Konferenz die Kirchen am Rhein

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LA CONFéRENCE DES éGLISES RIVEINES DU RHIN 50 ans de réflexions

description

50 years anniversary report German & french

Transcript of Konferenz die Kirchen am Rhein

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La ConférenCe des égLises riveraines du rhin 50 ans de réflexions

Page 2: Konferenz die Kirchen am Rhein

préfaCe jean-françois collange

Président de l'uepal Président de la cerr

traduction : Frédérique Bittendiebel

design & illustration : www.jean-w.fr

impression : Gyss imprimeur

Page 3: Konferenz die Kirchen am Rhein

il n'y a d'histoire qu'à travers contacts, rencontres, échanges, voire conflits, fécondations réci-proques. Les voies d'eau constituent alors des axes privilégiés de la constitution des civilisations, comme des valeurs à leur base ; elles en facilitent la diffusion, la matura-tion et la consolidation. ainsi en va-t-il du rhin au cœur de l'europe et, malgré bien des tragédies et peut-être à cause d'elles, des valeurs de tolérance, de démocratie et de respect des droits de chacun, sour-cées pour une grande part à la fontaine de l'évangile et fondements d'une culture de justice et de paix, à hauteur d'homme.

depuis maintenant un demi-siècle, fondée sur ce même évangile, c'est de cela

que la Conférence des églises riveraines du rhin (Cerr) a voulu être le témoin

et, modestement, un acteur à sa mesure ; c'est ce que – devenue en 2008 groupe

régional de la Communion des églises protestantes en europe (Cepe) – elle s'engage à être, dieu aidant,

plus et mieux encore demain.

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La Conférence des Églises riveraines du Rhin (cerr) est issue d’une rencontre de dirigeants d’Églises protestantes réunis en 1961 à la Maison de l’Église, au Liebfrauenberg en Alsace. Elle s'efforce de rassembler la plupart des Églises protestantes riveraines du Rhin - de l’Autriche aux Pays-Bas, en passant par le Liechtenstein, la Suisse, la France et l’Allemagne. En 2008, la cerr devient officiellement groupe régional de la Communion des Églises protestantes en Europe (cepe).

Les échanges entre dirigeants d’Églises, par-delà les frontières nationales, sont le premier moteur de la cerr. Les Églises concernées veulent contribuer à la construction de l'Europe, qui voit naître après la deuxième guerre mondiale, le Conseil de l’Europe, la Communauté européenne du charbon et de l’acier (ceca) puis la Communauté économique européenne (cee), jeunes précurseurs de l’Union européenne. Le Rhin, ligne de séparation durant des siècles, devient le symbole de l’union et de la réconciliation en Europe.

On citera en particulier Paul Birckel, pasteur à la retraite, Günter Gasse, Dekan i. R., Richard Fischer, pasteur secrétaire exécutif de la ces/kek et Johannes Brandt, Oberkirchenrat i.R. À tous nous adressons un chaleureux merci.

2. D’après Andrea Häuser, « Die Konferenz der Kirchen am Rhein – La Conférence des Églises riveraines du Rhin », in : [B. Schröder, W. Kraus], Religion im öffentlichen Raum, La Religion dans l’espace public, transcript Verlag, Bielefeld, 2009, p. 321-333.

1. Il n’existe que peu de publications sur la cerr et son travail, aussi les informations présentées ici se fondent-elles, sauf indication contraire, d’autre part sur les archives de la cerr à la présidence de l’Église protestante de la Confession d’Augsbourg d’Alsace et de Lorraine

(Strasbourg) et sur celles du bureau strasbourgeois de la Commission Église et Société de la Conférence des Églises européennes (ces/kek) d’une part, et enfin sur des échanges avec des personnes qui ont accompagné ou donné forme à la cerr au cours des 50 ans passés.

note :

« le rhin, ligne de séparation durant des siècles, devient le symbole de l’union et de la réconciliation en europe. »

La ConférenCe des égLises riveraines du rhin de sa fondation à nos jours

1

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5/fr

(d) frieden und die Zukunft

198203-05.05thème/thema

(f) paix et avenir

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Églises chrétiennes. C’est ainsi que les Églises membres de l’Est et de l’Ouest éprouvèrent dès le début le besoin de jeter des ponts au-dessus du fossé politique et de vivre la communion chrétienne. Pour plus d’informations, se reporter au site de l’Organisation :

www.ceceurope.org/history-assemblies/ (30.03.11).

Lors de cette rencontre au Liebfrauenberg en 1961, Étienne Jung, alors président de l’ecaal (Église de la Confession d'Augsbourg d'Alsace et de Lorraine), invite ses collègues des Églises riveraines du Rhin à discuter autour du thème « Tâche et mission des Églises riveraines du Rhin ». L’occasion également de présenter la Maison de l’Église du Liebfrauenberg.

Au début des années 1950, le souhait d’avoir une Maison à l’image des Evangelischen Akademien allemandes grandit dans les cercles d’Église en Alsace. En 1955, différentes associations ecclésiales, en lien avec l’ecaal et l’Œuvre de la Jeunesse Protestante d’Alsace du Nord (ojpan), achètent ensemble la Maison du Liebfrauenberg. D’importants travaux de rénovation et de transformation sont toutefois nécessaires.

Les Églises protestantes riveraines du Rhin entrent alors en scène. Elles prennent d’une part contact avec certaines académies existantes, pour comprendre les besoins d’une telle Maison. D’autre part, elles apportent leur soutien financier au projet.

La Maison de l'Église du Liebfrauenberg 3 est inaugurée officiellement à l'été 1960. L’année suivante, le président Jung convie ses collègues des Églises-sœurs à découvrir ce qui s’est fait grâce à leur aide. Il place cette rencontre sous le signe de la construction européenne dans laquelle les Églises protestantes ont un rôle à jouer. Lors de cette session, les rencontres avec les collègues des Églises des pays voisins, les échanges sur la contribution possible des Églises riveraines du Rhin à la construction européenne se révèlent si stimulants et féconds que l’on décide de renouveler chaque année ces rencontres. La Conférence des Églises riveraines du Rhin vient de voir le jour.

3. Une description plus détaillée concernant la création et l’évolution de la Maison de l’Église au Liebfrauenberg se trouve dans Birckel, Paul : Liebfrauenberg, Ursprung, Werdegang, Umgebung, Strasbourg : Ed. Oberlin, 1985, essentiellement p. 23-26 et 48-53.

4. Fondée en 1959, la Conférence des Églises européennes (kek) est aujourd’hui une association de 126 Églises orthodoxes, protestantes, anglicanes et vieilles-catholiques en Europe. À l’origine, elles voulaient démontrer que le rideau de fer politique ne séparerait pas aussi les

note :

au début : la maison de l’église du Liebfrauenberg

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7/fr

La cerr s'investit ainsi dès le début dans le travail transfrontalier des Églises, le long du Rhin et au cœur de l’Europe. À partir de 1961, des conférences dans la continuité de la première

rencontre sont organisées au Liebfrauenberg. Objectifs : réfléchir d’un point de vue ecclésio-théologique à des thèmes socio-politiques d’intérêt européen et poser les fondements de projets communs transfrontaliers. En raison de la présence à Strasbourg des institutions européennes, les Églises manifestent le souhait d’être représentées auprès de celles-ci, afin de contribuer activement à la construction de l’Europe. Dans ce but, quelques Églises membres de la cerr fondent en 1978 le Secrétariat œcuménique auprès des institutions européennes dans le cadre de la Conférence des Églises européennes (ces/kek) 4.

La coopération avec des associations d’Église semblables siégeant à Bruxelles devient rapidement nécessaire pour fournir un travail d'Église efficace. Une collaboration avec la Ecumenical Commission for Church and Society in the European Communities (eccsec) est instaurée. Au début des années 1980, le bureau de Strasbourg – dépendant de la cerr – et celui de Bruxelles fusionnent pour former la European Ecumenical Commission for Church and Society (eeccs).

Les Églises de la cerr, bien que le relais ait été pris par l’eeccs auprès de l'Europe en construction, continuent à subventionner le bureau de Strasbourg et à mettre du personnel à sa disposition. Un comité chargé de l’accompagner (Beirat) est mis sur pied, composé de membres de la cerr, de parlementaires et employés de l’Union européenne à Strasbourg. Cette combinaison de compétences théologiques et politiques a pour objectif d’enrichir mutuellement les deux parties.

L’année 1989 est marquée en Europe par de grands bouleversements, qui permettent au continent divisé de se souder. Dans ce contexte, les Églises d’Europe centrale et orientale demandent à disposer elles aussi d’un accès aux institutions européennes, dont leurs États font désormais partie. Les Églises membres de la cerr se sentent donc directement interpellées dans leur collaboration avec l’eeccs. Pour éviter que cette diversité d’Églises et de communautés ne soit perçue comme discordante ou inaudible par les institutions, un nouveau processus de fusion s’enclenche dans les années 1990. Il aboutit en 1999 à la création de la Commission Église et Société de la kek, suite à l'intégration de l’eeccs au sein de la kek. Là encore, la cerr accompagne le processus de restructuration, du personnel continuant à être mis à disposition d'Église et Société.

« en raison de la présence

à strasbourg des institutions

européennes, les églises

manifestent le souhait d’être

représentées auprès de celles-ci, afin de contribuer

activement à la construction

de l’europe »

auprès des institutions européennes

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Deux projets transfrontaliers ont prouvé l’importance des contacts noués au sein de la cerr.

