASB=DTE,   et

l'angle   BSG=ETF,   je   dis que   les   deux  plans   ASC,

ASB,   auront   entre' eux une inclinaison égale   à   celle

d DTE

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GËOMBTIHB.i5~

SA==TD   et SC==TF,   le  point   A   tombera   en   D   et le

 point   C   en F. En   même temps   AO,   perpendiculaire

à SA,   tombera   sur DP  perpendiculaire   à TD,   et  pa-reillement   OC sur   PF;   donc   le  point   0 tombera sur  

le  point   P,   et on   aura AO-DP.   Mais les trianglesAOB,   DPE,   sont rectangles   en 0   et P,   l'hypoténuseAB==DE,   et le   côté AO=DP;.donc   ces trianglessont égaux*,   donc l'angle   OAB=PDE. L'angle   OAB

est   l'inclinaison   des deux  plans   ASB,   ASC;   l'anglePDE   est   celle   des deux  plans   DTE,   DTF;   donc ces

deux   inclinaisons sont égales   entre elles.

Il   faut   observer  cependant   que   l'angle   A   du trian-

gle   rectangle   OAB n'est  proprement   l'inclinaison   des

deux  plans   ASB, ASC,   que lorsque   la  perpendi-

culaire BO tombe   par    rapport   à SA   du mêmecôté que SC;   si   elle tombait de l'autre côté,   alors

l'angle   des deux  plans   serait obtus, et,   joint   à l 'an-

gle   A du triangle   OAB,   il ferait deux angles   droits.

Mais dans !e   même cas l'angle   des deux  plans   TDE,

TDF,   serait pareillement obtus et jointe à l'angle

Livtm v i55

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Livtm   v.   i55

PË au  plan   TDF;   de  plus   ces  perpendiculaires   sont

dirigées   dans   le   même sens;   donc le  point   B tombera

sur le  point   E,   la ligne   SB sur   TE,   et   les deux anglessolides coïncideront   entièrement   l'un   avec l'autre.

Cette   coïncidence cependant   n'a lieu qu'en sup-

 posant que   les angles plans   égaux   sont disposés   de   /<t

/M<~Ke 7K<M{'e/'6 dans   l es deux angles   solides   car si

les

angles   plans égaux-

  étaient

disposés

  dans un ordre

Mt~ ou,   ce qui   revient   au même,   si les  perpen-diculaires   OB,   PE,   au lieu d'être dirigées   dans le

même sens  par rapport   aux  plans   ASC, DTF,   étaient

dirigées   en sens contraires,   alors il serait impossiblede   faire   coïncider les deux angles   solides   l'un   avec

l'autre. Il n 'en serait

cependant pas

  moins

vrai,

  con-

formément au théorème,   que   les  plans   dans lesquelssont les angles   égaux   seraient également   inclinés

entre eux;   de sorte que   les deux angles   solides se-

raient égaux   d ans toutes leurs  parties   constituantes,

sans   néanmoins  pouvoir    être superposés.   Cette sorte

CEOMETRTE.t56

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fût possfbte,   s'appelleront   f7/~M

  solidese~M~t.'   ~a~-

.<7:7f~   OUa~/M

  .!0~<M.y/M~MM.

Dans   les

figures   phnes

  il

n'y

  a

 point   proprement.

d'ëgaiité   par symétrie,  et toutes   celles

qu'on  vou-

draitappeler 

  ainsi   seraient   desëgaHtës

  absotues ou de

'superposition  ia raison en est

quon   peut  renverser 

unefigure plane,

  et prendn*

  indifféremment le   dessus

 pour   te dessous. H en est autrement dans les

solides,

ou ta   troisième dimension

 peut

  être

 prise

  dans deux

sens di fférents.

PROPOSITION XXIV.

PROBLEME.

J!?M/0/   les//<?/J <Mg7c~M ~M</C'/7~e/~

M~a/M/e   ~0/C,   /rOMt~

 par   KMC   CO/M<7MC~<?/Ï

 jp~~e   l'angle ~«e  ~eM~r de ces

~o~f   <?/e

eKa'.

tg.tgS.   Soit S l'angle   solide  proposé   dans lequel   on   con-

naît l t i BSC d

LIVRE   V. ,5-7

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,

et l'angle   ËA~ sera l'inclinaison chercuée des   deux

 plans   ASC, ASB,   dans l'angle   solide.

Tout se   réduit aiaire   voir  quête triangle   AOb dela figure plane   est égal   an triangle   AOB   de ta figure

solide. Or les deux triangles   B'SA, BSA,   sont rectan-

gles   en A,   les angles   en   S   sont égaux   donc   les anglesen B   et   B'.   sont  pareillement égaux.,   Mais l'hypoté-nuse SB'   est égale   à l'hypoténuse   SB;   donc   ces trian-

gles   sont égaux;   donc   SA   de la figure plane   est égaleà   SA   de la figure   solide,   et   aussi AB',   ou son égale

A~ dans la figure plane   est égale   à AB dans   la figure

solide. On démontrera de même que   SC est égal   de

 part   et   d autre   d'en il   suit que   le quadrilatère   SAOC

est égal   dans   l 'une et dans l'autre figure   et qu'ainsi

AO de la figure   plane   est égal   à   AO   de la figuresolide;   donc dans l'une et   dans l'autre les triangles

rectangles   AO~,   AOB,   ont l'hypoténuse égale   et un

côté égal;   donc ils sont égaux,   et l'angle   EA~,   trouvé

 par    la construction  plane,   est égal   à l'inclinaison des

deux plans   SAB,   SAC,   dans l'angle   solide.

GEOMETRIE.t58

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ses extrémités   B'   e t E. Ainsi   les limites de la gran-deur    de l'angle   CSB" sont celles qui   font   aboutir    la

 perpendiculaire   B C aux  points   B'   et E. De ces  pointsabaissez sur CS les  perpendiculaires   B'I,   EK    quirencontrent en 1 et   K    la   circonférence décrite   du

rayon   SB",   et les limites de l'angle   CSB"   seront   CSI

et   CSK.

Mais dans   le triangle   isoscèle B'SI,   la ligne   CS  pro-

longée   étant  perpendiculaire   à la base B'I,   on   a l'an-

gle   CSI==CSB'==ASC-t-ASB'.   Et dans le triangleisoscèle ESK    la ligne-SC   étant  perpendiculaire   à

EK,   on a l'angle   CSK.==CSE. D'ailleurs,   à cause des

triangles égaux   ASE, ASB',   l'angle   ASE==ASB';

doncCSE ou   CSK-ASC-ASB'.

Il résulte   de   là que   le  problème   sera  possible   toutes

les fois que   le   troisième angle   CSB''   sera  plus petit

que   la   somme des deux autres ASC,   ASB',   et  plus

grand que   leur différence condition qui   s'accorde

avec le   théorème xxi   car,   en   vertu de ce théorème,il   faut qu'on   ait   CSB"<   ASC + ASB';   il   faut aussi

LIVRE V.'59

EA l

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EA~  par    le moyen   de CSB",   les deux   autres étant

donnés,   de même   on  peut   déterminer CSB"  par    le

moyen.   de EAb,   ce qui   résoudra le  problème   pro..

 posé.

Ayant   pris   SB'   à volonté,   abaissez   sur    SA   la  per-

 pendiçulaire   indéfinie B'E,   faites l'angle   EAb égal   à

l'angle   des deux  plans   donnés;   du  point   b où le c ôté

Ab   rencontre la   circonférence décrite   du   centre   A et

dû rayon   AB',   abaissez   sur    AE la  perpendiculaire

~0,   et du  point   0   abaissez sur SC la  perpendiculaireindéfinie OCB",   que   vous   terminerez   en B" de   ma-

nière que   SB"=SB';   l'angle   CSB" sera le troisième

angle   plan   demandé.

Car si on forme un angle   s olide avec les trois an-

gles plans   B'SA, ASC,   CSB",   l'inclinaison des  plans

ou   sont les angles   donnés ASB',   ASC,   sera égale   à

l'angle   donné   EAb.

Schôlie. Si un angle   solide est quadruple,   ou formé

 par quatre   angles plans   ASB, BSC,   CSD   DSA,   la

connaissance de ces angles   ne suffit  pas   pour    déter-

i l i li i t ll d l

f!g.!()g.

GEOMETRIE.t6p

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solides triples   dont on vient de  parler    donc,   puisqueces angles partiels   sont connus et   déterminés,   l'angletotal   sera  pareillement   connu et   déterminé.

L'angle   des   deux  plans   ASD, DSC,   se   trouverait

immédiatement  par    le moyen   du second angle   solide

 partiel.   Quant   à l'angle   des deux  plans   BSC,   CSD,   il

faudrait dans un angle   solide  partiel   chercher  l'angle

compris   entre les   deux  plans   ASC, DSC,   et dans

l'autre l'angle   compris   entre les deux  plans   ASC

BSC   la   somme de   ces   deux angles   serait l'angle   com-

 pris   entre   les  plans   BSC,   DSC.

On   trouvera   de la   même manière que,   pour    dé-

terminer    un angle   solide quintuple,   il faut connaître,

outre les cinq angles plans qui   le composent,   deux

des   inclinaisons mutuelles   de   leurs  plans;   il en fau-

drait   trois   dans l'angle   solide sextuple,   et   ainsi   de

suite.

(

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(L!VHE   VL

LES   POLYÈDRES.

nUPINITIONS.

f.   ~N appelte   .M/t' /o/e,   ou simplement /?-'

/<   tout solide   termine par    des  plans   ou des   faces

 phux;s. (Ces plans   sont   nécessairement tennincs eux-

mêmes  par    des lignes   droites. )   On appelle   en  parti-

culier tétraèdre   le solide qui   a quatre   faces   /M.x<M~rB

celuiqui

  en   asix;

  octaèdre celuiqui

  en ahuit

  do-

<~c<M<e celui qui   en   a douze;   icosaèdre celui qui   en

a vingt,   etc.

Le   tétraèdre   est le  plus simple   des   polyèdres;   car 

il faut   au   moins   trois  plans   pour    former    un angle   so-

lide,   et ces trois  plans   laissent   un vide qui, pour     être

GÉOMÉTRIE.r6a

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le  polygone   FGHIK  égal   ~') ABCDE;   si   ensuite on

 joint   d'un  plan   à   l'autre les sommets des angles   bu-

mologues par     les droites AF, BG,   CH,   etc.,   les   faces

ABGF, BCHG, etc.,   seront des  parallélogrammes,   et

le   solide   ainsi   formé ABCDEFGHIK    sera   un  prisme.V. Les  polygones   égaux   et  parallèles   ABCDE

FGHIK,   s'appellent   les.~MM   du  prisme;   les   autres

 plans   parallélogrammes pris   ensemble constituent   la

surface   latérale ou   convexe du  prisme.   Les   droites

égales   AF,   BG,   CH etc.,   s'appellent   les côtés du

 prisme.VI. La hauteur    d'un  prisme   est la   distance   de sjs

deux  bases,   ou la  perpendiculaire   abaissée d'un  pointde la base supérieure   sur le  plan   de la base infé-

rieure.

VIÏ. Un  prisme   est droit lorsque   les côtés AF,

BG,   etc.,   sont  perpendiculaires   aux  plans   des   bas~s:

alors chacun   d'eux est égal   à la hauteur du  prisme.Dans   tout autre cas   le  prisme   est oM~Me,   et   la   hau-

teur    est  plus petite que   le   côté.

LIVRE   VI. 1~3

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Le  polygone   ABCDE s'appelle   la   base   de la  pyra-

mide,   le  point   S en est le ~/K/M~,   et   l'ensemble des

triangles   ASB,   BSC, etc.,  forme la

~M/e<;  eowc/re

ou ~a~e/M/c de la  pyramide.XII.   La   /~M~M~' de   la  pyramide   est la  perpendicu-

laire abaissée du   sommet   sur Je  plan de   la  base,   pro-

longé   s'il est   nécessaire.

XIII.   La  pyramide   est<M/MÂ'~e,   ~Ma'YM~K-

laire,   etc.,  selon

que  la base est un

triangle,   un qua-drilatère,   etc.

XIV.   Une  pyramide   est rcjK~e/'e,   lorsque   la base

est un  polygone régulier,   et qu'en   même temps   la

 perpendiculaire   abaissée du   sommet   sur le  plan   de la

base  passe par    le   centre   de cette   base cette ligne

s'appelle  alors l'axe de la

 pyramide.XV. Diagonale   d'un  polyèdre   est la droite qui   joint

les sommets de deux angles   solides non adjacents.

XVI. J'appellerai   polyèdres symétriques   deux

 polyèdres qui, ayant   une base commune,   sont cons-

truits semblablement,   l'un   au-dessus du  plan   de cette

t6~   GEOMETRIE.

leurs h l DTH DRF les id SARC

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leurs homologues   DTH,   DRF,   les  pyramides SARC,

TDEF,   seront semblables.

XVIIL Ayant   formé un triahgte   avec les sommets

de   trois angles pris   sur    une même   face   o u base d'un

 polyèdre,   on  peut   imaginer que   les   sommets   des dif-

férents angles   solides du  polyèdre,   situés hors   du

 plan   de cette   base,   soient ceux   d'autant   de  pyramides

triangulaires   qui   ont  pour    base commune le triangle

désigne,   et   chacune de c es  pyramides   déterminera   la

 position   de chaque angle   solide   du  polyèdre par    rap-

 port   à la base. Cela  poséDeux ~<)~'e~7'<M   sont .M/a~e.! lorsqu ayant   des

 bases semblables,   les sommets des angles   soiiden   ho-

mologues,   hors de ces   bases,   sont   déterminés  par    des

 pyramides triangulaires   semblables chacune à chacune.

XIX. J'appellerai   M/MMe~ d'un  potyèdre   les  points

situés aux sommets   de ses différents angles   solides.

 N.   B. Tous les  polyèdres que   nous considérons sont des  polyèdresà angles   saillants ou   polyèdres   confe.r&t. Nous   appelons   ainsi   ceuxdont   la   surface   ne   peut   être rencontrée   par    une   ligne   droite en   plusde deux points   Dans ces sortes   de polyèdres   le plan prolongé   d'une

MVREVT. ï65

dans le i sans i ils ne dinereraient t

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que   dans le  premier,   sans quoi   ils   ne dinereraient   t

 pas   l'un   de l'autre mais   alors   il est clair   que quel-

ques-uns   des nouveaux  plans couperaient   le  premier 

polyèdre   il y   aurait   des sommets au-dessus   de ces

 plans,   et   des   sommets au-dessous,   ce qui nepeut   con-

venir    à un  polyèdre   convexe   donc,   si   deux  polyèdresont   les   mêmes sommets et en même nombre,   ils

doivent   nécessairement   coïncider    l'un avec l'autre.

Scholie.   Etant donnes de  position les points   A, B,

C, K,   etc.,   qui   doivent servir de sommets à   un  po-

lyèdre,   il   est facile   de décrire le  polyèdre.Choisissez   d 'abord trois  points   voisins D,   E, H,

tels que   le  plan   DÈH  passe,   s'il y   a lieu,   par    de nou-

veaux  points K,   C,   mais laisse tous les autres   d'un

même côté,   tous   au-dessus   du  plan   ou tous au-

dessous   le  plan   DEH   ou   DEHKC,   ainsi   détermine,sera   une face   du   solide. Suivant   un   de ses côtés EH )

conduisez   un  plan que   vous ferez tourner    jusqu'à   ce

qu'il   rencontre un   nouveau sommet   F,   ou  plusieursà-la-fois F, I;   vous   aurez une   seconde   face qui   sera

FEH ou FEHI C ti i i f i t d

Ëg2o4.

GEOMETRIE.t6()

soient M et N les sommets   de deux l   solides

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soient   M et N les sommets de deu angles so des

quelconques   de   l'un des  polyèdres,   M' et N' les som-

mets homologues   de l'autre  polyèdre;   il faudra,   sui-

vant la dénnition,   que   les droites   MM',   NN',   soient

 perpendiculaires   au  plan   ABC,   et qu'elles   soient divi-

sées en   deux  parties   égales   aux  points   m et   n   où elles

rencontrent ce  plan.   Cela  posé,   je   dis que   la distance

MN est égale   à M'N'.

Car si on fait tourner le trapèze   w   M'N'n   autour 

de   M/!  jusqu'à   ce que   son  plan s'applique   sur le  plan

)MMN/   à cause des angles   droits en m et en n,   le

côté   mM'   tombera   sur son égal   mM,   et   nN' sur   ~N,

donc les deux trapèzes   coïncideront,   et on aura

MN M'N'.

Soit   P un troisième sommet du  polyèdre supérieur,

ft   P' son homologue   dans   l'autre,   on   aura de même

MP=M'P' et  NP==N'P';   donc le triangle   MNP,

<7~< joint   trois sommets quelconques   </M JC'û~'e<e   su-

~e/'MMA',   est <~Z/<!K    triangle   M'N'P' ~M~O~~   ~'OM

sommets X-o/MC~o~HM   de l'autre polyèdre.Si idè l t

LIVRE   Vf. i6'y

M i

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Mais  puisque MPNQ   est   un   seul  plan   on   a l'angle

MNQ=MNP+PNQ;   donc   on aura aussi   M'N'Q'

=rM'N'P'+P'N'Q'.   Or,   si les   trois  plans

  M'N'P',

P'N'Q',   M'N'Q',   n'étaient  pas   confondus   en   un

seul,   ces   trois  plans   formeraient un angle   solide,   et"   0

on   aurait l'angle   M'N'Q'<M'N'P'+P'N'Q';   ~.t. o.

donc,   puisque   cette   condition   n'a  pas   lieu   tes   deux

triangles   M'N'P',   P'N'Q',   sont dans un même  plan.H   suit   de là

que chaque  face,   soit

triangulaire,

  soit t

 polygone,   dans un  polyèdre, répond   à une face égaledans l'autre,   et qu'ainsi   les deux  polyèdres   sont com-

 pris   sous un même   nombre de  plans   égaux,   chacun   à

chacun.

il   reste à  prouver que   l'inclinaison de deux   faces

adjacentes   quelconques  dans l'un   des

 polyèdres

  est

égale   à   l'inclinaison des deux faces homologues   dans

l'autre.

