Katorinfo, lekatorin.com/dotclear2/public/Colonie_2014/messe_3/Katorinfo_n_3/... · Il y avait 4...
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Il y avait 4 équipes (rouge,
jaune, vert, bleu). Les verts
et les rouges étaient avec les
extra-terrestres, les jaunes et
les bleus étaient contre. Le
but était de construire des
totems grâce à l’usine et à la
recette, mais avant nous
sommes allés à l’infirmerie
pour pouvoir avoir le droit
d’attaquer et de participer à
cette guerre mortelle. Après
les totems fabriqués il fallait
en prendre et les livrer à un
village sans se faire tuer,
c’était très dangereux, on
risquait notre vie, le but était
que son équipe mette le plus
de totems dans les villages
pour avoir la victoire finale.
Les premiers étaient les
verts.
Adieu mes chers parents,
Romain.
Dimanche dernier,
suite au spectacle sur l’épo-
pée de Samuel, les anima-
teurs Samuel organisaient le
deuxième grand jeu domini-
cal de la colo, sur fond de 3e
guerre mondiale entre l’Hu-
manité et les extraterrestres :
le champ de bataille était dans
la pinède, les soldats étaient des
colons, les maires des villages à
prendre des animateurs, et les
infirmiers des membres de l’é-
quipe technique.
Ici, Romain et Thi-
baud, deux Samuel parmi les
aînés de la section, se sont
imaginés, tels les Poilus en
leur temps, raconter l’assaut
qu’ils ont vécu lors de cet
après-midi de grand jeu.
Ames sensibles s’abstenir,
bien que l’histoire se termine
bien et que nos deux soldats
s’en soient sortis indemnes.
Mes chers parents,
Hier, jour de guerre,
nous nous sommes préparés
à cette bataille en allant à la
messe. Après il a fallu pren-
dre des forces pour la guerre,
c’est pour ça que nous avons
pris l’apéritif et que nous
sommes allés au Katoresto
dans l’idée que ça pouvait
être notre dernier repas.
Nous avons été avertis que la
guerre n’était pas une bla-
gue : les humains contre les
extra-terrestres. Après un
long moment de repos, les
deux équipes se sont réunies
à 15 h sur le muret pour aller
sur le champ de bataille. Au
premier coup de sifflet la
guerre mortelle a commencé.
Comme prévu le spectacle intitulé « l’épopée de Samuel » a bien eu lieu dimanche dernier et a remporté un
franc succès, tant parmi les colons et l’équipe d’ani-mation que par nos voisins venus nombreux. Mal-gré une météo vraiment peu clé-mente, les textes des acteurs qui s ’ e n v o l a i e n t , trempés, les cirés et les parapluies, tout le monde a
applaudi la troupe de Katorin et son metteur en scène Gau-thier. Tout le monde était très
fier du travail accompli!
Vous étiez nombreux à assister au spectacle de la colonie, et nous vous en remercions !
Le grand jeu Samuel: une troisième guerre mondiale du troisième type?
« L’épopée de Samuel »
K A T O R I N
« J E U X ,
A M I T I É ,
P R I È R E »
Katorinfo, le journal de la colo
N ° 3 , A O Û T 2 0 1 4 A N N E E 3
S O M M A I R E :
P. 1: Le grand
jeu Samuel.
Retour sur
« l’épopée de
Samuel ».
P. 2 : le
grand jeu
Samuel, la
suite.
Le technique
joue dans la
pinède
P. 3: retour
sur le bi-
vouac des
Goliath.
Le gagnant de
la super ca-
gnotte du
loto 2014!
P. 4 : L’asso-
ciation Notre-
Dame du Fiat
Procession
mariale
Les acteurs de la colonie Katorin 2014: Thimoté, Paul, Clément, Karolina,
Marc, Laetitia, François, Delphine, Guillaume, Paul-Henri et Tristan.
P A G E 2
Sophie et Benoît, sortis de
la colonie pour une après-
midi, abandonnant pour
l’une le ménage, pour
l’autre la cuisine !
Extra-terrestres contre Huma-
nité: qui a gagné? Ce qui est
sûr c’est que les animateurs
Katorin ont un certain talent
pour les déguisements !