Malgré les blessures laissées des deux côtés du Rhin, par la seconde guerre mondiale, une démarche de réconciliation est lancée et aboutit, en 1990, aux jumelages de certaines paroisses. Une rencontre régionale et transfrontalière a ainsi eu lieu, à l’automne 1994, entre Strasbourg et Kehl sur les berges du Rhin : « Deux rives, une source ». Durant un week-end, une sorte de mini-Kirchentag

régional – manifestations, forums, cultes sous les formes les plus diverses… – en français et en allemand, réunit près de 20 000 personnes.

Dix ans plus tard, d’avril à octobre 2004, l’Inspection de Strasbourg et

le Dekanat de l’Ortenau participent ensemble – en association avec les Églises-sœurs catholiques – aux manifestations de la Landesgartenschau, dans le Jardin des Deux Rives à Strasbourg et Kehl. Un groupe de travail œcuménique et transfrontalier est constitué pour, entre autres, tracer le chemin de la réconciliation : les visiteurs traversent ainsi les deux rives du Rhin cheminant entre lieux de souvenir de la seconde guerre mondiale et lieux célébrant la rencontre et la réconciliation 5.

Une seconde réalisation collective mérite d'être évoquée, entreprise en association avec la kek, la cepe (Communion des Églises protestantes en Europe, née en 1973) et la Churches’ Commission for Migrants in Europe (ccme) : en mai 2004 au Liebfrauenberg, la cerr réfléchit au thème « Migration et asile, des défis pour l’Europe ». En résulte une Déclaration finale écrite en quatre langues. Cette dernière donne des pistes concrètes en matière de législation européenne, et formule un certain nombre de propositions adressées aux Églises et à leurs œuvres diaconales.

Citons encore, en matière de réalisations transfrontalières, deux autres exemples. Le Dreieckland, entre Allemagne, France et Suisse, a vu se développer ces dernières années un important trafic migratoire associé à la traite de personnes humaines. Pour lutter contre ce phénomène, des réseaux transfrontaliers se sont formés entre diverses organisations diaconales 6.

5. On peut obtenir la brochure descriptive du chemin avec textes et illustrations au secrétariat de la St. Johann Nepomuk Kirche Kehl : johannes-nepomuk @kirchen-kehl.de

6. Les œuvres diaconales des Kirchenbezirke protestants de la région de Lörrach, de Breisgau-Hochschwarzwald et de l’Ortenau du côté allemand ; le Mouvement du Nid (Strasbourg) et l’Association Espoir (Colmar) du côté français ; Aliena, organisation d’aide aux malades du SIDA et le Migrationspfarramt (Service pastoral d’aide aux migrants) à Bâle, du côté suisse.

« malgré les blessures laissées,

des deux côtés du rhin, par la seconde

guerre mondiale, une démarche

de réconciliation est lancée et aboutit, en

1990, aux jumelages de certaines

municipalités. »

note :

un travail transfrontalier

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9/fr

Toujours en matière de migration, l'ouverture du marché européen en 1993 permet à tous les citoyens européens de circuler librement et de s'établir où ils veulent, posant de nouvelles questions aux Églises. Par exemple, quelle forme donner à une bénédiction de mariage organisée par les deux Églises entre un conjoint originaire de France et l’autre d’Allemagne ? Comment enregistrer un parrain lors d’un baptême transfrontalier ? Comment devenir membre d’une Église de l’autre côté de la frontière ? Pour aborder ces problèmes, l’Église de la Confession d’Augsbourg et l’Église réformée d’Alsace et de Lorraine, réunies depuis 2006 au sein de l’Union des Églises protestantes… d’Alsace et de Lorraine, et les Églises protestantes du Pays de Bade et du Palatinat ont élaboré un document intitulé « Grenzüberschreitende Seelsorge / Accompagnement spirituel transfrontalier », susceptible d'aider les pasteurs dans les situations évoquées ci-dessus. En 2004, un protocole d’accord relatif à ces questions est signé par les Églises membres et celle de la Rhénanie, au Liebfrauenberg.

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(d) identität & integration

201102.05thème/thema

(f) identité & intégration

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11/fr

Les contacts avec la cepe s’intensifient dès le début des années 2000. Par la signature de la Concorde de Leuenberg en 1973 – l’acte de naissance de l'actuelle cepe –, les Églises protestantes – dont les membres de la cerr – se sont reconnues mutuellement et déclarées en communion ecclésiale 7. L’enjeu désormais est de donner une forme visible à cette communion et de permettre à la cerr de participer à l’effort de la cepe dans la construction européenne. Lors d’une consultation à Strasbourg à l'automne 2004, la création d’un synode européen d’Églises protestantes et la consolidation des groupes régionaux constituant la cepe ont été discutées.

L’idée est alors venue d’intégrer la cerr en tant que groupe régional à la cepe ; le projet prend forme par la rédaction de "statuts" ou Règlement (cf. ci-après) d'une part, la mise à disposition par l'Église protestante du Pays de Bade (EKiBa) d'un pasteur à mi-temps pour cinq ans (Rüdiger Scholz, secrétaire général) d'autre part et, enfin, par la clarification des liens avec la kek et la Commission Église et Société. Le 31 mai 2008, le professeur Jean-François Collange, président de la cerr, pouvait signer la Convention accueillant officiellement la cerr comme groupe régional de la cepe. Dans cette perspective, cette dernière confie à la cerr la mission de travailler sur le thème « Identité & intégration », thème qu'elle aura l'occasion d'aborder lors de son Assemblée générale à Florence en septembre 2012.

7. Un bref résumé de l’histoire de la CEPE se trouve sur le site : www.leuenberg.eu/side.php?news_id=105&part_id=105&navi=23 (30.03.11).

« le 31 mai 2008, le professeur jean-françois collange, président de la cerr, pouvait signer la convention accueillant officiellement la cerr comme groupe régional de la cepe. »

note :

vers l’intégration comme groupe régional

de la Cepe

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préambule

La "cerr – gr de la cepe" est issue de la Conférence des Églises riveraines du Rhin. Groupe régional de la cepe, la cerr bénéficie d’une identité particulière du fait de son histoire. Depuis sa création en 1961, la cerr se veut instrument de réconciliation et de paix. Elle contribue à faire en sorte que le Rhin soit de plus en plus symbole d’union entre les peuples.

La cerr s’engage en faveur d’une Europe unie dans la diversité, au service de la paix, de la réconciliation, de la justice et de la préservation de la création.

La "cerr – gr de la cepe" est ouverte aux Églises membres de la cepe riveraines du Rhin.

Unies par la Concorde de Leuenberg, les Églises signataires de la "cerr – gr de la cepe", ou leurs représentants, déclarent vouloir travailler ensemble et de façon engagée.

Le siège de la "cerr – gr de la cepe" est situé à Strasbourg, dans les locaux de l’Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine.

buts

Dans le cadre de la "cerr – gr de la cepe", les signataires poursuivent les objectifs suivants :

1. S’engager pour faire vivre l’Europe d’un point de vue régional le long du Rhin.

2. Assurer, augmenter et renforcer rencontres, coopérations et échanges transfrontaliers entre les différentes composantes des Églises membres (paroisses, décanats, inspections, consistoires, œuvres diaconales, etc.) dans l’optique de renforcer la Verbindlichkeit / l’engagement entre ces Églises membres.

3. Veiller à l’échange d’informations en matière d’engagement européen des Églises membres, tant sur le plan local que régional.

4.Réfléchir d’un point de vue protestant à l’idée et à la réalité européennes comme aux perspectives théologiques devant accompagner la construction européenne.

Les points essentiels du contenu du travail du groupe régional sont décidés en accord avec le Conseil de la cepe.

Implantée à Strasbourg, à proximité des institutions européennes, la "cerr – gr de la cepe" traite plus particulièrement les thèmes d’éthique sociale et de droits de l’homme. Pour ce faire, elle organise régulièrement rencontres et manifestations en coopération avec la Commission Église et Société de la kek.

règLementde la conférence des églises riveraines du rhin (cerr)

groupe régional de la communion des églises protestantes en europe (cepe)2008

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13/fr

(d) die kirChen & der isLam WeLCher diaLog für WeLChe Zukunft ?

200805-06.05thème/thema

(f) Les égLises & L’isLam QueL diaLogue pour QueL avenir ?

