Journée technique sur les alternatives aux pesticides … · Journée technique sur les...
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Journée technique sur les alternatives aux pesticides pour l’entretien des espaces verts
25 octobre 2012 - Meyreuil
Réduction de tous les usages de produits phytosanitaires (y compris non agricoles)
Sécurisation des usages
Porté par les Ministères chargés de l’Agriculture et de l’Écologie, issu :
du Grenelle de l’Environnement (engagement 129 en particulier)
de la directive 2009/128/CE du 21 octobre 2009 « utilisation durable des pesticides » : obligation pour les États membres d’élaborer un plan d’action national :
en vue de réduire les risques et les effets de l’utilisation des pesticides pour la santé humaine et l’environnement
et d’encourager l’élaboration et l’introduction de la lutte intégrée et de techniques de substitutionen vue de réduire la dépendance vis-à-vis des pesticides
Un plan aux objectifs ambitieux…
AXE 1 : Évaluer les progrès en matière de diminution de l’usage des pesticides indicateurs
Un plan en 9 axes…
AXE 2 : Recenser et généraliser les systèmes agricoles et les moyens connus permettant de réduire l’utilisation des pesticides :
diffusion des itinéraires techniques économes en produits phytosanitaires et des méthodes alternatives (phéromones, auxiliaires, produits naturels…)AXE 3 : Innover dans la conception et la mise au point de systèmes de culture économes en pesticides
Recherche et Expérimentation
AXE 4 : Former à la réduction et sécuriser l’utilisation des pesticidesprofessionnaliser l’ensemble de la filière :
• le Certiphyto : certificat professionnel pour toutes les personnes en lien avec les produits phytosanitaires : applicateurs, décideurs, distributeurs, conseillers
• l’agrément d’entreprise : pour les applicateurs prestataires, et tous les distributeursy compris de produits destinés au grand public
L’utilisation des produits phytopharmaceutiques dans le cadre d’activitéprofessionnelle à titre salarié, pour son propre compte, ou dans le cadre d'un contrat d'entraide à titre gratuit, est soumis à l'obtention d'un certificat (Certiphyto) délivré par l'autorité administrative (article L 254-3 du Code rural et de la pêche maritime) : les agents des collectivités sont concernés !(formations CNFPT prévues en 2013)
AXE 4 : Former à la réduction et sécuriser l’utilisation des pesticides
Mesure obligatoire : la formation
Références réglementaires : Décret 2011-1325 du 18 octobre 2011 (JORF du 20/10/2011)Arrêté du 7 février 2012 (JORF du 23/02/2012) : applicateur
et applicateur opérationnel en collectivité territoriale
Validité 5 ans, échéance octobre 2014Voies d’accès : formation / test + formation / test / diplôme obtenu depuis moins
de 5 ans (listés)Liste des organismes de formation habilités :
http://draaf.paca.agriculture.gouv.fr/Certificat-individuel (liste régionale)http://agriculture.gouv.fr/ecophyto-axe4 (liste nationale)
Demande de certificat par téléprocédure sur mon.service-public.fr
Obligatoire pour les activités suivantes :
AXE 4 : Former à la réduction et sécuriser l’utilisation des pesticides
L’agrément des entreprises
Liste des organismes certificateurs pour l’agrément des entreprises :http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Organismes_certificateurs_Maj_221012_cle47a11d.pdf
Réforme de l’agrément des entreprises :http://draaf.paca.agriculture.gouv.fr/Reforme-de-l-agrement-et
AXE 5 : Renforcer les réseaux de surveillance des bioagresseurs et des effets indésirables de l’utilisation des pesticides