Quand le technique s’en va jouer
dans la pinède.
Quand les Samuel se mettent dans la peau des Poilus de la Grande Guerre… la suite.
Chers parents,
Peut-être n’allez-
vous pas me croire, mais je
suis obligé de le dire. Hier
nous avons dû attaquer des
extra-terrestres, dès que notre
chef nous a dit cela, on s’est
demandé s’il ne s’agissait pas
d’une blague pour nous re-
monter le moral. Mais quand
nous sommes allés au front,
c’était l’horreur. On a vu des
gens courir vers nous disant
que des extra-terrestres leur
avaient pris leurs cadis pleins
de nourriture. On commençait
de plus en plus à y croire.
Juste après on a entendu des
cris, c’était les aliens qui en-
vahissaient les villages. Il y
avait même des humains qui
se joignaient à leur cause. Ils
avaient des usines qui fabri-
quaient des choses bizarres. Ils
faisaient des carnages, même à
l’infirmerie où l’on devait se
rendre. Mon groupe s’est vite
fait prendre, tandis que les
extra-terrestres résistaient.
Après deux heures de combat
acharné on a levé le drapeau
blanc, malgré l’aide des renforts,
nous avons perdu cette guerre.
Nous étions 3647 au début, à la
fin nous étions 136, tandis
qu’eux étaient toujours 1923.
Désolé de vous dire cela, mais
nous allons devoir cohabiter
avec ses extra-terrestres*. Je
viendrai à la maison dans trois
jours. Blessé, je me suis fait dé-
chiqueter la jambe par leurs mâ-
choires d’acier. J’aurai besoin de
vous pour mon repos.
A bientôt,
Votre fils bien aimé,
Thibault.
*Les extra-terrestres ont gagné
le grand jeu...
faire perdre la tête.
Sophie qui parta-
geait son infirmerie avec
Benoît a passé un excellent
après-midi tant son collègue
était drôle. Mathieu, encore
animateur il y a trois ans,
était ravi de retrouver ce
terrain bien familier qu’est
la pinède.
Tristan, responsable Samuel,
qui avait demandé au techni-
que de participer, ne regrette
pas, bien au contraire ! Ravi
de voir que se camarades se
sont autant amusés que les
enfants ! Seul regret Marie-
Annick, responsable de la
cuisine, n’a pas pu venir,
occupée à tout nettoyer. Elle
en a profité pour se reposer
un peu quand même!
Marc, section Samuel
Sophie, responsable
linge et ménage, Mathieu et
Benoît de la cuisine, Mathilde
de la vaisselle, ont tous trou-
vé super de participer au
grand jeu. Dans le rôle des
infirmiers, ils s’accordent
pour dire qu’il y avait
beaucoup de blessés qui
devaient récupérer leur
vie (un blessé avait un
parcours du combattant à
réaliser, contre une vie
nouvelle !), des scènes
étaient particu-
lièrement cocas-
ses quand par
exemple des
enfants se trom-
paient entre
pieds joints et
cloche-pied, il
est vrai que l’en-
jeu a de quoi en
Légende
accompa-
gnant l'illus-
tration.
K A T O R I N F O , L E J O U R N A L D E L A C O L O
Pourquoi j’aime être à Katorin ?
Par Jan, 8 ans et demi.
Un des plus jeunes colons de la
saison 2014. « J’aime bien la pinède et
la plage, mais c’est surtout mes amis
de Katorin et les animateurs, la cui-
sine, la messe, les histoires, les jeux,
le Puy du Fou. J’ai d’ailleurs acheté
une épée et un casque romain, et j’ai
eu la chance de recevoir 3 lettres de
mes parents !
J’aime tout cela car on s’amuse, on
se fait des amis, je reviendrai l’an
prochain parce que je suis pressé de
les revoir ainsi que les animateurs.