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(d) normen und Werte der beitrag der evangeLisChen kirChen

198628-30.04thème/thema

(f) trouver nos repères aujourd’hui La Contribution des égLises protestantes

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15/fr

miCheL hœffeL président de la cerr & de l’église de la confession d’augsbourg d’alsace et de lorraine de 1987 à 1997

« En tant que frontaliers liés, et non pas séparés, par le Rhin, nous partagions la conviction que nous pourrions de manière subsidiaire apporter notre contribution à la construction européenne, l'expérience d'un vécu commun où l'on apprend à mieux se comprendre, à se faire confiance et à s'estimer mutuellement, étant indispensable pour le rapprochement entre les peuples. Le rôle des personnes ne peut être occulté par celui des biens et de l'argent, d'où l'importance accordée aux relations personnelles et à la fraternité. […] En tant que responsable d'une Église membre de cette Conférence, j'ai toujours retiré un grand bénéfice de nos partages qui m'apportaient un éclairage utile à l'exercice de mes responsabilités transfrontalières et interecclésiales. En effet, aucune Église ne peut et ne doit vivre repliée sur elle-même. […] Elle est appelée à prendre sa part dans les efforts de compréhension et de rapprochement entre les peuples. […] Il y a des liens qui demeurent au-delà de nos années d'activités, il faut savoir les cultiver avec la conviction que c'est le tissu relationnel qui sous-tend tout le reste. »

marC Lienhard président de la cerr & de l'église de la confession d'augsbourg d'alsace et de lorraine de 1997 à 2003

« Au cours des siècles, les Églises protestantes sont souvent restées confinées dans un cadre national. Après deux guerres mondiales dont l’espace du Rhin supérieur a particulièrement souffert, et par suite du mouvement œcuménique, nous savons aujourd’hui que l’Église de Jésus-Christ transcende les frontières aussi bien nationales que confessionnelles. […] Certaines prises de positions de la Conférence des Églises riveraines du Rhin, comme la proposition d’un synode protestant européen, ont suscité des débats au sein des Églises. D’autres, comme celles qui concernent les migrants, ont retenu parfois l’attention des responsables politiques. Il faut poursuivre dans cette voie d’une sorte de « mouche du coche » européenne, en alliant la réflexion, aussi bien sociétale que théologique, à l’effort en vue de faire connaître les travaux et les prises de position de la Conférence. »

(d) normen und Werte der beitrag der evangeLisChen kirChen

Page 16: Konferenz die Kirchen am Rhein

alsace- Lorraine

Église protestante de la Confession

d’Augsbourg d’Alsace et de Lorraine (epcaal)

Église protestante réformée d’Alsace

et de Lorraine(epral)

rheinland-pfalzEvangelische Kirche der Pfalz(Protestantische Landeskirche) Evangelische Kirche im Rheinland

baden-WürttembergEvangelische Landeskirche in BadenEvangelische Landeskirche in Württemberg

hessen & nassauEvangelische Kirche in Hessen und Nassau

LuxemburgProtestantische Kirche

im Großherzogtum Luxemburg

(Statut d’invité/ Gaststatus)

franCe

basel-stadtReformierte Kirche Basel-Stadt

basellandReformierte Kirche Baselland

aargauReformierte Landeskirche

Aargau

schaffhausenEvangelisch-Reformierte Kirche

des Kantons Schaffhausen

st. gallenEvangelisch-Reformierte Kirche

des Kantons St.Gallen

Page 17: Konferenz die Kirchen am Rhein

ÖsterreiChEvangelisch Reformierte Kirche

LieChtensteinEvangelische Kirche Liechtenstein

deutsChLand

La ConférenCe des égLises riveraines du rhin

die konferenZ der kirChen am rhein

Page 18: Konferenz die Kirchen am Rhein

(d) migra tion und fLuCht in europa aLs hera usforderung für unsere kirChen

(f) migra tion & asiLe en europe Comme défi pour nos égLises

2004 10-12.05thema/thème15/de

joaChim bra ndt kirchenrat i. r. saarbrücken

„ Die Konferenz der Kirchen am Rhein wird 50 Jahre alt – ihr Auftrag geht weiter Gerne denke ich an die vielen Begegnungen mit Menschen zurück, die sich im Rahmen der Konferenz mit ihren Ideen und ihrer Zeit, mit Herz und Verstand für dieses Ziel eingesetzt haben. Dankbar dürfen wir sagen: dieses Ziel wurde Wirklichkeit.Als Kirchen, die sich getragen wissen dürfen von der Botschaft der Versöhnung über Grenzen hinweg und als Kirchen, die eine besondere Nähe haben zu den Menschen vor Ort in Verkündigung, Diakonie und Seelsorge, haben wir den bleibenden Auftrag, zu einem gemeinsamen Europa in versöhnter Verschiedenheit beizutragen. Dazu bedarf es immer wieder unseres persönlichen Engagements. Ein gemeinsames Europa, - das ist nicht (nur) die Sache der anderen! Das ist unsere Sache! “

eberhard Cherdron kirchenpräsident i.r. speyer

„ Wir haben heute allen Grund die regionale Zusammenarbeit zu pflegen und sie nicht zu vernachlässigen. In ihr findet die Begegnung von Christen statt. Sie ist auch der Ort, wo die konkreten gesellschaftlichen Probleme benannt werden können und gemeinsame Lösungen der Christen, über die Grenzen hinweg, diskutiert werden können. Die regionale Zusammenarbeit ist der lebendige Ort des europäischen Miteinanders. Darum war mir auch immer die Konferenz der Kirchen am Rhein so wichtig. Auch der Blick in die Geschichte unsrer Region gehört dazu, wie sie mit den beiden Namen Martin Butzer und Johann Friedrich Butenschoen ja nur als Blitzlicht angedeutet werden kann. “

dr. georg visCher kirchenpräsident i.r. baselstadt

„ Mehrfach wurde in jenen Jahren das Wort von Jacques Delors zitiert, es gelte, Europa eine Seele zu geben. Die Vertreter der Kirchen am Rhein verstanden die Vereinigung Europas dezidiert als Versöhnungsprojekt. Sie setzten sich und setzen sich hoffentlich auch heute noch dafür ein, dass ihre Kirchen aus ihrem Grundauftrag und ihrer ökumenischen Erfahrung heraus Verantwortung für die Gestaltung eines friedlichen und solidarischen Miteinanders der Staaten Europas übernehmen und einen konstruktiven Dialog mit den europäischen Institutionen in Europarat und EU führen. Sie haben deshalb auch die aus der Leuenberger Konkordie erwachsene Gemeinschaft Evangelischer Kirchen in Europa nach Kräften gefördert. “

pauL jäggi ehemaliger präsident des beirates kirchenpräsident i.r. aarau

„ Die Zeichen standen auf Aufbruch für Europa, als ich am Beginn der neunziger Jahre in die Arbeit des Strassburger Beirates eintrat. Die ökumenische Bewegung war hoch motiviert zum Einsatz für Gerechtigkeit, Frieden und Bewahrung der Schöpfung. Die Jahrestagungen der Konferenz der Kirchen am Rhein KKR auf dem Liebfrauenberg waren Labsal für die europäische Seele eines Kirchenmenschen.Wir früheren Beiratsmitglieder sind inzwischen in die Jahre gekommen. Doch die Freundschaft von damals hat bis heute Bestand. Wir treffen uns jedes Jahr und nehmen Anteil an der Arbeit der Kirchen in Strassburg und Brüssel. “

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(d) migra tion und fLuCht in europa aLs hera usforderung für unsere kirChen

(f) migra tion & asiLe en europe Comme défi pour nos égLises

2004 10-12.05thema/thème15/de

joaChim bra ndt kirchenrat i. r. saarbrücken

„ Die Konferenz der Kirchen am Rhein wird 50 Jahre alt – ihr Auftrag geht weiter Gerne denke ich an die vielen Begegnungen mit Menschen zurück, die sich im Rahmen der Konferenz mit ihren Ideen und ihrer Zeit, mit Herz und Verstand für dieses Ziel eingesetzt haben. Dankbar dürfen wir sagen: dieses Ziel wurde Wirklichkeit.Als Kirchen, die sich getragen wissen dürfen von der Botschaft der Versöhnung über Grenzen hinweg und als Kirchen, die eine besondere Nähe haben zu den Menschen vor Ort in Verkündigung, Diakonie und Seelsorge, haben wir den bleibenden Auftrag, zu einem gemeinsamen Europa in versöhnter Verschiedenheit beizutragen. Dazu bedarf es immer wieder unseres persönlichen Engagements. Ein gemeinsames Europa, - das ist nicht (nur) die Sache der anderen! Das ist unsere Sache! “

eberhard Cherdron kirchenpräsident i.r. speyer

„ Wir haben heute allen Grund die regionale Zusammenarbeit zu pflegen und sie nicht zu vernachlässigen. In ihr findet die Begegnung von Christen statt. Sie ist auch der Ort, wo die konkreten gesellschaftlichen Probleme benannt werden können und gemeinsame Lösungen der Christen, über die Grenzen hinweg, diskutiert werden können. Die regionale Zusammenarbeit ist der lebendige Ort des europäischen Miteinanders. Darum war mir auch immer die Konferenz der Kirchen am Rhein so wichtig. Auch der Blick in die Geschichte unsrer Region gehört dazu, wie sie mit den beiden Namen Martin Butzer und Johann Friedrich Butenschoen ja nur als Blitzlicht angedeutet werden kann. “

dr. georg visCher kirchenpräsident i.r. baselstadt

„ Mehrfach wurde in jenen Jahren das Wort von Jacques Delors zitiert, es gelte, Europa eine Seele zu geben. Die Vertreter der Kirchen am Rhein verstanden die Vereinigung Europas dezidiert als Versöhnungsprojekt. Sie setzten sich und setzen sich hoffentlich auch heute noch dafür ein, dass ihre Kirchen aus ihrem Grundauftrag und ihrer ökumenischen Erfahrung heraus Verantwortung für die Gestaltung eines friedlichen und solidarischen Miteinanders der Staaten Europas übernehmen und einen konstruktiven Dialog mit den europäischen Institutionen in Europarat und EU führen. Sie haben deshalb auch die aus der Leuenberger Konkordie erwachsene Gemeinschaft Evangelischer Kirchen in Europa nach Kräften gefördert. “

pauL jäggi ehemaliger präsident des beirates kirchenpräsident i.r. aarau

„ Die Zeichen standen auf Aufbruch für Europa, als ich am Beginn der neunziger Jahre in die Arbeit des Strassburger Beirates eintrat. Die ökumenische Bewegung war hoch motiviert zum Einsatz für Gerechtigkeit, Frieden und Bewahrung der Schöpfung. Die Jahrestagungen der Konferenz der Kirchen am Rhein KKR auf dem Liebfrauenberg waren Labsal für die europäische Seele eines Kirchenmenschen.Wir früheren Beiratsmitglieder sind inzwischen in die Jahre gekommen. Doch die Freundschaft von damals hat bis heute Bestand. Wir treffen uns jedes Jahr und nehmen Anteil an der Arbeit der Kirchen in Strassburg und Brüssel. “

Page 20: Konferenz die Kirchen am Rhein

12-14.05

präambel

Die „kkr-rg der geke“ ist aus der Konferenz der Kirchen am Rhein hervorgegangen. Sie ist Regionalgruppe der geke und hat aufgrund ihrer Geschichte eine besondere Identität. Seit ihrer Gründung im Jahre 1961 versteht sich die kkr als Instrument der Versöhnung und des Friedens. Sie trägt dazu bei, dass der Rhein immer mehr zu einem Symbol der Einigung zwischen den Völkern wird.