réseaux de parcelles observées : évaluation de l’état sanitaire des végétaux au niveau de la région, résumé dans les Bulletins de santé du végétal, sans aucune préconisation de traitement
AXE 6 : DOM
AXE 7 : En zones non agricolesCollectivités / Jardiniers amateurs /
Professionnels en Zones Non Agricoles
AXE 8 : Gouvernance et communication
AXE 9 : Protection des utilisateurs
Un plan en 9 axes…
AXE 5 : Renforcer les réseaux de surveillancedes bioagresseurs et des effets indésirables de l’utilisation des pesticides
BSV Zones Non Agricoles et pépinières ornementales : http://draaf.paca.agriculture.gouv.fr/Zones-non-agricoles-ZNA
AXE 5 : Renforcer les réseaux de surveillancedes bioagresseurs et des effets indésirables de l’utilisation des pesticides
BSV Productions horticoles : http://draaf.paca.agriculture.gouv.fr/Horticulture-pepiniere
Un accompagnement et des outils…AXE 7 : En zones non agricoles
Au niveau national : pour les collectivités (usages professionnels ) :
un site internet ressource permettant les échanges de pratiques : http://www.ecophytozna-pro.fr/
Au niveau national : pour les collectivités (usages professionnels ) :
le référentiel et le label Ecojardin
AXE 7 : En zones non agricoles
Un accompagnement et des outils…
Référentiel téléchargeable sur : http://www.label-ecojardin.fr/Inscriptions ouvertes sur le site internet pour le label, audits externesChamp d’application : sol, eau, faune et flore, matériaux et équipements,
formation des agents, sensibilisation du public…Grilles d’évaluation par type d’espace (typologie AITF)Labellisation par site (mais démarche globale de la structure prise en compte)
Référentiel et label Ecojardin
Au niveau national : pour la sensibilisation des jardiniers amateurs : Campagne nationalehttp://www.jardiner-autrement.fr/
AXE 7 : En zones non agricoles
Un accompagnement et des outils…
En région PACA : animation / sensibilisation par la FREDON PACA
le « guide phyto Zones Non Agricoles » : rappels réglementaires,bonnes pratiques et conseils utiles (parution fin 2012)
AXE 7 : En zones non agricoles
Un accompagnement et des outils…
En région PACA : animation / sensibilisation par la FREDON PACA
le « guide phyto Zones Non Agricoles » : rappels réglementaires,bonnes pratiques et conseils utiles (parution fin 2012)
AXE 7 : En zones non agricoles
Un accompagnement et des outils…
En région PACA : animation / sensibilisation par la FREDON PACA
le « guide phyto Zones Non Agricoles » : rappels réglementaires,bonnes pratiques et conseils utiles (parution fin 2012)
une charte « zéro pesticide » portée par le Conseil Régionaldes outils mis à disposition et des réseaux animés par l’ARPE
AXE 7 : En zones non agricoles
Un accompagnement et des outils…
Service régional de l’Alimentation (SRAL) :
Chef de projet régional Ecophyto 2018 : Frédérique Maquaire : 04 13 59 36 [email protected]
Chargée de mission Ecophyto 2018 : Alice Dubois : 04 90 81 11 [email protected]
Agrément des entreprises : Stéphanie Valade : 04 13 59 36 54 [email protected]
Service régional de la Formation et de l’Emploi (SRFE) :
Certification individuelle : Nadine Difrancesco : 04 13 59 36 [email protected]
Direction Régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Provence-Alpes-
Côte d'Azur – DRAAF PACA132 boulevard de Paris 13331 Marseille cedex 03
http://draaf.paca.agriculture.gouv.fr/
Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles - FREDON PACA
http://www.fredonpaca.fr/
Montfavet :Sensibilisation des collectivités : Claire Lafon : 04 90 27 26 [email protected]