C’est bientôt fini, je vais être déçu,
mais l’essentiel c’est qu’on s’est
bien amusés ! »
Jan, parti sur sa lancée de
justifier pourquoi on aime forcément
Katorin, a été interviewer colons et
animateurs, voici leurs réponses :
« Les animateurs sont bien ! Il y a
des jeux, on se fait des amis ! C’est
bien et cool ! Pour la baignade et la
plage, la pinède, les jeux de fou-
lards. Parce que ma maman voulait
que j’apprenne à faire davantage
attention aux autres. Une amie m’a
fait découvrir Katorin. ». Amélie,
future infirmière, avoue qu’elle ap-
précie énormément de travailler
avec des enfants pendant ses vacan-
ces.
Retour sur le bivouac des Goliath : 3 jours éloignés de la colonie, néanmoins à l’image de Katorin.
Aldric et Gatien, deux grands
Goliath pour qui le bivouac n’était pas
une première, ont bien voulu partager
leur expérience. Ces 3 jours éloignés de
la colonie leur permettent de sortir du
quotidien, « ça change, on est autono-
mes (enfin
presque) ».
« Comme on
a tous un rôle
et qu’on ap-
partient à une
é q u i p e
(intendance,
cuisine, ani-
mation, tech-
nique), on est
obligés d’être responsables pour que le
bivouac fonctionne bien.
On n’est pas tout seuls évidemment, il
y a la présence discrète des animateurs
derrière nous ». Par exemple, pour l’é-
quipe intendance qui s’occupait du ravi-
taillement, il fallait se lever une heure
plus tôt que les autres pour aller chercher
du pain à vélo pour le petit déjeuner. Il
faut donc pouvoir assurer dès le matin !
Gatien en a fait l’expérience et se confie,
réjoui, d’avoir pu assister ainsi à la priè-
re des animateurs qui se déroule avant le
lever des colons. « Ce n’est pas comme
la prière qu’on fait entre colons, pour
moi ce n’est donc pas une prière norma-
le ! Elle est plus calme, plus sérieuse. Le
matin seulement Paul-Henri et Cécile
chantaient bien ! Je me suis senti un peu
comme un intrus parmi eux, même si
j’étais évidemment le bienvenu ! ». « Le
bivouac nous permet de nous montrer
plus solidaires, de faire preuve d’un es-
prit d’entraide. Evidemment la devise
Katorin « jeux, amitié, prières » est bien
valable au bivouac ! », nous explique
Aldric. « Mes parents m’envoie à Kato-
rin pour le beau projet que cela représen-
te. Ils ont confiance en l’encadrement,
chrétien, je partage les valeurs de Kato-
rin », ajoute ce dernier.
Le bilan est positif pour tout le
monde, les anecdotes sur les colons nom-
breuses, et celles sur les animateurs sa-
voureuses : ainsi l’épisode des douches en
plein air par Enguerrand et Paul-Henri
restera dans les annales, « tous deux ont
poussé de petits cris » s’amusent à ra-
conter les Goliath sur leurs encadrants.
L’ambiance très bonne, même si certains
estomacs auraient préféré plus de nutella,
plus de baguettes au petit déjeuner… Le
seul souvenir presque effroyable restera la
deuxième nuit, où la pluie est tombée dru
pendant plusieurs heures, trempant les
affaires
et dé-
trempant
colons et
a n i m a -
t e u r s .
N é a n -
m o i n s ,
dès le
réveil un
magnifique soleil a fait presque oublier
cet incident !
La section Go-
liath, à la décou-
verte du patri-
moine local.
Un planning sportif et bien chargé ! Nous somme partis à midi de la
colo pour aller à Challans en vélo, qui se
trouve à 15km. Arrivés à Challans, nous
avons pique-niqué. Après le repas nous
avons fait un jeu d’orientation par petits
groupes pour découvrir la ville. A 16h, nous
sommes repartis à vélo pour 5km de plus,
direction la route de Chagnon, lieu du bi-
vouac. Arrivés à 17h, chez David et Mary-
lin, des amis du père Jérôme, nous avons
monté les tentes, préparé l’intendance puis
pris notre douche au tuyau d’arrosage.
A 19h, messe avec Père Jérôme qui nous a
rejoints accompagné par Mathilde, Sophie,
Marie-Annick et Anne-Cécile. Après la
messe le dîner est suivi du lancement d’un
genre de killer sur la durée du bivouac.