Die KKR tritt ein für ein in der Vielfalt geeintes Europa, das sich in den Dienst des Friedens, der Versöhnung, der Gerechtigkeit und der Bewahrung der Schöpfung stellt.

Die „kkr-rg der geke“ steht den Mitgliedskirchen der geke entlang des Rheins offen.

Geeint durch die Leuenberger Konkordie erklären die der „kkr-rg der geke“ angehörenden Kirchen bzw. ihre Vertreter, engagiert zusammenarbeiten zu wollen.

Ihren Sitz hat die „kkr-rg der geke“ in Straßburg, in den Räumlichkeiten der Union Protestantischer Kirchen von Elsass und Lothringen.

ziele

Im Rahmen der „kkr-rg der geke“ verfolgen die Unterzeichnenden die folgenden Ziele:

1. Engagement für ein Euroregionales Leben entlang des Rheins.

2. Sicherung, Mehrung und Stärkung von grenzüberschreitenden Begegnungen, Austausch-programmen und Kooperationen auf den verschiedenen Ebenen der Mitgliedskirchen (Gemeinden, Dekanate, Inspektionen, Konsistorien, Kirchenleitungen, Diakonische Werke usw.), mit dem Ziel, die Verbindlichkeit zwischen diesen Kirchen zu stärken.

3. Pflege des Austauschs von Informationen über das europäische Engagement ihrer Kirchen auf regionaler und lokaler Ebene.

4.Reflexion der europäischen Idee und Wirklichkeit aus protestantischer Sicht sowie Einbringen von theologischen Überlegungen zur weiteren Gestaltung Europas.

5. Die inhaltlichen Schwerpunkte der Arbeit der Regionalgruppe werden mit dem Rat der geke entschieden.

In Anbetracht ihrer räumlichen Nähe zu den europäischen Institutionen in Straßburg und ihrer Ziele, befasst sich die „kkr-rg der geke“ insbesondere mit sozialethischen Themen und Menschenrechtsfragen. Dazu führt sie regelmäßig Tagungen und Zusammenkünfte in Kooperation mit der kkg der kek durch.

gesChäftsordnung der konferenz der kirchen am rhein (kkr)

regionalgruppe der gemeinschaft evangelischer kirchen in europa (geke) 2008

13/de

(d) eine WirtsChaft für den mensChen

(f) une éConomie pour L’homme

1997 12-14.05thema/thème

Page 21: Konferenz die Kirchen am Rhein

12-14.05

präambel

Die „kkr-rg der geke“ ist aus der Konferenz der Kirchen am Rhein hervorgegangen. Sie ist Regionalgruppe der geke und hat aufgrund ihrer Geschichte eine besondere Identität. Seit ihrer Gründung im Jahre 1961 versteht sich die kkr als Instrument der Versöhnung und des Friedens. Sie trägt dazu bei, dass der Rhein immer mehr zu einem Symbol der Einigung zwischen den Völkern wird.

Die KKR tritt ein für ein in der Vielfalt geeintes Europa, das sich in den Dienst des Friedens, der Versöhnung, der Gerechtigkeit und der Bewahrung der Schöpfung stellt.

Die „kkr-rg der geke“ steht den Mitgliedskirchen der geke entlang des Rheins offen.

Geeint durch die Leuenberger Konkordie erklären die der „kkr-rg der geke“ angehörenden Kirchen bzw. ihre Vertreter, engagiert zusammenarbeiten zu wollen.

Ihren Sitz hat die „kkr-rg der geke“ in Straßburg, in den Räumlichkeiten der Union Protestantischer Kirchen von Elsass und Lothringen.

ziele

Im Rahmen der „kkr-rg der geke“ verfolgen die Unterzeichnenden die folgenden Ziele:

1. Engagement für ein Euroregionales Leben entlang des Rheins.

2. Sicherung, Mehrung und Stärkung von grenzüberschreitenden Begegnungen, Austausch-programmen und Kooperationen auf den verschiedenen Ebenen der Mitgliedskirchen (Gemeinden, Dekanate, Inspektionen, Konsistorien, Kirchenleitungen, Diakonische Werke usw.), mit dem Ziel, die Verbindlichkeit zwischen diesen Kirchen zu stärken.

3. Pflege des Austauschs von Informationen über das europäische Engagement ihrer Kirchen auf regionaler und lokaler Ebene.

4.Reflexion der europäischen Idee und Wirklichkeit aus protestantischer Sicht sowie Einbringen von theologischen Überlegungen zur weiteren Gestaltung Europas.

5. Die inhaltlichen Schwerpunkte der Arbeit der Regionalgruppe werden mit dem Rat der geke entschieden.

In Anbetracht ihrer räumlichen Nähe zu den europäischen Institutionen in Straßburg und ihrer Ziele, befasst sich die „kkr-rg der geke“ insbesondere mit sozialethischen Themen und Menschenrechtsfragen. Dazu führt sie regelmäßig Tagungen und Zusammenkünfte in Kooperation mit der kkg der kek durch.

gesChäftsordnung der konferenz der kirchen am rhein (kkr)

regionalgruppe der gemeinschaft evangelischer kirchen in europa (geke) 2008

13/de

(d) eine WirtsChaft für den mensChen

(f) une éConomie pour L’homme

1997 12-14.05thema/thème

Page 22: Konferenz die Kirchen am Rhein

(d) die kirChe & die verstädterung unserer WesteuropäisChen WeLt

(f) L’égLise & L’urbanisation en europe oCCidentaLe

1965 10-12.05thema/thème11/de

Ab Beginn der 2000er Jahre intensivieren sich die Kontakte zur geke. Mit Unterzeichnung der Leuenberger Konkordie 1973 – Gründungsurkunde der aktuellen geke – erkennen sich die evangelischen Kirchen, darunter die Mitglieder der kkr gegenseitig an und bekunden ihre Kirchengemeinschaft7. Die Herausforderung besteht nunmehr darin, dieser Gemeinschaft eine sichtbare Form zu geben und es der kkr zu ermöglichen, sich an den Bemühungen der geke, was den europäischen Aufbau anbelangt, zu beteiligen. Bei einer Konsultation im Herbst 2004 in Straßburg werden die Gründung einer europäischen Synode der evangelischen Kirchen und die Konsolidierung der die geke bildenden Regionalgruppen diskutiert.

Hierbei entsteht die Idee, die kkr als Regionalgruppe in die geke zu integrieren; mit Abfassung der „Statuten“ bzw. der Geschäftsordnung (vgl. nachfolgende Seite) einerseits, Bereitstellung durch die Evangelische Kirche in Baden (EKiBa) eines Teilzeit-Pfarrers für fünf Jahre (Rüdiger Scholz, Generalsekretär) andererseits und schließlich mit Klärung der Verbindung zur kek und zur Kommission Kirche und Gesellschaft nimmt dieses Vorhaben Form an. Am 31. Mai 2008 kann Professor Jean-François Collange, Präsident der kkr, die Konvention, mit der die kkr offiziell als Regionalgruppe der geke aufgenommen wird, unterzeichnen. Vor diesem Hintergrund betraut letztere die kkr mit der Aufgabe, sich mit dem Thema

„Identität und Integration“ zu beschäftigen, wofür sie bei ihrer General-versammlung im September 2012 in Florenz Gelegenheit haben wird.

7. Einen kurzen Überblick über die Geschichte der geke bietet die Website der Gemeinschaft: www.leuenberg.eu/side.php?news_id=105&part_id=105&navi=23 (30.03.11).

« am 31. mai 2008 kann professor jean-françois collange, präsident der kkr, die konvention, mit der die kkr offiziell als regionalgruppe der geke aufgenommen wird, unter- zeichnen. » note :

hin zur integration als regionalgruppe

der geke

Page 23: Konferenz die Kirchen am Rhein

(d) die kirChe & die verstädterung unserer WesteuropäisChen WeLt

(f) L’égLise & L’urbanisation en europe oCCidentaLe

1965 10-12.05thema/thème11/de

Ab Beginn der 2000er Jahre intensivieren sich die Kontakte zur geke. Mit Unterzeichnung der Leuenberger Konkordie 1973 – Gründungsurkunde der aktuellen geke – erkennen sich die evangelischen Kirchen, darunter die Mitglieder der kkr gegenseitig an und bekunden ihre Kirchengemeinschaft7. Die Herausforderung besteht nunmehr darin, dieser Gemeinschaft eine sichtbare Form zu geben und es der kkr zu ermöglichen, sich an den Bemühungen der geke, was den europäischen Aufbau anbelangt, zu beteiligen. Bei einer Konsultation im Herbst 2004 in Straßburg werden die Gründung einer europäischen Synode der evangelischen Kirchen und die Konsolidierung der die geke bildenden Regionalgruppen diskutiert.