Benoît Dupuy : 04 90 27 26 [email protected]
Antenne de Cuers (83) :BSV Zones non agricoles / productions horticoles : Anne Roberti : 04 94 35 22 [email protected]
GESTION DURABLE DES ESPACES VERTSJournée technique sur les alternatives aux
pesticides pour l’entretien des espaces verts
25 octobre 2012 – Meyreuil
Déroulé de la Journée
� 10h à 12h : Réunion d’information
> Accueil – Mairie de Meyreuil
> Contexte du bassin versant de l’Arc ; zoom sur la qualité de l’eau ‐ SABA
> Présentation du Plan Ecophyto – DRAAF SRAL PACA
> Responsabilités et réglementations liées à l’utilisation des produits phytosanitaires et démarches alternatives pour la gestion des espaces verts –Fredon PACA
> Le dispositif pour vous lancer dans une démarche « zéro pesticides » en Région PACA
�14h à 16h : Démonstrations de matériel sur site en extérieur
REFLEXIONS PREALABLES
Les espaces verts, 4 fonctions récréatives et
utilitaires :
� Une fonction biologique contre les
nuisances : rôle contre les pollutions
� Une fonction importante sur l’équilibre
physique et biologique de l’homme :
mieux-être, détente
� Une fonction d'échanges et de
rencontres sociales
� Une fonction esthétique
CONTEXTE ENVIRONNEMENTAL
� La France est un important consommateur
� 90 % des produits sont utilisés en Agriculture
10 % en Zones Non Agricoles
Les produits phytosanitaires : utilisations
� Les principaux utilisateurs non agricoles de pesticides
■ La collectivité
■ Les particuliers
■ Les gestionnaires de terrains de sports, de loisirs, de zones d’activités…
■ Les gestionnaires des voies de transports
■ Les prestataires d’entretien d’espaces verts
CONTEXTE ENVIRONNEMENTAL
� Présence de matières actives phytosanitaires dans tous lescompartiments de l’environnement :
� Dégradation de la qualité des eaux
� Impacts sur la biodiversité
� Impacts sur la fertilité des sols…
Enjeux environnementaux et sanitaires
� Impacts sur la fertilité des sols…
� Risques sanitaires pour la population :applicateurs et personnes fréquentantles espaces traités
� Intoxications aiguës
� Maladies chroniques
CONTEXTE ENVIRONNEMENTAL
Les zones sensibles en milieu urbain
� Les surfaces imperméables
� Le désherbage en milieu urbain participe à la dégradation de la qualité de l’eau
� Sur sols urbains, les transferts des pesticides vers les rivières sont plus importants
� Taux de transferts de l’ordre de 10 à 40 %
� Les surfaces imperméables
� Les caniveaux, avaloirs
� Les bords de cours, les fossés
���� Il est nécessaire de faire évoluer les pratiques de désherbage
CONTEXTE ENVIRONNEMENTAL
L’impact sur la qualité de l’eau
1 seul gramme de substance active suffit à polluer 10 000 m³ d’eau
� Norme de potabilité
■ Décret n°2001-1220 du 20 décembre 2001
Source : CREPPEP Pays de la Loire
Soit un fossé de 10 km de long !
� Réglementation européenne
■ Directive Cadre sur l’Eau
■ Objectifs de "bon état" de la qualité des eaux pour 2015
Seuils d’évaluationSEQ-EAU
■ Qualité très bonne 2 rivières
■ Qualité bonne6 rivières
■ Qualité moyenne
23 stations suivies- 19 cours d’eau
Qualité de l’eau en Eaux superficielles – 2004/2007 - AERMC
■ Qualité moyenne8 rivières
■ Qualité médiocre3 rivières
■ Qualité mauvaise 4 rivières
Niveau de potabilité :
■ Potable (<0.1µg/l) : aucune rivière
■Non potable mais potabilisable (0.1 à 2 µg/l) :
15 rivières
Région PACA : Potabilité en Eaux Superficielles - données 2004/2007 - AERMC23 stations suivies - 19 cours d’eau
■Non potabilisable (>2 µg/l) :8 rivières
Contamination généralisée
2/3
■ Potable (molécule non détectée