Soient MPN, NPQ,   deux triangles   formés sur  

l'a tête   commune NP dans les  plans   des deux faces

adjacentes;   soient M'P'N', N'P'Q,   leurs   homolo-

.GEOMETRIE.t68

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gué   N'   est formé  par    les  plans   M'N'P'/P'N'Q',

Q'N'R',   etc.   Ceux-ci  paraissent disposés   dans le

même ordreque

  lesautres;

  mais comme les   deux

angles   solides sont dans   une situation   inverse l'un  par 

rapport   à l'autre,   il   s'ensuit que   la disposition   réelle

des  plans   qui   forment l'angle   solide N' est l'inverse

de celle qui   a   lieu dans l'angle   homologue   N. D'ail-

leurs   les   inclinaisons des  plàns   consécutifs sont égalesdans l'un et

  dans l'autre angle   solide;   donc ces anglessolides sont symétriques   l'un de l'autre. ~o~cz   le

scholie   de la prop.   JM7/7,   liv.

Cette remarque   prouve   qu'un   ~o~M/'c quelconque/<~ peut   avoir  qu'un   seul DC~ ~7:g~7'MMC.   Car si Ot)

construisait sur     une autre base   un   nouveau  polyèdre

symétrique   au  polyèdre. donné,   les angles   solidesde   celui-ci   seraient toujours   symétriques   des angles

du  polyèdre   donné;   donc ils   seraient égaux   à ceux

du  polyèdre symétrique   construit sur     la  première

 base. D'ailleurs les faces homologues   seraient toujours

égales;   donc   ces deux polyèdres symétriques   cons-

LIVRE VI. 169

Car soit posée   la base ABCDE sur son égale ~cf/e,

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 posée égale   cf/e,

ces deux bases   coïncideront   mais les   trois angles

plans   qui   forment l'angle   solide B sont égaux   aux

trois angles   plans   qui   forment l'angle   solide   cha-cuu à chacun,   savoir, ABG==a~c,   ABG=<   et

GBC==~e,   de  plus   ces angles   sont semblablement

 placés   donc les angles   solides B et b sont égaux,   et

 par  conséquent  le   côté BG   tombera   sur    son égal   bg.

On voit   aussi qu'à   cause des  parallélogrammes égaux

ABGF, <   le côté GF   tombera   sur    son égal   g/~et   semblablement   GH sur   ~A;   donc   la   base supé-rieure FGHIK    coïncidera   entièrement avec son égale

/M-,   et les   deux   solides seront   confondus en   un

seul,   puisqu'ils   auront les   mêmes sommets*.

Corollaire. Deux  prismes   <<~ qui   ont des bases

égales et   des hauteurs égales   sont égaux.   Car  avantle côté AB égal   à <   et la   hauteur BG égale   à  bg,   le

rectangle   ABGF   sera égal   au rectangle   il   en

sera   de même desrectangles   BGHC,   ~Ac;   ainsi   les

trois  plans qui   forment, l'angle   solide   B   sont égauxaux 6rois f t lid b D l d

~0   GEOMETRIE.

lélogramme; par   une   raison semblable AE est éga)e

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lélogramme; par   éga)eet  parallèle   à BF   donc l'angle   DAE   est égal   à l'angle

*i3, 5.   CBF*,   et   Je  plan   DAE  parallèle   à CBF;   donc   aussi   le

parallélogramme   DAEH est égal   au  parallélogrammeCBFG. On   démontrera   de   même que   les  parallélo-

grammes opposés   ABFE, DCGH,   sont égaux   et  pa-

rallèles.

Corollaire. Puisque   le  parallélipipède   est un solide

compris   sous six  plans   dont les opposés   sont égaux   et

 parallèles,   il   s'ensuit qu'une   face quelconque   et   son

opposée   peuvent   être  prises pour    les bases du  paral-

lélipipède.Scholie. Etant données trois droites,   AB,   AE, AD,

 passant par    un même  point   A, et   faisant entre   elles

des angles   donnés,   on  peut   sur ces trois droites cons-

truire un  parallélipipède;   il faut  pour    cela mener  

 par    l'extrémité de chaque'   droite un  plan parallèleau  plan   des'deux autres; savoir,   par    le  point   B   un

 plan   parallèle   à DAE,   par    le  point   D un  plan paral-

lèle   à BAE,   et  par    le  point   E un  plan parallèle   à BAD.

L ll d f l

HVRBVI.'?t

nient l'angle   solide A   sont égaux   aux trois qui   forment

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g égau qu

l'angle   solide &,   chacun à chacun   d'ailleurs   il   est

facile de voir   que   leur  disposition   est différente   dans

1 un et dans l'autre;   donc   1° les deux angles   solides Aet G sont symétriques   l'un   de   l'autre

En second lieu,   imaginons   deux diagonales   EC,

AG,   menées   l'une et l'autre  par    des   sommets opposés

 puisque   AE   est égale   et  parallèle   à CG,   la figure   AEGC

est un  parallélogramme;   donc les diagonales   EG,AGt

se couperont   mutuellement en   deux  parties égales.On   démontrera de même que   la diagonale   EC et une

autre DF se couperont   aussi en deux  parties égales;donc   a<*   les quatre   diagonales   se couperont   mutuel-*

lement en deux  parties   égales,   dans un   même  point

qu'on peut   regarder    comme le centre du  paralléli-

 pipéde.

PROPOSITION   VI.

A

THEOREME.

GEOMETRIE.1~2

ABFE,   et le  plan   ADH'E'   est égal   à ADHE;   mais

i l

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si on compare   le  prisme   GHFBCD   au  prisme

ABDH'E'F',   la   base GHF est égale   à ABD;   le  pa-

t'a!)é)ogramme   GHDC,   qui  est

égal  à

ABFE,   est aussiégat   à ABF'E',   et   le  parallélogramme   GFBC,   quiest égal   à ADHE,   est aussi égal   à ADH'E';   donc

les   trois  plans qui   forment l'angle   s olide G   dans   le.

prisme   GHFBCD,   sont égaux   aux trois  plans qui   for-

ment l'angle   solide A dans   le  prisme   ABDFI'E'F',chacun à

chacun,   d'ailleurs ils sont disposés   sem- blablement;   donc ces deux  prismes   sont égauxét  pourraient   être superposés.   Mais l'un   d'eux

ABDH'E'F'   est symétrique   du  prisme ABDHEF;donc l'autre,   GHFBCD,   est   aussi le symétrique   de

ABDHEF.

PROPOSITION VIL

T.EMME.

Eg.   201.   Dans <OM~/M/6   ABCI,   ~ec~b/M  NOPQR 

LIVRE   VI.ty3

Co/'c~M/'c.   Toute section laite   dans   un  prisme   pa-

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p p

'allèlement   à   sa  base,   est égale   à   cette base.

PROPOSITION vnr.

THEOREME.

Les deux ~M/7~~ triangulaires .~7Me~7'M(~

ABDHEF,   BCDFGH,   dans lesquels se   ~co/?~o.~le

~ara//e~M/(?   AG,   sont ~~j'<'<!7ey:~   ~<'~T.

Par les sommets B et   F   menez  perpendiculairementau côté BF,   les  plans   B<!</e,   Fe/ qui   rencontreront,

d'une  part   en a,   d,   e,   de   l'autre en e,   tes   trois

autres côtés   AE,   DH, CG,   du même  parattëHpipède;

les sections Badc,   FeA~,   seront des  parallélogrammes

égaux.   Ces sections sont égales,   parce qu'elles   sont   faites

 par    des  plans perpendiculaires   à   une même   droite   et

 par conséquent parallèles*;   elles sont des  parallélo-

grammes,   parce   que   deux   côtés opposés   d'une mêm e

section B d sont les intersections de deux l

<mS.

7.

1~  GEOMETRIE.

à des ABFE BF les

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*3 3

cor.

Or,   à   cause   des  parallélogrammes   ABFE,   aBFe,   les

côtés AE,   légaux   à   leur   parallèle   BF,   sont égaux

entreeux;   ainsi,

  en ôtant la partie

  commune   Ae,   il

restera   Aa-Ee. On  prouvera   de même que   Dd- Hh.

Maintenant,   pour opérer    la superposition   des   deux

solides BaADd, FeEHh,   plaçons   la base   Felc   sur    son

égale   Bad;   a lors le  pointe   tombant   en a,   et le  point

A en d,   les côtés   eE, ~~f,   tomberont   sur leurs égaux

aA,   dD,   puisqu'ils   sont  perpendiculaires  au même

 plan   Bad.   Donc les   deux solides   dont   il s'agit   coïnci-

deront entièrement l'un   avec   l'autre;   donc le  prisme

oblique   BADFEH est équivalent   au  prisme   droit

Ba~TcÂ.

On   démontrera semblablement   que   le  prisme   obli-

que   BDCFHG est équivalent   au  prisme   droit B~eF/Mais les   deux  prismes   droits   BadFeh,   B</cFA~   sont

égaux   entre eux   puisqu'ils   ont   même   hauteur    BF

et que   leurs bases Bad,   Bdc sont   moitiés   d'un même

 parallélogramme   Donc les deux  prismes   triangu-

taires BADFEH BDCFHG équivalents   à des prismes

LIVRE   VI.1~5

Il peut   arriver trois cas   selon que E[ est plus

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 peut cas, que   E[ est  plus

grand,   plus   petit   ou égal   à EF;   mais la   démonstration

est la   même  pour    tous et d'abord  je   dis que le prisme

triangulaire   AEIDHM est égal   au  prisme   triangulaireBFKCGL.

En effet,   puisque   AE   est  parallèle   à   BF   e t HE   à

GF,   l'angle   AEI=BFK, HEI==GFK,   et HEA=

GFB. De   ces six angles   les trois premiers   forment

l'angle   solide E,   les trois   autres forment l'angle   solide

F; donc,   puisque   les angles plans   sont égaux   chacun

à chacun,   et   semblablement disposés,   il s'ensuit quelés angles   solides   E   et F sont égaux.   Maintenant,   si

on  pose   le  prisme   AEM sur     le  prisme   BFL,   et d'abord

la   base AEI sur la   base BFK,   ces deux bases étant

égales   coïncideront;   et

 puisque l'angle

  solide E est

égal   à l'angle   solide F,   le côté EH tombera sur son

égal   F& il n'en faut  pas   davantage   pour    prouver    queles deux  prismes   coïncideront dans toute leur éten-

due   car    la   base AEI et   l'arête   EH déterminent le

 prisme   AEM,   comme la base BFK et l'arête FG dé-

C)!OM.iiTME.ty6

?):):). ))ep!us   les   coté.sRFetAB sont ég.tnxe):pa)'.d-

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lèles,   il eu est de même de iK    et AD;   donc EF est éga)   1

et  parallèle   à IK   par    une   raison   semblable GF   est

égal   et  parallèle   à Ï~K.   Soient  prolongés   les côtés EF,

HG,   ainsi que   LK, IM,   jusqu'à   ce que   les   uns et les

autres forment  par    leurs   intersections le  parallélo-

gramme   NOPQ,   il   est clair  que   ce  parallétogramme   e

sera égal   à chacune des bases EFGH,   IKLM. Or     si

on imagine   un troisième  paraltélipipèdequi,   avec la

même base   intérieure ABCD,   ait  pour    base supérieure

 NOPQ,   ce troisième  paraUétipipède   serait équivalent

*9.   au  paraIIëlipipèdeAG*,puisqu'ayant   même base inté-

rieure,   les   bases supérieures   sont comprises   dans   un

même plan   et entre les  paraIlèIesGQ,FN.ParIamêmeraison ce troisième  parallélipipède   serait   équivalent

auparatlélipipèdeAL;donc   les deux  parallélipipèdes

AG,   AL,   qui   ont même   base et   même   hauteur,   sont

équivalents   entre   eux.

PROPOSITION XI.

HVRBVI.   '77en   effet,   par    construction,   la base ABNO et son op-

t des les faces latérales en

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 posée   IKPQ   sont   des rectangles;   les faces latérales en

sont   aussi,   puisque   les arêtes   AI,   OQ, etc.,   sont  per-

 pendiculaires   au  plan   de   la   base;   donc le solide AP-est   un  parallélipipède rectangle.   Mais les deux  paral-

léllpipèdes   AP, AL,   peuvent   être censés avoir    même

 base ABKI et même   hauteur AO donc ils sont équi-

valents;   donc le  parallélipipède   AG,-qu'on   avait d'a- Kg.~o bord changé   en un  parallélipipède   équivalent   AL,   se

trouve de nouveau changé en   un  paraUélipipède   rec-tangle équivalent   AP,   qui   a la même hauteur    AI,   et

dont   la base ABNO est équivalente   à la   base ABCD.

PROPOSITION   XII.

THEOREME.

Deux  parallélipipèdes   rectangles   AG,   AL, 6g. 10.

qui   ont là 7/!e/?!e base   ABCD,   sont entre eux

co/M/K~ /6M/y hauteurs   AE,   AI.

d'abord les hauteurs AE AI soient

1~8   GBOME.TRtE.

En   second   lieu,   si le rapport   de AE   à   AI ne  peut

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pp p

s'exprimer    en nombres,   je   dis qu'on   n'en aura  pasmoins   ~o/ AG solid.   AL AE Al. Car,   si   cette

 proportion   n'a  pas   lieu,   supposons qu'on   ait   sol.   A&

sol.   AL AE   AO.   Divisez AE en  parties égales   dont

chacune soit  plus petite que   01,   il y   aura au   moins

un  point   de   division   M   entre   0   et   1. Soit   P le  paral-

lélipipède qui   a  pour    base ABCD et  pour    hauteur 

ÂM;   puisque   les hauteurs AE,   Anz sont   entre   elles

comme deux nombres entiers,   on aura sol. AG P

AE Anz. Mais on a, par hypothèse,   M/. AG   sol. AL

AE AO,   de là résulte sol. AL P AO A/H. Mais AO

est  plus grand que   Am;   donc il faudrait,   pour    que   la

 proportion   eût lieu,   que   le solide AL fût  plus grand

que   P. Or au contraire il   est  plus petit   donc il est

impossible que   le quatrième   terme de   la  proportionsol.   AG sol. AL AE x,   soit une ligne plus grande

que   AI. Par un raisonnement semblable on d émon-

trerait que   le quatrième   terme ne  peut   être  plus petit

que   AI;   donc il est égal   à AI;   donc les  parallétipipèdes

t.tVRE   VI.ï~Q

AEHD,   sont entre eux comme leurshauteurs.AO,   AB

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 pareillement   les deux solides AQ,   AK,   ayant   même

hase AOLE,   sont   entre eux   comme   leurs   hauteurs

AD,   AM. Ainsi on aura   les   deux  proportions,sol. AG sol. AQ AB,: AO,

sol. AQ   sol. AK    AD   AM.

Multipliant   ces deux  proportions   par    ordre,   et   omet-

tant,   d ans le résultat,   le multiplicateur    commun   sol.

AQ,   on aura,

M~.   AG   sol.   AK    AB   x   AD   AO   x AM.Mais AB   x   AD représente   la base ABCD,   et   AO   X   AM

représente   la base AMNO   donc deux  parallélipi-

 pèdes   rectangles   de même hauteur     sont entre eux

comme leurs   bases.

PROPOSITION   XI V.

THEOREME.

Deux  parallélipipèdes   rectangles   quelconques

GEOMETRIE.t8o

tant,   dans le résultat,   le multipticateur   commun

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, , multipticateur 

AK, on aura

sol.   AG   sol.   AZ ABCD   x AE   AMNO   X   AX.

A la  place   des bases ABCD et AMNO,   on  peut   mettre

AB   x   AD et AO   x   AM,   ce qui   donnera,

M~. AG ~J.'AZ AB x AD x AE AO x AM x AX.

Donc deux  parallélipipédes   rectangles quelconquessont entre   eux,   etc.

~c/M~e.   Il   suit de   là

qu'on   peut prendre pour  

  me-

sure   d'un  parallélipipède   rectangle   le  produit   de sa

 base  par.sa   hauteur,   ou le  produit   de ses trois dimen-

sions. C'est   sur    ce  principe que   nous évaluerons tous

lés autres solides.

Pour  l'intelligence   de cette mesure   il   faut se rap-

 peler    qu'on  entend

 par produit  de   deux   ou de

 plu-sieurs lignes,   le'produit   des   nombres qui représententces lignes,   et ces nombres dépendent   de l'unité   linéaire

qu'on peut prendre   à volonté cela  posé,   le  produitdes trois dimensions d'un  parallélipipède   est un nom-

 bre qui   ne signifie   rien en lui-même   et qui   serait

HVKE   VI. t8t

côte est 3,   la   solidité sera   3   x   3   X   3,   ou ay,   et ainsi   de

ainsi les côtés des cubes ét t l b

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suite;   ainsi les   côtés   des cubes   étantcomme les nombres

i, 2, 3,   etc.,   les   cubes   eux-mêmes ou leurs'solidités

sont comme   les   nombres t, 8, sy,   etc. De )à vient qu'on

appelle en. arithmétique   cube   d'un nombre le  produit

qui   résulte de t rois facteurs égaux   à ce nombre.

Si on  proposait   de faire un   cube double   d'un   cube

donné,   il   faudrait que   le côté du   cube cherché fut   au

côté   du   cube.donné   comme la racine cube de a est   à

1 unité.   Or on   trouve facilement,   par    une   construc-tion géométrique,   la racine quarrée   de a;   mais   on   ne

 peut pas   trouver    de même sa racine cube,   du moins

 par    les simples   opérations   de   la géométrie   élémen-

taire,   lesquelles   consistent a n'employer    que   des

lignes   droites.   dont   on connaît deux  points,   et des

cercles dont les centres et   les rayons   sont déterminésA.   raison,   de cette   difSculté le  problême   de.   la

</H~'ca:~oM   du cube   a été   célèbre  parmi   les   anciens

géomètres,   comme celui   de   là   ~Mec~'o~ de ~K~/e,

qui   est à-peu.près du   même ordre. Mais on   connaît

l l i d d

GEOMETRIE.i8a

égale   à   sa base multipliée par     sa hauteur;   donc la

solidité du i est ill t é l au d i

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solidité du  premier    est  pareillement   égale   au  produitde   sa   base  par    sa hauteur.

