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qui intègre de plus en plus le développement durable. Si cette notion s’est longtemps limitée à l’utilisation de matières naturelles, comme le bois ou le métal, elle met aujourd’hui l’éner- gie solaire à l’honneur pour l’aménagement et l’entretien du jardin. Plus surprenant, c’est dans l’animalerie qu’elle provoque le plus de bouleversements. En choisissant, pour nos animaux domestiques, aliments bio et écuelles écoconçues, nous faisons d’eux les plus scrupuleux éco-citoyens. Éloïse Cohen Rédactrice en chef Journal des collections • Numéro 14 / Février 2012 • Éditeur : ETAI — Antony Parc 2 - 10 place du général de Gaulle - BP 20156 - 92186 Antony Cedex — Tél. 33 (0)1 77 92 92 92 — Fax 33 (0)1 77 92 98 28 • Directeur de la publication : Christophe Czajka • Directeur du pôle magazines spécialistes : Pierre-Dominique Lucas • Rédactrice en chef : Éloïse Cohen — Tél. 33 (0)1 77 92 96 07 — [email protected] • Rédaction : Anne Steiger • Secrétaire de rédaction : Amandine Benoit • Directrice commerciale : Régine Louvet — Tél. 33 (0)1 77 92 96 49 — [email protected] • Directeur de publicité : Pierre-Antoine Benoist - Tél. 33 (0)1 77 92 96 46 — [email protected] • Chef de publicité : Johan Marquant — Tél. 33 (0)1 77 92 95 34 — [email protected] • Responsable studio magazine : Thierry Michel • Rédactrice graphiste : Hélène Virey • Siège social : ETAI — Antony Parc 2 - 10, place du Général-de-Gaulle - BP 20156 - 92186 Antony Cedex • SAS au capital de 44 111 184 e • Siret : 542 072 640 00114 — Code NAF : 221 E • Impression : Corlet impression - 14110 Condé-sur-Noireau • Dépôt légal : novembre 2011 • Liste des annonceurs : Bernard, Biocomenergy, Briggs and Stratton, Burger, Falquet, Garden Max, Ribimex. ÉDITO - SOMMAIRE -3- Édito A près le léger tassement de 2010, le secteur du bricolage et du jardinage a repris des couleurs en 2011. Tandis que Bricorama annonce un chiffre d’affaires en hausse de 5 %, les ventes ont augmenté de 4,8 % pour Castorama et de 6,8 % pour Brico Dépôt. Comment ces enseignes, dans un contexte de morosité économique, arrivent-elles à tirer leur épingle du jeu ? Sûrement par la sophistication toujours accrue de leur offre qui allie désormais l’utile à l’agréable, le pratique au beau, l’ingéniosité au design. Et Sommaire ACTUALITÉS 4 Rencontre. Les vertus cardinales du design extérieur. Robin Ramousset, fondateur du réseau de designers Cardinal Jardin, livre les dernières tendances de l’aménagement extérieur. 8 Tendance. Pleins feux sur les luminaires solaires. Originales et économiques, les décorations lumino-solaires gagnent en énergie. 12 Nouveautés. Des terrasses aux accessoires, du végétal à l’outillage, les dernières innovations sélectionnées par la rédaction. MARCHÉ 22 Enquête. Appétissante percée verte en animalerie. Le secteur se met au bio : la nourriture se prépare à base d’ingré- dients naturels, tandis qu’écuelles, niches, jouets ou gadgets sont éco-conçus. 26 Décryptage. L’hydroponique, un genre urbain. La culture hydropo- nique, à base, non plus de terre, mais de solutions liquides enrichies, s’intègre à la vie urbaine et en appartement. 28 Magasin. Mr. Bricolage, le géant qui voulait rester petit. Ses 700 points de vente et ses 12 000 collabora- teurs en font le premier réseau d’indépen- dants sur le marché du bricolage. Malgré cette expansion, le groupe mise sur l’hyper- proximité.

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Magazine destiné à tous les acheteurs et décideurs de l’aménagement de jardin, de maison et de l’animalerie

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qui intègre de plus en plus le développementdurable.Si cettenotions’est longtemps limitéeà l’utilisation de matières naturelles, commele bois ou lemétal, ellemet aujourd’hui l’éner-gie solaire à l’honneur pour l’aménagementet l’entretien du jardin. Plus surprenant, c’estdans l’animalerie qu’elle provoque le plusde bouleversements. En choisissant, pournos animaux domestiques, aliments bio etécuelles écoconçues, nous faisons d’eux lesplus scrupuleux éco-citoyens. ■

Éloïse CohenRédactrice en chef

Journal des collections • Numéro 14 / Février 2012 • Éditeur : ETAI— Antony Parc 2 - 10 place du général de Gaulle - BP 20156 - 92186 Antony Cedex— Tél. 33 (0)1 77 92 92 92— Fax 33 (0)1 77 92 98 28 • Directeur de la publication :Christophe Czajka • Directeur du pôle magazines spécialistes : Pierre-Dominique Lucas • Rédactrice en chef : Éloïse Cohen— Tél. 33 (0)1 77 92 96 07— [email protected] • Rédaction : Anne Steiger • Secrétaire de rédaction : AmandineBenoit • Directrice commerciale : Régine Louvet— Tél. 33 (0)1 77 92 96 49— [email protected] • Directeur de publicité : Pierre-Antoine Benoist - Tél. 33 (0)1 77 92 96 46— [email protected] • Chef de publicité : JohanMarquant— Tél. 33 (0)1 77 92 95 34— [email protected] • Responsable studio magazine : Thierry Michel • Rédactrice graphiste : Hélène Virey • Siège social : ETAI— Antony Parc 2 - 10, place du Général-de-Gaulle - BP 20156 -92186 Antony Cedex • SAS au capital de 44 111 184 e • Siret : 542 072 640 00114— Code NAF : 221 E • Impression : Corlet impression - 14110 Condé-sur-Noireau • Dépôt légal : novembre 2011 • Liste des annonceurs : Bernard,Biocomenergy, Briggs and Stratton, Burger, Falquet, Garden Max, Ribimex.

ÉDITO - SOMMAIRE

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ÉditoA près le léger tassement de

2010, le secteur du bricolageet du jardinage a repris des

couleurs en 2011. Tandis que Bricoramaannonce un chiffre d’affaires en hausse de5 %, les ventes ont augmenté de 4,8 % pourCastorama et de 6,8 % pour Brico Dépôt.Comment ces enseignes, dans un contextede morosité économique, arrivent-elles àtirer leur épingle du jeu ? Sûrement par lasophistication toujours accrue de leur offrequi allie désormais l’utile à l’agréable, lepratique au beau, l’ingéniosité au design. Et

SommaireACTUALITÉS

4Rencontre. Les vertus cardinales dudesign extérieur. Robin Ramousset,

fondateur du réseau de designers CardinalJardin, livre les dernières tendances del’aménagement extérieur.

8Tendance.Pleins feux sur les luminairessolaires. Originales et économiques,

les décorations lumino-solaires gagnenten énergie.

12Nouveautés. Des terrasses auxaccessoires, du végétal à l’outillage,

les dernières innovations sélectionnées parla rédaction.

MARCHÉ

22Enquête. Appétissante percée verteen animalerie. Le secteur semet au

bio : la nourriture se prépare à base d’ingré-dients naturels, tandis qu’écuelles, niches,jouets ou gadgets sont éco-conçus.

26Décryptage. L’hydroponique, ungenre urbain. La culture hydropo-

nique, à base, non plus de terre, mais desolutions liquides enrichies, s’intègre à lavie urbaine et en appartement.

28Magasin. Mr. Bricolage, le géantqui voulait rester petit. Ses

700 points de vente et ses 12 000 collabora-teurs en font le premier réseau d’indépen-dants sur le marché du bricolage. Malgrécette expansion, le groupe mise sur l’hyper-proximité.