Hierbei entsteht die Idee, die kkr als Regionalgruppe in die geke zu integrieren; mit Abfassung der „Statuten“ bzw. der Geschäftsordnung (vgl. nachfolgende Seite) einerseits, Bereitstellung durch die Evangelische Kirche in Baden (EKiBa) eines Teilzeit-Pfarrers für fünf Jahre (Rüdiger Scholz, Generalsekretär) andererseits und schließlich mit Klärung der Verbindung zur kek und zur Kommission Kirche und Gesellschaft nimmt dieses Vorhaben Form an. Am 31. Mai 2008 kann Professor Jean-François Collange, Präsident der kkr, die Konvention, mit der die kkr offiziell als Regionalgruppe der geke aufgenommen wird, unterzeichnen. Vor diesem Hintergrund betraut letztere die kkr mit der Aufgabe, sich mit dem Thema

„Identität und Integration“ zu beschäftigen, wofür sie bei ihrer General-versammlung im September 2012 in Florenz Gelegenheit haben wird.

7. Einen kurzen Überblick über die Geschichte der geke bietet die Website der Gemeinschaft: www.leuenberg.eu/side.php?news_id=105&part_id=105&navi=23 (30.03.11).

« am 31. mai 2008 kann professor jean-françois collange, präsident der kkr, die konvention, mit der die kkr offiziell als regionalgruppe der geke aufgenommen wird, unter- zeichnen. » note :

hin zur integration als regionalgruppe

der geke

Page 24: Konferenz die Kirchen am Rhein

Zwei grenzüberschreitende Projekte zeugen von der Bedeutung der im Schoße der kkr geknüpften Kontakte.

Trotz der Wunden, die der zweite Weltkrieg auf beiden Seiten des Rheins hinterlassen hat, beginnt sich eine Welle der Versöhnung auszubreiten und mündet 1990 in die Partnerschaft verschiedener Gemeinden. So findet im Herbst 1994 zwischen Straßburg und Kehl entlang des Rheinufers ein regionales und grenzüberschreitendes Treffen unter dem Motto „Zwei Ufer, eine Quelle“ (« Deux rives, une source ») statt. Während eines

Wochenendes kommen auf einer Art regionalem Mini-Kirchentag mit Veranstaltungen, Foren, unterschiedlichsten Gottesdiensten etc. auf Französisch und Deutsch etwa 20.000 Menschen zusammen.

Zehn Jahre später nehmen die Inspektion Straßburg und das Dekanat

Ortenau von April bis Oktober 2004 gemeinsam – zusammen mit den katholischen Schwesterkirchen – an den Veranstaltungen der Landesgartenschau im Garten der Zwei Ufer in Straßburg und Kehl teil. Es wird eine grenzüberschreitende ökumenische Arbeitsgruppe gebildet, die u.a. den Weg der Versöhnung rekonstruieren soll: Die Besucher überqueren so die beiden Ufer des Rheins, auf den Spuren der Erinnerung an den zweiten Weltkrieg und der Orte, die für Begegnung und Versöhnung stehen, wandelnd5.

Auch ein zweites kollektives Projekt, das zusammen mit der kek, der Gemeinschaft Evangelischer Kirchen in Europa (geke, gegründet 1973) und der Churches’ Commission for Migrants in Europe (ccme) umgesetzt wurde, verdient es, hier erwähnt zu werden: Im Mai 2004 strengt die kkr auf dem Liebfrauenberg Überlegungen zu dem Thema

„Migration und Asyl, Herausforderungen für Europa“ an. Daraus geht eine schriftliche Abschlusserklärung in vier Sprachen hervor. Diese bietet konkrete Ansätze im Hinblick auf eine europäische Gesetzgebung und richtet einige Vorschläge an die Kirchen und Ihre Diakonischen Werke.

Im Zusammenhang mit den grenzüberschreitenden Tätigkeiten seien noch zwei weitere Beispiele angeführt. Im Dreiländereck zwischen Deutschland, Frankreich und der Schweiz sind in den letzten Jahren bedeutende Migrationsströme, die mit Menschenhandel einhergehen, zu verzeichnen. Zur Bekämpfung dieses Phänomens haben verschiedene Diakonien Netzwerke aufgebaut6.

5. Die Broschüre mit Texten und Illustrationen zu dem Weg ist im Sekretariat der St. Johann Nepomuk Kirche Kehl: [email protected] erhältlich.

6. Die Diakonischen Werke der evangelischen Kirchenbezirke der Region Lörrach, des Landkreises Breisgau-Hochschwarzwald und von Ortenau auf deutscher Seite, die Hilfsorganisationen „Mouvement du Nid“ (Straßburg) und „Association Espoir“ (Colmar) auf französischer Seite sowie die Aids-Hilfe „Aliena“ und das Migrationspfarramt in Basel auf schweizerischer Seite.

« trotz der wunden, die der zweite weltkrieg auf

beiden seiten des rheins hinterlassen

hat, beginnt sich eine welle

der versöhnung auszubreiten

und mündet 1990 in die partnerschaft

verschiedener gemeinden. »

note :

arbeit über grenzen hinweg

9/de

Die Öffnung des europäischen Marktes im Jahre 1993, um beim Thema Migration zu bleiben, ermöglicht es allen europäischen Bürgern, sich frei zu bewegen und dort niederzulassen, wo sie möchten, was die Kirchen vor neue Fragen stellt. Wie sollte zum Beispiel eine kirchliche Trauung zwischen einem aus Deutschland und einem aus Frankreich stammenden Ehepartner, an der die Kirchen beider Länder beteiligt wären, aussehen? Wie ist die Eintragung eines Paten bei einer grenzüberschreitenden Taufe vorzunehmen? Wie kann man Mitglied einer Kirche jenseits der Grenze werden? Um sich dieser Probleme anzunehmen, haben die Protestantische Kirche Augsburgischen Bekenntnisses und

die Reformierte Kirche von Elsass und Lothringen, seit 2006 vereinigt in der Union Protestantischer Kirchen von Elsass und Lothringen (uepal), sowie die Evangelischen Kirchen in Baden und der Pfalz ein Dokument mit dem Titel

„Grenzüberschreitende Seelsorge“ ausgearbeitet, das den Pfarrern in den vorgenannten Fällen weiterhelfen soll. Im Jahre 2004 unterzeichnen die Mitgliedskirchen sowie die des Rheinlandes auf dem Liebfrauenberg bezüglich dieser Fragen eine Vereinbarung.

Page 25: Konferenz die Kirchen am Rhein

Zwei grenzüberschreitende Projekte zeugen von der Bedeutung der im Schoße der kkr geknüpften Kontakte.

Trotz der Wunden, die der zweite Weltkrieg auf beiden Seiten des Rheins hinterlassen hat, beginnt sich eine Welle der Versöhnung auszubreiten und mündet 1990 in die Partnerschaft verschiedener Gemeinden. So findet im Herbst 1994 zwischen Straßburg und Kehl entlang des Rheinufers ein regionales und grenzüberschreitendes Treffen unter dem Motto „Zwei Ufer, eine Quelle“ (« Deux rives, une source ») statt. Während eines

Wochenendes kommen auf einer Art regionalem Mini-Kirchentag mit Veranstaltungen, Foren, unterschiedlichsten Gottesdiensten etc. auf Französisch und Deutsch etwa 20.000 Menschen zusammen.

Zehn Jahre später nehmen die Inspektion Straßburg und das Dekanat

Ortenau von April bis Oktober 2004 gemeinsam – zusammen mit den katholischen Schwesterkirchen – an den Veranstaltungen der Landesgartenschau im Garten der Zwei Ufer in Straßburg und Kehl teil. Es wird eine grenzüberschreitende ökumenische Arbeitsgruppe gebildet, die u.a. den Weg der Versöhnung rekonstruieren soll: Die Besucher überqueren so die beiden Ufer des Rheins, auf den Spuren der Erinnerung an den zweiten Weltkrieg und der Orte, die für Begegnung und Versöhnung stehen, wandelnd5.

Auch ein zweites kollektives Projekt, das zusammen mit der kek, der Gemeinschaft Evangelischer Kirchen in Europa (geke, gegründet 1973) und der Churches’ Commission for Migrants in Europe (ccme) umgesetzt wurde, verdient es, hier erwähnt zu werden: Im Mai 2004 strengt die kkr auf dem Liebfrauenberg Überlegungen zu dem Thema

„Migration und Asyl, Herausforderungen für Europa“ an. Daraus geht eine schriftliche Abschlusserklärung in vier Sprachen hervor. Diese bietet konkrete Ansätze im Hinblick auf eine europäische Gesetzgebung und richtet einige Vorschläge an die Kirchen und Ihre Diakonischen Werke.