2°   Tout  prisme   triangulaire   est la   moitié   du  paral-lélipipède   construit   de manière qu'il   ait la   même hau-

8.   teur et une base   double*.   Or la   solidité de celui-ci est

égale   à   sa base multipliée   par    sa hauteur;   donc celle

du  prisme   triangulaire   est égale   au  produit   de sa  base,moitié de celle du  parallélipipède, multipliée par    5a

hauteur.3°   Un  prisme   quelconque peut   être  partagé   en au-

tant   de  prismes   triangulaires   de même hauteur   qu'on

 peut   former de triangles   dans le  polygone   qui   lui sert

de   base.   Mais la   solidité de chaque   prisme triangulaireest égale   à sa base multipliée par     sa hauteur;   et  puis-

que   la   hauteur est   la   même  pour    tous,   il s'ensuit quela somme de   tous   les  prismes partiels   sera égale   à la

somme de tous les triangles qui   leur servent de  bases,

multipliée   par    la   hauteur commune. Donc   la   solidité

d'un  prisme polygonal quelconque   est égale   au  pro-d it d b h t

LIVRE VI. i83

Car t"   les  plans   ABC, abc,   étant  paral!èles,   leurs

intersections AB ab un troisième l SAB

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intersections AB,   ab,   par    un   troisième  plan   SAB,

seront  parallèles*;   donc les triangles   SAB, Sab,   sont

semblables,   et on   a la  proportion   SA Sa   SB Sb;on   aurait de même SB Sb   SC   Sc,   et   ainsi   de

suite. Donc tous les côtés SA,   SB,   SC,   etc.,   sont

coupés proportionnellement   en a, c,   etc. La hau-

teur    SO est coupée   dans la même  proportion   ait

 point   o;   car BO   et   bo   sont  parallèles,   et ainsi on a

SO So SB Sb.

2° Puisque   ab   est  parallèle   à  _AB,   bc   à BC,   cd   à

CD, etc.,   l'angle   abc = ABC,   l'angle   bcd = BCD,   et

ainsi de   suite. De  plus,   à cause des triangles   sembla-

 bles SAB, Sab,   on a AB   ab SB Sb;   et   à   cause des

triangles   semblables SBC, Sbc,   on   a   SB   Sb   BC ~c;

donc AB   <r~   BC   ~e;   on aurait   de même   BC ~c

CD cd,   et ainsi de suite.   Donc les  polygones   ABCDE,

abcde,   ont les angles égaux   chacun à chacun   et   les

côtes homologues proportionnels;   donc   ils sont sem-

 blables.

't0,5.

GEOMETRIE.i8~

-x~,   sont   entre   elles comme les   bases ABCDE,   XYZ.

Donc si les bases ABCDE XYZ sont l

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Hg.2tS.

Donc si   les   bases ABCDE,   XYZ   sont équivalentes,   les

sections   faites à égale   hauteur sont  pareillement

équivalentes.

PROPOSITION   XVII.

THBORËME.

DeM~M/~M~ ~K/C~   qui   0/~   </<?.) ~M-

ses équivalentes   et   des hauteurs égales,   sont

équivalentes.

Soient SABC, sabc   les   deux  pyramides   dont les

 bases ABC,   abc,   que   nous supposons placées   sur    un

même  plan,   sont équivalentes   et qui   ont même hau-teur  TA;   si   ces  pyramides   në~sont pas   équivalentes,soit.M~c la  plus   petite   et   soit   Ax la hauteur d'un  prisme

qui   étant   construit sur la base ABC,   serait égal   à

leur    différence.

Di i l h AT

MVREVI.   i85

des  prismes   intérieurs de la  pyramide   M~e est  plus

petite que   cette pyramide doncfpar ces deux raisons

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 petite que  pyramide doncfpar    ces deux raisons

la   différence entre   les   deux   sommes de  prismes,   devra

être  plus   grande que   !a   différence   entre les deux pyramides..

°

Or à  partir    des bases ABC,   abc,   le second  prismeextérieur    DEFG est équivalent   au  premier prismeintérieur  <~g/   puisque   leurs bases DEF, def,   sont

équivalentes   et qu'ils   ont   une.même hauteur   k;   sout

équivalents par     la même   raison le troisième  prismeextérieur GHIR et   le 'second   intérieur  g~M~   le qua-trième extérieur et   te troisième intérieur,   ainsi   de

suite  jusqu'au   dernier    des uns et   des autres. Donc

tous les  prismes   extérieurs de   la  pyramide   SABC,   à

l'exception   du  premier    ABCD,   ont leurs équivalents

.dans les  prismes   Intérieurs de la  pyramide   .M~c.   Doncle  prisme   ABCD   est la différence entre la somme des

 prismes   extérieurs de la  pyramide   SABC et la somme

des  prismes   Intérieurs de   la  pyramide   sabc;   mais la

différence de ces deux sommes est  plus grande quel diffé d d d il f d it

GEOMETRIE.i86 prisme   triangulaire   de même base et de même

hauteur 

 je   dis que   la  pyramide   est le tiers   du  prisme.

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Retranchez   du  prisme   la  pyramide   SABC,   il   restera

le solide'SACDE,  qu'on peut

  considérer comme une

 pyramide   quadrangulaire   dont   le sommet est S et qui

a pour     base le  parallélogramme   ACDE;   tirez la diago-nale CE et   conduisez le  plan   SCE qui partagera   la  py-

ramidequadrangulaire   en deux pyramides   triangulairesSACE   SpCE.   Ces   deux  pyramides   ont  pour    hauteur 

commune la perpendiculaire

  abaissée du sommet   S

sur    le  plan   ACDE   elles ont des bases égales, puisqueles triangles   ACE, DCE,   sont les deux   moitiés   du   même

 parallélogramme;   donc les deux  pyramides   SACE

SDCE,   sont équivalentes   entre   elles   mais   la   pyramideSDCE   et la  pyramide   SABC   ont   des bases égales   ABC

DES;

  elles   ont aussi   même  hauteur,

  car cette   hauteur 

est la   distance des  plans parallèles   ABC,   DES. Donc

les   deux  pyramides   SAB.C,   SDCE,   sont équivalentesmais   on   a   démontré que   la  pyramide   SDCE est équi-valente à   la  pyramide   SACE   donc les   trois   pyramides

SABC SDCE SACE qui composent   le prisme   ABD

I. IVRE.   VI.t8~

diagonales   EB, EC,   on d ivisera la  pyramide   polygo-nale SABCDE   en plusieurs pyramides triangulaires

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 plusieurs pyramides   triangulaires

qui   auront   toutes la même hauteur SO.   Mais  par    le

théorème précédent   chacune   de ces pyramides   semesure en multipliant'chacune   des bases ABE, BCE,

CDE,   par    le tiers de sa   hauteur  SO   donc   la   somme

des  pyramides   triangulaires,   ou la  pyramide   polygo-nale SABCDE,   aura  pour    mesure la   somme   des   tri-

angles   ABE,   BCE, CDE   ou le  polygone   ABCDE,

multiplié par ~SO   donc toute  pyramide   a  pour    me-sure   le   tiers du  produit   de sa base  par    sa hauteur.

Corollaire I.   Toute  pyramide   est le tiers du  prismede   même.   base   et de   même   hauteur.

Cc~oZ/azre   II. Deux  pyramides de   même hauteur  

sont entre elles   comme leurs   bases,   et   deux  pyra-mides   de   même base sont entre elles comme leurs

hauteurs.

Sclaolie. On  peut   évaluer la solidité   de   tout corps

 polyèdre   en   le décomposant   en  pyramides,   et   cette

décomposition peut   se faire de plusieurs manières:

t88 GEOMTÉTRtE.

le  produit   de   la   base ABC  par    le   tiers   de la hauteur 

SO ou TO donc ces id sont é i l t

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SO ou TO   donc ces  pyramides   sont équivalentesentre   elles.

2° Si   on  partage   d'une manière quelconque   l'un   des

 polyèdres symétriques   en  pyramides triangulaires,on  pourra   partager    de même l'autre  polyèdre   en  py-ramides triangulaires   symétriques;   or    les  pyramides

triangulaires symétriques   sont équivalentes   chacune

à chacune   donc les  polyèdres   entiers seront équiva-

lents entre   eux ou égaux   en solidité.

~~oA'e. Cette  proposition   semblait résulter    immé-

diatement   de la  proposition   II,   ou Ton a fait voir   quedans deux  polyèdres symétriques,   toutes les  partiesconstituantes d'un   solide sont égales aux parties   cons-

tituantes   de l'autre;   mais il n 'en était  pas   moins   né-

cessaire de la démontrer    d'une manière rigoureuse.

PROPOSITION.XXI.

THEOREME.

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GEONBTmE.tQO

 pyramides   sont équivalentes.   Mais   la  pyramide   ~FKH

t être considérée comme t son sommet en /)

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'3.

 peut   être   considérée   comme ayant   son sommet en /)

et ainsi   elle   aura   même   hauteur  que   le tronc   quant

à sa base FKH,   je.dis   qu'elle   est moyenne proportion-nelle   entre les bases FGH,~A.   En   effet   les triangles

FHK,~A,   ont un angle   égal   F=/,   et   un côté égal

FK=/   on   a   donc* FHK:/g~   FH :/A.   On   a aussi

FHG FHK     FG   FK ou fg.   Mais les triangles sem- blables FGH,   donnent FG:/y::FH:   donc

FGH :FHK:   FHK  :~A;   et ainsi   la base FHK est

moyenne   proportionnelle   entre les deux bases   FGH,

~A.   Donc un   tronc de  pyramide triangulaire,   à bases

 parallèles, équivaut   à   trois  pyramides qui   ont  pour 

hauteur commune la hauteur du tronc,   et   dont les

 bases   sont la base inférieure   du tronc,   sa base supé-

rieure,   et   une moyenne   proportionnelle   entre ces

deux   bases.

PROPOSITION XXII.

LIVRE   VI."9'

menez encore   un  plan   SEC,   qui   divisera la  pyra-mide quadrangulaire   en deux  pyramides   triangulaires

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q g py g

SACE,SCDE.

La  pyramide   SAEC,   qui   a  pour    base le triangleAEC   et  pour    sommet le  point   S,   est équivalente   à une

 pyramide   EABC,   qui   aurait  pour    base AEC   et  pour sommet   le  point   B.   Car    ces deux  pyramides   ont même

 base   elles ont aussi même hauteur,   puisque   la ligne

BS,   étant  parallèle   à   chacune   des lignes   AE, CD,   est

 parallèle   à leur   plan   ACE;   donc   la  pyramide   SAECest équivalente   à la -pyramide   EABC,   laquelle peutêtre considérée comme ayant   pour    base ABC et  pour sommet le  point   E.

La   troisième  pyramide   SCDE  peut   être changéed'abord   en ASCD;   car    ces   deux  pyramides ont   la

même   base   SCD;   elles   ont aussi la même hauteur,

 puisque   AE   est  parallèle   au  plan   SCD;   d onc la  pyra-

mide   SCDE est équivalente   à ASCD. Ensuite la  py-

ramide   ASCD  peut   être changée   en ABCD,   car    ces

deux  pyramides   ont la   basecommune ACD;   elles ont

GEOMETRIE.iga

+   ABC   X   CD,   quantité qui   se réduit   à ~ABC   X (AE+

BS+CD).

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Hg.o3.

PROPOSITION XXIII.

THEOREME.

.Deux ~/M/ ~'ù:M/   semblables ont

les ~ïc~   Ao/MO/o~M~y   semblables,   et   les ay?~~

solides Ao/MO/O~M&y   égaux.

Suivant la définition,   les deux  pyramides   triangu-laires   SABC,   TDEF,   sont semblables,   si les   deux   tri-

angles   SAB, ABC,   sont   semblables aux   deux   TDE,

DEF,   et   semblablement  placés, c'est-à-dire,   si l'on   a

l'angle   ABS=DET,   BAS=EDT,   ABC=DEF,  BAC

==EDF,   et si en outre   l'inclinaison des  plans   SAB,

ABC,   est égale   à celle   des  plans TDE,   DEF cela

 posé,   je   dis que   ces  pyramides   ont   toutes les faces

semblables chacune   à chacune,   et les angles   solides

homologues égaux

T~ivnn   vt. tf.~3

Or,   à   cause   des triangles égaux   DEF, G BU,   ou   a

l'angle   BGH = EDF =   BAC;   donc GH est  parallèle   à

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g p

AC. Par une   raison   semblable   GI est  parallèle   à AS;

donc   le  plan   IGH est  parallèle   à SAC*. De là il   suit   '.3,   t..

que   le triangle   IGR,   ou   son égal   TDF,   est   scmbiabie

à SAC*,   et que   le triangle   IBM,   ou son égal   TEF,   est   ,4.5,

semblable à SBC;   donc   les deux  pyramides   triangu-laires semblables   SABC, TDEF,   ont les quatre   faces.

semb)ab)es chacune   à   chacune   de  plus   elles ont les

angles   solides homologues égaux.Car    on a déjà   placé   l'atigle   soude E sur son homo.

logue   B,   et on  pourrait   faire   de   même  pour    deux   autres

angles   solides homologues;   mais on voit   immédiate-

ment que   deux angles   solides homologues   sont égaux,

 par exemple,   les angles   T   et S,   parce   qu'ils   sont for-

més  par    trois angles plans   égaux   chacun   à chacunet   semblablement  placés.

.Donc,   deux  pyramides   triangulaires   semblables ont

les faces homologues   semblables   et   les angles   solides

homologues égaux.

GEOMETRIE.'94est la même de  part   et d'autre;   donc   les deux  pyra*mides sont   semblables.

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6g.   914.

*déf.)8.

IV. En général,   M on coupe   une ~?w/:M~ ~Me~-

eoA~Me   SABCDE  par    un  plan   abcde  parallèle   à la

 base,   la /MMK/c   partielle   Sabcde sera semblable   à

la /ai/MM/e   entière SABCDE.   Car les bases   ABCDE,

abcde,   sont semblables,   et en  joignant   AC, ac,   on

vient   de  prouver    que la.pyramide   triangulaire   SABC

est   semblable à la  pyramide   Sabc;   donc   le  point   S est

déterminé  par rapport   à la   base   ABC comme   le  pointS l'est  par    rapport   à la   base abc*;   donc   les   deux  py-~ramides SABCDE,   Sabcde,   sont   semblables.

~'e~o/M. Au   lieu   des cinq    données requises par l a   dé.

nnition  pour que   deux  pyramides   triangulaires   soient

semblables,   on  pourrait   en   substituer  cinq    autres,

suivant   différentes combinaisons,   et il en résulterait

autant de théorèmes,   parmi lesquels   on  peut   distin-

guer    celui-ci: Deux ~'M/MM~M   triangulaires   sont M/H.

 blables Joy~MW~   ont   les   côtés homologues   propor-fZOM/M~.

LIVRE   VI. tgS

Soit   ABCDE la base d'un  polyèdre   soient M et N   6g. ':<9.

les   sommets de deux angles   solides,   hors de cette   base,

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déterminés  par    les  pyramides triangulaires   MABC,

 NABC   dont   la base commune est   ABC   soient   dansl'autre  polyèdre,   abcde   la   base homologue   ou sem-

 blable à ABCDE,   ni   et   K   les sommets homologues   à

M et  N   déterminés  par    les  pyramides   /7M;~c,   /M~e,

semblables   aux  pyramides   MABC   NABC   je   dis

d'abord que   les distances MN, /K/ï,   sont  proportion-

nelles   aux côtés homologues   AB,   ab.En   effet,   les  pyramides   MABC, /e,   étant sem-

 blables,   l'inclinaison   des  plans   MAC, BAC,   est égaleà   celle des  plans   n:~c, bac;   pareillement   les  pyramides

 NABC, nabc,   étant   semblables,   l'inclinaison des  plans

 NAC,   BAC,   est égale   à celle des  plans   nac,   bac donc,

si on   retranche   les  premières   inclinaisons des der-

nières,   il restera l'inclinaison   des  plans   NAC,   MAC,

égale   à   celle   des  plans   Mac,   mae.   Mais,   à cause de la

similitude des   mêmes  pyramides,   le triangle   MAC   est

semblable à mac,   et le triangle   NAC   est semblable   à

CHOMUTUtH;i~6

que   l'inclinaison   des  plans   PQN, PMN,   est égale   à

celle   des  plans pqn, ~y?:M.

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Car. si on  joint   QM   et y//t,   on aura toujours   le tri-

angle   QNM   semblable   a y~   et  par    conséquentl'angle

QNM   égal   à ~wK.   Concevez   en N un angle solide   for-

mé  par    les trois angles plans   QNM, QNP,   PNM,   et'

en Il uu angte   solide   formé  par    les trois angles plans

y/M, ~Mm   puisque   ces angles plans   sont égaux

chacun a chacun,   il   s'ensuit que   les angles solides   son

égaux. Donc   l'inclinaison   des deux  plans   PNQ,   PNM

est égale   à   celle de   leurs homologues ~y,x/   donc,

si les deux triangles   PNQ, PNM,   étaient dans   un

même  plan,   auquel   cas on aurait l'angle   QNM = QNP

-t-PNM,   ou aurait   aussi l'angle   y/?/M==:y/i~t-7:,   et.L

les deux triangles   y/MM,   seraient aussi dans   uu

même plan.Tout   ce qui   vient   d'être   démontré   a lieu,   quels

que   soient   les angles   M, N,   P, Q,   comparés   à   leurs

homologues   M,   /?,?, q.

Supposons   maintenant que   la   surface de   l'un   des

LIVRE   VI. !~y

 plans <z/?, ~~7M,   7/r,   qtzr.   Or,   ces angles   plans   sont

égaux   chacun à chacun,   et l'inclinaison   de deux  plans

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adjacents   est égale   à cette de leurs homologues   donc

les   deux angles   solides sont égaux,   comme  pouvantêtre superposés.

Donc   enfin   deux  polyèdres   semblables   ont 'les   faces

homologues   semblables   et les angles   solides   homo-

logues   égaux.Corollairé.   Il suit de la- démonstration  précédente

que   si,   avec quatre   sommets   d'un  polyèdre,   on   formeune  pyramide   triangulaire,   et qu'on   en forme une

seconde   avec   les quatre   sommets homologues   d'un

 polyèdre   semblable,   ces deux  pyramides   seront sem-

 blables   car    elles   auront les   côtés homologues pro-

 portionnels   xi.scb.