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Les vertus cardinalesdu design extérieur

En quoi consiste l’activité deCardinal Jardin ?Une technique de vente différente

où l’on conçoit des collections de designextérieur que l’on propose et que l’onadapte selon les désirs des clients. Enannée n-1, on lance le prêt-à-porter – parexemple, le jardin carré, le noir et blanc, ledesign contemporain, etc. Puis, en fonctiondes réactions du marché, nous réalisonsdes collections. Avant la création deCardinal Jardin, la créativité coûtait beau-coup trop cher. Il fallait une offre différentepour rendre le design d’extérieur plus ac-cessible et ainsi multiplier notre clientèle.L’enseigne a été créée le 2 février 2002 pourchanger cet état de fait. En 2008, j’ai voulumonter un vaste showroom afin d’exposerl’ensemble de nos produits, mes adhérentsne pouvant le faire chez eux, c’était trop spa-cieux, trop coûteux. Or, mon banquier m’asignalé que quelqu’un voulait justementfaire la même chose que moi, sur Lyon, àdeux pas de mon siège. Il s’agissait de

Robin Ramousset, fondateur du réseau Cardinal Jardin, revient sur l’origine de ce projetvisant à démocratiser le design d’extérieur. Il parle des tendances actuelles et à venir etregrette la disparition progressive du végétal. Entretien.

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ACTUALITÉS - RENCONTRE

Daniel Buguet de la société UTD, spécialistedans l’animation de réseaux de grossisteset de détaillants indépendants. Ce fut lema-riage de deux compétences : celle du jardinet celle de l’animation de réseaux. Notreshowroom a finalement été inauguré en2011. Vingt Cardinal Jardin ont été créésl’année dernière et nous souhaitons en lan-cer autant cette année.

Pour filer la métaphore avec le milieude la mode, vous faites du prêt-à-por-ter et non de la haute couture…Oui, car tout l’enjeu de Cardinal Jardin estde rester abordable. Nous avons souhaitédémocratiser un luxe qui est longtempsresté inaccessible parce qu’on n’y avaitjamais réellement réfléchi. Nous disons auxclients : « Dites-nous ce que vous aimez, etle montant de votre budget, puis on leurpropose des modules de jardin conçus ausiège social. » Pour baisser les prix, nousavons massifié et raréfié les fournisseurs.Ce qui marche, nous le répétons. Un tourde piscine en pierre comblanchien plaît ?Nous le remontrons à nos clients suivants.Avec 1 000 m2 de comblanchien vendu cemois-ci, son prix est descendu de 45 eurosà 40 euros.

Concrètement, combien coûte un es-pace Cardinal Jardin ?Les budgets peuvent aller de 5 000 euros à130 000 euros. En réalité, ce n’est pas lataille du jardin qui fait le prix, mais bel etbien ce que désire le client. Nous pouvonsfaire du 40 m2 à 40 000 euros, tout commedes jardins d’un hectare à 10 000 euros.Il nous faut deux mois de délais sur unprojet classique et jusqu’à six mois pour desprojets plus longs. Il s’agit de jardins clefs enmain puisque nous nous occupons de tout…

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ACTUALITÉS - RENCONTRE

En proposant des collections, desmodules, vous n’avez pas peur destandardiser les goûts ?Ce n’est pas nous qui standardisons lesgoûts. À chaque fois qu’on nous demandequelque chose de différent, cela remonte ausiège social. Nous voyons immédiatementque certaines choses reviennent de plus enplus souvent et nous nous adaptons. Maisen discutant avec le client, chaque réalisa-tion devient unique. Nous créons des am-biances, des espaces à vivre. Pas sur lefonctionnel, mais avant tout sur l’émotion.

C’est sur l’émotion que vous engagezles premiers entretiens avec le client ?Oui, que veut ressentir le client dans son ex-térieur ? En fonction de ses réponses, qu’ils’agisse de « la fête » ou de « la sérénité »,nous déterminons des critères esthétiques.Pour réussir cela, il faut passer beaucoup detemps avec le client en amont. En dessousde quatre heures d’entretien, il est impossi-ble de savoir ce que veut toute une famille.

Justement… que veulent les famillesd’aujourd’hui dans leur jardin ?Les enfants achètent la piscine, madameveut la plage de piscine à l’abri du regarddes voisins et monsieur, en compensation,son coin à lui. De plus en plus d’hommescherchent un refuge dans le jardin. Le ter-rain de boules, par exemple, devient unegrosse vente, ou le coin apéritif. Et même,de temps en temps, la cave à cigares au

bout du jardin avec le Bourbon, le whisky ettout ce qu’il faut à côté, couvert en extérieur.De quoi fumer sans embêter personne.

L’enseigne s’appelle Cardinal Jardin.Le végétal est pourtant peu présentdans vos réalisations. Pourquoi ?Sur la centaine de photos sélectionnéespour repenser notre site, les végétaux sonten effet peu présents, la tendance majeureétant au minimum d’entretien. Nos clientsne veulent plus être esclaves de leur exté-rieur. Ils souhaitent du beau toute l’année,sans s’en occuper : pas de gazon, pas d’ar-bre, pas de végétaux – ce qui est violent àentendre pour moi, jardinier de formation.

Une totale absence de végétaux, c’esteffectivement un peu triste…C’est l’évolution. Avec un petit bémol ceci ditpuisqu’en parallèle, le carré potager sevend très bien. On en a quasiment tout uncatalogue : en métal, en tôle rouge, en gril-lage avec galets de couleur, avec des busesen béton azuré ou encore dans le vide, avecéclairage par dessous. Nous en ajoutonsdans quasiment toutes nos réalisations. Etj’ai envie de dire… heureusement ! La terres’accroche !

La terre s’accroche, mais uniquementdans son pré-carré. Ailleurs, place ausynthétique ?À des produits qui durent et ne nécessitentpas d’entretien comme le gazon synthétique

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# Chacun son espaceLe jardin tend à secompartimenter, chaquemembre de la famillesouhaitant son propre espace.

Une structureen développement

Après la création devingt enseignes l’annéedernière, Cardinal Jardincompte en créer autanten 2012. Chaque adhérentréalise 20 à 30 chantierspar an, soit environ250 chantiers réalisésl’année dernière.L’enseigne vise 400à 500 chantiers pourcette nouvelle année.Chaque Cardinal Jardinreprésente au minimum250 000 euros dechiffre d’affaires (CA)par an – le siège,400 à 500 000 €, soitun CA consolidé de 2,5à 3 millions d’euros pour2011. L’objectif : doublerla mise cette année.

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de couleur ou les tapis d’extérieur. Nousavons réalisé des jardins sans terre – le findu fin étant la résine, c’est-à-dire du purpétrole coloré sur le sol où plus rien nepasse au travers.

Et le bio, le recyclable, l’éco-responsa-ble dans tout ça ?Il reste encore un gouffre entre ce que lesgens disent souhaiter et ce qu’ils achètent.Quand ce n’est ni beau, ni solide et qu’ilfaut en plus entretenir, cela ne se vendpas. Avec le froid, la pluie et même les UV,les produits naturels demandent beaucoupd’attention et les gens n’en veulent pas.Pour le même prix, un bois en plastiqueest garanti 25 ans, contre deux ans pourun bois écologique. Il n’y a alors pas dedoute à avoir.

Vous proposez pourtant un jardin éco-logique, la logique par l’écologie…Certes, mais ce modèle est à ce jour notreplus gros échec commercial. Cela nous apris deux ans pour répertorier les fournis-seurs locaux et pour dresser le bilan car-bone de nos produits. Il y avait la piscineécolo, le bois français thermo-traité sansproduits chimiques, les cailloux des gra-vières du coin, etc. L’ensemble n’était pasplus cher au final, avec la beauté du naturel.Nous en avons vendu… un.

Vous n’avez pas toujours été trèsapprécié dans le métier ?Effectivement, le Syndicat des paysagistesne nous a pas tellement apprécié au début.C’est dur quand on invente quelque chose.D’abord on est rejeté, puis incompris… etau bout d’unmoment, on finit par être copié.Et là, c’est la consécration ! Au début del’aventure, je me suis effectivement faitbeaucoup d’ennemis dans le milieu quiconsidérait peut-être que j’étais très jeunepour être à la tête d’une enseigne… Maisun tournant s’est opéré l’hiver dernier.On commence enfin à reconnaître ce quej’ai accompli.