Im Zusammenhang mit den grenzüberschreitenden Tätigkeiten seien noch zwei weitere Beispiele angeführt. Im Dreiländereck zwischen Deutschland, Frankreich und der Schweiz sind in den letzten Jahren bedeutende Migrationsströme, die mit Menschenhandel einhergehen, zu verzeichnen. Zur Bekämpfung dieses Phänomens haben verschiedene Diakonien Netzwerke aufgebaut6.

5. Die Broschüre mit Texten und Illustrationen zu dem Weg ist im Sekretariat der St. Johann Nepomuk Kirche Kehl: [email protected] erhältlich.

6. Die Diakonischen Werke der evangelischen Kirchenbezirke der Region Lörrach, des Landkreises Breisgau-Hochschwarzwald und von Ortenau auf deutscher Seite, die Hilfsorganisationen „Mouvement du Nid“ (Straßburg) und „Association Espoir“ (Colmar) auf französischer Seite sowie die Aids-Hilfe „Aliena“ und das Migrationspfarramt in Basel auf schweizerischer Seite.

« trotz der wunden, die der zweite weltkrieg auf

beiden seiten des rheins hinterlassen

hat, beginnt sich eine welle

der versöhnung auszubreiten

und mündet 1990 in die partnerschaft

verschiedener gemeinden. »

note :

arbeit über grenzen hinweg

9/de

Die Öffnung des europäischen Marktes im Jahre 1993, um beim Thema Migration zu bleiben, ermöglicht es allen europäischen Bürgern, sich frei zu bewegen und dort niederzulassen, wo sie möchten, was die Kirchen vor neue Fragen stellt. Wie sollte zum Beispiel eine kirchliche Trauung zwischen einem aus Deutschland und einem aus Frankreich stammenden Ehepartner, an der die Kirchen beider Länder beteiligt wären, aussehen? Wie ist die Eintragung eines Paten bei einer grenzüberschreitenden Taufe vorzunehmen? Wie kann man Mitglied einer Kirche jenseits der Grenze werden? Um sich dieser Probleme anzunehmen, haben die Protestantische Kirche Augsburgischen Bekenntnisses und

die Reformierte Kirche von Elsass und Lothringen, seit 2006 vereinigt in der Union Protestantischer Kirchen von Elsass und Lothringen (uepal), sowie die Evangelischen Kirchen in Baden und der Pfalz ein Dokument mit dem Titel

„Grenzüberschreitende Seelsorge“ ausgearbeitet, das den Pfarrern in den vorgenannten Fällen weiterhelfen soll. Im Jahre 2004 unterzeichnen die Mitgliedskirchen sowie die des Rheinlandes auf dem Liebfrauenberg bezüglich dieser Fragen eine Vereinbarung.

Page 26: Konferenz die Kirchen am Rhein

Bei diesem Treffen auf dem Liebfrauenberg im Jahre 1961 lädt Etienne Jung, zu dieser Zeit Präsident der Protestantischen Kirche Augsburgischen Bekenntnisses von Elsass und Lothringen (ecaal), seine Kollegen der Kirchen am Rhein zu einem Austausch über das Thema „Aufgabe und Mission der Kirchen am Rhein“ ein. Ebenso bietet dieser Rahmen die Gelegenheit, das „Haus der Kirche“ auf dem Liebfrauenberg zu präsentieren3.

Zu Beginn der 50er Jahre wuchs in den Kreisen der Kirche im Elsass der Wunsch nach einem Haus nach dem Vorbild der Evangelischen Akademien in Deutschland. Im Jahre 1955 kaufen verschiedene Kirchenverbände in Verbindung mit der ecaal und dem Evangelischen Jugendwerk des Nordelsass (ojpan) gemeinsam das Haus auf dem Liebfrauenberg. Es sind jedoch bedeutende Renovierungs- und Umbauarbeiten erforderlich.

Hier kommen die evangelischen Kirchen am Rhein ins Spiel. Sie nehmen einerseits Kontakt zu einigen bestehenden Akademien auf, um sich über den Bedarf eines solchen Hauses zu informieren, und lassen dem Projekt andererseits ihre finanzielle Unterstützung zukommen.

Das „Haus der Kirche“ auf dem Liebfrauenberg wird im Sommer 1960 offiziell eingeweiht. Im Jahr darauf lädt Präsident Jung seine Kollegen der Schwesterkirchen ein, sich ein Bild davon zu machen, was dank ihrer Hilfe getan werden konnte. Er stellt dieses Treffen ganz ins Zeichen des europäischen Aufbaus, an dem sich auch die evangelischen Kirchen maßgeblich beteiligen sollen. Bei dieser Zusammenkunft erweisen sich die Gespräche mit den Kollegen der Kirchen der Nachbarländer, der Austausch über den möglichen Beitrag der Kirchen am Rhein zum europäischen Aufbau als so anregend und fruchtbar, dass der Beschluss gefasst wird, diese Treffen jedes Jahr zu wiederholen. Dies ist die Geburtsstunde der Konferenz der Kirchen am Rhein.

3. Für eine detailliertere Beschreibung bezüglich der Entstehung und Entwicklung des „Hauses der Kirche“ auf dem Liebfrauenberg

siehe Birckel, Paul: Liebfrauenberg, Ursprung, Werdegang, Umgebung, Straßburg: Ed. Oberlin, 1985, im Wesentlichen S. 23-26 und 48-53.

note :

die anfänge: das „haus der kirche“

auf dem Liebfrauenberg

« bei dieser zusammenkunft erweisen sich die gespräche mit den kollegen der kirchen der nachbarländer […] als so anregend und fruchtbar, dass der beschluss gefasst wird, diese treffen jedes jahr zu wiederholen. »

7/de

Die KKR engagiert sich somit von Anfang an für die grenzüberschreitende Arbeit der Kirchen am Rhein und im Herzen Europas. Ab 1961 werden auf dem Liebfrauenberg Konferenzen im Stil der ersten Zusammenkunft organisiert. Ziele: Reflexion, aus einem kirchlich-theologischen Blickwinkel, über soziopolitische Themen europäischen Interesses sowie Schaffung der Grundlage für gemeinsame grenzüberschreitende Projekte. In Anbetracht der Präsenz der europäischen Institutionen in Straßburg bringen die Kirchen ihren Wunsch zum Ausdruck, bei diesen über eine Vertretung zu verfügen, um so aktiv am Aufbau Europas beteiligt zu sein. Zu diesem Zweck gründen einige Mitgliedskirchen der kkr im Jahre 1978 im Rahmen der Konferenz Europäischer Kirchen (kkg/kek) das ökumenische Sekretariat bei den europäischen Institutionen.

Schnell wird, um effiziente Kirchenarbeit leisten zu können, eine Zusammenarbeit mit ähnlichen Kirchenverbänden mit Sitz in Brüssel erforderlich. Es wird eine Zusammenarbeit mit der Ecumenical Commission for Church and Society in the European Communities (eccsec) ins Leben gerufen. Zu Beginn der 80er Jahre verschmelzen das der KKR unterstehende Straßburger Büro sowie das von Brüssel zur European Ecumenical Commission for Church and Society (eeccs).

Auch wenn gegenüber dem sich im Aufbau befindlichen Europa die eeccs den Platz der kkr eingenommen hat, lässt diese es sich trotzdem nicht nehmen, das Straßburger Büro weiterhin mit Finanzmitteln und Personal zu unterstützen. Ergänzend wird ein Beirat, dem Mitglieder der kkr sowie Parlamentarier und Angestellte der europäischen Union in Straßburg angehören, eingerichtet. Diese Kombination aus theologischer

und politischer Kompetenz soll der gegenseitigen Bereicherung der beiden Parteien dienen.

Das Jahr 1989 zeichnet sich in Europa durch große Umbrüche aus, die es dem geteilten Kontinent ermöglichen, wieder zusammenzuwachsen. Vor diesem Hintergrund fordern auch die Kirchen von Mittel- und Osteuropa einen Zugang zu den europäischen Institutionen, denen ihre Staaten bereits angehören. Die Mitgliedskirchen der kkr fühlen sich im Rahmen ihrer Zusammenarbeit mit der eeccs unmittelbar angesprochen. Um zu vermeiden, dass diese Vielfalt der Kirchen und Gemeinden seitens der Institutionen als nicht mehr verständliches Stimmengewirr wahrgenommen wird, setzt in den 90er Jahren ein neuer Fusionsprozess ein. Dieser mündet 1999, im Anschluss an die Integration der eeccs in die kek, in der Gründung der Kommission Kirche und Gesellschaft der kek4. Auch hier wird der Umstruk-turierungsprozess wieder von der kkr, die Kirche und Gesellschaft weiterhin Personal zur Verfügung stellt, begleitet.