On voit en   même temps que   deux diagonales   ho-

mologues*, par exemple,   AN, an,   sont entre   elles   *'7'

comme deux côtés homologues   AB,   ab.

PROPOSITION   XXV.

GEOMETRIE.198

commun   celui de l'angle   a homologue   à A;   il est clair 

que   la  pyramide   qui   joint   quatre   sommets d'un  po-

bl bl à l l

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lyèdre   sera   semblable   à   la  pyramide qui   joint   les qua-

tre   sommets   homologues   de l 'autre  polyèdre.   Doncdeux polyèdres   semblables,   etc.

PROPOSITION XXVI.

THEOREME.

DëM~c ~yr~M'y   semblables sont entre   elles

comme les cubes des   cd~ homologues.

fig   214.   Car deux  pyramides   étant   semblables,   la  plus petite

 pourra   être  placée   dans   la   plus   grande,   de   manière

qu'elles   aient l'angle   solide   S   commun. Alors les   bases

ABCDE, abcde,  seront

 parallèles;   car,'   puisque  les

M.   faces homologues   sont semblables*,   l'angle   S<~ est

égal   à SAB,   ainsi que   Sbc à   SBC;   donc le  plan   abc

*<3,S.   est  paraHèle   au  plan   ABC*. Cela  posé,   soit SO la

 perpendiculaire   abaissée   du   sommet S   sur    le  planet soit o le où cette ren

LIVRE VI. t~

PROPOSITION XXV11.

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THEOREME.

Deux  polyèdres,   semblables sont entre eux

comme les cubes   des   cdtés homologues.

Car    deux  polyèdres   semblables  peuvent   être  par-   Sg. ai)).

tagés   en un   même nombre   de  pyramides triangulaires

semblables chacune à chacune*. Or,   les   deux   pyra-mides semblables   APNM,   apnm,   sont entre elles

comme les cubes des côtés homologues   AM, <!M,   ou

comme   les   cubes   des   côtés homologues   AB,   ab. Le

même rapport   aura lieu entre deux autres  pyramides

homologues   quelconques;   donc   la   somme   de toutes

les  pyramides qui composent   un  polyèdre,   ou   le  po-

lyèdre   lui-même,   est à l'autre  polyèdre,   comme   le

cube   d'un   côté quelconque   du  premier    est   au cube

du   côté homologue   du second.

GEOMETRIE.200

Soit B la base d'un troue de  prisme triangulaire

H,   H',   H",   les hauteurs de ses trois sommets supé-

i la solidité d i é B (H

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rieurs,   la   solidité   du   prisme tronqué   sera yBx(H+

H'+H").Soient   enfin   P et p   les solidités de deux  polyèdres

semblables,   A   et deux côtés ou deux diagonales

homologues   de ces  polyèdres,   on aura P :p   A':   <ï.

LIVRE Vit

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LA SPHÈRE.

DÉFINITIONS.

I. JLjAy/M/-e   est un solide terminé  par    une surface

courbe,   dont tous les  points   sont également   distants

d'un  point   intérieur  qu'on appelle   centre.

On  peut   imaginer    que   la sphère   est  produite par    Sg.:M.

la révolution   du   demi-cercle   DAE autour du diamètre

DE   car la   surface décrite   dans ce   mouvement par 

  la

courbe   DAE   aura tous ses  points   à égales   distances

du   centre   G.

II. Le y'~c/t   la sphère   est une ligne   droite me-

née du   centre   à   un  point   de la surface   le diamètre

ou axe est une l t t i

202 GEOMETRIE.

Ces arcs,   qui s'appellent   les côtes du-triangle,   sont

toujours   supposas plus   petits que   la demi-circonfé-

L l font entre eux sont

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rence. Les angles   que   leurs  plans   font entre eux   sont

les angles   du triangle.VII.   Un triangle   sphérique prend   le   nom de rec-

tangle,   isoscèle,   e~M</a~M/,   dans les   mêmes cas qu'un

triangle   rectiligne.

VIII. Polygone sphérique   est une  partie   de la sur-

face de la sphère   terminée  par plusieurs   arcs de grands

cercles.

IX. Fuseau est la  partie   de   la surface   de la sphère

comprise   entre deux demi-grands   cercles qui   se ter-

minent à un diamètre commun.

X. J'appellerai   coin ou onglet   sphérique   la  partie   du

solide de la sphère comprise   entre les mêmes   demi-

grands   cercles,   et à laquelle   le fuseau sert de base.

XI.   P~vw/MM~   ~er/yMe   est la  partie   du   solide   de

la sphère comprise   entre les  plans   d'un angle   solide

dont le sommet-est   au centre. La   base de la  pyramide

est le l hé i i t té les mêmes

LIVRE   VII.   so3

circulaire,   comme DCF ou FCH,   décrit un   solide

qu'on   appelle   secteur  y~e/CMe.

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PROPOSITION   PREMIERE.

THEO&BME.

Toute section de la sphère,   faitepar un plan,est   un ce~c/e.

Soit AMB   la section faite par 

  un plan   dans la sphère

dont le centre est C. Du  point   C   menez   la  perpendi-culaire CO s ur     le  plan   AMB, et   différentes lignes   CM,

CM,   à différents  points   de   la   courbe AMB qui   termine

la   section.

Les obliques   CM, CM,   CB,   sont égales, puisqu'elles

sont des rayons   de la sphère   elles sont   donc égale-ment éloignées   de la  perpendiculaire   CO*;   donc toutes

les lignes   OM, OM,   OB,   sont égales;   donc la section

AMB est un cercle   dont le  point   0   est le centre.

Corollaire I. Si la   section  passe par    le centre de la

l d l

6g.   2~1.

Cg~*5,5.

GBOMETRIB.20/{

sont  plus   éloignés   du centre de   la sphère;   car   plus   la

distance CO   est grande,   plus   est  petite   la corde AB,

diamètre du petit   cercle AMB.

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f]g.a:

 petitVI. Par  

  deux  points  donnés sur la surface d'une

sphère,   on  peut'faire passer    un   arc de grand   cercle;

car    les   deux  points   donnés et   le   centre de   la sphèresont trois  points qui   déterminent la  position   d'un  plan

Si cependant   les deux  points   donnés étaient   aux ex-

trémités d'un diamètre,   alors ces deux  points   et   le

centre seraient enligne   droite,

  et   ily

  aurait   une in-

finité de grands   cercles qui   pourraient passer par     les

deux  points   donnés.

PROPOSITION   II.

THEOREME.

.~a/M tout triangle   sphérique   ABC   un   CQ<<?

quelconque   ë~~H~e~ ~M~   ~0/MMC des </e~

autres.

Soit 0 le centre de la sphère,   et soient menés les

LIVRE   VU.   ao5

A et B,   et soit hors de cet arc,   s'il est  possible,   M un

 point   de   la ligne   la  plus   courte entre A   et   B. Par     le

point   M menez les arcs de grands   cercles MA, MB,

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 point grands MA, MB,

et prenez   BNmMB.Suivant le théorème  précédent   l'arc ANB est  plus

court que   AM-t-MB;   retranchant de  part   et d'auu-e

DN=BM,   il restera   AN<AM.   Or,   la distance de B

en M   soit qu'eUe   se confom!e avec t'arc BM,   ou

qu'eue   soit toute autre ligne, est cgatc   la distance de

B  et  N;

  car   en

  faisant tourner le pian   du grand

  cerc!e

BM autour du diamètre qui passe   par    B,   on  peut   ame-

ner    le  point   M sur le  point   N,   e t alors la ligne   la  plus

courte de   M   en B,   que!)e qu'elle   soit,   se confondra

avec celle de N en B;   donc les deux chemins de A en

B,   l'un   en  passant par    M,   l'autre en  passant par N,

ont une  partie égale   de M en B et de N en  B.

  Le  pre-mier    chemin est,   par hypothèse,   le  plus   court;   donc

la   distance   de A en M est  plus   courte que   la distance

de   A en   N,   ce qui   serait absurde,   puisque   l'arc AM

est  plus grand   que   AN   donc aucun  point   de la ligneB l'

GBOMBTRÏB.ao6

Je  part   et   d'autre   AB +AC,   on   aura   AB+ AC+   BC

<' ABD -t- ACD, c'est-à-dire,   plus petit qu'une   circon-

férence

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férence.

PROPOSITION   V.

THBORBMB.

.6g.M'

La ~o/M/~6   des   côtés   d e tout  polygone   ~Ae-

rique   est moindre ~M~   la C~CO/e/'ë/!Ce   d'un

g/~y:<~  cercle..

Soit,   par exemple,   le  pentagone   ABCDE:  prolon-

gez   les côtés AB, DC,   jusqu'à   leur    rencontre en F;

 puisque   BC   est  plus petit que   BF+CF,   le contour    du

 pentagone   ABCDE est  plus petit que   celui du quadri-latère AEDF. Prolongez   de nouveau les côtés   AE,

FD,   jusqu'à  leur    rencontre   en

G,  on   aura   ED<EG

+GD;   donc   le   contour du quadrilatère   AEDF   est

 plus petit que   celui du triangle   AFG;   celui-ci est  plus

 petit que   la   circonférence   d'un grand   cercle   donc

ajortiori   le   contour    du  polygone   ABCDE est moindre

tt ê i fé

LIVRE   VII.aoy

D   et E de   ce diamètre seront les  pôles   ~M cercle

AMB,   e/ de tous les  petits   cercles   comme FNG,

~M/   lui   sont parallèles

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~M/ so t  parallèles.

Car DC étant  perpendiculaire   au  plan   AMB,   est

 perpendiculaire   à   toutes les droites   CA, CM,   CB, etc.,

menées  par    son  pied   dans ce  plan   donc tous les arcs

DA, DM,   DB,   etc.,   sont des quarts   de   circonférence:

il   en est de   même   des arcs EA, EM, EB, etc.   donc

les  points   D   et E sont chacun également éloignés   de

tous les  points   de la circonférence AMB;   donc ils   sontles  pôles   de   cette circonférence*.   *dë(.

En   second lieu,   le rayon   DC,   perpendiculaire   au

 plan   AMB,   est  perpendiculaire   à   son  parallèle   FNG,

donc il  passe par    le centre 0 du cercle FNG donc   I~

si on   tire   les obliques   DF, DN, DG,   ces obliques   s'é-

carteront également   de la  perpendiculaire   DO   et seront

égales.   Mais les   cordes   étant égales,   les   arcs sont

égaux   donc tous les arcs DF, DN,   DG,   etc.,   sont égauxentre eux   donc le  point   D   est le  pôle   du  petit   cercle

FNC,   et par   la   même   raison le point   E   est l'autre pôle

2o8   GEOMETRIE.

tH. Méciproquement,   si   la   distance   du  point   D   a

chacun   des  points   A et   M   est égale   à un quadrant,   je

dis le i t D sera le ôl de l'arc AM et '

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dis que   le  point   D   sera le  pôle   de l arc AM,   et qu'en

même temps   les angles   DAM, AMD,   seront droits.Car soit   C   le   centre de la sphère,   et soient menés les

rayons   CA, CD,   CM:  puisque   les angles   ACD,   MCD,

sont droits,   la ligne   CD   est  perpendiculaire   aux deux

droites   CA, CM   donc elle est  perpendiculaire   a ieur 

 plan   donc   le  point   D est' le  pôle   de   l'arc AM   et  par 

suite les angies   DAM,   AMD,   sont   droits.

~eAo~'e. Les  propriétés   des  pôles permettent   de   tra-

cer sur la surface   de la sphère   des arcs de cercle avec

la même facilité que   sur une surface  plane.   On voit,

 par exemple, qu'en faisant   tourner    l'arc DF ou   tonte

autre ligne   de   même intervalle autour     du  point   D,

l'extrémité   F   décrira   le  petit   cercle   FN&;   et si   on fait

tourner le quadrant   DFA autour du  point   D   l'ex-

trémité A décrira   l'arc de grand   cercle AM.

S'il faut  prolonger    l'arc AM,   ou si on   ne   donne que

les points   A et   M par lesquels   cet   arc doit passer   on

HVHB Vtt.~0~

PROPOSITION   VII.

THEOREME.

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7~M~/?~   ~'e/ye/~CH~<?   /'e.r/e//?/fc <r/'M~

rayon   est ~e/:f    la sphère.Soit   FAG   un  plan perpendiculaire   a   l'extrémité du"   f!g   '!tf'.

rayon   OA;   si   on  prend   un  point quelconque   M sur  

ce  plan,   et qu'on   joigne   OM   et AM,   l'angle   OAM sera

droit,   et   ainsi   la   distance   OM   sera  plus   grande queOA. Le  point   M est   donc hors   de l a sphère;   et,   comme

il en est   de   même de tout   autre  point   du  plan   FAG,

il   s'ensuit que   ce  plan   n'a que le   seul  point   A com-

mun avec la   surface   de la sphère   donc il est tangentà cette surface ·   *déf.

Scholie.   On  peut prouver    de même que   deux sphèresn'ont qu'un   point   commun,   et   sont  par conséquent

tangentes   l'une à l'autre lorsque la   distance de leurs

centres est égale   à   la   somme ou   à   la   différence de

leurs rayons,   alors   les centres et   le  point   de   contact

t li d it

2iU   GËUMËTttiH.

':7,S. égal   à l'angle   des  plans   OAB, OAC*,   qui est   celui des

arcs   AB, AC,   et qui   se désigne par     BAC.

Pareillement,   si l'arc   AD   est égal   à   un quadrant,

ainsi AE les li OD OE seront perpendicu

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ainsi que   AE,   les lignes   OD, OE,   seront  perpendicu-

laires à   AO,   et l'angle   DOE sera   encore égal   à l'angledes  plans   AOD,   AOE   donc   l'arc   D E est   !q   mesure   de

P,

l'angle   de ces  plans,   ou la mesure de l'angle   CAB.

Corollaire.   Les angles   des   triangles sphériques peu-

vent se comparer    entre eux  par    les arcs de grands   cer-

cles décrits   de leurs sommets comme  pôles   et compris

entre leurs côtés   ainsi   il   est facile de faire   un angle

égal   à un angle   donné.

f:t;.   a38.   &Ao/M. Les angles opposés   au sommet,   tels que

ACO et BCN,   sont égaux,   car    l'un ou l'autre est   tou-

 jours   l'angle   formé  par    les deux  plans   ACB,   OCN.

On voit aussi que   dans la rencontre   de   deux arcs

ACB, OCN,   les   deux angles   adjacents   ACO, OCB,

 pris   ensemble,   valent toujours   deux angles   droits.

PROPOSITION   IX.

TUÉORÊME.

LIVRE Vit.   9<<

PROPOSITION X.

THEOREME

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THEOREME.

Les   //ïe/<M choses étant  posées que   dans le

~eo/e  précédent,   chaque angle   de l'un ~cj

triangles   ABC,   DEF,   aura pour inesure   la <~e/?:   6~2~.

circonférence   moins le   côté opposé   dans l'autre

/e.

Soient  prolongés,   s'il   est nécessaire,   les côtés AB,

AC,   jusqu'à   la rencontre de EF en G et H;   puisque

le  point   A est   le  pôle   de l'arc GH,   l'angle   A aura  pour 

mesure   l'arc   GH. Mais l'arc   EH   est   un quadrant

ainsi que   GF,   puisque   E   est   le  pôle   de AH,   et F le

 pôle  de

  AG

  donc   EH-t-GF   vaut une   demi-circon-

férence.   Oi EH   +   GF   est la même chose que   EF   -t-

GH   donc   l'arc GH qui   mesure l'angle   A est égal   à

une demi-circonférence   moins le côté   EF   de   même

l'angle   B aura  pour    mesure   e//c.–DF   et   l'an'.le   C,

GEOmhTUtti.2i a

et   E   d'un   même   côté de AC,   et   les deux C et   tt'm)

même   côté de AB.

On   donne   différents noms   aux   deux triangles   ABC,

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DEF;   nous lesappellerons ~rM/o~e.

PROPOSITION XL

LEMME.

Hg.Mg.Etant ~e le triangle   ABÇ, si   du  pôle   A   et

de l'intervalle AC on décrit   /'a/'c de  petit   ce/'c/e

DEC   du ~0~   B   et de   l'intervalle BC on d écrit

~a/'e/c/eM<   l'arc DFC,   et que   du  point   D   OM

.les   arcs DEC,   DFC, se   coupent,   on ~e/M

arcs de grands   cercles   AD,   DB   je   dis que   le

triangle   ADB <o/M~   aura ses parties égales

à   celles   dutriangle

  ACB.

Car   par    construction le côté AD=AC,   DB~=BC,

AB   est commun;   donc ces deux triangles   ont les   côtés

égaux   chacun   à chacun. Je dis   maintenant que   les

angles opposés   aux   côtés égaux   sont égaux.

LIVRB VII. 2l3

&~6'& L'égalité   de ces triangles   n'est cependant

pas   une égalité   absolue ou de superposition   car    il

serait impossible   de   les appliquer    l'un sur l'autre

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exactement,  à moins

qu'ils   ne fussent isoscèles. L'éga-lité dont il s'agit   est ce que   nous avons déjà appeléune égalité   par    .~MMe~M,   et  par    cette raison nous

appellerons   les triangles   ACB,   ADB,   ~MMg~   ~/t-

Me~Me~.

PROPOSITION XII.

THEOREME.

Deux triangles   situés sur la /?!<?/?:e sphère,   ou

des sphères   égales,   sont égaux   dans toutes

/CM/'yj9<2/e~, lorsqu'ils   ont un angle   égal   coin-

 pris   entre côtés égaux   chacun   à chacun.

Soit le côté AB=EF,   le côté   AC=E&,   et l'angle   Eg. ~u.

BAC==FEG,   le triangle   EFG  pourra   être  placé   sur 

le triangle   ABC ou sur son symmëtrique   ABD,   de   la

même   manière qu'on   superpose   deux triangles   recti-

li i ont un l é l i entre côtés

GHOMRTKIB.at4

PROPOSITION   XIV.

THEOREME.

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Eg.MQ.

deux triangles   situés sur la même sphère,

ou sur des sphères égales,   sont équilatéraux

entre eux;   ils seront aussi équiangles,   e~   les angles

égaux   seront opposés   aux   côtés égaux.