Et quel est l’intérêt pour les adhé-rents de rejoindre le réseau CardinalJardin ?Les adhérents viennent à la fois chercherla notoriété de Cardinal Jardin et la tech-nique de vente par collections, aujourd’huiunique dans notre métier. L’enseigne ras-sure le client qui a mis en place des enga-gements de qualité avec enquêtes desatisfaction obligatoires, charte de respectdes délais et des coûts. Ce n’est pas unefranchise, mais un réseau. Nous proposonsdes services à la carte qu’ils sont libresde prendre ou pas. Ils louent une marque.Nous, ce que nous voulons, ce sont desclients satisfaits. ■

ACTUALITÉS - RENCONTRE

Blanc, sur blanc,sur blanc

La tendance est aumonochrome. Après le grissur gris et un peu de noir,le blanc s’impose. Dalles,pierres, mobiliers, tentures,margelles de piscine,végétaux, on est dansle blanc, avec une notede couleur dans un tapis,une œuvre d’artd’extérieur, un nain design,une fontaine ou unéclairage. Dans des jardinsde plus en plus petits,l’épure reste très en vogue.Pour donner un sentimentd’espace, on mise sur levolume, des dalles carréesde 1 x 1 m, des morceauxde bambous de 35 à 40 cmde large. On prône peu devégétaux, mais du beau,traité de façon graphique :un ilex crenata en formede nuage, dans un pot noiravec des spots. Tout estdans la déco.

" Du sauvageIci, le végétal est utilisé avecparcimonie, mais en beauté.

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Pleins feux surles luminaires solaires

Des lanternes de tables et veil-leuses pour agrémenter dînerset soirées, des lumièrescolorées

pour égayer les parterres de fleurs ou la pis-cine, des bornes et lampes à détecteurs demouvements pour orner un chemin, un patioou un seuil d'entrée : la décoration de jardinà l'énergie solaire est originale, économiqueet tendance. « Attentifs aux économies d’éner-gie tout en souhaitant conserver l’esprit déco,nous sentons une réelle sensibilité des clientsvis à vis du solaire », confirme Lise Buchin,chef des ventes chez Blachère Illuminationpour qui l’éclairage de jardin en période esti-vale est déjà devenu essentiellement solaire.En réponse aux attentes des consommateurs,ce spécialiste de l’illumination étoffe chaqueannée sa gamme solaire : « Nous dévelop-pons également une gamme de produitshybrides : ils fonctionnent avec un panneausolaire, mais sont également fournis avec un

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transformateur pour fonctionner sur sec-teur. » L’avantage de ce type de produits ?Entre autre, la possibilité de le présenter enrayon en fonction « marche », ce qui est unatout pour la vente. Nombreuses sont doncles nouveautés du secteur – de quoi créerdes ambiances intimes et profiter d’un jardinsolaire… toute la nuit.

1. Dans les airsLes décorations solaires se différencient desdécorations classiques par leurmouvement.C'est le cas des papillons et libellules so-laires, qui virevoltent, effectuent de surpre-nants battements d’ailes et attirent mêmede vrais papillons ! À fixer au sol ou à sus-pendre à une branche pour les admirer bril-ler au milieu de la végétation. Le prix publicde ces balises animaux Smart Solar dotéesd’un bouton « try me » sur le présentoir estde 8,99 € TTC.

Solution idéale pour faire de son jardin un endroit unique et chaleureux, l’énergie solaire,écologique et économique, a le vent en poupe. Conséquence : les fournisseurs sophisti-quent toujours davantage leur offre.

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2. Sur l'eauCes petites lampes de surface flottantessont idéales pour éclairer et décorer un bas-sin ou un piscine. Très design, les fleurs denénuphars créées par Blachère Illuminationsont aussi pleines de romantisme... Asertpropose quant à lui des papillons, libellules,fleurs de lotus ou poissons à laisser flotterau grès du vent.

3. Le long des cheminsL'apparition des « bornes solaires », sansconsommation et à bas coût, a relancé lebalisage pour éclairer juste ce qu'il faut leszones de passage à faible hauteur, voire ausol. Chemin d’entrée, allée menant au ga-rage, escalier descendant vers un portillon,ces balises signalent les contours avec dis-crétion, dans une optique de sécurisation. Àplanter dans la terre, Asert propose un bou-quet de 24 balises solaires en acier inoxyda-ble en rose, vert, citron et aubergine.

4. En tout lieuExcellent compromis entre durée d'éclai-rage, intensité et exposition, les lanternes dejardin apportent un éclairage décoratif mo-bile idéal pour le jardin, la table ou la véranda.Véritable effet flamme de bougie, designsoigné, une anse permet de transporter,sans difficulté, ces lanternes où bon voussemble. Grâce à leur panneau solaire, ellesse chargent le jour et s’allument automati-quement à la tombée de la nuit, pendanthuit heures.

5. Dès la tombée de la nuitLes bougies-lampions solaires Asert créentune atmosphère douce et chaleureuse. Telleune véritable bougie, leur flamme vacille augré des courants d’air, sans jamais s’étein-dre. Pour les recharger le jour, il suffit de lesretourner, leur panneau solaire étant situésous leur base. Une anse est fournie dema-nière à les utiliser comme lampions sus-pendus. Elle sont vendues par lot de deuxmêmes couleurs : rose fuchsia, bleue tur-quoise, blanche, verte ou orange. Asertpropose aussi des lampions solaires ennylon, capables de résister aux intempéries.Conçus pour décorer et créer des am-biances joyeuses et festives, ils se suspen-dent partout. Vendus à l’unité, ils sontdéclinés en cinq couleurs : turquoise, jaune,orange, vert et rose.

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6. Dès les beaux joursIdéales pour décorer des bosquets, desarbustes, des parasols ou des coins dejardins, les guirlandes solaires s’allumentautomatiquement quand arrive la pénom-bre. Smart Solar les propose sous formede 20 papillons ou libellules présentéesdans des cartons avec un bouton « try me »(essayez-moi). Le prix public conseillé estde 27 € TTC. Blachère Illumination offredes enlacements de minis-lampions trèsdécoratifs.

7. En été comme en hiverLes colonnes et lampadaires Asert sontcapables de produire un éclairage toutesaison avec un mode « été » et un autre« hiver ». Sans câbles, l’installation de ceséclairages de jardin au design soigné esttrès simple. Avec dix heures d’autonomiepour une pleine charge, les colonnes so-laires en inox mesurent 71 cm de hautet sont garanties trois ans. Les lampa-daires, d’une hauteur de 2 mètres, sont detrès beaux globes givrés avec veilleuse4 Leds permanente et éclairage 8 Leds au

passage d’une personne. Le capteur de pré-sence infrarouge détecte cette présence àcinq mètres.

8. Autour de la tableGrâce à son optique givrée diffusant unedouce lumière blanche, la lampe Asert pro-duit un effet flamme homogène. En résinetressée gris anthracite, cette lampe de tablevient compléter les salons de jardin ou autrespots réalisés avec ce matériau très actuel.Plus lumineuse encore, leur lampe solairedotée de 4 Leds blanches est une belle réus-site. Légère et autonome, elle se pose surune table, une terrasse ou dans le jardin.

9. Au coin du feuLes torches Asert en bambou naturel sontéquipées d’une lampe solaire produisant unvéritable effet flamme de torche. Le piedtaillé en biseau facilite la plante dans le jar-din. D’un diamètre de 12 cm pour une hau-teur d’un mètre, elles sont dotées d’uninterrupteur ON/OFF qui permet d’économi-ser la batterie rechargeable par panneausolaire. À pleine charge, elles illumineront lejardin pendant dix heures.

10. Sous le repasAutre nouveauté de Smart Solar, la table« bistro » solaire Aruba et ses deux chaises.D’un diamètre de 60 cm, le verre dépolis’allume automatiquement à la nuit tombéepour créer un effet magique avec un choixde 8 couleurs changeantes ou de 8 Ledsblancs. Mariant rotin et fer, les chaises et latable sont pliables pour une meilleure faci-lité de rangement. Le prix public conseilléest de 230 € TTC. ■

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# Bain de soleil graphiqueLa collection 2012 signée JARDIN PRIVÉ présente des assises pour chaises longues, steamer ou bain de soleil avec parasolassortis. Graphique et design, sans exagération, des bandes de rayures multicolores pétillantes et lumineuses et unappuie-tête assorti soulignent l’uni d’un noir et celui d’un taupe. Les coussins déhoussables et réversibles, réalisés enDralon®, sont traités antitaches et lavables en machine à 30 °C.Prix public indicatif : de 21,90 à 79,90 € TTC selon le modèle.