Enfin, dodo après cette première grosse
journée ! Le lendemain, lever à 7h15 pour
quelques personnes de l’équipe intendance
qui sont allées chercher les pains pour le
petit-déj. Lever à 7h50 pour l’équipe cuisine
qui nous a préparé le petit déjeuner. Lever à
8h30 pour le reste des colons, une grasse
matinée par rapport à notre emploi du temps
à la colo.
A 10h, nous sommes partis en vélo pour la
visite du moulin de Chateauneuf qui se trou-
ve à environ 7km. A 11h, début de la visite.
Michel s’est pris une poutre, on a bien rigo-
lé. Durant l’après-midi, nous avons joué
dans le parc à poules-renards-vipères. Le
jeu a été organisé par des colons de l’équipe
d’animation.
Notre animateur, Gauthier a fait un aller-
retour au bivouac en vélo pour récupérer du
matériel pour pouvoir réparer les vélos cre-
vés.
Retour au bivouac : douches, et veillée ani-
mée par Karolina. Et enfin, mercredi, ran-
gement des tentes, ramassage des papiers
avec toute la colonie sous forme de râteau.
A 11h, rangements des tentes, gamelles,
matériel, ..etc dans la voiture de Père Jérô-
me. Retour, direction la colonie pour 20km
à vélo ! Une bonne sieste est prévue à l’arri-
vée!
Retour sur une tradition de la colonie Kato-rin, et rencontre avec un de ses grands ga-
gnants! Il l’attendait depuis 12 ans, cette année il l’a enfin rem-
porté ! Alexis un des deux vainqueurs du gros lot du LOTO Kato-
rin. Rencontre avec -comme il le dit lui-même, « un pilier de Kato-
rin ». Alexis a 21 ans, dans la vraie vie, il travaille, fait des stages
et le reste de son temps il aime beaucoup participer à Katorin, aux
animations de l’année à Louviers, et à la colonie au mois d’août.
Sa fonction à Katorin est depuis quelques années de s’occuper du
courrier, il prépare aussi les goûters pour les deux sections, et aide
Sophie à plier le linge propre. A la question « pourquoi es-tu heu-
reux d’être à Katorin ? », Alexis répond : « parce que la colonie
est super géniale et les enfants aussi. Je viens depuis 12 ans, de-
puis plus longtemps que mon frère (responsable Goliath cette an-
née). J’ai d’abord été colon puis maintenant je suis dans l’équipe
technique ». Vincent, notre reporter était heureux de pouvoir par-
ler avec Alexis dont il dit qu’il est
« super gentil et marrant ». Alexis a
très bien terminé sa colonie 2014, puis-
qu’en effet il a gagné à la soirée loto !
Fier pour la première fois de gagner à
ce grand événement après 12 ans !
Vincent avec l’aide de Maxime, sec-
tion Samuel.
« Temps spi » A gauche: la prière
Katorin. Retrouvez la
prière chantée par En-
guerrand sur le site
www.katorin.com
A droite: la statue de
la Vierge Marie devant
laquelle la colonie prie
tous les jours, que
nous avons portée en
procession jusqu’à la
chapelle pour l’As-
somption.
Pour la fête de l’Assomption de la
Vierge Marie, ce 15 août, le père
Jérôme a proposé aux colons et à
l’équipe d’animation de faire une
procession à l’intérieur de la colo-
nie, avec la statue de la Vierge.
Constituée de 3 étapes, cette pro-
cession alternant chants à la Vier-
ge, prières lues, et chapelet, nous a
conduits à l’entrée de la chapelle
de la colonie, où comme tous les
soirs de cette dernière semaine,
nous avons un temps d’Adoration
du Saint Sacrement.
Lisons le témoignage de François
sur ce qu’il a ressenti lors de cette
belle expérience de prière:
« Hier soir à 21h30, nous nous
sommes tous retrouvés aux pieds
de la dune. La procession allait
commencer, car c'était la fête de
l'Assomption de Marie. La belle
statue de la vierge était éclairée par
une bougie. Puis après une lecture
et des chants, on est remonté vers
la chapelle en priant le chapelet.
J'ai pu vraiment me rapprocher de
Marie notre mère, et j'ai pu me
confier à elle. Je pense que grâce à
ce moment passé, j'ai grandi dans
ma foi. »