Cela   est   manifeste  par    la  proposition   xi,   oit l'on a

vu qu'avec   trois   côtés donnés AB,   AC, BC,   on ne

 peut   faire que   deux triangles   ACB, ABD,   différents

quant   à la  position   des  parties,   mais égaux   quant   à

la grandeur    de ces mêmes  parties.   Donc deux triangles

ëquilatëraux   entre   eux   sont ou absolument égaux,   ou

au   moins égaux   par symmëtrie   dans   lun   et   l'autre

cas ils sont équiangles   et les angles égaux   sont oppo-sés aux côtés égaux.

PROPOSITION   XV.

LTVnEVtI.   ~i5 ~-)

grand   des   deux,   prenez   BO==AC,   et  joigne?,   OC.

Les   deux côtés BO, BC,   sont égaux   aux deux   AG,   BC

t'angle   compris   par    les  premiers   OBC est égai   à l'angle

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compris par    les seconds ACB. Donc   les   deux

triangiesBOC,   ACB,   ont   les   autres  parties égales   et on   a   Et-

l'angle   OCB==ABC mais l'angle   ABC,   par    hypothèse

==ACB;   donc   on aurait   OCB=:ACB,   ce qui   est   int-

 possible   donc on   ne  peut supposer    AB différent de

AC;   donc   les   côtés AB, AC,   opposés   aux angtes égauxB

  et C,   sont égaux.Scholie.   La même   démonstration  prouve que l'angle

BAD==DAC,   et que   l'angle   BDA=ADC.   Donc   ces

deux derniers sont droits   donc   l'arc mené   d u ~o/

met   d'un triangle   sphérique   isoscèle au milieu   de sa base

est  perpendiculaire   .a   cette  base   et   divise l'angle   du

sommet CM deux parties égales.

PROPOSITION   XVI.

THEOREME.

Dans un t i l hé i ABC si l' l A Ë S

GiloMUTam.2t<J(j

PROPOSITION XVII.

É È

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THÉORÈME.

Eg.  233.   Si   les deux côtés AB,   AC,   du triangle   ~'Ac-

rique   ABC   sont égaux   aux deux côtés   DE,   DF, >

du triangle   DEF tracé   sur    une ~Aeye égale, si

en Mey/ze ~f~   l'angle   A est  plus grand que

l'angle   D,   ye  dis

que  le troisième côté BC ~K  

 pre-mier  triangle   sera  plus   grand   que   le troisième

EF second.

La démonstration est absolument semblable à celle

de   la  prop.   x,   livre i.

PROPOSITION   XVIII.

THEOREME.

Si deux triangles   tracés sur     /C/7!f  ~Aë/C

sur des sphères égales   sont équiangles   entre

LIVRE   VII. 2iy

Sur le  prolongement   des   côtés AB, AC,   prenez   AG

==DE,   et AH==DF   joignez   GH et  prolongez les   arcs

BC, GH,   jusqu'à   ce qu'ils   se   rencontrent en,   1   et   K.

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j q q

Les deux côtés AG, AH,   sont  par    construction

égaux   aux deux DF, DE;   l'angle   compris   GAH==BAC

EDF;   donc les triangles   AGH, DEF,   sont égauxdans   toutes leurs  parties,   donc l'angle   AGH-DEF

=ABC,   et l'angle   AHG=DFE=ACB.

Dans les triangles   IBG,   KBG,   le   côté BG est com-

mun,   l'angle   IG-B-GBK;   et  puisque   1GB + BGK    est

égal   à   deux droits,   ainsi que   GBK.+IBG,   il   s'ensuit

que   BGK=iBG. Donc   les triangles   IBG, GBK,   sont

égaux   donc   1G = BK.,   et IB = GK.

Pareillement,   de ce que l'angle   AHG=ACB,   on

conclura que   les triangles   ICH, HCK,   ont un   côté égal

adjacent   à   deux angles   égaux   donc   ils- sont égaux;

donc IH-CK, et HK=IC.

Maintenant,   si des égales   BK.,   IG,   on retranche   les

égales   CK, IH,   les restes BC, GH,   seront égaux.   D'ail-

leurs l' l BCA AHG et l' l ABC== AGH

HBOMETniB.2.8

expressément que   ces triangles   spnt   tracés   sur la

même sphère   o') sur     des sphères égales.   Or les   arcs

semblables sont proportionnels

  aux rayons;   donc,

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sur des sphères   égales,   deux triangles   ne  peuventêtre   semblables   sans   être égaux.   Il   n'est donc  pas

surprenant que   égalité   des angles   entraîne l'égalitédes côtés.

Il en   serait autrement si les triangles   étaient tracés

sur des sphères   inégales.;   alors les angles   étant égaux,

les triangles   seraient semblables,   et les côtés homo-

logues   seraient entre eux comme   les rayons   des

sphères.

PROPOSITION XIX.

TH ECREME.

La ~0/7~<? des angles   de tout triangle J~Ae-

/Y<7Me   est moindre que   six et  plus   grande   que

deux angles   droits.

Car    i" chaque   angle   d'un triangle sphérique   est

LIVRE V[t. 2 K)

angles   rectilicnes;   elle   varie depuis   deux nngles droits

 jusqu'à   six,   sans  pouvoir    être égale   à l'une   ni à   !'autre

limite.   Ainsi deux angles   d onnés ne font  pas   connaître

le troisième.

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Corollaire II. Un triangle sphérique peut   avoir 

deux ou trois angles   droits,   deux ou trois angles

obtus.

Si le triangle ABC   est ~-iree~e,   c'est-à-dire

s'il a deux angles   droits   B et C,   le sommet   A sera   le

pôle

  d e la base BC*;   et les   côtés AB, AC,   seront   des

quadrants.Si en outre l'angle   A est   droit,   le triangle   ABC sera

tri-rectangle,   ses angles   seront tous   droits et ses   côtés

des quadrants.   Le triangle tri-rectangle   est contenu

huit fois dans   la surface de   la sphère   c'est ce que   l'on

voit par 

  la

fig.   a36

  en

supposant

  l'arc MN

égal

  à un

quadrant.Scholie.   Nous avons supposé   dans   tout ce qui   pré-

cède,   et conformément   à la définit. vi,   que   les   trian-

gles sphériques   ont leurs   côtés toujours plus petitsil ' i l

f.g.935;,

*6.

GEOMETRIE.220

On   voit   donc que   le côté AEDC est  plus grand que   !a

demi-circonférence   AED   mais en m ême temps   l'an-

gle opposé   en B surpasse   deux angles   droits   de   la0

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6g. a36.

quantité   CBD.Au reste,   si on a e xclu   dela définition les triangles

dont les   côtés et les angles   sont si grands,   c'est queleur    résolution   ou la détermination   de   leurs  partiesse   réduit toujours   à celle   des triangles   renfermés dans

la définition. En effet,   on voit   aisément que   si o u

connaît les angles   et les   côtés   du triangle   ABC,   ou

connaîtra   immédiatement les angles   et   les côtés   du

triangle   de   même   nom qui estlerestedeladetni-sphère.

PROPOSITION XX.·

THEOREME.

~e/M.~ïMAMBNA   est à ~~M/ù:cc   Je la sphère

co/MC l'angle   MAN   de ce~~e~K    est   à quatre

angles   droits,   <?M coy~Me   l'arc   MN qui   mesure

LIVRE   VU.   22t

dont ou a déjà   vu beaucoup   d'exemptes, que   le   fuseau

est toujours   à la sphère   comme l'arc   MN   est   à   la cir-

conférence.

Corollaire I.   Deux   fuseaux sont   e ntre eux comme

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leurs angles respectifs.Corollaire II. On   a déjà   vu que   la   surface entière

de la sphère   est égale   à   huit triangles   tri-rectangles*;   tg.

donc,   si l'aire d'un de   ces triangles   est  prise pour 

)*)inlté,   la   surface   de la sphère   sera représentée par     8.

Cela  posé,   la surface du fuseau   dont l'angle   est A   sera

exprimée   par    2A (si   toutefois l'angle   A est évalué

en  prenant   l'angle   droit  pour unité)   car    on   a   aA   8

A:/{.   Il y   a donc ici deux unités différentes   l'une

 pour    les angles,   c'est l'angle   droit;   l'autre  pour    les

surfaces,   c'est le triangle   sphérique tri-rectangle,   ou

celui   dont tous   les angles   sont   droits,   et les côtés des

quarts   de   circonférence.

Scholie. L'onglet   sphérique   compris   par    les  plans

AMB,   ANB,   est au solide entier     de   la sphère   comme   <

l'angle   A   est à quatre   angles   droits. Car les fuseaux

étant les seront

GEOMETRIE.222

Soit P le  pôle   du  petit   cercle qui   passerait   par    les

*<i.   rois  points   A,   B,   C (i)   de   ce  point   soient   mjenes   les

arcs égaux   PA, PB,   PC   au  point   F   faites l'angle

DFQ=ACP,   l'arc FQ=GP   et DQ EQ

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DFQ ACP, FQ GP, joignez

  DQ,   EQ.

Les   côtes DF,   FQ,   sont égaux   aux côtés AC, CP,

iang)e   DFQ=ACP;   donc les deux triangles   DFQ,

ACP,   sont égaux   dans toutes leurs  parties*   donc le

côté DQ=AP,   et l'angle   DQF=APC.

Dans les triangles proposés   DFE, ABC,   les angles

DFE,  ACB,   opposés

  aux   côtéségaux   DE,   AB,

  étant

H. égaux   si on   en retranche les angles   DFQ,   ACP'

égaux   par    construction,   il   restera l'angle   QFE   égal   à

PCB. D'ailleurs   les côtés QF,   FE,   sont égaux   aux

côtés PC,   CB   donc   les deux triangles   FQE,   GP!

sont égaux   dans   toutes leurs  parties   donc le côté

QE==PB,   etl'angle FQE=CPB.Si on   observe   maintenant que   les triangles   DFQ,

ACP,   qui   ont les   côtés égaux chacun   à chacun,   sont   t

en même temps   isoscèles,   on verra qu'ils   peuvent   s'ap-

 pliquer    l'un sur   l'autre car,   ayant   placé   PA   sur son

HVRBVtI.   223

en composer    le triangle   DEF,   et  pareillement   il   fau-

drait ajouter    les trois triangles   APC, CPB, APB,   pour en composer    le triangle   ABC;   d'ailleurs   la démonstra-

tion et la conclusion seraient toujours   les   mêmes.

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PROPOSITION XXII.

THEOREME.

Si deux g7'   cerc~ AOB, COD, se   coupent   fig.  238.

coM/~e on   voudra   dans /'Ac/K~/M/'f    AOCBD,la   .w/Me triangles opposés   AOC, BOD,   sera

égale   ~~yM~aM   ~)/~ l'angle   est BOD.

Car,   en  prolongeant   les   arcs OB, OD,   dans l'autre

hémisphère   jusqu'à   leur rencontrë en  N,   OBN sera

une demi-circonférence,   ainsi que   ÀOB   retranchant

de  part   et d'autre OB,   on aura BN==AO. Par une

raison semblable   on a DN=CO,   et   BD ==AC   donc

les deux triangles   AOC, BDN,   ont les t rois côtés égauxd'ailleurs leur    position   est telle qu'ils   sont symmétri-

l'un de l'autre; donc ils sont é eh surface

GEOMETRIE.aa/{

 jusqua   ce q)n)s   rencontrent   le grand   code UEl'G,

mené   comme on voudra hors   du triangle.   En vertu du

théorème  précédent,   les deux triangles   ADE, AGH

 pris   ensemble équivalent   au   fuseau   dont l'angle   est

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M. A,   et qui   a  pour    mesure aA* ainsi on aura   ADE   +AGH   == 2A   par    une raison semblable   BGF   +   BID

== aB,   CIH   +   CFE == aC. Mais la somme de ces six

triangles   excède   la demi-sphère   de   deux fois le   tri-

angle   ABC,   d'ailleurs la demi-sphère   est représentée

 par    4;   donc   le double   du triangle   ABC   est égal   à 2A

-t-   a B -t-   a C 4}   et  par conséquent   ABC =   A   +   B

-}-C–a   donc   tout triangle sphérique   a  pour    mesure

la somme de ses angles   moins deux angles   droits.

Corollaire I.   Autant il y   aura d'angles   droits   dans

cette   mesure,   autant le triangle proposé   contiendra1

de triangles tri-rectangles   ou   de   huitièmes   de sphère

*M. 'qui   sont 1 unité   de   surface*.   Par  exemple,   si les anglessont égaux   chacun aux   d'un angle   droit,   alors les

trois angles   vaudront 4   angles   droits,   et le triangle

 proposé   sera représente par     4   2 ou 2;   donc il sera

à deux ou au de la

LIVRE vu.   aa5

son s'établit  par    la   coïncidence   des  parties.   Or,   si

les   bases   des  pyramides   coïncident,   il   est évident queles  pyramides   elles-mêmes   coïncideront,   ainsi queles   solides à   leur sommet. De   là   résultent

7/23/2019 l Ments de g Om Trie

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angles  plu-sieurs conséquences.

1° Deux  pyramides triangulaires sphériques   sont

entre elles comme leurs   bases;   et,   puisqu'une pyra-mide  polygonale   peut   se  partager    en  plusieurs pyra-

mides triangulaires   il s'ensuit que   deux  pyramides

sphériques   quelconques  sonr entre elles comme les

 polygones   qui   leur servent   de   bases.

2" Les angles   solides   au sommet des mêmes  pyra-

mides sont également   dans la  proportion-   des  bases

donc,   pour comparer    deux angles   solides quelcon-

ques,   il faut  placer    leurs   sommets   au   centre de   deux

sphères égales,   ei   ces angles   solides seront entre euxcomme   les  polygones   sphériques interceptés   entre

leurs   plans   ou   faces.

L'angle   au   sommet de   la  pyramide tri-rectangle   est

formé par   trois plans perpendiculaires   entre eux cet

CËOMBT&JE.aa6

duit de deux angles   droits  par    le /!0~6   des

côtés du  polygone   /HO/   deux.

(ig. 240. D'un même sommet   A   soient menées   à tous les

autres   sommets   les   AC, AD   le  polygone

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diagonalesp yg

ABCDE   sera  partagé   en autant   de triangles   moins

deux qu'il   a de   côtés. Mais   la surface de chaque   tri-

angle   a  pour    mesure   la   somme   de ses angles   moins

deux angles   droits,   et il est clair  que   la somme de   tous

les angles   des triangles   est égale   à   la   somme   des angles

du  polygone   donc   la   surface du  polygone   est égale   à

la   somme   de ses angles   diminuée d'autant de fois deux,

angles   droits qu'il   a de côtés moins deux.

Scholie. Soit s la   somme   des angles   d'un  polygone

sphérique,   le nombre   de ses côtés;   l'angle   droit

'étant supposé   l'unité,   la surface du  polygone   aura

 pour 

  mesure 2 (/t–2)   ou   2M-t-

PROPOSITION 'XXV.

THEOREME.

MVHEVIÏ. 227

moins   deux fois le   nombre de leurs côtés,   plus   4   pris   autant

de fois qu'il y   a de faces.   Or,   comme   tous   les angles   qui

s'ajustent   autour d'un même  point   A   valent   quatte   angles

droits   la somme de tous les angles   des  polygones   est égale

à   de fois   a

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  4   pris   autant qu'il y d'angles   solides;   elle estdonc égale   à   4S.   Ensuite   le double du nombre   des   côtés   AB

BC CD   etc. est égal   au quadruple   du nombre des arêtes

ou~= 4A,   puisque   la   même arête sert de côté à deux faces

donc on aura   8=:4S–~A-t-/)H;   ou,   en  prenant lequart

de chaque   membre,   2= S–A+H;   donc   S-j-H= A-t-.

Corollaire. Il suit   de là que   la   ~o/M~e des angles plans

qui   /o7W!e/:<   les f/M   ~o&We.f    ~'«/o~e~e   est égale   à au-

tant   de   fois   quatre   n~M   droits <y"   a d'unités dans   S a,

S étant le nombre des angles   solides ~M~o~'c<e.

Car,   si   on   considère   une face   dont le nombre de côtés

est la somme des angles   de cette   face sera   M–4   angles

droits*. Mais la somme   de   tous les   M,   ou,le double   du   nom-

 bre   des côtés de   toutes les   faces ,~4~   et   4   pris   autant   defois qu'il y~a   de   faces=4H;   donc la somme   des angles   de

toutes les faces   -4A-4H.   Or, par le   théorème qu'on vient

de   démontrer,   ,onaA H=S 2,   et  par    conséquent   4A

4H =:   (S a).   Donc   la .fo/e   des a/c~ /</a/M   etc

*2'

22g   GEOMBTR!B.

Menez   BI qui   fasse t'angte   CBI== BCD,   et  pat   suite   IBD

=BDC;   les   deux   triangles IBC,   IBD,   seront   isuscèles,   et   on

aura IC=:IB==ID.   Donc   le  point   1,   milieu de   DC,   est   à

égale   distance des   trois  points   B C   D  par    une raison   sem-

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6g.~9.

 blable le  point   0,   milieu de   AB,   sera également   distant

des   trois  points   A   B   C.

Soit   maintenant ÇA' = ÇA   et l'angle   BCA' > BCA   si   l'on

 joint A'B,   et qu'on prolonge   les   arcs   A'C., A'B,   jusqu'à

leur    rencontre   en   D',FarcD'CA'sera   une demi-circonférence

ainsi que   DCA   donc  puisqu'on   a CA'==CA,   on   aura aussi

CD'= CD.   Mais dans le triangle   CID',   on   a   CI +ID' > CD';dnneïD'>CD–CI,   ouID'>ID.

Dans le triangle   isoscèle C[B divisons l'angle   du sommet   1

en   deux éga)cment   par    l'arc E1F qui   sera  perpendiculaire

sur    l e milieu de BC. Si o n  prend   un  point   L entre 1 et   E,   la

distance   BL,   égale   à LC,   sera moindre que   BI;   c ar on  peut

démontrer,   comme   d ans la  prop.   ix,   liv. i,   qu'on   a   BL-t-

LC<BI+IÇ;   donc en  prenant   les   moitiés depart   et d'autre,

on aura BL   <   BI. Mais dans   le triangle   D'LC on a D'L   >   D'C

CL,   et à  plus   forte   raison   D'L >   DC CI,   ou   D'L   >   DI,

ou   D'L>BI;   doncD~L>BL. Donc si   on   cherche sur l'arc

E[F un point également   distant des trois points B C,   D.