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# Cagettes coloréesKAPITEYN est le spécialiste hollandais des bulbes à fleurs. Ses nouveauxpacks « lovely combinations » présentent quatre assortiments de fleurstendances vendues dans de valorisantes cagettes par demi-palettes de 48,60 ou 96. Dahlias colorés, glaïeuls, lys orientaux ou agapanthes bleuesagrémentent ainsi avec beauté les massifs de nos jardins.Prix public indicatif : 9,95 ou 12,90 € TTC selon le modèle.

" Aventures en caoutchoucC’est l’histoire de Zoupet Zoupette, une gammede bottes en caoutchoucpour enfants créée parROUCHETTE SA. Agrémentéesde dessins naïfs et colorés,ces chaussures sont venduesavec une bande dessinéerelatant les histoires de Zoupet Zoupette à la mer et au jardin.Afin de fidéliser les bambins,ces aventures continueront lesprochaines saisons avec d’autresdestinations. Tailles : du 24au 32, avec semelle intérieuresur mousse amovible.Prix public indicatif :non communiqué.

L’essentieldes innovationsDes végétaux aux pièces de mobilier, de l’outillage aux accessoires, la rédaction a sélec-tionné, dans ces pages, les derniers lancements des secteurs du jardinage, du bricolageet de l’aménagement.

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# Bye Bye indésirablesDans sa bataille contre les insectes, les algues ou les taupes, BIO SERVICESINTERNATIONAL lance une nouvelle ligne destinée aux GSA, contenant desproduits écologiques commercialisés sous la marque Mon Jardin écologiqueet d’autres classiques sous la marque Mon Docteur Jardin. L’assortiment compte32 références et met l’accent sur les principaux problèmes rencontrés dans etautour du jardin – de quoi garantir une forte rotation dans les points de vente.Prix public indicatif : non communiqué.

ACTUALITÉS - PRODUITS

" Chevaucher sans filTCK GARDEN lance le premier rider électrique sans fil : le tracteur Rider6536V.Sans rejet de carbone, il est plus silencieux (69 db) et plus léger (130 kg)qu’un rider classique. Il est aussi plus maniable grâce à son volant avec rayonde braquage court et la possibilité de se déplacer sans actionner la lame.La capacité de son bac de ramassage est de 90 litres et son autonomie à pleinecharge de 90 minutes – l’équivalent de 2 000 m2 environ.Prix public indicatif : 1 490 € TTC.

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# Une seconde peau SolidurSOLIDUR présente Everest, sonpantalon forestier de protectionanti-coupure. Gris et noir, son tissuest composé de polyamide à 96 %et d’élasthanne, ses renforts à 45 %de polyester ; d’où sa solidité.Everest comprend cinq poches,une ceinture élastiquée, une bavettedorsale et d’importants renfortsaux genoux et aux bas de jambes.Tailles disponibles : du 36 au 54.Prix public indicatif : 159 € TTC.

Détente gonfléeBuly et Venezia sont les deux derniers petits bijoux de la marqueBE SPA, propriété du groupe Wellbeing International. Ces spasgonflables, à installer ou à ranger à sa guise, contiennent 700à 800 litres selon le modèle, de quoi asseoir deux et quatre personnes.Le blower assure un gonflage rapide et pratique. Autres atouts :un système de vidange complète, un panneau de contrôle desprogrammes et une structure alvéolée pour plus de rigidité.Prix public indicatif : Buly 549 € TTC ; Venezia 790 € TTC.

! Échiquier sur gazonLe gazon puzzle CARNEAU permetde créer une pelouse déco en un tempsrecord. Pas de dosage ni de semisà réaliser, l’engazonnement se faiten trois étapes : préparation du sol,pose des dalles et arrosage régulier.Entièrement biodégradable, la nappepré-ensemencée disparaît en quelquessemaines au profit d’un beau gazonfin et dense. Ces douze dallesde 36 x 36 cm sont disponiblesen vert foncé ou vert clair.Prix public indicatif : non communiqué.

$ Cache-pot ancien ou futuristeSCHEURICH lance ses nouveautésprintemps. Sa gamme Origami contientdes cache-pots futuristes disponiblesen blanc, métal et violet.Sa gamme Planteur est idéale pourles orchidées : en plastique, elle estégalement disponible en céramiquede style naturel, une structureà la fois rugueuse et étanche.Enfin, la ligne Natura présente descache-pots dont la surface irrégulièrelui confère un rendu naturel.Prix public indicatif : de 4,50à 18,99 € TTC selon le modèle.

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! 30 secondes xhronoVITABRI présente sa gamme V2.Au design novateur, cettegamme offre toutes les garantiesd’exploitation de surface auregard d’une sécurité et d’unefacilité d’utilisation optimales.Les toits et habillages V2 sontdisponibles en PVC, polyesterignifugés et en acrylique,la structure est en aluminiumavec visserie en inox.Elle existe en de nombreusescouleurs, l’impression estpersonnalisable, et ellese décline en cinq modèles(3 x 3 m à 5 x 5 m).Prix public indicatif :non communiqué.

ACTUALITÉS - PRODUITS

" Plein gaz sur la planchaPour les passionnés de la plancha, la marque italienne PALAZZETTIprésente Maui, une structure entièrement réalisée en marmotech,un mélange spécial d’agrégats de marbre, avec un plan de travailen finition granit gris poli. Un gril à gaz avec plaque de cuissonen fonte repose sur une structure en acier inox. Garanti deux ans,le gril à gaz est amovible afin de pouvoir le mettre à l’abri etla ranger en hiver.Prix public indicatif : 1 500 € TTC.

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$ Secrets bioSECRET VERT lance de nouveaux terreaux à base de fumiers de ferme compostés et d’alguesmarines. Tous utilisables en agriculture biologique, la gamme compte cinq nouveaux « secrets » :« Horticole » pour le rempotage des plantes ; « Plantations » pour les arbres, arbustes et rosiers ;« Plantes fleuries » pour les pétunias, impatiens, bégonias, pensées, primevères ; « Ardoises »pour le paillage des massifs, allées et bordures et, enfin, « Billes d’argile » pour la décoration,le drainage de pots ou l’hydroculture.Prix public indicatif : 4,90 à 15,90 € TTC selon le modèle et la quantité (de 6 à 70 litres).

Un jardin verticalSpécialiste européen de la poterie synthétique, ELHO propose le CorsicaVertical Garden, des bacs garnis à empiler pour créer de beaux espacesfleuris sur une superficie restreinte. Idéal pour les plantes tombantes oupour créer un mur de verdure, Vertical Garden permet de soigner les plantesgrâce à un système d’arrosage intégré. Sur un support pratique, les étagesde 17 cm se superposent les uns aux autres. Disponibles en neuf couleurs.Prix public indicatif : 9,95 € par étage ; 8,99 € TTC le support.

! Une tondeuse autonomePetit, compact et silencieux,ce robot tondeuse, de la marqueAMBROGGIO, travaille tout seul.Il gère de manière autonome tous lesobstacles et pulvérise grâce à l’effetmulching l’herbe coupée pour ladéposer sur le terrain. Garanti deuxans, il est entièrement imperméableà la pluie. La gamme se déclineen une dizaine de modèles capablesde tondre de 400 à 15 000 m2.Prix public indicatif : de 1 350 € (L75Deluxe) à 3 400 € (L200 Elite) selon lemodèle. Jusqu’à 11 000 € pour le L400.

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ACTUALITÉS - PRODUITS

! Aromates à portée de mainBURGER JARDIPOLYS présente cette solution idéale pour avoir à portéede mains aromates, fruits ou légumes, sur une petite surface !Pratique, épuré, robuste, le montage est rapide et l’encombrement réduit.Adaptés aux plantes grimpantes (cases nord) et aux plantes encombrantes(sur le bord), ce petit potager est livré avec géotextile de protection et treillisde séparation. Neuf modèles sont disponibles en trois teintes de bois.Prix public indicatif : de 32 à 144 € TTC selon le modèle.