au seuil de quantification)64 points■ Potable
(<0.1µg/l molécule détectée au-delà du seuil quantification)
8 points
114 stations
Potabilité en Eaux souterraines – données 2004 - 2009
8 points
■ Non potable mais potabilisable
(0.1 à 2µg/l) 38 points
■ Non potabilisable(> 2µg/l)4 points
REGLEMENTATION ET RESPONSABILITES
� Au niveau européen
� « Paquet pesticides » : pour l’utilisation durable des pesticides
� Directive Cadre Européenne sur l’eau : bon état écologique des eaux d’ici 2015
� Au niveau français
� Grenelle de l’Environnement en particulier l’engagement 129
� Ecophyto 2018 : plan pour réduire de moitié l'usage des pesticides� Ecophyto 2018 : plan pour réduire de moitié l'usage des pesticides
���� Utilisations très réglementées et contraignantes
Tout pesticide doit avoir une A.M.M. ou un numéro d’homologation
Pour vérifier l’efficacité
Pour protéger
Le Consommateur
L’Applicateur
L’Environnement
Homologation
REGLEMENTATION ET RESPONSABILITES
L’Applicateur
Classement toxicologique, écotoxicologique, phrases de risque, conseil de prudence
� Cas d’un entretien confié à un prestataire de services en espaces verts : agrément /Certiphyto (anciennement DAPA)
� Cas d’un entretien en régie :
� Certification obligatoire : Certiphyto pour tout applicateur
� Choix des produits : respecter les usages
Responsabilité lors de l’emploi des pesticides
REGLEMENTATION ET RESPONSABILITES
� Choix des produits : respecter les usages
� Stockage des produits phytosanitaires (local...)
� Protection de l’environnement et de la santé (ZNT, délai de rentrée...) : Arrêté du 12/09/2006
� Interdiction de traiter dans les lieux fréquentés par le grand public : Arrêté du 27/06/2011
� Protection et formation des agents applicateurs
� Élimination et traitements des déchets (fonds de cuve, emballages vides)…
Plan Ecophyto 2018 – Certificat Individuel Professionnel
REGLEMENTATION ET RESPONSABILITES
Réforme de l’agrément dans le cadre de la mise en œuvre du Plan Ecophyto :
� Agrément pour l’entreprise
� Certificat Individuel Professionnel (« Certiphyto »)
� Obligatoire à partir du 1er octobre 2013� Obligatoire à partir du 1er octobre 2013
� sauf pour les utilisateurs professionnels agricoles et les utilisateurs nonagricoles, non prestataires ���� à partir du 1er octobre 2014
� renouvellement tous les 5 ans / 10 ans (agricole)
BONNES PRATIQUES D’UTILISATION
� Choisir un produit adapté à l’usage
Une spécialité commerciale est autorisée pour un usage précis :
� Une culture ou un espace à traiter
� Un organisme visé
� Une dose autorisée
Avant le traitement
� Une dose autorisée
� Un type d’application
� S’informer à travers l’étiquette
� Respect des usages, des doses, des conseils
� http://e-phy.agriculture.gouv.fr
BONNES PRATIQUES D’UTILISATION
� Tenir compte de la météo
Avant le traitement
� Ne pas traiter en cas :
� de pluie : pour éviter tout ruissellement et une inefficacité de l’application
� de température > 25°C (fort risque de volatilisation)
� de vent violent
BONNES PRATIQUES D’UTILISATION
Equipements de Protection Individuels
� Les EPI : dernier moyen de protection dont dispose l'opérateur pour limiter les risques de contamination
BONNES PRATIQUES D’UTILISATION
Avant le traitement
� Vérifier son matériel de pulvérisation
� Préparer le volume exact de bouillie
� mesurer les surfaces réelles à traiter
� calculer la quantité de produit et le volume d’eau pour la surface à traiter
� choisir le bon produit et la dose préconisée, les conseils d’utilisation
� Vérifier son matériel de pulvérisation