LIVRE   VIT. .229La   même   démonstration et la   même conclusion auraient Sg.   273.

lien   si,   en  prenant toujours   l'arc   CA'=:   CA,   on faisait

l'angle BCA'<BCA   donc ABC e st le triangle !c plus grandentre   tous.ceux   qui   ont deux côtés   donnés et le troisième à

volonté.

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Scholie I.   Le triangle   ABC,   le  plus   grand   entre tous ceux fig.   24!.

qui   ont deux   côtés   donnés   CA,   CB,   peut   être inscrit dans

un   demi-cercle dont la corde du   troisième côté   AB sera le

diamètre;   car    0 étant le milieu de AB   on a vu que'les   dis-

tances OC, OB,   sont égales;   donc la circonférence   de  petit

cercle décrite du  point   0 comme  pôle   et   de   l'intervalle OB

 passera par    les   trois  points   A, B ,   C. De plus   la ligne   droiteBA   est u n diamètre de ce  petit   cercle   par    le centre qui doit

se trouver à la fois dans le  plan   du  petit   cercle et dans le

 plan   d e l'arc de grand   cercle*   BOA,   se trouvera nécessai-.1'"   c,

rcmentdans l'intersection deces   deux  plans qui   est la   droite   cor. 4.

BA,   et ainsi   BA   sera un diamètre.

11.   Dans   le triangle   ABC,   l'angle   C étant éga!   à la   somme

des Jeux autres A et   B,   il s'ensuit que   la somme des trois

angles   est d ouble de l'angle   C.   Mais   cette   somme est tou-

 jours   plus grande   que   deux angles   droits   dono l'angle   C in.est  plus grand qu'un   droit.

III. Si l'on l les côtés C B CA jusqu'à leur ren-

GEOMETRIE.a3o

augmente   de  pins   en  plus   à   mesure que t 'ang)c compris par  

les côtes donnes est  plus grand;   enfin   lorsque   cet angle.sera

égal   à deux   droits   les   trois côtés seront   dans   un   même

 plan   et formèrent   une circonférence   entière   le triangle

hé i  deviendra donc

é l  à !a

d i hè  mais il

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sphérique égal demi-sphère,cessera alors d'être triangle.

PROPOSITION XXVH.

..1THÉORBME.

Eg.:4'

*3t.

De   tous les triangles ~~e/MM~by/MM   avec un co<e   donneet K~ ~'ert/7:c<e   donné,   le  plus grand   est celui dans /<;<c~

les ~CM-r C<C.t non   ~<?'<e/77!t/:&f   sont C~MK.T.

Soit   AB le côté donné commun aux deux triangles   ACB,

ADB,   et soit AC+CB=AD+DB;je   dis que   le triangtc

isoscè!e   ACB,   dans lequel   AC==CB,   est  plus grand que   le

non-isoscèle ADB.

Car ces triangles ayant   la  partie   commune   AOB   il suffit

de faire voir   que   le triangle   BOD est  plus petit que   AOC.

L'angle   CBA   égal   à CAB est  plus grand   que   OAB   ainsi

le   côté   AO   est  plus   grand   que   OB*   prenez   OI-OB,   faites

OK.=OD, et joignez Kl;   le triangle   OKI sera égal   à DOB*.

MVRBVII.   23t

aux  propositions   t   et   ni   de l'appendice   au   liv.   !v;   ainsi   on

 peut   en   tirer,   par rapport   aux  polygones sphériqucs,   les

conséquences   qui   ont lieu  pour    les  polygones   rectilignes.Voici tes  principales:

1   / )e tousl l A / M ' M t

  et   ~'<t

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lespolygones ~Ae/ue~   Mo~e'~Me~tw<e   nombre de cdtés,   le  plus   grand est M/t~o/~o/~e e~Kt-/a<c/-<

Même   démonstration que   pour    la  prop.   II de l'appendiceau )ivre   IV.

2°   De tous /e~/)o/~yone.~   .~Ap/'t~Me.f/orf/!<M   <!f'ee   des   <<p~

f/o/?y: et un ~cr/Ker <7 volonté,   le plus grand   est celui <}fM'o/t

peut   inscrire dans M/!   demi-cercle dont la   corde   du   cd<c /:o/<

Y/e<e/'f/e   sera le   diamètre.

La   démonstration se   déduit de la  prop.   XXVI,   comme

ou l'a   vu   dans la  prop.   IV de l'appendice   cité;   il faut   pour 

l'existence   du   Ma.MMMM,   que   la somme des cotés donnés

soit   moindre que   la   demi-circonférence d'un grand   cercle.

3"Ze~/K~g7'<ïy!<M~'o~'60/!M<yAe'i/M/br/M<t   <!<'ec

~.t   c<e'~   donnés,   est celui <~M'o/)Mf    //?'c/r~'   <7~~   un cercle

r/e   la sphère.

Même   démonstration que pour    la  prop.   VI de t'appendice

an livre IV.

GEOMETRIE.23a

APPENDICE   AUX   LIVRES   VI   ET Vil.

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LES   POLYÈDRES RÉGULIERS.

PROPOSITION   PREMIÈRE.

THEOREME.

IL ne peut y'avoir que   cinq polyèdres réguliers.

Car    on.   a dénniy?o~e~/M réguliers   ceux dont toutes   les

faces   sont   des  polygones réguliers égaux   et dont   tous les

angles   solides,sont   égaux   entre eux. Ces conditions ne  peu-

vent   avoir    lieu que   dans un  petit   nombre de cas.

1°   Si   les   faces   sont des triangles équilatéraux   on  peut

former    chaque   angle   solide   du  polyèdre   avec trois angles

de   ces triangles,   ou avec quatre,   ou avec   cinq:   de là   naissent   -t

trois corps réguliers,   qui   sont le   tétraèdre, l'octaèdre,   et

l'icosaèdre On n'en t former un plus d nombre

LIVRE VII. a33

ces cinq polyèdres   existent   réellement,   et qu'on peut   en

déterminer toutes les   dimensions lorsqu'on   connait   une de

leurs faces.

PROPOSITION   Il.

A

PROBLEME

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PROBLEME.

~M/!<   donnée l'une ~M   faces   d'un polyèdre /<?~M//c/,   ou

~CN~ewe/:<   son   c~/e~   eo7:~frM're /e~)o~'c<ic.

Ce  problême   en  présente cinq    qui   vont être   résotus   suc-

cessivement.,

Construction du   tétraèdre.

Soit   ABC   le triangle équilatéral qui   doit être une des   faces 6g.'a~\du   tétraèdre;   au  point   0,   centre de ce triangle,   élevez   OS

 perpendiculaire au plan ABC;   terminez cette  perpendiculaireau  point   S,   de.sorte que   AS==AB;   joignez   SB,   SC,ct   la

 pyramide   SABC sera le tétraèdre requis.

Car,   à   cause des distances égales   OA, OB, OC,   les obli-

ques   SA, SB SC,   s'écartent également   de la  perpendicu-

laire SO   et sont égales.   L'une d'elles SA=AB;   donc les

quatre   faces   de la  pyramide   SABC sont des triangles égaux

au triangle   donné ABC. D'ailleurs les angles   solides de cette

id sont é entre eux i 'il sont formés cha-

GEOMETRtB.234

 joignez   ensuite   SA,   SB   TA   etc.,   vous aurez un solide

SAHCDT   composé   de deux  pyramides quadrangulaires

SABCD,   TABCD,   adossées par     leur base commune   ABCD

ce solide   sera   l'octaèdre régulier    demandé.

Eneffet

  letriangle

  AOSest rectangle

  en0

  ainsique

  le

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  effet, triangle est rectangle 0, quetriangle   AOD   les   côtés   AO OS OD   sont égaux   donc

ces   triangles   sont égaux,   donc AS==AD.   On   démontrera

de   même que   tous les autres triangles rectangles   AOT,   BOS,

COT,   etc.   sont égaux   au triangle   AOD   donc   tous   les

fôtés AB AS AT,   etc. sont égaux   entre   eux   et  par    con-

séquent   le solide   SABCDT est compris   sous   huit triangles

égaux   au triangle   équilatéral   donné ABM. Je dis   de  plus que

les angles   solides   du  polyèdre   sont égaux   e ntre eux   par 

exemple,   l'angle   S est égal   à l'angle   B.

Car il est visible que   le triangle   SAC   est égal   au triangle

DAC   et qu'ainsi l'angle   ASC   est   droit   donc la figureSATC est un quarré   égal   au quarré   ABCD. Mais si   on   com-

 pare  la

 pyramide  BASCT à   la

 pyramide   SABCD  la base

ASCT de   la  première peut   se  placer    sur    la   base   ABCD de   la

seconde;   alors le  point   0 étant un centre commun,   la   hau-

teur OB   d e la  première   coïncidera   avec   la   hauteur OS de la

seconde,   et les deux  pyramides   se confondront en une   seule;

LIVRE   VU 235

au  pentagone   ABCDE, Si on fait   de   même   dans chacun des

autres  plans   CDI, DEL, etc.,   on aura une surface convexe

PFGH,   etc. composée de   six  pentagones   réguliers   égaux   et

inclinés chacun sur son   adjacent   de l a même quantité   K.

Soit pfgll  etc. une seconde surface

égale  à

PFGH etc je

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Soit pfgll égale PFGH, etc.   jedis que   ces deux surfaces  peuvent   être réunies   de manière à

ne   former  qu'une   seule surface convexe continue. En   effet,

l'angle   o~   par    exemple, peut   se   joindre   aux deux angles

OPB,   BPF,   pour    faire un angle   solide   P égal   à l'angle   B;   et

dans   cette   jonction   il ne sera rien changé   à   l'inclinaison   des

 plans BPF,   BPO   puisque   cette inclinaison   est   telle qu'il   le

faut  pour la   formation de l'angle   solide. Mais   en   même temps

que l'angle   solide   P se   forme,   le   côté ~s'appliquera   sur sou

égaIPF,   et au  point   F se   trouveront   réunis trois angjes

 plans PFG ,y/e, efg, qui   formeront   un angle   solide égal   à

chacun des angles déja   formés;   cette  jonction   se   fera   sans

rien changer    ni   à l'état   de l'angle   P,   ni à celui de la   surface

efgh,   etc.  car    les

  plans   PFG   < déjà  réunis en

P,  ont

entre   eux   l 'inclinaison convenable   K,   ainsi que   les  plans

efg, e~.   Continuant ainsi de  proche   en  proche,   on voit

que   les deux   surfaces s'ajusteront   mutuellement l'une   avec

l'autre,   pour.ne   former  qu'une   seule surface   continue et   ren-

GEOMETRtE236

II   est visible d'ailleurs que   les  plans   B'A'C', C'A'H',   etc.

sont également   inclinés chacun sur son adjacent;   car l es

angles   solides   B', C',   etc.   sont égaux   entre eux,   puisqu'ils

sont   formés chacun avec deux angles   de triangles   équilaté-

raux   et   un   depentagone régulier Appelons

  K l'inclinaison

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 pentagone régulier.   Appelonsdes deux  plans   où sont   les angles égaux,   inclinaison qu'on

 peut   déterminer   par    la  proposition   xxiv,   liv.   v;   l'angle   K.

sera   ënL même temps   l'inclinaison de chacun des  plans qui

composent l'angle   solide A' sur     son adjacent.

Cela   posé,   si on fait aux  points   A,   B, C,   des angles   solides

égaux   chacun à l'angle   A' on aura une surface convexe

DEFG   etc. composée   de dix triangles   ëquilatéraux   dont

chacun sera incliné sur     son adjacent   de la quantité   K,   et les

angles   D,   E,   F,   etc. de son contour réuniront alternative-

ment trois   et deux angles   de triangles   équitatéraux.Imagi-

nez une   seconde surface égale   à la surface   DEFG,   etc.   ces

deux surfaces  pourront   s'adapter    mutuellement,   en  joignant

chaque   angle   triple  de   l'une   à un

angle  double de   l'autre

et,   comme les  plans   de ces angles   ont déja   entre   eux   l'incli-

naison   K nécessaire  pour    former    un angle   solide quintuple

égal   à l'angle   A,   i l ne sera rien changé   dans cette  jonction   à

l'état de chaque   surface   en  particulier,   et les deux   ensemble

LIVRE   VIL237

angles   de triangles   équitateraux   il   faut donc chercncr   par 

le  probante   cité l'angle   que   deux de   ces  plans   font entre

eux   cet angle   sera l'inclinaison   de deux   faces   adjacentes

du tétraèdre.

'Dans /e.f<!e~e. L'angle de deux faces adjacentes est un Cg.~4't.

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Dans   /e.f !e e. L angle   de   deux faces adjacentes   est   un

angle   droit.

Dans / 'oef<:e</rc. Formez   un angle solide   avec deux an-

gles   de triangles équilatéraux   et   u'h angle   droit;   l'inciinai-

son des deux  ptans   ou sont )es angtes   des triangles   sera

celle   d e deux faces adjacentes   de l'octaèdre.

D<ï/   le ~oA/c~!<M/e. Chaque   angte   solide est formé avec

trois angles   de  pentagones réguliers;   ainsi   l'inclinaison   des

 plans   de   deux   de   ces angles   sera celle   de   deux   faces   adja-

centes du dodécaèdre.

7)~/M   /'Mo.~ac~f. Formez   un angle   solide avec   deux an-

gles   de triangles équilatéraux   et un angle   de  pentagone   re-

gulier,   l'inclinaison des   deux  plans   où   sont les angles   des

triangles   sera celle de deux faces adjacentes   de   i'icosaèdre*

PROPOSITION IV.

Cg. 4 t.

fig.45.

6g.246.

Sg.t

APROBLEME.

GEOMETRIE.2~8

'1.

"'7.X.

En   effet,   puisqueles   apothèmes   CD,   DE,   sont égales,   et

l'hypoténuse   DO commune,   )e triangle   rectangle   CDO est

égal   au triangle rectangle   ODE et la  perpendiculaire   OC

est égale   à la  perpendiculaire   OE. Mais   AB   étant  perpendi-

culaire au  plan   CDE   le  plan   ABC est  perpendiculaire   à

CDE* ou CDE à ABC d'ailleurs CO dans le plan CDE

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7.X.

'i8.X.

CDE ,   ou   CDE   à   ABC   d ailleurs   CO   dans   le  plan   CDE,

est   perpendiculaire   à CD,   intersection commune des  plans

CDE   ABC   donc   CO *<est  perpendiculaire   au  plan   ABC.

Par la même raison EO est  perpendiculaire   au  plan   ABE

donc les deux  perpendiculaires   CO EO   menées aux  plans

de deux faces   adjacentes   par    les centres de   ces   faces,   se

rencontrent   en un même  point   0   et   sont éga!cs. Supposonsmaintenant que   ABC et ABE représentent   deux autres faces

adjacentes   quelconques l'apothéme   CD restera   toujours   de

la   même grandeur,   ainsi que l'angle   CDO,   moitié de   CDE;

donc   le triangle rectang!e   CDO et son côté CO seront égaux

 pour    toutes   les   faces   du  polyèdre   donc,   si du  point   0

comme centre et du rayon   OC on décrit ure sphère,   cette

sphère   touchera   toutes les faces du  polyèdre   dans leurs

centres (car    les  plans   ABC ABE,   seront  perpendiculaires

à   l'extrémité d'un rayon),   et la sphère   sera inscrite dans le

 polyèdre,   ou   le  polyèdre   circonscrit   à la sphère.

à cause de les deux

MVREV11. 23g

en   un  point   0,   et   CO   sera le rayon   de la sphère   inscrit

dans le  polyèdre.

Sur    le  prolongement   de   DC  prenez   CA égale   au rayon

du cercle circonscrit   à une face du  polyèdre,   et OA sert

lerayon

  de l asphère

  circonscrite à ce même polyèdre.

Car les l CDO CAO de la

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y p p yCar    les triangles   rectangles   CDO, CAO,   de la fig.   a~g,

sont égaux   aux triangles   de même   nom   dans la figure   a~8

ainsi,   tandis que   CD   et ÇA sont les rayons   des cercles in-

scrit et circonscrit à une face du  polyèdre,   OC   et OA sont

les rayons   des sphères   inscrite et circonscrite au même  po-

lyèdre.

~c/~f.   On  peut   tirer des  propositions précédentes   plu.

sieurs conséquences.

1° Tout  polyèdre régulier    peut   être  partagé   en autant   de

 pyramides régulières que   le  polyèdre   a de faces le   sommet

commun de   ces  pyramides   sera   le centre du  polyèdre,   qui

est en   même temps   celui des sphères   i nscrite et   circonscrite.

a"   La solidité d'un

 polyèdre régulier 

  est

égale

  à sa   surface

multipliée par     le tiers   du rayon   de la sphère   inscrite.

3" Deux  polyèdres   réguliers   de même nom sont   deux so-

lides   semblables,   et   leurs dimensions homologues   sont  pro-

 portionnelles   donc les rayons   des sphères   inscrites ou cir-

it t t l té d

LIVRE   ~iil

LES TROIS CORPS RONDS.

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6~.t5o.

DRFINITÏONS.

1.   ~N appelle   c~g   le solide produit   par    la révo-

lution   d'un rectangle   ABCD,   qu'on   imagine   tourner 

autour du   coté immobile-AB.Dans ce   mouvement les   côtés AD, BC,   restant

toujours   perpendiculaires   à AB,   décrivent des  plans

circulaires   égaux   DHP,   CGQ,   qu'on appelie   les

~MM du cylindre,   et le côté CD en décrit /<: ~K~ceconvexe.

La ligne   immobile   AB s'appelle   l'axe dit cylindre.Toute section KLM,   faite dans le cylindre perpen-

diculairement à   l'axe,   est un cercle égal   à chacune

des   bases   car   pendant   que   le rectangle   ABCD

tourne autour de AB la IK à

HVUH   Vtti.

vaut l'axe,   est   un triangle   isoscelc   double   du triangle

générateur    SAB.