" Composteur intelligentAvec ses trois compartiments, le composteur Aeroplus 6000de JUWEL permet de composter plus rapidement et plus facilementsans devoir brasser. Idéal pour les déchets organiques de cuisine,sa grande trappe de remplissage étanche permet un remplissageaisé et protège le compost des insectes volants. Un composteurunique développé en collaboration avec l’Institut de microbiologied’Innsbruck (Autriche).Prix public indicatif : 169 € TTC.

$ Barbecue nomadeHEOL lance Lotusgrille, un barbecuenomade. Léger, pratique et compact,son ventilateur réglable lui permetd’être prêt à l’utilisation en moinsde trois minutes et le réglagede la température de maîtriserla cuisson. Niveau sécurité,des clips empêchent la grillede tomber pendant l’utilisationet le transport ; le charbon brûledans un conteneur entièrementfermé. Enfin, le barbecue restefroid à l’extérieur, même en pleinecuisson. Tous les éléments sontlavables en machine. Lotusgrilleest décliné en six couleurs assortiesaux housses de transport.Prix public indicatif : 149,90 € TTC.

Retrouvez-noussur le stand G19

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ACTUALITÉS - PRODUITS

Brouettes coloréesALTRAD joue la carte de la couleur avec sa nouvelle gamme de brouettesCosmoz. D’une capacité de 90 litres, Cosmoz présente un châssis en acierélectrozingué, une poignée confort, des jantes en polypropylène et uneroue gonflable de 400 mm de diamètre. La marque relance aussi Froggy,une petite brouette à tout faire avec son coffre en polypropylène de60 litres de volume, ses deux roues increvables et sa poignée unique.Cosmoz et Froggy sont disponibles en quatre coloris : anis, rosé, lavandeet rouge.Prix public indicatif : non communiqué.

# Banquet plein airNouveauté 2012 des JARDINS AU BOUT DU MONDE, la table Hegoa associe structure aluminium et plateauHPL (High Pressure Laminated). La marque introduit ainsi le stratifié haute pression dans sa collection,un matériau réputé pour sa résistance et son toucher très doux. Son allonge exceptionnelle (+ 4 places)permet des configurations exemplaires, et le système d’extension par levier des tables assureune manipulation sans effort. Trois tailles sont disponibles.Prix public indicatif : de 1 529 à 2 299 € TTC selon le modèle.

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# Drôles de bêtes en jardinerieMireille l’abeille, Siméon le papillon ou Léon le bourdonont succombé au charme des kits de plantationde RADIS ET CAPUCINE, spécialiste du jardinageludique et pédagogique. Ces pots de culturede 6 cm de diamètre avec semences de légumeset terre de coco à réhydrater sont disponiblesen trois modèles : Tomate cerise bio, Potimarronet Basilic grandes feuilles.Prix public indicatif : 6 € TTC.

" La belle rougeInspiré des valeurs de naturalitéet de qualité, voici une créationoriginale ERNEST TURC pour valoriserle dahlia label rouge avec unemballage cadeau éco-conçuentièrement recyclable. Cette boîtecadeau contient trois rhizomesde dahlias label rouge, identifiésà l’intérieur du mélange.Prix public indicatif : 7,50 € TTC.

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ACTUALITÉS - PRODUITS

! La totaleALGOFLASH lance son traitement totalInsectes et Maladies, un aérosol de 200 mlà utiliser sans dilution. Il élimine rapidementet efficacement les insectes et les acariens,ainsi que les maladies les plus fréquentes(rouille, oïdium, tâches noires…).Par son action systémique, le produit estabsorbé par les feuilles et véhiculé danstoute la plante par la sève.Prix public indicatif : non communiqué.

# Arrosage électriqueAQUA FLOW présente ses troisprogrammateurs électroniques de nezde robinet à piles : à réglage mécanique,digital ou avec un mécanismeélectrovanne. Le détecteur de pluie peutse régler entre 3 et 25 mm– en le réglantpar exemple sur 12 mm, l’arrosages’arrêtera dès que les précipitationsauront atteint ce niveau d’eau.Ces programmateurs proposentonze possibilités de fréquence d’arrosage(de 1 heure à 1 semaine) sur dix duréespossibles de 1 minute à 2 heures.Prix public indicatif : non communiqué.

! Intelligents pour la terreVendues sous la marque SPEAR &JACKSON, les Biofourches permettentd’aérer les sols sans les retourner et depréserver l’organisme microbiologiquede la terre. Des poignées antidérapantesà sensation douce assurent un meilleurconfort et une zone d’appui centraleantidérapante permet de travaillerdebout pour éviter le mal de dos.Ce produit s’intègre dans la démarche« Mieux jardiner pour ma planète »de la marque avec des solutionsde désherbage manuel, des outilslimitant les arrosages, fabriqués dansdes bois certifiés FSC ou PEFC ainsi quedu bambou pour limiter la déforestation.Prix public indicatif : non communiqué.

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ACTUALITÉS - PRODUITS

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! Terrasse à toute épreuveMariage de tradition et d’innovation, les lames de terrasseTwinson combinent la chaleur et la beauté du bois avecla technologie et la résistance du PVC. Imputrescibleet anti-déparant, souple et robuste, il peut être utiliséen patios, allées de jardin ou bordures de piscine.Garanti 25 ans contre les insectes et les champignons,il ne se fend pas, ne verdit pas et ne requiert qu’un minimumd’entretien. Disponible en huit coloris, Twinson est 100 %recyclable, comme tous les produits de fabricationDECEUNINCK.Prix public indicatif : non communiqué.

"Mettre Kube en magasinAvec le Kube, sa dernière création pour EGO PARIS, la designer Emmanuelle Legavre donnele ton des tendances outdoor de l’été 2012. Élégant et ludique, le Kube est une structureen aluminium dotée de trois coussins, transformable au gré des envies. Chaise longue, pouf,table basse ou fauteuil, le Kube assure un confort parfait grâce à son assemblage de mousses.Facile d’utilisation, il suffit de faire pivoter la structure. Une création disponible dans une palettede 21 couleurs.Prix public indicatif : entre 1 160 et 1 370 €.

" Béton cette jardinièreLes nouveaux ensembles de jardinièrescerclés polystone de JARDIFERrépondent à la tendance des nouvellesmatières. Composés d’un bac enpolystone, d’un support en fer platet munis d’un système de sécurité,ces jardinière ont un bel aspect bétontrès “déco”. Deux modèles : le premierde 20 kg, 59 cm de large et 19 Lde contenance ; le second de 30 kg,72 cm et 22 L.Prix public indicatif : 64 et 76 € TTC.

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" Almo NatureLes pâtées pour chats d’ALMONATURE sont sans additifs,ni colorants.

A bandonné à la Société protec-trice des animaux deCompiègneet adopté un beau jour de Noël

de 1999, Albert le chien est le premier mili-tant écolo à quatre pattes. Via sa sociétécréée en 2003, ce chien croisé beaucerondéfend l’utilisation du bio et du naturel enanimalerie. Albertlechien.fr ne vend en effetque du sain pour chiens et chats. « Albertle Chien, c’est d’abord une grande histoired’amour, explique son maître, MartialGardez, véritable p-dg de la société. Avantson adoption, Albert avait souffert d’unemauvaise alimentation chimique et de pro-duits irritants et nocifs – il souffrait de grosproblèmes digestifs et dermatologiques. »Après avoir cherché les meilleurs produitsnaturels en Europe pour remédier à ces pro-blèmes, Martial Gardez est persuadé que

Mon chien, mon chat, mon hamster et mes poissons rouges : tous bio – mieux, touséco-actifs et responsables ! Des aliments aux litières en passant par les jouets, les gadgetsou les niches écologiques, quel marché pour l’animalerie éco-responsable ? Enquête surla percée du bio et du naturel en animalerie.