4. Bei der 1959 gegründeten Konferenz Europäischer Kirchen (kek) handelt es sich heute um eine Vereinigung von 126 orthodoxen, evangelischen, anglikanischen und altkatholischen Kirchen in Europa. Ursprünglich ging es ihr darum, zu bekunden, dass der Eiserne Vorhang nicht auch eine Trennung der christlichen Kirchen bedeuten würde. So

spürten die Mitgliedskirchen des Ostens und des Westens von Beginn an das Verlangen, Brücken über den politischen Graben zu bauen und christliche Gemeinschaft zu leben. Weitere Informationen finden Sie auf den Internetseiten der Organisation: www.ceceurope.org/history-assemblies/ (30.03.11)

bei den europäischen institutionen

note :

« bei dieser zusammenkunft erweisen sich die gespräche mit den kollegen der kirchen der nachbarländer […] als so anregend und fruchtbar, dass der beschluss gefasst wird, diese treffen jedes jahr zu wiederholen. »

Page 27: Konferenz die Kirchen am Rhein

Bei diesem Treffen auf dem Liebfrauenberg im Jahre 1961 lädt Etienne Jung, zu dieser Zeit Präsident der Protestantischen Kirche Augsburgischen Bekenntnisses von Elsass und Lothringen (ecaal), seine Kollegen der Kirchen am Rhein zu einem Austausch über das Thema „Aufgabe und Mission der Kirchen am Rhein“ ein. Ebenso bietet dieser Rahmen die Gelegenheit, das „Haus der Kirche“ auf dem Liebfrauenberg zu präsentieren3.

Zu Beginn der 50er Jahre wuchs in den Kreisen der Kirche im Elsass der Wunsch nach einem Haus nach dem Vorbild der Evangelischen Akademien in Deutschland. Im Jahre 1955 kaufen verschiedene Kirchenverbände in Verbindung mit der ecaal und dem Evangelischen Jugendwerk des Nordelsass (ojpan) gemeinsam das Haus auf dem Liebfrauenberg. Es sind jedoch bedeutende Renovierungs- und Umbauarbeiten erforderlich.

Hier kommen die evangelischen Kirchen am Rhein ins Spiel. Sie nehmen einerseits Kontakt zu einigen bestehenden Akademien auf, um sich über den Bedarf eines solchen Hauses zu informieren, und lassen dem Projekt andererseits ihre finanzielle Unterstützung zukommen.

Das „Haus der Kirche“ auf dem Liebfrauenberg wird im Sommer 1960 offiziell eingeweiht. Im Jahr darauf lädt Präsident Jung seine Kollegen der Schwesterkirchen ein, sich ein Bild davon zu machen, was dank ihrer Hilfe getan werden konnte. Er stellt dieses Treffen ganz ins Zeichen des europäischen Aufbaus, an dem sich auch die evangelischen Kirchen maßgeblich beteiligen sollen. Bei dieser Zusammenkunft erweisen sich die Gespräche mit den Kollegen der Kirchen der Nachbarländer, der Austausch über den möglichen Beitrag der Kirchen am Rhein zum europäischen Aufbau als so anregend und fruchtbar, dass der Beschluss gefasst wird, diese Treffen jedes Jahr zu wiederholen. Dies ist die Geburtsstunde der Konferenz der Kirchen am Rhein.

3. Für eine detailliertere Beschreibung bezüglich der Entstehung und Entwicklung des „Hauses der Kirche“ auf dem Liebfrauenberg

siehe Birckel, Paul: Liebfrauenberg, Ursprung, Werdegang, Umgebung, Straßburg: Ed. Oberlin, 1985, im Wesentlichen S. 23-26 und 48-53.

note :

die anfänge: das „haus der kirche“

auf dem Liebfrauenberg

« bei dieser zusammenkunft erweisen sich die gespräche mit den kollegen der kirchen der nachbarländer […] als so anregend und fruchtbar, dass der beschluss gefasst wird, diese treffen jedes jahr zu wiederholen. »

7/de

Die KKR engagiert sich somit von Anfang an für die grenzüberschreitende Arbeit der Kirchen am Rhein und im Herzen Europas. Ab 1961 werden auf dem Liebfrauenberg Konferenzen im Stil der ersten Zusammenkunft organisiert. Ziele: Reflexion, aus einem kirchlich-theologischen Blickwinkel, über soziopolitische Themen europäischen Interesses sowie Schaffung der Grundlage für gemeinsame grenzüberschreitende Projekte. In Anbetracht der Präsenz der europäischen Institutionen in Straßburg bringen die Kirchen ihren Wunsch zum Ausdruck, bei diesen über eine Vertretung zu verfügen, um so aktiv am Aufbau Europas beteiligt zu sein. Zu diesem Zweck gründen einige Mitgliedskirchen der kkr im Jahre 1978 im Rahmen der Konferenz Europäischer Kirchen (kkg/kek) das ökumenische Sekretariat bei den europäischen Institutionen.

Schnell wird, um effiziente Kirchenarbeit leisten zu können, eine Zusammenarbeit mit ähnlichen Kirchenverbänden mit Sitz in Brüssel erforderlich. Es wird eine Zusammenarbeit mit der Ecumenical Commission for Church and Society in the European Communities (eccsec) ins Leben gerufen. Zu Beginn der 80er Jahre verschmelzen das der KKR unterstehende Straßburger Büro sowie das von Brüssel zur European Ecumenical Commission for Church and Society (eeccs).

Auch wenn gegenüber dem sich im Aufbau befindlichen Europa die eeccs den Platz der kkr eingenommen hat, lässt diese es sich trotzdem nicht nehmen, das Straßburger Büro weiterhin mit Finanzmitteln und Personal zu unterstützen. Ergänzend wird ein Beirat, dem Mitglieder der kkr sowie Parlamentarier und Angestellte der europäischen Union in Straßburg angehören, eingerichtet. Diese Kombination aus theologischer

und politischer Kompetenz soll der gegenseitigen Bereicherung der beiden Parteien dienen.

Das Jahr 1989 zeichnet sich in Europa durch große Umbrüche aus, die es dem geteilten Kontinent ermöglichen, wieder zusammenzuwachsen. Vor diesem Hintergrund fordern auch die Kirchen von Mittel- und Osteuropa einen Zugang zu den europäischen Institutionen, denen ihre Staaten bereits angehören. Die Mitgliedskirchen der kkr fühlen sich im Rahmen ihrer Zusammenarbeit mit der eeccs unmittelbar angesprochen. Um zu vermeiden, dass diese Vielfalt der Kirchen und Gemeinden seitens der Institutionen als nicht mehr verständliches Stimmengewirr wahrgenommen wird, setzt in den 90er Jahren ein neuer Fusionsprozess ein. Dieser mündet 1999, im Anschluss an die Integration der eeccs in die kek, in der Gründung der Kommission Kirche und Gesellschaft der kek4. Auch hier wird der Umstruk-turierungsprozess wieder von der kkr, die Kirche und Gesellschaft weiterhin Personal zur Verfügung stellt, begleitet.

4. Bei der 1959 gegründeten Konferenz Europäischer Kirchen (kek) handelt es sich heute um eine Vereinigung von 126 orthodoxen, evangelischen, anglikanischen und altkatholischen Kirchen in Europa. Ursprünglich ging es ihr darum, zu bekunden, dass der Eiserne Vorhang nicht auch eine Trennung der christlichen Kirchen bedeuten würde. So

spürten die Mitgliedskirchen des Ostens und des Westens von Beginn an das Verlangen, Brücken über den politischen Graben zu bauen und christliche Gemeinschaft zu leben. Weitere Informationen finden Sie auf den Internetseiten der Organisation: www.ceceurope.org/history-assemblies/ (30.03.11)

bei den europäischen institutionen

note :

« bei dieser zusammenkunft erweisen sich die gespräche mit den kollegen der kirchen der nachbarländer […] als so anregend und fruchtbar, dass der beschluss gefasst wird, diese treffen jedes jahr zu wiederholen. »

Page 28: Konferenz die Kirchen am Rhein

Die Konferenz der Kirchen am Rhein (kkr) geht im Jahre 1961 aus einem Treffen evangelischer Kirchenleiter im „Haus der Kirche“ auf dem Liebfrauenberg im Elsass hervor. Es ist ihr ein Anliegen, von Österreich über Liechtenstein, die Schweiz, Frankreich und Deutschland bis hin zu den Niederlanden die Mehrheit der evangelischen Kirchen am Rhein zusammenzuführen. Im Jahre 2008 wird die kkr offiziell Regionalgruppe der Gemeinschaft Evangelischer Kirchen in Europa (geke).

Der Austausch zwischen Kirchenleitern über die nationalen Grenzen hinweg ist Haupt-antriebsmotor der kkr. Die betreffenden Kirchen möchten teilhaben am Aufbau Europas, wo sich nach dem zweiten Weltkrieg der Europarat, die Europäische Gemeinschaft für Kohle und Stahl (egks) und dann die Europäische Wirtschaftsgemeinschaft (ewg), ihres Zeichens Vorreiter der Europäischen Union, formieren. Der Rhein, der über Jahrhunderte hinweg eine Linie der Trennung bildete, wird zum Symbol für die Einigung und Versöhnung in Europa.

basieren. Zitiert werden insbesondere Paul Birckel, Pfarrer im Ruhestand, Günter Gasse, Dekan i. R., Richard Fischer, Pfarrer (Exekutivsekretär der kkg/kek) sowie Johannes Brandt, Oberkirchenrat i.R. Ihnen allen an dieser Stelle einen herzlichen Dank.

2. Siehe Andrea Häuser, „Die Konferenz der Kirchen am Rhein – La Conférence des Eglises riveraines du Rhin“, in: [B. Schröder, W. Kraus], Religion im öffentlichen Raum, La Religion dans l’espace public, transcript Verlag, Bielefeld, 2009, S. 321-333.