Ht.   Si du cône SCDB   on retranche,   par    une sec-

tion  parallèle   à la  base,   le cône SFKH,   le solide res-

tant CBHF s'appelle   eo~e ~f/zyMs   ou ~'o/zc de cône.O dé i l é l i

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On  peut   supposer    qu'il   est décrit  par    la révolution

du trapèze   ABHG,   dont   les angles   A et G sont droits,

autour du côté AG.   La ligne   immobile AG sappet)~

~<?ou~A~K~M/'   du ~'o~e,   les cercles BDC.HFK,

en   sont   les et BH   en   est   lé   côté.

IV.   Deux cylindres   ou deux cônes   sont .M/f/<lorsque   leurs   axes   sont   entre   eux comme les diamètres

de leurs   bases.

V. Si,   dans le cercle ACD qui   sert de base   à   un   Sg x5ï.

cylindre,   on inscrit un  polygone   ABCDE,   et que   sur 

la base ABCDE on élève   un  prisme   droit égal   en

hauteur au cylindre,   le  prisme   est dit inscrit dans /ee~'M~'c,   ou le cylindre   circonscrit   ~Mp/M/Kc.

Il   est clair  que   les arêtes AF,   BG, GH,   e tc. du

 prisme,   étant  perpendiculaires   au  plan   de   la   base,

sont i dans la surface convexe du li d

HEOMKi'ME.a/{n

/~<?/e~ ~c/«/M/<?~   sur    les surfaces.

1.

6g.   Une surface plane   OABCD est plus petite que

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toute   autre surface   PABCD   terminée au /M<?/y~

contour ABCD.

Cette  proposition   est assez   évidente  pour    être ran-

gée   au   nombre des   axiomes;   car on  pourrait   suppo-ser  que   le  plan   est  parmi   les   surfaces ce que   la lignedroite est  parmi   les lignes   la ligne   droite   est   la  pluscourte entre deux  points   donnés,   de   même le  planest la   surface   la  plus   petite   entre toutes celles qui   ont:

un   même contour. Cependant   comme il   convient   de

réduire les axiomes au  plus   petit   nombre  possible,voici un raisonnement qui   ne laissera aucun doute

sur cette  proposition.Une surface étant une   étendue en longueur    et en

largeur,   on ne  peut   concevoir  qu'une   surface soit

 plus grande   qu'une   autre,   à   moins que   les   dimensions

LIVRE VIH.   243

 Nous répéterons   ici que   nous entendons  par    ~M~-

/.s<'e~co7~<M:6   une surface qui   ne  peut   être rencontrée

 par    une ligne   droite   en  plus   de   deux  points   et ce-

 pendant   il   est  possible   qu'une ligne   droite s'applique

exactement dans un certain   sens sur une surface

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convexe;   on en voit   des exemples   dans   les surfaces

du   cône et du cylindre.   Nous observerons   aussi que

la   dénomination de   surface convexe n'est  pas   bornée

aux seules   surfaces courbes;   elle comprend   les sur-

faces ~o/nxZM   ou composées   de  plusieurs   plans,et aussi les surfaces en  partie   courbes.,   en  partie po-

tyédrales.

Cela  posé,   si la surface   OABCD n'est  pas plus

petite   que   toutes celles qui l'enveloppent,   soit  parmi

celles-ci   PABCD   la surface la  plus   petite   qui   sera au

 plus   égale  à   OABCD.   Par un

 point quelconque   0faites  passer    un  plan   qui   touche la surface OABCD

sans la couper;   ce  plan   rencontrera   la surface   PABCD,

et la  partie qu'il   en   retranchera sera  plus grande que

le plan   terminé à   la même surface* donc,   en   con- '~cm.r. t .

'2~   GKOMUtKtB.

''a~7- 2" Que   si une   surface convexe   AB est enveloppée

de toutes  parts par    une autre surface MN,   soit qu'elles

aient   des  points,   des lignes   ou des  plans   communs,

soit qu'elles   n'aient aucun  point   de commun,   la   sur-

face enveloppée   sera toujours   plus petite que   la surface

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*!f*m.T.

enveloppante.Car   parmi   celles-ci   il   ne  peut y   en avoir aucune

qui   soit la  plus petite   de toutes,   puisque   dans tous les

cas on  pourrait toujours   mener le  plan   CD tangentà   la surface   convexe,   lequel plan   serait  plus petit

que   la surface CMD*;   et   ainsi   la surface.   CND   serait

 plus   petite que   MN,   ce qui   est   contraire à l'hypothèse

que   MN est   la  plus petite   de toutes.   Donc   la   surface

convexe AB   est  plus petite que   toutes   celles qui   l'en-

veloppent.

PROPOSITION   PREMIÈRE.

THEOREME.

La   .fo/M~'fe <7'K/: cylindre   est égale   au d it

MVUE V!H.   a~5

 polygone   GHIP,   et  pour    hauteur    H,   lequel   prisme

~sera circonscrit   au cylindre   dont CD   est le rayon   de

la   base. Cela  posé,   la   solidité   du  prisme   est égale   à

sa base   GHIP,   multipliée   par    la hauteur  H;   la base

GHIP est  plus   petite   que   le cercle dont CA est   le

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rayon   donc   la   solidité   du  prisme   est  plus petite   que

?/   CAxH.   Mais surf-   CAxH   est,   par hypothèse,

la   solidité   du cylindre   inscrit   dans le  prisme;   donc

)e  prisme   serait  plus petit   que   le cylindre   or,   au

contraire,   le cylindre   est  plus petit   que   le  prisme,

 puisqu'il y   est   contenu;   donc   il est impossible   que

~Mr/.   CA X H   soit   la   mesure   du cylindre   dont   CD

est le rayon   de la base et   H la hauteur;   ou,   en termes

plus   généraux, ~<?</M:<   de la base   ~'K~ cylindre

 par    sa hauteur ne  peut   mesurer    un C~e   plus

 petit.

Je dis en   second   lieu que   ce même  produit   ne  peut.

mesurer    un cylindre plus   grand   car,   pour    ne  pas

multiplier    les figures,   soit CD le rayon   de   la base du

cylindre   donné,   et soit,   s'il est  possible,   surf.   CD   X   H

GEOMETRIE.a46

Corollaire   I. Les   cylindres   de   même   hauteur sont

entre   eux   comme   leurs   bases,   et l es cylindres   de

même   base sont entre   eux   comme   leurs   hauteurs.

Corollaire   II.   Les cylindres   semblables   sont comme

tes cubes des   hauteurs,   ou comme   les cubes   des dia-

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mètres des bases. Car les bases sont comme les quarrésde leurs diamètres   et  puisque   les cylindres   sont

semblables,   les diamètres des bases sont comme les

dëf. 4.   hauteurs   donc les   bases sont   comme   les quarrésdes   hauteurs,   donc les bases multipliées par     les hau-

teurs,   ou les cylindres   eux-mêmes,   sont comme   les

cubes des hauteurs.

Scholie.   Soit   R le rayon   de t a base   d'un cylindre,

ta, 4. H   sa hauteur,   la   surface de   la   base sera   ~R*   et   la

sotidité du cytindre   sera T~R'   xH,   ou   TtR'H.

PROPOSITION   Il.

L E M M E.

LIVRE   VIII. ~7

PROPOSITION   111.

LEMME.

'La ~MA/OCe   convexe du   cylindre   ~gy*d;~</f la convexe de //MC/ et

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que   la ~M//<2C6   convexe   de toutprisnze   //MC/   et

 plus petite   que   ~~M//ac~  convexe de ~OM~jp/'M~e

circonscrit.

Car    la   surface   convexe   du cylindre   et celle.du

 prisme   inscrit ABCDEF  peuvent   être   considérées

comme ayant   même longueur,   puisque   toute section

faite   dans l'une et dans   l'autre  paraMètement   à AF

est égale   à AF   et   si  pour    avoir    les largeurs   de   ces

surfaces   on les coupe par     des  plans paraUèles   à   la

 base   ou  perpendiculaires   à   l'arête   AF,   les   sections

seront égales,   l'une   a la circonférence   de la   base,

1 autre   au contour    du  polygone   ABCDE  plus   petit

que   cette   circonférence   donc   puisqu'à   longueur 

és'ale   la largeur    de   la   surface cylindrique   est  plus

grande que   celle   de la surface  prismatique,   il   sen-

(i(;2.

GEOMETRIE.a48

M/'c. CAxH   sera   la   surface convexe   de ce cylindre.

Car    si on nie cette  proposition,   il   faudra que

e~c.   CAxH   soit   la   surface   d'un cylindre plus grand

ou  pius   petit;   et d'abord supposons   qu'elle   soit   la

surface   d'un cylindre plus petit, par exempte,   dud t CD è t l de la b t H la

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cylindre   dont CD èst   le rayon   de la   base et   H la

hauteur.

Circonscrivez   au cercle dont le rayon   est CD un

 polygone   régulier    GHIP,   dont les côtés ne rencon-

trent  pas   la circonférence qui   a CA  pour    rayon;   ima-

ginez   ensuite   un  prisme   droit qui   ait  pour    hauteur 

H,   et  pour    base le  polygone   GHIP. La surface con-

vexe de ce  prisme   sera égale   au contour du  polygone*t.   GHIP multiplié   par    la hauteur    H* ce   contour    est

 plus   petit que   la   circonférence dont le rayon   est

ÇA;   donc la surface   convexe du  prisme   est  plus   petite'

que   circ. CA   X H.   Mais C!c.   CA x   H est,   par hypo-

thèse,   la surface convexe du cylindre   dont CD est le

rayon   de   la  base,   lequel cylindre   est   inscrit   dans le

 prisme;   donc   la   surface convexe   du  prisme   serait  plus

I, 1 V R E VIII.~<)

multiplié   par    la   hauteur    H. Mais ce   contour est  plus

grand   que   circ. CD;   donc   la   surface   du  prisme   serait

 plus   grande   que   M'ye. CD-x H   qui,   par    hypothèse,est la surface du cylindre   de même hauteur     dont CA

est Je rayon   de   la base. Donc la surface du  prismell d

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serait  plus   grande   que   celle de ce cylindre.   Mais,

quand   même le  prisme   serait inscrit dans le cylindre,sa   surface   serait  plus petite que   celle du cylindre   3.

à  plus   forte raison   est-elle  plus petite lorsque   le

 prisme   ne s'étend  pas   jusqu'au   cylindre.   Donc   la   se-

conde hypothèse   ne saurait avoir     lieu;   donc 20   la

circonférence   de la base t~'K/z cylindre   multipliée   par 

sa /M~6M/' Mf't~   mesurer la surface   <H/: C~«r/6

/?//<~ grand.Donc enfin   la surface convexe   d'un cylindre   est

égale   à   la circonférence   de sa base multipliée par     sa

hauteur.

PROPOSITION V.

THEOREME.

GEOMETRIE.2~0

''9.C.   ramide est égale   à l'aire du  polygone   MNPT   mul-

tipliée par     le tiers de la hauteur SO. Mais le  poly-

gone   est plus   g rand que   le cercle inscrit représenté

 par    surf.   AO   donc la  pyramide   est  plus grande

due surf. AOx~SO, qui, par hypothèse,   est la me-sure du cône dont S est le sommet et OB le de

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sure du cône dont S est le sommet et OB le rayon   de

la base. Or,   itu contraire,   la  pyramide   est  plus petite

que   le   cône,   puisqu'elle y   est   contenue; donc   i" il

est impossible   que   la   base d'un cône multipliée par  le tiers de sa hauteur     soit   la   mesure   d'un cône  plus

grand.Je dis 2° que   ce même  produit   ne  peut   être   la   me-

sure   d'un   cône  plus petit.   Car,   pour    ne  pas changer de figure,   soit OB le rayon   de la base du   cône   don-

né,   et soit,   s'il est  possible,   ~M~ OBx~SO   la   soli-

dité   du   cône qui   a  pour    hauteur    SO   et  pour    base   le

cercle   dont AO est le rayon.   On   fera   la   même con-struction que   ci-dessus,   et   la  pyramide   SMNPT aura

 pour    mesure l'aire MNPT multipliée   par    SO. Mais

l'aire MNPT est  plus petite   que suif.   OB   donc   la

LIVRE   VIII,.   25.

3" Que   les   cônes.semblables   sont   comme les cubes

des diamètres   de leurs  bases,   o u comme les   cubes   de

leurs   hauteurs.

Scholie.   Soit R le rayon   de   la   base d'un   cône,   H

sa hauteur;   la solidité du cône sera ~R° XyH   ou~R'H

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R H.

PROPOSITION   VI.

THEOREME.

Le cône tronqué ADEB,   ~o/~AO,   DP sont les

rayons   &a~~   PO la hauteur,   a  pour    ~f-

~e~.   OP. (AO+DP+   AO   x   DP).

Soit TFGH une  pyramide   triangulaire   de   même

hauteur  que   le cône SAB,   et dont la   base FGH soit

équivalente   à la base du cône. On  peut   supposer    queces deux bases sont  placées   sur un   même  plan;   alors

les sommets S et   T   seront   à égales   distances du plan

des   bases,   et le  plan   EPD  prolongé   fera dans la  pyra-id l ti IKL O di i IKL

fig.xCu.

GEOMETRIE.a5a

le   tronc   de   cône   ADEB est équivalent   au tronc de

 pyramide   FGHIKL. Mais la base   FGH,   équivalente

au cercle dont le rayon   est,   AO,   a   pour    mesure

TrxAO,  de   même la base

  !KL==~xDP,  et   ia

moyenne proportionnelle entre w X AO et Tt X DP

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moyenne   proportionnelle   entre w   X   AO et Tt X   DP

est   X   AO   X   DP;   donc la solidité du tronc de  pyra-

J mide, ou cette du tronc de cône, a pour mesure ~OPx

20,6. (TtXAO-t-T?xDP+~xAOxDP)*,quiestta   mente

chosequey~xOPx~AO+DP'+AOxDP).

PROPOSITION VII.

THEOREME.

6g.5;).

'La surface   convexe   <M~   cône est égale   <? /a

(;(;o~/ë/'ence   de   sa   base ?/!M<ee par     la   /<

//e~e~o~cd~e.

Soit   AO le rayon   de la base du cône donné,   S son

sommet,   et   SA   son côté;   je   dis que   sa   surface sera

m'im   vtn.

le   contour  MJ\P1M,   est  plus grand que   circ.   AO;

donc la   surface convexe cie.   la  pyt~amide   c;st  plusdonc   ta surface convexe de   la  pyramide est plus

grande   que   c~'c. AOx~SA,   et  par conséquent plus

grande   que   la   surface convexe du cône qui   avec   le

même sommet S   aurait  pour    base le cercle décritdu rayon OB Or,   au contraire, la   surface   convexe

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rayon OB.   Or, contraire, la

du   cône est  plus   grande   que   celle de   la  pyramide;car si on adosse base à   base   la  pyramide   à une  pyra-mide égale,   le cône à un   cône égal,   la   surface des

deux   cônes enveloppera   de toutes  parts   la surface des

deux  pyramides;   donc la  première   surface sera  plus

grande   que   la   seconde donc la   surface du cône est *)cm. a.

 plus grande que   celle de   la-  pyramide qui   y   est com-

 prise.   Le contraire   était une suite de   notre hypothèse;donc   cette hypothèse   ne  peut   avoir    lieu donc t° la

circonférence de   la base   d'un cône multipliée   par    la

moitié de son côté ne  peut   mesurer    la   surface d'un

cône  plus grand.Je dis   2° que le   même  produit   ne  peut   mesurer 

la surface d'un cône  plus petit.   Car soit BO le rayon

GEOMETRIE.a54

conséquent   sera la  plus grande.   Donc a° il est Impos-

sible que   la   circonférence de la base   d'un   cône   donné

multipliée par     la   moitié de son   côté   mesure   la   surface

d'un   cône  plus petit.Donc   enfin la   surface convexe d'un cône   est égale

à l i ié

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à la   circonférence de   sa   base multipliée   par la   moitié

de   son   côté.

Scholie. Soit L   le côté d'un cône,   R le rayon   de

sa  base,   la circonférence de cette base sera a~B,et la   surface du   cône aura

 pour 

  mesure z~Rx~L,

ou TrRL.

PROPOSîTiON Vit).

f!g. 26;.f.   La

~M//N!Cë  convexe <M tronc de eû~e ADEB   est

égale à son   côté AD/M/<<e~a/<ï   Je/o/??we

des c/co/WreA!ce~   de ses Je~.c bases AB,   DE.

Dans   le  plan   SAB qui passe   par    l'axe SO,   menez

à SA la à l

THEOREME.'

LIVRE   VIII.   a55

tiplié par     la demi-somme   des   circonférences   de   ses

deux   bases.

Corollaire.'Par    le  point   I,   milieu de AD,   menez

IKL  parallèle   à AB,   et IM  parallèle   à AF;   on dé-

montrera comme   ci-dessus que   IM==c<7-c. IK. Maisle trapèze   ADHF==ADxtM=ADxc!rc.   IK. Donc

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pon  peut   dire encore que surface   d'un tronc   de

cône est égale   <x son cdté multiplié par     la c/y'eo/~e-

/-e~ce d'une section faite   à égale   <ZM/aMce des deux

 bases.

Scholie. Si   une ligne   AD,   située   tout   entièred'un   même côté   de la ligne   OC et dans le même

 plan,   fait   une révolution autour     de OC,   la sur-

lace   décrite  par    AD aura  pour    mesure   AD   X/'e/rc.   AO+<:t're.DC\ T-~ n~ i i-~j!)   ou AD   X   circ. IK;   les hgnes

AO, D C   IK,   étant des  perpendiculaires   abaissées

des extrémités   et du milieu de la ligne   AD   sur 

l'axe OC.

Car    si   on  prolonge   AD et   OC  jusqu'à   leur    ren-

contre mutuelle en S,   il   est   clair  que   la   surface   dé-

CKUMËTRtH.2 56

PROPOSITION IX.

LEMMB.