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MARCHÉ - ENQUÊTE

« ses recherches et informations pouvaientaider d’autres animaux à avoir une vie plussaine et plus équilibrée ». L’idée du site spé-cialisé était née.Nourriture sèche ou humide, friandises,écuelles et gamelles, jouets, gadgets ouniches écologiques, albertlechien.fr proposetoutes sortes de produits naturels ou biolo-giques. L’ensemble de ses fournisseurs sontdes grands noms de la profession, certifiéset dûment référencés. Un savoir-faire ré-compensé par le Mercure d’or 2008 dans lacatégorie e-commerce ; année qui corres-pond à la percée du bio et du naturel en ani-malerie. « On a vu apparaître le bio il y a 3ou 4 ans dans les salons internationaux »,confirme Florence Lepage, responsablemarketing deWanimo, site français de venteen ligne de produits et accessoires pour ani-

Appétissante percéeverte en animalerie

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MARCHÉ - ENQUÊTE

maux totalisant 800 000 visiteurs par moiset 20 millions de chiffre d’affaires par an.Une plateforme sur laquelle la part du bioserait en progression constante : « Il com-mence à avoir de véritables adeptes chezles maîtres, et l’offre suit, explique FlorenceLepage. Fin 2006, on ne vendait qu’un ali-ment bio, on en propose aujourd’hui unebonne dizaine. Les aliments bio et naturels,c’est-à-dire sans additifs ni colorants, re-présentent à ce jour entre 7 et 8 % de nosventes. »

Cuits dans un bouillonLe bio pour animaux se déverse avant toutdans les gamelles. Car si cette nourriture bioou naturelle est plus chère que la moyenne,elle affiche sensiblement le même prix queles aliments haut de gamme vendus dansles grandes surfaces. Si c’est bon pour nous,c’est bon pour eux. C’est en suivant ce sim-

! AGRI CPSLa litière réalisée en fibresvégétales s’est imposéeen animalerie. Elle permetà son fournisseur, AGRI CPS,de recycler ses déchets.

Et si les chiens fleurissaient laplanète ?

C’est l’aliment pour chien un peu fou du moment.Seeders, « planteurs de graines » en anglais,est une délicieuse pâtée contenant dessemences de fleurs colorées. Finies les déjections,en se soulageant sur l’herbe, Médor participe,à terme, au fleurissement de l’environnement.Ce produit espagnol existe bel et bien, il estmême vendu – mais il n’est pas du tout efficace.« C’est l’idée qui compte », explique la designerAndrea Román, l’une des têtes pensantesde ce nouveau produit. Seeders fait partie d’unecollection de « produits illogiques » vendus surun blog espagnol appelé illogicalquestions.com.Des références misent au point pour pousserles gens à réfléchir différemment, donner desexemples, voire des solutions à des problèmestout bêtes générés par la société. « Marcherdans une crotte de chien est on ne peut pluspénible et il faut réfléchir à des solutions écolospour remédier à ce problème – pourquoi pascelle-là ? Nous nous sommes en tout cas beaucoupamusés à dessiner le packaging et le graphismede ce produit », poursuit Andrea Román.L’équipe à l’origine de ce faux produit s’étonneen tout cas de l’écho incroyable qu’il aurasuscité. Une idée dont les grandes marquesde l’alimentation animale pourrait s’inspirer.

ple raisonnement que de plus en plus demaîtres franchissent le pas. Les gammesde produits spécialisés fleurissent sur lemarché, et les marques traditionnellescomme Hill’s s’y sont également mises.« La marque qui a démarré en France leplus tôt sur ce créneau et qui marche trèsfort est Almo Nature, surtout pour leschats », constate Florence Lepage. AlmoNature est effectivement le premier à avoirproposé des boîtes pour chat sans additifsni colorants : « Ce sont des aliments frais,cuits dans un bouillon. Très appètent, leschats se jettent dessus. Ce sont des produitsque l’on dit “human grade”, c’est-à-dire po-tentiellement consommables parl’homme. » Marque italienne, Almo rencon-tre un vif succès en Europe. Peu diserte, uneresponsable marketing de la sociétéconfirme simplement : « Sur ce secteur del’alimentation naturelle haut de gamme etappétissante, nous n’avons encore que trèspeu de concurrents. » Une situation idéalequi ne devrait pas perdurer très longtemps.Outre l’alimentation, la litière pour chat na-turelle ou bio est l’autre produit à s’être im-posé sur le marché. Ce sont des litières enfibres organiques comme Cat’s Best Oko,végétale et agglomérante, ou Nature Gold,en copaux de bois. Lancée sur le marché ily a quelques mois, la litière « Plumes etPoils », distribuée sur les réseaux Biocop,est déjà un succès. Son producteur, AgriCPS, basé en Picardie et spécialisé dans ledécorticage industriel de céréales biologi-ques, ne se prédestinait pas au secteur del’animalerie : « La question de base était desavoir comment nous débarrasser intelli-gemment de nos déchets végétaux issusdu décorticage, explique le gérant Hervé

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Penaud. Le compostage sous formede litière pour chat s’est présentécomme une solution de recy-clage. C’est la première litièreissue à 100 % de l'agriculturebiologique française. » Si le suc-cès des ventes est net, la produc-tion sera par définition limitée : « Onpeut en produire jusqu’à 5 à 600 tonnespar an, pas plus. » À croire que, là aussi, laplace est libre pour la concurrence.

De la nécessité d’informerAutres produits en hausse : les antiparasi-taires naturels et les suppléments alimen-taires faits à partir d’extraits de plantesdynamisés. La société Oskan, située prèsde Strasbourg, représente deux marquesphares du secteur : Anibio, une référence enAllemagne, et Bionature, une entreprisefrançaise qui fournit depuis plus de 20 ansdes milliers d’élevages. Oskan, ce sont unetrentaine de produits vendus chez les vété-rinaires, les magasins bio et dans certainesanimaleries, soit plus de 500 points de vente.« Nous avons fait plus de 17 % de chiffred’affaires en 2010 », se félicite Sophie Kaniul,sa fondatrice. Un marché qui ne peut, selonelle, que se développer : « Lesmaîtres n’ontpas conscience de la toxicité des produitsantiparasitaires qu’ils utilisent. Une fois in-formés, ils changent leurs habitudes deconsommation. » Pour une société commela sienne, l’information passe aussi par lesacheteurs et chefs de rayons. « Tout dépendde leur prise de conscience. S’ils compren-nent la portée néfaste des produits toxiqueset informent leur clientèle, lemessage passe.C’est le cas aux États-Unis et en Allemagne,et la France est en passe de prendre lemême chemin », explique-t-elle. En lien di-rect avec les consommateurs, FlorenceLepage, du site Wanimo, tempère : « Lesmaîtres sont très attirés par les antitiqueset antipuces naturels. Le problème, c’est

que ces produits fonctionnent moins bienque les antiparasitaires chimiques. À titrepréventif, ça va. Mais si l’animal est infesté,cela ne suffit pas. Les propriétaires ayant euce type de problème reviennent alors versles produits chimiques. C’est dommage. »Et si le bio ou le naturel en animalerie aparfois ses limites, il reste tout un marché àdévelopper. « Nos clients se disent très inté-ressés par les accessoires et les jouets pouranimaux bio ou naturels, constate FlorenceLepage. Or, quand nous proposons ce typede produits, nous n’arrivons pas encore àles écouler. » La faute aux prix bien sûr,moins attractifs que les produits de base fa-briqués en Chine, et aux fabricants aussi.« Les maîtres veulent des choses coloréeset l’aspect des accessoires pour animauxjoue clairement dans le réflexe d’achat »,note Florence Lepage. Or les accessoiresbio ou naturels présents sur le marché nesont ni très inventifs, ni très jolis. « Il y a en-core tout un travail à réaliser sur l’appa-rence de ces accessoires », ajoute à ce sujetFlorence Lepage. Un appel que certains fa-bricants ont entendu. « Il faut rendre l’achatéco-responsable facile et agréable aux pro-priétaires d’animaux », confirme GeorgeBramble, co-fondateur de la marque an-glaise Becothings qui vend des écuelles,gamelles et litières écologiques dans unequinzaine de pays. Et pour faciliter cetachat, les deux seuls enjeux, selon lui, sontde garder des prix compétitifs et de produiredes objets attrayants. C’est le cas des ac-cessoires Becothings dont les projectionssur l’avenir semblent très positives : « Nosproduits pour animaux sont en plein déve-loppement, se félicite le responsable desventes. Dans les six mois à venir, nousavons prévu de doubler notre gamme, no-tamment avec des jouets en plastique biotrès colorés. » L’idéal selon ce fabricant ?« Que les maîtres achètent écolo sansmême s’en apercevoir. » ■

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MARCHÉ - ENQUÊTE

# HéryIl aura fallu trois ans de recherchesaux laboratoires Héry pourcréer les produits d’hygièneHéry Bio, dans le respectde la charte Green Petcare.