� étalonner
� contrôler l’absence de fuites, l’état des buses
� contrôler la pression
� Après la préparation de la bouillie
� Rincer le matériel de dosage, les bidons vides
BONNES PRATIQUES D’UTILISATION
Avant le traitement
� Veiller à ce que le produit atteigne uniquement sa cible
� Ne jamais fumer boire ou manger
� Respecter les conseils d’utilisation des matériels d’application
� Recenser les opérations de traitement dans un cahier de traitement
Arrêté du 12 Arrêté du 12 septembre 2006septembre 2006
BONNES PRATIQUES D’UTILISATION
Zones Non Traitées
� Mention figurant sur l’étiquette
� ZNT = 5 m minimum Cours d'eau en traits pleins et en traits pointillés nommés sur la carte IGN 1/25000 ème la plus récente
� ZNT obligatoire pour toute utilisation de produits phytosanitaires
BONNES PRATIQUES D’UTILISATION
Délais de rentrée« Délai de rentrée » : durée pendant laquelle il est interdit aux personnes de pénétrer
sur ou dans les lieux où a été appliqué un produit.FIN DE LA
PULVERISATION
6 h min
8 h min
Cultures à l’extérieur des locaux (temps de séchage du végétal)
Cultures à l’intérieur des locaux après ventilation (élimination des molécules en suspension)
24 h min
48 h min
suspension)
Préparations comportant au moins une des phrases de risquessuivantes :
R 34 : Provoque des brûluresR 35 : Provoque de graves brûluresR 36 : Irritant pour les yeuxR 38 : Irritant pour la peauR 41 : Risque de lésions oculaires graves
Préparations comportant au moins une des phrases de risques suivantes :
R 42 : Peut entraîner une sensibilisation par inhalationR 43 : Peut entraîner une sensibilisation par contact avec la peauDélai inscrit sur l’étiquette
du produit
BONNES PRATIQUES D’UTILISATION
Interdiction de traiter dans les lieux publics
« Interdiction d’utilisation de certains produits phytopharmaceutiques dans des lieux fréquentés par le grand public ou des groupes de personnes vulnérables »(parcs, jardins, espaces verts, terrains de sport et de loisirs ouverts au public)
Obligations d’affichage
Obligations de balisage
Lieux Interdiction de traiter- Cours de récréation et espaces fréquentés par
les enfants dans les établissements scolaires- Crèches, haltes-garderies, centre de loisirs
- Aires de jeux destinés aux enfants dans les parcs, jardins et espaces verts
-A moins de 50 m des bâtiments accueillant ou - Avec tous les produits
sauf avec des produits exempts de
BONNES PRATIQUES D’UTILISATION
Arrêté du 27 juin 2011
-A moins de 50 m des bâtiments accueillant ou hébergeant des personnes vulnérables
sauf avec des produits exempts de classement
ou dont la classification comporte exclusivement une ou plusieurs
phrases de risque R50 à R59
Lieux Interdiction de traiter- Parc, jardins, espaces verts
- Terrains de sports et de loisirsouverts au public - Avec des substances actives classées
cancérogènes, mutagènes, toxiques pour la reproduction, persistantes, bioaccumulables… ou avec une substance comportant au moins
BONNES PRATIQUES D’UTILISATION
Arrêté du 27 juin 2011
ou avec une substance comportant au moins une phrase de risque R45, R46, R49, R60 ou R61
- Avec des produits classés explosifs, très toxiques, toxiques ou dont la classification
comporte les phrases de risque R40, R68, R62, R63, R48/21, R48/20/21, R48/21/22, et
R48/20/21/22
sauf si l’accès au lieu peut être interdit au public pour une durée de minimum 12 heures
après le traitement
BONNES PRATIQUES D’UTILISATION
Après le traitement : stockage des produits phytosanitaires
Source : Ministère de l’Agriculture et de la Pêche - MSA