Eg. 262.   ~o~e~~ AB,   ~C,   CD,   ~eM/   p~~   successifs

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<'Z'M/~  polygone /M/~r,   0   son   centre,   et 01

rayon   du cercle   inscrit;   si   on ~Mp~<Me que la

~o/o~   de ~o~o/ïc ABCD,   située ~o~< e/f  

~'M/! /e/?!C côté <~M   diamètre FG,   y~~6   M/M ré-

t'o/o/: autour     de ce <e<6,   la ~M//a;ce

crite  par    ABCD ùtM/<x~OM/??e.e MQx   circ. Of,

MQ   e~< hauteur     de cette ~M//acc   ou la ~<

tie ~e l'axe co~/?r~   entre les ~'c/pen<CH~

AM,DQ.

Le  point   1 étant milieu de   AD,   et   IK étant une

 perpendicutau'e   à l'axe abaissée   du  point   1,   )a   sm'-

8.   face   décrite  par AD   aura  pour    mesure AB   xeirc.   IK.

Menez AX  parallèle   à l'axe,   les triangles   ABX,   OIK,

ttVREVm. 257

révolution   du demi-polygone   FACG sera égale   à son

axe   FG multiplié   par    la   circonférence du cercle inscrit.

Cet   axe   FG sera en même temps   le   diamètre   du   cercle

ci rconscrit.

PROPOSITION   X.

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THEOREME.

La ~M//ù:C6   de la sphère   est égale à   son   dia-

mètre multiplié   parla   c/rco~/c/ce   J'M~ g7'a~t7cercle.

Je   dis   t° que' le   diamètre d'une sphère, multiplié

 par    la circonférence de s on grand   cercle,   ne  peutmesurer la surface   d'une sphère plus grande.   Car 

soit,  s'il est

 possible;  AB   x   ct'rc. AC la surface   de   la

  ~53sphère   qui   a  pour rayon   CD.

Au   cercle dont   le rayon   est   CA,   circonscrivez un

 polygone régulier    d'un nombre  pair    de côtés qui   ne

rencontre pas la circonférence.dont CD est le rayon

GBOMBT&IB.258

 possible,   DE x cii-c.   CD   la   surface   de la sphère qui   a

 pour    rayon   CA..   On fera la   même   construction que

dans le  premier    cas,   et   la surface du solide engendre

 par    le  polygone   sera toujours   égale   à   MSxc//c.   AC.

Mais MS est plus   petit que

  DE,   et cire.   AC

 plus   petiteque   M'rc. CD   donc,   par    ces deux raisons,   la surface

d lid dé it l it

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du solide décrit  par    le  polygone   serait  plus petite que

!)E   X   circ.   CD,   et  par conséquent plus petite que   la

surface   de la sphère   dont le rayon   est AC. Or,   au

contraire,   la surface décrite  par    le  polygone   est  plus

grande   que

  la   surface   de la

sphère  dont le

rayon  est

AC,   puisque   la  première   surface enveloppe   la seconde;

donc 2°   le diamètre d'une sphère   multiplié par     la   cir-

conférence   de son grand   cercle ne  peut   mesurer    la

surface   d'une sphère plus petite.Donc la surface de la sphère   est égale   à   son dia-

mètremultiplié   par 

  la   circonférence de songrandcercle.

Corollaire.   La   surface   du grand   cercle se mesure

en multipliant   sa   circonférence  par    la   moitié   du rayon

HVREVft!.s5c)

En second lieu   tout triangle   sphérique   est équi-

valent   à un   fuseau dont l'angle   est égal   à la moitié de

l'excès de la somme   de   ses   trois angles   sur deux

angles   droits   Soient   donc   P,   Q, R,   les arcs de 'ï. 7-

grand   cercle qui   mesurent les trois angles   du   trian-

gle   soit   C la   circonférence   d'un grand   cercle

et D son diamètre le t i l sphérique sera

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et D son diamètre   le triangle   sphérique   sera

équivalent   au fuseau dont l'angle   a  pour    mesure

P-r-Q+R–TC   r et  par conséquent   sa surface sera

Dx(~).

Ainsi,   dans   le cas du triangle   tri-rectangle,   cha-

cun des   arcs P, Q, R,   est égal   a C,   leur somme

est~C,   l'excès de cette somme sur C   est G,   et la

moitié de cet excès ==~G   donc   la surface   du triangle

tri-rectangle =~CxU,   ce qui   est la huitième  partie

de la surface totale de la sphère.La   mesure   des  polygones sphériques   suit immédia-

tement celle   des triangles,   et d'ailleurs   elle   est

entièrement déterminée  par    la  prop.   xxïv,   liv. vH,

GEOMETRIE.260

 base,   décrue  par    la résolution   de l'arc EF   autour 

de EC,   aura  pour    tnesure   EG   X cire. ËC.

Car  supposons   d'abord que   cette   zone   ait une   me-

sure  plus petite,   et soit,   s'il   est  possible,   cette   mesure

==E&   x   c<e.   CA. Inscrivez   dans l'arc EFune portionde  polygone   régulier    EMNOPF dont   les   côtés   n'at-

l i fé dé it d

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teignent pas   la   circonférence   décrite   du rayon   ÇA,et   abaissez CI  perpendiculaire   sur    EM   la   surface

décrite   par    le  polygone   EMF   tournant   autour    de   EC,

*9   aura  pour    mesure   EG X cire.   CI*. Cette quantité   est

 plus   grande que   EG x circ.   AC,   qui, par hypothèse,est la   mesure   de   la   zone décrite  par    l'arc EF. Donc   la

surface   décrite  par    le  polygone   EMNOPF serait  plus

grande que   la surface décrite  par    l'arc   circonscrit   EF;

or, aucontraire,   cette dernière surface   est  plus grande

que   la  première,   puisqu'elle   l'enveloppe   de toutes

 parts   donc   1°   la   mesure   de toute zone   sphériqueà   une base ne  peut   être  plus   petite   que   la hauteur    de

cette   zone multipliée   par    la circonférence   d'un grandcercle.

J di d li l d l ê

LIVRE VIII.   a6t

mesure   l a hauteur de cette zone multipliée par     la cir-

conférence d'un grand   cercle.

Considérons maintenant une zone quelconque,   à

deux bases,

  décrite par 

  la révolution de   l'arc FH

autour du diamètre DE,   et   soient   abaissées les  per.sur ce diamètre La dé

fig.MO.

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 pendiculaires FO,   HQ   sur ce diamètre. La   zone dé-

crite  par    l'arc   FH   est   la   différence   des   deux zones dé-

crites par     Ies\arcs   DH et   DF   celles-ci ont  pour mesures DQ X circ.   CD   et   DO x circ.   CD,   donc   la

zone   décrite par 

  FH a pour 

  mesure(DQ–DO)x

c/~c. CD ou OQ x circ.   CD.

Donc toute zone sphérique   à une ou   à   deux bases

a  pour    mesure la   hauteur    de cette   zone multipliée

 par    la   circonférence d'un grand   cercle.

Corollaire.   Deux zones  prises   dans une même

sphère  ou dans des

sphères   égales,  sont entre elles

comme   leurs hauteurs,   et   une zone-quelconque   est à

la surface   de la sphère   comme la hauteur de cette

zone est au diamètre.

GBOMETRIS.a6a

 par    le triangle   ADC   est   le   tiers du cylindre   décrit  par le rectangle   ADCE   donc la somme des deux cônes ou

le solide décrit  par    ABC   est le   tiers de la somme des

deux cylindres   ou du cylindre   décrit  par le rectangleBCEF.

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fig.t6~:   Si   la  perpendiculaire   AD tombe au-dehors   du

triangle,   alors le   solide   décrit  par    ABC   sera   la dif-

férence des cônes   décrits   par    ABD et ACD,   mais   en

même temps   le cylindre   décrit  par    BCEF sera   la

différence des cylindres   décrits   par    AFBD,   AECD.

Donc le solide décrit  par    la révolution   du triangle   sera

toujours   le   tiers   du cylindre   décrit  par    la révolution

du rectangle   de même   base et de même hauteur.

Scholie. Le   cercle dont   AD   est le rayon   a pour 

surface   X   AD   donc   X AD X  BC   est   la mesure du

cylindre   décrit  par    BCEF,   et ~wxADxBC   est celle

du   solide décrit  par    le triangle   ABC.

LIVRE   THI.   2~

rence   de   ces   solides   ou le   solide décrit  par    ABC aura

 pour    mesure~TT.~M_BN~

On  peut   donner à cette expression   une autre   forme.

Du  point   I,   milieu de AB;   menez   IK   perpendiculaireà CD,   et  par    le  point   B menez BO  parallèle   à   CD

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on   anraAM+BN~:aIK*et   AM–BN==AO;   donc' 7.~

.( AM + BN)   x (AM-BN),   ou AM–BN= sIKx

AO*.   La mesure du   solide dont   il s'agit   est donc   io,5.

exprimée   aussi  par    X IKX AO X CD. Mais si on

abaisse CP  perpendiculaire   sur AB,   les triangles   ABO,

DCP,   seront semblables,   et donneront la  proportionAO   CP   AB   CD   d'où résulte AO X CD = CP X

AB   d'ailleurs CP X AB   est le   double   de l'aire   du

triangle   ABC;   ainsi   on a AOxCD=aABC;   donc'

le solide décrit  par    le triangle   ABC a aussi  pour    me-

sure ~w   X ABC X IK,   ou,   ce qui   est la même chose,ABC X ~c/rc.   IK    (car    c/rc. IK = 2TT. IK. )   Donc le

solide décrit  par    la   révolution   du triangle   ABC,   a

pour   mesure l'aire   de.   ce triangle multipliée par   les

GEONLETRÏB   B264

fig.268.   En effet,   !e cylindre   décrit  par    AMNB a  pour    me-

sure   ~.AM.MN,   le   cône décrit  par    ACM=~.AM

CM,   et -le cône décrit  par BCN~   AM'CN. Ajou-

tant   !es deux  premiers   solides   et retranchant le

troisième,   on   aura  pour    !e   solide décrit  par    ABC,

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~.AM~MN+~CM–~CN) et puisque   CN–CM3 3-2

==MN,   cette expression   se réduit à w. AM.~MN,   ou

~.CP.MN,ce qui   s'accorde avec les résultats déjà

trouvés.

PROPOSITION   XIV.   1

THEOREME.

eg.96*S'o~~AB,BC,CD,p~MM/vco~~M6'ce~~d'un  polygone   régulier,   0 sori   centre,   et 01 le

rayon   du cercle   inscrit;   si on imagine   que   le   sec-

teur   polygonal   AOD,   situe d'un   même côté du

.LIVRE VIII.   2~S

PROPOSITION XV.

THEOREME.

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7bMf ~ec~Mr    sphérique   a  pour    mesure   la zo/M

~M<   lui   ~r~ base multipliée   par    le tiers   du

/'<~o/ï,   et   la sphère   entière   a  pour    mesure   sa

surface   multipliée par     le   tiers   du rayon.

Soit   ABC   le   secteur    circulaire qui, par     sa révo.   <!g.:6<)

tution autour    de AC,   décrit   le secteur  sphérique;   la

zone   décrite   par    AB étant   AD xcirc. AC ou   STC. AC.

AD*,   je   dis que   le secteur    sphérique   aura  pour    me-   t~.

sure cette zone multipliée par    yAC,   ou AC.   AD.

En   effet,   t° supposons,   s'il est  possible,.que   cette

quantité   AC   A D soit   la mesure   d'un secteur 

sphérique plus grand, par    exemple,   du secteur  sphé-

i dé i le secteur circulaire ECF semblable

GEOMETRIE.a66

grand   que ~ir.   C.A. AD ta première expression   est

ta   mesure   du   solide décrit  par    le   secteur   potygona),la   seconde est  par hypothèse   celle du secteur   sphé-

rique   décrit  par    le   secteur circulaire ECF   donc   lesolide   décrit  par    le secteur   polygonal   serait  plus

l t dé it l t

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grand que   le secteur  sphérique   décrit  par    le secteur 

cirodaire. Or.. au contraire,   le solide dont   il s'agit

est moindre que   le secteur  sphérique, puisqu'il   y est

contenu;   donc l'hypothèse   d'où on   est  parti   ne sau-

rait subsister;   donc t°   la zone ou base d'un   secteur 

sphérique   multipliée par     l e tiers du rayon   ne  peut   me-

surer    un secteur  sphérique plus   grand.

Je   dis 20 que   le   même  produit   ne  peut   mesurer    un

secteur  sphérique plus petit.   Car,   soit CET' le   secteur 

circulaire   qui   par    sa révolution  produit   le secteur 

sphérique   donné,   et supposons,   s'il est  possible, que

~.CE.   EG soit la mesure d'un secteur   sphérique

 plus petit, par exemple,   de celui qui, provient   du

secteur circulaire ACB

HVREVIII. a6y

Un   secteur circulaire   ACB  peut   augmenter    jus-

qu'à   devenir  égal   au demi-cercle;   alors le secteur  

sphérique   décrit  par    sa   révolution est la sphère   en-

tière.   Donc la solidité   de   lasphère

  estégale

  à   sa ~H/-

face multipliée par le   tiers de son rayon.Co/'o/Zst/'ë. Les surfaces des hè étant comme

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Co/ o/ s / ë. es   surfaces des sphères   étant comme

les quarrés   de   leurs rayons,   ces surfaces multipliées

 par    les rayons   sont comme   les cubes   des rayons.Donc   les   solidités des </eK.x M'Aères   sont cowvy:6 les

cubes   de leursrayons,   ou comme

  les cubes   de leurs

diamètres,

tSc/tO/ze. Soit R le rayon   d'une sphère,   sa sur-

face   sera   /{TT R',   et   sa solidité   4   R' x   R,   ou   Tt   R 

Si   on appelle   D le diamètre,   on aura R==~D,   et

R~==~D~;   donc la   solidité s'exprimera   aussi  par X

~D~,  ou

?KD'.

PROPOSITION XVI.

THEOREME

GEOMETRIEa68

circonférence   du grand   cercle multipliée   par    son

diamètre. Cette   mesure est   la   même que   celle de

*<o.   la   surface de   la sphère*   d'où IL   suit que la   ~w-

face   de   la M'AJ/'e   'est égale à   la surface   convexe

du C//M<   C!CO/MC~.

Mais   la surface de   la sphère   est égale   à quatre grands

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p g q g

cercles;   donc   la   surface   convexe du cylindre   circon-

scrit est égale   aussi à quatre grands   cercles si on y

 joint   les deux bases qui   valent deux grands   cercles,

la surface totale   du

cylindre

  circonscrit sera

égaleà six grands   cercles;   donc la   surface de la sphèreest à la surface totale du cylindre   circonscrit comme

est   à   6,   ou comme   2 est à   3. C'est le  premier point

qu'il   s'agissait   de démontrer.

En second   lieu,   puisque   la base du cylindre   oir-

conscrit estégale

  à ungrand

  cercle et sa   hauteur    au

diamètre,   la solidité du cylindre   sera égale   au grandcercle   multiplié   par    le   diamètre Mais la   solidité de

la sphère   est égale   à quatre   grands   cercles multipliés

* 6 tiers du * ce i revient à un d

MVRMVHI. a6p

On   voit  par    là que   les solidités des  polyèdres   cir-

conscrits à la sphère   sont   entre elles comme les

surfaces de   ces mêmes  polyèdres.   Ainsi,   la  pro-

 priété   que   nous avons   démontrée  pour    le.   cylindrecirconscrit   est commune   à   une innnité d'autres

corps..

On aurait pu remarquer également que   les sur-

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 pu   remarquer également   quefaces des  polygones   circonscrits au   cercle   sont entre

elles   comme leurs contours.

PROPOSITION XVII.

PROBLÊME.

Le segment   c/rcM~'ye BMD étant ~M/~o~   Sg. ~t.

faire   une révolution autour     d'un   diamètre   6.

~c/M/'ace ~gMe/!f,   trouver la valeur     du solide

c/ïg~e/ï~re.

Abaissez sur l'axe les  perpendiculaires   BE,   DF,du   centre C menez   CI  perpendiculaire   sur    la corde

GKOMETRIE.2~0

Scholie.   Le   solide décrit  par    le segment   BMD est à

la sphère   qui   a  pour    diamètre   BD,   comme   n. BD.-3

EF   est   à BD   EF BD.

PROPOSITION XVIII.

THEOREME

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THEOREME.

Tout segment   de sphère,   compris   entre   deux

 plans   parallèles,   a  pour    mesure la   ~/M!o~~e

de   ses bases multipliée par     .M   hauteur,   plus   la

~o/6 de la sphère   dont   cette /e7/:e   Aa/~f~y

est le, diamètre.

:g.~i.   Soient   BE, DF,   les rayons   des bases du segment,EF sa   hauteur,   de sorte que   le segment   soit  produit

 par ia   révolution de l'espace   circulaire BMDFEautour de   l'axe   FE. Le solide   décrit  par    le seg-

'17   ment BMD*=~Tt.   BD.EF,   le t ronc de cône   décrit

< 6 par le trapèze BDFE'== EF (M+DF+BE DF)

LtVREVm~t

  [

-3

 j'autre~.EF   représente   la sphère   dont EF est le

diamètre* donc tout segment   de sphère,   etc.   *j5.seh.

Corollaire.   Si l'une des bases est nulle,   le segment   t

dont   il s'agit   devient   un segment sphérique   à une

seule   base;   donc tout segment   .~A~T'MC   une base

e~Mt~attt   a la moitié du cylindre   de même   base et de

même h t l la hè dont cette hauteur est

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même hauteur,   plus   la sphère   dont cette   hauteur    est

le   A'NMe~-e.

Scholie général.

Soit R le rayon   de la base d'un cylindre,   H   sa

hauteur  la   solidité   du cylindre   sera ~R'xH,   ou

R' H.

Soit R le rayon   de la base d'un cône,   H   sa hauteur;

la solidité du cône sera   T?R*. ~H,   ou~R'H.

Soient   A et B les rayons   des   bases d'un cône tron-

qué,   H   sa hauteur;   !a   solidité du   tronc   de   cône sera

~H(A'+B'+AB).

Soit R le rayon   d'une sphère   sa   solidité sera

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Lc<~cT)dt'e   ~r~<w~

Il

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Le~'caf~rc  j?/e/w/ < /<y   ~f~<7~7Y. 6'.

cb_ i)

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Lc~eïidrejFZ~K'/M~~   ~w~e<

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Le~'ëjidre  ~M? ~M v& f < ~ ~<? /? t< ~t <~ ~z3 .

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