La France, championne des animaux de compagnie

Notre pays compte désormais plus 61,6 millions animaux de compagnie, propulsantl’Hexagone numéro 1 de l’Union européenne en termes de population de chiens,de chats, de poissons et de rongeurs. Un foyer sur deux possède un animal de compagnieet les maîtres ne lésinent pas sur les dépenses. L’alimentaire, le premier poste,compte pour près de trois quarts des frais. Le coût des vétérinaires a, de son côté,explosé ces dix dernières années, avec une hausse de 72 %. Au total, ce sont3,5 milliards d’euros qui sont dépensés chaque année en alimentation, en accessoireset en soins pour nos amis à quatre pattes (source : étude wamiz.com, mai 2011).

# BecothingsLa marque anglaisevend des gamelles,écuelles… dans unequinzaine de pays.

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L’hydroponique,un genre urbain

C’est la nouvelle tendance hy-droponique outre-atlantique :le « Window Farming » ou

l’agriculture de fenêtre. Rien à voir avec laculture du chanvre cachée des visiteursdans un recoin de placard. Ce jardinageécologique et urbain 2.0 vise à faire pousseraux fenêtres et à la verticale des plantesdécoratives, des laitues, des tomates ce-rises ou encore des fines herbes. LeWindowFarming est même devenu une véritablemouvance, puisque l’entreprise du mêmenom à l’origine du concept répand son sa-voir-faire comme une traînée de poudre.En plaçant simplement une adresse desite Web dans la fenêtre où le premierWindow Farm a été installé à Brooklyn,les deux femmes derrières l’initiative, l’ar-tiste Britta Riley et l’horticultrice MayaNayak, ont créé un véritable effet viral sur

Le jardinage hydroponique intérieur est en voie de devenir un loisir important pour denombreux amateurs. Le principe ? Faire pousser chez soi des plantes dans des solutionsliquides enrichies de substances nutritives, en l’absence de sol. Une forme de culture quis’intègre à la vie urbaine et en appartement.

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MARCHÉ - DÉCRYPTAGE

Internet : ils sont aujourd’hui plus de30 500 Window Farmers actifs à traversle monde.

Joli, propre, facile et écologiqueLa culture d’intérieure hydroponique est-elle,pour autant, une tendance à long terme ?À n’en pas douter… oui. « Ces techniquesaujourd'hui bien maîtrisées sont de plusen plus adoptées par des particuliers auxÉtats-Unis et au Canada, en Australie, enSuisse, en Allemagne, en Hollande, enGrande-Bretagne et en Espagne », expliqueMaya Nayak. Déjà parce qu’elles sont po-tentiellement accessibles financièrement.« Avec desmatériaux de base, n’importe quipeut fabriquer un jardin hydroponique verti-cal à placer devant sa fenêtre. » Systèmeécologique par excellence, il peut même seconstruire avec des matériaux recyclés

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MARCHÉ - DÉCRYPTAGE

(dont des bouteilles en plastique recycléeset de vieux pots de vitamines), d’une pompeà aquarium et de matériel de culture hydro-ponique. Les jardiniers citadins peuvent fairepousser plus de plantes dansmoins d’espacequ’avec les méthodes de jardinage conven-tionnelles. C’est joli à regarder, propre, sainet plus facile d’entretien qu’une plante vertequi, selon la compétence de son propriétaire(et parce que tout lemonde n’a pas la «mainverte ») vivra de quelques semaines àquelques mois avant de perdre ses feuilles.« Et puis, continue Maya Nayak, cette cul-ture propre réduit la présence des insecteset le risque de maladies. Les plantes pous-sent plus vite car l'énergie de croissance estdirigée vers le feuillage. Le contrôle de lafertilisation est plus simple, plus précis, toutcomme l'irrigation qui fonctionne à l'aided'une pompe et peut être automatisée avecun programmateur. » Autre atout, desplantes réputées difficiles d’entretien y trou-vent leur compte : les amateurs d’orchidéeset de violettes africaines, par exemple, choi-sissent de plus en plus cette méthode pourfaire fleurir leurs plantes, même en hiver.

De nouveaux produits très attractifsLes produits conçus pour les besoins desamateurs se développent considérablementsur le marché. Les billes d'argile expansées

et la laine de roche (LDR) sont les substratsles plus répandus et il existe sur le marchétoute une gamme de systèmes d’éclairagepré-assemblés. Les fournisseurs proposentégalement un système qui arrose et nourritles plantes automatiquement pour un ré-sultat maximal. Le concept, baptisé « PlanTower », permet des aménagements etcela, même dans les espaces les plus res-treints. La partie la plus amusante dujardinage intérieur est la propagation denouvelles plantes, que ce soit à partir degraines ou de boutures. Il existe de bonsensembles spécialement conçus pour lesamateurs de fines herbes, des débutantsaux plus expérimentés. ■

L’hydroponique, technique antique

« Laisser l’eau faire le travail » est la définition grecque du mot hydro-ponie, unehistoire qui remonte aux Jardins suspendus babyloniens déjà conçus grâce à cettetechnique. Le développement de l’hydroponique en Europe ne commence qu’en 1699lorsque Woodward réussit à faire pousser des plantes dans une solution d’eau et deterre. La recherche sur les besoins nutritifs des plantes se précise tout au long duXIXe siècle. Dans les années 1970, c’est le développement d’un système appelé N.F.T.par le Dr Alan Cooper qui permet à l’hydroponique de devenir commercialementviable. Depuis, des systèmes de contrôles automatisés ont été développés permettantaux jardiniers amateurs de s’approprier ce mode de culture.

Plante

Billes d’argile

Pot

Bouteille d’eauen plastiqued’1,5 litre

Bouchon avec rabat

! Tout automatiqueFace au succès de la culturehydroponique, les industrielsont développé des systèmesd’éclairage, d’arrosage et decontrôle automatisés.

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«W e are family ». C’est leslogan utilisé lors dela convention 2010 qui

fêtait les 30 ans de l’enseigne Mr. Bricolage.Un groupe qui ne cesse de revendiquer cetype de valeur. « Mr. Bricolage : une aventureà taille humaine », dit une autre formule, ouencore : « Mr. Bricolage, on peut comptersur lui. » De l’humain, de la famille, de l’ami-tié, un proche sur qui compter, c’est effecti-vement l’origine de Mr. Bricolage, seregrouper entre boutiquiers pour éviterd’être broyés par le développement desgrandes enseignes. L’union, la « famille »même, faisant la force.Familial, Mr. Bricolage ? Le parcours de l’ac-tuel p-dg du groupe, Jean-François Boucher,41 ans, serait presque le blanc seing pouren attester : « Je me définis assez souventcomme un enfant de Mr. Bricolage, dit-il.

Avec 700 points de vente, Mr. Bricolage constitue le premier réseau d’indépendants sur lemarché de l’aménagement de la maison. Nouvelles implantations, rénovation de sa marquedistributeur, développement d’un réseau discount : le groupe poursuit son développement,mais se veut encore le chantre de l’hyper-proximité. Un géant peut-il vraiment garder taillehumaine ? Éléments de réponse de son président directeur général, Jean-François Boucher.

MARCHÉ - MAGASIN

Mes parents étaient propriétaires de maga-sins dans le Pas-de-Calais et ont rejoint cegroupement en 1980. » Bercé dans l’universde l’enseigne, Jean-François Boucher tra-vaille auprès de ses parents. Élu adminis-trateur de région en 1997, il rachète lesmagasins de ses parents avant d’être élu à laprésidence du groupe en mai 2007. « Je suisaujourd’hui encore propriétaire de trois ma-gasins, dit-il. Dans ma fonction de président,celame permet demesurer sur le terrain lesactions que nous mettons en place. »

Valeurs de proximitéTombé dedans petit et toujours « bouti-quier », ce p-dg est fier d’incarner les va-leurs de famille et de proximité : « C’estvraiment le positionnement du groupe. ÊtreN°1 et rester une entreprise à taille hu-maine est possible si l’on évolue autrement

Mr. Bricolage est le premier groupede commerçants indépendants et de proximitésur le marché de l’aménagement de la maisonet du jardinage.