BONNES PRATIQUES D’UTILISATION
Après le traitement : gestion des déchets
� Les EVPP : Emballages Vides de Produits Phytosanitaires
Interdiction de jeter aux ordures ménagères
Interdiction de mettre en décharge sauvage ou d’enterrer
Interdiction de brûler à l’air libreInterdiction de brûler à l’air libre
Rincer le bidon et percer afin d’éviter toute réutilisation
Stocker les dans le local réservé
Éliminer lors de collectes organisées par le distributeur
BONNES PRATIQUES D’UTILISATION
Après le traitement : gestion des effluents phytosanitaires
� Les PPNU : Produits Phytosanitaires Non Utilisables
Ce sont des produits:
� périmés,
� sans étiquette,
� n’étant plus homologués…� n’étant plus homologués…
Stocker dans le local réservé pour une collecte ultérieure
Des collectes existent : contacter le distributeur / Adivalor
BONNES PRATIQUES D’UTILISATION
Après le traitement : gestion des effluents phytosanitaires
Fonds decuves
Bouillies nonutilisables
Eaux de nettoyage et de rinçage
Effluentsdes traitements
Effluents phytosanitaires à éliminerEffluents phytosanitaires à éliminer
Ne pas verser le fond de cuve :
� près d’un point d’eau� dans l’évier, le caniveau
� sur une zone imperméable
BONNES PRATIQUES D’UTILISATION
Après le traitement : gestion des effluents phytosanitaires
Effluents phytosanitaires à éliminer : 3 stratégies possibles
Gestion intégraleà la parcelle Centre
spécialiséCentre
spécialisé
TraitementhomologuéTraitementhomologué
� Dilution par 5 � stockage sécurisé Stockage sécurisé et� Dilution par 5� Rinçage 3 fois� Re-pulvérisation
sur la parcelle
Vidange sur parcelle :� 50 m des points d’eau
�100 m des lieux de baignade� hors protection AEP
�1 fois /an sur la même surface
� stockage sécurisé� Filière d’élimination agrée D.I.S
Stockage sécurisé ettraitement reconnu
par le Ministère écologie
OUTILS D’ACCOMPAGNEMENT
� Il existe des outils d’accompagnement vers le raisonnement de vospratiques d’utilisation de produits phytosanitaires :
� Audit des pratiques, respect des réglementations
� Gestion différenciée des espaces
� Protection Biologique Intégrée des espaces verts
� Plan de désherbage alternatif…
� Il est important d’associer tous les acteurs à la démarche
Les décisionnaires / les élus
Les responsables techniques
Les agents d’entretien
OUTILS D’ACCOMPAGNEMENT
les élus
Les prestataires
de servicesLes usagers /
les administrés
Changement Changement des pratiquesdes pratiques
OUTILS D’ACCOMPAGNEMENT
Le plan de désherbage alternatif
C’est un outil d’accompagnement vers le raisonnement de vos pratiques d’utilisation de désherbants chimiques
SON PRINCIPE
� Identifier, mesurer et classer les zones àdésherber selon le risque de ruissellement et depollution des eaux afin d’adapter les méthodespollution des eaux afin d’adapter les méthodesd’entretien en conséquence
SON DÉROULEMENT � La définition des objectifs d’entretien� L’identification et le classement des zones� Des préconisations adaptées au niveau de risque� Une cartographie du risque, base de travail du gestionnaire� Une formation des agents indispensable� Un plan de communication incontournable
� Les techniques de désherbage alternatives
OUTILS D’ACCOMPAGNEMENT
Le plan de désherbage alternatif
ETAPE 1 : Inventaire des pratiques : diagnostic initial
ETAPE 2 : Définition des objectifs d’entretien
ETAPE 3 : Classement des zones à désherber et choix des méthodes d’entretien
ETAPE 4 : Enregistrement et analyse des pratiques
Doit-on désherber partout ?
Quelles sont les exigences de propreté, d’esthétique des lieux ?