1. Es gibt nur wenige Publikationen über die kkr und ihre Arbeit, so dass die hier genannten Infor-mationen, soweit nicht an-ders angegeben, einerseits auf dem Archiv der kkr bei der Präsidentschaft der Protestantischen Kirche Augsburgischen Bekenntnisses von Elsass

und Lothringen (Straßburg) und dem des Straßburger Büros der Kommission Kirche und Gesellschaft der Konferenz Europäischer Kirchen (kkg/kek), sowie andererseits auf dem Austausch mit Personen, die die kkr im Laufe der letzten 50 Jahren begleitet oder mitgestaltet haben,

note :

« der rhein, der über jahrhunderte hinweg eine linie der trennung bildete, wird zum symbol für die einigung und versöhnung in europa. »

die konferenZ der kirChen am rhein von ihrer gründung bis heute

1

2

10-12.05

5/de

« der rhein, der über jahrhunderte hinweg eine linie der trennung bildete, wird zum symbol für die einigung und versöhnung in europa. »

(d) vaterLand europa europa der vaterLänder

(f) patrie europe europe des patries

1993 10-12.05thema/thème

Page 29: Konferenz die Kirchen am Rhein

Die Konferenz der Kirchen am Rhein (kkr) geht im Jahre 1961 aus einem Treffen evangelischer Kirchenleiter im „Haus der Kirche“ auf dem Liebfrauenberg im Elsass hervor. Es ist ihr ein Anliegen, von Österreich über Liechtenstein, die Schweiz, Frankreich und Deutschland bis hin zu den Niederlanden die Mehrheit der evangelischen Kirchen am Rhein zusammenzuführen. Im Jahre 2008 wird die kkr offiziell Regionalgruppe der Gemeinschaft Evangelischer Kirchen in Europa (geke).

Der Austausch zwischen Kirchenleitern über die nationalen Grenzen hinweg ist Haupt-antriebsmotor der kkr. Die betreffenden Kirchen möchten teilhaben am Aufbau Europas, wo sich nach dem zweiten Weltkrieg der Europarat, die Europäische Gemeinschaft für Kohle und Stahl (egks) und dann die Europäische Wirtschaftsgemeinschaft (ewg), ihres Zeichens Vorreiter der Europäischen Union, formieren. Der Rhein, der über Jahrhunderte hinweg eine Linie der Trennung bildete, wird zum Symbol für die Einigung und Versöhnung in Europa.

basieren. Zitiert werden insbesondere Paul Birckel, Pfarrer im Ruhestand, Günter Gasse, Dekan i. R., Richard Fischer, Pfarrer (Exekutivsekretär der kkg/kek) sowie Johannes Brandt, Oberkirchenrat i.R. Ihnen allen an dieser Stelle einen herzlichen Dank.

2. Siehe Andrea Häuser, „Die Konferenz der Kirchen am Rhein – La Conférence des Eglises riveraines du Rhin“, in: [B. Schröder, W. Kraus], Religion im öffentlichen Raum, La Religion dans l’espace public, transcript Verlag, Bielefeld, 2009, S. 321-333.

1. Es gibt nur wenige Publikationen über die kkr und ihre Arbeit, so dass die hier genannten Infor-mationen, soweit nicht an-ders angegeben, einerseits auf dem Archiv der kkr bei der Präsidentschaft der Protestantischen Kirche Augsburgischen Bekenntnisses von Elsass

und Lothringen (Straßburg) und dem des Straßburger Büros der Kommission Kirche und Gesellschaft der Konferenz Europäischer Kirchen (kkg/kek), sowie andererseits auf dem Austausch mit Personen, die die kkr im Laufe der letzten 50 Jahren begleitet oder mitgestaltet haben,

note :

« der rhein, der über jahrhunderte hinweg eine linie der trennung bildete, wird zum symbol für die einigung und versöhnung in europa. »

die konferenZ der kirChen am rhein von ihrer gründung bis heute

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10-12.05

5/de

« der rhein, der über jahrhunderte hinweg eine linie der trennung bildete, wird zum symbol für die einigung und versöhnung in europa. »

(d) vaterLand europa europa der vaterLänder

(f) patrie europe europe des patries

1993 10-12.05thema/thème

Page 30: Konferenz die Kirchen am Rhein

geschichte kann nur durch kontakte, begegnungen, austausch oder gar konfl ikte

– nährböden gegenseitiger bereicherung – entstehen. bevorzugte standorte für die

entstehung von Zivilisationen sowie der diesen zugrunde liegenden Werte befi nden sich daher an Wasserläufen; sie erleichtern deren verbreitung,

reifung und festigung. dies gilt auch für den rhein im herzen europas und, trotz zahlreicher tragödien und vielleicht auch gerade ihretwegen, für die Werte der toleranz, der demokratie und der achtung der rechte jedes einzelnen, die zu einem großen teil dem Quell des evangeliums

entspringen und das fundament einer dem menschen würdigen kultur der gerechtigkeit

und des friedens bilden. seit nunmehr einem halben jahrhundert,

gestützt auf eben dieses evangelium, möchte die konferenz der kirchen am rhein (kkr)

genau davon zeugen und, in aller bescheidenheit, ein dem gewachsener akteur sein; das ist es,

was sich die kkr – seit 2008 regionalgruppe der gemeinschaft evangelischer kirchen

in europa (geke) – auf die fahne geschrieben hat und, mit gott es hilfe, jeden tag

ein wenig mehr und etwas besser umsetzen kann.

vorWort jean-françois collange

Präsident der uepal Präsident der kkr

übersetzung :Frédérique Bittendiebel

design & illustration :www.jean-w.fr

eindruck : Gyss imprimeur

geschichte kann nur durch kontakte, begegnungen, austausch oder gar konfl ikte

– nährböden gegenseitiger bereicherung – entstehen. bevorzugte standorte für die

entstehung von Zivilisationen sowie der diesen zugrunde liegenden Werte befi nden sich daher an Wasserläufen; sie erleichtern deren verbreitung,

reifung und festigung. dies gilt auch für den rhein im herzen europas und, trotz zahlreicher tragödien und vielleicht auch gerade ihretwegen, für die Werte der toleranz, der demokratie und der achtung der rechte jedes einzelnen, die zu einem großen teil dem Quell des evangeliums

entspringen und das fundament einer dem menschen würdigen kultur der gerechtigkeit

und des friedens bilden. seit nunmehr einem halben jahrhundert,

gestützt auf eben dieses evangelium, möchte die konferenz der kirchen am rhein (kkr)

genau davon zeugen und, in aller bescheidenheit, ein dem gewachsener akteur sein; das ist es,

was sich die kkr – seit 2008 regionalgruppe der gemeinschaft evangelischer kirchen

in europa (geke) – auf die fahne geschrieben hat und, mit gott es hilfe, jeden tag

ein wenig mehr und etwas besser umsetzen kann.

Page 31: Konferenz die Kirchen am Rhein

geschichte kann nur durch kontakte, begegnungen, austausch oder gar konfl ikte

– nährböden gegenseitiger bereicherung – entstehen. bevorzugte standorte für die

entstehung von Zivilisationen sowie der diesen zugrunde liegenden Werte befi nden sich daher an Wasserläufen; sie erleichtern deren verbreitung,

reifung und festigung. dies gilt auch für den rhein im herzen europas und, trotz zahlreicher tragödien und vielleicht auch gerade ihretwegen, für die Werte der toleranz, der demokratie und der achtung der rechte jedes einzelnen, die zu einem großen teil dem Quell des evangeliums

entspringen und das fundament einer dem menschen würdigen kultur der gerechtigkeit

und des friedens bilden. seit nunmehr einem halben jahrhundert,

gestützt auf eben dieses evangelium, möchte die konferenz der kirchen am rhein (kkr)

genau davon zeugen und, in aller bescheidenheit, ein dem gewachsener akteur sein; das ist es,

was sich die kkr – seit 2008 regionalgruppe der gemeinschaft evangelischer kirchen

in europa (geke) – auf die fahne geschrieben hat und, mit gott es hilfe, jeden tag

ein wenig mehr und etwas besser umsetzen kann.

vorWort jean-françois collange

Präsident der uepal Präsident der kkr

übersetzung :Frédérique Bittendiebel

design & illustration :www.jean-w.fr

eindruck : Gyss imprimeur

geschichte kann nur durch kontakte, begegnungen, austausch oder gar konfl ikte

– nährböden gegenseitiger bereicherung – entstehen. bevorzugte standorte für die

entstehung von Zivilisationen sowie der diesen zugrunde liegenden Werte befi nden sich daher an Wasserläufen; sie erleichtern deren verbreitung,

reifung und festigung. dies gilt auch für den rhein im herzen europas und, trotz zahlreicher tragödien und vielleicht auch gerade ihretwegen, für die Werte der toleranz, der demokratie und der achtung der rechte jedes einzelnen, die zu einem großen teil dem Quell des evangeliums

entspringen und das fundament einer dem menschen würdigen kultur der gerechtigkeit

und des friedens bilden. seit nunmehr einem halben jahrhundert,

gestützt auf eben dieses evangelium, möchte die konferenz der kirchen am rhein (kkr)

genau davon zeugen und, in aller bescheidenheit, ein dem gewachsener akteur sein; das ist es,

was sich die kkr – seit 2008 regionalgruppe der gemeinschaft evangelischer kirchen

in europa (geke) – auf die fahne geschrieben hat und, mit gott es hilfe, jeden tag

ein wenig mehr und etwas besser umsetzen kann.

Page 32: Konferenz die Kirchen am Rhein

die konferenZ der kirChen am rhein 50 jahre reflexion