"Mr. BricolageJean-François Boucherest le p-dg du groupedepuis mai 2007.

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Mr.Bricolage : le géantqui voulait rester petit

Nombre de paysoù l’enseigne est présenteavec 52 magasins à l’étranger.

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MARCHÉ - MAGASIN

que par l’unique préoccupation financière.Il faut simplement que cela soit quelquechose de souhaité voire d’habité parl’équipe dirigeante. » À l’entendre, le groupechercherait à faire grandir l’individu, sanstomber dans une philosophie paternaliste.D’abord par l’atmosphère en interne : « Ilfaut veiller à épanouir les collaborateurs,leur donner l’envie de venir dans nos éta-blissements, en considérant que ce n’estpas simplement un lieu de travail maisaussi de vie. » L’entreprise vient de signerun accord « qualité de vie sur le lieu de tra-vail ». Celui-ci définit une démarche de si-gnalement facilitant l’expression directed’un problème ou d’un mal être. Un obser-vatoire des risques en somme, pour étudierles événements de l’année, les synthétiseret être force de propositions pour améliorerles choses. « Cela passe aussi par des ini-tiatives sur l’aménagement des espaces,sur la flexibilité du temps de travail, surla possibilité de faire évoluer nos collèguesen fonction de leurs envies. » Grâce auPasseport pour entreprendre, un collabora-teur de talent peut être aidé financièrementpour co-financer son magasin et lui per-mettre de devenir chef d’entreprise. Et pourles adhérents qui le sont déjà, un fond d’in-vestissements les accompagne s’ils veulentaller plus loin. « On a aussi une école defils et filles d’adhérents pour accompagnerles transmissions et les aider à devenir eux-mêmes managers. »

Magasins à taille humaineLes valeurs d’hyper-proximité et d’humanités’adressent aussi à la clientèle. Avec unemoyenne de 2 500m2 couverts, les points de

vente se veulent des magasins à « taille hu-maine ». Leur lieu d’implantation sont deszones de 30 à 60 000 habitants enmoyenne :« Pour être plus proche encore de notreclientèle, nous voulons développer un véri-table maillage du territoire. » Est-ce à direque l’on pourra, à terme, trouver une en-seigne Mr. Bricolage aussi facilement qu’unMc Donald ? « Aussi facilement, je ne saispas. Quoi que. Avec la désertification descentres-villes, c‘est un peu moins vrai dansles grandes agglomérations. C’est ce que

1962 Huit boutiquiers décident de se réunir deuxfois par an pour échanger sur l’évolution de leurprofession. Leur idée : acheter groupés pour obtenirde meilleurs produits et conditions de vente.

11 mai 1965 Ils sont 13 à fonder àLyon l’Association nationale despromoteurs du faites-le vous-même(Anpf). Tous les adhérents sontassociés et membres du bureau :c’est l’esprit d’équipe qui prône.

Été 1986 Une campagne publicitaireMr. Bricolage arbore pour la première foisune jeune fille en maillot de bain. Avecl’accroche « Bien conseillée, je peux », lesaffiches entrent dans les esprits grâce auxjeunes femmes qui les illustrent. Une sériesexy et provocatrice qui durera quatre ans.

1977 Présentation au congrèsd’Orléans de Bricolo. Habillé d’unesalopette orange, ce personnageapporte une touche sympathiqueaux catalogues et aux divers outilsde communication.

3 avril 1980 Naissance de l’enseigneMr. Bricolage. Ce jour-là, 102 magasinspassent sous l’enseigne commune.Ils seront 130 en fin d’année.

Le groupe en quelques dates

Trois griffes pour remplacer la marque Mr. Bricolage

En octobre 2011, le groupe annonçait la création d’une nouvelle marque de distributeursur l’ensemble de ses enseignes. La marque Mr. Bricolage, qui représente aujourd’hui11 % du chiffre d’affaires, disparaîtra progressivement au profit de trois nouvellesgriffes (Point B, Inventiv’ et Dédicace) afin d’atteindre 20 % d’ici trois ans. Point B doitrépondre aux attentes qualité-prix avec un panel décliné en cinq univers. « B Beauty »synonyme de décoration, est spécifique aux peintures décoratives, papiers peints,voilages ou luminaires. « B Resist » caractérise l’efficacité, les produits associés sontdes colles, mastics, joints, bâti, plomberie, etc. « B Home »matérialise le confort,l’aménagement de la maison : ampoules, prises, domotique, chauffage ou robinetterie.La marque Inventiv’ a un positionnement plus haut de gamme sur les familles dela décoration. Déjà disponible en papier peint, peinture ou poterie, celle-ci verrason nombre de références augmenter dans les mois à venir. Quant à Dédicace,elle appartient à Mr. Bricolage et se déploie en collaboration avec la marque V33sur le segment de la peinture. Le groupe s’applique ainsi à mêler les compétencesd’un fabricant et d’un distributeur à travers un positionnement premium.

4 mai 2000Mr. Bricolage SA faitson entrée au secondmarché de la Boursede Paris.

1991 Des magasins ouvrent au Portugal,en Espagne, en Turquie, en Azerbaïdjanet en Uruguay. En 1999, un réseau de13 magasins implanté en Belgique prendl’enseigne Mr. Bricolage. Le groupea alors 24 magasins hors de France.

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l’on souhaite corriger pour éviter à cetteclientèle de courir en périphérie. » L’hyper-proximité, c’est aussi prendre le client par lamain pour le guider et le conseiller.

Conseiller et accompagner« Nos fournisseurs ont beaucoup travaillépour rendre le bricolage plus accessible,mais cela reste difficilement engageant. Sion loupe le mur, il faut le refaire après, celacoûte – il faut donc être là en accompagne-ment. » L’outil Internet est là pour apporterde l’information et du conseil via de la vidéodidactique. « À court terme, on veut installerce type de supports visuels en magasin :face à un rayon et aux côtés d’un conseiller,il peut être utile de voir comment réaliser saréparation ou son entretien avant de passeren caisse. »

Afin d’accélérer son développement, Mr.Bricolage s’est allié, il y a un an, à la Boîte àOutils (SAMSE) pour déployer l’enseignel’Entrepôt du Bricolage. Il s’agit d’un dis-count de proximité dont le premier a ouvertses portes à Amphion (Rhône Alpes) : « Lepouvoir d’achat étant actuellement soustension, il fallait apporter un rapport qua-lité-prix plus percutant tout en respectantnos valeurs : qualité du produit, surfaces àtaille humaine et conseil dans le magasin. »Pas d’arbitrage sur la masse salariale – leconseil et le service étant des élémentsdont le client n’a pas envie de se passer.« L’économie se joue sur l’architecture,l’aménagement du magasin et, surtout, surles assortiments. » Tout se base donc surle travail des acheteurs de l’enseigne : « Ilsdoivent être plus rationnels et proposer unesolution à chaque problème. Vous avez be-soin d’un pot de peinture ? Un magasin tra-ditionnel vous proposera plusieursmarqueset gammes de produits. Là, on optimise, onrationnalise avec l’achat d’une solution quipermettra de jouer sur les volumes etd’améliorer le coût de revient du produitproposé au client. » ■

MARCHÉ - MAGASIN

Le nombre de points de vente du groupeaprès la récente acquisition de Briconautes.

En milliards d’euros, le volume annuelde chiffre d’affaires TTC 2010 de l’ensembledes réseaux du groupe. L’objectif à l’horizon2014 est de 2,5 milliards d’euros.

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6522,1

12 000collaborateurs du groupe, troisièmeacteur de la distribution spécialiséede bricolage en France.

" De l’espaceSous les enseignes Mr. Bricolage,Catena, Les Briconautes etLes Jardinautes, le groupeMr. Bricolage totalise1 620 000 mètres carrésd’espace de vente.