ETAPE 4 : Enregistrement et analyse des pratiques
ETAPE 5 : Bilan annuel du plan de désherbage
� Une formation des agents indispensable
� Un plan de communication incontournable pour informer et sensibiliser les citoyens sur la démarche
� Organiser des réunions de sensibilisation
� Écrire des articles dans le bulletin communal
OUTILS D’ACCOMPAGNEMENT
Le plan de désherbage alternatif
� Envoyer des documents de sensibilisation
� La collectivité a un devoir d’exemplarité
TECHNIQUES ALTERNATIVES
Techniques alternatives préventives au désherbage chimique
� Avant la conception de l’ouvrage
� Conception des ouvrages
� Choix des matériaux
� Choix du mobilier urbain
Éviter la pousse des plantes spontanées
oVoiries, caniveaux :
� Simplifier les voiries en évitant joints et bordures
� Éviter recoins et angles morts pour faciliter l’entretien
� Éviter la mise en place systématique de bordures hautes
oRonds points, ilots directionnels :
� Végétaliser dès que possible (végétaux avec peu d’entretien)
� Taille réduite : revêtements minéraux
Source : FEREDEC Bretagne
TECHNIQUES ALTERNATIVES
� Après la conception de l’ouvrage
� Réfection de l’ouvrage
� Paillages, Toiles, bâches
� Plantes couvre-sols
� Enherbements, mélanges prairiaux
Techniques alternatives préventives au désherbage chimique
TECHNIQUES ALTERNATIVES
Les paillages recyclés
Techniques alternatives préventives au désherbage chimique
Source : SEV CAVAILLON
TECHNIQUES ALTERNATIVES
Les plantes couvre-sol
Techniques alternatives préventives au désherbage chimique
Salvia lavandulifolia
Acanthus mollis
Erigeron karvinskianus
Geranium sanguineum
Source : Pépinière Filippi
Phlomis russeliana Euphorbia myrsinites
TECHNIQUES ALTERNATIVES
Ceratostigma plumbaginoides
Techniques alternatives préventives au désherbage chimique
Tanacetum densum ssp. amaniiCistus parviflorus
Rosmarinus officinalis
Ceratostigma plumbaginoides
Achillea crithmifolia
Thymus hirsutus
Vinca minor
Source : Pépinière Filippi
TECHNIQUES ALTERNATIVES
Privilégier des massifs de vivaces
Techniques alternatives préventives au désherbage chimique
Source : Inter-FREDON
TECHNIQUES ALTERNATIVES
Végétaliser le pieds de murs
Techniques alternatives préventives au désherbage chimique
Source : Inter-FREDON
TECHNIQUES ALTERNATIVES
Techniques alternatives curatives au désherbage chimique
Éliminer les plantes spontanées
� Le désherbage mécanique
� Le désherbage thermique
Le désherbage manuel� Le désherbage manuel
Aides financières de l’Agence de l’eau RM&C pour les collectivités
TECHNIQUES ALTERNATIVES
Techniques alternatives curatives au désherbage chimique
Le désherbage mécanique à brosse rotative
� La micro balayeuse
- Surfaces plus réduites : trottoirs, ruelles…
- Dégradation des joints et surfaces
Coût
Acquisition : 3 000 à 6 000 €
+ consommation de carburant
- Dégradation des joints et surfaces
Source : Poget
TECHNIQUES ALTERNATIVES
Techniques alternatives curatives au désherbage chimique
Le désherbage mécanique à sabots rotatifs / à couteaux
- Déchausse les adventices / coupe les racines
- Zones perméables destructurables
� Le stab-net
� La herse sur stabilisés
Coût
Acquisition : 4 500 à 12 000 €
+ consommation de carburant
Source : FREDON Auvergne
Source : Avril-industrie
TECHNIQUES ALTERNATIVES
Techniques alternatives curatives au désherbage chimique
Le débroussaillage
� Le réciprocator
� Les débroussailleuses
- Utilisation sur des petites et moyennes surfaces
Coût
Acquisition : 400 à 800 €
+ consommation de carburantSource : Zenoah
Source : Stihl
TECHNIQUES ALTERNATIVES
Techniques alternatives curatives au désherbage chimique
Le désherbage thermique à gaz
TECHNIQUES ALTERNATIVES
Techniques alternatives curatives au désherbage chimique
Le désherbage thermique à vapeur / eau chaude
Source : Auxiclean
TECHNIQUES ALTERNATIVES
Techniques alternatives curatives au désherbage chimique
Le désherbage manuel� Bineuse sarcleuse électrique
Source : Pellenc
TECHNIQUES ALTERNATIVES
Techniques alternatives au désherbage chimique
« L’alternative, au lieu de porter sur la nature du désherbage porterait sur la nécessité ou non de désherber »
� La propreté : pas systématiquement destruction
massive de la végétation spontanée !
Accepter la végétation spontanée : la gestion différenciée
massive de la végétation spontanée !
� Remise en cause de nos acquis considérés comme
fondamentaux
� L’herbe n’est pas sale !
Porter un autre regard sur la végétation spontanée
TECHNIQUES ALTERNATIVES
Au niveau régional
Ville de Forcalquier (04)
Ville de Vaison-la-romaine (84)Ville de Cavaillon (84)
TECHNIQUES ALTERNATIVES
Film Agribio 06 / Fredon PACA
http://www.dailymotion.com/video/xixi17_tuto-mixe-pourweb_webcam
http://www.dailymotion.com/video/xskj85_les-techniques-de-lutte-biologique_webcam?search_algo=2
� Le Label EVE, Espaces Verts Ecologiques, d’ECOCERT :
LES LABELS
Des outils pour valoriser les démarches
� Le Label Ecojardin de Plantes & Cité:
� La Charte d’engagement de la Région PACA
« Vers une Région sans pesticide, nos collectivités s’engagent »
LES ENJEUX
Enjeuxtechniques
Enjeux Enjeux
Enjeux humains
Enjeux écologiques Enjeux
financiers
Réflexions à long terme
LES ENJEUX
Les enjeux humains
� L’homme : partenaire dans l’évolution du paysage
� L’agent : une action technique
et une action d'observation sur l’espace
� Amélioration du cadre de vie des habitants� Amélioration du cadre de vie des habitants
� Bonne perception de la population…
Les enjeux techniques
� « Contrairement aux idées reçues faire naturel, ce n'est pas rien faire. »
� Un entretien écologique demande une technicité importante basée sur
des savoirs précis en terme de biologie, physiologie et écologie…
LES ENJEUX
Les enjeux écologiques
� Réduction des déchets, de la consommation d’énergie, de l'utilisation des pesticides, des engrais et d’eau d’arrosage
� Retour du patrimoine paysager pour favoriser les écosystèmes existants et la biodiversité
� Amélioration de la qualité de l'eau� Amélioration de la qualité de l'eau
� Réduction des dégagements de CO2 dans l'atmosphère…
Source Loiret Nature Environnement
Nature Homme
Entretien écologique
Entretien horticole
LES ENJEUX
Les enjeux financiers
� Dans un premier temps, le passage de l'entretien traditionnel à l'entretiendifférencié peut coûter plus cher :
� Temps de réflexion, de réalisation de l'inventaire, d'analyse des actions et des résultats,� Mise en place des techniques, achat de nouveaux matériels,� Formation des agents, information et sensibilisation du public.
� En contre partie :� En contre partie :� Entretien des zones extensives moins coûteux que l'entretien des zones intensives� Plante adaptée au milieu : moins de maladies/ravageurs� Diminution du nombre de tontes (réductions de temps de travail et réductions des frais d'exportation des déchets verts)� Réduction des coûts due à une moindre utilisation des pesticides et des engrais, à une meilleure gestion de l'arrosage� Utilisation de matériel adapté à la tâche (moins d’usure)� Calendrier de travaux respectueux des cycles naturels et des conditions climatiques…
� Le choix des techniques d’entretien doitêtre le résultat d'une réflexion raisonnée quiprend en compte :
� Les moyens financiers, humains,
� Les contraintes réglementaires
� Les contraintes environnementales
� Il faudra, dans certains cas, remettre en
CONCLUSION
� Il faudra, dans certains cas, remettre encause, voire abandonner, des objectifsd’entretien trop ambitieux ou incompatiblesavec un environnement de qualité
� Il n’existe pas de solution « miracle » ou« unique » mais il faut associer ces différentestechniques en fonction des contrainteshumaines, environnementales, climatiqueset topographiques…